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Servagri Newsletter n° 19/2016
Articles
Evolution préoccupante de l’agriculture européenne
GÉRARD LE PUILL SAMEDI, 28 NOVEMBRE, 2015
HUMANITE.FR
AFP
Selon une étude de la Commission européenne, la France et l’Espagne exploitent
près de 30% des terres agricoles des pays membres de l’Union tandis que la
Roumanie compte 8 fois plus d’exploitations que la France.
L’Europe agricole est vraiment une curieuse construction. C’est ce que confirme
l’enquête Eurostat qui porte sur la période comprise entre 2003 et 2013. En 2013,
l’Union européenne comptait 10,8 millions d’exploitations agricoles en activité
couvrant un total de 174,6 millions d’hectares utilisés à cette fin. En dix ans plus
de 4 millions d’exploitations ont disparu en Europe.
Mais pratiquement toutes les terres ainsi libérées sont allées agrandir les
exploitations existantes aujourd’hui. Du coup, la superficie moyenne de chaque
exploitation est passée de 11,7 hectares en 2003 à 16,1 hectares en 2013. Détail
surprenant, la France et l’Espagne totalisent près de 30% des terres agricoles
exploitées dans l’Union européenne avec respectivement 15,9% et 13,4% des
terres mise en production en 2013. Viennent ensuite le Royaume Uni (9,9%),
l’Allemagne (9,6%), la Pologne (8,3%), la Roumanie (7,5%) et l’Italie (6,9%).
Mais c’est la Roumanie qui compte le plus d’exploitations en activité, soit un total
de 3,7 millions et 33,% du total des fermes européennes pour 7,5% des terres
exploitées dans l’Union. Il s’agit dans bien des cas d’une agriculture de
subsistance au point que 41% des chefs d’exploitations roumains avaient 65 ans
et plus en 2013
Mais ils ne sont pas seuls dans ce cas. C’est également vrai pour les paysans
portugais (50%) , chypriotes (40%), Italiens (39,7%), Bulgares(36,7%), lituaniens
(34%), espagnols et croates (33,3%). En France, ce chiffre tombe à 12,4% et il n’est
que de 6,5% en Allemagne.
Excepté la Pologne (12,1%) et l’Autriche (10,9%), la part des chefs d’exploitations
de moins de 35 ans est partout en dessous des 10% au point de tomber à 2,5% au
Portugal et au Danemark et à 3,1% aux Pays Bas, un pays où l’accès au foncier est
difficile et coûteux. S’agissant de la taille moyenne des exploitations en 2013, elle
était de 133 hectares en République tchèque, de 93,6 hectares au Royaume Uni,
de 80,7 hectares en Slovaquie, de 58,7 hectares en France, de 58,6 hectares en
Allemagne, de 6,8 hectares en Grèce et de 3,6 hectares en Roumanie. Mais ces
moyennes peuvent cacher de grandes différences à l’intérieur de chaque pays. On
sait que des entreprises capitalistes font main basse sur des milliers d’hectares dans
certains pays d’Europe centrale mais aussi en Allemagne comme l’a montré
le reportage de Bruno Odent dans l’Humanité du 25 novembre.
Ces chiffres sont préoccupants à plus d’un titre. Alors que les gouvernements des
pays membres n’en finissent pas de mandater la Commission européenne pour
ouvrir des négociations bilatérales avec des pays tiers pour leur permettre de
concurrence les agricultures des pays membres de l’Union via des baisses de tarifs
douaniers sur les importations, nous assistons à la mise en place d’une agriculture
à deux vitesses. Mais pas seulement. Avec une pyramide des âges de plus en plus
déséquilibrée et un accès au foncier réservé aux détenteurs de capitaux, nous
risquons d’assister à une spécialisation accrue d’une agriculture de firmes tournée
vers l’exportation de quelques produits basiques comme les céréales, le colza et la
poudre de lait. A l’inverse notre approvisionnement en diverses denrées
demandant une plus grande quantité de travail dans les champs risque de
dépendre davantage des importations en provenance des pays tiers.
Ce n’est pas ainsi que nous assurerons notre souveraineté alimentaire, pas plus
que nous n’agirons efficacement contre le réchauffement climatique dont on va
beaucoup parler dans les prochains jours.
http://www.humanite.fr/evolution-preoccupante-de-lagriculture-europeenne-
591114
Le bio en Tunisie, un secteur au fort
potentiel qui peine à décoller
LILIA BLAISE ET SANA SBOUAI 16 DÉCEMBRE 2015
Vue depuis la ferme de Mohamed
Nasri Ben Ali, agriculteur du Kef
(MEE/Amine Boufaied)
Abords de TUNIS – Sur les collines de Zaghouan, à 40 kilomètres de Tunis, le
domaine de Sidi Mrayah se dresse au milieu des champs d’oliviers et des ruches.
En 2010, Malek Lakhoua est encore un jeune médecin lorsqu’il décide de
reprendre la ferme familiale pour la reconvertir à l’agriculture biologique. « Je me
suis rendu compte que beaucoup de fausses couches étaient liées à une mauvaise
alimentation et aux pesticides, donc mes motivations pour la ferme étaient avant
tout de promouvoir une alimentation saine et de terroir », explique le jeune
homme à Middle East Eye.
Il commence à récolter de la cire via une trentaine de ruches installées sur son
terrain, puis c’est son huile d’olive classée parmi les meilleures au monde, selon la
compétition internationale Flos Olei, qui rend son affaire florissante.
Pour Malek, ce retour à des pratiques traditionnelles allait de soi dans une zone
rurale où le respect pour le « naturel » était déjà présent, avec par exemple très
peu de champs traités aux pesticides et des traditions ancestrales de médicine
naturelle. « Ici, les femmes ont pendant longtemps produit elles-mêmes des huiles
médicales. Tout le monde connaît par exemple l’endouh, le premier jus qui sort de
l’olive pressée à la pierre, et qui est doté de nombreuses vertus médicinales. »
L’objectif de Malek était également social, en particulier dans le contexte de crise
économique qui a fait suite aux soulèvements populaires de 2011 : « Mon but
était aussi de créer de l’emploi, car le biologique s’adapte à une réalité sociale où
l’on peut préserver la tradition agricole tout en arrivant à une certaine
autosuffisance avec ce que l’on produit. »
Malek a enfin profité de la richesse de Zaghouan en eau de source pour ajouter à
son projet une dimension « écoresponsable » : l’économie de l’eau. Il utilise pour
ce faire une technologie allemande, le Zim plant, qui permet de contrôler à
distance via un circuit électronique le régime d’irrigation des oliviers.
Ainsi, entre innovation technologique et retour au terroir, Malek arrive à rentrer
dans ses frais avec sa micro entreprise, dont le chiffre d’affaires tourne autour de
40 000 dinars [environ 19 000 euros] par an.
Le bio, une tradition tunisienne depuis plusieurs siècles
Malek n’est pas le seul agriculteur à avoir adopté cette attitude « Eco friendly » en
Tunisie. Parmi tant d’autres, un jeune agro-entrepreneur, Amine Draoui, a eu
quant à lui l’idée de faire une « Eco farm » à Mornag, en périphérie de Tunis, où il
mêle vie de la ferme et pratiques éco-responsables au quotidien.
La multiplication de ce type d’initiatives est emblématique de la transition
biologique amorcée dans les années 80 par la politique agricole de la Tunisie –
transition qui s’est accélérée au cours des années 2000, durant lesquelles le pays
est passé de 8 000 hectares de terres agricoles biologiques au début de la
décennie à 175 000 en 2010. Le ministère de l’Agriculture a estimé en 2013 à
près de 222 000 hectares la surface de terres agricoles biologiques en Tunisie.
(Ces chiffres ne font toutefois pas la différence entre les parcelles de forêts par
exemple, qui sont « naturellement » bio, et les champs certifiés bio et non traités ;
ils ne tiennent pas compte non plus des terres en cours de conversion au bio et
celles déjà converties). En 1999, une loi a organisé le secteur, fixant les
procédures de contrôle et de certification dans l’agriculture biologique.
L’exemple le plus célèbre de cette transition est celui des moulins Mahjoub, une
entreprise familiale produisant de l’huile d’olive dans la région de Tebourba. Les
plantations Mahjoub ont obtenu la certification biologique en 2005 et fournissent
aujourd’hui l’enseigne internationale Le Pain quotidien.
Le succès des moulins Mahjoub, dont l’un des gérants, Majid Mahjoub, a été
surnommé le « Shakespeare de l’huile d’olive », est révélateur d’un élément
important de la conquête du bio en Tunisie : l’exportation. En effet, le besoin de
faire du bio n’est pas né d’une demande locale, mais plutôt d’une opportunité
commerciale.
« Dans les années 2000, il y a eu une demande croissante dans le monde, en
Europe surtout, de produits bio. C’était une bonne opportunité pour la Tunisie,
qui possède des cultures pouvant facilement se convertir à l’agriculture
biologique, surtout des oliviers et des palmiers dattiers. Une politique nationale a
donc été envisagée pour organiser ce secteur en vue
essentiellement d’augmenter les exportations de produits tunisiens », explique
à MEE Houcem Nabli, ingénieur de formation et sous-directeur de la
communication au ministère de l’Agriculture.
L’exportation de produits biologiques tunisiens a ainsi considérablement
augmenté en dix ans, passant d’environ 5 000 tonnes en 2002 à 21 064 tonnes
en 2013. Elle s’est développée en grande partie avec les fruits (dattes, grenades,
abricots, amandes et pistaches). L’huile d’olive continue de dominer le marché, la
Tunisie étant le premier exportateur mondial en 2015 d’huile d’olive.
Toutefois, si l’exportation fonctionne bien, en raison notamment de l’équivalence
de la certification biologique AB entre l’Union européenne et la Tunisie, le
développement du marché local reste à un niveau très bas.
Champ de blé à Gaafour, près du Kef (MEE/Amine Boufaied)
Un marché local qui tourne encore au ralenti
Bien que la conscience de la nécessité d’une consommation bio et saine
commence à se développer en Tunisie, le marché bio peine à se développer
localement. Si les producteurs qui souhaitent exporter sont confrontés à la
difficulté de mobiliser des moyens logistiques importants et de produire plus,
lorsqu’ils souhaitent vendre localement, ils doivent surmonter un autre type
d’obstacle : se faire connaître, alors que le bio manque fortement de visibilité en
Tunisie, la communication se faisant essentiellement sur les réseaux sociaux.
L’autre difficulté à laquelle est confronté le marché local du bio concerne la
commercialisation à grande échelle. Dans les supermarchés de Tunis, on peut
trouver des produits certifiés « bio », mais ils sont issus de marques étrangères et
importées. Le coût du produit est alors doublé. Les produits du terroir tunisien,
eux, sont vendus en boutique
. Les savons au lait d’ânesse de Malek ou encore son huile d’olive sont disponibles
dans certains magasins de Tunis, en banlieue Nord et dans la Médina.
Yosra Chebi, agronome de formation, a réfléchi pendant dix ans avant de se
décider à lancer son propre projet de commercialisation de produits bio et
naturels. Peu de temps après la révolution, elle lance le premier concept store
bio, Vi, qui a maintenant pignon sur rue en Tunisie. Fruits et légumes,
légumineux, cosmétiques, les rayonnages du magasin proposent de tout. Son
emplacement, la Marsa, une banlieue huppée de Tunis, a été choisi pour des
raisons stratégiques.
« J'ai d'abord voulu viser une clientèle d'expatriés, familiers du concept bio, au
contraire des Tunisiens qui ne connaissent pas forcement la différence entre
produits bio et produits naturels. » En effet, les Tunisiens ne distinguent encore
pas bien entre un produit ayant obtenu la certification « bio » et un produit
« naturel » qu'ils achèteraient au marché mais qui aurait peut-être été obtenu à
l’aide de pesticides.
C’est également le style de consommation qui diffère entre ces deux types de
clientèle. Alors que les expatriés ont une approche préventive en matière de
santé et se soucient de l'impact sur l'environnement, la clientèle tunisienne est
plutôt à la recherche de produits à vertus curatives et diététiques. Chez les
Tunisiens, c’est en fait plus l’aspect terroir qui l’emporte que le souci
environnemental.
Certains ont su tirer de cet intérêt pour le terroir de nouveaux concepts, comme
Naoufel Haddad, ingénieur agronome qui a créé le Souk de la COOP où chaque
semaine, les agriculteurs viennent dans la capitale vendre leurs produits à un prix
moins élevé qu’en supermarché. « L’idée, c’était de cibler la clientèle de la classe
moyenne qui est la plus touchée par la crise et la cherté de la vie. Nous voulions
aussi promouvoir la culture du bio et la traçabilité des produits, dont les gens
n’ont pas conscience lorsqu’ils achètent en grande surface », explique-t-il à MEE.
La boutique Elixir à Tunis a elle aussi fait le choix d’une distribution de proximité,
vendant les produits bio de petits agriculteurs du Grand Tunis dans son local et
sur le marché. Si le concept, associant artisans et agriculteurs en contact direct
avec la clientèle, semble marcher, des problèmes de logistique viennent toujours
s’interposer.
C’est le cas par exemple pour l’ASSOC, à Chenini, dans le gouvernorat méridional
de Gabès. Les produits de cette coopérative, qui a opté depuis plusieurs années
pour une agriculture biologique, restent essentiellement voués à l’exportation.
Mais les bailleurs de fonds étrangers cherchent à soutenir le marché local : « Nous
venons de signer un accord soutenu par l’Union européenne sur les produits de
terroir au service de l’emploi et du développement local, pour une valeur de
530 000 euros. Nous avons reçu aussi un camion et une voiture afin de pouvoir
transporter nos produits vers la capitale », indique le secrétaire général de
l’association, Sami Badrouchi.
Mohamed Nasri Ben Ali, agriculteur du Kef, au nord-ouest du pays, aimerait lui
aussi pouvoir vendre davantage en Tunisie, mais la difficulté demeure le manque
de moyens pour répondre aux exigences de production des grandes surfaces, qui
demandent des stocks importants alors que les agriculteurs bio ne peuvent
souvent produire qu’en petite quantité. Il réfléchit alors à une autre option :
« J’essaye de m’orienter vers l’écotourisme afin de mieux promouvoir le bio en
Tunisie », déclare-t-il à MEE.
Un manque de politique nationale
En dépit de ces initiatives personnelles, le secteur du bio en Tunisie souffre du
manque de politique nationale visant à développer efficacement le marché local et
ainsi aider les petites fermes traditionnelles à satisfaire aux exigences des
certifications biologiques et à aller plus loin que le simple « produit naturel ».
La transformation est un autre axe de développement économique qui manque de
valorisation et de planification au niveau national. Selon Sami Badrouchi, membre
de l’ASSOC, c’est ce qui empêche d’exploiter au mieux les ressources bio de Gabès :
« S’il y avait davantage d’usines de transformation en Tunisie, les dattes par
exemple pourraient aussi servir dans les pâtes pâtissières, les grenades qui ne sont
pas ‘’vendables’’ car trop mûres pourraient être transformées en jus, etc. »
En 2010, quelques mois avant la révolution, le magazine Jeune Afrique consacrait
un dossier spécial à la « révolution verte » tunisienne, indiquant que le pays voulait
booster ses exportations bio et que le dictateur Zine el-Abidine Ben Ali avait même
demandé à ce que « l’agrobio » soit à l’ordre du jour de chaque conseil des
ministres.
Or, cinq ans plus tard, la filière semble souffrir des mêmes problèmes qu’avant la
révolution, une exportation certes en hausse en raison de la forte demande des
pays de l’Union européenne mais un déficit structurel empêchant de développer
un véritable marché local en Tunisie.
« Il y a pourtant un vrai terrain local à développer, car beaucoup de jeunes veulent
revenir au travail traditionnel de la terre et avoir leur propre entreprise,
notamment à Gafsa, au centre de la Tunisie [où le taux de chômage,
particulièrement chez les jeunes, est élevé] » explique à MEE Latifa Khiari, membre
de l’association Saveurs de mon pays.
Lors de la COP21 qui s’est tenue en France du 30 novembre au 11 décembre 2015,
la députée tunisienne Olfa Soukri a pris position sur la question, affirmant que le
gouvernement tunisien avait en avril 2015 mis en place cinq priorités pour le
développement agricole en Tunisie. La stratégie des autorités en matière
d’agriculture biologique viserait d’ici à 2020 à augmenter la plus-value des
produits qui en sont issus en tenant compte de l’environnement et des questions
de santé, avec l’intégration de nouvelles filières comme l’héliciculture et
l’aquaculture. Une politique nationale plus que nécessaire aujourd’hui en Tunisie,
afin que le secteur bio ne bénéficie pas qu’à un petit nombre d’agriculteurs et de
producteurs.
http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/le-bio-en-tunisie-un-secteur-au-fort-
potentiel-qui-peine-d-coller-154554516
Actualité > Economie Economie : © webmanagercenter.com | 21 Décembre 2015 15:08:00|
Mots-clés : Tunisie ,économie , actualité , politique agricole 0 commentaire(s)
La politique agricole en débat à Tunis, le 23
décembre 2015
Le ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Saad
Seddik, a indiqué, samedi 19 décembre, que la révision de la politique agricole en
Tunisie commencera par le dialogue national qui sera organisé mercredi 23
décembre 2015.
Présidant la session exceptionnelle du conseil régional du gouvernorat de Nabeul,
il a précisé que le dialogue national verra la participation des structures
représentatives du secteur agricole, des composantes de la société civile et des
autorités locales et régionales. Il vise à identifier la vision future et les orientations
stratégiques de développement du secteur agricole et de la pêche.
Seddik a renouvelé l'engagement de son ministère à concrétiser une démarché
participative et une coopération étroite avec toutes les structures administratives
et professionnelles, en vue de faire réussir les objectifs de développement dans la
région.
Le ministre a souligné que la législation relative aux groupements hydrauliques est
prête, en attendant son approbation par l'Assemblée des représentants du peuple
(ARP), indiquant que l'application de cette nouvelle loi permettra de résoudre les
problèmes de l'eau dans le pays.
Le rapport de la deuxième étape de la préparation du plan de développement
quinquennal 2016-2020 de la région de Nabeul porte notamment sur
l'amélioration du climat des affaires et le développement des secteurs innovants.
Il comporte aussi, le renforcement de la compétitivité des secteurs productifs, de
l'organisation territoriale, la modernisation de l'infrastructure de base, le
développement des nouveaux systèmes économiques, dont l'économie verte,
l'identification des solutions aux problématiques environnementales et le
développement des moyens humains.
http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2015/12/21/167598/economie
-la-politique-agricole-en-debat-a-tunis-le-23-decembre-2015
En Sicile, des migrants roumains
dans l’enfer des serres
Par Eric Jozsef, Envoyé spécial à Vittoria — 14 décembre 2015 à 19:16
Un travailleur roumain au marché de Vittoria,
le 14 avril. Photo François Razon. Cosmos
«La situation n’est pas mauvaise… Elle est terriblement mauvaise.»Vassili est assis
sur le parking de la supérette discount de Vittoria. Le samedi après-midi, c’est là, à
la sortie de ce bourg méridional de la Sicile aux confins de l’antique Raguse et au
milieu de ses compatriotes roumains, qu’il passe ses quelques heures de repos
hebdomadaire. C’est de là qu’il assiste, sous le soleil, aux incessants arrivées et
départs en car pour la terre natale, et qu’il s’enquiert des dernières opportunités
de travail dans les champs. «Pourquoi nous n’allons pas au bar ? Parce qu’on ne
peut pas y boire comme on veut, dit-il goguenard. Ici, on parle et on descend une,
deux… quarante bières.»
A 35 ans, Vassili a laissé sa femme et ses deux adolescents au pays, à Botosani,
une commune roumaine à proximité de la Moldavie. Arrivé il y a trois ans
à Vittoria, après avoir été expulsé d’Autriche où, pour 1 800 euros mensuels, il
cueillait fraises et salades, il envisage de repartir en Roumanie. Ce n’est pas tant sa
situation d’émigré qui lui pèse, mais les terribles conditions de travail dans cette
région agricole qui alimente l’un des plus grands marchés de fruits et légumes
frais d’Europe.
«Droit de cuissage»
«Quand je suis venu ici, je savais que ce serait difficile, mais pas à ce point. C’est
un enfer. Tu travailles minimum neuf heures par jour sous les serres, à plus de
40 degrés. Le tout pour 150 euros par semaine. Si tu retires la nourriture et
l’argent que tu donnes au patron pour le logement, il te reste 350 euros
mensuels. Nous sommes presque des esclaves. Des esclaves rémunérés. Les
patrons nous disent que si on n’accepte pas ce tarif, ils feront appel aux Africains,
qui sont prêts à être payés quatre fois moins.»
A côté de lui, Gabriel et «Gigi», une dizaine d’années plus âgés, cherchent à le
faire taire. Surtout lorsqu’il aborde la question de la présence des femmes
roumaines dans les champs et de leur exploitation sexuelle. «Moi, je dis la
vérité, insiste Vassili. S’ils voient une femme jeune et belle, la plupart des patrons
cherchent à en profiter.»
Dans les campagnes de Raguse, de Gela et de Vittoria, le viol des travailleuses
roumaines serait ainsi devenu une pratique courante dans une omerta quasi
généralisée. Au point de ressembler à une forme moderne du «droit de
cuissage». «Jadis, le ius primae noctis était un droit accepté par tous. Aujourd’hui,
c’est un droit que s’octroient quelques-uns», note Don Beniamino Sacco, le curé
de Vittoria. En première ligne dans la dénonciation de la criminalité, le prêtre a
aussi été le premier à mettre en lumière le phénomène de l’abus sexuel répété des
immigrées roumaines dans les campagnes : «Cela fait dix ans qu’on alerte les
pouvoirs publics sur ce problème qui est une question de dignité de la
personne.» Son église moderne et sans fioritures constitue une bouée de
sauvetage pour les migrants qui débarquent dans cette partie de la Sicile et
cherchent un toit ou une régularisation. Mais aussi pour tous les fidèles
désorientés. «J’ai découvert l’existence des violences sexuelles quand des
agriculteurs qui avaient abusé de ces filles sont venus me voir, raconte
Don Sacco. Ils me les ont amenées en prétendant qu’ils les avaient rencontrées
par hasard dans la rue. Puis ils sont repartis. Huit enfants sont ainsi nés au cours
des dernières années.»
«Assujettissement total»
Sur le parking de la supérette, le sujet est brûlant pour les braccianti
(«saisonniers») roumains : «On en discute entre nous. Certaines filles cherchent ce
type de situation, c’est ce qu’on appelle des putains. Mais beaucoup d’entre elles
ne veulent pas.
Elles sont forcées par les patrons.» Vassili est le plus explicite : «Cela arrive très
souvent. Je sais qu’encore récemment une fille de 21 ans a été agressée par un
patron qui avait plus de 70 ans. Comme elle ne voulait pas, il l’a menacée d’un
pistolet. Elle a réussi à s’enfuir. Mais la plupart se résignent pour ne pas perdre
leur emploi. Et puis ici, il y a la mafia. On raconte qu’une fille est morte jetée dans
un lac.»
«Certains parlent de milliers de travailleuses roumaines victimes d’abus sexuels.
C’est sans doute exagéré», estime Peppe Scifo, l’un des responsables du syndicat
CGIL de la région de Raguse. Mais il reconnaît que le problème est
particulièrement alarmant et se développe dans un silence pesant : «Personne ne
connaît exactement la dimension du phénomène car il y a peu de dénonciations.
Depuis 2012, un peu plus d’une dizaine. Quand nous faisons des contrôles sur le
terrain, nous avons souvent des soupçons, poursuit-il, mais il est difficile de faire la
lumière. Les viols ne sont qu’un aspect de la situation d’assujettissement total des
travailleurs roumains.»
C’est au début des années 2000 que le phénomène de l’immigration d’Europe de
l’Est s’est intensifié en Sicile. Et avec lui, son cortège d’abus et de viols. Jusque-là,
la culture et la récolte des tomates et des courgettes étaient l’apanage des Italiens
et de quelques travailleurs tunisiens. Des hommes exclusivement. Avec l’entrée de
la Roumanie dans l’Union européenne, le marché de la main-d’œuvre agricole
en Sicile va être bouleversé. En quelques mois, ce sont plusieurs milliers de
personnes qui, munies d’une simple carte d’identité, débarquent dans la province
de Raguse et offrent leurs bras, généralement au noir. Parmi elles, une moitié de
femmes. «Ces travailleurs n’ont pas de lieu de résidence. Ils vont être logés
directement dans les campagnes, ce qui va rendre leur exploitation plus
facile, souligne Peppe Scifo. Ils n’ont pas de rapports avec la société civile. Même
pour s’approvisionner en biens de première nécessité au village, ils ont besoin
d’être accompagnés en voiture par leur patron.» La plupart du temps contre
rémunération, de 5 à 10 euros, y compris pour rejoindre le samedi après-midi la
supérette de Vittoria.
«Orgies agricoles»
Mais très vite, c’est pour les femmes que la situation devient la plus insoutenable.
Isolées, délibérément séparées de leur mari par les petits exploitants agricoles,
elles deviennent une proie facile pour leurs employeurs après des heures de
labeur dans les champs. «Elles ont besoin de travailler. C’est pourquoi, très
souvent, elles ne disent rien»,explique Don Sacco, qui assure sur la base de
confidences de paroissiens que certains cultivateurs auraient pris l’habitude
d’organiser des «orgies agricoles» : «On mange, on s’amuse, puis on baise.»
Le tout dans un silence presque systématique. «Il y a beaucoup
d’indifférence, insiste, désolé, le curé. Dans les serres surchauffées, les femmes
travaillent en relevant leurs vêtements, alors les gens disent qu’elles font de la
provocation.» Quant aux maris des victimes, «ils préfèrent fermer leur gueule pour
conserver leur emploi», s’indigne Vassili. «L’arrivée de ces Roumaines a fait
tourner la tête à de nombreux cultivateurs dans un climat culturel où la femme est
considérée comme une propriété», résume Peppe Scifo, pour qui «la crise
économique a aggravé la situation». «Les Roumains sont accusés d’être prêts
à accepter n’importe quoi pour voler le boulot des Italiens, et par conséquent,
tout ce qui leur arrive serait de leur faute».
En avril, un exploitant agricole de 67 ans a pour la première fois été arrêté. Mais
pour le patronat local, il s’agirait d’un cas isolé. «Les entrepreneurs minimisent le
phénomène», s’insurge-t-on au syndicat CGIL, où l’on refuse toutefois de
généraliser : «Il existe beaucoup de cultivateurs qui respectent la loi et leurs
employés.» «Le nombre d’avortements constatés dans la région est un indicateur
préoccupant», explique pour sa part le journaliste de
l’hebdomadaire l’EspressoAntonello Mangano, auteur d’une enquête sur la
question. Entre 2012 et 2014, 309 femmes étrangères ont ainsi eu recours à
une IVG à l’hôpital de Vittoria. Difficile de certifier que ces grossesses sont le
résultat d’abus sexuels. Les autorités sanitaires locales ont en tout cas décidé
d’ouvrir une enquête. D’autant qu’à Vittoria, la plupart des médecins refusent, par
objection de conscience, de pratiquer des avortements, obligeant une équipe
sanitaire de Modica, la ville voisine, à se rendre une fois par semaine sur place
pour effectuer cinq avortements à la fois.
«Après m’avoir forcée à me déshabiller, il a retiré son jean, s’est jeté sur moi, et il a
réussi à me pénétrer.» Don Beniamino Sacco lit la déposition d’une femme qui a
eu le courage de dénoncer l’agression de son patron.«A cause de ces violences,
cette Roumaine de 45 ans, qui a six enfants au pays, a subi quatre avortements.
Nous avons réussi à la sauver», se félicite le curé avant d’ajouter, amer : «Nous
n’avons malheureusement pas assez d’argent pour terminer la construction d’un
centre destiné à accueillir les femmes battues et violées.»
http://www.liberation.fr/planete/2015/12/14/en-sicile-des-migrants-roumains-dans-l-
enfer-des-serres_1420789
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Le regard d’une agricultrice australienne sur les
discussions climatiques de Paris
Publié le 03 décembre 2015
Par Anika Molesworth, agricultrice australienne, observatrice à la COP21
Pendant la durée de la COP21, la FEP vous propose,
en partenariat avec le « Melbourne Sustainable Society
Institute » (MSSI) de l’Université de Melbourne, une série
d’articles sur les négociations climatiques écrits par
des chercheurs et des activistes australiens.
Les articles sont disponibles en anglais sur le site du MSSI.
Les agriculteurs sont en première ligne du changement climatique.
L’environnement dans lequel nous vivons et travaillons change, et nous n’avons
guère d’autre choix que de changer aussi pour répondre aux exigences futures de
production, tout en veillant sur l’environnement et sur nos communautés
Je suis agricultrice dans la province australienne de la Nouvelle-Galles du Sud et je
viens à Paris pour le sommet climatique. Ma passion pour l’agriculture est née
dans les grands enclos ouverts du ranch à moutons familial. Notre exploitation est
située à l’extrême ouest de la Nouvelle-Galles et nous élevons une race de mouton
africaine bien adaptée au climat sec des terres intérieures ainsi que des chèvres,
que nous laissons pâturer. La variabilité climatique naturelle de notre région est
très élevée, ce qui signifie que depuis toujours l’environnement met à l’épreuve
les exploitants agricoles venus s’installer ici. La sécurité de l’eau dans notre région
est la première difficulté; les précipitations annuelles moyennes s’élèvent à
seulement 226 mm. Pendant les mois d’été, les températures extrêmement
élevées sont monnaie courante. Ces conditions exercent une pression sur le
bétail, la végétation et les ressources hydriques
Selon les projections, le changement climatique rendra ma région d’Australie
encore plus chaude et plus sèche. Donc, les exploitants agricoles sont contraints
de s’adapter à ce changement et d’atténuer les causes de changements ultérieurs.
Nous sommes la première génération qui comprend vraiment les répercussions
du changement climatique et nous sommes la dernière génération capable
d’entreprendre quelque chose pour le contrer. Puisqu’il nous incombera de
produire les aliments du futur, nous devons acquérir les compétences et les
connaissances indispensables, et disposer des structures de soutien, pour garantir
la sécurité alimentaire dans ce pays
Comment le changement climatique va-t-il affecter l’agriculture ?
Les répercussions du changement climatique sur l’agriculture australienne sont à
la fois diverses et complexes. Chaque région, chaque secteur doit faire face à ses
défis et peut exploiter des possibilités bien spécifiques. Le réchauffement est déjà
une réalité et l’adaptation est essentielle, mais il faut agir de toute urgence pour
éviter un réchauffement dangereux de 2 degrés ou plus – au-delà, l’adaptation se
révèle toujours plus coûteuse et bien souvent impossible. Le fait que nous soyons
déjà au-delà du seuil d’un degré souligne combien nos stratégies et nos
engagements actuels sont inadaptés.
L’agriculture interagit avec l’eau, le sol et la biodiversité, à telle enseigne qu’elle
influe sur la composition des écosystèmes. Elle fait vivre les communautés rurales
et fournit près de 90 % de la nourriture consommée en Australie.
Malheureusement, les impacts du changement climatique sur l’agriculture iront
en grandissant. La disponibilité et la qualité de la nourriture diminueront
probablement tandis que les coûts de sa production augmenteront, ce qui signifie
que le prix des aliments ne pourra que s’accroître. On ne saurait donc surestimer
l’importance de l’agriculture dans le contexte de la conférence des Nations unies
sur le changement climatique.
Le secteur agricole australien est bien positionné pour favoriser les
énergies renouvelables.
Quel traitement le sommet climatique de Paris réservera-t-il à l’agriculture ?
Le sommet des Nations unies débute le 30 novembre. Presque tous les jours, des
discussions sur l’agriculture s’y tiendront, abordant le sujet depuis divers thèmes
et perspectives. La Journée des agriculteurs sera un événement phare de la
conférence. Il se tiendra dans la grande salle de conférence, le 2 décembre. Cet
événement est consacré à la recherche de solutions améliorant la résilience et la
productivité agricoles afin de garantir la sécurité alimentaire. . Il réunira des
associations d’agriculteurs, des chercheurs et la société civile, qui concentreront
leurs efforts sur les meilleures stratégies ; je serai présente. Vous pouvez suivre le
déroulement de la Journée sur Twitter - sur #FarmersDay et #COP21.
La Journée des agriculteurs sera le théâtre de plusieurs sessions :
Partenariats pour améliorer la résilience et la productivité agricoles dans un climat
qui change
La discussion abordera les possibilités et les aspects pratiques en termes
d’amélioration de la capacité adaptative et de la productivité au fur et à mesure
de l’évolution du climat ; il sera également question de la valeur ajoutée des
partenariats.
Agro-écologie : la voie à prendre pour atténuer le changement climatique et
adapter l’agriculture
Cette session a pour objectif d’analyser comment l’agro-écologie contribue à la
sécurité alimentaire et nutritionnelle, et facilite l’atténuation et l’adaptation au
changement climatique ; et il sera aussi question des moyens de la perfectionner.
Partenariats pour déployer plus avant l’agriculture intelligente face au climat en
Afrique : de la politique à des impacts tangibles
L’action climatique est une réalité dans toute l’Afrique, du pilotage de certaines
politiques à la création d’institutions ; l’objectif est de soutenir le développement
par la base d’une agriculture intelligente face au climat. Cette session explorera
des approches novatrices fondées sur les partenariats, qui favorisent la résilience
des petits exploitants agricoles africains.
L’agro-écologie, une solution viable pour la résilience climatique et un système
alimentaire durable
Les pratiques agro-écologiques, l’agroforesterie en particulier, peuvent rendre
d’importants services qui seront essentiels pour atteindre les Objectifs en matière
de développement durable. La sécurité nutritionnelle et alimentaire occupera une
place centrale, à côté de la gestion intégrée des paysages et des pratiques
énergétiques.
Et ensuite ?
Tant de changements pertinents sont possibles dans l’agriculture. Le secteur
agricole australien est bien positionné pour favoriser les énergies renouvelables.
Grâce à nos cieux dégagés et à nos vastes horizons, nous avons la chance d’être le
continent le plus ensoleillé et un des plus ventés de la Terre. Les potentialités sont
innombrables pour l’énergie solaire et éolienne, sans parler d’autres sources
d’énergie renouvelable comme la biomasse, la géothermie, l’hydro-électricité et
l’énergie houlomotrice (énergie marine générée par le mouvement des vagues).
En revanche, il conviendrait de prévoir des mesures incitatrices pour faciliter
l’abandon par les agriculteurs des combustibles fossiles. Les changements positifs
auront une immense portée grâce aux interconnections présente dans ce secteur.
Les agriculteurs sont désireux et capables de faire partie de la solution.
Lien vers l'article original en anglais:
http://sustainable.unimelb.edu.au/farmers-paris
Traduction en français par André Verkaeren
Les opinions exprimées sur ce blog sont exclusivement celles de leurs auteurs.
Elles sont publiées en tant que contributions au débat public et ne reflètent pas
nécessairement celles de la Fondation de l’Écologie Politique en tant
qu’institution
http://www.fondationecolo.org/blog/Le-regard-d-une-agricultrice-australienne-sur-les-
discussions-climatiques-de-Paris
AGRIMAROC. Ma
Toute l’actualité agricole marocaine continue
Dossier: Repli du marché mondial des céréales
Repli du marché mondial des céréales.
Quelles en sont les causes ?
Aujourd’hui, les marchés des céréales sont calmes et peu actifs à l’échelle
mondiale. L’année se termine dans un climat triste, influencé par la concurrence
internationale et les stocks énormes en céréales. Selon les experts internationaux,
cette crise est de passage et il faut surveiller la météo désormais pour éviter les
surprises.
L’année 2015 était exceptionnelle au niveau climat (chaleur et faibles
précipitations). Le réchauffement du pacifique a fait que cet automne soit des
plus chauds, à cause d’un phénomène appelé « El Niño » dont les conséquences
sont multiples et variées à l’échelle mondiale.
“ En Inde (…) la production de blé est en retard d’au moins de 15%”
Les changement climatiques et céréaliculture, le tour du monde…
En Amérique du Sud, les pluies ont été abondantes et ont causé plusieurs
maladies de céréales au Brésil où les prévisions de récolte étaient de 100 millions
de tonnes. Dans l’Hémisphère Nord, où les neiges étaient en abondance. Cette
année on remarque une très faible couverture neigeuse notamment aux USA,
l’Europe de l’Ouest, la Russie et l’Ukraine où les températures deviennent trop
basses (jusqu’à -20 degrés C) en l’absence de la neige, ce qui empêche le
développement des céréales.
En Inde, deuxième producteur mondial de blé, le climat est très sec cette année
avec des températures trop élevées. La production de blé est en retard d’au moins
15%.
Le marché mondial est en crise parce qu’il n’a pas pris en compte le facteur
climat dans son schéma, et la campagne prochaine connaîtra l’intégration d’une
prime sur les risques climatiques qui aidera les producteurs à soutenir les prix de
l’ancienne récolte.
“Au Maroc, l’état lance un Plan d’urgence!”
Au Maroc, la situation est d’autant plus grave que l’Etat lance un Plan
d’urgence. Au Maroc, les pluies se font rares et la canicule s’accentue. La situation agricole
s’aggrave de plus en plus. En conséquence, la saison agricole 2016 s’annonce des
plus difficiles. Au Ministère de l’Agriculture, plusieurs réunions et workshops ont
eu lieu avant de déléguer un comité de suivi pour superviser de plus près
l’évolution de la situation agricole, en cette période de faible pluviométrie. Le
département de l’Agriculture précise que plusieurs scénarios ont été étudiés pour
commencer à gérer les besoins les plus pressants des agriculteurs. Un plan
d’urgence sera vite lancé dans les jours qui suivent dans le grand espoir d’atténuer
les effets du retard des pluies.
« Des mesures urgentes doivent être prises pour atténuer les effets du manque de pluies »
A noter que la collecte cumulée des céréales, constituées à presque 99,3 % par le
blé tendre, a atteint 12,3 millions de quintaux (Mqx) à fin août 2015, annonce
l’Office National Interprofessionnel des Céréales et des Légumineuses (ONICL).
Ainsi, les stocks des céréales, détenus par les opérateurs déclarés à l’ONICL et ceux
au niveau des silos portuaires, ont atteint 20,6 Mqx à fin août 2015, dont 17,8 Mqx
de blé tendre. Ainsi, les prévisions du Ministère de l’Agriculture, qui s’attend à une
collecte de 70 Mqx cette année (contre 115 Mqx la saison écoulée), sont loin d’être
atteints. Et cela est principalement dû au retard des pluies que connait le pays
cette année.
Désormais, les aléas climatiques doivent être pris en considération. La campagne
actuelle est sans précédent en matière de sécheresse. Des mesures urgentes
doivent être prises pour atténuer les effets du manque de pluies et venir en aide
aux agriculteurs. Il est nécessaire aujourd’hui de mettre en place des systèmes
d’assurance agricole face aux aléas climatiques et continuer dans la politique des
barrages pour assurer aux agriculteurs un disponible en eau d’irrigation.
http://www.agrimaroc.ma/dossier-repli-du-marche-mondial-des-cereales/
Vue d’ensemble Parcours de revitalisation des économies urbaines grâce au feedback avec
l'environnement rural et l'utilisation des nouvelles économies. Les produits
étiquetés á "km 0, faits près de chez vous" doivent provenir d'agriculteurs et
d’éleveurs dûment enregistrés et avec toutes les garanties de contrôle qui
exigent les règles strictes de l'UE. Ces produits doivent mettre en évidence la
réduction des émissions de particulaire polluant du au transport à longue
distance, car ils ont été produits et manipulés dans le district elorino.
Résumé Le Protocole d'Accord pour la création d'un «RESEAU DES BOUTIQUES DE
FILIERE COURTE» dans le district elorino est une initiative promue par:
l’Association Testa dell’Acqua, la Municipalité de Noto, le GAL Eloro et le
Département de l'Agriculture et des Forêts de la Région Sicilienne.
L’Association Testa dell'Acqua s’occupera de l’implication et diffusion maximale
du contenu du Protocole chez les producteurs, les transformateurs de produits
agroalimentaires, les consommateurs et les détaillants alloués dans les magasins
de proximité ou Boutiques du réseau mentionné ci-dessus.
La Municipalité de Noto se chargera de la plus grande participation, soutien et
diffusion du contenu du réseau au niveau du réseau des Boutiques, des
consommateurs et de la collectivité en général.
La SOAT (Département de l'Agriculture et des Forêts) effectuera des contrôles
sur la traçabilité, la qualité et la sécurité des produit sà faire chez les producteurs,
les transformateurs de produits agroalimentaires et les détaillants alloués dans
les magasins de vente au détail de proximité ou Boutiques qui ont rejoint le
réseau.
Le GAL Eloro s’occupera de l’animation socio-économique, de l’implication et la
diffusion du contenu du Protocole chez les producteurs et les transformateurs de
produits agroalimentaires qui entrent dans les cinq municipalités du district
elorino,c'est à dire dans les municipalités de Avola, Noto, Pachino, Porto palodi
C.P. et Rosolini. Dans ce contexte, étant le représentant légal du district productif
DOQVN, le GAL Eloro s'efforcera également d’impliquer les 102 entreprises qui
font partie de ce district.
Défis que la pratique aborde Les promoteurs du Réseau s’engagent à fournir les ressources humaines et
techniques nécessaires pour son fonctionnement, ainsi que de la performance
complète et correcte des relatives activités socio-économiques, de l’élaboration
d’études, recherche, propositions, projets, campagnes de communication,
diffusion et sensibilisation. Dans ce but, ils s'engagent à trouver également les
ressources financières nécessaires au fonctionnement et renforcement du
réseau, en utilisant les moyens mis à disposition par les Fonds Structurels de l'UE,
pour les sept années de programmation 2014-2020.
Etude de Cas
RESEAU DES BOUTIQUES DE FILIERE
COURTE
Le défi stratégique de cette pratique est de chercher de revitaliser au niveau
socio-économique les centres historiques et les villages ruraux de la zone
considérée, en caractérisant les petits commerces de proximité, les boutiques et
les petits supermarché avec l’offre de produits agricoles et agroalimentaires qui
sont synonyme de qualité, d’une traçabilité complète et de sécurité alimentaire,
en s'appuyant essentiellement sur trois sphères d'acteurs: 1) les producteurs /
transformateurs ; 2) les opérateurs commerciaux ; 3) les consommateurs.
Le contexte Général souffrance socio-économique et environnementale dans les centres
historiques et dans les villages du territoire par les détaillants et les petits
commerces qui s'y trouvent, ainsi que les producteurs et les transformateurs de
produits agricoles et agro-alimentaires typiques de la région, en particulier en
raison de l'existence de grands centres commerciaux en dehors des centres
urbains et appartenant à la grande distribution (GDO).
Buts et Objectifs L'objectif principal est de fournir aux consommateurs des produits véritables,
naturels et sains se distinguant par la qualité liée au respect et à la valorisation du
territoire.
Ce phénomène social a ouvert de nouvelles frontières á un type de
commercialisation qui peut créer d'énormes avantages pour les consommateurs,
tant du point de vue économique, que de la fraîcheur du produit.
Grâce à la filière courte, le consommateur dispose d'une meilleure connaissance
des qualités intrinsèques du produit et peut savoir qui le produit.
La filière courte est réalisé lorsqu’on réduit" le nombre d'intermédiaires
commerciaux le long de la chaîne qui transporte le produit du champ à la table,
avec l'adoption de l'étiquetage "transparent". Cela contribue à réduire les coûts et
pourtant donne des avantages, en même temps, au consommateur et au
producteur.
Niveau d’innovation Le but veut, donc, être de fournir une analyse de la chaîne courte comme un
processus d'innovation. Si, d'une part, la nécessité de répondre aux besoins
locaux spécifiques a démarré des parcours d'innovation au sein de la niche, même
la capacité à saisir les opportunités de croissance et de développement peuvent
stimuler les promoteurs de plusieurs procédés novateurs entrepris: en particulier,
parmi ces formes de filière courte, celles qui posent à la base de leurs choix des
valeurs très fortes, comme les marchés des producteurs et les Groupes d’Achat
Solidaire.
La recherche se concentre , ainsi, sur l'analyse des trajectoires de développement
créées par les agriculteurs qui, pour diverses raisons, ont choisi certaines
méthodes de production et de commercialisation, en allant non seulement à
étudier le potentiel, mais aussi les criticités que ces personnes doivent surmonter
dans les voies qu'ils ont suivies. Du point de vue des consommateurs, l'étude va
évaluer l'évolution des formes collectives d'achat par rapport à l'organisation de
groupes de consommateurs.
Principaux composants ou parties de la pratique Le Réseau vise essentiellement à:
diffuser et renforcer la prise de conscience que l'agriculture traditionnelle et
l'élevage, associés à la consommation de produits de proximité, contribuent
fortement à l'amélioration de l'environnement et lutter contre le changement
climatique;
consacrer toute son attention aux changements qui s'opèrent dans les
préférences des consommateurs finaux, de plus en plus conscients et informés et
qui, en plus de la baisse des prix, sont très sensibles aux caractéristiques nutritives
et la sécurité alimentaire;
encourager la consommation de produits de proximité ou de «filière courte» ou á
«km 0», comme un outil pour créer de nouvelles formes d'échange et de
coopération entre les agriculteurs et les consommateurs, sur la base de la relation
directe entre le producteur et le consommateur, en éliminant les intermédiaires et
réduisant les coûts environnementaux du transport des produits;
offrir au consommateur la possibilité de connaître les fermes et les produits locaux
et, en général, une connaissance plus directe des processus de production,
sachant que dans l'acte même de l'achat, on aide l'environnement..
Timing – Début et durée Avril 2013 – en cours..
Processus – Développement au fil du temps On a commencé avec un nouveau pacte de «filière courte» entre le monde de
l'agriculture et celui de la consommation urbaine, déclenchant un processus actif
de feedback urbain-rural qui apportera des avantages directs et immédiats pour
les agriculteurs et les citoyens, avec le lancement et la promotion du label «km
zéro, fait près de chez vous".
Surmonter les défis La vente directe dans la ferme a été la première étape, la plus simple, souvent le
résultat d'un choix par les entreprises, qui, cependant, ont rencontré trop de
chicanes et obstacles. Mettre á système ce type d'activité d’entreprise a signifié de
simplifier les processus d'autorisation, d'élargir les rangs des entreprises agricoles,
de trouver également une juste collocation fiscale où, auparavant ,il y avait
l'incertitude et le risque d'effectuer une activité non codifiée, non légitime, pas
possible.
Transnationalité N/A: actuellement, le chemin de l'expérimentation est réalisé sur une base locale,
car de son succès dépend chaque possibilité de répétition et transfert de cette
bonne pratique également au niveau interterritorial, interrégional, transfrontalier
et transnational
Principaux acteurs impliqués Les promoteurs de cette initiative, mentionnés ci-dessus, représentent les intérêts
et impliquent activement les principaux représentants du secteur agricole et
agroalimentaire des centres-villes et des villages ruraux de la zone concernée, afin
que leur intérêts soient protégés à chaque étape de la filière, du producteur, au
transformateur , au détaillant, au consommateur.
Mécanismes de coordination D'une part, il faut favoriser l'accès aux fournisseurs de produits á "km zéro, fait
près de chez vous" á partir des commerces de proximité ou "boutiques« situés
dans les centres-villes et les villages du district, qui peuvent consacrer seulement
un coin ou encore le magasin entier au réseau de vente novatrice proposé ,en
acceptant toutes les règles et un layout commun reconnaissable immédiatement,
afin de créer un «réseau» de distribution alternatif et / ou complémentaire à celui
actuellement offert par la GDO.
D'autre part, il est nécessaire que les contrôles des produits commercialisés
soient faits de manière coordonnée et complémentaire par les organismes
publics préposés (SOAT), les associations de consommateurs, par les autorités de
certification compétentes.
Participation Le Protocole d'Accord entre les Promoteurs du Réseau, les producteurs, les
transformateurs, les détaillants et les consommateurs finaux, fournit une
méthodologie participative du bas, qui fait ressortir les actions á entreprendre
par la comparaison continue entre toutes les parties prenantes.
Coût total et source de financement Ce montant, provenant de fonds propres du partenariat, n’est pas encore
disponible.
Contribution financière Les promoteurs du réseau se sont engagés à trouver les ressources financières
nécessaires au fonctionnement et le renforcement du Réseau et on ira essayer
d'utiliser les fonds mis à disposition par les Fonds Structurels de l'UE, soit pour les
sept années de la période de programmation en cours (2007-2013), soit pour les
sept ans de programmation 2014-2020.
Budget annuel en Euros N/A
Impact global L’amélioration des revenus des agriculteurs ; la réduction du poids économique
de l'intermédiation ; l’épargne à l'achat par les consommateurs; l'amélioration du
chiffre d'affaires des petits détaillants; la fourniture de services à la population,
comme les marchés locaux. Il a été montré que les formes de raccourcir la filière
peuvent contribuer à la revitalisation des zones rurales, même grâce à des
synergies avec le tourisme, ainsi que d'être un stimulus à un nouveau modèle de
développement rural.
Bénéficiaires Les producteurs primaires, les transformateurs, les détaillants / opérateurs
commerciaux de proximité et les consommateurs et leurs agrégations (les GAS,
Groupes d’Achat Solidaire).
Résultats concrets Les résultats obtenus jusqu'ici sont encourageants. De l'expérience des acteurs
privilégiés de la filière courte, on comprend que toutes les parties prenantes sont
intéressés par cette initiative, tant pour les avantages économiques qui en
découlent et aussi parce que celle-ci a crée une occasion de faire rencontrer les
producteurs, les consommateurs, les détaillants et les gouvernements locaux.
Avec cette expérience, on cherche de créer un langage commun entre toutes les
parties concernées.
Impact sur la gouvernance Pas encore d'impact parce que l'initiative n'est pas pleinement opérationnelle,
mais on prévoit un impact largement positif, car les contrôles des produits
commercialisés sous la marque "km zéro" doivent être faits de manière synergique
et coordonnée par la SOAT de la Région Sicilienne, les associations de
consommateurs mais aussi par une autorité de certification externe,
conformément à la réglementation applicable.
Facteurs de réussite Même dans ce type de marchés, la relation de confiance entre producteurs et
consommateurs est un facteur déterminant pour le succès des initiatives. Dans ce
cas, cependant, puisque ces sont des marchés nouvellement activés, le processus
de connaissance entre les deux sujets est encore en construction et la confiance
se construira dans le temps.
Barrières, goulots et défis Dans certains cas, des difficultés à maintenir un comportement cohérent avec la
poursuite des objectifs; le faible niveau de participation; le partage déséquilibré
des responsabilités assumées par quelques individus; le faible niveau de
connaissance à l'égard de certains facteurs critiques, tels que les lois fiscales et
hygiénique - sanitaires; en certains cas, le manque de connaissance des questions
agricoles et des requêtes excessives par rapport à la capacité des producteurs.
Questions futures L’intérêt de la part des institutions, la disponibilité de créer des expériences de
coopération, de fournir un soutien financier et organisationnel, l'expansion
ultérieure du panier de produits et le déplacement des choix d'achat vers un
espace économique alternatif.
Transnationalité Le réseau a, pour le moment, un caractère local, mais on ne peut exclure, à
l'avenir, de donner une nature transactionnelle au réseau ou la création d’un
network des réseaux des boutiques de filière courte.
Durée Les protocoles ont été signés en avril 2013;on espère que le réseau va devenir
une entité permanente.
Transférabilité Le modèle est transférable à toute situation socio-économique qui présente des
difficultés similaires à celles proposées ici.
Avis de l’expert Depuis quelque temps la réflexion sur l'évolution du secteur agricole et du milieu
rural a mis en évidence la difficulté, et souvent la faible utilité, de parler d'une
seule agriculture. En particulier, nous assistons à une relocalisation vers les zones
rurales d'une part de l'agriculture, dans le but d'accroître l'autonomie et de
diversifier la production, afin de répondre plus efficacement à la demande
croissante pour une plus large gamme de produits de saison.
Cette relocalisation s'appuie sur des formes anciennes et nouvelles de
commercialisation des produits, á les quelle son a la tendance de donner le nom
de filière courte, et qui cherchent, en réduisant les passages et les intermédiaires,
une nouvelle relation, directe et fiduciaire, entre les producteurs et les
consommateurs.
La chaîne courte, cependant, est à son intérieur diversifiée en termes d’objectifs
et méthodes de réalisation ,des ses promoteurs et organisateurs d'initiatives pour
les questions économiques, sociales et environnementales.
Opinion des stakeholders Auto – gestion du groupe;
partage des valeurs et des principes communs;
expansion du panier des produits alimentaires à d'autres biens et services;
par les consommateurs, l'acquisition de la conscience sur les questions critiques
induites par le système socio-économique dominant;
par les producteurs, la création d'un réseau de consommateurs qui supportent
l’entreprise.
Nom de l’initiative Réseau des Boutiques de Filière Courte
Pays/région/province/ville etc. Italie, Sicile, Syracuse, Noto, DistrictElorino.
Organisation(s) administratrice(s) GAL Eloro
Détails des contacts de l’organisation(s)
administratrice(s) GAL Eloro, Via Ruggero Settimo, 9 – 96017 Noto (SR), Italie
Tél.: +39 0931 836108; Fax: +39 0931 836199
E-mail: [email protected]
Personnes interviewées Dr Sergio CAMPANELLA
Dr Paola PACI
Dr Alberto LORENTE SAIZ
Dr Jorge GALAN SOLER
Autres sources de documentation Pas d'autre source de documentation.
Site Web URL http:/www.galeloro.it (page “en construction”)
Auteur principal de ce cas Dr Agronome Nicola Agosta
Boutiques dans la vieille ville de Noto Maison du village rural de Testa dell’Acqua
Marché paysan dans Rosolini
Evénements
Implications of COP21 to Sustainable Foods San Fransisco
20-22 january
The world climate summit (COP21) has highlighted the need to reduce
greenhouse gases in the food industry.
With livestock products generating as much emissions as energy and transport,
how can the food industry move towards plant-based alternatives? What
sustainable proteins are emerging? What developments in dairy-free and meat-
free products?
•Such questions will be addressed in the upcoming Sustainable Foods Summit,
hosted in San Francisco on 20-22 January
Industry participation
The Sustainable Foods Summit will bring together senior executives from across
the food industry to discuss sustainability issues. Confirmed participants include...
Organic & sustainable food firms: Whitewave Foods, Plum Organics, Straus
Family Creamery, Enjoy Life Foods, Hampton Creek, Sambazon, Alter Eco, Nutiva,
REBBL, Califia Farms, Back to the Roots, Amy's Kitchen, The Nunes Company,
Traditional Medicinals, Paramount Coffee Company, ZEGO, Follow Your Heart,
Harmless Harvest, etc.
Large food companies: General Mills, Kellog Company, Sierra Nevada, Driscoll’s,
Taylor Farms, Otis McAllister, Peri & Sons, Bonduelle, etc.
Ingredient firms: Daabon Organic, Beraca, SunRidge Farms, Qualitas Health, Tiny
Farms, High Quality Organics, Florida Food Products, Quadra Chemicals, Vanilla
Saffron Imports, Ciranda, etc.
Retailers & related firms: Whole Foods Market, Compass Group, Natural Grocers,
Illy Cafe NA, Independent Natural Food Retailers Association, Lyons Magnus,
Rechstreex, National Co-op Grocers, Chick-Fil-A, etc.
Certification & related agencies: Humane Farm Animal Care, Control Union, FLO
Cert, Rainforest Alliance, SGS, Ecocert, Keller & Heckman, CCOF, Good
Housekeeping Institute, Lane Powell, QAI International, etc.
Packaging firms & NGOs: Innovia Films, Corbion, Environmental Packaging
International, Sarong, Tipa, Food Tank, AG Innovations, Fairtrade Americas,
WWF, Rainforest Action Network, Fair Trade USA, Pulse Canada, Center for Food
Safety, etc.
Only the Sustainable Foods Summit regularly brings together key stake-holder
groups at international summits. Click here to receive the final conference
program.
About the summit
Organized by Organic Monitor, this is the 6th North American edition of this
international series of summits.
In 2016, there will also be European (9-10 June) and Latin American (29-30 June)
editions. More information, including testimonials is available here
Registration
Please register now to avoid missing out on this unique event.
Special rates are available for NGOs, academics and small firms.
For immediate attention, contact:
Janina at +44 20 8567 0788
or email [email protected]
Eau et agriculture : Pérenniser les bonnes pratiques
environnementales des exploitations agricoles 12 JANVIER 2016 ,
BRÉGNER-CORDON
Les objectifs de la journée :
Rappeler le contexte et les objectifs de l’intervention publique dans
le développement durable des exploitations agricoles.
Présenter différents types de diagnostics et échanger sur les méthodologies. Il
sera proposé de compiler un recueil de cahiers des charges ou de diagnostics
quelques semaines après la journée.
Dégager les conditions de réussite pour réaliser des diagnostics triple
performance (économique, sociale et environnementale).
Réfléchir au travail avec les filières pour orienter les diagnostics et accompagner
les exploitations dans des conduites de changement durable.
Cette journée est ouverte à tous mais s’adresse directement aux professionnels qui
travaillent sur les problématiques agricoles et ayant déjà des connaissances sur les
aspects agro-environnementaux.
Voir en ligne : http://www.riviererhonealpes.org/fi...
Lundi 11 et mardi 12 Janvier 2016
Production et exploitation à l’heure du Big Data
enjeux et opportunités Campus d’HEC Paris, 78 351 Jouy-en-Josas Les systèmes industriels génèrent historiquement des masses de données
importantes à des fins de contrôle et de commande des chaînes de production.
Avec la multiplication des capteurs et objets connectés, les volumes de données
explosent. Les technologies Big Data permettent désormais le traitement de ces
informations, à des fins de contrôle qualité, de maintenance prédictive,
d’optimisation de proces de production. Leur croisement avec des données de
gestion ou externes à l’entreprise devient possible par l’existence de clés naturelles
comme les informations géographiques, temporelles ou encore des informations
non-structurées provenant du système d’information.
Plus d'infos sur www.agroparistech.fr
Journée portes ouvertes pour la mise en circulation de nouvelles
sélections de pommes de terre
Date: Mercredi 10 février 2016
Description À l'aide de diverses techniques d'amélioration génétique des cultures, et de
technologies nouvelles et émergentes, le Centre de recherches sur la pomme de
terre met chaque année sur le marché jusqu'à 10-15 nouvelles variétés de
pommes de terre. Ces sélections annuelles sont soigneusement choisies parmi
une population initiale qui peut atteindre 120 000 nouveaux semis.
Lieux & Horaires Centre de Recherche et de développement de Fredericton
850 chemin Lincoln
Fredericton (Nouveau-Brunswick)
10 h 30 – 11 h 30 (HNA) • Présentation des sélections
Les nouvelles sélections du programme de mise en circulation accélérée (AR2016)
des Centres de recherche et développement de Lethbridge et Fredericton,
offertes pour l’évaluation non exclusive pendant une période de deux ans.
Les sélections du programme de mise en circulation accélérée (AR2014), offertes
pour l’évaluation exclusive pendant une période de trois ans, incluant l’option de
négocier une licence de commercialisation (offre au comptant).
11 h 30 – 12 h
Mot de bienvenue
Dégustation des échantillons de pomme de terre
12 h – 13 h
Goûter
13 h – 15 h
Liaison télévisuelle avec les centres de recherche et de développement de
Lethbridge et Guelph durant des présentations avec divers spécialistes de la
pomme de terre provenant de l’industrie ou de la recherche.
Centre de Recherche et de développement de Guelph 93, chemin Stone Ouest
Guelph (Ontario)
*Veuillez noter qu’il est obligatoire de confirmer votre présence au Centre de
recherche et de développement de Guelph ([email protected]) et qu’une
pièce d'identification valide avec photo est requise pour l’accès au centre. Le
stationnement du centre est payant et à la charge de chaque visiteur.
9 h 30 – 10 h 30 (HNE) • Présentation des sélections
Les nouvelles sélections du programme de mise en circulation accélérée (AR2016)
des Centres de recherche et développement de Lethbridge et Fredericton,
offertes pour l’évaluation non exclusive pendant une période de deux ans.
Les sélections du programme de mise en circulation accélérée (AR2014), offertes
pour l’évaluation exclusive pendant une période de trois ans, incluant l’option de
négocier une licence de commercialisation (offre au comptant).
10 h 30 – 11 h
Mot de bienvenue
Dégustation des échantillons de pomme de terre
11 h – 12 h
N'hésitez pas à nous contacter sur le Site Web:
www.servagri.eu
ou bien sur notre groupe Facebook:
www.facebook.com/servagri.eu
Newsletter rédigée par
Imen AYADI
Coordination et supervision
Sergio CAMPANELLA / Paola PACI
Goûter
12 h – 14 h
Liaison télévisuelle avec les centres de recherche et de développement de
Fredericton et Lethbridge durant des présentations avec divers spécialistes de la
pomme de terre provenant de l’industrie ou de la recherche.
Centre de Recherche et de développement de Lethbridge 5403, 1e Avenue Sud
Lethbridge (Alberta)
10 h – 12 h (HNR)
Liaison télévisuelle avec les centres de recherche et de développement de
Fredericton et Guelph durant des présentations avec divers spécialistes de la
pomme de terre provenant de l’industrie ou de la recherche.
12 h – 12 h 45
Goûter
12 h 45 – 14 h • Présentation des sélections
Les nouvelles sélections du programme de mise en circulation accélérée (AR2016)
des Centres de recherche et de développement de Lethbridge et Fredericton,
offertes pour l’évaluation non exclusive pendant une période de deux ans.
Les sélections du programme de mise en circulation accélérée (AR2014), offertes
pour l’évaluation exclusive pendant une période de trois ans, incluant l’option de
négocier une licence de commercialisation (offre au comptant).
Site Web Pour de plus amples renseignements : Programme de mise en circulation
accélérée - Nouvelles variétés de pommes de terre pour le marché des frites,
croustilles et le marché frais
Contact Andrea Dilworth, Agente de Commercialisation, Bureau de la propriété
intellectuelle et de la commercialisation, Agriculture et Agroalimentaire Canada,
506-460-4509