strategie analgesique peri operatoire en … analgesique peri operato… · sous cœlioscopie...
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La chirurgie urologique s’adresse à un très large éventail de pathologies et a des tranches d’âge qui varient de la période néonatale à l’adolescence.
Elle occasionne des douleurs d’intensité variable selon qu’il s’agisse de chirurgie majeure ou mineure
cette douleur s'accompagne de perturbations locales et générales d’où l’intérêt d’une bonne prise en charge.
cette douleur est maximale les 24 premières heures,
décroit pour disparaitre au bout de 72 H.
Doit être évaluee,traité.
L’analgésie post opératoire est un prolongement de
l’anesthésie.
Analgésie locorégionale ou systémique.
une réduction de la course
diaphragmatique
une diminution du volume
courant
une augmentation de
la fréquence respiratoire
une atélectasie
Augmentation de la pression artérielle
tachycardie
Augmentation de la consommation
d’oxygène
Choc vagal par stimulation
parasympathique
hyperglycémie
Rétention hydro sodé
Augmentation de la lipolyse
Augmentation du catabolisme
protidique
Hypertonie sympathique
Diminution de la motricité intestinale
Augmentation du tonus des
sphincters
Retard de reprise du
transit
l’enfant:
-Peu de vécu .
-Peu d’expérience .
-Beaucoup d’inconnu, peu de repère .
-Mémoire émotionnelle importante .
Etat axio dépressif
Mémorisation de la douleur
agitationTroubles régressifs
sphinctériens
Troubles du sommeil et cauchemars
Pleurs
0 - absents1 - présents mais enfant consolable2 - présents mais enfant inconsolable
Mouvements
0 - enfant éveillé et calme ou endormi1 - agitation modérée, ne tient pas en place, change de position sans cesse2 - agitation désordonnée et intense, risque de se faire mal
Comportement 0 - enfant éveillé et calme ou endormi1 - contracté, voix tremblante mais accessible aux questions et aux tentatives de réconfort2 - non accessible aux tentatives de réconfort, yeux écarquillés, accroché aux bras de ses parents ou d’un soignant
Expression verbale ou corporelle 0 - enfant éveillé et calme ou endormi, sans position antalgique1 - se plaint d’une douleur faible, inconfort global, ou position jambes fléchies sur le tronc, bras croisés sur le corps2 - douleur moyenne, localisée verbalement ou désignée de la main ou position jambes fléchies sur le tronc, poings serrés et porte la main vers une zone douloureuse, ou cherche à la protéger
Variation de la pression artérielle systoliquepar rapport à la valeur préopératoire
0 - augmentation de moins de 10 %1 - augmentation de 10 à 20 %2 - augmentation de plus de 20 %
Plusieurs moyens sont possibles.
En fonction de l’age; de l’indication opératoire; du terrain et du score de la douleur.
L’analgésie locorégionale prend une place importante.
Etude prospective de janvier à juin 2016.
Inclut dans cette étude tout les enfants opères dans notre service pour pathologie urologique.
Chirurgie urologique
majeure score de la douleur> 6
Maladie de jonction pyelo
urétérale
méga uretères
lithiases rénales
Nephrectomieshypospades postérieurs
extrophies de vessies.
vaginoplasties
Chirurgie urologique
mineure score de la douleur
3-6
ectopies testiculaires
sous cœlioscopie
Hypospades antérieurs et
moyens
PyelostomiesVesicostomie
Mise en place de Cathéter thinkoff
Chirurgie ambulatoire
: sd ≤ 3
ectopies testiculaires
par voie classique
les hernies inguinales et ombilicales
circoncisions
Sauf contre indication
Association AG/ALR de principe chez l’enfant
Bonne analgésie per opératoire et post opératoire:-cathéter en continus 48 -72 H ( péridurale et caudale)
- utilisation d’adjuvants ; clonidine1a 2ùg/kg
Péridurale lombaire
Extrophies de vessie 100%
Vaginoplasties100 %
Hypospades postérieurs
90%
Méga uretères 100 %
caudale
Hypospades moyens 40 %
Vesicostomies20 %
Hernies avec circoncision 80
%
Ectopies avec circoncision
100 %
Hypospades posterieurs 10
%
Dose analgésiques : 0,3 MG/KG de marcaine a 0,125 + CLONIDINE 1- 2 ùg/KG.
Niveau S 1 0,5 ML/KG
Niveau L 1 0,75 ML/KG
Niveau D 10 1 ML/KG
Chirurgie sus ombilicale: néphrectomies ;maladies de jonction pyelo urétérale.
Cure d’ectopie testiculaire sous cœlioscopie.
En cas de contre indication a l’ALR.
Narco-analgésie.
Paracetamol pour tous les patients; débuté en salle opératoire.
AINS en association pour optimiser l’analgésie quand la douleur ne cède pas sous paracetamolseul.
Morphine pour les douleurs importante ;score ≥ 6
L’un de nos soucis majeure est La prise en charge de la douleur post opératoire en chirurgie urologique et sa protocolisation.
On privilégie l’analgésie locorégionale pour la bonne analgésie per et post opératoire qu’elle procure, sa durée dans le temps la réhabilitation précoce des patients et l’épargne morphinique.
L’analgésie multimodale est de principe.
La morphine trouve sa place en post opératoire âpres chirurgie urologique majeure faite sous AG quand L’ALR est impossible