stratégie & accents stratégie

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14 12 11 10 4 2 Meilleur gestion- naire de fonds obli- gataires Il n’y a pas de roses sans épines Miser sur le pôle de croissance de l’éco- nomie mondiale La zone euro est à présent prête pour un mouvement de rattrapage Actions de la zone euro : l’idée n’est pas mauvaise Combiner les atouts des actions et ceux des obligations Stratégie Accents & ... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance N° 04 - 6 avril 2012

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Publication mensuelle de KBC Banque & Assurances

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Page 1: Stratégie & Accents Stratégie

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10

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2Meilleur gestion-naire de fonds obli-gataires

Il n’y a pas de roses sans épines

Miser sur le pôle de croissance de l’éco-nomie mondiale

La zone euro est à présent prête pour un mouvement de rattrapage

Actions de la zone euro : l’idée n’est pas mauvaise

Combiner les atouts des actions et ceux des obligations

Stratégie Accents& ... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial

Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance

N° 04 - 6 avril 2012

Page 2: Stratégie & Accents Stratégie

Résister à la tempête

Pour les investisseurs, 2011 a été une année difficile, marquée par deux tendances. Mal-gré un bon départ et le redressement très progressif de l’économie, divers éléments ont encore joué les trouble-fêtes. Les prix de l’énergie et des matières premières ont continué de grimper, le tremblement de terre et la catastrophe nucléaire au Japon ont perturbé la production à l’échelon mondial et la dette publique est devenue préoccupante en Europe et aux États-Unis. Les prévisions de croissance ont par conséquent été abaissées et les actifs risqués ont réalisé de très mauvaises performances au second semestre 2011. Les obligations d’État de première qualité (telles que les obligations d’État allemandes) ont enregistré d’importants bénéfices. Leur taux est retombé à un plancher historique. Et qui dit baisse des taux dit remontée des cours. KBC Asset Management a bien réagi au bon moment. Dès 2010, nous nous étions séparés des obligations grecques et nous avions progressivement réduit d’autres obli-gations plus risquées. En 2011, nous avons opté pour un renforcement de la qualité.

Les Morningstar Awards, parmi lesquels le prix du Meilleur gestionnaire de fonds obligataires, ont été décernés le 21 mars. Ce prix récompense le gestionnaire ayant fourni les meilleures performances avec l’ensemble de sa gamme de fonds obligataires et ayant démontré en 2011 qu’il pouvait obtenir des rendements substantiels sans prendre des risques exagérés. Cette année, ce prix a été décerné à KBC Asset Management, le gestionnaire de fonds de KBC Groupe. Il est le couronnement d’une approche obligataire rigoureuse. Chaque mois, une équipe d’experts en stratégie d’investissement, d’analystes et de gestionnaires de fonds détermine notre stratégie obligataire. Elle suit l’actualité économique de près et au besoin, elle rectifie le tir. Elle cherche en outre le parfait équilibre entre risque et rendement. Cette stratégie d’investissement se reflète dans la gestion des différents fonds obligataires et elle porte ses fruits.

Meilleur gestionnaire de fonds obligataires

A c c e n t s   :

•Une réaction énergique à l’escalade

de la crise de la dette

•Répondre à de nouveaux besoins

•Un bon équilibre entre risque et ren-

dement

Stratégie & Accents 2

Thème

Page 3: Stratégie & Accents Stratégie

Durant l’été, nous avons allongé les durées moyennes des obligations car nous prévoyions une baisse des taux. Ce souci de la maîtrise des risques et du maintien du capital a permis à nos clients de dégager d’excellents ren-dements sans accuser de mauvaises surprises, bien que l’année 2011 ait été jalonnée de risques.

Nous recherchons de nouvelles possibilités en 2012Investir en excluant toute prise de risque ne rapporte pas à terme. Les obligations d’État allemandes à dix ans en sont un bon exemple. Leur ren-dement est aujourd’hui trop limité pour compenser la perte de pouvoir d’achat par l’inflation. Les valeurs sûres sont vraiment chères actuellement. Tout l’art consiste par conséquent à accepter certains risques en échange d’une rémunération cor-recte et à éviter l’inconnu et l’incerti-tude. Il convient donc de rechercher les actifs bon marché de qualité. Dans leur quête de la sécurité, les investisseurs sont assez nombreux à bouder certaines possibilités d’in-vestissement ces derniers mois.

Heureusement, 2012 s’annonce mieux que le second semestre 2011 sur le plan conjoncturel. Les chiffres écono-miques publiés par les États-Unis et les marchés émergents surprennent agréablement et en Europe, la réces-sion pourrait frapper moins dure-ment que prévu. C’est pourquoi KBC Asset Management axe aujourd’hui sa stratégie et ses fonds obligataires sur les entreprises (financières éga-lement) et les marchés émergents. Les obligations d’État des pays de la périphérie européenne peuvent aussi être progressivement réinté-grées dans le portefeuille. Les auto-rités européennes et la Banque cen-trale européenne ont en effet pris des mesures visant à éviter l’escalade de la crise. L’Espagne et l’Italie sont en outre fondamentalement plus saines que la Grèce, malgré leurs faiblesses.

Il subsiste bien entendu des risques. La hausse des prix du pétrole pour-

rait freiner la croissance, l’économie chinoise progresse moins vite et des économies s’imposent en Europe et aux États-Unis. KBC Asset Manage-ment tentera néanmoins de contribuer aux objectifs de nos investisseurs, une analyse rigoureuse et le souci de la maîtrise des risques jouant ici un rôle essentiel. Tel est l’engagement quotidien de nos experts en stratégie d’investissement et de nos gestion-naires de fonds.

Un grand cru pour les investisseurs obligataires ayant choisi la bonne approche

Stratégie & Accents 3

Page 4: Stratégie & Accents Stratégie

Les marchés financiers ont bien ac-cueilli l’effacement partiel et le rééche-lonnement de la dette grecque. L’opé-ration n’a pas définitivement résolu le problème, mais les investisseurs ne le considèrent plus comme une menace pour la survie de l’euro. La crise de l’euro nous a longtemps incités à la prudence dans notre stra-tégie d’investissement. Après les développements de ces dernières semaines, l’économie européenne et le secteur financier en particulier semblent hors de danger. La réaction du marché ces dernières semaines nous conforte dans notre analyse. La crise de l’euro est ramenée à son essence : un problème de dette dans l’arrière-cour de la zone euro. Entre-temps, les données écono-miques s’améliorent. Le risque d’une nouvelle récession mondiale s’est for-tement atténué. Le moment est venu de s’activer dans les portefeuilles.

Printemps conjoncturel

L’hiver a été clément pour l’économie américaine et le printemps le sera éga-lement. La diminution du chômage, la création de nouveaux emplois du-rables et le regain de confiance des entrepreneurs suggèrent que l’éco-nomie américaine ne risque plus la récession. Sur les six derniers mois, 200  000 emplois ont été créés en moyenne mensuelle. La performance est hono-rable, mais elle ne suffit pas à réduire durablement le taux de chômage. Le président Obama mettra tout en œuvre pour maintenir plus de 200 000 créations d’emplois par mois. S’il y parvient, sa réélection en novembre semble assurée. En Europe, l’hiver est plus long, bien que plus clément que prévu. Le Vieux continent va connaître plusieurs tri-mestres de croissance négative. Les mesures d’austérité pèsent sur la croissance économique, ce qui ren-forcera sans nul doute le sentiment de crise des investisseurs européens.

Heureusement, les exportations vers les États-Unis et surtout l’Asie pour-raient apporter quelque soulagement.

La désinflation pour ren-forcer la croissanceL’inflation s’est fortement accélérée en 2011 sous la pression de la flam-bée des prix du pétrole, des matières premières et de l’alimentation. Elle n’a décéléré qu’à partir de l’automne, en-traînant une augmentation du pouvoir d’achat des ménages et une bouffée d’oxygène pour l’économie. L’infla-tion moins élevée pourrait stimuler la croissance économique. L’inflation ne sera certainement pas un problème à court terme, mais elle pourrait l’être à long terme. Les banques centrales de la zone euro, du Royaume-Uni, du Japon et des États-Unis ont toutes ouvert en grand le robinet des liquidités. Les risques à long terme sont connus. Lorsque la reprise économique sera devenue durable, l’inflation pourrait s’accélérer sans que l’on puisse l’arrêter.

Il n’y a pas de roses sans épines

A c c e n t s   :

•La crise de l’euro est ramenée à son

essence

•L’économie américaine ne risque

plus la récession

Le risque d’une nouvelle récession mondiale s’est fortement atténué

Stratégie

Stratégie & Accents 4

Page 5: Stratégie & Accents Stratégie

Évolution de l’in�ation dans l’UEM et aux États-Unis

-3

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2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

UEM Etats-Unis

D’excellents résultats d’entreprisesPour le quatrième trimestre 2011, le bénéfice par action des entreprises américaines du S&P 500 affiche une hausse moyenne de 6,8% par rapport à l’année précédente, contre un recul de 6,2% pour les entreprises du MSCI Europe. Après les pourcentages de hausse spectaculaires des trimestres précédents, il n’est pas étonnant que la croissance bénéficiaire plafonne. L’explosion des bénéfices observée depuis la mi-2009 est le fruit d’une forte progression du chiffre d’affaires et des marges. Aux États-Unis, les bénéfices des entreprises dépassent déjà de 7% leur record précédent de la mi-2007. Le niveau de cours conserve en revanche un retard de

près de 10% sur son record précé-dent. La croissance bénéficiaire finit toujours par entraîner une hausse des cours. Tantôt plus tôt, tantôt plus tard, comme c’est le cas aujourd’hui. C’est là que réside l’essence même de la valorisation bon marché actuelle.

Obligations d’État

Une obligation d’État allemande à dix ans offre un rendement de 2%

à peine. Vu le niveau actuel, ce taux pourrait encore baisser, mais une remontée semble plus probable. Il pourrait se normaliser et gagner rapi-dement 50 à 100 points de base. Une remontée trop rapide n’est cependant pas à craindre. Les banques centrales maintiennent les taux du marché mo-nétaire à un bas niveau et elles évite-ront à tout prix une hausse éventuelle du taux à long terme.

La croissance bénéficiaire finit toujours par en-traîner une hausse des cours

Stratégie & Accents 5

Page 6: Stratégie & Accents Stratégie

62%6% 2%

30%

Aandelen zonder kapitaalbescherming

Aandelen met kapitaalbescherming

Obligaties

Vastgoed

Alternatieve beleggingen

Cash

62,0%

30,0%

6,0%

0,0% 2,0% 0,0% ZEER DYNAMISCHE

33%25%2%

40%

Aandelen zonder kapitaalbescherming

Aandelen met kapitaalbescherming

Obligaties

Vastgoed

Alternatieve beleggingen

Cash

33,0%

40,0%

25,0%

0,0% 2,0% 0,0% DYNAMISCHE

12,5%2% 3%

35%47,5%

Aandelen zonder kapitaalbescherming

Aandelen met kapitaalbescherming

Obligaties

Vastgoed

Alternatieve beleggingen

Cash

12,5%

35,0% 47,5%

0,0% 2,0% 3,0% DEFENSIEVE

20%

33%

47%

20,0%

33,0%

47,0%

ZEER DEFENSIEVE

Aandelen zonder kapitaalbescherming

Aandelen met kapitaalbescherming

Obligaties

Vastgoed

Alternatieve beleggingen

Cash

Dans le portefeuille cible très défensif, nous investissons 10% en actions. La position en actions se compose intégralement d’instruments à capital protégé (20%). Leur risque actions s’élève à 50%. La composante obligataire représente 43% du portefeuille, y compris la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 10% (soit 50% de 20%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 33% directement en obligations. Les liquidités représentent 47% du portefeuille. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres monnaies que l’euro conviennent très peu à un portefeuille très défensif.

Dans le portefeuille cible défensif, nous investissons 30% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 12,5% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 35%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations repré-sentent 65% du portefeuille (par rapport à une norme à long terme de 75%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 17,5% (soit 50% de 35%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 47,5% du portefeuille directement en obligations. Les liquidités (3% du portefeuille) sont investies en euro. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres monnaies que l’euro conviennent peu à un portefeuille défensif.

Dans le portefeuille cible dynamique, nous investissons 53% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 33% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 40%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 45% du portefeuille (contre une norme à long terme de 50%). Il convient égale-ment de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital pro-tégé, qui occupe 20% (soit 50% de 40%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 25% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Dans le portefeuille d’investissement, nous ne conservons pas de liquidi-tés. Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille dynamique.

Dans le portefeuille cible très dynamique, nous investissons 77% en actions. Les instru-ments sans protection de capital représentent 62% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 30%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obliga-tions représentent 21% du portefeuille (contre une norme à long terme de 25%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 15% (soit 50% de 30%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 7% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Dans le portefeuille d’investissement, nous ne conservons pas de liquidi-tés. Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille très dynamique.

Portefeuille

Stratégie & Accents 6

Stratégie

Actions sans protection du capital

Actions avec protection du capital

Obligations

Immobilier

Placements alternatifs

Cash

Page 7: Stratégie & Accents Stratégie

0%

10%

20%

30%

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EUR

PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS(très) dynamique

AutresUSD

défensif

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100%

EUR

PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONStrès défensif

AutresUSD

défensif(très) dynamique

0%

10%

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40%

50%

60%

70%

80%

90%

EUR

PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONSdéfensif

AutresUSD

(très) dynamique

Relever davantage la position en actionsLes investisseurs se concentrent à nouveau sur l’es-sentiel. Dans la constellation actuelle des marchés financiers, un investisseur en quête de rendement a tôt fait de se tourner vers les actions car investir en actions suffit à participer à la haute conjoncture mon-diale. Même la croissance économique modeste de l’ancien monde s’accorde parfaitement avec l’explo-sion des bénéfices. Les entreprises n’ont jamais été aussi prospères qu’aujourd’hui. Une entreprise européenne moyenne enregistre actuellement un rendement des fonds propres de 12 à 13%. Les actions sont historiquement bon marché, sur-tout par rapport aux liquidités et aux obligations, qui sont chères. Les dividendes soutiennent largement la comparaison avec les coupons.Tous les risques ne sont bien entendu pas écartés. C’est pourquoi la couverture du risque baissier par des formules à capital protégé reste essentielle.

Priorité aux durées résiduelles courtesDans le portefeuille obligataire, nous donnons la préférence aux obligations d’entreprises. Elles conti-nuent en effet d’offrir une rémunération particulière-ment intéressante par rapport au risque de crédit. Le niveau élevé de la prime de risque est injustifié, surtout pour les emprunts des entreprises non finan-cières. Le risque de défaut de paiement n’a en effet pas augmenté. Les excellents résultats des entre-prises l’auraient même plutôt atténué.Nous privilégions les obligations de courte durée, bien qu’une remontée du taux obligataire ne soit pas à craindre à court terme. À l’avenir, l’inflation pourrait poser problème. Dans ce cas, de longues durées ne sont pas indiquées. Nous tenons à pouvoir réinvestir à temps pour profiter de rendements plus élevés.

Stratégie & Accents 7

Obligations publiques

Obligations d’entreprises

Obligations convertibles

Obligations indexées

Obligations marchés émergents

Monnaies satellites de l’euro du dollar, PLN

Page 8: Stratégie & Accents Stratégie

Obligations à haut rendementLes marchés émergents affichent une santé financière et économique bien meilleure que celle des pays indus-trialisés classiques (essentiellement occidentaux). Les rémunérations en intérêts sont toutefois nettement plus élevées dans les pays émergents. Un portefeuille diversifié de titres à revenu fixe des marchés émergents génère un rendement de plus de 4-4,5% pour des durées inférieures à trois ans. De nombreuses devises des marchés émergents peuvent en outre encore s’apprécier par rapport à l’euro, ce qui pourrait générer un rendement sup-plémentaire.

Marchés émergents asiatiquesEn 2011, l’accélération de l’inflation générale, la crainte d’une surchauffe, etc. ont compromis la pérennité de la croissance asiatique. Cette inquié-tude est aujourd’hui largement levée. Les économies émergentes et, en particulier, l’Asie sont le pôle de crois-sance de l’économie mondiale.Les Bourses asiatiques ont entamé un mouvement de rattrapage ces der-nières semaines. Leur valorisation est attrayante. L’indice MSCI Emerging Asia affiche un rapport cours/bénéfice de 10,9, ce qui représente une décote d’environ 10% par rapport à l’indice mondial. Par le passé, les marchés émergents asiatiques affichaient une

décote, qui se justifiait par une inten-sification des risques, mais les risques se concentrant aujourd’hui dans d’autres régions, ils méritent plutôt une prime qu’une décote.

Technologie

Le secteur technologique n’est plus le secteur de croissance agressif de l’époque de la bulle dot.com mais il n’est pas un secteur mature pour autant. Malgré l’excellente évolution bénéficiaire (+20,4% au quatrième tri-mestre 2011), les analystes restent très prudents dans leurs prévisions béné-ficiaires. Le rapport cours/bénéfice de 12,8 accuse un retard de près de 10% sur celui du marché américain au sens large. La croissance bénéficiaire escomptée de 11% est en revanche conforme au marché. De bonnes sur-prises sont donc possibles vu que la technologie est le secteur affichant la croissance bénéficiaire la plus forte, jusqu’à deux fois supérieure à celle de la moyenne du marché.Le potentiel de croissance du sec-teur est sous-estimé. Quatre grandes tendances lui assurent une solide croissance structurelle. La mobi-lité des données (data mobility) dope le développement et les ventes de smartphones et de tablettes, le salon numérique (digital living room) donne accès à de nombreuses nouvelles ap-plications au sein même de nos foyers et l’informatique dématérialisée (cloud computing) permet aux consomma-teurs de consulter leur réseau per-

sonnel et social à tout moment et en tout lieu. Ces facteurs se traduisent par une croissance exponentielle des données mobiles (data mobility). Le secteur va donc profiter d’un renou-vellement constant des produits, d’investissements dans les capaci-tés, d’une demande de remplacement rapide,...

Actions de la zone euro

Depuis le 23 octobre 2009 (date de l’annonce de la falsification des chiffres grecs de la dette et du bud-get), les marchés d’actions de la zone euro (MSCI UEM) ont fait nettement moins bien que les autres régions. Le plancher a été atteint à la mi-janvier 2012.Les perspectives économiques sont il est vrai moins favorables pour la zone euro que pour les États-Unis et les entreprises européennes n’ont pas connu une évolution bénéficiaire aussi positive que leurs consœurs améri-caines, mais les prévisions de crois-sance bénéficiaire restent quasiment inchangées pour 2012. De bonnes surprises sont donc davantage pro-bables en Europe.La valorisation est en tout cas très attrayante. L’Europe est traditionnelle-ment moins chère, mais cette décote a aujourd’hui beaucoup progressé.

Stratégie

Stratégie & Accents 8

Accents dans le portefeuille

Page 9: Stratégie & Accents Stratégie

Perspectives économiques30-03-2012 UEM Royaume-Uni Etats-unis JaponCroissance économique (%)

2011 1,6 0,9 1,7 -0,92012 0,0 0,9 2,0 1,62013 1,3 1,6 2,1 1,4

Inflation (%)2011 2,7 4,4 3,1 -0,22012 2,2 2,8 2,1 -0,32013 1,9 2,0 1,8 -0,2

Taux officiel (%) (*)30-03-2012 1,00 0,50 0,25 0,10Juin 2012

Septembre 2012Taux à dix ans (%) (*)

30-03-2012 1,94 2,32 2,23 1,01Juin 2012Septembre 2012

Cours de change (**) 1 EUR = GBP 1 EUR = USD 1 EUR = JPY30-03-2012 1 0,83 1,29 99,64Juin 2012 -Septembre 2012 -(*) : hausse d’environ 25 points de base à partir du niveau actuel; : hausse d’environ 50 points de base à partir du niveau actuel; etc.;( * * ) : appréciation d’environ 2,5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; : appréciation d’environ 5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; etc.

Stratégie & Accents 9

0% 5% 10% 15% 20% 25%

Ventilation sectorielle du portefeuille d’actions

Consommation discrétionnaire

Biens de consommation de base

Energie

Matériaux

Industrie

Santé

Finance

Technologie de l’information

Télécommunications

Services aux collectivités

Ventilation neutreVentilation actuelle

Page 10: Stratégie & Accents Stratégie

Conditions : période d’émission du 2 au 28.04.2012 (sous réserve de clôture anticipée). Date de paiement  : 08.05.2012. Valeur d’inventaire initiale : 1 000 EUR. Versement initial minimal : 2 500 EUR.Échéance finale : 30.06.2017.Frais d’entrée : 3% par versement, déduits du montant de souscription. Taxe d’assurance sur les versements : 1,1%. Frais de sortie avant l’échéance finale : 1%, à l’échéance finale : 0%. Montant de retrait minimal : 1 250 euros. Versement initial minimal : 2 500 euros. En cas de retrait partiel, un montant d’au moins 1 250 euros doit rester investi.

En 2011, la flambée des prix de l’ali-mentation, la crainte d’une surchauffe et le risque de voir les banques cen-trales (devoir) serrer trop fort le frein monétaire ont compromis la péren-nité de la croissance asiatique. Cette inquiétude ayant disparu ces derniers mois, les Bourses asiatiques peuvent amorcer un mouvement de rattrapage. Les marchés d’actions de l’Asie émer-gente ne sont absolument pas chers. Pour 2012, les analystes du groupe KBC prévoient pour l’Asie émergente une croissance de 7,1%, soit la plus

forte croissance de la région. Étant donné que le contexte économique y est plus favorable qu’en Occident (finances publiques, balance des paiements, croissance,…), les actions de l’Asie émergente devraient afficher une prime, ce qui n’est pas le cas ac-tuellement.

KBC-Life Multinvest Asian Opportunity-1 (2)

Vous pouvez profiter de ce mouve-ment de rattrapage. En sa qualité d’assureur, KBC lance Asian Opportunity-1, un com-partiment de l’assurance placement de la branche  23 KBC-Life Multinvest. La valeur d’inventaire suit un panier de 4 indices d’actions asiatiques, représentant cha-cun un poids de 25% : l’indice Hang Seng (Hong-Kong), l’indice MSCI Taiwan (Taiwan), l’indice MSCI Singapore (Singapore) et enfin l’indice KOSPI 200 (Corée du Sud).

En outre, vous misez indirectement sur le secteur technologique, large-ment représenté dans ces indices.À l’échéance vous recevez l’intégralité de la hausse du panier à titre de plus-value, plafonnée à 70%. Ce maximum revient en moyenne à 11,48% en base annuelle. Les baisses éventuelles du panier ne sont pas prises en compte. À l’échéance finale, Asian Opportunity offre la protection du capital à 100% (avant frais et taxes). Le compartiment étant libellé en EUR, l’investisseur ne court aucun risque de change. La classe de risque légale est de III sur une échelle de Ø (faible risque) à VI (risque élevé). Cet investissement s’adresse aux investisseurs ayant un profil de risque défensif.

(1) Voir 1e note en dernière page.(2) Voir 2e note en dernière page.

Miser sur le pôle de croissance de l’économie mondiale

A c c e n t s

•Un investissement diversifié

•Profiter du mouvement de rattrapage

de l’Asie

•Protéger votre capital initial à

l’échéance finale

Stratégie & Accents 10

Sous la loupe

Assurance placement de la branche 23 (1)

Page 11: Stratégie & Accents Stratégie

Conditions : Période d’émission du 02.04.12 au 28.04.12 (sous réserve de clôture anticipée). Date de paiement : 08.05.2012. Valeur d’inventaire initiale : 1 000 EUR. Versement initial minimal : 2 500 EUR.Frais d’entrée : 3% par versement, déduits du montant de souscription. Taxe d’assurance sur les versements : 1,1%. Frais de sortie avant l’échéance finale : 1%, à l’échéance finale : 0%. Montant de retrait minimal :1 250 EUR. En cas de retrait partiel, un montant d’au moins 1 250 EUR doit rester investi.

Ces dix-huit derniers mois, les mar-chés d’actions de la zone euro sont restés à la traîne des autres régions. La situation économique du Vieux continent était la moins favorable à l’échelon mondial en raison de la crise de l’euro. La zone euro est à présent prête pour un mouvement de rattra-page : elle pourra combler son retard lorsque le pessimisme aura quitté les marchés. Ces dernières semaines, ceux-ci amorcent un mouvement de rattrapage, ce qui rend les entreprises de la zone euro nettement plus at-trayantes. De nombreuses entreprises de la zone euro cotées en Bourse ont d’ailleurs peu souffert de la faiblesse conjoncturelle locale étant donné qu’elles réalisent près de la moitié de leur chiffre d’affaires en dehors de leur région. La part des économies émer-gentes dans leur chiffre d’affaires a grimpé de manière spectaculaire ces dernières années. Elles abondent en liquidités, leurs actions affichent une valorisation attrayante et le rendement pourrait être intéressant : il convient donc d’être dans le marché !

KBC-Life Multin-vest Best of-14 (2)

En tant que bancassureur, KBC lance Best of-14, un fonds lié à l’assurance place-ment de la branche 23 KBC-Life Multinvest, Son résultat d’investissement est lié à l’EURO STOXX 50. Cet indice boursier composé de 50 ac-tions de grandes entreprises tient lieu de référence dans la zone euro.Le fonds associe deux for-mules : La formule à cliquets, le ren-dement étant déterminé par la somme des 5 cliquets variables. La perfor-mance de l’indice EURO STOXX 50 est fixée en cinq sous-périodes, avec un cliquet maximal de 7%* et un cli-quet minimal de -3%.La formule Best Of s’applique à l’échéance finale : vous recevez soit la plus-value minimale prévue de 15%**, soit la somme des 5 cliquets, si ce résultat est supérieur à la plus-value minimale prévue. Le capital de départ est protégé à 100% à l’échéance finale (avant frais).

Le fonds convient à tous les clients dotés d’un profil de risque défen-sif mais il s’adresse surtout à ceux qui peuvent se passer de la somme concernée pendant toute la période.

* rendement actuariel de max. 5,54%, avant frais et taxes. Ce rendement n’est pas garanti.

** cette valeur minimale de 15% re-vient en moyenne à 2,54% en base annuelle.

(1) Voir 1e note en dernière page.(2) Voir 3e note en dernière page.

La zone euro est à présent prête pour un mouvement de rattrapage

A c c e n t s

•La zone euro est prête pour un mou-

vement de rattrapage

•Les entreprises affichent une valori-

sation attrayante

Stratégie & Accents 11

Sous la loupe

Assurance placement de la branche 23 (1)

Page 12: Stratégie & Accents Stratégie

En 2011, la crainte d’un nouvel effon-drement mondial de la croissance s’est intensifiée, mais ces derniers mois, il est devenu évident qu’elle était injustifiée. L’économie redé-marre, surtout aux États-Unis et dans les marchés émergents. La zone euro reste toutefois à la traîne. En 2012, la croissance de la zone euro dans son ensemble devrait être faible, voire inexistante. Dans de nombreux pays, les mesures d’austérité pèsent sur la croissance économique. Les récents développements éco-

nomiques et financiers créent un contexte favorable aux actions et sur-tout aux actions de la zone euro. Le scénario semble en effet plus favo-rable que l’investisseur ne le pensait il y a quelques mois.

Les actions de la zone euro sont prêtes pour un mouvement de rat-trapage

Depuis l’apparition des pre-miers problèmes budgétaires de la Grèce en octobre 2009, les actions de la zone euro ont pris du retard sur leurs consœurs américaines. Après deux années de gestion de crise, la problématique de la dette grecque est enfin iso-lée. L’évolution de la situation grecque n’aura plus qu’un impact limité sur les marchés financiers, engendrant tout au plus des fluctuations nor-males. Les investisseurs in-corporent toutefois un scéna-rio défavorable, qui se reflète dans les cours. En janvier, un plancher a été atteint et de-puis lors, le MSCI UEM n’a re-gagné que 4%. Ces dernières

semaines, le marché amorce semble-t-il un mouvement de rattrapage.

Une valorisation attray-anteLes actions de la zone euro sont très bon marché, tant dans une perspec-tive historique que par rapport aux autres régions. Plusieurs critères de valorisation le prouvent. Tradition-nellement, les actions européennes sont en moyenne environ 10% moins chères que les valeurs américaines, mais leur décote atteint aujourd’hui plus de 25% (sur la base du rapport cours/bénéfice), voire plus de 45% (sur la base du rapport cours/valeur comptable). En plus d’un solide potentiel de cours, elles affichent un rendement de divi-dende très attrayant. Celui-ci s’élève actuellement à 4,1%.

Les entreprises euro-péennes pourront pro-fiter de la reprise dans d’autres régions

Les maigres perspectives macroéco-nomiques européennes donnent aux investisseurs une image faussée des

Actions de la zone euro : l’idée n’est pas mauvaise

A c c e n t s   :

•Les cours incorporent un scénario

catastrophe

•Le redressement pourrait être plus

marqué

•Profiter de la reprise des autres ré-

gions

Stratégie & Accents 12

Actions en point de mire

Page 13: Stratégie & Accents Stratégie

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Octobre 2009:Apparition des premiers problèmes de dette de la Grèce

Actions de la zone euro (MSCI UEM)Actions américaines (MSCI Amérique du Nord)

Les bourses européennes conservent un retard de 50% sur leurs consœurs américaines

SiemensSiemens est le numéro un européen des appli-cations électriques. Il entend se recentrer sur l’énergie, les applications industrielles et la santé. Avis : augmenterChangements d’avis : néant.Cours : 75,70 EURObjectif de cours : 88 EUR

AB-InbevAB InBev est le premier groupe brassicole au monde en termes de volumes. Sa stratégie consiste à renforcer ses plateformes locales en s’implantant solidement sur les principaux mar-

chés brassicoles de la planète. Il exerce ses activités dans plus de 30 pays.Avis : augmenterChangements d’avis : néant.Cours : 54,78 EURObjectif de cours : 54 EUR

InditexL’espagnol Inditex conçoit, fabrique et vend des vêtements et des accessoires tels que des chaussures. Il possède plus de 4 203 magasins dans 71 pays, répartis en Afrique, en Amérique du Nord et du Sud, en Asie et en Europe. L’entreprise étend sa présence en Europe et dans le reste du monde. Avis : augmenter

Changements d’avis : néant.Cours : 71,82 EURObjectif de cours : 78 EUR

entreprises européennes. Celles-ci sont en général financièrement saines et elles réalisent d’excellentes per-formances. Il convient en outre de ne pas oublier que la zone euro est l’une des économies les plus ouvertes du monde. De grandes entreprises européennes cotées en Bourse telles qu’AB Inbev, Siemens et Inditex sont actives à l’échelon international et elles réalisent une large part de leur chiffre d’affaires en dehors de leur ré-gion. Elles profiteront donc largement du redressement de l’économie mon-diale. La vigueur de leurs exportations vers les marchés émergents soutient leurs bénéfices. Ce n’est donc pas parce que l’économie de la zone euro

s’oriente vers une période de maigre croissance que les entreprises euro-péennes ne peuvent réaliser des bé-néfices, bénéfices qui se traduiront tôt ou tard par la remontée des cours des actions.

La BCE apporte sa con-tributionLa Banque centrale européenne aide les entreprises européennes tant di-rectement qu’indirectement : directe-ment en maintenant les taux à un bas niveau et en alimentant les institutions financières en liquidités et indirec-tement en permettant à celles-ci de

racheter des emprunts d’État. Grâce à la stratégie de la BCE, le calme est largement revenu sur les marchés fi-nanciers.Le redressement pourrait être plus marqué grâce

à l’ouverture de l’économie européenne

Stratégie & Accents 13

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Stratégie & Accents ACTIONS.

Informations sur les entreprises

Page 14: Stratégie & Accents Stratégie

Une embellie économique semble clairement se dessiner aux États-Unis et dans les marchés émergents. Un revirement, bien qu’encore très timide, est également perceptible en Europe. Les entreprises sont prospères. La plupart d’entre elles sont fondamen-talement saines et leurs résultats sont excellents. Le risque d’une nouvelle récession mondiale s’est fortement atténué.

Pendant la crise, l’investisseur n’a guère eu le goût du risque (la protec-

tion du capital ayant été sa priorité). Les investisseurs européens se sont précipités massivement sur les va-leurs sûres : les obligations d’État alle-mandes. Mais la sécurité est chère et leur rendement est faible. Une vision plus optimiste de la conjoncture réveille l’appétit pour le risque. Les investisseurs veulent un rendement plus élevé, mais ils ont encore en mémoire la période écou-lée et ils souhaitent jouer la carte de la sécurité.

Un portefeuille d’inves-tissement diversifié se compose d’actions et d’obligations. L’inves-tisseur qui ne veut pas rater le train de la reprise doit investir en actions. Celles-ci sont actuelle-ment bon marché, mais elles comportent plus de risques. Les obligations d’émetteurs de qualité sont sûres mais chères et leur rendement est en outre très limité. Les obligations convertibles combinent les atouts des actions et ceux des obli-gations. Elles sont donc une solution intéressante.

Qu’est-ce qu’une obli-gation convertible ?Une obligation convertible est une obligation d’entreprise qui comporte une option sur actions en plus d’un coupon fixe. Cette option donne le droit à l’investisseur d’échanger (ou de convertir) son obligation, à certains moments fixés au préalable, contre des actions émises par cette entre-prise. L’échange s’effectue à un cours prédéterminé (cours de conversion) et est intéressant pour l’investisseur si le cours de l’action est supérieur au cours de conversion.

Une obligation convertible offre un rendement qui, bien que légèrement inférieur à celui d’une obligation d’en-treprise ordinaire, reste acceptable étant donné que le risque est égale-ment inférieur à celui d’une action. L’investisseur peut en outre espérer un bénéfice si l’action augmente. Grâce à la composante options, les obligations convertibles recèlent un potentiel de hausse infini, tandis que leur risque baissier est limité grâce au volet obligataire. Plus la valeur de l’option est faible, plus l’obligation se comportera à la manière d’une obliga-tion d’entreprise classique. Si l’option est sans valeur à l’échéance finale, l’investisseur récupère l’intégralité de

Combiner les atouts des actions et ceux des obligations

A c c e n t s   :

•Une vision plus optimiste de l’éco-

nomie stimule l’appétit pour le risque

•Un risque inférieur à celui des ac-

tions, un rendement potentiellement

supérieur à celui des obligations

classiques

Stratégie & Accents 14

Obligations en point de mire

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ÉCART DE RENDEMENT(États-unis, valeur initiale = 100)

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01/99 03/01 05/03 08/05 10/07 01/10 03/12

Actions

Emprunts d’État

Obligations convertibles

Notre sélection d’obligations (1)

Monnaie Emprunt Prix d’émission ou cours indicatif

Coupon Rating

Marché primaire

EUR KBC IFIMA 100,50 25/04 A-

NOK BNP PARIBAS FORTIS FUNDING 101,88 18/04 AA-

Marché secondaire

CAD AUSTRALIA & NEW ZEALAND BANKING 100,20 09/03 AA-

EUR KBC IFIMA 102,50 26/01 A-

EUR ABN AMRO BANK NV 106,95 09/02 A+

EUR REPUBLIC OF POLAND 105,50 18/01 A-

NOK EIB 101,95 31/01 AAA

(1) Voir 4e note en dernière page.

son capital. À mesure que le cours de l’action de l’entreprise émettrice augmente (c’est-à-dire à mesure que l’option s’apprécie), l’obligation se comportera davantage comme le cours d’une action.

Les obligations convertibles sont bon marché à l’inverse des autres obliga-tions. Comme les actions affichent encore une valorisation assez faible, les options sur actions des obliga-tions convertibles sont bon marché. Actuellement, les obligations conver-tibles suivent les marchés d’actions à près de 50%, ce qui signifie qu’elles profiteront de la moitié de la hausse des marchés d’actions. À mesure que les actions vont progresser, le taux de participation des obligations conver-tibles va augmenter et celles-ci se dis-

tanceront progressivement des obli-gations d’entreprises ordinaires.

Une moins grande sen-sibilité à la remontée des tauxLa rémunération en intérêts des obli-gations d’État et même de certaines obligations d’entreprises est non seu-lement très faible actuellement mais elle ne compense même pas l’inflation relativement élevée. Ces obligations sont en outre chères et très sensibles à une éventuelle remontée des taux. Et la hausse des taux entraîne une baisse du cours des obligations. Bien qu’un sursaut marqué des taux soit selon nous assez peu probable, nous prévoyons leur remontée pro-

gressive au cours des douze pro-chains mois.Les obligations convertibles tirent une large part de leur rendement potentiel de l’éventuelle remon-tée des cours des actions. C’est pourquoi elles ont encore de belles perspectives de rendement. Étant donné que le rendement du cou-pon est moins important pour les obli-gations convertibles, elles sont moins sensibles aux fluctuations de taux que d’autres obligations. En cas de hausse des taux, l’impact négatif sur le cours de l’obligation peut en effet être compensé par l’évolution favo-rable du cours de l’action.

Stratégie & Accents 15

Page 16: Stratégie & Accents Stratégie

Des bourgeons naissent les feuilles

Lentement mais sûrement, l’optimisme conjoncturel l’emporte sur le pessimisme aux États-Unis. Les principaux indicateurs économiques montrent que l’économie américaine ne risque plus la récession. Les chiffres du chô-mage et les créations d’emplois se sont améliorés. La confiance des entrepreneurs et la consommation se sont redressées. L’inflation moins élevée stimu-lera la croissance économique. Contrairement à ce qui se passe en Europe, la conjoncture américaine peut encore compter sur une tendance à l’optimisme et sur des mesures de relance.Les plantureux bénéfices de 2010 et 2011 ont encore grossi les réserves de liquidités déjà importantes des entreprises. Pendant la crise, les investissements avaient fortement diminué. Tout est donc en place pour un mouvement de rattrapage.

Parution du prochain numéro le 4 mai 2012

Arrêt sur image

WWWPlus de renseignements sur: www.kbc.be/investir

(1) Une assurance placement de la branche 23 est une assurance vie dont le rendement est lié à des fonds d’investissement. L’objectif des fonds sous-jacents consiste à réaliser une plus-value. La valeur des fonds peut varier dans le temps et est tributaire de la conjoncture économique. Le risque financier y afférent est entièrement assumé par le preneur d’assurance. La compagnie d’assurances ne garantit ni le remboursement des primes versées ni le rendement et ce, tant pendant la durée qu’à l’échéance du contrat. Les pronostics de rendement sont inhérents aux objectifs d’investissement des fonds sous-jacents. (2) KBC-Life MI Asian Opportunity-1 est un fonds lié à l’assurance placement de la branche 23 KBC-Life Multinvest. La valeur des fonds et leurs unités peuvent varier dans le temps et dépendent de la conjoncture économique. Le risque financier y afférent est entièrement assumé par le preneur d’assurance. La compagnie d’assurances ne garantit ni le remboursement des primes versées ni le rendement et ce, tant pendant la durée qu’à l’échéance du contrat. L’investisseur peut désigner lui-même le bénéficiaire qui recevra le capital constitué s’il venait à décéder. Le capital reste en outre disponible dans l’intervalle. Pour plus de renseignements, consultez le règlement de gestion et la fiche d’information financière disponible auprès de votre intermédiaire KBC.Siège de la société : KBC Assurances SA – Professor Roger Van Overstraetenplein 2 – 3000 Leuven – Belgique - TVA BE 0403.552.563 – RPM Leuven – Compte bancaire 730-0042006-01 – FSMA 038571 A – IBAN BE43 7300 0420 0601– BIC KREDBEBB. Entreprise agréée pour toutes les branches sous le code 0014 (A.R. du 4 juillet 1979, M.B. du 14 juillet 1979).(3) KBC-Life Best of-14 est un fonds d’investissement lancé dans le cadre de KBC-Life Multinvest, une assurance vie de la branche 23 proposée par KBC Assurances. L’investisseur peut désigner lui-même le bénéficiaire qui recevra le capital constitué s’il venait à décéder. Le capital reste en outre disponible dans l’intervalle. L’investisseur peut en effet le réclamer à tout moment, en tout ou en partie. La valeur des fonds et de leurs unités n’est pas garantie par la compagnie d’assurances et peut fluctuer dans le temps. Le risque financier est supporté par le preneur d’assurance. De plus amples informations sont fournies dans le règlement de gestion et dans la fiche d’infor-mation financière disponible auprès des conseillers KBC. Siège de la société : KBC Assurances SA – Professor Roger Van Overstraetenplein 2 – 3000 Leuven – Belgique. TVA BE 0403.552.563 - RPM Leuven - Compte bancaire 730-0042006-01 - FSMA 038571 A - IBAN BE43 7300 0420 0601 - BIC KREDBEBB. Entreprise agréée pour toutes les branches sous le code 0014 (A.R. du 4 juillet 1979, M.B. du 14 juillet 1979). KBC Bank SA, FSMA 026 256 A(4) Une obligation est un titre de créance émis par une entreprise, un organisme public ou un Etat, remboursable à une date et pour un montant fixés au préalable et produisant un intérêt.

Adresse de la correspondance: KBC BANK SA, KBC Asset Management, avenue du Port 6, 1080 Bruxelles.Stratégie & Accents est une publication de KBC Asset Management SA (KBC AM). Les données servant de base aux projections, scénarios, pronostics et cours cibles proviennent de sources fiables et de recherches propres. Cette recommandation n’entre pas dans la catégorie ‘recherche en investissements’, telle que visée par l’arrêté royal du 3 juin 2007 énonçant les règles destinées à promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements, et tombe par conséquent sous la définition légale de la communication publicitaire. Les gestionnaires de fonds de KBC AM peuvent effectuer des transactions sur l’action concernée avant la diffusion de la recommandation. Cette publication ne constitue pas un conseil en investissement personnalisé. L’investisseur doit encore déterminer, de préférence avec son conseiller Epargne et Placements ou son chargé de relations, si l’action cadre avec son profil de risque et son portefeuille de placement. KBC AM ou toute autre société du groupe KBC ne peuvent pas être tenues responsables d’une imprécision ou d’un oubli éventuels dans les données communiquées.

Editeur responsable / rédacteur en chef: Alex Wolfers, Product & knowledge management KBC AM / Christiaan De Moor.

Faits et autres informations relatives aux sociétés cotées en bourse:KBC Asset Management SA publie sur son site une fiche d’action pour la plupart des sociétés cotées mentionnées dans la présente publication. Cette fiche comporte d’une part des informations purement factuelles, telles qu’une description des activités de l’entreprise, le graphique illustrant l’évolution du cours de l’action, les événements les plus récents survenus dans l’entreprise et les résultats et prévisions communiqués par celle-ci dans son rapport annuel ou ses communiqués de presse.D’autre part, l’analyste financier y expose son opinion sur l’entreprise. Il en décrit les points forts et les points faibles et indique, dans son avis global, les motifs à la base de sa recommandation. Ces éléments d’opinion sont présentés sur fond coloré.

Fréquence des changements d’avis:Les analystes de KBC Asset Management suivent de près l’actualité financière mondiale. L’avis émis sur une action est la conclusion d’une évaluation rigoureuse de trois éléments: l’action proprement dite, le secteur auquel appartient l’entreprise et la région dans laquelle elle est implantée. Toute modification au niveau de l’une de ces trois composantes peut entraîner un changement d’avis.

Méthode de recommandation:Une description détaillée de la méthode utilisée est fournie dans l’édition de Stratégie & Accents numéro 01 du 6 janvier 2011. Celle-ci peut également être consultée sur www.kbcam.be/actions/méthodederecommandation. Un exemplaire de cette brochure est également disponible dans toutes les agences KBC.Pour certains éléments essentiels de la recommandation d’investissement, qui n’ont pu être repris sur la fiche faute de place, nous vous renvoyons aux «Directives générales régissant les recommandations d’investissement de KBC Asset Management» sur www.kbcam.be/equities.Photos utilisées: www.shutterstock.com