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92 à l’heure des bilans... LE JOURNAL D’INFORMATION GRATUIT DE L’ÎLE DE RÉ A près la fête des associations qui marque chaque année le retour à la « vie permanente » de l’île de Ré et témoigne de l’engouement des Rétais pour leur territoire, se profilent comme chaque année à pareille époque les fêtes des vendanges, du coquillage et les jour- nées du patrimoine. Sans oublier la fête des marais, à l’occasion des 40 ans de l’AEMA... Ce sont autant de bonnes occasions de redécouvrir notre île et de s’ou- vrir aux autres, après le rush estival... Alors que la rentrée scolaire s’est déroulée dans une certaine sérénité et sans boule- versement notoire, est venue pour les professionnels l’heure des premiers bilans de la « haute saison » qui s’est révélée être un (très) bon crû, grâce à la météo excep- tionnelle et au calendrier favorable. Plus que jamais, l’île de Ré reste une « valeur sûre » comme diraient les boursiers, ou du moins « un marché de confiance », grâce aux efforts engagés par la plupart des acteurs économiques... Ce très bon été per- mettra pour les professionnels de compenser une avant-saison maussade. Après la toute relative « trêve estivale » les équipes municipales actuelles et les oppositions s’organisent en vue des prochaines élections de 2014. Le temps est là aussi aux bilans : après avoir – au travers d’une interview de Lionel Quillet – dressé celui de l’action inter- communale de 2008 à 2013 (lire Ré à la Hune 87 et sur realahune.fr), nous vous proposons d’aller dès maintenant et tout cet automne à la rencontre des Maires afin qu’ils présentent le leur. Gisèle Vergnon, Maire de Sainte-Marie-de-Ré, s’est ainsi prêtée la première à cet exercice difficile. Enfin, et bien que tous les vacanciers n’aient pas pris la bonne mesure de ce qui se trame dans les coulisses étatiques du PPRL, les élus et professionnels rétais restent suspendus aux discussions qui se profilent avec le Ministère de l’écologie – une réunion de travail est prévue le 13 septembre à Paris. à suivre en temps réel sur realahune.fr. É D I T O ÉDITION DU 11 SEPTEMBRE 2013 Nathalie Vauchez realahune.fr LE Site d’actualité et d’information de l’île de Ré pour : s’informer comprendre se renseigner se divertir

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92 à l’heure des bilans...

L e j o u r n a L d ’ i n f o r m at i o n gratuit d e L’ Î L e d e r é

Après la fête des associations qui marque chaque année le retour à la « vie permanente » de l’île de Ré

et témoigne de l’engouement des Rétais pour leur territoire, se profilent comme chaque année à pareille époque les fêtes des vendanges, du coquillage et les jour-nées du patrimoine. Sans oublier la fête des marais, à l’occasion des 40 ans de

l’AEMA... Ce sont autant de bonnes occasions de redécouvrir notre île et de s’ou-vrir aux autres, après le rush estival...Alors que la rentrée scolaire s’est déroulée dans une certaine sérénité et sans boule-versement notoire, est venue pour les professionnels l’heure des premiers bilans de la « haute saison » qui s’est révélée être un (très) bon crû, grâce à la météo excep-tionnelle et au calendrier favorable. Plus que jamais, l’île de Ré reste une « valeur sûre » comme diraient les boursiers, ou du moins « un marché de confiance », grâce aux efforts engagés par la plupart des acteurs économiques... Ce très bon été per-mettra pour les professionnels de compenser une avant-saison maussade.

Après la toute relative « trêve estivale » les équipes municipales actuelles et les oppositions s’organisent en vue des prochaines élections de 2014. Le temps est là aussi aux bilans : après avoir – au travers d’une interview de Lionel Quillet – dressé celui de l’action inter-communale de 2008 à 2013 (lire Ré à la Hune 87 et sur realahune.fr), nous vous proposons d’aller dès maintenant et tout cet automne à la rencontre des Maires afin qu’ils présentent le leur. Gisèle Vergnon, Maire de Sainte-Marie-de-Ré, s’est ainsi prêtée la première à cet exercice difficile.Enfin, et bien que tous les vacanciers n’aient pas pris la bonne mesure de ce qui se trame dans les coulisses étatiques du PPRL, les élus et professionnels rétais restent suspendus aux discussions qui se profilent avec le Ministère de l’écologie – une réunion de travail est prévue le 13 septembre à Paris. à suivre en temps réel sur realahune.fr.

É D I T O

édit ion du

11 septembre 2013

Nathalie Vauchez

realahune.frLE Site d’actualité et d’information de l’île de Ré pour :

s’informer comprendre se renseigner se divertir

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Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

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Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / B.P. 43 / 17410 Saint-Martin-de-RéTél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : [email protected] journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Peggy Landon / Rédaction, photos : Catherine Bréjat, Jean-Pierre Pichot, Michel Lardeux, Maryline Bompard, Lolita Prieur, Nathalie Vauchez, DR / Dessins : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing - Valérie Darcy : 05 46 00 09 19 - 06 14 29 47 21 [email protected] / Imprimeur : Imprimerie Mingot / Dépôt légal initial : Décembre 2007, puis à chaque parution / N° ISSN 1961-6147

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Une rentrée des classes 2013 plutôt sereineRé à la Hune vous propose un petit tour d’horizon dans les dix communes de l’île de Ré. Si deux d’entre elles – La Couarde et le Bois – ont vécu une rentrée décevante, les autres villages sont plutôt satisfaits de leur rentrée, qui marque globalement une certaine stabilité des effectifs d’élèves et des équipes enseignantes. La Palme d’Or revient à Sainte-Marie-de-Ré qui comptabilise 250 « têtes blondes », soit une progression de 20 élèves due principalement à l’arrivée de nouvelles familles sur la commune, facilitée par l’existence de logements intermédiaires. à noter aussi la progression des effectifs de la maternelle du RPI Saint-Clément

Les Portes de + 11 enfants. Le Collège de Saint-Martin accuse, lui, une baisse de 24 élèves et la perte d’une classe de 6ème et d’une classe de 3ème, compensées partiellement par la création d’une nouvelle classe de 4ème.

Aux Salières, la rentrée 2013 est conforme à ce que nous avi-ons envisagé en juin dernier,

à savoir une baisse des effectifs affec-tant le niveau 6e laquelle s’est tra-duite par la perte d’une classe. A cela s’ajoute la réorientation des élèves en fin de 4e, entraînant le départ d’élèves vers des établissements profession-nels rochelais (Doriole, Rompsay) ou diverses maisons familiales. Résultat, il manque cette année une classe de 3e à l’appel », précise la principale du collège, Eliane Longeville.

Deux pertes de classes que compense le gain d’une classe de 4e. Au total, cela donne 21 classes (cinq 6e, six 5e, six 4e, quatre 3e) pour 551 élèves (ils étaient 24 de plus l’an passé). Par contre, stabi-lité chez les enseignants dont l’effectif reste à 38 avec seulement deux mouve-ments en anglais et technologie.Nouveauté ou retour à ce qui existait déjà à la fin des années 80 : le soutien personnalisé pour des élèves de 6e, éprouvant des difficultés notamment en lecture.

Jean-Pierre Pichot

«

Effectifs en baisse = une classe en moins

Collège « Les Salières » à Saint-Martin-de-Ré

La maternelle martinaise aura connu une rentrée plus sereine que celle de l’an passé avec des

effectifs d’élèves en hausse, mais un gain d’élèves insuffisant pour justifier d’une ouverture. « Deux niveaux », précise la directrice, madame Godard, « petite/moyenne section et moyenne/grande section accueil-leront les 51 élèves inscrits ».Chez « les grands », en élémentaire, le compteur des effectifs accuse une

légère hausse (83 contre 80 en 2012) avec des élèves répartis en quatre classes : CP, CE1, CE2 et CM1/CM2. Une rentrée 2013 qui aura toute-fois enregistré une nouveauté avec l’installation de Jessica Lathus dans le fauteuil directorial en lieu et place d’Olivier Blainville qui assurait l’inté-rim l’an passé.

Jean-Pierre Pichot

Stabilité. Nouvelle directrice en élémentaire.

Saint-Martin-de-Ré

Ce sont 250 élèves qui ont pris le chemin de l’école à Sainte-Marie, pour le plus

grand bonheur de Gisèle Vergnon. En maternelle, 107 élèves ont été accueillis dans 4 classes, dont 4 petits nés en 2011 et qui auront 3 ans en janvier. En élémentaire, 143 élèves se partagent entre 6 classes. Il n’y a pas d’ouverture de nouvelle classe, bien que l’effectif global ait augmenté de 20 enfants en cette rentrée 2013, grâce à de nouveaux arrivants. Les équipes encadrantes restent sensible-ment les mêmes, avec toutefois une nouvelle institutrice en maternelle, qui prend là son 1er poste.L’été a été mis à profit pour réaliser nombre de travaux d’entretien et acquérir de nouveaux équipements. Ainsi, en maternelle, au-delà des jeux au sol et de l’achat de roues, l’accent a été mis sur l’informatique, avec

13 postes opérationnels, en plus de celui dédié aux professeurs. L’école élémentaire s’est vue pour sa part équipée d’un serveur HP, d’une valise nomade avec 14 micro-ordinateurs portables, qui viennent compléter le matériel existant. Côté cantine sco-laire, les achats bio ont toujours la part belle. Le transport des enfants dans le village continue d’être assuré par la navette électrique. Le Conseil général n’a pu encore élargir son circuit jusqu’aux Grenettes, mais la mairie poursuit ses démarches dans ce sens.Enfin, pour préparer dès maintenant la réforme des rythmes scolaires qui se mettra en place à la rentrée 2014, sont organisés des ateliers les 24 sep-tembre à 17h et 25 septembre à 9 h, à l’école.

Nathalie Vauchez

Avec 250 élèves, soient + 20, la plus belle rentrée de l’île de Ré.

Sainte-Marie-de-Ré

Au total, 74 enfants sont ins-crits dans les deux établisse-ments, 17 à Saint-Clément

des Baleines et 57 aux Portes-en-Ré. L’école de ce village accueille les plus jeunes du RPI (Regroupement Pédagogique Intercommunal) avec deux enseignantes : Sylvie Gatabin, directrice et Béatrice Sélosse nou-vellement nommée, en remplace-ment d’Edith Audoin partie vers les horizons guérandais. Un groupe a particulièrement augmenté cette rentrée, la maternelle. Il passe de vingt-sept enfants en 2012 à trente-huit en 2013. De même le nombre d’élèves entrant en CE1 est plutôt conséquent : quatorze. L’effectif glo-bal de l’école des Portes était tel que l’équipe pédagogique a dû envisager une nouvelle répartition des groupes, en accord avec monsieur l’Inspecteur. Le groupe de la grande section est

partagé en deux de façon à que les enfants et les enseignants puissent travailler dans de bonnes conditions. Les deux classes comporteront donc trois niveaux. Pour Béatrice le cycle 1 : trente-deux enfants dont douze en petite section, dix en moyenne et dix en grande section. Pour Sylvie le cycle 2 : vingt-cinq enfants dont six en grande section, cinq en CP et quatorze en CE1. L’augmentation des effectifs aux Portes a eu pour consé-quence la nécessité de mettre en place un bus plus grand pour assurer le transport des élèves vers la cantine du RPI, implantée à Saint-Clément-des-Baleines. Quant à l’unique classe de Saint-Clément, celle de Julie Enet, elle regroupe la totalité du cycle 3, avec dix-sept élèves dont huit en CE2, sept en CM1 et deux en CM2. Le PRI existe depuis 1996.

Maryline Bompard

Une rentrée complexeRPI Les Portes – Saint-Clément-des-Baleines

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L’effectif est stable par rapport à l’année dernière. Depuis la création du RPI (Regroupement

Pédagogique intercommunal) les plus petits sont regroupés à Loix. Cette année ils devraient être 25. Ce chiffre n’est pas toutefois définitif, il est celui du nombre d’enfants pré-inscrits avant l’été. Sont intégrés des tout petits de 2 ans jusqu’à 4 ans. Ceux qui habitent Ars-en-Ré prendront le bus, accom-pagnés d’une ATSEM. C’est déjà une aventure que d’aller à Loix à l’école. « Une fois la première appréhension passée, ils adorent » affirme Christelle Houin, directrice de l’établissement. à Ars, l’effectif devrait être de 79 élèves, répartis dans quatre classes doubles : moyenne et grande section, CP-CE1, CE1-CE2 et CM1-CM2, avec

les mêmes professeurs des écoles que l’an passé. Sophie Couderc la directrice est toujours fidèle au poste. Cinq ans après, le RPI est bien intégré tant par les enfants que par les parents et les enseignants. Dès la rentrée, le projet pédagogique pour les deux écoles sera défini conjointement par les équipes. Depuis 2009, il est unique pour les deux établissements. Une étude sur les rythmes scolaires est en cours, elle devrait être bouclée fin mars, afin d’être opérationnelle à la rentrée 2014. Pendant l’été, des travaux ont été entrepris par la commune d’Ars dans les locaux de l’école : isolation, peinture et installation de radiateurs basse consommation plus performants en matière d’économie d’énergie.

Maryline Bompard

104 enfants inscrits – Un RPI bien intégré par petits et grands.

RPI Ars - Loix

Avec 170 élèves, c’est une bonne rentrée pour l’école primaire de Rivedoux-Plage,

maternelle et école élémentaire. La légère baisse d’effectif de moins 10 élèves, due au départ de jeunes ménages sur le continent pour des raisons de logement et à l’entrée en 6ème d’un gros contingent de CM2 non intégralement compensé, ne remet pas en cause le nombre de classes, car l’école de Rivedoux-Plage se situait dans la fourchette haute des effectifs.L’entrée en petite section est moins importante cette année. L’école maternelle accueille 27 enfants dans la classe petits-moyens et 26 enfants dans la classe moyens-grands. Pour l’école élémentaire les effectifs se répartissent comme suit en 5 classes : cours préparatoire 17 élèves, CE1 : 24 élèves, CE2 : 26 élèves, CE2-CMI : 7 +17 élèves, CMI-CM2 : 6+18 élèves.« C’est une année de transition pour nous », précise Olivier Friloux, le directeur, « avec une semaine scolaire toujours organisée sur 4 jours (lundi - mardi - jeudi – vendredi). Dans le cadre de la refondation de l’école, nous réfléchirons avec les élus et les parents à une nouvelle organisation du rythme scolaire ».La garderie qui ouvre de 7h45 à 8h50, de 12h à 13h20, de 16h30

à 18h30, et la cantine qui propose 2 services, offrent une souplesse horaire aux parents qui travaillent.Côté projet pédagogique, les pro-grammes officiels et la réussite des évaluations restent l’objectif prio-ritaire. L’école continue ses projets pédagogiques avec ses partenaires : Association pêche et Nautisme Rivedousais (APNR), bibliothèque, Communauté de Communes de l’île de Ré, la Maline, la classe de voile CNPA. « Cette année nous avons pour projet de monter un conte ou une comédie musicale avec les élèves de l’école élémentaire. Retenez la date du 13 avril 2014 pour la première », annonce Olivier Friloux.Soutenus par la municipalité et les parents d’élèves, le dynamisme et l’ouverture de l’équipe pédagogique ne se dément pas, même si Olivier Friloux constate que la charge de ges-tion administrative et pédagogique des directeurs d’écoles s’alourdit : « la journée d’enseignement qui m’est libérée pour cette fonction est souvent insuffisante pour travailler sereinement à l’administration de l’école, accompagner les projets, recevoir les parents... ».

Michel Lardeux

Une bonne rentrée. Une équipe et des effectifs stables.

Rivedoux-Plage

L’inspecteur d’Académie fermait à la rentrée 2012 la quatrième classe de La Couarde. L’effectif

global était de 72 au lieu des 77 nécessaires au maintien d’une classe supplémentaire. Le corps enseignant, les parents d’élèves et la municipa-lité espéraient une augmentation de l’ordre de 12 enfants pour cette rentrée, ce qui n’est malheureuse-ment pas le cas. Le chiffre actuel des effectifs de l’école est de 74, encore inférieur de 3 au fatidique 77. Si bien que les problèmes que connaît Marc Irazu, le directeur, n’ont pas vraiment changé, ils se seraient plutôt aggravés.Il y a donc trois classes qui pour des raisons d’effectifs et de niveaux diffé-rents des enfants comprennent trois sections chacune. La maternelle avec les petite, moyenne et grande sections accueille 27 élèves, ce qui est beau-coup. En élémentaire, une classe de 23 élèves se répartit en 5 de grande section maternelle, 14 CP et 4 CE1. Enfin la dernière classe se décline en

12 CE2, 6 CM1 et 9 CM2 pour un total de 27. Ces différentes sections au sein d’une même classe ne facilitent pas le travail des enseignants.Les cas particuliers compliquent la situation et leur suivi nécessite un minimum de temps : deux enfants de maternelle en situation de handi-cap bénéficient d’une AVS (Auxiliaire de Vie Scolaire) détachée à longueur de semaine et une autre auxiliaire se charge d’un enfant dyslexique. De plus, le fait qu’il n’y ait que trois classes et pas quatre, a pour inconvénient direct la perte de la décharge administrative de directeur. Marc Irazu assurant les cours de la deuxième classe élémen-taire, la question se pose de savoir quand il pourra effectuer le travail administratif qui s’impose et recevoir les parents d’élèves. Des démarches ont été entreprises en direction de l’inspection d’Académie, ne serait-ce que pour obtenir une dérogation pour la décharge comme cette année.

Catherine Bréjat

Des classes à trois niveaux. Une situation aggravée.

La Couarde-sur-Mer

Alors que le seuil d’ouverture de classe était atteint avec 110 élèves inscrits pour cette

rentrée, Séverine Chanclou, directrice en élémentaire, devra faire avec seu-lement quatre classes aux effectifs bien lourds : CP (26 élèves), CE1/CE2 (29 élèves), CE2/CM1 (30 élèves) et CM2 (25 élèves). Grande stabilité

du côté des enseignants titulaires.En maternelle, petite, moyenne et grande sections regroupant une soixantaine d’élèves auront chacune leur enseignant épaulé chacun d’un ATSEM (Agent territorial spécialisé des écoles maternelles).

Jean-Pierre Pichot

Espoirs déçus. Pas d’ouverture de classe.

Le Bois-Plage-en-Ré

à La Flotte, il n’y a pas de gros bouleversements cette année. L’école primaire accueillera 137

élèves, la maternelle 59, et le jardin d’éveil, qui accueille les enfants entre 2 et 3 ans et a un « statut » unique en France, 18. Le nombre de classes reste le même, mais le CE1 laisse sa place à un CE1/CE2. à noter, l’arri-vée de quatre nouveaux instituteurs. Mme Cécile Neuillé aura la charge du CE1/CE2 et remplacera Marie Bouclaud et Morgane Guillon qui se partageaient le CE1 l’année dernière.

M. Patrick Bouyer enseignera aux CM2 de M. Couderc les lundis et ven-dredis, à la place de Béatrice Selosse. Et Mme Audrey Petit se substituera à Isabelle Bertrand pour la gestion du CM1. Pour finir, Mme Valérie Lux sera l’institutrice remplaçante rattachée à l’école de La Flotte. La grosse nou-veauté de la rentrée, reste le déplace-ment du centre d’accueil périscolaire La Farandole, qui recevra les enfants dans des locaux plus spacieux.

Lolita Prieur

Pas de bouleversement. Un Jardin d’éveil toujours très prisé.

La Flotte

Réf. B-02PAHX - La FlotteDemeure d’exception, XVIII°sMaison de Famille - Rénovation, EléganceJardin clos, Garage, DépendancesLe plus  : L’emplacement.

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b I l a n D e l a « h a u T e s a I s O n » T O u R I s T I q u e

Un très bon cru, lié à la météo, avec un mois d’août qui s’étireRé à la Hune a interrogé différents professionnels rétais pour établir un premier bilan de la «  haute saison touristique » (juillet et août). Pour tous les professionnels, l’avant-saison a mis du temps à démarrer. Avril, mai et juin ont été en demi-teinte par rapport aux autres années, avec moins de monde dû à l’effet météo. Sur juillet et août 2013, quasiment tous les professionnels que nous avons interrogés se disent satisfaits de leur activité, avec une progression sensible. La fréquentation du Pont de l’île de Ré semble corroborer ces témoignages, puisqu’il a été franchi par 740  069 véhicules en juillet et août 2013 contre 716  543 véhicules en 2012, et a ainsi progressé de + 3 % en juillet et de + 3,5 % en août, soit + 23 526 passages de véhicules, ce qui permet d’avoir une progression en cumul de janvier à août (+ 16  411), alors que le bilan à fin juin était en régression. Petit tour d’horizon en ce début septembre.

I l est trop tôt pour tirer un bilan définitif de la saison touristique d’autant qu’elle continue et s’étale

sur septembre, mais on peut discerner deux choses importantes concernant les mois de juillet et août. Août a été un mois véritablement très bon, avec une concentration sur la quatrième semaine, esquissée l’an passée, mais qui se confirme cette année. Les habitudes changent pour de multiples raisons et

il faut en tenir compte. L’autre consta-tation qui est à vérifier car aujourd’hui, en ce 1er septembre, je ne dispose pas de tous les éléments, concerne le mon-tant du panier moyen qui semble plus important que l’an passé. Il est évident qu’en termes de chiffre d’affaires il est plus intéressant d’avoir 10 clients à 100 € que 100 clients à 5 €, c’est une réalité qu’il est difficile de nier mais qui paraît avoir joué cet été.

Depuis trois ou quatre ans, nous avons chaque année une situation atypique, cela ne facilite pas les prises de déci-sion pour les opérateurs du secteur touristique, mais il semble que juste-ment il soit nécessaire d’être à l’écoute des demandes pour s’adapter. Nous ne sommes pas en situation d’imposer, ni de rien proposer qui puisse bloquer la décision des touristes, nous n’avons qu’une seule option possible : être

totalement à l’écoute de leurs désirs. Or les hôteliers se retrouvent à l’heure actuelle là où en était l’hôtellerie de plein air il y a dix ans. Ils vont devoir faire leur révolution et proposer une offre plus souple. C’est une période délicate car ils sont soumis à beau-coup de pression (sécurité, accessibi-lité…) ainsi qu’à la concurrence des chambres d’hôtes. Nous allons devoir travailler ensemble ».

Les mois de juillet et août sont en croissance, dynamisés notam-ment par les rayons « saison-

niers » : liquides, fruits et légumes et glaces qui ont connu des croissances à deux chiffres grâce à la météo estivale. Michel Desfontaines estime que la météo a joué un rôle essentiel puisque les gens – notamment de la région – viennent plus facilement, et restent plus longtemps Un nombre de clients

plus important, un panier moyen accru, mais aussi un facteur purement interne : avec une capacité de stoc-kage sensiblement accrue les ruptures de stock sont plus rares, le magasin a mieux suivi la consommation en périodes de pointe. Le dirigeant de Leclerc estime que l’île de Ré reste un marché de confiance, familial, une valeur sûre avec une certaine stabilité comparativement à des marchés plus

fluctuants comme Royan ou encore Les Sables d’Olonne. L’ensemble des professionnels font ce qu’il faut pour cela, sachant que Leclerc pratique exactement les mêmes prix en juil-let et en août. Il relève aussi que le facteur calendaire a joué favorable-ment cet été 2013, puisqu’il y a eu 5 samedis en août (y compris le samedi 31 août), ce qui fait gagner 1 % de croissance, selon lui. Juillet a aussi eu

un calendrier favorable. S’il est stable, le marché de l’île de Ré reste maîtrisé selon lui, c’est loin d’être un marché énorme par rapport au périmètre de l’île. Juillet et août représentent envi-ron 1/3 du chiffre d’affaires annuel de l’enseigne, qui a réalisé 5 millions d’E

d’investissements. En conclusion, cette très bonne saison estivale a permis de dynamiser l’activité, mais la croissance est à lisser sur l’année...

L ’enseigne dirigée par Séverine Desmereau tire elle aussi un bilan très positif de ce cru esti-

val 2013, avec un développement de clientèle et du chiffre d’affaires très satisfaisant. Très inquiets en juin, Séverine Desmereau (La Flotte) et Dany Desmereau (Saint-Martin) estiment que le facteur temps est extrêmement

sensible, avec une forte élasticité de la demande liée à la météo. Ceux qui n’habitent pas loin viennent plus sou-vent en week-end.Les ventes des rayons de produits « liés au soleil » tels les glaces, les boissons, les produits frais, les yaourts et les pro-duis d’apéritifs, tout comme le rayon traiteur apéritif, et les brochettes ont

fortement progressé cet été. Les mois de juillet et août représentent plus que le 1/3 du chiffre annuel, avec des com-portements de consommation spéci-fiques et différents entre les deux mois ; la clientèle aoûtienne fait plus attention à ses achats. Séverine Desmereau estime que l’île de Ré est un peu plus préservée que

d’autres régions de France, dans le contexte de crise actuel.Sans communiquer de chiffre précis, Leclerc comme Intermarché annoncent une croissance de leur chiffre d’affaires sur juillet et août 2013 comprise entre + 5 et + 10 % par rapport à celui de l’été 2012.

Propos recueillis par Catherine Bréjat

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

Catherine Senand, directrice d’île de Ré Tourisme

Michel Desfontaines, Leclerc de Saint-Martin

Séverine Desmereau, Intermarché de La Flotte

Île de Ré Tourisme

Grandes surfaces

«

Le dirigeant annonce un bon

bilan 2013, en d i s t in -guant les trois métiers diffé-rents exercés sur le Site Port Notre Dame à

Sainte-Marie : l’hôtellerie, la restauration et la thalassothérapie.« Côté hôtel, la première quinzaine de juillet est toujours un peu difficile car la clientèle de la thalasso n’est plus là et la clientèle

familiale n’est pas encore arrivée. Il faut alors s’adapter, il nous faut être des marchands d’émotions et de souvenirs », précise Didier Giraud, « travailler avec des groupes. Ainsi avons-nous reçu les équipes de football d’Angers et de Tours en stage d’avant-saison que nous avions démarchées ».Il s’avère que « la haute saison » est de plus en plus courte, se résumant véritablement aux trois premières semaines d’août avec une montée en charge de l’occupation qui se fait de plus en plus à la dernière minute.« Août, c’est pour moi le mois de la saison durant lequel séjournent clientèle familiale et clients fidèles en long séjour, parfois 2 à

3 semaines, et ce depuis parfois une dizaine d’années. En fait, chaque saison a ses clients fidèles ». Côté thalasso, en règle générale, la clientèle est plus une clientèle de printemps ou d’au-tomne, sinon l’été, les saisons pluvieuses sont de bonnes saisons, ce qui était loin d’être le cas ces deux derniers mois. « Toutefois, nos offres extérieures comme le “pass été” (2 soins thalasso + un déjeuner au Lofa) nous ont permis de bien tourner en touchant une clientèle locale comme extérieure ».« Côté restaurant, la fréquentation est glo-balement équivalente à celle de 2012. À midi, beaucoup de nos clients vont déjeuner

au Lofa (le restaurant de la thalasso) et le soir au restaurant de l’hôtel (généralement plus de 100 couverts). D’autres clients allant éga-lement dîner dans différents restaurants de l’île. Un nouveau chef, Jérôme Lebeau, arrivé le 10 juillet, remplace Arnaud Thiry parti ouvrir le nouvel établissement du groupe Phelippeau au Pornichet, “Le château les Tourelles”. Jérôme Lebeau, jeune chef de 35 ans arrive du Parc Hôtel de Grenoble, “ses trois fourchettes” au Michelin en poche avec l’idée de faire du restaurant “l’Atalante”, non plus un restaurant d’hôtel mais un res-taurant à part entière vers lequel la clientèle extérieure viendra plus facilement. »

Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot

Didier Giraud, Relais Thalasso Île de Ré à Sainte-MarieHôtellerie – Restauration – Thalassothérapie

Didier Giraud, directeur, et le nouveau chef, Jérôme Lebeau

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La brasserie du camping municipal de la Combe à l’Eau à Ars, chez Lolo, est ouverte six mois, du 1er avril au 30

septembre. Laurent le gérant et François en cuisine, ont connu cinq semaines de « véritable explosion ». Les dix jours en juillet ont été semblables à un mois d’août en termes de fréquentation. Puis la 2ème et la 3ème semaine d’août « Ça a été un août de folie, bien plus que l’année dernière ». La 4ème semaine d’août a été plus calme. Ils ont constaté des évolutions avec plus de visites chaque jour, une addition moyenne en baisse, une évolution dans les consommations, un bon petit déjeuner pris

tardivement dans la matinée qui permet de sauter le repas de midi (chez eux pour info le petit déj coûte 6 e vs le menu de midi à 13 e) et un bon dîner. Aussi, beaucoup d’étrangers, plus que les années passées – Anglais, Allemands, Hollandais et au camping, des séjours plus courts, même les habitués. Au snack, une clientèle de partout dans l’île de Ré et pas seulement locale, le bouche à oreille fonctionne.Le rapport qualité-prix est exceptionnel dans leur établissement. Menu à 13 e. Tout est fait maison. Le mercredi, jour des moules-frites. Les frites sont fraîches,

les pommes de terre viennent de chez Rémi Caillaud, agriculteur à Ars. Tout est à volonté, des moules de bouchot ou de Charron, les frites, le vin, punch et dessert compris...Imbattable. C’est ce que veulent les consommateurs, du bon, du frais, du simple et du prix accessible. Les soirs moules-frites ils ont fait le plein, jusqu’à 166 couverts ! Ils mettent aussi le paquet en termes d’animation. Le 14 juillet et le 15 août, leur ami Alexandre Chassagnac a mis le feu, il a été sélectionné par M6 pour l’émission Incroyable talent. Ces soirs-là, ils ont aussi fait le plein avec 167 couverts... Les gens

veulent aussi s’amuser et danser en dînant bien et bon. Et puis surtout, ils ont le sens de l’accueil.

Propos recueillis par Maryline BompardChez Lolo, brasserie du camping de la Combe à l’Eau à Ars-en-Ré

Pour Jérôme Laporte, rien de particulier à signaler avec une saison concentrée sur deux bons mois. Une clientèle d’habi-

tués qu’il connaît bien. Pas de changement de comportement d’une clientèle composée de beaucoup de résidents secondaires à Loix. Comme le restaurant est petit, les jours où il a fait froid ou mauvais il n’a pas pu utiliser la ter-rasse. Dès qu’il fait beau, les gens consomment plus, et veulent le bon rapport qualité prix.

Propos recueillis par Maryline Bompard

La Route du Sel à Loix

Pour Julien Thobois et son épouse, cette deuxième saison est satisfaisante avec une progression d’environ 10 % par

rapport à la saison 2012. Le restaurant a plus travaillé en août qu’en juillet. La ten-dance de consommation est marquée par le fait que les gens font plus attention, ils se lâchent moins sur le vin, ils sont plus raison-nables. « On l’a plus ressenti cette année. On le remarque sur le vin à la ficelle, les gens font bien attention de ne boire que un ou deux verres.

Les clients sont plus exigeants, au niveau du rapport qualité/prix, du service, il faut que tout soit parfait. On a fait le choix, en juil-let, de n’ouvrir que trois midis par semaine mais de prendre le soir jusqu’à 23h30. Les raisons sont la chaleur qui a fait que le gens ne mangeaient pas forcément le midi, et notre emplacement qui n’est pas ce que recherchent les gens à midi. Ils veulent man-ger une crêpe ou une moules-frites vite fait face au port. Et puis on était les seuls sur ce créneau ».

Propos recueillis par Lolita PrieurLe Coin du Goinfre à La Flotte

Xavier Segré a connu une saison satis-faisante, très bonne par rapport à l’année dernière puisque en progres-

sion de 15 %. Août est toujours mieux, en général 1/3 de plus qu’en juillet. Il a enre-gistré une bonne avant-saison avec un mois d’avril en retrait par rapport à l’an dernier, un mois de mai extraordinaire, et un mois de juin en progression. Il a pu remarquer des différences d’un magasin à l’autre.

à Sainte-Marie des locations plus familiales, à Saint-Martin plus nomades. Par rapport à 2012, il a l’impression qu’il y a eu plus de location longue période sur 15 jours, 3 semaines. Il y a des différences suivant les villages : en août on relève une progression plus marquée à Sainte-Marie et Saint-Martin qu’au Bois où à La Flotte ; alors qu’en juillet la progression fut plus marquée au Bois qu’à Sainte-Marie.

Propos recueillis par Lolita PrieurCyclo-surf

Pour Hélène Poitte et ses associés de La Fiancée du Pirate, la saison a été bonne. Juillet est un mois fra-

gile, aléatoire sur les deux/trois premières semaines. « Durant les 10 jours de grosse chaleur, à la crêperie, on a fait des petits midis, rien l’après-midi, mais de très bons soirs. Ce qui a “sauvé” la saison c’est la clientèle étrangère, qui, avant n’était là qu’en juin mais que l’on retrouve main-tenant jusqu’à fin août. En juillet, on a

plus retrouvé une clientèle qui choisit ses vacances à la dernière minute. Entre 2012 et 2013, ça se tient au niveau des chiffres. La tendance : les gens font plus attention, avec moins de desserts, plus de formules ». Pour La Fiancée du Sultan (couscousse-rie), la fréquentation a été plus régulière qu’en 2012 avec deux extrêmes, les petits budgets et les gens qui se lâchent (apéri-tif, vin, entrée, plat, dessert, digestif), en raison des prix raisonnables pratiqués.

Propos recueillis par Lolita Prieur

La Fiancée du Pirate et La Fiancée du Sultan à La Flotte

Philippe Bodart avait eu l’année der-nière un mois de juillet un peu difficile à cause du temps mais un très bon

mois d’août. Cette année les deux mois juillet et août sont exceptionnellement bons avec + 23 % en juillet. Il n’avait pas les chiffres définitifs d’août lorsque nous l’avons interrogé à la fin août.

Propos recueillis par Catherine Bréjat

La Baleine Bleue à Saint-Martin

Restauration

Monsieur Courtois, gérant de Cycland La Noue, La Flotte, Saint-Martin, Le Bois et La Couarde, a globalement

connu une saison moyenne. Août a été très bon, juillet moyen, le printemps ayant été mitigé. Il lui faut attendre de voir ce que donnent septembre et octobre pour savoir si c’est une bonne saison. « Globalement pour l’instant, par rapport à 2012, un peu moins

bon. L’été c’est toujours l’été, ce qui fait qu’une saison est bonne ou pas c’est l’avant et l’après-saison. Il n’y a pas de commune qui s’est démarquée et il n’a pas ressenti un changement sur les tendances de consom-mation. Une petite différence à Saint-Martin où le magasin se trouve en centre-ville, il y a eu moins de rotation à la journée. »

Propos recueillis par Lolita PrieurCyclandLoueurs de cycles

Pour Pascal Lemoine, juillet est un peu au-dessus de l’année dernière et le mois d’août est nettement mieux que

l’année dernière avec début septembre encore beaucoup de monde pour la sai-son. Propos recueillis par Catherine Bréjat

Le Moulin du Puits Salé à Saint-Martin

Boutique

Depuis 4 ans Laurent et François exploitent la brasserie snack du Camping de la Combe à l’Eau

à Ars-en-Ré. Ils se disent enchantés.

Globalement satisfait, Aurélien Ravet a réussi à coller aux résultats de l’année dernière qui étaient satis-

faisants. Le démarrage en juillet a été tardif mais il a compensé par sa dernière semaine d’août où il est plein à 90 %. Il y a

désormais du monde durant cette dernière semaine qui était encore en tarif basse saison l’année dernière. Cette année, anti-cipant le phénomène, il l’avait passée au tarif haute saison, ce qui compense son démarrage difficile de juillet.

Propos recueillis par Catherine Bréjat

Camping Sunélia au Bois-PlageHôtellerie de plein air

Le beau temps a permis de rattraper un printemps catastrophique. En juillet les clients de la Petite Sirène avaient

envie d’acheter de la couleur et de se faire plaisir. En août Julie a ressenti un peu moins d’engouement qu’en juillet alors que d’ha-bitude c’est le mois le plus fort de la saison. Elle a aussi eu l’impression que les rythmes de fréquentation bougent : les touristes et vacanciers n’arrivent plus dès le 14 juillet et la fréquentation s’est maintenue au-delà du 15 août.

Propos recueillis par Lolita PrieurLa Petite SirèneBoutiques de mode à La Flotte

D’une manière générale, une saison cor-recte grâce à une clientèle d’habituées aisées qui reviennent chaque année.

Août est toujours un mois difficile avec une clientèle de passage nombreuse mais qui achète de moins en moins. Par contre septembre devrait s’améliorer en raison du retour d’une clientèle plutôt du 3e âge avec un bon pouvoir d’achat qui revient.

Propos recueillis par Catherine Bréjat

Boutique de vêtements K-Ré

Propos recueillis par Lolita Prieur Le beau temps a garanti une bonne saison, avec une activité en hausse par rapport à l’année dernière.

Banana Moon

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f ê T e D e s a s s O c I a T I O n s

Les associations, relais de la vie permanenteOrganisée cette année par la Communauté de Communes (CdC) en partenariat avec la commune de Loix, la fête des associations s’est déroulée, dimanche 8 septembre, dans la zone artisanale de Loix.

Tout le monde était au rendez-vous : associations, visiteurs et élus. Lionel Quillet rappela lors

de son allocution d’ouverture des festivités que le riche tissu associatif rétais concourait au maintien de la vie permanente dans une île où vivaient 18 300 habitants hors saison. De fait ce rendez-vous annuel permet aux associations de se présenter et aux visiteurs de choisir en connaissance de cause une activité pour l’hiver ou pour l’année scolaire en ce qui concerne les enfants. 89 associations étaient pré-sentes, réparties dans les domaines de « culture et patrimoine, « environ-nement », « socio-éducatif » et pour le plus grand nombre en « sports et loisirs ». Les visiteurs étaient venus en grand nombre profiter de la journée. Les animations se bousculaient sur la

scène et un large éventail d’ateliers d’initiation à toutes sortes de disci-plines et pour tous âges était pro-posé : arts martiaux, rugby, ultimate, tennis, cricket, beach volley, foot, arc, yoga, dans, échecs, etc. à l’entrée de la zone artisanale, la com-pagnie Stromboli, composée d’un idio-

phoniste et d’un pianiste divertissaient les passants sur leur piano mobile. L’Animalada, création de la compagnie Katarak proposait des jeux d’adresse en matériaux recyclés. Le labyrinthe de la compagnie Itinérania attirait de nom-breux enfants. Ceux-ci ont d’ailleurs adoré les animations qui leur étaient destinées : balades en poneys, kart à pédales, quads électriques, mur d’esca-lade. Certains parents eurent quelque

difficulté à leur faire quitter les lieux et c’est Donin avec son spectacle jeune public qui clôtura la manifestation. Christian Bourgne remit le trophée des bénévoles à l’association « Les archers de Ré », qui est toujours prête à se dévouer pour tous. Les grandes asso-ciations que nous retrouvons chaque année étaient là ainsi que des nou-velles. Nous vous en présentons deux récemment constituées.Au final une belle journée de fête, très fréquentée, preuve que le lien social se porte plutôt bien dans l’île.

Catherine BréjatRé Ra AstronomieConstituée à la fin du mois de juillet, cette association se livre à l’obser-vation du ciel et du soleil et réalise des photos de ce qu’elle réussit à percevoir. Des réunions mensuelles , le premier vendredi de chaque mois, seront organisées à Ars, salle 4 à côté de la mairie avec des cours théoriques. La prochaine aura lieu le 4 octobre à 20h30. (e-mail : [email protected])

À l’atelier, soufflez, jouez, respirezMarion Silhol, sophrologue Caycédienne également professeur de théâtre et metteur en scène, crée à compter de cette rentrée, avec le soutien logistique

de la municipalité de Saint-Clément, un atelier mensuel ou les deux activi-tés qu’elle pratique depuis longtemps seront liées. Elle estime que pour être un bon acteur tout passe par le corps et que grâce au jeu théâtral la voix et l’expression corporelle permettent d’acquérir une détente profonde, de rééquilibrer les énergies et de deve-nir créatif. ([email protected] - 06 87 15 56 98)

a s s o c i a t i o n s

Un fUtUr diagnostic de la cafPatricia friou, conseillère municipale sup-pléante d’olivier falorni, était présente lors de cette journée de fête des associa-tions, non pas en tant qu’élue, mais en tant qu’agent de développement territorial de la caf sur le territoire de l’île de ré. la caf a récemment décidé de réaliser, en partenariat avec les élus et les associations rétais, un diagnostic sur la situation de l’île de ré dans les domaines de la solida-rité et du lien social.Patricia friou profitait de la manifestation pour rencontrer les associations œuvrant dans les domaines de compétence de la caf et leur expliquer les tenants et aboutis-sants de la décision de cette dernière.

9 Maires sur 10 et le Député sont venus inaugurer cette édition de Loix...

La compagnie Stromboli

Depuis le mois de juillet, les déchèteries de l’Ile de Ré sont désormais toutes équipées de bornes à textile. Les conteneurs mis en place vous permettent de déposer : > tous les vêtements homme, femme, enfant propres et/ou abîmes ainsi que

les accessoires de mode, le linge de maison ou d’ameublement (draps, couvertures, nappes, rideaux…) ;

> les chaussures par paire ; > la maroquinerie ; > les peluches. Les textiles doivent cependant être rassemblés dans un sac fermé d’une contenance égale ou inférieure à 50 litres. Attention, sont exclus de la collecte : > les matelas, sommiers, toiles cirées, oreillers et couettes ; > les chutes de textiles en provenance des ateliers de confection ; > les chiffons usagés et souillés en provenance des entreprises ; > les textiles souillés et mouillés.

Pour tous renseignements : Service Gestion des Déchets : 05.46.29.01.21 [email protected]

Horaires des déchèteries à compter du 15 septembre : Ars-en-Ré, Sainte-Marie-de-Ré, Le Bois-Plage-en-Ré : Du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 17h30 ; Loix : Les lundis, mercredis, jeudis et vendredis de 9h à 12h et le samedi de 9h à 12h et de 14h à 17h ; Les Portes-en-Ré : Les lundis, mercredis, jeudis et vendredis de 14h à 17h et samedi de 9h à 12h et de 14h à 17h.

Le Coin de la Communauté de Communes

Les bornes à textiLe sont en service dans toutes Les déchèteries de L’iLe de ré

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é v é n e m e n t sZ O n e s h u m I D e s

T R a D I T I O n s

5 è m e É D I T I O n D e l a f ê T e D u c O q u I l l a g e

Un livre pour honorer les gens du marais rétais

Ré fête les vendanges

On dîne sur le port de Saint-Martin

Il y a tout juste 40 ans, le 12 juil-let 1973, l’AEMA (Association des étangs et Marais) a été créée

à Ars-en-Ré, à l’initiative de quinze propriétaires de marais. à l’époque, sur les 1200 hectares existants, seuls 200 ha hébergeaient la saliculture et 200 ha l’ostréiculture. Jean Wagner, ostréiculteur et premier président, et François Blaizot, conseiller général, ont initié la création de l’AEMA afin de rénover le circuit hydraulique des marais. L’association, de forme syn-dicale, a commencé à désenvaser les chenaux et plusieurs administrateurs ont apporté des fonds pour acquérir une pelle mécanique. 40 ans après, l’AEMA honore les acteurs des marais, à travers un livre de 96 pages. 40 portraits sont brossés, ils symbolisent les métiers,

sauniers, ostréiculteurs, institution-nels, mais aussi les divers usages des marais, professionnels ou récréatifs. Les photos ont été réalisées par Yann Werdefroy. La première date de juil-let 2012. Le livre déroule les visages et silhouettes de façon chronologique. La dernière photo a été prise lors du début de la saison de sel 2013. Au fil des textes qui accom-pagnent les photos se dessine une sorte de mosaïque de passions. Le marais ne laisse personne indifférent. Il y a bien sûr les incon-tournables du marais, mais aussi des visages moins connus et des petits nouveaux qui prennent la relève... De beaux témoignages qui font la part

belle à l’humain derrière le savoir-faire. Les portraits sont ponctués par des pages explicatives : l’origine du marais salant rétais par l’historien Jacques Boucard, des données sur

le marais par Benjamin Courtadon directeur de l’AEMA, le marais pou-ponnière de poissons par Michel Villeneau membre du conseil d’administra-tion, la réserve naturelle de Lilleau des Niges par Jean-François Lemesle son Conservateur, l’os-tréiculture en marais par

Jean-François Beynaud ostréiculteur, l’historique de l’AEMA par Jacques Pelletier qui en fut secrétaire pendant 37 ans. Il est préfacé par Lionel Quillet président de la CDC et présenté par

l’actuel président de l’AEMA Jean-Bernard Ansoud. Un magnifique puzzle à l’image de ce que sont les marais de l’île de Ré. Il est aussi un véritable ouvrage collector.

Maryline Bompard

Issue d’une longue tradition, la Fête des Vendanges prit différentes formes au fil de l’histoire, selon les régions

et les pays. Selon l’ethnologue Van Gennep, ces célébrations avaient un but initiatique, de rite de passage pour les derniers arrivés. Mais également, ’’punitif’’, à l’égard des vendangeurs négligents. Un autre point commun peut être relevé à ces réjouissances, qui retrouvent de nos jours un regain d’in-térêt après avoir été longtemps mises de côté : le repas, partagé ensemble,

à la fin de la journée, et autour d’une bonne bouteille évidemment. Cette fête fut remise au goût du jour, sur l’île de Ré, il y a une vingtaine d’années, par Alain Mercier, maire de l’époque, Pierrot Mounier, conseiller municipal et Michel Pougnand, chef des son-neurs du Val de Sèvres. Elle prend très vite la forme qu’on lui connaît encore aujourd’hui, et dont vous pourrez être témoin le 29 septembre prochain, au Bois-Plage. Car, quelle commune aurait pu mieux convenir que celle où trône la

coopérative ? La journée commencera à 10h, avec la procession de St Vincent, saint patron des vignerons, du square du 19 mars jusqu’à l’église. Puis s’en suivra la messe accompagnée musi-calement par les sonneurs du Val de Sèvre, jusqu’à 11h30. Et tout le monde se rejoindra à la cave coopérative à 12h, pour la dégustation du vin nouveau et du pain à l’anis, avant de se rendre à la salle polyvalente à 13h pour le tra-ditionnel repas.

Lolita Prieur

Samedi 28 septembre, l’asso-ciation des Usagers du Port de Saint-Martin (UPSM), convie tous

les Rétais et estivants de septembre à un dîner animé et convivial dans le cadre unique du port de Saint-Martin. Pour cette 5ème édition, tables rondes, chaises et mange-debout permettront d’accueillir encore plus de convives qui se régaleront avec des coquillages frais : huîtres, moules-frites, vannets, servis avec le vin de l’île de Ré.

Les Fifres d’Aunis et Saintonge et les Tambours Batala de La Rochelle ouvri-ront la fête dès 16h30 par une parade sur les quais. De 17h30 jusqu’à 23h vous pourrez dîner sur le port, et de table en table, vous reprendrez en chœur les chansons populaires et les chants de marins interprétés par Dany Bony, l’excellente accordéoniste et chanteuse des cabarets parisiens. Pour finir cette belle soirée d’été indien, le Jazz Band 007 survolté vous fera

danser sous les étoiles.Capt’ain Guy et tous ses matelots sont déjà à la manœuvre pour vous rece-voir très nombreux sur le quai et faire des heureux avec les lots que recèle déjà le coffre de la tombola.équipages du nord et du sud, plein cap sur Saint-Martin le 28 septembre pour Fêter les Coquillages, le rendez-vous rétais prisé de fin de saison !

Michel Lardeux

l’aeMa célèbre ses 40 ans le 22 septembre au cours d’une fête pour laquelle les adhérents ont reçu une invitation à participer avec leurs familles et leurs amis. le livre sera offert ce jour-là à chaque adhérent. ensuite, tout un chacun pourra l’acquérir au prix de 20 euros auprès de l’aeMa. tel : 05 46 29 24 64 9, rue gate grenier Zone artisanale d’ars-en-ré

96 pages pour s’imprégner de l’alchimie du marais rétais

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p o L i t i q u e à L a h u n e

b I l a n D e m a n D a T – s a I n T e - m a R I e D e R É

Redonner une identité au villageAprès avoir au travers d’une interview de Lionel Quillet - dressé un bilan global de l’action intercommunale de 2008 à 2013 (lire Ré à la Hune N° 87), Ré à la Hune va interviewer chacun des 10 Maires de l’île de Ré pour établir le bilan de leur mandat entamé en 2008 et qui s’achèvera en mars prochain. Cette série d’interviews commence par celle de Gisèle Vergnon, Maire de Sainte-Marie-de-Ré.

Ré à la Hune : À quelques mois des prochaines municipales, quel bilan tirez-vous de ce premier mandat de Maire ?

Gisèle Vergnon : Partant du constat que Sainte-Marie a connu une profonde mutation – notamment sociologique – la nouvelle équipe municipale a souhaité engager dès le début du mandat un Plan de Référence pour conforter ses propositions et pour concrétiser ses projets de mandat, au travers d’orientations générales pour le ter-ritoire et d’actions à engager, avec une programmation définie, ceci sur la base d’un diagnostic. Notre profession de foi précisait notre feuille de route au travers de 6 actions et 50 propositions. Nous avons été très fidèles à celle-ci, avec des actions en grande partie réalisées, même si certains dossiers n’ont pas encore totalement abouti comme le Bassin d’irrigation. Même si nous connaissions parfai-tement l’état dégradé du gymnase, nous avons eu quelques surprises, nous ne nous attendions pas à un tel manque d’entretien des bâtiments communaux (ancienne école de La Noue, snack du camping, toitures de nombreux bâtiments communaux et salle d’Antioche surtout), ce qui nous a contraints à différer certains projets pour pouvoir financer leur remise en état, mais aussi à la des-truction et reconstruction de la salle des fêtes.Mais, habitant depuis 34 ans dans la commune, je souhaitais que l’en-vironnement soit pris en compte, valorisé, c’est une forte et belle identité pour notre village : avec les associations environnementales présentes à l’ANCRE, le label Villages étoilés et la dynamisation de Station

Verte, je crois que nous avons réuni les bonnes conditions pour donner cette identité de qualité de vie.

En matière environnementale jus-tement quelles sont les grandes actions de ce mandat ?

Le dossier de l’aménagement de la frange côtière a bien avancé puisqu’à la suite de l’étude globale sur l’ensemble du trait de côte de Sainte-Marie, présentée en janvier 2011, puis des études de 2012 en vue de réaliser des aménagements sur les sites « Les Grenettes », « La Salée », « La Basse Benaie », et « La Maladrerie », un dossier de demande d’autorisation au titre du site classé a été déposé en mai 2013. Sainte-Marie bénéficie de sites de grande diversité paysagère et écologique, soumis à l’érosion naturelle mais aussi à une forte fréquentation tou-ristique. Aussi le projet d’aménage-ment des arrière-plages vise à gérer la fréquentation et ses impacts, tant en arrière du trait de côte que sur le front de mer, tout en offrant une valorisation touristique (le village est classé station de tourisme). Le but est de restaurer et protéger les qua-lités intrinsèques des sites, définir les modes d’accès aux sites et à la plage tout en sensibilisant le public au respect des sites, ceci en tenant compte bien sûr des usages locaux.Inauguré le 13 juillet dernier, le Sentier des cinq paysages permet de juxtaposer les biodiversités remar-quables de la mer et de la forêt. Le parcours permet de découvrir et d’admirer la flore et la faune locales. Cinq zones différentes ont été mises en évidence, toutes destinées à sen-sibiliser les populations à l’impor-tance du milieu naturel. Il s’agit d’une démarche collective qui réunit

et fédère des associations comme la LPO, Ré Nature Environnement, la Verdinière ainsi que les services techniques de la Commune de Sainte-Marie.Depuis le 16 mars 2013, Sainte-Marie de Ré est aussi labellisée Village étoilé. Une première étoile a couronné la démarche de la muni-cipalité. Son objectif : la prévention, la limitation, voire la suppression des nuisances lumineuses et l’apprécia-tion des Maritais est très positive.à la fin juillet 2013, les bateaux mis à l’eau ont bénéficié de la toute nou-velle zone de mouillages organisés à l’Anse Port Notre Dame. En effet, pour sécuriser et favoriser les activi-tés nautiques, 25 places ont ainsi été créées, dans le cadre de Schéma de mise en valeur de la mer (SMVM) et du Schéma de cohérence territorial (ScoT). L’inauguration aura lieu le 28 septembre prochain.Par ailleurs, pour respecter son sta-tut de « station de tourisme » acquis en février 2009, la Commune pro-cède depuis 2012 à une surveillance accrue des spots de baignades ce qui lui a permis d’être certifiée pour la qualité de l’eau à nouveau en 2013.Bien d’autres actions environnemen-tales ont été entreprises : l’inscription de la commune à l’ABC de la biodi-versité, la réouverture de la Cabane de Montamer, oubliée pendant de nombreuses années, le nettoyage des plages par un Trait Poitevin, action non seulement efficace mais permet-tant de sensibiliser les plus jeunes à la pollution littorale. Bientôt un jardin potager et une vigne pédagogique, pour les enfants, réalisés en parte-nariat avec les membres maritais de l’Association des Jardiniers de l’île de Ré, seront en place. C’est aussi le fleurissement du village, sans oublier les plantations d’arbres au Marais des

Grands Prés par les écoliers et leurs aînés, en attendant que ce marais unique reprenne vie, avec le concours de la CdC. La mise en place du 30 km/heure, la présence à l’année de la navette électrique pour le trans-port en commun intra-muros sont aussi des actions concrètes qui visent à améliorer notre environnement quotidien, sans oublier le remplace-ment de l’antenne relais à proximité de l’école, par deux antennes plus éloignées.

En cette période de rentrée scolaire 2013, les écoles de Sainte-Marie de Ré ont accueilli 250 élèves (+20 enfants par rapport à 2012), plaçant de loin la commune en tête des dix communes rétaises. À quoi attri-buez-vous ce dynamisme social ?

Je suis en effet très heureuse et fière de cette dynamique liée prin-cipalement à l’arrivée de nouvelles familles. Elle vient récompenser notre politique en matière de logements locatifs à l’année : la réhabilitation de l’ancien théâtre et de la maison Mallard, la construction de la rési-dence du Verger ont conduit à la création de 23 logements locatifs « BBC », gérés par Habitat 17, et occupés à 92 % par des Maritais. Ces projets ont été d’un impact cer-tain pour la réouverture en 2010 de la 4e classe de maternelle. Nous avons aussi participé activement au projet des « Hauts de Ré », projet mené entre propriétaires des terrains, services de l’état et de la Commune. Cela a permis au promoteur de construire 12 maisons à la vente à condition de proposer sur le même site 18 maisons locatives à l’année. Ce programme est unique sur l’île : une très belle réalisation qui permet une diversité sociale.

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p o L i t i q u e à L a h u n e

Ainsi nous avons pu proposer, en moins de six ans, 41 logements locatifs à l’année satisfaisant des familles principalement maritaises, sans attendre que les projets inter-communaux aboutissent.

Quelles sont les actions entreprises par votre équipe municipale en matière économique ?

Depuis plusieurs années nous avons des demandes importantes de TPE et PME, soit déjà installées et qui veulent se développer, soit qui sou-haitent s’implanter sur Sainte-Marie de Ré. La zone artisanale actuelle est en site classé, la demande d’extension située en face de cette zone est d’intérêt communautaire et s’étendrait en face de l’existante sur 1,84 hectare, retenue dans le Schéma de Cohérence Territoriale (ScoT) de l’île de Ré. Ce projet est maintenant passé à la phase d’étude d’incidences paysagère, environne-mentale et architecturale, étude incontournable du fait de l’implan-tation du projet en site classé. Cette zone et notamment les parcelles situées le long de la Départementale 103 sont laissées à l’abandon depuis 30 ans, elles servent de parking, dépôt de gravats et de matériaux. De plus, la RD doit être bientôt élar-gie à 6 mètres, pour permettre aux poids lourds de rejoindre la Flotte et Saint-Martin via l’itinéraire sud depuis Rivedoux. Il serait paradoxal de ne pas pouvoir réaliser l’extension de la zone artisanale, alors même qu’un flux de camions longera le site pour aller desservir d’autres zones artisanales et commerciales. Une zone artisanale intégrant de fortes contraintes paysagères et qui se vou-dra exemplaire doit raisonnablement trouver sa place ici. Nous irons ainsi jusqu’au bout : après l’étude d’in-cidences qui devrait s’achever fin 2014, et si nous avons une réponse positive, l’extension de la ZA pour-rait débuter en 2015.Par ailleurs, la Commune a acquis en 2010 le bâtiment de l’ancienne Menuiserie Dazelle, située Cours des écoles, afin d’y aménager six ateliers

destinés à accueillir des artisans d’art. Le permis de construire est validé. Plusieurs professionnels sont déjà pressentis, tels une couturière en prêt à porter, un encadreur, un atelier de découpage de tissus, un souffleur de verre... les dossiers de demandes de subventions ont été déposés en 2011, puis de nouveau cette année. Aussi, si le projet est retardé, il n’est pas abandonné car ce pôle donnera aux artisans d’art une belle oppor-tunité de valoriser leur savoir-faire, contribuera à dynamiser la vie locale et sera créateur d’emplois.Enfin, à la croisée d’enjeux envi-ronnementaux, paysagers, et éco-nomiques la création d’une zone agricole irriguée de 70 hectares revêt un fort potentiel pour le can-ton sud de l’île de Ré : en effet, la préservation des espaces agricoles pour le maintien d’une activité com-patible avec l’objectif de préserva-tion de l’environnement constitue une priorité. Sur le secteur concerné à Sainte-Marie – en partie compris dans le territoire AOC de la pomme de terre de l’île de Ré – les deux conditions nécessaires à la remise en culture sont la mise en œuvre d’une irrigation et le redécoupage des par-celles en îlots de taille d’exploitation suffisante.La présence de surfaces classées AOC pommes de terre et l’irrigation sont des atouts considérables pour permettre aux exploitants en place la rotation de leurs cultures, mais aussi le maraîchage, les vergers, les cultures de plantes aromatiques et médicinales.Le projet avance puisque – après les promesses de vente – ce sont les actes de vente qui sont présentés par le Conseil général auprès des propriétaires des parcelles ayant confirmé leur accord.15 candidats potentiels – Maritais, Rétais ou de la région – ont été auditionnés en juin dernier, par des représentants de la Chambre d’Agri-culture, du Conseil général, d’Uniré et les élus. Nous attendons les réponses concer-nant les subventions sollicitées auprès de la Région, du Syndicat

des Eaux, de l’Agence de l’Eau Loire Bretagne et du Conseil général. Le Conseil Régional, sollicité pour 200 000 € dans le cadre du Contrat Régional de Développement Durable (CRDD) via la Communauté de Communes doit faire parvenir sa réponse d’ici fin septembre. En effet, le coût global du projet s’élève à 1 393 000 € et nécessite que la Commune soit aidée.Sous réserve de l’obtention des financements avant la fin de l’année 2013, les premiers travaux du bassin d’irrigation débuteraient à partir de mars 2014. Le montant de l’annuité envi-sagée par agriculteur serait de 750 € l’hectare.

Avez-vous des regrets ou décep-tions par rapport à votre action municipale et vous représenterez-vous devant les électeurs pour un nouveau mandat ?

Les tentatives de « croche pieds » de certains m’ont déçue, bien sûr, mais mon engagement total pour la commune est toujours resté intact, l’intérêt général me motive.J’apprécie les rencontres, j’aime cette relation de proximité qui est encore possible dans un village comme le nôtre, j’y mets toute ma passion et mon énergie, c’est dans ma nature. Je voudrais souvent que tout avance plus vite, mais l’action dans la ges-tion publique n’a rien à voir avec celle d’une entreprise privée, tout est plus lent, administratif. Je n’aime pas la réunionite, j’aime aller à l’es-sentiel et au concret.En parlant de concret, je crois que nous avons aussi beaucoup contri-bué à la réfection qualitative et durable de la voirie – ce sont près de 18 km de rues, venelles et quéreux qui seront refaits à fin décembre prochain. Notre implication dans le travail avec le Conseil général pour la réhabilitation du Cours des Ecoles

est enfin récompensée, puisque les travaux de requalification pourront débuter dès l’automne 2015. L’amélioration des équipements sportifs et de loisirs ont fait partie de nos projets, nous avons su mener à bien la plupart. Mon regret principal est notre manque de communication sur les actions menées, lié au manque de temps, car beaucoup a été fait. Le « Petit Journal de Sainte Marie » sera distribué dans les prochains jours.Oui, je voudrais poursuivre mon engagement pour ma commune et aussi pour l’intercommunalité car Sainte Marie va être non seulement plus largement représentée avec 4 sièges au lieu des 2 actuels, mais le travail dense accompli pendant près de 6 ans, avec Yann Maître, à la Communauté de Communes ne doit pas être interrompu, il en va de la continuité des projets pour Sainte-Marie et notre île. Je proposerai ma candidature aux Maritais aux pro-chaines élections municipales avec plusieurs élus de l’équipe actuelle à mes côtés, leur participation est essentielle.

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

Gisèle Vergnon, Maire de Sainte-Marie-de-Ré, s’est fortement investie depuis 5 ans dans le

développement de la Commune

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i L s b o u g e n t !

Nouveau convoyage vers le Haut Atlas avant l’hiver

Allo Houston? Ici La Couarde-sur-Mer !

Mardi 27 août 2013, un camion pour Télouet chargé de vête-ments, chaussures, vélos,

ordinateurs, motoculteurs, groupe électrogène, etc., collectés dans l’île

de Ré par l’association « Des Portes-en-Ré à Télouet » a quitté le village des Portes-en-Ré direction Toulouse où l’association « Maroc » * l’atten-dait pour stocker le chargement rétais avant qu’il ne prenne, conjointement avec celui de l’association toulou-saine, la direction du Maroc.Le 13 octobre prochain, rendez-vous est d’ores et déjà pris à Erfoud afin d’acheminer le stock vers sa destina-tion finale : Télouet, dans le Haut Atlas marocain.

Jean-Pierre Pichot

* « Maroc » : association (reconnue d’utilité publique) à but humanitaire qui œuvre dans la région d’Erfoud et de Rissani.

Yves Morin producteur et réali-sateur indépendant de ré-télé.fr est déjà tourné vers la pre-

mière mondiale qu’il va réaliser le 22 septembre, avec la retransmission en direct sur le Web des finales du Toyota Open international de tennis handisport, dirigé par Yann Maître.Grâce à la parabole, le modem spé-cial, la liaison satellitaire, qu’il vient d’installer, les images des 4 caméras du court central seront envoyées via la régie et le réseau Live Stream, sur la toile mondiale. Les « net-specta-teurs » de tous les pays pourront suivre en direct les exploits de leurs

champions lors des finales simples messieurs et simples dames en se connectant au site : https://new.livestream.com/accounts/2055171/events/2365363Les finales des double et quads seront enregistrées la veille et mises en ligne dans un très court délai. C’est un véritable exploit audio-visuel, une grande première pour le Toyota Open international et l’assu-rance d’images haute définition regardées dans le monde entier par tous les passionnés ! Avec 101 joueurs inscrits, dont les meilleurs mondiaux, représentant

16 nations, le tournoi rétais s’ins-crit dans le top 3 des plus grands tournois internationaux classés par l’International Tennis Fédération.

Michel Lardeux

Christian Bourgne, vice-président de l’association « Des portes-en-Ré à Télouet » et Thérèse

Perruchot, présidente de « Maroc », devant le chargement rétais.

Yves Morin présente la parabole spécifique

J u m e l a g e l e s p O R T e s / T É l O u e T

T e n n I s h a n D I s p O R T

Une fine lame : « L’insulaire »

Dessiné et conçu à 100 % par Luc de La Tranchade, et réalisé par le coutelier charentais, meil-

leur ouvrier de France, Pascal Renoux, « L’insulaire », après le Rhéta, L’huîtrier et le Terre-Mer, est le quatrième cou-teau imaginé et créé par Luc.« Ce petit dernier », précise-t-il, « est un peu la synthèse de tout ce que j’ai fait jusqu’à présent, avec bien sûr quelques particularités. Monté sur entretoises, elles allègent le poids et la structure du couteau. Quant à l’ex-croissance de la lame, elle se substitue aux traditionnels petits ergots ou cavi-tés ”d’un une main” en évitant ainsi les petits inconvénients que l’on pou-vait rencontrer lors de la coupe. Sinon, il est réalisé en acier Sandwick 12C27 avec une trempe cryogénique, ce qui assure à la lame un gain important de dureté et un grain très fin. Comme ses trois prédécesseurs, ”L’insulaire” est monté en liner-lock, c’est-à-dire en blocage de lame ».Vendu au « Bateau-Phare » depuis le 27 juillet dernier, « L’insulaire » se décline quant à son manche en plusieurs essences de bois : palissandre, ébène, buis de l’île de Ré, bocotte, etc.

Jean-Pierre Pichot

u n c O u T e a u m a D e I n R É

L’insulaire aux essences différentes

« Le Bateau-Phare » 31 rue de Sully 17410 Saint-Martin-de-Ré Tél. : 05 46 09 29 19 Courriel : [email protected]

l e T R O p h É e R O s e s D e s s a b l e s

« Les petites canailles » s’embarquent pour le grand sudLe 10 octobre prochain à Ciboure (64), « Les petites canailles », alias Emmanuelle Barbin et Caroline Braud, équipage 346, prendront à bord de leur Toyota Land Cruiser, le départ, direction Maroc, de la 13e édition du « Trophée Roses des Sables ».

Emmanuelle, dentiste à Saint-Martin-de-Ré, a décidé de se lan-cer dans l’aventure pour réaliser

le rêve d’un ami qui n’a pas pu se rendre dans le grand sud marocain suite à un accident de la vie. Pour cela, il fallait à Emmanuelle une coé-quipière... Caroline, employée chez Migration, qui a de suite accepté la proposition d’Emmanuelle de partici-per à ce rallye.

Écocitoyenneté et solidarité

Le Trophée Roses des Sables est un raid 100 % féminin qui a lieu au Maroc, organisé en partenariat avec l’association « Le cancer du sein, par-lons en ». Association à laquelle sera reversée la somme d’ 1 € par kilomètre parcouru par l’ensemble des concur-rentes. Chaque année, des femmes toujours plus nombreuses tentent l’aventure et s’élancent en 4×4, buggy, moto ou quad dans le désert

marocain. écocitoyenneté et solida-rité sont également au rendez-vous, avec une remise de dons aux enfants du grand sud marocain. L’objectif est de rallier l’étape du jour à l’aide d’un road-book, d’une carte et d’une boussole, en respectant les différents contrôles de passage. La notion de vitesse n’est pas retenue. Le classe-ment est basé sur deux critères prin-cipaux : l’orientation dans le désert et le franchissement des dunes. Le Trophée comporte plusieurs épreuves d’orientation, de franchissement des dunes, sans oublier la traditionnelle étape marathon (deux jours en auto-nomie totale).

La priorité, finir de boucler le budget

à la question : « pourquoi avez-vous choisi le nom de petites canailles ? », Emmanuelle répond tout naturelle-ment : « parce que ça nous correspond

bien ! ».Si nos deux rétaises n’ont pas le souci de trouver un véhicule, le 4x4 d’Em-manuelle fera parfaitement l’affaire, il leur reste toutefois à boucler leur budget qu’elles évaluent à environ 10 000 €. Elles sont donc toutes deux à la chasse aux sponsors pour trouver les 5 000 € qui leur manquait encore récemment. Une chasse d’autant plus délicate qu’elles ne sont pas le seul équipage rétais à vouloir tenter l’aventure, et parmi les quatre équi-pages déclarés à la mi-août, figuraient Christelle Bortolin et Angélique Gouëry qui, l’an passé, ont terminé sur la troi-sième marche du podium.Que cette 13e édition leur réserve à toutes des souvenirs grandioses comme le seront les paysages qu’elles rencontreront. Inch Allah !

Jean-Pierre Pichot

Emmanuelle Barbin

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i L s b o u g e n t !

a n I m a T I O n c O m m e R c I a l e

Et que ça roule !Le village commercial et artisanal de la Croix Michaud à La Flotte-en-Ré accueillera la première journée de l’occasion roulante ouverte à tous, dimanche 22 septembre de 7 heures à 19 heures.

Inédit dans l’île de Ré !

Sur une idée originale de Claude Neveur, l’Association des Artisans et Commerçants de la Croix Michaud (AACCM) organise cette journée de l’occasion roulante dédiée à la vente de tout ce qui roule. Des rol-lers au skate-board, de la trottinette au vélo, du vélomoteur à la moto, du tricycle au fauteuil roulant, de la voiture au camion, de la voiture de collection aux véhicules utilitaires, de la brouette aux remorques, des modèles réduits aux jouets roulants... et la liste n’est pas exhaustive, tout ce qui roule se retrouvera au village commercial et artisanal de la Croix Michaud pour cette vente d’occasion inédite sur l’île de Ré. Le centre de bilan restera ouvert pour réaliser les

contrôles techniques nécessaires à certaines transactions de véhicules.Le parking d’Intermarché sera réservé aux visiteurs, tandis que cafés et res-taurants du village vous accueilleront dans une ambiance joyeuse et convi-viale. Particuliers et professionnels vendeurs peuvent encore s’inscrire auprès de l’association. L’entrée du public est libre et gratuite.

Le village de la Croix Michaud : 30 ans en 2014

Facilement accessible et desservi par la route départementale 735 que tout véhicule venant du pont en direction de La Flotte empreinte pour se rendre à Saint-Martin, le village de la Croix Michaud draine une clientèle importante. Réunir, sur cette zone boisée de 7 ha, des activités artisanales, commerciales, médicales, vétérinaires, services et créations artistiques, sans altérer le dynamisme du centre bourg de La Flotte était un pari osé, inscrit par le Maire dès 1977 dans le plan d’oc-cupation des sols de la commune.

Depuis la première installation du pionnier Robert Arnault en 1984, ce sont aujourd’hui 90 commerçants, artisans et services qui donnent toute son âme et tout son professionna-lisme au village de la Croix Michaud. Une belle journée pour trouver son bonheur !

Michel Lardeux realahune.fr

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La chauve-souris, demoiselle et maîtresse de la nuit rétaise Cet animal n’est pas toujours

compris et aimé. Pourtant son intérêt est indiscutable pour la

bio-diversité, il contribue entre autres à l’élimination des moustiques. Dans l’île de Ré six espèces sont réperto-riées, elles répondent aux doux noms de pipistrelle, barbastelle, noctule, sérotine... Les effectifs sont en constante régression, en raison des pesticides, des activités humaines, de la pollution lumineuse et des habitations de plus en plus hermé-tiques. La chauve-souris apprécie les murs poreux, les vieilles maisons, les cavités, les troncs d’arbres. Elle est protégée et peut vivre vingt ans. Pour tout savoir sur la chauve-souris, son

cycle de vie, ses moeurs, son habitat et pour se familiariser avec cet animal inoffensif, l’office de tourisme de Loix a invité l’association 360° Naturalist de Rochefort, samedi 14 septembre. « C’est un animal méconnu, le seul mammifère volant, il est fascinant » affirme Xavier Rebeyrat, chiropté-rologue. C’est ainsi que se nomme le spécialiste de la chauve-souris. à l’issue d’une conférence d’un quart d’heure, il propose une balade dans les rues de Loix pour faire une observation auditive de l’animal qui se déplace en émettant des ultra-sons. Dans la salle des fêtes, un court documentaire réalisé par la Société Française pour l’étude et la

Protection des Mammifères sera dif-fusé. Les enfants ne sont pas en reste, un atelier de coloriage, d’origami et un jeu interactif leur sont dédiés. Cette manifestation s’inscrit dans le cadre de la 17ème nuit internationale de la chauve-souris. Mais à Loix, c’est une première et tout est gratuit. Nul doute qu’au bout de deux heures, on en saura plus sur la chauve-sou-ris, véritable patrimoine naturel. De quoi faire tomber les a priori. « Même après la saison estivale, les anima-tions de l’office de tourisme conti-nuent ! » rappelle Karoline Eberwein, sa responsable.

Maryline Bompard

Ç a b O u g e à l O I x

i L s b o u g e n t !

C’est avec un nouveau directeur, Franck Legendre, que le centre AquaRé débute sa rentrée. Ce dernier travaille au développement et à l’enrichissement du centre aquatique depuis son arrivée en avril 2013. Et c’est ainsi que les Rétais se voient proposer de nouveaux services dès ce mois de septembre.

La rentrée d’AquaRé

Ces derniers bénéficient de 14h d’accueil en plus, à l’espace balnéo. Ces plages horaires, déjà mises en place en juin, se

situent en parallèle des activités pour les enfants.

L’accès au bassin n’étant pas possible durant ces horaires, vous ne paierez que l’accès bal-néo d’un montant de 4 €. Mais ce sont aussi trois nouvelles activités qui ont été planifiées pour cette rentrée. Vous pourrez danser dans le hall de l’établissement, le samedi matin, de 12h à 13h et de 13h à 14h durant les deux cours de zumba proposés à 10 € la séance. La piscine mettra les mamans à l’honneur, avec un cours pré-natal, et un post-natal, à partir du 21 septembre, les samedis matin. Ces cours seront à réserver une semaine à l’avance. Le circuit aqua training accueillera de l’aqustep, en plus de l’aquagym et l’aquacycling. Vous pourrez également pratiquer de l’aquabike sur un nouveau créneau, de 13h à 14h, le samedi. Si vous avez besoin de vous détendre, réservez vos derniers vendredis de chaque mois pour les soirées zen. Ces dernières se dérouleront de 19h30 à 22h dans une ambiance de lumières tamisées, avec masseuses et tisanerie. Avec une entrée piscine, vous aurez la possibilité de tester toutes les activités du centre, durant les portes ouvertes le samedi 14 septembre de 14h à 18h.

Des nouveautés, également, pour communi-quer : un email, [email protected], et une page facebook

AquaRé c’est aussi

> Une école de natation pour apprendre à nager dès 5 ans

> Une école de natation artistique, le mercredi de 18h à 19h30 et de 19h30 à 21h

> Une école de Water-polo, le jeudi de 19h à 20h30

Un nouveau tarif pour les activités

Depuis son ouverture en juillet 2009, les tarifs n’ayant subi aucune évolution, ils seront réajus-tés pour cette rentrée. L’augmentation sera de quelques centimes à quelques euros selon les abonnements.

Lolita Prieur

http://www.vert-marine.com/aquare-saint-martin-de-re-17/

Nuit de la chauve-souris Samedi 14 septembre, à partir de 20 heures. Inscription à l’office de tourisme de Loix.

Une pipistrelle

© D

R

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i L s b o u g e n t !

Le Drive est en fort développement un peu partout en France. Il répond à une demande, bien dans l’air du moment. Il est une façon moderne de concevoir les courses. Un dîner impromptu, un réfrigérateur à remplir, des courses de base trop lourdes, un manque de temps... Le service est gratuit et facile d’utilisation. L’Intermarché de Saint-Martin est le seul magasin à le proposer sur l’île de Ré.

Intermarché, le Drive simplifie les courses

Les clients rétais qui ont goûté à la formule y

reviennent fidèle-ment. Il suffit de se connecter par inter-net sur le site « Le Drive Intermarché », soit à la maison, soit depuis un smartphone ou une tablette, de suivre

les indications puis de cocher les cases. Les produits et promotions sont les mêmes qu’en magasin, produits de base, produits frais traditionnels, mais aussi viande, poisson, légumes, boulangerie, pro-duits bio. Il est possible de créer un panier de base auquel on rajoute les articles dont on a besoin. Il y a même des promotions. Et hop c’est parti ! Le client est averti par sms ou par mail lorsque sa commande est prête. Au maximum deux heures après il peut se présenter à la borne rouge sur le parking du magasin de Saint-Martin, muni d’un code donné lors de la commande. Un employé du magasin dépose les courses dans le coffre de la voi-ture. Si un produit n’est pas disponible, il propose de le remplacer par son équivalent, puisque les produits sont ceux directement sortis des rayons. Le paiement s’effectue sur un terminal de carte bleue.

En cinq minutes, tout est terminé. En coulisses, l’organisation est rodée et elle a fait ses preuves. La liste de courses, réceptionnée sur ordinateur, est immédiatement traitée. Tout ce qui est frais est stocké en chambre froide ou dans un congélateur, étiqueté au nom du client.

Des services sur mesure

Le Drive est un nouveau service offert depuis mars dernier. C’est simplissime. Il est ouvert aux mêmes heures que le magasin, de 9h à 19h30 sans inter-ruption du lundi au samedi et le dimanche de 9h à 12h30. Quand on y a goûté, il est difficile de s’en passer. C’est un vrai luxe, de surcroît gratuit.

Le Drive complète l’offre du magasin de La Flotte, lequel propose la livraison à domicile depuis huit ans dans tous les villages de l’île de Ré. Les femmes actives ou les personnes qui ont un problème de mobilité en sont adeptes. Les commandes sont prises soit par téléphone, soit déposées à l’accueil sur un imprimé spécial, ou soit par internet comme pour le Drive. Séverine Desmereau, gérante du magasin de La Flotte et Emilie Touvron responsable du Drive de Saint-Martin ne s’y sont pas trompées en proposant ces nouveaux services : « Les retours de nos clients sont très positifs que ce soit pour la livraison ou pour le drive. C’est simple, facile et pratique ».

Maryline Bompard

Site internet : http://drive.intermarche.com/

À l’accueil, les courses sont déposées dans le coffre de la voiture.

La borne d’identification

Le poste logistique. À gauche, Emélie Touvron, à droite Séverine Desmereau.

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zap’arts

Vendredi 13 septembre à 21h et samedi 14 septembre à 21h : marc jolivet et christophe barbier « rêvons ! »

Comédie co-écrite par Marc Jolivet et Christophe Barbier.Un spectacle joyeu-sement utopique, fruit de la ren-contre improbable

entre deux personnalités aux univers bien différents !

Durée : 1h30Adhérent : 17 € / Adh. réduit : 15 €Plein tarif : 25 € / Tarif réduit : 17 €

Vendredi 4 octobre à partir de 19h :soirée d’ouverture de saison19h : présentation de saison20h : vernissage de l’exposition de thierry girard, photographeEntrée libre21h : concert avec tango carbonC’est dans le désir d’expérimentation que le groupe Tango Carbon se forme en 2012. C’est au cœur de la passion

non seulement du Tango mais de la Musique que Federico Sanz, violon, Louise Jallu, bandonéon, Leandro Lacapère, piano, et Blanche Stromboni, contrebasse, mélangent leurs sonorités, toutes enrichies de styles différents. Puisque tout est histoire d’expressivité, ils mêlent à leur répertoire leurs propres compositions en faisant volontiers appel à de nou-velles sonorités. C’est au côté de Juan José Mosalini, César Stroscio et de

Bernard Cavanna, qu’ils développent leur passion du langage musical, celui de Piazzolla comme du Tango tradi-

tionnel.De facto, c’est ce pot-au-feu de musiques tradition-nelles à la lueur d’un Tango contemporain que partage, avec son public, ce quatuor de bestiaux indomptables.Tarifs : Plein tarif : 20 € ou

gratuit pour tout achat de la carte d’adhérent. Carte d’adhérent : 16 € ou 9 € (voir conditions à La Maline)

Programmation à la Malines a I s O n c u l T u R e l l e

s a I n T e - m a R I e D e R É

Blancheur de Ré : une exposition chaque année renouveléeL’association Blancheur de Ré célébrait vendredi 30 août, salle d’Antioche à Sainte-Marie, le  vernissage de son expo « Ancrages et fluidité » aux sons de l’excellent quartet Funkolojic.

La 4e édition de cette manifestation préparée par l’association avec le soutien de la municipalité et de

l’office de tourisme d’Antioche s’est déroulée salle d’Antioche et dans cinq autres lieux du centre-ville : la mai-rie, la poste, l’office de tourisme, la médiathèque et l’hôtel le Peu Breton, soit six lieux au total pour accueillir 42 artistes, professionnels et ama-teurs, alors que l’an passé les lieux d’exposition étaient au nombre de

28. Luce Clavel-Davignon, présidente de l’association, a souhaité simplifier l’organisation afin d’alléger le travail de ses membres. Cette expérience ori-ginale, qui dans le cadre d’une même exposition anime différents lieux de la commune, apparaît comme une invi-tation à parcourir le cœur du village. Parmi les artistes, les fidèles depuis le début étaient présents, Franck Michel que l’on a plaisir à revoir était là aussi et d’autres venant de beaucoup plus

loin pour présenter leurs œuvres. Des animations ont été proposées durant les quinze jours de l’exposition dont d’étonnants ateliers de peinture à la cire d’abeille, technique encore peu connue dans notre région, mais qui donne des résultats époustouflants, animés par June Gowing Hillairet. Par ailleurs, comme l’an passé, des lec-tures ont été animées par l’écrivain Daniel Bernard, Danielle Siron de l’as-sociation Art-Dit, Danielle Dumas de

l’association Thélième ainsi que Michel Pilorge, acteur. Une seconde mani-festation a vécu dans l’ombre de la première : Places de Village qui devait faire réfléchir les visiteurs à la place – au sens agora –, d’un village, autant dire d’une cité antique et en particulier à celle de la place d’Antioche qui est en devenir. Chacun pouvait glisser sa vision des choses dans l’urne installée à cet effet à la médiathèque.

Catherine Bréjat

June Gowing Hillairet

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zap’arts

La 30ème édition des Journées du patrimoine

Le petit train m’étant conté

Les 14 et 15 septembre prochain

se dérouleront les journées du patrimoine, qui s’articuleront cette année autour des 100 ans de protection du patrimoine. Ce

sera l’occasion pour la Communauté de Communes, de présenter les

premiers documents répondant à la charte graphique du label des Pays d’art et d’histoire, durant les deux événements qu’elle organise sur les deux sites dont elle est propriétaire. Mais la CdC n’est pas la seule à propo-ser des visites originales et ludiques. Toute l’Île de Ré s’est mise en quatre pour promouvoir ce patrimoine qui lui est cher.Grâce aux différentes activités propo-sées par les dix villages, vous pourrez faire une incursion dans l’histoire rétaise au moyen de cartes postales, de photos, de témoignages, et de conférences. La richesse architecturale et historique de l’île sera également mise en valeur au moyen de visites commentées, qui pour certaines se dérouleront dans des bâtiments rare-ment ouverts au public. Ce sera l’occa-sion pour vous de pousser les portes de ces bâtisses que vous croisez quoti-diennement. De gravir les marches de

la vieille tour des Baleines, de pénétrer dans un alambic du XVIIIème siècle, ou encore d’entrée dans un redoute de Vauban. Vous marcherez dans les pas de vos ancêtres lors des parcours culturels organisés dans les venelles de plusieurs communes, et des démons-trations de danses rétaises. Ces jour-nées seront également l’occasion de mettre en avant des savoir-faire, avec l’ouverture d’un atelier de verre, d’un autre de vitrail, et la présenta-tion d’un bateau de pêche typique des pertuis charentais. Mais l’île de Ré, c’est aussi un patrimoine naturel exceptionnel. Et ce dernier ne sera pas mis de côté durant ces deux jours. Le sel, les vignes, la pêche, la biodiversité et les écosystèmes rétais, rien ne sera oublié. Entre visites, balades à vélo, parcours pédagogiques et animations ludiques, tout est fait pour mieux comprendre cet univers surprenant qui nous entoure. Alors, les 14 et 15

n’hésitez pas, et venez découvrir et/ou redécouvrir notre beau patrimoine.

Lolita Prieur

Pour sa 6e édition qui se tiendra en la salle des Marais de la Prée aux Portes-en-Ré vendredi 20

septembre 2013 à 19 heures, la veillée des conteurs organisée par le COREPOR (Collectif de recueil du patrimoine

rétais) et le CRICRI (Comité pour le recueil et l’inventaire des chansons rétaises introuvables) sous la tutelle bienveillante de l’AAMEC (Association des amis du musée Ernest Cognacq) aura cette année pour thème : « Le petit

train et les transports dans l’île de Ré ».à la façon des souvenirs que peuvent s’échanger deux anciens assis sur un banc, cette soirée laissera la part belle aux chansons interprétées à la fois en patois et en français ; aux monolo-gues patoisants de Joël Guilloneau et Jean-Claude Bonnin sur « avant le petit train » (le public, cette année, bénéfi-ciera de la traduction des textes qui sera intégrée aux carnets de chants) et aux intermèdes musicaux des « frères Jacques » : Jacques Pelletier et Jacques Leniau... avec à la baguette, en mon-sieur loyal, pour coordonner tout cela, maître Michel Peltier.Transports obligent, Patrice Raffarin, Vice-président de la Communauté de Communes en charge des transports et des déplacements, interviendra pour évoquer le futur des transports dans l’île de Ré.

Une buvette préparée par Fabien Jacques du Bateau Lavoir de Landrais complétera le programme de cette veil-lée. Cette soirée étant généralement très prisée du public rétais, il est forte-ment conseillé de réserver. Les places dans la salle étant limitées à 250 per-sonnes. Réservations ouvertes à partir du 9 septembre au musée.Participation : 8 €.

Jean-Pierre Pichot

p a T R I m O I n e

V e I l l É e D e s c O n T e u R s

L’Apothicairerie dans l’aile Saint-Louis

Détail de l’alambic de Sainte-Marie

Contact pour réservation : Musée Ernest Cognacq - Hôtel de Clerjotte - 17410 Saint-Martin-de-Ré Tél. : 05 46 09 21 22 - Courriel : [email protected] internet : www.musee-ernest-cognacq.fr

Michel Fruchard, fondateur du CRICRI et du COREPOR

Retrouvez le programme complet sur :

www.realahune.fr

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