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MODULE LOCOMOTEUR TRAU-MATOLOGIEHEURDIER OlivierPromotion 2006-2009 • IFSI du CHU de Nice • 25 Octobre 2006
HEURDIER Olivier • Module Locomoteur Traumatologie • IFSI du CHU de Nice 1
HEURDIER Olivier • Module Locomoteur Traumatologie • IFSI du CHU de Nice 2
INTRODUCTION A LA TRAUMATOLOGIE
INTRODUCTION
Les accidents sont la 3 ème cause de mortalité en France et repré-
sentent 30 % des handicaps responsables d’inaptitude et d’invalidité.
DEFINITION
INAPTITUDE: Incapacité d’effectuer certains actes de façon tempo-
raire ou définitive.
INVALIDITÉ: Incapacité de travail totale ou partielle pouvant don-
ner lieu aux prestation sociale spécifiques.
ANATOMIE PHYSIOLOGIE
TISSU OSSEU
- ostéocyte : cellule osseuse adulte
- ostéoblaste : cellule osseuse qui né, l’os est un tissu vivant qui
grandit sous l’influence de la vitamine D. La vitamine D on la mange
mais elle se synthétise au soleil.
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- ostéoclaste : vieille cellule se résorbe sous l’influence des
hormones parathyroïdienne.
- substance interstitielle : collagène
- substance fondamentale : eau, électrolytes (ions Na, K ...)
protéines et minéraux.
• perpétuel remaniement
• équilibre indispensable pour un os de bonne qualité
• Les trois fonctions du tissu osseux :
- mécanique (marcher, porter)
- protection (côtes, boite crânienne)
- métabolique (production hématie...)
A chaque extrémité il y a une épiphyse recouvert de cartilage arti-
culaire. L’épiphyse c’est de l’os spongieux moins dure que l’os compact.
Entre la diaphyse et l’épiphyse, il y a la métaphyse et dans celle ci on
trouve le cartilage de conjugaison (
c’est ici que l’enfant grandit). Au mi-
lieu de la diaphyse il y a la cavité mé-
dullaire.
Tous l’os sauf sur le cartilage est
recouvert de périoste, c’est avec lui
que l’os se nourrit.
- Diaphyse : cylindre de tissu osseux,
corps de l’os
- Épiphyse : extrémité de l’os recou-
verte de cartilage.
- Métaphyse : entre la diaphyse et
l’épiphyse.
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- Périoste : membrane fibro-élastique qui recouvre tous les os, sauf au
niveau des surfaces articulaires.
- Os compact : forme la corticale de la diaphyse des os.
- Os spongieux : métaphyse et épiphyse des os longs.
Ne pas confondre cartilage articulaire et cartilage de conjugaison
• l’immobilisation
• calcium
• phosphore
L’ARTICULATION
Définition : organe d’union de deux ou plusieurs pièces osseuses. Sa
fonction principale est de permettre la mobilité entre ces pièces osseu-
ses.
Synarthrose : aucune mobilité (os du crâne)
Amphiarthrose : mobilité restreinte (vertèbre)
Diarthrose :
schéma épaule genou
- cartilage articulaire :
recouvre les extrémités
osseuses au niveau de
toutes les diarthrose:
- très différencié
- avasculaire
- peu de chondro-
cytes
- élastique
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- résistance mécanique
Lorsque le cartilage est bleuté cela signifie que c’est un cartilage jeune.
Ligament : maintient en contact les deux os de l’articulation
Tendon : lie un muscle à l’articulation
Enthèse : zone d’insertion osseuse des tendons et des ligaments.
•Bourse séreuse: ou bourse synoviale est une membrane conjonctive qui
limite une cavité close et dont le rôle est de faciliter le glissement des
organes qu’elle entoure. Bursite = inflammation d’une bourse séreuse.
•Membrane synoviale: recouvre à l’exception du cartilage et des ménis-
ques, la totalité de la cavité articulaire, sa fonction principale est d’éla-
borer le liquide synoviale ou synovie.
•Liquide synoviale apporte les produits nutritifs au cartilage et lubrifie
les surfaces cartilagineuses en contact. Il est jaune, visqueux mais ne
coagule pas.
TISSU MUSCULAIRE
Tissu conjonctif composé de fibres élastiques et de cellules haute-
ment spécialisées appelées fibres musculaires et groupées en faisceaux.
Les muscles sont individualisés par des aponévroses.
Aponévrose : toute membrane constituée de fibres conjonctives
denses qui enveloppe un muscle.
Fascia lata : partie latérale, plus épaisse,
de l’aponévrose superficielle qui entoure la cuisse,
allant de la crête iliaque jusqu’au tibia.
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PROPRIÉTÉS DES MUSCLES ROUGES STRIÉS
- excitable: réagir à un stimulus
- extensible : s’allonger par traction
- contractile : se raccourcir et s’épaissir
- élastique : reprendre sa forme initiale après allongement
- isotonique : contraction musculaire pendant laquelle la pression
ou tension restent constante
- isométrique : qui maintient les mêmes dimensions (porter un objet
à bout de bras)
NERFS
Physiologie neuro musculaire : les nerfs apporte l’information aux
fibres musculaires par l’intermédiaire de la plaque motrice.
LA VASCULARISATION
• Importance de l’anatomie-physiologie vasculaire dans les
traumatisme (tête fémorale, astragale, scaphoïde carpien, frac-
ture du coude.)
• Clinique : hématomes quasi permanents.
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IMAGERIE
- radiologie conventionnelle : risque irradiation mineure
- Tomodensitométrie / Scanner
- Imagerie par résonance magnétique nucléaire IRM
QUELQUES DÉFINITIONS:
Traumatologie: Médecine des accidents (chirurgie dite à chaud)
Orthopédie: Deux notions
•chirurgie osseuse, la correction des déformations du squelette, c’est
une chirurgie prévue dite à froid.
•traitement orthopédique c’est le traitement des fractures par des
moyens externes à foyer fermé. Par exemple: plâtre, corset...
Traumatisme: ensemble des manifestations locales ou générales
provoquées par une action violente sur l’organisme.
Foyer fermé: traitement sans ouverture, non sanglant (sans chi-
rurgie)
Foyer ouvert: traitement sanglant avec ouverture chirurgicale.
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Prothèse:
•de “pro” au lieu de, à la place de et de “thèse” placer.
•appareil ou dispositif destiné à remplacer un organe, un membre ou
une partie de membre détruit ou gravement atteint (ex: prothèse den-
taire)
•action de poser une pièce ou un appareil pour remplacer un organe dé-
truit ou un membre amputé.
Orthèse:
•appareillage destiné à suppléer ou à corriger l’altération morphologi-
que d’un organe, d’un membre ou d’un segment de membre ou la défi-
cience d’une fonction.
Aide fonctionnelle: cannes, béquilles, déambulateur...
Lésions traumatiques:
•contusion : lésion des parties molles produite par un choc sans qu’il y
ait lésion de la peau (bleu, bosse, ecchymose, meurtrissure)
•Une contusion est souvent bénigne mais peut modifier le pronostic par
nécrose musculaire ou cutanée secondaire.
•Lésion tendineuse: section, contusion
•Lésion musculaire: écrasement
•Lésion nerveuse: section, contusion
•Lésion ostéo articulaires: entorse, luxation, fracture.
Entorse:
•atteinte ligamenteuse au niveau de l’articulation
•entorse bénigne: étirement ligamentaire
•entorse grave: rupture ou arrachement du ligament (nécessite une
immobilisation de 3 semaines à 2 mois). Si le traitement n’est pas effi-
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cace ou suffisant, il y a risque d’instabilité de l’articulation ou d’ar-
throse secondaire.
Luxation:
•perte permanente et complète des rapports anatomique normaux
d’une articulation.
•Le traitement c’est une réduction en urgence
•Risques:
- hématome péri articulaire
- impotence fonctionnelle de l’articulation
- nécrose de l’épiphyse
- raideur, récidive, arthrose.
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FRACTURES
DÉFINITIONS
Rupture complète ou incomplète d’un élément du squelette avec ou sans
déplacement des fragments:
•Fracture traumatique
•Fracture pathologique ou spontanée
•Fracture de fatigue.
CARACTÉRISTIQUES:
•Le siège:
- Diaphysaire
- Épiphysaire
- Articulaire
•Le caractère complet ou incomplet
•Le nombre de traits délimitant les fragments
•La direction du trait
•Le déplacement des fragments
SIGNES CLINIQUES
•Triade de la fracture:
- douleurs
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- déformation
- impotence fonctionnelle.
RAIDEUR
•perte totale ou partielle de la mobilité d’une articulation
•limitation involontaire de l’amplitude articulaire
•impotence fonctionnelle siégeant à l’articulation
RÉACTION VASOMOTRICE
Ce sont des signes locaux: oedème de tous les tissus avoisinants; le
gonflement produit par cet oedème est responsable d’un grand nombre
d’accidents de compression.
TRAITEMENT
Le cal osseux:
- les fractures guérissent par la production d’un cal osseux qui en-
globe la fracture et la maintient.
- tout traitement de fracture vise à la constitution de ce cal osseux
qui débute par l’hématome due à la fracture.
Réduction:
- elle consiste à remettre les fragments osseux dans leurs rapports
normaux.
- par manoeuvres orthopédiques simple si possible
- si c’est impossible on a recours à la “réduction sanglante” à foyer
ouvert.
Contention:
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elle consiste à maintenir les fragments osseux dans leurs rapports
normaux jusqu’à la formation d’un cal osseux solide.
Immobilisation:
action d’immobiliser un membre ou toute autre partie mobile de
l’organisme, afin d’en faciliter la guérison.
Traitement orthopédique:
réduction par manoeuvre externe (à foyer fermé) + contention
COMPLICATIONS
•immédiates :
‣ ouverture cutanée modifie le pronostic évolutif par contamina-
tion et/ou dévascularisation. Il risque d’y avoir des germes de
l'extérieur au moment de la fracture.
‣ classification de cauchois:
- ouverture punctiforme
- ouverture suturable sans tension
- ouverture avec perte de substance
‣ Traitement en urgence: parage ostéosynthèse
‣ Vasculaires: peu fréquentes mais graves: artériographie en ur-
gence
‣ Nerveuses: examen neurologique systématique
• précoces:
‣ locales:
1. infections:
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- a germe banal facteur favorisant: fracture ouverte,
diabète, traitement immuno suppresseur, traitement
chirurgical.
- infection: fièvre, frissons, écoulement (biologie = nu-
mération formule: hyperleucocytose VS et CRP aug-
mentée). Prélèvement bactério / reprise chirurgicale /
traitement ATB
1. nécrose cutanée secondaire:
- suite à un coup violent au niveau d’un membre
- nécrose
- favorise l’infection osseuse
- la peau nécrosée ne se défend plus
- surveillance de l’état de la peau +++
‣ régionales:
- Accident thrombo embolique facteur favorisant: alitement
prolongé, mise en décharge des membres, plâtre (membre
peu utilisé, atrophie musculaire)
- Prévention: héparine = anti coagulant
- Thrombose veineuse surale:
✴ douleur vive au niveau du mollet
✴ qui est augmenté de volume (oedème)
✴ perte du ballottement du mollet (signe clinique fiable)
✴ augmentation de la chaleur locale du mollet
✴ petit fébricule 38,2°C - 38,5°C
✴ augmentation de la température mais les pulsations
restent normales
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✴ thrombose du membre supérieur rare
✴ signe de HOMANS
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LES PLÂTRES
DÉFINITION
Moyen qui consiste à maintenir les fragments osseux dans leurs rap-
ports normaux jusqu’à la formation d’un cal osseux solide.
INDICATIONS
• Immobilisation d’une fracture pendant le temps de consolidation
après traitement orthopédique ou en post opératoire après ostéo syn-
thèse.
•Mise au repos des ligaments ou d’une articulation après entorse ou
luxation.
OBJECTIFS DES SOINS
•Prévenir tout accident au niveau cutané ou vasculo nerveux, ainsi que
toute complication liée au décubitus et à l’immobilisation.
•Respecter le confort du patient et l’adapter à son appareil plâtré.
•Palier l’insuffisance possible pour les soins d’hygiène et l’alimentation.
•Eduquer le patient et/ou sa famille afin qu’ils sachent surveiller effica-
cement la plâtre (surtout à domicile)
LOCALISATIONS DES PLÂTRES
•Brachio antébrachial palmaire
•Thoraco brachial
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•Antébrachial palmaire
•Manchette plâtrée
•Pelvi pédieux
•Cruro pédieux
•Botte plâtrée
Un plâtre se met toujours en position physiologique de repos sauf
indications contraire, l’immobilisation se fait toujours avec l’articulation
sus jacente et de l’articulation sous jacente.
POSE D’UN PLÂTRE
Préalable important enlever les bijoux du membre à plâtrer.
Le matériel:
•Jersey tubulaire
•SOFFBAN = coton synthétique
•Bandes plâtrées ou bandes de résine
•Cuvette d’eau tiède pour immerger les bandes de plâtre
•ciseaux
Technique:
•plâtre traditionnel: Le plâtre ne sera vraiment sec qu’au bout de 36
heures environ
Informer le patient que le plâtre reste fragile, utilisation de moyens
artificiels de séchage possible avec certaine conditions, lorsque le plâtre
est à la jambe essayer de dormir sans mettre de drap sur le plâtre de fa-
çon à ce qu’il sèche.
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•résine (fibre de verre)
- Doubler l’épaisseur du jersey, pas de SOFFBAN
- Se durcit au simple contact de l’humidité de l’air ambiant, ne pas
ouvrir les sachets à l’avance.
- Séchage très rapide: le patient peut avec précaution prendre une
douche, ne pas utiliser de savon.
- Ne pas utiliser de séchoir à cheveux car la fibre de verre est con-
ductrice de chaleur (risque de brûlure).
- Pas d’eau de mer ou de piscine
- Risque d’allergies
ABLATION D’UN PLÂTRE
• Avec une scie circulaire à lame vibrante (non coupante)
• Cisaille
Attention c’est très impressionnant pour le patient du fait de l’allége-
ment du membre et la sensation d’avoir perdu quelque chose.
SURVEILLANCE LOCALE
•Chaleur locale
•Couleur
•Douleur
•Oedème :
- diminution: le plâtre devient trop grand
- augmentation: compression (le plâtre fait garrot = vascularisation
menacée)
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•Odeur = pour escarres sous plâtre
•Fourmillements: perte plus ou moins grande de la sensibilité
AUTRES RISQUES
•Escarres
•Atrophie musculaire: à prévenir par la rééducation
•Ankylose des articulations adjacentes
•Arthrose secondaire
•Phlébite
PRÉVENTION
•lever précoce
•les contraction musculaires sous plâtre
•traitement anti coagulants = surveillance
PRINCIPES GÉNÉRAUX
•Contrôles radiologiques:
- sur prescription médicale
- une radio est systématique après la pose du plâtre ou de la résine
- contrôles réguliers au cours des consultations
On prend les articulations sus et sous jacente, attention chez l’enfant on
compare les deux membres.
•le plâtre doit toujours permettre l’examen des extrémités distales
•les plâtres circulaires doivent être surveillés de très prés
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•Une ischémie de 4 heures est suffisante pour créer des lésions irréver-
sibles
•Tout gonflement, cyanose locale, refroidissement, fourmillement doit
alerter l’infirmier.
•Bagues et alliances doivent être retirées.
•Dire au patient de bien respecter les temps de séchage 24 à 48 heures
pour plâtre classique et 4 heures pour une résine.
•Il doit aussi respecter les consignes médicales concernant l’appui: in-
terdit, partiel ou complet.
•Surélever le membre concerné le plus souvent possible:
•Membre supérieur dans la journée bras en écharpe, au lit main suréle-
vé par un coussin.
•Membre inférieur assis jambe horizontale sur un appui, la nuit pieds
du lit surélevés de 10 cm
•Mobiliser les articulations laissées libres par le plâtre: contraction des
muscles.
•Consulter le médecin en cas de:
- douleur d’apparition progressive ou brutale
- fourmillement
- oedèmes, refroidissement ou modification de la couleur des ex-
trémités libre
- odeur nauséabonde
- apparition de signes généraux: fièvres, frissons, nausées, dou-
leur thoracique ou essoufflement
•Dire au patient de ne pas introduire d’objet agressifs sous l’immobilisa-
tion, notamment en cas de prurit (démangeaisons)
•Ne jamais mouiller un plâtre
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•Surveiller les complications de décubitus
•Laisser le membre plâtré au repos/surélevé/vessie de glace
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SYNDROME DES LOGES ET DE VOLKMANN
DEFINITION
Hyper pression dans une ou plusieurs loges musculaires entraînant
une souffrance de ces muscles.
MECANISME
•l’oedème dû au traumatisme entraîne une nécrose musculaire
•la névrose musculaire est une agression
•Agression qui entraîne un oedème auto entretenu
•Oedème auto entretenu qui comprime les nerfs dans leurs gaines
= souffrance nerveuse
•= problème neurologique
MEMBRES INFERIEURS
•Cause principale: fracture de jambe
•Facteur de risque: difficiles à mettre en évidence:
- fracture tiers supérieur du tibia
- grand déplacement initial
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- Enclouage (traitement chirurgical)
- plâtre
• signes d’appel systématiquement recherchés dans les jours qui
suivent la fracture
- douleur à type de brûlure progressive persistance non di-
minuée par l’immobilisation
- déficit neurologique : hyperesthésie (plus sensible) au dé-
but, puis hypoesthésie au niveau du territoire concerné par
le nerf touché
- pouls normaux, pas de fièvre.
MEMBRES SUPERIEURS
• Signes cliniques: surviennent souvent dans les 48 heures
- Douleurs spontanées avant-bras, doigts
- Oedème des doigts avec ébauche de flexion: doigts froids et
boudinés
- cyanose de la main
- parfois absence de pouls radial (quand on peut le prendre)
- troubles de la sensibilité: paresthésie à type de fourmille-
ment, hypoesthésie.
TRAITEMENT
• Urgence absolue
•syndrome des loges: aponévrotomie de décharge sur toute l’éten-
due de la loge surveillance du membre +++
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•syndrome de volkmann: si plâtre ablation en urgence, si autre
aponévrotomie idem syndrome des loges
RISQUES
• Troubles vasculaires et nerveux graves
• Membres supérieur : poignet et doigts “fléchis en griffe”
• Perte fonctionnelle du membre
CONCLUSION
• Un plâtre mal fait ou mal surveillé peut aboutir à des accidents
irréversibles: amputation, bactériémies graves, gangrène, atrophie
musculaire.
• Des suites judiciaires peuvent être possibles si la responsabilité
de l’équipe qui a réalisé, ou surveillé l’immobilisation est engagée
au niveau des dommages corporels subis.
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INTRODUCTION A LA RHUMATOLOGIE
GÉNÉRALITÉS
- mécanismes traumatiques, infectieux (rhumatisme), inflamma-
tion (arthrose)
- examens cliniques et paracliniques
- prévention / éducation
•inflammation: ensemble des réactions qui se produisent dans le corps
en reponse à une action irritante ou une perturbation due à divers fac-
teurs
- signes: douleurs, rougeurs (chaleur), tuméfaction, oedème.
•infection: prolifération microbienne, virale ou parasitaire ayant pour
conséquence des réactions cellulaires, tissulaires ou générales inflam-
matoires.
✦ pathologies infectieuses
✦ les déminéralisations
✦ pathologies rhumatismales
✦ pathologies dégénératives
✦ pathologies tumorales
Myélome = pronostic vitale engagée
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PATHOLOGIES INFECTIEUSES
❖ OSTEITE : infection directe de l’os lors d’une effraction accidentelle
(fractures ouvertes) ou chirurgicale (pose d’un impact intra osseux).
Due dans la majorité des cas au staphylocoque doré.
❖OSTEOMYELITE : infection aiguë hématogène de l’os par un germe pa-
thogène. Le germe arrive à l’os à partir d’une porte d’entrée variable
mais presque toujours à distance: un foyer ORL, un foyer infectieux cu-
tanée (panaris, furoncle ou abcès). Due dans la majorité des cas au sta-
phylocoque doré.
❖SPONDYLODISCITE : Lésion inflammatoire le plus souvent infectieuse
d’une vertèbre et associé à celle du disque intervertébral sus et sous ja-
cent. La tuberculose osseuse est une spondylodiscite = mal de Pott.
Attention Tassement vertébral = fracture
En rhumato on cherche en premier lieu à calmer la douleur.
• Les signes cliniques: la douleur, l’impotence, un syndrome infec-
tieux (fièvre, frissons, sueurs, tachycardie)
• Les signes paracliniques recherchent le ou les germes en cause,
les signes d’infection ou d’inflammation.
• L’imagerie visualise le retentissement osseux
• Le traitement: antibiothérapie, immobilisation, chirurgie...
DÉMINÉRALISATIONS
❖ OSTÉOPOROSE: raréfaction de la trame osseuse avec diminution de la
masse osseuse, créant une fragilité du squelette responsable de fractu-
res.
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PATHOLOGIES RHUMATISMALES
❖ RHUMATISMES CHRONIQUES:
★POLYARTHRITE RHUMATOÏDE (PR): atteinte inflammatoire et
relativement symétrique des articulations, évoluant par poussées
vers la déformation et la destruction des articulations intéressées.
Elle entraîne un handicap fonctionnel qui peut être considérable.
Douleurs ++++
★SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE: rhumatisme inflamma-
toire chronique qui atteint électivement les articulations sacro ilia-
ques, la colonne vertébrale et les enthèses.
❖ MALADIES DE SYSTÈMES:
★ MALADIE DE HORTON: panartérite segmentaire touchant toutes
les tuniques de l’artère. L’évolution est marquée par le risque de cé-
cité définitive par obstruction des artères ophtalmiques. Une biop-
sie d’artère temporale qui peut être suppléer par les autres artères.
Lorsque l’on suspecte cette maladie on donne un traitement de cor-
ticoïde d’urgence en prévention.
★LUPUS ERYTHEMATEUX DISSÉMINÉ: Maladie liée à des facteurs
génétiques, les manifestations initiales les plus fréquentes sont cu-
tanées et ostéoarticulaires (diagnostic différentiel avec PR).
❖ ARTHROPATHIE MÉTABOLIQUE:
★ GOUTTE: Maladie métabolique liée à l’accumulation d’acide uri-
que dans les tissus et surtout les articulations. Souvent dans les
oreilles cela s’appelle les tophus goutteux.
★ARTHROSE: arthropathie chronique, douloureuse et déformante.
Caractérisée par une destruction progressive du cartilage articu-
laire avec altération de la membrane synoviale et de l’os sous chon-
dral. L’usure est d’origine mécanique et/ou métabolique. L’arthrose
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est responsable d’un handicap de plus en plus invalidant. Évolue
aussi par poussée mais cela ne guérit pas.
PATHOLOGIES TUMORALES
❖ Tumeurs primitives des os (bénignes, malignes)
❖ Métastases osseuses des cancers
❖ Myélome multiple
IMAGERIE MÉDICALE:
❖ SCINTIGRAPHIE: examen d’imagerie basé sur l’introduction dans
l’organisme d’une molécule rendu radioactive par substitution d’un
atome de cette molécule par un isotope radioactif.
• La substance appelée traceur va se fixer électivement sur un tis-
su.
•Le traceur dégage un rayonnement qui détecté par une caméra et
couplé à un ordinateur établit une carte isotopique de l’organe ex-
ploré.
•Les traceurs sont le plus souvent injectés par voie intraveineuse et
éliminés par les urines.
•La dose de radioactivité absorbée est faible (période ne dépassant
pas quelques jours et demi vie courte)
•isotope pour le squelette : le phosphore.
❖ L’IRM: fondée sur la modification magnétique de la position des
noyaux des atomes lorsqu’ils sont soumis à des champs magnétiques
très puissants. L’IRM utilise un aimant, il est indispensable de vérifier
que le patient n’est pas porteur de métaux. Le patient doit être averti:
•du caractère bruyant de l’examen (battements sourds)
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•des caractéristiques de l’appareil qui en font un habitacle clos pou-
vant entraîner une claustrophobie.
•de la durée de l’examen (30 à 45 minutes)
❖ OSTÉODENSITOMETRIE:
•consiste à émettre des rayons X en direction d’un os qui en ab-
sorbe une partie.
•mesure par ordinateur ce qui reste du rayonnement après sa tra-
versé de l’os
•identifie les risques de fractures, une densité faible est un indica-
teur de risque de fracture.
•cette mesure est faite sur le rachis ou sur le col du fémur, zones de
fractures habituelles des femmes ostéoporotiques
•pas d’injection, pas de douleur, pas de prélèvement, irradiation 10
fois moins moindre qu’une radio pulmonaire
•le résultat Densité Minérale Osseuse DMO est donné par rapport à
la moyenne : celle d’une population de même âge et de même sexe.
•depuis le 1/07/06 prise en charge par la sécurité sociale à 70 %
pour des patients présentant des facteurs de risques.
❖ ARTHROGRAPHIE:
•Examen radiologique invasif qui permet la visualisation de la cavi-
té articulaire après injection d’un produit de contraste . Aujour-
d’hui très souvent couplée au scanner . Risque infectieux mais ce
n’est pas nous qui le créons.
EXAMENS BIOLOGIQUES:
les paramètres de l’inflammation:
❖ VITESSE DE SEDIMENTATION:
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• Définition et but : étude de la rapidité de sédimentation des héma-
ties dans un tube gradué. Elle est mesurée par la hauteur en mm de
la colonne de plasma.
•N inf. à 20 mm à 1 heure
• Intérêt : augmente au cours d’une inflammation sup. à 140 mm
•La VS à une évolution parallèle à celle des protéines de l’inflamma-
tion.
•Conditions de prélèvements : patient à jeun, tube citraté, respect
des proportions, retourner le tube pour bien mélanger.
❖ FIBRINÉMIE:
•Définition et but : doser le taux de fibrinogène dans le sang.
•Intérêt : augmente au cours des syndromes inflammatoires (se-
condaires à une infection, maladies inflammatoires chroniques, lu-
pus, périarthrite)
•N inf. à 4g/l ou 12 micromol
•précautions identiques à la VS
❖ ELECTROPHORESE :des protéines sériques
•Définition et but : distinguer les différentes protéines sériques (la
plus importante en quantité étant l’albumine)
•Intérêt : évaluer les protéines de l’inflammation, et rechercher
une gammapathie monoclonale (bilan du myélome)
❖ C RÉACTIVE PROTÉINE (CRP) :
•Définition et but : marqueur très sensible et rapide dans les in-
flammations, plus que la VS et la fibrinémie.
•Intérêt : augmente très rapidement au cours d’une inflammation
•Protéine synthétisée par les hepatocytes sous l’influence de l’in-
terleukine en réponse à une inflammation.
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❖ HÉMOGRAMME OU NUMÉRATION FORMULE :
•Définition et but : comptage des éléments figurés du sang.
•Intérêt : dépister une infection ou une inflammation (hyperleuco-
cytose) ou une anémie (si inflammation), un problème de coagula-
tion (plaquettes augmentées ou diminuées) ou d’inflammation
(plaquettes augmentées).
RISQUE D’UN BILAN BIOLOGIQUE
- risque infectieux = examen invasif
- risque de douleur
- risque d’atteinte du capital veineux.
CONCLUSION
•Connaître:
- les mécanismes traumatiques, infectieux, inflammatoires
- la classification des pathologies
- les examens biologiques, d’imagerie : but, intérêt, risque
•Le traitement vise à abolir ou réduire la douleur, limiter l’évolution,
conserver un capital osseux et articulaire correct.
HEURDIER Olivier • Module Locomoteur Traumatologie • IFSI du CHU de Nice 32
LE MATERIEL EN TRAUMATOLOGIEAMOS: Ablation de matériel osseux
Matériel Ancillaire = matériel qui sert pour poser une visse plaque ou
une prothèse spécifique au laboratoire qui a créé le matériel.
OBJECTIFS DES SOINS:
✦ Administrer des soins appropriés aux patients bénéficiant des
divers moyens de contention
✦ Connaître les indications et mettre en place les surveillances
IMMOBILISATION :
✦ Action d’immobiliser un membre ou toute autre partie mobile de
l’organisme, afin d’en faciliter la guérison
OU
✦ L’ensemble des moyens mis en oeuvre pour maintenir dans une
position déterminée une lésion osseuse, tendineuse, ou ligamen-
taire ou corriger progressivement une déformation.
arthrose du pouce = rhizarthrose
CONTENTION :
✦ Consiste à maintenir les fragments osseux dans leurs rapports
normaux jusqu’à formation d’un cal osseux solide
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✦ La durée de maintien est variable, pouvant aller de quelques
jours, semaines, à plusieurs mois.
✦ Elle est contre indiquée en cas de lésions cutanées importantes
(brûlure, escarre, effraction cutanée importantes) ou psychiques
graves.
fracture comminutive = fracture en plein de petits morceaux
LES TROIS REGLES DE L’IMMOBILISATION :
✦ immobiliser les segments sus et sous jacent
✦ immobiliser articulation sus et sous jacente
✦ ne jamais recouvrir totalement les extrémités du membre.
Matériel d’ostéosynthèse = tous matériel utilisé directement sur les os
•appui ou pas : important +++
•flexion ou pas : important +++
AVANT LA POSE DE LA CONTENTION
✦ prévenir le patient du déroulement des actes
✦ le matériel est préparé et à portée de main
✦ installer confortablement le patient
✦ s'intéresser à l’état cutanée avant la pose de la contention
ATTELLES
✦ DE GENOU OU ZIMMER
★ indications:
• laxité des articulations du genou
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•en préopératoire, dans le traumatisme de genou : en-
torse (en attente de l’intervention)
•en post opératoire, dans la prothèse totale de hanche
(PTH) et prothèse totale de genou (PTG)
•en remplacement, dans certaines indications, des attel-
les plâtré
• mise au repos d’une articulation
★ pose et dépose rapide
★ maintient facile
★ existe en différentes tailles
★ mobilité du genou récupérée plus facilement
★ confortable, lavable
★ surveillance du membre
• le membre est il : rouge, pâle, cyanosé, oedématié (pieds
du lit surélevés par des cales), chaud, froid
• y a t il une sensibilité des orteils
• la peau est elle tendue, sèche, humide, brillante ...
• n’y a t il pas de points de compression ? (talon dans le
vide, risque d’escarre ...)
• équin du pied
★ position du membre en rectitude (rotule au zénith)
★ position de l’attelle : (ne blesse ni en haut ni en bas, encoche
rotulienne bien positionnée, taille adaptée)
★ point d’appui (talon surélevé)
★ hygiène: vérifier l’absence de souillure
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✦ ATTELLE DE BOPPE:
★ Définition : cadre métallique, posé dans le lit pour y recevoir
le membre inférieure qui repose en position surélevé sur un
hamac réalisé à l’aide de bandes velpeau.
★ indication :
•procédé d’attente et d’immobilisation en urgence (jambe
tellement oedématié que l’on ne peut opérer de suite
•bonne position de relâchement et de repos
★ la préparer
•mesurer le membre pour le choix de l’attelle. Bien capi-
tonner les montants (en haut +++)
•réaliser un hamac
•tendre les bandes au maximum
•prévoir:
✴ de quoi caler l’attelle (sacs de sables, draps roulés)
✴ cales pour les pieds du lit
✴ cerceau (équin)
•la mettre en place:
✴ placer le plan dur sous le matelas
✴ placer le membre fracturé en bonne position dans
l’attelle
✴ maintenir la jambe sur l’attelle
✴ pied à 90° (prévention de l’équin)
•précautions particulières:
✴ rembourrer le haut +++
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✴ hygiène, quand bassin, si souillé, il faut changer
l’attelle.
•surveillance
✴ points d’appui
✴ position
✴ état du membre
✴ position de l’attelle
✴ hygiène
•peut être utilisée avec une traction (fracture du fémur,
fracture tibiale)
•pas sur une fracture du col fémoral.
★ rôle infirmier :
•surveillance d’un patient porteur de cette attelle
•état vasculaire, nerveux, peau
•tous les points vue auparavant
attention: aussi surveillance des risques de phlébites.
✦ LES TRACTIONS:
★Action de tracter
★traction collée/traction trans-osseuse
★une traction ne doit jamais être interrompue, il faut toujours
tracter, si on détracte, on maintient la traction à la main, poids
toujours dans le vide, ne doivent toucher ni le sol, ni le lit, ni
une poulie.
★La douleur est un signe d’alerte: la traction a un effet antal-
gique
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★indications:
•maintien des fragments osseux après réduction
•traitement orthopédique des fractures du cotyle (45
jours)
★surveillance d’un patient bénéficiant d’une traction trans os-
seuse.
✦ LE FIXATEUR EXTERNE
★Définition:
•Moyen d’ostéosynthèse qui maintient la réduction de la
fracture par des fiches plantées dans l’os à travers les tis-
sus, de part et d’autre et à distance des foyers de frac-
ture.
•Les fiches sont réunies par une atelle métallique située
loin de la peau.
★Indications:
•C’est une solution terminale pour:
✴perte de substance osseuse
✴infection osseuse
✴contusions cutanées qui rendent la chirurgie im-
possible
★Technique de pose:
•Au bloc opératoire
•Montage rigide
•ASEPSIE
★Surveillance:
•Broche/Pansement
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•Maintien: clef de serrage/chirurgien
•Douleurs
•Escarres
•Mobilité recommandée
✴Appui/Contact progressif
★Rôle infirmier
•surveillance orthopédique
•surveillance circulatoire
•surveillance nerveuse
•surveillance cutanée
Qu’est ce que je surveille?
•surveillance locale
•surveillance du membre
•surveillance générale
Qu’elle est l’autonomie du patient?
Quels sont les besoins perturbés?
Quels diagnostics infirmiers?
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LA VESSIE DE GLACE
DEFINITION:
✦Poche imperméable de forme variable destinée à recevoir de la
glace.
✦utilisée sur prescription médicale CSP Livre III art. 4311-7
OBJECTIFS:
✦antipyrétique
✦hémostatique, anti hémorragique car c’est vasoconstricteur
✦antalgique
✦anti inflammatoire
INDICATIONS:
✦en post opératoire
✦inflammation localisée
✦traumatisme
✦hyper thermie
PREPARATION DU PATIENT:
✦le prévenir du soin
✦lui expliquer le déroulement du soin, son intérêt pour obtenir sa
coopération.
POSE ET PRECAUTIONS:
✦s’assurer de la prescription
★en règle générale pour traumatologie: 3 fois par jour pendant
20 minutes
★se laver les mains
✦remplissage:
★dans la chambre ou pas c’est selon
★respecter le trait de remplissage
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★chasser l’air de la poche
★très bien la refermer
✦ne jamais poser la vessie directement sur la peau (l’entourer d’un
linge)
✦la poser à l’endroit correspondant à l’indication
✦s’assurer de la stabilité de la poche
✦transmissions
SURVEILLANCE DES RISQUES:
✦surveiller la coloration de la peau ( risque: gelures ou cyanose)
✦surveillance de la température ( risque: hypothermie) dans ce cas
à renouveler régulièrement sinon risque d’effet inverse
✦attention au risque de fraude si le patient ne doit pas boire
CRITERES DU SOIN DE QUALITÉ:
✦efficacité: régression des signes et maintien du froid
✦sécurité: surveillance cutanée, de la température
✦confort: protection de la peau, des fuites
L’efficacité c’est l’atteinte de l’objectif.
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