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Secteur Internet Rapport trimestriel Juillet 2011 Cécile Aboulian [email protected] Tél: 01 44 70 20 70 EuroLand Finance

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Page 1: Note sectorielle juillet 2011...2011/07/06  · du total de 90 millions d’utilisa-teurs (40 millions aux Etats-Unis) Etats-Unis Pour eMarketer, les US compte-raient 133 millions

Secteur Internet Rapport trimestriel

Juillet 2011 Cécile Aboulian

[email protected] Tél: 01 44 70 20 70

EuroLand Finance

Page 2: Note sectorielle juillet 2011...2011/07/06  · du total de 90 millions d’utilisa-teurs (40 millions aux Etats-Unis) Etats-Unis Pour eMarketer, les US compte-raient 133 millions
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Euroland Finance Edition Juillet 2011

Sommaire Edito

Les six premiers mois de l’année ont été particulière-ment riches en actualité dans le domaine du net. En France, la toile a attiré les investisseurs avec plus

d’une dizaine de levées de fonds dans le secteur. La demande est là et les chiffres en témoignent. Internet, qui pèse 3% du PIB et représente 1.15 millions d’em-plois en France, est l’un des principaux contributeurs à la croissance du PIB en y participant à hauteur d’envi-ron 25% (McKinsey). A cela s’ajoute un marché du e-

commerce qui poursuit sa forte croissance au T1 2011 (+ 20%), en ligne avec les 22% attendus pour cette année. Ce dynamisme fait écho à l’adoption de la Directive Européenne relative aux Droits des Consommateurs

par le Parlement Européen le 23 juin dernier. Après des semaines de négociation avec les e-commerçants, deux mesures que souhaitaient impo-ser l’Europe sont finalement annulées (livraison dans les 27 pays de l’Union Européenne et remboursement des frais de retour des commandes supérieures à

40€). Avec cette Directive, il semble qu’on ait réussit à préserver une bonne articulation entre la protection des consommateurs et la réalité économique des e-commerçants. Du côté des Etats-Unis, l’appétit pour les dotcom n’est

pas en reste avec les introductions en bourse remar-quées de Linkedin et de Pandora . Les valorisations atteintes posent la question de la formation d’une nouvelle bulle internet dix ans après…

Pour finir, pas moins de sept internautes sur dix visitent chaque mois un site internet lié à la finance. Avec un nombre de visiteurs en croissance de 12% depuis un an, la demande est forte et les places sont chères. Le dossier de ce trimestre est consacré aux services fi-nanciers en ligne. Inès Mercereau, PDG de Boursora-

ma, nous livre son point de vue.

Les Chiffres du net p.3

A l’étranger p.4

Nouvelle Bulle ?

Google se met au vert

Levées de fonds p.5

AppsFire, Kobojo

Fusions et Acquisitions p.6

GSI Commerce, AvendreAlouer.fr

Performances boursières p.7

Les Top, les Down

Dossier p.9

Les services financiers en ligne :

Entre croissance et maturité

Interview p.11

Inès Mercereau, PDG de Boursorama

Calendrier p.12

Publication

Analyste financier - secteur internet: Cécile Aboulian Assistant: Raphaël Royere

2

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Euroland Finance Edition juillet 2011

Les chiffres

3

Zettabyte

Soit 1021 bytes. C’est le poids total des informations stockées sur internet en 2010. Pour avoir un ordre d’idée, cela représente environ 213 milliards de DVD, ou encore 400 000 fois la capacité estimée du cerveau humain.

Millions

C’est le nombre de français qui ont déjà effectué des achats via un téléphone mobile (hors télé-chargement d’applications mobiles). Ce sont 12% des acheteurs en ligne qui ont déjà été sé-

duits. Le m-commerce a un potentiel élevé avec moins d’un quart des sites marchands qui ont dé-jà mis en place un site ou une application mobile transactionnelle.

%

C’est le pourcentage d’internautes qui se décla-rent confiant dans l’achat en ligne. Cela repré-

sente 25,8 millions d’utilisateurs. Selon la Fevad, jamais la confiance n’avait atteint un tel niveau,

C’est le nombre de sites de e-commerce en France à la fin du T1 2011. En croissance de 28% avec la création de 18500 sites depuis un an.

Milliards d’euros

C’est le chiffre d’affaires réalisé par l’ensemble des sites de vente en ligne au T1 2011, soit une progres-sion de 20% par rapport au même trimestre de 2010.

Chiffres Monde

E-commerce E-pub Réseaux sociaux

Europe

Dans l’UE à 27, 40% des parti-culiers ont acheté sur internet en 2010 (de 15% pour l’Italie et

le Portugal à 67% pour Les Pays-Bas et le Royaume-Uni)

En Europe, la publicité en ligne a progressé de 15,3% en 2010 avec 17,7 milliards d’euros in-

vestis (8 milliards pour le search)

20 millions d’utilisateurs de Linke-dIn en Europe fin 2010, soit 22% du total de 90 millions d’utilisa-

teurs (40 millions aux Etats-Unis)

Etats-Unis

Pour eMarketer, les US compte-raient 133 millions d’acheteurs en ligne fin 2010. Le CA des 500

premiers e-commerçants at-teint $126,38 Mds

Les revenus publicitaires en li-gne ont fait un bond de 23% aux Etats-Unis au T1 2011 pour

atteindre $7,3 Mds

148,2 millions d’inscrits sur Face-book aux Etats-Unis, soit 30% du total. 50% des utilisateurs se lo-

guent chaque jour.

85 300

66,8

8,8

3,3 1

secondes

C’est l’intervalle de temps sur le web au cours duquel 168 millions d’emails sont envoyés, 694 445 recherches sont lancées sur Google, 13 000 applications Iphone sont téléchargées, 98 000

Tweets sont publiés et 695 000 statuts Facebook sont mis à jour...

60

%

C’est la progression de la valeur globale des paiements par carte en ligne en mai 2011 par rapport au même mois en 2010.

20

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Suite à l’introduction de LinkedIn sur le NYSE jeudi 19 mai, la peur d’une nouvelle bulle internet agite de nouveau le monde de la finance : après avoir vu son prix d’introduction rehaussé de 30%, le prix de l’action a tout de même connu une hausse de 130% dès la première journée ($45 à l’ouverture, $103 à la

clôture et un pic à $123). Avec une capitalisation boursière de plus de 8 milliards de dollars pour des bénéfices à hauteur de 15 millions, et même des pertes prévues pour l’année prochaine, tout porte à croire qu’une bulle est en train de se former.

En réalité, LinkedIn n’est pas l’unique groupe dans le domaine des réseaux sociaux qui parvient à lever des fonds aussi facilement : même si souvent, les entreprises de ce secteur préfèrent le marché non côté à la bourse pour ne pas avoir à dévoiler leur modèle économique et leurs chiffres, Facebook et

Groupon sont parvenus à lever respectivement 1,5 milliards et 950 millions de dollars au cours du seul mois de janvier 2011, et devraient bientôt être intro-duits en bourse. Il y a un vrai risque lié à cette bulle « dotcom » car

les investisseurs ne veulent absolument pas passer à côté du prochain Facebook ou Google : Au-delà du fort appétit se pose la question de la formation d’une bulle avec la start-up Color qui a réussi à lever 41 M$ en mars ou Pandora, qui s’est introduit en juin

2011 avec des perspectives de pertes pendant en-core 2 ans a minima. Comparativement à la bulle de 1999-2000, l’actuelle paraît tout de même moins dangereuse : si les valo-risations des 5 plus importantes sociétés du secteur

des réseaux sociaux égale celle des 24 leaders en 2000 (à hauteur de 71 milliards de dollars environ, source: NYT), la bulle de 2011 se limite à son do-maine et n’impacterait probablement pas l’ensem-ble du secteur technologique comme la première. De plus, ces sociétés ont déjà prouvé leur valeur, à

l’image de la progression rapide des bénéfices de Facebook, et toutes ne se précipitent pas pour lever des fonds sur les marchés (308 introductions techno-logiques en 1999 contre seulement 20 en 2010, source: NYT). Ainsi, Viadéo, équivalent français de LinkedIn avec 35 millions de membres (contre 100

millions pour ce dernier) a estimé pouvoir se déve-lopper sur les marchés émergents à l’aide de fonds privés et a donc décidé de repousser son IPO pour favoriser la croissance de son chiffre d’affaires au

Euroland Finance Edition juillet 2011

A l’étranger

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Nouvelle Bulle ?

Google se met au vert

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en un peu plus de deux mois, la firme de Mountain View a multi-plié par 8 ses investissements dans les énergies re-nouvelables, passant de 77 à 680 M$. Le géant ca-lifornien a d’abord fait la part belle au solaire. Le 7 avril, il a ainsi annoncé avoir investit 5 M$ dans un parc solaire en Allemagne. Le 12 avril, 168 M$ sont utilisés pour financer une centrale solaire dans le désert californien de Mojave. Puis vint l’éolien,

avec 100 M$ investis dans un parc en Oregon le 18 avril et 55M$ dans un autre en Californie le 24 mai. Last but not least, Google frappe un grand coup le 14 juin en annonçant le financement de Solarcity (fournisseur de solutions solaires) à hauteur de 280 M$.

Tout ceci est l’œuvre du département « Green Bu-siness Operations », mais la firme dispose de deux autres entités pour accompagner cette tendance verte : Google.org, organisation philanthropique, et Google Venture (financement de start-up) qui a

déjà été amené à financer des projets écologi-ques tels que Coolplanetbiofuels (transformation de déchets agricoles en biocarburants) ou encore Transphorm (diminution des pertes dues à la conversion des énergies).

Le cador de l’internet espère ainsi renforcer son image verte, en contrebalançant notamment « l’indice énergie propre » de Greenpeace (mesurant le pourcentage d’énergies renouvela-bles dans la consommation des Data Centers), qui

le sanctionnait vis-à-vis de Yahoo, son concurrent principal (36,4% contre 55,9% pour ce dernier).

préalable. A noter que cette bulle en engendre une autre : en effet, dans le secteur du jeu vidéo, les jeux

« sociaux » sur Facebook ou MySpace, gratuits mais incorporant des systèmes de micro-paiements, bouleversent l’industrie : les grosses écuries du sec-teur tentent à tout prix de racheter ces sociétés devenues millionnaires en deux ou trois ans voire créent leur propre studio et gonflent ainsi les valori-

sations de groupes comme Zynga (10 Mds$ lors de la dernière levée de fonds de février 2011) ou Playdom racheté par Disney en 2010 (563 M$ + 200 M$ d’earn-out).

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Euroland Finance Edition juillet 2011

Principales opérations du Q1 2011

5

Levées de fonds (>1M€)

Appsfire lève 2,5 M€ Le service de découverte d’applications sur l’IOS d’Apple et Android organise un deuxième tour de table et réalise une levée de fonds de 2,5 M€ auprès d’Idinvest

après un premier tour en février 2010. La société surfe sur la vague des applica-tions et compte ainsi accélérer sa croissance en étoffant son équipe qui compte actuellement 7 personnes et en améliorant son offre de solutions marketing à destination des développeurs et éditeurs d’applications.

3 M€ en moins de 2 ans Devenue en janvier une des premières agences publicitaires françaises accrédi-tée par Facebook, mais également développeur d’applications Iphone (Oasis

Fruit of the Year 2010, NRJ Music Awards 2011…) ainsi que créateur et promoteur de pages Facebook, Makemereach réalise une levée de 3 M€ auprès d’Alven Capital, Siparex et UFG-Siparex. Les capitaux rassemblés lors de ce premier tour de table serviront d’une part à s’étendre hors du territoire français, plus précisé-ment sur le marché européen (Allemagne, Italie et Espagne) en recrutant plu-sieurs commerciaux, d’autre part à améliorer les outils d’optimisation publicitaire.

Les marchés anglophones ne sont pas ciblés pour le moment, Makemereach souhaitant se développer là où les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Mys-pace) sont en pleine expansion.

Kobojo réalise un premier tour à 5,3 M€ Dans le cadre de son premier tour de table, l’éditeur de jeux sociaux sur Face-book et Iphone réalise une levée de 5,3 M€ auprès d’Endeavour Vision et Idin-

vest. Ces fonds lui serviront à se développer à la fois sur mobile et à l’internatio-nal : la firme française aux 3,1 millions de joueurs mensuels compte ainsi ouvrir des filiales en Espagne et en Italie, et ainsi concurrencer le leader européen, l’al-lemand Wooga. En revanche, la localisation sur les marchés anglophones, ter-rain de chasse du géant Zynga, n’est pas encore prévue.

Date Investisseur Cible Activité de l'entreprise Montant Mars CM-CIC Partners, Seventure C. Clients Airtag Fournisseur de solutions NFC 4M€

Mars Dagventure Stumbleupon Moteur de "découverte" 17M$

Mars Alven Capital, Newfund Mobpartner Plateforme d'affiliation mobile 2,5M€

Avril Iris Capital, Idinvest Mediastay Editeur de jeux gratuits en ligne 15M€

Avril Idinvest Netbooster Agences de marketing digital 2,3M€

Avril Endeavour Vision, Idinvest Kobojo Editeur de jeux sociaux sur FB et Mobile 5,3M€

Avril Alven C. , UFG-Siparex, Siparex V. MakeMeReach Régie spécialisée dans les réseaux sociaux 3M€

Avril Highland C. Partners, Charles River V. Campuslive Compétitions online intracampus 3,1M$

Avril Menlo Ventures Pixable Logiciel d'édition de photos en ligne 3,6M$

Mai Alven Capital Planetveo Tour Opérateur 1M€

Mai Business Angels Edilivre Maison d'édition papier et numérique 1,1M€

Mai Seventure Partners Candelens Vendeur en ligne de lentilles de contact 1,5M€

Mai Idinvest Appsfire Partage d'applications Iphone 2,5M€

Juin Smart&Co Venture LaFourchette Réservation de restaurants en ligne 3,3M€

Mai Crédit Agricole PE, Aurinvest Adamence Site de vente de bijoux 2,4M€

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6

Fusions & Acquisitions

Ebay met 2,4 milliards pour GSI commerce Le leader mondial de service de la création de sites de e-commerce et du marketing interactif vient d’être racheté pour 2,4 milliards de dollars par Ebay.

Ce dernier souhaite se séparer par ailleurs des activités considérées comme non stratégiques sur le long terme de GSI Commerce à savoir Shoprun-ner.com, RueLaLa.com (cédées à hauteur de 70%) et Fanatics.com (100%).

AvendreAlouer : bataille pour l’immobilier en ligne Après l’acquisition en février dernier de Seloger.com par le groupe Axel Sprin-ger, c’est au tour de Pagesjaunes.fr de renforcer son activité d’annonces im-

mobilières en ligne (déjà représentée par AnnoncesJaunes.fr) par le rachat de AvendreAlouer.fr dont PriceMinister désirait se séparer. Avec cette acquisition, le groupe PagesJaunes.fr totalisera 3,6 millions de visiteurs uniques par mois (1,8 environ par site) pour son offre immobilière, contre 3 millions pour Selo-ger.com.

Admeld & Mediamind : double acquisition dans la publicité en ligne Google a acquis le 15 juin le fournisseur de solutions publicitaires en ligne Ad-meld pour la somme de 390 M$ afin de capter certains grands clients (CBS,

News Corp., …) et de renforcer sa position dans ce secteur. Le géant améri-cain possède en effet déjà Double Click, Invite Media et Google Ad’s Ex-change. Le lendemain, c’est au tour de DG (solutions publicitaires pour le sec-teur de la télévision) d’acquérir Mediamind (ex-Eyeblaster) pour 414 M$ afin de s’étendre à la publicité en ligne et de s’internationaliser.

Date Acquéreur Cible Activité de l'entreprise Montant Mars Ebay GSI Commerce Créateur de sites e-commerce pour sociétés physiques 2 400 M$

Mars PagesJaunes AvendreAlouer Site d'annonces immobilières 10 M€

Mai Twitter Tweetdeck Application facilitant l'affichage des Tweets 45 M$

Mai MeInvest Autonews Site d'information automobile nc

Mai Système U Telemarket Vendeur en ligne de produits alimentaires nc

Juin Google Admeld Solutions publicitaires en ligne 390 M$

Juin DG Mediamind Régie publicitaire en ligne 414 M$

Juin nc Assurland Comparateur d'assurances français 150-200 M€

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Euroland Finance Edition juillet 2011

Performances boursières

ArtPrice Après une chute du titre de 9,60% au T1 2011, le titre d’Artprice décolle de plus de 380% et signe la meilleure performance de ce T2 en passant de 8,19 à 39,33€. Cela s’explique par une hausse du chiffre d’affaires en

2010 (de 10,2% à 5,22M€) ainsi qu’au T1 (de 5% à 1,52M€), et ce, malgré le passage en septembre 2010 d’un modèle semi-payant à un modèle gratuit pour sa Place de Marché Normalisée.

1855 S.A. Grâce à une progression du chiffre d’affaires au T1 2011 de 39% à 3M€, au passage, le 4 avril, à une cotation en continu sur Alternext et à l’acquisition de ChateauOnline.com (fin mars), pionnier de la vente de vins sur Internet en France et en Europe, et premier en France sur ce secteur en terme de notoriété ; 1855 S.A. inverse la tendance : son titre avait en effet perdu 12,5% au cours du T1.

AdThink Media Après avoir progressé de plus de 20% au cours du T1 2011, le titre d’Adthink Media continue sur sa lancée avec une croissance de 67,4% à 5,86€ pour ce trimestre. En cause : la forte croissance du chiffre d’affaires pour l’activité régie publicitaire représentée par Advertstream (+85% estimés sur le S1) et l’accréditation Face-book en passe d’être obtenue.

Senior Planet Senior Planet présente de bonnes performances pour le T1 2011 : un chiffre d’affaires global à 0,75 M€ en progression de 35% mais surtout une croissance de 50% (à 0,67 M€) des ventes sur l’activité publicité. Le titre marque donc une hausse de 37,5% à 2,2 € après

un T1 plutôt timide (+6,67%).

LDLC.com Suite à la publication de ses résultats annuels pour 2010 avec un chiffre d’affaires en hausse de 14,2% à

169,2M€ et un résultat net multiplié par 5 à 1,78M€, le titre LDLC.com réalise une belle performance sur le T2 : +30,5% à 7,18€.

7

Top 5

Source: Factset JCF.

5 plus importants volumes moyens

Source: Factset JCF.

Société Secteur Cours au 01/04/11

Cours au 22/06/11

Perf

Artprice.com Site d'information sur le marché de l'art 8,19 39,33 380,2%

1855 S.A. Distributeur en ligne de grands vins 0,08 0,16 100,0%

AdThink Media Régie publicitaire, édition de sites 3,5 5,86 67,4%

Senior Planet S.A. Editeur web sur le marché français des jeunes seniors 1,6 2,2 37,5%

LDLC.com Site de vente de composants informatiques 5,5 7,18 30,5%

Société Vol (titres)/ jour

1855 S.A. 1 199 130

PagesJaunes Groupe 661 128

Hi-Media S.A. 165 940

Adomos S.A. 97 088

Artprice.com 86 084

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Euroland Finance Edition juillet 2011

8

LeGuide.com S.A. Le groupe de comparateurs de prix en ligne réalise la moins bonne performance du secteur pour ce T2 avec un recul de 50,13% à 14,80. On peut y voir la conséquence des changements d’algorithmes récents de Goo-

gle qui ont entraîné une baisse du trafic sur les guides shopping au Royaume-Uni. LeGuide.com a prévu une baisse de son niveau de croissance sur le court-terme.

Adomos S.A. Le spécialiste de l’investissement immobilier en ligne affiche une perte nette de 3,2 M€ en 2010 contre des bénéfices à hauteur de 0,9 M€ en 2009. Il manque une centaine de réservations au groupe pour atteindre l’équilibre sur l’exercice à cause d’une concurrence accrue des bulles de ventes de promoteurs et d’un défi-cit de programmes Bâtiments Basse Consommation disponibles. Du coup, le titre perd 37,5% à 0,50€ sur le T2.

NotreFamille.com Pour le T2, le titre NotreFamille.com affiche une baisse de 26,76% à 4,90€. A périmètre constant, le chiffre

d’affaire perd 7,69% (2,4 M€) pour le T1 2011. L’acqui-sition d’Archimaine en juillet 2010 lui permet de pré-senter des ventes consolidées à 2,7 M€, en croissance de 3,85%. A noter les faibles volumes sur la période.

Acheter-louer.fr Suite à l’augmentation de capital par émission

d’actions nouvelles le 14 juin, le titre Acheter-Louer.fr perd 18,37% à 0,80€. Neocom Multimedia

Neocom Multimedia perd 15,93% à 2,85€ sur ce trimestre. Le bénéfice est resté stable sur l’exercice 2009-2010, mais les volumes échangés restent très fai-bles. Cette baisse n’est donc pas significative.

Down 5

Source: Factset JCF.

Internet vs CAC 40 YTD 2011

Source: Factset JCF.

Société Secteur Cours au 01/04/11

Cours au 22/06/11

Perf

LeGuide.com S.A. Edition de sites comparateurs de prix 29,68 14,80 -50,13%

Adomos S.A. Distributeur d'investissement immobilier en ligne 0,80 0,50 -37,50%

Notrefamille.com Produits et services autour de la famille 6,69 4,90 -26,76%

Acheter-Louer.fr S.A. Site d'annonces immobilières 0,98 0,80 -18,37%

Neocom Multimedia S.A. Service de dialogue en ligne 3,39 2,85 -15,93%

450

460

470

480

490

500

510

520

530

déc 10 janv 11 févr 11 mars 11 avr 11 mai 11 juin 11

450

460

470

480

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510

520

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Secteur Internet France CAC 40 Fixed (Rebased)

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Euroland Finance Euroland Finance

Dossier

Les services financiers en ligne: entre croissance et maturité

9

Le courtage en ligne B to C… la fin d’un modèle de pure player ?

28 millions de français visitent chaque mois un site lié aux services financiers en ligne (Fevad/avril 2011). Internet confirme ainsi sa place de leader dans la recherche d’informations financières en étant le canal in-contournable avant la souscription à des produits financiers... Alors même que la fréquentation des agences

physiques est en baisse. Les spécialistes des services financiers en ligne (courtiers, banques en ligne, portails d’informations financières) ont bénéficié de l’engouement grandissant des Français pour internet. Les masto-dontes des services financiers, les banques, ont mis plus de temps à négocier le virage avec le lancement sur le tard des agences en ligne comme, par exemple, le lancement officiel d’Agence Direct de la Société Gé-nérale en avril dernier, de Net Agence de BNP fin 2009 et de Monbanquierenligne.fr de la caisse d’Epargne en janvier 2010.

La monétisation des services financiers sur internet relève de deux principaux modèles : celui d’une banque avec une rémunération via des commissions et des intérêts et celui d’un site de contenus avec une rémuné-ration via de la publicité et des abonnement payants. Tour d’horizon...

D’après le panel de l’ACSEL, le nombre de comptes actifs en 2010 a atteint 1.06 millions en croissance de 5% et devrait poursuivre sur ce rythme en 2011. On est loin de la période d’avant crise (2006-2008) où les ouvertu-res de comptes suivaient une croissance à deux chiffres. La corrélation est effectivement forte entre le cour-

tage des particuliers et les conditions de marché. Un contexte boursier baissier entraînant une contraction des encours et un report des sommes investies sur des placements moins risqués (assurance-vie en euros, dé-pôts…). Après un bon premier trimestre 2011 avec une hausse de 13% des ordres exécutés, la tendance en avril/mai 2011 est nettement moins favorable avec une baisse de l’ordre de 21% et semble ainsi coller aux craintes concernant la crise Grecque. Les courtiers en ligne doivent composer avec la volatilité des revenus inhérente à leur activité et certains ont choisi de compléter leur offre de courtage par une offre bancaire ouvrant au marché plus large et moins vo-latile de l’épargne. Boursorama a ainsi commencé sa mutation en 2006 avec l’acquisition de CaixaBank, et Fortuneo la même année avec l’adossement à Crédit Mutuel Arkea. Quelques acteurs du courtage restent cependant des pure players comme Bourse Direct (Fr), BinckBank (NL), Nordnet (SE)… Mais pour combien de temps ?

La banque en ligne, un marché désormais convoité par les banques de détail...

Edition juillet 2011

Selon une enquête commandée par Le Monde en février 2011, 4 des 5 banques les moins chères sont des banques en ligne. En cela la banque en ligne est championne… Mais ce n’est pas le seul avantage d’inter-net sur les agences physiques. Avec des horaires souvent inadaptés et un service clientèle en baisse, la ban-que traditionnelle a déçu et favorisé la bascule vers internet. A cela vient s’ajouter le fait que le marché de la banque de détail est un marché mature, et que la pression concurrentielle sur les frais et commissions bancaires pousse les banques à diversifier leurs ressources et à in-vestir dans le multi-canal. L’intensification des règles prudentielles avec la mise en place du ratio de liquidité long terme de Bâle III oblige les banques à collecter davantage de ressources à long terme auprès des particuliers afin de proposer

des crédits long terme (immobilier par exemple). Les banques sont de facto entrées dans une course aux dé-pôts des particuliers et acculées à les attirer via des produits d’épargne attractifs… Internet, même s’il ne pèse pas lourd dans les dépôts totaux (ex: 2.7mds€ de dépôts clientèle pour le leader Boursorma contre 310mds€ pour la Société générale-actionnaire à 55.8% de Boursorama), est devenu un moyen complémen-taire de répondre aux exigences réglementaires des banques traditionnelles.

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la tendance est à la proposition de services complémentaires monétisables comme des abonnements payants à un contenu ou à un conseil personnalisé.

Euroland Finance Euroland Finance

10

Valorisation: prime à la croissance pour les banques et courtiers en ligne

Des business modèles de sites de contenus

Edition juillet 2011

VU/mois (e) Editeur du site Pub Abont payant

Location BDD

Vente infos BtoB

Boutique

Sites info financières avec presse papier

Investir 354 000 Les Echos x x o o o

Capital 1 200 000 Prisma Presse x x o o o

Sites de conseils patrimoniaux

France Transac-

tions 302 000 Mon Epargne Online x o o o o

Patrimoine.com 250 000 Patrimoine Mgt & Tech. x o x o x

Edubourse 265 000 Finstreet.com x o o o o

CercleFinance 125 000 Cercle Finance x o o x o

Allofinance

N/A (accès par

abonnement) Allo Finance o x o o o

Sites de conseils boursiers

Dailybourse 183 000 AT-Bourse x o x o x

Zonebourse 360 000 Surperformance x x x o o

ABC Bourse 560 000 ABC Bourse x x o o x

Boursier.com 1 578 000 Newsweb x x o o o

Capi PER 2011 PER 2012 P/BV 2011 ROE 2011

Marge nette 2011

RN TMCA 2010/2012

Boursorama 716 15,6 13,3 1,0 7% 21% 160%

BinckBank 705 13,8 11,0 1,5 11% 26% 20%

Comdirect Bank 1 076 14,1 12,1 2,2 15% 24% 22%

Swissquote 540 13,3 10,8 2,8 21% 33% 72%

DAB Bank 296 11,7 10,2 1,5 13% 16% 33%

Nordnet 404 12,2 9,7 2,5 21% 26% 39%

Avanza Bank 604 15,2 12,7 6,1 40% 48% 26%

Societe Generale 31 522 7,1 5,7 0,7 10% 16% 18%

BNP Paribas 63 805 7,0 6,4 0,9 13% 20% 13%

Credit Agricole 25 904 6,3 5,0 0,5 8% 19% 102%

Natixis 10 062 6,1 5,4 0,6 10% 24% 8%

Barclays 34 611 9,0 6,3 0,6 7% 11% 15%

UniCredit 28 187 9,6 6,7 0,4 4% 11% 78%

Credit Suisse 32 171 7,4 6,1 1,1 14% 17% 14%

Banques/courtiers en ligne 552 13,7 11,4 2,5 16% 26% 40%

Banques 32 323 7,5 5,9 0,7 9% 16% 23%

Banques et Courtiers en ligne

Banques traditionnelles

Les banques et courtiers en ligne sont mieux valorisés avec un PER moyen de 13.7x vs 7.5x pour les banques de détails classiques. Cette prime se justifie par des perspectives de croissances plus fortes. Ainsi, sur notre échan-tillon, la croissance des résultats d’un pure player est attendue à 40% entre 2010 et 2012 vs 23% sur la banque

de détail. Le potentiel de développement des banques en ligne ne doit pas faire oublier que la croissance a un prix sur ce marché ultra-concurrentiel. L’acquisition de nouveaux clients se fait à coup de produits d’appel (comptes sur-rémunérés, cartes bleues et frais de dossier gratuits…). Se faire une place demande un effort marketing intense. Ainsi B for Bank, pour son premier exercice plein en 2010, a présenté une perte nette de 37m€. Si le coût d’acquisition pèse sur les mar-ges des banques tout en soutenant la croissance à court terme, l’enjeu réside également dans la fidélisation

à long terme de ces clients dont les exigences de rémunération et de service sont fortes. Toutes les banques sauront-elles fidéliser leur clientèle ? Elles s’en donnent aujourd’hui les moyens en s’adossant à des banques traditionnelles mais le coût sera élevé.

Même si les sites d’orga-nismes financiers tiennent toujours le haut du pavé

en ce qui concerne la recherche d’informations financières (68% des in-ternautes en consultent selon la FEVAD), ces sites sont en recul par rapport

à des sites spécialisés comme les portails et les sites de presse qui sont en hausse (consultés à hauteur de 22% vs 20% en 2010).

La publicité est au cœur de la rémunération des sites d’information mais

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Euroland Finance Edition juillet 2011

Interview

Inès Mercereau PDG de Boursorama

1/ Pourquoi avoir créé Boursorama ? IM : Les racines de Boursorama sont dans le courtage actions et l’innovation avec la création de Fimatex en 1995 qui proposait aux particuliers de passer leurs ordres sur Minitel. En 2000, Fimatex est introduit en Bourse. En 2002, l’entreprise procède à deux acquisi-

tions majeures : Boursorama, le portail d’informations financières le plus connu en France dont Fimatex prend le nom, et Selftrade, acteur important du cour-tage actions auprès des particuliers. Leader dans ce dernier métier en France, Boursorama enrichit son offre avec l’acquisition de CaixaBank France en 2006

et lance véritablement sa banque en ligne en 2010, au moment même où les internautes sont mûrs pour un service bancaire au-delà de la simple consulta-tion de comptes. 2/ Aujourd’hui, Boursorama, c’est quoi ? IM : C’est l’accès aux marchés actions bien sûr mais c’est aussi devenu l’offre bancaire en ligne la plus large et la plus performante du marché allant du compte-courant à une offre de produits d’épargne inégalée en passant par le crédit immobilier : 325 000

clients en 2010 nous font confiance en France. Nous réalisons 80% de notre PNB (204M€ en 2010) en France répartis à 46% sur la banque en ligne, 45% sur le courtage et 9% sur la publicité générée par notre portail internet Boursorama. Nous sommes concen-trés sur le marché des particuliers et leader sur cha-

que branche d’activité : sur le courtage avec 30% de pdm et 6.2 millions d’ordres exécutés en 2010 avec une offre adaptée aux traders actifs comme aux moins expérimentés. Et la notoriété de notre por-tail Internet Boursorama avec 6.9 millions de visiteurs uniques par mois (déc 2010) est reconnue.

3/ Quelles sont les tendances du marché des servi-ces financiers ? IM : Le marché des services financiers en ligne est de plus en plus compétitif. En ce qui concerne le cour-tage, la croissance est plus faible car après 30 ans, le

marché est désormais mûr. La tendance chez les courtiers est d’avoir une structure de coûts la plus basse possible pour offrir des prix attractifs aux clients.

C’est une industrie de volumes. Sur la banque en ligne le décollage est là et la compétition est d’au-tant plus forte que les banques traditionnelles ont

aussi compris l’importance pour les clients d’Inter-net. Tous les acteurs rivalisent d’astuces pour se position-ner et la bataille se concentre d’avantage aujourd-’hui sur les produits d’épargne avec des offres de comptes sur-rémunérés pour une période donnée

et les crédits immobiliers avec des taux bas. 4/ Comment se positionne Boursorama dans ce contexte ? IM : Nous sommes la banque la moins chère mais surtout nous misons sur l’innovation produits au ser-

vice de nos clients. Nous sommes les premiers à avoir proposé le MoneyCenter (qui offre une vision globale de tous ses comptes en un seul clic) ou en-core le prêt immobilier entièrement en ligne. Pour asseoir la notoriété de Boursorama, notre cam-pagne de communication nous a permis d’aug-

menter de 20% le nombre de nos clients (325 000 à fin 2010) et de diversifier notre recrutement, alors que 30% des clients du courtage sont venus à la banque. 5/ Est-ce que le profil de vos clients a changé ? IM : Sur le portail Boursorama, on peut distinguer, de façon assez caricaturale, deux types de visiteurs : un public plutôt jeune qui n’a pas encore d’argent à investir en bourse et qui surfe sur le site Boursorama pour accéder gratuitement à de l’information finan-

cière de qualité. Et un public autour de 40/50 ans qui est plus averti et déjà souvent client du cour-tage. Pour la banque, notre clientèle est plus jeune, plus féminine, attentive au prix et si elle a mis un peu de temps à venir à la banque en ligne, une fois sa décision prise, son engagement est de longue du-

rée. 6/ Quel avenir pour Boursorama ? IM : Boursorama va poursuivre le développement de l’ensemble de ses activités, même si c’est la banque en ligne qui va principalement soutenir la

croissance du groupe. L’objectif est de doubler de taille d’ici 2015 en France avec 700 000 clients.

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Euroland Finance Edition juillet 2011

Calendrier

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Libellé Evénement Date

1000Mercis CA S1 2011 13 septembre 2011

Antevenio S.A. CA S1 2011 26 juillet 2011

Aufeminin.com S.A. CA & ROP T2 2011 20 juillet 2011

Come&stay S.A. CA S1 2011 15 septembre 2011

DNXcorp S.A. CA T2 2011 4 août 2011

Ebizcuss.com S.A. CA T2 2011 28 juillet 2011

Entreparticuliers.com S.A. CA S1 2011 27 juillet 2011

Freelance.com S.A. CA S1 2011 12 septembre 2011

Hi-Media S.A. Résultats S1 2011 31 août 2011

Hologram Industries Résultats S1 2011 26 juillet 2011

Holosfind CA S1 2011 28 juillet 2011

Hubwoo.com Informations T2 2011 28 juillet 2011

LDLC.com CA T1 2011 28 juillet 2011

LeGuide.com S.A. CA T2 2011 26 juillet 2011

Meetic S.A. Résultats S1 2011 27 juillet 2011

Netbooster.com CA S1 2011 29 juillet 2011

News Invest S.A. Résultats S1 2011 1 septembre 2011

Notrefamille.com CA S1 2011 12 juillet 2011

PagesJaunes Groupe Résultats S1 2011 27 juillet 2011

Planet.fr S.A. Résultats S1 2011 29 juillet 2011

Press Index S.A. CA T2 2011 19 juillet 2011

Prowebce S.A. CA S1 2011 12 septembre 2011

Rueducommerce S.A. CA T1 2011 28 juillet 2011

Weborama CA S1 2011 11 juillet 2011

Page 14: Note sectorielle juillet 2011...2011/07/06  · du total de 90 millions d’utilisa-teurs (40 millions aux Etats-Unis) Etats-Unis Pour eMarketer, les US compte-raient 133 millions

Cyril Temin : 01 44 70 20 80Cyril Temin : 01 44 70 20 80Cyril Temin : 01 44 70 20 80 Julia Bridger : 01 44 70 20 84Julia Bridger : 01 44 70 20 84Julia Bridger : 01 44 70 20 84

François Chauvel : 01 44 70 20 79François Chauvel : 01 44 70 20 79François Chauvel : 01 44 70 20 79

EuroLand Finance

CONTACTS EMETTEURS :CONTACTS EMETTEURS :CONTACTS EMETTEURS :

CONTACTS ANALYSE :CONTACTS ANALYSE :CONTACTS ANALYSE :

Benjamin Le Guillou : 01 44 70 20 74Benjamin Le Guillou : 01 44 70 20 74Benjamin Le Guillou : 01 44 70 20 74 Cécile Aboulian : 01 44 70 20 70Cécile Aboulian : 01 44 70 20 70Cécile Aboulian : 01 44 70 20 70 Laure Pédurand : 01 44 70 20 78Laure Pédurand : 01 44 70 20 78Laure Pédurand : 01 44 70 20 78

Nisa Benaddi : 01 44 70 20 02Nisa Benaddi : 01 44 70 20 02Nisa Benaddi : 01 44 70 20 02

CONTACTS INVESTISSEURS :CONTACTS INVESTISSEURS :CONTACTS INVESTISSEURS :

La présente étude est diffusée à titre purement informatif et ne constitue en aucune façon un document de sollicitation en vue de l'achat ou de la vente des instruments financiers

émis par la société objet de l'étude. Cette étude a été réalisée par et contient l'opinion qu'EuroLand Finance s'est forgée sur le fondement d'information provenant de sources présumées fiables par EuroLand Finance, sans toutefois que cette dernière garantisse de quelque façon que ce soit l'exactitude, la pertinence ou l'exhaustivité de ces informations et sans que sa responsabilité, ni celle de ses

dirigeants et collaborateurs, puisse être engagée en aucune manière à ce titre. Il est important de noter qu'EuroLand Finance conduit ses analyses en toute indépendance, guidée par le souci d'identifier les atouts, les faiblesses et le degré de risque propre à chacune des sociétés étudiées. Toutes les opinions, projections et/ou estimations éventuellement contenues dans cette étude reflètent le jugement d'EuroLand Finance à la date à laquelle elle est publiée, et peuvent faire l'objet de modifications par la suite sans préavis, ni notification.

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