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L’ île se colore !

L’ île de Ré se colore de rouge et de jaune : de vigueur et de soleil !... Le coup d’envoi de l’été est tra-

duit dans ce copieux numéro : com-merces, artisanats, associations fêtent leur pérennité, les jardins fleurissent,

Le Bois gonfle de dynamisme, le che-min de l’école se fait à vélo, les sports croissent comme des champignons, le patrimoine est loin de son train-train, les arts, les gens complètent cette palette !

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ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : [email protected] journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.Directr ice de la Publ icat ion : Nathal ie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valér ie Le Louer / Rédact ion , photos : M i c h e l L a r d e u x , N a t h a l i e Va u c h e z , M a r i e -V i c t o i r e Ve r g n a u d , J a c q u e s Buisson, Jocelyne Chrét ien, DR, sauf ment ion expresse / Dessins : Phi lbar / Régie publ ic itaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 – Valérie Darcy : 06 14 29 47 21 – Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarket ing . f r / Impr imeur : Impr imer ie Roche la ise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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AquaRé n’a pas été conçue dans les règles de l’art…C o n s e i l C o m m u n a u t a i r e - 2 6 m a i 2 0 1 6

Lors du Conseil communautaire du 26 mai dernier, le centre aquatique était central au débat, ainsi que le moratoire de deux ans obtenu auprès du directeur d’Académie concernant la carte scolaire.

Alors qu’une nouvelle mise en concurrence aurait dû être lancée ce printemps pour la

Délégation de service public (DSP) du centre aquatique de l’île de Ré, attribuée à Segap puis Vert Marine pour 7 ans à compter du 22 juin 2009, il n’en sera rien et un ave-nant à l’actuelle DSP va être signé prolongeant de 14 mois le contrat d’affermage pour la gestion de la piscine intercommunale.

une responsabilité à rechercher

En effet, depuis l’an passé des désordres techniques et dysfonc-tionnements ont été constatés, qui n’ont toutefois pas selon les experts d’incidence sur la sécurité des per-sonnes. Infiltrations, fuites d’eau importantes, fissures, système de chauffage déficient, pièces métal-liques qui rouillent… ont conduit en 2015 à organiser cinq réunions d’expertise amiables et judiciaires. « Les travaux de départ n’ont pas été faits en conformité avec les règles de l’art et cela va avoir de lourdes conséquences sur la ges-tion de la piscine, financières et en termes de fonctionnement » a expliqué Lionel Quillet qui a aussi annoncé l’engagement d’une pro-cédure de référé expertise. Il est à noter que Léon Gendre, président de la CdC lors du lancement de la construction de la piscine et de l’at-tribution de la DSP, n’était pas pré-sent à ce conseil communautaire.

Avant d’engager les travaux, il faut rechercher la responsabilité dans le cadre de la Décennale. Les Assurances se renvoient la balle et il convient de déterminer qui de la Semdas, ayant assuré la maî-trise d’ouvrage déléguée lors de la construction, des architectes ou des 24 entreprises du chantier doit assumer.

une fermeture inévitable de la piscine

pendant plusieurs moisUne fois que les résultats de l’exper-tise judiciaire seront connus, procé-der aux réparations sera complexe et la fermeture du centre aquatique pendant de longs mois inévitable. En attendant, mettre en place une nouvelle DSP avec un bâtiment qui fuit, paraissait compliqué. Dès lors, deux solutions s’offraient aux élus communautaires : fermer dès juin 2016, le temps des expertises judiciaires et des travaux, soit deux

années de fermeture, ou bien conserver la DSP avec signature d’un avenant de prolongation de 14 mois, pour ne fermer le centre qu’au 31 août 2017, afin de lancer les travaux de rénovation dès sep-tembre 2017. Ensuite seulement, une remise en concurrence de la DSP de 7 ans, auprès de 3 ou 4 pres-tataires sera lancée. La législation qui a évolué laisse la possibilité de faire un second avenant, si l’exper-tise traînait en longueur.

un avenant à la dSP très favorable à Vert marine

« En situation de force, le délé-gataire actuel nous impose une négociation financière à son avan-tage, arguant d’une exploitation déficitaire et d’un alourdissement prévisible des pertes. Sa proposi-tion financière est plutôt élevée, il faudra en 2018 remettre tout le monde autour de la table pour trouver un bon partenariat. Une DSP de départ trop faible, cela se paie forcément un jour » a expliqué Lionel Quillet. Ainsi l’article 23 de la DSP « dotation financière » qui comprenait une dotation de 70 000 € HT par an et une subvention lissée dans le temps fixée à 35 000 € par an, est complété par une subven-tion supplémentaire forfaitaire d’un montant total de presque 129 915 €, sur la base du compte prévision-nel présenté par Vert Marine. Par ailleurs, l’avenant prévoit que « les préjudices liés à une perte d’activité directement causée par les travaux rendus nécessaires sur le bâtiment donneront lieu au versement d’une indemnité correspondante », sur justificatifs comptables.

Jean-Pierre Gaillard a tenu à souli-gner deux points positifs, le main-tien de l’ouverture de la piscine

durant l’année scolaire 2016/2017, et la réalisation des travaux après l’expertise, ce qui évitera trop de dérives financières.

Il n’en demeure pas moins qu’à la rentrée scolaire 2017/2018, il fau-dra résoudre le problème pédago-gique qui se posera dans toutes les écoles rétaises et au Collège, et que la population rétaise et les asso-ciations qui ont pris leurs marques depuis plusieurs années à AquaRé vont se trouver démunies.

un moratoire de 2 ans pour la « carte scolaire »

de l’île de réL’autre sujet d’inquiétude concer-nant la fermeture possible de classes à la rentrée 2016/2017, a été habilement géré par le président de la CdC et les élus communau-taires. Si l’Education Nationale a enregistré des effectifs prévision-nels à la baisse pour trois com-munes (Rivedoux, Sainte-Marie et Saint-Martin), le Directeur acadé-mique de la Charente-Maritime a entendu le message des élus rela-tif à la politique de réalisation de logements sociaux permettant le maintien de la vie permanente sur l’île de Ré, et leur engagement d’entamer une réflexion relative à l’avenir de l’école sur l’île de Ré sur le long terme, en mettant en place un groupe de travail dans

le cadre du Projet Educatif Local et du Projet Educatif de Territoire. Celui-ci anticipera l’évolution des besoins en termes d’organisation (restructuration des Regroupements Pédagogiques Intercommunaux) et d’équipements éducatifs en faveur des enfants et des familles rétaises.

Le Directeur académique a donc accepté « un moratoire de deux ans », « sauf revirement » a pré-cisé Lionel Quillet, avant de faire le point dans deux ans, quand les 63 logements sociaux de Saint-Martin auront été livrés et seront occupés par des familles rétaises. « Ce mora-toire est valable pour tout le monde, au nord et au sud », sachant que le programme de 1000 logements sociaux amène une solution pour une seule génération, soit dix ans…

Il en résulte que l’école de Saint-Martin devrait échapper à la fer-meture d’une classe de maternelle à la rentrée 2016/2017. La livraison de 63 logements sociaux en 2017, mais aussi le soutien des communes de Rivedoux et Sainte-Marie qui ont accepté chacune une fermeture de classe, ont pesé dans cette décision. Le Maire de Saint-Martin, qui était très préoccupé par une possible fer-meture structurelle (une réouverture de classe est alors très compliquée et longue) s’est dit soulagé et a remer-cié le président de la CdC ainsi que ses collègues maires.

Saint-martin sera la 1ère commune rétaise

équipée en très Haut débitEnfin, en matière de très haut débit, le Conseil a approuvé le projet départemental Très Haut Débit (fibre optique) qui prévoit un inves-tissement de 143 millions d’€ sur 5 ans, avec le déploiement d’une première phase à 5 ans sur la com-mune de Saint-Martin sur laquelle 2681 prises seront installées pour un coût d’1,7 million d’€, dont 203,5 K€ à la charge de la CdC.

Nathalie Vauchez

Le président de la CdC, Lionel Quillet, déjà à l’heure espagnole.

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Señor, Señorita ! La « revolucion » jaune et rouge est en marche !

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Ré à la Hune suit pour vous avec précision le déroulement de cet évènement qui constituera pour l’île de Ré une expérience unique. N’hésitez pas à consulter à ce sujet notre site www.realahune.fr.

Dans quelques jours, a annoncé ce 26 mai la Communauté de Communes, l’île de Ré va

pavoiser aux couleurs espagnoles pour accueillir ses hôtes prestigieux.

Le décor se prépare

Drapeaux espagnols, banderoles jaune et rouge, cabines de péage du pont décorées... vont colorer l’environnement de l’île de Ré. Plus encore, les 10 communes rétaises vont hispaniser leurs noms qui s’affichera sur les panneaux signalétiques d’entrée de village. Ainsi, Sainte-Marie de Ré devient Santa Maria de Ré, le Bois-Plage : El Bosque Playa de Ré, Les Portes en Ré : Las Puertas de Ré , Saint-Martin de Ré : San Martin de Ré, La Couarde sur Mer : La Cobarde sobre el mar... Un véritable dépay-sement que compléteront des ini-tiatives privées, commerciales ou gastronomiques.

toute la presse parle de l’île de ré

Après un lancement d’Euro 2016 estompé par de tragiques évè-nements, à l’approche de la compétition et de l’arrivée des équipes, la presse est depuis quelques semaines entrée dans la

présentation de l’évènement. L’île de Ré intéresse les grands médias internationaux qui, tout comme la presse espagnole, font décou-vrir notre territoire et ses atouts touristiques à tous les lecteurs. Une opération « promotion » qui sera relayée par les 250 journalistes internationaux qui couvriront la résidence rétaise des espagnols. Ils ne seront pas oubliés et des circuits découvertes de l’île et de la Charente-Maritime leurs seront proposés ! 3000 brochures touris-tiques traduites en espagnol, seront disponibles pour accompagner un plan de communication bien struc-turé mis en œuvre par « Destination île de Ré ».

des rendez-vous et des évènements !

La délégation espagnole sera accueillie le 8 juin à son arrivée par un comité restreint composé du Préfet, du président de la CdC, ainsi que des maires de Saint-Martin et de Sainte-Marie. Le 9 juin matin, ce sera l’installation au média-center du gymnase du stade Marcel Gaillard des 250 journalistes internationaux, tandis qu’à 18 h 30 aura lieu l’entraîne-ment public de l’équipe espagnole

devant les journalistes, les jeunes footballeurs des clubs rétais, de quelques jeunes des clubs du conti-nent, partenaires de l’ASR, et les jeunes du collège des Salières, sans oublier les quelques gagnants des jeux concours. Soient au total 867 places attribuées. Un deuxième entraînement public est en cours de négociation, car la demande des amateurs de football est forte ! Le 19 juin, aura lieu une grande soi-rée découverte des saveurs rétaises qui réunira autour des produc-teurs, des acteurs économiques du territoire, tous les journalistes et des officiels dans la grande salle et les jardins de la Communauté de Communes.

des concours, des jeux en ligne et des animations

pour le plaisir !Le jeu concours organisé par la CdC a fait déjà six heureux (trois gagnants x 2 places) qui assisteront à l’entraînement du 9 juin : Annie Pierson de Sainte-Marie, Robin Lescart de La Flotte et Victor José De Jesus Corto de Rivedoux.

Le jeu concours photos Destination île de Ré (sur www.iledere.com) sera clos le 5 juin. Vous pouvez gagner 5 packs de 2 places pour l’entraînement public du 9 juin.

Devenez entraîneur de votre propre équipe pendant l’Euro 2016 avec le jeu en ligne gratuit Fantasy Euro 2016 mis en place par l’UEFA pour vivre un Euro virtuel pas comme les autres ! Ins- crivez vous sur : http:// eurofan-tasy.uefa.com/fr en suivant les dif-férentes étapes indiquées par le site ; passionnant : vous composez votre équipe avec des joueurs achetés avec le budget qui vous est alloué, effectuez les transferts au bon moment... et les résultats de votre équipe dépendent des résultats de vos joueurs dans la vraie compétition ! Il y a aussi possibilité de concourir dans une ligue dédiée à l’ile de Ré. Pour cela cliquez sur «rejoindre une ligue» et saisissez le code 1760323N. Bonne chance !

Côté animations, petits et grands sont invités à participer à un baby-foot humain, sur deux terrains. Les 18 et 19 juin à

Saint-Martin de Ré au parc de la Barbette, et les 25-26 juin au stade de Sainte-Marie de Ré. A 6 joueurs contre 6, vous allez passer en famille ou entre amis un moment drôle et sportif.

Si vous collectionnez les vignettes Panini Euro 2016, vous pourrez échanger albums et vignettes en doublon, tous les samedis, du 11 juin au 9 juillet , de 10 h à 12 h au bureau d’information touristique de Saint -Martin de Ré.

La forte contrainte sécuritaire de l’état d’urgence

Nous nous en faisions l’écho dans nos précédents numéros, mais de

nouvelles dispositions s’ajoutent chaque jour. Comme nous l’avions annoncé, il n’y aura pas de fan zone sur l’île de Ré, mais plutôt une opé-ration partenariale avec les cafetiers. Côté hébergement le périmètre du Relais Thalassothérapie Atalante, privatisé sur la période Euro, sera fortement sécurisé. A Saint-Martin, l’avenue de Philippsburg sera fer-mée à la circulation de 17 h à 23 h, le soir de l’entraînement public à Marcel Gaillard. Le stade confié à l’UEFA depuis le 23 mai recevra la visite d’équipes de déminage. Un dispositif policier impressionnant qui restera discret mais efficace,

Le stade Marcel Gaillard le 26 mai : un billard.

Les transmissions se préparent.

Les maires, avec les panneaux des 10 communes rebaptisées « à l’espagnol ».

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sans impacter la vie quotidienne des Rétais devrait se mettre en place dans les prochains jours. Les transferts routiers de l’équipe espagnole de Sainte-Marie à Saint-Martin, ou de Sainte-Marie à l’aé-roport seront escortés et risquent d’être accompagnés de mesures de sécurité spécifiques et temporaires sur l’itinéraire emprunté.

L’île de ré sait accueillir !

Au Relais thalassothérapie Atalante tout est prêt dans les moindres détails. Un séjour préparé de longue date, en relation permanente avec la délégation espagnole. Le per-sonnel s’est familiarisé à la langue de Cervantes pour accompagner dans les meilleures conditions ce séjour qui donne un formidable coup de projecteur médiatique sur l’établissement.

Le complexe marcel Gaillard au top !

Vous avez pu le lire dans nos colonnes, des spécialistes britan-niques délégués par l’UEFA sont venus refaire la pelouse du terrain d’honneur et du terrain annexe. Depuis le mois de mars 2016, avec le printemps humide, la pelouse a poussé drue. Le terrain annexe et le terrain principal sont tondus deux fois par jour, arrosés avec apport d’engrais. Après chaque entraîne-ment l’état de surface du terrain sera contrôlé. Un véritable tapis vert de billard ! Le complexe Marcel Gaillard est par convention depuis le 23 mai sous la responsabilité de l’UEFA. Plus personne n’accède aux installations. Les clubs résidents ont déménagé : l’ASR football joue depuis plusieurs mois sur d’autres

terrains, le Ré badminton a eu le temps d’organiser son tournoi annuel au gymnase avant de lais-ser place au média-center. Le Ré Tennis club s’est replié sur son site de Gros jonc et le club Nautilus a rejoint le Port. Ce sont maintenant 1,5 km de brise-vue qui vont être tendus tout autour du stade, en bâches vertes ou bleues, marquées du sigle de l’Euro.

Les joueurs espagnols entrent dans la compétition

En plein doute il y a quelques mois, après des résultats décevants, la sélection espagnole est « boostée » par la suprématie des clubs de la « Liga » en Europe. Les supporters reprennent confiance, malgré la contestation de certaines sélec-tions effectuées par Vicente Del Bosque. La pré-liste donnée par le sélectionneur devrait conduire les joueurs suivants sur l’île de Ré (lire dans l’encadré).Le calendrier de préparation conduira la sélection espagnole en stage à Madrid et à Schruns en Autriche, et avant d’arriver sur l’île de Ré le 8 juin, l’équipe jouera trois matchs de préparation, le 29 mai à Saint-Gallien en Suisse contre la Bosnie, le 1er juin à Salzbourg en Autriche, contre la Corée du sud et le 7 juin à Getaffe en Espagne contre la Géorgie. Pour les matches de poule de l’Euro 2016, l’équipe d’Espagne ren-contrera le 13 juin la République Tchèque à Toulouse, le 17 juin, la Turquie à Nice, et le 21 juin, la Croatie à Bordeaux. Des matchs difficiles pour l’équipe championne du monde et triple championne d’Europe, en reconstruction, qui

reste cependant une des favorites de cet Euro 2016… avec la France !L’île de Ré est prête pour faire la fiesta en jaune et rouge ! Après avoir failli être privés de retransmissions télévisées, les supporters espagnols commencent à croire en leur équipe ! Et ceux qui nous rejoindront sur l’île de Ré pourront peut-être apercevoir

leurs joueurs favoris s’ils sortent de leur antre, avec certainement une protection rapprochée !

En attendant, on s’entraîne avec mo- dération : tapas, paëlla, sangria !

Michel Lardeux

RE

STAUR

ANT & BAR

S A I N T - M A R T I N -D E

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La BaLeine voit La vie en BLeu

Pavé de cabillaud cuit sur peau, écrasé de pomme de terre à l’huile d’olive et condiments.

L’équipe.

SaiSon 2016

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Le chef Benjamin Léonard a repris les rênes de notre cuisine, amenant avec lui les richesses d’un parcours vécu dans des restaurants étoilés de France mais aussi du Japon et du Canada. Son crédo : « la maîtrise de la simplicité ». Une promesse de sérénité gustative. La carte fait la part belle aux délices de l’océan. Bar, lotte, maigre, huîtres de l’Ile de Ré, langoustine, poireau, filet de bœuf ou foie gras sont magnifiés de parfums inattendus, pointe de citron vert, pincée de gingembre ou soupçon de balsamique blanc.Si le restaurant a fait sa réputation, c’est l’atmosphère qui a créé son âme. Tout l’esprit de La Baleine est là, dans cette carte de tapas totalement originale qui vous sera proposée en terrasse, au bar et au patio. Pour un simple apéritif, en attendant de passer à table ou encore pendant la retransmission de tous les matchs de l’Euro 2016 au mois de juin…

La pré-liste de l’espagneGardiens : iker Casillas (Porto/PoR), david de Gea (Manchester united/enG), Sergio Rico (Séville)Défenseurs : jordi alba, Gerard Piqué, Marc Bartra (FC Barcelone), Sergio Ramos, dani Carvajal (Real Madrid), Cesar azpilicueta (Chelsea/enG), juanfran (atletico Madrid)Milieux : Sergio Busquets, andres iniesta (FC Barcelone), Bruno Soriano (Villarreal), david Silva (Manchester City/enG), Mikel San josé (athletic Bilbao), Koke, Saul niguez (atletico Madrid), Cesc Fabregas (Chelsea/enG), thiago alcantara (Bayern Munich/GeR), isco (Real Madrid)Attaquants : Pedro Rodriguez (Chelsea/enG), alvaro Morata (juventus turin/ita), aritz aduriz (athletic Bilbao), nolito (Celta Vigo), lucas Vazquez (Real Madrid).Les onze réservistesSergio asenjo (Villarreal), Pau lopez (espanyol Barcelone), hector Bellerin (arsenal/enG), diego llorente (Rayo Vallecano), jorge Meré (Sporting Gijon), jonny (Celta Vigo), Pablo Fornals (Malaga), Marco asensio (espanyol Barcelone), denis Suarez (Villarreal), inaki Williams (athletic Bilbao), Mikel oyarzabal (Real Sociedad).

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« Opération Ligne Zéro »

L’association « La Croix Michaud » relancée

Dans le cadre du 70ème anniversaire de l’OGE (Ordre des Géomètres-Experts), une manifestation très originale, une première en son genre, a été réalisée, vendredi 20 mai en fin de matinée sur le Banc du Bûcheron près de la plage de Trousse-chemise.

Après des débats contradictoires, les adhérents présents ont voté à leur très grande majorité pour le maintien de l’association et ont élu un nouveau Bureau.

Les géomètres-experts sont des professionnels, formés technique-ment et juridiquement, qui ont

pour mission, depuis la création de l’ordre en 1946, de dresser les plans et les documents topographiques qui délimitent les propriétés fon-cières. Il existe un cabinet de géo-mètres-experts sur l’île de Ré, 3 à La Rochelle, plus de 70 dans la région. Ils interviennent dans de nombreux domaines liés à l’aménagement du territoire. Depuis 2010, la profession s’est engagée dans une campagne de mesure de sites remarquables : par exemple le Mont-Blanc ou la dune du Pilat. Cette manifestation « Opé-ration Ligne Zéro » répondait à deux objectifs bien précis : matérialiser, de manière éphé-mère la courbe de niveau 0 NGF (Nivellement Général de la France) qui sert de point de référence au PPRL (Plan de Protection des Risques Littoraux) et matérialiser, sur le sable, plusieurs tableaux dessinés par les collaborateurs des différents cabinets (tous de rouge et de noir vêtus)

investis dans cette initiative technique et scientifique. Dans le cadre de cette opération, le pourtour de l’île de Ré était tracé sur le sable par GPS. Les dix communes étaient matérialisées par les figurants qui ont ensuite procédé à un ensemble de chorégra-phies. L’opération était filmée par des drones et retransmise sur un écran géant placé en retrait de la plage.

des interventions et des explications

Tout d’abord, Thibaut Giraud, pré-sident régional de l’OGE, a présenté

l’histoire de l’ordre et son évolution au fil des années. Il s’est félicité de la qualité de la mise au point de l’opération dans un site exceptionnel. Il a remercié Michel Auclair, maire des Portes en Ré, ainsi que les responsables de l’ONF (Office National des Forêts) ayant contribué au succès de cette manifestation qui a attiré nombre de curieux.Il a été, ensuite, dressé un bilan de l’opération « maré-graphes » qui s’est déroulée le 7 mai dernier. Un marégraphe est un instrument qui permet de mesu-rer le niveau de la mer. 44 maré-graphes ont été répartis sur la côte littorale métropolitaine ainsi que sur certains endroits dans les départe-ments d’Outre-Mer. L’objectif est de répondre à des questions d’ordre scientifique : comment, où et à quel rythme monte le niveau de la mer. Les résultats de toutes ces mesures seront rendus publics à la fin de l’année.Enfin, Philippe Pouvesle, responsable de l’ONF, a pris la parole pour présen-ter les problèmes de la forêt doma-niale de Trousse-chemise et a insisté

sur l’importance de la sensibilisation à la protection des espaces naturels.Une manifestation parfaitement réus-sie dans un esprit très convivial. On a même pu participer à un jeu pro-posé par les responsables régionaux de l’OGE : mesurer, en arpentant à pied la distance entre deux piquets placés sur le sable. Le candidat qui a donné la longueur exacte (ou très rapprochée), s’est vu remettre un drone miniature.Un buffet-déjeuner a clôturé cette matinée très enrichissante.

Jacques Buisson

L’Association des Artisans et Commerçants de La Croix Michaud (AACCM) avait convoqué une

Assemblée générale extraordinaire mardi 24 mai, à la suite de la démis-sion de plusieurs membres du Bureau en désaccord avec la présidente, puis de celle de la présidente elle-même, soient cinq démissions au total. Son objectif était de renouveler le Bureau et valider les animations organisées pour cette saison. Alain Croci, Adjoint au Maire délégué à la vie commerciale, a écouté attentivement les débats.

une situation de tension inédite

Yves Monnée, adhérent de l’associa-tion depuis ses débuts, a exposé la situation et interrogé l’assistance sur son souhait de voir perdurer l’associa-tion et les animations 2016 en élisant un nouveau Bureau, l’autre solution étant de dissoudre avant de recréer une nouvelle association pour 2017. Il a justement évoqué les hauts et les bas que traverse inévitablement une association, surtout quand des intérêts particuliers viennent se gref-fer sur la cause collective. Il n’a pas parlé précisément des tensions liées à l’installation prochaine de la phar-macie du centre de La Flotte au sein du bâtiment d’Intermarché, projet remis en cause devant le Tribunal par la parapharmacie installée à La Croix Michaud, tensions pourtant bien présentes dans tous les esprits.

Le président du groupe Modeste a fait part de son inquiétude devant cette situation inédite pour la Croix Michaud, alors même que la zone continue d’être dynamique ; il a à cet égard cité l’arrivée des bateaux, le rachat de Bricomarché, les travaux d’agrandissement d’Intermarché et l’arrivée prochaine de la pharmacie de nature à dynamiser l’ensemble des activités de La Croix Michaud. « Tout cela est intéressant, ce n’est pas le moment de se mettre des bâtons dans les roues. Il faut savoir mettre de l’eau dans son moulin et son mouchoir par-dessus les tensions » a-t-il expliqué.Claude Neveur, désormais en retrait de l’association, mais qui en fut longtemps le fer de lance et s’y est beaucoup investi, a longuement exposé son point de vue, et regretté le non-respect du formalisme inhé-rent à ce type de situation. Sa préco-nisation réitérée à plusieurs reprises de « repartir de zéro » en respectant à la lettre la légalité associative n’a

pas été suivie par les commerçants et artisans présents, parmi lesquels les dirigeantes des « locomotives économiques » que représentent Intermarché et Bricomarché dans la zone, ainsi que le président de l’important groupe Modeste (com-prenant la société Brize & Monnée).

un nouveau Bureau et des adhérents soudés

L’appel d’Yves Monnée pour « sauver l’association » a été suivi de plusieurs interventions, dont celles d’Alexandre Vidal (Allianz), Marie-Stéphanie Fougère (Novatis), Mickaël Ratero (Mandon-Ratero), Elodie Vauclair (Cheminées Vauclair), bien résumées dans celle de Séverine Desmereau (Intermarché) qui a rappelé que l’as-sociation doit œuvrer pour le bien de tous les professionnels de La Croix Michaud, nonobstant les tensions particulières, et que l’intérêt com-mun est de la faire vivre. « Dans un univers compliqué, nous avons tous

besoin d’organiser des animations et opérations de communication et pour cela il est nécessaire d’aller un minimum dans la même direction. Aujourd’hui, il faut avancer, avant de se préoccuper ensuite de l’avenir de l’association ».L’Association est aussi un interlo-cuteur de la Mairie et a pu obtenir quelques avancées, parmi lesquelles le passage piéton, la vitesse limitée à 30 km/h dans la zone, etc.Avec 15 voix favorables au maintien de l’association, soit la quasi-totalité des adhérents présents, un nouveau Bureau a été composé : Mickaël Ratero a été élu nouveau président, entouré de Marie Guionnet, vice-présidente, d’Yves Monnée, secrétaire, de Marie-Stéphanie Fougère, trésorière, et d’Alexandre Vidal, consultant.Yves Monnée a conclu la séance en évoquant sa satisfaction que sa pré-conisation soit suivie et a annoncé que l’entrée de La Croix Michaud serait repeinte bénévolement par des professionnels de la zone.Un verre offert par le Comptoir de Ré a permis de clore dans la convi-vialité cette AGE.

Nathalie Vauchez

e v è n e m e n t

a s s e m b l é e G é n é r a l e e x t r a o r d i n a i r e - l a C r o i x m i C h a u d

L’ïle de Ré représentée avec ses 10 communes.

Marie-Stéphanie Fougère (trésorière), Mickaël Ratero (président), Alexandre Vidal (consultant), Yves Monnée (secrétaire) et Marie Guionnet (vice-présidente) de l’Association La Croix Michaud.

L’un des nombreux mouvements chorégraphiques.

- animations de l’été 2016- Brocante le 19 juin- Braderies en juillet et en août- loto en août


a c t u a l i t é


Que la vie est belle à 50 ans !« 50 ans ce n’est pas rien, il faut le marquer ! Ce sont des noces d’or entre l’association le Foyer du Bois-Plage et le Village. 50 années partagées entre vie quotidienne et loisirs ! »

0 ans de dévouement, de bénévolat et d’activités de qualité qui fédèrent

les adhérents. Bravo au succès communal et intercommunal du Foyer du Bois-Plage ! » a lancé le maire Jean-Pierre Gaillard en sou-haitant un bon anniversaire à tous ceux qui le font vivre.

Que la fête fût belle !Malgré l’orage et le déluge de ce samedi 28 mai, la fête s’est dérou-lée sans encombre en se repliant à l’intérieur de la spacieuse salle polyvalente. La Banda Loup donna la note musicale avec brio, intro-duisant les chaleureux discours officiels du maire du Bois-plage et de Lionel Quillet, qui rendit hommage au « fort caractère de la Présidente » et surtout à l’ac-tion du Foyer qui fait partie du patrimoine culturel du Bois-Plage, avec quelques bons mots. Emue, Annick Delalleau rappela l’origine de son engagement, la démarche

des foyers de jeunes et d’éduca-tion populaire depuis 1936, avant de recevoir un trophée remis par le maire du Bois. Un anniversaire qu’elle voulait surtout convivial et chaleureux, invitant tous les ani-mateurs d’ateliers à la rejoindre pour les associer, ainsi que son époux Alain et d’autres personna-

lités du foyer, à l’hommage rendu par un public dense qui avait pris place dans les gradins.

Le film de la fête En ouverture, la flash-mob pré-vue à l’extérieur s’est faite dans la salle pour le plaisir des enfants qui dansaient avec enthousiasme. Le public appréciait l’exposition photo retraçant les 50 ans de vie du foyer dans l’entrée de la salle polyvalente. Des documents rares, des photos anciennes, des lettres... montraient le rôle du foyer dans la vie culturelle boitaise et rétaise. Une mémoire précieuse

à conserver ! A l ’heure de l’apéro pour tous, les conversations évoquaient les mei l leurs sou-venirs de cette vie associative si riche, « dont on reçoit plus qu’on ne donne » disait Ann ick , avant d’inviter tous les

conv ives à passer à table autour d’une paëlla géante et délicieuse préparée par Jean-Charles et Nadine, b é n é v o l e s du Foyer, qui reçurent une ovation méri-tée. Au fro-mage, Alain Viccente a fait monter la température de la salle en chantant des tubes des années 80. A l’arrivée spectaculaire des gâteaux d’anniversaire offerts par la maison Marin, tous les convives heureux entonnèrent « Happy Birthday », pendant qu’Annick allumait les bougies et les artifices. Donnons au passage un coup de chapeau pour la décoration de la salle et l’organisation parfaite du repas. Un cochon tirelire, bien dodu, fût remis à Annick, grâce à la générosité de tous !

des vœux qui s’envolent dans la bonne direction

Le Foyer du Bois ne manque pas d’imagination, et vers minuit, tout le monde est sorti sur le parvis de la salle des Oyats pour assister au lâcher de lanternes qui s’élevaient dans le ciel redevenu clément. Un

moment spectaculaire et poétique, apprécié du public qui formulait des vœux de prospérité et de lon-gévité pour que le Foyer du Bois connaisse encore cinquante années de bonheur.

La fête se prolongea tard dans la nuit de ce samedi soir historique, et le lendemain 29 mai, le spec-tacle de danse préparé par les ate-liers du Foyer enchantait un public nombreux.

Un beau final pour deux journées anniversaire, remplies d’émotions et de souvenirs pour tous les adhé-rents, animateurs et amis. Une jolie manière de donner de l’élan et du souffle à la vie du Foyer pour le projeter vers l’avenir des 50 pro-chaines années !

Michel Lardeux

a n n i v e r s a i r e F o y e r d u b o i s

Tous les animateurs d’ateliers entourent Annick.

Le spectaculaire lâcher de lanternes ; faites un vœu pour le Foyer.

Le gala de danse en clôture.Annick allume les bougies du gâteau d’anniversaire.

Village artisanal - Loix en Ré 06 47 90 79 65

/vacancesalamer17

5

Depuis

15 ans


a c t u a l i t é


Créé pour venir en aide aux familles en souffrance après guerre et fournir du travail

aux jeunes femmes, le réseau ADMR trouve aujourd’hui encore tout son sens. L’impact de la crise économique, telle que nous la vivons depuis plu-sieurs années, remet en question les valeurs familiales et les solidarités et voit croître le nombre de personnes isolées, fragilisées, en manque de

soins. Grâce à un maillage d’associa-tions locales à taille humaine (2950 en tout), l’ADMR est un acteur majeur de l’économie sociale et solidaire en France. Partout dans les villages, les agents à domicile, les auxiliaires de vie et les bénévoles du réseau permettent à des personnes âgées ou malades de maintenir une vie digne dans leur domicile.Ce n’est pas une simple prestation qu’ils mettent en œuvre, c’est une relation qui se tisse au fil du temps.

La proximité comme modèle constitutif

Le lien social ne se construit pas à dis-tance et le mode de fonctionnement de l’ADMR est à ce titre la clé de sa réussite. La présence des antennes, même sur des territoires reculés, per-met de venir en aide à environ 800 000 personnes en France, qui n’ont par-fois que ce seul contact dans la jour-née. Dans le même temps, l’ADMR crée de l’emploi dans des zones bien souvent économiquement sinistrées pour les accompagner. Les bénévoles, animateurs des antennes, conçoivent l’offre de services qui répond le mieux aux besoins locaux et s’entourent alors de professionnels des services à la

personne, avec le souci constant de placer l’humain, l’échange et la réci-procité au cœur de l’action du réseau.En soixante-dix ans d’action, le dispo-sitif mis en place par l’ADMR permet de proposer aux familles une alter-native à la maison de retraite ou aux centres de soins parfois éloignés du lieu de vie.

Avec plus de 180 bénéficiaires l’as-sociation, qui fête ses 50 ans de pré-sence sur l’île, continue de tisser un lien social précieux.

Aide à la toilette, à la prise de repas, à l’entretien du logement, courses, administratif, accompagnement aux malades d’Alzheimer, l’antenne de Saint-Martin couvre les besoins de ses clients dans toutes les com-munes de l’île. Avec des demandes sans cesse plus nombreuses, la prési-dente Geneviève Teruin a bien du mal à pallier le manque de bénévoles pour coordonner les actions des 25 salariés de l’association. Quotidiennement l’équipe accompagne 151 personnes âgées pour qu’elles puissent rester chez elles, conserver leurs habitudes et leur entourage, prodigue des soins à 6 malades handicapés, soutient 22 familles en difficulté et livre 50

repas en partenariat avec l’association « l’Escale » à Aytré.

assemblée générale à la salle des fêtes de rivedoux

La réunion du jeudi 2 juin à 18 h 30 sera l’occasion de retracer l’histoire du mouvement né sur l’île de Ré en 1966. Malgré une concurrence ardue, la tarification des services de l’ADMR reste basse (certaines prestations ne tenant pas compte du prix de revient réel pour éviter la discrimination) annonçant un rapport moral et d’ac-tivité positif ; il en sera de même du volet financier qui avec l’appui du Département de Charente-Maritime et des subventions consenties par la Communauté de Communes, affiche un bilan à l’équilibre. Un verre et quelques mignardises agrémenteront cette fin de journée anniversaire, d’une association très impliquée sur l’île.

Marie-Victoire Vergnaud

La plateforme de 365 m2 est déjà coulée sur ce terrain de 2365 m2 remarquablement situé en

continuité de l’école primaire et du stade municipal, en face du terrain de skate, pour constituer un pôle cohérent réunissant petite enfance, école et sport, proche des familles et pratique d’accès. La plateforme en béton est prête à recevoir la construction à ossature et bardage bois qui, comme le souligne l’archi-tecte Karine Petit du cabinet « Du Cœur à l’Ouvrage », s’inspire de l’esprit cabane ostréicole, colorée, qui influence cette réalisation au service de la petite enfance.

Personne ne s’est tapé sur les doigts !

Les allocutions de Karine Petit, de Mme Chevallier, présidente de la CAF 17, de Hélène Vidal, présidente de la crèche parentale les Petits Drôles et de Coralie Grosseau, directrice, de Gisèle Vergnon, maire de Sainte-Marie et conseil-lère départementale, puis de Lionel Quillet, président de la CdC, souli-gnaient unanimement l’intérêt et l’utilité de cet équipement pour la population permanente. Le président rappelait devant Jean-Pierre Gaillard, vice-président en charge de la petite enfance et du

Projet Educatif Local, ses collègues maires de plusieurs communes et de nombreux parents des Petits Drôles, la volonté politique de l’in-tercommunalité de l’île de Ré qui gère quatre centres multi-accueil opérationnels et offrira en février 2017, avec la crèche parentale, une réponse de plus de 80 places (147 enfants accueil-lis en 2015 avec les mouvements d’effectifs).

Une population permanente de 20 000 habitants dans un proche avenir, qui dis-pose aussi des 182 places d’ac-cueil individuelles des assistantes m a t e r n e l l e s agréées, de dis-positifs d’infor-mation et d’éveil culturel pour la petite enfance.

Puis, outillés de marteaux tous se firent le plaisir de fixer symboli-quement le premier panneau de façade, surveillés de près par les techniciens du chantier !

un investissement éducatif Le coût de cette réalisation est de 1,175 million d’euros, cofinancé par la CAF (151 600 euros), le Département (128 800 euros), l’Etat (150 000 euros), la CdC de l’île de Ré et… la Région Poitou-Charentes ? a inter-rogé sarcastiquement le président. Le fonctionnement d’un centre multi-

accueil coûte annuellement entre 270 000 et 300 000 euros.La livraison du centre maritais « les Petits Drôles » est attendue pour fin décembre 2016 ou début janvier 2017.

L’ADMR subvient aux besoins d’une population isolée

Un chantier novateur pour la crèche « les Petits Drôles »

Geneviève Teruin a consacré 30 ans de sa vie au bénévolat, ici avec

son assistant de gestion, Xavier Sejourné.

Pose du premier panneau bois.

Vue de la maquette.

L’ADMR (Aide à Domicile en Milieu Rural) prouve que l’associatif est pertinent pour les services à la personne et crée de l’emploi.

Le soleil était au rendez-vous, mercredi 25 mai, pour la pose de la « première pierre » du 5ème centre multi-accueil voulu par la Communauté de Communes de l’île de Ré.

e C o n o m i e s o C i a l e e t s o l i d a i r e

P o s e d e l a P r e m i è r e P i e r r e d e l a C r è C h e - s a i n t e - m a r i e d e r é

adMR île de Ré : 05 46 09 47 55 [email protected] rue du Vieux Puits 17410 Saint-MaRtin de Ré.

Michel Lardeux


a c t u a l i t é


Il y a tout juste 30 ans, le 3 juin 1986, Dany et Maryse Desmereau créaient le maga-sin Intermarché de Saint-Martin de Ré,

aujourd’hui dirigé par leur fille Séverine. La famille est toujours restée fidèle à l’enseigne des Mousquetaires, ce qui est unique sur l’île de Ré. De même, près d’un tiers des 47 salariés à l’année y travaillent depuis plus de 15 ans, voire 20 ou 30 ans, témoignant là aussi d’une grande fidélité à l’enseigne et à la famille.

des opérations et animations commerciales

tous les jours différentesPour fêter dignement cet anniversaire d’une épopée familiale bâtie à force de travail, de volonté et d’abnégation, Intermarché Saint-Martin propose une semaine commerciale (du mardi 31 mai au samedi 4 juin) avec des opérations commerciales tous les jours, des animations sur le point de vente et des dégustations.Ainsi, toute la semaine le magasin de Saint-Martin propose 30 % de remise sur les rayons traditionnels reversés sous forme de bons d’achat, à valoir sur tout le magasin sans condition. Cette opération promotionnelle très intéressante débutée sur le rayon marée traditionnel ce mardi 31 mai, concernera ensuite le rayon boucherie traditionnel & libre service mercredi 1er et vendredi 3 juin, les fruits et légumes le jeudi 2 juin, et s’achèvera sur les rayons charcuterie et fromages traditionnels samedi 4 juin.Le Drive sera aussi en fête du mardi 31 mai au samedi 4 juin, avec un bon d’achat de 30 € valable sur une prochaine commande au drive pour toute commande drive supérieure à 150 €, tandis que côté station d’essence un lavage sera offert pour tout panier supérieur à 50 € (achats dans le magasin).

Chaque jour une offre sera faite au rayon boulangerie et non alimentaire : par exemple, jeudi 2 juin le lot de 5 pains au cho-colat + 5 croissants sera proposé à 2,50 € et le croque-gaufre à 29,30 € au lieu de 53,72 €. Ou encore, vendredi 3 juin, le lot de 10 chouquettes + 10 gratuites sera proposé à 2 € et la glacière à 12 € au lieu de 24,50 € !

dégustations, jeu concours et structures gonflables

pour les enfantsDe nombreuses dégustations seront pro-posées par des animateurs au rayon des liquides, sur des vins, pineaux, bières de

l’île de Ré, accompagnées de charcuterie, pains spéciaux ou diverses autres spécialités.Enfin un grand jeu concours organisé dans le magasin permettra de gagner de nombreux cadeaux : paniers garnis, TV, vélo, bons d’achat… et des cen-taines de lots surprise. Vous aurez une première chance de gagner avec les jetons distribués en caisse et une seconde chance avec votre carte fidélité (sans obligation d’achat).Les enfants seront aux anges avec les structures gonflables : l’une à l’extérieur pour les plus grands, l’autre dans le hall d’accueil réservée aux plus petits*.Vendredi 3 juin une soirée « privée » spécialement concoctée par la famille Desmereau, réservée aux clients, équipes, partenaires, fournisseurs et amis devrait être chargée en émotion et réserver bien des surprises !

Intermarché Saint-Martin fête 30 ans de fidélité !

interMArché4 av. des Corsaires - St-Martin de ré - tél : 05 46 09 42 02

*Les structures gonflables seront à disposition des enfants, sous la surveillance des parents ou accompagnants, à partir de mercredi 1er et jusqu’au samedi 4 juin sur le parking et dans le hall d’entrée.

Venez en magasin tous les jours du 31 mai au 4 juin découvrir une offre journalière exceptionnelle, une nouvelle animation et les structures gonflables gratuites pour les enfants*.

L’objectif d’une telle opération est de les inciter à devenir des ambassadeurs de l’île de Ré, à

améliorer leurs relations clientèles et à renforcer leurs liens avec d’autres professionnels. Lancé l’an dernier par la Chambre

de Commerce et d’Industrie France, soutenue par le Ministère du tou-risme le programme High Hospitality Acadamy a pour objectif de ren-forcer l’attractivité des territoires Français en améliorant la culture, l’accueil et le niveau de services des

professionnels de la chaîne tou-ristique. Il met à leur disposition une palette d’outils et de services : formations, ateliers, informations, évènements…

Le premier Eductour « Connaître ma destination touristique » a été organisé le 8 juin 2015 par la CCI de La Rochelle, en partenariat avec la CdC de l’île de Ré. Il a permis à 33 participants de découvrir l’éco-musée du marais salant à Loix, de visiter la petite tour du Phare des Baleines à Saint-Clément, ainsi que la Coopérative des vignerons au Bois-Plage.

découvrir l’île sous un autre regard

Cette seconde édition 2016 a pro-posé aux 25 professionnels inscrits de visiter « l’atelier Quillet » de res-tauration et de documents anciens et reliures faits main, « Loix & Savons » ou « L’Abeille de Ré » toujours à Loix, avant de se rendre à « l’Huîtrière de Ré » à Ars où les attendaient visite et dégustation, pour enfin découvrir l’Apothicairerie à Saint-Martin. Une

guide-conférencière a présenté au groupe l’histoire de l’île de Ré, leur a proposé une « Lecture de paysage : les marais et la réserve naturelle de Lilleau des Niges. Présentation de l’histoire des hommes et métiers ancestraux », avant d’évoquer l’his-toire de Saint-Martin.

En clôture d’après-midi ils ont été conviés à un cocktail dînatoire à la CdC de l’île de Ré, en présence de Dominique Blanchard, vice-pré-sident de La CCI, et de collabora-teurs de la Chambre, des élus de l’île de Ré, notamment de Lionel Quillet, Jean-Louis Olivier, Patrice Déchelette, et du directeur opéra-tionnel de « Destination île de Ré », Guillaume Barny.

Invités à livrer leurs ressentis, plu-sieurs d’entre eux ont mis en avant les bénéfices tirés d’une telle opé-ration : meilleure connaissance de leur territoire, sous un angle diffé-rent et nouveau, relations nouées avec d’autres professionnels, envie de transmettre un « vécu » à leurs clients et de partager leur amour de l’île de Ré.

Nathalie Vauchez

Un « Eductour Ré » très enrichissant pour les professionnels

Patrice Déchelette, Jean-Louis Olivier, Dominique Blanchard (CCI) et Lionel Quillet.

Le second « Eductour de Ré » a proposé lundi 23 mai aux professionnels rétais de découvrir, de façon conviviale et pédagogique, les atouts de leur territoire au travers de visites de sites touristiques.

e C o n o m i e t o u r i s t i q u e

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 e R j u i n 2 0 1 6 | n ° 1 3 7 R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 e R j u i n 2 0 1 6 | n ° 1 3 710 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

a c t u a l i t é


Les multiples facettes du Port de La RochelleJ o u r n é e P o r t o u v e r t – d i m a n C h e 1 2 J u i n 2 0 1 6

La 6ème édition de la Journée Port Ouvert de Port Atlantique La Rochelle se tiendra le dimanche 12 juin prochain. Elle attire chaque année un grand nombre de visiteurs.

Il s’agit d’une journée enrichissante, pour découvrir ou redécouvrir les activités portuaires, rencontrer les

professionnels qui y opèrent au quo-tidien, comprendre leurs métiers et leurs activités, arpenter les quais et visiter des navires, sans oublier les animations pour grands et petits…

des visites proposées par les professionnels

Depuis la toute première édition en 2011, ce sont les professionnels du Port qui accueillent le public, les renseignent et les orientent. Ils font de nombreuses proposi-tions : visites du Port par la mer ou en bus, et depuis l’an dernier, la visite historique du bassin à flot en bateau permettant d’approcher les alvéoles de la base sous-marine ; visite du quai Lombard, terminal céréalier du Port ; possibilité de visiter de nombreux navires de ser-vices portuaires et de l’Etat, dont la Cap d’Aunis, navire de dragage du Port, le Baliseur Océanique

Gascogne, la vedette de sauvetage SNS144 de la SNSM, le bateau-école Aunis II de l’Ecole des Douanes avec la Brigade de Surveillance Nautique, une pilotine des pilotes, les vedettes des lamaneurs, un remorqueur portuaire de Boluda, la vedette de la Gendarmerie Maritime ainsi que le Plonplon avec, à son bord, les scaphan-driers, et bien d’autres embarcations… ; La nouvelle vigie, « tour de contrôle » du Port sera visitable* par petits groupes de 10 per-sonnes maximum ; il sera aussi possible d’ac-céder en haut du silo du centre de broyage Eqiom (66 mètres) pour admirer le point de vue exceptionnel sur le

domaine portuaire, le quartier de La Pallice et l’île de Ré.

des temps forts incontournables

La parade nautique, à 11h30, réu-nira une grande partie des navires et vedettes ouverts à la visite et la démonstration de sauvetage en mer se fera avec le concours de la Société Nationale des Sauveteurs en Mer (SNSM) et de l’hélicoptère de la Marine Nationale à 17h dans l’avant-port. L’ouverture exceptionnelle d’une partie du Pôle de Réparation et de Construction Navale de 14h à 16h30 permettra d’approcher (mais pas de visiter) l’Hermione, en escale technique dans l’une des formes de radoub du Port, en pré-sence de l’association Hermione La Fayette pour évoquer la vie à bord et les prochaines escales, ainsi que le Pôle Refit La Rochelle et Yacht Concept, qui assure la maîtrise d’œuvre du refit de la frégate. Trois

entreprises du Pôle de Réparation et de Construction Navale présenteront leurs activités : AIS-Elec (électricité navale), Lecamus (chaudronnerie) et SETA (peinture et traitement de sur-face). Il sera aussi possible de décou-vrir les activités de la Subdivision de Phares et Balises au sein même de leur établissement ; les formations proposées par le lycée régional d’en-seignement maritime et aquacole de La Rochelle y seront présentées.

des rencontres

et des expositions

La découverte du poste de com-mande de l’écluse, la présentation de l’activité céréalière par Sica Atlantique, de l’outillage des manu-tentionnaires Bolloré Ports et F.A.S.T, du transport routier par le groupe Sarrion… sont en général appréciés par les visiteurs.Installée cette année dans l’an-cienne capitainerie, la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) pré-sentera deux expositions « Laisses de mer, un milieu vivant » et « Limicoles de Charente-Maritime », et propo-sera de découvrir le monde mysté-rieux des oiseaux du Port à l’aide de longues-vues. Parmi les autres expositions, il sera possible de découvrir dans le hall de la Maison du Port, la maquette grand format du Port (35 m²) et l’exposition de photos « Brunantes au Port » signées Marie Monteiro. L’exposition historique « D’un bassin à un Port » détaillera en vingt panneaux thématiques et à partir de photos prises sous le même angle à des époques dif-férentes, comment le Port s’est progressivement métamorphosé, depuis le bassin de La Pallice pour devenir Port Atlantique La Rochelle tandis que le Musée Maritime présentera des maquettes de navires et que l’association Paroles de Rochelais proposera une exposi-tion autour de la conception de la fresque du blockhaus du parking de la Maison de Port.

des animations pour les plus jeunes…

Les familles pourront participer au « Défi familles » et tester leurs connaissances sur le Port dans un jeu interactif animé par l’E.C.O.L.E de la Mer. Pour les plus jeunes, un atelier de dessin « Dessine-moi l’Océan » sera animé par le Comité de Quartier de La Pallice et un jeu interactif « T’es qui toi ? » leur présentera les métiers portuaires. Sous les conseils des lamaneurs, ils pourront aussi deve-nir des pros du lamanage grâce aux « lancés de touline ».

…et pour tous les âges

Ce jour-là, les pêcheurs seront auto-risés à s’adonner à leur pratique favorite devant l’ancienne capitai-nerie et au bassin à flot. Aires de pique-nique et espaces de restaura-tion permettront à tous de profiter pleinement de cette journée en com-pagnie d’une fanfare qui sillonnera le Port tout au long de la journée.

CP

* Inscriptions préalables obligatoires avant le 3 juin à l’accueil de la Maison du Port, 141 boulevard Emile Delmas à La Rochelle.

ACCÈS PAR LA MAISON DU PORT - 141 BOULEVARD ÉMILE DELMAS À LA ROCHELLE

www.larochelle.port.fr

Entrée libre et gratuite • Restauration sur place

> Visite historique

du bassin à fl ot

> Parade nautique

à 11h30

> Visites du Port

et des navires

DIMANCHE 12 JUIN

10H -19H

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infos pratiques

accès par la Maison du Port, 141 boulevard emile delmas à la Rochelle. il est préférable d’emprunter le boulevard denfert-Rochereau (l’est du boulevard delmas étant inaccessible le dimanche matin en raison du marché). Plan d’accès disponible sur le site internet : www.larochelle.port.fr

Contact public : accueil de la Maison du Port tél. : 05 46 00 53 60

Mail : [email protected]

https://www.facebook.com/ portatlantique.larochelle - https://twitter.com/_palr_

Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr 11

l e s e s s e n t i e l l e s - v i v r e a u j a r d i n

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 e R j u i n 2 0 1 6 | n ° 1 3 7 R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 e R j u i n 2 0 1 6 | n ° 1 3 7 R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 e R j u i n 2 0 1 6 | n ° 1 3 7 R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 e R j u i n 2 0 1 6 | n ° 1 3 7

Se faire plaisir avec un beau jardin cet étéun jardin qui vous ressemble

Frédéric et son équipe conçoivent, réalisent et entretiennent vos jardins. Créateur d’émo-tion et d’harmonie, Frédéric façonne aussi bien et avec la même passion de petits jar-dins que des grands. À votre écoute, il saura inventer un lieu qui vous corresponde tout en respectant l’environnement dans lequel celui-ci s’intègrera. Il n’est pas trop tard pour lui confier le renouveau de votre jardin, lui demander de vous guider dans le choix des fleurs et arbres à planter ou procéder à l’ins-tallation de palissades, clôtures ou portails.

on continue à planter

Juin marque le début de la splendeur des jardins. La floraison des roses, iris et des lys l’embellissent. Il est possible de faire perdu-rer cette beauté jusque tard dans la saison. Myriam, Johan et Stéphanie proposent un vaste choix de plantes pour finaliser les plan-tations des annuelles, orner vos plate-bandes et réaliser vos derniers semis de plantes aro-matiques, tomates et autres légumes. Les jardins des Pépinières Guilbon regorgent de superbes lauriers roses et d’oliviers de tailles variées, d’agapanthes, de vignes et d’agrumes. En terrasse, ou disséminés dans le jardin, les pots modernes que présente la pépinière prennent de la hauteur et donneront un cachet contemporain à vos espaces. Par contre, les poteries et jarres Ravel, au savoir-faire ancestral les décoreront de manière plus classique et indémodable. À disposition, des graines, des produits

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et toujours à votre disposition un matériel performant et indispensable

Dans les rayons de Bricoloisirs vous décou-vrirez les outils nécessaires, avec des pro-positions allant de l’entrée de gamme à des marques reconnues, pour travailler au jardin depuis le matériel Gardena jusqu’aux débroussailleuses, souffleurs et taille-haies Stihl et aux tondeuses à gazon Viking. Le service après-vente est assuré, les réglages et révisions aussi et les karchers vous attendent pour nettoyer vos terrasses. Flavie et son équipe vous expliqueront le fonctionnement de leur large échantillonnage de barbecues Weber et de planchas Eno. Des transats et parasols Hespéride, des articles pour pique-niquer et pour les passionnés un maté-riel de pêche de pros complètent l’offre de ce magasin qui possède même une machine à teinter la peinture !

Les PéPinières GuiLbonbricoLoisirsentrée de la zone artisanale en direction du portChemin du Moulin des Soeurs - ars05 46 29 46 [email protected]

Jean-Michel Laraignou a intégré voilà presque 3 ans le premier réseau de franchise spécialisé

dans la rénovation intérieure en tous corps d’état, pour apporter à chacun LA solution de travaux d’intérieur et de décoration, à proximité de son logement. Peinture, éclai-rage, électricité, plâtrerie, revê-tement de sol, carrelage, cui-sines et salles de bain, mais aussi rénovation de

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Ils arrivent, venez les découvrir à l’Atelier d’Antioche ! Les Moons conçus en deux versions outdoor

et indoor et déclinés en 18 coloris ten-dance, vont avoir un succès fou !Côté mobilier, ce joli magasin ouvert toute l’année pro-pose aussi des fau-teuils bas Fermob dans des couleurs gaies, des sets de jardin en tissu, toile enduite ou peints, du mobilier

extérieur Proloisirs. Pour agrémenter votre salon ou table de jardin, ou pour votre

intérieur, les vais-selles, les senteurs Durance, les fleurs Sia… et un tas d’autres objets déco ou pratiques vous raviront.L’Atelier d’Antioche regorge d’idées de déco et de cadeaux, l’accueil y est cha-leureux et l’accès facile sur le Mail de La Couarde.

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Maryse Robin créationaménagement jardin

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Elle crée votre jardin

Installée aux Portes-en-Ré depuis 15 ans,

Maryse Robin aménage et crée les jardins de rési-dents de l’île de Ré. Sa préférence va aux jardins « naturels » mais elle s’adapte aux préférences de chacun pour concevoir des espaces structurés et d’entretien facile.Maryse Robin vient plusieurs fois sur place, afin de bien percevoir l’environnement, l’habitation, son architecture, ses occupants et leurs

souhaits. Puis elle propose un avant-projet.Un jardin, c’est l ’ordonnance-ment du végétal, élément vivant essentiel, mais aussi l’utilisation de divers maté-

riaux pour les structures exté-rieures, les cheminements, les bordures et les traverses : le bois de chêne, le fer, le châtaignier, le calcaire, le gravier, l’ardoise, le sable... Il doit refléter l’imaginaire et procurer du plaisir.

Le bois, matériau noble

Julien Levisse travaille exclu-sivement le bois, il réalise de l’aménagement intérieur, des

dressing, mobil ier, parquet, cuisine, mais également de l’amé-nagement extérieur comme des terrasses, pergola, cabanons, mur de clôture... sans oublier volets et fenêtres. Très réactif face aux demandes, il étudie chaque projet d’aména-gement afin de l’adap-ter de façon optimale aux besoins de chaque

client. Un devis est ensuite rapide-ment proposé et dès acceptation de celui-ci il réalise le travail.

Julien Levisse travaille exclusivement le bois.

Dans cet te petite bou-tique, sur le

pas de porte et à l’intérieur, tout se mêle et s’en-tremêle pour une atmosphère unique et authentique. Poules et cocottes, hélice au plus bel effet dans le vent, fleurs tout métal à l’aspect vieilli, mobiles corbeau, souris…, cou-ronnes métal rouillé, carillons… on y trouve toutes sortes d’objets choisis avec soin par Frédéric Pallot-Dubois, dans un joyeux mélange de curiosi-tés toutes aussi délicates les unes que les autres.

Pour joindre l’utile à la belle déco, les plu-viomètres, bains d’oi-seaux, paniers métal, photophores et mille autres objets égaie-ront votre jardin, tout comme cette petite

table et ses poufs en béton ciré seront du plus bel effet pour un coin cosy dans une cour ou sur une terrasse. Les habitués découvriront les der-nières trouvailles baroques de ce dénicheur hors pair. Le lieu est raffiné, chaleureux et animé, tout comme son propriétaire, ravi de faire découvrir ses derniers coups de cœur.

La déco a une âme




Dernières tendances, résine tressée ou sensation, ambiance bois, protection solaire, espace barbecue ou jardin d’en-

fants : Intermarché vous propose des univers de jardin très attractifs.Parmi les nouveautés 2016, les salons bas de jardin 4 pièces avec petite table de café ou apé-ritif et sièges façon canapé sont très tendances. Axés davantage sur la détente extérieure que sur les repas, ils reflètent bien l’air du temps. Se sentir bien chez soi, profiter de son jardin ou de sa cour à tout moment, profiter des moindres rayons de soleil… tel est le credo de nombreux Rétais.

de petits salons de jardin très tendance

Bien sûr, Intermarché propose une gamme com-plète de mobilier de jardin, allant de la table bistrot et ses chaises colorées « soleil » au set complet composé d’une grande table et de six ou huit chaises, ou encore les salons d’angle sans oublier les petits salons bas de jardin 4 pièces… un vaste choix est présenté dans les deux magasins de Saint-Martin et de La Flotte. Côté matières, la résine tressée ou retravail-lée avec de la déco, l’aluminium, le grosfillex, l’acier galvanisé allient esthétique et résistance à la pluie ou à l’humidité. Le bois teck, euca-lyptus ou acacia reste un basiques conférant une ambiance chaleureuse et naturelle à votre extérieur.Les couleurs naturelles et douces, du type gris anthracite, muscade, beige, blanc ou vert savane contribuent à créer une ambiance

zen, qu’il est aisée d’égayer avec des coussins, vaisselle et objets de déco très colorés.

Pratiques et colorés les parasols déportés

Depuis l’entrée de gamme à la marque Lafuma les chiliennes, bains de soleil ou relax en textilen offrent une forte résistance à la pluie et sèchent très vite.En matière de protection solaire, les parasols déportés (mât sur le côté) à système rotatif permettent de suivre toute la journée le soleil, et de gagner en praticité ainsi qu’en place. Nec plus ultra, le grand parasol en forme de feuille 360° est proposé dans des coloris sym-pathiques : vert anis, écru ou aubergine, avec un mât en aluminium. De plus petits parasols déportés ou classiques avec mât inclinable se déclinent en bleu, écru, rouge ou vert…Pour cuisiner à l’extérieur, les barbecues reviennent en force dans la continuité du retour au naturel et les cheminées d’allumage Weber facilitent grandement l’allumage du charbon de bois.

Les enfants au jardin…Intermarché propose également des piscines gonflables et semi-rigides pour enfants et adultes ou des piscines tubulaires en acier.Les enfants ne sont en effet pas oubliés : depuis le set garden « Reines de Neiges » composé d’une table, deux chaises et un parasol aux accessoires de piscine « Minion », en passant par les bacs de sable et jeux d’ex-térieur ils auront de quoi s’occuper.

Intermarché : des moments de détente au jardin

interMArchéLa Croix-Michaud - La fLotte en ré tél : 05 46 09 52 56 4 av. des Corsaires - St-Martin de ré tél : 05 46 09 42 02

Le jardin du Musée aux couleurs printanières

m a n i F e s t a t i o n n a t i o n a l e

Le Musée Ernest Cognacq participe samedi 4 et dimanche 5 Juin, de 14h à 18h, aux 14ème « Rendez-vous aux Jardins », menés par le ministère de la Culture et de la Communication.

L a thématique choisie cette année « les couleurs du jar-din » met l’accent sur la conju-

gaison des harmonies, contrastes et équilibres de couleurs qui jouent un rôle important dans la composition du jardin et transmettent une émo-tion au jardinier comme au visiteur. L’occasion de visiter le jardin du musée sous ses couleurs printanières. Ecrin de l’Hôtel de Clerjotte, ce jar-din abrite une statue de Georges Washington et l’Hydrovauban en références au patrimoine historique de l’île. Il héberge aussi un jardin des Simples, plantes officinales, médicinales et aromatiques, pré-texte pour découvrir 1001 Sauges les nombreuses variétés de sauges, qui s’y épanouissent et rapporter une

bouture à planter dans votre jardin.

Un Atelier d’aquarelle végétale De la plante à la couleur sera proposé à 15 heures. Il expliquera comment fabriquer de la peinture issue des fleurs et des plantes du jardin (sur inscription, avec un nombre de places limitées).

CP

infos pratiques : animations gratuites (incluses dans le tarif d’entrée du musée).Réservation obligatoire. accès gratuit le dimanche.Contact pour réservation : Musée ernest Cognacq - hôtel de Clerjotte 17410 Saint-Martin-de-Ré 05 46 09 21 22 www.musee-ernest-cognacq.fr

Suivez toute l ’actual ité et l ’agenda des évènements de l ’ î le de Ré sur www.realahune.fr , sur notre Facebook et en vous abonnant à notre Newsletter !


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itué à100 m des plus belles plages de l’Ile de Ré, Cap O Sud vous accueille dans une ambiance décontractée. En terrasse au bord de la piscine, vous pouvez prendre un verre ou vous restaurez midi et soir. En juillet/août, le repas du midi inclut l’accès à la piscine. Salades, moules, pizzas, poissons et viandes à la plancha, glaces et desserts maison vous attendent. Réservation conseillée en saison. Tickets restaurant et chèques vacances acceptés. Ouvert d’avril à septembre.

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Une attractivité liée à la diversité du tissu économique

v i e é C o n o m i q u e

AVEC LE BOIS-PLAGE, Ré À LA HUNE ENTAME UNE SéRIE D’ARTICLES SUR LA VIE éCONOMIQUE ET L’ATTRACTIVITé COMMERCIALE DE CHAQUE COMMUNE.

Les activités primaires, la halle et la place du marché, les boutiques, les établissements touristiques, la zone artisanale sans oublier l’offre de services font du Bois-Plage l’une des communes les plus dynamiques de l’île.

Pour le maire, Jean-Pierre Gaillard, le caractère insulaire de notre territoire induisait

avant 1988 (date de mise en ser-vice du Pont) une économie cap-tive, puisque les Rétais et vacanciers restaient sur l’île de Ré, qui n’est plus de mise actuellement. Mais à ses yeux les gens restent dans cet esprit insulaire, se reconnaissent entre eux et ont plaisir à faire tra-vailler les professionnels avec les-quels ils vivent.

insularité et intercommunalité impactent favorablement

la vie économiqueL’économie est aussi désormais for-tement impactée par le caractère intercommunal de la dynamique d’aménagement du territoire, avec des arbitrages gagnants/gagnants pour toutes les communes. La Taxe Professionnelle Unique (TPU) a fait évoluer la perception de l’écono-mie de chaque com-mune, les rentrées d’impôts et taxes n’étant plus directement liées aux implantations sur telle commune, mais lis-sées sur l’ensemble des dix communes.

Cette approche permet de faire des choix stratégiques beaucoup plus équitables au regard de l’économie générale du territoire et de celle de chaque commune.

L’attractivité commerciale du Bois-Plage est liée à la présence de pôles économiques multisectoriels, à la densité des touristes qui y sont accueillis et à des populations permanentes et « secondaires » parmi les plus élevées de l’île de Ré. L’image de la commune en matière de dynamisme, de loge-ments, d’écoles, crèche, Accueil de Loisirs et services de santé impacte aussi le ressenti des investisseurs économiques. Et la situation géo-graphique centrale du Bois-Plage constitue un plus indéniable.

Une halle et un marché extérieur très complémentaires.

La cave Uniré a été créée en 1951.




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I N s t I t u t d e b e a u t É

( ta r I f s r É d u I t s p o u r l e s - d e 1 8 a N s )

a c c e s s o I r e s M o d e ( b I j o u x c r É at I o N ,

f o u l a r d s. . . )

Les Régalades 2016 ont attiré un public de Rétais et vacanciers très nombreux.

des populations denses et des pôles économiques

multisectoriels

Ainsi les 2427 résidents perma-nents, les 5000 résidents secon-daires qui viennent régulièrement en week-end dès le printemps et les près de 20 000 habitants et vacanciers de pleine saison per-mettent une vie à l’année.

Le légendaire marché de plein air ouvert de Pâques à la Toussaint, avec 90 exposants au printemps et près de 150 en été, qui complète la halle de marché alimentaire sur laquelle des enseignes rétaises reconnues ont leur banc toute l’année, la zone artisanale com-portant plus de 38 artisans (67 artisans sur toute la commune) ainsi que l’office de tourisme de Pôle « Destination île de Ré » (qui a succédé à île de Ré Tourisme), les commerces s é d e n t a i r e s rue de l’église et le magasin C a r r e f o u r Contact , ma i s auss i 14 cam-pings et villages vacances, dont de grosses struc-t u r e s c o m m e I n t e r l u d e , l e Village Océanique et le village du Va l d e L o i r e , permettant d’ac-cuei l l i r 10 000 vacanciers, les 8 restaurants et les pizzerias, la cave coopérative Uniré créée en 1960, et l’ensemble des activités primaires traditionnelles du Bois-Plage : vigne, maraîchage, ostréiculture, sans oublier un tissu de services à la personne et de services de santé très dense (médecins, pharmaciens, ophtalmo, dentistes, orthopho-niste, infirmières, kinés, ostéo-pathe, podologue, esthéticienne, coiffeurs, pompes funèbres…) …cet inventaire à la Prévert en dit long sur le dynamisme de la commune.

associations, animations et évènements attirent

du monde

Le tissu associatif participe activement à ce dynamisme, avec notamment le Foyer du Bois-Plage regroupant près de 400 adhérents issus de tous les villages, et bien d’autres asso-ciations qui font vivre la com-mune à l’année. Le Poney Club des Gouillauds, une institution rétaise, a attiré des généra-tions d’enfants et continue de contribuer à la popularité de la commune auprès des familles rétaises et secondaires.

Les animations telles les manèges et jeux pour enfants, idéalement situés en centre-bourg près du marché, les nombreuses places de stationnement, les marchés

de Noël , les brader ies d’été contribuent au dynamisme d’en-semble. Bien sûr la proximité et la qualité des plages comptent pour beaucoup. Mais au-delà, des évènements récurrents comme les Régalades et la fête de la pomme de terre, l’île aux livres, les spec-tacles et animations des associa-tions comme le Foyer du Bois, le Ré Handball club, ou cette année, le salon des photographes du 2 au 10 juillet, organisé par le Ré Photo Club, dynamisent la fré-quentation du Bois.

De grandes enseignes rétaises occupent la halle du marché.

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L’OCÉ ANR E S T A U R A N T

L E BO I S P LAG E EN R E

I N s t I t u t d e b e a u t É

( ta r I f s r É d u I t s p o u r l e s - d e 1 8 a N s )

a c c e s s o I r e s M o d e ( b I j o u x c r É at I o N , f o u l a r d s. . . )

Le saviez-vous ?la Cave Coopérative a été créée en 1951.la halle du marché couvert, dans sa forme actuelle, date de 1994.la zone artisanale a été créée en 1983, puis a connu 4 extensions successives en 1987, en 1989, en 2003 puis en 2007.

Le centre bourg bénéficie de l’animation des marchés.

encore des projets !Un zonage a été réservé aux Guignardes, dans le prolonge-ment de la zone artisanale et de la Coopérative, non loin du magasin des Fermiers RéUnis, qui accueillera dans quelques années le siège de la Communauté de Communes de l’île de Ré, ainsi que très probable-ment une pépinière d’Entreprises pilotée par l’intercommunalité. Le Département avait aussi le pro-jet d’y installer l’entrepôt Kéolis, actuellement trop à l’étroit sur son site de Saint-Martin.Parmi les autres projets à moyen terme de la commune, celui d’une résidence pouvant accueillir 60 seniors sur la Raise Maritaise, à proximité de l’avenue du Pas de Boeufs, dépend étroitement de

l’élaboration du PLUI (Plan local d’urbanisme intercommunal). En attendant, les 40 logements du Hameau de Rochefort, qui devraient être livrés d’ici fin 2017, dynamiseront encore plus les acti-vités économiques et sociales du Bois-Plage !

Nathalie Vauchez


a s s o c i a t i o n s à l a h u n e

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L’intervenante a pré-senté la Théorie de l’Attachement, selon

laquelle l’éducation n’est pas un combat mais une relation. Tout au long de sa vie un enfant (puis un adulte) a besoin d’être écouté et entendu, com-pris et soutenu par une ou plusieurs personnes considérées comme des proches. Il s’agit d’un instinct de survie de l’en-fant. Dès ses premières semaines et ses premiers mois plus le lien entre la mère et l’enfant est fort, plus l’enfant se sent en confiance.

un cerveau supérieur très immature chez le petit enfant

Les neurosciences cognitives et affectives développées depuis 15 ans, qui s’intéressent à tout ce qui est du domaine des émotions et des capacités relationnelles, valident tout ce que les les psycho-huma-nistes supposaient il y a 50 ans. Les études IRM montrent l’extrême fragilité, la vulnérabilité et la mal-léabilité du cerveau d’un enfant qui rendent capitales les relations humaines. L’environnement social et affectif agit en profondeur sur le cerveau cognitif et affectif.Le cerveau reptilien est celui des réactions instinctives (attaque, fuite ou sidération) face à un danger, celui de la survie. Le cerveau émotionnel permet de ressentir les émotions et de réguler les instincts primitifs en aidant à contrôler les réactions d’attaque ou de fuite. Le cerveau supérieur ou néocortex, celui de la conscience, du langage, joue lui un rôle important dans les apprentis-sages, les perceptions sensorielles, la mémoire et est en lien très étroit avec le cerveau émotionnel. Or ce dernier est extrêmement immature chez les enfants jusqu’à 5 ans, âge à partir duquel les connexions entre

ces deux cerveaux commencent à se développer et s’établissent jusqu’à l’âge de 25 voire 30 ans. Or ce sont elles qui permettent la régulation des comportements émotionnels.

« elevons des enfants qui n’auront pas à se remettre

de leur enfance »Ainsi un petit enfant en stress ou en crise ne peut pas contrôler ses émotions, il vit des tempêtes émo-tionnelles : faim dévastatrice, peurs incontrôlables, tristesse sans fond, véritables angoisses ou encore très gros chagrins. Les colères et « caprices » sont les conséquences de l’immaturité du cerveau. Ainsi, si l’enfant reste seul et que personne ne l’aide à se calmer, il ne peut développer ses connexions céré-brales. C’est l’entourage qui permet la maturation du cerveau, en ras-surant, sécurisant, accompagnant, consolant l’enfant qui se sent com-pris et aimé même quand cela ne va pas. Ecoute, bienveillance, contact physique permettent de libérer les hormones du bien-être (ocytocine, endorphine, sérotonine).Biologiques et incontrôlables, nos émotions renseignent sur nos besoins profonds, elles permettent la connaissance et l’affirmation de soi et de savoir ce qui est bon pour soi. Permettant de faire des choix, leur

expression est fondamentale pour le développement de l’être humain et très bénéfique. Elles ne durent que quelques minutes, avec une phase de « charge », l’une de « tension », puis celle de « décharge ». Si l’on empêche à l’enfant de libérer ses émotions (« décharge »), celles-ci s’accumulent dans le corps avec un processus biologique très nocif. Les émotions refoulées enfant peuvent durer une vie entière.

Que faire quand un enfant vit une émotion ?

Il convient d’accueillir et de nommer les sentiments, en ayant une atti-tude tout à la fois ferme et bien-veillante. L’écoute empathique c’est sentir et comprendre les émotions de l’autre, sans jugement, et accueillir son vécu. Il s’agit de se mettre à la portée de ce que vit l’enfant, ajuster notre regard d’adule à la hauteur de sa vie d’enfant, qui s’il se sent compris et respecté va rapidement se calmer. Remède miracle, l’ocyto-cine ou hormone de l’amour secrétée au moment de l’accouchement et dès que l’on est en contact physique avec l’enfant constitue un puissant anxiolytique.L’Attachement étant un besoin vital juste après celui de respirer, aimer inconditionnellement son enfant l’aide à grandir, tout comme l’ac-compagner dans son pouvoir per-sonnel, qui est sa capacité à faire les choses seul, selon son libre arbitre. Les neurones miroirs, qui s’activent quand on regarde quelqu’un faire quelque chose sont aussi détermi-nants. L’enfant intègre tout ce que nous faisons, le sent dans son corps. Communiquer de manière construc-tive est donc essentiel, nous adres-sons beaucoup trop de phrases négatives à nos enfants. La parenta-lité positive consiste ainsi à décrypter les comportements de nos enfants pour comprendre ce qu’ils veulent nous dire, mais aussi à prendre soin de notre « enfant intérieur », car les enfants titillent là où cela fait mal.

Ecoute, gentillesse mais aussi fer-meté quand c’est nécessaire pour poser les limites de ce qui n’est pas négociable aident les enfants à bien grandir.


vec la complicité de pascal et marie ravigné, ses associés, jean-Claude arnaud a créé, il y a de cela 15 ans, sur l’îlot de saint-martin, un « Bistrot »

devenu un vrai lieu de vie et d’échanges, un « incontournable » de l’île de ré. sa recette : un lieu simple, convivial, à la déco authentique où l’on ne sert que des produits frais, tout juste préparés. L’équipe dirigée par patrice podevin sait créer une vraie complicité avec chaque client, toujours accueilli chaleureusement.Le Chef, Yann Crépin, qui officie depuis 11 ans aux fourneaux, ne propose que du « fait maison » : des plats de poisson bien sûr concoctés tout en finesse, la fameuse côte de bœuf du Bistrot, ses andouillettes ou son tartare, mais aussi ses poissons fumés localement…Côté desserts, les profiteroles de Yann, élaborées avec des choux fabriqués sur place chaque matin et un mélange de deux chocolats sont à se damner !La terrasse extérieure chauffée et protégée par un store, baignée de soleil toute la journée à la belle saison, offre une vue imprenable sur le port de Saint-Martin !

A

Le bistrot du marin vous accueille de 8 h à 2 h du matin, sans réservation (fermé le jeudi).

Comprendre et accueillir les émotions de l’enfantVendredi 20 mai une quarantaine de parents, enseignants et éducateurs ont participé à la conférence donnée par Florence Pineau, intitulée « Au cœur des émotions de l’enfant », comme le livre d’Isabelle Filliozat, qui l’a formée à cette approche d’une éducation empathique et bienveillante.

Claire Frézouls, présidente de l’association « Café itinérant des parents » et Florence Pineau, l’intervenante.

la psychothérapeute isabelle Filliozat est l’auteur de livres de notoriété comme « L’intelligence du cœur », « J’ai tout essayé », « Fais-toi confiance » et donc « Au cœur des émotions de l’en-fant », paru en 1999. dans ce dernier, elle explique aux parents souvent démunis devant l’intensité des émotions de leur enfant et qui cherchent surtout à les calmer, que celles-ci ont un sens, une intention et sont « guérissantes ». Ce livre très concret tire ses exemples de la vie quotidienne et aide les parents à comprendre la peur, la colère, la joie, la tristesse et le besoin de l’enfant d’ex-primer ses sentiments. Ceci pour mieux l’accompagner vers l’autonomie et vers davantage d’harmonie familiale.

le café itinérant des parents de l’île de Ré organise mardi 7 juin à 20 h salle de la CdC (3 rue du père ignace - Saint-Martin) une réunion autour des parents d’enfants et d’adolescents sur le thème : « jalousies et rivalités entre enfants dans la fratrie ». Ce sujet délicat touche naturellement tous les frères et sœurs, mais aussi les demi-frères et demi-sœurs ainsi que tous les enfants de familles recomposées, qui se côtoient de façon régulière et pas toujours paisiblement.nos familles actuelles sont très impactées par ces tensions qui ont des retentissements insoupçonnables sur nos enfants. l’intervenant sera le docteur denis Cornuault, pédopsy-chiatre. la conférence sera suivie d’un débat et d’un petit buffet permettant des échanges conviviaux.les sujets que des participants souhaiteraient voir traiter durant l’année prochaine scolaire 2016/2017 seront les bienvenus et permettraient de les organiser au plus tôt.

C a F é i t i n é r a n t d e s P a r e n t s


a s s o c i a t i o n sa s s o c i a t i o n s à l a h u n e


Les animaux ne sont ni des jouets, ni jetables !Ces lignes pourront choquer des lecteurs sensibles, mais c’est la triste réalité des abandons et de la maltraitance des animaux sur l’île de Ré que dénonce l’APAR (Assistance Protection Animaux Réthais).

Oreilles coupées pour effacer le tatouage avant l’abandon, animaux mutilés par des

pièges à mâchoires ou des collets, battus ou abandonnés dans les bois attachés à un arbre… Des horreurs impunies qui laissent des animaux traumatisés ». L’animal a pourtant droit au respect et à une protec-tion accordée par la législation. Mais pour agir il faut des moyens et une sacrée dose de dévouement, d’amour pour des animaux qui savent le rendre !

une association d’intérêt général

L’APAR compte 9 administrateurs et 280 adhérents. Deux permanentes,

Natacha et Adeline, effectuent avec abnégation et compétence un travail remarquable au service des 94 chats et 36 chiens actuellement accueil-lis au refuge de la Moulinate. Non subventionnée, cette association loi 1901 rend pourtant un grand service à la collectivité rétaise. « En 2015, ce sont au total 290 chiens et 160 chats qui ont séjourné ici », rappelle Natacha. Le refuge sert également de « fourrière intercommunale », « sans compensation financière, par volonté de ne pas laisser les animaux livrés à

eux-mêmes ». Malgré l’absence de signalétique pour trouver le refuge : « on nous refuse un panneau car nous ne sommes pas dans le code couleur » précise navré le président Michel Bariou, « curieusement, on nous trouve pour nous apporter les animaux abandonnés » poursuit Natacha, entourée par de jeunes chiots adorables qui quémandent les caresses.

L’heure de la gamelleTrois fois par jour, Natacha et Adeline, distribuent les gamelles qui nécessitent chaque jour 15 kg de croquettes pour les chiens et 6 kg pour les chats, changent les litières qui sentent bon les copeaux de bois

du menuisier, nettoient la chatterie sécurisée et chauffée l’hiver et les chenils, réconfortent les animaux, leur parlent, jouent avec eux, sortent les chiens en liberté, seul ou à plu-sieurs, 3 fois par jour dans ce grand enclos sécurisé de 6000 m². Chats d’un côté, et chiens de l’autre, trouvent leur place dans des héber-gements fonctionnels, construits aux normes sanitaires. Même si l’entente est harmonieuse, tous rêvent secrè-tement de retrouver une famille qui viendra les chercher pour les aimer !

un budget de 100 000 euros à boucler

Le budget de fonctionnement de l’APAR est difficilement réuni en cumulant les adhésions, les dons en espèces ou en nature (nourritures, accessoires etc…) apportés par des particuliers, et les prestations de pension et de gardiennage qui lui sont confiées par des maîtres. Tous les animaux sont vaccinés et soignés par la clinique vétérinaire de La Flotte. « Le refuge est soumis au contrôle de la Direction des Services Vétérinaires (DSV) et ne pratique aucune euthanasie » tient à rappeler toute l’équipe de l’APAR. Ne comp-tant que sur ces ressources propres, l’association a du mal à boucler son budget. Une situation difficile pour le président, qui rappelle « que le refuge est aussi un acteur touris-tique, évitant la divagation d’ani-maux et accueillant en saison ceux qui ne sont pas admis sur de nom-breux hébergements meublés ou de plein-air ».Symptomatique de la progression de l’indifférence à la cause animale dans notre société de consomma-tion, la suppression de la légendaire émission télévisée « 30 Millions d’Amis » a surpris tous les amis des animaux. Pour continuer à accueillir chats et chiens de manière décente,

l’APAR a besoin du soutien des col-lectivités et de la générosité de tous les Rétais. Pensez à adopter un chien ou un chat du refuge de l’APAR, plutôt que d’acheter un animal. Il changera votre vie !

Michel Lardeux

Sébastien Cantat (trésorier), Michel Bariou, (président), Natacha (responsable du refuge).

Ils vous attendent !

r e F u G e a n i m a l i e r

Vous souhaitez devenir adhérent ? ou simplement apporter votre aide au animaux en donnant au refuge de la nourriture pour chiens et chats : boîtes, croquettes, croquettes petits chiens, chiots, chatons, friandises, litière et bac chats, gamelles, jouets, linge et couvertures, panières.

n’hésitez pas à venir rencontrer les animaux aux heures d’accueil du public.

Fermé le matin et les mardi et mercredi toute la journée. adoptions de 14h à 17h.

Pensions et fourrières de 8h à 12h et de 14h à 17h.

Refuge animalier a.P.a.R - Chemin de la Moulinatte - 17410 Saint-Martin de RéContactez l’aPaR : tél : +33 (0) 5 46 09 07 00 Mail : [email protected] internet : http://adoption.animaux.re.free.fr.

Suivez toute l’actualité de l’île de Ré sur :

Et aussi : Retrouvez l’Agenda des évènements, les Associations, les Informations pratiques (météo, marées, transports, collecte des déchets…)


a s s o c i a t i o n s à l a h u n e


JPG MaçonnerieSainte-Marie de Ré

06 31 16 33 28jean-Pierre Gendre

[email protected]

MaçonneRie GénéRale neuf et Rénovation

Il fait beau : c’est le moment d’aller à l’école à vélo !

Mon sang pour les autres

i n i t i a t i v e s

s a n t é

L’association « La Marmite » lance le « RéVéloCité », l’accompagnement scolaire écologique de Sainte-Marie.

Une campagne de sensibilisation a été organisée par l’association des donneurs de sang de l’île de Ré en partenariat avec le Rotary-Club pour augmenter le nombre de donneurs.

Active depuis trente-cinq ans dans le village, cette associa-tion de parents d’élèves s’in-

vestit pour participer au bien-vivre à l’école, avec pour fil conducteur le respect de l’environnement et une alimentation saine et naturelle comme valeurs pour les enfants.Après une période test en juin der-nier pour le dernier trimestre 2015, le « RéVéloCité » est opérationnel depuis mars au Sud de Sainte-Marie et commence à se roder côté La Noue. Cette belle initiative lancée par Laurence Campes, Agnès Moalic et Amandine Courtadon, consiste à créer une boucle de ramassage à vélo sur le chemin de l’école.Bien sûr l’organisation nécessite de croiser tout un tas de paramètres (une dizaine d’enfants maximum pour 3 parents accompagnateurs), les points et heures précises de relais en fonction des participants… et

surtout la météo ! Capricieuse ces dernières semaines… L’opération comporte son lot d’imprévus, mais prend ses marques pour le plaisir des élèves de l’élémentaire toujours partants pour faire la route et l’aven-ture ensemble.Ainsi, 25 enfants, chenilles pro-cessionnaires jaunes fluo, défilent en deux groupes dans les rues de Sainte-Marie au rythme des « on freine », « on avance », « on s’ar-rête » des mamans du mercredi matin (les hommes sont bienvenus voire attendus, l’association n’est pas sexiste).« Quand on par ta i t de bon matin… » : Les enfants adorent ! Mais au-delà du plaisir, la pratique du vélo sur l’île nécessite du fait de la circulation un réel apprentissage que cette opération accompagne. Le convoi est sécurisé par les parents encadrants, les enfants portent tous

casque et gilet réfléchissant et res-pectent des règles comme ne pas dépasser et conserver toujours une distance d’un vélo d’écart. C’est aussi une bonne façon d’apprendre le code de la route. Ecologique et pédagogique, le « RéVéloCité » a de l’avenir !

de nombreuses initiatives

Tout au long de l’année l’associa-tion La Marmite organise des évè-nements en lien avec sa mission de promouvoir l’écocitoyenneté et une alimentation saine et naturelle. À la rentrée dernière, les parents ont eu la possibilité d’acheter un pack de fournitures scolaires bio conçu sur la base des listes de classes. Les fêtes de Noël ont été l’occasion aussi d’un grand marché Place d’Antioche autour de la création de décorations écologiques. Parmi les succès, le très malin « troc de livres » inauguré en janvier, sera reconduit l’année pro-chaine tant les troqueurs ont été nombreux. Pratique pour les grands amoureux de lecture qui ont ten-dance à empiler leurs bouquins sur les étagères sans plus y toucher une fois qu’ils sont lus. Encore mieux pour les jeunes dont les goûts évo-luent avec l’âge ! Et puis il y a le traditionnel nettoyage des plages. Mi-février les familles se sont retrou-vées à la Basse Benaie à Sainte-Marie pour deux heures d’une prise de

conscience parfois nécessaire de la fragilité du littoral. Samedi 28, La Marmite était asso-ciée en tant qu’APE (Association des Parents d’élèves) au marathon fitness organisé au profit de l’école « La Tête dans les Nuages ».Depuis qu’elle ne gère plus en direct la cantine de l’école, l’asso-ciation diversifie ses actions, avec toujours à l’esprit une pédagogie bienveillante. Les huit membres (ils ont décidé de fonctionner en tant qu’association collégiale à la der-nière assemblée générale et n’ont donc plus de présidence) sont des parents qui mesurent et souhaitent

partager la chance de vivre sur un territoire protégé. Avec le départ de deux bénévoles l’année prochaine (encore un tour du monde en camion) l’association aurait bien besoin d’un petit renfort pour poursuivre son essor.


Mercredi 25 mai, de 15h à 19h30, dans la salle poly-valente du Bois-Plage, les

donneurs bénévoles étaient invités à se mobiliser.

une collecte unique sur l’îlePour attirer un maximum de per-sonnes, les responsables rétais

avaient lancé l’idée de faire partici-per les associations de chacune des dix communes, de les impliquer dans un but d’information et de motiva-tion. Chaque donneur s’est présenté en citant le nom de l’association qui l’avait contacté. Au total, 31 associa-tions ont été recensées. Un classement

a été effectué le soir même et ce sont les pompiers du Bois-Plage qui sont arrivées en tête. 100 donneurs étaient attendus, 87 se sont présentés, et 72 poches ont été prélevées. On totalise 9 premiers dons. Malgré tout, Pierre Nivois (président) et Michel Martin (trésorier) étaient satisfaits. Ils ont

précisé que deux collectes (l’une à Ars et l’autre à La Flotte) avaient eu lieu moins de huit semaines avant le 25 mai, ce qui peut expliquer que la barre des 100 n’ait pas été atteinte.

Jacques Buisson

8h10 : départ de la boucle de La Noue place des Tilleuls.

Le troc des livres en février a eu beaucoup de succès.

Agnès Raffarin a fait partie des 87 donneurs.

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www.biscuiteriedere.frZAC des Clémonirands 17740 Ste Marie de Ré - Tél / Fax : 05 46 43 89 06

du 1er avril au 31 mai

Lundi au vendredi de 9h à 13h

et de 14h30 à 18h

du 1er juin au 30 sept.

Lundi au vendredi de 9h à 13h

et de 14h30 à 18h30 - samedi

de 9h30 à 12h30

du 1er oct. au 30 mars

mardi au vendredi de 9h à 13h

et de 14h30 à 18h

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sablé saléQuart d’heure

Charentaispain d’épicesCake au citron

ou caramelLa Brioche

Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr20

s p o r t s à l a h u n e


Une découverte sportive et ludique de Saint-Martin

Set et match !

Avec une météo très variable, alternant vent, averses et éclaircies ce dimanche 22 mai après-midi, les concurrents ont fait preuve de grandes qualités sportives et culturelles.

« Le projet sportif et la vie associative du club se portent bien. Avec 180 membres, le Ré Tennis Club est un grand club » selon Bernard Dorin, président et François Derzelle, chargé de la communication.

Malgré quelques défec-tions à l’heure du départ, ce sont finalement 17

familles, soient 54 concurrents qui s’engagèrent pour cette 6ème édi-tion. Les deux chevilles ouvrières du Défi Vauban, Guil laume Cudennec de la mairie de Saint-Martin et Dominique Blanc de l’UFOLEP, furent obligés d’adap-ter quelques épreuves du fait de la météo.

L’esprit « défi Vauban »Dès 13h30, depuis la place de la République, les équipes de 2 à 4 concurrents, en famille ou entre amis, sont parties dans la joie et la bonne humeur à la chasse aux Vauban, redécouvrant Saint-Martin de Ré d’une manière originale et ludique ! Jusqu’à 18 heures, les équipes effectuaient les ateliers inscrits sur la feuille de route : la course d’orientation dans la

ville fortifiée, le duathlon, (par-cours de mania-bilité à vélo et parcours de disc golf), le tir à la Sarbacane, l e p a r c o u r s aventure spec-taculaire avec tyrolienne et filet à grimper au port de la citadelle.L’UFOLEP et la Communauté de Communes de l’île de Ré par-ticipent au côté de la Commune de Saint-Martin à l’organisa-tion de cet évènement original, porteur de valeurs sportives et culturelles. Le club « Montagne- Escalade Rochelaise » et le club VTT de La Jarrie ont apporté leur concours sur deux ateliers. A l’heure des résultats, tous les participants exprimaient leur plaisir d’avoir relevé ce 6ème Défi Vauban,

avec l’envie de revenir encore plus nombreux l’année prochaine.

Michel Lardeux

Avec l’équipe 1 masculine qui monte en division régionale 1, l’équipe féminine 1 qui

se maintient, des vétérans de plus de 70 ans qui disputent la finale départementale, des individuali-tés comme Christophe Houdart, Elian David de Drézigue... qui se distinguent sur les courts, et une école de tennis très dyna-mique « la saison 2015-2016 du Ré Tennis Club est un bon cru » explique Bernard Dorin, toujours compétiteur dans l’âme.

une vie de club très active

« Jean-Pierre Goumard, de Saint-Martin, et Christian Lebreton, du Bois-Plage, en rassemblant deux clubs en un, ont montré la voie de la mutualisation des moyens sportifs et associatifs qui fondent aujourd’hui la solidité de notre club unique. Nous gérons les courts couverts de Saint-Martin, les cinq courts exté-rieurs (2 éclairés) du Bois-plage, et notre budget de fonctionnement de 100 000 euros s’équilibre par les subventions, la location des courts, les stages et les cotisations », rappellent Bernard et François. Ils tiennent beaucoup à garder l’esprit associatif, avec une gestion « pro-fessionnelle ». La fête du club parti-cipe de la convivialité entretenue et réunira le 18 juin tous les membres autour d’animations sportives, fes-tives, et d’un bon barbecue. Le RTC étudie un projet de jumelage

avec d’autres clubs pour développer le tourisme sportif et favoriser aussi des échanges culturels. D’autant que la municipalité du Bois-Plage réalise actuellement des travaux d’embel-lissement de l’environnement des courts de la route de Gros Jonc, qui rendront le site encore plus agréable, surtout accessible aux personnes handicapées. Le tournoi annuel du RTC, ouvert à des joueurs « non-classés » jusqu’au classement « zéro », se déroulera du 16 juillet au 27 juillet, selon un calendrier coordonné avec tous les clubs de l’île.

un stage estival animé par arnaud

magninDu 1er au 20 août, le RTC ouvre une « ses-sion spéciale com-pétition » à tous les joueurs qui veulent élever leur niveau de tennis. Champion du monde des plus de 40 ans, Arnaud Magnin a joué sur le cir-cuit ATP. Entraîneur au Tennis club de Lagord près de La Rochelle, il y enseigne le tennis à tous les niveaux et pour tous les publics. Compétiteur expérimenté, son pal-marès est prestigieux : quintuple champion de France des plus de

35 ans, champion de France des plus de 40 ans en 2013, médaille d’or aux championnats du monde disputés à Antalya en Turquie. C’est un pédagogue apprécié pour son calme et son empathie, qui vous fera faire des progrès durables !

Michel Lardeux

L’arrivée de la tyrolienne : ça baigne !

Logo du club.

Arnaud Magnin, Champion du monde des plus de 40 ans.

d é F i v a u b a n

r é t e n n i s C l u b

le podium : 1ère place équipe «bZFe», famille Graffouillère.2ème place la «nieul team», famille Derouet.3ème place «Les nouais», famille Pellicioli.

Renseignements et inscriptions auprès de létitia.Club house de Gros jonc : 4 route de Gros jonc - le Bois-Plage-en-Rétéléphone : 05 46 09 30 46

Port de la citadelle : concentration avant le grand saut !




La formidable école du sportL’école de Rivedoux a remporté le Challenge Bernard Gonthier de balle ovale. Ce tournoi scolaire de balle ovale a réuni les enfants de six écoles publiques de l’île de Ré, le 20 mai, à La Flotte.

Cette manifestation sportive inter-villages a été fondée en 2013, en partenariat avec

l’USEP, Union Sportive de l’Ensei-gnement du Premier Degré, pour honorer la mémoire de Bernard Gonthier, fondateur du club de rugby, le Sporting Club Rhétais, et fédérateur du rugby rétais auprès des jeunes. La balle ovale n’est autre que la « forme scolaire » du rugby.

Pour cette 3ème édition, l’école du RPI Saint-Clément des Baleines / Les Portes participait pour la première

fois, rejoignant ainsi les écoles de Rivedoux, La Flotte, Sainte-Marie, Saint-Martin, La Couarde, pour cette compétition.

Les jeunes se sont pris au jeu de l’olympisme

Cette 3ème édition a été pensée et préparée autour du thème des JO, entrée du rugby à 7 dans les compétitions de RIO 2016 oblige. Chaque équipe, CE2, CM1, CM2 de chaque école représentait un pays. Ainsi, pour n’en citer que quelques-unes, l’école de Rivedoux alignait 4 équipes de CM2 repré-sentant la France, Sainte-Marie, 3 équipes de CM1 représentant l’Argentine et La Flotte, 4 équipes de CE2 représentant le Mexique quand l’école de La Couarde, pour ses 3 équipes (une par niveau) portait les couleurs de la Nouvelle Zélande. La journée a commencé avec le défilé des équipes / pays et les drapeaux, lesquels ont été confectionnés dans les écoles. Pour les maillots, quelques équipes avaient réussi à se les

faire financer, ainsi de La Flotte sponsorisée par Intermarché et Rivedoux par 8 à Huit ; l’Argentine / Sainte Marie arborait, quant à elle, des maillots blancs rayés bleus et un soleil (comme il se doit !) peints à la main, à l’école, du plus bel effet. Les jeunes se sont, manifes-tement, tout à fait pris au jeu de l’olympisme ; il nous est arrivé de demander à un jeune, en bordure de terrain, quelles équipes étaient en train de jouer, et, contre toute attente, nous nous sommes enten-dus répondre « Tonga1 contre Australie »... (pour Saint-Martin

contre Saint-Clément) ! et l’équipe de Nouvelle Zélande, emmenée par son enseignant, Marc Irazu, tous très convaincus, fit une magnifique démons-tration de Haka, en fin de tournoi.

L’ambiance s’échauffait

au fil des matches

Les matches de balle ovale se disputent à 6 joueurs par équipes, en 2 fois 4 minutes de jeu et 10 minutes de pause, pour les plus grands et 1 fois 5 minutes, pour les CE2. Le comptage des points du tournoi : une victoire d’une équipe crédite l’école de 2 points et un match nul de 1 point. Au fil de la journée, les matches sont devenus de plus en plus acharnés et on a pu observer des

jeunes très effacés dans les pre-mières actions se porter à l’offen-sive dans les derniers matches. Certains jeunes, aussi, (surtout des garçons !) jouent très personnel : « Il ne passe jamais sa balle » faisait remarquer un parent. Quant à la mixité des équipes : « On est tous amis, filles, garçons mais y’en a qui sont plus compé-titeurs ; moi et Louna, on n’aime pas perdre ! » confiait Lennie, une dizaine d’années. L’ambiance en bordure de terrain, dans les rangs des adultes, s’échauffait aussi, au fil des matches, pour exhorter les joueurs à se dépasser : « Allez Paulo... ! » « Plaquez.. . , P laquez.. .! » « Allez..., la balle en touche ! ».

La pratique développe les valeurs du sport,

la solidarité, la convivialité

Interrogée sur son expérience de cette première année de balle ovale avec sa classe, Joan Courtemanche, l’institutrice et entraineur du RPI de Saint-Clément des Baleines nous explique : « Rien que dans la

classe, la pratique de la balle ovale répond au programme d’EPS. Une première initiation s’est faite avec Jean-Louis Ribot, BE rugby et réfé-rent technique du Sporting Club Rhétais. Au début, il y a eu pas mal de petits bobos mais, main-tenant, ils acceptent la rudesse du jeu”. Et elle poursuit : “La pra-tique développe les valeurs du sport, la solidarité, la convivialité entre enfants et entre parents... Ça m’a permis de découvrir des facettes de personnalités insoup-çonnées, des enfants gagneurs, par exemple... Ceux qui n’avaient

pas trop la balle, on les a opposés aux mêmes et ils ont pu voir qu’ils pouvaient jouer, eux aussi ».

Moment d’émotion, à la remise des prix, lorsqu’après avoir félicité les jeunes « pour leur comporte-ment sur le terrain », Jean-Louis Ribot demanda à toutes les

équipes de « monter une ola » en l’honneur de Bernard Gonthier avant de rappeler sa mémoire, à travers les mots de son épouse, Josette, présente sur le terrain. La présence du Directeur Technique adjoint de la Fédération Française de Rugby, Yves Ajac, témoignait de l’intérêt de la Fédération pour la manifestation et il a lui-même évoqué Bernard Gonthier, cet « homme généreux ».

La coupe de la victoire revenait à l’école de Rivedoux qui totalisait le plus grand nombre de points,

tandis que l’école de Saint-Clément était aussi récompensée au titre de sa première participation au tournoi.

Jocelyne Chrétien

La « ola» en l’honneur de Bernard Gonthier demandée aux équipes, en fin de journée, par Jean Louis Ribot.

Comme aux vrais JO, la journée débutait par une cérémonie d’ouverture avec le défilé des équipes et

leurs drapeaux.

r u G b y s C o l a i r e - C h a l l e n G e b e r n a r d G o n t h i e r

Retrouvez tous les classements sur www.realahune.fr

Tentative d’arraché de balle dans un match Mexique1 c/ Mexique2 (La Flotte CE2 c/ La Flotte CE2).

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 e R j u i n 2 0 1 6 | n ° 1 3 7 R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 e R j u i n 2 0 1 6 | n ° 1 3 7Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr22



C o a C h i n G

Christophe Caillavet s’intéresse à chaque personne dans sa globalité et l’accompagne dans l’optimisation de ses capacités physiques et mentales.

Issu de l’Anglais, le terme « coach » peut être traduit par entraîner ; il est également syno-

nyme de bus outre-Manche, mot que l’on retrouve d’ailleurs sous la forme « coche » en français, et qui désignait du 16ème au 19ème siècle un véhicule de transport de passagers tiré par des chevaux.La notion d’accompagnement est donc au cœur des termes « coach » et « coaching ».Si l’on se cantonne au domaine sportif, la véritable différence entre l’entraîneur sportif et le coach spor-tif est que ce dernier a cette véri-table fonction d’accompagnement.Accompagner, c’est guider, suivre ou encore soutenir le sportif, que ce soit sur le plan physique ou psychologique.Le coach sportif concerne donc un champ d’intervention très large. Son rôle n’est pas seulement d’en-traîner un ou plusieurs individus avec l’objectif d’améliorer leurs per-formances physiques. Pour réaliser un bon coaching sportif, le coach doit s’intéresser à chaque personne dans sa globalité. Arriver à déter-miner les points forts et les points faibles de chacun va lui permettre d’élaborer un véritable programme sur-mesure. Le coach va ainsi per-mettre au sportif, grâce à un coa-ching personnalisé, d’améliorer et d’optimiser ses capacités physiques et mentales, à travers la gestion de ses émotions et à l’entretien de sa motivation.

Dès lors le coaching individuel apporte une véritable réponse sur-mesure aux objectifs propres à chacun, tout en tenant compte des contraintes personnelles : perte de poids, renforcement musculaire, prise de masse, etc. seront adap-tés selon votre morphotype, vos envies, vos pathologies et bien sur vos disponibilités.Séance(s) et programme(s) seront alors étudiés pour atteindre vos objectifs dans les meilleurs délais, assurer un suivi régulier des pro-grès réalisés et fournir au client les outils lui permettant de gagner en autonomie : conseils techniques et diététiques, remédiations, bilan morphologique seront au ren-dez-vous, garantissant le succès !Les avantages du coaching indivi-duel ne s’arrêtent pas là ; libre à vous en effet de varier les lieux de pratique : à votre domicile, sur votre lieu de travail, ou même en exté-rieur ! C’est ainsi que Relook’Form proposera bientôt des séances en extérieur sur la mode du « Boot Camp », où les clients pourront améliorer leur condition physique tout en profitant du soleil rétais.

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Un plateau dense pour l’Open de Tennis Handisport1 2 è m e é d i t i o n d e l ’ o P e n i n t e r n a t i o n a l d e t e n n i s

Pour cause de jeux paralympiques de Rio qui auront lieu en septembre 2016, le Toyota Open International de Tennis Handisport de l’Ile de Ré est avancé et se déroulera du mardi 14 au dimanche 19 juin 2016 sur les courts du Tennis Club des Pertuis à La Couarde sur Mer.

Classé en catégorie ITF1, cet open international du cir-cuit mondial s’inscrit dans

le circuit très sélectif des 16 tour-nois les plus importants dans le monde. Il compte pour le clas-sement international et se situe au 3ème rang des tournois fran-çais derrière l’Open de France et

Roland Garros. Six jours de tennis de haut niveau pour 90 joueurs et joueuses venus de 20 pays. Les meilleurs mon-diaux seront là, avec l’ambition de marquer des points au classe-ment international et de disputer les finales le dimanche 19 juin à partir de 14h.

une proximité des jeux Paralympiques de

rio bénéfiqueC’est un nouveau challenge pour l’association Ré Handi Tennis avec le soutien de la Fédération Française Handisport et l’ITF (International Tennis Fédération). L’équipe de Yann Maitre pourra compter sur le concours logis-tique et humain du Lions Club, parfaitement rodé à cette organisa-tion exemplaire. Qui succèdera au français Nicolas Peifer chez les hommes et à la j apona i se Yu i Kamiji chez les dames, au palma-rès de ce tournoi

handisport ? Grâce à la proximité des Jeux Paralympiques de Rio, le plateau sera encore plus dense qu’à l’habitude avec pas moins de 6 femmes et 4 hommes classés dans le Top 10 mondial. En marge du tournoi, une grande opération de sensibilisation et d’information sur le handicap

et la sécurité routière se déroulera comme chaque année.

L’entrée est libre ! Vous serez conquis par l’ambiance sportive et conviviale de cet évène-ment de notoriété mon-diale, qui participe à la diffusion de l’image d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite de l’île de Ré.

Michel Lardeux

La japonaise Yui Kamiji N°3 mondiale en action !

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L e s g e n s d ’ i c i


Une création originale pré-sentée par un jeune Rétais

J e u n e e n t r e P r e n e u r

Hyza et Luwi est une nouvelle marque chic et décontractée, vendue à La Couarde.

Louis Dussolier est âgé de 19 ans, il est originaire de l’Ile de Ré. Récemment installé dans la

boutique que tient sa mère depuis 2005 : « le Sel d’Isabelle », à La Couarde, il vient de se lancer dans la vente de vêtements d’un carac-tère tout à fait original. Il s’agit de vêtements en coton biologique, issu du commerce équitable. Louis se fourni en Belgique et son inter-médiaire reverse une part de la vente aux producteurs. Ensuite, il fait lui-même sérigraphier ses tee-shirts, polos, chemises, sweats (avec ou sans capuche), vestes zippées, sacs de plage en jute, casquettes,

chapeaux et le tout frappé d’un même logo très sobre et très discret : HL. H pour Hyza (dérivé du prénom de sa maman) et L, initiale de Luwi (en référence au prénom du créa-teur). Sous le logo, on peut lire : « Ile de Ré », écrit également de manière très dis-crète. « Je ne voulais surtout pas créer une marque touristique en placardant de

gros caractères » confie-t-il.En dehors d’une gamme très variée qui s’adresse aux hommes, aux femmes et aux enfants, Luwi propose des coupe-vent en polyes-ter recyclé ainsi que les porte-clés. Pour assurer la promotion de ses produits, il a fait distribuer des flyers et sur la présentation de l’un de ses « petits papiers », dans son maga-sin, le client obtiendra une réduction de 10%.

Jacques Buisson

Contact : Facebook : hyza & luwi - instagram et Snapchat : hyzaandluwi - 06 30 43 86 27 - 05 46 41 70 84

Hyza et Luwi, une nouvelle marque chic et décontractée.

Cyril Bellin nous présente « Le sel d’Ernest »P o r t r a i t

Enfant, Cyril venait, régulièrement, passer ses vacances en famille dans l’île de Ré où il appréciait, à chaque séjour ces sentiments de liberté et de bien-être.

Autant de coups de cœur qui l’ont incité, en 1998, à venir s’installer à Ars, avec

son épouse, et se faire adopter par les Casserons. Après avoir long-temps travaillé au célèbre « Café du Commerce », il a décidé d’ouvrir une boutique d’épicerie fine et de cadeaux, dans un premier temps au Martray, puis au « 1 bis », rue du Havre à Ars. Il a toujours été attaché au respect du produit, privilégiant le naturel et surtout la proximité du terroir. C’est ainsi qu’il y a un an à peine, il découvrait un marais salant à l’abandon. A l’origine, cette parcelle était exploitée par Ernest Caillaud. Cyril a, aussitôt été animé par l’idée de réutiliser ce marais et de se former pour apprendre le métier de saunier.

« C’est ma soupape de décompression »

Une confidence de Cyril. Lorsqu’il ferme sa petite boutique, il n’a qu’une seule envie : rejoindre ce lieu magique dans les marais. Un envi-ronnement avec lequel il se sent en totale communion : « ici, les tableaux naturels, la lumière légendaire de Ré la blanche me donnent l’impression que le temps est au ralenti ». Il a donc décidé de se lancer personnellement dans un processus de défense du patrimoine rétais, « l’âme de notre terroir », la récolte du sel marin. Il s’engage, avec beaucoup d’enthou-siasme et de conviction, à reprendre l’histoire du marais là où elle s’était arrêtée, jadis, du temps d’Ernest. Cyril trouve, dans l’initiative qu’il est en train de mettre sur pied, un intérêt professionnel : proposer son produit à la vente et le distribuer.

un projet bien précis et ambitieux

Pour la mise en place de ses plans, le saunier « en herbe » a lancé un appel participatif jusqu’au 11 juin. Les souscripteurs, qui peuvent verser de 5 à 300 euros, bénéficieront en contrepartie de certains avantages

après la récolte. Mais, avant tout, il faut restaurer le marais. Un gigan-tesque chantier : retirer la vase accumulée depuis plus de 60 ans, retrouver les niveaux d’argile et les différents bassins de la parcelle. Pour cette réalisation, Cyril a su s’entourer de « conseillers » très compétents. C’est d’ailleurs avec leur aide qu’il compte bien apprendre le métier. Il connaissait déjà le nom de tous ses outils avant même de les manier : la

boguette (pelle en bois utilisée pour enlever le surplus de vase), le rouable (destiné à enlever les boues molles et les algues déposées durant l’hiver), le simoussi et le souvron qui servent directement à la récolte du sel, la housse à ponter (outil servant à la préparation du marais). Pour l’année 2017, Cyril espère bien atteindre l’ob-jectif des 10 tonnes de gros sel, dont 10% de fleur de sel.

Jacques Buisson

Cyril Bellin, apprenti saunier.

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Cyril Bellin à gauche, en compagnie de deux sauniers devant son marais.


z a p ’ a r t s


Hommage aux femmes avec le Trio Antara

La Philharmonie et le quintette de cuivres Pictobrass

l e s s a i s o n s m u s i C a l e s e n r é

m u s i q u e

L’Association organise un concert par saison : le printemps est l’occasion de recevoir trois musiciennes exceptionnelles et trois femmes engagées.

Pour les deux traditionnels concerts de printemps Véronique Héraud, présidente de la Philharmonie de l’île de Ré et Vincent Dassonville, son chef, ont invité le quintette de cuivres Pictobrass.

Tout au long de l’année, l’as-sociation que préside Bernard Dorin organise des concerts

de grande qualité et initie des évè-nements à destination des jeunes, pour que vive la musique sur l’île.

Après le succès de la soirée du 17 février qui a vu l’excellent Duo Safran (Eléonore Willi au violon-celle et Jürg Luchsinger à l’accor-déon, lire Ré à la Hune N° 131 et sur realahune.fr) rappelé trois fois par un public conquis, Bernard Dorin se devait de frapper fort pour que ce rendez-vous printa-nier ne déroge pas à l’exigence de la programmation !

« Privées de liberté dans trop de pays au 21ème siècle sur notre pla-nète », lui et ses trois ambassadrices

de talent souhaitaient pour cette édition mettre à l’honneur la cause féminine, sans pour autant se douter qu’ils colleraient à l’actualité.

Claude Debussy est le premier à avoir écrit pour une formation flûte, alto et harpe en 1915. Dimanche 12 juin, la douceur du plus moderne des composi-teurs classiques se partagera en l’église d’Ars, grâce à la magie du Trio Antara (l’antara est une petite flûte de Pan traditionnelle des Andes). Emmanuelle Ophèle, Odile Auboin et Ghislaine Petit-Volta, complices depuis 2005, prolongent aujourd’hui l’aventure ouverte par la Deuxième Sonate, mais proposeront aussi Ravel, Mozart, Saint-Saëns ou encore Fauré… Toutes trois régulièrement sollicitées, elles n’en oublient pas pour autant les valeurs de la trans-mission, notamment au travers de l’enseignement qu’elles dispensent au conservatoire. Transmettre par la musique comme un acte mili-tant ? La musique n’est-elle pas, quelle que soit la condition sociale ou la culture, le seul lieu d’harmo-nie possible ?

La musique pour adoucir les mœurs

Un peu cliché, mais il n’empêche !

Espace de liberté pour-tant inscrit dans la rigueur de la mesure, la musique est la clé de l’entente… Tel un modeste ambassa-deur, Bernard Dorin consacre son temps de retraite à structu-rer la jeune généra-tion autour de valeurs fortes (également pré-sident de l’association Ré tennis Club, le sport en fait partie…).

Parmi les engagements des Saisons Musicales, offrir une prestation de haut niveau en milieu scolaire est un impondérable. En marge des quatre concerts annuels, les classes et professeurs du collège Les Salières sont régulièrement invités à assister aux répétitions des musiciens.

Le 13 mai dernier, le grand trom-pettiste Jean-François Dion (solo à l’Orchestre National de Bordeaux

depuis 40 ans) est venu animer deux master class, l’une à l’école

de musique du Bois, l ’autre pour l ’or-chestre harmonique de La Couarde ; Tandis qu’en juin, ce sont les enfants de primaire du Bois-Plage qui bénéfi-cieront de la présence du Trio Antara au len-demain du concert lundi 13. En parallèle, l ’association joue main dans la main avec la Philharmonie de l’île de Ré et ses cinquante musiciens. En synergie avec

l’école de musique, ils contribuent tout au long de l’année à aiguiser les oreilles des mélomanes, faisant de l’île un territoire où les musi-ciens poussent bien…


Ces concerts se dérouleront samedi 11 juin à 20 h 30 salle des Marais de la Prée

aux Portes en Ré et le dimanche 12 juin à 17 h 30 salle des Fêtes de Rivedoux.A chaque concert, la philharmo-nie de l’île de Ré fait plaisir à son fidèle public, par la qualité de son interprétation musicale et le choix de ses œuvres. La participation de grands professionnels qui se joignent aux musiciens amateurs passionnés de toute l’île qui com-posent la philharmonie est un fac-teur d’intérêt et de progrès. Les musiciens rétais et les jeunes élèves de l’Ecole de musique de l’île de Ré pourront aussi suivre le dimanche 12 juin matin, la master class de cuivres assurée par les musiciens professionnels du quintette.

un quintette prestigieux

Formé par des solistes de l’Or-chestre Poitou-Charentes, tous lauréats de conservatoires natio-naux, le quintette Pictobrass se

produit régulièrement en France et en Europe, souvent accompa-gné par des orchestres d’harmonie. Il est composé de deux trom-pettistes : Stéphane Béguier et Philippe Robert, de deux trom-bonistes : Michel Zakrewski et Franck Theaudin, et d’un tubiste : Stéphane Balzeau.Le programme sera le même pour les deux concerts qui vous permet-tront d’entendre en première par-tie : l’ensemble Pictobrass seul, qui

interprètera des œuvres de Farnaby, Bach, Grieg, Gershwin notamment. En seconde partie vous applaudirez la Philharmonie qui a inscrit au pro-gramme des œuvres d’Armin Kofla, Quincy Jones, R et R Sherman, Ferrer Ferran. Le final du concert regroupera les deux formations qui interprèteront Made in Brass de Jérôme Naulais, célèbre compositeur de musiques d’harmonie.Toujours attendu par un public

connaisseur, au sud comme au nord de l’île, le concert de prin-temps de la philharmonie de l’île de Ré est un agréable moment musical, grâce au talent des musi-ciens rétais de la philharmonie et à la virtuosité de leurs invités.

Michel Lardeux

concert du trio Antara :lundi 12 juin à 18h30 en l’église d’ars.adultes : 20 €, couples : 35€adhérents, étudiants : 15 € (gratuit pour les moins de 15 ans).www.ar4s.fr

l’accès est libre et gratuit dans la limite des places disponibles.

Odile Auboin est à l’alto, Emmanuelle Ophelle joue de la flûte et

Ghislaine Petit-Volta de la harpe.

Le quintette Pictobrass.

Bernard Dorin a fondé l’association réthaise les

saisons musicales en 2010.


z a p ’ a r t s


5ème

Saint-Martin-de-ré

10

11

12 juin2016entrée libre

10h à 18h

RENSEIGNEMENTS : MUSÉE ERNEST COGNAC : 05 46 09 21 22pROGRAMME : www.fESTIvAlARTSACTUElSRE.COM

le monde allant v rs...e

MUSÉE ET SES jARdINS

pOUdRIèRE SAllE dES COlONNES dE l’hôpITAl ST hONORÉ

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Festival d’arts actuels

Le métal quitte l’industrie pour embellir nos intérieursC r é a t e u r s

Benjamin Evano à La Couarde et Stéphane Foulquier à Rivedoux exploitent chacun à leur façon, les possibilités d’un matériau aux mille facettes.

Empruntant à la physique, à la mécanique, à la chimie et aux mathématiques, la métallurgie

n’a pas dit son dernier mot !

Stéfinox : le roi du chalumeauAprès vingt ans comme ingénieur du son en vadrouille permanente Stéphane Foulquier décide de « poser les valises » à Rivedoux, son village natal et dans la foulée de repenser son activité profes-sionnelle… Après une formation au métier de soudeur il intègre Alstom où durant quatre ans il se perfec-tionne dans la maîtrise d’un métier technique, d’un travail exigeant et dur qui laisse peu de place à l’im-provisation. Pourtant l’imagination et la poésie de l’instant habitent Stéphane qui fourmille d’idées et transpose rapidement ce nouveau savoir en toutes sortes d’applica-tions, utiles ou décoratives. Dans son atelier rivedousais, il répare, conçoit du mobilier à la demande et s’amuse à donner une nouvelle vie à des pièces mécaniques mises en beauté par l’art subtil de la soudure. De ce matériau lourd, phare de toute la révolution indus-trielle, en apparence froid et rigide, Stéfinox (l’inox est son alliage de prédilection) réalise des œuvres sur-mesure, en fonction des goûts et des désirs de ses clients.

des créations uniquesChaque pièce est entièrement faite à la main. Des tuyaux coudés, des engrenages, des boulons, qu’il anime en les assemblant pour des résultats étonnants. Lampes biscornues, fau-teuils originaux, tables hautes façon « mange debout » (il a confectionné celles du Bar à Quai à La Noue ainsi que tous les luminaires) : rien ne résiste à son chalumeau ! Brut ou poli comme un miroir, brossé, sablé, il a fait de l’acier son meilleur allié.Très sollicité pour des commandes ou des réparations (il réalise actuel-lement une véranda à l’ancienne et ressoude 7 brouettes de sau-nier endommagées par la corrosion) Stéphane a moins de temps pour la création personnelle. Une superbe lampe sur pied entièrement compo-sée de clous pousse de plus en plus lentement depuis six mois dans le bric à brac de l’atelier, voisine d’un élégant paravent à trois pans qui ne demande qu’à prendre l’air.

« récréa » pour des toiles en métal

Installé depuis 2013 à La Couarde, le showroom de Benjamin Evano séduit d’emblée par la variété des objets qui y sont proposés. Ce jeune créateur dessinateur a d’abord fait ses classes dans l’industrie lui aussi. Nautique au départ, comme gra-phiste technique en bureau d’études puis, il se spécialise à l’occasion d’une mission dans la découpe du métal au laser et la pratique des logiciels spécifiques qui y sont dédiés. Attaché aux lignes pures, cet esthète envisage presque instanta-nément l’éventail de possibilités de l’acier, l’inox et l’aluminium décou-pés, pour la décoration. Depuis qu’il a monté sa propre structure « Récréa », il ne cesse de développer sa passion créatrice et décline son adresse du simple

porte-clés aux pièces d’exception. Lettrages et numéros, plaques et enseignes, décorations murales affichent des détails soignés avec des finitions brutes, polies, vieillies ou peintes… Parmi les créations plus audacieuses de Benjamin, on voyage avec la grande tête d’élé-phant ou ce panneau d’envergure noir représentant un zèbre stylisé. La prochaine réalisation, en ce moment en gestation, devrait monter d’un cran en difficulté avec un projet de planisphère grand format.

de multiples déclinaisons

Qu’il s’agisse de décorer la maison d’un particulier ou de répondre à la demande d’un professionnel, Benjamin prend plaisir à accom-pagner des projets spécifiques. Il

réalise régulièrement des enseignes (Le Bastion, le nouveau bar à vin « Kokot » à Saint-Martin, ou encore La Salicorne à La Couarde) et plus récemment, ce sont les bornes de départ de trous du golf de Trousse Chemise aux Portes qu’il a livrées. Actuellement, il conçoit les trophées du Tournoi International de Tennis Handisport qui aura lieu du 14 au 19.

Les mariages sont aussi l’occasion d’offrir aux invités un souvenir ori-ginal qui ne s’altèrera pas avec le temps, comme ces 150 porte-clés qui viennent de lui être commandés par un couple. Car c’est aussi cela qu’ap-précie Benjamin dans son travail : la longévité du métal qui promet à ses créations de passer les époques… L’atelier Récréa est ouvert au public en saison l’après-midi, n’hésitez pas à contacter Benjamin toujours motivé à imaginer de nouvelles pièces ! L’atelier stéfinox est ouvert au public

170 rue du Bois Fleury – Rivedoux-Plagetél : 06 62 68 12 51 www.atelierstefinox.com [email protected]

récréa 20 av. du Moulin des Sables - la Couarde-sur-Mer - tél : 06 80 53 17 16 www.récré[email protected]

Stéphane Foulquier dans son atelier.

Le grand zèbre créé par Benjamin Evano.



z a p ’ a r t s


Regards sur l’affaire Dreyfus

Les rêveries d’une promeneuse solitaire

e x P o s i t i o n e t b d

Les Archives départementales de la Charente-Maritime abritent une exposition d’une grande richesse, du 17 mai au 28 octobre 2016.

L’Écloserie à La Flotte accueillait jusqu’au 29 mai Isabelle Druon, une artiste inclassable qui fourmille d’idées.

Celle-ci se com-pose d ’une trentaine de

panneaux explica-tifs, des extraits de revues, d’une pho-tocopie agrandie de la une du journal « L’île de Ré » rela-tant l’affaire Dreyfus (le numéro 103 du 27 décembre 1894), plu-sieurs « visions » de la presse locale, des courriers, des photos, nombre d’extraits d’Alfred Dreyfus : « Cinq ans de ma vie », la présentation au public du « Registre d’écrou du dépôt de forçats de Saint-Martin » sur lequel figurent, en évidence le nom et tous les renseignements concernant le condamné.

un engrenage infernalTous les détails relatant la vie du par-cours carcéral de Dreyfus sont mis en évidence. Le 15 octobre 1894, sur ordre du ministre de la guerre, le général Mercier, le capitaine Dreyfus est arrêté. Il est accusé d’être l’auteur d’un bordereau ramassé dans une corbeille à papiers dans le bureau de l’attaché militaire à l’ambassade d’Allemagne. Enfermé à la prison du Cherche-Midi, le 22 décembre de la même année, Dreyfus est condamné pour haute trahison et la descente aux enfers est enclenchée : 5 janvier

1895, dégradation de l’officier dans la grande cour de l’Ecole militaire, sous les huées d’une foule haineuse et antisémite. Immédiatement incar-céré à La Santé, il arrive 13 jours plus tard, au dépôt de Saint-Martin de Ré.L’exposition s’attarde sur tous les détails de l’univers pénitentiaire. La photo du bagne, où l’on indique d’une flèche le quartier d’isolement de Dreyfus : « Le condamné doit être isolé de tous les autres condam-nés ». On découvre une présentation de la liste des objets appartenant au capitaine déchu, on découvre son rude combat pour survivre. On lit ses courriers et prend conscience de sa lutte ardente pour demander la révision de son procès. Le 12 mars 1895, le bagnard arrive à Cayenne et est incarcéré dans la sinistre île du Diable…

a l’extérieur, le combat éclate

Le 13 janvier 1898, Emile Zola publie son célèbre « J’accuse » dans les colonnes de « L’Aurore » (le journal sera tiré à 300 000 exemplaires). Une lutte acharnée se développe entre partisans et anti-dreyfusards. D’un côté, Zola, Combes, Clémenceau et Jaurès (entre autres) mènent un combat acharné pour obtenir la révision du procès, de l’autre, à l’extrême-droite, Barrès, Mauras et Drumont crient à la trahison.Finalement, la révision du pro-cès a lieu à Rennes et la cour militaire conclut, à nouveau, à la culpabilité de Dreyfus. Le 9 sep-tembre 1898, il est condamné à dix ans d’emprisonne-ment. Ses partisans ne désarment pas. L’affaire a pris une ampleur nationale qui dépasse mainte-nant les frontières. Face à ce bouillonnement, le pré-sident Loubet décide de pronon-cer la grâce. Ce n’est qu’après un nouveau combat, facilité par l’arri-vée au pouvoir de la Coalition des Gauches qu’Alfred Dreyfus sera innocenté et réhabilité par la Cour de Cassation le 12 juillet 1906.

une invitation au devoir de mémoire

L’exposition se termine sur une pré-sentation de plusieurs extraits de la bande dessinée de Jean-Marie Digout. Ce célèbre avocat roche-lais, président de l’association « France Justice », vient de réaliser une BD sur l’histoire de l’affaire Dreyfus (comme il l’avait fait pour Guillaume Seznec). Il a, d’ailleurs, tenu le 17 mai dernier, une confé-rence lors de l’inauguration de cette exposition éminemment pédagogique, témoignant d’une

plaie dont la cicatrice est gravée, à jamais, dans l’histoire de la République et dont la portée doit réveiller chez chaque citoyen des sentiments de justice et de tolé-rance. De nos jours, la lutte contre le racisme et l’antisémitisme reste d’une actualité brûlante.

Jacques Buisson

Son œil et son cœur guident tout… Contemplative presque militante, Isabelle Druon reven-

dique le droit à la lenteur pour cap-turer la magie de l’instant. Armée de son appareil photo, d’une flâne-rie à l’autre elle vole des images qui passées entre ses mains deviennent de véritables scénarios dont l’in-trigue se réécrit sans fin. Dans son laboratoire, elle joue des matières et des couleurs, bidouille les encres, peint sur ces moments figés pour leur fabriquer la possibilité d’une autre histoire.Habituée au vaste et lumineux atelier de l’écloserie, l’artiste a présenté cette fois des grands for-mats (120/80), quelques petites toiles carrées (elle ose depuis peu la peinture sans la photo), dont une charmante de l’Abbaye des Châteliers, et profité de cet espace idéal pour expérimenter de nou-velles techniques. Formée à l’école des Beaux Arts de Bordeaux cette touche-à-tout qui a beaucoup appris auprès des grands plasti-ciens Annette Messager et Christian Boltanski, aime tricoter différentes disciplines. Photo, dessin, peinture, collage, tout est bon pour exprimer

ce qui niche quelque part dans son humeur. Le mois de mai s’est joliment ter-miné pour Isabelle qui, en plus d’ex-plorer de nouvelles possibilités dans ce repaire qui l’inspire a « apprécié la richesse des rencontres que per-met cet endroit magique ».

une résidence d’artistes aux allures de pension de famillesLe lieu est idéal, en plein cœur de La Flotte à deux pas du mar-ché médiéval, c’est à l’étage, au

calme, que se trouve la grande salle où l’on peut rencontrer les artistes dans l’intimité de leur travail. Dans cet espace protégé des assauts tou-ristiques, les conversations autour de l’art s’étirent hors du cadre des agendas.Les propriétaires de l’écloserie, Jean-Paul Giraudeau et Solange Chetcuti forment un couple d’es-thètes bienveillants, qui prend un

grand plaisir à recevoir les artistes, à veiller à leur bien-être et surtout à échanger avec eux pour com-prendre leurs processus de créa-tion. En plus de l’atelier de 70m2, la chambre mansardée leur permet d’être au plus proches de leur tra-vail (il y a aussi une petite cuisine et une salle de bains), laissant l’île de Ré de sa stimulante douceur, infuser l’inspiration… La plupart d’entre eux y séjournent de dix à quinze jours, beaucoup reviennent régulièrement, si bien que c’est une grande famille de peintres, sculp-teurs, photographes, qu’ont adop-tée Solange et Jean-Paul.Depuis lundi 30, le peintre Frédéric Galland venu d’Auvergne s’est ins-tallé à l’écloserie pour douze jours. Sa réflexion autour du devenir du corps dans la société trouvera t-elle d’autres pistes sur l’île ?


www.isabelle-druon.coml’atelier est ouvert tous les jours de 10h30 à 13h et de 17h à 20 hau 2 bis rue Camille Magué à la Flotte www.artistes-lecloserie.com

A droite, Dreyfus lors d’une promenade au bagne de Saint-Martin.

Une vue de l’exposition.

L’arbre rouge d’Isabelle Druon captive, la suite est à l’étage…

Vague, marais, forêt ? L’île de Ré c’est tout ça pour Isabelle.

e x P o s i t i o n


z a p ’ a r t s


« Le rire et l’humour », au centre des Rendez-Vous du livrel i v r e s e t l e C t u r e

Les Rendez-vous du livre, organisés par les bibliothèques de l’Ile de Ré, la Communauté de Communes et plusieurs partenaires du livre ont lieu depuis le 5 mai et jusqu’au 23 octobre 2016 sur le thème du rire et de l’humour.

Coordonné par la CdC de l’île de Ré, cet évène-

ment ambitionne de rendre accessibles au plus grand nombre les bibliothèques et les livres, tout en mainte-nant les bibliothèques au cœur d’un projet fédérateur, partagé avec des partenaires tels le Musée Ernest Cognacq, le Collège Les Salières, la Maison Centrale, la LPO, Ré-Clé-Ré et La Maline.

des objectifs multiplesValoriser le livre et la lecture auprès du grand public, à la fois dans les structures ouvertes à l’année et lors d’un évènement, organiser des ren-contres avec les acteurs du livre afin de développer l’accès à la lecture et la littérature, autour d’un thème com-mun, mais aussi faire mieux connaître au public les différentes structures composant le groupe font partie des principaux objectifs de l’évènement.Mutualiser un ou des projets com-muns autour de la lecture entre bibliothèques et partenaires et ainsi renforcer le lien entre tous autour d’un évènement annuel, festif et convivial constituent les autres ambi-tions du service culturel de la CdC.

une programmation en trois temps

Alors que les précédentes « fêtes des bibilothèques » consistaient en une ou deux journées festives au mois d’octobre, tournant chaque année dans une commune différente, cette année la programmation a été struc-turée autour de trois périodes fortes.en ce printemps 2016, des criées publiques par Les crieurs de rue, aux Portes en Ré, Saint-Clément, La Couarde sur Mer, Rivedoux-Plage et Le Bois-Plage, déclamant des textes

drôles issus d’auteurs humoristes et de textes écrits par les habitants (dates à venir : 01/06, 12/06, 25/06).Mardi 31 mai à 18h a eu lieu une ren-contre musicale avec Antoine Sahler et Lucrèce Sassella, auteur compo-siteur du livre disque « La Tête de l’emploi », à RécléRé, au Bois-Plage et ce mercredi 1er juin à 14h une ren-contre d’auteur, avec François Morel au Musée Ernest Cognacq à St Martin. Une exposition itinérante « Traits d’hu-mour » prêtée par la Médiathèque Départementale est actuellement en libre accès dans la grande salle de la communauté de Communes (Saint-Martin), avant de rejoindre la Médiathèque de Sainte-Marie de Ré, les bibliothèque du Bois-Plage et de La Couarde, le CDI du collège (mai, juin, septembre et octobre).Un atelier photos d’humour est orga-nisé avec les centres de loisirs de l’Ile de Ré, imaginé à partir de livres-pho-tos d’humour (par exemple photos de Doisneau). Celui-ci donnera lieu à des productions photos des enfants. Le mois du livre, en octobre 2016 proposera des Petites histoires « Les albums sonores » de Noé, pour les enfants des écoles et en bibliothèques, des contes dans les bibliothèques (Saint Martin, La Couarde, Rivedoux, Les Portes) avec Raphaël Le Mauve et Les Amuse-Gueules, mais aussi des auteurs et illustrateurs accueillis dans les bibliothèques et les écoles… à l’oc-casion d’ateliers.

Une projection de « Bon rétablis-sement » film adapté du roman de Marie-Sabine Roger, en présence de l’auteur est prévue le 22 octobre.L’exposition « Du goudron et des plumes » par les dessinateurs de Charlie Hebdo à la Maison du Fier (Les Portes en Ré), les ateliers rigolo-gie à Loix, Sainte-Marie, Le Bois-Plage, Ars-en-Ré, la veillée des conteurs sur le thème de l’humour à Saint-Martin par le Collectif pour le recueil du patrimoine oral rétais (COREPOR), la réalisation d’un journal par les enfants du Bois-Plage à la bibliothèque et enfin le spectacle « L’inattendu » par la Compagnie de Théâtre d’improvisation Aline et Cie devraient mobilser petits et grands Rétais.

une journée festive riche en propositions

Une journée festive clôturera cet évè-nement le dimanche 23 octobre 2016, à Saint-Martin de Ré. Seront proposés la rencontre d’auteurs, illus-trateurs, éditeurs tels Marie-Sabine Roger, Frédéric Pommier, Wilfried Lupano, Gordon Zola, un ou des débats sur le thème de l’humour, des expositions, la cabane à histoire avec

l’Association Ré-Clé-Ré, un espace livre sur le rire, livre d’humour, un Coin lecture, des brèves de comptoir déclamées par les crieurs, un espace mettant en avant les bibliothèques, des ateliers et une déambulation avec la Cie Ilôt Théâtre. Sous l’impulsion de la CdC, dans le partage avec les acteurs du livre sur le territoire, les rendez-vous du livre prennent donc

une grande ampleur cette année, et devraient rencontrer très largement leur public de petits et grands lec-teurs, d’un jour ou de toujours.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

outre la CdC, la Région aquitaine limousin Poitou-Charentes et le département de la Charente-Maritime ont été sollicités pour participer au financement de l’ensemble de l’évènement. Retrouvez tout le programme sur www.realahune.fr

Annabelle Bariteau (à gauche), coordinatrice de l’évènement au sein de la CdC, Jean-Pierre Gaillard, vice-

président à la CdC, et des représentantes des bibliothèques.

Les crieurs de rue, professionnels ou amateurs formés par les premiers, intriguent les passants !

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Eleme mise à l’honneur à la Mairie

La mairie de la Couarde va dorénavant habiller ses murs d’œuvres contemporaines par

le biais d’expositions temporaires. Ainsi elle mettra à l’honneur un artiste contemporain tous les deux mois. En juin et juillet elle vous invite à venir découvrir l’artiste poitevin Eleme et sa maîtrise des couleurs, une explosion de sensa-tions qui ne vous laissera dans tous les cas pas indifférent.

CP

Horaires : du lundi au vendredi 9h-12h et 13h30-15h30 et le samedi matin 10h-12hMairie fermée le mardi et jeudi après-midi.

e x P o - l a C o u a r d e


h i s t o i r e


Ils étaient quatre témoins, marqués pour toujours dans leurs chairs, leurs cœurs et dans leurs esprits.

Ils se sont tus longtemps, pendant dix longues années. Aujourd’hui, avec l’énergie qu’ils vont chercher au plus profond d’eux-mêmes, ils témoignent pour avertir et proté-ger la jeunesse des dangers d’idéo-logies extrémistes qui conduisent à déporter hommes, femmes et enfants pour des motifs politiques ou raciaux.

derniers témoins vivants de la barbarie des nazis

Moment rare et chargé d’émotion pour ces jeunes élèves de 3ème, qui ont écouté attentivement André Parise, Marcel Bayod, tous deux déportés, Jeannine Bille et Claude Gorin enfants de déportés, témoi-gner de leur souffrance ou de celles de leurs parents arrêtés par la ges-tapo française ou allemande, ou par les SS. Emprisonnés puis déportés, le récit de ce qu’ils ont vécu est ter-rible, émouvant. Certains élèves fer-ment les yeux, ces mots-là sont plus forts que des images et d’ailleurs

aucune projection n’accompagne le témoignage. Une défroque rayée, avec son matricule, et une paire de galoche en bois posées sur une table, rappellent à eux seuls le dénuement et la déshumanisation des déportés. Les élèves sont silen-cieux, attentifs.

« une jeunesse confisquée »Comme dans son livre autobiogra-phique « Une jeunesse confisquée », André Parise raconte les années terribles, le cheminement de camp en camp, les punitions infligées pour avoir appelé sa mère inter-née à quelques bara-quements de lui dans le même camp, l’humilia-tion, la faim, la maladie, la violence quotidienne, les atrocités, l’odeur de la mort, la solidarité entre camarades, les appels intermi-nables en soutenant les camarades malades ou morts. Avec une dignité qui force le respect, nos témoins ont parfois du mal à retenir des larmes

à l’évocation du nom d’un cama-rade, d’un souvenir, de la fraternité qui unissait entre eux les déportés, au-delà des nationalités et des reli-gions. Leur témoignage est un hom-mage à leurs parents, à leurs amis disparus. Il est porteur de valeurs, d’avertissements et d’espoir pour l’avenir. C’est un message huma-niste et fraternel pour la jeunesse qu’ils veulent transmettre pour ne plus jamais revivre de telles atroci-tés. Mais l’actualité de ses dernières années n’est guère rassurante : la violence se banalise dans le monde entier. Les tristes leçons de l’histoire ne semblent guère être retenues.

des élèves intéressésAprès l’intensité des témoignages, les élèves ont posé des questions pleines de sens, auxquelles André, Marcel, Claude et Jeannine ont répondu avec précision. Pourquoi à la libération des camps le tri des

déportés se faisait nus les bras levés ? Réponse : pour repérer les SS infiltrés par leur tatouage sous l’aisselle. Quelles expériences étaient faites sur les déportés hommes et

femmes à l’infirmerie ? Avec les caissons hyperbar, le bain de gla-çons, les injections de virus etc. les analyses des expériences servaient à améliorer les performances des soldats allemands. Pourquoi les déportés étaient aussi transportés par bateaux ? Les services secrets allemands faisaient croire à du convoyage de munitions, et l’avia-tion alliée bombardait ainsi sans le savoir des milliers de déportés. Que signifiaient les différents sigles, les lettres ou la cible, peints sur les tenues des déportés ? .... De nom-breuses questions étaient encore sur les lèvres des élèves, mais l’heure des bus approchant, le principal-adjoint, Mr Sanchez, remercia chaleureuse-ment les invités pour leurs témoi-gnages et leur disponibilité. Le travail effectué cet après-midi-là est en lien avec les programmes d’en-seignement de l’histoire en classe de troisième.André Parise, déporté pendant 3 ans à l’âge de 17 ans, aujourd’hui âgé de 91 ans, est toujours engagé poli-tiquement, fidèle à ses convictions communistes. Marcel Bayod, arrêté et déporté à l’âge de 17 ans doit sa survie à son métier de coiffeur. Claude Gorin avait 4 ans quand sa mère fût déportée à Ravensbrück. Jeannine Bille est la petite fille d’un grand résistant du groupe Deflandre, fusillé par les Allemands. Merci pour ce que vous êtes et de ce que vous faites pour changer le monde !

Michel Lardeux

Ils avaient l’an passé participé au Parlement des enfants pour la circonscription de La Rochelle-Ré.

Après avoir élaboré une proposi-tion de loi, ils avaient reçu le 19 février 2015 la visite du député Olivier Falorni, à qui ils avaient pu poser leurs questions.Le Parlement des enfants est une opération lancée par l’Assemblée Nationale il y a 21 ans pour trans-mettre des compétences sociales et civiques. Dans chaque circonscrip-tion, une classe de CM2 réalise col-lectivement une proposition de loi. Après une sélection par académie, un jury national retient quatre pro-positions et les classes déterminent ensuite celle qui sera « la loi du Parlement des enfants de l’année ».Les élèves ont travaillé au moins une heure par semaine sur ce pro-jet en 2015. Ils ont été assistés par

leur enseignante et directrice, Mme Chanclou, et par Philippe Trennec, ancien huissier, qui a assuré plu-sieurs interventions bénévoles. La proposition de loi formulée par les élèves, accompagnée de son exposé des motifs, concernait l’obligation du port du casque à vélo pour les enfants. Si elle n’a pas été sélectionnée parmi les proposi-tions finalistes, le député l’a jugée intéressante.Dans le prolongement de ce pro-jet pédagogique, la directrice de l’école du Bois a souhaité organiser un voyage de quelques jours à Paris durant ce mois de mai 2016 et a sollicité dans ce cadre le député.Celui-ci a fait organiser avec enthousiasme cette visite d’1h30 du Palais Bourbon au cours de laquelle les petits Boitais ont découvert l’hémicycle, l’Hôtel de

Lassée, les salles des Pas Perdus, des Colonnes et des Fêtes, et ren-contré Olivier Falorni.Lors de ce séjour parisien, outre l’Assemblée Nationale ils ont visité le Louvre, le Musée des Armées, le

tombeau de Napoléon ou encore la Conciergerie…Pour immortaliser ces moments forts, un album de photos souvenir est en cours d’élaboration.

Nathalie Vauchez

Des « passeurs de mémoire » à la rencontre des élèves C o l l è G e d e s s a l i è r e s

Une classe boitaise à l’Assemblée NationaleP r o J e t P é d a G o G i q u e

Ils sont venus témoigner de l’horreur, de la souffrance de la déportation, pour protéger la jeunesse de la banalisation des idées racistes, de la folie de bourreaux et de l’embrigadement.

Les élèves de CM1-CM2 de l’école élémentaire Paul Laidet du Bois-Plage ont pu le jeudi 19 mai bénéficier d’une visite découverte du Palais Bourbon, dans le cadre d’un projet pédagogique élaboré par Séverine Chanclou.

Marcel Bayod, Claude Gorin, André Parise et Jeannine Bille.

La classe à l’Assemblée Nationale au côté du Député Olivier Falorni.

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La tenue des déportés

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i l s b o u g e n t !


Et il fallait être motivé pour prendre le départ un peu avant 9 heures

samedi 28 mai au Belvédère ! La plus jeune a 14 ans, le plus âgé 72 (ils étaient 20 de plus que l’année dernière) et tous ont relevé le défi proposé chaque année par Pierre-Yves Breillad, le président du club subaqua de La Rochelle. L’événement rassemble les licenciés d’une quinzaine de clubs de la région auxquels se sont greffés cette fois Paris et Toulouse. 45 bénévoles ont été mobilisés pour sécuriser l’opération qui nécessite toute une logistique. La circulation n’étant pas fermée aux voiliers sous le pont, sept bateaux fixes, dont un référent avec un médecin à bord, balisaient la course tandis que 8 kayaks suivaient le flot des bonnets orange. Pour que les nageurs ne dérivent pas, la compétition se joue

toujours à l ‘étale de haute mer. Il fallait être un peu plus courageux cette année (l’édition 2015 avait pris le départ à 15h30 sous un soleil radieux) pour affronter les courants à l’aube et la sensation de solitude sous l’immensité du pont. Toute contrainte créant une oppor-tunité, Pierre-Yves Breillad en a pro-fité avec le soutien de la commune de Rivedoux (elle suit l’événement chaque année, Patrice Raffarin étant venu à bicyclette, saluer les partici-pants dès potron-minet) pour fêter l’évènement autour d’un barbecue géant. Car s’il s’agit bien d’un défi personnel, c’est aussi l’amour de la mer que partagent tous ces com-plices ascendants poisson.

record battu !En mono ou bi-palmes, avec ou sans appui, moins de trente-cinq ans, plus de cinquante, entre les deux : comme toujours il y a tout un tas de classement. Ce qui est sûr c’est qu’à chaque fois on compte un tiers de femmes et qu’à ce titre, il convient de saluer la performance de Maïté Aranda Amunarri. Cette jeune Bordelaise de 26 ans gagnante de l’édition 2015, a nettement amé-

lioré son temps (35’50 contre 37’10), ce qui, bien qu’étant dans les premières arrivées, n’a pas suffit à lui faire remporter la palme. Celle-ci revient à Armand Réau, pompier à Poitiers, qui a plié le record en 33 minutes ! 3200 mètres de traversée (auxquels s’ajoutent facilement 200 mètres de sinuosité) ce qui, avec une moyenne

de cent mètres à la minute pour le gagnant, fait du mono-palme le meilleur challenger de la course (certains peuvent atteindre des vitesses supérieures à 12 km/h). Parmi les habitués, Sylvie Hugel avait pris la troisième place du podium avec 38 minutes l’année dernière et conserve son titre avec quatre minutes de mieux.Les plus longs auront mis une heure de plus (1h36 pour le vaillant der-nier), mais avec la satisfaction d’avoir eux aussi amélioré le chrono et surtout participé à un événement « bon esprit ».


Oser la traversée à la nage !d é F i s P o r t i F - l a r o C h e l l e - î l e d e r é

Depuis les années soixante-dix la course-traversée à la nage La Rochelle-île de Ré fait fureur ! Toujours plus nombreux, les nageurs étaient cette fois 142 à se jeter à l’eau.

Après l‘effort…

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9h30 : Armand Réau, pompier à Poitiers, est le premier à sortir de l’eau.

La joie de l’exploit accompli.


p a t r i m o i n e


Revivre l’histoire d’un patrimoine disparue x P o s i t i o n - m a i s o n d u P l a t i n

Depuis le début du mois d’avril, le musée du Platin à La Flotte propose une exposition accueillante, une invitation au voyage dans le passé rétais.

Il reçoit de nombreux visiteurs, curieux et intéressés par l’histoire du « tortillard » qui, dès la fin du

XIXème siècle, a fait son apparition sur l’Ile de Ré. Cette exposition, officiel-lement inaugurée le 4 mai dernier et qui durera jusqu’en octobre 2017, nous présente la vie du « p’tit train », comme l’avaient baptisé les Rétais.C’est en 1877 que l’idée de doter l’Ile de Ré d’un chemin de fer est

évoquée, sous l’impulsion notam-ment des élus insulaires, au conseil général de la Charente Inférieure. La ligne sera fonctionnelle à partir du 9 Juillet 1898. Plus de 36 kilo-mètres de rails relient Sablanceaux à la commune des Portes en Ré. Un parcours qui prend entre 2h et 2h30 selon les cas*. Tous les villages sont desservis à l’exception de Loix qui pour des raisons matérielles et

surtout économiques, aura sa sta-tion au Feneau. Concurrencé par un service routier, le « P’tit train » cessera d’exister en 1936. Il reprendra une vie éphémère durant l’Occupation. Les Allemands avaient entrepris sa remise en fonction dès l’année 1942. A la Libération, son extinction sera définitive.

une exposition très pédagogique

Dix grands panneaux explicatifs sont ornés de photographies de l’époque. Un livret est à la disposi-tion des enfants (à partir de 7 ans). Ils sont invités à jouer avec Pierrot le cheminot. Un jeu de l’oie, conçu pour la circonstance, est placé au centre de l’exposition. Durant la période estivale, des ateliers sont prévus à l’intention du jeune public : après avoir présenté l’histoire du chemin de fer sur l’île, chacun aura l’occasion de créer son propre petit train (construction de locomotives et de wagons à partir de différents objets de récupération). Patrick Deludin, qui a aidé à pré- parer l’exposition et à réaliser de nombreuses maquettes, publiera dès le début du mois de juillet un catalogue complet sur l’histoire et le tracé du petit train.

Cette manifestation s’inscrit, tout naturellement, dans un effort de présentation et de valorisation du patrimoine rétais.

Jacques Buisson *Cette durée sera réduite à 1h50 en 1945 lors de la mise en service de l’autorail.

La Nuit des Barbares d’Alain Villepigue.

Deux petites anecdotesla première, un déraillement le 21 janvier 1909 entre la noue et la Flotte, heureusement sans dégâts physiques. la seconde, plus sym-pathique s’est déroulée en 1935, le jour de l’ascension, lors de la fête annuelle des Sapeurs-Pompiers de l’île qui avait lieu à Saint-Clément des Baleines : « Il avait plu la nuit précé-dente et l’herbe qui couvrait la voie pratiquement plus entretenue, abritait de nombreux escargots. La machine en écrasa bien un bon nombre mais, à la fin, elle se mit à patiner. On décida alors une halte pour refaire de la vapeur, et le chauffeur fit cuire sur sa pelle rougie une bonne fournée de cagouilles dont se régalèrent les pom-piers, pendant que les officiels, à Saint-Clément, s’interrogeaient sur les causes du retard ». (jean-Pierre Rault : le petit train de l’île de Ré, éditions CMd, 1995. Page 39).

Mobilisation pour Moufettee C l u s e à P o i s s o n s

Un nouvel appel aux bénévoles a été lancé par l’Amicale pour la reconstruction de Moufette, avec succès. Le chantier est toutefois gigantesque.

Pour aider à sa reconstruction, l’Ecluse de Moufette, à la Pointe des Baleines, a besoin

de toutes les bonnes volontés. Victime, depuis l’automne dernier, de trois grosses brèches, une de 38 mètres, une de 110 et une de 210, la Moufette peut encore être sauvée !

Les travaux de reconstruction ont commencé le 4 mai, avec un mois de retard sur les prévisions

mais, en fin de semaine dernière, sous l’impulsion de Michel Martin, de l’Amicale de la Moufette, et grâce à quelques f idè les bonnes volontés, on pou-vait compter envi-ron 35 mètres de muret reconstruit : « Depuis le 4 mai, on a eu régulière-ment de 10 à 12

personnes présentes sur le chan-tier, excepté pendant 2 jours où on a tourné à 9 personnes, soit environ 430 heures de travail ».

Michel Martin qui avait participé au chantier de reconstruction de Moufette, en 2000, estime à 4000 le nombre d’heures de travail nécessaire pour la remise en état complète, soit environ 7 mois de travaux. « On a besoin de 3 types de métiers : des “bâtisseurs” pour

élever les maçonneries de pierres sèches, des “transporteurs” pour transporter les pierres les plus grosses et de “petites mains” pour caler les pierres, aucun métier n’étant plus noble que les autres », tient-il à préciser.

accueil de toutes les bonnes volontés

Les interventions sont planifiées comme suit. Le chantier est ouvert tous les jours, de 1h30 avant la basse mer à 2 heures après. Les travaux s’effectuent par périodes de 10 à 11 jours, avec 2 à 3 jours d’interruption qui correspondent au mort d’eau de début ou de fin de journée. Une deuxième période de travail est en cours, depuis le 16 mai et jusqu’au 29 mai.

Le chantier accueille toutes les bonnes volontés, pour une jour-née, ou plus régulièrement ; il suf-fit de se présenter à la Moufette, en baskets ou bottes, des gants étant fournis.

L’Amicale de la Moufette, faute d’avoir pu élire un président après la démission de Jean-Jacques Blanc, est maintenant dirigée collégialement par les trois chefs d’équipe, Gilles Cornut, Marc Raynaud et Norbert Rizo. Plutôt que d’avoir recours à un engin à chenilles pour transporter les pierres sur l’estran, l’Amicale a décidé d’utiliser un tracteur, acquisition qui devrait être effec-tive le 27 mai, en cofinancement de l’Adepir et du Lions Club de l’île de Ré.

Jocelyne Chrétien

De nombreuses brèches dans l’écluse Moufette, ici le 6 mars.

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une page Facebook Solidarité ecluse Moufette ile de Ré a été créée qui permet de communi-quer. Vous pourrez y voir des photos du chantier. Pour plus d’informations, vous pouvez aussi contacter par téléphone norbert Rizo au 06 71 18 91 14.


i l s b o u g e n t !


Le « Sup Day » s t a n d u P P a d d l e

L’événement propose des initiations et un challenge le dimanche 5 juin de 14h à 17h sur la plage des Prises à la Couarde/Mer*.

Charles Coustenoble et Jordane Didier qui tiennent l’école de stand up paddle

« Sup Evasion » à La Couarde ont concocté un programme séduisant qui comportera deux créneaux de 30 minutes de Sup Yoga avec le professeur Gaëlle Nicot de Homyoga île de Ré/La Rochelle, des initiations au stand up paddle (Sup), un test du matériel SUP Lokahi 2016, un

test de leur tout nouveau modèle de SUP XL (4 personnes sur une seule et unique planche). Le Challenge par équipe sera suivi d’un pot offert. L’évé- nement est totalement gratuit.

NV*Rdv à la cabane SUP Evasion.

tél : 06 63 87 67 [email protected]

Les dunes ne sont pas des toboggans !

P r o t e C t i o n d e l a n a t u r e

Depuis les vacances de Pâques, les dunes du Bois-Plage ont subi de graves dégradations.

Ce n’est pas à cause des tem-pêtes, mais du fait de pro-meneurs et de baigneurs,

peu soucieux de la fragilité de ces protections naturelles. Le Bois-Plage avait été le seul village de l’île de Ré à avoir été épargné lors de Xynthia grâce à son cor-don dunaire. Mais depuis le début de l ’ année , les différentes tempêtes ont durement atta-qué les dunes et détruit le linéaire de déli-mitation consti-tué de piquets de bois et de fil de fer du secteur des Gouillauds jusqu’à la plage du Pas des Bœufs. A contrario, de l’autre côté de ce Pas, jusqu’au Petit Sergent, le haut de la plage s’est ré-ensablé, par l’accumula-tion de sable grâce à l’éolien et du fait d’une houle moins forte dans cette anse, comme en témoignent les piquets bois qui ne dépassent plus que de quelques dizaines de centimètres.Aujourd’hui, la totalité des dunes est accessible à tous, vacanciers comme résidents permanents ! Certains, jeunes et adultes, les confondent avec un terrain de jeux, s’amusant à les escalader et les dévaler, ce qui les endommage fortement.La mairie a pourtant pris l’initia-tive cette année de mettre des panneaux tous les 100 mètres pour avertir le public qu’il est interdit de monter sur ces digues naturelles sous peine d’amende. Mais certains ne savent sans doute pas lire ou

se moquent de toute réglementa-tion en matière de protection de l’environnement. L’office national des forêts (ONF) nous a indiqué que le linéaire sera fini d’être réinstallé avant fin juin. En attendant, nous demandons à tous de prendre conscience de la nécessité de respecter ce milieu car

monter sur les dunes accélère leur érosion et empêche toute repousse de végétation.

L’ONF, propriétaire de la dune, est la seule institution autorisée à entreprendre des travaux sur le cordon dunaire. Les mairies et l’association Dunes Attitudes ne peuvent faire que de la sen-sibilisation et de la prévention. Nous encourageons donc depuis plusieurs mois, et avec urgence maintenant, la réfection au plus vite de ce linéaire sur l’ensemble de l’île de Ré.

Jean-Roch Meslin

association dunes et [email protected]

Les panneaux posés au pied des dunes ne suffisent pas toujours...

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du bassin à fl ot

> Parade nautique

à 11h30

> Visites du Port

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