REPARTITION DE L'ESSENCE DETAXEE DANS

LE SECTEUR DE LA PECHE EN MARTINIQUE

EN 1985

C. de MIRAS, M. BELLEMARE, D. JOACHIMet E. SOUMBO

Janvier 1987

Document Scientifique n° 4

•

REPARTITION DE L' ESSENCE DETAXEE DANS

LE SECTEUR DE LA PECHE EN MARTINIQUE

EN 1985

C. de MIRAS, M. BELLEMARE, D. JOACHIM

et E. SOUMBO Janvier 1987

Document Scientifique n° 4

L'ORSTOM (Institut Français deRecherche Scientifique pour le Developpement enCooperation> a eu la ma~trise d'ouvrage de lapresente investigation réalisee dans le cadre dela convention qu'il a passee, le 26 novembre 1986,avec l'ARDECOMAG (Association Regionale pourle Developpement de la Cooperation MaritimeAntilles-Guyane>.

Ce volet socio-economiquerepresente une des trois dimensions du Projet deRecherche Interdisciplinaire proposé par cetteAssociation et approuvé par la REGIONMARTINIQUE qui a participé au financement decette étude.

Au sein du POle de RechercheOcéanologique et Halieutique Car.lb.,l'IFREMER (Institut Français de Recherche pourl'Exploitation de la Mer> a contribué à laréalisation de ces travaux de recherche.

Debénéficie de laPECHES à traversson techniciend'exploitation.

plus, cette investigation acollaboration du COMITE DESla participation temporaire deaux travaux informatiques et

de la répartition de l'essence détaxée(4,3 millions de litres pour 743de mettre en évidence un certain nombre

deI reparto de la gasolina libreen 1985 (4,3 millones de litros poren evidencia un cierto n6mero de

RESUME

L'étudedistribuée en 1985bénéficiaires) a permisde concentrations :- 4 communes situées sur la côte Atlantique utilisent à elles

seules 50 % du volume annuel distribué,- 62 % du volume d'essence détaxée sont vendus de Décembre

à Mai, durant la période de Miquelon,- quelle que soit la commune considérée, on constate que 50%

des bénéficiaires utilisent 80 % des volumes"distribués,- enfin, il ressort une proportionalité entre niveau d'activité

et situation bancaire (endettement, encours et impayé').

The study of the duty-free gasoline distributionin 1985, (4,3 million litres for 743 recipients) gives evidenceof certain concentrations :- 4 Atlantic coast communities alone use 50 % of the volume

distributed annually,- 62 % of the duty-free gasoline are sold from December to

May, during the Miquelon period,- regardless of the community considered, 50 % of the recipients

use 80 % of the distributed volume,- therefore, there is direct proportion between the activity

level and the banking situation (debts incurred and not payed).

El estudiode impuestos distribuida743 beneficiarios) pus6concentraciones :- el 50 % deI volumen anual distribuido es consumido solamente

por 4 municipios ubicados en la costa Atlantica- el 52 % deI volumen de gasolina libre de impuestos se vende

de Diciembre a Mayo, durante el periodo de "Miquelon"- Cualquiera que sea el municipio considerado, se observa que

50 % de los beneficiarios usan un 80 % de los volumenesdistribuidos

- Por fin, se revela una proporcionalidad entre el nivel deactividad y la situaci6n bancaria (deuda, letras decambio ••• ,e impagados).

TABLE DES MATIERES

Il INTRODUCTION

III NATURE DE L'OBJET ET METHODOLOGIE

11 D4H 1nit Ion

B - Evolution du nombre de bënëflclalreset des quantltës dlstribuêes

21 Saisie Informatique

1111 PRESENTATION DES RESULTATS

11 Variables Principales

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PAGE 6

PAGE 10

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PAGE 13

A - Volume total d'essence dëtaxëe dlstrlbuë auxmarins pêcheurs en Martinique en 1985 PAGE 13

B - Nombre total d'attributions de quotas d'achatmensuel d'essence dëtaxëe PAGE 14

C - Nombre total de bënëflclalres

21 Rëpartltlon par commune

31 Rëpartltlon par mols

41 Rëpartitlon des quantltës mensuelles d'essencedëtaxée achetëes par les marins pécheurs

51 Répartition Individuelle

A - Observations

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PAGE 1:5

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PAGE 29

B - R~flexion5 â propos du dynamismecompar~ des marins pécheurs

61 Rapport entre niveau d'activit~ et niveaud'endettement bancaire

A - Les encours de cr~dit

B - Les impaydos

C - L'Aide Publique

IVI CONCLUSION

ANNEXE

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES GRAPHIQUES

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prëciser, pourphysionomie d~

afin de m~ttre

- 3 -

Il INTRODUCTION

Disposant d~ peu d'analys~s du s~cteur de lap.ch~ ~n Martiniqu~ dans 5~5 div~rs~s composant~s y compriséconomiques, il ~st indisp~nsable de valoris~r au mi~ux tout~s

les opportunitês d'inv~stigation qui ~n amêlior~ront, ~n

pr~mier lieu, la connaissanc~.

Dans c~tte p~rsp~ctiv~, l'êquip~ d~s

économistes du POl~ de Recherch~ Ocëanologiqu~ ~t

Halieutiqu~ Caralb~ a ~ntr~pris d~ trait~r l~s informationsdisponibles au niv~~u d~ l'~ffort d~ peche ~t plusparticuli.r~m~nt d~ la consommation d'ess~nc~ dêtaxê~

distribuê~ aux marins pecheurs.

La coopêration d~s Affair~s Maritim~s

Antill~s-Guyan~ et du Chef d~ Quartier d~ la Martiniqu~ nous apermis de dispos~r d~B donnê~s brut~s r~lativ~s au carburant~t d'~n rêalis~r dir~ct~m~nt la saisi~ dans l~urs locaux av~c

nos matêri~ls ~t progiciels informatiqu~s. Que lesResponsabl~s de ces S~rvic~s en soient ici rem~rciês.

L'obj~ctif d~ c~tte investigation êtait d~

une annê~ donnêe, en l'occur~nc~ 198~, lala rêpartition des volum~s d~ carburant dêtaxêen ëvid~nc~ les concentrations t~mporell~s.

- 4 _.

spatiales et individuelles.

Nous considérerons que ces concentrationstraduisent des niveaux d'effort de p~che dont nouspréciserons l'intensité. Cette notion d'effort de p~che est,dans la présente étude, synonyme d~ mise en oeuvre de moyen deproduction dont l'achat d'essence détaxé~ sera donc icil'indicateur unique.

L'étude de ces conc~ntrations permettra d~

préciser ~t~g~~~~hC9DQlQ9iB~~ de~__~~~gg~~_~~h~l~~_~k9n2Qmmta on connatt déjà ~mpiriqu~m~nt la primauté de lapériode de Miquelon dans l'activité hali~utique en Martinique,mais on ignore précisém~nt l"importanc~ r~lative des deuxpériod~s de peche ~t qu~lles sont, statistiques à l"appui,l~s dat~s d~ chang~ment d"activités saisonnièr~s.

On observ~ra aussi, en l~ chiffrant, le5liiltt!Ult 1e: 1 9iggcGbJ.mur e n mAt1.t.r:.c---5l.:J.&ll.l.!.allQ.Q---5l~

~~~ADt d*1~* que représ~nte par exemple l"effort dep.che ·Carafbe N par rapport à celui réalisé sur la coteAtlantique?

Enfin, et c"est peut-etr~ l"aspect le plusoriginal des résultats de cette compilation, nous serons enmesure de préciser, du point de vue de la population desmarins pecheurs, quel ~n2~Q1~~&11i~~.l.!.~~L--Qê~

&,gDUDJ.u:Ut et pour__l~--12*QAtlmn~t. la ~rt_esun.tall~~

L:nf.gtl .

En outre, nous déborderons l"étude de cesdiverses concentrations en considérant la nature du lien entreniveau d"activité, du point de vue de la consommationd"essence détaxée, et le niveau d"endettement des unités depeche.

démontrera latendance, faute.. considérerprofessionnels.contrastes.

Il devient clair que ce type d"investigationdiversité d"un secteur d"activité que l"on a

d"en connattre la structure et l"évolution,comme un ensemble homogène et uniforme deCette étude en révélera au contraire les

Cependant, cette analyse se limitera à laseule année 85. Ce choix arbitraire pose l~ question del"année retenue et celle de la comparaison avec d"autrespériodes. La réponse est simple: pour ce qui est de l"étuded"une seule année, la masse trés importante d"informations àtraiter par an est telle que, avec la logistique dont nousdisposions, un autre choix aurait été démesuré et pratiquementhors de notre portée. ~uant au choix de' l"année la plusrécente (1985), il s'explique ainsi: plus on remonte dans letemps et plus les documents de base risquent d"~tre peu ouprou égarés ou endommagés; d'autre part, nous souhaitions

établir unrécentes.

diagnostic

- 5 -

à partir des informations les plus

Compte tenu de l'intérêt que représente laconsommation d'essence détaxée pour la connaissance du secteurNpêche M

, on ne peut que souhaiter voir ces donnéesadministratives saisies et traitées de façon inTormatique.Cela rendrait non seulement banale mais inutile l'exploitationponctuelle que nous en avons réalisée, tout en permettantl'étude dynamique (c·e.t-è-dire pluriannuelle) desconcentrations.

A cOt. d. la limite temporelle que nous noussommes donn•• , nous nous .omme. cantonné. • la .euledi.tribution d· ••••nc. d.tax.e .n Tai.ant l·hypoth•••néce••air. que la p.che proTe•• ionn.ll. en estl·utili.atrice exclu.iv••

EnTin nous n·abord.ron. pa. ici, Taut.d·inTormation. di.ponibl •• pour l·in.tant, 1•• notions der.nd.m.nt ou d. captur. par litre d· ••••nce utili ••• Nou.con.id.r.ron••eulement le. volume. d. carburant utilisé.comm. un indic. d'eTTort de p.che .n Tormulant c.pendant inTine c.rtaine. hypoth•••• d. r.ntabilité.

- 6 -

III NATURE DE L'OBJET ET METHODOLOGIE

11 Dé+inition

D@ux term@s s@ront à dé+inir: l'@ss@nc@ d'un@part et la détaxe d'autr@ part.

Ess@nce: il s'agit du(ordinair@), à l'@xclu.ion du gas-oild'aill@urs que 7,2% du total 198~ dudistribué aux marins p.ch@urs.

carburant -@ssence­qui n@ représ@nt@volum@ d@ carburant

Détaxe:notion r@couvr@ @n +ait+iscaux indir@cts: octroid'Inv@stiBs@m@nt Routi@r @t

@n matiér@ de carburant, c@tt@l'exonération d@ trois prélév@ments

d@ mer, tax@ spéciale du Fondtax@ additionn@ll@.

Cesl'@ss@nc@ ·sortiedétail pour +orm@rordinair@.

trois tax@s s'ajout@nt au prix d@ra++ineri@- @t aux marg@s d@ gros @t de

l@ prix d@ v@nt@ à la pomp@ de l'@ss@nce

En 198~, le poid. de c@s tax@s, relativ@m@ntstable d@puiB 1981, repréB@ntait @ntr@ 41 @t 4~% du prix d@détail payé par 1@ consommateur (c+ Tabl@au 1). Par @x@mpl@ @njuill@t 198~, la structur@ du prix d@ l'@ss@nc@ ordinair@était la suivant@:

PRIX DE VENTE SARAOCTROI DE MERTAXE ADDITIONNELLETAXE SPECIALE F.I.R.MARGE DE GROSMARGE DE DETAIL

- 7 -

2,8144 F0,253 F0,019 F2,1136 F0,185 F0,26~ F

PRIX DE VENTEESSENCE ORDINAIRE T.T.C. Francs

---------~---------------------------------------------PRIX DE VENTEESSENCE DETAXEE

Tableau 1.

: 3,2644 Francs

Suite â l'arr.t. du 2~ 3uin 19~6 , dont lesconditions d'application ont .t. pr.cis.es par un arr.t.interminist.riel du 12 3anvier 1960, lui-m.me modifi. dansle sens d'un plus grand contrOle par un arr.t. pr.fectoraldu ~ D.cembre 1969, les marins p.cheurs, Inscrits Maritimes,ne supportent aucune des taxes cit.es pr.c.demment surl'essence consomm.e en mer.

Cette d.taxation n'est appliqu.e que dan. leslimites d'un quota individuel demand. par le marin p.cheur.

Au niveau de chaque commune, les demandes de.marins p.cheurs sont regroup.es soit par le Maire soit,quand elles existent, par les coop.ratives maritimes pourleurs adh.rents.

Ces demandes sont ensuite transmises auxAffaires Maritimes qui en appr.cient le bien fond ••

Chaque marin p.cheur reçoit avant le d.butde chaque mois un bon nominatif (cf exemplaire joint) qu'ild.pose chez le distributeur de son choix. Ce dernier d.livrel'essence au fur et â mesure des demandes, moyennant pourchaque livraison, paiement et apposition de la signature dub.n.ficiaire.

Ces bons de livraisons mensuels, collect.s parles grossistes aupr.s des d.taillants, sont transmis avant le10 du mois suivant aux Affaires Maritimes.

3usqu'en 1968, seules la puissance des moteursposs.d.s par le p.cheur et l'intensit. de son activit•• taient prises en compte pour l'attribution des dotations.

AFPAIRES MARmMESFORT-DE FRANCB

C.achet dll POlDpim

ESSENCE..DÉTAXÉE. DESTINÉE .fA LA pECHE COTIÈRE1Date l, Q,yantité délinée Q,yant~té fe.tante 5ignatun: du Marin

1 . _.. .. ..

J n. _. ••••••••••••••• • _ ••• •••• • ••• _ _ •• _

.. . -......................................... . _.................... .. . _ - - - ' ..Période 1

Commune:

, ,J --_._----_...... .._-.- _.- --_ .

BON POUR , 1------··..·__···_- __._ - _ _..Bénéficiaire 1 M

, _ _- _ '-"'- .

7 ._-.._ _ __. • _ .

N· d'inscription: Nom du bateau 1 • ..._- .........-.--*-_._--_.N' de registre : N" clu bateau :

, _.._ /" _./----10 ._-_••_....... . _ - ._.. ..•_ .• .

11 _ ------ _ _._.._ . ---'---"-' -_.." .

12 _ . -----_ - ..

Supplément acco,rdé 1 Cachet:1) - _ -_ _- 1- _

14 _._ _ ..

Date, u -._ _-..16 -_....... - ....---................. .._.._ ••__....._ ._...__.._.

22

21 - -- --- -_ .

17 __._.__ ..

··_....·....·..........· ·..· ·..·.. ··· ..:·1.................._ •••••• *"*" .

..................................... .. 1

1.. · ·· ·..·..- ..·_ ·.. i. _ _-_ .

1

.::~~::~::=.:::::::::'.::'.:::::::::'." ....:::::'.' ~::::::.. 1

!

..................................

............_......_--

....._ __ _---

._---_._ ..

24 -._ ..

._-----_._.......

J' ....._-_.....-_..- ..._ ...,'........

If _.- _ ..-._..

20 -_.-- - .

15 .-.- ----__ ..

U ..;: - - ..

Signaturo,

A Chaque distribution d'euence il dem 1

Mode d'utilisatiçlD de ce bon : .1) Ce bon ~'est valable que chez un .eul n meme pompilte : il ., .era dépolé.2) Le pompiste choisi par Je marin appo.sera en haUt et au "rIO dll présent bon

.'.00 cachee. . -.

· Inscrire en face de la date du jour ta quandt' de carburant délinée.· Exiger i chaque fois la signature du marin. .· S'aJSure5 quo la quantité rel tante Olt .uIiùante. ,

27 .................... ..__ . _._ _ _._ _._ _ ..21 -_ .

29 .................. . . --_ _._---_ ..JO - ..-.--..................................... . -_ _ .._ ••_ _ ..

Il , ..-.-..--.-------. - ,".., .......-..-.__... ,..~~---- _..-

- 9 -

Mensuellement les dotations, fixees enfonction de la puissance motrice, etaient les suivantes:

- de 3 â 10 chevaux: 80 à 800 litres- de 12 à 15 chevaux: 1000 litres- de 15 à 18 chevaux: 1200 litres- de 18 à 22 chevaux: 1400 litres- de 22 à 25 ch.vaux: 1600 litres- d. 25 à 30 ch.vaux: 1800 litr.s- d. 33 à 60 ch.vaux: 2000 litres

Mais en 1969 un arr.té a intégré 1. type dep.ch. pratiqUé par 1. marin p.ch.ur dan. 1.15 crit*r.sd'attribution d. l· ••••nc. détaxé••

Noton. qu·.n ca.alloué, un .upplém.nt d· ••••nc.par 1•• Affair•• Maritim•••

d. dépa•••m.nt du quotadétaxé. peut .tr. accordé

forme d'uned.. dép.ns.sbénéficiair.s

Cet all*gem.nt d•• charg•• du marin p&ch.urpar 1. biai. d. la détaxation d. l·e•••nc. qU'il con.omme, n.doit pas *tr. confondu av.c -l·aid. au mainti.n d. l·.mploi­m.m. si 1.. d.ux aid.. publiqu.. ont.n commun d·.tr.proportionn.lle à la con.ommation d· ••••nc••

L·-aid. au mainti.n d. l'emploi- rev*t la-ristourn.- <•• lon la formule u.ité.) au pro ratad. carburant eff.ctué•• , qui ••t v.r.ée aux

.n fin d·anné. par 1•• Affaires Maritim•••

3usqu'au pr.mi.r semestre d. l·anné. 1981,c.tte uaide au mainti.n d. l·.mploi- était d. 7,5 c.ntim.s parlitre d· ••••nc. con.ommé. Ell. a été porté. depuis â 15c.ntime••

Ain.i sur 1•• 5 d.rni*r•• ann••• , au niv.au ducarburant, 1.. marin. péch.ur. ont bénéficié dir.ctem.nt .tindir.ct.ment d•••outien. public••uivant.:

(en F courant.) 1981 1982 1983 1984 1985

!Aid. au maintien!!de l'.mploi ! 562968.00! 487343.70! 620343.15! 614109.75! 577806.60!1- - - - - _ - - 1. .

TOTAL

!9220341.20!5146349.40!6612444.40!8650622.60!8935586.47!

!9783309.20!5633693.10!7232787.55!9264732.55!9513393.07!

(1) Sourc.: Service Départemental de. Douane.Tableau 2.

- 10 -

Signalons que ces somm.s, .n 1984 par .x.mpl.,corr.spondai.nt pr••qu. .xact.m.nt au montant d.s cotisationssocial.s (Assuranc. maladie .t Assuranc. vi.ill.ss.) v.r.é.spar le. marins p.cheurs au titre du ROI. pour la m.m.anné., soit 9415990.21 franc ••

B Evolution du nombre d. bénéficiair•••tdes quantités di.tribu.... CTabl.au 3)

L. nombr. d•• b.n.ficiair•• d· ••••nc. d.taxéea connu d. 1961 • 1972 un. croi.anc. réguliér., pa••antd·.nviron 500 marin. p.ch.ur••n 1961 • 1047 .n 1972, .oitun doubl.m.nt d•••ff.ctif••ur c.tt. période d. Il an••

A partir de 1973, un mouv.m.nt en ••n. inv.r••a aff.cté cette population activ••t durant 1•• tr.iz. anné••• uivant.s (1974-1986), 1. nombre d•• bénéficiair•• d· ••••nc.détaxé. a décru d. qu.lqu•• 25%.

La con.ommation dont 1.. fluctuations.uivai.nt sen.ibl.m.nt c.ll •• d•• eff.ctif. de. bénéficiair••d· ••••nc. détaxé., a amorcé dé. 1969 un n.t r.pli, n•••• tabili.ant qu'a partir de 1977 ••nviron 4.200.000 litre. paran.

La r.gr••• ion not•• en 1969, vu .on ampl.ur .tcompt. tenu d•••ff.ctif. d. marin. pécheur. en croi ••anc.,doit .·.xpliqu.r pour b.aucoup par 1. renforcem.nt, • cettepériode, d.. m••ure. de contrOle de la di.tributiond· ••••nc. détaxée (Arrété pr.+ectoral du 5 D.cembre 1969).

Si l'on con.idér. le rapport entre nombre debénéficiair.s et litrage total di.tribu., il apparaft quedepuis 1975, la con.ommation annuelle moyenne par b.n.+iciaire•• ••t accru. d. façon .ignificative (+ 45%) en pa••antsucce•• ivem.nt de 3920 litre. en 1975 • 4801 en 1980 pouratt.indr. 5665 litre. en 1985.

2/ Saisie informatique

Notre configurationde:

informatique se compo.ait

- un ordinateur Appl. Ile de 128K de mémoire,- un logici.l de gestion d. fichi.rs DMNIS.

(Pour mémoire, précisons que pourl'exploitation des données, nousavons utilisé un Tableur/Graphiqueintegre).

- Il -

EVOLUTI~ DE LA C~SMtATI~ D'ESSENCE DETAXEE

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1 m-lEE BENEFI CIAl RES VOLlI1E Il ÇffiEE BENEFICIAIRES VOLlt1E

1 Nbre Indice<1l ! Li tre Indice(1) Il ! Nbre Indice<1l ~ Li tre Indice(1) 1

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1960 450 2793140 1\ 1973 1036 207.62 ! 4613000 134.0B1961 500 100.00 ! 4314865 100.00 Il 1974 1026 205.61 ! 4130000 120.041962 547 109.62 ! 3213760 93.41 Il 1975 1016 203.61 ! 3983098 115.771963 614 123.05 ! 335:i200 97.52 Il 1976 987 197.80 ! 3882537 112.851964 U3 132.87 ! 4048820 117.68 1977 938 187.98 ! 4206147 122.251965 754 151.10 ! 4213093 122.45 1978 921 184.57 ! 4278126 124.341966 878 175.95 ! 4764020 138.47 1979 928 185.97 4219593 122.641967 945 189.38 ! 5604820 162.90 1980 ~9 174.15 4172035 121.261968 890 178.36 ! 5557800 161.51 1981(2) ! 857 171.74 4357172 126.641969 960 192.38 ! 4636000 134.74 1982(2) ! 825 165.33 4338965 126.111970 993 199.00 ! 4563000 132.62 1983 ! 806 161.52 4135621 120.201971 1010 202.40 ! 4753000 138.14 1984 766 153.51 4094065 118.991972 1047 209.82 ! 4712000 134.95 1985 776 155.51 4396364 127.78

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------Sourc.: Strvic. dts Affairls Haritiats(1). La base indiciair. Ist la IOYlftftl dt 1960, 1961, 1962. Tableau nO 3(2). Donnees corrige.s.

wuèSz

"..- CONSOMMATION

Graphique nO 0

- 12 -

(C~5 d~rni.res pr~cisions, si elles sont sansintérét pour n'importe qu~l utilisateur d~

micro-informatiqu~, sont rappel~~s ici afin d~ montrerl'utilisation p~rformante qui peut .tr~ fait~ de matéri~ls

somm~ toute courants ~t bon marche).

Chaque fiche ou bon m~nsuel repr~nait pourchaque marin p.cheur le. information. suivantes:

1 • Commun~

2 • P.riod~ (mois)3 • Bon pour (quota)4 • Nom et prénom. du bénéficiaire~ • Numéro d'in.cription aux Affaire. Maritim••6 • Numéro de re9istr~

7 • Nom du bat~au

8 • Numéro du bateau9 • Supplément accordé10. Quantités journ.ll.r.~ accordée.

L.. rubriqu~s 1,2,3,4,7 et 9 ont étéretenue. moyennant l' ••ploi d~ code., rendu. n.ce••air~s parl'In.uffi.ante capacite d~ mémoire du matéri~l utili •• d'un~

part, mai. au•• i par souci d~ pré.erver l'anonymat de.information••

ont étéd'achat,

L~s livrai.on. journalière. d'~••encesommée. pour ret~nir, outre la fréquence m~nsuell~

le total men.uel.

Ainsi.~ reparti ••ant comme .uit:

Nord-AtlantiqueSud-Atlantiqu~

Nord-Caralb.Sud-Caralb.Canal de St~ Luci.:

17~8

160010966~3

1329

Les fichier. ain.i con.titués ontr~qui. par la .uit~ d~ nombreu.e. corrections. Certain••erreur. de .aisie aurai~nt été .an. con.équenc. (ortho9raph~

du nom du bat~au par exempl~) mai. d'autr~., tellel'orthographe différente d'un mëme nom de bénéficiaire,induisai~nt d'important. biai. au niveau de. di~fér~nts triseffectués.

L~ r~cours au fichi~r d~s InscritsMaritimes a p~rmis de r~dr~ss~r l'e.sentiel d~ c~s ~rr~urB.

principal@sin~ormatiqu@

l@squell@schronologiqu@

- 13 -

1111 PRESENTATION DES RESULTATS

Nous @nvisag.rons succ@ssiv@m@nt l@svariabl@. mis@s @n @vid@nc@ par c@tt@ @xploitat1onain.i qu@ l@s principal •• conc@ntrations s.lon

@ll@s s'organis@nt aux plans g@ographiqu@,@t individu@l.

En~in, nous @nvisag@rons la natur@ du li@nentre niv@au d'activit@ (ou @n l'occurr@nc@ consommationd'ess@nc@), niveau d'@nd@tt@m.nt @t solvabilit@ d@s unit@s d@p@tite p&che.

11 VARIABLES PRINCIPALES

L@s principal.s variabl@s relativ@s • ladistribution d'@ss@nce détax@@ s@ront:

A - L@ volum@ total d'@ss@nc@ d@tax@e.B - L@ nombr@ total d'attributions d@

quotas d'achats m@nsu@ls.C - L@ nombre total d@ b@n@~iciair@s.

A Volum@ total d'@ss@nc@ d@tax@@ distribu@aux marins p&cheurs en Mart,iniqu@ en 198~.

La quantit@ totale distribu@@ a @t@ d@4.396.364 litr@s. Pr@cisons imm@diatem@nt que c@ total estsupérieur • celui qui apparatt • la suit@ d@ la totalisationd@ tout@s l@s ~ich@s m@nsuell@s collationn@@s. En @~~@t, laplupart d@s ~ich@s s@ rapportant au mois d@ ~@vri@r ~ont

d@~aut pour la majorit@ d@s commun@s. Pour r@trouv@r, ou aumoins, s@ rapprocher du volum@ probabl@m@nt distribUé, nousavons établi qu@ le mois de ~@vrier serait la moy@nne des moisde janvi@r et de mars. Cett@ approximation acceptable,puisqu'elle se situ@ A l'intérieur d'un@ méme périod@ depéch@, conduit donc • évalu@r la distribution d'essencedétaxée A 4.396.364 litres en 1985.

- 14 -

B Nombr~ totalmensuel d'achats d'~ssenc~ détaxé~.

d'attributions d'un quota

d·attribution. d. quota. m.nsu.l.l·in.tant, .ur 1. nombre d.

.ur 1. nombre d. moi. pour l.qu.l,pu ~air. valoir .on droit. c.tt•

Au total, 6741 quotas mensu~ls d'attributionsont été délivré. en 198~ aux marin. pecheur. par l~s A~~air~

Maritime., selon le dénombrem~nt que nous avons .~~.ctué. c.total appelle 1•• r.marque••uivant••:

il convi.nt d. n~ pa. con~ondr. quotam.n.uel d'achat. .t nombre d·achat. ~~~~ctué. chaqu. moi •• En~~~.t, l~ quota m.n.u~l ~.t 1. volume attribué par l~.

A~~air.. Maritim•• , par p.ch.ur .t par moi •• C. quota donneli.u • un c.rtain nombre d·achat. d. carburant au cour. d'unmêm~ moi ••

d·un. part, c. nombr~ ••t .upéri.ur audénombr.m~nt .~~.cti~ qui .·él.v•• 6436 quota•• L•• mêm.scau.~s produi ••nt 1.. mêm•• ~~~.ts: nous avon., comm. pour1.. litrag~., redr~••é l~. attributions d. quota pour ~évri~r

•• lon la méthode précédent. pour combl.r la lacun. d. donné••• ur 1. moi••n qu••tion •

• n outr., c •• attribution. n. corr••pondentpa. néc•••air.m.nt • d~. achat. .~~.cti~•• Dan. un c.rtainnombre d. ca. (~3 au total .n 198~), le droit d·.~~.ctu.r d••achat. d. carburant détaxé n'a pa. été utili.é par 1•• marin.p.ch.ur. attributair•••

d. plu., c.rtain. pêch.ur. ont, un m.m.mois, béné~icié d. d~ux quotas, corr••pondant • d.ux.mbarcation. di~~ér.nt.s.

c. nombrene r.ns.ign. pa., pourbéné~iciair.. conc.rné., ni• n 198~, chacun d·.ux adétax••

Au total, la li.t. nominative d••b.në~iciair.. ~ait appara1tr. 743 individu•• On prëci.~ra

que c.ux-ci n'ont pa. ~u 1. mem. rythme d'activité: nons.ul.m~nt tous n'ont pas ~~~~ctué, ~n volum~, l~. mem••achats, mai. tous n'ont pas été attributair~. d'un quota tousle. mois ~t n'ont donc pa. ~~~ectu. d'achat d· ••••nc. détaxé~

tout au long de 1985.

da dénombrer:Si tel n'avait pas été le cas; nous aurions

mensuels.743 béné~iciaires x 12 mois = 8916 quotas

Or seulement 6741· attributions ont été

- 15 -

délivréesmensuels.

en 1985, soit en moyenne environ 562 quotas

En corollaire de cette évaluation,établir l'embottement suivant:

on peut

Nombre total d'Inscrits Maritimes :9~~

Nombre total de bénéficiaires virtuels:774 (1)Nombre de bénéficiaires effectifs :743Nombre moyen d"acheteurs mensuels :~62

(1) La différence entre Inscrits Maritimes etBénéficiaires virtuels tient aux utilisateurs de gaS-Oil (69),aux matelots et novices (87) et â 2~ marins p*cheurs quin"ont sans doute pas renouvelé leur inscription en 198~.

On observe donc que si prés de 96% desbénéficiaires virtuels sont aussi des bénéficiaires effectifs,moins de 3 bénéficiaires virtuels sur quatre (~62/774 - 72,6%) utilisent en moyenne chaque mois leur droit d"attributionde quota d"essence détaxée.

Mais nous verrons ultérieurement que si l"ons'intéresse à la concentration individuelle de l"effort depêche, c"est une proportion bien moindre des bénéficiairesqui réalise l"essentiel de cet effort, en termes d"achat decarburant détaxé.

21 REPARTITION PAR COMMUNE

Nous étudierons la répartition, enpourcentage, par commune et par mois, des volumes d"essencedistribués et les attributions de quota mensuel.

Lecommunes selon les198~ est le suivant:

classement par ordre d"importance desvolumes d"essence détaxée distribués en

- 16 -

COMMUNE /

/VOLUME

Litr.s / '"//

QUOTAS MENSUELSNombre / '"

VAUCLIN /TRINITE /FRANCOIS /SAINTE LUCE /FORT-DE-F.CE /ANSES D·ARL. /ROBERT /SAINTE-MARIE /MARIN /SAINTE-ANNE /LE PRECHEUR /RIVIERE PIL. /GRAND·RIVIERE/DIAMANT /MARIGOT /TROIS-ILETS /BASSE-POINTE /SAINT-PIERRE /SCHOELCHER /BELLEFONTAINE/LAMENTIN /CARBET /CASE-PILOTE /

Tableau 4.

881.124 /~18.348 /398.803 /378.~66 /308.801 /293.434 /249.744 /202.~78 /189.888 /17~.082 /136.240 /13~.369 /13~.297 /77.~94 /7~.664 /61. 813 /49.042 /31. 677 /27.7~0 /20.133 /18.~13 /1~.71~ /1~.19~ /

20,04 /11,79 /9,07 /8,61 /7,02 /6,67 /~,68 /4,61 /4,32 /3,98 /3,10 /3,08 /3,08 /1,76 /1,72 /1,41 /1,12 /0,72 /0,63 /0,46 /0,42 /0,36 /0,3~ /

1039661691333~O~

~44

~80

23831722330416419014070

20~

34141107

604999~3

/ 1~,41 // 9,81 // 10,24 // 4,93 // 7,48 // 8,06 // 8,60 // 3,~3 // 4,70 // 3,31 // 4,~0 // 2,43 // 2,82 // 2,08 // 1,03 // 3,03 // O,~O // 2,09 // 1,~8 // 0,89 // 0,73 // 1,47 // 0,78 /

On r ••arqu. qu. 1•• quatr. pr.mi.r•• commun••CVauclin, Trinit., Françoi. .t Saint.-Luc.) .ont .itu•••principal.m.nt .ur la eOt. Atlantiqu. d. 1·11••t utili ••nt• .11.. ..ul.s pr•• d. ~O % du valum. annu.l global d· ••••ne.d.tax•• C49,~1 "').

Par grand••volum.. .tr.partition d••

pr•••nt. ain.i:

zan.. g.ographiques,attributions de quota

la

••

ZONES //

VOLUMESLitr.s /"

//

ATTRIBUTIONSNombre / " /

Nord-Atlantiqu. / 1.230.670 / 27,99/ 1772 / 26,29/Sud-Atlantique / 1.279.927 / 29,11/ 1729 / 25,65/Canal st. Lucie / 956.497 / 21,76/ 1176 / 17,44/Sud-Caraibe / 710.310 / 16,16/ 1408 / 20,89/Nord-Caraibe / 218.960 / 4,98/ 656 / 9,73/----------------------------------------------------------TOTAL

Tableau 5.

/ 4.396.364 /100,00/ 6741 /100,00/

- 17 -

Ce tableau amène le5 commentaire5 suivants:

l'activité halieutique 5ituée dans le5communes de la cOte Atlantique représente 57,1 % des volumesde carburant détaxé distribués, alors que la cOte Caraibe nefait au total que 21,14 % des quantités, le "Canal de SainteLucie- faisant le re5te soit 21,76%'

de plU5, on peut observer des distor5ionsnotables entre volumes et attributions : la position descommunes n'est pas identique selon que l'on considère leurimportance relative en termes de volume d'essence ou celle entermes d'attribution de quotas mensuels d'achat de carburant.Le rapport entre le pourcentage des volumes et celui desattributions traduit arithm.tiquement ce5 différences etpermet d'.tablir le tableau suivant:

COMMUNE % ATTRIBUTION % VOLUME %VOL 1 %ATTRIB Lit par Pchet par mois

BASSE-POINTESAINTE LUCEMARIGOTSAINTE MARIEVAUCLINRIVIERE PILOTESAINTE ANNETRINITEGRAND'RIVIEREFORT-DE-FRANCEMARINFRANCOISDIAMANTANSES D'ARLETSLE PRECHEURROBERTLAMENTINBELLEFONTAINETROIS ILETSCASE PILOTESCHOELCHERSAINT PIERRECARBET

Tableau 6.

0,504,931,033,53

15,412,433,319,812,827,484,70

10,242,088,064,508,600,730,893,030,781,582,091,47

1,128,611,724,61

20,043,083,98

11,793,087,024,329,071,766,673,105,680,420,461,410,350,630,720,36

2,241,751,671,311,301,271,201,201,090,940,920,890,850,830,690,660,580,520,470,450,400,340,24

144211391089

851848828785784712612600578554540449431378336302289261225159

pécheurprés deCarbet,

Le rapport par commune entre pourcentage desattributions et pourcentage des quantités est extrêmementouvert puisqu'il est compris entre 2,24 et 0,24 pourl'ensemble de la Martinique. Cette fourchette est bien entenduidentique à celle des consommations moyennes communales.

A cet égard, il ressort qu'en moyenne unbénéf ici ai r'e d'essence détaxée achète mensue Il ementdix fois plus de carburant à Basse-Pointe qu'ausi l'on considère les cas extrèmes. En moyenne

- 18 -

toujours et sur l'ensemble de la Martlnique, l'achat mensueld'un marln pécheur porte Sur 652 litres d'essence détaxée(4.396.364 / 6741).

litrage moyenobserve que:

En corollaire, et si l'onindividuel acheté mensuellement

s'intéressepar commune,

auon

9 communes se situent au dessus de ce seuil:elles sont toutes localisées SUr la cote Atlantique;

14 communes sont positionnées en deça decette moyenne; et trois-quart de celles-ci sont situées sur lacOte Caraibe.

Ce différentiel important constaté au niveaudes achats moyens mensuels par commune pourrait trouver, enpremière approximation, une explication à quatre niveaux:

- la puissance moyenne des moteurs,le taux de pratique de Miquelon (p.chepélagique de juin à novembre>,les lieux de p.che ordinaires etleur distance par rapport à la communed'origine,

- Le nombre moyen de jours de travailpar mois,

Disposant de peu d'informations précises surles lieux de pêche, nous nous arrêterons aux deux premiersparam.tres en précisant que le second, c'est-à-dire le "tauxde pratique de Miquelon" tel que nous l'entendons ici, n'estque le rapport de la consommation d'essence détaxée dedécembre à mai sur la consommation totale annuelle, en faisantl'hypothèse -vraie mais grossière- que durant la période ditede Miquelon le métier dominant est la pêche au pélagique,forte utilisatrice de carburant.

Le tableau suivant (n·7> résume lesinformations relatives au rapport entre notre acception du-taux de pratique de Miquelon" et à la puissance moyenne desmoteurs par commune (Voir sur cette question: Etat de laMotorisation de la Flottille de Pêche COtière enMartinique. Juillet 1986. Mêmes Auteurs>:

COMMUNE

- 19 -

TAUX DE MIGlUELON ZONE PUISSANCE MOYENNE

BASSE-POINTESAINTE LUCEMARIGOTSAINTE MARIEVAUCLINRIVIERE PILOTESAINTE ANNETRINITEGRAND"RIVIEREFORT-DE-FRANCEMARINFRANCOISDIAMANTANSES D"ARLETSLE PRECHEURROBERTLAMENTINBELLEFONTAINETROIS ILETSCASE PILOTESCHOELCHERSAINT PIERRECARBET

Tableau 7.

65,5665,1064,2468,9566,4262,9467,2859,3468,7359,3156,9956,7372,8165,5449,8253,0563,5157,9847,7960,5659,3547,5750,95

Nord-AtlantiqueCanal de Ste LucieNord-AtlantiqueNord-AtlantiqueSud-AtlantiqueCanal de Ste LucieCanal de Ste LucieNord-AtlantiqueNord-AtlantiqueSud-CaraibeCanal de Ste LucieSud-AtlantiqueCanal de Ste LucieSud-CaraibeNord-CaraibeNord-AtlantiqueSud-CaraibeNord-CaraibeSud-CaraibeNord-CaraibeSud-CaraibeNord-CaraibeNord-Caraibe

7541637450363846503442403832334028192313292227

La projection graphique de ces donn~es faitapparattre deux types de relation:

la première, entre litrage moyen consommépar mois et puissance moyenne des moteurs: Cette corrélations"organise selon la droite de r~gression suivante:

Y - 16,98 X - 39,15

Y consommation mensuelleX puissance en chevauxr coefficient de corrélation

significatif à 95 %

Le coefficient de corrélation précisele niveau significatif de cette liaison statistique: 0,827

abrégé) lade point.

Le graphique n-1 indiquedisposition de cette liaison et

par commune (enla forme du nuage

1450

- 20 -

BPo

1180 5L0 M6.

81 00E

"" 910 \fi, 51.4C

RI>0 0

Q) D!iA

"'">0- 0 0GR0

E 0

640 ff UAQ) MO mFRo[J'l o 00 0L PR+' RO:J lA

0 D370 BE 0

a- 0 11

0 sfJ sc0

0 CA0

1000 l''l ID

~(\1 Lfl,... Ci t<) <D 1'-

Puiss<Jnce moyenne

Graphique 0n

- 21 -

la seconde corrélation peut s'établir entretaux de pratique de Miquelon (consommation en période de

Miquelon / consommation totale) et le litrage moyen consommé,ou plutOt acheté mensuellement. Cette liaison obéitthéoriquement à l'équation suivante:

y = 0,02435* z::s

y achat d'essence mensuel par individuZ taux de pratique de Miquelonr coefficient de corr.lation

significatif à 95 %

Mais le niveau du coefficient decorr.lation (r = 0,596), m&me s'il reste significatif, estbien moins élevé que dans le cas pr.c.dent.

Le nuage de points atteste du caract&relAche de cette corrélation (par contre, on retrouvetendanciellement la liaison -puissance/consommation- cfAnnexe graphique n-2),

meilleurecarburant

Mais nousapproche du lien

et taux de pratique

envisageronsentre niveau

de Miquelon.

ultérieurement unede consommation de

31 REPARTITION PAR MOIS

En Annexe, les tableaux n-S, 9, 10, 11 et 12et les graphiques correspondants (n-3, 4, 5, 6 et 7) d.criventla situation mensuelle des litrages achet.s et des quotasmensuels d.livr.s· dans les cinq zones d'activit. halieutique.

Sur l'ensemble de la Martinique (cf tableaun-13 et graphique n-S), on observe, du point de vuechronologique, que le nombre d'acheteurs d'essence détax.eévolue peu d'un mois sur l'autre au cours de l'ann.e 19S5.

Si, en moyenne, 562 acheteurs sontidentifiables mensuellement sur l'ensemble de la Martinique,leur r.partition effective par mois est peu contrastée: lecoefficient de dispersion est inf.rieur â 4,7% (écart-type =26,35) .

- 22 -

MOISMIQUELON / H JI..)[Ft·J(~r""t

DECEMBREJANVIERFEVRIERMARSAVRILMAI

352529460956492155531037456767429166

ELASTICITE1:: t·~1. rI CIAl RE QTT / BENEF

572 3.10555 -10.35566 3.41577 4.07572 16.14597 -1.38

JUINJUILLETAOUTSEPTEMBREOCTOBRENOVEMBRE

TOTAL

330050288083290038260101264127241355

4396364

591551570534558498

6741

22.981.88

.201 .63

.34

.80

Tableau nO 13

-4- QUANTITE:

-e- BENEFICIAIRE

~ 11::JZZ«-'« 9

b~

ZS~ 7

5

~~ 0:

~d ï z g

~~ w ~w W 0: ;:) 0:

~~ ~ "7 ~

~ ~ ~~ ~

~IJ.. "7

0 00 w Z

!Il

Graphique 0 8n

- 23 -

On pourra constater que le rapport entrequantité d"essence détaxée distribuée et nombre debénéficiaires semble s"organiser selon deux tendances, lapremière trés nette mais la seconde plus discutable:

au niveau des quantités annuelles, nousl"avons vu, deux phases sont repérables: décembre/mai etjuin/novembre. Parallèlement, on observe que pendant la phasedite de Miquelon, les bénéficiaires acheteurs d"essencedétaxée sont relativement plus nombreux: 51,03% (contre 48,~7%

en hivernage).

au niveau des différentiels mensuels, ilsemble plus difficile d"affirmer l"existence ou, au contraire,l"absence de tout lien entre variations des quantités achetéeset celle du nombre d"acheteurs.

En effet, si l"on calcule, pour chaque mois,l"élasticitê des premi.res par rapport au second (cf tableau13), il ressort que, hormis au changement de saison de pêche(décembre/janvier et avril/mai), les variations sont de mêmesens puisque l"élasticité est toujours positive. On peut doncenvisager une liaison possible entre volume de carburantacheté et nombre d"acheteurs.

Mais par contre (comme nous l"a suggéré notrecollègue biologiste P. Fréon) si l"on s"intéresse aucoefficient de corrélation sur les 12 mois (r - 0.535), nousobservons qu"il n"est pas significatif â 95% (0.576).

On peut sans doute conclure que les variationsmensuelles des quantités achetées, â l"intérieur d"une mêmesaison de pêche, ne dêpendent pas en premier lieu du nombrede bénéficiaires d"essence détaxée.

- 24 -

41 REPARTITION DES QUANTITES MENSUELLES D'ESSENCE DETAXEE

ACHETEES PAR LES MARINS-PECHEURS.

Il est int~ressant de comparer le litrageachet~ mensuellement par les marins p~cheurs non seulementglobalement comme nous l"avons fait pr~cédemment, mais aussien fonction des tranches d"achat individuel et par commune CcfAnnexe tableau 14).

Sur les 6436 attributions mensuelles d.livr.essur 12 mois en 1985 aux marins p.cheurs, on observe que lesquantit.s mensuelles, par niveau d"achat, se répartissent dela façon suivante:

TRANCHESCen litres)

NOMBRE! D"ATTRIBUTAIRES !

0 53 0.82

de 1 à 299 litres 2092 32.30

de 300 à 499 1149 17.83

de 300 a 999 1778 27.63

de 1000 a 1499 833 12.97

de 1300 a 1999 349 3.43

2000 et plus 180 2.80- - - - - - - - - - _1 - - - - - - - - - -

TOTAL 6436 100.00

Tableau 1~.

Si, sur l"ensemble de la Martinique, 50% desattributions correspondent a des achats mensuels inf~rieurs à500 litres -et m.me un tiers ne dépassent pas 300 litres­Ccf Annexe tableau n"16 et graphique n"9) , au niveau descommunes, la situation est plus contrastée. Si on condirèrepar exemple la position de la médiane des attributions parlocalité, il est possible d'~tablir la s~rie suivante:

- 25 -

----------------------------------------Consommation médiane Communesinférieure a- - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Saint Pierre200 litres Carbet

SchoelcherLamentin

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -Bellefontaine

300 1 i tres Ca•• PiloteTrois Ilets

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -Pr&cheur

400 litres RobertAnses d"Arlet

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -:500 litres François

Diamant- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

600 litres MarinFort-de-France

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -Grand RivièreTrinité

700 litres VauclinSainte AnneRivière Pi lote

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -800 litres Sainte Marie

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -1000 litres Marigot

- - - - - - - - - - - - - - - - - - -1100 litres Sainte Luce

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -1500 litres Basse Pointe

Si l"on compare maintenant la consommationmoyenne par mois (cf tableau n·6) en tant qu"indice d"effortde p&che effectif par commune, avec le nombre d"attributionsdélivrées considéré comme indice d"effort potentiel, onconstate qu"il n"y a pas de relation apparente entre ces deuxindices.

En comparant systëmatiquement par commune cesquantités mensuelles moyennes et le nombre d"attributions, onobtient une cartographie des communes qui met en rapporteffort effectif et effort potentiel (cf graphique n-10).

- 26 -

Graphique nO 10

f"7

0

120 HI

010

0 80-13

0

1+ 229 D0 0

718 2D

15 00 0

194 11 D

0J 02 00 0 6 6 1 2.1

000 0 230

1072

536

oo 652 litres

En Ordonnee, nombre de quotas attribues par commune en 198~

En Abscisse, consommation moyenne par mois, par pecheur et par commune

LAMENTIN 1 LE PRECHEUR 9 VAUCLIN 17SCHOELCHER 2 ROBERT 10 SAINTE ANNE 18

CARBET 3 DIAMANT 11 RIVIERE PILOTE 19SAINT PIERRE 4 FRANCOIS 12 SAINTE MARIE 20

BELLEFONTAINE 5 FORT DE FRANCE 13 MARIGOT 21CASE PILOTE 6 MARIN 14 SAINTE LUCE 22TROIS ILETS 7 GRAND RIVIERE 15 BASSE POINTE 23

ANSES D'ARLETS B TRINITE 16

- 27 -

On délimitera 4 cadrans à partir du litragemoyen consommé mensuellement en Martinique par p~cheur (Axedes X) d'une part, et d'autre part, selon le nombre moyenmensuel d'attributions (6436/12 sur l'axe des y); on ylocalisera les 23 communes (les coordonnées de chaque communesont, en abscisse, le litrage moyen consommé mensuellement et,en ordonnée, le nombre total d'attributions dont a bénéficiéla commune en question en 1985).

Si l'on considere la terminologie suivante("importance" et "activité" d'un port), fondée exclusivementsur les attributions d'essence détax~e:

Port "important": ici l'importance du port est ~tablie

selon le nombre d'attributions annuellesd'essence d~tax~e d~livr~e••C'est aussi le produit: Nombre deb~n~ficiaires * Nombre moyend'attributions par t&te.

Port "actif" ici l'activité du port est mesur~e enfonction du litrage moyen attribu~ parmois à chaque b~n~ficiaire.

exclusivementdistinguer, à

du point de vue deen termes d'achat

la lecture du graphe:

l"effort de p~che expriméd"essence d~tax~e, on peut

- Les ports importants et actifs:

Vauclin et Trinit~,

- Les ports importants et peu actifs:

François, Robert et à la margeles Anses d'Arlet,

- Les ports peu importants et actifs:

Fort-de-France,

Basse Pointe •••

Marin, Sainte Luce,

- Les ports peu importants et peu actifs:

Prêcheur, Trois Ilets, Diamant,Schoelcher, Sainte Anne •••

Pr~cisons

r~alité au moins pour deuxd'embléeraisons:

que ce sch~ma force la

- 28 -

d'une part, par la méthode de zonage quilntroduit par convention des discontinuités, ce schéma tend àséparer ce qui est proche (par exemple Robert, Fort-de-Franceet Anses d'Arlet). Mais c"est une loi du genre: les élémentssitués sur les marges de chaque zone sont en réalit~ plusproches entre eux que d"avec les centres de leurs zonesrespectives.

d"autre part, cette "carto9raphie" et soninterprétation en termes "d"importance" et "d"activit~" nedisent rien, encore une fois, sur les niveaux de captures etdonc d"efficacité halieutique et de rentabilité économique deces diff~rentiels d"effort de pêche. Autrement dit, ce quiest proche, en termes d"efforts de pêche (par exempleRivière Pilote, Grand Rivi~re) ne le sera sans doute pas dansune perspective de capture par unité d"effort (mais il estpour l"instant impossible d"aller au delà de la seulecomparaison de l"effort de pêche, lui-même réduit àl"achat de carburant d~taXé).

Apr~s avoir envisagé les niveaux d"achatsmensuels d"essence détaxée par bénéficiaires et par communes,il est possible de compléter 1" information en précisantcomment se répartit la consommation annuelle totale desbénéficiaires.

Le tableau n·16 indique que:

- un quart des bénéficiaires braIemoins de 2000 litres,

- un quart de ceux-ci utilise annuellemententre 2000 et 4500 litres,

- un quart encore consomme entre 4500 et8000 litres,

- le dernier quart enfin achète plus de8000 litres par an pour atteindre avecle plus gros acheteur, 24161 litres.

sortie deune pêchecarburant.

A titre de comparaison il faut savoir qu"unepèche à Miquelon nécessite environ 150 litres etjournalière au casier une trentaine de litres de

- 29 -

51 REPARTITION INDIVIDUELLE

A - Observations

Le dernier traitement proposé ici est sansdoute le plus inattendu: il a été possible d'établir, parzone, la liste des b.néficiaires et de totaliser pour l"année85 (mais aussi pour les périodes "Miquelon" et "Hivernage H

) levolume global qui leur a été attribué et donc la quantitéachetée d"essence détaxée.

Cette dernière concentretion indiquera doncquelle proportion de marins p.cheurs réalise l"essentiel del'effort de p.che (mesuré exclusivement ici -rappelons-leencore une fois- a partir des achats d"essence détaxée) ?

En établissant une courbe de concentration"bénéficiaires/litrage", la réponse graphique a été immédiate(Tableaux n-17, 18, 19, 20, 21 et Graphiques n- Il, 12, 13, 14et 15). En abscisse, nous y avons porté le pourcentage cumulédes bénéficiaires et, en ordonnée, le pourcentage cumulé desquantités attribuées.

que dansen nombre

la courbe de

régulière,importancecarburant,

Et nous observons de façon étonnammenttoutes les zones, quelle que soit leurde bénéficiaires ou en quantité deconcentration est similaire:

5Q2i des bén~titl~~~.!.i8.!1!._802i_&~

de _g~M~U. goin~--Y!:UL.&~~Y§ntil~-S!!L~r.QYr:§n!:.

eux seuls, undétaxée en 1985

Autrement dit, 372 bénéficiaires ont utilisé àpeu plus de 3,5 millions de litres d'essence

en Martinique.

De plus, cette concentration de l"effort dep.che est semblable du point de vue géographique dans chaquezone: Nord Atlantique, Sud Atlantique, Canal de Sainte Lucie,Sud Caraïbe et Nord Caraïbe.

Enfin il est remarquable de noter que laconcentration est identique, que l'on raisonne sur la périodede Miquelon ou sur la période d"hivernage. Donc, que ce soitsur l'ensemble de l"année, ou sur les 2 périodes, les plusgros acheteurs (d"essence détaxée) restent les plus actifs: ce

- 30 ­NOR D AT LAf'lT l QUE ( Ef f e c tif s : 190 )

Effectifscumules

! Consommationtotale

! Consommationmi que l on

~ Consommationhivernage

10% 24.43 25.04 23.53

20% 43.27 44.00 42.20

30% 58.34 59.09 57.24

40% 70.59 71.18 69.73

50% 80.24 80.83 79.37

60% 87.62 88.18 86.79

70% 93.40 93.70 92.96

80% 97.35 97.55 97.05

90% 99.49 99.51 99.45

100% 100.00 100.00 100.00

Tableau 17

NORD ATLANTIQUE100

80

.-..~'-'"c: 600

:;:J0EE0 40enc::0

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20

o

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/

/V

V./

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o o('II

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Beneficiaires (%)

o<Il

oo

Graphique nO II

SUD ATLANTIQUE <Effectifs: 174) - 31 -

Tableau nO 18

100

80

.-..~.......,c 600.-+JgE0 40enc0

U

20

o

SUD ATLANTIQUt:

v------~/

//

V/

1/o

Beneficiaires (,;)

r,raphique nO 12

8

CANAL DE SAINTE LUCIE - 32 -

% effectifscumules

! Consommationtotale

~ Consommation~ miquelon

! Consommation~ hivernage

10% 27.96 24.30 33.61

20% 47.05 44.96 50.28

30% 59.91 59.53 60.49

40% 71.18 71 .39 70.85

50% 80.53 80.43 80.70

60% 87.66 87.20 88.37

70% 93.36 92.66 94.44

SO% 96.97 96.93 97.04

90% 99.36 99.37 99.35

100% 100.00 100.00 100.00

Tableau nO 19

CANAL DE SAINTE LUCI!::100

80

.........~

........"

c: 600.-+J0EE0 40enc:0

U

20

o

~~~

~

/'/

V/

/1/

o

Beneficiaires (%)

Graphique nO 13

8

- 33 -SUD CARAIBE <Effectifs: 177)

% effectifscumules

! Consommationtotale

! Consommation! miquelon

! Consomma t i onhivernage

10% 30.33 30.16 30.56

20% 48.76 48.25 49.45

30% 63.70 64.07 63.20

40% 75.10 75.23 74.93

50% 83.43 83.19 83.74

60% 89.54 89.63 89.42

70% 94.43 94.36 94.54

80% 97.67 97.61 97.75

90% 99.35 99.21 99.55

100% 100.00 100.00 100.00

Tableau nO 20

SUD CARAIBE100

80

........~

......."

c: 600:.;:i0EE0 40enc:0

U

20

o

~-~

//V

//

/1/

o

Beneficiaires (%)

Graphique nO 14

8

NORD CARAIBE (Effectifs: 80) - 34 -

Effectifscumules

! Consommation! totale

! Consommation,niquelon

! Consommation! hiver-nage

10% 29.69 26.26 33.28

20% 47.66 45.65 49.75

30% 62.21 60.87 63.62

40% 73.10 71 .68 74.59

50% 81.72 81 .18 82.28

60% 88.49 87.60 89.43

70% 93.74 93.03 94.48

80% 97.32 97.04 97.62

90% 99.35 99.14 . 99.56

100% 100.00 100.00 100.00

Tableau nO 21

NORD CARA/Bt:

.~1-'"

~

/'V

,

V/

//

100

80

""~.........c::: 600

:;J0EE0 40enc:::0

U

20

oo o

N

Beneficiaires (%)

oIX)

Graphique nO 15

aa

- 35 -

sont les mêmes 50% d'attributaires qui braIent, à peu dechose près, 80% durant Miquelon et 80% durant l'hivernage, etdonc 80% sur l'année.

Cette concentration singulière peut êtrecon+irmée par une autre approche: si l'on rapporte le taux depratique de Miquelon (c'est à dire la part relative d'essencedétaxée consommée durant les mois de décembre à mai) au totalconsommé durant l'année, par individu et par commune, on Taitapparattre une régularité qui con+orte notre conclusionprécédente.

Pour ce Taire, nous avons retenu 8 communes,les plus actives dans leur zone respective, et nous avonsgraphiquement mis en correspondance les 2 variables P~écitées

(c+ graphiques 16 et 17).

Si à première vue les 8 nuages de points ainsiobtenus semblent peu structurés, leur observation comparée mettendentiellement en évidence ~è---+ocm_e QY~mida~~__&~l..:~2mJ2a~LQ..Q.i.nt s.L-ID::!.tll ~s. gUL-~i en!.__l ~~Q!!!!!!Y~~ , auss ibien cOté Atlantique et Canal de Sainte Lucie (Robert,Trinité, Vauclin, Marin, Sainte Anne) que cOté Caraïbe(Anses d'Arlet, Fort-de-France, Le Prêcheur).

En premier lieu, la con+iguration de ce nuagede points a la signi+ication suivante: il n'existe pas uneliaison linéaire entre taux de pratique de Miquelon et niveaude consommation annuelle. Autrement dit, à des niveaux deconsommation +aible, correspondent des taux de pratique deMiquelon qui vont de 0 à 100%; ou encore, à des taux depratique de Miquelon médians, correspondent des niveaux deconsommation pouvant aller du minimum au maximum observés.

Mais cette con+iguration a une autresigni+ication sur l'ensemble de la Martinique:

~s p 1!,!§ +Q.l: t s--9lnaQ!!!D!Ste!:l.!::~~aa~n&~~a~~ur tg~U leli zono ont u~!:US.-&L-Q~!..igy~

l!!.igyÜQ!l~gyll.ll!tl~ciilant en général entre 40 et 60%.

Il Y a donc lieu de ne pas assimilermiquelonistes spécialisés et gros consommateurs de carburantpuisque la réalité est plus subtile.

S'il est indéniable que la pratique deMiquelon induit une consommation de carburant importante, laréciproque n'est pas vraie: les plus gros consommateursannuels sont les plus acti+s simultanément sur les deuxpériodes (au demeurant, si cette dernière proposition a uncaractère tautologique, il n'en reste pas moins que nous avonsdémontré que les miquelonnistes spécialisés ne sont pas lesconsommateurs les plus importants).

Ainsi, pour en revenir à l'étude de laconcentration de l'e++ort de pêche, nous avons bien véri+iéque les 50% les plus acti+s le sont durant Miquelon et pendantl'hivernage.

- 36 -

ROBERT TRlNrrE

0 0D C

0 C a 0 0D 15ClOO

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0a 0

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P; UIQIJELDN P; UIQIJELDN

Graphiques 0 16n

ANSES D'ARLETS

- 37 -

SAINTE LUCEa

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SI t.5OO:l a a Il~

c aE\:JCo'l ~ ~ 10ClC0~ l<1roJ a .,U a a ~a a Da c 0c U

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LE PRECHEUR

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a0 00 ~ ~ 8 a 8 0 ~ ~ 8 a 8-

lX ~IQlJELDN lX ~IQlJELDN

Graphiques 0 17n

- 38 -

B - Observations à propos du dynamisme compar~

des marins p~cheurs.

Nous nous sommes interrog~s sur l~s paramètr~s

qui pouvaient contribuer à expliquer c~ diff~renti~l

d'activité, envisagé ici à partir de la consommation annuell~

d'essence individu~lle.

Soient les trois strates d'activit~ suivantes:

- l~s 20% I~B plus actifs,

- les 20% int~rmédiair~s (compris ~ntr~ 40et 60% des ~ffectifs>,

- l~s 20% les moins actifs.

En ne considérant que les donn.~s d~s zonesNord et Sud Atlantiqu~, qui s~rviront â t~Bt~r la validité del'age comm~ critèr~ discriminant, no~s observons qu'ilexiste une liaison entr~ age et niveau d'activité.

Les deux séri~s de courb~s d~ conc~ntration

des graphiques n' 18 ~t 19, présentés en Ann~x~, ~n att~st~nt:

Graphiquement, il appara~t que l~s courb~s

de concentration sont d'autant plus d.calé~s v~rs la droiteque le niveau d'activité est faible:

observe que:Dans la zone Sud Atlantique par ex~mpl~, on

- 50% d~B NTrès Actifs· (TA> ont un peumoins d~ 40 ans ~t 75% d'entre ~ux unpeu moins de 45 ans,

- 50% d~B AMoy~nnement Actifs· (MA> ont43 ans ~t 75% d~ ceux-ci 50 ans environ,

- 50% des ·Peu Actifs· (PA) ont 47 anset 75% de c~s derniers 53 ans ~nviron.

L'age ~t l~ niv~au d'activité (mesuré •partir de la consommation d'essenc~ détaxé.> s ••bl.nt doncétr~ liés dans un~ certain~ mesur~.

61 NIVEAU D'ACTIVITE ET NIVEAU D'ENDETTEMENT BANCAIRE

Les niveaux d'activité exprimés à travers destranche. d~ pourcentage, ont été conçus d~ la façon suivante:

marinstermes149> de

- 39 -

Sur l'ensemble de la Martinique, nous avonssommé, pour chaque marin pêcheur, ses consommationsannuelles. Puis nous avons hiérarchisées les unités de pêchepar ordre décroissant de consommation de carburant détaxé.

Ensuite, nous avons ramené la population depêcheurs (743) en pourcentage afin de raisonner enrelatifs sur des tranches démographiques de 20% (148 oul"effectif total.

La première tranche, c"est à dire les 148 plusimportants acheteurs d"essence détaxée sera considérée commela plus active. Et ainsi de suite jusqu"aux 148 marinspêcheurs qui ont acheté en 1985 les plus faibles volumesd"essence. détaxée, qui eux seront considérés, selon notreterminologie, comme les moins actifs.

En partant de cette hiérarchie des niveauxd"activité, nous avons pointé nominalement l"ensemble desdossiers de crédit bancaire ouverts par le Crédit Maritime(Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel de laMartinique>,principal pourvoyeur de crédits pour les marinspêcheurs enrOlés. Ainsi ces montants de crédit ont étéreventilés sur notre échelle d"activité et nous avons puétablir la liaison entre ces deux paramètres.

A priori, nous nous demandions si la liaisonentre le dynamisme mesuré. partir de la consommation annuelled"essence et le niveau d"endettement (impayés plus encours àrembourser> serait de sens positif ou inverse: un niveaucroissant d'activité sera-t-il générateur de charges relativessupplémentaires, ou au contraire, par ses effets positifs surle niveau de capture et donc sur le résultat d"exploitation,un fort niveau d"activité renforcera-t-il celui de lasolvabilité?

Ce questionnement est au coeurproblématique d"aménagement de la pêcherie lorsqueprincipale mesure mise en oeuvre vise à renforcer,l"investissement technique, l"effort de pêche.

d"unelapar

Les données brutes nous ontaimablement par le Directeur du Crédit Maritime.

été fournies

professionnels30109/86:

Seuls ontqui ont eu

été retenus les prêtspour objet de financer jusqu"au

- l"acquisition d'une yole et d"un moteur hors-bord neufs,- l"acquisition d'une yole plastique neuve,- l'achat d"un moteur hors-bord neUf,- l"achat de matériel de pêche,- les achats d"équipements d"occasion et les réparations

(regroupés en "divers">.

prise en(On aura noté le décalage entre la période

compte pour la distribution d'essence détaxée -1985-

- 40 -

et la date d'observation des situations bancaires -septembre1986-. Mais sans grand risque, on peut considérertendanciellement que ces deux phénomènes sont structurellementstables ou tout au moins comparables dans le moyen terme).

A - Les Encours de Crédit

Les 280 dossiers ouverts au nom debénéficiaires d'essence détaxée, se répartissaient, selonl·objet de l·investissement et le niveau d·activité, de façontrès significative.

Si l·on considère à

d·activité, le nombre de dossiers et leson peut dresser pour l·ensemble des30/09/86, le tableau 22 (cf Annexe).

la fois le niveaumontants des encours,marins pêcheurs, au

Nous observons que ~~__niY~2~_~~2~~~~i~~~llJ::!!l..i ....n....e__t...,rès net tement 1 Et n 1V~iULQ':énQ~~~~~n~ ,les deuxparamètres évoluant de façon symétrique à deux niveaux:

d·une part, du point de vue du nombre dedemande de prêts: sur 743 bénéficiaires d·essence détaxée,280 personnes ont eu recours au crédit bancaire, soit près de2 marins pêcheurs sur 5, avec une nette concentration dansles catégories les plus actives. En rappelant que chaquetranche de 20% de marins pêcheurs compte <environ) 148individus, il vient que dans la première catégorie, les 2/3des marins pêcheurs, et près de la moitié dans la deuxièmecatégorie, sont endettés.

d·autre part, en termes de niveaux relatifsdes encours, donc en valeur, par catégorie, la concentrationdans les tranches hautes est nettement confirmée <cf tableaun· 23) .

CATEGORIES D·ACTIVITE !ENCOURS (en francs)! % !DOSSIERS! %

20% les plus21 a 40%41 a 60%61 a 80%81 a 100%

1- _

TOTAL

Tableau 23.

actifs

-1-

1 639 815,621 276 130,95

751 643,67604 655,78197 909,15

4 470 155,17

36,68%28,55%16,81%13,53%

4,43%_1- _

!100,00%

987149,47

151- _

280

35,00%25,36%17,50%16,79%

5,36%1- _

!100,00%

conjointe deSi d·un point de vue général, l·évolution

la croissance économique et du recours au crédit

- 41

bancaire est non seulement banale mais signe de vitalité,cette perception courante ne peut pas être réduite à unprincipe universel: les mêmes apparences ne renvoient pasforcément aux mêmes causes, et leurs conséquences peuventfinalement n'avoir que peu de rapport avec un processus decroissance.

Pour montrer que ce niveau d'endettementcroissant doit être considéré avec attention, nousconsidérerons maintenant deux facteurs particuliers:

- d'une part, le niveau des impayés,- d'autre part, le rOle de l'aide publique.

B - Les Impayés

Comme nous l'avons fait pour l'endettementtotal, nous avons recalé la liste des marins pêcheurs ensituation litigieuse du point de vue de leur remboursement deprêts vis à vis du Crédit Maritime (cf Annexe tableau 24).

Là encore, le niveau d'activité n'est pas sansrapport avec le niveau des impayés: R~a-_~~~__ni~~ë~~~~~~et d'endettem~_t ~Qnl él~Y~~ ~l--IDQin~ lë1iQ.lYëQll.il.~.r:gll~f!!.i sf a i s~ml~ .

CATEGORIES D'ACTIVITE !IMPAYES (en francs)! !DOSSIERS!

20% les plus act i fs 196 398,48 46,50% 33 38,82%21 a 40% 82 879,80 19,62% 18 21 , 18%41 a 60% 82 408,47 19,51% 18 21,18%61 a 80% 40 312,99 9,55% 13 15,29%81 a 100% 20 332,35 4,81% 3 3,53%

1- - - - - - - - - - - -1- - - - - _1- - - - 1- - 1- - - -TOTAL 422 332,09 !100,00% 85 ! 100,00%

Tableau n·25.

Plus on s'élève dans l'échelle d'activitê, etplus la proportion de dossiers litigieux et de sommes impayéesaugmente: les premiers 40% des pécheurs, les plus actifs,concentrent les deux tiers des sommes impayées et presqueautant de dossiers litigieux.

Sil' onimpayés aux encours, onpar niveau d'activité:

rapporte maintenant les montantspeut établir un ratio d'insolvabilité

CATEGORIES D'ACTIVITE

- 42 -

ENCOURS IMPAYES !IMPAYES/ENCOURSl

20% les plus actifs 1 639 815,62 196 398,48 11,98%21 a 40% 1 276 130,95 82 879,80 6,49%41 a 60% 751 643,67 82 408,47 10,96%61 a 80% 604 655,78 40 312,99 6,67%81 a 100% 197 909,15 20 332,35 10,27%

- - - - - - - - - - - -.- - - - - - - - 1- - - - - - - .- - - - - _1

TOTAL 4 470 155,17 422 332,09 9,45%

"ableau n° 26.

On observe que ce ratio oscille entre 6,5% et11% sans qu'il y ait une corrélation entre ces variations etle niveau d'activité.

Compte tenu de la faible ampleur desoscillations du taux d'impayés et du nombre limitéd'observations par catégorie, on peut fa~re l'hypoth~se que cedifférentiel n'est gu~re significatif mais qu'au contraire larelative homogénéité de ce taux d'impayés traduit lapermanence du phénom~ne d'insolvabilité, à hauteur de 10,11%<moyenne pondérée>, quelle que soit la strate d'activitéconsidérée.

En résumé, on peut constater que, plus leniveau d'activité, mesuré en quantité d'essence détaxée,s'él~ve, et plus le nombre de marins pécheurs de cescatégories ayant eu recours au crédit s'accro~t (encorollaire, plus le volume total d'encours par catégoried'activité est élevé, sachant que le montant individuel moyend'encours est d'environ 15 000 francs avec un faibleécart-type> .

litigieuximportant.

D'autreaugmente et

part,plus

plus 1ele volum.

nombre total de casglobal d'impayés est

Parmoyen d'encours etcatégorie d'activité

contre, aud'impayés

à l'autre.

niveau individuel, le montantn'est gu~r. différent d'une

apparaissent

et d' impayésà l'autre.

Autrement dit, les catégories les plus activesplus endettées et moins solvables.

Mais, individuellement, les niveaux d'encourssont gu~re différents d'une catégorie d'activité

On peut donc en conclure que, compte tenu desinvestissements qu'il nécessite, un niveau d'activité élevéoblige deux marins pêcheurs sur trois, à recourir au crédit;et à partir de là, les difficultés de remboursement

- 43 -

apparaissent de façon générale à hauteur de, 10% des créditscontractés et, dans une proportion de un dossier de crédit surtrois.

En outre, le niveau relativement stable desimpayés, autorise à avancer, dans 1 "hypothëse d"unaccroissement de l"activité, que la valeur marginale marchandedes captures et le coat marginal récurrent sont égaux (c"està dire que théoriquement une activité plus soutenue amënel"unité de p~che à accrottre ses captures et donc àaméliorer ses recettes, mais 1 "augmentation de l"effort dep~che induit aussi des coQts supplémentaires qui vontannuler le gain net que l"on pouvait attendre d"un niveaud"activité supérieur).

En théorie, 1 "accroissement de l"effort depêche apparatt, au vu du ratio constant d"impayés, commeune opération blanche au niveau de l"unité de p~che, entermes de profits nets.

Certes, une partie des charges induites par unaccroissement de l"effort de pêche est constituée de fraisfinanciers (encours de crédit) et, une fois la dette amortie,le pêcheur, plus actif, pourrait se retrouver avec un profitnet égal justement à ces frais financiers qu"il n"aura plus à

verser à l"échéance de son remboursement"

En réalité, si pour 1 "embarcation, lepropriétaire peut tabler sur une durée de vie bien supérieureà la durée de ses remboursements bancaires, pour le moteur, onpeut craindre que la durée de vie technique du moteur n"excëdepas significativement la durée de remboursement de son crédit.

Dans ce cas, les traites "moteurs" prennent uncaractëre structurel au débit du compte d'exploitation del"unité.

D"autre part, s"il apparaissait (et bien desobservations empiriques autorisent cette hypothëse) quecertaines charges d"exploitation de l"activité halieutiquesont couvertes par la mobilisation de ressources extérieures àla pêche, qu"elles soient publiques (retraites, allocations,primes) ou privées (autres revenus personnels ou familiaux),le remboursement intégral des pr~ts bancaires nesignifierait en aucune façon l"apparition d"un résultat netd"exploitation positif de l"unité de p~che,

C - Aide Publique

Si l"on s"intéresse plus particuliërement à laPrime Régionale d"Equipement et à sa distribution, on observeque cette subvention se répartit à peu de chose prés selon lesmêmes proportions que les encours de crédit entre lestranches d"activité. Le contraire eut d"ailleurs été étonnant,

- 44 -

puisquebancairel'apport

le montageà hauteur

personne 1 .

financierde 50%

comprend toujoursde l'investissement,

unen

créditplus de

!Nbre de pêcheursprimés

0 à 20% 84 38.89%

21 à 40% 52 24.07%

41 à 60% 31 14.35%

61 à 80% 13 6.02%

81 à 100% 14 6.48%

Aucuneconsommation 22 10.19%

Tableau n' 27.

Ai ns i ,prime au maintien derégionale d'équipement>les tranches les plusde carburant acheté>.

l'aide publique (détaxe sur l'essence,l'emploi, taux de crédit bonifié, prime

tend à se concentrer, en volume, dansactives (du point de vue des qUantités

déduire que les mesures mises enPublics visent à soutenir, voire à

pêche en améliorant la rentabilitéà court terme, en soulageant leurterme en leur permettant théoriquement

de captures et leur rendement.

On peut enoeuvre par les Pouvoirsrenforcer, l'effort dedes unités actives:trésorerie et à longd'accrottre l.ur volume

Mais ondistinguer dans l'aidepart, et son niveau réel

doit se demander s'ilpublique son niveau

d'autre part.

ne faudrait pasapparent d'une

En termes apparents ou nominaux, lessubventions publiques sont effectivement importantes: si l'onrapporte le coat de l'investissement "au prix du marché"(prix de vente de l'embarcation non primée, coat commercialdu crédit> au montant effectif que le marin pêcheur devradébourser, on constate que le rapport du premier sur le secondest égal à 2. Autrement dit, quand le patron pêcheur met 1franc dans l'achat de son embarcation, les pouvoirs publicslui financent gratuitement un autre franc.

Avec de tels niveaux d'intervention publique,on peut supposer que les choix d'investissement et doncd'activité des marins pêcheurs intègrent ces élémentsfinanciers qui deviennent des incitations à l'investissementet au maintien et au renforcement de l'effort de pêche.

- 45 -

Par contre, en termes réels, cette même aidepublique semble nettement moins favorable. En effet, si l'onrapporte maintenant les charges induites par l'investissementaux résultats d'exploitation obtenus, on observe que ceteffort soutenu se fait au moyen d'un endettement collectifcroissant et avec une extension de l'insolvabilité malgré lesdégrèvements apportés par la détaxe sur le carburant ou laprime au maintien de l'emploi. Bien entendu, ce ne sont lesmesures publiques de soutien â l'effort de pèche quiintrinséquement génèrent cette médiocre rentabilité del'investissement. Mais, en toute hypothèse, il semble qu'il yait globalement inadéquation entre l'accroissement en valeurde l'investissement (en termes de coots directs etrécurrents de l'équipement par unit@ de pêches) et lesrésultats d'exploitation obtenus par la mise en oeuvre de ceséquipements. Il resterait â préciser quels facteursdéterminent principalement cette situation: les istances deslieux de pêche, l'état de la ressource, la gestion de ceséquipements ou leurs coOts de fonctionnement. On peutcraindre qu'il y ait une conjonction de plusieurs de cesfacteurs. (Les prix de vente, de gros ou de détail, descaptures ainsi que le niveau élevé des importations semblentplutOt être la conséquence que la cause de cette situationdéprimée).

Dans un contexte où l'état de la ressource estignoré mais dans lequel empiriquement on peut penser qu'il y aprobablement appauvrissement des fonds cOtiers ou au moinsréduction tendancielle des prises, le renouvellement et"l'amélioration" de la flottille de pèche -qui resteessentiellement cOtière- ne sont donc pas sans conséquencesur la rentabilité des unités de pèche: la montée enpuissance des moteurs et de la consommation de carburant, unrenouvellement plus rapide des équipements liés â leurutilisation intensive, un niveau d'entretien et de réparationplus fréquent et plus coOteux, le recours au crédit bancairesont autant de facteurs qui traduisent le maintien oul'accroissement de l'effort de pèche dans des conditions derentabilité qu'il serait hatif de considérer comme positive.

On doit se demander si l'aide publique et leniveau effectif des captures induit par cet effort de pèche"amélioré" laissent en réalité un profit net a l'unitéproductive. Les données bancaires traitées ici n'autorisentpas globalement une r@ponse franchement positive.

- 46 -

IVI CONCLUSION

L'étude de la répartition d'essence détaxée en1985 se révèle finalement fructueuse en dépassant rapidementla simple description géographique ou chronologique desachats.

En premier lieu, elle aura permis de préciseret de mesurer certaines concentrations spatio-temporelles donton connaissait l'existence, mais pas l'importance précise.

Ainsi, le poids relatif, enachetés, de la cOte Atlantique est-il mesurél'inverse le poids réduit, en ce domaine,avec moins de 5%.

termes de volumes

57,1%, avec àdu Nord Caraïbe

On sait aussi que le litrage mensuel moyen parpécheur sur l'ensemble de la Martinique est de 652 litresavec un maximum à Basse Pointe (1442 litres) et un minimum auCarbet (159 litres). L'effet de la puissance moyenne desmoteurs n'est pas étranger à cette différence.

préciséplafond(5,5%) .

Du pointla distributionen mars (12%

de vue chronologique, nous avonsmensuelle des volumes achetés, avec undes achats) et un plancher en novembre

De plus, on a noté que 50% des achats mensuelsportent sur des volumes inférieurs à 500 litres, mais que plusde 20% de ces achats sont supérieurs a 1000 litres par mois.

En considérant la consommation moyenne parmois et par commune, ainsi que le nombre d'attributions dequotas mensuels d'essence détaxée, nous avons hiérarchisé lesdifférents ports, selon leur importance et leur activité. Sil'activité du Vauclin est clairement confirmée, ainsi que laposition moins favorable des communes situées sur la COteCaraïbe, on aura noté la position excentriqu~ de BassePointe et de Marigot, cumulant paradoxalement peud'attributions mensuelles mais des litrages importants.

Du point de vue de la consommationindividuelle, on a pu constater que dans l'ensemble descommunes 50% des acheteurs d'essence détaxée réalisent 80% dela consommation.

Autre résultat original: les acheteurs

- 47 -

d'essence détaxée les plus importants ne sont pas des"miquelonistes" spécialisés mais au c6ntraire pratiquentpresque autant la p~che durant l'hivernage que durantMiquelon.

En nous intéressant aux plus grosconsommateurs, nous avons mis en évidence leur relativejeunesse par rapport aux catégories moins actives.

Enfin, nous avons élargi notre réflexion enconsidérant la liaison entre niveaux d'activité, niveauxd'endettement et niveaux d'impayés, La liaisontendanciellement positive entre ces trois paramètres conduit àprendre en compte l'impact, en termes de charges récurrentes,des incitations et soutiens des pouvoirs publics à l'effort depèche à la modernisation des unités de pêches,

- 48 -

A N N E X E

1500

- 49 -

Graphique nO 2

75o

41

n 6300- 00E 1000

"- 35 ~ 74C -48 0 038 0tD 0 0>, 500 0E

~340 32 JI!

li>0'1 0 0Cl 500 ~ 40L- 0+' 0 zg

:J 19 02J 0 13

29 290

00 Tl

0

0

" N r--. N t'-- ~ t'--~ IC) Il) w {() l' l'

TX de protiq ue de "MiquelonU

Chaque carré correspond à une commune

Chaque nombre représente la puissance

Moyenne des moteurs hors-bord par commune

- 50 -

NORD ATLANTIQUE

Tabl eau 8 Repartion des attributions et du volumed'essence detaxee / mois

MOIS ATTRIBUTIONS ~ LITRAGE

!JANVIER!FEVRIER!MARS!AVRIL!MAI!JUIN!JUILLET!AOUT!SEPTEMBRE!OCTOBRE!NOVEMBRE!DECEMBRE

153156158122151157148153144148136147

8.63%8.80%8.91%6.88%8.52"/.8.86%8.35%8.63%8 .12%8.35%7.67%8.29%

137953151496165039111321103472

80598781538514883755845786651282646

11 .21 %12.31%13.41%

9.05%8.41%6.55%6. 3~/.6.92%6.81%6.8r/.5.40%6.72%1 ,

!TOTAL 1773 100.00% 1230671 100.00%

14Graphique 3

~ Attrfbutlons

~ Lltrages

Q) 11::3cc:C

Q 10 11 12B6 7

Mois542

~o-

SUD ATLANTIOUE

Tableau 9

- 51 -

Repartion des attributions et du volumed'essence detaxee / mois

MOIS

!JANVIER!FEVRIER!HARS!AVRIL!HAI!JUIN!JUILLET!AOUT!SEPTB1BRE!OCTOBRE!NOVB1BRE!DECB1BRE1 __ •.

!TOTAL

. ,

ATTRIBUTIONS !

148146144146144147139144140146141144

1729

%

8.56%8.44%8.33%8.44%8.33"/.8.50%8.04%8.33"/.8.10%8.44%8.16%8.33"/.

100.00%

LITRAGE

137177149612162046142277120306907428442176980686927309774535

100042

1279927

%

10.72%11 .69"/.12.66%11.12%9.40%7.09X6.60%6.01X5.37"/.~.71X

5.82"/.7.82%

100.00%

13Graphique 4

~ Attribution.

~ Lftroge3

11

~:3Cc:0

0 g~

0~

:3"0

~

2 6 7

Mois8 10 11 12

- 57 -

~L DE SAINTE Lue 1E

Tableau 10 Repartlon des attributIons et du volumed'essence detaxee / mOIs

MOIS

!JANVIER!FEVRIER!MARS!AVRIL!MAI ., 1

!JUIN!JUILLET!AOUTSEPTEMBREOCTOBRENOVEMBREDECEMBRE

- -.TOTAL

ATTRIBUTIONS 1

102102101103110101929591929196

1176

%

8.67%8.67./.8.59%8.76%9.3S"./.8.59%7.82%8. OS"/.7.74%7.82%7.74X8.16/.

100.00X

LITRAGE

96044104809113574106490118179

78305521965323553915491065556575079

956497

%

10.04%10.96%11 .87./. 1

11.13%12.36%

8.19"./.5.46XS. 57/.5.64X5.13"/.5.81X7.8S"/.

100.00X

13Graphique 5

~ Attrfbutlons

~ Lltrage3

11

~~

cc:0

0...0...~

'U

~

2 5 ~ 7

Mois8 o 10 11 12

NORD CAM1BE

Tableau Il

- 53 -

Repartion des attributions et du volumed'essence detaxee / mois

HOIS

JANVIERFEVRIERMARSAVRILMAIJUINJUILLET

. AOUTSEPTH181~E

OCTOBRENOVEMBREDECEMBRE___.TOTAL

ATTRI8UTIONS 1

554943635861565847~4

5161

656

8.3a"/.7.47"/.6.55"/.9.60%8.84%9.30%8.54%8.84%7 .16%8.23"/.7.77X9.30X

100.00%

LITRAGE

212541273011619227591763520598205532032012445185391468425554

218690

9.72%5.82%5.31%

10.41%8.06%9.42%9.40%9.29%5.69"/.8.4a"/.6.71X

11 .69"/.

100.00%

13Graphique 6

~ AttrfbutlonsmLitrogcs

11

G>:3Cc:c

0-0~:3"0

~

2 e 7Mois

g 10 11 12

SUD CARA 1BE

Tableau 12 Repartlon des attributions et du volumed'essence detaxee / mOIs

MOIS

!JANVIER!FEVRIER!HARS!AVRILHAlJUINJUILLETAOUTSEPTEMBREOCTOBRENOVEMBRE.

. DECEMBRE1 •

!TOTAL

ATTRIBUTIONS 1

97114131138134125116120112118

79124

1408

%

6.89%8.10%9.30%9.80%9.52%8.88"/.8.24%8.52"/.7.95"/.8.38"/.5.61%8.81%

100.00%

LITRAGE

682587350978759739206957459807527605435541294388073005969208

710310

%

9.61% 1

10.35%11 .09%10.41%9.79%8.42%7.43%7.65"/.5.81%5.46%4.23%9.74%

100.00% 1

12

10

4)::3Cc:0

0...,0...::3

'"0

~

2

Graphique 7

t5 7

Mois10 11 12

~ Attrfbutlons

~ Lltrog<:3

ENSENJLE DES CONNUNES- 55 -

REPARTION NENSUELLE DES iUANTrTES D'ESSENCf JETAXÈf ACHETEE

o lE 1 A 99 DE 100 A1" DE 200 A299 DE 300 A399 DE 400 A499 Df 500 A599 DE 600 A699

-----.----_._-------_._----------------------~--------------------------------------_.---------.-----------------------.---------------

ROIERT 3 55 83 123 73 58 52 31TRINI TE 18 58 65 49 38 46 31 45

STE IIARIE 1 2 14 25 24 J4 J4 16""RIGOT 0 2 4 3 :1 1 3 5

IASSE-POINTf 0 0 0 0 1 0 2 2GRAND'RIVIERE 0 3 18 20 17 15 20 15

22 120 184 220 158 134 122 11-4

VAUCLINFRANCOIS

1

1

2

2992

121

6377

140

6868

136

6261

123

9255

147 !JS 123

DIMANT 1 9 16 -24 12 -":9 7 8STE LUCE 2 7 16 16 13 19 JI 14

RIV.PILOTE 1 2 !J JI 17 JI 19 JIWIN 1 9 26 J5 37 36 29 25

STE ANIfE 18 21 16 17 9 JI 14 U

23 48 87 103 88 86 80 69

LE PRECHEUR 0 34 35 Je 44 36 23 20ST PIERRE 0 41 34 30 20 !J 2 2

CARIET 1 43 22 15 9 4 3 0CASE PILOTE 0 15 6 10 6 :5 3 6

BELLEFONTAINE 0 !J 8 9 U :5 3 :5

146 105 102 90 63 34 33

SCHOELCHER 0 23 37 22 4 :5 3 1FORT-DE-FRANCE 0 26 54 61 52 3:5 45 52

LAIlEJITIN 0 9 14 3 6 2 3 2TROIS ILETS 3 18 '2 '3 29 16 10 2

AISES .'ARlfTS 2 30 - 87 91 64 47 34 28

5 106 244 230 15:5 10:5 95 85

----------------------------------------------------------------------.-----------------------------._----------------------------.----TT IlARTINIIUE '3 541 760 79J 614 '35 469 424

.821 8.411 JI.81' 12.2" 9.54' 8.311 7.2" - 6.5"

.821 9.231 21.041 33.331 42.87' 65.061

Tableau nO 14

DE ]00 A 7'1'1 DE 800 A 8'1'1 DE '100 A '1'1'1 DE 1000 A 1099 DE 1100 A 11'1'1 DE 1200 A 1299 DE 1300 A 13'1'1 lE 1400 A 14" lE 1500 A 1599

-------------------.---------._-----.-----.--.------------------------------------------------_.---------------------------------------32 27 '1 13 5 1 '1 1 333 .:15 .:14 4'l 18 25 18 21 1712 13 16 \4 7 13 4 5 '15 5 5 2 4 4 1 1 00 2 0 1 2 3 1 3 6

Il 8 ] 23 4 ] 6 4 2

93 90 ]1 102 40 53 3'1 J5 3]

7J28

101

66

22

88

5218

70

5415

69

38

25

63

45

30

12]

19

1]

12

29

19'1

28

] 9 3 4 4 5 3 0 313 13 23 12 18 13 16 1] 189 11 3 6 6 ] 1 1 3

24 21 JI 10 '1 5 3 5 49 ] 10 8 8 12 4 3 11

62 61 50 40 45 42 2] 26 J'I

2:5 23 ] 5 2 1 4 0 01 1 0 0 0 0 0 0 00 0 0 0 0 0 0 0 0

2 0 0 0 0 0 0 0 04 J 1 0 0 0 0 0 0

32 25 8 :5 2 4 0 0

3 1 0 0 2 1 0 0 J24 28 25." 19 J5 16 :5 5 5

0 2 0 0 0 0 0 1 0

2 2 0 1 2 0 0 2 1

20 13 14 25 '1 10 4 2 9

49 46 39 45 28 2] 9 10 16

-----------------------------------------------------------.---------------------------------------------------------------------------33] 310 238 , 261 1]8 1'18 98 100 120

5.241 4.821 3.]01 4.061 2.771 3.0n 1.521 1.551 1.861

70.2'11 75.111 78.811 82.861 85.631 88.701 '10.231 91.781 93.651

Tableau nO 14 (suite)

- S7 -

_______________________________________________________ -------------------- TOTAL

DE 1600 A 1699 DE 1700 A 1799 DE 1800 • 1899 DE 1900 A 1999 2000 ET PLUS______________________________________________________--------------------- TOTAl

0 1 1 2 0

6 8 ft 6 344 -4 6 0 80 0 5 4 82' '. 1 0 0 51 3 1 1 2

13 17 2-4 13 57

582665:m

6731

188

1~

TOTAl17o

17

165

21

105

15

175

22

458

53

967633

1600

.-------~------------------------------------------------------------------- TOTAl0 0 0 1 0-4 5 8 12 3-40 3 1 2 135 2 0 0 04 5 5 7 9

13 15 14 22 56

ooooo

o

ooooo

o

1

oooo

ooooo

o

J

oooo

125J04151297219

1096TOTAl

299144975360

"3-------------------------------~------------------------------------------- TOTAL

o2oo4

6

49.761

94.411

o3

1

13

8

61.951

95.351

o1

1o5

7

61.951

96.301

ooooJ

58.901

97.201

o6

oo7

13

J802.801

100.001

103479

44194509

1329TOTAL

643'

TOTAL

Tableau nO 14 (suite et fin)

- 58 -

TRANCHES NOMBRE DE POURCENTAGE POURCENTAGE(en litres) PECHEURS CUMULE

----------------------------------------------------0 4 .~4 .54

1 A 499 ~5 7.40 7.94~OO A 999 ~7 7.67 1~.61

1000 A 1499 36 4.8:5 20.461~00 A 1999 4~ 6.06 26.~1

2000 A.I~499 45 6.06 32.~7

2~00 A 2999 37 4.98 37.~5

3000 A 3499 3:5 4.71 42.263~00 A 3999 36 4.8~ 47.114000 'A 4499 37 4.98 ~2.09

4~00 A 4999 33 4.44 ~6.:53

:5000 A :5499 23 3.10 :59.62~~OO A ~999 28 3.77 63.396000 A 6499 22 2.96 66.3~

6:500 A 6999 22 2.96 69.317000 A 7499 21 2.83 72.147~00 A 7999 24 3.23 7:5.378000 A 8499 13 1.7~ 77.128~00 A 8999 19 2.~6 79.689000 A 9499 16 2.1~ 81.839~00 A 9999 18 2.42 84.2~

10000 A 10499 10 1.3~ 8:5.6010~00 A 10999 8 1.08 86.6811000 A 11499 9 1. 21 87.8911~00 A 11999 13 1. 75 89.6412000 A 12499 8 1.08 90.7112~00 A 12999 8 1. 08 91.7913000 A 13499 9 1.21 93.0013~00 A 13999 7 .94 93.9414000 A 14499 8 1.08 9~.02

14~00 A 14999 : :5 .67 9~.69

1:5000 A 1~499 4 .~4 96.231~500 A 1~999 6 .81 97.0416000 A 16499 2 .27 97.3116~00 A 16999 2 .27 97.~8

17000 A 17499 4 .~4 98.1217500 A 17999 1 .13 98.2:518000 A 18499 5 .67 98.9218:500 A 18999 2 .27 99.1919000 A 19499 0 .00 99.1919500 A 19999 1 .13 99.33

20000 ET + 5 .67 100.00

----------------------------------------------------TOTAL 743 100.00

----------------------------------------------------

Tableau nO 16

11

1

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50

0A

39

99

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0A

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50

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69

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70

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49

97

50

0A

79

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80

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A8

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96~00

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95

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A1

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10

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Graphique 0 18n

TA Très Ac tif

MA Moyennement Actif

PA Peu Actif

- 61 -

-e- MA

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.........--:t:::;:::;~t--- .. -+- TASUD ATLANTIQUE

0 Ans

CQ 0 111 0 ID 0 l() 0 U7 0 CJC"4 r') n Olt" Olt" lf) lf) CD CD ,.... ,....4) c c c c c c c c c li)

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Graphique 0 19n

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80

60

20

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100

TA Très Actif

t~ Moyennement Actif

PA Peu Actif

20~ LES PLUS ACTIFS

OBJET MONTANT !~ DU TOTAL!DOSSIERS 1

ACHAT YOLE PLASTIQUE NEUVE :S61327.39 34.23% 28ACHAT ,(OLE OCCASION/REPARATION 4923.19 .30% 1ACHAT MOTEUR HB NEUF 44:S1:S1.36 27.1:S% 42ACHAT MATERIEL DE PECHE 31339.:S9 1.91% , 4ACHAT YOLES + MOTEUR HB =597074.09 36.41% 1 23

- - - - - - _. - - - - _.- - - -

TOTAL 163981.:s.62 100.00% ! 98

20% a 40%

--------------------------------------------------------------------------OBJET MONTANT !% DU TOTAL!DOSSIERS !

--------------------------------------------------------------------------ACHAT YOLE PLAS~~GlUE NEUVE 41~772.4~ 32.:58% 2~

ACHAT YOLE OCCASION/REPARATION 7862.19 .62% 1ACHAT MOTEUR lB NEUF 30~00.00 2.39% 1ACHAT MOTEUR HB NEUF 176~46.90 13.83% 19ACHAT MATERIEL DE PECHE 18147.81 1.42% ~

ACHAT YOLES + MOTEUR/HB 627301.60 49.16% 20- - - - - - - 1 - - - - _1 - - - -

TOTAL 1276130.9~ .1 100.00% ! 71

40% a 60%

---------------------------------------------------------------------------OB.JET MONTANT !% DU TOTAL!DOSSIERS !

ACHAT YOLE PLASTIGIUE NEUVE 16921~.71 22.~1% 10ACHAT YOLE OCCASION/REPARATION 12418.03 1.6~% ~

ACHAT MOTEUR HB NEUF 1006~3.~0 13.39% 1~

ACHAT MOTEUR HB·OCCASION/REPARATION 4964.69 .66% 1ACHAT MATERIEL DE PECHE 227~8.73 3.03% ~

ACHAT YOLES + MOTEUR HB 441633.01 ~8.76% 13- - - - - - - 1 - - - - - 1 - - - -

TOTAL 7~1643.67 100.00% ! 49

60% a BO%

OB.JET .... ;. , :. MONTANT !% DU TOTAL!DOSSIERS !

._-----------------~-------------------------------------------------------

ACHAT YOLE· PLASTIQUE· NEUVE 173307.14 28.66% 9

ACHAT YOLE~OCCASION/REPARATION 10831.~9 1.79% 3ACHAT MOTEUR HB NEUF 124677.93 20.62% 21ACHAT MOTEUR HB OCCASION/REPARATION 6861.61 1.13% 1ACHAT MATERIEL DE PECHE 7~233.8~ 12.44% 6ACHAT YOLES + MOTEUR HB 213743.66 3~.3~% 7

- - - - - - _1 - - - - - 1

TOTAL 6046~~.78 100.00% ! 47

80% a 100%

---------------------------------------------------------------------------OB.JET MONTANT !% DU TOTAL'DOSSIERS '

ACHAT YOLE PLASTIGUE NEUVE :sa123.44 29.37~, :s

ACHAT MOTEUR HB NEUF 30121.93 1:S.22% , 7ACHAT YOLES + MOTEUR HB 109663.78 :5:5.41% • 3

- - - - - - _. - - - - - ,TOTAL 197909.1=5 100.00"1- • 1:S

---------------------------T-----------------------------------------------Tableau des ENCOURS

20~ LES PLUS ACTIFS

OBJET

- 6S -

MONTANT ! DOSSIERS !

ACHAT YOLE PLASTIGlUE NEUVE ~2812.02 101 ACHAT YOLE OCCASION/REPARATION ~2~0.60 11 ACHAT MOTEUR HB NEUF ~4906.36 12, ACHAT MATERIEL DE PECHE 648.60 1, ACHAT YOLES + MOTEUR HB 82780.90 9

- - - - - - _. - - - - _.TOTAL 196398.48 33 •

20~ a 40~

OBJET

ACHAT YOLE PLASTIQUE NEUVEACHAT MOTEUR-HB NEUFACHAT MATERIEL DE PECHEACHAT YOLES + MOTEUR HB

MONTANT

31~30.~0

17~93.1~

8~91.6~

2:5164.~0 "

! DOSSIERS !

TOTAL , - - - - - - -1

82879.90'

- _1

18"•. !

.------------------------------------------------~~--------------40% a 60%

._--------------------------------------------~----~-------------OBJET MONTANT ! DOSSIERS !

ACHAT YOLE PLASTIQUE NEUVE 2179~.J.0 .. 2ACHAT YOLE OCCASION/REPARATION 11040.47 4ACHAT MOTEUR HB NEUF 16319.4:5 ~

ACHAT MOTEUR HB-OCCASION/REPARATION 10~3·.30 I- lACHAT MATERIEL DE PECHE 1332.80 1ACHAT YOLES + MOTEUR HB 30967.3~ ~

- -" - - ...... :-" _1 - - - - - 1

TOTAL 82408.47 18 !

60% a 80%

OBJET MONTANT ! DOSSIERS !

._----------------~---------------------------~~~--~-------------ACHAT YOLE OCCASION/REPARATION 2~88.40 1ACHAT MOTEUR HB NEUF 2~073.80 6ACHAT MOTEUR' HB: OCCASIONiREPARATION '"1846.-00 ~ 1""ACHAT MATERIEL DE PECHE 2~94.49 4ACHAT YOLES + MOTEUR HB 8210.30 1

~ ; _, ~~ _<6 .,...~ ,,-.. -! - - - - ~!

TOTAL 40312.99 13 !

80% a 100~

OBJET

ACHAT YOLE PLASTIGlUE NEUVEACHAT MOTEUR HB NEUF

MONTANT

19439.0~

893.30

! DOSSIERS •

2 1

1

TOTAL- - - - - - -,

20332.3~

- -'3 1

0 ----------------------------------------------- _

Tableau des U1PAYES N° 24

- 64 -

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Structure du prix de vente de l'essence non-détaxéeen Juillet 198~.

Tableau 2: Soutiens publics mis en o~uvre au traversdu carburant.

Tableau 3: Evolution d. la consommation d'essence d~taxée.

Tableau ~: Essence d~t.x•••t zones de consommation.

Tableau 6: Rapport entre volumes achet~s et attributionsd'essence d~tax~e par communes.

Tableau 7: Rapport entre taux de pratique de Miquelon etpuissance moyennne par commune.

Tableau 8: Litrage achet~ et nombre d'attributions par commune(Zone Nord Atlantique).

Tableau 9: Litrage achet~ et nombre d'attributions par commune(Zone Sud Atlantique).

Tableau 10: Litrage achet~ et nombre d'attributions par commune(Zone Canal de Ste Lucie).

Tableau Il: Litrage achet~ et nombre d'attributions par commune(Zone Nord Carafbe).

Tableau 12: Litra~. achet~ .t nombre d'attributions par commune(Zone Sud Carafbe).

Tableau 13: Rapport entre litrage total achet~ et nombre totalde bénéficiaires.

Tableau 14: Tranches d'achat d'essence d~tax~e par commune.

Tableau 1~: Tranches d'achat d'ess~nce détax~e total.

Tableau 16: R~partition cumul~e des marins pecheurs par tranched·achat.

Tableau 17: Répartition cumulée des consommations d'essence détaxéeet des b~n~ficiaires (Nord Atlantique>.

Tableau 18: R~partition cumul~e des consommations d'essence détaxéeet des b~n~ficiaires (Sud Atlantique>.

Tableau 19: Répartition cumul~e des consommations d'essence détaxéeet des bénéficiaires (Canal de Ste Lucie>.

- 65 -

Tableau 20: Répartition cumulée de5 consommations d'essence détaxéeet des bénéficiaires (Sud Caralbel,

Tableau 21: Répartition cumulée des consommations d'essence détaxéeet des bénéficiaires (Nord Caralbel,

Tableau 22: Enc:ours de c:r_dit: Montant et fréquenc:e.

Tableau 23: Enc:oure de c:r.dit: Par tranc:he d'ac:tivité

Tableau 24: Impay•• : Montant et fréque-nc:e.

Tableau 2:5: Impay•• : Par tranc:he d'ac:tivit*.

Tableau 26: Rapport entre enc:oure et impay•• par tranc:he- d'ac:tivité

Tableau 27: R.partitlon de. marin. p.c:heur. prim•• par tranc:hed'ac:tivité.

- 66 -

LISTE DES GRAPHIQUES

Graphique 0: Evolution de la consommation d'essence d~tax~e

et du nombre de b~n~ficiaires (1961 - 198~).

Graphique 1: Rapport entre puissance moyenne et litragemoyen mensuel par commune.

Graphiqur 2: Rapport entre taux de Miquelon et 1itragemoyen mensuel par commune.

Graphique 3: Rapport entre 1itrage Achet. et nombre d"attributiolpar commune (Zone Nord Atlantique>.

Graphique 4: Rapport entre 1itrage achet~ et nombre d"attributiolpar commune (Zone Sud Atlantique>.

Graphique ~: Rapport entre 1itrage achet. et nombre d"attributiolpar commune (Zone Canal de Ste Lucie).

Graphique 6: Rapport entre 1itrage achet~ et nombre d'attributiorpar commune (Zone Nord Caralbe).

Graphique 7: Rapport entre 1itrage achet. et nombre d'attributiorpar commune (Zone Sud Caralbe).

Graphique 8: Litrage total et attributions totales pour l'ensemblde la Martinique

Graphique 9: R.partition cumul~e des marins p~cheurs partranches d'achat.

Graphique 10: Cartographie de l'effort individuel et de 1 • effortcollectif.

Graphique 11 : Courbe de concentration (Nord Atlantique) ,

Graphique 12: Courbe de concentration (Sud Atlantique) •

Graphique 13 : Courbe de concentration (Canal de Ste Luc i e) .

Graphique 14: Courbe de concentration (Sud Cara l"be) .

Graphique 1~: Courbe de concentration (Nord Caralbe) .

Graphique 16: Rapport taux de Miquelon et consommation annuelleindividuelle: Robert, Trinit~, Vauclin et Marin.

Graphique 17: Rapport taux de Miquelon et consommation annuelleindividuelle: Ste Luce, Anses d'Arlet, Fort-de-Francet Le Pr~cheur.

Graphique 18: Niveau d'activit~ et tranche d'age(Nord Atlantique).

- 67-

Oraphiqu~ 19: Niveau d'activit. et tranche d'age(Sud Atlantique>.

..

BIBLIOGRAPHIE DES ETUDES REALISEES PAR L'EQUIPE D'ECONOMIE

DU POLE DE RECHERCHE OCEANOLOGIQUE ET HALIEUTIQUE CARAIBE

PROJET DE RECHERCHE INTERDISCIPLINAIRE

REGION MARTINIQUE - A.R.D.E.C.O.M.A.G.

ET

CONTRAT DE PLAN ETAT-REGION MARTINIQUE

1) COMPTE DE MAREE CJUILLET - AOUT 198~>

Exploitation d~s Donn.~s ARDECOMAG.

C. de Miras.POle de Recherche Oc.anologiqu~ ~t Hali~utiqu~ CaraIb~.

Région Martiniqu~.

Association R.gional~ pour l~ D.v~lopp~m~nt d~ laCoop.ration Maritim~ Antill~s-Guyan~ CA.R.D.E.C.O.M.A.G.>Reyu. ~~_eQi~_~ B~,b~~'b~~~ngÀggig~•• !-HA~i.~igyt-~A~A~L ng,um~n~~'l~n~ifig~-n~ • 33 p.D.c~mbre 1985. Fort-d~-Franc~.

2> EXPLOITATION DU FICHIER DES INSCRITS MARITIMES.Affair~s Maritime. - Quartier de la Martiniqu~.

M. B~ll~mare.

POle d~ Rech~rche Oc.anologique ~t Hali~utiqu~ Caralb~.

Région Martiniqu~.

Association R.gional~ pour le D.velopp~m~nt d~ laCoop.ration Maritime Antilles-Guyane CA.R.D.E.C.O.M.A.G.>Bcyye dy_POle~e Be,bercbC-2,tanglgg1gyC.1 H.l~~~~.ral~e. Dg,umcnt.§,jCD!itigy~~• 13 p.D.cembre 198~. Fort-de-France.

3> ETAT DE LA MOTORISATION DE LA FLOTTILLEDE PECHE COTIERE EN MARTINIQUE.Exploitation d~s Donn.es du Recensement-Bat~aux-Mot~urs-Engin.d~ p.che-.

C. d~ Miras, M. B~ll~mar~ et E. Soumbo.POle de Recherch~ Oc.anologique et Halieutique Caralbe.R.gion Martiniqu~.

Association R.gionale pour le D.velopp~ment de laCoop.ration Maritime Antille.-Guyane CA.R.D.E.C.O.M.A.G.>B~y~_gy_e~À~-&~_B~~~~b._Q&t~nQ1Q9ig~c

~1_tlê1i~Y~igyc~ar~I~_._RQkY~n~~&i~n!i±igy~~~. 36 p.Juillet 1986. Fort-de-France.

4) REPARTITION DE L"ESSENCE DETAXEE DANSLE SECTEUR DE LA PECHE EN MARTINIQUE EN 1985.Etud~ d~s Concentrations d~ l'Effort d~ P&cheâ partlr d~s Achats d'Ess~nc~ D&tax.~ d~s Marlns P&ch~urs.

C. d~ Miras, M. B~llem.re, D. Joachim ~t E. Soumbo.POl~ d~ Rech~rche Oc.anologlqu~ ~t Hall~utiqu~ Caralbe.R&glon Martlnlqu~.

Assoclation R&glonal~ pour l~ Dév~loppem~nt d~ laCoop&ratlon Marltlm~ Antilles-Guyan~ (A.R.D.E.C.O.M.A.G.).B~Y~Y-EQ~_Q~_Bi&h~~kh~*§nQ~9igy~

ot.!.-!::tAll~.l.!!.lgY~~êr.ê.!.ttL.J2~YmJtn.1_.§&.!~n.!..il.!..9~-!l~• 67 p.Janvi~r 1987. Fort-d~-Franc~.

5) ETUDE DES RESULTATS D"EXPLOITATIOND"UNITES DE PECHE ARTISANALE EN MARTINIQUE(Janvler - Juln 1986).

C. d~ Mlras, M. B~ll~mar~, D. Joachlm et E. Soumbo.POle d~ R~ch~rch~ Oc&anologlque et Halleutiqu~ Caralbe.Réglon Martlnlque.Assoclatlon R&glonale pour l~ D&veloppem~nt d~ laCoop&ratlon Marltlm~ Antl11~s-Guy.n~ (A.R.D.E.C.O.M.A.G.).S~~U~_~y POle de Sotchcr,he 9ktAOPlp9lguCct HAllcM11~-'.ralbc. ppkYmcot S,jeot1±igyC O·~ • 68 p.Juln 1987. Fort-de-France.

6) LA PECHE EN MARTINIQUE.Hlstolr~ d"un Proj~t de D&v~lopp~m~nt.

(1964 - 1987).

C. de Mlras.POl~ d~ R~ch~rch~ Oc&anologlqu~ ~t Hall~utlque Caralb~.

R&glon Martlnlque.Assoclatlon R.glonal~ pour le D&v~loppement d~ laCoop&ratlon Maritlme Antl11~s-Guyan~ (A.R.D.E.C.O.M.A.G.).B~~QY-fQ~_~~_Bcçh.~&be9ctang!pgigyecLl:1êJ.llYligwt_kêJ:.ê.Il.UtL-12QkYmen t .§canli±igyLn.:.~ • 48 p.Juln 1987. Fort-d~-Franc~.

7) LA PECHERIE MARTINIQUAISE CI): SYNTHESE SOCIO-ECONOMIQUE.

C. d~ Miras.POI~ d~ R.ch~rch~ Ocëanolo9iRu~ et Halieutique Caralbe.Rëgion Martinique.Rapport Int~rmëdiaire d~ Contrat de Plan.B~YS du ~Q1s~. B.~b.ccbc Octongigg1gy~

.~_tt~J.lli.9lULkACA1be. DQ'WDtilL~n.u..tJ..gw:-!l2• 28 p.Mars 1987. Fort-de-France.

8) LA PECHERIE MARTINIQUAISE CIl): UN DEVELOPPEMENT EN QUESTION.

C. de Miras.POle de Rech~rch~ Ocêanologique et Halieutique CaraIbe.Rêgion Martiniqu~.

Rapport Final de Contrat d~ Plan.~~1QJ~ dt B.'bcr'ibe Q~~J:tlgg.iJn.U:

ct ~Al~y~igu. Caralbc. D~msn~ S'ii.ntifigyS n'S. 23 p.3uin 1987. Fort-de-France.

GUADELOUPE

LISTE DES LABORATOIRES DU POLE

MARTINIQUE

U A GLaboratoire de Biologie AnimaleLaboratoire de Géologie MarineB.P. 59297167 POINTE A PITRE CedexTé1. ( 590) 82 4 5 2 9 - 82 5 8 06Télex : UNIVAG 919 739 GL

OR8TOM / IFREMERB.P. 102097178 POINTE-A-PITRETél. (590) 82 05 49Télex : 919 231 GL

GUYANE

IFREMERB.P. 47797302 CAYENNETé1. ( 5 9 4) 31 77 3 0

ORSTOMB.P. 16597323 CAYENNETél. (594) 31 27 85Télex : OR8TOM 910 608 FG

IFREMERPointe Fort97231 Le ROBERTTél. (596) 65 Il 54/56Télex : IFREMER 912 488 MR

ORSTOMB. P. 8197256 FORT-DE-FRANCE CedexTé1 . ( 596) 70 28 72

71 71 18Télex : OR8TOM 912 024 MR

VENEZUELA

ORSTOMApartado 373CUMANA - 6101 - SUCRETél. (093) 22294/ext. 129

POLE DE RECHERCHE OCEANOLOGIQUE ET HALIEUTIQUE CARAIBE

Cette entité scientifique est néeen 1985 de la mise en commundes capacités locales derecherche de l'IFREMER (InstitutFrançais pour l'Exploitation de laMer), de l'ORSTOM (InstitutFrançais de RechercheScientifique pour leDéveloppement en Coopération)et de l'UAG (Université des Antilleset de la Guyane).Son objectif est de :- promouvoir, mettre en œuvre etcoordonner les recherchesconcernant le milieu, la gestiondes ressources vivantes, ledéveloppement etl'aménagement de leurexploitation dans la zone caraïbeainsi que la connaissance et laconservation des écosystémes.ses recherches portent,actuellement, sur "étude desécosystémes marins, l'évaluationet l'aménagement des pécheriesartisanale et industrielle,l'aquaculture des mollusques.crustacés et poissons.Ses laboratoires se situent enGuadeloupe, Guyane etMartinique et des chercheurs duPôle peuvent étre accueillis dansdifférents laboratoires par deséquipes de pays voisins dans lecadre d'accords bilatéraux decoopération (voir en dernièrepage la liste des laboratoires etantennes).

This scientific entity was born in1985, resulting trom the localassociation of three nationalresearch institutes: IFREMER(Institut Français de Recherchepour l'Exploitation de la Mer).ORSTOM (Institut Français deRecherche Scientifique pour leDéveloppement en Coopération)and UAG (Université des Antilles etde la Guyane).Its aim Is to advance, realize andcoordinate the researchconcernlng the physicaloceanography, the managmentof living ressources, thedevelopment and planning oftheir use ln the caribbean area asweil as the understanding andprotection of thelr ecosystems.Its research programs deal with :the study of marine ecosystems,the evaluatlon and planning ofthe small scale and Industrialflsheries and the aquaculture ofmolluscs. crustaceans and f1sh.The laboratories belonglng to thisgroup are situated inGuadeloupe, French Guyana andMartinique. but the scientificteams con be based in otherlaboratories of neighbouringcountries through cooperativejoint-ventures. (See laboratoriesIndex on the last page).

Esta entitad naciô en 1985 de laconfluencia de las capacldadeslocales de investigaciôn dei IfRE­MER (Institut français pour l'Exploi­tation de la Mer), dei ORSTOM(Institut Français de RechercheScientifique pour le Développe­ment en Coopération) y de laUAG (Universidad de las Antlllas yla Guyana francesas).Su obJetivo es promover, reaUzary coordinar las Investigaclonestocantes al medio. a la admtnis­traciôn de los recursos vlvos, aldesarrollo y al fomento de suexplotaciôn en el area deiCaribe asi como al conoclmientoy a la conservaclon de los ecosis­temas.Sus investlgaciones actuales con­ciernen el estudio de los ecosiste­mas marinos, las evaluaciones yordenacion de las pesqueriasartesanal e industrial, el cultlvoacuatico de los moluscos, crusta­ceos y peces.Sus laboratorios se ubican enGuadalupe. Guyana y Martinicay sus investigadores puedenlaborar en varlos laboratorios conequipos cientificos de los poisesveclnos en el marco de conven­ciones bilaterales de coopera­clon. (Ver fa lista de fos faborato·rios en fa ultima pagina.)