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S O M M A I R E

INTRODUCTION …………………………………………………………………………………………………….…..p.3

1) Effets de l'alimentation sur l'estime de soi………………………………………………..........……… p.3

a) L'estime de soi, kesako ?.....……..………………………............................................p.3

b) L'alimentation peut - elle améliorer l'estime de soi ?…………………….…………..p.4

2) Effets d'une faible estime sur la façon de s'alimenter…………………………….………..…………p.6

a) Faible estime de soi, comment réagit-on face à l'alimentation ?.....................p.6

b) Troubles de l’estime de soi en corrélation avec les troubles du comportement

alimentaire……………………………………………………………………………………………………………p.7

CONCLUSION ……………………………………………………………………………….…………………………..p.8

SITOGRAPHIE………………………………………………………………………………………………………….…p.9

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INTRODUCTION :

Dans la société actuelle, on accorde énormément d’importance à l’estime de soi et plus

particulièrement à l’image que l’on reflète aux autres (avoir des amis, être bien dans son corps…). On

se compare sans cesse aux autres, et le développement des réseaux sociaux n’a pas arrangé les

choses. Ceux-ci nous partagent des photos de vie idyllique, de corps minces et de femmes/hommes

dits « parfaits », auxquels on aimerait ressembler. Ainsi, l’estime de soi évolue régulièrement tout au

long de notre vie. On pourrait penser qu’il existe un lien entre notre mode alimentaire et notre façon

de nous voir. Mais qu’en est-il vraiment ? Est-ce qu’il y aurait une incidence entre l’estime de soi et

l’alimentation ?

Les changements observés au niveau de notre santé mentale (bien–être, estime de soi…) peuvent

contribuer à une alimentation « saine » ou « malsaine ». A l’inverse, notre alimentation influence

notre humeur, notre bien-être, notre estime de soi… Il existe donc bien une relation bidirectionnelle

entre l’alimentation et la santé mentale. Mais comment cela est-il possible ?

Dans un premier temps, nous allons essayer de comprendre ce qu’est vraiment l’estime de soi et

comment notre alimentation peut influencer notre santé mentale, et inversement, dans une

deuxième partie, nous chercherons à savoir comment la faible estime ainsi que différents facteurs

extérieurs peuvent influencer notre comportement alimentaire ?

1. Effets de l’alimentation sur l’estime de soi

a) L’estime de soi, kesako ?

L’estime de soi se définit comme la valeur positive qu’un individu se donne ; le résultat entre ses

forces et ses faiblesses. William JAMES (psychologue et philosophe américain) l’a défini en 1890,

comme le rapport entre nos succès et nos prétentions : plus nous avons de succès, plus notre estime

de soi augmente… à condition que nos prétentions ne soient pas trop élevées. D’après Harter

(psychologue) l’estime de soi évolue au cours de notre vie, elle n’est pas constante. Certains

événements dans notre vie peuvent nous affaiblir, et d’autres au contraire peuvent nous rendre plus

forts. Elle se développe dès notre plus jeune âge et se forge à travers les interactions que l’enfant vit

avec son entourage, ses parents, ses amis.

L’estime de soi se manifeste à travers la connaissance de soi (connaître ses goûts, ses préférences,

ses aptitudes et ses lacunes), le sentiment de compétence dans différentes sphères (reconnaître nos

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capacités, les tâches que l’on fait correctement, ce que l’on peut apprendre). Elle se traduit

également par le sentiment d’identité, l’acceptation de soi (reconnaître en quoi on est unique et

différent des autres) ainsi que l’opinion que l’on a de nous-mêmes (l’évaluation de nos qualités et

défauts, de nos compétences et lacunes). Il est important de savoir s’affirmer et de se respecter soi-

même mais aussi avoir le respect des autres.

L’estime de soi, et encore plus la confiance en soi est un élément-clé de la réussite dans la vie.

Cependant, celle-ci varie en fonction des personnes : certains en ont beaucoup, d’autres en

manquent énormément.

Une bonne estime de soi est le fondement de notre équilibre personnel et social. L’estime de soi est

un miroir social, c’est-à-dire qu’elle illustre « la perception de soi construite par l’intériorisation de

l’opinion d’autrui à notre égard ».

b) L’alimentation peut-elle améliorer l’estime de soi ?

Les aliments peuvent être aussi bien des ennemis, que de bons alliés dans l’acquisition d’une bonne

estime de soi. On a tendance à penser à l’alimentation lorsque l’on veut perdre du poids ou encore

être en meilleur santé, mais rarement pour soigner notre esprit. Et pourtant, se nourrir sainement

est un élément clé. En effet le rapport entre une alimentation saine et l’estime de soi reste l’apport

en énergie. Cette énergie acquise permet d’être plus productif, plus performant, plus optimiste dans

la vie quotidienne, ce qui permet de stimuler notre estime de soi. Sans oublier que les vitamines et

minéraux, essentiels au bon fonctionnement de notre organisme et importants pour les dents, la

peau, les cheveux permettent alors de donner une belle image de soi et d’avoir confiance en soi.

Lorsque l’on manque d’énergie on est plus impatient, pessimiste, irritable.

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Cette énergie est dictée par notre façon de nous alimenter. En choisissant les aliments que l’on

consomme, on peut influencer notre humeur. Ils sont en quelque sorte le carburant de notre corps. Il

n’existe pas d’aliments miracles, par contre certains aliments restent à limiter et à éviter (produits

industriels, soda, sucre, produits gras, fast-food,…).

Une bonne alimentation contribue énormément à une bonne santé, non pas que physique mais aussi

mentale. Attention, une alimentation saine ne veut pas dire une alimentation spécifique à base de

légumes, ou de fruits. Manger à sa faim, c’est donner à son corps ce qu’il demande. Il faut être à

l’écoute de notre corps et de ses besoins. Manger quand on a faim (ce qui ne veut pas dire manger

quand on en a envie), et s’arrêter de manger quand on n’a plus faim. C’est peut-être « simple » dit

comme ça, mais finalement on ne prend plus le temps d’écouter notre corps.

Malgré ce que l’on peut croire, il est facile d’adopter une alimentation équilibrée. Avoir une bonne

alimentation signifie faire des choix basés sur la qualité d’abord et la quantité ensuite.

Petit rappel sur l’équilibre alimentaire et les recommandations du PNNS

(Programme National Nutrition Santé):

A quoi cela sert-il de nous maltraiter « physiologiquement » si nous voulons nous respecter et avoir

une belle image de nous ? L’objectif ultime ne serait-il pas de prendre soin de nous, à l’intérieur,

psychologiquement avant tout ? Avant de vouloir être beau à l’extérieur : sport, maquillage, style de

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vêtements… n’oublions pas de prendre soin de nous « à l’intérieur » avec une bonne alimentation

saine et équilibrée, qui répond aux besoins de notre organisme.

2) Effets d’une faible estime de soi sur la façon de s’alimenter

a) Faible estime de soi, comment réagit-on face à l’alimentation ?

Lorsque l’on a une faible estime de soi, on ressent souvent un sentiment d’incompétence, de

dévalorisation, de difficulté à parler de soi en termes positifs. On a tendance à généraliser les

échecs : on a l’impression de ne pas plaire aux autres, de ne pas réussir dans ses études, son métier,

on se sent incompris…

Outre les différents facteurs nommés précédemment, le manque de confiance en soi, ou une faible

estime de soi a également des conséquences directes sur notre façon de nous nourrir. En effet, des

expériences ont démontré qu’une diminution de l’estime de soi entraînait une consommation faible

ou à l’inverse excessive d’aliments.

On s’est rendu compte que les personnes ayant un grave problème d’estime de soi ont des

problèmes avec leur poids. Cette faible estime de soi entraine certains problèmes de santé mentale,

tels que la dépression, le stress, l’anxiété ou autres émotions négatives. Ces problèmes vont pousser

les individus à consommer des types ou quantités d’aliments altérant leur santé. Le but est d’essayer

de combler ce manque de confiance par la nourriture : on va manger beaucoup. Malheureusement

les aliments que l’on va consommer sont le sucre (gâteaux, friandises, chocolat…), le gras (chips,

charcuterie, fromage…) ou encore le sel (apéritifs…) : des aliments dits « réconfortants », consommés

en très grande quantité. Sur le long terme ce type d’alimentation hyper glucidique ou hyper lipidique,

va avoir des conséquences néfastes pour la santé de l’homme : prise de poids, développement de

maladies liées à une mauvaise alimentation : maladies cardiovasculaires, hypertension artérielle…

Ces conséquences vont générer d’autant plus la perte de l’estime de soi, puisque lorsque l’on mange

trop, on peut parfois se sentir mal à l’aise, vis-à-vis de soi (on s’en veut et on aimerait faire machine

arrière) mais également vis-à-vis des autres.

Contrairement au premier cas cité, une faible estime de soi peut également engendrer une sous-

alimentation. L’insatisfaction à l’égard de son corps ou de son poids, une image corporelle altérée

par un manque d’estime de soi mène à des restrictions alimentaires draconiennes. Le stress ou autre

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émotion générées par une faible confiance en soi peut nous couper l’appétit : notre estomac se

noue, on n’a pas faim et on a tendance à manger assez peu voir quasiment pas. Les personnes se

punissent et privent leur corps, leur organisme. Le fait de se mettre au régime dans le but de perdre

du poids peut engendrer de la culpabilité, de l’irritabilité (sentiment d’être privé). Les personnes

s’imposent volontairement des privations alimentaires. Nous verrons plus tard que cela amène

souvent à la boulimie en présence d’émotions négatives.

Ces deux cas ont un impact dangereux pour la santé et l’organisme, ne résolvant rien concernant le

manque de confiance en soi, mais au contraire en le sollicitant.

b) Troubles de l’estime de soi en corrélation avec les troubles du comportement

alimentaire

Comme nous l’avons défini précédemment, l’estime de soi consiste au jugement qu’un individu fait

de lui-même. Cependant, lorsque cette appréciation de soi-même s’appauvrit, les risques de

développer un trouble de l’alimentation et des conduites alimentaires (TACA) augmentent. En effet,

des chercheurs ont mis en évidence le fait que les personnes atteintes de TCA (boulimie, anorexie…)

ont souvent une faible estime de soi. Cette estime de soi serait une des caractéristiques centrales de

la restriction alimentaire.

Les Troubles du Comportement Alimentaire se caractérisent par des perturbations de l’alimentation,

ou du comportement liées à l’alimentation. Cela va aboutir à une consommation ou à une absorption

altérée de la nourriture, qui va avoir un impact important sur la santé physique et/ou le

fonctionnement psychosocial des personnes qui en souffrent. Le manque d’estime de soi et les

émotions négatives (dépression, anxiété…) seraient donc un facteur prédicateur des troubles du

comportement alimentaire et contribuerait à leur développement. Les troubles les plus connus sont

l’anorexie et la boulimie.

Les anorexiques, par exemple, se caractérisent par une peur de prendre du poids accompagnée par

un déni de l’image réelle du corps. La personne se voit « grosse » quelque soit son état de maigreur.

Cette peur s’accompagne alors d’une restriction volontaire de nourriture, voire, dans des cas

extrêmes, d’un refus total de s’alimenter. Cela va entraîner une perte de poids excessive. S’il n’est

pas suivi médicalement et traité, ce trouble peut mener au décès. En effet, les personnes souffrant

d’anorexie présentent des symptômes de malnutrition (disparition des règles chez la femme,

troubles digestifs, léthargie, déficits cognitifs ou dysfonctionnement rénal). Souvent, elles se jugent

comme inférieures aux autres, et placent leur image du corps au centre de leurs préoccupations.

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Elles estiment que, si elles répondent aux normes de minceur véhiculées par la société, elles seront

jugées plus positivement et cela leur permet ainsi d’augmenter leur estime de soi.

En ce qui concerne la boulimie, elle se décrit par des accès durant lesquels l’individu mange sans

modération (hyperphagie), sans avoir l’impression de contrôler sa façon de manger. Après cet

épisode, elle tente de l’annuler par regret et de le compenser en se « purgeant » de la nourriture

ingurgitée (s’imposant de vomir). Ces crises réalisées par l’individu permettraient de maintenir son

estime de soi et d’avoir le contrôle de ce qu’ils font.

Les TCA comme la boulimie et l’anorexie sont souvent des troubles associés à d’autres troubles de la

santé mentale comme par exemple la dépression, les troubles de la personnalité… Ces personnes ont

du mal à contenir leur stress, leur anxiété et trouvent dans leur comportement alimentaire un moyen

d’y faire face. On y voit là une grande importance au faible poids et à l’image corporelle qui a besoin

d’être sans cesse contrôlée : c’est le « culte de la minceur ».

On constate donc que l’apparence physique fait partie des aspects les plus développés lorsque l’on

parle d’estime de soi. En effet, une insatisfaction corporelle peut développer une faible estime de soi

voire une dépression.

CONCLUSION :

Le « culte de la minceur » des sociétés occidentales met le corps de personnes minces voire maigres

sur un piédestal, créant un idéal de beauté inaccessible ce qui engendre souvent des troubles du

comportement alimentaire. Cependant les mentalités évoluent peu à peu, mais il s’agit de poursuivre

ce travail de changement de vision sur « la minceur ». Miser sur l’estime de soi plutôt que

l’insatisfaction corporelle serait une bonne alternative. Comme nous l’avons vu précédemment, le

fait d’adopter une alimentation équilibrée est une vraie discipline de vie, mais c’est en quelque sorte

la base de l’épanouissement personnel. Une bonne estime de soi permet de nous sentir bien dans

notre corps et d’avancer plus facilement dans le cours de la vie.