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MENSUEL MAI 2016

SOMMAIRE

Belgique

P.P. Bruxelles X 1/1525

P601162

Agenda C.M.P 26

Agenda CASG 22

Agenda Club Amitié 24

Gardons un lien avec Anne-Marie 6

Edito 3

Jerry Rubin nous a quittés 4

Jerry Rubin, 17 janvier 1931 - 30 mars 2016 5

Club Amitié 8

Numéro SPECIAL CLUB

AMITIE

Dossier spécial

Trente-trois ans d’Amitié 10

Une belle personne 15

La fête de Pourim du 24 mars 16

Ce fut une belle fête 18

INFORMATIONS UTILES

Editrice responsable Véronique Bucquet

Lederman

Directrice faisant fonction Véronique Bucquet

Lederman

Centre d’Action Sociale Globale

Coordinatrice Stéphanie Dock

Centre Médico-Psychologique

Médecin - Directrice Laurence Ayache

Centre Médico-Psychologique

Coordinatrice Chrystelle Ledecq

Club Amitié

Anne-Marie Carette

Locations Eliane Wieder

02/538.81.80

Site Internet www.servicesocialjuif.be

Secrétaire de Rédaction

Shavit Rubin [email protected]

Corrections

Hilda Helfgott

Mise en page Chrystelle Ledecq

Production

[email protected]

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Service maintien à domicile pour les Victimes de la Shoah, financé par la Claims Conference Si vous êtes survivants de la Shoah ou si vous connaissez dans votre entourage des survivants en difficulté, n’hésitez pas à nous contacter afin que nous puissions examiner les possibilités d’aide que la Claims Conference met à notre disposition. Pour l’actualité en matière de réparations, aides sociales et pensions diverses, consultez le site www.claimscon.org

Contact : permanence du Service Social Juif au 02/538.81.80 ou via [email protected]

Le Keren Hayessod- Solidarité avec Israël vous propose un voyage exceptionnel en Israël

du 13 au 19 septembre 2016 Pour des Seniors qui aiment Israël

Une occasion de voir Israël autrement avec une organisation israélienne

Des rencontres enrichissantes avec des jeunes, des familles, des seniors soutenus par le Keren Hayessod et avec des personnalités israéliennes Des visites à votre rythme (Knesset, Jerusalem by night, Moshav, Kibboutz…) Détente à la Mer Morte • Oneg shabbat avec de jeunes soldats Séjour en hôtels 4**** : 2 nuits à Tel-Aviv et 3 nuits à Jérusalem Accueil à l’aéroport • Déplacements en bus privés climatisés • Guides francophones Infos et Contact: Keren Hayessod-S.A.I. • 68 avenue Ducpétiaux • 1060 Bruxelles Dominique Goldberg • Tél. 02 537 86 00 • [email protected]

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Ed ito

« Bonjour Tristesse » Il est des périodes où on se dit qu’on voudrait être ailleurs et loin. Les dernières semaines que nous venons de vivre ont été lourdes en chagrins et en émotions. Chagrin, parce qu’il y a eu le 22 mars avec toutes les victimes et blessés qui nous laissent une plaie au coeur et à l’âme. Frapper Bruxelles, comme frapper Paris, ou l’une à la place de l’autre, n’a finalement pas d’importance, eu égard à l’horreur de ce qu’est un attentat. Tous ceux qui ont vécu en Israël, par exemple, savent ce que c’est de ressentir la peur au quotidien et de s’habituer à vivre avec. Des images s’entrechoquent: dignité et respect pour les disparus place de la Bourse, sorte de place de la République revisitée; des extrémistes au salut hitlérien qui viennent souiller la mémoire de nos morts; une enquête qui avance avec des arrestations pratiquement en direct, et un réseau qui se désarticule, pour peut-être en laisser un autre renaître… Que tous ceux qui sont tombés le 22 mars, sous des bombes ignobles posées par des fanatiques déshumanisés, reposent en paix! Chagrin aussi avec la disparition de Jerry Rubin, notre co/Vice-Président. “Le lion est mort ce soir”, après s’être tant battu pour la vie, contre une mort trop présente autour de lui. Le Service Social Juif perd un grand homme, drôle et tellement pétillant d’intelligence. Une voix profonde, un regard malicieux, un sourire en coin qui en disait long et un don de soi à la cause du SSJ, encore et toujours. Jerry trouvait son énergie dans l’aide aux autres et dans l’amour de son prochain. Il est la première personne que j’ai rencontrée au Service Social Juif et qui m’a donné envie de partager sa cause. Shalom l’ami! Emotions d’un départ, celui d’Anne-Marie qui va profiter d’une retraite bien méritée. Nous parlerons de sa remplaçante dans un prochain numéro, mais sachez qu’Anne-Marie a été partie prenante dans son recrutement et qu’elle a porté ce projet, comme tous ceux qu’elle a menés avec vous tous. Une grande dame, justement célébrée par des afficionados, venus par dizaines, pour honorer de nombreuses années de travail au quotidien, de rigueur et d’imagination, pour que le Club Amitié soit un lieu de vie, de joie et de jeunesse. Bon vent Anne-Marie et à très vite comme membre! Espérons que le mois de mai tiendra ses promesses de joli mois! Trop de larmes ont déjà coulé en 2016!

Véronique Bucquet Lederman Directrice ff

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Jerry Rubin nous a quittés

(Texte prononcé lors de son inhumation)

J’éprouve comme tous ceux qui ont connu Jerry une grande tristesse et je présente mes sincères condoléances à toute sa famille. Bien entendu, je le fais à titre personnel mais également en tant que Président du Service Social Juif et au nom du Bureau, du Conseil d’Administration et du Personnel du Service. Je connaissais Jerry depuis plus d’une vingtaine d’années. Nous nous étions rencontrés chez des amis communs . Puis ma femme Geri, «l’autre Geri» comme il avait l’habitude de dire, a travaillé pendant dix ans comme volontaire au Service Social, notamment au comité «manifestations» et elle a eu l’occasion d’apprécier la chaleur humaine et la coopération amicale de Jerry Rubin. En effet , il avait mis son expérience et ses qualités au service de la Communauté Juive et plus particulièrement en prenant des responsabilités au Service Social . Quand je suis devenu membre du Bureau du Service Social, j’ai moi-même travaillé régulièrement avec Jerry. Celui-ci s’occupait notamment du recrutement dans le Bureau Il était donc très souvent la première personne, membre du Bureau et du CA, que les candidats à un poste au SSJ voyaient. Son sourire avenant et ses manières aimables mettaient en confiance et rassuraient les candidats qu’il interviewait pour le Bureau. Dans les discussions du Bureau, Jerry faisait preuve d’un questionnement original, d’un grand sens de la coopération et du compromis ainsi que d’un grand sens pratique. Dans ces discussions, le coté humain transparaissait toujours et était particulièrement apprécié. Il était chaleureux et, malgré toutes les épreuves traversées, allait de l’avant. Nous gardons tous l’image d’un homme chaleureux, compétent, courageux et surtout humain. Je voudrais dire à sa famille et à ses amis , la reconnaissance et les remerciements du Service Social Juif pour la contribution,le dévouement et la chaleur humaine de Jerry qui nous a tous marqués.

Bernard Libertalis Président

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Jerry Rubin nous a quittés mercredi, après avoir livré un long et dernier combat pour la survie, entouré de l’amour des siens. Nos premières pensées de condoléances et de compassion vont à sa famille durement éprouvée, sa famille qu’il chérissait tant, à Toni, son épouse, à Nathalie, Judith, Ariane et Chiara, ses enfants et ses petites-filles, et à ses frères Maxy et François. Jerry était très connu et estimé dans la Communauté, et bien au-delà. Depuis ses jeunes années consacrées, dès la Libération, au mouvement de la ‘Gordonia’ dont il était un des militants les plus influents, jusqu’aux fonctions dirigeantes qu’il a occupées avec un dévouement sans bornes au service d’autrui, au Service Social Juif d’abord, dont il assumait la Vice-Présidence, et à l’Association de L’Enfant Caché où il fut le Président actif et très écouté jusqu’au terme de sa vie. Jerry, de par ses incontestables qualités de communicateur-né et de conciliateur avisé, a toujours su répondre présent lorsqu’il s’agissait de résoudre l’un ou l’autre problème. Nombreux étaient ceux qui avaient recours à sa compétence et à son bon sens, tant dans la sphère communautaire que dans le cercle privé. Les épreuves, parmi les plus extrêmes, ne l’ont pas épargné, mais il fit en sorte de surmonter avec dignité ses peines les plus cruelles pour offrir aux autres une écoute attentive et une parole d’espoir. Bien qu’il n’ait jamais rien revendiqué pour lui-même, Jerry Rubin aurait sans aucun doute mérité le titre de ‘Mensch’ de l’année ! C’est ainsi qu’il restera dans notre souvenir, avec son doux sourire et son regard bienveillant.

Eliane et André Wieder

JERRY RUBIN ז''ל

17 janvier 1931 – 30 mars 2016

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Gardons un lien avec Anne-Marie !

- DOSSIER SPECIAL - CLUB AMITIE - DOSSIER SPECIAL - CLUB AMITIE - DOSSIER SPECIAL

C’est un moment important pour le Club Amitié et pour le Service Social Juif : Anne-Marie Carrette prend sa pension. Je voudrais en mon nom, au nom du Bureau et du Conseil d’Administration du SSJ, remercier et exprimer notre reconnaissance à Anne-Marie, pour son activité depuis septembre 1983 au Club Amitié. La Communauté Juive, qui fréquente le Club, partage ces sentiments et les a chaleureusement exprimés lors de la belle fête organisée par les volontaires le 31 mars dernier, à l‘occasion de son départ. Le Club et Anne-Marie occupent une place particulière au SSJ. Anne-Marie, qui dirige, et gère seule, le Club avec l’aide des volontaires qu’elle a su mobiliser, a réussi à développer des activités exemplaires :conférences,

yoga, peinture, musique, visites culturelles … Je voudrais mettre en exergue deux activités : La première activité qui s’est déroulée il y a quelques années, afin de permettre des échanges entre des élèves de l’école Beth-Aviv (dont ma fille Annie) et des rescapés de la Shoah, membres du Club, activité initiée avec Annie Szwertag et Béatrice Godlewicz. La deuxième activité c’est le Brunch annuel, événement convivial, emblématique, qui arrive à mobiliser très largement, au-delà des habitués, et qui fait saliver toute la Communauté. Le Club est un lien essentiel avec la Communauté Juive, en socialisant et en permettant de sortir de leur isolement ses membres, et notamment les rescapés de la Shoah, et Anne-Marie en est un élément fondamental. Avec une grande discrétion mais une détermination sans faille, une constance exemplaire, et enfin en assumant en chaque circonstance une pleine responsabilité

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DOSSIER SPECIAL - CLUB AMITIE - DOSSIER SPECIAL - CLUB AMITIE - DOSSIERAMITIE

Son sens pratique, son empathie, son respect des autres, son sens du devoir -longue tradition familiale- et son style direct dans un environnement parfois difficile à gérer lui ont acquis le respect de tous. Elle a marqué de son empreinte les activités du Club en les renouvelant. Anne-Marie ne part pas sans se soucier de l’avenir : elle a participé activement à la réflexion sur le futur du Service Social Juif (débat au CA du 21 février 2016 au cours duquel elle a fait des propositions et a procédé à l’évaluation des activités passées du Club) et a participé au recrutement de la nouvelle responsable. Elle a aussi aidé à définir les modalités pour la période transitoire. Quant à son avenir, Anne-Marie a déjà planifié sa liste d’activités : travaux de maçonnerie, de peinture, de menuiserie, de jardinage…tout en consacrant l’essentiel de son temps à sa famille comme mère et grand-mère sans oublier son mari qui, lui-même pensionné, l’attend avec impatience. Bonne route Anne-Marie ! Avec beaucoup de joie ! Et … quelques visites au Club.

Bernard Libertalis Président

Collègues depuis toujours ... Viviane Lipszstadt

et Myra Sandor

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Club Amitié

La belle histoire du Club Amitié remonte quelques décennies en arrière, lorsque les survivants de la Shoah, isolés, meurtris, ressentirent le besoin de se retrouver, d’échanger, de parler, de se distraire en un lieu convivial, familial.

C’est ainsi qu’est né le Club, grâce à l’initiative de Gertie Schärf, survivante de la Caserne Dossin, l’infatigable animatrice des débuts, consciente de l’urgence de se reconstruire. Gertie cumulait les fonctions d’assistante sociale en chef et d’animatrice du Club Amitié à l’A.I.V.G., créé en octobre 1944. En ces temps difficiles, il y eu deux Clubs, l’un à Saint-Gilles et l’autre à Anderlecht, et ils avaient tout leur sens. Dès après le déménagement dans ses locaux actuels, en 1962, sous sa nouvelle dénomination « Service Social Juif », le Club Amitié fut aménagé et restructuré pour pouvoir accueillir un nombre de plus en plus imposant de membres et d’activités. Ce fut dès lors un lieu de rencontre, de distraction, d’écoute également. Au cas échéant, les assistantes sociales intervenaient pour pourvoir aux questions d’assistance et de soins divers. A cette époque, c’est l’infatigable Gertie Schärf qui continuait à gérer la double responsabilité du Service Social Familial et du Club. J’ai encore le souvenir très vivace d’y avoir travaillé avec elle comme A.S., entre 1977 et 1980. Déjà à cette époque, un groupe important de bénévoles participait aux multiples fêtes et événements, avec à leur tête l’imposante Madame Fischer. Elle avait la haute main, avec son équipe, sur tout ce qui, de près ou de loin, nécessitait du bénévolat : Brunch, Fêtes, Pourim, Rosh-Hashana, ventes et brocantes, vestiaire, et j’en passe…

Le Club en excursion à Middelkerke (années 60)


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Un nombre de plus en plus fourni de membres se réunis-sait aussi pour des conféren-ces, des jeux de cartes et au-tres distractions. C’est vers les années 1980 que se fit sentir le besoin pressant pour plus d’activités manuelles, artistiques, ludiques, ce qui amena notre institution à envi-sager le recrutement d’une er-gothérapeute qui puisse les organiser de façon plus coor-donnée, plus professionnelle. Anne-Marie Carette fut appelée à cette fonction qu’elle a remplie pendant plus de 30 ans avec la compétence et le brio qui ont fait notre plus vive admiration, d’abord en qualité d’adjointe de Gertie, et à part entière après sa disparition. Le Club Amitié devint, sous le flambeau d’Anne-Marie, plus indépendant, ce qui dé-chargea le « CASG » de la double casquette Club + S.S.J. Chacune de ces unités, avec le C.M.P. dans le parcours, co-existant sous le même faîte administratif et communautaire. Nous avons tous suivi avec intérêt l’évolution du Club, de sa population, de ses multi-ples activités, sous la direction d’Anne-Marie, toujours souriante, chaleureuse et rayon-nante au milieu de cette véritable ruche, mêlant harmonieusement professionnels, volontaires et membres-participants. Elle a réussi, au fil des années, à introduire une grande variété d’activités culturelles et d’ateliers, qui ont contribué à un changement radical du style du Club, avec un public rajeuni tout en préservant l’ambiance familiale et humaine sans pareille à Bruxelles. Le départ d’Anne-Marie, en mars 2016, nous laisse toutes et tous tout simplement malheureux. Peut-on toutefois espérer d’elle, qu’elle nous revienne souvent comme volontaire, et que le Club reste sa destination potentielle, privilégiée ? Mais le Club se doit de poursuivre, par monts et par vaux, son extraordinaire aventure humaine, culturelle et communautaire, en se réinventant sans cesse comme ce fut tou-jours le cas.

Gertie Schärf lors de la fête de Pourim (1969)


Trente-trois ans d’amitié

Le 31 mars dernier, Anne-Marie Carette, responsable du Club Amitié, a pris sa retraite, devenue, au fil des années, sa véritable incarnation. Trente -trois ans, toute une époque… si lointaine, si proche… Petit flash-back Le Club est né en 1963, à la suite d’une initiative du Service Social Juif de proposer un lieu de rencontre pour les personnes âgées, isolées, de la Communauté Juive et de la commune de Saint-Gilles. Dans ce lieu, sécurisant, ces personnes, dont certaines avaient été déportées, nouvellement pensionnées, pouvaient librement y exprimer leurs angoisses et leurs difficultés de vivre et y recréer une vie culturelle. Le succès est immédiat, quel que soit le type des activités programmées. Les activités sont prises en charge par les membres eux-mêmes et sont essentiellement centrées sur la culture juive. Les exposés et les communications sont en yiddish. Gertie Schärf, assistante sociale, alors responsable du Club, coordonne les animations et assure un encadrement professionnel. Entrée en fonction Le 15 septembre 1983, Anne-Marie est engagée comme ergothérapeute et devient l’assistante de Gertie Schärf. « J’étais alors en attente d’un lieu, d’une chaleur humaine, d’un certain sens à donner à ma vie. Je les ai trouvés ici au-delà de mes espérances ». Mais les choses se révèlent quelque peu difficiles au début pour cette jeune provinciale (née dans un petit village du Luxembourg), non juive de surcroît. « Me voici confrontée à une culture totalement différente de celle qui est la mienne. Pour la première fois aussi, je me trouve face à un groupe issu d’un monde disparu, celui de l’Europe de l’Est et profondément marqué par la tragédie de la Shoah. Ce qui me frappe surtout c’est le potentiel de vie qui habite chacun d’entre eux. Le passé est pourtant bien présent et il faut peu de choses pour qu’il ressurgisse. » Mais bien vite, Anne-Marie, plongée dans le bain, et quelque peu submergée par le nombre d’activités, put surmonter ses états d’âme et tirer parti de sa formation d’ergothérapeute.

Herman Dombrowicz (88 ans), le « caissier » volontaire du Club

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C’est ainsi que grâce à ses aptitudes de créativité, d’habilité manuelle, et de décoratrice, elle contribua à la mise sur pied d’ateliers artisanaux de modelage, de poterie mais surtout de divers travaux comme le tricot, le crochet, le macramé, la peinture sur tissus, le tissage, la couture qui l’aidèrent notamment dans la confection de masques et de costumes pour les fêtes de Pourim. Sans oublier les classiques jeux de société (bridge, scrabble…), les exposés avec projections de dias, sonorisées ou pas, genre « Exploration du monde », des cours de cuisine et lesmultiples « Vente Bric à Brac », « Grand Marché aux Puces », « Grande Vente d’objets-cadeaux pour Hanoucca »… Rapidement aussi, Anne-Marie put, en tandem avec Gertie Schärf, aborder d’autres domaines moins « matériels », plus « intellectuels » (?) comme la recherche de conférenciers, la conduite de débats, de tables rondes sur les questions plus ou moins « brûlantes » de l’actualité. Douée d’empathie, intuitive, Anne-Marie a toujours su capter l’air du temps et l’adapter aux besoins et désirs des membres du Club. On remarque ainsi que nombre d’activités d’aujourd’hui ont été « aménagées » et/ou améliorées, tout au long des années, en n’oubliant pas de privilégier la dimension juive. Une page est tournée « Le décès de Gertie Schärf, en 1990, bouleverse profondément les habitués du Club. Je dev iens la nouvel le responsable. Mon objectif est de poursuivre l’œuvre entreprise par Gertie et de préserver l’identité juive tout en impulsant une nouvelle dynamique ». Car depuis la fin des années 80, les activités satisfaisaient de moins en moins les membres. Il fallait trouver de nouveaux projets. C’est sans doute parce qu’Anne-Marie adorait écouter sa grand-mère raconter les passionnantes histoires de son enfance et pour retrouver toute la richesse et l’affectivité de cette relation entre adulte et enfant, qu’elle a organisé, de 1990 à 1998, en collaboration avec l’Ecole Beth Aviv des rencontres inter-générationnelles, les Rencontres Entr’Ages. C’est ainsi que des enfants des 4ème et 5ème primaires, dont la plupart n’avaient pas connu tous leurs grands-parents, venaient une fois par mois au Club retrouver leurs mamys et papys d’adoption. Les personnes âgées aimaient beaucoup ces vivifiants contacts avec ces enfants qui leur permettaient de rester dans la vie active et « branchées » sur les nouveautés de la

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DOSSIER SPECIAL - CLUB AMITIE - DOSSIER SPECIAL - CLUB AMITIE - DOSSIER SPECIAL

vie moderne. Chaque année, un thème général était choisi en commun qui fut développé au cours des mois suivants (Bruxelles d’hier et d’aujourd’hui, La vie juive en 1940…). Ce qui a fait la richesse de ces échanges c’est le fait de mieux se connaître, de surmonter ses préjugés, de part et d’autre.

Mais ce qui est particulièrement important dans une Maison comme la nôtre c’est la transmission : « Dans le judaïsme, la transmission revêt une importance fondamentale. C’est par elle que l’identité juive, culturelle et sociale est assurée et le sentiment d’appartenance renforcée ». C’est pourquoi les fêtes juives sont toujours célébrées avec ferveur, souvent dans la joie, parfois dans la nostalgie d’un monde perdu. Et ce sont des membres, souvent les plus âgés et rescapés de la Shoah, qui font les prières et allument les bougies. Il est à relever qu’Anne-Marie en connaît plus aujourd’hui sur le judaïsme que bien des Juifs.

La fin des années 90 A la fin des années 90, les membres, souvent des nouveaux, plus jeunes, des Enfants Cachés ou n’ayant pas connu directement la guerre, aspirent à plus d’ouverture au monde. Dans ces années de bouleversements politiques, d’innovations techniques, ces personnes, plus dynamiques, plus exigeantes, sont plus difficiles à satisfaire. Entre-temps, Anne-Marie, surmontant sa timidité et ses doutes, s’est acquis une bonne réputation dans le milieu socio-culturel de

Bruxelles et a pu ainsi inviter, comme conférenciers ou animateurs, des personnalités éminentes (des écrivains, des journalistes, des scientifiques, des artistes…). Autre façon d’élargir l’horizon : les « sorties culturelles » en Belgique et même à l’étranger (France, Allemagne, Pays-Bas). Si Anne-Marie peut se permettre à présent de se « faire plaisir » (avec une nette préférence pour les arts plastiques), la plupart de ces voyages ont souvent comme but de rendre visite aux différentes communautés juives de ces pays. En 1998, le S.S.J. a conclu un partenariat avec ASF, Aktion Sühnezeichen, Friedensdienste, Action, Réconciliation et Service pour la Paix. Cette A.S.B.L. protestante, allemande, créée en 1958, se définit comme apolitique et pacifiste. Elle oeuvre pour la compréhension entre les générations, les cultures, les religions et les peuples. La démarche s’articule autour de la reconnaissance de la responsabilité de l’Allemagne nazie et de ses conséquences.

Préparation du Brunch de 1999

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C’est ainsi que le Club Amitié a accueilli, de 1998 à 2015, 17 jeunes volontaires ASF de 18 à 20 ans. Ces jeunes, bien éduqués, cultivés, intelligents, et connaissant déjà le français, ont rapidement été adoptés par les personnes âgées. Ces jeunes (filles et garçons), curieux de tout, se sont vite acclimatés à la Belgique qu’ils connaissaient (très) peu au départ et qu’ils ont appris à aimer. « Coachés » par Anne-Marie, ceux-ci, en retour, plus familiarisés avec l’informatique, l’aidaient dans l’organisation de certaines activités comme les voyages à l’étranger et les démarches administratives. A la fin de leur Service de 12 mois, tous avaient participé à la plupart des grandes fêtes juives et appris les fondements de la culture et des traditions de ces gens que certains de leurs grands-parents avaient méprisé et juré d’anéantir. Les années 2000 En l’an 2000, Anne-Marie, comme toujours attentive aux besoins et désirs des membres du Club, les adapta aux nouvelles techniques, comme, par exemple, des cours d’informatique dispensés par la Commune de Saint-Gilles. Et, en collaboration avec l’ASBL Garance, mit sur pied un Atelier d’Auto-Défense qui consistait en « Une approche intégrale à la violence : des exercices verbaux, un entraînement mental, des astuces de sécurité et des techniques physiques accessibles pour des femmes de tout âge ». Toujours au diapason avec les goûts de son public, une majorité de dames actives, coquettes et cultivées, Anne-Marie se permet néanmoins de privilégier ses propres goûts comme la création, éphémère, d’un « Atelier Olfactif » intitulé « Parfums et Judaïsme » qui fut une véritable séance de découverte des essences mentionnées dans la Torah. Impulsive, passionnée, Anne-Marie fonctionne souvent au coup de cœur, comme lors de sa rencontre avec Déborah Danblon (la fille de Paul), la libraire de La Licorne qui vient présenter, depuis, plusieurs fois par an, « Les coups de cœur de Déborah », les nouveautés littéraires de la saison, commentées avec esprit et enthousiasme. Autre passion, tout aussi ancienne que la lecture, les arts plastiques. « Ma fascination pour les arts plastiques remonte à mon enfance. J’aimais déjà jouer avec la matière, les formes, les couleurs et créer des « œuvres » que je trouvais belles. Mon admiration pour les artistes était totale. Je les enviais d’avoir le « don ». Je rêvais de posséder moi aussi le pouvoir d’exprimer mes émotions, de traduire par la magie du trait ou de la couleur la nature mystérieuse et vivante, les personnages étonnants qu’il m’arrivait de croiser sur mon chemin…

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Et puis, le temps a passé… Le travail et la famille ont mis une sourdine à mon exaltation picturale. Voilà que maintenant, à l’approche de la cinquantaine, la nostalgie me reprend. J’ai envie de tout recommencer, mais pas seule, avec vous, avec celles et ceux qui, comme moi, ont toujours eu le désir d’apprendre à peindre et à dessiner, et pour lesquels l’Académie reste un lieu trop conventionnel, trop scolaire » C’est pourquoi un atelier de peinture, permanent, animé par une artiste professionnelle, Rose Bulka, s’ouvrit au Club au début de l’an 2000. Malheureusement, celle-ci dut cesser ses activités, pour cause de maladie en 2012. Dina Kathelyn, autre artiste talentueuse, a repris le flambeau depuis lors. Et que dire de la Musique, passion ineffable commune à Anne-Marie et Dalia de Macar-Elbaum qui nous présente, chaque mois, avec grâce et érudition, un cycle de conférences sur la musique avec audition de "morceaux choisis" (les mondes de la musique juive, russe, de la musique de chambre…). Par ailleurs, Dalia, étant aussi professeur à l'Institut du Judaïsme Martin Buber, nous révèle dans son séminaire d’Exégèse biblique, organisé en partenariat avec la Maison de la Culture Juive, tous les trésors de la culture juive. Enfin, mentionnons deux autres ateliers, permanents : le premier, celui de Yoga Seniors, assuré par Isabelle Divoy, formée au Viniyoga, « un yoga qui s’adapte particulièrement aux personnes et à leur état, leur âge, leur condition ». Et dans la foulée, le même jour, lui succède encore une autre animation : une Table de conversation en anglais, menée, avec humour,par une volontaire, Beryl Harris-Yoachimowicz. It’s a great fun ! Et n’oublions pas le petit dernier : l’Atelier d’écriture, jeux d’écriture, animé par Annette Toierow, ergothérapeute volontaire. Et enfin, enfin, enfin… n’oublions pas les formidables volontaires qui se sont succédé tout au long des années, toujours disponibles, débrouillardes, sans qui tout ce qui précède n’aurait pas été possible ! Alors espérons que toutes ces activités déjà mises sur les rails par Anne-Marie puissent poursuivre leur route encore longtemps !

Hilda Helfgott

Rose Bulka parmi les élèves de son atelier de peinture

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Une belle personne

Chers amis, voilà donc 33 ans déjà que le Club Amitié se réunit sous la houlette d'Anne Marie dans la joie, la bonne humeur, le plaisir de se retrouver ensemble pour une activité culturelle, un spectacle, une fête, souvent en musique, toujours autour d'un savoureux goûter. Aujourd'hui, cependant, il y a comme une ombre au tableau, un nuage qui nous cache le soleil, un léger voile de mélancolie, de tristesse, et, déjà, de nostalgie. Anne Marie prend sa retraite !! Oui, oui, c'est difficile à croire, parce qu' en ce laps de temps, elle n'a changé ni de caractère, ni de comportement, ni d'apparence, faite de jeunesse et d'élégance, toujours pareille à elle-même, au meilleur de sa forme, comme nombre d'entre nous et moi-même pouvons en témoigner, la connaissant depuis de nombreuses années … À énumérer et rappeler les qualités d'Anne Marie, on ne sait par où commencer! Alors procédons d'abord par les qualités professionnelles si nombreuses que je dois consulter ma liste pour les citer : efficacité, compétence, imagination, créativité, responsabilité et engagement personnel, dévouement, bref une profonde conscience professionnelle dont on ne peut qu'espérer qu'elle se retrouve chez celui ou celle qui lui succédera, et qu'elle se perpétue en ces temps de déshumanisation du monde du travail. Et les qualités humaines, Anne Marie les a largement pratiquées. Ici, vous avez tous et toutes trouvé chez elle un accueil chaleureux et souriant, une écoute individuelle et personnalisée, dans une ambiance conviviale, propice à l'amitié et aux contacts entre personnes de même âge, de même sensibilité, Anne Marie veillant comme une maîtresse de maison au confort, au bien-être, au plaisir de ses hôtes. Mais elle a su aussi obtenir collaboration et participation, si valorisantes pour ceux et celles qui les donnaient, et mobiliser des équipes de volontaires motivés, dévoués, et ravis de travailler avec elle et sous sa direction. Disons le tout net: de plusieurs associations communautaires qui organisent, certes avec dévouement et succès, des rencontres culturelles, festives, conviviales, le Club Amitié arrive en tête, en termes de taux de fréquentation et de succès, et le mérite en revient à Anne Marie! Il reste à exprimer deux souhaits. D'abord que la retraite offre à Anne Marie et son mari une nouvelle vie de bonheurs multiples, de joies familiales, de beaux voyages, hobbies heureux que la vie active n'a pas toujours permis de pratiquer. Et ensuite qu'Anne Marie devienne ........membre du Club Amitié, et continue à partager avec nous tous les plaisirs que nous connaissons depuis tant d'années, non plus du côté des responsabilités et des problèmes à résoudre, mais du côté de ceux et celles qui en jouissent depuis tant d'années. Alors, à bientôt, chère Anne Marie !

Micheline Smorodinsky

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La fête de Pourim du 24 mars

Cette année, la fête de Pourim, se situant le 24 mars, faillit ne pas être célébrée au Club, étant donné les événem en ts t r ag iqu es survenus le 22 mars à Bruxelles. Allait-on, une fois de plus, comme pour le Brunch en novembre 2015, priver les membres du Club d’un peu de joie et de convivialité ? Car Pourim est la plus réjouissante des fêtes juives avec ses nombreux déguisements, ses act ivi tés récréatives. Alors… Hauts les cœurs ! Ne nous laissons pas a b a t t r e , m a l g r é l e s incertitudes : le nombre de convives, les transports incertains, les menaces diffuses… Pourim fut quand même célébré avec, il est vrai, un peu moins de friandises, de décoration, de déguisements, de musiciens. Mais l’essentiel fut gardé : l’esprit de la fête et ses traditions comme le couronnement de la Reine Esther, élue démocratiquement par la majorité des membres du Club. Hilda Helfgott

La reine Esther, Betty Rechtwag, et toute sa cour...

…. s’apprêtent à festoyer

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Une reine peut en ca-cher une autre…

(Véronique Bucquet Lederman, Directrice ff)

Beryl Joachimowicz, lauréate du meilleur déguisement

Madame la Directrice fait plus ample connaissance avec les membres du Club

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Ce fut une bien belle fête

Une partie de la nombreuse assistance

Le buffet

Micheline Smorodinsky, historienne, conférencière, un des piliers duClub

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Bien qu’on s’y attendait, depuis plusieurs mois, au départ à la retraite d’Anne Marie Carette, le matin du 31 mars, nous, les volontaires du Club, avions la gorge un peu serrée. Quoi ? Déjà ! En pleine saison, au début du printemps. Nous nous sentions un peu tristes, un peu orphelines. Raison de plus pour lui faire sa fête !... Qui fut organisée « à l’insu de son plein gré » car, ce jeudi à 15 h, était prétendument programmée une rencontre animée par Ida Gnieslaw sur le thème Choisir son médecin traitant. « Les comploteuses », avec Francine Moskovics à leur tête, avaient bien fait les choses : un somptueux buffet de pâtisseries plus délicieuses les unes que les autres, concoctées avec amour par les volontaires. Elles avaient aussi réuni plusieurs personnalités du Service Social qui rendirent, chacune à sa manière, hommage à Anne Marie. Sans oublier les prestations d’artistes devenus, pour certains, des amis. Le résultat dépassa nos espérances. Membres du Club, anciens et nouveaux, connaissances, amis affluèrent tout au long de l’après- midi. En ces temps troublés, ce fut bien réconfortant. Ce ne sera pas The last picture show car The show must go on !

Hilda Helfgott

Ida Gnieslaw, membre du Club, ne peut s’empêcher de faire de l’humour

B e r n a r d L i b e r t a l i s , Président du SSJ

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Eliane Wieder, Présidente d’honneur, très émue

Anne-Marie Carette et Dina Kathelyn prennent connaissance des dessins et des lettres, marques d’affection des membres de l’Atelier peinture.

Sarah Do, membre du Club, lit avec émotion un de ses poèmes

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Maroussia Buhbinder, interprète de sa voix profonde des chants traditionnels, accompagnée par André Reinitz..

Volontaires de mère en fille : Edith Stellner et Annette Toierow

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Les lundis 2, 9, 23, 30 de 16h à 19h Les mardis 3, 10, 17, 24, 31 Les jeudis 12, 19, 26 ECOLE DE DEVOIRS Le samedi 21 à 14h GROUPE « IDENTITE TUTSI »

AGENDA C.A.S.G. - MAI 2016 ATELIERS PERMANENTS

SEMINAIRES DE SENSIBILISATION AUX VALEURS, AUX TRADITIONS ET A LA CULTURE JUIVES, DISPENSÉS PAR

REMY MENDELGWAIG

Mardi 24 mai 2016 de 11h45 à 13h30 : poursuite de la présentation de la philosophie de Moïse Maïmonide Moïse Maïmonide : Moïse ben Maïmon, le Rambam, le plus fameux des philosophes juifs, est né à Cordoue en 1135. Après la conquête de Cordoue par les fanatiques Almohades en 1148, Maïmonide et sa famille quittent la ville pour échapper aux persécutions. Après des pérégrinations dans le Sud de l’Espagne, la famille s’installe à Fez en 1159, qui est également sous la domination des Almohades. Ils sont forcés de pratiquer en secret. En 1165, ils fuient le Maroc après l’exécution sur la place publique de Rabbi Yéhuda Cohen Ibn Shushan qui avait refusé la conversion à l’islam. Toute la famille fuit en Terre Sainte. Ils séjournent six mois à Saint-Jean-d’Acre, mais fuient à nouveau les combats qui font rage entre chrétiens et musulmans. Cette fois la famille s’installe à Fostat, « vieille ville » du Caire. En 1185, Maïmonide devient le médecin de Saladin qui fait de lui le chef spirituel de la communauté juive d’Egypte. Il est renommé comme médecin, son cabinet est ouvert à tous sans distinction sociale ou confessionnelle. Il devient une autorité spirituelle pour de nombreuses communautés juives et se fait connaître par ses épîtres aux Juifs du Yémen ou du Maroc où il traite de questions théologiques problématiques. Mais les œuvres principales de Maïmonide se répartissent entre les deux pôles de la philosophie et de la Loi-Thora. Ces deux pôles révèlent le grand projet de Maïmonide : harmoniser philosophie et foi religieuse, harmoniser Athènes et Jérusalem, le Stagirite (Aristote) et Moïse.

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Il introduit dans ses gigantesques écrits talmudiques les méthodes scientifiques. Dans son grand livre philosophique : le Guide des égarés / Moreh Nevoukhim, il s’attache à résoudre la contradiction, à son avis superficielle, entre la philosophie et la révélation, et à servir de guide à ceux qui en étaient venus, en raison de cette contradiction, à douter soit de la foi religieuse, soit de la philosophie. Les œuvres de Maïmonide se sont heurtées à une forte opposition, déjà de son vivant, et ont provoqué ce que l’on nomme la « polémique maïmonidéenne ». Cette polémique perdure jusqu’à nos jours. Nous lirons des passages du Guide des égarés. Par cette lecture nous nous pose-rons la question de savoir si la foi religieuse peut être considérée comme une forme de connaissance philosophico-scientifique, si nous sommes capables de dire quoi que ce soit sur la nature de Dieu. Où ? : Avenue Ducpétiaux, 68 – 1060 Bruxelles Quand ? : 24 mai de 11h45 à 13h30 Prix : 5 € par séminaire – 1 sandwich + 1 boisson soft compris Toute difficulté financière sera prise en considération et ne doit aucunement constituer un obstacle pour s’inscrire. Personne de contact : Viviane LIPSZSTADT Réservation et inscription indispensable auprès de l’accueil en téléphonant au 02/538.81.80 au plus tard 3 jours avant la séance.

Viviane Lipszstadt

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GÉNÉROSITE La Communauté Juive de Gand (Joodse Gemeenschap Gent) a remplacé les tra-ditionnels shlach manot à l'occasion de la fête de Pourim par une collecte en faveur du Service Social Juif.

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Atelier de peinture Assuré par Dina Kathelyn Les lundis 2, 9, 16, 23, 30 de 10h à 13h

L’atelier yoga seniors Assuré par Isabelle Divoy formée au Viniyoga Les mardis 3, 10, 24, 31 de14h30 à 15h30

Table de conversation en anglais Animée par Beryl Harris-Joachimowicz Les mardis 3, 10, 17, 24, 31 de 15h45 à 17h

Cours d’hébreu - niveau intermédiaire Assuré par Micheline Smorodinsky Les mercredis 4, 11, 18, 25 de 9h30 à 12h30

Atelier d’écriture, jeux d’écriture… Animé par Annette Toierow, ergothérapeute volontaire. PAF : 2€ pour le matériel NB : Cet atelier se fait en bureau fermé pour en garantir la confidentialité. Les jeudis 12, 19, 26 de 10h30 à 12h00

AGENDA CLUB AMITIE - MAI 2016 ATELIERS PERMANENTS

AGENDA CLUB AMITIE - MAI 2016

Jeudi 5 fermé. Jeudi 12 à 14h30. Nous fêterons Yom Haatsmaout. A cette occasion, un film documentaire sur Israël sera projeté. Source IMAJ. Jeudi 19 de 11h15 à 13h30 Cycle de conférences sur la musique, 7ème saison : LA MUSIQUE DE CHAMBRE : Johannes Brahms (suite et fin) et Anton Dvorak. Nous nous mettrons à l’écoute de ces musiciens qui comptent parmi les plus grands compositeurs de musique de chambre. Les exposés sont donnés par Dalia de Macar- Elbaum

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PAF. 6€ (sans sandwich) La séance de juin est prévue le jeudi 16. Jeudi 26 à 14h30. Programme non défini. On parle des vacances passées ou futures ? On joue ? Des questions en rapport avec l’ordinateur ? SEMINAIRE de Dalia de Macar-Elbaum : EXEGESE BIBLIQUE Les mardis 10, 17, 31 de 10h30 à 12h30. Séminaire organisé par la Maison de la Culture Juive, en partenariat avec le Club Amitié. Voici déjà les dates pour le mois de juin : les mardis 7 et 21.

Mazal Tov, nous souhaitons un joyeux anniversaire à :

Le 2 : Myriam Kroo Le 7 : Fanny Biber Le 8 : Claudette Marsil Le 10 : Gilbert Godéris. Le 14 : Maurice Achenberg Le 25 : Denise Kaminski, volontaire Le 26 : Evelyne Ceciora, volontaire Le 26 : Fanny Rozenthal, volontaire Le 29 : Suzanne Zygas

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AGENDA C.M.P. - MAI 2016

« SHMUES TISH OÏF YIDISH » - « TABLE DE CONVERSATION YIDDISH »

Les mercredis 4, 11, 18, 25 de 10h à 12h La table est animée par Sonia Brezinski

Dans le cadre de notre cycle :

« L’IMAGE DE LA PERSONNE ÂGÉE AU CINEMA »

le vendredi 20 mai à 14 heures pour le film :

Copacabana Réalisé par : Marc Fitoussi Avec : Isabelle Huppert, Lolita Chamman, Aure Atika Comédie dramatique (2010) - Durée : 1h47 Inconséquente et joviale, Babou ne s’est jamais souciée de réussite sociale. Elle décide pourtant de rentrer dans le droit chemin quand elle découvre que sa fille a trop honte d’elle pour l’inviter à son mariage. Piquée au vif dans son amour maternel, Babou se résout à vendre des appartements en multipropriété à Ostende, en plein hiver. Dans l’étrangeté de cette station balnéaire hors saison, elle pourrait être tentée de se laisser vivre. Mais Babou s’accroche, bien décidée à regagner l’estime de sa fille et à lui offrir un cadeau de mariage digne de ce nom...

Après le film Comme à l’accoutumée, nous nous retrouverons autour d’une tasse de thé ou de café et des petits gâteaux pour échanger nos impressions. Lieu : Service Social Juif – P.A.F. : 3,50€ Contacts : Cécile Dethier ou Vincent De Mulder au 02/538.81.80

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Pub Philou

« L’IMAGE DE LA PERSONNE ÂGÉE AU CINEMA »

Le vendredi 20 mai 2016 à 14h

Après le film Comme à l’accoutumée, nous nous retrouverons autour d’une tasse de thé ou de café et des petits gâteaux pour échanger nos impressions. Lieu : Service Social Juif – P.A.F. : 3,50€ Contacts : Adeline Fohn, Cécile Dethier ou Vincent De Mulder au 02/538.81.80

numéro special club amitie

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