ministere de l’interieur direction gÉnÉrale des
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MINISTERE DE L’INTERIEUR
DIRECTION GÉNÉRALE DES COLLECTIVITÉS LOCALES
DIRECTION DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
Assainissement liquide au Maroc Constat et perspectives
DGCL-DEA-sept. 2014
ROYAUME DU MAROC
Akka Habib Ingénieur
Années Taux d'urbanisation
2004 55,1
1994 51,4
1982 42,7
1971 35,1
1960 29,1
POPULATION
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AnnéesTotale (x1000
habts)
Urbain (x1
000 habts)
Rural (x1000
habts)
1960 11 635 3 395 8 2401970 14 952 5 171 9 7811980 19 380 7 968 11 4121990 24 167 11 757 12 410
2000 28 466 15 439 13 0272010 31 894 18 446 13 4482013 32 950 19 513 13 437
RETROSPECTIVE
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-Avant 1960: Société Marocaine de Distribution (SMD)
- 1961 : création de la régie autonome de distribution d’eau de
Casablanca
-1964: décret de création des régies
-1976: charte communale de 1976 : assainissement liquide
prérogative communale
-1995: loi 10/95 (ABH, Articles dédiés aux rejets et dépôts
dans le DPH et instauration du principe pollueur payeur)
-1997: concession (LYDEC)
1) Sur le plan institutionnel
- 2000: ONEE comme opérateur pour l’assainissement liquide
- 2001: CSEC JUIN 2001 - : hautes directives royales en matière de
protection des ressources en eau qui ont permis de classer le
secteur de l’assainissement des eaux usées au rang de priorité
- 2002: CIE : recommandation consistant à adopter un programme
national d’assainissement liquide et d’épuration des eaux
usées, à soutenir par l’Etat à l’instar du PAGER
- 2005-2006: avènement du PNA
- Décret sur l’assainissement autonome
- 2006: lois (54/06) sur la gestion déléguée
RETROSPECTIVE
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1) Sur le plan opérationnel
RETROSPECTIVE
Rejets et pollution
AnnéeVolume d'eaux usées
(en Mm3)
Pollution domestique Tonnes/an
Matières oxydables MES NTK Phosphore
1994 300 210 000 216 000 44 000 6 600
2005 600 - - - -
2015 715 515 000 490 000 92 000 16 700
Année Taux de raccordement (%) Nombre STEP Taux d'épuration (%)
1994 <7055 dont 16
fonctionnelles <<<
Réseau: 11 000 km-1,14 m/hab raccordé
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la pollution des eaux sur l’économie du pays a été estimé en 2005 à
plus de 4,3 milliards de dirhams par an.
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ILLUSTRATIONS AVANT PNA
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Programme National d’Assainissement Liquide et d’Epuration des Eaux Usées (PNA)
Objectif :
• Atteindre un taux de raccordement au réseau de 80 %
• Rabattre la pollution de 60 % au moins
• Professionnalisation de la gestion
du service d’assainissement
Coût global : 43 Milliards DH
Financement : Ministère de l’Intérieur
et Département de l’environnement du MEMEE
Mise en œuvre : Partenariat entre Collectivités Territoriales, Régies
Autonomes de Distribution d’Eau et d’Electricité et l’ONEE
Etat d’avancement du PNA
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Réalisations à fin 2013163 centre regroupant plus de 6.5 Millions d’habitants ont bénéficié de ces projet d’assainissemnt
liquide
Epuration des eaux usées : 130 STEP sont achevées ou en cours de réalisation
� 54 STEP achevées et gérées par l’ONEE
� 44 STEP en cours de réalisation par l’ONEE
� 12 STEP achevées et gérées par les Régies
� 09 STEP en cours de réalisation par les Régies
� 05 STEP achevées par les délégataires privés
� 02 STEP en cours de réalisation par les délégataires privés
� 04 STEP achevées par les communes
Principaux indicateurs :
� Taux d‘épuration des eaux usées : 7 % en 2005 à 36% en 2013
� Taux de raccordement au réseau : 70% en 2005 à 73% en 2013
pollution de plus en plus réduite
0
10
20
30
40
50
60
70
2006 2008 2010 2011 2012 2016 2020
% traitement des eaux Usées
10
- STEP de la ville de Marrakech en partenariat avec la RADEEMA pour la
mobilisation de 33 Mm3/an
- STEP du Grand Agadir en partenariat avec la RAMSA : mobilisation de 11
Mm3/an d’eaux épurées pour l’arrosage de 1.100 ha (golfs : 600 ha, espaces
verts : 500 ha à l’horIzon de saturation de la STEP)
- projet de réutilisation des eaux épurées de la ville de Settat (mobilisation
de 5 Mm3/an) pour l’irrigation d’un périmètre de 300 hectares de terre
agricoles situé à l’aval de la station
-projet de réutilisation des eaux épurées de la ville de Deroua (mobilisation
de 1 Mm3/an) pour l’irrigation des Golfs de la ville verte de Bouskoura
- STEP des villes de Khouribga et de Benguérir en partenariat avec l’ONEE et
l’OCP
PNA et la REUET
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1. La dépollution industrielle
2. Base de données du PNA
3. Le développement des capacités
4. La communication
5. La réutilisation des sous produits (eaux usées et boues traités)
6. Projet de Programme National d’Assainissement Rural (PNAR)
Mesures d’accompagnement
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Projet du Programme National d’Assainissement Liquide en milieu Rural (PNAR)
Genèse du PNAR
• PNA dédié essentiellement au milieu urbain et semi urbain
• Plusieurs centres ruraux (structurés) ont bénéficié de projetsd’assainissement liquide dans le cadre du PNA
• PNA ne couvre pas les petits groupements d’habitations rurales
• La majorité de ces groupements ne bénéficient d’aucun systèmed’évacuation et d’épuration des eaux usées
Etude d'assainissement liquide en milieu rural au Maroc
Programme National d’Assainissement Liquide en milieu Rural
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Quelques réalisations des Régieset de l’ONEE
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Quelques travaux d’ exploitation
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uesImportantgisement de boues
Réglementationet Normalisation
En phase de démarrage
Arrangementsinstitutionnels
Repose sur consensus entre les opérateurs et gestionnaires des déchargesen matière:• Planification, casiers,/ réception des boues; redevance• CGD entre opérateurs et Communes : ne traite pas la gestion des
boues et le recouvrement des coûts
Accumulation massive et saturation des Accumulation massive et saturation des ouvrage de stockage
des boues au niveau des STEP
contraintesà
contraintespar rapport à la durabilitédes projets
PROBLEMATIQUE (Boues et PNA)
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163 130 TonnesProduction nationale annuelle (sans émissaires en mer)
Production moyenne 50 kg/j/habitant
Troisvoies
Valorisation matière:1- épandage agricole (sylviculture, amendement des sols pauvres…
la + écologiquement durable;
2- Réhabilitation des terrains dégradaés(carrières…
3- Am2nagements Urbains.
Mise en décharge:Conditions d’admission se
renforcent
+ en + difficile : 100 à150 DH/Tonne
Valorisation thermique:• Cout du transport contraignant• Teneur en eau élevée• Pouvoir calorifique faible• Normes d’hygiènes sévères :
Quellessolution adopter ?
Phase transitoire Filière de secours
Contraintes de gestion etvalorisation des boues
Levier1 institutionnel et réglementaire :
- Non encore mis en place :
- Diversité et multiplicité des acteurs
Difficulté dans la définition des rôles desintervenants.:
Qui est le sponsor?
qui assure la planification?
qui assure la maitrise d’œuvre ?
qui assure l’exploitation ?
Sensibilisation ?
ET LA REGULATION!
Levier 2 financier :Qui paie l’investissement de valorisation des boues?
Qui paie les frais inhérents à la gestion de la filièrede valorisation des boues?
Qui paie les frais de contrôle qualité relatif ausuivi de l’impact environnemental et sanitaire devalorisation des boues?
Les leviers
Et l’Appuis Financier de L’Etat!
Leviers à surmonter pourla
promotion de valorisation des boues
Aspect institutionnel et réglementaire et financier :- Activer la mise en place des textes réglementaires devalorisation des boues-Mettre en place des arrangements institutionnels et descahiers de spécifications techniques de valorisation- Etablir le montage financier d’investissement et stratégie derecouvrement des coûts.
Aspect socio culturel et de communication :- Sensibiliser les bénéficiaires des enjeux attendus d e c es f i l i è r e s par(Epandage : gains économiques et financiers).
-Apport organique :Amendement
-Amélioration de la productivité du sol
-Assurer un encadrement régulier des bénéficiaires pour l’adoption debonnes pratiques de valorisation des boues.Instaurer des mécanismes d’incitation et d’encourragement des usagers (promoteurs, collectivités…)
Enjeux
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Cas pratiques
Cas de Nador�Épaississement mécanique �Déshydratation par centrifugation �Chaulage �Production: 21000 à 24000 tonnes de boues par année �La siccité : 25%
�Evacuation de 60 Tonnes/jour à la décharge publique du grand Nador depuis la mise en service de la STEP en 2010 jusqu’à fin 2013. �Distance STEP - Décharge : 22 km �Coût estimatif de l’opération « Transport » : ~1 MDHS par an �Cout de la redevance 172 DH /Tonne »» 4 MDHS par an
Mise à la décharge
Traitement
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Cas pratiques
Cas de Nador �Identification de la parcelle: 3.6 ha�Analyse des boues et du sol�Culture: Orge �Dosage de boues : 20 TMB/Ha �Période: octobre 2012
Epandage
Culture après 4 mois
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Cas pratiques
Cas d‘Agadir
septembre 2012 :TOTAL BOUES APPORTEES : 45 T environ
Partenariat entre RAMSA et Agriculteur
privé
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Cas de Dar el Gueddari
Cas pratiques
Projet piloté par l’ONEE
Merci de votre
attention