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2. Tanger-TétouanLES ÉCHOS QUOTIDIEN - MERCREDI 30 NOVEMBRE 2011 www.lesechos.ma

Sa situation géographique exceptionnelle,trait d’union entre l’Europe et les autres ré-gions du Maroc, a grandement favorisél’émergence de la Région de Tanger-Tétouan.Elle s’est dotée d’équipements diversifiés et

performants lui permettant d’assurer un niveau élevéd’échanges, aussi bien entre les provinces et les préfec-tures qui la composent qu’avec le reste du royaume ou lesdifférents pays étrangers. La région compte 2,5 millionsd’habitants répartis sur 100 communes avec un taux d’ur-

● Tanger-Tétouan. En quelques années, la région du nord s’est offert un profond «relooking» ● Forte des grandschantiers stratégiques initiés, de la mise à niveau de l’infrastructure de base et de son positionnement stratégique, cetterégion mérite à juste titre son statut de deuxième pôle économique du pays

banisation avoisinant les 58%. Tel une dynamo, le port deTanger Med est venu insuffler une nouvelle dynamiqueà toute la région. Aussitôt après sa mise en place, les inves-tissements privilégiés ont commencé à «tomber» dopantpar là la part de la région dans les grands chantiers d’infra-structures. Cette part a même dépassé les 12 milliards deDH sur la période 2008-2012. Du coup, le nord est devenule deuxième pôle économique avec plus de 800 unités in-dustrielles assurant plus de 92.000 emplois, un nombreappelé à connaître une hausse exponentielle. En effet, lenombre des sociétés est en augmentation continue dansla zone franche de Tanger (TFZ) avec des investissementsen majorité étrangers. Ainsi, les industries électriques,électroniques, et mécaniques se sont développées de prèsde 30% selon des chiffres du ministère de l’Industrie. Letextile et le cuir occupent désormais une part importanteavec 21% des unités installées. Les ambitions sont encoreimportantes pour la région. En effet, la nouvelle grandeplateforme industrielle (GPI) du Nord est prévue sur unesuperficie globale de 5.000 ha. La GPI consiste en l’amé-nagement et le déploiement de plusieurs zones d’activitésdans la région du détroit et qui sont parfaitement inté-grées au port. Ces zones sont prévues pour assurer300.000 emplois sur une durée de 20 ans.Actuellement, sur les 1.300 ha dédiés aux zones indus-trielles, 800 ha seront exclusivement consacrés auxzones franches, alors que 3.700 ha supplémentaires sontprogrammés. En 2010, le port Tanger Med a réalisé untrafic global de 23 millions de tonnes, soit le double dutrafic traité en 2009, et a enregistré un trafic de plus de 2millions de conteneurs, en hausse de 68,4% par rapportà 2009. Le port Tanger Med a continué sur ce trend haus-sier et le trafic y est assuré au port Tanger Med passagersavec plus de 2.900 mouvements de navires durant l’été2011. Grâce à ses équipements modernisés, la superstruc-ture garantit une très grande fréquence des dessertes ma-ritimes pour la traversée du détroit. La région est aussidotée d'une infrastructure ferroviaire moderne en s’équi-pant de 9 gares ferroviaires. Le projet de Train à grandevitesse (TGV) entre Tanger et Casablanca s'inscrit dans lecadre de la politique nationale des grands chantiers en-gagés. Avec plus de 6 millions de voyageurs attendus dèsla première année de sa mise en service à fin 2015, il per-mettra de réduire considérablement les temps de par-cours : 2h10 au lieu de 4h45 entre Tanger et Casablancaet 1h20 au lieu de 3h45 entre Tanger et Rabat. Par ailleurs,la Rocade méditerranéenne est un autre projet qui consti-tue aussi un axe à fort impact sur le développement éco-nomique et social du Nord du Maroc. Elle relie les villesde Tanger et Saïdia en réduisant le temps de trajet de 11à 7 heures. La section Tétouan-Jebha est le derniermaillon en réalisation, longue de 120 km. La ville de Tan-ger se met aussi à niveau. En effet, la Cité du détroit bé-néficie sans doute du plus important investissement dedéveloppement urbain pour un coût global de 2,46 mil-liards de DH. Tanger est aussi en passe de devenir lagrande destination des plaisanciers et des croisiéristes.Les travaux qui visent à reconvertir l’ancien site du portsont lancés sur une surface globale de 84 hectares deterre-pleins depuis quelques mois pour s’achever en2016. Le but est de renforcer le positionnement touris-tique et culturel de la ville de Tanger à l’échelle interna-tionale. Le projet de reconversion du port représente uninvestissement global de l’ordre de 6,2 MMDH. Les infra-structures de pêche vont tripler avec de nouvelles instal-lations au sein d’une darse adossée à l’actuel port et quioffrira 1.900 mètres linéaires de quais, 13 hectares de bas-sins et autant de terre-pleins.

Une croissance multidimensionnelle


«La plateforme industrielle permettra de diversifier l’offre de débouchés pour les jeunes»

JAMAL MIKOU,Directeur général délégué de Tanger freee zone (TFZ).

Les Échos quotidien : Quel est le programme dedéveloppement de la grande plateforme industrielleadossée au complexe Tanger MED ?Jamal Mikou : La Grande plateforme industrielle (GPI) deTanger MED consiste en l’aménagement et le déploie-ment de plusieurs zones d’activités dans la région dudétroit et parfaitement intégrées au port. La GPI vientconfirmer la vocation première du complexe de TangerMED, consistant à impulser un développement sou-tenu de l’industrie et de l’emploi dans l’arrière-pays duport. Pour revenir à la question, le programme de déve-loppement de la GPI Tanger MED sur la période2010/2012 fait partie du plan triennal d’investissementdu groupe TMSA. Il prévoit le lancement des travauxdes quatre nouvelles zones dans la région du détroit (Te-touanshore, la zone franche industrielle de Melloussa-

semestre 2012. Entièrement dédié aux métiers de l’offs-horing, le parc de Tetouanshore a pour vocation d’assu-rer un support tertiaire de qualité au tissu industriel enfort développement dans la région. Il vient compléterl’offre industrielle et logistique de la région du détroit.La plateforme permettra par ailleurs de diversifier l’offrede débouchés pour les filières universitaires de la villede Tétouan et de ses environs.Quel est l’état d’avancement du projet Tanger AutomotiveCity ?S’agissant de la zone franche industrielle de Jouamâa,dont la mise en service est prévue à la fin de l’année2012, les travaux de la première tranche sont lancés surune superficie de 60 ha. Ce site est situé à proximité dusite de l’usine Renault Tanger MED. Ce sera une zoned’activité d’une superficie totale d’environ 300 ha. Ellesera spécialisée dans les métiers de l’automobile (équi-pements, opérateurs logistiques, sous-traitants et ser-vices associés au secteur). Pour sa part, le site Melloussa1B, qui constitue une connexion de cette zone d’acti-vité, s’étend sur 120 ha.Qu’en est-il des autres zones d’activités ?D’une superficie d’environ 150 ha, la zone de Souk Lak-dim (située à 15 Km de Tétouan) sera ouverte, quant àelle, aux activités industrielles et logistiques. Une pre-mière tranche des travaux sera lancée à la fin de l’année2011. Une autre zone sur 140 ha est à l’étude à Fnideq.Elle aura pour vocation de développer des activités decommerce de gros et de détail, en s’appuyant sur les im-portants flux de marchandises générés par la montée enpuissance du port de Tanger MED et de sa zone franchelogistique. D’autre part, la plateforme industrielle de RasEl Ma dans la commune de Aïn Chkef à proximité de laville de Fès s’étend sur une superficie de près de 400 ha,dont la moitié aura le statut de zone franche. Elle seraouverte aux activités industrielles et logistiques. Les tra-vaux de la première tranche de cette plateforme serontlancés courant 2012.

Jouamâa, celle de Souk Lakdim et la zone commercialede Fnideq). L’extension de la zone franche de Tanger(TFZ) est aussi prévue sur une superficie de 100 ha (TFZs’étend actuellement sur 500 ha, avec 550 entreprisesde toutes tailles issues d’investissements étrangers). Ilest à souligner que le groupe prévoit aussi le lancementde la zone d’activité de Ras El Ma à Aïn Chkef dans la ré-gion de Fès. Ces projets totalisent une superficie globaled’environ 1.200 ha et nécessiteront l’engagement d’uneenveloppe d’investissement de près de 1,5 milliard DHsur la période.Quelle est la vocation du parc Tetouanshore et qu’en est-ilde son avancement ?Les travaux de construction de Tetouanshore ont étélancés en juin 2010. L’achèvement de la première phase(6 ha pour 21.000 m2 de bureaux) est prévu au premier

● Plusieurs zones d’activité dans la région du détroit sont intégrées au port ● Un plan triennal est prévu, avec un budgetde 1,5 milliard DH ● Une zone industrielle est à l’étude sur 140 ha à Fnideq, pour le commerce de gros et de détail

Retrouvez tous les jeudisnotre dossierGreen Business


Un nouveau dispositif concerté a été mis enplace au port de Tanger Med passagers,durant cet été 2011. L’objectif était d’assu-rer une bonne fluidité du trafic en périoded’affluence, grâce à la simplification des

parcours passagers et à la distinction des flux de véhi-cules, d'autocars et de piétons. «Ce deuxième complexe né-vralgique est le fruit de l’expérience capitalisée par le port lors

de la campagne de transit de l’année dernière», affirme Has-san Abkari, directeur du port Tanger Med passagers.Ainsi, et avec plus de 2.900 mouvements de navires,selon les premières estimations, le port Tanger Med pas-sagers garantit une très grande fréquence des dessertesmaritimes pour la traversée du détroit. Cela fait de laligne Tanger Med/Algesiras un véritable pont maritimeentre les deux rives. Actuellement, 10 ferries et 2 fast-

● Second port du complexe Tanger Med, il assure un accès portuaire entièrementdédié au trafic ferry et roulier ● Un véritable pont maritime sur le détroit

ferries desservent en lignes régulières le port d’Algési-ras, soit une rotation de 46 navires quotidiens, assuréspar 5 compagnies maritimes. En période de pointe, laflotte affectée au Port Tanger Med Passagers donne ainsila possibilité de programmer un départ toutes les demi-heures. D’un investissement de 2,2 milliards DH, le portTanger Med Passagers, second port du complexe TangerMed, assure un accès portuaire entièrement dédié autrafic ferry et roulier, sans interface nautique avec lesautres trafics de commerce (Tanger Med 1 et TangerMed 2).

Sans interface avec les trafics de commerceIl a été conçu pour accompagner sur le long terme le dé-veloppement des trafics passagers et camions TIR, touten visant à assurer leur traitement dans les meilleuresconditions de fluidité, de confort et de sécurité, préciseAbkari. Le port Tanger Med passagers a pour vocationd’établir un véritable pont maritime sur le détroit, vec-teur décisif dans la dynamique des échanges avec l’Eu-rope. Ce projet de grande envergure a été initié au moisde mai 2010 et le transfert des trafics passagers et roulierdu port de Tanger Ville vers Tanger Med passagers s’estachevé, le 15 janvier 2011, avec le transfert de la totalitédes lignes ferries et fast-ferries desservant Algésiras,Sète, Barcelone et Gênes. Les premiers bilans sont élo-quents. En 2010, année marquant l’entrée en exploita-tion du port Tanger Med passagers, ce dernier a totalisé1.156.731 passagers, 384.667 véhicules et 5.010 auto-cars, faisant progresser la part du trafic détroit de et versTanger de 5,4%, en l’établissant à près de 60% de l’en-semble du trafic détroit, contre 56% un an auparavant.Le trafic roulier s’est élevé, quant à lui, à 99.518 unitésTIR contre 34.555 en 2009.

Port Passagers, un centre névralgique

Tanger est en passe de devenir la grandedestination des plaisanciers et des croisié-ristes. Les travaux qui visent à reconvertirl’ancien site du port sont lancés sur unesurface globale de 84 hectares de terre-

pleins depuis quelques mois pour s’achever en 2016.Le but est de renforcer le positionnement touristiqueet culturel de la ville de Tanger à l’échelle internatio-nale. Pour les concepteurs du projet, il s’agit d’abordde réconcilier la ville avec son port et de la tourner dé-finitivement vers la mer. Le projet de reconversion duport représente un investissement global de l’ordrede 6,2 milliards de DH. La mutation de la zone por-tuaire de Tanger est un projet multidimensionneltant dans sa conception que dans sa portée. Le port re-converti pourra accueillir tous les types de paquebotsy compris ceux de dernière génération. En chiffres,300.000 croisiéristes sont attendus en 2016 et 750.000en 2020. D’autre part, le port entend profiter du sec-

● L’objectif est d’en faire une grande destination des plaisanciers et des croisiéristes● L’activité de la pêche renforcée ● Les travaux lancés avec un investissement globalde l’ordre 6, 2 milliards de DH

teur porteur de la plaisance. Ce sont plus de 3.000 an-neaux qui devront être mis en place le long de la baiede Tanger, à Oued Lihoud, Merkala, Ghandouri etMrissat. L’objectif est de faire de Tanger la méga-ma-rina de la région.

Le premier téléphérique du MarocLes infrastructures de pêche vont tripler avec de nou-velles installations au sein d’une darse adossée à l’actuelport et qui offrira 1.900 mètres linéaires de quais, 13hectares de bassins et autant de terre-pleins. Le projetprévoit la construction de plusieurs hôtels, dont deux5 étoiles pour un total de 600 lits, un hôtel de 4 étoilesde 400 lits et trois résidences touristiques de 600 lits.D’autres équipements sont prévus dont un palais descongrès d’une capacité de 1.500 places, fruit de la recon-version des anciennes halles à céréales, un musée surune superficie de 15.000 m2 et un multiplexe cinéma-tographique d’une surface de 7.000 mètres carrés. Auprogramme également, l’aménagement et la construc-tion de zones de commerce, d’animation et de restaura-tion sur une superficie de plancher de 42.000 m2. Enprojet aussi, l’aménagement et la construction d’es-paces résidentiels et de plateaux de bureaux sur envi-ron 130.000 mètres carrés et un ensemble de parkingsde 4.200 places dont 1.000 places en souterrain. Il est en-visagé aussi la mise en place d’un système de téléphé-rique qui assurera une connexion directe entre le centrede la ville (place Faro), la marina, le nouveau port depêche et la kasbah. Cette structure sera la première dugenre à être installée au Maroc, de quoi ravir les visi-teurs de la ville du détroit.

La reconversion du port,un projet futuriste

La cité du détroit bénéficie sans doute du plusimportant investissement de développementurbain, pour un coût global de 2,46 MMDH.La signature de la convention relative à ce pro-

gramme a été présidée par le roi pour la période2009/2013. Le montage financier implique plusieursparties (ministères de l’Intérieur, de l’Équipement etdu transport et celui de l’Habitat et de l’urbanisme,l’Agence de développement des provinces du nord, lefonds d’équipement communal, la wilaya et la com-mune). L’ambition est d’améliorer la circulation et letransport collectif de la ville, de renforcer les équipe-ments sociaux, notamment dans les quartiers périphé-riques, la mise à niveau de la médina et des monu-ments historiques. D’autres travaux structurants sontengagés pour la protection de l’environnement. Dansle cadre de ce vaste chantier de mise à niveau urbaine,l’arrondissement de Béni Makada, constitué essentiel-lement de quartiers populaires, est doté d’un budget de1,2 MMDH, destinés à la réalisation de chantiers rela-tifs à l’aménagement des voiries structurantes (540MDH), des voiries de proximité (400 MDH) et au rava-lement des façades (100 MDH). Cet arrondissement,qui compte une concentration de quartiers à forte den-sité, bénéficiera également d’un montant de 80 MDH,qui sera alloué à l’amélioration du transport collectif,en plus de 30 MDH pour améliorer la circulation.

Schéma directeur de la circulationUne enveloppe de 50 MDH sera également engagéepour le renforcement des équipements sociaux qui pro-fiteront à la population des quartiers de l’arrondisse-ment. Un montant de 860 MDH est affecté aux arrondis-sements de Chraf Souani, Chraf Moghogha etTanger-médina. Par ailleurs, un montant de 510 MDHest destiné au financement des chantiers des voiries deproximité sur le territoire des trois arrondissements.Pour sa part, le plan d’optimisation du transport collectifet de l’amélioration de la circulation est doté d’une en-veloppe de 260 MDH. Ces deux chantiers s’inscriventdans le cadre d’un schéma directeur de la circulation dela ville de Tanger, qui prévoit notamment la création de123 ronds-points, la réorganisation de la circulation etla construction de parkings souterrains. Des chantiersimportants sont engagés pour l’aménagement des coursdes oueds traversant l’espace urbain de Tanger (Oued Li-houd, Oued El-Mellah, Oued Souani et Oued Mogho-gha). Les travaux en cours de réalisation ont pour objec-

tif la protection de l’environnement, tout en intégrantces cours d’eau dans l’espace urbain. La consistance destravaux comprend notamment le renforcement du ré-seau des canalisations, la construction de collecteurs des

● Développement urbain. Important programme d’investissementavec 2,46 milliards DH ● Amélioration du tissu urbain, notamment des quartierspériphériques, aménagement des cours des oueds, mise à niveau de la médina…

eaux usées et un canal de dérivation de 3 km. Ce sontaussi des travaux de prévention qui permettent la pro-tection de la ville et les zones industrielles contre lesinondations. D’autres travaux concernent la mise à ni-veau de la médina de Tanger, haut lieu touristique, le re-logement des ménages résidant dans les habitations me-naçant ruine et le renouvellement de l’éclairage public.Les espaces verts sont aussi concernés, avec des réamé-nagements estimés à près de 20 MDH.

Le plan de toutes les ambitions

Tanger-Tétouan .7www.lesechos.ma LES ÉCHOS QUOTIDIEN - MERCREDI 30 NOVEMBRE 2011


Les projets touristiques se multiplient dans larégion Tanger-Tétouan. «Une forte dynamiquede développement touristique qui se traduit par lelancement de plusieurs opérations de constructiond’établissements touristiques de grande notoriété»,

explique Mustapha Agounjab, délégué du tourisme àTanger. Actuellement, plus de 36 établissements sont encours de réalisation dont 12 hôtels de cinq étoiles et 11 dequatre étoiles et qui permettront une capacité addition-nelle de 15.119 lits. Plusieurs facteurs expliquent ce re-gain d’engouement pour Tanger. Le port de Tanger Medaura été sans doute le premier élément déclencheur. Lamultiplication des zones franches séduit les investisseurset les projets de reconversion du port de Tanger ainsi quela mise à niveau urbaine de la ville ont certainement étédéterminants. Par ailleurs, le chantier de la vision 2020du tourisme marocain a ancré la destination Cap Nordcomme destination privilégiée. L’objectif du ministèredu Tourisme est de développer une offre structurée au-tour de la culture, la nature et le MICE, tout en proposantune offre balnéaire exclusive. Le territoire est fortementancré autour de la thématique de quatre sites complé-mentaires, en l'occurrence Tanger (le Point de rencon-tres), Tétouan et Tamuda Bay (la Cité méditerranéenne),

● Immobilier touristique. Engouement des investisseurs pour le secteur du tourisme ● Les constructions des établissements touristiques se multiplient

Chefchaouen (le bijou du Rif) et Asilah et Larache (mer,patrimoine et détente).

Objectif, atteindre près de 20 milliards DH de recettes touristiques Selon la vision du ministère, Cap Nord bénéficiera éga-lement du développement de l’hébergement authen-tique et des circuits d’interprétation au niveau des 5 mé-dinas du territoire (Tanger, Tétouan, Chefchaouen,Asilah et Larache). Le produit nature du territoire seraaussi enrichi en permettant l’accès des visiteurs à unemultitude de paysages aussi variés qu’exceptionnels àtravers une offre d’hébergement en arrière-pays et desactivités de plein air et en mer. Une infrastructureMICE spécialisée dans les salons internationaux seradéveloppée pour accompagner la dynamique écono-mique (parc d’expositions de Tanger). L’offre balnéaireméditerranéenne sera consolidée grâce à une offre d’hé-bergement haut de gamme et d'écolodges. En chiffres,les objectifs à l'horizon 2020 sont d’atteindre 2,8 mil-lions d’arrivées de touristes (contre 715.000 en 2010) etd’augmenter considérablement la capacité litière addi-tionnelle de 28.300 lits pour atteindre 43.300 lits (hôte-liers et assimilés). Selon les projections, le secteur per-mettra la création de 76.000 emplois directs et 19,745milliards de DH de recettes touristiques contre 6,160milliards de DH en 2010.

Cap Nord, une destinationprivilégiée

Tanger City Center est un projet touris-tique et immobilier de grande envergure,dans la ville du détroit. Il est initié par laholding espagnole Inveravante. Selon letop management, Tanger City Center

avance selon le planning initial. Il se situe sur le prin-cipal boulevard de la ville, à proximité immédiate dela plage, offrant ainsi de belles vues sur la mer. Il s'agitd'un important projet multifonctionnel, d’une super-ficie de 236.443 m2, comprenant 800 appartements,distribués en trois blocs et deux hôtels de 4 et/ou 5étoiles, qui offriront une capacité d’hébergement glo-bale d’environ 1.500 lits, des plateaux de bureauxi,d’une superficie de 10.161 m2 et un centre commer-cial, étalé sur environ 32.000 m2. L'investissementtotal prévu pour le projet s’élève à environ 2 MMDH.Selon les promoteurs, le projet permettra de créer en-viron 5.000 emplois directs. La commercialisation ad'ores et déjà démarré, assurée par CB Richard Ellis etInveravante. Ce dernier est un groupe multisectorielfondé au début de l’année 2007 par l'entrepreneurManuel Jove Capellán. Il intervient dans différentsdomaines d'activité : l'investissement financier (avan-tecapita) l'énergie (avantegenera) l’immobilier et letourisme (avantespacia) et l’agroalimentaire (avante-selecta). Le groupe, à travers, son département patri-

● Des investissements de 2 milliards de DH, 5.000 emplois directs ● Les travauxavancent selon le planning initial et la commercialisation a démarré

le groupe, la région avec ses différentes infrastruc-tures et la diversité de son tissu industriel, est actuel-lement le deuxième pôle économique du Maroc. Lespromoteurs misent sur Tanger qu’ils considèrentcomme une ville au potentiel extraordinaire. Ils sontconvaincus qu’après l’ouverture du port de TangerMed, la ville est en passe de devenir un des plus im-portants hubs du trafic maritime mondial.

Énergie et fermes oléicoles aussiLe projet Tanger City Center n’est pas le premier inves-tissement d’Inveravante au Maroc. Il s’inscrit dans unplan d’investissement global, comprenant le projetphare Anfaplace Living Resort de Casablanca. Ce der-nier est un complexe urbain multifonctionnel intégréérigé sur une assiette foncière pied dans l’eau d’une su-perficie de 9.3 hectares. Il réunira, au cœur de la cor-niche casablancaise, un hôtel de luxe, des logements dehaut standing, une résidence touristique, un centrecommercial, un club financier et des plateaux de bu-reaux. L’investissement global pour le développementde ce deuxième projet d’envergure avoisinera les 240millions d’euros. Le deuxième axe d’investissement estl’énergie, à travers la filiale Avantegenera. Le groupe aconclu un accord cadre avec l’Office national de l’élec-tricité, dans le cadre du programme Énergie Pro. Actuel-lement, il procède à des campagnes de mesure pour ledéveloppement d'un parc éolien de 50MW dans le suddu pays, avec pour objectif d'atteindre les 150 MW en2011. Par ailleurs, plusieurs sites sont à l’étude à traversle royaume, pour le développement de fermes oléicolesde dernière génération. Inveravante considère le Maroccomme une destination prioritaire de ses investisse-ments à l’international. Le projet Tanger City Centers’inscrit dans le cadre de la stratégie globale d’implan-tation du groupe au Maroc, à travers laquelle il souhaitepouvoir produire de la richesse et de la valeur, tout encontribuant au développement des différentes régions.

Tanger City Center, unprojet multifonctionnel

moine, possède et gère plusieurs unités touristiqueset hôtelières. Le choix de Tanger n’est pas fortuit. Pour

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La rocade méditerranéenne constitue un axestructurant à fort impact sur le développe-ment économique et social du Nord duMaroc. Elle relie les villes de Tanger et Saï-dia en réduisant le temps de trajet de 11 à 7

heures. Dernier maillon en cours de réalisation, la sec-tion Tétouan-Jebha, longue de 120 km, emprunte unterrain plat au départ de Tétouan pour aborder très ra-pidement les reliefs montagneux. Elle traverse deszones instables caractérisées par des glissements detalus, sapements de la plate-forme par la mer et ébou-lements. Les travaux consistent à améliorer les carac-téristiques géométriques de la route existante enadoptant un nouveau tracé pour certains tronçons etrenforcer et élargir la chaussée pour présenter un pro-fil en travers de 7 m. «Un premier tronçon entre Tétouanet Oued Laou long de 46 km, est actuellement à sa dernièrephase de réalisation pour un montant de 800 MDH», ex-plique Abdesselam Amrani, directeur de l’Équipe-ment et du Transport de Tétouan. La liaison autorou-tière Tétouan-Fnideq est un maillon de la rocademéditerranéenne. Ce tronçon qui s’étend actuelle-ment sur 28 km a été finalisé en 2008 avec un coût de1,2 MMDH. Parallèlement, et pour assurer plus de flui-dité du trafic des véhicules, particulièrement très

● La section Tétouan-Jebha est le dernier maillon en cours de réalisation ● Pourassurer fluidifier lu trafic des véhicules, la région s’est dotée des voies express

dense durant la saison estivale, des voies expresss’étendant sur un linéaire total de 83 km ont étéconstruites entre 2007 et 2010 avec des investisse-ments estimés à 728 MDH.

Des travaux maritimes aussiActuellement, la voie express reliant Fnideq et TangerMed est la plus fréquentée. La construction des routesrurales pour le désenclavement des zones enclavées eststratégique dans la région, explique Amrani. Le pro-gramme entrant dans le cadre du plan nationalconcerne plus de 65.000 habitants et bénéficie à 21communes rurales. Actuellement, des routes sur un li-néaire total de 114 km (141 MDH) sont en constructiontandis que des marchés sont en cours de lancementpour entamer la réalisation de 93 km supplémentairesqui nécessiteront à leur tour des investissements de l’or-dre de 313 MDH. Le département s’occupe égalementdes travaux maritimes, ajoute le directeur de l’Équipe-ment. Il est à noter que la côte entre M’diq et Fnideq dis-pose de deux ports de plaisance, Marina Smir et Kabila,en plus du port de M’diq qui a une double vocation(pêche et plaisance). Pour conforter ces infrastructures,l’extension de ce port a été réalisée avec un coût avoisi-nant les 200 MDH. Pour sa part, la construction du portde Fnideq est actuellement en cours de parachèvement(47 MDH). D’autres travaux sont lancés pour la protec-tion de la plateforme de Bab Sebta sur environ 450 mè-tres linéaires, nécessitant des fonds estimés à 28 MDH.

La rocade méditerranéenne,un axe structurant

Le secteur de l'énergie est stratégique à Tan-ger-Tétouan. La région dispose d'un systèmevarié d'approvisionnement en énergie élec-trique. Trois usines hydrauliques (Tourat,Oued El Makhazine et Oued Laou), trois cen-

trales thermiques (Tanger, Tétouan et Tahaddart) ainsique trois parcs éoliens implantés sur ce vaste territoire(Kodiat El Baida, Tétouan II de Lafarge et Dhar Saadane)développent ensemble une puissance de 839 MW. Lescaractéristiques géographiques de la région permettentle développement des énergies renouvelables. Cet im-portant gisement de vent explique l’implantation de laCompagnie Eolienne du Détroit (Théolia). Cette der-nière gère actuellement un parc éolien de 50,4 MW re-présentant 0,79 % de la puissance installée nationale.Lors des deuxièmes assises de l’énergie, tenues le 31 mai2011 à Oujda, une convention relative au renforcement(100 MW) et à l’extension (200 MW) du parc éolien deTanger «Abdelhaq Tores» a été signée entre l’ONE et la

● Des stations thermiques, hydrauliques et des parcs éoliens produisent 839 MW● D’autres projets viendront renforcer la capacité de production

compagnie Théolia. Ces grandes structures ont pourobjectif de contribuer à satisfaire les besoins croissantsen énergie qu'entraîne l'accélération du développe-ment des grands chantiers de la région.

Interconnexion Maroc-EspagneL’interconnexion électrique sous-marine entre leMaroc et l’Espagne est assurément l’unique entre l’Eu-rope et le Maghreb. Cette réalisation permet de fournirune puissance maximale de transit de 700 MW (stationde Ferdioua, province de Fahs-Anjra). Pour sa part, la ca-pacité de production de la station Tahaddart augmen-tera avec l’apport du gaz algérien. Cette centrale a unepuissance installée de 380 MW. Elle contribue actuel-lement à 9,5% de la production nationale. Cette capa-cité est appelée à augmenter suite au contrat qui a étéconclue entre l’ONE et SONELGAZ. Autre plan d’actiondans ce domaine, la région de Tanger-Tétouan a bénéfi-cié dans le cadre du PERG de la programmation pourl’électrification par réseau de 2.164 villages regroupant147.470 foyers. À fin 2010, 1.979 villages ont été électri-fiés. Le taux d’électrification rurale dans cette région aainsi atteint 96%.

La demande en énergie électrique en hausse continue

UNITÉS DE PRODUCTION PUISSANCE ÉLECTRIQUE (MW)

TOTAL PUISSANCE 839

La centrale thermique de Tanger 40La centrale thermique de Tétouan 140La centrale thermique de Tahaddart à cycle combiné 384L’usine hydroélectrique de Taurat 2,5L’usine hydroélectrique de Oued El Makhazine 36L’usine hydroélectrique de Oued Laou 14,1Le parc éolien de Kodiat El Baida 50,4Le parc éolien de la nouvelle cimenterie Tétouan II de Lafarge 32Le parce éolien de Tanger (Dhar Saadane et Béni Mejmel) 140


Les Échos quotidien : Où en est le projet de réhabilitationde la zone industrielle de Tanger ?Adil Raïs : Ce projet est dans sa phase finale. Malgré lesdifficultés techniques d’un tel projet, l’avancement apu être réalisé à une vitesse soutenue. Nous espéronsque l’ensemble des travaux à l’intérieur de la zone se-ront achevés incessamment.Des craintes encore contre les inondations ?Le risque zéro n’existe pas. Dans notre cas de figure,on ne sera tranquilles que quand les deux barrages enamont seront achevés. Le grand canal contournant lazone industrielle est construit initialement pour dé-vier le ruisseau Moghogha. Nous nous sommes acti-vés pour son élargissement de 4 à 5 mètres et pour laréalisation d’un bétonnage des berges jusqu’à son dé-versement dans la baie de Tanger. Pour sa part, le petitcanal qui longe la route de Tétouan est entièrementrepris dans sa structure par un élargissement et unbétonnage complet et l’évacuation des eaux se fait endessous du chemin de fer, pour se déverser dans legrand canal. Par ailleurs, il est procédé à la réalisationde deux barrages collinaires pour la retenue d’eau,dont les travaux sont très avancés en amont de la Mo-ghogha dans les collines entre Tétouan et Tanger. Jepense que ces ouvrages vont définitivement résoudreles problèmes d’inondations en cas de crues subites.Comment se porte la zone industrielle ?Je peux dire que la zone se porte bien. La superficie to-tale de la zone est de 138 hectares avec un taux de va-lorisation de 100%. L’activité dominante reste tou-jours la confection et le textile. Le nombre total desemployés tous secteurs confondus dépasse 25.000 sa-lariés. Pour améliorer la qualité de la production, sa-chez que les industriels de l’AZIT ont réalisé entre2007 et 2009 des investissements à hauteur de 715millions de DH, malgré les méfaits des inondations. Quels sont les autres projets en cours de lancement ?Nous allons démarrer la construction de locaux«d’utilité publique» avec une infirmerie, un poste depolice et un autre pour les pompiers. Nous venons demettre en place un troisième camion de ramassagedes déchets. Les entreprises de la zone, avec l’aide duFonds de dépollution industrielle (FODEP), ont réa-lisé des systèmes d’épuration des eaux usées, avantl’évacuation dans les collecteurs centraux de la zoneindustrielle. L’extension de la zone n’est pas encore àl’ordre du jour. Ce genre de projet dépend des déci-sions des agences pour le développement, de la wi-laya et des communes.Quel est l’apport de Tanger Med ?La zone de Tanger est aujourd’hui dotée de grandesstructures et d’infrastructures industrielles et logis-tiques dignes des pays les plus avancés. Cela créeraune dynamique soutenue pour la région et le pays.Tanger est devenue le porte-drapeau de l’industriali-sation au Maroc. Pour la gestion, nous avons constitué le comité del’AZIT. Il est composé de 15 membres élus qui se réu-nissent mensuellement pour prendre les décisionsqui s’imposent, pouvant être d’ordre infrastructurel,économique, juridique, social ou de formation, à or-ganiser pour les cadres des industriels.

«L’extension de la zone industriellen’est pas encore à l’ordre du jour»

ADIL RAÏS, Président de l’association de la zone industriellede Tanger (AZIT).


Les investissements réalisés par Amendisdans la région Tanger-Tétouan depuis ledébut de la gestion déléguée (2002) sont trèsimportants. Ils sont actuellement estimés àplus de 2,3 milliards de DH. «L’objectif est d’en-

gager un processus d’amélioration continue de la qualité deservice afin de mettre en place des systèmes de dépollution, derenouveler et d’étendre les réseaux de desserte et aussi de met-

tre à niveau et de multiplier les agences commerciales», ex-plique Mohamed Taki, directeur médias et relations pu-bliques auprès de Veolia Environnement Maroc. Ainsi,dans le domaine de l'assainissement liquide, trois sys-tèmes de dépollution des eaux usées complets ont étémis en œuvre à Tanger, à Tétouan et sur la zone de Ta-muda Bay (entre M’diq et Fnideq). Concernant l'eau po-table, 22.000 branchements sociaux ont été effectués

● Assainissement. Les tarifs des compteurs collectifs plus élevés ● Plus de 2,3 milliards de DH engagés depuis le début de la gestion déléguée

avec parallèlement une augmentation des capacités destockage en m3 et l’extension du réseau de desserte. Desactions ont aussi été engagées dans le domaine de l'élec-tricité pour l’amélioration et le renouvellement des ré-seaux de répartition et de distribution. Des mesures ontété également prises pour la protection de la ville deTanger contre les inondations afin d’éliminer les pointsd’accumulation d’eau identifiés lors des différents diag-nostics effectués dans les réseaux. «Deux projets structu-rants qui permettront de diminuer davantage les risquesd’inondations ont été identifiés et étudiés par Amendis», dé-clare Mohamed Taki. «Seulement, ces projets demandentdes enveloppes financières importantes et nous sommes en dis-cussion avec l’autorité délégante pour trouver leurs modalitésde financement», précise-t-il . De leur côté, les autoritéslocales ont engagé des travaux afin d’augmenter la ca-pacité de transit des oueds dans lesquels se déversentles eaux en provenance du réseau d’assainissement plu-vial pendant les périodes de crues.

Quartiers périphériquesUn problème particulier se pose cependant pourAmendis dans la région Tanger-Tétouan. Il s’agit ducompteur collectif, c'est-à-dire le compteur qui ali-mente plusieurs foyers à la fois. Dans ce cas, la consom-mation glisse dans les tranches supérieures avec doncdes tarifs plus élevés, note Mohamed Taki. Le phéno-mène des compteurs collectifs est une réalité dans denombreux immeubles des quartiers périphériques deTanger. Cette situation est pénalisante, puisque lesfoyers ne bénéficient pas de la tranche dite sociale.«Dans ce cas de figure, les tarifs basculent inévitablement versla deuxième et même la troisième tranche. C’est pourquoi lesinitiatives pour la mise en place de compteurs individuels sontencouragées», indique Taki. Parallèlement, une cam-pagne de sensibilisation auprès des habitants est régu-lièrement organisée pour les inciter à s’équiper en am-poules à basse consommation. En outre, les prestations de la société se sont moderni-sées. Ainsi, des modes de paiement diversifiés sont ap-pliqués auprès des encaisseurs, par chèque sans attente,par prélèvement bancaire, par points d’encaissementJiwar, par acompte Al Amane pour les clients qui nesont pas présents toute l’année et par carte bancaire. À noter également, le lancement d’une opération pilotede compteurs à prépaiement dans certains quartiers.

Amendis sur le pied de guerre

Tecmed Maroc assure la collecte des déchetsménagers et le nettoiement des voiries dequatre arrondissements de la ville de Tan-ger depuis 2007. La société assure ses ser-vices grâce notamment à ses 800 salariés et

ses 105 engins roulants. Et afin de répondre au mieuxaux évolutions de la ville de Tanger et de s’adapter auxbesoins des citoyens, Tecmed Maroc vient d’acquérir 8nouvelles bennes tasseuses et 1.500 conteneurs neufs,hors contrat avec la ville, selon un communiqué de Tec-med. L’entreprise présente au Maroc depuis 2001 est au-jourd’hui le leader dans la collecte des déchets ména-gers. Tecmed Maroc emploie à ce jour 5.653 salariés etdispose ainsi d’un parc de matériel roulant de plus de1.000 engins. Cette filiale de l’espagnol Urbaser, divi-sion Environnement appartenant au groupe ACS (Ac-

● La société spécialisée dans la collecte des déchets ménagers et le nettoiementdes voiries s’adapte aux besoins grandissants de Tanger

tividades de construcción y servicios), a continué sonextension à d’autres villes du Maroc. La filiale maro-caine vient en effet de remporter le marché de la col-lecte des déchets ménagers et du nettoiement des es-paces urbains de la zone Saknia de Kénitra pour uninvestissement total de 13,5 millions de DH.

Déploiement dans d’autres villes D’autre part, la société vient d’injecter plus de 8 mil-lions de DH supplémentaires pour faire face à l’exten-sion et au développement urbain de la ville de Marra-kech. Afin de répondre aux exigences de qualité et deperformances du métier, Tecmed Maroc s’est dotée dela certification selon les normes ISO 9001 version 2008depuis octobre 2011. Pour rappel, ACS se positionneparmi les 1ers groupes mondiaux dans les domaines dela construction, des services industriels, de l’énergie etl’environnement. Urbaser, sa division Environnment,permet au groupe ACS d’être leader en termes de ges-tion et de traitement des déchets.

Tecmed renforce ses équipements

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mercredi tanger amorce son décollage - leseco.ma€¦ · millions de conteneurs, en hausse de...

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