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Magazine automobile et organe officiel de l’ACS N o 246 | Septembre 2014 | CHF 5.50 EXCLUSIVITÉ Test McLaren P1

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Numéro 246 - Septembre 2014

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Page 1: Magazine automobile et organe officiel de l’ACS

Magazine automobile et organe officiel de l’ACS

No 246 | Septembre 2014 | CHF 5.50

EXCLUSIVITÉTest McLaren P1

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Les modèLes OPEL OPC

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Page 3: Magazine automobile et organe officiel de l’ACS

3Auto & Sport 246

Directeur de la publicationDominique Poupaert

Responsable de la rédactionet du sport automobileGérard Vallat

Rédacteur en chef ACSRoland Christen

PublicitéAA Actual Pub SACase postale 68CH-1213 OnexT 022 343 03 43F 022 432 65 [email protected] Benoît Stolz, Dominique Poupaert

RédactionAuto & SportCase postale 68CH-1213 OnexT 022 342 80 00F 022 342 65 [email protected]

Le contenu des articles n’engage pas le magazine. Toute reproduction interdite sans autorisation. Magazine vendu en kiosque,distribué aux membres de l’Automobile Club de Suisse, aux abonnés, lors de manifestations automobiles, dans les garages et restaurants de Romandie

Réalisation et créationAA Actual Pub SABenoît Stolz, Dominique Poupaert

PhotographiesARC - journalistes

Imprimé en SuisseIRL+ SA

Tirage contrôlé REMP14’408 exemplaires

ÉditeurACS section Vaud

Tarif abonnement8 numéros CHF 38.-paraît 8 fois l’an

Prix de vente en kiosqueCHF 5.50

Auto & Sport no 245 | Juillet-août 2014 | Couverture:

SOMMAIREACTUALITÉ AUTOMOBILEActu auto ....................................................4-5Voiture d’exception - McLaren P1 .................7-9Sécurité routière - Le Merle blanc .............20-21Billet du Président - Jean-Luc Tschumy (Vd) ... 22Politique routière - Le permis de nos aînés .... 23

INTERVIEWSVotation - René Desbaillets ......................10-11Portrait - Florian Vetsch ...............................12-13Passion - Steve Zampieri .........................18-19

SPORT AUTONouvelles de nos pilotes ..........................15-17Pilote du mois - Louis Delétraz ..................... 30

VOTRE CLUBLa vie des sections ACS ..........................24-28Le coin des membres - Shop et annonces ..... 29

P 7-9

P 10-11

Directeur de la publicationDominique Poupaert

Responsable de la rédactionet du sport automobileGérard Vallat

Rédacteur en chef ACSRoland Christen

PublicitéAA Actual Pub SACase postale 68CH-1213 OnexT +41 22 343 03 43F +41 22 432 65 [email protected] Benoît Stolz, Dominique Poupaert

RédactionAuto & SportCase postale 68CH-1213 OnexT 022 342 80 00F 022 342 65 [email protected]

Le contenu des articles n’engage pas le magazine. Toute reproduction interdite sans autorisation. Magazine vendu en kiosque,distribué aux membres de l’Automobile Club de Suisse, aux abonnés, lors de manifestations automobiles, dans les garages et restaurants de Romandie

Réalisation et créationAA Actual Pub SABenoît Stolz, Dominique Poupaert

PhotographiesJournalistes - Studio EF-Figie

Imprimé en SuisseIRL PLUS SA

Tirage contrôlé REMP14’408 exemplaires

ÉditeurACS | [email protected]

Tarif abonnement8 numéros CHF 38.-paraît 8 fois l’an

Prix de vente en kiosqueCHF 5.50

Auto & Sport no 246 | Septembre 2014 | Couverture: La McLaren P1. Retrouvez le test en pages 9 à 11 !

Pendant des années, la Berne fédérale a empêché et saboté toutes les étapes de planification et de développement du réseau des routes nationales. Depuis,

les embouteillages quotidiens ont constamment augmenté et rien que dans les quatre années pas-sées, ils ont doublé, nous immobilisant chaque année dans des bouchons pendant plus de 20’000 heures. Les dommages causés de la sorte à l’économie nationale atteignent des milliards.

Le développement du réseau des routes nationales et les exten-sions des infrastructures routières de Morges et du Glattal qui y sont liées ne sont toujours pas réalisés. Mais il semble enfin que les autorités à Berne aient pris conscience de l’importance du trafic individuel. Avec le Fonds pour le trafic d’agglomération et les routes nationales (FORTA), on compte doter la planifi-cation et le financement du réseau des routes nationales sur une base réglée comme c’est déjà le cas du Fonds de l’infras-tructures ferroviaire. C’est une bonne idée, mais il s’agit de la réaliser de manière judicieuse. Malheureusement, le projet du Département de la Conseillère fédérale Leuthard n’est actuel-lement pas encore suffisamment cohérent.

Une augmentation des taxes sur les carburants à titre de réserve est prévue tout comme le financement des trams et des gares avec ce fonds alimenté par le trafic individuel. On ne saurait tolérer que l’automobiliste soit une fois de plus prié de payer sans qu’on lui présente des projets prêts à être réalisés et sans que la répartition injuste des contributions versées pendant des années par les automobilistes à la caisse fédérale et aux caisses cantonales soit corrigée en même temps. Nous devons nous y atteler et revendiquer aussi une réalisation rapide des éliminations des goulets d’étranglement et les extensions des infrastructures requises, comme actuellement celles pour de Morges et du Glattal et pour le deuxième tube au Gothard. Il importe de ne pas monter les uns contre les autres et d’éviter d’entrer de la sorte dans le jeu des adversaires d’une politique des transports raisonnable. Nous devons défendre nos intérêts d’un commun effort et de manière suprarégionale.

Mathias Ammann, président central de l’ACS

Une politique des transports équilibrée s’impose d’urgenceCertains indices laissent à penser que pour la première fois depuis des années, la voix des automobilistes est de nouveau entendue. Faut-il y voir une lueur d’espoir au bout du tunnel ou n’est-ce qu’un mirage ?

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ACTU AUTO4Auto & Sport 246

L’Audi A3, voiture mondiale de l’année, déclinée en cabrioletPrésenté cette année et issue de la berline A3, le cabriolet S3 sera visible ces jours dans les show-rooms de la marque. Bien dans la ligne de la marque, on relèvera le diffuseur arrière, des baguettes chromées sur la calandre et sur le bouclier avant. A cela s’ajoutent deux doubles échappements qui confèrent à ce véhicule un look particulièrement réussi.

Land Rover Discovery SportAppelé à prendre la succession du Freelander, ce véhicule sera présenté à Paris. Pour l’heure la marque joue avec le public en diffusant des informations au compte-goutte. Sur le plan photo la marque a dévoilé le modèle sous forme de… miniature. Rendez-vous au Mondial pour en savoir plus. On retrouvera forcément des similitudes avec le Range Rover Evoque et à noter que le véhicule pourra accueillir sept personnes.

Suzuki présente sa nouvelle VITARA Disponible au printemps 2015, ce nouveau SUV se veut économe en carburant et constitue une alliance entre le design d’un authentique SUV de Suzuki et une traction inté-grale ALLGRIP 4WD, avec en sus la personnalisation de la carrosserie et des finitions, des technologies évoluées.

En marge du Mondial de l’Automobile qui se tiendra à Paris du 4 au 19 octobre prochain, voici quelques modèles annoncés - ou attendus - dans la capitale française. Par Dominique Poupaert

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Aston Martin LagondaLa marque aux voitures de rêve, réservée à une clientèle

haut de gamme, a annoncé vouloir relancer son ancien modèle sur demande de nombreux clients du Moyen-

Orient. Produite à très peu d’exemplaires, son prix restera confidentiel - exclusivité oblige - comme beaucoup d’autres

informations à ce jour. Aurons-nous la chance d’en savoir plus à Paris ? On l’espère !

5Auto & Sport 246 5

Jeep RenegadePrésenté au Salon de Genève, ce Renegade au look particulier, qui veut se faufiler dans la catégorie des

SUV, profite du Mondial pour présenter une version plus poussée nommée trailhawk. Surélevé de 20mm, système

de contrôle de descente et Jeep Active Drive Low pour un rapport de démultiplication adapté au franchissement

d’obstables.

Une nouvelle Hyundaï i20Une nouvelle génération i20 est annoncée pour ce

deuxième semestre 2014. La citadine d’Hyundaï, arbore l’identité visuelle de la marque mais ne dévoilera ses

caractéristiques qu’au Mondial parisien.

Jaguard XESi la commercialisation est prévue pour 2015, elle devrait

être l’une des vedettes du Mondial de Paris, même si la présentation officielle a eu lieu ce 9 septembre à Londres.

75 % en aluminium (un nouvel alliage comprenant du recyclage) et donc une centaine de kilos en moins que les modèles de la concurrence du même segment, une

nouvelle génération de moteur et d’antipatinage, consom-mation de 3,8 l/100km en essence et de 3,8 l/100 km

pour la version diesel. Pas de doute Jaguar devrait frapper un grand coup avec ce superbe véhicule.

notre objectif vos émotions

www.ef-figie.ch

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ZURICH ASSURANCE6Auto & Sport 246

ACS

Auto

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L’offre suivante de Zurich m’intéresse: Conditions préférentielles pour les membres ACS:

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Par ailleurs, les domaines d’assurance suivants m’intéressent:

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Veuillez m’appeler entre ............h et ............h.Je suis déjà client: de Zurich: oui non Madame Monsieur

Numéro de membre ........................................................

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Société .........................................................................

A retourner à: Automobile Club de Suisse, administration centrale, Wasserwerkgasse 39, 3000 Berne 13

Les propriétaires de voitures familiales ont un grand cœur. En effet, si votre voisin Monsieur Müller doit aller chercher le nouveau lit d’enfant dans le magasin de meubles ou emmener les enfants du quartier voir

un match de foot au stade, il a besoin d’une grande voiture. Et il vous semble naturel en tant que propriétaire d’un mini-bus de prêter votre véhicule de temps à autre.

Le détenteur du véhicule payeLes ennuis commencent toujours lorsque le voisin ramène la voiture avec une tôle froissée vous demandant humblement pardon tête baissée. Se pose alors rapidement la question suivante: qui doit payer les dommages? D’un point de vue légal, le propriétaire du véhicule est responsable des dom-mages occasionnés par un autre conducteur de son véhicule: les dommages causés par le véhicule à la propriété d’autrui – qu’il s’agisse d’une barrière renversée ou du pare-chocs enfoncé d’une voiture – sont pris en charge par l’assurance responsabilité civile automobile du détenteur du véhicule. Les dommages occasionnés au véhicule prêté sont pris en charge par l’assurance tous risques. La perte de bonus, c.-à-d. la surprime résultant du déclassement, et la franchise de l’assurance auto sont, elles, en principe à la charge du propriétaire du véhicule. Il peut le cas échéant se retourner contre le conducteur, dans le cas présent le voisin fautif.

Une couverture supplémentaire peut être payanteSi le voisin fautif a une assurance responsabilité civile pri-vée, les soucis financiers résultant d’un dommage causé à autrui sont bien moindres. En règle générale, le détenteur du véhicule peut partir du principe d’un déclassement de sa prime de responsabilité civile et d’une franchise. Ces coûts sont pris en charge en général par l’assurance responsabilité civile privée du conducteur «étranger».

Mais qu’en est-il de la tôle froissée sur son propre véhicule? La réparation du véhicule s’élève vite à plusieurs centaines ou milliers de francs. Précisément lorsque le véhicule est assuré uniquement en casco partielle, il manque un module d’assurance important, la couverture collision. Même lorsque le véhicule est assuré contre la collision, une franchise et un déclassement éventuel entraînent malgré tout un surcoût. Le voisin peut parer à cette éventualité avec une couverture supplémentaire dans l’assurance responsabilité civile privée. Cette dernière prend en charge soit la réparation du véhicule, soit la franchise et les coûts pour un éventuel déclassement.

Dans tous les cas, il est recommandé de bien lire le contrat d’assurance responsabilité civile privée. En cas de doutes il est conseillé de demander conseil à un conseiller en assu-rance et de se faire expliquer précisément la solution d’assu-rance. Car les doutes peuvent coûter cher.

Prêter sa voiture à des amis ou de la famille, quoi de plus normal de nos jours. Mais lorsqu’un accrochage se produit, c’est souvent source d’ennuis – sauf si l’on est bien assuré.

Roger Besse, Responsable marché Suisse romande, Zurich Suisse

Accrochage de lavoiture du voisin

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7Auto & Sport 246

VOITURE D’EXCEPTION

« Incredible »Par Gérard Vallat

Qualifier une voiture telle que la McLaren P1 exige de disposer d’une bonne maitrise de la langue française, à défaut d’un vocabulaire étendu. Des éléments dont mon cerveau bouleversé n’a pas retrouvé la trace en quittant

le cockpit de cette «Incredible» machine.

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VOITURE D’EXCEPTION8Auto & Sport 246

Privilège des années, mais aussi de l’âge qui en résulte, eh oui, il y a fort heureusement quelques compensations, j’ai eu l’occasion moult fois renou-velée de poser mon séant derrière le volant d’une

très belle brochette de machines roulantes. Emballé à chaque fois par ces prodigieuses mécaniques, j’ai rarement restitué les clés à leurs propriétaires sans avoir la convic-tion que j’avais touché au nirvana automobile. Pourtant, à l’issue de l’essai de cette incroyable McLaren P1, j’ai une nouvelle, et peut-être ultime fois, chamboulé mon classe-ment. Ses créateurs l’affirment, la P1 est conçue pour la route, un domaine sur lequel elle se révèle d’un usage agréable et facile. Mais, autant le dire, à l’image de toutes voitures de ce type, elle subit comme une punition cette castration imposée par les règles actuelles de circulation. Seule la piste permet d’exprimer pleinement les immenses qualités et le caractère sportif de l’Hypercar McLaren. Et c’est justement dans ce contexte, sur le circuit de Magny-Cours, que nous avons découvert cet instrument de plaisir extrême sur quatre roues.

Les origines et la techniqueConçue au début des années nonante sous la direction de Gordon Murray, ingénieur emblématique de la F1 à cette époque, la McLaren F1 était déjà la démonstration d’un aboutissement automobile. Très sophistiquée, avec son châssis en carbone et son moteur V12, cette voiture avait également l’originalité de disposer de trois sièges fron-taux, dont celui du conducteur placé au centre. Produite en très petit nombre, cette McLaren a connu la gloire en

compétition, avec notamment une victoire aux 24 Heures du Mans en 1995. Reprenant le flambeau de la piste, avec de nombreux succès également, la McLaren MP4 12C actuelle est à la base de la très extrême P1, dont le design et les lignes agressives de la carrosserie en carbone sont signé Frank Stephenson. Greffé sur la monocoque carbone, poids plume de 90 kilos, le V8 bi-turbo de 3800 cm3 développe 737 chevaux, auxquels s’ajoutent 179 autres équidés de la cavalerie électrique fournie par le système KERS et sa batterie lithium-ions. Etroitement dérivé de la F1, ce système délivre davantage de puissance et plus longtemps que sur une F1. Cet ensemble propulseur est relié au sol par l’inter-médiaire d’une boîte de vitesses à sept rapports et double embrayage. Le freinage, signé du Japonais Akebono, est confié à de gros disques carbone/céramique de nouvelle génération absorbant 50% d’énergie supplémentaire. Autre argument du freinage, le système «Brake Steer», une techno-logie McLaren qui applique une force de freinage différente à une roue arrière en entrée et sortie de virage rapide, ce qui assure une motricité maximale. Maximal également, l’appui généré par l’aileron arrière qui produit jusqu’à 600 kilos de charge, et se remet en position neutre grâce au DRS (Drag Reduce System) directement issu de la F1. A cette panoplie technologique s’ajoute encore le RCC (Race Active Châssis Control) qui est probablement le système de suspension le plus avancé jamais utilisé sur une voiture de route. Résultat : 916 chevaux pour 1395 kilos, ce qui permet une vitesse de pointe de 394 km/h, une accélération de 0 à 100 km/h en 2,8 sec, de 0 à 200 km/h en 7 sec et 0 à 300 km/h en 16 sec !

Où sont les limites ?Impossible pour un passionné, émotif de surcroit, de rester insensible à l’instant de se glisser derrière le volant d’une voiture aussi extrême. A ce jour, la McLaren P1 représente sans doute l’aboutissement ultime d’études axées vers la réalisation d’une automobile apte à évoluer dans le trafic

avec aisance, tout en étant capable de faire jeu égal, voire dépasser sur circuit, passablement de voitures

conçues pour la compétition. Mais tout cela a un prix… 1’216’000.- francs, et seulement 375 exemplaires

produits, dont plus un seul disponible. Eh oui, il faudra sans doute patienter un peu avant de

trouver une P1 sur le marché de l’occasion, de quoi prendre le temps d’économiser ! Mais faisons fi de ces considérations bassement matérielles pour profiter pleinement de ce moment d’exception. Magnifique, faite de

courbes parfaites, tracées pour optimiser sa pénétration dans l’air cette McLaren laisse apparaitre la pureté de sa fibre

de carbone dès qu’une de ses portes est

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9Auto & Sport 246

ouverte. Ce matériau n’est pas seulement léger et rigide, il est également un élément esthétique. Insérés dans cette coque de carbone, deux sièges baquet de la même matière sont recouverts d’alcantara. Juste la touche classe dans un environnement très «sport/chic». Puis vient le moment d’en-clencher le premier rapport, sortir de la voie des stands pour s’engager sur le circuit de Magny-Cours. A ce moment, je n’ai pu m’empêcher de repenser à l’émotion que j’avais vécue, au même endroit, au même instant, il y a presque 15 ans déjà. au volant du prototype Ferrari SP333 que m’avait confié Enzo Calderari. Il s’agissait d’une voiture de compétition, et j’avais été contraint de m’y reprendre à trois fois avant de décoller l’engin, tant l’embrayage était délicat à maitriser. Avec la McLaren, aucune difficulté, j’ai démarré comme s’il s’agissait d’une berline familiale, mais dès le premier tour effectué à vitesse réduite l’envie d’en savoir plus de cette voiture m’a emmené dans une dimension que je n’avais personnellement jamais explorée. Incroyable de facilité, la McLaren P1 se laisse emmener sans jamais manifester de réticence, ni velléité de rappel à l’ordre. Accélération, freinage, direction, tout semble facile, ceci dit sans vouloir

me la jouer pilote, car flirter avec la limite d’un tel avion de chasse n’est sans aucun doute pas à la portée du premier détenteur de permis de conduire venu. Néanmoins, tout en restant très en deçà des limites, la McLaren P1 procure des sensations incroyables. A chaque fois que le pied droit chatouille la pédale des gaz, l’indicateur de vitesse grimpe instantanément aux alentours de 200 km/h. De quoi générer une telle force que j’avais l’impression que le siège baquet voulait m’avaler. Et, cela sans jamais avoir été en mesure d’utiliser le système IPAS (Instant Power Assistance System) qui amène le renfort des 179 chevaux du moteur électrique. A ce rythme, soutenu mais loin des limites, les sensations sont déjà très fortes et en arrivant au terme de ce texte, je comprends mieux que je peinais à trouver pas mes mots en m’extrayant du cockpit. Le qualificatif «incroyable» trouve un nouveau sens avec la McLaren P1.

Mes remerciements à son généreux propriétaire, ainsi qu’à Autobritt Grand-Pré SA, concessionnaire McLaren

pour la Suisse romande.

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VOTATION10Auto & Sport 246

Enfin la sortiedu tunnel ?Le peuple se prononcera le 28 septembre sur l’initiative«Pour une traversée de la rade». Prise de température du lac avec le nouveau président de l’ACS Genève, René Desbaillets. Par Pierre Thaulaz

Auto & Sport : La traversée de la rade, une vieille histoire ?René Desbaillets : J’avais 11 ans, en 1962, lorsque je suis allé voir une expo avec mon père. On y décou-

vrait une vingtaine de projets de ponts sur la rade. Une première initiative pour la traversée de la rade a été accep-tée par le peuple dans les années 80. Le canton a alors organisé une nouvelle votation englobant cette fois plusieurs questions en une. La population était appelée à redire si elle était pour ou contre la traversée de la rade, pour ou contre le pont et pour ou contre le tunnel. Les non se sont additionnés, on était reparti à la case départ. Il y a quelques

années, Berne a recalé le projet de grande traversée du lac, du Vengeron à l’autoroute Blanche. Présenté par le canton et mal défendu par la députation à Berne, ce projet a été jugé mal ficelé. Selon toutes vraisemblances, on ne va pas rediscuter de la grande traversée avant 30 ans, ce qui reporterait sa réalisation à dans un demi-siècle. C’est dans ce contexte que l’UDC a lancé son initiative prônant la réalisation d’un tunnel sous la rade, de l’avenue de France au Port-Noir, prolongé par un tunnel de liaison vers la route de Malagnou.

Etonnamment, il n’y a pas eu de contre-projet ?Le Grand Conseil ne l’a pas souhaité, et personnellement j’y étais opposé. Le peuple se prononcera le 28 septembre uniquement sur l’initiative.

La meilleure solution ?Oui. Mme Leuthard a émis une autre idée que je considère comme un leurre, soit élargir l’autoroute de contournement, en attendant la grande traversée. Mais l’autoroute est déjà quasiment bloquée matin et soir, je n’ose pas imaginer les désagréments en cas de travaux. Sans parler de leur coût, puisque la longueur des tunnels à creuser est 4 à 5 fois supérieure à celle de la traversée de la rade. Pour l’ACS, un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ! D’où le choix d’un projet concret, la petite traversée de la rade.

Une traversée vitale pour Genève ?Elle est vitale pour l’économie. C’est toute une frange de la population qui est forcée de changer de rive, à com-mencer par les entreprises du bâti-ment. Je suis vigneron : j’assurais 15 livraisons en un matin sur le canton, maintenant si j’en fais 10, c’est le maximum. Et c’est bien parce que je suis né à Genève et que je connais toutes les astuces pour éviter les feux rouges. Des plombiers ou des menui-siers établis sur la rive droite refusent certains travaux rive gauche. Depuis l’ouverture de l’autoroute de contour-nement, il y a 20 ans, les surfaces à disposition du trafic privé, permettant aux automobilistes de passer d’une rive à l’autre, ont régressé de 25%. Des voies ont été supprimées un peu

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11Auto & Sport 246

Succédant à Alain Saracchi, René Desbaillet a repris la présidence de la section genevoise de l’ACS en juin der-nier. Celui qui a rêvé un temps d’une carrière à la Graham Hill a finalement réussi à concilier sa passion des grands crus avec celle de la mécanique : «Mon oncle, c’est Charles Ramu-Caccia. Je l’accompagnais parfois le dimanche sur les courses. En 1965, j’ai eu la chance de manger aux Rangiers avec Jim Clark, Regazzoni et Siffert !» René Desbaillets a

d’abord suivi l’école de mécanique : «La dernière année, je me suis retrouvé avec Jean-Louis Burgniard, le père de la Griffon, qui était alors à l’école d’ingénieurs. Une fois achevée l’école de mécanique, j’ai commencé l’école de viticulture-œnologie. Le week-end, je faisais de la mécanique en compagnie de Burgniard. On a construit la Griffon sacrée championne suisse en 1971 avec Ramu-Caccia. A la même époque, Jo Bonnier cherchait un mécano et j’ai dit à mon

père : «J’ai tous mes papiers de viticul-teur, d’oenologue et de mécano, j’aime-rais aller travailler dans le domaine des courses. J’avais une petite idée dans ma tête, faire comme Graham Hill qui était passé de mécano à pilote. Mon père m’a dit : «C’est ou les courses ou les vignes, tu me réponds demain matin.» J’ai choisi les vignes !» Mais René Desbaillets n’a pas complètement renoncé au sport auto. Coupe Peugeot 205 GTI, Trophée Lotus Seven, le vigneron de Choully a même passé sa licence F3 au Castellet : «J’avais loué l’ancienne monoplace de Jean Alesi !» Toujours présent dans des courses rétro au volant d’un proto Griffon dont il connaît toutes les soudures, il possède aussi une Porsche 3,2 litres de 1984 pour les sorties sur circuit. Avec lui, l’ACS est entre de bonnes mains.

«C’est ou les courses ou les vignes !»

partout, au pont du Mont-Blanc, au pont des Bergues, au pont de la Coulouvrenière, au pont Butin, etc.

Une étude commanditée par l’Etat parle de blocage aux entrées du futur tunnel…Les anti-traversée disent que ça va être un aspirateur à voi-tures ! Mais combien de personnes qui aujourd’hui prennent le bus vont réellement reprendre leur voiture pour traverser ? Personne ne peut le dire. Ce qui est sûr en revanche, c’est qu’à 5h du soir, vous mettez facilement une demi-heure pour aller de l’OMC à l’autre bout du pont du Mont-Blanc. Dans l’autre sens, si vous pouviez passer sous la rade et sortir sur l’avenue de France, ce serait autant de trafic qui disparaîtrait du pont du Mont-Blanc.

Un projet que l’on dit trop cher ?J’ai réalisé un petit calcul pour savoir ce que coûtait à la communauté le fait de ne pas avoir de traversée, notamment aux professionnels. On recense à Genève 500’000 transbor-dements par jour, et 20% sont des transports professionnels,

soit 100’000 par jour. Depuis 10 ans, avec l’augmentation des bouchons, chaque déplacement se solde au minimum par un quart d’heure de plus. Résultat : 25’000 heures par jour perdues dans les bouchons, ou 112’500 heures par semaine, 4,5 millions d’heures par année en déduisant les périodes de vacances. A 25 francs de l’heure pour le chauf-feur et en sachant qu’une voiture arrêtée consomme 3 l à l’heure, soit 5,50 francs, on atteint les 137 millions de francs par année. On parle d’un peu plus d’un milliard pour la traver-sée, cette dernière serait donc payée en 10 ans uniquement par les économies que pourraient réaliser ces entreprises !

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PORTRAIT12Auto & Sport 246

«On croise des gens extraordinaires»50 ans à la tête de son garage du Grand-Saconnex… Florian Vetsch,un éternel sourire aux lèvres, même lorsque la vie ne lui sourit pas ! Par Pierre Thaulaz

Auto & Sport : Votre premier garage était-il situé à cet emplacement ?Florian Vetsch : Non, mais j’étais déjà sur la place. J’ai déménagé deux fois, toujours au Grand-Saconnex. Le

premier garage, ouvert en janvier 1964, se situait à la Place de Carantec, juste en dessus. Il n’était pas encore entouré de constructions, comme aujourd’hui.

Ces 50 ans, ça représente quoi pour vous ?Quelque chose de merveilleux. J’avais 23 ans lorsque je me suis mis à mon compte. J’ai emprunté 1500 francs au papa d’un ami pour payer mon loyer qui était de 750 francs. Comme je n’avais pas assez de liquidités pour acheter des pièces, je demandais une avance pour exécuter les travaux. A 15 francs de l’heure, il fallait bosser jusque tard le soir pour sortir 150-200 francs de bénéfice. Je n’ai jamais voulu prendre une agence et me concentrer sur la vente. J’ai commencé par faire de la préparation de voitures, des R8 Gordini notamment, puis je me suis spécialisé dans les Porsche.

Le garage s’appelait déjà «Auto-Rallye» ?Oui. J’étais déjà bouillant de sport auto puisque j’avais démarré en 1959 par des petites courses de section en 4 CV. En 1970, j’ai acheté une 911 d’occasion avec laquelle j’ai participé au Tour de France et au championnat suisse. C’était la belle

époque, on roulait en ral-l y e ,

en circuit, en slalom et en course de côte. En 1971, je suis devenu champion suisse GT après avoir terminé 16 fois premier dans ma catégorie, sur 17 courses, avec une 4e place au Rallye international de Genève.

Une époque où il fallait être bon partout ?C’était un peu ma force. Surtout, je pouvais réparer ma

voiture moi-même. C’est aussi pour ça que j’ai été engagé par une écurie au Paris-Dakar, en 1985.

Celle-ci avait engagé trois Audi quattro, dont une pour Darniche, trois Mercedes et deux camions.

Vous n’étiez pas dans une Audi…Non, j’étais dans une Mercedes préparée pour la compétition, mais avec tout l’outil-lage à bord. Le soir, on réparait les voi-tures et on repartait le lendemain, comme

les autres concurrents.

Vous avez dépanné des gens célèbres ?J’ai dépanné Balavoine, j’ai beaucoup dis-

cuté avec Jacky Ickx…

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«On croise des gens extraordinaires»

Ça vous résume un peu : mécanicien, pilote et proche des VIP ?Ce contact-là a toujours été formidable. Grâce à la compéti-tion, j’ai côtoyé pas mal de pilotes qui sont venus s’installer en Suisse, à l’exemple de Didier Pironi, mais aussi des vedettes du tennis, comme Henri Leconte. Certains avocats ou notaires me les envoyaient, et ensuite ça faisait radio cou-loirs. J’ai également reçu Phil Collins et Marina Ruiz-Picasso, la petite-fille de Picasso. Je peux les dépanner aussi bien le samedi que le dimanche, ou vite les amener à l’aéroport. Certains clients possédant des chalets à Verbier, Montana ou Megève me laissent leur voiture à l’année.

Vous êtes toujours sur le pont…Mon père, qui était chef magasinier dans une maison de primeurs en gros, se levait tous les jours à 4h30 du matin. Je me réveillais très souvent à 5h30 et ça n’a pas changé. J’arrive au garage quasiment une heure avant les employés et je repars presque toujours deux heures après.

C’est presque votre maison, ce garage ?Ah, c’est une maison ! Souvent on m’a dit : «Marie-toi avec ton garage ! Prends un lit et reste là-bas !»

Vous avez participé à sept reprises aux 24 Heures du Mans, sans connaître beaucoup de réussite ?C’est vrai. En 1972, j’ai eu cet accident dans lequel je n’y étais pour rien mais qui a malheureusement coûté la vie à mon ami Bonnier. Il m’a heurté sur le côté droit et est parti en tête-à-queue. Ma voiture a tapé dans les barrières et a pris feu. Par chance, je suis arrivé à m’extraire tout seul de la Daytona.

Un événement qui marque, 42 ans après ?Ça montre en tout cas que ça peut arriver. J’ai toujours dit

que c’était une fatalité. Il y a quatre ans, j’ai eu un cancer de l’estomac. Si on y croit et si on se dit que ce n’est pas maintenant qu’on doit partir, on ne part pas. Il faut toujours essayer de croire en soi et avoir la volonté d’attaquer. Mon point fort, c’est que je suis toujours de bonne humeur. J’ai toujours envie de faire plaisir, d’aller vers les autres.

Un mois après l’accident du Mans, vous couriez de nouveau…Aux 12 Heures de Francorchamps, aux commandes d’une Mazda RX3. Je cachais ma main brûlée avec un gant blanc.

C’était douloureux ?Je suis de nature à ne pas trop sentir la douleur.

C’était important de remonter tout de suite dans une voiture ?Il faut se redonner de la confiance, reprendre tout de suite les manettes, montrer qu’on est encore là, qu’on sait encore conduire et qu’un accident est un accident. C’est l’avantage par rapport à l’avion. Quand on tombe, on ne peut pas rées-sayer le lendemain…

Vous avez aussi roulé au Rallye Monte-Carlo…Je l’ai fait à sept reprises, en R8 Gordini, en Cortina Lotus, en Ford Mustang, en Porsche. Dans la neige avec une Ford Mustang ou une Cortina Lotus, on ne regarde pas souvent par le pare-brise, mais le plus souvent par les portes latérales.

Vous avez gardé certaines voitures de course ?Non, mais j’ai pas mal de petites voitures, des Mini Cooper, 4 CV, etc. J’ai vendu une Porsche pour m’offrir un jacuzzi, histoire de me retaper physiquement. Aujourd’hui, j’aurais pu m’acheter deux jacuzzis car elle a augmenté terriblement.

Que vous a apporté le sport automobile ?Il m’a tout apporté, du plaisir, des connaissances, la santé, la résistance, du savoir-vivre aussi, puisqu’on croise des gens extraordinaires. Et puis la volonté de gagner, cette envie d’aller plus vite qu’un autre, d’être le premier.

Premier en politique aussi, puisque vous avez été maire d’une commune voisine. La traversée de la rade, une nécessité ?Si on descend à moins 28 mètres avec le CEVA, je pense qu’on peut sans autre faire passer des voitures sous le lac…

La politique vous passionne toujours ?J’ai rencontré dernièrement François Fillon, à l’occasion d’une assemblée politique à Genève. Je lui ai offert un stylo vert aux couleurs du garage et il m’a dit : «Tu as couru avec quoi ?» Il en a profité pour remercier les Suisses qui, grâce à leur forte participation, ont à un moment donné sauvé les 24 Heures du Mans, sa course régionale à lui !

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Opel OPC Challenge

Les deux candidats au titre sur ladernière ligne droite

Avant les deux dernières manches mettant un terme à la saison le 5 octobre à Ambri (TI), il est fort peu probable que les deux leaders, soit Fabio Gubitosi (individuel, GM Suisse SA Glatt-brugg) et le Metropol Garage AG à Amriswil (équipe), ne rempor-tent pas le titre de champion de l’OPC Challenge 2014.

Le président de la commission sport d’Opel, l’ancien brillant pilo-te de course thurgovien Christian Mettler, tire d’ores et déjà un bi-lan positif avant la dernière course du début d’octobre sur l’aéro-port d’Ambri : „Le nombre des participants, à savoir 20 équipes et près de 60 pilotes individuels, est absolument optimal du point de vue de l’organisation“ a-t-il constaté, en ajoutant néanmoins qu’on aurait pu espérer quelques participants de plus. Si l’OPC Challenge bénéfi cie d’une excellente renommée sur la scène du sport motorisé „nous ne sommes pas encore parvenus com-me nous l’espérions à motiver les gens de la route à se lancer eux-mêmes dans cette série attractive.“ Pourtant, GM Suisse SA soutient fi nancièrement les nouveaux pilotes qui aimeraient se lancer avec leur propre voiture OPC avec un paquet global très attractif. De plus, les conditions pour une participation ont été volontairement fi xées très bas puisqu’il suffi t de disposer d’un domicile permanent en Suisse quelle que soit la nationalité du pilote et de détenir un permis valable de conduire de la catégorie B. Par ailleurs, chaque participant doit être en possession d’une licence REG d’Auto Sport Schweiz (ASS). D’autre part, Christian Mettler est heureux de constater que cette série permet constamment de faire éclore de nouveaux talents qui réussissent leur passage sur la scène des courses automobiles grâce à l’OPC Challenge. „C’est super de voir la manière dont ces pilotes se développent de façon constante en trois, quatre ans,“ souligne le président.

2015 avec l’Adam SL’Opel OPC Challenge proposera également l’an prochain du sport automobile très attractif. On sait déjà que la nouvelle série du championnat sera fera au volant de la nouvelle Adam S (150 CV). Et Mettler de dévoiler que ce sera un moment très spécial pour les pilotes qui disposeront du nouveau véhicule six semai-nes avant son lancement offi ciel sur le marché. Toujours selon Mettler: „Nous espérons bien naturellement que cela représente-ra un attrait supplémentaire. Quoi qu’il en soit, je me réjouis déjà de voir cette formidable voiture de compétition à l’œuvre.“

Gubitosi et Metropol Garage AGL’OPC Challenge 2014 peut être disputé avec deux modèles dif-férents. Désormais, et dans les deux catégories (individuel et équipe) on peut utiliser l’Opel Corsa OPC Nürburgring Edition (1.6 l/210 CV) ou l’Astra OPC (2.0/280 CV). Ces voitures de série sont optimisées par des pneumatiques Semislick adaptés à la route. Les participants disputent leurs courses dans le cadre du championnat suisse de slalom qui débute traditionnellement en avril à Frauenfeld pour se terminer en octobre dans la Léventine. Dans le championnat actuel des pilotes individuels, le Zurichois Fabio Gubitosi (General Motors Suisse SA, Glattpark) s’est clai-rement établi comme numéro 1. Avec ses 178 points, il pointait en tête quatre courses avant la fi n du championnat devant Dylan Saucy (Autos GT SA, Porrentruy JU) avec 120 points, et Fabio Nassimbeni (Metropol Garage AG, Amriswil) avec 116 points. Le vainqueur de la course obtient 40 points et le nombre des points se réduit de deux par rang. Les cinq meilleurs résultats sont rete-nus pour le classement fi nal. Dans la catégorie des équipes et avant les slaloms d’Anneau du Rhin et d’Ambri (deux manches à chaque fois), Metropol Garage AG pointait clairement en tête avec 196 points sur 200 possibles. Le seul rival restant pour le titre est Auto Germann AG d’Hunzen-schwil (170 points), alors que le Garage Guex SA de Bremblens (142) et le Mobil Center Rheintal de Widnau SG (140) sont déjà clairement battus. (mru)

Une histoire à succèsOpel/GM soutient le sport motorisé suisse depuis 44 ans, à savoir durant 35 ans avec l“Opel Trophy“, et depuis 2006 avec l’OPC Chal-lenge. L’objectif consiste à conserver la tradition et la constance dans le sport motorisé suisse et à encourager le sport de masse. Au cours des 35 premières années, Opel a pu fêter rien moins que 41 titres de champion suisse, toutes séries confondues. Et afi n de se rapprocher encore de la clientèle Opel ayant des attentes au niveau sportif, General Motors Suisse SA a lancé en 2006 l’OPC Challenge avec ses tops modèles sportifs Astra OPC et Corsa OPC. L’an prochain, cette série de courses, organisée par l’Union des distributeurs suisses de General Motors, fêtera son 10ème anni-versaire avec le nouveau modèle Adam. (mru)

OPEL OPC CHALLENGE14Auto & Sport 246

Les deux candidats au titresur la dernière ligne droiteAvant les deux dernières manches mettant un terme à la saison le 5 octobre à Ambri (TI), il est fort peu probable que les deux leaders, soit Fabio Gubitosi (individuel, GM Suisse SA Glattbrugg) et le Metropol Garage AG à Amriswil (équipe), ne remportent pas le titre de champion de l’OPC Challenge 2014.

Le président de la commission sport d’Opel, l’ancien brillant pilote de course thurgovien Christian Mettler, tire d’ores et déjà un bilan positif avant la dernière course du début d’oc-tobre sur l’aéroport d’Ambri : «Le nombre des participants, à

savoir 20 équipes et près de 60 pilotes individuels, est absolument optimal du point de vue de l’organisation» a-t-il constaté, en ajoutant néanmoins qu’on aurait pu espérer quelques participants de plus. Si l’OPC Challenge bénéficie d’une excellente renommée sur la scène du sport motorisé «nous ne sommes pas encore parvenus comme nous l’espérions à motiver les gens de la route à se lancer eux-mêmes dans cette série attractive.» Pourtant, GM Suisse SA soutient finan-cièrement les nouveaux pilotes qui aimeraient se lancer avec leur propre voiture OPC avec un paquet global très attractif. De plus, les conditions pour une participation ont été volontairement fixées très bas puisqu’il suffit de disposer d’un domicile permanent en Suisse quelle que soit la nationalité du pilote et de détenir un permis valable de conduire de la catégorie B. Par ailleurs, chaque participant doit être en possession d’une licence REG d’Auto Sport Schweiz (ASS). D’autre part, Christian Mettler est heureux de constater que cette série permet constamment de faire éclore de nouveaux talents qui réussissent leur passage sur la scène des courses automobiles grâce à l’OPC Challenge. «C’est super de voir la manière dont ces pilotes se développent de façon constante en trois, quatre ans,» souligne le président.

2015 avec l’Adam SL’Opel OPC Challenge proposera également l’an prochain du sport automobile très attractif. On sait déjà que la nouvelle série du cham-pionnat sera fera au volant de la nouvelle Adam S (150 CV). Et Mettler de dévoiler que ce sera un moment très spécial pour les pilotes qui disposeront du nouveau véhicule six semaines avant son lancement officiel sur le marché. Toujours selon Mettler : «Nous espérons bien naturellement que cela représentera un attrait supplémentaire. Quoi qu’il en soit, je me réjouis déjà de voir cette formidable voiture de compétition à l’oeuvre.»

Gubitosi et Metropol Garage AGL’OPC Challenge 2014 peut être disputé avec deux modèles différents. Désormais, et dans les deux catégories (individuel et équipe) on peut utiliser l’Opel Corsa OPC Nürburgring Edition (1.6 l/210 CV) ou l’Astra OPC (2.0/280 CV). Ces voitures de série sont optimisées par des pneu-matiques Semislick adaptés à la route. Les participants disputent leurs courses dans le cadre du championnat suisse de slalom qui débute traditionnellement en avril à Frauenfeld pour se terminer en octobre dans la Léventine. Dans le championnat actuel des pilotes individuels, le Zurichois Fabio Gubitosi (General Motors Suisse SA, Glattpark) s’est clairement établi comme numéro 1. Avec ses 178 points, il pointait en tête quatre courses avant la fin du championnat devant Dylan Saucy (Autos GT SA, Porrentruy JU) avec 120 points, et Fabio Nassimbeni (Metropol Garage AG, Amriswil) avec 116 points. Le vainqueur de la course obtient 40 points et le nombre des points se réduit de deux par rang. Les cinq meilleurs résultats sont retenus pour le classement final. Dans la catégorie des équipes et avant les slaloms d’Anneau du Rhin et d’Ambri (deux manches à chaque fois), Metropol Garage AG pointait clairement en tête avec 196 points sur 200 possibles. Le seul rival restant pour le titre est Auto Germann AG d’Hunzenschwil (170 points), alors que le Garage Guex SA de Bremblens (142) et le Mobil Center Rheintal de Widnau SG (140) sont déjà clairement battus. (mru)

Une histoire à succèsOpel/GM soutient le sport motorisé suisse depuis 44 ans, à savoir durant 35 ans avec l’«Opel Trophy», et depuis 2006 avec l’OPC Challenge. L’objectif consiste à conserver la tradition et la constance dans le sport motorisé suisse et à encourager le sport de masse. Au cours des 35 premières années, Opel a pu fêter rien moins que 41 titres de champion suisse, toutes séries confondues. Et afin de se rapprocher encore de la clientèle Opel ayant des attentes au niveau sportif, General Motors Suisse SA a lancé en 2006 l’OPC Challenge avec ses tops modèles sportifs Astra OPC et Corsa OPC. L’an prochain, cette série de courses, organisée par l’Union des distributeurs suisses de General Motors, fêtera son 10e anniversaire avec le nouveau modèle Adam. (mru)

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SPORT AUTOMOBILE

Dernières newset rappelsFinie la trêve estivale, il est temps de rappeler les principaux événements d’un été un peu frais du point de vue climatique, qui n’a pas empêché les pilotes suisses d’engranger de bons résultats. Par Gérard Vallat

Sur la brèche aux quatre coins de la planète sport auto-mobile, nos compatriotes ont connu bien des succès,

mais aussi quelques déboires. Au tableau d’honneur, Edoardo Mortara, Henri Moser, Louis Delétraz, Patric Niederhauser, Frédéric Yerly, Dario

Garcia et Zoel Amberg, qui ont enri-chis leurs collections de victoires et podiums. Sur le territoire helvétique, on ne manquera pas de citer le remar-quable parcours du Valaisan Eric Berguerand, roi de la montagne, qui s’est imposé à chacune de ses sorties depuis le début de saison. Egalement

en Suisse, le slalom de Genève Palexpo qui a vécu une encourageante première édition inscrite au calendrier du cham-pionnat de la spécialité. On retiendra de ce meeting la victoire au scratch de l’alémanique Philipp Egli au volant d’une Dallara F3, ainsi que la première place du classement «Locaux» qui est revenue au Genevois Julien Monnay sur Lotus Exige S.

CôtesChasse gardée du Valaisan Eric Berguerand, la course de côte reste par la force des choses une discipline très fréquentée par les pilotes suisses, devenus de grands et habiles spécia-listes des tracés entre rails et rochers. L’occasion pour mettre au tableau d’honneur quelques-uns de ces pilotes qui ont brillé ces dernières semaines.

Eric Berguerand

Albin Maechler Christian Balmer

Joël Grand Frédéric Neff

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SPORT AUTOMOBILE16Auto & Sport 246

CircuitsRapide tour d’horizon des principaux faits d’armes des représentants suisse en circuit.

De retour à la compétition, après une année «sans» pour raison professionnelle, Henri Moser (gauche) associé à Alexandre Imperatori (droite) et Mat Solomon sur une Audi R8 LMS, a renoué avec le podium lors des 12 heures de Sepang. Egalement engagé à cette épreuve, le Vaudois Dario Garcia a pris la 2e place du classement GTC. A relever encore, concernant Alexandre Imperatori qu’il occupe actuellement le 4e rang de la Porsche Carrera Cup Asie à deux manches du terme de la saison.

Revenu dans le turbulent peloton du BTCC (championnat britannique des voitures de tourisme) au volant d’une VW Passat CC, Alain Menu flirte régulièrement avec le podium. Seuls quelques malheureux accrochages, dont il a régulièrement été victime, ont pour l’instant, empêché le double champion de la spécialité de renouer ce dernier.

Belle série de podiums pour le Genevois Antonin Borga qui collectionne les places d’honneur dans le championnat français VdeV, au volant d’une formule Renault 2.0 du team Roland Bossy.

Discret, trop discret, Frédéric Yerly dont on sait qu’il est un des rois au volant d’une Renault Clio sévit maintenant dans le cockpit d’une Mercedes SLS GT3. Mais si la voiture a changé, les résultats suivent la courbe habituelle. Engagé dans le championnat allemand TTC (Touring Car Challenge), le Fribourgeois occupe la 2e place du classement général. Le titre est possible. A suivre…

De retour en GP3 cette saison, l’alémanique Patric Niederhauser a renoué avec la victoire en s’imposant à Budapest. Malgré cela, il n’occupe actuellement que le 10e rang du championnat, devant le Vaudois Mateo Tuscher 11e et le Tessinois Alex Fontana 13e.

Premier podium en Formule Renault 3.5 pour Zoel Amberg qui est monté sur la 3e marche. Une belle progression pour le jeune alémanique après sa 5e place acquise dans les rues de Monaco.

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De retour à la compétition, après une année «sans» pour raison professionnelle, Henri Moser (gauche) associé à Alexandre Imperatori (droite) et Mat Solomon sur une Audi R8 LMS, a renoué avec le podium lors des 12 heures de Sepang. Egalement engagé à cette épreuve, le Vaudois Dario Garcia a pris la 2e place du classement GTC. A relever encore, concernant Alexandre Imperatori qu’il occupe actuellement le 4e rang de la Porsche Carrera Cup Asie à deux manches du terme de la saison.

Nettement plus en verve cette saison qu’en 2013, Edoardo Mortara occupe la 3e place du DTM, après ses podiums de Budapest et Lausitzring. Egalement pilote Audi, Nico Muller joue de malchance pour ses débuts en DTM, il a néanmoins marqué ses premiers points à Spielberg, où il a terminé au 5e rang.

Revenu dans le turbulent peloton du BTCC (championnat britannique des voitures de tourisme) au volant d’une VW Passat CC, Alain Menu flirte régulièrement avec le podium. Seuls quelques malheureux accrochages, dont il a régulièrement été victime, ont pour l’instant, empêché le double champion de la spécialité de renouer ce dernier.

Belle série de podiums pour le Genevois Antonin Borga qui collectionne les places d’honneur dans le championnat français VdeV, au volant d’une formule Renault 2.0 du team Roland Bossy.

C’est le 13 septembre que se sera déroulée la première course du tout nouveau championnat de Formula E. Une série qui se déroule exclusive-ment dans le centre de quelques-unes des grandes villes de la planète et qui met en piste des monoplaces à pro-pulsion électrique. Tête de série de cette nouvelle discipline, Sébastien Buemi a dominé de la tête et des épaules les essais de pré-saison, ce qui fait du Vaudois le grand favori de ce championnat. Engagé au sein du team Dam’s de Jean-Paul Driot,

Sébastien Buemi a pour équipier le néo-vaudois Nicolas Prost (1.) qui fait lui aussi son grand retour derrière le volant d’une monoplace. A signa-ler également, pour le clin d’œil, un autre come-back en monoplace qui a eu lieu sur le circuit de Lignières. Invité pour participer à la célébration des 50 ans de la piste neuchâteloise, Marcel Fässler (2.), triple vainqueur des 24 Heures du Mans a repris le volant d’une Formule Ford préparée par Charly Crozet, ancien pilote recon-verti dans la formation.

Nouveau

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PASSION18Auto & Sport 246

«Courir à La Berra,ce serait le top !»L’ex-cycliste professionnel Steve Zampieri bientôt sacré meilleur grimpeur sur… quatre roues ? Par Pierre Thaulaz

Auto & Sport : Le vélo, ce n’est pas si vieux que ça ?Steve Zampieri : J’ai arrêté il y a quatre ans. Je voulais quitter le vélo quand j’aimais encore le vélo…

Ce n’était pas pour choisir votre nouveau métier ?C’était aussi l’une des raisons. Je n’avais pas de CFC, j’ai pensé qu’il fallait arrêter un peu plus tôt la compétition pour pouvoir reprendre une formation.

Plutôt courageux de se retrouver, à 32 ans, dans la peau de l’apprenti mécanicien…C’était ingrat. Par moment, j’avais envie de tout valser. Il faut vider les poubelles, affronter le regard des gens. Même si je m’y attendais, l’orgueil est quand même touché quelque part.

Une formation que vous aviez entamée il y a longtemps ?J’avais 17 ans, et à l’époque je n’avais pas réussi à concilier sport et travail. Mon papa m’avait dit : «On tente le coup de poker. Si, à 20 ans, on voit que tu y arrives, alors tu conti-nues. Autrement, tu dois entreprendre une formation. A 21 ans, je suis passé pro et la question ne se posait plus.

Vous avez roulé 10 ans dans les meilleures équipes. Vous étiez un peu l’équipier modèle ?Je me suis toujours voué corps et âme pour mes leaders, surtout dans les étapes de montagne, les plus difficiles, et plus généralement dans les courses présentant du dénivelé. J’étais payé pour ça, j’étais reconnu pour ça.

Vous êtes donc un grimpeur ?J’étais un grimpeur.

Vous utilisez l’imparfait ?Oui, même si je vais tous les jours à vélo au travail, ce qui m’évite de passer trop de temps dans les bouchons.

Mais vous aimez toujours les cols ?Bien sûr, mais je n’ai plus forcément envie d’aller me faire mal dans le col du Jaun lorsque la température grimpe à 35 degrés. J’ai assez donné, par contre, je roule volontiers pour le plaisir.

Les restaurations de voitures à côté de votre travail, ça vous a aidé à supporter votre statut d’apprenti ?Ça m’a permis de faire mes propres expériences. J’ai toujours été un peu autodidacte. Le week-end, je pouvais me changer les idées en mettant les mains dans

un moteur ou en remontant une carrosserie.

Steve Zampieri devant sa Golf 2 ex-Edy Kamm

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Mécatronicien, ça n’a pas un grand rapport avec la restaura-tion d’une Golf 1 ou d’une quattro, vos voitures préférées ? Il n’y a rien de compliqué sur les voitures d’il y a 30 ans et plus. La partie électrique, je peux m’y consacrer en connais-sance de cause puisque c’est mon métier.

Le reste, vous saviez faire ?La carrosserie, souder les tôles, ce n’est pas un problème, mais les surfacer, le mastic, etc., c’est un métier à part.

La mécanique ?Ça oui. J’ai beaucoup fréquenté le milieu des courses auto-mobiles, notamment avec mon papa.

Il était garagiste ?Non, serrurier soudeur, mais il a toujours eu la passion des voitures. Ses moteurs étaient souvent ouverts et on voyait comment ça fonctionnait. Grâce à lui, j’ai appris beaucoup de choses.

Une passion qui remonte donc assez loin ?Oui, ce n’est pas une lubie. C’est quelque chose que j’ai en moi, ce n’est pas un hasard si j’ai passé mon CFC dans la mécanique.

Vous travaillez pour ?Amag Fribourg, et plus spécialement pour Audi. Ils ont sans doute remarqué que j’étais fanatique de cette marque.

Les quattro ?C’est tatoué, il est exclu que je sorte de là. Une Audi, pour moi, c’est une quattro, une 5-cylindres. Je ne vais pas refaire une Audi des années 70 car ce n’est pas mon trip. Ma période, ce sont les années 80, je suis d’ailleurs en train de restaurer une quattro de 1986.

Comment l’avez-vous dénichée ?Grâce à un ami qui en possède des dizaines, mais qui d’ordi-naire n’en vend pas. J’ai échangé une coque de Golf 1 contre cette quattro qui ne roulait plus depuis des années et j’ai démarré sa restauration il y a une année. En fait, plus on démonte et plus on s’aperçoit de tout ce qu’il reste à faire. Certains trucs sont cachés ou alors ça avait été mal réparé à l’époque.

Souvent, on ne sait pas ce qu’on achète ?Il y a des points que l’on contrôle rapidement. On voit qu’elle a été pliée à tel endroit, mais quand on démonte, on se rend compte qu’il y a plus de job que prévu. On découvre dans les passages de roues une sorte de mastic caoutchouteux

anti-gravillonnage qui garde l’humidité, ce qui a permis à la rouille de venir se faufiler. Vous commencez avec votre spa-tule et vous découvrez plein de trous. Vous pensez : «Okay, on ne va pas se donner de délai !»

Combien d’heures sur une voiture ?Oh, c’est énorme, peut-être 2000 à 3000 heures. Des fois, vous vous embêtez pour un petit truc de rien du tout.

Une passion qui pourrait devenir un business ?Quand je pense restauration, je ne pense pas investisse-ment. Je sais que j’ai de l’argent qui dort quelque part, je pourrais tout vendre mais à la fin j’aurais quoi de plus ? C’est mon cœur qui parle. Je fais ce que j’aime. Pour certains c’est le parapente, moi je refais des voitures.

Une émotion particulière au volant d’une voiture que l’on a restaurée ?Il y a l’odeur du plastique, l’odeur d’essence, le bruit aussi. Je fonctionne beaucoup au bruit, d’ailleurs je n’ai jamais d’autoradio dans mes voitures. J’aime partir dans des petits coins et rouler tranquille.

Les voitures actuelles sont moins intéressantes ?Tout est aseptisé dans une voiture moderne. Un bruit de freins, ça siffle, on l’amène au garage. C’est tout de suite anormal.

La voiture est devenue un salon ?Oui, les gens recherchent le confort. Bon, je travaille chez Audi, une marque de prestige, donc les clients en veulent pour leur argent, je comprends. On n’a pas tous la passion des bruits et des voitures qui sentent l’huile et l’essence. Quelqu’un qui a un rendez-vous de travail veut une voiture nickel, c’est normal.

La prochaine étape, c’est la course automobile ?Oui. J’ai acheté une Golf 2 ex-Edy Kamm dans le but de participer à des courses, mais le boîtier moteur est raide et j’attendrai donc 2015. Mais j’espère quand même rouler cette année en non-licenciés. J’ai choisi une Golf 1 que j’ai entièrement restaurée.

En attendant les courses de côte, en 2015 ?Oui, ainsi peut-être qu’un ou deux slaloms. J’aime bien les courses de côte. Courir à La Berra, à la maison, ce serait le top.

Vous resterez dans votre spécialité, la montagne ?Et avec un dossard…

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SÉCURITÉ ROUTIÈRE 20Auto & Sport 246

L’ACS soutient les enfants sur le chemin de l’écoleCette année encore, des dizaines de milliers d’enfants dans toute la Suisse se rendront à pied à l’école. Or pour les plus petits, le chemin pour se rendre à l’école et le retour au domicile représentent un vrai défi.

En effet, ils ignorent encore les dangers du trafic routier, se laissent rapidement divertir et ne sont guère en mesure de juger correctement la situation. C’est précisément là qu’intervient l’éducation rou-

tière de l’Automobile Club de Suisse. Le Merle blanc de l’ACS accompagne les enfants sur leur chemin pour aller à l’école. De concert avec ses partenaires, les instructeurs de la circulation de la police, et avec le soutien du Fonds de sécurité routière, le Merle blanc apprend aux enfants de manière ludique et pédagogique à la fois de mieux évaluer les risques et dangers du trafic routier et d’adopter le bon comportement.

Chaque année, plusieurs centaines d’enfants continuent à être impliqués dans des accidents de la route. Nombreux sont les accidents qui auraient pu être évités. Pour les plus jeunes usagers, la traversée d’une route est liée à une grande insécurité. Le Merle blanc de l’ACS et son pro-gramme d’éducation routière «Ouvrez l’œil !» ont pour mis-sion de réduire cette insécurité et de permettre aux enfants d’intégrer définitivement le bon comportement à adopter.

Les cours d’éducation routière du Merle blanc Le Merle blanc de l’ACS symbolise depuis 1956 la prévention routière. Depuis des décennies, il accompagne les enfants sur leur chemin de l’éducation routière. A la 1ère HARMOS déjà, les enfants font connaissance avec ce charmant oiseau au bec jaune en peluche. C’est pourquoi la police fait appel au Merle blanc dans ses cours d’éducation routière comme messager pour véhiculer les contenus didactiques d’une importance élémentaire. Pour pouvoir axer la matière enseignée sur la pratique et en assurer de la sorte un apprentissage durable, ce cours est composé d’une partie théorique et aussi d’une partie pratique.

Les enfants commencent d’abord à recevoir les enseigne-ments les plus importants en rapport avec la route : à quels dangers faut-il faire attention? Quels sont les véhicules que l’on rencontre sur les routes ? Quels sont les espaces de circulation pour les petits enfants ? Quel comportement adopter et comment traverser correctement une route ?

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21Auto & Sport 246

L’ACS soutient les enfants sur le chemin de l’école

Pour illustrer ces thèmes importants, l’ACS met à la disposition des ins-tructeurs de la police des outils d’enseignement didactiques. Par exemple le puzzle surdimensionné

qui illustre une situation urbaine avec les véhicules et figurines les plus divers.

Cela permet aux enfants de voir et d’exercer en théorie ce qui est tellement important pour eux

à l’extérieur sur le chemin de l’école.

À l’extérieur, on exerce ensuite ensemble la traversée sur le passage pour piétons. «S’arrêter - regarder – écouter– tra-verser» telle est encore à l’heure actuelle la devise ! Comme les enfants ne sont guère en mesure d’évaluer la vitesse d’un véhicule qui approche, ils apprennent à ne traverser la route que lorsque ses roues sont à l’arrêt. C’est pour-quoi il est important que les conducteurs s’arrêtent toujours complètement.

Les parents doivent donner le bon exempleLes parents ne doivent pas seulement apprendre à leurs enfants à adopter un comportement respectueux des besoins d’autrui dans le trafic routier, mais leur donner éga-lement l’exemple en traversant correctement les routes et en appliquant systématiquement la règle «s’arrêter - regarder – écouter– traverser».

Ils aident de la sorte leurs enfants à entraîner et intériori-ser les connaissances acquises. Le jeu d’éducation routière interactif développé par l’Automobile Club de Suisse «Ouvrez l’œil !» aide les parents à familiariser leurs enfants avec leur espace de circulation et il est mis gratuitement à leur dispo-sition sur un CD. Les commandes peuvent être faites sur le site www.merleblanc.ch ou à l’adresse suivante: Automobile Club de Suisse, Formation & Sécurité, Wasserwerkgasse 39, CH-3000 Berne 13.

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BILLET DU PRÉSIDENT22Auto & Sport 246

Vous avez dit «bouchons» !Certains les éliminent, d’autres les créent !

Chaque fin de semaine de la période estivale, nous avons entendu que des colonnes de cinq, dix ou quinze kilomètres se formaient aux portails nord ou sud du tunnel du Gothard. Cela se comprend

aisément car, de Hambourg à Reggio di Calabria, l’autoroute possède au minimum quatre, voire six pistes ou plus encore. Seule la traversée des Alpes suisses forme un goulet d’étran-glement avec un seul tube bi-directionnel à deux voies. La circulation routière peut être assimilée à la dynamique des fluides, mais il n’y a pas besoin d’être ingénieur en hydrau-lique pour comprendre que, sur cent kilomètres de conduites, un seul tronçon de 100 mètres avec un diamètre réduit suffit à diminuer la capacité de l’ensemble.

Ce qui est valable pour le tunnel du Gothard l’est égale-ment pour nos infrastructures routières d’agglomérations. A ce titre, je citerai quelques exemples tirés d’expériences vaudoises, mais qui gardent leur pertinence dans d’autres cantons, voire d’autres villes.

L’exemple le plus flagrant est l’aménagement de la «route suisse» à la hauteur des grandes écoles (EPFL et UNIL), entre Saint-Sulpice et le carrefour de La Bourdonnette à Lausanne. De l’avis même de quelques ingénieurs en circu-lation, cet aménagement est «l’exemple à ne pas suivre». En effet, alors que le trafic était fluide avant ce remodelage des voies de circulation, une colonne de quatre ou cinq kilo-mètres se forme maintenant, matins et soirs, pour accéder à Lausanne. Nous éviterons de parler du côté dangereux de ces aménagements, les bordures en granit à bords francs étant de véritables pièges, non seulement pour les pneus de nos véhicules, mais aussi pour les cyclistes et motocyclistes qui auraient la malchance de chuter dans un des multiples giratoires.

Fort de cette expérience malencontreuse, on aurait pu croire que les Autorités lausannoises en tireraient des

conséquences pour de futurs aménagements. Il nous faut déchanter. L’avenue de Provence, pénétrante principale à l’ouest de la ville était à quatre voies (deux dans chaque sens). Une nouvelle «requalification» de cet axe en réduit la capacité à une seule piste dans chaque sens. Depuis lors, chaque matin, la file de voitures s’étend jusqu’au carrefour de La Bourdonnette déjà cité dans le paragraphe précédent.

Le terme de «requalification» est de plus en plus utilisé par des aménagistes doctrinaires pour signifier une baisse de la capacité des aménagements routiers existants. Nous ne citerons que deux exemples, une fois de plus lausannois, pour démontrer l’absurdité de ces raisonnements :

• La suppression des îlots de stationnement pour les bus de transports publics à l’avenue de Cour a reporté les nui- sances sur l’avenue de Rhodanie et les «bouchons» se forment aux heures de pointe du Château d’Ouchy au giratoire de La Maladière.

• Le nouvel aménagement de la place de La Sallaz sur la pénétrante nord de l’agglomération lausannoise a des conséquences jusque sur l’autoroute entre la sortie de La Blécherette et celle de Vennes.

Enfin, et ce sera là mon dernier exemple vaudois, la deuxième voie de circulation au passage de la frontière à Vallorbe ayant été supprimée, chaque soir, une colonne de cinq kilomètres se forme sur la semi-autoroute, ceci malgré la suppression des contrôles physiques en douane.

ConclusionLa Confédération va dépenser plusieurs centaines de mil-lions pour éliminer les «goulets d’étranglements» sur les autoroutes. Pendant ce temps certains aménagistes s’éver-tuent à limiter la capacité d’artères indispensables à la vie communautaire. Cherchez l’erreur !

Jean-Luc Tschumy, Président ACS Vaud

Page 23: Magazine automobile et organe officiel de l’ACS

23Auto & Sport 246

POLITIQUE ROUTIÈRE

L’espérance de vie des personnes a fortement augmenté ces dernières décennies. Les seniors conduisent également plus longtemps que par le passé. Mais, chaque fois qu’un accident implique

l’un d’eux, les médias le mettent en évidence, causant une psychose parmi la population et suscitant une foison de nouvelles mesures législatives qui visent spécialement cette classe de conducteurs.

La voiture joue un rôle social essentiel dans notre société. Un retrait de permis pour raison d’âge est souvent catastro-phique pour les personnes concernées. La perte de mobilité qu’engendre une telle mesure correspond souvent à un isole-ment ressenti comme une exclusion. Or, avec l’augmentation de la densité de la circulation et les changements législa-tifs, les personnes âgées deviennent hésitantes, ce qui les désigne comme des conducteurs à risque aux yeux de la police. Il importe donc de réviser régulièrement ses bases et de suivre des cours de perfectionnement à la conduite.

Prévenir plutôt que guérir !Ces derniers mois, plusieurs conducteurs, membres de l’Au-tomobile Club de Suisse ou non, se sont adressés à leur club ou au Centre de Formation Routière de Savigny (CFR) pour signaler que, suite à un contrôle, leur permis leur avait été retiré en attendant un examen de conduite complémentaire. Les raisons de ce contrôle sont hélas trop souvent liées à des fautes bénignes ou à des hésitations.

Le vieillissement est inéluctable, ces effets sont insidieux et difficilement perceptibles par la personne elle-même. Il faut tout entreprendre pour en minimiser les effets au moyen d’exercices physiques, psychiques ou pratiques. Les constructeurs automobiles ont également installé des aides à la conduite (ABS, ESP, DST, limiteur de vitesse, système anti-collision, détection de piétons, coupe-circuit

de l’accélérateur, etc.), mais comment adapter sa conduite si on ne sait ce qui se cache sous des abréviations souvent abstraites.

Les virtuoses, que ce soit au piano, au golf ou au tennis, s’exercent constamment. Il devrait en être de même des conducteurs, surtout à partir d’un certain âge. C’est la raison pour laquelle, le CFR de Savigny et l’ACS Vaud ont mis sur pied des cours pour les personnes âgées, appelés aussi «Cours de l’âge d’Or».

En organisant ces cours, on espère retarder au maximum des mesures législatives étatiques qui obligeraient tous les conducteurs à passer un examen complémentaire auprès du service des automobiles de leur canton. Une fois de plus, les usagers de la route et leurs associations prouvent que l’initiative privée est une réalité.

Que faire pour éviter un retrait de permis pour raison d’âge ?Avec l’âge, les réflexes sont plus lents, la vision nocturne baisse fortement et nous ne sommes plus certains de connaître toutes les subtilités de la loi sur la circulation routière. Il importe donc d’exercer nos points faibles et d’améliorer nos connaissances, afin de ne pas être trop facilement»repérés»sur la route par une conduite hésitante.

Le fait de ne pas avoir eu d’accidents en 40 ans de conduite d’un véhicule n’est pas un argument aux yeux de la loi et des autorités, aussi le risque de devoir repasser un examen de conduite est grand. C’est la raison pour laquelle, le CFR de Savigny met sur pied des «Cours de conduite pour les aînés» sur une base volontaire et privée.

Cours de conduite pour les aînésPas «encore» obligatoires, mais fortement conseillés ! Par Charles Friderici

Devoir un jour déposer son permis de conduire est une (triste) réalité. Ce genre de cours peut vous aider à le conserver plus longtemps !

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Tél. + 41 (0)22 793 03 83

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Savigny

Page 24: Magazine automobile et organe officiel de l’ACS

24Auto & Sport 246

SECTIONS ACS

the club

Ne C’est la rentrée – Levez le pied et ouvrez l’oeil !

Nos chers bambins ont retrouvés les chemins de l’école. Notre Merle Blanc les accompagne en toute sécurité. «OUVREZ L’OEIL !» avec le MERLE BLANC.

Pour tout public – le mardi 23 septembreMme Sandra de Cocatrix et M. Eric Bourquin, des professionnels de la route et en collaboration avec L’ACS section neuchâteloise, vous attendent, le 23 septembre 2014 de 14h00 à 17h30 afin que vous puissiez apprivoiser le code de la route en toute sécurité :• 2 x 45 minutes de pratique et maintien d’une conduite à niveau• 60 minutes de théorie, code de la route et nou- velles lois en vigueur • Cours sur mesure en groupe de 4 personnes et 2 moniteurs

ACS comme membre du jury au «Chevalier de la route»

En tant que personne de référence auprès de nos enfants, nous avons tous un rôle important à jouer en donnant l’exemple. Prenez cette tâche impor-tante très au sérieux. Soutenez les enfants avec nos moyens didactiques, afin qu’ils apprivoisent une bonne éducation routière et qu’ils appliquent

La campagne Chevalier de la route s’inscrit depuis des années à faire valoir les aspects positifs de la circulation routière et dont l’ACS s’investit. Les Chevaliers de la route se distinguent par des qualités telles que le courage, sens des respon-sabilités et surtout sens civique. Les Chevalier de la route ont accompli des actes hors du com-mun, parfois au péril de leur vie, pour secourir des personnes en danger. Ainsi, au risque d’être eux-mêmes brûlés ; ils ont sauvé des occupants de véhicules en flammes ou se sont jetés, en pleine nuit d’hiver, dans une eau glaciale pour sauver un enfant prisonnier d’une voiture immergée. Et dans bien d’autres situations, les courageux Chevaliers ont accompli des actes extraordinaires. De par leur courage, des situations désespérées ont finalement trouvé une issue «heureuse». Pour en savoir plus : www.chevalierdelaroute.ch.

durablement les connaissances acquises.

Vous trouverez un choix de produits instructifs et conçus de manière ludique qui faciliteront leur prudence et qui augmentera la sécurité de nos enfants dans le trafic routier.

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• Théorie et pratique avec voiture de fonction• Bilan, conclusion et réponses à vos questions• Collation incluse

Un prix total de CHF 200.-, réduction de CHF 20.- pour les membre ACS section neuchâteloise et de CHF 50.- du SCAN sous présentation du justificatif de participation et à la demande du participant.

Remplissez notre formulaire disponible sur notre site internet www.acs.ch/neuchatel ou envoyez votre demande par e-mail [email protected] ou par téléphone au +41 32 725 81 22.

Page 25: Magazine automobile et organe officiel de l’ACS

25Auto & Sport 246

Suivez l’évolution

Le Slalom du Bas-Monsieur – le samedi 11 octobre 2014

Pour terminer la saison

Cours de perfectionnement - 11 novembre 2014Gardez le rythme en prenant des cours de perfec-tionnement théorique sur la circulation routière. Mis en place par des professionnels pour les 60 ans et plus, il sera traité des nouvelles règles de la circulation en vigueur, la manière de se com-porter dans un giratoire, ainsi que les meilleurs moyens mis à votre disposition pour assurer une conduite agréable.

Une demi-journée d’échanges et de perfection-nement pour le prix de CHF 50.- le mardi 11 novembre à 14h, à l’hôtel de La Vue-des-Alpes.

Venez nombreux en vous inscrivant par e-mail à [email protected], par téléphone au 032 725 81 22 ou en utilisant ce coupon-réponse ci-dessous.

A retourner à : ACS section neuchâteloise, Case postale 21, 2072 St-Blaise

Nom .................................................. Prénom .......................................... No de membre ACS 0009 02 ....................

oui, je m’inscris au cours de perfectionnement du 11.11.2014

Adresse .....................................................................................................................................................................

E-mail ..................................................................................... Tél .............................................................................

Signature ................................................................................

La course du Bas-Monsieur célèbre son 60e anni-versaire en 2014. Cette petite course est sur-nommée le championnat du Monde des 3 virages, car sa réputation est aussi importante que son parcours est court !En effet, les 3 virages de l’ancienne route qui relie la Cibourg à la Chaux-de-Fonds ont accueilli depuis les années 50, toutes sortes de bolides. Les monoplaces de formule 2 et autres Sport-prototypes côtoient les voitures de séries les plus modestes. Tous les meilleurs pilotes de la région ont disputé la course du Bas-Monsieur, mais aussi bon nombre d’anonymes qui auront participé peut-être à la seule course de leur carrière.

C’est cela le Bas-Monsieur, une course populaire qui permet de mettre le pied à l’étrier dans la bonne humeur et la convivialité.

En 2014, pour célébrer ce bel âge, les manches de course auront lieu de nuit, sur une piste éclai-rée permettant même aux monoplaces citées plus haut de rouler comme en plein jour. Pour les membres ACS, CHF 30.- seront ristournés sur présentation de la carte de membre ACS lors du contrôle administratif. La clôture des inscrip-tions est fixée au jeudi 2 octobre 2014. Attention, le nombre de participants est limité à 90.

Pour plus de renseignements, consultez le site Internet de l’ACS section neuchâteloise :www.acs.ch/neuchatel ou celui de la Scuderia Taïfyn : www.scuderia-taifyn.net.

Rejoignez-nous au circuit de Ledenon les 4 et 5 novembre 2014.Nous vous proposons une sortie sur le circuit de Ledenon au sud de la France les 4 et 5 novembre. C’est le plus vallonné, le plus sinueux et le plus technique des circuits de France !

Ce mythique circuit procure que du plaisir pour le pilotage. Cette sortie est en collaboration avec Sports-Promotion Sàrl qui vous la propose à un prix préférentiel pour les membres de l’ACS section neuchâteloise au prix de 430 € au lieu de 480 € par journée ou de 700 € au lieu de 780 €. Pour toute information complémentaire ou

inscription, veuillez contacter l’ACS section neu-châteloise au 032 725 81 22 ou par email, sur [email protected].

Page 26: Magazine automobile et organe officiel de l’ACS

26Auto & Sport 246

SECTIONS ACS

the club

Fr Visite avec l’ACS FribourgVisite exceptionnelle de l’usine Maserati à Modena

Foire de Fribourg

ACS FribourgCase postale 105

1701 FribourgT +41 26 341 80 20F +41 26 347 15 [email protected]

ACS GenèveClos de la Fonderie 19

Case postale 12051227 Carouge

T +41 22 342 22 33F +41 22 301 37 [email protected]

ACS NeuchâtelAvenue des Pâquiers 16

Case postale 212072 Saint-Blaise

T +41 32 725 81 22F +41 32 725 81 21

[email protected]

ACS Les RangiersCase postale 130

2882 Saint-UrsanneT +41 32 422 65 22F +41 32 421 42 15

[email protected]

ACS Seeland-JuraHugi Strasse 2

2501 BienneT +41 32 323 15 25F +41 32 323 71 69

[email protected]

ACS ValaisRue du Scex 33

1950 SionT +41 27 322 11 15F +41 27 322 33 21

[email protected]

ACS VaudChemin des Gavardes 7

Case postale 1361073 Savigny

T +41 21 331 27 22F +41 21 331 27 29

[email protected]

Où contacter votre sections

VISITE EXCEPTIONNELLE DE L’USINE MASERATI PAR L’ACS FRIBOURG à MODENA 

 Hôtel Libertà à Modena 

 DU SAMEDI 8 AU LUNDI 10 NOVEMBRE 2014 

Samedi 08.11.14  Suisse – Modena  

 

07h00, départ de Fribourg (parking St‐Léonard) en direction de Modena (Italie). Pause café et repas de midi libres en cours de route.   Vers 15‐16h, arrivée à Modena. Installation à l’hôtel. Souper et soirée libres.  

Dimanche 09.11.14  Journée libre  

Petit déjeuner buffet.   

Lundi 10.11.14    

Petit déjeuner buffet.   10h – Visite de l’Usine MASERATI.  14h – repas   Vers 16h, départ pour le voyage retour en Suisse. Arrivée en Suisse prévue vers minuit.    

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VISITE EXCEPTIONNELLE DE L’USINE MASERATI PAR L’ACS FRIBOURG à MODENA

SECTION FRIBOURG

Samedi 08.11.14 Suisse – Modena

07h00, départ de Fribourg (parking St-Léonard) en direction de Modena (Italie). Pause café et repas de midi libre en cours de route. Vers 15-16h, arrivée à Modena. Installation à l’hôtel. Souper et soirée libre.

Dimanche 09.11.14 Journée librePetit déjeuner buffet.

Lundi 10.11.14 Petit déjeuner buffet. 10h – Visite de l’Usine MASERATI.14h – repas Vers 16h, départ pour le voyage retour en Suisse. Arrivée en Suisse prévue vers minuit.PRIX PAR PERSONNE EN CHAMBRE DOUBLE

NON MEMBRE ACS CHF 450.-MEMBRE ACS CHF 390.-

Supplément chambre individuelle (2 nuits) CHF 90.-

DU SAMEDI 8 AU LUNDI 10 NOVEMBRE 2014

Hôtel Libertà à Modena

Inclus dans le prixa Voyage en car tout confort - air conditionné - frigo - W.-C. - vidéo - sièges inclinables - cale-pied - etc.a Le coup de fendant du patron à l’aller et au retoura L’hébergement en hôtel, sur la base d’une chambre double pour 2 nuits Petit déjeuner buffeta La taxe de séjoura Boissons gratuites (non alcoolisées) dans le car durant le voyage aller-retour

Non inclus dans le prixr Les soupers r Les dînersr Les boissons aux repasr L’organisation des journées (excursions …)r Assurance annulation et assistance obligatoire CHF 25.00 par personne (sauf si vous êtes en possession de l’assurance ACS ou d’une assurance similaire)r En cas d’augmentation du diesel ou de l’Euro, nos prix pourront être réadaptés

Inscription Maserati: (à retourner à l’ACS Section Fribourg, case postale 105. 1701 Fribourg, ou par mail: [email protected] (dernier délai d’inscription: 6 octobre 2014)

Nom: Prénom:

Rte:

Lieu:

Date de naissance: Signature:

E-mail: Tél. (portable)

VISITE EXCEPTIONNELLE DE L’USINE MASERATI PAR L’ACS FRIBOURG à MODENA 

 Hôtel Libertà à Modena 

 DU SAMEDI 8 AU LUNDI 10 NOVEMBRE 2014 

Samedi 08.11.14  Suisse – Modena  

 

07h00, départ de Fribourg (parking St‐Léonard) en direction de Modena (Italie). Pause café et repas de midi libres en cours de route.   Vers 15‐16h, arrivée à Modena. Installation à l’hôtel. Souper et soirée libres.  

Dimanche 09.11.14  Journée libre  

Petit déjeuner buffet.   

Lundi 10.11.14    

Petit déjeuner buffet.   10h – Visite de l’Usine MASERATI.  14h – repas   Vers 16h, départ pour le voyage retour en Suisse. Arrivée en Suisse prévue vers minuit.    

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Venez découvrir le stand ACS à la Foire de Fribourg, du 3 au 12 octobre 2014. Un simulateur de course sera disponible alors n’hésitez pas à venir l’es-sayer. En plus... c’est gratuit !

Page 27: Magazine automobile et organe officiel de l’ACS

Slalom de GenèveLa 2e édition du Slalom automobile de Genève a eu lieu le week-end du 23 et 24 août dernier

Journée Philippe Favre

Auto & Sport 246 27

SECTIONS ACS

GeUnique en Suisse de par son tracé, Indoor et outdoor, le Slalom automobile de Genève a compté pour la première fois au Championnat Suisse des Slaloms.

Le samedi 23 août plus de 100 pilotes à licences LOCales étaient inscrits avec la victoire en 2.15.07 pour Julien Monnay et sa Lotus Exige S V6 Cup.

Le dimanche 60 pilotes NATionaux ont courus pour le Championnat Suisse avec la victoire au Scratch de Philip Egli en 1.56.58 avec sa Dallara F394 Opel.

Au vu, de la faible participation des pilotes le dimanche les organisateurs se pose la question s’ils continueront à organiser une manche du Championnat Suisse l’année prochaine.

L’ACS Genève était présent à la journée en souvenir de notre ami pilote Philippe Favre sur le circuit de Bresse le mercredi 27 août dernier.Très belle journée en ta mémoire Philippe, tu nous manques…

L’ACS Section de Genève et les écuries la Meute, Heldan Rallye Team, Léman et Ouest Romand vous donnent rendez-vous en 2015 pour la 3e édition !

Tous les résultats et les photos sont disponibles sur notre site www.slalom-de-geneve.ch

© augusto tomassetti/klaus binder

Julien Monnay, vainqueur du samedi au volant de sa Lotus Exige

Page 28: Magazine automobile et organe officiel de l’ACS

the club

28Auto & Sport 246

SECTIONS ACSCours de conduite pour les aînésLe Centre de formation routière de Savigny (CFR) et l’ACS Vaud organisent deux cours pour conducteurs de l’âge d’or !

Malgré leur grande expérience, il y a une chose contre laquelle les conducteurs âgés ne peuvent pas lutter : Le vieillissement. Inéluctablement, malgré tous les efforts entre-pris pour préserver leur jeunesse, le poids des années réduira leur santé physique et psychique à doses homéopathiques, sans attirer l’attention. Mais l’incidence sur l’aptitude à la conduite, cer-tainement pas flagrante pour le conducteur lui-même, reste bien réelle : vision réduite surtout de nuit, temps de réaction plus long, hésitations, etc. Heureusement que de nombreuses qualités viennent compenser ces handicaps.

• Mais pour combien de temps encore ? • A quel moment devront-ils déposer leur permis de conduire ? • Que peuvent-ils faire pour conduire le plus long- temps possible ? • Pouvons-nous encore conduire un véhicule auto- mobile à 90 ans ? Tant de questions que l’on se pose en espérant qu’une petite voix venue de l’au-delà leur dise : «Tu pourras conduire jusqu’au dernier jour, et même, tu rejoindras le paradis en cabriolet.».

Conduire le plus longtemps possible est l’objec-tif de chaque conducteur, car conduire, c’est pré-server au maximum son autonomie et sa liberté.

Le «Cours de l’Âge d’Or» que vous propose le CFR de Savigny et l’ACS Vaud a été élaboré par des professionnels, les mêmes qui forment les moni-teurs de conduite ou les experts. Ce cours n’a certainement pas pour ambition de transformer les conducteurs en pilotes émérites.

Les objectifs de ce cours sont les suivants :• Aider à conduire prudemment et d’une manière plus sûre, aussi longtemps que possible afin d’éviter toute dépendance;Mais également :• Faire prendre conscience qu’à un moment il faudra arrêter de conduire;Et éventuellement :• Aider à décider du moment de réduire ou d’arrê- ter la conduite d’un véhicule.

N’attendez pas que la Berne Fédérale impose des cours aux conducteurs d’un certain âge, participez à un cours si vous en ressentez le besoin et si vous désirez conduire en toute sécurité un peu plus longtemps.

Deux cours organisé sur le circuit du CFR de Savigny (à proximité de Lausanne), les mardi 14 octobre et jeudi 30 octobre de 9h00 à 16h30.Ces cours comprennent :• une partie théorique,• une partie pratique sur circuit avec votre véhicule.

Prix des cours(avec repas de midi et café-croissant le matin)• Pour les membres de l’ACS : CHF 175.- • Pour les autres participants : CHF 225.-

ACS

Vd

Nous faisons nos adieux à notre ancien président central de longue date de l’ACS

Monsieur Carl Ernst WeidenmannDocteur en droit

4 décembre 1921 | 8 août 2014

Pendant sa période de président, de 1986 à 1992, il a marqué de son empreinte de manière importante la destinée de l’ACS. Nous nous sou-viendrons de lui avec une grande reconnaissance.

Le président central, le Comité de directionet l’administration centrale de l’Automobile

Club de Suisse présentent leurs condoléances à sa famille ainsi qu’à ses proches.

Hommage

A la demande du défunt, l’ensevelissement de l’urne a eu lieu dans le cercle restreint de sa famille.

A la place des fleurs, vous pouvez faire un don àl’Aide suisse aux montagnards | 8134 Adliswil

Compte de chèques postal 80-32443-2IBAN CH44 0900 0000 8003 2443 2

Adresse de la famille en deuilFamilie WeidenmannMönchhofstrasse 17

8802 Kilchberg

Savigny

Page 29: Magazine automobile et organe officiel de l’ACS

Auto & Sport 246 29

LE COIN DES MEMBRESLE COIN DES MEMBRES

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Page 30: Magazine automobile et organe officiel de l’ACS

PILOTE DU MOIS30Auto & Sport 246

Concentrée sur 5 mois, la saison du championnat NEC se terminera le 21 septembre sur le circuit du Nürburgring. Au programme, trois courses avec un enjeu de 90 points pour trois pilotes séparés par

24 unités. Leader avant un meeting compliqué à Most Louis Delétraz, actuel 2e, se rendra en Allemagne avec un handicap de 12 points sur Ben Barnicoat son rival, protégé de McLaren.

Comment s’est déroulé le meeting de Most, et dans quelles conditions as-tu cédé la tête du championnat à Ben Barnicoat ?«J’aurais évidemment préféré garder la tête du championnat, mais compte tenu des conditions météo que nous avons eues je ne suis pas trop déçu. Cela aurait pu être pire. J’étais vraiment rapide lors des essais libres sur le sec. Toujours premier ou deuxième, tout était ok. Hélas, il y a eu une très forte pluie juste avant le départ des qualifs et, comme pratiquement tous les autres pilotes, je n’ai jamais trouvé un tour clair. Donc je suis parti une fois 6e et une autre 11e. Barnicoat a eu un peu plus de chance et à l’arrivée des deux courses, il termine avec un avantage de 12 points. Mais, comme la 3e manche a été reportée au Nürburgring, je partirai en première ligne et tout reste ouvert pour les deux courses régulières de ce meeting».

Tu restes donc serein quant à tes chances pour le titre ?«Absolument, il n’y a pas de raison on a encore 90 points

en jeu. Si je ne fais pas d’erreurs j’ai un bon avantage dès la première course qui est en fait la 3e de Most. Ensuite, comme je l’ai déjà dit, les deux courses restantes sont totalement ouvertes. Mais les écarts entre Barnicoat, Schothorst et moi sont faibles, tout est possible pour cha-cun d’entre nous. Je vais continuer à me préparer comme d’habitude, sans m’ajouter de pression supplémentaire.

As-tu déjà un plan pour 2015 ?«Rien n’est encore clairement défini, je termine ma deu-xième saison dans le team Josef Kaufmann et je me sens bien dans cette équipe. J’espère pouvoir m’engager avec eux en Eurocup Formule Renault 2.0 la saison prochaine. Il y a une bourse pour le champion dans ce champion-nat. Cela peut aider pour la suite et passer en Formule Renault 3.5

Que penses-tu de la promotion de Max Verstappen en F1 ?«Sincèrement, je trouve ça assez ridicule. J’ai roulé avec lui en début de saison, en tant qu’équipier dans la même voiture et il m’a battu une fois sur la pluie, moi je l’ai battu sur le sec. Il est très fort, c’est clair, mais je pense qu’il n’est pas prêt pour aller directement en F1. Il n’a pas vraiment fait de preuves par rapport à d’autres pilotes qui tracent leur chemin avec succès en Formule Renault, F3 et maintenant GP2. Mais je le comprends, je ne refuserais pas une telle proposition».

Delétrazà 3 courses du bonheur ?

Par Gérard Vallat

Suivant la voie sportive de son père, à l’image de nombreux pilotes actuels, Louis Delétraz a affiché ses ambitions dès le début de saison, en remportant la première course du championnat NEC de F. Renault 2.0 à Monza.

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La voiture prêtée endommagée

Ladina E. a totalement sous-estimé les préparatifs de mariage de sa collègue. Un jour avant le grand évènement, il lui reste certaines choses à organiser. Comme sa voiture est toujours en réparation, elle

demande à sa voisine si elle peut lui prêter son véhicule pendant quelques heures. Sa voisine accepte gentiment.

Un incident survient sur le chemin du retour. Ladina effleure un pilier dans le parking. Le pilier n’a été que peu endom-magé mais la voiture beaucoup plus. Sa faute d’inattention a causé de profondes bosses et quelques rayures sur toute la portière du conducteur. Elle est obligée de le rapporter à sa voisine.

La voisine est bien assurée. Elle a souscrit une assurance casco intégrale qui couvre complètement le dommage. L’assurance auto de la voisine de Ladina prend par consé-quent en charge la réparation. Il reste toutefois une franchise de 1’000 francs à sa charge. De plus, suite à l’accident, la prime de la voisine passe à l’échelon supérieur. Elle devra

donc payer à l’avenir une prime plus élevée. Ladina devrait en principe prendre en charge ces frais supplémentaires.

En tant que membre ACS Premium, Ladina en est dispensée. En sa qualité de partenaire d’assurance d’ACS, Zurich paie à la fois la franchise et la prime supplémentaire. Par ail-leurs : même si la voisine n’avait pas eu d’assurance casco intégrale, Zurich aurait quand même pris en charge les frais de réparation dans la limite de 5’000 francs. Ladina aime-rait effacer l’accident de sa mémoire. Mais finalement, le manque d’attention ayant entraîné ces désagréments n’a causé de dommage financier à aucune d’elles.

Ladina E. de Bâle est heureuse d’avoir une gentille voisine. En effet, elle a impérativement besoin d’une voiture pour effectuer quelques trajets. La voisine accepte et prête son véhicule à Ladina.En fin de compte, la voiture atterrit au garage avec de profondes rayures et des bosses.

Par Debora Virgilio, Responsable Traitement des sinistres Assistance, Zurich Suisse

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