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MINES – Document D’accompagnement C2i 2 Santé -‐ DGESIP-‐MINES
Version intermédiaire présentée au séminaire C2I niveau 2 des 7 et 8 Décembre 2011 1 / 22
DOCUMENT D’ACCOMPAGNEMENT POUR LA MISE EN PLACE DU C2I NIVEAU 2
SPECIALITE :
« METIERS DE LA SANTE»
Version intermédiaire présentée au séminaire C2i Niveau 2 des 7 et 8
Décembre 2011.
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INTRODUCTION
UNE POLITIQUE NATIONALE ET EUROPEENNE POUR LE DEVELOPPEMENT DES COMPETENCES NUMERIQUES
Institué en 20021 le Certificat Internet et Informatique (C2i) est une certification nationale portant sur les compétences numériques nécessaires aux étudiants pour leur formation et leur insertion professionnelle. Le C2i est mis en place par le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche (MESR) et délivré par les établissements habilités par les circulaires de référence.
Le C2i s'inscrit dans une politique européenne2 qui vise à créer des standards ou à produire des référentiels de compétences. Au même titre que les compétences linguistiques, les compétences numériques sont jugées nécessaires pour tout citoyen européen : « Les compétences requises comprennent l’aptitude à rechercher, recueillir et traiter l’information et à l’utiliser de manière critique et systématique, en évaluant sa pertinence et en différenciant l’information réelle de l’information virtuelle tout en identifiant les liens. Un individu devrait avoir l’aptitude à utiliser des techniques pour produire, présenter ou comprendre une information complexe et l’aptitude à accéder aux services sur internet, à les rechercher et à les utiliser. Un individu devrait avoir l’aptitude à utiliser les TSI pour étayer une pensée critique, la créativité et l’innovation»3. Ainsi, le C2i a vocation à soutenir la construction d'une « culture numérique » indispensable à la poursuite des études (C2i niveau 1) ou à l'entrée dans la vie active (C2i niveau 2).
CIRCULAIRE DE REFERENCE
La circulaire n° 2011-‐0012 du 9-‐6-‐2011 publiée au Bulletin officiel n°28 du 14 juillet 2011, applicable dès la rentrée 2011 et obligatoirement à la rentrée 2012, redéfinit le cadre du C2i ainsi que les référentiels.
Un nouveau cadre pour le C2i :
Si dans les années précédentes, plusieurs circulaires avait été publiées pour les différents niveaux et spécialités, la circulaire du 14 juillet 2011 affirme que le C2i est un unique certificat décliné en 2 niveaux : le C2i niveau 1 (C2i1) et le C2i niveau 2 (C2i2) qui propose différentes spécialités liées aux domaines professionnels visés.
À chaque niveau et spécialité du C2i est associé un référentiel de compétences organisé en domaines.
Le C2i1 atteste la maîtrise des compétences d'usage des technologies numériques permettant à l'étudiant d'être acteur de ses apprentissages en formation initiale à l'université et tout au long de la vie dans une perspective de responsabilité, d'autonomie et
1 circulaire n° 2002-‐106 du 30 avril 2002 parue au B.O.EN n° 19 du 9 mai 2002
2 comme par exemple « e-‐ECF » pour les processus métiers informatiques http://www.ecompetences.eu/
3 « Les Compétences clés pour l’éducation et la formation tout au long de la vie » – Un cadre de référence européen constituent l’annexe d’une recommandation du Parlement européen et du Conseil du 18 décembre 2006 sur les compétences clés pour l’éducation et la formation tout au long de la vie, qui a été publiée au Journal officiel de l’Union européenne du 30 décembre 2006 – JO L 394. (http://eur-‐lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2006:394:0010:001 8:FR:PDF)
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d'insertion professionnelle. Pour les étudiants en formation initiale, le C2i1 a vocation à être acquis en début de cursus universitaire.
Le nouveau référentiel du C2i1 comporte désormais cinq domaines qui ont été réactualisés pour tenir compte des évolutions de l'usage du numérique dans la société.
Le C2i2 atteste la maîtrise de compétences d'usage des technologies numériques nécessaires à l'exercice d'un métier et la capacité de les faire évoluer tout au long de la vie professionnelle.
Le C2i2 se décline en spécialités correspondant à de grands secteurs professionnels. Il existe actuellement cinq spécialités : « enseignant » (C2i2e), « métiers du droit » (C2i2md), « métiers de la santé » (C2i2ms), « métiers de l'ingénieur » (C2i2mi) et « métiers de l'environnement et l'aménagement durables » (C2i2mead). Il est à noter que le C2i2e fait l'objet d'un arrêté spécifique en date du 14 décembre 20104 et n'est pas concerné par la circulaire citée ci-‐dessus. De nouvelles spécialités pourront être créées pour d'autres usages et besoins professionnels.
Les référentiels de ces différentes spécialités ont connu une modification majeure puisqu'ils sont désormais bâtis sur une structure commune. Chaque référentiel comporte trois domaines « transversaux », communs à toutes les spécialités, et un à trois domaines spécifiques à la spécialité.
Les trois domaines transversaux du C2i2 recouvrent des compétences dont les intitulés sont identiques, quelle que soit la spécialité. Il ne s'agit pas pour autant des mêmes compétences, le contexte d'expression de ces compétences devant se faire dans le domaine professionnel visé. Par exemple,le domaine transversal « D2 : Maîtriser les stratégies de recherche, d'exploitation et de valorisation de l'information numérique » doit permettre de traiter la problématique de recherche de textes législatifs ou de jurisprudence pour la spécialité « Métiers du Droit » mais abordera la recherche de données environnementales pour la spécialité « Métiers de l'Environnement et l'aménagement durables » ce qui inclut notamment la recherche d'images géolocalisées.
La contextualisation des compétences des domaines transversaux au C2i2 est détaillée dans le document d'accompagnement de chaque spécialité et on ne saurait le mettre en place sans s'y référer.
ETABLISSEMENTS CERTIFICATEURS
Le C2i est organisé par les établissements d'enseignement supérieur proposant des formations universitaires conformes au schéma LMD habilitées par le ministère en charge de l'Enseignement supérieur, et par les écoles d'ingénieurs délivrant le titre d'ingénieur et figurant à l'arrêté interministériel d'habilitation publié chaque année au Bulletin Officiel. Les établissements habilités peuvent décerner le C2i et donc être établissement certificateur à condition que l'organisation et la mise en œuvre du C2i répondent aux spécifications constitutives du cahier des charges précisées dans la circulaire.
4 http://www.education.gouv.fr/cid54844/esrs1000461a.html
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L'évaluation de la mise en œuvre du C2i dans les établissements est réalisée par l'agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur dans le cadre de la procédure de contractualisation des établissements de l'enseignement supérieur.
PARTIE I : PRESENTATION DU DOCUMENT D'ACCOMPAGNEMENT
Les documents d’accompagnement du C2i ont pour but d’apporter conseil et soutien à sa mise en œuvre dans les établissements, et de préciser un cadre de référence en vue de l'harmonisation de la certification au niveau national.
Ils sont élaborés par le Ministère de l'enseignement supérieur (DGESIP-‐MINES), et complètent et explicitent les circulaires de référence liées au C2i.
La circulaire n° 2011-‐0012 instituant deux niveaux de C2i (niveau 1 et niveau 2) et plusieurs spécialités pour le niveau 2, un document d'accompagnement est défini pour chaque niveau et spécialité.
Ces documents sont mis à jour annuellement et disponibles sur le site du C2i :
http://www.c2i.education.fr/
Les documents d'accompagnement élaborés pour le C2i respectent la même structure. Ils comportent des parties communes à l'ensemble des niveaux et spécialités (parties I, 4 et 5) et des parties de description spécifique (parties 2 et 3) qui présentent le niveau ou la spécialité visée et détaillent les aptitudes et savoirs associés à chaque compétence du référentiel.
Ces documents d'accompagnement sont complétés par des ressources en ligne à vocation contributive : les établissements certificateurs peuvent y faire part des idées, approches, outils, qu'ils jugent utile de mutualiser.
Les ressources complémentaires comportent selon le cas :
des pistes d’évaluation des compétences (partager des idées concrètes pour évaluer les compétences, tout en précisant le niveau d’exigence associé en vue d’une bonne harmonisation nationale) ;
des situations d'évaluation ayant pour but d’illustrer la façon dont l’évaluation des compétences peut se faire en contexte d’usage, au travers d’activités et d’événements propices à mobiliser les compétences numériques du C2i ;
les éléments de culture numérique nécessaires à la formation ; une liste commentée d'outils utiles à la mise en œuvre du C2i ; tout document ou ressource utile à la mise en œuvre du C2i (foire au question, liste
de diffusion, ..). Lorsqu'elles existent, l’hébergement ou l'adresse d'accès à ces ressources sont indiqués dans les wikis dont l'URL est donné ci dessous: Pour le niveau 1 : http://c2i.education.fr/wiki/c2i1/index.php/Accueil Pour le niveau 2 : http://c2i.education.fr/wiki/c2i2/index.php/Accueil
VOCABULAIRE UTILISE DANS LES DOCUMENTS D'ACCOMPAGNEMENT
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Selon le cadre européen des certifications5, une compétence est la capacité avérée d'utiliser des savoirs, des aptitudes et des dispositions personnelles, sociales ou méthodologiques dans des situations de travail ou d'études et pour le développement professionnel ou personnel.
Une compétence s'exerce donc en contexte, et mobilise non seulement des aptitudes6 et des savoirs associés7, mais aussi l'autonomie et la prise de responsabilité de celui qui l'exerce.
Dans les documents d'accompagnement proposés, la notion de « compétence » renvoie à « la capacité d’agir efficacement dans un type défini de situations. Elle présuppose un ensemble de « ressources » : internes, propres à l’acteur, comme ses connaissances, ses habiletés, ses valeurs, son identité, sa posture ; mais aussi externes, qui pourront être mobilisées dans l’environnement, comme des outils informatiques, des banques de données ou d’autres acteurs. Elle repose sur la mobilisation, l’intégration, la mise en réseau de ces ressources dans une situation donnée dans le but d’agir »8.
Parmi ces ressources, pour chaque compétence seront détaillées : les « aptitudes » associées, qui représentent les savoir-‐faire opérationnels exercés
dans les situations, tâches ou activités mobilisant cette compétence ; les « savoirs » associés, qui représentent les connaissances nécessaires à une
pratique autonome et bien comprise de la compétence. La circulaire introduit la notion de « certification ». Il convient de distinguer 9 :
l’évaluation de compétences, qui vise à conférer une valeur, à émettre un jugement sur un référé (ce sur quoi porte le jugement) par rapport à un référent (qui peut être plus ou moins explicite) ;
la validation d’une compétence qui consiste à déclarer que ladite compétence est considérée comme acquise à partir du jugement émis dans l'évaluation en référence à des exigences réglementées ;
la certification qui est un acte administratif permettant la délivrance d'un certificat à partir de règles explicites et reconnues, relatives à la validation des compétences d'un référentiel.
PARTIE II : PRESENTATION DU CERTIFICAT «C2I2 METIER DE LA SANTE »
PARTIE III : RÉFÉRENTIEL DE COMPÉTENCES DÉTAILLÉ POUR LE NIVEAU OU LA SPÉCIALITÉ
5 DG Education et culture. 2008. Le cadre européen des certifications pour l'éducation et la formation tout au long de la vie (CEC). [En ligne]
http://ec.europa.eu/education/pub/pdf/general/eqf/broch_fr.pdf . Consulté le 1er décembre 2011.
6 Selon le cadre européen des certifications, une aptitude est la capacité d'appliquer un savoir et d'utiliser un savoir-‐faire pour réaliser des tâches et résoudre des problèmes.
7 Selon le cadre européen des certifications, un savoir est le résultat de l'assimilation d'informations grâce à l'éducation et à la formation. Le savoir est un ensemble de faits, de principes, de théories et de pratiques liés à un domaine de travail ou d'étude.
8 Document d'accompagnement du C2i2e « c2i2e-‐doc-‐accompagnement-‐2010-‐2.pdf »– page 4 / http://www.c2i.education.fr/spip.php?article225
9 Document d'accompagnement du C2i2e « c2i2e-‐doc-‐accompagnement-‐2010-‐2.pdf »– page 5 / http://www.c2i.education.fr/spip.php?article225
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DOMAINE 1 : CONNAITRE ET RESPECTER LES DROITS ET OBLIGATIONS LIES AUX ACTIVITES NUMERIQUES EN CONTEXTE
PROFESSIONNEL INTRODUCTION
Le professionnel de santé se doit de respecter les dimensions juridiques et règlementaires dans le cadre de l’exercice de son métier. Ces droits et obligations se retrouvent dans tous les échanges, que ce soit vis à vis des patients, des autres professionnels mais aussi des autorités administratives. Les professionnels de santé sont amenés à stocker, à partager et communiquer les données de santé d’un patient ainsi que d’y permettre l’accès. Ces données sont actuellement sur des supports numériques facilitant ainsi leur manipulation dans le respect du cadre réglementaire et juridique. Des connaissances et des compétences sont une nécessité pour tout professionnel de santé, tant sur la façon d'accéder à ces informations, que pour les droits et obligations qui en découlent. La sécurité et la confidentialité de ces informations sensibles, la protection des libertés individuelles, la protection des œuvres numériques restent une problématique majeure en santé.
COMPETENCE D1.1 RESPECTER ET INTEGRER LA LEGISLATION RELATIVE A LA PROTECTION DES LIBERTES INDIVIDUELLES
Introduction Le professionnel de santé est amené à créer et gérer des données nominatives dont l’usage est réglementé. Il doit être capable de se conformer à cette réglementation dans tous les aspects de son exercice professionnel (par ex : installation professionnelle avec la CNIl, respect du secret professionnel, respect de la vie privée, accès aux dossiers patients…)
Aptitudes • Respecter l'information et le consentement des personnes • Respecter la règlementation concernant le stockage et l’extraction des données patients • Maître en œuvre la gestion des demandes d'accès au dossier patient • Maitriser la transmission des éléments d’un dossier patient donné • Trouver les sources d’information permettant de répondre à une question juridique en santé·∙ • Retrouver et comprendre des textes de loi et les notions juridiques en contexte professionnel
Savoir associés
• Connaître les responsabilités du professionnel face aux activités numériques : droits et devoirs déontologiques
• Connaître les sources d’informations des documents juridiques en Santé et les règles en vigueur en France et en Europe
• Connaître les principes de la protection des libertés individuelles
COMPETENCE D1.2 RESPECTER ET INTEGRER LA LEGISLATION SUR LES ŒUVRES NUMERIQUES LIEES AU DOMAINE PROFESSIONNEL
Introduction Le professionnel de santé est amené à utiliser des œuvres numériques. Il devra s’assurer du respect de la réglementation dans l’usage des œuvres numériques utilisés dans l’exercice de son métier (par ex : s’assurer du respect du droit d'auteur, s’assurer de l’anonymisation des données utilisées dans les communications en santé…)
Aptitudes • Maitriser la présentation de connaissances scientifiques sur support numérique,
comportant des œuvres numériques
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• Utiliser des éléments de dossier patient pour des formations en santé en respectant la confidentialité
• Mettre en œuvre la sécurité des activités numériques portant sur des données nominatives sensibles
Savoir associés
• Connaître le droit et propriété intellectuelle appliquée à l'activité numérique (droit d'auteur, édition en ligne…)
• Connaître les règles de partage et de transmission d’un dossier patient • Connaître les réformes du système de santé dans les vingt dernières années, en particulier les plus
récentes : o Loi du 4 mars 2002 (Droit des patients et qualité des soins), o Loi de Santé Publique et loi HPST
COMPETENCE D1.3 RESPECTER ET INTEGRER LES ASPECTS LEGAUX LIES A LA PROTECTION ET A L'ACCESSIBILITE DES DONNEES PROFESSIONNELLES
Introduction Le professionnel de santé produit et utilise des données professionnelles dont l’accès et l’utilisation est soumis à réglementation (par ex : lors de saisie de données patient, de traitement automatisé dans la cadre de la recherche clinique ou du pmsi, pour la conservation et l ‘archivage des dossiers patients,…)
Aptitudes • Mise en œuvre des principaux aspects juridiques, éthiques, de sécurité et de sécurisation des
données de Santé informatisées (par ex : bases de données médicales, échanges de données entre professionnels,…)
• Identifier les situations d’accès aux données médicales par l'équipe de soins, de télémédecine, d'administration, de gestions des maladies à déclaration obligatoire, des tiers autorisés
• Pouvoir servir de conseil pour une étude en matière de confidentialité, de sécurité et d'éthique d'utilisation des données patient (par ex : à usage individuel ou collectif pour une enquête clinique)
Savoir associés
• Connaître les principes de la protection et l'accessibilité des données professionnelles • Connaître la législation et le cadre réglementaire encadrant la recherche biomédicale en France
ainsi que le recueil et l’utilisation de bases de données professionnelles (CPP, AFSSAPS, CNIL …) • Connaitre les principales clés à respecter concernant les informations relatives à des personnes
physiques (par ex : finalité du recueil, pertinence des données, durée limitée de conservation, sécurité et confidentialité, respect des droits des personnes)
• Connaître les fiches pratiques en santé de la CNIL et l’encadrement juridique des données de santé, l'utilisation du numéro de sécurité sociale (NIR), l'identifiant national de santé
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DOMAINE D2 : MAITRISER LES STRATEGIES DE RECHERCHE, D'EXPLOITATION ET DE
VALORISATION DE L'INFORMATION NUMERIQUE
COMPETENCE D2.1 ELABORER ET METTRE EN ŒUVRE UNE STRATEGIE DE RECHERCHE D'INFORMATIONS EN CONTEXTE PROFESSIONNEL
Introduction Il existe pléthore de données disponibles dans le domaine de la santé, accessibles à travers différents canaux. Il est important pour le professionnel de la santé de pouvoir rechercher efficacement les informations nécessaires en utilisant les sources spécialisées. Ces informations sont indispensables pour poser un diagnostic, informer un patient ou une équipe de soins, suggérer un traitement… Le professionnel de santé doit savoir efficacement rechercher, collecter et échanger de l’information de santé.
Aptitudes
o Définir une thématique précise et planifier sa stratégie de recherche documentaire, analyser son besoin d’informations en fonction des outils disponible en ligne
o Préparer sa recherche en choisissant ses sources en lignes o Utiliser une plateforme documentaire pour récolter les résultats de sa recherche
documentaire et accéder au texte intégral (par ex : Medline, Cismef…) o Utiliser PubMed ou Cismef, ses diverses fonctionnalités et ses filtres (recherche de
publications par auteurs, par type, par domaine) o Maîtriser l’utilisation d’opérateurs booléens pour effectuer des recherches avancées
dans les moteurs de recherches (Cismef, Medline…) o Optimiser les requêtes Pubmed ou Cismef en utilisant les termes MeSH o S’initier au MeSH sur le site de la NLM ou celui du PTS (Portail Terminologique de
Santé), à sa structure et à ses différents chapitres o Évaluer les résultats d’une recherche d’informations et la pertinence des documents
trouvés (médecine basée sur le niveau de preuve – Evidence Based Medecine) o Rechercher et trouver de l’information scientifiquement validée, basée sur des
données médicales probantes (HON, Central Santé…) o Évaluer la qualité et la fiabilité des sources d’iformations en santé o Récupérer et référencer une ressource documentaire (BibDesk, EndNote…) o Rédiger une bibliographie
Savoir associés o Connaître et pouvoir identifier les types de sources d’information (primaire,
secondaire, méta-analyse, « web profond », littérature grise…) o Connaître les notions de métadonnées, de taxonomie et les principes d’indexation par
mots-clés, par type d’article, par population étudiée… o Connaître l’existence, la structure et savoir utiliser les bases bibliographiques
majeures dans son domaine : PubMed, EMBASE, CISMeF, sites des grands éditeurs (Elsvier ScienceDirect, WileyInterscience, Springerlink…)
o Connaître les différents terminologies, ontologies, codages utilisés dans le domaine de la santé : MeSH, CIM, ATC, MedDRA, SNOMED, CCAM…
o Connaître l’existence et savoir utiliser les sources d’informations autres que bibliographiques :
bases bioinformatiques, enzymatiques et métaboliques (UNIPROT, EMBL, portail SRS, Metacyc, Brenda, KEGG, Enzyme…)
bases physicochimiques, médicamenteuses, factuelles, cliniques et toxicologiques (Merck, Vidal, Cochrane, NIST, WolframAlpha, ToxNet…)
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sources officielles : ministère, agences sanitaires et organismes (AFSSAPS, INVS, HAS, Orphanet…)
COMPETENCE D2.2 ELABORER ET METTRE EN ŒUVRE UNE STRATEGIE DE VEILLE INFORMATIONNELLE EN CONTEXTE PROFESSIONNEL
Introduction Il est important non seulement de savoir trouver et archiver l’information nécessaire, d’évaluer sa qualité mais aussi de l’actualiser en restant informé de toute mise à jour et nouvelle découverte. La mise en œuvre d’une veille documentaire automatisée évite de perdre du temps dans d’un nouvelle conception de la requête du thème étudié.
Aptitudes
o Créer des profils personnels sur les sites documentaires et y sauvegarder ses recherches comme avec NCBI Home)
o Créer des alertes de veille documentaire pour les nouvelles parutions répondant aux requêtes sauvegardées ou pour les tables de matières de littérature sélectionnée (par ex : avec NCBI Home)
o Maîtriser les flux RSS, aussi bien pour les requêtes de recherche documentaire (PubMed et sites des éditeurs) que pour les actualités diffusées par les sites institutionnels (alertes de l’HAS de l’AFSSAPS, bulletin de l’INVS…).
o Gérer ses flux d’information et les archiver (filtres de courrier électronique, agrégateurs de signets et des flux)
o Optimiser ses stratégies de recherche d’informations avec les outils numériques o Gérer sa documentation numérique (Bib Desk, EndNote, Zotero…)
Savoir associés
o Connaître des outils numériques de gestion électronique de documents o Connaître les formats de bibliographie les plus courant (Vancouver, BMJ…)
COMPETENCE D2.3 ELABORER UNE STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT ET DE VALORISATION DES COMPETENCES PROFESSIONNELLES
Introduction Une fois l’information trouvée et la veille documentaire mise en place, il reste deux étapes essentielles : l’évaluation de la qualité de l’information et sa communication (vers le patient, les autres professionnels ou la communauté scientifique). Face à une multiplicité de sources d’informations foisonnantes et complexes, le professionnel de santé est amené, tant dans le cadre de sa pratique clinique que dans le cadre d’activités d’enseignement et de recherche, à développer une véritable expertise en matière de recherche d’informations et de communication médicale. Les professionnels de santé sont obligés à la fin de leur formation initiale de se former tout au long de l’exercice professionnel. Cette formation dite continue leur permet de mettre à jour leurs connaissances en santé, mais aussi d’acquérir de nouvelles compétences. Ils peuvent ainsi valoriser leurs compétences par le suivit de formation ouverte à distance, mais aussi par des publications ou des communications orales de travaux réalisés.
Aptitudes o Exporter sous différents formats ses résultats bibliographiques et les importer dans un
logiciel de gestion informatisée de références o Utiliser les principaux formats et styles utilisés dans les publications selon les
instructions aux auteurs et suivre les indications de style de citations demandées par les éditeurs
o Organiser, synthétiser et présenter ses connaissances à différents types d’interlocuteurs (patients, collègues, étudiants en formation initiale…)
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o Maitriser les principaux outils de bureautique classiques : traitement de texte, outil de présentation assistée par ordinateur, tableur ; et leurs principales fonctionnalités, ainsi que les règles et outils pour échanger, communiquer et collaborer à distance
o Utiliser un logiciel de gestion informatisée de références pour gérer sa propre base de données bibliographiques, l’organiser et l’utiliser dans la rédaction de rapports avec mise en forme automatique
o Rédiger un rapport d’étude scientifique, un article scientifique, une communication affichée
o Préparer et réaliser une communication orale o Maitriser les outils de formation ouverte à distance et de formation continue
Savoir associés o Connaître le circuit de diffusion de l’information scientifique (éditeurs, procédures de
publications, reviewing, facteur d’impact), l’environnement de la publication scientifique
o Pouvoir identifier les sources d’une information et en évaluer la qualité et la fiabilité (HONcode, NetScoring, Evidence based medicine)
o Connaître l’existence et savoir utiliser au moins un logiciel de gestion informatisée de références (Zotero, RefWorks, Endnote, BibTex…)
DOMAINE 3 : ORGANISER DES COLLABORATIONS PROFESSIONNELLES
AVEC LE NUMERIQUE COMPETENCE D3.1 ORGANISER UN TRAVAIL COLLABORATIF EN UTILISANT LES
TECHNOLOGIES NUMERIQUES
Introduction :
De nombreux outils collaboratifs sont d’ores et déjà utilisés quotidiennement : accès à des ressources collaboratives, planification de rendez-‐vous, réseaux sociaux. Savoir transposer ces pratiques dans le domaine de la Santé est une nécessité. Cela implique non seulement une connaissance des types d’outils collaboratifs, mais aussi une bonne perception des usages et besoins des utilisateurs concernés.
Aptitudes :
o Identifier les usages actuels d’outils collaboratifs au sein de l’organisation o Percevoir les nouveaux besoins en termes de travail collaboratif o Trouver la solution la plus adaptée aux besoins exprimés o Porter une gestion de projet en santé répondant à un besoin exprimé o Savoir assister, en termes de méthodologie et de mise en œuvre statistiques, les
services cliniques dans leurs projets d’activité ou de recherche médicale o Maitriser les outils informatiques adaptés (logiciels) aux objectifs collaboratifs : recueil
de données, gestion de données, analyse de données, rédaction de texte, rédaction de communications affichées, de communication orale, diffusion d’information, collaboration…
Savoirs associés :
• Connaître les principes du management des organisations, et comprendre les concepts d’organisation, de décision et de comportement dans les organisations
o Connaître l’organisation administrative d’un établissement sanitaire ou social o Connaître les principes de la sociologie des organisations
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• Connaître les modalités de financement des établissements de santé • Connaître les méthodes d’évaluation et d’amélioration de la qualité
o Connaître le principe des normes ISO o Connaître les appuis actuels d’amélioration de la qualité en France = >
Certification, Paiement à la performance, T2A, diffusion publique, EPP, DPC… o Connaître les principes d’accréditations et de certification
COMPETENCE D3.2 COORDONNER ET ANIMER DES ACTIVITES COLLABORATIVES DANS UN ENVIRONNEMENT NUMERIQUE
Introduction :
Après avoir choisi la solution collaborative la plus adaptée à ses besoins et ceux de ses collaborateurs, le professionnel doit pouvoir initier et animer un travail collaboratif en utilisant au mieux les outils à sa disposition : gestion de projets, base de connaissances collaborative, réseau social professionnel.
Aptitudes :
o Utiliser un outil de gestion de projet (par ex : création de diagrammes de Gantt…). o Participer à la mise à jour de blogs, wikis et forums professionnels. o Construire son réseau social professionnel. o Concevoir et mettre en œuvre un reporting multidisciplinaire
activité/recettes/gestion/qualité de l’information o Coordonner un projet de recherche, réaliser et gérer les différentes étapes d’une étude,
qu’elle soit quantitative ou qualitative en maintenant un haut niveau de qualité : protocole d’étude, demande de financement, plan d’analyse statistique, recueil du consentement, recueil des données, analyse des données, valorisation des résultats
o Contribuer aux réunions de suivi du projet, assurer le suivi du déroulement d’une étude
o Maitriser la maintenance, les mises à jour, la sécurités des données et la sauvegarde des données collaboratives
Savoirs associés :
• Connaitre les capacités d’organisation et de mise en place d’un workflow (répartition des rôles, tâches…).
• Connaître les principes de conception, de création, de fonctionnement, de gestion et d'interrogation d’une base de données utilisée dans le champ de la santé
• Connaître les règles de protection, d’archivage et de confidentialité des données • Connaître les méthodes informatiques de réorganisation (reformatage) des données
COMPETENCE D3.3 ADAPTER, MODIFIER ET TRANSMETTRE DES DONNEES EN RESPECTANT L'INTEROPERABILITE DANS UN CONTEXTE DE TRAVAIL COLLABORATIF PROFESSIONNEL
Introduction :
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Le travail collaboratif pour un professionnel de santé est une nécessité, de par l’échange et le partage de données de sources diverses et variés. Le professionnel sera amené à adapter, modifier et transmettre les données patients. L’interopérabilité devient alors fondamentale (par ex : pour échanger les résultats biologiques ou des images radiologiques) de même que la sécurité se rattachant à ces transmissions.
Aptitudes:
o Utiliser, analyser, synthétiser et communiquer les données disponibles en Santé: Analyser des données comptables à des fins de contrôle de gestion, de T2A Conduire la réalisation de synthèses pouvant être utilisées comme support à
l’aide à la décision en santé Conduire des analyses médico-économiques de type coût-efficacité, coût-
utilité, minimisation des coûts o Sécuriser les échanges numériques o S’assurer de l’existence et de l’intégrité des données et métadonnées tout au long du
projet collaboratif et de son exploitation. o Maîtriser les concepts régissant l'interopérabilité, savoir la différence entre norme et
standard
Savoirs associés:
• Connaître les méthodes informatiques de réorganisation (reformatage) des données • Connaître les différents types de formats (formats associés à un logiciel, formats
normalisés...) de documents utilisés dans le projet. • Connaître la ou les procédure(s) de dénomination courante et de classement des
documents.
DOMAINE 4 SYSTEMES ET TRAITEMENTS DE L'INFORMATION DE ET EN SANTE
Introduction Les professionnels de santé (médecin, odontologistes, pharmaciens) ne peuvent gérer toutes les informations (connaissances et données) dont ils ont besoin pour pratiquer correctement leurs métiers sans outils de traitement de cette information. Ils doivent maitriser l’utilisation des TIC avec les spécificités propres à leurs domaines respectifs.
Cela doit les conduire à des compétences en matière de maîtrise d’outils :
• de gestion et de diffusion des connaissances en santé • de recueil et d’archivage des données nécessaires à la conduite de leur activité dans les systèmes
d’information de santé • de traitement des données pour améliorer les décisions individuelles et le pilotage des établissements • de partage et d'échange des données entre systèmes d’information de santé
COMPETENCE D4.1: GESTION ET DIFFUSION DES CONNAISSANCES EN SANTE
Retrouver les connaissances en santé valides nécessaires à son activité.
Aptitudes :
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• Accéder et extraire des données et des connaissance des principales sources en santé disponibles (HAS, AFSAPPS, Clearinghouse, CISMEF…)
• Élaborer et exploiter techniquement une base de données ou un infocentre • Participer à la production des données de la comptabilité analytique (dépenses au patient, norme
ENCC) et participer, en partenariat avec le Contrôle de gestion, à son exploitation aux fins de gestion • S’initier aux différentes catégories de ressources existantes (articles scientifiques, revues de la
littérature, guides de bonnes pratiques cliniques, documents pédagogiques, bases médicaments, bases maladies, sites Web pour le grand public)
• Savoir utiliser PubMed et le MeSH pour rechercher de la connaissance en santé • Savoir rechercher une revue de la littérature dans la Cochrane Library (site de la Cochrane
Collaboration) • Savoir faire des requêtes dans CISMeF et en analyser les résultats pour obtenir des recommandations
de bonnes pratiques • Savoir utiliser le site de la Clearinghouse pour obtenir des recommandations de bonnes pratiques • Savoir récupérer des documents pédagogiques (cours des collèges nationaux, cas cliniques, vidéos,
podcasts) utiles à sa pratique à partir du site de l’UNF3S et de l’UMVF, de l’UNSPF de l’UNSOF et autres…)
• Savoir retrouver les propriétés des médicaments utiles à la pratique à partir du site DailyMed, ou de Vidal on-‐line, Thériaque ou BCB.
• S’initier à l’utilisation de la base Orphanet sur les maladies rare, de la base Meddispar médicaments à dispensation particulière.
• Savoir utiliser les sites des organismes officiels tels que les sites des Ordre, ASIP, HAS, AFFSAPS, ARS, sante.gouv, l’institut de veille sanitaire (Invs)
• Savoir reconnaître les sites santé pour le grand public qui respectent les critères de qualité de la fondation Health on the Net (certification HON)
Savoir Associés
• Connaître les principes et les modalités de mise en œuvre de la normalisation des pratiques et de la protocolisation dans le domaine de l’Information médicale
• Connaître les différentes approches pour l’implémentation des guides de bonnes pratiques cliniques • Connaître les modalités techniques de mise en œuvre et d’exploitation d’une base de données • Connaître les outils courants d’exploitation de bases de données et de reporting (BO, SAS, SQL…) • Connaître les enjeux les principes d'analyse et de mise en œuvre d'un système de management de la
sécurité de l'information médicale • Connaître le principe et les modalités d’une démarche d’amélioration continue de la qualité, d’une
démarche d’Assurance qualité, d’une normalisation ISO
COMPETENCE D4.2: RECUEIL ET ARCHIVAGE DES DONNEES DANS LES SYSTEMES D’INFORMATION DE SANTE
Collecter, coder, archiver les données nécessaires à la conduite de l'activité en santé.
Aptitudes o Analyser et interpréter des données collectées en routine dans le dossier médical o Contribuer à assurer la qualité des données d'identification du patient et de son circuit au sein de
l'établissement (identitovigilance, mouvemento-‐vigilance) o Maîtriser la chaîne technique de recueil des données PMSI (données codées, DMI, molécules
onéreuses...) o S’initier aux principaux systèmes terminologiques utilisés en santé pour représenter et coder les
pathologies, signes, médicaments, actes o S’initier à la CIM10, à Snomed, à la CISP-‐2 et à leurs structures respectives o S’initier à la CCAM et à ses différentes composantes, à la classification ATC et à ses limites
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o S’initier au code CIP (codage à 2 dimensions) o S’initier aux procédures nécessitant les cartes CPS et Vitale o S’initier aux différents types de dossiers électroniques (Dossier du généraliste, dossier dans un
système d’information hospitalier, dossier image, dossier médical personnel (DMP), dossier pharmaceutique, dossier odontologique
o Savoir saisir une pathologie dans un dossier patient en utilisant la CIM10 (Saisie de mots, navigation…)
o Savoir saisir une prescription médicamenteuse en utilisant un logiciel de médecine générale ou hospitalier
o S’initier à l’interopérabilité sémantique dans des systèmes d’information de santé, à ses enjeux et aux solutions type HL7 CDA.
Savoir associés
o Connaître les différentes méthodes de recueil des données, les principaux instruments de mesure utilisés, leurs atouts et leurs limites
o Connaître les principales méthodes d’extraction et de réorganisation (formatage) des données issues des principales sources de données pour les adapter à un traitement. Connaître les langages informatiques d’écriture des scripts correspondants
o Connaître le modèle de l’Étude nationale commune de coûts (ENCC) et le périmètre dont la mise en œuvre incombe aux services chargés de l’Information médicale
o Connaître les principaux aspects méthodologiques et techniques pour la construction, l'exploitation et la maintenance d’une base de données en Santé (soins, recherche clinique, analyse géographique environnementale)
o Connaître les principales fonctionnalités et les limites de modules logiciels d’aide à la sécurisation de l’ordonnance médicamenteuse
COMPETENCE D4.3: OUTILS DECISIONNELS ET DE PILOTAGE DANS LES SYSTEMES D'INFORMATION DE SANTE
Aptitudes
• Élaborer, en concertation, les indicateurs pertinents en matière d’activité, gestion, recettes, qualité de l’information
• Procéder à l’analyse statistique dans les domaines suivants : activité, prospective et projets, analyse stratégique, analyses médico-économiques
• Savoir faire une analyse critique d’un logiciel d’aide au diagnostic médical ou d’aide à la stratégie thérapeutique
• Aides décisionnelles cliniques o S’initier aux outils conduisant à des aides au diagnostic (scores, arbres de décision, …) et
pouvoir en faire une analyse critique o S’initier aux outils de sécurisation de l’ordonnance (Informatisation de la prescription des
médicaments) o Savoir utiliser les outils permettant de détecter les interactions médicamenteuses, contre
indications, allergies, erreurs posologiques et connaitre leurs limites et contraintes d’utilisation et les caractéristiques de leurs liens avec le dossier patient
• Aides au pilotage des établissements hospitaliers o S’initier au PMSI MCO, SSR, Psychiatrie, HAD… o Savoir utiliser un outil d’aide au codage des séjours hospitaliers dans le cadre du PMSI et
de la T2A o S’initier au groupage et à l’optimisation du codage dans le PMSI et à l’incidence sur la T2A
• Aide à la décision en Santé Publique o S’initier aux outils pour l’évaluation des pratiques o S’initier à la déclaration des cas en pharmacovigilance o Savoir utiliser les outils conduisant à des statistiques sanitaires et à la veille sanitaire
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Savoir associés
o Connaître les principes fonctionnels sur lesquels reposent les aides à la décision en santé o Connaître les différentes approches méthodologiques sur lesquelles reposent les logiciels d’aide
au diagnostic médical o Connaître le principe de l’analyse financière des organisations sanitaires
Réformes dans le financement Mécanismes financiers fondamentaux Contrôle de la performance : définitions, principes et enjeux de la performance Introduction à la comptabilité de gestion et à la démarche budgétaire Outils de pilotage : Indicateurs : définitions, méthodes de construction, conséquences de leur mise
en place sur l’organisation, Tableaux de bord : description et analyse critique des TDB (financiers,
cliniques...) La gestion à long terme, les plans de financement
o Connaître les principaux aspects juridiques, éthiques, organisationnels et technologiques de sécurité et de sécurisation des données de Santé informatisées (bases de données, échanges de données)
COMPETENCE D4.4 : LA COMMUNICATION DES DONNEES DANS LES SYSTEMES D’INFORMATION DE SANTE
Communiquer les informations en respectant l’éthique, la sécurité, la confidentialité
Aptitudes
o Maîtriser la transmission des données PMSI à la Tutelle en MCO, SSR… o S’initier aux méthodes et outils de sécurisation des échanges de données de santé o Contribuer à assurer la sécurité et la confidentialité des informations médicales du patient
(Procédures, Règlement intérieur , Contrôles a priori des interfaces de l’établissement…) o S’initier au cadre contractuel de la mise en œuvre des systèmes de télémédecine o Élaborer et déployer, en concertation, les méthodes adaptées au contexte en matière de
production et de qualité de l’information médicale Organisation rationnelle de la production des dossiers patients Protocolisation du codage, assurant notamment sa justesse descriptive et sa
performance économique en respectant sa conformité juridique Normalisation en amont des éléments de preuve : dossier du patient, synthèses
médicales Suivi de production sur la base d’indicateurs et d’actions correctrices prédéfinies
o Participer au déploiement de la culture de gestion médicalisée et à ses méthodes dans l’établissement Savoir associés
o Connaître les grands principes de la télémédecine et de la télésanté (téléconsultation, télé-‐expertise, téléformation)
o Pouvoir analyser si des modalités de recueil de données médicales respectent le secret professionnel et la protection de la vie privée
o Savoir quelles déclarations faire à la tutelle, T2A MCO, SSR…
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COMPETENCE D4.5 : L’INITIATION AUX LOGICIELS METIERS EN SANTE
Prendre connaissance des logiciels métiers (informatisation du cabinet médical, du cabinet dentaire, des officines pharmaceutiques)
Aptitudes
• Organiser la formation des acteurs de l’information médicale, incluant l’élaboration des supports pédagogiques
• Pouvoir décrire les fonctionnalités offertes par ces logiciels métiers et les replacer dans le contexte des systèmes d’information de santé
• Savoir quelles sont les contraintes à respecter pour un fonctionnement optimal de ces outils
• Pour les médecins o Savoir décrire l’équipement nécessaire et l’architecture adaptée à la pratique
des praticiens isolés ou en cabinet de groupe o Savoir utiliser les fonctionnalités liées au dossier électronique du patient
(dossiers orientés source, problèmes) o Savoir sauvegarder ses données et sécuriser son archivage et ses échanges o Savoir utiliser et critiquer les fonctionnalités d’aide au diagnostic et d’aide à la
prescription o Savoir utiliser les outils de communication vers l’extérieur (échanges avec les
laboratoires de Biologie, échanges ville-‐hôpitaux et avec les réseaux de soins, consultation et alimentation du dossier médical personnel, liens avec l’assurance maladie et télétransmission)
o Savoir faire le choix d’un logiciel métier sur la base de critères objectifs du type certification
o Savoir utiliser les fonctionnalités de gestion (rendez-‐vous et agenda, gestion comptable)
• Pour les odontologistes o Savoir décrire l’équipement informatique nécessaire et les liens possibles avec
les dispositifs d’imagerie du cabinet dentaire o Savoir utiliser les fonctionnalités liées au dossier dentaire du patient o Savoir sauvegarder ses données et sécuriser son archivage et ses échanges o Savoir utiliser les fonctions liées à l’imagerie numérique (radiologie, conebeam,
caméras endos-‐buccales) o Savoir faire le choix d’un logiciel métier sur la base de critères objectifs du type
certification o Savoir utiliser les fonctionnalités de gestion (rendez-‐vous et agenda, gestion
comptable)
• Pour les pharmaciens d’officine o Savoir utiliser les fonctionnalités liées à la dispensation o Savoir utiliser les fonctionnalités liées aux interactions médicamenteuses o Savoir utiliser les fonctionnalités du dossier pharmaceutique o Savoir utiliser les fonctionnalités liées à la facturation au patient en liens avec
l’assurance maladie o Savoir utiliser les fonctionnalités liées à la gestion des stocks et aux échanges
avec les répartiteurs et les laboratoires. o S’initier aux outils statistiques de gestion o Savoir utiliser les piluliers électroniques, les automates...
Savoir associés • Connaître les principales fonctionnalités des logiciels de gestion de cabinet médical
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• Connaître les principales fonctionnalités et les limites de modules logiciels d’aide à la sécurisation de l’ordonnance médicamenteuse
PARTIE IV-‐ POSITIONNEMENT ET FORMATION
Positionnement Extrait de la circulaire :
L'établissement certificateur propose pour chaque niveau et spécialité des dispositifs de positionnement et de formation permettant aux candidats de se situer par rapport au référentiel, d'acquérir et de faire évaluer des compétences répondant aux exigences du C2i®.
Le dispositif de positionnement permet aux candidats de repérer les compétences qui leur manquent. Cette étape devrait permettre également à l'équipe pédagogique d'adapter la formation aux acquis des candidats. C'est aussi une occasion pour les candidats de se familiariser avec le référentiel de compétences du certificat. Le positionnement peut s'appuyer sur un QCM auto-‐corrigé, ou sur tout autre dispositif jugé pertinent par l'équipe pédagogique. Selon le cas, une plateforme développée au niveau national offre la possibilité de concevoir et mettre à disposition très aisément un QCM de positionnement.
FORMATION
Les dispositifs de positionnement et de formation sont à distinguer des dispositifs de certification.
Le dispositif de formation permet d'acquérir les compétences figurant dans le référentiel. Il peut servir de cadre à l'évaluation des compétences. Toutefois, l'accès à la certification ne peut être subordonné au suivi de la formation : il doit être possible pour un étudiant de s'inscrire à la certification sans suivre la formation. Extrait de la circulaire (relatif au C2I Niveau 1) :
Concernant les étudiants inscrits dans un établissement, la préparation à la certification doit, dans la mesure du possible, être engagée dès le début du cursus et notamment au cours du semestre 1. À cette fin, il est recommandé que, pour tous les primo-‐entrants dans l'enseignement supérieur, une pré-‐rentrée soit organisée afin d'initier le processus d'acquisition des compétences du C2i1 le plus tôt possible.
Les compétences du C2i niveau1 peuvent contribuer à la réussite des étudiants en Licence, c'est pourquoi il est recommandé de mettre en place une formation à ces compétences au plus tôt dans le cursus. Le Plan Réussite en Licence a permis à de nombreux établissements d'initier la mise en place d'une pré-‐rentrée pour les nouveaux étudiants de Licence. Ce dispositif d'accueil est un contexte favorable et pertinent pour initier les étudiants à l'usage de leur environnement numérique de travail. La courte durée de la pré-‐rentrée ne permet pas nécessairement de couvrir l'intégralité des domaines de compétences, mais elle se prête particulièrement à l'initiation aux domaines D1 (Travailler dans un environnement
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numérique évolutif), D2 (Être responsable à l’ère du numérique).au domaine mais également D5 (Travailler en réseau, communiquer, collaborer). Extrait de la circulaire (relatif au C2I Niveau 1 et Niveau 2):
Les enseignements relatifs à la préparation de la certification [...] seront, de préférence, intégrés dans les maquettes de formation. Les compétences visées [...] seront mobilisées prioritairement dans le cadre des activités pédagogiques disciplinaires.
Cette recommandation trouve un écho dans l'approche par compétences de l'arrêté du 1er août 2011 relatif à la licence10. Elle sera nécessairement appliquée lors de la mise en œuvre du C2i2 au regard des aptitudes professionnelles contextualisées attendues qui ne peuvent être déconnectées des enseignements disciplinaires dispensés à ce niveau. La formation doit proposer des dispositifs et des modalités répondant à une approche par compétence. Elle doit être adaptée au niveau de l'apprenant.
Les modalités de formation peuvent être variées, de la formation en présence à la formation à distance. Cette dernière gagnerait à être développée pour donner accès à la formation et la certification C2i à un public plus large. La modalité d'auto-‐formation peut se combiner harmonieusement avec les précédentes ou même s'envisager seule, sachant que son intérêt et son efficacité dépendent de l'accompagnement qui est proposé aux apprenants dans ce contexte.
PARTIE V-‐ MODALITES DE CERTIFICATION COMMENTEES
Cette partie explicite les éléments de la circulaire concernant les modalités de certification, et prodigue aux équipes pédagogiques des établissements des recommandations en vue d'harmoniser la certification au niveau national. Extrait de la circulaire :
Les établissements habilités peuvent décerner le C2i® et donc être établissement certificateur à condition que l'organisation et la mise en œuvre du C2i® répondent aux spécifications constitutives du cahier des charges précisées dans la présente circulaire.
Le cahier des charges définit principalement les conditions de validation des compétences du référentiel, que l'on détaille dans la suite. Extraits de la circulaire :
La certification du C2i [...] repose sur la validation des compétences du référentiel […] et, éventuellement, sur la validation de connaissances [...]. La certification C2i® atteste l'acquisition de compétences numériques pour un niveau et une spécialité donnés ; en conséquence, les modalités de certification se traduisent par la validation ou non des compétences du référentiel correspondant. Un domaine de compétences est validé quand toutes les compétences du domaine sont validées et, selon le niveau ou la spécialité, quand le contrôle de
10 http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024457754
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connaissances relatif au domaine est positif. La validation d'un domaine ne peut reposer sur le seul contrôle de connaissances.
La circulaire définit de façon précise les conditions techniques de l'obtention du certificat, notamment en termes de non-‐compensation : toutes les compétences de tous les domaines doivent être validées pour obtenir le certificat. La validation des connaissances n'est obligatoire pour un niveau ou une spécialité que lorsque celle-‐ci est précisée dans la circulaire.
Si tous les niveaux et spécialités du C2i conduisent à évaluer et valider des compétences , certains distinguent une partie pratique et une partie théorique. La partie théorique prend la forme d'un contrôle de connaissances par questionnaire de type QCM. Chaque question est associée à un domaine de compétences. Pour chaque domaine, au minimum 12 questions doivent être posées.
Les modalités de calcul du score obtenu à un QCM sont décrites en annexe III de la circulaire et expliquées dans l'annexe 1 du présent document. Extrait de la circulaire :
La validation des compétences repose sur un dossier numérique de compétences. Ce dossier, constitué par le candidat, rassemble des éléments apportant la preuve des savoirs acquis, des aptitudes développées et des compétences maîtrisées en regard d'un référentiel C2i®. Ces éléments peuvent être des productions résultant des activités proposées au candidat et intégrées, autant que faire se peut, dans son cursus ; les résultats de contrôle de connaissances ; des productions externes commentées résultant d'activités du candidat en dehors de son cursus. De façon très exceptionnelle, ils peuvent prendre la forme de productions résultant d'activités pratiques terminales, notamment pour les candidats non étudiants de l'établissement certificateur (personnels extérieurs en formation continue), ainsi que pour les étudiants suivant des cursus particuliers et n'ayant pas reçu de formation spécifique.
Dans la suite, ce document commente ces éléments et les complète et en donnant des recommandations visant à harmoniser les pratiques de certification.
Des illustrations plus précises de ces pratiques sont rassemblées dans les ressources en ligne auxquelles les équipes pédagogiques pourront apporter le fruit de leur propre expérience.
MISE EN ŒUVRE DE LA VALIDATION DES COMPETENCES
La circulaire stipule qu'une évaluation fondée sur les productions réalisées dans le cadre d'activités pratiques terminales ne peut être mise en œuvre que de façon très exceptionnelle. Elle écarte donc une modalité d'évaluation couramment pratiquée par le passé, notamment dans des établissements en butte à un volume important d'étudiants. Il est désormais nécessaire faire évoluer ces dispositifs d'évaluation pour qu'ils s'appuient sur des activités en contexte par opposition aux activités pratiques terminales. Ces activités peuvent être utilisées pour valider des compétences, en tenant compte du niveau d'exigence du certificat.
ACTIVITES EN CONTEXTE
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Par activité en contexte, on entend que l'activité prend place dans une situation réelle d'usage du numérique, plutôt qu'une situation d'évaluation terminale où les travaux sont réalisés en temps limité avec pour seul objectif de vérifier l'aspect manipulatoire sous-‐jacent aux compétences visées.
Une première piste consiste à repérer dans le cursus de l'étudiant candidat les contextes dans lesquels il mobilise naturellement des compétences numériques du référentiel.
Il peut s'agir de travaux réalisés pour un cours en lien avec la discipline (des travaux pratiques, etc.), d'événements (découverte de l'ENT lors de l'accueil des étudiants à l'université, etc.), ou encore d'activités en rapport avec l'insertion professionnelle (stages, projet professionnel personnel, etc.).
En se coordonnant avec les enseignants impliqués dans ces dispositifs, on peut mettre en place un cadre d'évaluation de compétences où le candidat mobilise effectivement ses compétences en contexte. Une deuxième piste consiste à proposer aux candidats un projet autour d'un thème de culture numérique, et d'organiser les activités de ce projet de façon à permettre l'évaluation des compétences du référentiel. Dans un tel cadre, les productions et les comportements observés pourront servir de base à l'évaluation de compétences. Une troisième piste consiste à faire rendre compte d'activités réalisées hors cursus, sous la forme d'un commentaire décrivant les compétences mobilisées et la manière dont la situation rencontrée a été analysée ou le problème résolu.
NIVEAU D'EXIGENCE
Lorsque l'évaluation a lieu dans le contexte d'activités pratiques en contexte, il faut non seulement repérer les compétences qui y sont mobilisées, mais également s'assurer que la situation particulière et les consignes données conduisent à un niveau d'exigence conforme à celui attendu pour le certificat. Pour amener un candidat à mobiliser une compétence, on peut être tenté de l'indiquer explicitement dans les consignes de l'activité à réaliser. Malheureusement cela conduit souvent à un niveau d'exigence non conforme à celui attendu. En effet, le certificat C2i niveau 1 se situe à la frontière des niveaux 5 et 6 du cadre européen des certifications, correspondant au cycle court de l'enseignement supérieur et peut être obtenu jusqu'à l'issu du premier cycle universitaire. Le niveau 5 suppose que le candidat est placé dans des situations imprévisibles et qu'il fait preuve d'autonomie et d'initiative pour atteindre le but qui lui est fixé. Il faut donc veiller à laisser au candidat l'initiative de mobiliser les aptitudes et savoirs utiles compte tenu de l'objectif à atteindre et de la situation dans laquelle il se trouve. Le C2i niveau 2 se situe lui sur les niveaux 6 et 7 du cadre européen, L'exercice des compétences attendue s'exercent donc dans des contextes hautement spécialisés nécessitant une prise de responsabilité et qui nécessitent des approches stratégiques nouvelles. Ces contextes sont adaptés aux formations professionnelles conduisant aux fonctions de cadre dans les entreprises.
Le niveau d'exigence se définit non seulement en ces termes d'autonomie, d'initiative, et de responsabilité, mais aussi par ce que recouvre chaque compétence. C'est l'objectif de la
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partie 3 du présent document, qui décrit pour chaque compétence les situations dans lesquelles elle doit s'exercer, et ses contours en termes d'actions. Le référentiel détaillé permet donc de répondre à la question « Que faut-‐il savoir faire dans telle situation ? ».
Ces deux dimensions du niveau d'exigence doivent servir de référence à l'équipe pédagogique dans sa démarche d'harmonisation des pratiques d'évaluation et de validation des compétences. Les candidats doivent également en être informés.
LE DOSSIER NUMERIQUE DE COMPETENCES COMME SUPPORT A LA VALIDATION
La circulaire indique que la validation des compétences repose sur un dossier numérique de compétences constitué par le candidat.
L'équipe pédagogique peut guider les candidats dans la constitution de ce dossier, afin qu'il permette de valider l'ensemble des compétences du référentiel. L'équipe peut notamment présenter les compétences à acquérir en illustrant son propos par des situations concrètes dans lesquelles l'étudiant mobilisera les compétences visées, et proposer des activités qui permettent effectivement de le faire.
Les productions d'un candidat qui prennent la forme de documents numériques peuvent être rassemblées dans son dossier numérique de compétences. Lorsque la preuve de la maîtrise d'une compétence réside dans les traces d'usage d'outils. l'équipe pédagogique peut s'assurer un accès à ces traces, ou demander au candidat une production qui retranscrit et commente le vécu associé à ces usages.
REFERENCES
circulaire n° 2002-‐106 du 30 avril 2002 parue au B.O.EN n° 19 du 9 mai 2002 http://www.ecompetences.eu/ http://eur-‐lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2006:394:0010:001 8:FR:PDF http://www.education.gouv.fr/cid54844/esrs1000461a.html http://ec.europa.eu/education/pub/pdf/general/eqf/broch_fr.pdf http://www.c2i.education.fr/spip.php?article225
ANNEXES
ANNEXE 1 : EXPLICATION DU CALCUL DU SCORE D'UN QCM
Pour une question comportant B bonnes réponses et M mauvaises réponses, si un candidat coche X bonnes réponses parmi les B et Y mauvaises réponses parmi les M, le résultat obtenu à la question est :
La fonction « max » sert à ramener à 0 tout score négatif. Le reste du calcul X/B – Y/M a pour principe de valoriser les réponses exactes et pénaliser les réponses inexactes : chaque
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bonne réponse cochée apporte une fraction des points relative au nombre total de bonnes réponses attendues, et chaque mauvaise réponse cochée soustrait une fraction des points relative au nombre total de mauvaises réponses attendues.
Par exemple, pour la question « Parmi les droits suivants, desquels les citoyens bénéficient-‐ils suivant la Loi Informatique et Libertés ? », cinq réponses sont proposées dont 2 bonnes réponses (B=2) et 3 mauvaises (M=3).
Réponses Correct Ex1 Ex2 Ex3 Ex4 Ex5 Ex6
1) le droit patrimonial v v v
2) le droit de publicité v
3) le droit de sauvegarde v
4) le droit d'accès V v v v v
5) le droit de rectification V v v
Bonnes réponses : B = 2 X=0 X=0 X=2 X=1 X=1 X=2
Mauvaises réponses : M = 3 Y=0 Y=3 Y=0 Y=0 Y=1 Y=1
Score : Q=0 Q=0 Q=1 Q=0,5 Q=0,17 Q=0,67
Dans l'exemple 1, aucune réponse n'a été cochée donc X=0 et Y=0. 0/2 – 0/3 = 0. Le score est donc 0. Dans l'exemple 2, aucune bonne réponse n'a été cochée (X=0) et toutes les mauvaises réponses l'ont été (Y=3). 0/2 – 3/3 = -‐1. Le score est ramené à 0 grâce à la note plancher de 0. Dans l'exemple 3, toutes les bonnes réponses ont été cochées (X=2) et aucune mauvaise réponse ne l'a été (Y=0). 2/2 – 0/3 = 1. Le score est 1. Dans l'exemple 4, une seule des bonnes réponses a été cochée (X=1) et aucune mauvaise réponse ne l'a été (Y=0). 1/2 – 0/3 = 0,5. Le score est 0,5.
Dans l'exemple 5, une seule des bonnes réponses a été cochée (X=1) et une mauvaise réponse l'a été (Y=1). 1/2 – 1/3 = 0,17. Le score est 0,17.
Dans l'exemple 6, les deux bonnes réponses ont été cochées (X=2) et une mauvaise l'a été (Y=1). 2/2 – 1/3 = 0,67. Le score est 0,67.
Le score obtenu pour un domaine est la moyenne, en pourcentage, des scores obtenus à toutes les questions relatives à ce domaine. Le seuil de validation d'un domaine pour le contrôle de connaissances est de 50 %.