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Neuropathie Sommaire
1 - Quels sont les signes cliniques d’une neuropathie ?
2 - Quels sont les examens complémentaires utiles au diagnostic
d’une neuropathie ?
3 - Quels arguments permettent d’orienter le diagnostic
étiologique d’une neuropathie périphérique ?
4 - Comment aire le diagnostic d’une pol!neuropathie longueur-
dépendante ?
" - Quelles sont les présentations possi#les de pol!neuropathies
liées au dia#$te ?
% - Quelle est la présentation clinique de la pol!neuropathie
alcoolo-carentielle ?
& - Quelles sont les causes de pol!neuropathies longueur-
dépendantes en dehors du dia#$te et de l’alcool ?
' - Quelles sont l’épidémiologie et la ph!siopathologie du
s!ndrome de (uillain-)arré *ou pol!radiculoné+rite inlammatoireaigu, ?
. - Quelle est la sémiologie clinique du s!ndrome de (uillain-
)arré ?
1/ - Quels sont les examens complémentaires utiles au
diagnostic du s!ndrome de (uillain-)arré ?
11 - Quel est le traitement du s!ndrome de (uillain-)arré ?12 - Quelle est la ph!siopathologie des s!ndromes canalaires ?
13 - Quels sont les arguments généraux du diagnostic de
s!ndrome canalaire ?
14 - Quels sont les principaux s!ndromes canalaires ?
1" - Quelle est la sémiologie clinique des principaux s!ndromes
radiculaires lom#aires ?
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1% - Quelle est la prise en charge des principaux s!ndromes
radiculaires lom#aires ?
1& - Quelle est la sémiologie clinique des principaux s!ndromes
radiculaires cer+icaux ?
1' - Quelle est la prise en charge des principaux s!ndromes
radiculaires cer+icaux ?
1. - Comment diagnostiquer et traiter une méningo-radiculite
apr$s morsure de tiques *maladie de 0!me ?
2/ - Quels sont les principales pathologies du plexus #rachial ?
oints essentiels
1 - Quels sont les signes cliniques d’une neuropathie ?
Trois ordres de signes sont plus ou moins complètement associés :
es signes moteurs associant
- une paral!sie ou parésie, par atteinte de la motricité volontaire,réflexe et automatique par souffrance de la voie finale commune
(motoneurone alpha). Plus ou moins précédée dune fatiga!ilité, elle est
complète (car affectant tous les t"pes de motricité), flasque et h"potonique.
#lle est cotée de $ % & ($ ' pas de contraction ' contraction fai!le sans
déplacement * ' déplacement fai!le si pesanteur éliminée + '
déplacement possi!le contre pesanteur ' déplacement possi!le contrerésistance & ' force normale). a réponse idiomusculaire est conservée
- une am!otrophie retardée de trois semaines par rapport % la lésion
nerveuse.
- des asciculations (spontanées ou provoquées par la percussion ou
lexposition au froid). Traduisant lactivité spontanée dune unité motrice, elles
sont en faveur dune lésion proche de la corne antérieure (motoneurone,
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racine).
- une diminution ou une a#olition des rélexes ostéo-tendineux ()
es signes sensitis5 sou+ent les premiers 6 appara7tre
- Signes su#8ectis : ces sensations anormales sont des paresthésies
(picotements, fourmillements, engourdissements spontanés), des
d"sesthésies (déclenchées par le tact) ou des douleurs (!r/lures, décharges
électriques, striction). eur origine peut 0tre radiculaire ou tronculaire. a
douleur radiculaire a un tra1et tra2ant le long d3un mem!re. #lle est accrue ou
provoquée par les man4uvres élevant la pression du 56 (toux,
éternuement) et celles étirant la racine (asègue, mouvements du cou). es
signes o!1ectifs sont en revanche a!sents ou discrets. a topographie est
fixe et parfaitement déterminée.
- 9tteinte o#8ecti+e5 rarement dissociée : les trou!les concernent
les sensi!ilités superficielle 7au tact (épicritique), % la température et % la
piq/re (thermo-algique)8 et proprioceptive 7altération du sens vi!ratoire, du
sens de position des segments de mem!re, avec signe de 6om!erg8. es signes neuro+égétatis
9l s3agit de signes +asomoteurs (4dème, c"anose), de trou#les
trophiques (peau sèche, squameuse et atrophique) et des phan$res (chute
poils, ongles cassants), d3uneh!potension orthostatique, d’une
impuissance, d3une incontinence urinaire.
9utres signes 9ls comportent la recherche de gros nerfs et dun signe de Tinel
(douleur pro1etée sur le tra1et du nerf lors de la percussion de celui-ci), d3un
signe de asègue (douleur radiculaire reproduite lors de l3étirement d3une
racine).
:n peut5 6 l;issue des données cliniques5 é#aucher diérents
t!pes d;atteinte
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- atteinte des grosses fi!res : trou!les des sensi!ilités proprioceptive
et tactile, signes moteurs, - atteintes des petites fi!res : trou!les de la
sensi!ilité thermoalgique et neuro-végétatifs.
2 - Quels sont les examens complémentaires utiles au diagnostic
d’une neuropathie ?
9l s3agit de l3examen électroph"siologique neuro-musculaire, de
l3anal"se du liquide céphalo-rachidien et de la !iopsie neuro-musculaire.
<lectroph!siologie neuro-musculaire (souvent appelée
électrom"ogramme par a!us de langage) : elle confirme la nature neurogène
du trou!le.
- ’électrom!ogramme proprement dit (anal"se % l3aiguille des tracés
de repos et de contraction des différents muscles), permet de retrouver des
potentiels de fi!rillation au repos, un appauvrissement en unités motrices,
une accélération de la fréquence des potentiels individualisés (sommation
temporelle) et au maximum un potentiel % fréquence élevée (tracé simple)lors de la contraction. 9l peut donner une indication topographique
(tronculaire, radiculaire, diffuse) et confirme l3a!sence de signes m"ogènes.
- 0a mesure des +itesses de conduction reflète le processus
histopathologique : les fi!res nerveuses sont constituées daxones (cellules
nerveuses), de cellules de ;ch<ann (m"éline) et de tissus de soutien
(vaisseaux et con1onctif). es lésions élémentaires des fi!res nerveuses sont:= 0a dégénérescence =allérienne : désintégration progressive
m"élino-axonale puis !ouquets de régénérescence axonale (>clusters>).
= 0a dém!élinisation segmentaire : mise % nu progressive des
axones par destruction de la m"éline au niveau des n4uds de 6anvier qui
sélargissent anormalement.
0’électroph!siologie permet de distinguer
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- 0es neuropathies dém!élinisantes ralentissement diffus des
vitesses de conduction motrices et sensitives (avec allongement des ondes
tardves ? et des latences distales motrices). 9l peut exister un aspect de !loc
de conduction moteur (rapport diminué entre l3amplitude o!tenue par
stimulation proximale et l3amplitude o!tenue par stimulation distale)
notamment dans les neuropathies canalaires et les pol"radiculonévrites. 5es
anomalies sont localisées dans les mononeuropathies multiples et les
compressions.
- 0es neuropathies axonales les vitesses sont normales ou
modérément ralenties, la !aisse damplitude de la réponse motrice et du
potentiel sensitif renseigne sur le nom!re d3axones fonctionnels.
9nal!se du liquide céphalo-rachidien
9l est ha!ituellement normal. @n peut constater une
h"perprotéinorachie isolée dans les pol"radiculonévrites, le dia!ète, certaines
affections néoplasiques et hématologiques.
0a #iopsie de ner *complée au muscle sous-8acent permet danscertains cas difficiles de confirmer le caractère de la neuropathie
(dém"élinisation segmentaire, dégénérescence axonale) et oriente parfois le
diagnostic étiologique (lésions artériolaires).
3 - Quels arguments permettent d’orienter le diagnostic
étiologique d’une neuropathie périphérique ?9l faut tenir compte de différents éléments cliniques :
. Topographie des signes (uni ou !ilatéraux, s"métriques ou non)
*. Aode dinstallation du ta!leau
+. 5ontexte pathologique (dia!ète, médicaments, traumatisme,... )
et des éléments paracliniques (électroneurom"ogramme).
S!ndrome neurog$ne s!métrique pol!neuropathie
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- su!aiguB et longueur-dépendante : pol"neuropathie toxique et
méta!olique principalement
- aiguB et dém"élinisante : pol"radiculonévrite (;"ndrome de Cuillain-
Darré)
- chronique : neuropathie héréditaire
S!ndrome neurog$ne as!métrique mononeuropathie
- atteinte unique : tronculaire, radiculaire (hernie discale) ou plexuelle
- atteinte multiple : tronculaire (mononeuropathies multiples), ou
radiculaires (sténose canalaire, méningo-radiculite)
0es pol!neuropathies, qui résultent dune atteinte diffuse et
s"métrique intéressant les extrémités distales des mem!res, sopposent en
effet aux mononeuropathies multiples, liées % une atteinte successive dans le
temps et lespace de plusieurs troncs nerveux et impliquant un processus
ph"siopathologique différent. 9l faut noter qu3une pol"radiculonévrite implique
une atteinte diffuse de la totalité des fi!res nerveuses, " compris les racines
4 - Comment aire le diagnostic d’une pol!neuropathie longueur-
dépendante ?
Cliniquement, les trou!les dé!utent % lextrémité distale des
mem!res inférieurs dans les formes ha!ituelles sensitivo-motrices.
- >rou#les sensitis : ils sont souvent initiaux, touchant les extrémités
des mem!res inférieurs (paresthésies permanentes, d"sesthésies, !r/lures).3atteinte des grosses fi!res m"élinisées se traduit par des trou!les de la
sensi!ilité profonde (ataxie).
- >rou#les moteurs : au dé!ut le patient rapporte des difficultés % la
marche, une fatiga!ilité anormale. Puis s3installe un steppage (déficit
releveurs du pied), ensuite le déficit progresse pour intéresser la racine puis
les mem!res supérieurs. 9l épargne les muscles respiratoires et les nerfs
crEniens. 9l existe parfois des crampes (mollets, plante des pieds).
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- >rou#les +égétatis : ils sont liés % une atteinte des fi!res
am"éliniques : h"potension artérielle orthostatique, trou!les vésico-
sphinctériens, sexuels (impuissance), trou!les digestifs (diarrhée,
constipation).
0’examen conirme l’atteinte s!métrique5 6 prédominance distale5
des mem#res inérieurs
F a!olition des réflexes achilléens
*F déficit moteur affectant les releveurs du pied
+F am"otrophie
F déficit sensitif qui peut 0tre discret (examen particulièrement
attentif)
&F atteinte végétative (peau et phanères, h"potension).
0’électrom!ogramme est indispensa!le dans lenqu0te étiologique
en permettant de mettre en évidence le processus en cause, axonal ou
dém"élinisant. 0’anal!se du 0C est surtout intéressante dans les
processus dém"élinisants (h"perprotéinorachie). 0a #iopsie de ner est peucontri!utive dans une pratique s"stématique.
" - Quelles sont les présentations possi#les de pol!neuropathies
liées au dia#$te ?
9l s3agit d3une des causes les plus fréquentes. incidence est difficile %
estimer, variant de & % G$ H, tenant en grande partie % la difficulté de définir la neuropathie dia!étique. ;a répartition est égale dans les deux sexes.
3origine de la neuropathie est inconnue, !ien que plusieurs mécanismes
sem!lent pouvoit 0tre incrimminés : facteurs vasculaires (augmentation de la
perméa!ilité capillaire au niveau du nerf), facteurs méta!oliques
(accumulation de sor!itol), facteurs immunologiques (infiltrats de
l"mphoc"tes et de macrophages dans les fascicules des fi!res
am"éliniques).
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9l existe très pro!a!lement un lien entre lh"pergl"cémie et les
neuropathies (qui apparaissent le plus souvent & % $ ans après le dé!ut du
dia!ète) et les traitements qui maintiennent une gl"cémie relativement
normale peuvent faire régresser des signes neurologiques (par exemple,
douleurs et insuline).
0a orme la plus sou+ent o#ser+ée est la neuropathie sensiti+e
distale associée ou non % une atteinte d"sautonomique. ;urvenant
généralement cheI des patients dont le dia!ète évolue depuis plus de & ans,
le dé!ut en est généralement lentement progressif mais un dé!ut aigu peut
0tre o!servé (coma dia!étique, stress, infection, chirurgie) ou lors de
linstauration dun traitement par linsuline. 9l sagit au dé!ut de paresthésies
(engourdissements, picotements et !r/lures) des pieds et plus rarement des
mains. examen retrouve une aréflexie achilléenne et une h"poesthésie
affectant la sensi!ilité thermoalgique en chaussettes, plus rarement la
sensi!ilité vi!ratoire. es douleurs sont fréquentes (pieds et 1am!es) % t"pe
de constriction, de !roiement.0es maniestations d!sautonomiques comportent des trou!les
cardiovasculaires (h"potension orthostatique, s"ndrome de dénervation
cardiaque), des trou!les de la sphère digestive (5onstipation, douleurs
a!dominales, nausées, d"sphagie, diarrhée et incontinence fécale), des
trou!les génito-urinaires (impuissance, atonie vésicale), des trou!les de la
motilité pupillaire et une anh"drose fréquente0es neuropathies motrices proximales sinstallent de fa2on
su!aiguB sur plusieurs semaines : fai!lesse musculaire avec am"otrophie
des racines des mem!res inférieurs as"métrique, qui concerne électivement
le psoas, les quadriceps, les adducteurs et les muscles postérieurs de
cuisse. Jes douleurs sont très souvent présentes dans les territoires
concernés, dintensité varia!le avec une recrudescence nocturne. es
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réflexes ostéo-tendineux sont diminués ou a!olis aux mem!res inférieurs et il
nexiste pas de signe sensitif déficitaire.
0es neuropathies ocales et multiocales comportent des atteintes
des nerfs crEniens (surtout oculo-moteurs et nerf facial) et des atteintes des
mem!res (tous les troncs nerveux, mais surtout le cu!ital, le médian et le
sciatique poplité externe). atteinte du nerf crural reste la plus évocatrice :
dé!ut aigu avec douleurs % t"pe décrasement et % recrudescence nocturne,
déficit quadricipital am"otrophiant, a!olition du réflexe rotulien, déficit sensitif
dans le territoire du crural.
0es neuropathies du tronc (douleurs de la poitrine etFou de
la!domen)
ans tous les cas5 le traitement de la pol!neuropathie repose sur
l3équili!re du dia!ète (insuline), le contrKle de la douleur par les
imipraminiques, l3utilisation de la L alphafluodrocortisone pour l3h"potension
orthostatique.
% - Quelle est la présentation clinique de la pol!neuropathie
alcoolo-carentielle ?
euxi$me cause de pol!neuropathie dans les pa"s industrialisés
après le dia!ète, elle affecterait plus de $ H des alcooliques chroniques.
#lle est ha!ituellement secondaire % une carence en thiamine (vitamine D),
avec ou sans carence en folates associée, mais aussi % la toxicité directe del3alcool. #lle touche les fi!res motrices, sensitives et végétatives.
;3installant de fa2on insidieuse et lentement progressive, la pol"neuropathie
se traduit au dé!ut par des paresthésies 6 t!pe de ourmillements5 des
crampes nocturnes des mollets, une fai!lesse motrice s3exprimant par une
fatiga!ilité anormale % la marche. Mprès un certain temps d3évolution, le
patient se plaint de douleurs en étau et surtout de !r/lures avec parox"smes
en éclair, voire une h"perpathie douloureuse diffuse, surtout nocturne. Jes
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trou!les cutanés (dépilation, anh"drose, ongles cassants) sont fréquemment
associés.
0;examen clinique met en évidence une h"poesthésie, s"métrique
Nen chaussettesO, concernant de fa2on varia!le les différentes sensi!ilités,
mais moins marquée pour la sensi!ilité proprioceptive. 9l révèle une areflexie
achilléenne, une am"otrophie et un déficit moteur prédominants sur les
muscles de la loge antéro-externe de 1am!e.
0es anomalies <@( sont tr$s précoces, traduisant l3existence d3une
atteinte sensitivo-motrice axonale (chute de l3amplitude des potentiels
d3action sensitifs des nerfs des deux mem!res inférieurs, puis une diminution
nette de l3amplitude des réponses motrices, potentiels pol"phasiques %
l3aiguille). e 56, ha!ituellement non étudié si le contexte clinique et les
données #AC sont compati!les avec le diagnostic, pourrait montrer une
discrète h"perprotéinorachie.
0e traitement associe ladministration parentérale de vitamines,
surtout D, et un régime riche en protéines, voire en cas de douleursimportantes l3utilisation de tric"cliques. 5ette thérapeutique, associée % l3arr0t
de l3intoxication permet une récupération clinique et électroph"siologique,
mais pouvant sétendre sur plusieurs mois.
’autres ormes cliniques ont été décrites
- une pol"neuropathie aiguB, responsa!le dune paraparésie flasque
am"otrophiante, de trou!les sensitifs intéressant toutes les modalités etdune aréflexie rapidement ascendante en * heures, peut
exceptionnellement s3o!server cheI l3alcoolique dénutri, volontiers % la suite
d3un état infectieux.
- une forme ulcéro-mutilante comportant un déficit thermo-algique
sévère, des maux perforants plantaires avec ostéol"se, arthropathies, a été
individualisé sous le nom de ses premiers auteurs, Dureau et Darrière. # -
enfin % coté de certaines formes purement motrices, il convient de signaler
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des formes végétatives, rarement isolées, et comportant des trou!les de
sudation, une h"potension orthostatique, une impuissance, des trou!les
trophiques et digestifs. e pronostic est plus réservé, notamment lorsque
sont associés des trou!les du r"thme cardiaque.
& - Quelles sont les causes de pol!neuropathies longueur-
dépendantes en dehors du dia#$te et de l’alcool ?
Causes toxiques et médicamenteuses
9l s3agit le plus souvent de pol"neuropathies sensitives, parfois
douloureuses. es plus souvent incriminés sont l3almitrine, les c"tostatiques
(notamment la vincristine et les platines), le disulfirame, la chloroquine, le
metronidaIole, le thalidomide, l3amiodarone, l3iIoniaIide, la nitrofurantone,
certains antiviraux analogues des nucléosides (JJ5, JJ9).
3#AC témoigne d3une atteinte axonale. 5et examen peut 0tre utilisé
pour dépister les manifestations infracliniques, et notamment permettre la
poursuite de certaines prescriptions (thalidomide).es causes toxiques, principalement toxiques industriels comme le
!enIène, sont plus rares.
!sglo#ulinémies
- Cammapathie monoclonale de signification indéterminée. Parmi
celles-ci, la présence d’une Ag@ par iso-électrofocalisation doit 0tre
recherchée devant une neuropathie sensitive ataxiante comportant uneareflexie et un trem!lement d3attitude. 3#AC o!1ective une atteinte
dém"élinisante. 5elles-ci sont volontiers associées % une activité anticorps
dirigée contre certains constituants de la m"éline (activité anti-AMC).
- A"élome soit dans sa forme l"tique (atteinte axonale % l3#AC), soit
dans sa forme ostéocondensante (atteinte dém"élinisante % l3#AC,
s"ndrome P@#A;)
- Aaladie de Qaldenstrom
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- 5r"oglo!ulinémies devant faire rechercher une infection par le virus
de l3hépatite 5
Causes plus rares
- Neuropathies héréditaires
égénérati+es es neuropathies héréditaires sont dominées par les
neuropathies sensitivomotrices de 5harcot - Aarie Tooth (atrophie péronière,
pieds creux, Mtteinte sensitivomotrice). 3#AC permet de différencier des
formes axonales et des formes dém"élinisantes. Jans ce dernier cas (de loin
le plus fréquent), le diagnostic peut 0tre conforté par la !iologie moléculaire
(duplication sur le chromosome R ou anomalie du gène de la connexine +*).
Non dégénérati+es meucod"strophie métachromatique, maladie de
6efsum, am"lose portugaise (t"pe 9), porph"rie aiguB intermittente sont des
maladies exceptionnelles.
- @aladies de s!st$me ;1Sgren, upus, PM, ;arcodose
- Bémopathies infiltrations leucosiques et l"mphomes
et cancers par infiltration ou atteinte paranéoplasique, % rechercher devantune neuropathie douloureuse (Jenn"-Dro<n).
- Causes Anectieuses lèpre (vo"age en pa"s d3endémie) et ;9JM
(pol"neuropathies sensitives % la phase tardive de l3affection).
- 9m!lose primiti+e ou secondaire (gammapathie)
' - Quelles sont l’épidémiologie et la ph!siopathologie dus!ndrome de (uillain-)arré *ou pol!radiculoné+rite inlammatoire
aigu, ?
@n estime l3incidence % F$$ $$$ sans prédominance pour une
période particulière. #lle est rare cheI le petit enfant, ce qui rend peu
pro!a!le une suscepti!ilité génétique. 9l existe fréquemment un antécédent
inectieux respiratoire ou digesti (&& H) dans les & 1ours précédents.
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5amp"lo!acter 1e1uni, U9V et 5"tomégalovirus sont plus particulièrement
impliqués.
es lésions dém"élinisantes du ;CD seraient en rapport avec la
production et le passage dans les espaces endoneuraux danticorps dirigés
contre certains antigènes de la m"éline, dont la nature na pas encore été
éta!lie cheI lhomme. 3infection virale déclenche une immunisation croisée
contre les antigènes du s"stème nerveux périphérique, responsa!le
d3une dém!élinisation segmentaire et d’une inlammation multiocale
d;origine auto-immune. 5ette participation humorale est confirmée par la
dém"élinisation o!servée >in vivo> cheI lanimal après in1ection de sérum de
patients atteints.
. - Quelle est la sémiologie clinique du s!ndrome de (uillain-
)arré ?
a pol"radiculonévrite inflammatoire aiguB évolue en trois phases :
hase d;extension des paral!sies#lle dure par définition moins de semaines mais elle est souvent de
quelques 1ours (et peut 0tre inférieure % 1our). es manifestations sont
variées :
- sensitives fréquentes (paresthésies, picotements distaux des
mem!res).
- parésie dé!utant aux mem!res inférieurs, rarement des nerfscrEniens (facial, oculomoteur, d"sphagie) % la phase initiale.
3atteinte du cou et du tronc est plus tardive.
- douleurs (m"algies, radiculalgies).
#lle réalise une parésie plus ou moins s"métrique, étendue et sévère,
qui prédomine au niveau proximal puis touche les extrémités. a gravité de
latteinte respiratoire (& % *L H seront sous ventilation assistée) impose une
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surveillance attentive en réanimation dès aggravation ou atteinte de la
musculature !ul!aire (trou!les de déglutition ou de phonation).
hase de plateau dont la durée serait un acteur de pronostic
onctionnel
e déficit moteur est dintensité varia!le. 3atteinte des nerfs crEniens
est fréquente : facial (souvent !ilatérale et s"métrique) et trou!les de
déglutition (derniers nerfs crEniens), alors que l3atteinte des oculomoteurs
plus rare. 3aréflexie tendineuse dans les territoires déficitaires est la règle.
e déficit sensitif est moins important que ne le laisserait supposer
limportance des paresthésies (proprioception surtout). 3atteinte du s"stème
nerveux végétatif est fréquente (tach"cardie, h"potension orthostatique,
anomalie sudation, constipation) et serait un facteur de gravité.
hase de récupération
#lle se fait dans lordre inverse de lapparition des déficits. a
récupération n3est pas tou1ours parfaite : & H auraient des séquelles légères
(déficit sensitivo-moteur distal) et & H des séquelles très sévères (su1etsquadriplégiques et ventilés). @n considère qu3il n3" a pas d3amélioration après
* % W mois.
9l n3" a pas de corrélation avec une atteinte faciale, les données du
56, le sexe et la qualité de la récupération. 5ette corrélation existe pour la
durée de la phase de plateau, la rapidité d3installation du déficit, l3importance
de celui-ci, la nécessité d3une ventilation assistée, et une atteinte axonaleprécoce sur l3électrom"ogramme.
es rechutes vraies sont rares et définissent en partie le cadre des
formes chroniques.
1/ - Quels sont les examens complémentaires utiles au
diagnostic du s!ndrome de (uillain-)arré ?
<lectrom!ographie *<@(
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3#AC a pour !ut de déceler les éléments en faveur dun processus
de dém!élinisation des fi!res nerveuses. #n effet, le déficit moteur est le
résultat dun !loc de conduction complet ou partiel (dispersion temporelle
dans ce dernier cas). a mesure des vitesses de conduction o!1ective
(souvent de fa2on retardée, de + % $ 1ours par rapport au dé!ut clinique) :
- une réduction des rapports des réponses motrices o!tenues par
stimulation proximale et distale (!loc de conduction).
- une augmentation de la latence distale motrice (atteinte des fi!res
les plus rapides).
- un ralentissement des vitesses de conduction.
- l3o!servation précoce d3une dém"élinisation proximale par
allongement des latences des ondes tardives ?.
9l n3" a pas de parallélisme entre le degré de la paral"sie et le
ralentissement des U5A. a multiplicité des lésions impose l3examen sur
plusieurs troncs nerveux. #nfin, les potentiels daction sensitifs sont souvent
normaux au dé!ut.3#AC de détection détecte les éléments d3une atteinte axonale
associée, de mauvais pronostic fonctionnel : fi!rillations et potentiels de
dénervation au repos, sommation temporelle % l3effort (Potentiels
déchargeant % une fréquence anormale).
onction lom#aire
3étude du 56 recherche :- Xne h"perprotéinorachie, retardée de + % $ 1ours par rapport au
dé!ut de la clinique. #lle peut aller 1usqu% G gFl. 9l n3" a pas de parallèle entre
l3évolution clinique et importance de l3h"perprotéinorachie.
- 3a!sence de réaction cellulaire (Y $). Xne pléioc"tose % &$Fmm+
doit faire évoquer un autre diagnostic de neuropathie inflammatoire
(méningo-radiculite).
9utres examens #iologiques
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9ls sont ha!ituellement normaux, ou en rapport avec linfection qui a
précédé le ;CD (augmentation des transaminases, l"mphoc"topénie).
11 - Quel est le traitement du s!ndrome de (uillain-)arré ?
0es éléments de sur+eillance sont centrés sur le dépistage des
complications inhérentes % l3importance et la rapidité d3extension des
paral"sies. es paramètres cliniques sont le dépistage des trou!les de
déglutition, de difficultés respiratoires (toux efficace, r"thme respiratoire, voire
picZ flo<), de trou!les végétatifs (modifications du r"thme cardiaque, des
chiffres tensionnels) imposant le transfert en unité de réanimation. Dne
héparinothérapie par VDPA est s"stématique en raison du risque de
phlé!ite.
0es traitements étiologiques reposent sur les thérapeutiques
immunomodulatrices :
- <changes plasmatiques efficacité prouvée sur la réduction de la
durée de ventilation assistée, de la durée d3hospitalisation et l3amélioration dupronostic fonctionnel
- Ammunoglo#ulines AE pol!+alentes ($$ mgFZgF1) : efficacité compara!le
aux échanges plasmatiques. es corticodes, les fortes doses de
meth"lprednisolone ou lM5TV ont des résultats décevants et ne sont pas
indiqués.
12 - Quelle est la ph!siopathologie des s!ndromes canalaires ?
9ls sont liés % la compression de nerfs périphériques dans des Iones
anatomiques particulières qui, propres % chaque tronc nerveux,
correspondent % un lieu de passage étroit pour le cheminement du nerf. Jans
certaines circonstances, ce canal ph"siologiquement étroit se fait plus exigu
encore et comprime les fi!res nerveuses. @n rattache aussi les
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compressions dites posturales survenant dans des Iones anatomiques
localisées o[ le nerf est superficiel et donc vulnéra!le si une compression
externe vient % sexercer. a s"mptomatologie est importante % conna\tre,
pour éta!lir le diagnostic différentiel avec les radiculalgies.
a lésion histologique primitive est une dém!élinisation
segmentaire directement liée au facteur mécanique, do[ un !locage de la
propagation de linflux (!loc de conduction). orsque la compression est
sévère, les anomalies m"éliniques se compliquent de lésions de
dégénérescence axonale.
5es éléments sont décela!les % l#AC qui apportera, outre les
éléments du diagnostic, les éléments du pronostic : les lésions axonales ne
se réparent quau prix dune repousse qui peut ne pas se faire ou de manière
imparfaite. ;chématiquement, l3atteinte dém"élinisante se traduit par un
ralentissement ou un !locage de la conduction nerveuse et la
dégénérescence axonale par une diminution de la réponse motrice ou
sensitive en aval du site lésionnel avec des signes de dénervation des fi!resmusculaires. Je plus, les fi!res peuvent 0tre plus sensi!les dans certaines
conditions (dia!ète, sensi!ilité familiale particulière).
13 - Quels sont les arguments généraux du diagnostic de
s!ndrome canalaire ?
9rguments cliniques
atteinte dun nerf mixte peut 0tre purement sensitive ou %
prédominance sensitive (paresthésies). Xne atteinte purement motrice doit
conduire % remettre en cause le diagnostic. examen o!1ective le territoire
anatomique du déficit moteur et sensitif. Xne atrophie traduit lexistence dune
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atteinte axonale dé1% évoluée. Parfois la stimulation induit une sensation
d"sesthésique anormale : c3est le signe de Tinel.
<lectrom!ographie
#lle 1oue ici un rKle fondamental au dou!le plan diagnostique et
pronostique :
- 0;électrom!ogramme proprement dit permet de déceler des signes
de dénervation dans les muscles atteints et de préciser exactement la
topographie de latteinte motrice (activités spontanées de dénervation en
faveur dune dégénérescence axonale) et de suivre la récupération avec une
plus grande sensi!ilité que la clinique.
- 0;étude des +itesses de conduction ner+euses va sattacher %
mettre en évidence sur chaque contingent de fi!res, motrices ou sensitives,
un ralentissement localisé ou un !locage de la propagation de linflux
nerveux. 5ette atteinte localisée définit le site de la compression.
Xne exploration élargie permet quelquefois de déceler des atteintes
infracliniques dans dautres sites canalaires ou de mettre en évidence uneneuropathie diffuse.
es examens dimagerie sont le plus souvent inutiles.
14 - Quels sont les principaux s!ndromes canalaires ?
Ner médian au canal carpien il s3agit du plus fréquent des
s"ndromes canalairesRecommandations ANAES 1997 : Stratégie des examens
paracliniques et indications thérapeutiques dans le syndrome du canal
carpien :
- Paresthésies ou engourdissements nocturnes, s"stématisés le plus
souvent aux trois premiers doigts, et affectant préférentiellement le cKté
dominant.
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- Mssociés % une h"poesthésie de la face palmaire des + premiers
doigts et parfois dun déficit des muscles de la partie externe de léminence
thénar (court a!ducteur du pouce).
- ;ignes de Tinel (d"sesthésies dans les doigts lors de la percussion
du canal carpien) et de Phalen (reproduction de l3engourdissement et des
paresthésies lors de la flexion forcée du poignet)
- Traitement :
) #n dehors de causes rares (am"lose, h"poth"rodie et grossesse)
repose sur linfiltration de corticodes en suspension dans le canal carpien,
quasi-test diagnostic dans les cas douteux.
*) ;i échec ou nécessité de répéter les infiltrations, chirurgie (section
du ligament transverse du carpe) après électrom"ogramme qui confirme le
diagnostic en o!1ectivant un ralentissement de la conduction du nerf médian
au niveau du canal.
Ner ulnaire au coude le nerf est vulnéra!le dans la gouttière
épitrochléo-olécrEnienne, notamment lors de l3appui prolongé ou par un calancien et consécutif % une fracture du coude :
- Paresthésies des ème et &ème doigts, h"poesthésie territoire du
nerf % la main
- Jéficit moteur des muscles intrinsèques de la main et respect du
muscle cu!ital antérieur (flexion cu!itale du poignet).
- Traitement chirurgical (transposition du nerf cu!ital de la gouttièreépitrochléo-olécrEnienne % la partie antéro-interne de lavant-!ras) après
#AC qui montre un ralentissement de la conduction motrice au niveau du
coude et une diminution de lamplitude du potentiel sensitif en aval (main).
Ner radial dans la goutti$re humérale
5ette atteinte fréquente s3o!serve dans les fractures de l3humérus et
lors de la compression externe du nerf (!ras coincé sous une t0te ou le corps
en décu!itus latéral) :
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- Jéficit moteur de l3ensem!le du territoire sous-1acent (long
supinateur et extenseurs des doigts et du poignet)
- 6espect du muscle triceps et du réflexe tricipital
- e plus souvent la sensi!ilité (er espace interosseux dorsal) est
respectée.
- e traitement est le plus souvent conservateur lors de la
compression externe.
Ner émoro-cutané ou méralgie paresthésique
9l sagit dune atteinte purement sensitive puisque ce nerf ne comprend
pas de contingent moteur. e site lésionnel est le lieu de passage du nerf
sous le ligament inguinal au-dessous de lépine iliaque antéro-supérieure.
- J"sesthésies, paresthésies en raquette de la partie antéro-externe
de cuisse.
- 3atteinte est favorisée par le port d3une ceinture serrée, lo!ésité.
- e traitement est souvent conservateur (infiltration cortisonique au
point douloureux de compression), plus rarement chirurgical. Ner sciatique poplité *ner i#ulaire au col de la i#ule
5e nerf est exposé en cas de compression externe : il sagit dune
paral"sie posturale :
- Jéficit des muscles de loge antéro-externe de 1am!e (péroniers,
1am!ier antérieur, extenseurs des orteils et pédieux). ensem!le réalise un
steppage.- Jéficit sensitif discret intéressant une Ione cutanée du dos du pied.
- Traitement : M!stention si atteinte posturale aiguB. 5hirurgie en cas de
formes progressives.
1" - Quelle est la sémiologie clinique des principaux s!ndromes
radiculaires lom#aires ?
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9ls sont dus % des lésions dégénératives osseuses acquises
(arthrosiques) responsa!les d3une sténose progressive du canal verté!ral ou
discales (conflit disco-radiculaire) le plus souvent. Plus rarement il peut s3agir
d3une cause tumorale (osseuse ou intra-rachidienne, mais aussi extra
rachidienne), ou infectieuse (spond"lodiscites).
S!mptFmes cliniques
- douleurs rachidiennes lom#aires pouvant 0tre aiguBs (lum!ago
responsa!le d3une contracture réflexe) volontiers après effort de soulèvement
ou chroniques (évolution insidieuse). - radiculalgie5 le plus souvent
unilatérale, partant de la région lom!aire !asse et adoptant un tra1et précis
correspondant % la racine concerné. 5e tra1et peut toutefois 0tre tronqué ce
qui rend le diagnostic difficile.
] 6adiculalgie ; : face postérieure de la fesse, de la cuisse, du mollet
1usqu3au talon, la plante du pied et le &ème orteil. ] 6adiculalgie & : partie
postéro-externe de cuisse, face externe de 1am!e 1usqu3au dos du pied et
aux premiers orteils ] 6adiculalgie : face antéro-externe de cuiss, !ordantérieur de la 1am!e, malléole interne, rarement gros orteil ] 6adiculalgie +:
partie postéro-interne puis antéro-interne de la cuisse, sans dépasser le
genou
a douleur est t"piquement mécanique, accentuée par les efforts, la
station de!out, calmée par le décu!itus. #lle peut 0tre impulsive % la toux ou
aux efforts de défécation.- une claudication sous la forme de paresthésies et de douleurs des
mem!res inférieurs apparaissant lors de la marche, le plus souvent calmées
par le repos dans un contexte de lom!algies chroniques. 5es trou!les
peuvent réduire progressivement le périmètre de marche, le patient pouvant
reprendre ses activités locomotrices après un certain temps de repos. 5es
éléments évoquent une souffrance pluriradiculaire par sténose lom!aire.
<xamen clinique du rachis lom#aire et neurologique
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- Signes rachidiens soit spontanés (effacement de la lordiose
lom!aire, inflexion latérale du coté opposé % la douleur), soit limitation des
mouvements (flexion antérieure du tronc : distance doigts sol inflexions
latérales). @n peut reproduire la douleur par la palpation profonde para-
médiane en décu!itus ventral (signe de la sonnette).
- Signes radiculaires 3examen recherche le signe de asègue (en
décu!itus dorsal, l3élévation du mem!re inférieur va reproduire la douleur
radiculaire & ou ; % partir d3un certain angle par rapport au plan du lit) ou
de éri (en décu!itus ventral, l3h"per extension de la cuisse sur le !assin,
mem!re inférieur en extension, peut reproduire une douleur + ou ). 9l
décèle l3existence de signes déficitaires, de trou!les de la sensi!ilité, et
d3anomalie des réflexes ostéo-tendineux, notamment a!olition du réflexe
achilléen en cas d3atteinte ;, ou diminution du réflexe rotulien lors des
atteintes + ou .
- 9tteinte de la queue de che+al 3interrogatoire cherche des
trou!les urinaires (perte ou rétention d3urines), anaux (constipation, perte desselles) et sexuels (trou!les de l3érection) et l3examen une insensi!ilité
périnéale. 5es éléments imposent une 96A en urgence dans l3optique d3un
geste chirurgical urgent (Y * heures).
1% - Quelle est la prise en charge des principaux s!ndromes
radiculaires lom#aires ?Recommandations ANAES 2 : !rise en charge diagnostique et
thérapeutique des lom"algies et lom"osciatiques communes de moins de
trois mois d#é$olution :
<xamens complémentaires
;i la lom!osciatique aiguB n3est pas compliquée, aucun examen
complémentaire n3est indiqué. ;inon la persistance des s"mptKmes, malgré
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un traitement médical !ien conduit au-del% de six semaines etFou d3un déficit
neurologique franc, peut faire réaliser :
- des radiographies lom!aires, % la recherche d3anomalie de densité
osseuse (diagnostic différentiel) ou de lésions discarthrosiques, d3un
tassement discal, d3un rétrécissement du canal rachidien (pédicules courts),
d3un éventuel spond"lolisthésis
- une tomodensitométrie réalisée sans in1ection, % la recherche d3une
hernie discale et d3un conflit disco-radiculaire par disparition de l3espace clair
épidural antéro-latéral, d3une hernie foraminale. es fen0tres osseuses
montrent l3arthrose lom!aire et le retentissement sur le canal rachidien.
- une imagerie par résonance magnétique, dans certains cas, pour
visualiser l3ensem!le de la queue de cheval et les lésions intra-durales.
- une radiculographie après in1ection de produit h"drosolu!le par
ponction lom!aire, permettant d3affirmer le conflit disque racine. #lle est
envisagée en cas de discordance clinico-densitométrique et dans les
sténoses canalaires pour préciser le geste chirurgical. #lle peut 0tre réaliséeen position de!out et 0tre complétée d3un m"élo-scanner donnant de
meilleures images du fourreau dural.
>raitement
e traitement médical doit 0tre dé!uté dès le dé!ut des s"mptKmes
sur les seuls éléments cliniques : repos, m"orelaxants, antalgiques et anti-
inflammmatoires. e traitement sera poursuivi pendant deux % quatresemaines, puis sera envisagé une reprise progressive d3activités sous
couvert éventuel d3une Zinésithérapie appropriée.
#n cas d3échec, une prise en charge rhumatologique en milieu
hospitalier permettra la réalisation d3infiltrations, de tractions, voire le port
d3un corset.
3échec conduit % la réalisation d3un geste chirurgical, effectué en
position genu-pectorale sous anesthésie générale : exérèse de la hernie,
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laminectomie étendue en cas de sténose canalaire, décompression
postérieure en cas de spond"lolisthésis.
1& - Quelle est la sémiologie clinique des principaux s!ndromes
radiculaires cer+icaux ?
es manifestations sont consécutives % une hernie discale, apparue le
plus souvent après un traumatisme cervical mineur provoquant une rupture
du ligament verté!ral, ou, plus souvent, aux lésions arthrosiques des
vertè!res cervicales.3expression clinique peut 0tre liée :
- 6 l’atteinte radiculaire *né+ralgie cer+ico-#rachiale la
cervicalgie intéresse toute la nuque, la douleur intéressant l3épaule puis le
mem!re supérieur suivant une topographie qui n3est pas tou1ours aussi
précise
] Jouleur 5& : face externe du moignon de l3épaule et du !ra
] Jouleur 5G : antérieure % l3épaule, au !ras, au coude, % l3avant-!ras
pour se terminer dans les deux premiers doigts de la main] Jouleur 5R : postérieure au !ras, au coude, % l3avant-!ras et % la
main, et irradie dans les trois doigts mo"ens.
] Jouleur 5W : !ord interne du mem!re supérieur, se terminant dans
les deux derniers doigts.
a douleur peut 0tre exacer!ée par les mouvements du rachis, les
efforts de toux, et parfois par le décu!itus. 3examen clinique peut révéler unelimitation douloureuse des mouvements du rachis cervical, une contracture
des muscles cervicaux. a mo!ilisation peut réveiller la douleur radiculaire. 9l
recherche un déficit moteur, sensitif, une modification (diminution ou
a!olition) d3un réflexe ostéo-tendineux.
- 6 la m!élopathie cer+icale il convient de dépister une souffrance
médullaire : atteinte p"ramidale volontiers spastique, prédominant sur les
trou!les sensitifs et sphinctériens.
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1' - Quelle est la prise en charge des principaux s!ndromes
radiculaires cer+icaux ?
<xamens complémentaires
- es radiographies du rachis cervical, o!1ective la discarthrose,
notamment au niveau des trous de con1ugaison. 5ette arthrose cervicale est
cependant très fréquente, ce qui rend nécessaire des examens plus
performants avant d3évoquer sa responsa!ilité.
- a tomodensitométrie visualise un dé!ord discal
- 3imagerie par résonance magnétique o!1ective l3ensem!le du rachis
cervical et définit le diamètre du canal rachidien. #lle apprécie l3effacement
des espaces sous-arachnodiens et d3éventuelles anomalies du signal intra-
médullaire sur les séquences pondérées en T*, lors des souffrances
médullaires.
- a m"élographie couplée au scanner précise parfois plus finement le
conflit disco-radiculaire >raitement
e traitement médical (repos, anti-inflammatoires, antalgiques, voire
corticothérapie, collier cervical) est tou1ours préconisé en première intention.
a plupart des névralgies cervico-!rachiales sont guéries en % G semaines.
e traitement chirurgical, d3em!lée en cas de signes neurologiques
déficitaires moteurs, consiste en l3exérèse discale ou ostéoph"tique par voieantérieure. #n cas d3atteinte médullaire, la chirurgie a pour o!1ectif une
sta!ilisation des trou!les neurologiques le plus souvent.
1. - Comment diagnostiquer et traiter une méningo-radiculite
apr$s morsure de tiques *maladie de 0!me ?
%orrelia %urgdor&eri' spirochète vecteur de la maladie de "me et
transmis par une tique, peut 0tre responsa!le de manifestations
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dermatologiques (er"thema chronicum migrans) % la phase initiale de
l3infection. 3a!sence de traitement par !éta-lactamines ou c"clines peut 0tre
suivie de lésions viscérales pol"morphes quelques mois après l3infestation
initiale !loc auriculo-ventriculaire, arthrite, récidive d3#5A. #nviron $ % *$
H des patients développeront une atteinte neurologique de t"pe méningo-
radiculaire.
9l s3agit de douleurs radiculaires très intenses, diurnes et nocturnes,
volontiers pluriradiculaires et as"métriques, associées % un déficit sensitivo-
moteur dans les territoires atteints. Jans près de &$ H des cas une diplégie
faciale est notée. e s"ndrome méningé est souvent au second plan et se
traduit avant tout par des céphalées.
e 56 montre une l"mphoc"torachie, une h"perprotéinorachie et une
gl"corachie normale. 3isoélectrofocalisation des protéines de 56 montre
une répartition oligoclonale des protéines. 3#AC montre des tracés
neurogènes dans les muscles innervés par les racines intéressées, alors que
les vitesses de conduction sont normales.e diagnostic est apporté par la sérologie, après avoir écarté une
sérologie croisée avec le tréponème.
;ans attendre le résultat de cette enqu0te, l3anti!iothérapie
parentérale par ceftriaxone (* gF1 pendant & 1ours consécutifs), permet une
régression rapide des manifestations, principalement des douleurs.
2/ - Quels sont les principales pathologies du plexus #rachial ?
S!ndrome de arsonage G>urner
- Mppelé aussi am"otrophie névralgique, il appara\t parfois dans les
suites ou au décours d3un traumatisme, d3une intervention chirurgicale, d3une
grossesse, d3une vaccination, d3une maladie de s"stème, ce qui fait évoquer
une h"pothèse auto-immune.
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- es s"mptKmes cliniques sont dominés par une douleur de l3épaule,
permanente et insomniante, % t"pe de !r/lures, voire de sensation
d3arrachement, augmentée par la mo!ilisation de l3articulation et re!elle aux
antalgiques. #lle précède de quelques 1ours une paral"sie qui devient
rapidement am"otrophique. 5e déficit est en général contemporain d3une
régression des douleurs. 9l concerne surtout le plexus !rachial supérieur
(deltode, grand dentelé, sus- et sous-épineux). 9l n3" a pas ha!ituellement de
fasciculations, les réflexes sont normaux, parfois diminués ou a!olis. es
trou!les sensitifs sont en général discrets localisés au moignon de l3épaule
(circonflexe). es signes sont généralement unilatéraux, mais une
!ilatéralisation n3est pas rare.
- es données de l3#AC permettent de préciser l3étendue de l3atteinte
(tracés neurogènes dans les muscles intéressés) et la normalité des
conductions motrices et sensitives des nerfs les plus communément étudiés
(radial, cu!ital et médian). 9l est décrit un allongement de certaines latences
pour les nerfs proximaux (circonflexe, musculo-cutané, sus-scapulaire). e56 est le plus souvent normal, montrant parfois une discrète
h"perprotéinorachie.
- 3évolution est généralement favora!le, mais doit 0tre évaluée sur une
longue période (+ ans). a corticothérapie n3a qu3une action antalgique.
9utres atteintes du plexus #rachial
;ont décrites :- des atteintes compressives : s"ndrome de Pancoast-To!ias par
tumeur de l3apex pulmonaire, responsa!le d3une atteinte prédominant sur les
territoires 5W-J, de douleurs importantes et d3un signe de 5laude-Dernard
Vorner
- des plexopathies post-radiques (survenant plusieurs années après
une irradiation sus-claviculaire ou axillaire dans les cancers @6, du sein et
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les l"mphomes, d3évolution lentement progressive comportant des douleurs
un déficit sensitif et moteur, une aréflexie ostéo-tendineuse).
oints essentiels
1 Neuropathies ériphériques signes cliniques (atteinte motrice,
sensitive et végétative), électriques, !iologiques et histologiques résultant
dune atteinte du neurone périphérique.
2 Amportance de l’<@( es vitesses de conduction reflètent le
processus en cause :
- europathies dém"élinisantes : ralentissement des U5 motrices et
sensitives
- europathies axonales : normalité des U5, !aisse damplitude des
réponses motrices et sensitives.
30es pol!neuropathies ta#leau s!métrique
- ;u!aiguB et longueur-dépendante : pol"neuropathie toxique
(médicaments), méta!olique (dia!ète et alcool) principalement
- MiguB et dém"élinisante : pol"radiculonévrite (;"ndrome de Cuillain-
Darré)
- 5hronique : neuropathie héréditaire
4 0es mononeuropathies ta#leau ass!métrique
- atteinte unique : tronculaire, radiculaire (hernie discale) ou plexuelle
- atteinte multiple : tronculaire (mononeuropathies multiples-maladiesgénérales et dia!ète)
- radiculaires (sténose canalaire, méningo-radiculite).
" 0a pol!radiculoné+rite aigu,
- #volue en trois phases : extension des paral"sies (déficit
rapidement progressif % prédominance proximal aux mem!res, diplégie
faciale, areflexie ostéo-tendineuse), plateau (durée proportionnelle aux
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sequelles) et récupération (ordre inverse de l3installation)
- Mtteinte dém"élinisante % l3#AC (!loc de conduction)
- 56 : dissociation al!umino-c"tologique
- Traitements immunomodulateurs (immunoglo!ulines pol"valentes,
#changes Plasmatiques)
- 9mportance de la surveillance : réanimation si trou!les de déglutition
ou difficultés respiratoires, anticoagulants
% S!ndromes canalaires Compressions des ners
périphériques *lieux de passage étroits5 compressions dites
posturales Jém"élinisation segmentaire (#AC)
- erf médian au canal carpien (le plus fréquent) : Paresthésies ou
engourdissement nocturne, des trois premiers doigts-;ignes de Tinel et de
Phalen-Traitement : infiltration de corticodes dans le canal carpien,
chirurgie si echec
- erf ulnaire dans la gouttière épitrochléo-olécrEnienne :
Paresthésies des ème et &ème doigts, h"poesthésie territoire du nerf % la
main, Jéficit moteur des muscles intrinsèques de la main-Traitement
chirurgical (transposition du nerf).
- erf radial dans la gouttière humérale (fractures de l3humérus et
compression externe du !ras) : Jéficit moteur de l3ensem!le du territoire
sous-1acent (long supinateur et extenseurs des doigts et du poignet-
6espect du muscle triceps et du réflexe tricipital-Traitement le plussouvent conservateur lors de la compression externe.
- erf fémoro-cutané ou méralgie paresthésique : Mtteinte purement
sensitive partie antéro-externe de cuisse favorisée par le port d3une
ceinture serrée, lo!ésité-Traitement conservateur
- erf fi!ulaire au col de la fi!ule : Jéficit des muscles de loge antéro-
externe de 1am!e (steppage)-Jéficit sensitif discret du dos du pied-
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Traitement conservateur
& adiculopathies lors de la pathologie rachidienne
lom#aire *lésions dégénérati+es osseuses acquises par arthrose ou
conlit disco-radiculaire5 rarement cause tumorale ou inectieuse
Jouleurs rachidiennes lom!aires, radiculalgie mécanique le plus
souvent unilatérale (région lom!aire et tra1et précis au mem!re inférieur),
voire claudication (douleurs des mem!res inférieurs apparaissant lors de
la marche, lors des souffrances pluriradiculaires par sténose lom!aire.
#xamen : signes rachidiens (raiduer lom!aire), radiculaires (asègue)
et neurologiques (dépistage s"ndrome de queue de cheval-signes
sphinctériens).
Pas d3examens complémentaires si la lom!osciatique n3est pas
compliquée. ;inon la persistance des signes malgré un traitement médical
!ien conduit au-del% de six semaines etFou d3un déficit neurologique franc,
peut faire réaliser : des radiographies lom!aires, une tomodensitométrie
réalisée sans in1ection, % la recherche d3une hernie discale et d3un conflit
disco-radiculaire voire une 96A ou une radiculographie après in1ection de
produit h"drosolu!le par ponction lom!aire en cas de discordance clinico-
densitométrique et dans les sténoses canalaires
Traitement médical dès le dé!ut des s"mptKmes pendant deux %
quatre semaines, si échec prise en charge rhumatologique (infiltrations,
tractions) puis éventuel geste chirurgical' adiculopathies lors de la pathologie rachidienne
cer+icale *hernie discale ou lésions arthrosiques
- 5ervicalgie et irradiation au mem!re supérieur (topographie pas
tou1ours précise), a exacer!ée par les mouvements du rachis, les efforts
de toux, et le décu!itus.
- #xamen : limitation douloureuse des mouvements du rachis
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cervical, une contracture des muscles cervicaux., recherche un déficit
moteur, sensitif, une modification d3un 6@T, et des signes de souffrance
médullaire.
- #xamens complémentaires : radiographies du rachis cervical
(discarthrose), tomodensitométrie (dé!ord discal), 96A (diamètre du canal
rachidien et souffrance moelle), voire m"élographie couplée au scanner
(conflit disco-radiculaire)
- Traitement : médical tou1ours préconisé en première intention,
chirurgical si signes neurologiques déficitaires
. 0es méningoradiculites apr$s morsure de tiques
Jouleurs radiculaires très intenses, diurnes et nocturnes, volontiers
pluriradiculaires et as"métriques, associées % un déficit sensitivomoteur
dans les territoires atteints,diplégie faciale, céphalées-56 :
l"mphoc"torachie et h"perprotéinorachie, répartition oligoclonale des
protéines-#AC tracés neurogènes dans les muscles innervés par les
racines intéressées et U5 normales-Jiagnostic sérologique-
Mnti!iothérapie parentérale par ceftriaxone (* gF1 pendant & 1ours
consécutifs)
1/ 9tteintes du plexus #rachial
;"ndrome de Parsonage ^Turner (am"otrophie névralgique : douleur
de l3épaule, permanente et insomniante, re!elle aux antalgiques puis
déficit am"otrophiant, 6@T normaux, signes souvent unilatéraux-56normal-#volution généralement favora!le) et Mtteintes compressives
(Tumeur de l3apex pulmonaire : atteinte 5W-J, douleurs importantes et
signe de 5laude-Dernard Vorner), Plexopathies post-radiques