notice d’utilisation de gvsig - aude.halim.free.fraude.halim.free.fr/notice dutilisation...
TRANSCRIPT
Sun’R
Notice d’utilisation de gvSIG Fonctions usuelles du logiciel
Aude HALIM-VAXELAIRE 14/12/2010
Notice d’utilisation de gvSIG
1
AVANT DE COMMENCER 3
INSTALLATION DE GVSIG 3
CHOIX DE LA LANGUE 3
AUTRES CONFIGURATIONS 3
A L’OUVERTURE DU LOGICIEL 4
CREATION D’UN NOUVEAU PROJET 4
OUVERTURE D’UN PROJET 5
GENERALITES SUR LES PROJECTIONS 5
COMMENCER AVEC GVSIG 7
AJOUTER UNE COUCHE DE DONNEES .SHP 7
AJOUTER UNE IMAGE RASTER GEOREFERENCEE 8
AJOUTER UN FLUX WMS 9
ORGANISATION DES DONNEES AU SEIN DU PROJET 12
MODIFIER L’ARBORESCENCE 12
CHANGER L’AFFICHAGE D’UNE COUCHE SHP 12
MODIFIER LA TRANSPARENCE D’UNE COUCHE RASTER 13
LES ZOOMS ET AUTRES OUTILS DE NAVIGATION 15
LES DIFFERENTES FAÇONS DE ZOOMER 15
NAVIGUER AU SEIN DE LA VUE 15
VIGNETTE DE LOCALISATION 15
CREER DES GEOSIGNETS 16
LES SELECTIONS 18
SELECTION SIMPLE PAR ATTRIBUT 18
SELECTION GEOGRAPHIQUE 20
OBTENIR DES INFORMATIONS 21
AFFICHAGE DE LA TABLE ATTRIBUTAIRE 21
OBTENIR DES INFORMATIONS SUR UN OBJET OU UNE CELLULE DE RASTER 21
MESURER UNE DISTANCE OU UNE SURFACE (A MAIN LEVEE) 23
POUR ALLER PLUS LOIN AVEC GVSIG 24
Notice d’utilisation de gvSIG
2
PROPRIETES D’UNE COUCHE RASTER ET D’UNE COUCHE VECTORIELLE 24
ETIQUETER UN FICHIER DE FORME 25
AJOUT DE DONNEES GRACE A LEURS COORDONNEES X ET Y 25
GEOREFERENCER UNE IMAGE RASTER (VOIR ANNEXE) 26
EXPORT DE KML /KMZ 28
MODIFIER L’AFFICHAGE D’UN MNT (DEM) 28
FAIRE UNE ANALYSE THEMATIQUE 29
EDITER UNE ENTITE D’UN FICHIER DE FORME 30
EDITER UNE LIGNE DANS LA TABLE DES ATTRIBUTS 31
CALCULER UN CHAMP DANS LA TABLE DES ATTRIBUTS 31
GEOTRAITEMENT 34
DECOUPER UNE COUCHE 34
DECOUPER UN FICHIER DE FORMES PAR UN AUTRE 34
DECOUPER UN RASTER SELON UN RECTANGLE 35
CREER DES BUFFERS 36
FAIRE UNE JOINTURE 38
LES OUTILS SEXTANTE 40
PROFIL 41
CALCUL DE PENTE 42
CALCUL DE VISIBILITE 43
STATISTIQUE ZONALE 44
POUR ALLER PLUS LOIN DANS LE GEOTRAITEMENT 45
CREER SES PROPRES DONNEES 46
CREER UN FICHIER DE FORME 46
MISE EN PAGE DE CARTES 48
PRINCIPES GENERAUX 48
LE TITRE 50
LA FLECHE DE NORD 51
LA LEGENDE 51
L’ECHELLE 52
AJOUT DE CADRES, LIGNES, COMMENTAIRES,… 52
EXPORT ET IMPRESSION 53
ANNEXE 54
DEFINITIONS 54
LISTE DES FLUX WMS POUR DES CARTES DE FRANCE 55
AUTRES RESSOURCES SUR GVSIG 58
Notice d’utilisation de gvSIG
3
Avant de commencer
Installation de gvSIG
Le site officiel de gvSIG est en espagnol et en anglais ; peu de pages sont traduites en français. La
communauté de gvSIG est très active, des mises à jour de gvSIG sont donc régulièrement
téléchargeable sur le site http://www.gvsig.org.
Pour télécharger la dernière version de gvSIG, se rendre dans la section descargas puis descargas
version oficiales et choisir la version à télécharger. Lorsque vous choisissez la version, choisir celle
pour Windows et Con prerrequisitos de instalación car vous n’aurez pas ainsi à ajouter les
prérequis de gvSIG (java et autres…)qui s’installerons automatiquement avec votre version de
gvSIG.
Une fois la version téléchargée, installer comme n’importe quelle application en suivant les
panneaux qui s’affichent et en renseignant les informations nécessaires. Cocher toutes les
applications à installer(surtout Sextante).
Rq : le démarrage de l’installation est très long !(launching installation…)
Choix de la langue
A la première ouverture de gvSIG, celui-ci va apparaitre en espagnol. Pour changer la langue, choisir
Ventana puis Preferencias, à gauche, cliquer sur le plus devant General puis clic sur Idioma et cocher
la langue français. Valider l’opération puis fermer le logiciel et l’ouvrir de nouveau : il doit être en
français.
Autres configurations
Dans le menu Fenêtre puis préférence, il est possible de paramétrer de nombreuses fonctions du
logiciel. Les plus interessantes sont selon moi :
- Dans Général Dossier, le chemin pour accéder rapidement à vos projets ; - Dans Vue, il est possible de choisir l’EPSG (système de projection) par défaut. - …
Notice d’utilisation de gvSIG
4
A l’ouverture du logiciel
Lorsqu’on lance le logiciel gvSIG, celui-ci ouvre le gestionnaire de projet ; cette fenêtre va rester en
arrière-plan tout au long de votre travail sous gvSIG ; elle vous permettra de passer en mode mise en
page, d’ouvrir des fichiers de type tableau ou en mode 3D si vous avez installé l’extension
correspondante (ce qui n’est pas le cas pour ces exemples). Le gestionnaire de projet se présente
comme ceci :
On peut voir ici qu’il est possible d’avoir dans un seul projet plusieurs vues et plusieurs cartes mise en
page.
Création d’un nouveau projet
Pour créer un nouveau projet, il faut partir du gestionnaire de projet. On commence par cliquer sur le
bouton vue, puis sur nouvel amer. Cela consiste à créer une nouvelle fenêtre qui contiendra les
couches de données à afficher. Pour afficher cette fenêtre, cliquer sur Ouvrir. Il peut cependant être
intéressant de renommer d’abord cette nouvelle vue en utilisant le bouton Renommer. Le
bouton propriétés est très important, il permet de choisir les unités de la vue et sa projection ainsi
Notice d’utilisation de gvSIG
5
qu’éventuellement le nom de l’auteur, la date, le propriétaire et des commentaires :
Nous verrons un peu plus loin l’importance du choix de la projection pour afficher correctement les
données.
Ouverture d’un projet
Si un projet a déjà été créé et que vous désirez l’ouvrir, il suffit de choisir le menu Fichier Ouvrir un
projet. Puis chercher le projet dans l’arborescence et cliquer sur Ouvrir. Votre projet va s’ouvrir, il
peut contenir plusieurs vue et plusieurs mise en page cartographique.
Généralités sur les projections
La projection cartographique est un ensemble de techniques géodésiques permettant de
représenter la surface de la Terre dans son ensemble ou en partie sur la surface plane
d'une carte. (Wikipédia)
Selon la projection que vous utiliserez, la carte n’aura pas la même forme. De plus, pour que les
données d’une même région géographique se superposent, il faut qu’elles soient projetées dans la
même projection que celle où elles ont été créées. Aussi, à chaque fois que vous voudrez afficher une
couche de données, il faudra indiquer dans quelle projection elle a été créée.
Notice d’utilisation de gvSIG
6
La projection que vous allez choisir en cliquant sur les propriétés d’une vue dans le gestionnaire de
projet est la projection que vous allez choisir pour la base de votre carte.
NB1 : gvSIG demande le code EPSG de la projection et non son nom
NB2 : Il existe un logiciel sur Internet qui permet de savoir le code d’une projection à partir du fichier
.prj qui accompagne les fichiers de forme shp : http://prj2epsg.org/search
Notice d’utilisation de gvSIG
7
Commencer avec gvSIG
Vous venez d’ouvrir une nouvelle vue et vous avez choisis les unités et la projection ; maintenant
nous allons charger des couches d’informations géographiques (données géographiques et données
attributaires).
Ajouter une couche de données .shp
Pour ajouter des données géographiques à votre vue, il faut choisir le menu VueAjouter une
couche géographique ou cliquer sur cette icône : . Une boite de dialogue va s’ouvrir :
Aller d’abord dans l’onglet Fichier, puis choisir la projection de la couche que vous voulez insérer (rq :
cette projection peut être celle du projet auquel cas vous n’avez rien à modifier). Clique ensuite sur
ajouter, une nouvelle boite de dialogue s’ouvre :
Notice d’utilisation de gvSIG
8
Tout d’abord, vous devez sélectionner gvSIG shp driver dans le cadre Fichiers du type ; ensuite vous
choisissez les fichiers à ouvrir (rq : ils devront donc avoir une extension .shp) et cliquer sur Ouvrir. La
boite de dialogue précédente réapparait et vous pouvez charger plusieurs fichiers shp (fichier de
formes) en même temps mais il faut d’abord s’assurer qu’ils ont tous la même projection.
Ajouter une image raster géoréférencée
Pour ajouter un raster déjà géoréférencé, la procédure est la même que pour un fichier shp (i.e. ce
que l’on vient de montrer précédemment). Après avoir cliqué sur , la boite de dialogue s’ouvre
comme précédemment. Choisissez la bonne projection puis cliquer sur Ajouter. Cette boite de
dialogue s’ouvre : il faut d’abord indiquer que l’on veut ouvrir un raster en choisissant gvSIG Raster
Driver ; sélectionné le ou les fichiers à ouvrir, cliquer sur ouvrir puis sur Accepter dans l’autre boite
de dialogue. N’oubliez pas d’indiquer la bonne projection, et qu’elle doit être la même pour tous les
Notice d’utilisation de gvSIG
9
rasters affichés en même temps.
Ajouter un flux WMS
Voici d’abord une petite explication tirée de Wikipédia pour expliquer ce qu’est un flux WMS :
Web Map Service ou WMS permet de produire des cartes de données géoréférencées à
partir de différents serveurs de données. Cela permet de mettre en place un réseau de
serveurs cartographiques à partir desquels des clients peuvent construire des cartes
interactives. Le WMS est décrit dans des spécifications maintenues par l'Open Geospatial
Consortium.
Un service WMS sert à retourner une image visualisable sur un écran d'ordinateur. Le
serveur produit des cartes aux formats image comme le JPEG, le PNG ou le GIF, ou sous
forme d'éléments vecteurs comme le SVG. Le WMS s'oppose au WFS qui traite les données
elles-mêmes. Wikipédia
Concrètement, nous allons pouvoir ajouter des couches raster (fond de plan, certains zonages de
protection,… ) sans les posséder sur notre pc mais en les exportant grâce à internet.
Pour cela, il faut donc une connexion fonctionnelle à Internet, puis il faut connaître l’adresse du flux
WMS à afficher (voir le fichier des différentes sources de données WMS en annexe).
Notice d’utilisation de gvSIG
10
Commencer par cliquer sur le bouton d’ajout de données : , la même boite de dialogue que
précédement s’ouvre mais nous allons explorer un autre onglet : WMS
Entrer l’adresse du flux dans le cadre
Serveur puis cliquer sur Se connecter. Si
le type de serveur s’affiche en bas de la
fenêtre, vous pouvez cliquer sur Suivant.
La fenêtre suivante récapitule les
informations du serveur et de la couche
WMS . Vous pouvez ne pas y faire
attention et cliquer sur suivant.
Notice d’utilisation de gvSIG
11
Dans la fenêtre qui
s’affiche comme ci-
dessus, il faut choisir
dans la zone du haut
les couches qui
seront affichées. En
faisant un double clic
dessus, elles
descendent dans le
second bloc.
Choisissez ainsi
toutes les couches
que vous voulez
afficher puis cliquer
sur suivant.
Ici, il faut choisir le
format de l’image et
sa projection (EPSG),
puis cliquer sur
accepter.
Attention : les flux
WMS ne s’affichent
pas à toutes les
échelles, selon
l’échelle de
précision de la carte.
Notice d’utilisation de gvSIG
12
Organisation des données au sein du projet
Modifier l’arborescence
Dans gvSIG, il n’est pas possible de grouper plusieurs couches, mais il est tout de même important
d’organiser l’arborescence afin de mieux visualiser les informations. Par exemple, une couche raster
sans transparence au-dessus d’une autre couche raster ou d’un fichier de formes ne les laissera pas
visible. Il faut donc afficher le fichier de forme au-dessus de la couche raster.
Gérer l’arborescence consiste donc à organiser les couches raster et vecteurs selon ce que l’on veut
montrer. Il est aussi possible de rendre visible ou invisible les couches sans avoir à les supprimer de la
vue.
On voit sur cette image que la couche Visibility n’est pas cochée,
elle est donc rendue invisible, idem pour le raster zac_causse.png.
Ensuite, pour changer l’ordre des couches, il suffit de sélectionner
un couche dans l’arborescence avec la souris, et de la monter ou
descendre à l’intérieur de l’arborescence.
Rq : La couche la plus au-dessus sera la première visible et ainsi de
suite. C’est pourquoi dans cet exemple où les fichiers de formes
sont des points ou des lignes, ils sont placés au-dessus afin que le
raster du dessous (ici la couche WMS) soit visible.
Changer l’affichage d’une couche shp
Comme dans tous SIG, il est possible de changer l’affichage d’un fichier de formes, ou encore dit
d’une autre façon la symbologie d’un fichier de forme. Les fichiers de formes peuvent être
représentés géographiquement par des points, des lignes ou des polygones. Chacune de ces entités
possède une bibliothèque de symboles dans laquelle on peut faire un choix. Pour atteindre la boite
de dialogue et changer la symbologie, il suffit de double-cliquer sur le dessin dans l’arborescence,
comme cela :
Notice d’utilisation de gvSIG
13
On peut voir une petite réglette sous la case de la couleur (partie droite de la boite de dialogue),
celle-ci est par défaut à 100% mais lorsque l’on diminue, cela donne de la transparence à la couleur
et l’éclaircit.
Modifier la transparence d’une couche raster
Pour « voir en dessous » d’une couche raster (i.e. une image continue), il faut lui donner plus ou
moins de transparence ; cela peut permettre de visualiser de l’information issue de deux ou plusieurs
couches raster différentes.
Pour donner de la transparence à une couche raster, il faut d’abord sélectionner (en cliquant une fois
sur son nom dans l’arborescence : il deviendra en caractère gras), puis faire un clic droit et choisir
Propriétés de l’image. Ensuite, aller dans l’onglet Transparence. Cliquer sur Activate et choisir le
niveau d’opacité.
Rq : dans l’onglet Rehaussement, il est également possible de rectifier le contraste et la luminosité.
Notice d’utilisation de gvSIG
14
Notice d’utilisation de gvSIG
15
Les zooms et autres outils de navigation
Dans cette partie, nous allons apprendre à utilise les outils classiques de zoom et de navigation
présents dans cette barre d’outils : .
Les différentes façons de zoomer
Il est tout d’abord possible de zoomer et de dézoomer avec la molette de la souris lorsque vous êtes
sur votre vue.
Il existe ensuite plusieurs outils de zoom :
Zoom précédent : reviens au dernier zoom que vous venez de modifier (fonctionne plusieurs
fois si vous avez effectué plusieurs changements et que vous désirez revenir en arrière)
Zoom avant : permet de tracer un rectangle sur la partie que l’on veut zoomer
Zoom arrière : permet de dézoomer sur n’importe quelle partie de la vue
Zoom avant : effectue un zoom avant à partir du centre de la vue
Zoom arrière : effectue un zoom arrière à partir du centre de la vue
Zoom entier : affiche l’étendue de toutes les couches présentes dans la vue
Naviguer au sein de la vue
La main permet de se déplacer dans la vue en cliquant-déplaçant avec la souris
Vignette de localisation
Lorsque vous êtes dans une vue, en dessous de l’arborescence se trouve une petite fenêtre où il est
possible d’afficher une carte générale de l’étendue de la vue pour savoir où l’on se trouve dans la vue
lorsque l’on a fait des zooms et que l’on s’est déplacé. Pour afficher cette vignette, aller dans le menu
VueCartouche de localisation.
Notice d’utilisation de gvSIG
16
Cette boite de dialogue s’ouvre, cliquer sur Ajouter une couche géographique…La boite de dialogue
qui s’ouvre ensuite est déjà connue, se reporter à la section Commencer avec gvSIG pour la remplir.
Une fois la couche ouverte, on peut voir dans le cadre à gauche où l’on se trouve dans la fenêtre à
droite.
Créer des géosignets
Les géosignets sont des sortes de mémoire d’une position et d’un zoom sur une vue. Ils permettent
d’enregistrer un zoom et une position de la vue. Travailler avec des géosignets fait gagner beaucoup
de temps car on ne perd jamais le géosignet (à moins de le supprimer) ; ainsi il est aisé de retrouver
la position qui a servi à faire une carte et où il faut ajouter quelques données.
Notice d’utilisation de gvSIG
17
Pour créer un géosignet, il suffit de mettre la vue avec le zoom et la position que vous désirez puis de
cliquer sur . Une boite de dialogue va s’ouvrir :
Vous allez donner un nom à la position actuelle et cliquer sur enregistrer.
Maintenant lorsque vous voulez retrouver un géosignet, vous cliquer sur le même bouton : . La
même boite de dialogue va s’ouvrir ; vous pouvez alors choisir le nom de la position que vous désirer
retrouver et cliquer sur sélectionner.
Attention toutefois car le bouton Supprimer est très proche du bouton Sélectionner et peut conduire
à des erreurs.
Notice d’utilisation de gvSIG
18
Les sélections
Le principe du SIG et de donner des informations aussi bien géographiques que attributaires, et c’est
le croisement de ces deux types de données qui donne tout l’intérêt à ces logiciels. Il est possible de
sélectionner des entités (= éléments d’une couche d’un fichier de formes) à la main (ou plutôt à la
souris), avec des outils rectangle ou polygone, par zone tampon… mais il est aussi possible de
sélectionner des entités selon un de leur caractère (un attribut de l’entité) ou selon l’emplacement
géographique des entités les unes par rapport aux autres. On appelle ici la première méthode
sélection par attribut et la seconde sélection géographique.
Sélection simple par attribut
Imaginons que vous ayez à votre disposition une couche d’informations géographiques associée à
des données attributaires (prenons par exemple la couche des départements en fichier de forme,
avec en données attributaires le nom, n°, la région, … des départements.) Vous désirez sélectionner
tous les départements appartenant à une même région. Evidement il est possible de sélectionner un
à un les départements de votre région en gardant la touche Ctrl du clavier enfoncée ; mais il est
beaucoup plus rapide et simple de passer par une sélection par attribut.
Pour cela, il faut nécessairement que l’attribut sur lequel vous allez faire la sélection existe dans la
table de votre fichier de forme.
Pour faire votre sélection par attribut, cliquer sur la couche sur laquelle vous désirez faire votre
sélection : elle doit apparaitre en gras. Puis choisissez le menu Table Filtre, ou l’icône
correspondante : . La boite de dialogue suivante apparait :
Cette boite de dialogue
permet de créer des requêtes
simples en utilisant les
opérateurs au centre de la
boite de dialogue, et le nom
des champs ainsi que les
valeurs qu’ils peuvent prendre
respectivement dans les
cadres gauche et droit.
Le cadre en dessous va servir à
afficher notre expression de
requête.
Notice d’utilisation de gvSIG
19
Par exemple, nous allons sélectionner tous les départements appartenant à la région Lorraine. Pour
cela nous allons double-cliquer sur NOM_REGION (dans la fenêtre de gauche), puis sur le signe = et
enfin sur LORRAINE (dans la fenêtre à droite). Ce qui donne :
Il vous reste ensuite à choisir entre :
- Nouvelle sélection : crée une nouvelle sélection avec votre requête
- Ajouter à la sélection : ajoute la sélection de votre requête à une sélection déjà réalisée (par
exemple, vous avez auparavant sélectionné les départements d’Alsace et vous souhaitez y
ajouter les départements de Lorraine)
- Sélection parmi les objets sélectionnés : ne sélectionne que les éléments qui sont déjà
sélectionnés et qui répondent à votre requête (par exemple, vous avez déjà sélectionné
certains départements et vous désirez sélectionner parmi ces départements ceux qui
appartiennent à la Lorraine)
Avec cet outil simple, il est possible de faire des sélections complexes, surtout en utilisant les
opérateurs And et Or et en combinant les différentes sélections.
Rq : il est possible de générer une nouvelle couche avec les éléments de la sélection. Pour cela,
garder la sélection active (les éléments sélectionnés sont en jaune) et choisir le menu Couche
Exporter en… puis choisir le format d’export. Le logiciel demandera si l’on veut ou non ajouter la
nouvelle couche créée dans la vue active.
Les opérateurs :
- Ce signe signifie différent (le contraire d’égal)
- Respectivement Inférieur ou égal et Supérieur ou égal
- Ne renvoi une sélection que si tous les attributs séparés par And sont vrais
Notice d’utilisation de gvSIG
20
- Renvoi la sélection pour tous les attributs qui respectent au moins une des requêtes
séparées par un Or
Sélection géographique
La sélection géographique ne concerne que la partie géographique des entités. On veut parfois
sélectionner des entités qui se touchent, se croisent, s’intersectent, … La sélection géographique
avec gvSIG est un peu fastidieuse mais fonctionne bien une fois le principe compris et retenu.
La boite de dialogue pour les sélections géographiques se présente comme ci-dessous ; elle se trouve
dans le menu Vue Sélection Sélection géographique.
A droite se trouve les 3 modes de sélection que l’on a expliqué plus haut, afin de réaliser des
sélections complexes.
La partie gauche de la boite de dialogue se lit comme une phrase, c’est donc assez intuitif.
Cependant, ce qu’il faut surtout retenir c’est qu’il faut sélectionner d’abord les entités dans la couche
avec laquelle on veut comparer la position.
Par exemple, pour sélectionner tous les sites qui ne sont pas compris dans une ZNIEFF, il faut d’abord
sélectionner toutes les ZNIEFF et écrire la phrase (grâce au choix déroulant) : Sélectionner dans la
couche active les entités qui ne sont pas compris dans les entités sélectionnées de la couche ZNIEFF.
Notice d’utilisation de gvSIG
21
Obtenir des informations
Affichage de la table attributaire
L’avantage du SIG est de pouvoir croiser à la fois des données géographiques, mais en même temps
des données attributaires. Les données attributaires correspondantes à un fichier de forme sont
visibles dans le logiciel SIG dans une table attributaire.
Pour afficher la table attributaire d’une couche vectorielle, il suffit d’aller dans le menu Couche
Voir la table des attributs. Bien entendu, il faut que la couche dont vous voulez voir la table soit
sélectionnée dans l’arborescence (c’est-à-dire qu’elle soit en caractère gras).
Lorsque la table des attributs est ouverte, vous pouvez sélectionner un élément (il apparaîtra en
jaune dans le tableau et son objet géographique correspondant sera en jaune sur la vue).
Rq : Pour zoomer sur l’objet géographique, vous pouvez cliquer sur l’icône qui signifie « zoom sur
la sélection ». Par contre, la table attributaire ne sera alors plus visible car elle passe en arrière plan
dés qu’une action sur la vue est réalisée.
A partir de la table des attributs, vous pouvez avoir accès à des fonctions de tri croissant ou
décroissant (sur la colonne que vous désirez) , ou à des statistiques sur le contenu des
colonnes : .
Obtenir des informations sur un objet ou une cellule de raster
Il existe des outils qui permettent de cliquer sur un objet ou sur un pixel de raster afin de retourner
les informations contenues dans la table attributaire ou dans la cellule du raster. Le plus courant
dans les logiciels SIG est le . Il permet d’obtenir toutes les informations d’un objet vectoriel ou
d’une cellule d’un raster.
Lorsqu’on clique avec le sur un objet vectoriel, on obtient un cadre de cette forme.
Notice d’utilisation de gvSIG
22
Tout à gauche, on peut vérifier que l’on a bien les informations sur la couche désirée ; à droite, on a
les attributs (nom des colonnes de la table attributaire) et leur valeur pour cet objet particulier. (Par
exemple, on a ici cliqué à l’intérieur d’une ZNIEFF2 dont le nom est Agrosysteme de Mane.)
Lorsque l’on clique avec le même outil sur un raster, on va obtenir les informations de la cellule du
raster sur laquelle on a cliqué, cela est de cette forme :
Ici, il s’agit d’un raster représentant l’altitude, l’attribut Band_Value donne une valeur de 208 mètres
pour la cellule sur laquelle j’ai cliqué.
Attention cependant, il faut que la couche dont on veut les informations soit sélectionnée (i.e. en
caractère gras dans l’arborescence).
Le second outil est apparu dans la nouvelle version de gvSIG(1.10), son icône est . Il permet
d’afficher rapidement des informations sur des objets vectoriels. Lorsqu’on clique sur l’icône, cette
boite de dialogue apparait :
Dans la partie couche, on choisit la
couche sur laquelle on veut des
informations ; la liste des attributs
de cette couche apparaît dans la
partie Champs : il faut alors cocher
les informations que l’on veut
connaître pour nos entités et
cliquer sur accepter.
Ensuite, lorsqu’on passe la souris
sur une entité, les informations
demandées s’affichent
dynamiquement au-dessus de la
vue, puis disparaissent lorsqu’on
est plus sur l’entité.
Notice d’utilisation de gvSIG
23
Mesurer une distance ou une surface (à main levée)
Il existe deux outils pour mesurer à la main (souris), l’un pour mesurer les distances et l’autre
pour les surfaces .
Pour mesurer une distance, on cliquepuis on déplace la souris jusqu’au point suivant où l’on clique à
nouveau : la distance du segment s’affiche en bas de la fenêtre vue à droite dans les unités que vous
avez choisis pour votre projet.
On peut mesurer un périmètre car tant que l’on a pas doucle cliqué pour terminer la mesure, les
différentes distances des éléments s’additionent dans le cadre Total.
Le principe est le même pour le calcuil d’air.
Attention : si vous n’êtes pas dans la bonne projection pour votre couche, les mesures de distances
et d’aires ne vont pas être correctes.
Notice d’utilisation de gvSIG
24
Pour aller plus loin avec gvSIG
Propriétés d’une couche raster et d’une couche vectorielle
Pour accéder aux propriétés d’une couche, il faut commencer par sélectionner cette couche dans
l’arborescence (elle apparaît alors en caractères gras) puis faire un clic droit sur le nom de cette
couche. Deux cas apparaissent :
- soit il s’agit d’une couche raster, auquel cas il faut choisir Propriétés de l’image ;
- soit il s’agit d’une couche vectorielle, dans ce cas il faut choisir Propriétés.
Les fenêtres qui s’ouvrent dans les deux cas ont certains points communs mais différent sur
d’autres.
Pour une couche raster, la boite de dialogue offre ces onglets :
- L’onglet Information donne des informations générales sur le nom de la couche, son chemin
d’accès, l’étendue géographique, … ;
- L’onglet canaux permet de choisir quel canal de couleur afficher ;
- L’onglet Transparence permet de gérer la transparence de la couche mais également la
transparence par canaux ;
- L’onglet Rehaussement gère la luminosité et les contrastes ;
- Enfin l’onglet Général permet de choisir les échelles minimales et maximales entre lesquelles
la couche devra s’afficher.
Pour une couche vectorielle, la boite de dialogue offre des onglets différents :
- L’onglet Général permet comme pour une couche raster de choisir les échelles auxquelles la
couche doit ou ne doit pas être affiché. Il permet aussi de renommer la couche et donne des
informations sur la projection et le chemin d’accès aux données ;
- L’onglet Apparence offre la possibilité de changer de symbole de présentation de la couche
(symbologie), on verra plus loin que c’est aussi à partir de cette onglet que l’on va pouvoir
créer des cartes thématiques.
Rq : Texte dans la TDM est le texte qui s’affichera dans l’arborescence en face de l’image du figuré,
et probablement le texte qui s’affichera dans la légende lors de la mise en page cartographique.
Notice d’utilisation de gvSIG
25
- L’onglet Etiquetages permet comme son nom l’indique d’afficher sur la vue une étiquette sur
les différentes entités d’une couche, nous verrons comment faire plus loin
- L’onglet Hyperlien (que je n’ai pour ma part jamais utilisé) propose d’utiliser une colonne
pour en faire un lien vers une page html, un fichier texte, une image, un PDF,…
Etiqueter un fichier de forme
Les fichiers de formes, comme nous l’avons déjà vu, contiennent des attributs. Il est possible avec
gvSIG de mettre des étiquettes sur les entités d’une couche ; ces étiquettes sont un des attributs de
la couche (par exemple pour la couche département, on peut vouloir ajouter le nom de chaque
département sur la vue, il faudra alors indiquer que l’étiquette contenant l’attribut à afficher est la
colonne NOM ; si vous préférez afficher le numéro des départements, il faudra choisir la colonne
CODE_DPT)
Cette boite de dialogue fonctionne ainsi :
- Il faut d’abord cocher la case Activer étiquetage ;
- Puis choisir le champ où se situe ce que vous voulez étiqueter dans Champ de l‘étiquette ;
- Ensuite pour la couleur et la taille, il faudra plusieurs itération entre la vue et la boite de
dialogue afin de trouver le bon compromis en taille qui est visible mais qui n’est pas trop
imposant et où les étiquettes ne se superposent pas.
Ajout de données grâce à leurs coordonnées X et Y
Parfois, vous disposez d’un fichier contenant les données attributaire et deux colonnes avec l’une
ayant la coordonnée X et l’autre la coordonnée Y. Pour gvSIG, il faut des fichiers DBF ou CSV.
Notice d’utilisation de gvSIG
26
Rq : il est facile de convertir un tableau Excel en DBF ou en CSV au moment de l’enregistrement du
tableau. Attention cependant une seule feuille de votre classeur Excel sera convertie.
Comment procéder :
- Dans le gestionnaire de projet, cliquer sur Table et créer un nouvel amer ;
- Choisissez la table à ouvrir, elle doit contenir au moins un champ contenant les coordonnées
en X et un champ contenant les coordonnées en Y ;
Attention : les coordonnées X et Y doivent être dans le même système de projection que le
projet ; vous ne pouvez pas indiquer à gvSIG que vos coordonnées sont dans un autre système de
projection.
- Se remettre dans la vue et choisir le menu Vue Créer une couche de points à partir de
champs XY
- En face de Table, sélectionner la table dont vous voulez placer les points ;
- En face de X, choisir le champ contenant vos coordonnées X
- En face de Y, faire de même pour les coordonnées Y
- Choisir Accepter, vos points sont placés dans la vue au bon endroit par rapport à leur
coordonnées.
Géoréférencer une image raster (voir annexe)
On dispose parfois de fonds de carte scannés ou autre. Ces fonds de carte au format numérique ne
sont pas géoréférencés et ne vont pas s’aligner avec les autres données de votre vue même si elles
représentent le même territoire. Il faut donc géoréférencer l’image pour qu’elle soit reconnue
comme une couche géographique.
Il existe deux solutions pour géoréférencer une image :
- La première consiste à connaitre les coordonnées (dans la projection du projet) de certains
points de la carte (lorsque l’on utilise par exemple des plans cadastraux où les coordonnées
sont indiquées sur les côtés).
- La seconde méthode utilise un fond de carte déjà géoréférencé et permet de s’appuyer sur
des points particuliers identiques sur la carte et sur l’image pour « caler »cette dernière.
Attention à la projection !!!
Notice d’utilisation de gvSIG
27
Pour commencer, il faut cliquer l’une après l’autre sur les deux icônes . Une boite de
dialogue apparait pour les deux cas :
Pour le premier cas, il faut choisir Sans cartographie de référence, pour le second : Avec
cartographie de référence et choisir la vue sur laquelle vous souhaitez vous appuyer.
Dans Fichier de géoréférencement, vous sélectionner l’image à caler. Vous choisissez également
le chemin d’accès à la nouvelle image géoréférencée qui va être créée.
Rq : Transformation Affine et Transformation polynomiale dépendent du type de
transformation que l’image va devoir opérer pour coller à la carte de référence. Il faudra plus de
points de calages pour une transformation polynomiale. La plupart du temps, une transformation
affine est suffisante surtout pour caler des cartes qui ont des projections sensiblement proches.
En suivant le lien en annexe, vous trouverez la méthode expliquée pas à pas pour géoréférencer
votre image. Pour un géoréférencement avec cartographie de référence, le principe consiste à
choisir des points particulièrement facile à repérer sur votre image à géoréférencer et à les faire
correspondre avec les mêmes points sur votre vue.
Notice d’utilisation de gvSIG
28
Export de KML /KMZ
GvSIG nous permet d’exporter notre vue dans un fichier KML ouvrable dans Google Earth. Pour cela,
il faut se centrer sur la vue que l’on veut exporter (car que ce qui est visible à l’écran sera visible dans
Google Earth).
Puis il faut choisir le menu Couche Exporter en … KML.
Si des entités sont sélectionnées (ici un département), ce sont ces entités qui seront exportées.
Rq : l’import d’un KML est théoriquement possible mais je n’obtiens pas de résultats concluants pour
l’instant, certainement à cause de problème de projection.
Aussi pour importer un fichier shp, j’utilise le logiciel en ligne KML2SHP.
Modifier l’affichage d’un MNT (DEM)
Certain Modèle Numérique de Terrain, ou les calculs de pentes, donne un résultat difficilement
exploitable (parfois la couche se retrouve tout en blanc…) Pour améliorer le rendu ou pour avoir des
couleurs précises sur une petite partie de la couche, il est possible d’améliorer le rendu de ces
couches.
- Cliquer d’abord sur , puis sur (les icônes s’activent seulement quand une image dont
on veut changer la palette de couleur est active dans le cadre près des icônes.
- La boite de dialogue Palette de couleur apparait ;
Notice d’utilisation de gvSIG
29
- Il faut cocher Activate Color Table, puis tester un peu toutes les propositions pour obtenir ce
que vous désirez (il n’y a pas de règles précises, et c’est donc à nous de tester par itération le
meilleur rendu pour, entre autre, les altitudes et les pentes,…
- Pour ma part, je commence à supprimer les valeurs négatives de la palette de couleurs car
cette valeur (-999 ????)correspond à NO DATA et c’est pourquoi le calcul de pente arrive
souvent blanc.
Faire une analyse thématique
Comme vu plus haut, il est possible de faire une analyse thématique à partir des fichiers de formes et
de leurs attributs. Il faut commencer par ouvrir les propriétés de la couche et d’aller dans l’onglet
Apparence.
Rq : Il existe un certain nombre de carte thématique à faire : je vous propose de tester les différentes
méthodes (dans la colonne à gauche) pour que ça colle au mieux à la carte que vous désirez publier.
L’exemple ci-dessous permet de mettre de la même couleur les départements qui sont dans la même
région.
- Il faut choisir Catégories puis Valeurs uniques
- Définir le champ sur lequel vous désirez classer
Notice d’utilisation de gvSIG
30
- Cliquer en bas su Tout ajouter/ou ajouter seulement les noms de régions qui vous
intéressent
- En cliquant sur chaque symbole (devant le nom des champs), vous pouvez modifier la
couleur et le nom à insérer dans la légende (Texte dans la TDM)
- Cliquer sur Appliquer pour avoir un aperçu et sur Accepter quand vous voulez valider votre
choix.
Editer une entité d’un fichier de forme
Dans la plupart des logiciels SIG, les fichiers de formes peuvent-être modifié ou complété. Ceci afin
d’avoir des informations géographiques et attributaires à jour.
Modifier un fichier de formes avec gvSIG est intuitif, mais il manque quelques fonctions pour gérer la
topologie (à moins que je ne les ai pas trouvées).
Donc pour ajouter une forme ou en modifier une déjà existante, il faut cliquer sur la couche dans
l’arborescence (cela sélectionne la couche qui apparaît alors en caractère gras) puis faire un clic droit
et cliquer Commencer l’édition. A partir de là, des barres d’icônes supplémentaires apparaissent :
Notice d’utilisation de gvSIG
31
Une bulle d’aide apparait sous chaque icône pour savoir leur utilité. Ensuite, je vous laisse le choix de
tester les différents outils. Remarquons tout de même qu’ils existent des fonctions pour modifier une
forme déjà créée et d’autres pour créer un nouvel objet.
Pour terminer la session d’édition, il faut à nouveau faire un clic droit sur la couche dans
l’arborescence et choisir Terminer l’Edition. Le logiciel demande une confirmation d’enregistrement
pour les changements.
Attention : lorsque vous modifier une couche dans gvSIG, cela la modifie dans le « dur » (tous les
projets qui utilisent cette couche seront modifiés).
Editer une ligne dans la table des attributs
Maintenant que vous savez ajouter de nouveaux objets dans votre couche, il faut pouvoir lui associer
des attributs dans la table attributaire. Le principe est le même, il faut que la couche soit en mode
édition (Commencer l’édition) et ouvrir la table attributaire (CoucheVoir la table des attributs).
Ensuite, vous n’avez qu’à entrer les données dans la table ou à modifier ceux désirés, puis à terminer
l’édition en enregistrant les modifications.
Attention : (idem que plus haut) les changements se font pour tous les projets qui utilisent la couche.
Calculer un champ dans la table des attributs
Lorsque vous êtes en mode édition sur une couche, il est possible d’ajouter des colonnes pour y
entrer vos données.
De plus, il est possible de faire des calculs dans les colonnes ; ces calculs peuvent porter sur la
géométrie (surface par exemple), ou sur des attributs (exemple : changer un attribut où un chiffre est
en mètre et créer une colonne où le même chiffre sera en hectare.)
Pour cela :
- Se mettre en mode édition ;
- Ouvrir la table attributaire ;
- Aller dans le menu Table Gestionnaire de champs
Notice d’utilisation de gvSIG
32
- Ajouter les nouvelles colonnes puis cliquer sur Accepter
- Cliquer sur la colonne que vous voulez calculer et aller dans le menu Colonne Expression
Cette calculatrice fonctionne un peu de la même manière que la boite de dialogue permettant de
faire des sélections par attributs (voir paragraphe sur les sélections). Il suffit de choisir les opérateurs
et les champs que vous voulez utiliser pour le calcul.
Notice d’utilisation de gvSIG
33
Un mode avancé (le second onglet) permet de charger un fichier contenant une expression (je n’ai
pas testé et ne sait pas quel type de fichier il faut charger, se référer à l’aide de gvSIG).
Attention : Les colonnes comme dans tous les Systèmes d’Informations sont typées, c’est-à-dire que
l’on attribue à la colonne une « mémoire » et il faut donc prévenir de quel type de données va
contenir la mémoire. Concrètement il faut annoncer si elle va contenir du texte, des nombres entiers
ou des réels (entre autre).
Il est à noter que l’on ne peut pas mélanger les types dans la plupart des expressions (i.e. on ne peut
pas calculer une valeur à partir de colonne prévue pour du texte même si celles-ci contiennent des
nombres ; dans ce cas-là, les nombres sont considérés comme des caractères alphabétiques et on ne
peut pas effectuer des calculs mathématique sur des caractères alphabétiques.
Notice d’utilisation de gvSIG
34
Géotraitement
Découper une couche
Il est parfois préférable de travailler sur des jeux de données découpés selon la zone d’étude ; en
effet cela permet de gagner des ressources en mémoire et d’accélérer l’affichage des couches.
- Il est possible de découper un fichier de forme par un autre fichier de forme ;
- Il est possible de découper un raster selon un fichier de forme vectoriel.
Attention : pour un découpage d’un MNT ou DEM, l’information d’altitude ou de pente ou… est
perdue ; pour l’instant il vaut donc mieux travailler sur la dalle entière pour les calculs et la
représentation dans la vue, puis masquer cette vue (décocher la case dans l’arborescence) lorsqu’elle
n’est plus utile ce qui permettra de gagner en rapidité pour l’affichage des autres couches.
Découper un fichier de formes par un autre
La fonction qui remplit ce rôle est dans les outils de géotraitement. Pour y accéder, choisir le menu
Vue Boite à outils de géotraitement ou cliquer l’icône . Une boite de dialogue comprenant
tous les outils de géotraitement s’ouvre : il faut choisir l’outil Cache, puis découper.
Une petite explication dans la fenêtre de droite explique les couches de départs et le résultat
attendu, cependant l’explication est en anglais mais
le schéma est très simple à comprendre.
La couche d’entrée multicolore, va être découpée
suivant le pentagone violet. Les informations de la
couche d’entrée sont conservées pour les entités
découpées.
Notice d’utilisation de gvSIG
35
Dans cet exemple, je veux découper la couche d’entrée cours d’eau, par la couche de découpage qui
est le contour du département 81 (soit le fichier 81.shp). On doit sélectionner un emplacement et un
nom pour l’enregistrement de la couche qui va être créée (en effet, lorsque l’on fait un découpage,
cela recrée une couche, donc la couche d’entrée n’est pas modifiée ; mais il est aussi possible
d’insérer la couche découpée dans d’autres projets (cela ne sert à rien de recommencer le même
découpage plusieurs fois.
Découper un raster selon un rectangle
Pour cette fonction, il doit y avoir les outils Sextante installé (pour voir comment faire, reporter-vous
au site internet officiel de gvSIG : http://www.gvsig.org/web/)
L’installation des outils Sextante ajoute une barre d’icône :
On va utiliser l’icône bleue qui donne la liste de tous les outils disponibles avec Sextante (de la
même façon que la toolbox de ArcGis.
Choisir l’onglet Basic tools for raster layer Crop gird with polygon layer.
La couche d’entrée est la couche à découper, la couche de découpage est un ou plisieurs polygône(s),
on peut créer une forme (voir le tutorial un peu plus loin), sélectionner une entité d’un fichier de
formes ou toutes les formes d’un fichier de formse.
Il est possible de ne pas sauvegarder immédiatement la nouvelle couche (la couche va être dans un
fichier temporaire mais elle ne s’affichera plus si le logiciel est fermé puis redémarré). Il est plus
prudent d’enregistrer la couche en cliquant sur les trois points derrière Save To Tempory File, et
d’aller la supprimer ensuite par le gestionnaire de fichier si elle ne correspond pas à vos attentes.
Notice d’utilisation de gvSIG
36
Cette technique est plus sûire, surtout pour des temps de calculs long.
Créer des buffers
Buffer est un mot anglais se traduisant généralement par tampon. Wikipédia
Les buffers servent à créer des zones tampons autour d’éléments vectoriels.
Par exemple, pour implanter un nouveau magasin, il peut être judicieux de repérer tous les magasins
d’un quartier, faire un buffer d’environ 200m autour de chaque magasin ; les parties en dehors du
buffer sont des sites potentiels pour l’implantation du magasin car les habitants n’ont pas ce genre
de magasin dans un rayon de 200 mètres.
L’outil buffer existe dans les outils de géotraitement (Proximité Zone tampon) et dans les outils
Sextante où il en existe plusieurs (à tester selon ce qu’on veut faire.)
Notice d’utilisation de gvSIG
37
Voilà en anglais le principe du buffer :
Notice d’utilisation de gvSIG
38
La couche d’entrée est la couche sur laquelle on veut ajouter des buffers ; il est possible de
sélectionner seulement quelques éléments de la couche, auquel cas vous devrai cocher la case
Utiliser uniquement les éléments sélectionnés.
Le buffer peut-être défini par une distance (première possibilité), auquel cas la distance que vous
entrez doit être dans l’unité du projet (par exemple si votre projet est en mètres et que vous désirez
créer une zone tampon de 2km autour des entités, il faudra écrire 2000.)
La seconde option est Zone tampon définie par un champ : si vous disposez ou créez un champ
contenant des distances de zone tampon, il faut choisir ce champ.
Puis il faut définir une couche de sortie, pour que la machine sache où stocker le fichier de formes
créé.
Faire une jointure
Il existe plusieurs types de jointures :
- Jointure spatiale ;
- Jointure entre table.
Pour ce qui est de la jointure spatiale, vous la trouverez dans Boite à outils de géotraitement :
Notice d’utilisation de gvSIG
39
La jointure entre table, quant à elle, permet de fusionner deux tables ; c’est intéressant lorsqu’une
table contient de l’information géographique et l’autre des informations attributaires.
Pour accéder à cette fonction, il faut commencer par charger une table attributaire.
Vous trouverez cette boite de dialogue si une carte est ouverte : aller dans le menu Table Joindre
ou cette icône
D’abord il faut définir la table source (i.e. la table qui contiendra les attributs de sa table et ceux de la
table jointe ; il est préférable que cette table contienne les informations géographiques, auquel cas
on pourra utiliser les données de la table jointe pour faire des analyses thématiques ou pour
étiqueter des données avec les champs de la table jointe.
Il faut choisir dans Champ à utiliser pour la jointure, un champ qui sera commun aux deux tables
(table source et table liée), sinon le logiciel ne saura pas comment joindre les deux couches.
La nouvelle boite de dialogue ouverte est très proche de la première ; Dans Table de destination, il
faut sélectionner la table que vous souhaitez lier (Rq : la table doit auparavant avoir été chargée
depuis le menu Cadre du Gestionnaire de projet.)
Notice d’utilisation de gvSIG
40
Le champ à utiliser pour la jointure doit être celui qui contient les mêmes valeurs que celui choisit
dans la première boite de dialogue.
Vous pouvez cliquer sur Finition pour valider votre jointure.
Les outils Sextante
Les outils Sextante sont des outils très puissants pour le géotraitement (presque équivalent à la
ToolBox de ArcGis). Mais il existe encore peu d’aide (surtout en français) sur leur fonctionnement et
il faut donc un peu tâtonner pour trouver comment ils fonctionnent et comment interpréter les
résultats. La solution la plus simple mais aussi fastidieuse consiste à essayer chacun des 284
algorithmes de la boite à outils, (ce que je n’ai pas fait).
Mais il existe aussi des outils dans la barre d’outils Sextante qu’il faut connaitre :
Comme vu plus haut, il ouvre l’ensemble des algorithmes de manière arborescente. En bas de la
fenêtre, il existe un petit cadre où vous entrez un nom ou
partie d’un nom dont vous vous souvenez et cliquer sur Search. Le logiciel retourne une liste
d’algorithmes contenant ce ou ces mots ; il est ainsi aisé de retrouver rapidement un algorithme
parmi les 284.
Sextante Modeler ; c’est le même principe que le model builder de ArcGis ; il permet de
combiner des algorithmes les uns à la suite des autres afin de créer un nouveau algorithme (une
sorte de macro) qui gère les opérations répétitives.
Permet d’utiliser Sextante en ligne de commandes
C’est l’historique des commandes Sextante utilisées
Résultat : Lorsque des résultats ont été générés par des calculs avec Sextante, on peut retrouver
ces résultats (quand ce ne sont pas des couches, mais des statistiques ou profils par exemple) en
cliquant sur cette icône.
En sélectionnant cette icône puis en cliquant n’importe où sur la vue, on obtient une fenêtre
dynamique avec les coordonnées X et Y du point où l’on a cliqué, ces points sont sauvegardés et on
peut les retrouver ensuite dans les boites de dialogue en cliquant sur les en face d’un choix de
coordonnées.
Cette icône permet d’ajouter des icônes d’algorithme Sextante que l’on utilise régulièrement.
Rq :Il faut redémarrer gvSIG pour que les icônes apparaissent au démarrage du logiciel.
Notice d’utilisation de gvSIG
41
Profil
Il existe plusieurs outils profil dans Sextante ; on les trouve dans Profiles Cross sections ou Flow
line profil ou Profile, et dans Visibility and lighting Line of sight
Nous allons tester ici Line of sight ; il se présente comme ça :
Il faut commencer par avoir un MNT ou un MNE et sélectionner celui-ci en face du mot Elevation.
Point1 et Point2 sont à renseigner comme point de départ et comme point d’arrivé. On peut comme
on l’a dit plus haut choisir les trois points au bout de la ligne pour sélectionner l’une des coordonnées
trouvée avec l’outil .
Height of point 1 et Height of point 2 sont respectivement la hauteur du point de départ et la
hauteur du point d’arrivé.
Le résultat donne ceci (en vert ce que l’on voit du point 1 vers le point 2 et en rouge ce qui ne sera
pas visible depuis les point 1.
Notice d’utilisation de gvSIG
42
Calcul de pente
Il est possible de calculer les pentes dans gvSIG (avec l’extension Sextante) à partir d’un MNT. Celui-ci
doit avoir un pas convenable, sans quoi les pentes seront des pentes très moyennes qui ne prendront
pas en compte les accidents de terrain.
L’outil se situe dans Geomorphometry and terrain analysis Slope. Le temps de calcul est assez long (mais dépend surtout de la dalle de MNT de départ), aussi vaut-il mieux bien vérifier les données d’entrée et de sortie, ainsi que les paramètres de taille de la grille de sortie.
Dans Elévation, il faut choisir le MNT (quel que soit le nom que vous lui avez donné ; par exemple, ici,
il s’appelle Altitude). Ensuite il existe plusieurs méthode pour le calcul de pente (je ne sais pas à quoi
elles correspondent). Il faut aussi sélectionner entre degré, pourcentage ou radian l’unité dans
laquelle on veut obtenir le résultat. De plus, comme dit plus haut, il est préférable de choisir un
emplacement et un nom de fichier pour la couche de sortie, car comme le calcul est plutôt long, il est
plus rapide d’effacer un fichier créé plutôt que de recommencer un calcul.
La fenêtre Slope à un second onglet appelé Raster Output.
Elle permet de définir l’étendue de la couche raster qui va être créée.
Une données intéressantes aussi à renseigner et la taille de la cellule de sortie : Cell Size ; plus on va
grandir cette taille de cellule, plus le calcul sera rapide mais la précision sera moindre. On ne peut pas
descendre en dessous de 1.
Rq : un MNT donne une pente, orientation, visibilité qui seront aussi des raster.
Notice d’utilisation de gvSIG
43
Calcul de visibilité
« De manière générale, la covisibilité désigne deux éléments (bâtiment, élément de paysage)
mis en relation par un même regard (l'un étant visible à partir de l'autre, ou les deux pouvant
être embrassés par un même regard. » Wikipédia
GvSIG avec son extension Sextante permet de faire des calculs de visibilité (selon mon avis, pas
encore très fiables). L’outil est accessible via la boite à outils de Sextante : Visibility and lighting
Visibility.
Notice d’utilisation de gvSIG
44
Dans la partie Elévation, la meilleure solution pour prendre en compte tous les masques (arbres,
bâtiments) serait de disposer d’un Modèle Numérique d’Elévation ; cependant un MNT peut être
choisi mais la visibilité ne tiendra compte que de l’altitude du terrain.
Dans la partie Options, ne rien changer en face de Method.
Le principe du calcul de visibilité est de prendre un point (émetteur ou receveur) et de tourner
autour et de vérifier si l’on voit ou pas un point mobile (émetteur ou receveur). On choisit un rayon
au-delà duquel on ne va pas chercher à savoir si le point mobile est visible ou non.
Coordinates of Emitter/receiver : on choisit le point immobile autour duquel on va tourner. Comme
indiqué plus haut, l’icône vous permet de reprendre les coordonnées d’un point préalablement
cliqué.
Height of emitter/receiver et Height of mobile emitter/receiver doit contenir la hauteur
respectivement du point fixe et du point mobile.
Radius est le rayon au-delà duquel le calcul de visibilité ne sera plus effectué.
Le calcul de visibilité est encore plus long que le calcul de pente, aussi il vaut mieux enregistrer le
résultat plutôt que d’en faire un fichier temporaire que vous risquez de perdre et d’avoir à
recommencer.
Pour ce qui est de l’onglet Raster Output, se référer au chapitre précédent sur le calcul de pente pour
savoir quelles valeurs indiquer.
Statistique zonale
Imaginons que vous ayez un MNT avec les altitudes tous les trente mètres. En plus de celui-ci, un
fichier de forme représentant les forêts est superposé. Vous désirez savoir à quelle altitude se situe
ces forêts ; or comme ce ne sont pas des points, il existe plusieurs valeurs d’altitude pour chaque
forme forêt. Un outil permet de calculer des statistiques sur ces formes (moyenne, minimum et
maximum d’altitude).
L’outil se trouve dans la boite à outils Sextante : Tools for polygon layers Grid statistics in
polygons.
- Sélectionner les couches raster (en cochant les cases) dont vous voulez les statistiques
- Choisir les polygones sur lesquels vous voulez les statistiques
- Comme vous le souhaitez, vous pouvez choisir de travailler avec un fichier temporaire ou en
enregistrant le fichier.
Le résultat sera un fichier de forme identique à celui que vous avez choisi mais sa table attributaire
contiendra les données statistiques désirées.
Notice d’utilisation de gvSIG
45
Le résultat :
Pour aller plus loin dans le géotraitement
Il existe dans la boite à outils de géotraitement et dans la boite Sextante plusieurs centaines d’outils.
Selon l’utilisation que vous faites du logiciel, vous pouvez en avoir besoin ou non. Si vous en avez le
besoin, prenez le temps de tester les outils, de comprendre leur fonctionnement avant d’estimer
pour acquis et universellement juste le résultat de votre calcul.
Notice d’utilisation de gvSIG
46
Créer ses propres données
Créer un fichier de forme
Dans gvSIG, il est très facile de créer un nouveau fichier de forme. Celui-ci peut être du type SHP,
DXF, Postgis. Il faut aller dans Vue Nouvelle coucheNouveau SHP ou DXF ou Postgis.
Il faut donner un nom à la couche, puis Sélectionner le type de géométrie : point, multipoint, ligne
ou polygone.
Ensuite, il faut identifier les colonnes nécessaires aux données attributaires, choisir un type et une
longueur. Ajouter ainsi autant de champs que nécessaires puis cliquer sur Après.
Choisir le nom du fichier et son emplacement, puis sa projection et cliquer enfin sur Finition.
Notice d’utilisation de gvSIG
47
La couche s’ouvre dans le projet en mode édition ; il suffit maintenant de créer les formes (ou points
ou lignes) et de renseigner la table attributaire. (Voir plus haut comment éditer une entité d’un
fichier de forme et éditer une ligne dans la table des attributs). Ne pas oublier d’enregistrer les
modifications lorsque vous terminer l’édition.
Notice d’utilisation de gvSIG
48
Mise en page de cartes
Principes généraux
Dans gvSIG, la fenêtre de la carte est différente de la fenêtre vue. Ainsi, il est possible d’insérer
plusieurs vue sur une même carte, mais aussi d’insérer une même vue su plusieurs cartes (il est
possible de créer plusieurs cartes de la même façon qu’il est possible de créer plusieurs vue).
Pour créer une nouvelle carte, il faut cliquer sur Carte dans le gestionnaire de projet et choisir
Nouvel Amer.
Le bouton Propriétés peut permettre d’afficher ou non la règle, la grille, d’ajouter une date et un
propriétaire ainsi qu’un commentaire.
Une fois la carte ouverte, elle s’affiche par défaut avec la grille et on peut voir que les menus et les
icônes ont changées :
Notice d’utilisation de gvSIG
49
Pour ajouter une instance de la vue dans le cadre de la carte (feuille blanche avec la grille), il faut :
- Dans la fenêtre vue, cadrer sur ce que vous voulez voir dans votre carte ;
- Revenir dans la fenêtre Carte
- Choisir le menu Carte Insérer Vue ou l’icône ;
- Dessiner un cadre avec la souris (coin gauche haut puis sans relâcher coin droit bas) ;
- Choisir la Vue que vous voulez afficher (ici il n’y en a qu’une mais il faut la mettre en
surbrillance quand même). Cliquer sur Accepter. La vue de la carte apparait dans notre
fenêtre carte, à l’endroit et à la taille que vous l’avez demandé.
Notice d’utilisation de gvSIG
50
- Il est possible de sélectionner la vue avec l’outil . Elle deviendra alors entourée de carré
noir et vous pourrez la modifier, la redimensionner, la changer de place ou la supprimer.
- Vous pouvez ajouter ainsi autant de vue que vous le souhaitez.
Ajouts d’éléments cartographiques
Le titre
- Aller dans la fenêtre carte et cliquer sur le bouton
- Comme pour la vue, tracer un rectangle à l’endroit désiré puis relâcher la souris
- Cette boite de dialogue s’ouvre :
- Ecrivez votre texte et choisissez vos options. Si vous vous êtes trompé, vous pourrez accéder
à nouveau aux options en double cliquant avec l’icône .L’échelle
Notice d’utilisation de gvSIG
51
La flèche de Nord
- De la même façon que pour la carte et le texte, cliquer sur l’icône puis tracer un
rectangle ;
- Lorsque vous relâchez la souris, la boite de dialogue permettant le choix des flèches
s’ouvrent :
- Vous pouvez modifier la taille puis l’emplacement toujours avec la petite fléche :
La légende
- Vous allez dessiner un rectangle avec l’outil .
- Choisissez pour quelle carte vous voulez afficher la légende et choisissez les éléments à
afficher (en cochant les cases dans la partie droite).
- Cliquer sur accepter, vous pourrez encore modifier avec la petite flèche.
Notice d’utilisation de gvSIG
52
L’échelle
- Avec l’outil tracer un rectangle à l’endroit et de la taille que vous désirer votre échelle ;
- Choisissez l’espace de travail auquel correspond votre emplacement d’échelle ;
Attention : Choisir de préférence une échelle graphique car elle restera toujours juste même si
elle est imprimée, grossie, scannée, … à la différence d’une échelle numérique.
- Définissez la taille de l’intervalle et le nombre de ceux-ci
- Après avoir cliqué sur accepter, vous pourrez retrouver ces options en utilisant l’outil
Rq : Il faudra certainement un grand nombre d’itérations entre la carte et les différentes fenêtres
d’ajout d’éléments cartographiques afin d’obtenir une belle présentation, surtout à vos débuts.
Ajout de cadres, lignes, commentaires,…
Des icônes de dessin sont disponibles pour améliorer la mise en page de votre ou vos carte(s).
Notice d’utilisation de gvSIG
53
Export et impression Pour l’impression de la carte, il faut choisir le menu Carte Imprimer. Cette fenêtre s’affiche :
Il est ainsi possible de faire une rapide mise en page et de choisir le nombre de copies (bien entendu,
la grille ne s’affiche pas à l’impression.
Il est également possible de convertir ces cartes en format PDF et PS avec respectivement ces deux
icônes : ; l’export est de bonne qualité.
Notice d’utilisation de gvSIG
54
Annexe
Définitions
Dessin vectoriel : un dessin vectoriel est composé d’élément géométrique tel qu’un cercle, une ligne,
un polygone, il n’est pas défini en pixel ; quel que soit la taille du zoom, les formes seront toujours
représentées comme elles le sont au zoom1 :1.
Fichier de forme : C’est un fichier qui est composé uniquement d’éléments vectoriels avec ou sans
données attributaires.
Données attributaires : Ce sont des attributs qui peuvent être donné à des éléments d’une couche
vectorielle, ils qualifient les éléments de cette couche.
Dessin matriciel : un dessin matriciel repose sur la coloration des pixels qui composent l’image ; c’est
donc une matrice de points qui composent une image. Lorsque l’on zoom grandement, on peut voir
les pixels (carré) de la matrice et la forme dessinée est déformée.
Image raster : Un autre nom pour définir un dessin matriciel
Modèle Numérique de Terrain : MNT (ou DEM en anglais) : Modélisation du relief du terrain sous la
forme d'un maillage de points connus en coordonnées et en altitude. (Définition de l’IGN)
Modèle Numérique d’Elévation ou MNE : Idem que pour le MNT mais le MNE prend en compte la
taille des bâtiment et des arbres .
KMZ ,KML : C’est un langage qui permet la gestion et l’affichage de données géospatiales dans les
logiciels Google Earth, Google Maps, Google Mobile et World Wind.(Définition de Wikipédia)
Topologie : Dans notre cas, la topologie est le respect des frontières entre formes, le fait qu’un objet
soit ouvert ou fermé car cela pose ensuite des problèmes dans l’interrogation géographique sur les
formes (par exemple, pour dire qu’un département touche un autre, il faut que leur frontière soit
commune.
Analyse thématique : Dans notre cas, il s’agit d’analyser une carte selon un thème précis. Les
différentes régions selon leur nombre d’habitants par exemple.
Notice d’utilisation de gvSIG
55
Liste des flux WMS pour des cartes de France
http://www.bgr.de/Service/OneGeology/BGR_Geological_Units_IGME5000/
BRGM : cartes d’Europe géologique Terrestre et sous-marine
http://mapdmz.brgm.fr/cgi-bin/mapserv?map=/carto/infoterre/mapFiles/scan.map
IGN et BRGM : Corine Land Cover, limite du monde, scan 25000, scan 250000, scan
50 des cartes hydrogéologiques
http://mapdmz.brgm.fr/cgi-bin/mapserv?map=/carto/infoterre/mapFiles/geolWMS.map
BRGM : Cartes géologiques de France (1/50000 affichables entre 30 et 2,5 km
d'altitude). Carte au 1/1000000 (excellente qualité) et carte lithologique de la France. Banque
du sous-sol. (22 cartes)
http://mapdmz.brgm.fr/cgi-bin/mapserv?map=/carto/infoterre/mapFiles/scan_reun.map
BRGM : carte géologique de la Réunion
http://mapdmz.brgm.fr/cgi-bin/mapserv?map=/carto/infoterre/mapFiles/geocat_metr.map
BRGM : raster France et DOM-TOM, du 1/5000 au 1/4000000, scan réseau routier et
ferrée, scan réseau hydrologique
http://mapdmz.brgm.fr/cgi-bin/mapserv?map=/carto/infoterre/mapFiles/risquesIT.map
BRGM : carte des risques en France et DOM retrait gonflement des argiles,
mouvements de terrain, sites BASIAS, sites et sols pollués, remontées des nappes, cavités
http://neowms.sci.gsfc.nasa.gov/wms/wms
NASA : cartes de la NASA beaucoup de cartes thématiques du monde
http://onearth.jpl.nasa.gov/wms.cgi
NASA : carte d’élévation de la Terre
http://cartorisque.prim.net/wms/france
DIREN : cartes des risques d’avalanche et des risques sismiques
http://cartorisque.prim.net/wms/59
DIREN : cartes des risques du site cartorisque sur le département voulu, ici le 59
Notice d’utilisation de gvSIG
56
http://www.geosignal.org/cgi-bin/wmsmap
Géosignal : cartes de France limites administratives des communes, départements,
régions, raster 1/5000 au 1/4000000, routes et autoroutes
http://www.bgr.de/Service/OneGeology/BGR_Geological_Units_IGME5000/
FIGNR : l’Europe géologique à travers les âges (2cartes)
http://services.sandre.eaufrance.fr/geo/ouvrage
SANDRE : installations portuaires en France
http://services.sandre.eaufrance.fr/geo/zonage
SANDRE : Hydrographie, hydrogéologie, périmètres de SAGE, zonage littoral,
zonage réglementaire (le tout sur la France)
http://www.sandre.eaufrance.fr/sdiger
AEAG - DIREN – SMEAG : Données sur le bassin Adour / Garonne
http://services.sandre.eaufrance.fr/geo/stations
SANDRE : stations de mesures en qualité et quantité des eaux de surface, eaux
souterraines et pluviométrie
http://sd1878-2.sivit.org/geoserver/wms
CGDD : Corine Land Cover 1990, 2000, 2006 +changements
http://eusoils.jrc.ec.europa.eu:80/wmsconnector/com.esri.wms.Esrimap/Eusoils_WMS?
ESDC : données sur l’occupation du sol en Europe (de nombreuses cartes mais peu
précises pour la France)
http://mapdmz.brgm.fr/cgi-
bin/mapserv?map=/carto/infoterre/mapFiles/geolWMS.map&VERSION=1.1.1&REQUEST=
GetMap&SERVICE=WMS&FORMAT
BRGM : cartes géologiques du monde
Notice d’utilisation de gvSIG
57
http://wms.jpl.nasa.gov/wms.cgi
NASA : cartes du monde, par exemple l’élévation, et des Etats Unis
http://iceds.ge.ucl.ac.uk/cgi-bin/icedswms
Cartes du monde : par exemple densité de population
http://neowms.sci.gsfc.nasa.gov/wms/wms?version=1.3.0&service=WMS&request=GetCapa
bilities
NEO : Nombreuses données : oceans (concentration en chlorophylle, température de
l'eau, bathymétrie..., atmosphère (monoxyde de carbone, vapeur d'eau..) , energie
(températures de surface...), terre (topographie, neige..), vie (concentration en chlorophylle,
production primaire ..)
http://sigore.observatoire-environnement.org/cgi-bin/wmsore?
SIGORE : Données sur l’environnement
http://geolittoral.application.equipement.gouv.fr/wms/metropole?
GéoLittoral : données sur l’environnement sur le littoral français
http://gesteau.oieau.fr/service
Gest’Eau : état d’avancement des SAGE
http://carto.ecologie.gouv.fr/wms.php?service_idx=34W&map=patnat.map
Cartographie des zonages de protection du patrimoine naturel : ZNIEFF, PN(R),
ZICO, NATURA2000 … (attention cependant ces données ne sont pas tout à fait à jour !)
http://carto.ecologie.gouv.fr/wms.php?service_idx=34W&map=ep.map
Cartographie des espaces protégés
Notice d’utilisation de gvSIG
58
Autres ressources sur gvSIG
http://www.geonet.fr/scripts/site/04_page.php?cont_appli_id=48&cont_id=18&page_id=306&menu
_id=306&menu_id=306
- Géoréférencer une image sous gvSIG
- Intégrer des données GPS, numériser un chemin
- Produire des représentations graphiques avancées et mettre en page
- Réaliser des géotraitements et des analyses sur les données produites
Essayer aussi de saisir Tutorial gvSIG dans votre moteur de recherche préféré,
vous aurez moult résultats intéressants qui compléteront cette notice !