ressources duclos) aux septemÈs -vallons …
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BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01
RECHERCHE DE RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINEAUX ETABLISSEMENTS S. P.C. A. (USINE DUCLOS)
A SEPTEMÈS -LES -VALLONS (13)
ÉTUDE HYDROGEOLOGIQUE PRELIMINAIRE
82 SGN 073 PACG. DUROZOY
B. DELLERY
Service géologique régional PROVENCE - ALPES - COTE D'AZUR
Domaine de Luminy - route Léon-Lachamp, 13009 MarseilleTél.: (91 ) 41 .26.04 et 41 .24.46
MARSEILLE, le 29 Janvier 1982
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01
RECHERCHE DE RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINEAUX ETABLISSEMENTS S. P.C. A. (USINE DUCLOS)
A SEPTEMÈS -LES -VALLONS (13)
ÉTUDE HYDROGEOLOGIQUE PRELIMINAIRE
82 SGN 073 PACG. DUROZOY
B. DELLERY
Service géologique régional PROVENCE - ALPES - COTE D'AZUR
Domaine de Luminy - route Léon-Lachamp, 13009 MarseilleTél.: (91 ) 41 .26.04 et 41 .24.46
MARSEILLE, le 29 Janvier 1982
RECHERCHE DE RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE
AUX ETABLISSEMENTS S. P.C. A. ( USINE' DUCLOS )
A SEPTEMES-LES-VALLONS (13)
ETUDE HYDROGEOLOGIQUE PRELIMINAIRE
G. DUROZOY, B. DELLERY
82 SGN 073 PAC Marseille, le 29 Janvier 1982
RESUME
La Société S P C A a demandé au Bureau de recherches géologiques etminières (BRGM) du Service géologique régional Provence Alpes Cote d'Azur(SGR/PAC) de réaliser une synthèse hydrogéologique préliminaire sur le sitede 2 usines situées à Septèmes-les-Vallons.
Elle désirerait s'affranchir d'une alimentation actuelle en eau pour leréseau urbain en exploitant si possible de l'eau souterraine à partir deforages sur le site des usines.
L'étude hydrogéologique a permis de définir deux emplacements sur lesquelsune reconnaissance par sondage de 140 et 180 m de profondeur pourraient êtreentreprise.
Il faut toutefois souligner qu'il existe un risque d'échec de productivitéde tels forages lié à l'état de fissuration et d'alimentation des calcaires,qui ne peut être apprécié.
Ce rapporr. contient 17 pages, 1 figure et 1 annexe.
Il a été réalisé avec la collaboration de : .
D. FERLAY Dessin
Ch. PAUC et G. ROSSI Secrétariat
RECHERCHE DE RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE
AUX ETABLISSEMENTS S. P.C. A. ( USINE' DUCLOS )
A SEPTEMES-LES-VALLONS (13)
ETUDE HYDROGEOLOGIQUE PRELIMINAIRE
G. DUROZOY, B. DELLERY
82 SGN 073 PAC Marseille, le 29 Janvier 1982
RESUME
La Société S P C A a demandé au Bureau de recherches géologiques etminières (BRGM) du Service géologique régional Provence Alpes Cote d'Azur(SGR/PAC) de réaliser une synthèse hydrogéologique préliminaire sur le sitede 2 usines situées à Septèmes-les-Vallons.
Elle désirerait s'affranchir d'une alimentation actuelle en eau pour leréseau urbain en exploitant si possible de l'eau souterraine à partir deforages sur le site des usines.
L'étude hydrogéologique a permis de définir deux emplacements sur lesquelsune reconnaissance par sondage de 140 et 180 m de profondeur pourraient êtreentreprise.
Il faut toutefois souligner qu'il existe un risque d'échec de productivitéde tels forages lié à l'état de fissuration et d'alimentation des calcaires,qui ne peut être apprécié.
Ce rapporr. contient 17 pages, 1 figure et 1 annexe.
Il a été réalisé avec la collaboration de : .
D. FERLAY Dessin
Ch. PAUC et G. ROSSI Secrétariat
TABLE DES MATIERES
RESUME page 3
1. - SITUATION ET OBJET DE L'ETUDE 7
2. - HISTORIQUE 7
3. - GEOLOGIE 8
4. - HYDROGEOLOGIE 11
4.1. - Circulations à faible profondeur 11
4.2.- Circulations dans les calcaires 12
5. - DIRECTIONS DE RECHERCHES ' 14
6. - IMPLANTATION DES OUVRAGES DE RECONNAISSANCE 15
6.1. - Vallon Notre Dame 15
6.2. - Usine nord 15
7. - TYPE DE RECONNAISSANCE ET COUT 16
8. - CONCLUSIONS 16
LISTE DES FIGURES .
1. Croquis d'ensemble.
LISTE DES ANNEXES
1, Carte et coupe géologique.
TABLE DES MATIERES
RESUME page 3
1. - SITUATION ET OBJET DE L'ETUDE 7
2. - HISTORIQUE 7
3. - GEOLOGIE 8
4. - HYDROGEOLOGIE 11
4.1. - Circulations à faible profondeur 11
4.2.- Circulations dans les calcaires 12
5. - DIRECTIONS DE RECHERCHES ' 14
6. - IMPLANTATION DES OUVRAGES DE RECONNAISSANCE 15
6.1. - Vallon Notre Dame 15
6.2. - Usine nord 15
7. - TYPE DE RECONNAISSANCE ET COUT 16
8. - CONCLUSIONS 16
LISTE DES FIGURES .
1. Croquis d'ensemble.
LISTE DES ANNEXES
1, Carte et coupe géologique.
1. ~ SITUATION ET OBJET DE L'ETUDE (Planche hors texte)
Les usines des établissements SPCA (Produits chimiques alumineux)
occupent à Septèmes-les vallons, dans la banlieue nord de Marseille, le
débouché sur la vallée du ruisseau des Aygalades de deux vallons descen-
dant de la chaine de l'Etoile. Ces vallons, comme d'ailleurs la vallée
des Aygalades suivie par la RN8 Marseille-Aix, sont très encaissés dans
les calcaires du massif de l'Etoile. '
Les ressources actuellement disponibles (source et puits peu pro-I
fonds) sont de l'ordre de 400 à" 500 m3/jour. Les besoins sont supérieurs
et actuellement fournis par le réseau urbain. La société désirerait dans
la mesure du possible s'affranchir de cette sujétion.
Deux points de prélèvements correspondant à chacun des sites par¬
ticuliers de l'établissement seraient souhaitables.
2. - HISTORIQUE
Deux forages de 58 et 80 m ont été anciennement exécutés ; le pre¬
mier (Fig. 1) dans le vallon nord (bureaux de l'usine) a fourni un débit
moyen de 1,5 m3/h. Le second dans le vallon sud, dit (de Notre Dame ou du
Maine, en amont de l'usine) est resté stérile.
A la suite d'une étude hydrogéologique 4 sondages courts ont
été exécutés en 1974. Les deux premiers (Août 1974) ont donné des résul-(2)tats négatifs ; les deux autres (octobre 1974) ont rencontré des cir¬
culations d'eau, mais n'ont pas été transformés en ouvrage d' exploita-
tion (3).
(1) J.M. DESCHAMPS 30 Mai 1974 Rapport 74/A/211(2) J.M. DESCHAMPS ' 26 Août 1974 Rapport 74/A/323(3) J.M. DESCHAMPS 22 Octobre 1974 Rapport 74/A/402
1. ~ SITUATION ET OBJET DE L'ETUDE (Planche hors texte)
Les usines des établissements SPCA (Produits chimiques alumineux)
occupent à Septèmes-les vallons, dans la banlieue nord de Marseille, le
débouché sur la vallée du ruisseau des Aygalades de deux vallons descen-
dant de la chaine de l'Etoile. Ces vallons, comme d'ailleurs la vallée
des Aygalades suivie par la RN8 Marseille-Aix, sont très encaissés dans
les calcaires du massif de l'Etoile. '
Les ressources actuellement disponibles (source et puits peu pro-I
fonds) sont de l'ordre de 400 à" 500 m3/jour. Les besoins sont supérieurs
et actuellement fournis par le réseau urbain. La société désirerait dans
la mesure du possible s'affranchir de cette sujétion.
Deux points de prélèvements correspondant à chacun des sites par¬
ticuliers de l'établissement seraient souhaitables.
2. - HISTORIQUE
Deux forages de 58 et 80 m ont été anciennement exécutés ; le pre¬
mier (Fig. 1) dans le vallon nord (bureaux de l'usine) a fourni un débit
moyen de 1,5 m3/h. Le second dans le vallon sud, dit (de Notre Dame ou du
Maine, en amont de l'usine) est resté stérile.
A la suite d'une étude hydrogéologique 4 sondages courts ont
été exécutés en 1974. Les deux premiers (Août 1974) ont donné des résul-(2)tats négatifs ; les deux autres (octobre 1974) ont rencontré des cir¬
culations d'eau, mais n'ont pas été transformés en ouvrage d' exploita-
tion (3).
(1) J.M. DESCHAMPS 30 Mai 1974 Rapport 74/A/211(2) J.M. DESCHAMPS ' 26 Août 1974 Rapport 74/A/323(3) J.M. DESCHAMPS 22 Octobre 1974 Rapport 74/A/402
3. - GEOLOGIE
La vallée des Aygalades recoupe obliquement (direction NNE-SSW),
à sa terminaison occidentale j le flanc nord du massif , à allure syncli¬
nale de l'étoile.
Du Nord au Sud, des Peyrets à Septèmes, on recoupe successivement
(planche hors teste) : ' - ' ' .
Les calcaires marneux sombres du Bajo-Bathonien (Jurassique moyen)
très épais (400 m), exploités par les cimenteries.
Les calcaires clairs, en bancs réguliers, du Callovien et de l'Urgonien.
L'épaisseur est aussi importante (entre 50 et 100 m). Ils sont exploi¬
tés en carrière, en rive droite de la vallée des Aygalades au NW de
l'usine nord dant les installations occupent ' l'emplacement d'une an¬
cienne carrière. La butte située au Sud et supportant la chapelle ap¬
partient encore à cet ensemble.
Au-dessus (et au Sud) les calcaires du Kimméridgien ont un aspect peu
différent ; également de couleur claire en bancs réguliers. La série
débute au Sud de la chapelle (entrée du vallon de Notre Dame) ; elle
est épaisse (150 m); le sommet est dolomitisé. La dolomitisation appa¬
raît sur la ligne de crête au Sud du vallon Notre Dame.
Les pendages, dans le secteur de l'usine, varient de 30° à 40° vers
le SSE. Cette. série calcaire ( callovo-oxf ordien-kimméridgien ) , n'est pas
affectée d'accidents importants. On observe seulement quelques ondulations
des couches, à l'entrée du vallon Notre Dame, avec quelques fractures mi¬
neures. Cependant une faille de direction NNW-SSE, orthogonale à la direc¬
tion des bancs, passe au col .situé à l'Est du sommet 265 (ancienne
grande cheminée d'usine avec pylône haute tension). Le passage au col est
bien marqué par une brèche de faille ; mais cette faille se perd sur le
flanc nord du vallon Notre Dame (Est de la chapelle).
3. - GEOLOGIE
La vallée des Aygalades recoupe obliquement (direction NNE-SSW),
à sa terminaison occidentale j le flanc nord du massif , à allure syncli¬
nale de l'étoile.
Du Nord au Sud, des Peyrets à Septèmes, on recoupe successivement
(planche hors teste) : ' - ' ' .
Les calcaires marneux sombres du Bajo-Bathonien (Jurassique moyen)
très épais (400 m), exploités par les cimenteries.
Les calcaires clairs, en bancs réguliers, du Callovien et de l'Urgonien.
L'épaisseur est aussi importante (entre 50 et 100 m). Ils sont exploi¬
tés en carrière, en rive droite de la vallée des Aygalades au NW de
l'usine nord dant les installations occupent ' l'emplacement d'une an¬
cienne carrière. La butte située au Sud et supportant la chapelle ap¬
partient encore à cet ensemble.
Au-dessus (et au Sud) les calcaires du Kimméridgien ont un aspect peu
différent ; également de couleur claire en bancs réguliers. La série
débute au Sud de la chapelle (entrée du vallon de Notre Dame) ; elle
est épaisse (150 m); le sommet est dolomitisé. La dolomitisation appa¬
raît sur la ligne de crête au Sud du vallon Notre Dame.
Les pendages, dans le secteur de l'usine, varient de 30° à 40° vers
le SSE. Cette. série calcaire ( callovo-oxf ordien-kimméridgien ) , n'est pas
affectée d'accidents importants. On observe seulement quelques ondulations
des couches, à l'entrée du vallon Notre Dame, avec quelques fractures mi¬
neures. Cependant une faille de direction NNW-SSE, orthogonale à la direc¬
tion des bancs, passe au col .situé à l'Est du sommet 265 (ancienne
grande cheminée d'usine avec pylône haute tension). Le passage au col est
bien marqué par une brèche de faille ; mais cette faille se perd sur le
flanc nord du vallon Notre Dame (Est de la chapelle).
Fig.l
ETABLISSEMENTS EMILE DUCLOS ET Cf
produits chimiques & engrais chimiques du S-E
SEPTEMES. B.D.R.
croquis d'ensemble.
(O
o''"' .Puits
.Source
Fig.l
ETABLISSEMENTS EMILE DUCLOS ET Cf
produits chimiques & engrais chimiques du S-E
SEPTEMES. B.D.R.
croquis d'ensemble.
(O
o''"' .Puits
.Source
11
4. - HYDROGEOLOGIE
4.1. - Circulations à faible profondeur
L'inventaire des points d'eau existants a été fait lors de l'étude
hydrogéologique précitée (J.M. Deschamps 74/A/211). Nous résumons ici les
données qui nous ont été communiquées mais qui n'ont pas pu faire l'objet
de contrôle dans le cadre de la présente étude (voir figure ci-après).
- LES SOURCES :
. Source SI
En bordure de la RN.8 à hauteur de l'usine nord, le volume prélevé par
pompage par l'établissement est de 360 m3/jour.
. Source S2
60 m à l'aval de la précédente : environ 80 m3/jour. Utilisation gravi¬
taire étrangère à l'usine.
- LES PUITS : Il en existe quatre, tous dans l'enceinte de l'usine nord :
. Puits 1 & 2
Distants d'une cinquantaine de mètres, reliés par une galerie sensible¬
ment transversale à la vallée. Profondeur inconnue mais faible. Niveau
hydrostatique vers - 4 m sous le sol - Débit prélevé : environ 100 m3/jour.
. Pui'ts_3_&_4
Non exploités.
Les circulations atteintes par ces différents ouvrages et à 1 ' origine des
deux sources, se produisent dans les alluvions emplissant le fond de l'étroite
vallée : elles sont alimentées en hiver par les précipitations sur le bassin
versant et en été par drainage des écoulements épidermiques des versants
encaissants. Ces écoulements existent surtout dans les marno-calcaires et
marnes du Jurassique moyen (Bajo-Bathonien), dans la zone d'altération déve¬
loppée sur 20 à 30 mètres d'épaisseur sous la surface topographique. Il
existe dans ces formations une nappe, dont le profil piézométrique épouse
la surface topographique (région des Peyrets et de l'usine Lafarge). Les
alluvions du ruisseau des Aygalades drainent cette nappe.
Par contre, l'apport des versants calcaires du Jurassique supérieur (Callovien-
Kimméridgien) doit être faible, car dans ces formations fissurées les eaux
météoriques percolent très vite en profondeur.
11
4. - HYDROGEOLOGIE
4.1. - Circulations à faible profondeur
L'inventaire des points d'eau existants a été fait lors de l'étude
hydrogéologique précitée (J.M. Deschamps 74/A/211). Nous résumons ici les
données qui nous ont été communiquées mais qui n'ont pas pu faire l'objet
de contrôle dans le cadre de la présente étude (voir figure ci-après).
- LES SOURCES :
. Source SI
En bordure de la RN.8 à hauteur de l'usine nord, le volume prélevé par
pompage par l'établissement est de 360 m3/jour.
. Source S2
60 m à l'aval de la précédente : environ 80 m3/jour. Utilisation gravi¬
taire étrangère à l'usine.
- LES PUITS : Il en existe quatre, tous dans l'enceinte de l'usine nord :
. Puits 1 & 2
Distants d'une cinquantaine de mètres, reliés par une galerie sensible¬
ment transversale à la vallée. Profondeur inconnue mais faible. Niveau
hydrostatique vers - 4 m sous le sol - Débit prélevé : environ 100 m3/jour.
. Pui'ts_3_&_4
Non exploités.
Les circulations atteintes par ces différents ouvrages et à 1 ' origine des
deux sources, se produisent dans les alluvions emplissant le fond de l'étroite
vallée : elles sont alimentées en hiver par les précipitations sur le bassin
versant et en été par drainage des écoulements épidermiques des versants
encaissants. Ces écoulements existent surtout dans les marno-calcaires et
marnes du Jurassique moyen (Bajo-Bathonien), dans la zone d'altération déve¬
loppée sur 20 à 30 mètres d'épaisseur sous la surface topographique. Il
existe dans ces formations une nappe, dont le profil piézométrique épouse
la surface topographique (région des Peyrets et de l'usine Lafarge). Les
alluvions du ruisseau des Aygalades drainent cette nappe.
Par contre, l'apport des versants calcaires du Jurassique supérieur (Callovien-
Kimméridgien) doit être faible, car dans ces formations fissurées les eaux
météoriques percolent très vite en profondeur.
12
Afin de tirer parti au mieux des circulations existant dans les
alluvions et éventuellement dans dés zones fissurées des calcaires sous-
jacents' des forages ont été exécutés dans l'usine nord à la suite de
l'étude hydrogéologique précitée :
F2 : Ao(it 1974. Position d'après plan fourni par 1.' usine mais
sans numérotation des ouvrages. La note de compte-rendu (74/ A/323) n'est
pas en notre possession mais le rapport 74/A/402 qualifie cette première
campagne de négative. La profondeur d'investigation ne devait pas dé¬
passer 25 m.
F3 et F4 : Octobre 1974. Position d'après indications du rapport
74/A/402. Les coupes des terrains traversés sont les suivantes :
F3 0 - 7 m chaussée Puis' remblai peu cohérent
- - 7,5 m remblai plus cohérent
- - 10 m calcaire jaunâtre
- - 12,1 m calcaire dur fissuré vers 10,8 et 12,10 m
Circulations d'eau rencontrées à la base du remblai
Niveau hydrostatique - 7,6
F4 0 - 7m chaussée puis remblai peu cohérent
- - 13 m vides (galerie ? ou vides dans le remblai ?)
- - 15 m calcaire
Rencontre de circulations d'eau vers 8 mètres.
Les sondages réalisés mettent donc bien en évidence la localisa¬
tion des circulations à la base des formations de remplissage de fond de
vallée (alluvions ou remblai) au-dessus des calcaires.
4.2. - Circulations dans les calcaires
Les calcaires (et dolomies) du massif de l'Etoile sont fissurés
et les eaux de précipitations s'y infiltrent dans une très forte propor¬
tion. Les ruisséELements étant très réduits 1 es eaux percolent rapide¬
ment jusqu'à une profondeur importante et le drainage s'effectue finale¬
ment vers la mer, en direction de 1' Estaque, la chaîne calcaire de la
12
Afin de tirer parti au mieux des circulations existant dans les
alluvions et éventuellement dans dés zones fissurées des calcaires sous-
jacents' des forages ont été exécutés dans l'usine nord à la suite de
l'étude hydrogéologique précitée :
F2 : Ao(it 1974. Position d'après plan fourni par 1.' usine mais
sans numérotation des ouvrages. La note de compte-rendu (74/ A/323) n'est
pas en notre possession mais le rapport 74/A/402 qualifie cette première
campagne de négative. La profondeur d'investigation ne devait pas dé¬
passer 25 m.
F3 et F4 : Octobre 1974. Position d'après indications du rapport
74/A/402. Les coupes des terrains traversés sont les suivantes :
F3 0 - 7 m chaussée Puis' remblai peu cohérent
- - 7,5 m remblai plus cohérent
- - 10 m calcaire jaunâtre
- - 12,1 m calcaire dur fissuré vers 10,8 et 12,10 m
Circulations d'eau rencontrées à la base du remblai
Niveau hydrostatique - 7,6
F4 0 - 7m chaussée puis remblai peu cohérent
- - 13 m vides (galerie ? ou vides dans le remblai ?)
- - 15 m calcaire
Rencontre de circulations d'eau vers 8 mètres.
Les sondages réalisés mettent donc bien en évidence la localisa¬
tion des circulations à la base des formations de remplissage de fond de
vallée (alluvions ou remblai) au-dessus des calcaires.
4.2. - Circulations dans les calcaires
Les calcaires (et dolomies) du massif de l'Etoile sont fissurés
et les eaux de précipitations s'y infiltrent dans une très forte propor¬
tion. Les ruisséELements étant très réduits 1 es eaux percolent rapide¬
ment jusqu'à une profondeur importante et le drainage s'effectue finale¬
ment vers la mer, en direction de 1' Estaque, la chaîne calcaire de la
13
Nerthe, prolongement occidental de l'Etoile, assurant la continuité. La
"galerie de la mer" évacuant les eaux des exploitations du bassin de
Gardanne, recoupe et draine des circulations importantes à la traversée
de l'Etoile, vers la cote + 20. Le tunnel du Rove recoupe également des
circu.lations d'eau de fort débit à la traversée des calcaires jurassiques
de la Nerthe.
Il est donc peu probable de rencontrer des circulations d'eaux dans les
calcaires du secteur des Etablissements S P C A au dessus de la cote
+ 30 à + 40 ce que confirment les résultats du sondage de 80 m exécuté
.vers la cote 215 dans le ravin Notre Dame, resté sec et du sondage de
58 m exécuté dans l'usine nord vers la cote -i- 215 qui a rencontré des
circulations peu importantes. Il n'a jamais été véritablement testé,
le débit de ces circulations ayant été estimé à environ 1,5 m3/h sans
qu'on puisse dire qu'il s'agit d'un débit perenne. '-
Il se pourrait d'ailleurs que ceci reflète l'alimentation de fissures
.localisées entrainant les alluvions proches.
13
Nerthe, prolongement occidental de l'Etoile, assurant la continuité. La
"galerie de la mer" évacuant les eaux des exploitations du bassin de
Gardanne, recoupe et draine des circulations importantes à la traversée
de l'Etoile, vers la cote + 20. Le tunnel du Rove recoupe également des
circu.lations d'eau de fort débit à la traversée des calcaires jurassiques
de la Nerthe.
Il est donc peu probable de rencontrer des circulations d'eaux dans les
calcaires du secteur des Etablissements S P C A au dessus de la cote
+ 30 à + 40 ce que confirment les résultats du sondage de 80 m exécuté
.vers la cote 215 dans le ravin Notre Dame, resté sec et du sondage de
58 m exécuté dans l'usine nord vers la cote -i- 215 qui a rencontré des
circulations peu importantes. Il n'a jamais été véritablement testé,
le débit de ces circulations ayant été estimé à environ 1,5 m3/h sans
qu'on puisse dire qu'il s'agit d'un débit perenne. '-
Il se pourrait d'ailleurs que ceci reflète l'alimentation de fissures
.localisées entrainant les alluvions proches.
14
5. - DIRECTIONS DE RECHERCHES
Les circulations dans les alluvions, sont peu importantes (section
réduite de la vallée et bassin d'alimentation restreint). Il ne semble
pas qu'on puisse espérer accroître beaucoup les débits prélevés surtout
si la galerie rejoignant Pl et P2, formait drain à travers la vallée
(ce qui n'a pas été contrôlé). On. pourrait envisager un ouvrage entre
P2 et P4 où 1 ' influence de ce drain éventuel entre Pl et P2 serait
sans doute moins sensible.
La recherche de ressources complémentaires notables ne peut donc êt.re
envisagée qu'au sein des calcaires et ceci à une cote très basse (entre
+ 30 et -f 40 m au mieux).
Les débits que pourront fournir des ouvrages dépendent de 1 ' importance
des fissures rencontrées. Il s'agit donc d'atteindre en profondeur des
plans de fracture décelables en surface.
La prospection effectuée a permis de localiser,, surtout dans d'anciens
fronts de carrière, 'des plans de fissuration des calcaires, liés à des
zones de distension (ou de compression) sans déplacement des masses
calcaires de part et d'autre du plan.
Un seul plan de fracture correspondant à une faille a été décelé, mar¬
qué sur le terrain par une "brèche de faille". Cet accident, décrit
plus haut, passe au col situé à l'Est du point coté 265 (ancienne
cheminée) et a une direction nord 150 et une inclinaison sur l'horizon¬
tale de 85° vers le NE.
14
5. - DIRECTIONS DE RECHERCHES
Les circulations dans les alluvions, sont peu importantes (section
réduite de la vallée et bassin d'alimentation restreint). Il ne semble
pas qu'on puisse espérer accroître beaucoup les débits prélevés surtout
si la galerie rejoignant Pl et P2, formait drain à travers la vallée
(ce qui n'a pas été contrôlé). On. pourrait envisager un ouvrage entre
P2 et P4 où 1 ' influence de ce drain éventuel entre Pl et P2 serait
sans doute moins sensible.
La recherche de ressources complémentaires notables ne peut donc êt.re
envisagée qu'au sein des calcaires et ceci à une cote très basse (entre
+ 30 et -f 40 m au mieux).
Les débits que pourront fournir des ouvrages dépendent de 1 ' importance
des fissures rencontrées. Il s'agit donc d'atteindre en profondeur des
plans de fracture décelables en surface.
La prospection effectuée a permis de localiser,, surtout dans d'anciens
fronts de carrière, 'des plans de fissuration des calcaires, liés à des
zones de distension (ou de compression) sans déplacement des masses
calcaires de part et d'autre du plan.
Un seul plan de fracture correspondant à une faille a été décelé, mar¬
qué sur le terrain par une "brèche de faille". Cet accident, décrit
plus haut, passe au col situé à l'Est du point coté 265 (ancienne
cheminée) et a une direction nord 150 et une inclinaison sur l'horizon¬
tale de 85° vers le NE.
15
6. - IMPLANTATION DES OUVRAGES DE RECONNAISSANCE (Planche hors texte)
6.1. - Vallon Notre Dame
La position proposée de l'ouvrage de reconnaissance est telle que,
à la limite des terrains de l'usine on peut imaginer qu'il recouperait
le plan de faille au voisinage de la cote -i- 40, l'inclinaison du plan
étant supposée constante.
C'est donc un sondage de 180 m de profondeur au moins qui doit être
envisagé pour recouper des circulations aquifères.
6.2, - Usine nord
Dans l'ancien front de carrière aucune faille, avec déplacement de
compartiment, n'a été repérée ; il existe, néanmoins des fissures verticales
ouvertes (notamment au droit de l'ancien forage de 58 m cote au sol vers
210). L'emplacement préconisé pour un ouvrage se situe au voisinage de
l'immeuble des bureaux (angle NE), près du forage de reconnaissance
F. 3. !
Etant donné qu'on se trouve ici dans la partie inférieure de la série
calcaire (Callovo-Oxf ordien) on risque de rencontrer le contact cal¬
caires-marnes (marno-calcaires du Bajo-Bathonien) au dessus de la cote
+ 75 (voir coupe fig. 3). Il est vraisemblable que le niveau hydrosta¬
tique se situe au sommet de cette formation.
C'est donc un ouvrage de 140 m environ de profondeur qu'il faut envisager.
Ce deuxième site s 'avérant au demeurant plus aléatoire, il semble préfé¬
rable d'engager la reconnaissance par le forage proposé dans le vallon
Notre Dame, qui tte à y venir en cas d'insuccès.
15
6. - IMPLANTATION DES OUVRAGES DE RECONNAISSANCE (Planche hors texte)
6.1. - Vallon Notre Dame
La position proposée de l'ouvrage de reconnaissance est telle que,
à la limite des terrains de l'usine on peut imaginer qu'il recouperait
le plan de faille au voisinage de la cote -i- 40, l'inclinaison du plan
étant supposée constante.
C'est donc un sondage de 180 m de profondeur au moins qui doit être
envisagé pour recouper des circulations aquifères.
6.2, - Usine nord
Dans l'ancien front de carrière aucune faille, avec déplacement de
compartiment, n'a été repérée ; il existe, néanmoins des fissures verticales
ouvertes (notamment au droit de l'ancien forage de 58 m cote au sol vers
210). L'emplacement préconisé pour un ouvrage se situe au voisinage de
l'immeuble des bureaux (angle NE), près du forage de reconnaissance
F. 3. !
Etant donné qu'on se trouve ici dans la partie inférieure de la série
calcaire (Callovo-Oxf ordien) on risque de rencontrer le contact cal¬
caires-marnes (marno-calcaires du Bajo-Bathonien) au dessus de la cote
+ 75 (voir coupe fig. 3). Il est vraisemblable que le niveau hydrosta¬
tique se situe au sommet de cette formation.
C'est donc un ouvrage de 140 m environ de profondeur qu'il faut envisager.
Ce deuxième site s 'avérant au demeurant plus aléatoire, il semble préfé¬
rable d'engager la reconnaissance par le forage proposé dans le vallon
Notre Dame, qui tte à y venir en cas d'insuccès.
16
7. - TYPE DE RECONNAISSANCE ET COUT
La reconnaissance pourrait consister en l'exécution de sondages au
marteau fond de trou, méthode rapide et permettrait de déterminer la
présence d'eau.
Forés en 150 à 250; mm ils auront une profondeur de 150 m à 200 m environ
et seront équipés de -tubes PVC de 0 100 mm au moins.
Ils permettront à l'issue de la foration d'exécuter un test à l'air lift.
Si le résultat est positif, un captage en plus gros diamètre pourra alors
être envisagé. ' .
En première approximation, le coût d'une telle reconnaissance comportant
la réalisation d'un sondage, son équipement provisoire, les «tests de pro¬
ductivité , le suivi et 1 ' interprétation géologique et hydrogéologique et
la définition des caractéristiques d'un ouvrage de production, oscille
autour de 100 000 F. H.T. (- 20 %) aux conditions de Février 1982.
8. - CONCLUSIONS
Il existe deux types de circulations d'eau souterraine dans le sec¬
teur des établissements SPCA:
- des circulations à faible profondeur dans les alluvions du . fond de la
vallée des Aygalades ; elles sont peu importantes et déjà sollicitées
(Source SI et puits Pl - P2). On ne peut espérer y trouver un fort com¬
plément de ressources.
- des circulations profondes dans les calcaires fissurés du massif de
l'Etoile ; elles sont de type karstique et s'effectuent dans des
"chenaux" ou fissures ouvertes, à des cotes très basses en fonction
du drainage naturel vers la mer et de l'altitude des installations.
Deux sondages de reconnaissance, descendant dans les calcaires à des
profondeurs de 140 m (Nord) et 180 m (Notre Dame) sont proposés dans les
zones de fissuration jugées préférentiellec. Ils constituent sans doute
les sites les plus favorables pour tenter de trouver une ressource
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7. - TYPE DE RECONNAISSANCE ET COUT
La reconnaissance pourrait consister en l'exécution de sondages au
marteau fond de trou, méthode rapide et permettrait de déterminer la
présence d'eau.
Forés en 150 à 250; mm ils auront une profondeur de 150 m à 200 m environ
et seront équipés de -tubes PVC de 0 100 mm au moins.
Ils permettront à l'issue de la foration d'exécuter un test à l'air lift.
Si le résultat est positif, un captage en plus gros diamètre pourra alors
être envisagé. ' .
En première approximation, le coût d'une telle reconnaissance comportant
la réalisation d'un sondage, son équipement provisoire, les «tests de pro¬
ductivité , le suivi et 1 ' interprétation géologique et hydrogéologique et
la définition des caractéristiques d'un ouvrage de production, oscille
autour de 100 000 F. H.T. (- 20 %) aux conditions de Février 1982.
8. - CONCLUSIONS
Il existe deux types de circulations d'eau souterraine dans le sec¬
teur des établissements SPCA:
- des circulations à faible profondeur dans les alluvions du . fond de la
vallée des Aygalades ; elles sont peu importantes et déjà sollicitées
(Source SI et puits Pl - P2). On ne peut espérer y trouver un fort com¬
plément de ressources.
- des circulations profondes dans les calcaires fissurés du massif de
l'Etoile ; elles sont de type karstique et s'effectuent dans des
"chenaux" ou fissures ouvertes, à des cotes très basses en fonction
du drainage naturel vers la mer et de l'altitude des installations.
Deux sondages de reconnaissance, descendant dans les calcaires à des
profondeurs de 140 m (Nord) et 180 m (Notre Dame) sont proposés dans les
zones de fissuration jugées préférentiellec. Ils constituent sans doute
les sites les plus favorables pour tenter de trouver une ressource
17
compatible avec les besoins, mais il ne faut pas perdre de vue les aléas
d'une telle campagne, tant géologiques (faciès, fracturation) qu' hydro¬
géologiques (alimentation , de la formation,, caractéristiques, et état deI - .
la fissuration).
Etant donné le contexte hydrogéologique défini dans le texte, il parait
préférable d'engager la reconnaissance par le vallon de Notre Dame.
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compatible avec les besoins, mais il ne faut pas perdre de vue les aléas
d'une telle campagne, tant géologiques (faciès, fracturation) qu' hydro¬
géologiques (alimentation , de la formation,, caractéristiques, et état deI - .
la fissuration).
Etant donné le contexte hydrogéologique défini dans le texte, il parait
préférable d'engager la reconnaissance par le vallon de Notre Dame.