press book - london press tour march 2014

Press BookUK Trade & Investment FrancePress Trip to London - March 20th and 21st 2014

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Table of contents

Usine-‐digitale.fr ...................................................................................................................... 4



Presse-‐citron.net ................................................................................................................... 10

Le Figaro Economie ............................................................................................................... 14

Le Figaro.fr ............................................................................................................................ 20

Le Figaro.fr ............................................................................................................................ 22

Lopinion.fr ............................................................................................................................ 23

L'Opinion .............................................................................................................................. 24

Usine-‐digitale.fr .................................................................................................................... 27

Usine-‐digitale.fr .................................................................................................................... 29

La Croix.com ......................................................................................................................... 32

La Croix.com ......................................................................................................................... 33

La Croix ................................................................................................................................. 37

Perspectives Entrepreneurs .................................................................................................. 43

Valeurs Actuelles .................................................................................................................. 49

Valeurs Actuelles.com ........................................................................................................... 53

RTL ........................................................................................................................................ 54

Presse-‐citron.net ................................................................................................................... 55

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Press Trip to London

March 20th and 21th 2014

Media Date Title Audience

Usine-digitale.fr March 25 Trois entrepreneurs numériques expliquent leur exode à Londres 474 700

Usine-digitale.fr March 25 Pour faire parler de votre boîte, prenez en photo vos clients 474 700

Usine-digitale.fr March 25 Yoyo, l’application qui fusionne la carte bancaire et les programmes de fidélité 474 700

Presse-citron.net March 27 La start-up française de la semaine : Headoo 1 900 400

Le Figaro Economie March 29 Londres déroule le tapis rouge aux start-up françaises 317 225

Le Figaro.fr March 29 Londres déroule le tapis rouge aux start-up françaises 55 653 343

Le Figaro.fr March 29 Ces entrepreneurs français exilés à Londres 55 653 343

Lopinion.fr March 29 Création d’entreprise : Londres à gagné la bataille de l’opinion 300 000

L’Opinion March 31 Entrepreneuriat : Londres a gagné la bataille de l’opinion 350 000

Usine-digitale.fr April 4 Soutenir des start-up pour leur vendre de l’espace de bureau 474 700

Usine-digitale.fr April 9 La politique fiscale pro start-up du

Royaume-Uni est plus efficace que celle de l’Hexagone

474 700

La Croix.com April 27 Vendre Londres est un métier 1 457 041 La Croix.com April 27 Entreprendre à Londres 1 457 041

La Croix April 28 Entreprendre à Londres 94 880 Perspectives

Entrepreneurs April 29 Expatriation : L’inquiétante fuite des jeunes talents 20 000

Valeurs Actuelles April 30 Tapis rouge pour les Français 84 864 Valeurs

Actuelles.com May 5 Tapis rouge pour les Français 450 000

RTL May 5 On n’est pas dupe – Malgré ses efforts, la France n’arrive pas à enrayer l’exode

de ses entreprises vers Londres

11,3% of audience

share Presse-citron.net June 6 Londres : terre d’accueil des start-ups 1 900 400

4

Media L’Usine Digitale

Date March 25, 2014 Link http://www.usine-digitale.fr

Description Website focusing on digital economy, and web trend.

OJD Readers 474 700

5

LINK : http://www.usine-digitale.fr/article/trois-entrepreneurs-numeriques-expliquent-leur-exode-a-londres.N250522

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OJD Readers 474 700

7

LINK : http://www.usine-digitale.fr/article/pour-faire-parler-de-votre-boite-prenez-en-photo-vos-clients.N250183

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OJD Readers 474 700

9

LINK: http://www.usine-digitale.fr/article/yoyo-l-application-qui-fusionne-la-carte-bancaire-et-les-programmes-de-fidelite.N250144

10

Media Presse Citron

Date March 25, 2014 Link http://www.presse-citron.net

Description Website on web trends, social medias, new technologies and start-up economy

OJD Readers 1 900 400

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LINK: http://www.presse-citron.net/la-start-up-francaise-de-la-semaine-headoo

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Media Le Figaro Economie

Date March 29, 2014 Link

Description National daily newspaper dealing with local, national and international current events

OJD 317 225 Readers 755 000

14 BOULEVARD HAUSSMANN75438 PARIS CEDEX 09 - 01 57 08 50 00

29/30 MARS 14Quotidien Paris

OJD : 323303

Surface approx. (cm²) : 1169N° de page : 1

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Eléments de recherche : UKTI ou UK TRADE AND INVESTMENT ou SERVICE INVESTISSEMENTS DE L'AMBASSADE DE GRANDE-BRETAGNE, toutes citations

Londres déroulele tapis rougeaux start-up françaises

De plus en plus déjeunes entrepreneurs français sautentle pas et rejoignent la capitale britannique pour monterleur société. Sortis pour la plupart des meilleures écolesfrançaises, ils trouvent à Londres un environnementaccueillant, bien plus propice au développement de leursprojets.

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Londres déroulele tapis rougeaux start-up françaises

De plus en plus déjeunes entrepreneurs français sautentle pas et rejoignent la capitale britannique pour monterleur société. Sortis pour la plupart des meilleures écolesfrançaises, ils trouvent à Londres un environnementaccueillant, bien plus propice au développement de leursprojets.

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Londres déroule le « tapis rouge »aux start-up françaisesLa capitale britannique est la destination la plus prisée d'Europe pour créateurs d'entreprisesspécialisées dans les nouvelles technologies. Les Français sont les premiers séduits.

ALEXANDRINE BOUILHETSabouilhet

ENVOYEE SPECIALE A LONDRES

• ;W*.\IJfl|:alITTllls sont jeu-nes, sortent des meilleures ecolesdc commerce françaises et sontmordus de nouvelles technologiesIls n hésitent pas longtemps avantdc franchir la Manche Et Londresleur déroule le « tapis rouge »Apres avoir ete conquise par lestraders francais, il 5 a vingt ans, lacapitale britannique s est entichéedes jeunes « geeks » francais,qu'ils soient ingénieurs informât!ques ou créateurs de start up « Laréputation des Francais a Londresdans la technologie est excellente »,confirme Alain Falvs, 48 ans, entrepreneur, et « mentor » a Level39 un nom el accélérateur destart up, situe au cœur de CanarvWharf, avec vue imprenable sur laTamise

Aucune capitale d Europen abnte aujourd'hui autant « d in-cubateurs » et « d'accélérateurs »que Londres Le marre Boris John-son veut faire de s î ville « la SilliconValley » europeenne Bordant lequartier fin meier U « Tech City »,qui a vu naître les créateurs de Candy Crush, est aujourd'hui presqueaussi célèbre que la « Old City »Installe au cœur de la v ille, avec sesbatiments rouge vif, Ic « campusGoogle » a donne un coup de jeunea la capitale britannique

En quèlques annees, la ville deLondres a réussi son pari elle estdevenue la plus attractive d'Euro-pe pour les entrepreneurs spéciali-ses dans les nouvelles technolo-gies Les jeunes créateurs de start-up françaises qui peinent a leverdes fonds a Paris n'ont que la Man-che a traverser pour trouver des fi-nanciers qui comprennent leurlangage, les technologies mobiles

et le « big data » et acceptent dcprendre des risques Le gouverne-ment britannique est aussi tres ac-tif, a travers « UK Trade and In-vestment », une agence mi-pubhque mi privee de promotiondes investissements étrangers auRoyaume-Uni

Malgre I austérité budgétaire envigueur en Grande Bretagne legouvernement britanniqueconserve une politique fiscale tresagressive pour attirer les start upet aider leur financer les creditsd'impôts pour business angels sonttres genereux (30 000 euros decredit d impot pour 100 DOO eurosd'investissements) et les taxes surles plus-vilues i la revente d'unestart-up sont hmitees a 10 °o,contre 40 % en France

Les entrepreneurs francais fontpartie des cibles fav ontes D'apresl'ambassade de Grande Bretagne

f f Tout est plus facilea Londres 99ALAIN FALYS ENTREPRENEUR

en France, le nombre d entreprisesfrançaises ayant cree dcs filiales aLondres cst en hausse dc 43 % en-tre 2012 et 2013 Les start-up tech-nologiques s y taillent la part dulion Ces statistiques n'incluent pasles start up qui se lancent du ecte-ment a Londres « II y a ici un env i -ronnement culturel tres favorable,on > trouve /es meilleurs déve-loppeurs indispensable pour pro-grammer les applications » ex-plique Alain Falys, qui vient delancer une nouvelle start-up,« Vo Vo », qui permet de payerav ec son telephone portable

Lne aventure qui démarredans les universités et s annonceaussi prometteuse que sa pre-miere plate-forme de transac-

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20%Taux impôtssur les sociétésen 2015, le plusfaible des paysduG7.

,ii.M I.i i!i! i IM '1"1

Le quartier d'affairesCanary Wharf,à Londres.M LLOYD/BLOOMBERG

lions électronique, revendue...100 millions dè livres.

Fort de son expérience, AlainFalys donne - gratuitement - desconseils aux jeunes arrivants, enquête de financement et du bon« business model » pour leurstart-up. Lancé en 2013, « Level39 » a sélectionné 60 start-up sur700 candidats. Ils ont un an pour selancer dans le grand bain. Le prixest raisonnable : 300 livres parmois pour la location d'un bureau.L'espace de travail est confortable,coloré, avec bonbons et « coo-kies » à volonté.

« Level 39 » est spécialisé dansles start-up financières. Les clientspotentiels sont à deux pas : il s'agitdes plus grandes banques d'inves-tissements de la City, installées àCanary Wharf. Les investisseurs,qu'il s'agisse des fonds de capital-risque ou de « business angels »,sont aussi à leurs pieds. « Quand onveut monter sa société, surtout dansles nouvelles technologies, tout estplus facile à Londres : l'état d'esprit,la fiscalité, le goût du risque, et... laflexibilité du travail », résume AlainFalys. Pour Paris, la bataille sembledéjà perdue... •

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JEAN-PHILIPPEDOUMENG• Âge : 33 ans• Etudes : Master(ESCP Europe), maîtriseeconomie & gestiona Assas• Start-up : Trie Trac

JEAN-LUCNICOUÉ• Âge : 48 ans• Etudes : Ecolepolytechniquede Montpellier• Start-up: Vicking

« L'affaire Dailymotiona fait beaucoup de mal à l'imagedè la France... »Arrive a Londres en 2004, apres avoir démarre sa carrieredans la banque, Jean-Philippe Doumeng a cree Tictrac,une start-up « d'e-sante » qui permet a ses utilisateursde centraliser toutes leurs donnees personnelles,en provenance de reseaux sociaux, de braceletsou d'application fitness. Objectif : les aider a perdre du poidsou a s'entraîner pour un marathon. Lejeune entrepreneurfrançais est passe par des business angels londoniens friandsde « sante connectée ». S'il a choisi Londres, et non Paris,c'est pour la mentalité « pro business » de la capitalebritannique. « Ici les entrepreneurs sont presque idolâtres,car ils créent de l'emploi et de l'innovation... », dit-il.« Nous avons, heureusement, de tres grands entrepreneursen France, mais l'affaire Dailymotion a fait beaucoup de mala l'image de la France » (NDLR : veto du gouvernementa la vente de la start-up d'Orange aux Etats-Unis). La fiscalitejoue aussi. « L'o/ignement de fa taxation du capital sur celledu revenu décourage ceux qui veulent monter leur entrepriseet ceux qui souhaitent y investir », deplore-t-il. A. B.

« L'écosystème londonienest plus favorable à la survied'une start-up »Ingénieur en informatique, Jean-Luc Nicoue a déjà crée quatreentreprises, dont une start-up a succes, Condor, utilisée parles salles de marches du monde entier et revendue 650 millionsde dollars a un fonds americain. « En temps que développeurdu logicielle n'ai rien touche ! », deplore-t-il. Jusqu'ici,ce Franco-Béninois, fils de journaliste, n'avait pas eu besoinde s'installer a Londres ll travaillait comme consultant dansdes grandes banques internationales, notamment a Bruxelles,en 2013, lorsque sa dernière start-up, Vicking, fut sélectionnéepar Level 39, l'accélérateur en vue de la City pour les nouvellestechnologies financieres. Son logiciel K-Pax permetde « comparer des fichiers de banques en quinze minutesalors qu'il faut six mois pour accomplir la même tâchemanuellement ». Encore faut-il en faire la promotion auprèsdes banques toujours tres méfiantes a l'égard des outils.« Pour trouver des nouveaux clients et des financements,Level 49 est un tremplin extraordinaire », explique Jean-LucNicoue, qui a déjà deux gros clients. « Apres Bruxelles, j'ai bientente de m'installer a Paris, ou vivent mes enfants, mais celas'est tres vite révèle impossible », avoue l'ingénieur. « A Paris,il y a des lourdeurs administratives, et un secteur bancaire quine fait pas suffisamment confiance aux petites entreprises... »,estime-t-il. « C'est aussi une question de mentalité. L'espritanglo-saxon est plus propice aux affaires et l'écosystèmelondonien est plus favorable a la survie d'une start-up... » A. B.

30%Créditd'impôtpour qui investitdans une PME.

I Mots clés1 DE « TECH CITY »

« Incubateur »L'incubateur est un lieu mis adisposition par une universiteou une entreprise pour aiderles créateurs a passer d uneidée a une societe, grace aune modeste mise de fondsde depart.« Accélérateur »L'accélérateur aide les start-up a élargir leur financement,a peaufiner leur « businessmodel » et a trouver desclients avant de pouvoirvoler de leurs propres ailes...« Pépinière »Une pépinière regroupeplusieurs start-up, souventavec des développeursinformatiques. Tech Cityest une pépinière.« Développeur »C'est un metier essentielpour le monde du digitalLes ingénieurs informatiques« codent » ou programmentles applications qui sonta la base des innovationsdes start-up technologiques.

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ALEXIS GARA VEL ETHENRY DE BENNETOT• Âges : 26 ans et 23 ans• Etudes : Isae-Ensicaa Toulouse, WarwickUniversity et LondonBusiness School• Start-up :SunEos

« Londres, c'est le centreeuropéen pour les start-uptechnologiques ! »A peine sortis de l'école, a Londres, Alexis Garavel et soncopain Henry de Bennetot ont profite de la bourse Sirius crééepar le gouvernement britannique qui leur offre 12 000 livreschacun et un programme de 12 mois pour monterleur business, et trouver des fonds, dans un « accélérateur »de Newcastle, spécialise en technologies pour mobile, baptise« Ignite 100 ». Leur start-up SunEos propose un systemede paiement dematerialise sous forme de carte electroniqueou de bracelet. Leurs clients : les 300 festivals de musique,les 170 universités du Royaume-Uni, qui veulent se passer decaisses enregistreuses. A la cle de leur concept : des donneespersonnelles des utilisateurs precieuses pour leurs clients...Alexis et Henry ont choisi Londres « parce que c'est le centreeuropeen pour les start-up technologiques ». Dans la capitalebritannique, ils trouvent des « business angels pretsa prendre des risques que les investisseurs françaisne veulent pas prendre ». Au Royaume-Uni, ils trouvent« un esprit entrepreneur tres développe, bien plus qu'enFrance ». Et un « écosystème » inégale, avec plus d'incubateurset d'accélérateurs que partout ailleurs en Europe. A. B.

JEANDUSSETOUR• Age : 38 ans• Etudes : EDHEC Lille• Start up : Headoo

« Je suis encore à Paris, maismes actionnaires me poussentà m'installer à Londres... »Marie, pere de famille, Jean Dussetour habite encore a Paris,ou se trouve sa start-up de contenus personnalises, Headoo.Il y emploie dix personnes et vient d'ouvrir sa filialeau Royaume-Uni, un marche crucial pour sa societe.Il commercialise une application qui permet de traquerles achats influences par les reseaux sociaux. Ses principauxactionnaires, bases a Londres, l'encouragent a s'installer del'autre côte de la Manche. « Ws se demandent pourquoi je mecomplique la vie a vouloir faire les choses depuis Paris... »A Paris, Jean Dussetour a tente, en vain, de lever des fondspour sa start-up, lancée en 2012. « C'était (ong et complique » ;en six mois, « il n'a rien eu », dans cette ville, ou il fut banquieravant de travailler dans l'immobilier. En 2013, il a réussi a lever300 DOO livres, en une après-midi, pour sa start-up. « Pourto structure londonienne, il a suffi de vingt minutes pour trouver150 000 (ivres.' Les traders de to City posent (es bonnesquestions, connaissent (e monde digital. Et des que l'on parleBig Data, ils comprennent qu'il y a des opportunités. » A. B.

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Media Le Figaro.fr

Date March 29, 2014 Link http://www.lefigaro.fr

Description Online newspaper dealing with local, national and international current events


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LINK: http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/03/29/20002-20140329ARTFIG00006-londres-deroule-le-tapis-rouge-aux-start-up-francaises.php

22

LINK: http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2014/03/28/10001-20140328ARTFIG00325-portraits-d-entrepreneurs.php

Media Le Figaro.fr

Date March 29, 2014 Link http://www.lefigaro.fr

Description Online newspaper dealing with local, national and international current events


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LINK: http://www.lopinion.fr/30-mars-2014/creations-d-entreprise-londres-a-gagne-bataille-l-opinion-10778

Media Lopinion.fr

Date March 29, 2014 Link http://www.lopinion.fr

Description Online newspaper mainly dealing with politic, economy and business

OJD Readers 300 000

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Media L’Opinion

Date March 30, 2014 Link

Description Daily newspaper mainly dealing with politic, economy and business

OJD Readers 350 000

L'OPINION14 RUE DE BASSANO75116 PARIS

31 MARS 14Quotidien

Surface approx. (cm²) : 408

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La Grande-Bretagne veut devenir le paysdu GS qui taxe le moins les entreprises. Elleleur propose déjà une fiscalité avantageuseEntrepreneuriat: Londresa gagné la bataille de l'opinionAttractimtéAvec une hausse de 43% des investisse-ments en provenance de la France, l'andernier, la Grande-Bretagne attire deplus en plus de Français, séduits par lafiscalité attractive mais surtout par le climatambiant, résolument favorable à l'espritd'entreprise.

Cyrille Lachèvre (à Londres)

• « Nous sommes même devenus la premièredestination des touristes étrangers, devantParis ! » Du haut de son large bureau vitré quidomine la Tour de Londres, de l'autre côté dela Tamise, David Slater ne boude pas le plaisird'envoyer une petite pique So British aux Fren-chies. Il peut se le permettre tant London andPartner, l'office public chargé de la promotionde la capitale britannique dont il est l'un des di-recteurs, affiche un bilan éclatant. Depuis 2003,Londres a attiré trois fois plus de quartiers géné-raux que n'importe quelle autre ville d'Europe.Un dynamisme qui s'est accéléré ces derniersmois avec le rebond du PIB britannique quiflirte désormais avec un rythme de 2%. Certes,cette croissance est principalement entraînéepar la finance et l'immobilier, et nombre d'éco-nomistes la jugent pour cela encore très fragile.Mais Londres ce n'est plus seulement la City,rappelle David Slater : « Nous recensons 35 DOOentreprises de technologies employant 156000salariés qui ont enregistré 28% de croissance encinq ans ». Et d'enfoncer le clou. « On compte32 incubateurs et accélérateurs - il en existe38 dans toute l'Espagne - qui accueillent I DOOstart-up dont une sur quatre réussira à la fin, untaux particulièrement élevé », assure-t-il.

A l'heure d'une compétition internationalede plus en plus féroce, le gouvernement deDavid Cameron n'a pas lésiné sur les moyenspour attirer les entrepreneurs. Une politique

résolument pro business financée par la ter-rible cure d'austérité subie par l'Etat. « Notretaux d'imposition des entreprises qui est de23% aujourd'hui, baissera à 20% en avril 2015 »,explique Michael Boyd, directeur général de labranche investissement de UK Trade & Inves-tement, l'organisme public chargé d'attirerdes projets d'entreprise en Grande-Bretagne.

« Une finance saineet responsable., capabled'offrir du pouvoir d'achataux jeunes»« Notre objectif est simple, poursuit-il. Afficherla plus faible taxation des entreprises au sein duGS ! ». La liste des avantages fiscaux en faveurdes entrepreneurs donne effectivement le tour-nis. Investir dans une PME permet de réduireses impôts à hauteur de 30% des capitaux pla-ces. Une déduction qui monte à 50% lorsquel'argent est investi dans des start-up. Le créditd'impôt recherche de son côté est redoutable :pour I livre investie en recherche, une PME peutrécupérer 2,25 livres de crédit d'impôt : « Onreçoit plus qu'on ne dépense ! », ironise MichaelBoyd. Les bénéfices tirés d'un brevet déposéOutre-Manche sont par ailleurs taxés à hauteurde 10% maximum. 10%, c'est aussi la taxationmaximum des plus-values en cas de cession deson entreprise. Trois fois moins que de ce côté-ci de la Manche !

Londres ? Ce sont probablement les entre-preneurs français qui en parlent le mieux, tantils s'y sentent choyés. Comme Alain Falys, unsériai entrepreneur à succès dans l'industriedes paiements bancaires électroniques. Sa der-nière aventure s'appelle YoYo, un système depaiement en caisse, via un code-barres lisiblesur le téléphone portable. L'avantage pour leclient? Une commission moins élevée qu'avecune carte de paiement et surtout la possibilitéde cumuler efficacement des points de fidélité.« Vous pouvez dire à François Hollande qu'il

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La Grande-Bretagne veut devenir le paysdu GS qui taxe le moins les entreprises. Elleleur propose déjà une fiscalité avantageuseEntrepreneuriat: Londresa gagné la bataille de l'opinionAttractimtéAvec une hausse de 43% des investisse-ments en provenance de la France, l'andernier, la Grande-Bretagne attire deplus en plus de Français, séduits par lafiscalité attractive mais surtout par le climatambiant, résolument favorable à l'espritd'entreprise.

Cyrille Lachèvre (à Londres)

• « Nous sommes même devenus la premièredestination des touristes étrangers, devantParis ! » Du haut de son large bureau vitré quidomine la Tour de Londres, de l'autre côté dela Tamise, David Slater ne boude pas le plaisird'envoyer une petite pique So British aux Fren-chies. Il peut se le permettre tant London andPartner, l'office public chargé de la promotionde la capitale britannique dont il est l'un des di-recteurs, affiche un bilan éclatant. Depuis 2003,Londres a attiré trois fois plus de quartiers géné-raux que n'importe quelle autre ville d'Europe.Un dynamisme qui s'est accéléré ces derniersmois avec le rebond du PIB britannique quiflirte désormais avec un rythme de 2%. Certes,cette croissance est principalement entraînéepar la finance et l'immobilier, et nombre d'éco-nomistes la jugent pour cela encore très fragile.Mais Londres ce n'est plus seulement la City,rappelle David Slater : « Nous recensons 35 DOOentreprises de technologies employant 156000salariés qui ont enregistré 28% de croissance encinq ans ». Et d'enfoncer le clou. « On compte32 incubateurs et accélérateurs - il en existe38 dans toute l'Espagne - qui accueillent I DOOstart-up dont une sur quatre réussira à la fin, untaux particulièrement élevé », assure-t-il.

A l'heure d'une compétition internationalede plus en plus féroce, le gouvernement deDavid Cameron n'a pas lésiné sur les moyenspour attirer les entrepreneurs. Une politique

résolument pro business financée par la ter-rible cure d'austérité subie par l'Etat. « Notretaux d'imposition des entreprises qui est de23% aujourd'hui, baissera à 20% en avril 2015 »,explique Michael Boyd, directeur général de labranche investissement de UK Trade & Inves-tement, l'organisme public chargé d'attirerdes projets d'entreprise en Grande-Bretagne.

« Une finance saineet responsable., capabled'offrir du pouvoir d'achataux jeunes»« Notre objectif est simple, poursuit-il. Afficherla plus faible taxation des entreprises au sein duGS ! ». La liste des avantages fiscaux en faveurdes entrepreneurs donne effectivement le tour-nis. Investir dans une PME permet de réduireses impôts à hauteur de 30% des capitaux pla-ces. Une déduction qui monte à 50% lorsquel'argent est investi dans des start-up. Le créditd'impôt recherche de son côté est redoutable :pour I livre investie en recherche, une PME peutrécupérer 2,25 livres de crédit d'impôt : « Onreçoit plus qu'on ne dépense ! », ironise MichaelBoyd. Les bénéfices tirés d'un brevet déposéOutre-Manche sont par ailleurs taxés à hauteurde 10% maximum. 10%, c'est aussi la taxationmaximum des plus-values en cas de cession deson entreprise. Trois fois moins que de ce côté-ci de la Manche !

Londres ? Ce sont probablement les entre-preneurs français qui en parlent le mieux, tantils s'y sentent choyés. Comme Alain Falys, unsériai entrepreneur à succès dans l'industriedes paiements bancaires électroniques. Sa der-nière aventure s'appelle YoYo, un système depaiement en caisse, via un code-barres lisiblesur le téléphone portable. L'avantage pour leclient? Une commission moins élevée qu'avecune carte de paiement et surtout la possibilitéde cumuler efficacement des points de fidélité.« Vous pouvez dire à François Hollande qu'il

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existe une finance saine et responsable capabled'offrir du pouvoir d'achat aux jeunes », ironiseAlain Falys. Londres, un choix assumé aussi parFabrice Haiat, créateur de Ipelia, qui vend auxmarques grand public un réseau de clients-tes-teurs charges de prendre des photographiesdes rayons, dans les grandes surfaces, pourmontrer comment y sont agences les produits.Paradoxal de démarrer par la Grande-Bretagnelorsque l'on connaît le poids des hypermarchésen France. « Nous viendrons dans l'hexagone,bien sûr, répond Fabrice Haiat, mais en termesde flexibilité de main-d'œuvre, la France esttrop contraignante pour des entreprises qui selancent, c'est trop risqué d'embaucher ».

Et puis surtout, à Londres, on trouve faci-lement des capitaux, le nerf de la guerre. En té-moigne l'exemple de Jean Dussetour, fondateurde Headoo, une société de « picture marketing »pour créer des animations sur des points devente. Lui, il y est allé au culot en entrant un jourdans la salle de marché d'une grande banqued'investissement de la City et en faisant le tour,un par un, des traders sur leur desk pour récol-ter, à la fin de la journée, 500 DOO euros !

Au total, les chiffres parlent d'eux-mêmes.Selon UKTI, la France est restée en 2013 le plusimportant contributeur européen pour lesinvestissements directs en Grande-Bretagne,avec une hausse de 43% des nouveaux pro-jets lancés l'an dernier. Derrière les discours,Londres, pourtant, n'est pas la ville rêvée etParis, qui compte presque plus d'incubateurset des ingénieurs de grand talent, ne devrait pasavoir à rougir tant que cela sur le papier. Mais lesAnglais ont gagné la bataille principale : celle del'opinion. « Business is Gréât », lit-on à chaquecoin de rue, comme pour mieux marteler cet as-pect pro-entreprise. Tout n'est pas perdu pourautant. C'est Stuart Watson, un associé de E&Y,qui donne des motifs d'y croire : « II y a trenteans, l'entrepreneur était considéré commel'ennemi responsable de tous les maux de notrepays », rappelle-t-il. C'était avant le choc libéraldes années Thatcher.

@CynlleLachevre $f

Le Royaume-Uni et son poumon écono-mique, la City de Londres, proposentun taux d'imposition des entreprises à23%. Ce taux déjà très avantageux devraitbaisser à 20% en 2015.

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Date April 4, 2014 Link http://www.usine-digitale.fr


OJD Readers 474 700

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LINK: http://www.usine-digitale.fr/article/soutenir-des-start-up-pour-leur-vendre-de-l-

espace-de-bureau.N253107

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Date April 9, 2014 Link http://www.usine-digitale.fr


OJD Readers 474 700

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LINK: http://www.usine-digitale.fr/article/la-politique-fiscale-pro-start-up-du-royaume-uni-est-plus-efficace-que-celle-de-l-hexagone.N252597

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LINK : http://www.la-croix.com/Actualite/Economie-Entreprises/Economie/Vendre-Londres-est-un-metier-2014-04-27-1141947

Media La Croix.com

Date April 27, 2014 Link http://www/la-croix.com

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Entreprendre à LondresDes Français créent leurs projets dans les incubateurs de Londres, attirés par un climat favorable aux affaires. Rencontre avec desjeunes entrepreneurs français.

Alexandre Darmon

Les baies vitrées vont jusqu’au sol. Le ciel dégagé permet de voir les méandres de la Tamise. Du 39 étage, les taxise

noirs sont comme des fourmis. Ils déposent au pied de Canary Wharf des banquiers qui œuvrent dans cette partiemoderne de la City londonienne. Du «Level 39», on domine des banques comme Citygroup, Barclays ou Morgan Stanley.Level 39 est l’un des trois principaux incubateurs de Londres, avec le «Campus Google» et le «Rainmaking Loft».

Un incubateur, dans la terminologie récente des affaires, est un lieu où peuvent croître des entreprises, juste après leurnaissance. On ne crée plus une entreprise dans un studio, une chambre de bonne ou un garage. À Paris, Bangalore ouLondres, on loue un, deux ou trois sièges dans un espace ouvert, fait de longues tables, bourrées d’ordinateurs, placéesentre des machines à café et des téléviseurs, bordées de salles vitrées de réunions, à deux ou à dix, pour s’isoler un peude la ruche créatrice.

«Level 39» a ouvert il y a un an. Quelque 630 entrepreneurs ont présenté leurs candidatures pour y être admis. 80 ont étéacceptés. Ils tentent de faire croître des sociétés dans la finance, la cybertechnologie, le commerce ou l’urbanisme. «C’estla première fois que des jeunes entrepreneurs sont accueillis dans Canary Wharf. C’est une bonne période aujourd’hui.

, souligne son directeur Eric van der Kleij.Nous sortons de sept années de crise où les banquiers n’ont pas investi»

Depuis la baie vitrée, il montre les docks où se dresseront dans quelques années les tours de «Wood wharf». «LesFabrice Haiat est l’un de cesentreprises qui naissent ici seront celles qui vont bâtir cette nouvelle ville de l’innovation.»

entrepreneurs qui travaillent à «Level 39». Cet ingénieur centralien est passé par le conseil chez Mac Kinsey avant decréer, avec ses deux frères, une société qu’il a vendue en 2011 à Schneider Electric. Aujourd’hui, il crée ici une nouvellesociété de collecte de données sur les lieux de vente.

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Ubiq permet à des consommateurs de se faire rétribuer en collectant des informations dans les magasins sur la mise enrayon des produits, leur prix, leur disponibilité. Un de «Ici, je suis à la même distance de Paris que si j’étais à Nantes.» ses frères assure la recherche et le développement depuis Israël. «Les compétences technologiques sont là-bas. Il se

passe beaucoup plus de choses en Israël qu’à Londres, dans notre domaine.»

Fabrice Haiat est rapide, précis et direct. À Londres, il aime la flexibilité qui lui est offerte. «Quand on est une start-up, onteste des solutions. Il y en a plein qui ne marcheront pas. Alors, il faut pouvoir licencier si besoin. Ici, le préavis est de

Il déplore qu’en France deux semaines.» «la législation sociale soit la même pour des grands groupes et pour desAlain Falys est un autre entrepreneur français présent au «Level 39».start-up.»

Il est parti de France en 1996. Il a vendu une première société, tenté d’en construire une autre à Kuala Lumpur, avant derevenir à Londres créer Yoyo, une société dans le paiement en ligne. «Je n’avais aucune raison de me réimplanter enFrance. Ici, je n’ai pas l’inspection du travail pour voir si les chaises sont droites et s’il y a des poubelles dans les

Surtout, ici, à Londres, Alain Falys a pu trouver plus facilement qu’à Paris des capitaux. toilettes.» «Ici, il y a beaucoup d’argent prêt à s’investir. Beaucoup plus qu’en Allemagne.»

Londres profite de l’effet boule de neige: plus d’activités, plus d’argent disponible, plus de compétences et plus depossibilités d’affaires. Dans un environnement qui se veut («ami des affaires»). Alors, Fabrice ou Alainbusiness friendlysont prêts à passer sur les inconvénients de la ville. «Un loyer à Londres est deux fois plus cher qu’à Paris. L’école

,maternelle coûte de 4 000 à 5 000 € par trimestre. Mais, j’ai envie que mes enfants sachent vivre dans ce monde-là»résume Fabrice Haiat.

D’autres entrepreneurs français n’ont pas encore des problèmes de scolarité pour leurs enfants. Ils sont plus jeunes,sortent juste de leurs écoles de commerce ou de leur université britannique. Ils louent des sièges à l’incubateur «RainMaking loft» (faiseur de pluie), située à côté du Tower Bridge. Le siège est à 299 livres par mois (370 €), grâce à unsponsor de l’incubateur, la chaîne de supermarchés Tesco. La société qui gère ce site vient d’en ouvrir un autre à Berlinet va en lancer bientôt un à Copenhague.

Benjamin Vedrenne Cloquet a fondé une société dans le e-learning. «J’ai vu la révolution Internet dans les médias entravaillant chez Lagardère Media à Londres. Je veux vivre cette révolution maintenant dans l’éducation, avec tous les

, explique-t-il. Il va vite, quitte à échouer. cours qui peuvent se dispenser par Internet» «Une mortalité rapide, c’est plutôt Ici, on ne domine pas la Tamise du 39 étage. On plonge du 1une bonne chose. Cela fait consommer moins de capital.» e

étage sur un port de plaisance.er

À Londres, les Français sont plutôt bien vus. «Ils ont la réputation de réussir dans la finance. Les investisseurs dans mon explique Nicolas de Rosen. Ce jeuneentreprise sont des Français qui habitent à Londres, à Paris et à Bruxelles»,

trentenaire vient de créer la société «Box upon a time». Celle-ci livre des colis mensuels de vêtements pour enfants demarques à prix remisés.

«J’ai revendu, il y a deux ans, mon entreprise en France dans l’environnement. Cela m’a fait un peu mal de laisser lamoitié de ma plus-value aux impôts, alors que j’avais donné beaucoup de moi dans cette entreprise. Ici, ce ne sera quede 15% à 20%. L’autre différence est que, ici, les investisseurs me reçoivent justement parce que je suis jeune. Alors que,en France, je devais m’inventer des références pour tenter de convaincre.»

Ce qui change entre Londres et Paris, finalement, plus que la fiscalité, c’est une ambiance plus favorable auxentrepreneurs. «Ce qui me motive dans la création de mon entreprise, c’est l’expérience elle-même de cette aventure plus

, confie Henry, un autre de ces jeunes Français installés au «Rainmaking Loft». Un défique l’argent que je peux en tirer»difficile à faire comprendre à Paris. Parfois.

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UN ENVIRONNEMENT FISCAL STABLE

10 000 start-up utilisent les services des 32 incubateurs et accélérateurs d’entreprises installés à Londres. Le taux deréussite de ces entreprises est de 25%.

Les secteurs technologiques que s’emploient à attirer les autorités britanniques sont: le «big data», l’espace, larobotique, la biologie de synthèse, la médecine régénératrice, l’agri-technologie, les nanotechnologies, les énergiesrenouvelables.

L’impôt sur les sociétés passera de 21% à 20% l’an prochain.

Grâce au crédit recherche, une livre sterling dépensée en recherche et développement produit 2,25 livres de déductiond’impôts.

Au sein du groupe des vingt principaux pays de la planète (G20), la Grande-Bretagne se place au deuxième rangpour l’accès aux capitaux, au quatrième rang pour la qualité de sa régulation et sa fiscalité.

Pierre COCHEZ, à Londres

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Économie&entreprisesREPORTAGE Des Français créent leurs projets dans les incubateurs de Londres,attirés par un climat favorable aux affaires. Rencontre avec des jeunes entrepreneurs français

Entreprendre à LondresLONDRESDe notre envoyé spécial

Les baies vitrées vontjusqu'au sol. Le ciel dé-gage permet de voir lesméandres de la Tamise.Du 39e étage, les taxisnoirs sont comme desfourmis. Ils déposent aupied de Canary Wharf des

banquiers qui œuvrent dans cette partiemoderne de la City londonienne. Du « Le-vel 39 », on domine des banques commeCitygroup, Barclays ou Morgan Stanley.Level 39 est l'un des trois principaux in-cubateurs de Londres, avec le « CampusGoogle » et le « Rainmaking Loft ». Unincubateur, dans la terminologie récentedes affaires, est un lieu où peuvent croîtredes entreprises, juste après leur naissance.On ne crée plus une entreprise dans unstudio, une chambre de bonne ou un ga-rage. À Paris, Bangalore ou Londres, onloue un, deux ou trois sièges dans un es-pace ouvert, fait de longues tables, bour-rées d'ordinateurs, placées entre desmachines à café et des téléviseurs, bordéesde salles vitrées de réunions, à deux ou àdix, pour s'isoler un peu de la ruche créa-

trice.« Level 39 » a ouvert il y a un an. Quelque

630 entrepreneurs ont présente leurs can-didatures pour y être admis. 80 ont étéacceptés. Ils tentent de faire croître dessociétés dans la finance, la cybertechno-logie, le commerce ou l'urbanisme. « C'estla première fois que cles jeunes entrepre-neurs sont accueillis dans Canary Wharf.C'est une bonne période aujourd'hui. Noussortons de sept années de crise où les ban-quiers n'ont pas investi », souligne sondirecteur Eric van der Kleij. Depuis la baievitrée, il montre les docks où se dresserontdans quèlques années les tours de « Woodwharf ». « Les entreprises qui naissent iciseront celles qui vont bâtir cette nouvelleville de l'innovation. »

Fabrice Haiat est l'un de ces entrepre-neurs qui travaillent à « Level 39 ». Cetingénieur centralien est passé par leconseil chez Mac Kinsey avant de créer,avec ses deux frères, une société qu'il avendue en 2011 à Schneider Electric. Au-jourd'hui, il crée ici une nouvelle sociétéde collecte de données sur les lieux devente. Ubiq permet à des consommateursde se faire rétribuer en collectant des in-formations dans les magasins sur la miseen rayon des produits, leur prix, leur dis-ponibilité. « Ici, je suis à la même distance

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Économie&entreprisesREPORTAGE Des Français créent leurs projets dans les incubateurs de Londres,attirés par un climat favorable aux affaires. Rencontre avec des jeunes entrepreneurs français

Entreprendre à LondresLONDRESDe notre envoyé spécial

Les baies vitrées vontjusqu'au sol. Le ciel dé-gage permet de voir lesméandres de la Tamise.Du 39e étage, les taxisnoirs sont comme desfourmis. Ils déposent aupied de Canary Wharf des

banquiers qui œuvrent dans cette partiemoderne de la City londonienne. Du « Le-vel 39 », on domine des banques commeCitygroup, Barclays ou Morgan Stanley.Level 39 est l'un des trois principaux in-cubateurs de Londres, avec le « CampusGoogle » et le « Rainmaking Loft ». Unincubateur, dans la terminologie récentedes affaires, est un lieu où peuvent croîtredes entreprises, juste après leur naissance.On ne crée plus une entreprise dans unstudio, une chambre de bonne ou un ga-rage. À Paris, Bangalore ou Londres, onloue un, deux ou trois sièges dans un es-pace ouvert, fait de longues tables, bour-rées d'ordinateurs, placées entre desmachines à café et des téléviseurs, bordéesde salles vitrées de réunions, à deux ou àdix, pour s'isoler un peu de la ruche créa-

trice.« Level 39 » a ouvert il y a un an. Quelque

630 entrepreneurs ont présente leurs can-didatures pour y être admis. 80 ont étéacceptés. Ils tentent de faire croître dessociétés dans la finance, la cybertechno-logie, le commerce ou l'urbanisme. « C'estla première fois que cles jeunes entrepre-neurs sont accueillis dans Canary Wharf.C'est une bonne période aujourd'hui. Noussortons de sept années de crise où les ban-quiers n'ont pas investi », souligne sondirecteur Eric van der Kleij. Depuis la baievitrée, il montre les docks où se dresserontdans quèlques années les tours de « Woodwharf ». « Les entreprises qui naissent iciseront celles qui vont bâtir cette nouvelleville de l'innovation. »

Fabrice Haiat est l'un de ces entrepre-neurs qui travaillent à « Level 39 ». Cetingénieur centralien est passé par leconseil chez Mac Kinsey avant de créer,avec ses deux frères, une société qu'il avendue en 2011 à Schneider Electric. Au-jourd'hui, il crée ici une nouvelle sociétéde collecte de données sur les lieux devente. Ubiq permet à des consommateursde se faire rétribuer en collectant des in-formations dans les magasins sur la miseen rayon des produits, leur prix, leur dis-ponibilité. « Ici, je suis à la même distance

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Le quartier des docks, Canary Wharf, à Londres. « Les entreprises qui naissent ici seront celles qui vont bâtircette nouvelle ville de l'innovation », anticipe Eric Van der Kleij, le directeur de Level 39.

de Paris que sij etais a Nantes » Un de sesfreres assure la recherche et le developpement depuis Israel « Les compétencestechnologiques sont la-has II se passebeaucoup plus de choses en Israel qu'aLondres, dans notre domaine »

Fabrice Haiat est rapide, précis et directA Londres il aime la flexibilité qui lui estofferte « Quand on est une start-up, onteste des solutions II y en a plein qui nemarcheront pas Alors il faut pouvoir licencier si besoin Ici, le préavis est de deuxsemaines » II déplore qu'en France « lalégislation sociale soit la meme pour desgrands groupes et pour des start up »

Alain Falys est un autre entrepreneurfrançais present au « Level 39 » II est partide France en 1996 II a vendu une premiere societe tente d en construire une

autre a Kuala Lumpur avant de revenir aLondres créer Yoyo, une sociéte dans lepaiement en ligne « Je n'avais aucuneraison de me réimplanter en France Icije n ai pas linspection du travail pour voirsi les chaises sont droites et s'il y a des poubelles dans les toilettes » Surtout, ici, aLondres, Alain Falys a pu trouver plusfacilement qu a Paris des capitaux « Ici,il y a beaucoup d'argent pret a s'investirBeaucoup plus qu'en Allemagne »

Londres profite de I effet boule de neigeplus d activités, plus d argent disponibleplus de compétences et plus de possibihtes d affaires Dans un environnementqui se veut business friendly (« ami desaffaires») Alors Fabrice ou Alain sontprêts a passer sur les inconvénients de laville « Un loyer a Londres est deux fois

plus cher qu'a Paris L'école maternellecoûte de 4 000 a 5 000 € par trimestre Maîsj'ai envie que mes enfants sachent vivredans ce monde la », résume Fabrice Haiat

D'autres entrepreneurs françaisn ont pas encoredes problèmes descolarite pour leursenfants Ils sontplus jeunes, sortentj u s t e de leursecoles de com-merce ou de leur universite britanniqueIls louent des sieges a l'incubateur « RainMaking loft » (faiseur de pluie), située acôte du Tower Bridge I e siege est a299 livres par mois (370 €) grâce

« Ici, je suisà la même distancede Parisque si j'étaisà Nantes. »

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à un sponsor de l'incubateur, lachaîne de supermarches Tésco La societequi gère ce site vient d'en ouvrir un autrea Berlin et va en lancer bientôt un a Co-penhague Benjamin Vedrenne Cloqueta fonde une societe dans le e learmng« J'ai vu la revolution Internet dans lesmedias en travaillant chez LagardereMedia a Londres Je veux vivre cette re-volution maintenant dans l'éducation,avec tous les cours qui peuvent se dispenser par Internet», explique t il II va vite,quitte d échouer « Une mortalité rapide,c'est plutôt une bonne chose Cela faitconsommer moins de capital » Ici, on nedomine pas la Tamise du 39e etage Onplonge du la etage sur un port de plaisance

« Ici, les investisseursme reçoivent parce queje suis jeune.Alors que, en France,je devais m'inventerdes reférences pourtenter de convaincre. »

A Londres, les Français sont plutôtbien vus « Ils ont la réputation de retissir dans la finance Les investisseurs dansmon entreprise sont des Français quihabitent a Londres, à Paris et aBruxelles », explique Nicolas de RosenCe jeune treiitenaire vient de creer lasociete « Boxupon a time » Celle-ci livredes colis mensuels de vêtements pourenfants de marques a prix remises «Jairevendu, il y a deux ans, mon entrepriseen France dans l'environnement Celam'a fait un peu mal de laisser la moitiede ma plus value aux impoli,, alors quej'avais donne beaucoup de moî dans cetteentreprise Ici, ce ne sera que de 15 % a20 % L'autre difference est que, ici, lesinvestisseurs me reçoivent justement parceque je suis jeune Alors que en France, jedevais m'inventer des references pourtenter de convaincre » Ce qui changeentre Londres et Pans, finalement, plusque la fiscalite, c'est une ambiance plusfavorable aux entrepreneurs « Ce quime motive dans la creation de mon entrepnse, c'est l'expérience elle même decette aventure plus que l'argent que jepeux en tirer », confie Henry, un autrede ces jeunes Français installes au « Rammaking Loft » Un defi difficile a fairecomprendre a Paris Parfois

PIERRE COCHEZ

"Mon pays a une culture qui encourage les entrepreneurs.Pourcentage d'entrepreneurs d'accord avec cette affirmation

80%

70Q Pays développes Q Pays a croissance rapide

60 —Moyenne des pays du G20 56 %-50

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20

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to

La Grande-Bretagne développe une stratégiepour attirer les investissements êtrangers.En utilisant les cabinets de conseil

Vendre Londres est un métierLONDRESDe notre envoyé special

Michael Boyd est chargé d'atti-rer des investissements etran-gers en Grande-Bretagne IIle fait, avec une allure toute

britannique, apres une longue carrièredans des grands noms du conseil Ici, sonbut est clair « Creer des emplois C'est mamotivation » dit ce directeur du departe-ment britannique de promotion de commerce et des investissements (UK Tradeand Investment) « Nous voulons gardernotre place de numéro un en Europe pourl'attraction des capitaux etrangers Nousvoulons aussi devenir la premiere destinatian pour les investissements des pays émer-gents » Son premier ministre, David Ca-meron, l'a explique au Forum de Davos enjanvier dernier « Nous avons aujourd'huil'opportunité de ramener du business enEurope » Deux raisons a cela les coûts demam d œuvre augmentent en Chine et leschaînes d'approvisionnement doivent êtreplus rapides donc plus proches desconsommateurs Deux chances pourLondres

Afin de profiter de cet effet d'aubaine,la Grande-Bretagne s'est adjoint les services

des meilleurs cabinets de conseil « EnRussie, nous avons pris Ernst and YoungDans d'autres pays, e est Price Waterhousequi a ete choisi Le cabinet est rémunère enfonction du volant d'investissements qu'ilnous apporte », explique Michael BoydResultat, apres drx annees d effort la pro-duction britannique d'automobiles afranchi l'an dernier la barre des 1,5 millionde véhicules produits Un record «Passerpar des cabinets plutôt que d'utiliser lesservices de fonctionnaires britanniquesnous coûte trois fois plus cher Maîs cela envaut la peine. »

R

II

Nicolas Attenot.

« Nous devons attirerles personnesqui ont des chancesde réussir. Car,en cas d'échec, Londresest un cauchemar. »

David Slater lui, a comme motivationde convaincre la terre entière que « Londresest le meilleur endroit pour faire des affairesen Europe Londres est idéalement situeentre la Chine et les Etats-Unis » II le faitdepuis son superbe bureau vitre qui donne

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sur la Tamise et les quais aménagés pourles piétons. « Demain, je pars à San Fran-cisco pour convaincre des entrepreneurs dela Silicon Valley de venir ici », dit le direc-teur de London and Partners, qui dépenddu bureau du maire de Londres. Ce dernier,quand il a été élu, s'est engagé à créer200 000 emplois avant mai 2016. C'est lacible de David Slater. « NOMS nous em-ployons à convaincre les jeunes de créer leurpropre entreprise. Londres a 32 incubateurset 70 sites où des entrepreneurs travaillenten commun. » Mais, David Slater entendêtre sélectif. « Beaucoup veulent pouvoirinscrire Londres sur leur curriculum vitae.Mais, nous devons attirer les personnes quiont des chances de réussir. Car, en casd'échec, Londres est un cauchemar. »

PIERRE COCHEZ

D f-^ p f- D f- Q les ênergies renouvelables.• L'impôt sur les sociétés passera

UN ENVIRONNEMENT FISCAL STABLE de 21 0/0 à 20 % l'an prochain.• 10 DOO start-up utilisent • Grâce au crédit recherche,les services des 32 incubateurs une livre sterling dépensée enet accélérateurs d'entreprises installés recherche et développement produità Londres. Le taux de réussite 2,25 livres de déduction d'impôts,de ces entreprises est de 25 °/o. • Au sein du groupe des vingt• Les secteurs technologiques principaux pays de la planète [G20],que s'emploient à attirer les autorités la Grande-Bretagne se placebritanniques sont : le « big data », au deuxième rang pour l'accèsl'espace, la robotique, la biologie de aux capitaux, au quatrième rangsynthèse, la médecine régénératrice, pour la qualité del'agri-technologie, les nanotechnologies, sa régulation et sa fiscalité.

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ENTREPRENEURSRESPONSABLES

avec

bpiNicolas Attenot,pour une chimiepropre, créatriced'emplois

Nicolas Attenot, 33 ans, avait pourmétier l'accompagnement d'entreprisesdans leur développement : des PME,puis des start-up, au sein de l'Incuba-teur lorrain, une émanation des éta-blissements d'enseignement supérieur.Il en a rencontré, des créateurs pas-sionnés. Il en a scruté à la loupe, desidées originales. Il en a cherché, desprojets universitaires au potentiel com-mercial. Un jour, il a déclaré sa flammeà Lionel Muniglia et Guillaume Rico-chon, deux chercheurs de Nancy ayanttrouvé un moyen de rendre bien plusefficace une mèthode vieille de cin-quante ans : l'extraction d'huiles végé-tales par des enzymes. Ingénieurchimiste de formation, soucieux de lapréservation de l'environnement, Ni-colas Attenot en voit tout de suite l'in-térêt ecologique : éviter d'utiliser des

solvants.Il en pressent le potentiel indus-

triel dans les produits à forte valeurajoutée (pas les huiles alimen-taires), essentiellement les cos-métiques et les complémentsalimentaires. « Très peu de start-upissues de la recherche aboutissentau montage d'une usine, or pourmoi, c'est vraiment la concrétisationd'une idée. Ce qui me motive, c'est

de créer de la valeur, de l'emploi »,confie ce fils de fonctionnaires.

En 2012, il abandonne son poste à l'In-cubateur lorrain et, avec Lionel etGuillaume, crée Biolie dont il est leprésident. Depuis, ils ont recruté troispersonnes pour doper la recherche etdéveloppement. Pour le moment, ilstravaillent sur leurs propres ingrédientsnaturels, issus de coproduits (déchets)de l'industrie agricole et agroalimen-taire. Des clients leur demandent ausside tester leur procédé au profit de leurpropre activité, en vue, s'il estconcluant, de passer à la phase indus-trielle. En 2013, année où ils rempor-tent le prix Pierre Pottier de la start-upla plus innovante en chimie, leur chiffred'affaires, qu'ils souhaitent ne pas dé-voiler, a doublé, et ils pensent le mul-tiplier par sept ou huit cette année,notamment grâce à des investisseursarrivés en décembre dernier, et ausoutien de la BPI-France.

Pour Nicolas Attenot, la période està la frénésie : l'implantation des ma-chines est en cours, pour démarrer laproduction en juin, dans une halle de400 m2 à Vandœuvre-lès-Nancy, lespremières commandes ayant été en-grangées. Son objectif: doubler l'effec-tif d'ici à trois ans.

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Jean-Pierre RabasL'industriel agile p. 22

•Aeroports ete provinceLa face cachée du low cosi p. 26

KazakhstanLe géant d'Asie centrale p. 32

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EXPATRIATIONDeparturesSalidas LA FUITE Dl

Les cerveaux etles entrepreneursdè demain viennentgrossir le flux desexpatriés fiscaux.Les entreprisess'inquiètent desconséquences dece qui ressembleà un exode ducapital humain.

Par Ménadec Raffray

Piléveillons-jnous ' », s'ex-'clame Pierre-Antoine Gailly,le patron de laCCI Pans-Île-

de-France Ses services ont pu-blié une étude remarquée surl'émigration à l'étranger des ac-tifs français, et en particulier desjeunes diplômes Certes criti-quable, car délicat à realiser enraison des sources éparses, im-précises, datées ou confiden-tielles, ce travail de synthèsecorrobore néanmoins d'autresindicateurs de différentes na-tures. On peut citer le sondagesur révolution de l'expatriationfiscale (35 000 cas en 2011, enhausse de 51 %, selon un rap-port de Bercy) comme le tauxdes biens de prestige à vendredans les quartiers huppes de lacapitale - en croissance forte de-puis 2012 ll existe aussi des ins-truments de mesure de l'opinionspécifiques, tel le Baromètre del'humeur des jeunes diplômés réa-lisé par l'Ifop pour Deloitte, dont la

En deux ans, la proportiondes jeunes déclarant vouloirs'expatrier a double

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I JEUNES TALENTS A COMMENCEtroisième edition, qui s'appuie surdes donnees recueillies en jan-vier apparaît « préoccupante »,selon le patron des ressourceshumaines de la firme de conseilJean-Marc Mickeler

ll est sans doute encore unpeu tôt pour parler de « fuite » oud'« exil » des jeunes talents, tantce mouvement « na pas force-ment I ampleur qu on lui prête »maîs ce type d'émigration devient « qualitativement préoccu-pante », soulignent les auteursde I enquete conduite par la CCID'aucuns y détectent des « si-gnaux faibles inquiétants >> surI evolution de l'attractivite dupays Une serie d'indicateurscroises matérialise I alerte l'am-plification du phénomène du de-part des jeunes diplômes , lepourcentage significatif de ceuxqui partent pour ce que LaurentBatch le president de I universi-te Paris-Dauphme, appelle « demauvaises raisons » , la propor-tion accrue des séjours de moyenou long terme, voire des departssans idee de retour , enfin, lahausse du nombre des createursd'entreprises parmi les expatriesCoordinateur de ce travail Jean-Luc Biacre, analyse « La di-mension structure/le du phéno-mène est positive Sa dimensionconjoncturelle témoigne de ladèpression française »

Actuellement, entre 1,5 et 2millions de nos compatriotes seraient établis a l'étranger, selonles donnees officielles Certainsaffirment qu'il faut multiplier ceschiffres par au moins deux pour te-nir compte des personnes n ayantpas pris la peine de se signalerPour les optimistes, c'est encorepeu compare aux 4,6 millionsde Britanniques aux 4,1 millionsd'Allemands ou aux 3,6 millionsd'Italiens résidant a l'étrangerDénuée de tradition d expatriation

en raison d'un biais culturel, queles Allemands résument avec leurformule « heureux comme Dieuen France », la France rattrapecependant son retard Le stockde compatriotes résidant a l'étran-ger progresserait de 3 a 4 % paran depuis 10 ans Les candidatsau depart visent en priorité l'Eu-rope occidentale (800 DOO res-sortissants) A commencer par laSuisse premier pays réceptaclede I expatriation française, suivipar la Grande-Bretagne, secondedèstination, la Belgique et l'Alle-magne A noter que les Etats-Unisse classent au troisieme rang despays d'accueil des « Frenchies »Fait nouveau, les Français re-chignent de moins en moins al'aventure lointaine pour s éta-blir au cœur des eldorados de lacroissance du XXIe siecle, commeen témoigne la bonne sante dureseau des chambres de com-merce et d'industrie françaisesa l'étranger L'Uccife affiche uneactivite en hausse globale de 8 %par an grâce a un afflux de nou-veaux ressortissants Certainesdèstinations phares croulent sousles demandes La structure deDubai, qui comptait 450 adhé-rents en 2011 en aligne 582 en2013 Hong Kong est passe de750 a 900 membres sur la mêmepériode et Singapour de 420 a550 ' Pour faire face a ce boomet épauler ses 800 collaborateursrepartis dans 80 pays le reseaurecrute pour lui-même un volumetoujours plus important de sta-giaires (230 en 2013) DominiqueBrunm le directeur de l'Uccifetémoigne « On voit arriver enAsie des jeunes et des moinsjeunes pour tenter l'aventure delentreprise, et il y a tous les pro-fits depuis la boulangerie tradi-tionnelle jusquau e-business »

De fait le « petit » monde desFrançais de I etranger est en pleine

recomposition Les expatries « nonmarchands » cèdent le pas aux« expatries économiques » lapart des cadres détaches par uneentreprise ou une institution a re-cule de 36 % a 19 % en 10 ans Lacrise economique et les troublespolitiques ont considérablementrenchéri le coût de ce statut llest concurrence par les emploislocaux Dans le même temps, lesFrançais travaillant pour une struc-ture locale sont passes de 47 %a 50 % et les professions libé-rales de 7 % a 10 % Maîs ce sontles createurs d'entreprises •••

La dimension structurellede l'expatriation est positiveLa dimension conjoncturelleest négative, disent les experts

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Dubai Les jeunesta/ents françaislorgnent cle plus en plusvers les dèstinationslointaines

• •• qui progressent le plus de10 % a 18 % Et cette catégorieflirte avec celle des étudiants, quiconstituent 3 % de l'ensemble

Nourrie au lait de la mondialisation economique dans desbusiness schools a l'écoute desbesoins des entreprises, la « gé-nération Y » coche désormaisquasi systématiquement la casede l'international au cours de saformation initiale « C'est une ex-cellente chose et il faut encorel'accentuer afin de repondre a lademande du marche de I emploi »,estime Jean-Luc Biacabe Cettetendance s'appuie sur les fortesincitations publiques a etudiera l'étranger et a prolonger sonsejour par une premiere expe-rience professionnelle souligneJean-Pierre Pont, fondateur dumagazine Mieux vivre a l'étran-ger, coauteur du nouveau guideLe Tour du monde de l'emploi(Editions Telemaque) On peutciter le celebrissime programmeeuropeen d'échange Erasmus

(33 DOO jeunes en 2012), I obscur« programme vacances/travail »gère par Pole emploi internatio-nal et l'inconnu « programmed'échange jeunes travailleurs »,qui visent la zone extra-euro-péenne Au sein de l'Union, laCommission europeenne a lanceEures une machine qui centra-lise 2 millions d'offres d emploisémanant de 33 DOO employeursLa France n'est pas en reste avecI efficace volontariat internatio-nal en entreprise sa banque dedonnees comprend 44 000 CV dejeunes pour 9 DOO postes ouverts,une disparité due au trop faiblenombre de petites et moyennesentreprises suffisamment solidespour investir à I export dans laduree ce qui démontre bien,au passage, que nos entreprisesne fournissent pas les nouveauxbataillons des adhérents aux

LONDRES

Capitale des Franchies qui entreprennentappartiens a la pre-

ér « miere génération" t/ de bacheliers dontla priorité est de partir etudier aletranger », témoigne Henry deBennetot depuis son « bureau »du cœur de Londres, avec terrasseouvrant sur les voiliers sagementamarres aux pontons d'un yacht-club sélect de la Tamise Lookd'étudiant parisien, diplôme de laLondon Business School, Henry(23 ans) a cree sa start-up avecun ami SunEos La jeune poussecommercialise une solution inno-vante de paiement mobile pour lesorganisateurs d'événement Sonchiffre d'affaires est proche dezéro, maîs ses patrons sont lesheureux gagnants d'un programmed'appui dispense par l'incubateurRam Making Cette maternite mi-pubhque, mi-privée pour startup, ouverte il y a six mois, meta sa disposition un bureau, desconseils et un écosystème porteurou se côtoient jeunes createurs

business angels avocats, experts-comptables

ll n'est pas le seul Françaisa fréquenter Ram Making Ony croise Benjamin Vedrenne-Cloquet, un ancien de l'ESCPEurope qui a fonde Edxus Group,une societe de conseil spécialiséedans le e learmng, ainsi qu EdTech Europe, premier salon destechnologies innovantes « Noussommes positionnes au cœur d'unmarche global ou une jeune so-ciete comme la mienne peut leverdes fonds tres rapidement », confiele dirigeant Avis partage par unautre ancien de l'ESCP Jean-philippe Doumeng Le fondateurde Tictrac, un programme de e-sante pour les personnes dési-reuses de retrouver ou conserver la

A Londres, les business angelsbénéficient d'un credit d'impôt

allant de 30 % a 50 % du montantinvesti selon les cas Et acquittent

une taxe de 10% sur lesplus-values

forme, justifie « J'ai choisi Londrescar je vise les Etats-Unis Maîsil y a d'autres avantages a être

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structures de l'Uccife ll n'em-pêche que la connaissance del'international est devenue unélément si important pour lesentreprises qui recrutent qu'unabîme se creuse entre les jeunesdiplômes passes par l'étrangeret ceux qui ne possèdent ni di-plôme, ni experience internatio-nale, s'inquiètent les experts Qui,d'ailleurs, conseillent aujourd'huiouvertement les PME françaisesde se tourner vers le vivier desétudiants etrangers en France(troisieme pays d'accueil, avec280 000 jeunes) pour palier lapenurie des jeunes talents surle marche du travail i

Un comble quand on saitque l'attrait de nos jeunes pourl'étranger ne s'explique plus seu-lement par la promesse d'enrichirleur experience et leur connais-sance des langues, maîs par

l'envie d'échapper au marasmeet aux rigidités de l'économie fran-çaise 19 % des jeunes interro-ges dans le cadre du baromètreIfop/Deloitte estiment que « laFrance ne presente aucun argu-ment pour assurer leur insertionprofessionnelle » i Ils pointent dudoigt l'état du marche de l'emploi(63 %), l'environnement politiqueet social (54 %), l'état de l'éco-nomie (51 %) et les perspectivesde carrière insuffisantes (33 %)Comment leur en vouloir alorsmême que le sort des 1000 jeunespanelistes, sélectionnes parmiceux qui ont obtenu au moins leBac depuis moins de trois ans,s'aggrave d'une annee sur l'autreEn janvier 2014, 51 % ont trouveun poste apres une recherchede 3 mois C'était 55 % pour laseconde edition, un an plus tôtEn France, au troisieme trimestre

2013, le chômage affecte plusde 24,5 % des moins de 24 ans

Les meilleurs lorgnent doncdésormais massivement versl'étranger En deux ans, la pro-portion déclarant vouloir s'expa-trier apres leurs etudes a doubleDe 13 % en 2012, elle est pas-sée a 27 % Elle monte jusqu'à31 % chez les élevés des grandesecoles et 48 % chez les titulairesd'un troisieme cycle universitaireAvec de tels scores, comment nierle danger d'une fuite des talentset des cerveaux de demain ? Adefaut de connaître le chiffre desretours, on sait que 17 % desjeunes talents envisagent de par-tir pour 6 a 15 ans a l'étrangeret que 28 % écartent toute ideed'un éventuel retour au bercailLe fameux « french way of life »est en passe d'être supplante parl'envie d'entreprendre i •

ici, comme pouvoir distribuer desstock-options a ses collaborateurssans être pénalise par le fisc Oubien se séparer vite d'un collabo-rateur qui ne fait pas l'affaire » Lafiscalite, Nicolas de Rozen connaîtbien En août dernier, il a rétrocè-de a l'Etat français la moitie desgains de la vente de sa premiereentreprise Voila pourquoi il réci-dive a Londres Avec un complice,

il a lance Box upon a time un ser-vice d'envoi a domicile de vête-ments pour bebes « En France,confie-t-il, l'équation fiscale neprend pas en compte le risqueJe pouvais lancer ma plateformede e-commerce n'importe ou J'aiprivilégie un environnement pro-pice a l'entreprenanat La languecompte aussi La difficulte, c'estle coût de la vie »

Être Français a Londres « çaaide », disent même tous cesjeunes entrepreneurs Benjamin« Ici, on a une bonne perceptiondes Français qui s'exportentOn apprécie leur formation Lessuccess stories de nombreuxFrenchies dans l'industrie finan-ciere servent leur réputation »Ingénieur informaticien, entre-preneur averti, Jean-Luc Nicouepeut en témoigner Lorsqu'il fondeVickmg, qui déploie un outil detest de non-régression pour l'in-dustrie financiere, on lui conseilled'épaissir son CV avec de faussesreferences clients pour reussir aconvaincre des banquiers pari-siens de le recevoir A Londres,ou il arrive dans les bagages d'unétablissement financier moyen-oriental, on le reçoit sans autreformalité et on lui demande sim-plement d effectuer un test ll a ete

repere par I accélérateur Level 39loge au cœur de Canary WharfCet incubateur dèdie aux start-updu secteur de l'industrie financiereest finance par les locataires decette mini City bâtie il y a vingtans dans les anciens docks del'est Autre manager expérimente,Jean Dussetour s'est vu conseillerd aller a Londres par les investis-seurs parisiens sollicites pour fi-nancer sa future filiale britanniqueLes prenant au mot, il a débar-que un beau matin a la City et,en une après-midi, il a convaincuplusieurs cadres de miser a titreprive sur son projet « Ici, l'argenttourne » En 2012, cet ancien del'Edhec Lille fonde a Paris la so-ciete Headoo, qui commercialiseune application de marketing parla photo ll a franchi le Channeldans I espoir de damer le pion ason concurrent americain Les ser-vices d'UKTI a Paris ont accom-pagne sa demarche L'équivalentbritannique de l'Agence françaisedes investissements lui a trouvedes bureaux bien situes a desprix défiant toute concurrence « //existe une competition mondialepour recruter les talents, et nouscroyons dans nos atouts », souritMichael Boyd, l'un des boss d'UKTIa Londres MR

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Media Valeurs Actuelles


Description Weekly magazine on economy, politic and on companies financial results

OJD Readers 84 864

1 RUE LULLI75002 PARIS - 01 40 54 11 00

01/07 MAI 14Hebdomadaire

OJD : 94849

Surface approx. (cm²) : 590N° de page : 40-41

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Eléments de recherche : LEVEL 39 : incubateur et accélérateur de start-up, toutes citations

Situé au cœur dè Canary Wharf, Level 39,un accélérateur de start-up financières, offreauxjeunes entrepreneurs un cadre idéal pour réussir.

Tapis rouge pour les Français

LondresPour convaincre les entrepreneurs français de s'expatrieroutre-Manche, rien ne vaut une visite des lieux. De Paris à Londres,reportage sur les dessous d'une séduction entrepreneuriale.

Début avril, le chrono est lancé. UKTrade & Investment (UKTI), l'orga-nisme public chargé de la promotiondes investissements étrangers auRoyaume-Uni, a quarante-huit heurespour convaincre les entrepreneursfrançais d'implanter leur entreprise àLondres. Jean Dussetour, fondateurde Headoo, est l'un d'entre eux. Sonconcept : une solution depicture mar-keting (.marketing par l'image), au ser-vice des marques et des agences, pouranimer leurs points de ventes ou leursêvénements. Il propose égalementune plate-forme numérique permet-tant la mise à disposition et la diffusionde ces contenus et la mesure de leurimpact numérique.

Londres représente pour lui uneimmense chance de développement :« Fin 2013, je cherchais à lever des fondspour développer mon entreprise. Maisc'était presque mission impossible. Jesuispartià Londreseten une après-midij'ai levéSOO 000 €», explique-t-il. En

février 2014, il a ouvert une filiale ici.L'intérêt de ce voyage ? Confirmer sonchoix. Un choix que de nombreusesentreprises ont fait : en 2013, les in-vestissements en provenance de laFrance au Royaume-Uni ont augmentede 43%.

Pour mettre toutes les chances deson côté, UKTI attaque fort et com-mence par Level 39, un accélérateurspécialisé dans les btart-up finan-cières. Situé au cœur de Canary Wharf(deuxième quartier d'affaires de Lon-dres après la City), au 39e étage du OneCanada Square, il a été inauguré, enmars 2013, par Boris Johnson, le mairede Londres. Sur plus de 700 candidats,seuls 60 ont été sélectionnés.

Si les heureux élus ont un an pourse lancer, ils vont pouvoir le faire à unprix imbattable - 300 livres par moispour la location de leur bureau - etdans des conditions idéales : une vueimprenable sur Londres, un mobilier

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Situé au cœur dè Canary Wharf, Level 39,un accélérateur de start-up financières, offreauxjeunes entrepreneurs un cadre idéal pour réussir.

Tapis rouge pour les Français

LondresPour convaincre les entrepreneurs français de s'expatrieroutre-Manche, rien ne vaut une visite des lieux. De Paris à Londres,reportage sur les dessous d'une séduction entrepreneuriale.

Début avril, le chrono est lancé. UKTrade & Investment (UKTI), l'orga-nisme public chargé de la promotiondes investissements étrangers auRoyaume-Uni, a quarante-huit heurespour convaincre les entrepreneursfrançais d'implanter leur entreprise àLondres. Jean Dussetour, fondateurde Headoo, est l'un d'entre eux. Sonconcept : une solution depicture mar-keting (.marketing par l'image), au ser-vice des marques et des agences, pouranimer leurs points de ventes ou leursêvénements. Il propose égalementune plate-forme numérique permet-tant la mise à disposition et la diffusionde ces contenus et la mesure de leurimpact numérique.

Londres représente pour lui uneimmense chance de développement :« Fin 2013, je cherchais à lever des fondspour développer mon entreprise. Maisc'était presque mission impossible. Jesuispartià Londreseten une après-midij'ai levéSOO 000 €», explique-t-il. En

février 2014, il a ouvert une filiale ici.L'intérêt de ce voyage ? Confirmer sonchoix. Un choix que de nombreusesentreprises ont fait : en 2013, les in-vestissements en provenance de laFrance au Royaume-Uni ont augmentede 43%.

Pour mettre toutes les chances deson côté, UKTI attaque fort et com-mence par Level 39, un accélérateurspécialisé dans les btart-up finan-cières. Situé au cœur de Canary Wharf(deuxième quartier d'affaires de Lon-dres après la City), au 39e étage du OneCanada Square, il a été inauguré, enmars 2013, par Boris Johnson, le mairede Londres. Sur plus de 700 candidats,seuls 60 ont été sélectionnés.

Si les heureux élus ont un an pourse lancer, ils vont pouvoir le faire à unprix imbattable - 300 livres par moispour la location de leur bureau - etdans des conditions idéales : une vueimprenable sur Londres, un mobilier

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design, une atmosphère détendue...Autant d'éléments favorables à unbouillonnement d'idées promet-teuses. Jean-Luc Nicoue en est pleine-ment satisfait. Franco-béninois d'ori-gine, il a fondé Vicking, la société quicommercialise K-Pax, un logiciel per-

"Le droit du travail françaisest lourd pour une jeune entre-prise ; en cas de coup dur, ellene peut licencier rapidement."

mettant aux banques de comparer desdonnées sans aucune limitation et demaniêre automatique. «Level39 béné-ficie d'une situation exceptionnelle. Àn'importequel moment, onpeut croisernos futurs financeur s (capitaux-ris-queurs, business angels) ou parte-

naires», explique-t-il. Les témoignagesd'entrepreneurs français venus déve-lopper leur projet ici se succèdent.

Fabrice Haiat, créateur d'Ubiq, unsystème de collecte et d'analyse dedonnées dont les magasins ontbesoin pour optimiser leur fonction-nement, ne s'est pas vraiment posé laquestion du lieu. «Je vivais à Londres,il m'est donc apparu logique de créerma start-up ici. Mais je ne le regretteabsolument pas-. en plus de souffrird'un déficit d'image qui f ait peur auxinvestisseurs, je trouve que le droit dutravail français est très lourd à suppor-ter pour une jeune entr éprise. En cas decoup dur, elle doit pouvoir licencierrapidement», résume-t-il.

Un avis partage par Jean-LucNicoue. «L'objectif du gouvernementbritannique est de créer de nouveauxemplois Partant de ce constat, tout estmis en place pour en faciliter la création:à la différence de la France, il n'y a pas delourdeur administrative », affirme-t-il.Et les chiffres sont là : d'après laBanque mondiale, treize jours sontnécessaires pour créer son entrepriseau Royaume-Uni, contre une moyenneeuropéenne de trente deux jours. En2013, plus de 520 DOO entreprises ontété fondées outre-Manche.

Derrière ces témoignages se cacheune véritable machine de guerre. Sil'austérité budgétaire est de mise enRoyaume-Uni, la baisse des impôtsreste le moyen privilégié par le gouver-nement pour relancer la croissance.Michael Boyd, directeur général de labranche investissement de UKTI,vient le confirmer en rappelant ladirection prise par George Osborne, lechancelier de l'Échiquier : «Le tauxdel'impôt sur les sociétés est actuellementde 23 % [21 % depuis le 1er avril, NDLR] et

il sera ramené à 20 % d'ici à 2015 », sou-ligne-t-il. L'objectif visé est d'offrir « leplus faible [régime de taxation desentreprises] du G7».

Et pour y arriver, tous les coupssont permis, en commençant par unepolitique fiscale résolument proentre-preneurs, contrairement à la France.Les business angels britanniques inves-tissant dans une PME bénéficient d'un

Au-delà des avantagespécuniaires, c'est la "can doattitude" qui séduitles entrepreneurs français.

abattement fiscal de 30 % des capitauxplacés (il est de SO % pour les start-up).En parallèle, les taxes sur les plus-values en cas de cession de sa start-upne dépassent pas 10 % alors qu'ellespeuvent avoisiner jusqu'à 40 % enFrance. Et c'est encore sans compterlapatentbox, qui propose un tauxd'imposition limité à seulement 10 %des revenus provenant de brevetsdéposés.

La fiscalité attractive proposée auRoyaume-Uni charme indéniable-ment. Mais au-delà des avantagespécuniaires, c'est la mentalité, la cando attitude, qui séduit les entrepre-neurs français. "Business is gréât"entend-on à chaque coin de rue. Plusqu'un slogan, certains l'érigent enphilosophie de vie. Et cela sembleporter ses fruits : 8 entrepreneurs bri-tanniques sur 10 seraient convaincusque le chiffre d'affaires de leur entre-prise augmentera de 10 % l'année sui-vante, révèle un rapport publié par lecabinet Deloitte en octobre 2013. Unrésultat qui met en avant l'élémentindispensable que doit insuffler ungouvernement : la confiance en l'ave-nir. * De Londres, Agnès Pinard Legry

Résultats Le grand merci de Cameron aux créateurs de PMEII existe des incitations plus

agréables que d'autres. Quandcertains augmentent les chargessalariales et réduisent la flexibilitéde l'emploi, d'autres annoncent uneréduction des charges sociales pourencourager l'innovation et soutenirla création d'emplois. Mi-avril, le pre-mier ministre britannique a choisi ladeuxième solution en envoyant unelettre signée de sa main à l'ensemble

des créateurs de PME au Royaume-uni. Un geste anodin mais lourd desens : en écrivant «Thanks to yourhard work, wc are new seeing theresults. » ("Grâce à votre travail, nousvoyons désormais les résultats."),David Cameron insiste sur leur rôledans la relance de l'économie outre-Manche. Pour les en remercier et lesencourager dans cette voie, il a égale-ment annonce une réduction de

2 000 livres sur les charges sociales.Cette employmentallowance ("primepour l'emploi"), effective depuisle 6 avril, vise à encourager lespatrons à recruter de nouveaux sala-riés. S'il n'a pour le moment aucunegarantie des effets sur l'emploide cette mesure, il réussit là un coupde maître : fidéliser les créateursd'entreprise et les encourager à créerau Royaume-Uni. A. P. L.

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Date May 5, 2014 Link http://www.valeursactuelles.com

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Media RTL

Date May 5, 2014 Link http://www.rtl.fr

Description RTL is a private French national and generalist radio. “On n’est pas dupes” is a review that decrypts current events

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Date June 3, 2014 Link http://www.presse-citron.net

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LINK: http://www.presse-citron.net/londres-terre-daccueil-des-start-ups/

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Media profiles PRESS TRIP TO LONDON

March 20th—21th 2014

• Lélia de Matharel – L’Usine Digitale.fr

• Valentin Pringuay – Presse-citron.net

• Alexandrine Bouilhet – Le Figaro Economie / Le Figaro.fr

• Cyrille Lachèvre – L’Opinion / L’Opinion.fr

• Pierre Cochez – La Croix / La-Croix.fr

• Mériadec Raffray – Perspectives Entrepreneurs

• Agnès Pinard Legry – Valeurs Actuelles / Valeurs Actuelles.com

• Marie-Bénédicte Allaire – RTL

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Lélia de Matharel – L’Usine Digitale.fr

MEDIA:

-‐ Usine-Digitale.fr is a website which focuses on digital economy and web trends. -‐ Targets: Mainly professional public and senior executives, heads company -‐ Readership: 474 700

JOURNALIST: -‐ Lélia is journalist for usine-digitale.fr and freelance for journaldunet.com

Phone: 01 77 92 92 92 Email: [email protected]

EXAMPLES OF PREVIOUS ARTICLES: ”Cambridge, the third most innovative ecosystem of the world” (January 2014) Click here “More and more French expatriates are entrepreneurs” (March 2014) Click here “A social network that connects your start-up to your future investors” (April 2014) Click here

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Valentin Pringuay – Presse-citron.net

MEDIA:

-‐ Presse-citron.net is a website which focuses on web trends, social medias, new technologies, internet mobile, high-tech and start-up economy

-‐ Targets: general public -‐ Readership: 1 900 400

JOURNALIST: -‐ Valentin Pringuay writes for Presse-citron.net with a focus on start-up

Phone: 06 35 35 13 05

Email: [email protected]

EXAMPLES OF PREVIOUS ARTICLES: “French start-up of the week: Sponseasy” (March 2014) Click here “In the backstages of a Deezer session” (March 2014) Click here ”Musical streaming: dedicated to disappear or soon a standard?” (March 2014) Click here

61

Valentine Bouilhet – Le Figaro / Lefigaro.fr

MEDIA: -‐ Le Figaro Economie is a national daily newspaper dealing with local, national and

international current events. -‐ Targets: General public -‐ Readership: 755 000

JOURNALIST: -‐ Valentine Bouilhet is office manager of Le Figaro Economie


EXAMPLES OF PREVIOUS ARTICLES: “The IMF urges the ECB to soften its politics” (April 2014) Click here “Without Euro, France would be a declining power” (April 2014) Click here “Mario Draghi’s revelations lower the Euro” (April 2014) Click here

62

Cyrille Lachèvre – L’Opinion / Lopinion.fr

MEDIA: -‐ L’Opinion is a daily newspaper mainly dealing with politic, economy and business -‐ Targets: General public -‐ Readership: 350 000

JOURNALIST: -‐ Cyrille Lachevre is an economic and politic journalist at L’Opinion


EXAMPLES OF PREVIOUS ARTICLES: “ Five false idea which are prospering in France about Europe” (April 2014) Click here “ Rating Agencies brings added value to companies “ (April 2014) Click here

63

Pierre Cochez – La Croix

MEDIA: -‐ La Croix is a daily newspaper on national current news -‐ Targets: General public -‐ Readership: 162 000

JOURNALIST: -‐ Pierre Cochez is journalist on international economy for La Croix daily newspaper


EXAMPLES OF PREVIOUS ARTICLES: “ A French economist at the top of sales in USA ” (April 2014) Click here “ 5 million insurant sign to Obama Care health assurance “ (April 2014) Click here

64

Mériadec Raffray – Perspectives Entrepreneurs

MEDIA: -‐ Perspectives Entrepreneurs is a monthly national magazine on business -‐ Targets: Professional -‐ Readership: NC

JOURNALIST: -‐ Mériadec Raffray is the chief redactor of Perspective Entrepreneurs magazine


EXAMPLES OF PREVIOUS ARTICLES: No online article

65

Agnès Pinard Legry – Valeurs Actuelles / Valeurs Actuelles.com

MEDIA: -‐ Valeurs Actuelles is a weekly magazine on economy, politic and on companies

financial results -‐ Targets: general public -‐ Readership: 84 864

JOURNALIST: Phone: 01 40 54 11 00 Email: [email protected]

EXAMPLES OF PREVIOUS ARTICLES: “ Tobacco leaves smoked there ” (January 2014) click here “ Female entrepreneurship: dare it and launches yourself! “ (March 2014) Click here “ Hospitals and clinics, an unequal treatment ” (April 2014) Click here

66

Marie-Bénédicte Allaire – RTL

MEDIA: -‐ RTL is a private French national and generalist radio on current events

Targets: general public -‐ Audience: 11,3% of audience share

JOURNALIST: Phone: 01 40 70 44 28 Email: [email protected]

EXAMPLES OF PREVIOUS ARTICLES: “The arguments for and against the “economic patriotism” of Montebourg” (May 2014) click here “The government is planning to exploit, once again, the resources from national basement” (March 2014) click here

Published May 2014 by UK Trade & Investment © Crown Copyright

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