les rouchettes magazine deux
DESCRIPTION
deuxième édition de notre magazine.TRANSCRIPT
Photo sur Cover: Julie Biesmans
© Robert Absolonne - Standard.be
Mot de Rédaction 4
Standard : un club belge 5
Notre club est une boîte à bijoux 5
Denis Franco 6
Journal d'une déléguée 9
Tessa Wullaert 12
Interview Maud et Cécile. 16
Nos photographes !! 24
1)Robert Absolonne 24
2)Alain Vincent 25
3)Evelyne Ravaux 27
4)Dirk Van Ishoven 29
5)Kin Wah Yim 30
L’equipe A 32
L’equipe B 33
L’equipe C 34
U 16 35
U14 36
U13 37
Les Rouchettes 40
Tout ce que vous trouverez dans notre Magazine
Mot de Rédaction
Après le succès remporté par le numéro 1 de notre
magazine en ligne, nous avons décidé de vous présenter
un deuxième numéro. Le numéro 1 était surtout dédié à
la présentation de notre fan club et du Standard de Liège
section féminine même si nous y avions aussi laissé de la
place pour d’autres sujet comme la vie des supporters de
différents clubs. Cette fois, nous avons surtout mis
l’accent sur notre propre club.
C’est ainsi que nous vous proposons une interview des
différents photographes qui collaborent avec nous.
Robert Absolonne bien sûr, et Alain Vincent. Mais
aussi quelques-uns peut-être moins connus qui ont la
gentillesse de mettre leurs photos à notre disposition et
pour qui faire des photos de football est un véritable
hobby.
Ces hommes et ces femmes dévoués donnent chaque
semaine le meilleur d’eux-mêmes pour nous présenter
leurs plus belles photos. Qu’est-ce qui les motive et quel
parcours les y a amenés ?
Notre dossier est consacré cette fois à une “déléguée”.
Tous ceux qui s’intéressent au football connaissent un
délégué mais quelle est précisément sa tâche ? Le
délégué est probablement la personne la plus importante
de l’équipe car, sans délégué, rien ne tournerait rond et
les matches ne pourraient pas avoir lieu.
Cathy, délégué des U13, a accepté de tenir pour nous
son journal durant une semaine afin que nous puissions
nous faire une idée de ce que représente son travail en
arrière-plan.
Notre président a bavardé avec Denis Franco, l’homme
qui oeuvre en coulisses derrière l’équipe et règle tous les
problèmes. Vous trouverez également une interview de
Maud Coutereeels (capitaine de l’équipe A), et de
Cécile De Gernier, deux joueuses qui sentent bon le
Standard à travers tout ce qu’elles font. (Même si Cécile
a fait un petit détour chez notre grand rival, Anderlecht,
son coeur l’a très vite ramenée au Standard où elle est
vraiment chez elle).
On peut dire que football masculin et football féminin ne
sont pas du tout comparables, nous vous en montrons ici
un exemple. Le club de formation de notre gardienne,
Renate Verhoeven organisait récemment, un
déplacement en car à l’occasion du match Ajax-
Standard. C’est ainsi qu’on a pu voir côté à côte dans le
car des amateurs de football supporters de Ajax une des
coéquipières de l’époque de Renate joue à présent à
Ajax – et quelques supporters du Standard dont les
parents de Renate et moi-même.
C’est aujourd’hui impensable en football masculin et
c’est bien dommage mais chez les filles, cela ne pose
pas de problème. C’est grâce à ça que le football féminin
reste très convivial et attirant pour les familles. Espérons
qu’il en sera toujours ainsi.
Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir à la lecture de
notre deuxième magazine.
Valerie Kranen
Responsable site Web www.les rouchettes.be
Traduction: DD
Standard : un club belge
On peut le remarquer chez les hommes aussi
bien que chez les Dames. Bien que le nom du
club fasse référence à Liège, la magie du Royal
Standard de Liège rayonne bien au-delà de la
ville de Liège.
Notre équipe fait aujourd’hui peur aux Pays-
Bas, on nous reçoit là-bas dans le meilleur
français possible mais nos réponses se font,
dans la plupart des cas, en néerlandais. Surtout
en déplacement,, on entend beaucoup parler
néerlandais, pas seulement flamand mais aussi
du vrai néerlandais.
Nos membres et supporters viennent de tous
les coins de Belgique et de Hollande. C’est dû
en partie à nos joueuses originaires de Pays-
Bas qui font connaître notre club au-delà de la
frontière mais il existe aussi des supporters
néerlandais sans lien particulier avec une
joueuse.
Sur la carte, on voit très bien que nos membres
sont disséminés à travers toute la Belgique et
aux Pays-Bas, ce dont nous nous réjouissons.
Chez nous, pas de politique, une seule chose
compte : l’amour pour le Standard section
féminine.
Nous pouvons affirmer sans crainte que nous
sommes fiers d’être belges et que les deux
langues de notre pays vont côte à côte dans
notre club, aussi bien parmi les joueuses que
parmi les supporters, sans problème majeur.
©VK – Les Rouchettes
Traduction: DD
Notre club est une boîte à bijoux
Parfois on me demande qui est la meilleure joueuse.
Difficile de répondre car le football est un sport d’équipe.
Prenons un bijou entièrement constitué de diamants
scintillants.
Lequel a le plus de valeur?Lequel est plus important que
l’autre pour enrichir l’ensemble ?
Aucun, dirais-je, ils se valent tous et ensemble, ils forment
un bijou d’une valeur inestimable. Mais il n’y a pas que
ces diamants-là qui sont importants et d’une grande
valeur. Il y a également les diamants du bijou de réserve
qui peuvent prendre le relais en cas de besoin, ceux-là
aussi recèlent une grande valeur. Et il y a encore un
troisième bijou très important, prêt à s’avancer si c’est
nécessaire. Et au final, nous avons trois bijoux composés
de petits diamants, pas encore tous parfaitement taillés
mais laissons-leur le temps, ils sont peut-être les plus
importants parce qu’ils seront là dans quelques années
pour que notre bijou conserve encore longtemps tout son
brillant.
VK
traduction: DD
Notre Président s'est entretenu avec la
personne qui règle tout en coulisses pour
l'équipe A
Qui es-tu Denis Franco ?
J'ai quarante-sept ans, je suis depuis 2012 au
Standard de Liège où je m'occupe de l'équipe
1ère
de la section féminine.
Comment devient-on team manager /
secrétaire général de la section féminine ?
Lors de la création de la BeNeLeague en 2012,
le Standard était à la recherche d'un
responsable communication pour être
l'interface entre notre club et les autres clubs,
tous néerlandophones.
Comme j'ai la chance de parler les deux
langues, c'est en quelque sorte tombé sur
moi
Non, sans blague, en fait j'en ai discuté avec
Fery Ferraguzzi et j'ai fait la belle rencontre du
professeur Jean-Yves Reginster. Nous sommes
très vite tombés d'accord et ça a commencé
pour moi comme responsable communication
et team manager.
© R. Absolonne
Tout en sachant que tu es aussi supporter de
l'équipe masculine, qu'est-ce qui te plaît
plus particulièrement dans le football
féminin ?
Au départ le football c'est ma passion.
Quand ma fille Maxine est née en 2001, je ne
m'attendais absolument pas à m'orienter vers le
football féminin mais à l'âge de cinq ans elle a
voulu faire du foot et elle s'est retrouvée
rapidement au Standard.
J'ai rencontré Fery, j'ai eu l'occasion de parler
avec elle. Fery est LA personne qui représente
l'ex-Standard Fémina devenu « section
féminine » du Standard de Liège, elle est là
depuis quelques décennies, c'est un monument.
Fery c'est la passion. Elle a été joueuse
internationale, entraîneur, elle vit vraiment
pour le foot, me lancer avec elle dans
l'aventure du football féminin est un vrai
plaisir.
Le défi qu'elle a lancé depuis longtemps déjà et
plus particulièrement depuis la mise sur pied
de la BeNeLeague m'a charmé et j'étais partant
pour relever le défi avec elle.
Tes compétences footballistiques ?
Je suis passé par tous les niveaux depuis mon
plus jeune âge. J'ai commencé en 1975 à
Seraing en équipe de jeunes, je suis passé par
tous les stades, j'ai été joueur, arbitre,
entraîneur, coordinateur des jeunes. C'est vrai
que je n'ai pas pensé que ça aurait pu continuer
avec ma fille mais quand Maxine m’a annoncé
"Papa, je veux faire du foot", je me suis
demandé d'où ça venait alors que je ne l'avais
pas poussée du tout mais voilà, elle en a fait !
Je me suis dit que ça allait durer un mois ou
deux mais ça dure depuis neuf ans dont trois au
Standard de Liège.
J'ai aussi un diplôme UEFA B.
Denis Franco
Ton avis sur la fin de la BeNeLeague ? Est-
ce du gâchis ?
La création de la BeNeLeague aurait pu être un
véritable tremplin pour le football féminin,
aussi bien en Belgique qu'aux Pays-Bas mais
sur ces trois années, au niveau du management,
aucun véritable sponsor qui aurait permis à la
BeNeLeague de s'autogérer n’a pu être trouvé.
Je peux comprendre que la KNVB ait décidé
d’arrêter le projet après trois ans, même si j’ai
du mal à l'accepter. C'est dommage.
Aujourd'hui nous sommes en discussion avec
l'Union belge, les clubs belges et la KNVB.
Au moment où je te parle, je ne peux pas te
dire ce que l'on fera la saison prochaine. Il y a
plusieurs possibilités mais nous ne sommes pas
les seuls décideurs.
La réponse officielle tombera le 13 avril
puisque c'est à cette date que l'Union belge doit
finaliser le championnat de la saison
prochaine. La participation au championnat
hollandais n'est pas impossible, rien n'est
impossible mais rien n'est encore décidé. On a
dit beaucoup de choses, des choses exactes,
d'autres beaucoup moins.
La seule certitude pour la saison prochaine,
c'est que nous aurons une équipe de bon
niveau, compétitive pour la compétition dans
laquelle nous jouerons, pour le reste on verra.
Pour la Women's Champions League, il faudra
encore passer par le tour préliminaire au mois
d'août, puis on verra.
Quel est ton souhait pour la saison
prochaine et les suivantes ?
Mon cheval de bataille a toujours été que les
médias s'intéressent beaucoup plus au football
féminin.
Il y aussi des projets à l'ACFF (Association des
clubs francophones de football) et le VFV au
niveau de l'aile néerlandophone. Mon souhait
c'est que ces projets aboutissent et qu'ils
continuent à travailler comme ils le font
actuellement pour faire évoluer le foot féminin.
Actuellement il y a environ 24.000 joueuses
affiliées à l’Union belge mais pour que ce
chiffre atteigne les objectifs fixés, il faut
continuer à travailler dur. Le foot féminin est
plus développé au nord du pays qu'au sud. Une
fille qui veut jouer au foot doit généralement
jouer avec des garçons le plus longtemps
possible. En Wallonie, il manque cruellement
de clubs pour accueillir les filles. Je peux citer
le Standard évidemment mais aussi Sibret,
Saint-Ghislain et quelques clubs ponctuels
mais c'est beaucoup trop peu, ça doit évoluer si
l'on veut jouer au haut niveau.
En Flandre par contre, c'est beaucoup plus
fourni, le meilleur exemple étant La Gantoise
qui travaille vraiment énormément à la
formation des jeunes.
Il faudrait ce genre de projet en Wallonie où ça
manque cruellement.
Denis, merci beaucoup pour cette interview.
■ DM © "Les Rouchettes"
LOCATION DE CAMIONNETTES ET MINIBUS
HOESELT : TONGERSESTEENWEG 52 ( 089/ 62 12 27 )
HASSELT : KURINGERSTEENWEG 388 ( 0486/ 90 28 64 )
Quelqu'un qui connaît le football ou qui y a
joué sait que chaque équipe a son délégué.
Mais quelle est réellement sa mission ? Nous
avons demandé à Cathy Cabergs, la déléguée
des plus petites si elle voulait bien tenir un
journal pendant une semaine puis nous
expliquer ce que cette semaine avait été. Elle
l'a fait avec plaisir lors d'une semaine un peu
spéciale pour l'équipe.
Lundi 16 février 2015
Septante-cinq jeunes filles sont attendues
aujourd’hui au Standard de Liège, à l’occasion
de la journée de détection, il faut donc que je
sois bien l’heure. Nous sommes en période de
vacances, je peux donc aller travailler plus tôt
et partir bien à temps pour Liège cet après-
midi.
16h30
Je quitte Herentals et passe en vitesse à la
maison manger un bout et prendre Luka qui
vient avec moi pour donner un petit coup de
main en cas de besoin.
17h30
En route pour Liège. Nous nous demandons
tout de même ce que nous aurons à faire, ce
sont mes premières journées de détection
comme déléguée. C’est quand même un peu
stressant
18h25
A notre arrivée, il n’y a pas encore trop de
candidates, nous prenons le temps de saluer
tout le monde. Les entraînements de nos
joueuses ont été remis à demain car il y a trop
de monde à l’Académie. De plus, les coaches,
les délégués, Ferry, Danny ainsi que Denis
sont monopolisés pour accueuillir les
arrivantes.
Dans la salle de réunion en haut, Geneviève se
tient prête à recevoir les jeunes filles et leur
fait remplir le document de “décharge”.
Munies de ce passeport, elles peuvent
descendre au vestiaire.
Les candidates sont réparties dans quatre
vestiaires suivant leur année de naissance ou
catégorie : 2005 – 2004 / 2003 – 2002 / 2001 –
2000 et les gardiennes. Une déléguée par
vestiaire. Je prends en charge les filles de 2003
et 2002, Véronique, Linda et Maryvonne
s’occupent des autres groupes. En échange de
leur “décharge”, les filles reçoivent une
chasuble (de couleurs différentes selon leur
catégorie d’âge) avec un numéro qui est repris
sur les listes remises aux coaches. Cela permet
à ces derniers de noter leurs remarques en
regard des numéros.
Les entraînements commencent à 19 heures.
Dès que les filles sont sorties, les déléguées se
chargent de classer les “décharges” par ordre
alphabétique et par année afin qu’on puisse les
retrouver facilement par la suite.
A 20h30, retour au vestiaire pour la douche.
Des gaufres et des jus de fruits sont distribués
et chacun rentre chez soi. Quel silence dans les
vestiaires !
Mardi 17 février 2015
Aujourd’hui, je ne peux pas me rendre aux
entraînements, j’ai trop d’heures de travail à
rattraper. Mes deux filles sont accompagnées
par leur papa mais j’ai encore quelques petites
choses à régler.
Le papa de Loredana m’appelle : Loredana ne
peut pas venir à l’entraînement, elle s’est
cogné le pied à une armoire et on doit faire des
radios. Finalement, rien de cassé mais repos
obligatoire jusqu’à dimanche.
Le papa de Zoé voudrait organiser un match
amical dimanche mais je dois d’abord
demander une autorisation pour m’assurer
qu’un terrain soit libre à l’Académie. Je le
rappellerai plus tard pour le tenir au courant.
J’envoie encore quelques SMS à des parents et
des joueuses pour demander qui peut être là
vendredi comme ramasseuse de balles à
Sclessin. Bien entendu, il y a beaucoup
Journal d'une déléguée
d’amateurs ! Loredana, pourtant blessée, se
désole de ne pas pouvoir être présente …
Mercredi 18 février 2015
Il n’y a aura malheureusement pas de terrain
libre dimanche, j’avertis donc qu’il n’y aura
pas de match.
Pendant ma pause de midi, j’ai encore envoyé
deux e-mails pour nous inscrire à deux
tournois en mai et je prépare les documents à
faire signer ce soir par Fery afin que tout soit
en ordre en temps utile.
16h30
Départ de Herentals, en passant vite par
Geetbets croquer un petit bout à la maison.
17h30
Ce soir, à Liège, la même routine que lundi. Il
y a quelques nouvelles têtes parmi les jeunes
filles mais les autres viennent pour la
deuxième fois. Comme lundi, “décharge” à
signer, chasuble et vestiaire.
Le début des entraînements est prévu à 19h.
Pendant que les filles sortent, nous rangeons
les documents comme lundi.
A 20h30, fin des entraînements, douche,
distribution de gaufres et jus de fruits et retour
à la maison pour tout le monde.
Et oui, aujourd’hui aussi, les vestiaires sont
d’un calme …! Les filles chuchotent entre
elles mais n’osent pas trop en dire, ce sera tres
différent demain.
Je reprends Marine, de l’équipe cadettes, en
voiture pour la ramener avec nous à la maison.
Comme ce sont les vacances, elle est venue
passer un peu de temps chez nous et apprendre
un peu de Néderlandais. Je m’en réjouis !
Jeudi 19 février2015
Ce soir, entraînement normal pour nos
joueuses. Comme Marine est chez nous durant
les vacances scolaires, j’ai pris deux petits
jours de congé et nous pouvons rentrer
tranquillement à la maison. Pas de stress ce
soir …
Comme prévu, il ne fait pas si calme ce soir.
Nous n’avons plus eu de match depuis le 22
novembre et ça commence à être long, les
filles sont impatientes de jouer.
C’est l’anniversaire de Fery demain et nous
nous sommes cotisées pour lui offrir un petit
cadeau. Nous l’avons donc attirée dans le
vestiaire et lui avons chanté une petite
chanson. On prend une photo du groupe avec
la jubilaire et l’entraînement peut commencer.
Une fois encore, nous n’avons pas de match ce
weekend et il ne devrait pas se passer grand
chose à l’entraînement. Je dois juste prévoir un
document pour permettre aux joueuses de se
rendre sur le terrain de Sclessin demain soir
pour le match contre Beveren. J’espère qu’il
fera beau !
Vendredi 20 février 2015
J’ai été pas mal sollicitée aujourd’hui. Il me
semble que les filles sont un peu nerveuses à
l’idée de monter sur le terrain dans le grand
stade, ce n’est que la deuxième fois qu’elles le
font. Rendez-vous est donné devant l’entrée à
19h. Je dois encore ramener Marine chez elle
avant et c’est le moment que choisit mon GPS
pour me lâcher ! Encore un petit stress de plus
! Pendant le trajet, je reçois quelques appels
car apparemment, j’aurais indiqué la tribune 1
aux unes et la tribune 2 aux autres, si bien que
certaines joueuses m’attendent au mauvais
endroit. Finalement, à 19h, tout le monde est là
et je pique un sprint avec Luka à travers le
parking pour être à l’heure. Ouf,nous y
sommes !
Nous entrons avec Christophe et on nous fait
patienter dans une salle d’attente avec des
sandwiches et des boissons. Nous avons peu de
temps car Christophe revient déjà pour donner
ses instructions comme par exemple “ne pas
courir sur le terrain”. Naturellement, comme
nous sommes au Standard, nous devons avoir
un comportement adapté d’autant qu’il y aura
partout des caméras braquées sur nous. Il y a
parmi nous des néerlandophones et une
germanophone, je tente donc de leur traduire
les instructions.
Dès que les joueurs montent sur le terrain pour
l’échauffement, les filles doivent rejoindre leur
place. Il tombe des cordes et il faut donc les
protéger le mieux possible contre la pluie et le
froid. Non pas que cela puisse changer quelque
chose, mais quand même
Une fois l’échauffement terminé, nous
rejoignons ensemble la ligne médiane pour
former la haie d’honneur. Il y a déjà un petit
moment que nous sommes sur le terrain quand
on vient nous dire qu’on peut rester encore un
peu à l’intérieur car le match commencera avec
quelques minutes de retard.
Finalement, ça y est. Nous reprenons nos
places, on distribue les drapeaux et … on peut
voir sur les visages des filles que le match va
bientôt commencer. Quelques-unes ont déjà
apercu les joueurs dans le couloir. Le speaker
annonce que nos joueuses sont sur le terrain et
nous recevons une salve d’applaudissements.
J’en ai des frissons, c’est incroyable … Tu es
là dans un grand stade plein de supporters, le
décompte commence, les joueurs sortent…
C’est un sentiment inoui !
Très vite, on se débarrasse des drapeaux et
chacune court rejoindre sa place le long de la
pelouse. Le coach et moi avons beaucoup de
chance, nous pouvons aller nous installer dans
la tribune, derrière le banc des joueurs.
Pendant la mi-temps, nous tentons de nous
réchauffer à l’intérieur. Même si ce n’est pas
longtemps, ça fait tout de même du bien. Nous
nous hâtons de reprendre nos places pour la
deuxième mi-temps.
Le match est stressant mais ça ne m’empêche
pas de jeter un coup d’oeil à mes filles de
temps à autre. A un moment donné, un pétard a
explosé juste devant Luka et peu après, aux
pieds de Shania. Heureusement, il y a eu plus
de peur que de mal.
Standard l’a emporté 3-2.
A la fin du match, il ne nous a pas été permis
de monter sur le terrain pour faire des photos
avec les joueurs. Mais heureusement, Robert a
pu très gentiment nous arranger ça. Résultat :
une belle photo de groupe avec Igor De
Camargo.
C’était vraiment une chouette soirée !
Lundi 23 février 2015
Aujourd’hui, c’est mon anniversaire. J’ai
apporté des cakes et des jus de fruits à offrir
aux filles. Au moment où j’arrivais dans le
couloir des vestiaires, à 18h40, Véro est venue
à ma rencontre en dansant et en chantant
“Happy birthday”. C’était chouette ! Les
autres déléguées et les coaches m’ont félicitée
mais Maryvonne est venue me dire que les
filles s’impatientaient, elles pensaient que je ne
viendrais pas et elles avaient des “tas de
problèmes” ! Je suis donc rentrée dans les
vestiaires et là, quelle surprise ! Les trois
équipes (U13, U14 et U16) m’attendaient et se
sont mises à chanter. J’ai reçu des fleurs, une
bouteille de champagne et un beau cadeau :
une photo de l’équipe encadrée avec, à
l’arrière, le nom de toutes les joueuses. Je ne
m’y attendais pas. Apparemment, mes filles
étaient au courant mais elles n’ont rien dit
Après l’entraînement, nous avons partagé le
cake avant de rentrer. Encore une soirée bien
réussie !
■Cathy Cabergs pour ©Les Rouchettes
Traduction DD
BENE LEAGUE BOTTEGA
PLAYER 2013-2014 TESSA
WULLAERT
“Impossible de l’arrêter pour notre défense,
sans aucun doute, la meilleure joueuse de
notre compétition!”
C’est ainsi que l’ancien coach de Lierse
décrivait Tessa Wullaert, la BeNe League
Player of the year. Et il n’était pas le seul à le
penser car également ses collègues entraîneurs
ont choisi Tessa comme joueuse de l’année.
“Notre élection -BeNe League Bottega Player-
est un critère de régularité auquel nos
spécialistes donnent toutes les semaines des
points. Afin de déterminer la meilleure joueuse
de notre championnat transfrontalier, les
entraîneurs de la BeNe League, donnent à
chaque match des points aux trois meilleures
joueuses des équipes adverses” explique notre
Manager Ingrid Vanherle. “C’est d’ailleurs
pour cette raison que notre prix se distingue
des autres initiatives”. Et cela est apprécié chez
les joueuses. “Je trouve très valorisant d’avoir
reçu cette récompense des entraîneurs, surtout
que je ne suis pas la meilleure buteuse.
J’apprécie énormément que les entraîneurs
tiennent compte des autres qualités et ne
regardent pas uniquement le nombre de buts
marqués”, termine l’heureuse gagnante. Cela
se traduit dans le classement de la BeNe
League Bottega Player 2013-2014. La
meilleure buteuse, Vivianne Miedema, termine
seulement à la 6ième place. De la vitesse, de la
technique, la vista, … sont entre autre quelques
qualités de Tessa selon les entraîneurs.
“En plus, elle est souvent décisive dans un
match avec un goal ou une dernière passe”,
selon l’ancien coach de la Gantoise. Les
statistiques de Tessa lui donnent raison : 21
assists et 16 buts marqués. C’est pour cela que
Tessa Wullaert recevra entre autre un jéroboam
personnalisé de Bottega Gold. “Bottega attache
une grande importance aux femmes et au sport.
Leur prosecco s’apparente parfaitement avec le
foot féminin : élégant et féminin, mais surtout
puissant et avec beaucoup de passion”, selon
Valérie Bejaoui de BimBamBulles.
La BeNe League a commencé pendant la
saison 2013- 2014 avec l’élection de la
meilleure joueuse de la saison. Afin de
déterminer la “BeNe League Bottega Player of
the Year”, à chaque match, les entraîneurs
donnaient des points aux trois meilleures
joueuses des équipes adverses. La BeNe
League Bottega Player of the year 2013-2014 a
été proclamée le 05 mai 2014. Les votes ont
été clôturés après la 25ième journée. Puisque
toutes les équipes n’avaient pas joué le même
nombre de matches à ce moment, nous avons
travaillé avec la moyenne des points. La
moyenne étant calculée sur le nombre effectif
des matchs joués par chaque équipe.
Nous adressons toutes nos félicitations à Tessa
pour le prix de la meilleure joueuse de la
BeNeLeague qui lui a été décerné. Nous
trouvons toutefois dommage que les
organisateurs n'aient pas jugé bon d'y associer
les supporters
.
Bottega player of the year
2013 – 2014
1) Tessa Wullaert Standard
2) Pauline Cramer Anderlecht
3) Lien Mermans Lierse
4) Renate Jansen Den Haag
5) Nicky Evrard AA Gent
6) Vivianne Miedema Heerenveen
7) Daniëlle Van De Donk Eindhoven
8) Claudia Van Den Heiligenberg Ajax
9) Stefanie Van Der Gragt Telstar
10) Kristien Elsen OHL
Nous vous souhaitons la bienvenue au Bureau Comptable ADR.
La société a été créée en septembre 2006 pour répondre aux
critères professionnels stricts exigés par l'Institut
Professionnel des Comptables et Fiscalistes (IPCF) dont elle est
un membre agréé.
ADR émane de la SPRL Hubert et Massoz dont elle a repris les
activités spécifiques de Comptabilité et de Fiscalité.
Pierre MASSOZ, son nouveau gérant, a repris le témoin et
succède à Monsieur Albert HUBERT. L’équipe du Bureau
Comptable ADR vous fera profiter comme par le passé de sa
grande expérience dans la gestion comptable et fiscale des
entreprises.
Jouissant d'un partenariat privilégié avec un cabinet
d'expertise comptable ainsi qu'avec un cabinet révisoral, nous
sommes à même de répondre à toutes vos questions même les
plus pointues.
Maud et Cécile, vous faites partie des aînées
de l’équipe A. Vous êtes également parmi les
plus anciennes du Standard.
Maud, depuis quand joues-tu au Standard ?
Tu es capitaine d’une équipe qui a remporté
de nombreux succès ces dernières années.
Crois-tu que tu aies une responsabilité
particulière au sein de l’équipe ? Laquelle ?
On compte sur toi pour apporter quoi en
plus que les autres membres de l’équipe ?
Cela fait bientôt 13 ans que je suis arrivée au
Standard , je me rappelle je venais d'avoir 16
ans ... Le temps passe tellement vite pfff ...Cela
fait quelque temps que j’ai ce brassard et j’en
suis très fière. A mes yeux, c’est une marque
de confiance, de respect. Après, dire si j’étais
faite pour cette fonction… Le football, je le
conçois essentiellement d’un point de vue
collectif. Il y a un le staff qui est là pour
inculquer son message et ensuite, il y a des
relais dans l’équipe. Audrey Demoustier, Aline
Zeler ou Cécile De Gernier ont aussi une
expérience internationale et ont donc une
responsabilité dans la vie du groupe,
notamment vis-à-vis des jeunes. Nous sommes
là pour les encadrer et leur transmettre le bâton
pour la suite.
Après j'ai plus de responsabilités dans le sens
ou je dois être irréprochable et montrer
l'exemple. Pas seulement en dehors mais sur le
terrain. Mais chacun a sa personnalité au sein
de la vie de groupe. Par le passé, les capitaines
étaient souvent des « aboyeurs », qui parlaient
énormément. Mais aujourd’hui, ce profil n'est
plus prédominant. C'est mon avis personnel.
En ce qui me concerne, je n’ai aucune envie de
changer ma personnalité ni de me faire passer
pour quelqu’un d’autre. Il ne faut pas forcer sa
nature parce que l’on vous donne le brassard. Il
y a un cadre de vie à respecter et chacun doit le
respecter, avec son caractère. Ce qui compte
avant tout pour moi, c’est le terrain, la
compétition et aussi la vie de groupe. J’ai mes
convictions sur le rôle de capitaine. Chacun est
libre de penser ce qu’il veut, j’essaie de
répondre aux attentes des personnes qui
m’accordent leur confiance tout en étant en
accord avec moi-même. Je suis de celles qui
pensent que le brassard ne fait pas tout, c'est
pas en le portant que je joue mieux , je dois
m'arracher sur un terrain et me donner à mille
pourcent comme n'importe quelle autre
joueuse.
Cécile, que penses-tu que ton expérience
footballistique apporte à l’équipe ? Les plus
jeunes te demandent-elles des conseils, quel
genre ?
Je ne sais pas si mon expérience apporte
quelque chose à l'équipe. Nous avons quand
même une équipe assez expérimentée pour la
plupart. Même les jeunes comme Julie
Biesmans et Tessa Wullaert jouent au plus haut
niveau belge, en club ou en équipe
nationale, depuis quelques années déjà. Kim
Moermans ou encore Renate Verhoeven ont
joué des grands rendez-vous européens avec
l'équipe nationale néerlandaise U19... Je pense
que chacune à sa propre expérience,
Interview Maud et Cécile.
se construit grâce à ça et apporte un plus à
l'équipe en fonction de son vécu.
Vous avez toutes les deux joué en différentes
positions sur le terrain.
Maud, tu as joué un peu à toutes les
positions. Mais en gros, on peut dire que
d’attaquante que tu étais au départ, tu es
devenue, au fil des années, une solide
défenseuse, après être passée également par
la position de milieu gauche. Tu sais jouer
aussi bien en défense centrale qu’au back
gauche ou au back droit.
Dans quelle position te sens-tu le plus à
l’aise ?
Je ne vais pas être malhonnête et vous
répondre que le plus important est de jouer,
surtout dans un club comme le Standard où la
concurrence est rude. Donc, c’est déjà une
chance de jouer ! Après, oui forcément, si je
dois faire un choix, j'ai une préférence pour le
back, que ce soit à gauche ou à droite afin de
pouvoir déborder sur le flanc.
Comment le rôle de défenseuse a-t-il évolué
au fil du temps ?
Avant, quand tu jouais en défense, tu ne
participais pas à l'offensive alors que
maintenant, en alternance bien sûr, tu peux te
permettre de participer à la reconversion
offensive sans oublier le travail défensif bien
évidemment. Actuellemen.nt on attend d'un
back qu'il puisse amener le danger en passant
par les flancs ... Outre sa solidité et sa rigueur
physique, les qualités requises pour un bon
défenseur sont donc le sang-froid, la
concentration et l'intelligence de jeu,
notamment dans le placement. Pendant
longtemps, on a pu estimer que les défenseurs
étaient des « destructeurs » de jeu, qu'ils
n'avaient pas à montrer de capacités techniques
particulières. Ce n'est plus le cas actuellement
car ils sont amenés à participer à des tâches
offensives
Cécile, de milieu-milieu où tu évoluais en
duo avec Ingrid Van Herle (ndlr : ex-
capitaine du Standard Femina, Ingrid Van
Herle a arrêté sa carrière en 2010) les
premières années, tu es devenue, depuis que
Patrick Wachel est le coach de l’équipe,
milieu défensif.
Comment considères-tu cette position ? Es-
tu un vrai n° 6 ?
Quelle est ta responsabilité dans le jeu ?
Qu’attendent tes coéquipières de toi ?
Je pense que je suis un vrai numéro 6, oui. On
demande à un numéro 6 d'être solide dans les
duels, de coacher, de réguler le jeu, le
changement de côté, de fermer les espaces
dans l'axe, et puis de distribuer aussi. C'est tout
ce à quoi j'aspire. Je pense que si
physiquement je suis bien, j'ai les qualités pour
faire ça.
J'essaie d'être dépositaire du système que le
coach met en place.
Je pense que mes coéquipières attendent de
moi un bon coaching, un bon placement pour
récupérer un maximum de balles et puis des
passes les mieux calibrées possible en fonction
de leurs appels.
Avez-vous des contacts avec les B, les C, les
plus petites ? Avez-vous l’occasion de les
voir jouer de temps à autre ?
On sait que le Standard de Liège accorde
beaucoup d’importance à la formation des
jeunes. Que pensez-vous de leur évolution ?
Qu’en attendez-vous pour leur éventuelle
intégration dans le noyau A ? Dans quel
délai ?
Maud
Il nous arrive d'avoir des contacts avec les
autres équipes effectivement car nous nous
entraînons au même endroit. Plus facilement
avec les B avec qui la collaboration est plus
régulière. Elles nous renforcent et vice versa ...
Pour ma part, j ai déjà participé à quelques
entraînements avec l’équipe B car à cause de
mon travail, je n’avais pas pu venir à
l'entraînement. Une sorte de rattrapage
Les petites viennent de temps à autre nous
supporter donc, on les croise également. Pour
ce qui est d'aller les voir, c'est moins fréquent.
Cela ‘ est déjà arrivé mais c'est plus rare.
Combiner vie professionnelle, vie privée et
passion ne nous laisse plus beaucoup de temps
pour autre chose, donc on doit faire des choix
...
La formation est en pleine évolution depuis un
an ou deux et je trouve cela chouette d'avoir un
encadrement si bon pour des jeunes joueuses.
Elles apprennent directement les bonnes
bases avec un encadrement de
professionnelles. Avant, il n y avait pas tout
cela. C'est positif pour elles. Et puis pour
certaines, elles auront la chance d'un
jour jouer au plus haut niveau. Je pense qu'il
faut laisser le temps au temps sans fixer un
délai et quand elles seront prêtes, leur chance
viendra tout simplement. Elles doivent être
fortes mentalement pour combiner leur vie et
le foot. Elles devront être capables de faire des
sacrifices pour vivre leur passion, garder les
pieds sur terre et se dire que seul le travail paye
et pas seulement le talent ...
Cécile
J'avoue que je n'ai pas beaucoup de contacts
avec les autres équipes. C'est dommage
d'ailleurs.
L'école de jeunes du Standard est sans doute la
plus grande de Belgique (en nombre mais aussi
en talents). Les jeunes joueuses font parfois
une heure de route, trois fois par semaine, pour
venir s'entraîner à Liège, c'est énorme. C'est
comme ça qu'elles progressent, au contact de
joueuses meilleures.
J'aimerais vraiment que deux ou trois jeunes
joueuses viennent s'entrainer avec nous, même
une fois par semaine.. Malheureusement, la
plupart sont à TopSport School et n'ont déjà
pas beaucoup l'occasion de s'entrainer avec
leur équipe puisqu'elles ne peuvent pas venir à
tous les entrainements. Je pense que ces
joueuses-là ont vraiment besoin de s'entrainer
avec des joueuses expérimentées. Mais chaque
chose en son temps. Il ne faut pas brûler les
étapes. Le plus important à 16-17 ans est de
jouer. Si elles travaillent, elles côtoieront le
haut niveau d'ici peu.
■DD
Velddriel (Gelderland- Pays-Bas), un petit
village de 1583 habitants, non loin de la
province Noord-Brabant, organisait, à
l’occasion du match Ajax-Standard, le
déplacement de pas moins de deux cars de
supporters vers Amsterdam. Et ce en
l’honneur de deux joueuses originaires de
Velddriel, Marjolijn van den Bighelaar (Ajax)
et Renate Verhoeven (Standard).
Il est 17 heures pile quand j’arrive à Velddriel,
un petit village dans la campagne proche de ’s
Hertogenbosch, ou “Den Bosch” comme on dit
ici.
J’aperçois une petite buvette, quelques terrains,
me voici arrivée. J’entre dans la buvette et
tombe sur un petit groupe de personnes parmi
lesquelles les parents et les soeurs de Renate
ainsi que des membres de notre fanclub qui ont
étalé leurs écharpes sur les tables, bien en vue
des supporters d’Ajax pour montrer que le
Standard est bien là, lui aussi, à Velddriel.
Mais comme le veut la tradition locale,
l’accueil est chaleureux et convivial.
Les gens commencent à arriver ainsi que les
cars qui vont nous amener à Amsterdam. Enfin
le départ, avec un léger retard comme c’est
souvent le cas quand il y a beaucoup de
monde.
A l’arrivée à Amsterdam, chacun se dirige vers
sa destination propre. En ce qui me concerne,
je rejoins les supporters de mon équipe
cependant que les gens de Velddriel prennent
place dans la tribune principale, derrière les
banderoles qu’ils ont confectionnées pour
Marlijn et Renate et qu’ils ont installées côte à
côte.
Les supporters qui ont fait le déplacement de
Velddriel n’ont pas de préférence pour un club
ou l’autre, ils supportent surtout les deux
joueuses de leur village et il était évidemment
très décevant pour eux de constater que
Marjolijn était sur le banc des réserves de
l’équipe d’Ajax.
Je ne m’étendrai pas sur le match, je dirai
simplement que le Standard a largement mérité
sa victoire 0-2 et les trois points ramenés à
Liège.
Pendant le trajet de retour, dans le car, les
commentaires allaient encore bon train et
comme supporter du Standard, j’ai reçu pas
mal de félicitations pour mon équipe, les gens
étaient tous d’accord pour dire qu’ils avaient
vu le futur champion de la BeNeLeague à
l’oeuvre pendant ce match.
Espérons qu’ils aient raison et que nous
pourrons brandir le trophée au début du mois
de mai.
Pendant le trajet de retour, j’ai eu
l’occasion de bavarder avec René
Verhoeven, co-organisateur de ce
déplacement et papa de Renate:
Grosse affluence, bel enthousiasme !
Dommage seulement qu’il n’y ait pas eu plus
de supporters du Standard dans notre car, mais
d’une manière générale, on peut dire que,
grâce à cette inititiave, le football féminin a
gagné aujourd’hui. Surtout si l’on considère
qu’un tout petit village comme le nôtre a réussi
à remplir deux autocars entiers pour un match
de foot féminin.
Velddriel possède donc deux joueuses de
haut niveau, y a-t-il quelque chose de spécial
dans l’air de Velddriel ?
Nous avons deux joueuses du top ici mais ce
n’est pas tout ! Nous avons également un
champion du monde de BMX, nous avons
aussi un jeune garçon de 15 ans qui est un
grand espoir de l’équipe néerlandaise de golf
et deux excellents joueurs de foot : deux à
Brabant United (un centre d’entraînement
commun RKC et FC Den Bosch) et un autre
qui joue dans l’équipe de Vitesse.
Nous réunissons donc ici, dans ce petit village
de 1500 habitants, cinq personnes qui sont au
top en football, une en golf et une en BMX, au
niveau mondial.
Un terrain tres fertile donc à Velddriel pour
l’épanouissement de sportifs de haut niveau.
Sur le plan du football local, nous avons
actuellement 4 équipes de seniors et 4 équipes
de jeunes. Le club de Kerkdriel, proche de
notre village, est plus important et la plupart de
gens préfèrent aller s’y entraîner. Nous avons
donc moins de membres, ce qui nous permet
de nous consacrer davantage au
développement individuel des joueurs et
joueuses. On peut travailler de manière plus
spécifique. C’est ainsi que j’ai pu m’occuper
de Renate avec l’entraîneur des jeunes (qui
était d’ailleurs présent aujourd’hui) depuis son
plus jeune âge. Sa formation a donc été tres
spécifique et intense.
Renate a commencé à jouer avec des garçons,
d’abord au RKVSC (Velddriel) pendant 3 ou 4
ans, c’était une équipe mixte composée de
filles et de garçons. Puis, elle est partie jouer
en équipe féminine pendant un an à
Wilhelmina (Den Bosch) mais le niveau était
vraiment trop peu élevé. Elle a alors été
remarquée par Ste.Do.Co. (Académie de
football néerlandaise) où elle a été intégrée
comme titulaire dans une équipe d’âge. C’était
réellement dur physiquement mais le résultat a
suivi puisqu’ils ont terminé cette saison-là à un
point seulement du champion. Elle est ensuite
partie jouer dans l’équipe fanion de club
“Prinses Irene” et finalement, elle a sauté le
pas vers Saestum/FC Utrecht.
Dans ce club, elle a évolué en équipe A. C’est
là aussi qu’elle a fait la connaissance de
Angela Christ et ensemble, elles ont quitté
Utrecht pour le PSV/FC Eindhoven.
Elle a passé là deux belles années mais n’a
jamais vraiment reçu sa chance. L’entraîneur
lui a fait de belles promesses qu’elle n’a jamais
tenues. J’ai eu un entretien avec elle mais elle
m’a dit qu’elle disposait de deux bonnes
gardiennes. A quoi j’ai répondu “Oui, mais
vous n’en sélectionnez jamais qu’une seule.”
J’ai alors conseillé à Renate de se tourner vers
un autre club mais elle se sentait bien à
Eindhoven et n’avait pas envie de partir.
Un jour, le coach a annoncé que Renate
jouerait les matches de Coupe et Angela le
championnat, pour nous la coupe était pleine.
De plus, un quart d’heure avant le début du
match de quart de finale de la Coupe, le coach
a décidé de titulariser Angela et non Renate.
Elle n’a donc a pas tenu sa parole. Quand les
joueuses sont montées sur le terrain, on voyait
bien que Renate était très malheureuse mais
elle devait faire son devoir de gardienne de
réserve et se tenir prête en cas de défaillance
d’Angela. Elle était clairement en rage. Je dois
dire honnêtement que ma fille ne me ressemble
pas vraiment car si le coach m’avait fait un
coup pareil, j’aurais pris mes cliques et mes
claques et serait rentré à la maison et le coach
se serait passé de gardien de réserve !
Après le match, Renate est venue vers moi et
m’a dit “Papa, tu as raison, je ne recevrai plus
ma place ici, je veux trouver un autre club.” La
hasard a voulu que le Standard nous appelle
cette semaine-là, nous étions également en
pourparlers avec un club allemand. Un peu
plus tard, Zwolle et Ajax se sont également
manifestés. En même temps, Renate avait été
appelée pour intégrer l’équipe nationale des
jeunes avec laquelle elle a joué contre la
France. Nous avions déjà un rendez-vous avec
le Standard de Liège mais je n’avais pas encore
pu parler avec l’entraîneur et c’était pour moi
une condition primordiale d’entendre de sa
bouche la manière dont il comptait sélectionner
la gardienne. J’avoue qu’il m’a dit exactement
ce que je voulais entendre, à savoir que chaque
gardienne doit faire ses preuves, j’ai trouvé
cela très correct.
Renate est la gardienne qui encaisse le
moins actuellement dans la compétition.
Oui, mais cela ne tient pas seulement à Renate.
C’est le mérite de toute la défense qui a
confiance en sa gardienne et vice versa. On a
ainsi un bon bloc, comme on l’a encore vu
aujourd’hui: si une petite incompréhension se
produit, l’équipe est capable de garder son
calme et de redresser la situation. Ca peut se
produire dans un match mais la qualité des
joueuses est telle qu’elles trouvent la solution.
On peut vraiment dire que le Standard est un
groupe qui joue bien ensemble avec des
intuitions communes.
Il y a déjà un bon moment que Sabrina est
blessée. Est-ce la raison pour laquelle
Renate est principalement sélectionnée ?
Si Renate joue actuellement, c’est en effet le
résultat d’un ensemble de circonstances. Je
dois avouer qu’elle considère le Standard un
peu comme sa famille. Elle était déjà comme
ça à Eindhoven, c’est pour cette raison qu’elle
a eu du mal à partir. Il est juste dommage que
le coach ne tienne pas parole et qu’elle ne
reçoive pas clairement sa chance à Eindhoven
A son âge, il est important qu’elle puisse jouer
régulièrement pour pouvoir s’épanouir. On a
beau s’entraîner du mieux qu’on peut, sans
jouer les matches, on n’arrive à rien. Elle a
reçu sa chance et l’a saisie à deux mains.
Renate aussi devra peut-être un jour ou l’autre
laisser sa place à une autre joueuse et il sera
alors important de bien gérer la situation :
aura-t-elle encore une marge de progression ?
pourra-t-elle résister mentalement ? Je suis
toujours tres critique envers elle et elle le sait,
je vois plus ses fautes que ses belles actions. Et
quand on en parle après le match, elle sait
quelles erreurs elle a commises et les
enseignements à en tirer, je sais qu’elle est
parfaitement capable de s’évaluer elle-même,
je n’ai plus rien à dire. S’il arrive qu’elle ne se
rende pas bien compte d’une faute ou qu’elle
ne comprenne pas comment cela a pu arriver,
alors seulement, j’interviens.
Encore tout à l’heure, elle est venue me dire
“Papa, je me sentais très nerveuse”. Et je lui ai
répondu que je l’avais bien vu, cette première
balle mal retournée … Elle aurait dû anticiper,
elle a pris un coup au moral et c’est une petite
expérience de plus, surtout dans des matches
comme celui-ci. Contre Twente aussi, elle était
très nerveuse mais c’est jouant des rencontres à
ce niveau qu’on progresse. Le fait aussi qu’un
grand nombre de ses connaissances étaient
dans la tribune pour la voir la rendait un peu
fébrile mais c’est bon pour son apprentissage,
c’est positif.
Les parents de Renate et Marjolijn sont fiers de leurs filles.
Je n’ai pas trouvé Ajax tres bon aujourd’hui.
Quand une dernière chance se présente de faire
un pas vers le titre et qu’on joue de cette
manière, il y a de quoi se poser des questions.
Leur défense s’est trouvée en difficulté à tout
instant devant Tessa et Vanity et chacun de
leurs dégagements était repris directement par
les milieux du Standard qui a pu ainsi
maintenir sa pression. En deuxième mi-temps,
c’était moins flagrant, mais à cause ce cette
pression, elles se sont repliées un peu plus
(quelque chose qu’elles font assez souvent). En
Belgique, on joue peut-être comme ça mais
contre des équipes néerlandaises, on se rend la
vie plus difficile en se regroupant comme elles
l’ont fait. Les équipes néerlandaises préfèrent
d’ailleurs que l’adversaire se replie, Elles
peuvent ainsi entrer dans le jeu, faire le
pressing et rester dangereuses. Ajax possède
des qualités au milieu de terrain mais
aujourd’hui, elles ont attendu trop longtemps et
ont eu peur de faire le jeu. Sur l’ensemble de la
rencontre, elles n’ont pas mal joué mais les
meilleures occasions ont été pour le Standard
qui a encore marqué en seconde mi-temps
Marjolijn et Renate: deux filles de Velddriel qui jouent au top
dans le BeNeLeague.
J’essaie toujours de me positionner à proximité
de Renate afin qu’elle reste calme.
Aujourd’hui j’étais à hauteur de ses 16 mètres
en première mi-temps. Elle ne le dira pas mais
moi je sais que c’est bon pour elle que je sois
là. Elle peut alors jouer plus relax. Pour moi
ausi, c’est mieux.
Après la rencontre, j’ai aussi bavardé un
peu avec Renate :
Que penses-tu du fait qu’il y ait eu autant de
supporters de Velddriel dans la tribune ?
Evidemment, c’était très chouette, très
excitant pour moi mais naturellment, ça m’a
mis un peu la pression mais le positif c’est que
j’apprends à gérer ce genre de situation.
Comment vois-tu la suite de la compétition ?
Le titre de la BeNeLeague est-il déjà en
poche ?
Nous devons encore jouer contre Twente et ce
ne sera pas si facile mais si nous négocions
bien les autres matches, nous pourrons aborder
cette rencontre avec moins de pression. Disons
que ce ne serait pas une catastrophe de perdre
des points contre elles, ce qui ne nous
empêchera pas de tout donner dans ce dernier
match à domicile. Nous avons les cartes en
mains et personnellement, je pense que tout ira
bien.
Il n’y aura plus de BeNeLeague l’année
prochaine, quels sont tes intentions pour la
saison à venir ?
Je n’ai pas encore ça en tête, je me focalise
entièrement sur le présent et sur les matches
que nous avons encore à jouer.
Quand tu es arrivée au Standard, tu
craignais un problème de langue. As tu
rencontré des difficultés à cet egard ?
Non, pas du tout, tout le monde parle
Néerlandais ici et je comprends un peu de
français, donc ça se passe très bien. A Liège et
pour le quotidien, j’arrive à me débrouiller.
VK
Grâce à nos photographes, nous gardons un
souvenir de quasiment tous les matchs. Nous
avons le plaisir de vous les présenter :
1) Robert Absolonne
A tout seigneur, tout honneur !
Tu fais de très belles photos. Comment as-
tu appris ? Où ? Avec quelqu’un ?
C’est venu un peu par hasard, vers 1998. Un
copain avait un petit appareil automatique et a
fait quelques photos de moi lors
d’entraînements de l’équipe nationale. A
l’époque il y avait les frères Mpenza. J’ai
trouvé ça chouette et j’en ai acheté un aussi.
Mais je n’ai aucune formation, tout appris sur
le tas, en glanant quelques conseils par-ci, par-
là et j’ai bien étudié les modes d’emploi des
appareils successifs que j’ai acquis.
Tu fais d’autres photos que des photos de
foot ?
Je fais de temps à autre des photos de ma
famille, mes petits-enfants. Mais je suis
vraiment très souvent au foot, mon autre
famille .
Tu ne photographies que le Standard ?
D’autres équipes ?
Je ne fais pas vraiment de photos d’autres
équipes mais quand un joueur ou une joueuse
quitte le Standard pour aller jouer ailleurs,
à l’étranger parfois, comme on se connaît, je
les prends parfois en photo.
Quand as-tu commencé ?
J’ai commencé à faire des photos depuis la
tribune en 2002. Puis en 2004, comme mes
photos ont commencé à être connues et
appréciées, on m’a proposé d’aller faire des
photos depuis le bord du terrain.
Les filles, j’ai commencé à les photographier
plus tard, quand le Standard Femina est devenu
officiellement Standard de Liège section
féminine, avec le matricule 16. Donc, plus ou
moins au moment de la création de la
BeneLeague, un peu avant peut-être, vers
2010. Auparavant, c’était occasionnel, je
passais par le terrain B à Sclessin et j’ai
commencé comme ça à regarder les filles et à
m’intéresser à l’équipe.
Au début, qu’utilisais-tu comme appareil ?
Ton équipement a-t-il beaucoup évolué au
fil des années ?
D’un appareil automatique, je suis passé à un
réflexe argentique puis au numérique. Mon
premier appareil était un Canon D60 (ce n’était
pas le top !) puis Mark III, Mark IV et enfin
DX.
Au fil du temps, j’ai aussi acquis différents
objectifs et autres accessoires indispensables
pour faire de belles photos.
Nos photographes !!
Es-tu particulièrement lié au Standard de
Liège Depuis combien d’années ?
Je suis supporter du Standard depuis 1958
(j’avais 10 ans) mais j’étais trop petit pour aller
voir les matchs, c’était trop loin de chez moi.
Je regardais donc à la télévision.
Aux environs de 1990, je suis devenu abonné
au Standard.
En fait, je suis un fervent supporter devenu
photographe entièrement bénévole pour le
Standard de Liège.
Parfois il y a des gens qui ne me connaissent
pas qui viennent me demander pour quel
journal je travaille. Mais il faut bien savoir que
je suis exclusivement bénévole.
Depuis que tu as pris ta retraite
professionnelle, tu consacres tout ton temps
à faire des photos. As-tu encore le temps de
faire autre chose ? Quoi, par exemple ?
Comme tout le monde, je vois ma famille, je
fais mes courses, mes repas, mon ménage,
mais les photos me prennent beaucoup de
temps. Quand les clichés sont pris, le travail
n’est pas terminé, pour chaque reportage, il me
faut encore 3 ou 4 heures de travail pour trier,
recadrer, mettre en ligne sur le site du
Standard. Et comme je suis très méticuleux de
nature, j’y passe pas mal de temps.
Tu es très aimé et respecté des joueurs,
joueuses, supporters, staff.
Que ressens-tu vis-à-vis de tous ces jeunes et
moins jeunes qui t’entourent ?
Je crois que je suis apprécié, en effet. Les gens
me reconnaissent depuis le temps ! Ils viennent
vers moi pour me saluer, les anciens viennent
m’embrasser. Ça me fait plaisir de les revoir.
J’essaie d’être sympa et disponible, d’aller vers
les gens que je rencontre et un dialogue
s’installe souvent assez facilement.
Quand je vais en déplacement, je suis
généralement bien accueilli. C’est agréable.
Même les petits du Standard me connaissent
maintenant et viennent me saluer quand
j’arrive sur le terrain.
Au fil du temps, j’ai créé des liens, des amitiés
aussi, il m’arrive d’être invité à des mariages
de joueurs, par les parents par exemple, que
j’ai rencontrés au bord des terrains quand leur
gamin était plus jeune.
www.standard.be
2) Alain Vincent
Tu fais de très belles photos. Comment as-
tu appris ? Où ? Avec quelqu’un ?
Tout d'abord merci pour le compliment même
s'il faut bien l'avouer, la qualité de l'appareil y
est pour beaucoup et la chance pour un peu
aussi. Pour ce qui est de l'apprentissage, il s'est
passé comme souvent dans mon boulot (la
programmation informatique) en lisant le
manuel et en faisant beaucoup d'essais. Par la
suite, Robert m'a appris deux-trois trucs pour
mieux configurer l'appareil. Malheureusement,
son boîtier plus performant lui offre des
réglages que le mien n'a pas.
Tu fais d’autres photos que des photos de
foot ?
Pour le plaisir, j'ai déjà couvert plusieurs
concert des Gauff', un groupe rock liégeois à
l'humour très décalé.
Quelques fois aussi, j'ai pris des photos lors
des remises de prix où le Standard (à l'époque
Fémina) était invité et lors des matchs de mon
équipe de water-polo.
Quand as-tu commencé à faire des photos
des joueuses ?
Si je me souviens bien c'est en 2002 que j'ai
commencé, peu de temps après le site web
www.standard-femina.be et je ne publiais
qu'une vingtaine de photos par matchs. Depuis
tout à augmenter, le nombre d'équipes, de
comptes-rendus, de news et de photos aussi.
Tu ne photographies que le Standard ?
D’autres équipes ?
Il m'est arrivé de faire des photos de l'Emul où
ma sœur et ma filleule évoluent mais ce fut
plutôt exceptionnel.
Au début, qu’utilisais-tu comme appareil,
comme accessoires ? Ton équipement a-t-
il beaucoup évolué au fil des années ?
Au tout début, j'ai essayé de faire des photos
avec un appareil numérique classique mais je
me suis très vite rendu compte qu'un appareil
de type réflexe était tout à fait nécessaire. J'ai
donc acheté le Canon 300D et un téléobjectif
Sigma 70-300 mais j'avais de gros problèmes
de qualité pour les matchs qui se jouaient le
soir. J'ai donc petit à petit étoffé mon
équipement. J'ai acheté l'EOS 40D puis il y a
trois ans le 7D et, côté objectif, j'ai maintenant
acquis un
Canon EF 70-200 f/2.8L USM et un Canon 24-
70 f/2.8L USM sans lesquels je n'aurais pas su
faire de belles photos en BeNe League.
Es-tu particulièrement lié au Standard de
Liège ? Comment est-ce venu, par qui, par
quoi ? Depuis combien d’années ?
Ça a commencé en septembre 1976 quand ma
cousine - la fille de mon oncle René - a décidé
de faire du football au Standard Fémina. À
l'époque j'avais 9 mois ! Ensuite ma sœur s'est
mise au football aussi et mes parents ont
intégré le comité du Standard Fémina. De mon
côté, j'ai commencé à travailler pour le
Standard de Liège vers douze ans en vendant le
"Journal du Standard" à une des entrées du
stade. En 1993, je suis devenu contrôleur et
depuis 2001 je suis steward. Durant tout ce
temps, je n'ai pas travaillé que pour les
hommes, j'ai aussi aidé à la buvette. Je peux
donc dire que le Standard à presque toujours
fait partie de ma vie.
Tu es un vrai liégeois et tu es le premier
et le plus ancien photographe des
joueuses du Standard, aussi bien les
dames que les plus jeunes filles.
Tu n’as jamais eu envie de faire des photos
des hommes et des équipes de
jeunes ? Pourquoi
Non car je suis réaliste et je sais très bien que
je n'aurai pas le temps de faire plus que
maintenant. Je laisse donc à Robert le soin de
s'occuper des hommes. Surtout qu'il le fait très
bien. Je regrette juste que le site web des
hommes parle si peu des équipes de jeunes.
Tu es aussi steward au stade de Sclessin
lors de chaque match des hommes à
domicile.
Depuis combien d’années ?
Cela fait 14 ans maintenant que je suis steward
et avant j'ai été huit ans contrôleur, ce qui m'a
permis de participer grandement à l'Euro 2000
dont je garde de très bons souvenirs.
Ces jours-là, tu rates alors parfois des
matchs de filles. Que ressens-tu dans ces
cas-là ?
Mes sentiments sont très partagés. Les deux
jobs sont très différents tant au niveau du
travail
que des personnes rencontrées. Sur le millier
de personnes que je vais rencontrer à un
match des hommes, je peux compter sur les
doigts d’une main le nombre d'entre eux qui
supportent les filles. Et si un match des
hommes représente environ 6 heures de mon
temps, un match des filles (quelle que soit
l'équipe) c'est souvent 10 heures et il y a
parfois 5 matchs par week-end !
Je suis donc à la fois triste de ne pas pouvoir
assister à un match et aussi soulagé d'avoir
un peu plus de temps pour moi.
www.standard-femina.be
3) Evelyne Ravaux
Tu fais de très belles photos. Comment as-
tu appris ? Où ? Avec quelqu’un ?
Merci pour le compliment. Je n'ai pas appris
avec quelqu'un. C'est en manipulant l'appareil,
en faisant des essais que je progresse.
Tu fais d’autres photos que des photos de
foot ?
Je fais également des photos de ma famille, les
compétitions de ma fille Eloïse qui fait de
l'aérobic sportive et lors d'évènements sportifs
et culturels qui se passent dans mon village.
Quand as-tu commencé à faire des photos
des joueuses ?
Pour le foot c'est seulement depuis que ma fille
Léa joue en U13 dans la section féminine du
Standard. Au départ c'était pour avoir un
souvenir, maintenant les parents des autres
filles apprécient aussi, tous le monde en
profite.
Tu ne photographies que le Standard ?
D’autres équipes ?
Les U13 du Standard et les U13 de l'ES
Winaloise, l'équipe de mon autre fille
Clémence
Au début, qu’utilisais-tu comme appareil,
comme accessoires ? Ton équipement a-t-
il beaucoup évolué au fil des années ?
Au début c'était un simple appareil photo
numérique compact. Maintenant c'est un
Canon EOS 500D
Es-tu particulièrement liée au Standard de
Liège ? Comment est-ce venu, par qui, par
quoi ? Depuis combien d’années ?
Le standard a toujours eu une place importante
dans notre famille, nous sommes supporters de
père en filles J'accompagnais mon papa voir
les matches alors que j'avais 8-10 ans. Cela fait
donc une trentaine d'années que je suis
supportrice du Standard. Il faut dire que
Michel Renquin (ancien joueur du standard)
est originaire de notre village de Wibrin, nous
avons donc suivi son parcours.
On te connaît depuis assez peu de temps.
Comment se fait-il que tu sois apparue
soudain dans nos pages FaceBook ?
Je suis l'équipe féminine de la Beneleague
depuis trois ans, surtout grâce à Aline Zeler qui
vient de ma région, mais c'est surtout grâce à
Léa qui rencontrait beaucoup de joueuses
lorsqu'elle participait à différentes activités
organisées par l'équipe nationale : journée de
détection au Challenge Edhem Slijvo en 2013
en compagnie de Cécile De Gernier et deux
autres joueuses de l'équipe nationale ou lors de
plusieurs Footfestivals dans le nord du pays. Et
puis, Léa est montée par deux fois avec les
joueuses de l'équipe nationale lors de matchs
contre le Portugal ou les Pays-Bas. De fil en
aiguille, les joueuses du Standard ont
commencé à reconnaître Léa au bord du terrain
lorsque nous allions voir les matches.
J'ai ainsi rencontré d'autres supporters du
Standard fémina notamment Dominique (la
maman de Cécile De Gernier), Valérie,
Katrien, Dominique Massoz, le président du
fan club des Rouchettes, Robert Absolonne et
Alain Vincent, les photographes.
C'est Valérie qui m'a demandé de lui
transmettre les photos que je prenais et c'est
ainsi qu'a débuté l'aventure de photographe
amateur pour les jeunes filles du Standard !
Bien que tu te dises complètement amateur,
tes photos sont appréciées de la
communauté FB de la section féminine. Une
équipe t’intéresse en particulier ?
Laquelle ? Pourquoi ?
Je suis en particulier l'équipe de Léa car c'est
ma fille, pour les photos et toutes les équipes
de la section féminine au niveau des résultats.
Si Léa ne jouait plus, arrêterais-tu les
photos de son équipe ?
Je crois que oui car nous habitons à 60 km de
l’Académie. Le but premier était de faire des
photos de Léa.
www.pinterest.com/lesrouchettes/
4) Dirk Van Ishoven
Tu fais de très belles photos. Comment as-
tu appris ? Où ? Avec quelqu’un ?
J’ai appris pendant mon service militaire, par
moi-même et en m’exerçant beaucoup.
Tu fais d’autres photos que des photos de
foot ?
Je fais surtout des photos de vacances et des
snapshots avec mon IPhone.
De quand datent tes débuts dans la
photographie ?
J’ai commencé à l’armée, j’avais du temps. Il y
a donc déjà assez longtemps …
Tu ne photographies que le Standard ?
D’autres équipes ?
Si on me le demande, je fais parfois bien
volontiers des photos d’autres équipes.
Au début, qu’utilisais-tu comme appareil,
comme accessoires ? Ton équipement a-t-
il beaucoup évolué au fil des années ?
J’ai dépensé des fortunes en développements
de films. J’ai été heureux de voir arriver le
digital. Mon investissement le plus récent est
un téléobjectif plus léger. Depuis toujours, je
suis un fan de Nikon, mais un téléobjectif de
25 ans d’âge donne encore d’excellents
résultats.
Quand as-tu commencé à faire des photos
des joueuses ?
A part deux finales de la coupe des U16 en
2012, j’ai vraiment débuté en 2013.
T’est-il parfois difficile de rester calme
pendant que tu fais tes photos ? Tu as un
exemple ?
Euh … oui. A Waregem, quand j’ai pris
l’arbitre à partie parce qu’il avait sorti ma fille,
j’ai été viré du stade sous les acclamations
générales.
Tu fais aussi des petites vidéos. Cela te
demande-t-il beaucoup de travail avant de
pouvoir mettre photos et vidéos en ligne ?
Un reportage photo m’occupe environ trois
heures, une vidéo en moyenne une heure.
www.pinterest.com/lesrouchettes/
5) Kin Wah Yim
Tu fais de très belles photos. Comment as-
tu appris ? Où ? Avec quelqu’un
Merci.Très jeune, j’étais un grand fan du
joueur de tennis Michael Chang et j’ai eu
l’occasion de le voir jouer.J’utilisais un petit
appareil compact pour le photographier mais le
résultat n’était pas fameux. J’ai épargné et j’ai
pu m’acheter un appareil reflex pour faire une
nouvelle tentative.Je n’étais pas étudiant à
Eindhoven mais j’ai pu tout de même devenir
membre de l’association d’étudiant ESFF
Dekate Mousa. C’est là que j’ai appris les
bases de la photographie.
Tu fais d’autres photos que des photos de
foot ?
Comme je l’ai dit, je suis un vrai fan de tennis.
Je l’ai même enseigné pendant sept ans et je
suis actif au sein de la Fédération de tennis. Si
l’occasion se présente, je vais aux tournois
pour faire des photos. Il fut un temps où j’allais
à huit tournois par an et j’ai fait là de
nombreuses connaissances. J’ai fait quelques
shooting de tennismen en tenue décontractée.
J’aimerais beaucoup pouvoir faire des photos
de mode.
A part le tennis, j’ai aussi un petit temps
fréquenté le hockey sur glace et la F1, toujours
avec mon appareil photo naturellement.
Et comme tout un chacun, quand je vais en
vacances, j’en rapporte des souvenirs
photographiques.
De quand datent tes débuts dans la
photgraphie ?
Ce doit être en 1998, quand j’ai acheté mon
appareil réflex.
Tu ne photographies que le Standard ?
D’autres équipes ?
La saison dernière, j’ai emporté mon appareil
au Standard pour voir ce que ça donnait.
J’avais déjà essayé quelquesfois au club local ,
le RKVV Emplina. Le Standard est mon club
de coeur. Je suis supporter des hommes depuis
2001. Je suis les Dames depuis cinq ou six ans
mais je m’y suis vraiment intéressé à partir de
la création de la BeNeLeague.
Si je ne peux pas aller voir les hommes car
c’est trop loin ou si les Dames sont bye, il
m’arrive d’aller au Lierse SK ou à Telstar.
Récemment, j’ai reçu des entrées pour PSV/FC
Eindhoven contre Anderlecht. A tout hasard,
j’ai emené mon appareil et j’ai fait quelques
photos.
Au début, qu’utilisais-tu comme appareil,
comme accessoires ? Ton équipement a-t-
il beaucoup évolué au fil des années ?
J’ai commencé avec un appareil reflex Minolta
que j’ai assez vite changé contre une version
améliorée. Avec le temps, les frais de
pellicules et de développement s’accumulent.
Depuis que nous sommes passés à l’ère
digitale, j’ai eu un Nikon D70, puis j’ai opté
pour Canon. J’ai actuellement un Canon
professionnel 1D Mark III et un deuxième
appareil qui est un Canon D6 full-frame. Je
possède différents objectifs, un flash à part, un
petit studio pour la production et aussi une
pièce séparée pour faire des photos de mode.
Quand as-tu commencé à faire des photos
des joueuses ?
Depuis le match Standard –FC Twente de la
saison 2013-2014.
Nous te connaissons des tribunes et depuis
peu tu es devenu photographe officiel. Vis-
tu les matchs autrement depuis ?
Je ne me prends pas pour un photographe
officiel mais en fait je reçois à présent presque
partout des accréditations pour aller faire des
photos sur le terrain parce que je mets mes
photos à la disposition du fanclub officiel Les
Rouchettes et Lage Landen Voetbal Vrouwen.
Oui, je vis le football tout autrement. Le fait de
voir le match à travers l’objectif permet bien
sûr de saisir une belle photo de la gardienne
par exemple mais en réalité je n’ai pas vu le
goal lui-même. On manque donc une partie du
match.
Tu as commencé avec le tennis, y a-t-il de
grandes différences entre faire des photos de
tennis et faire des photos de football ?
Oui, bien sûr. Le tennis se joue pendant la
journée et on bénéficie de la lumière du jour, et
même du soleil quand il y en a. Les matchs de
BeNeLeague se jouent en soirée à la lumière
artificielle. Un court de tennis est plus petit
qu’un terrain de football. Au tennis, on peut
souvent prévoir tel ou tel geste car on a une
vue d’ensemble sur la totalité du court tandis
qu’au football, on peut manquer certaines
actions simplement parce qu’on est placé de
l’autre côté du terrain. J’ai encore beaucoup de
choses à apprendre dans ce domaine.
Aimerais-tu un jour être appelé à faire des
photos de l’équipe des hommes du Standard
en tant que photographe officiel ? ou bien
cela ne te dit-il rien ?
J’aimerais beaucoup mais je dois voir si c’est
possible ou non. Les trajets de Den Bosch à
Liège aller retour représentent quand même
chaque fois 360 km. Un match du Standard
prendrait donc presque une journée de travail
(7 heures).
www.yimphoto.nl
Dans le numéro précédent du magazine, nous
avions soumis une liste de questions aux
joueuses. Certaines réponses ne nous étant pas
parvenues à temps, nous vous les présentons
dans cette édition.
Luka Mertens:
J'ai commencé à jouer au football à l'âge de
cinq ans. Avant le Standard, j'ai joué à Tienen,
Kortenaken, Hoeleden et Diest. Mon meilleur
match, c'était au Sart-Tilman. Mon idole ?
Dries Mertens ! Je trouve l'Académie et les
entraînements vraiment excellents.
Resultates et classements
L’equipe A (BeNeLeague)
SC Heerenveen - Standard de Liège 0-2
Standard de Liège - KSK Lierse 3-0
ADO Den Haag - Standard de Liège 0-1
Standard de Liège - Telstar 3-0
OHL - Standard de Liège 0-10
Ajax - Standard de Liège 0-2
Standard de Liège - AA Gent 3-0
PEC Zwolle - Standard de Liège
Standard de Liège - FC Twente
Club Brugge - Standard de Liège
Anderlecht - Standard de Liège
Standard de Liège - PSV / FC Eindhoven
S W V G D+ D- Ptn
Standard de Liège 19 17 1 1 57 8 52
FC Twente 19 15 2 2 58 14 47
Ajax 20 15 4 1 47 16 46
ADO Den Haag 20 11 7 2 49 31 35
PSV/FC Eindhoven 19 9 7 3 37 32 30
Telstar 19 8 6 5 34 26 29
K Lierse SK 19 9 9 1 23 24 28
RSC Anderlecht 20 7 8 5 32 29 26
KAA Gent 19 6 11 2 15 37 20
SC Heerenveen 20 6 13 1 23 36 19
Club Brugge KV 19 4 14 1 10 38 13
PEC Zwolle 19 4 14 1 21 62 13
Oud-Heverlee Leuven 20 2 17 1 11 64 7
Bron: Standard-fémina.be
L’equipe B (D1)
Bron: Standard-fémina.be
Standard de Liège - USGTH 0-1
Tongeren DV - Standard de Liège 29/4
Standard de Liège - Eva’s Tienen 4/4
Massenhoven - Standard de Liège 0-2
Standard de Liège - OHL 1-0
SK Lierse - Standard de Liège 1-2
Anderlecht - Standard de Liège 0-1
Standard de Liège - DVL Zonhoven 0-2
Eendracht Aalst - Standard de Liège
Standard de Liège - KSK Heist
WS Woluwe - Standard de Liège
Standard de Liège - Zulte Waregem
FC Kontich - Standard de Liège
S W V G D+ D- Ptn
DVC Eva's Tienen 20 16 1 3 67 12 51
DVL Zonhoven 22 17 5 0 68 28 51
Standard de Liège 19 13 4 2 39 16 41
SV Zulte Waregem 21 13 8 0 55 37 39
KSK Heist 22 12 7 3 33 24 39
U St-Ghisl. Tertre Hautr. 21 11 6 4 42 34 37
VCD Eendracht Aalst 21 11 9 1 36 31 34
K Lierse SK 19 7 9 3 30 46 24
K Massenhoven VC 21 6 10 5 28 39 23
K Kontich FC 22 5 11 6 26 54 21
RSC Anderlecht 22 6 14 2 44 48 20
Tongeren DV 21 5 14 2 23 60 17
Oud-Heverlee Leuven 22 2 13 7 17 43 13
FCF White Star Woluwe 21 2 15 4 18 54 10
L’equipe C (D3a)
Standard de Liège - STVV B 4-1
FC HW Zonhoven - Standard de Liège 1-1
Standard de Liège - KMR Biesen 2-0
Bokrijk Sp. - Standard de Liège 0-1
Standard de Liège - RJ Arlonaise 3-1
US St. Rémy - Standard de Liège 0-5ff
USGTH B - Standard de Liège
Standard de Liège - RC Fémina Antheit
ASE Chastre - Standard de Liège
S W V G D+ D- Ptn
Standard de Liège 18 15 2 1 84 20 46
WC Sibret 17 15 2 0 97 17 45
ASE Chastre 17 13 3 1 71 20 40
FC Halvenweg 17 11 3 3 92 24 36
RJ Arlonaise 18 9 9 0 52 37 27
K Bokrijk Sp. 17 8 7 2 58 42 26
USGTH B 18 7 10 1 40 51 22
K St-Truidense VV B 17 5 12 0 38 52 15
KMR Biesen 17 3 13 1 17 110 10
US St-Remy 17 2 14 1 17 77 7
Fém. Sp. Charleroi 17 1 14 2 17 133 5
RC Fémina Antheit forfait général
Bron: Standard-fémina.be
U 16
RJS Chênéenne - Standard de Liège 0-2
US Grâce-Hollogne - Standard de Liège 2-1
Standard de Liège - RSC Tilffois 2/5
Seraing Ath. RFC B - Standard de Liège 0-12
Standard de Liège - R Ougrée FC B 15/4
Standard de Liège - RJS Chênéenne 0-2
Union Flémalle - Standard de Liège 6-0
Standard de Liège - US Grâce-Hollogne 3-3
RSC Tilffois - Standard de Liège 18/4
Standard de Liège - FC Trooz 25/4
S W V G D+ D- Ptn
Union Flémalle 10 9 1 0 71 11 27
FC Trooz 9 7 1 1 35 13 22
US Grâce-Hollogne 10 6 3 1 41 18 19
RJS Chênéenne 10 5 4 1 43 19 16
R Ougrée FC B 10 4 5 1 32 64 13
Standard de Liège 10 3 6 1 36 29 10
RSC Tilffois 11 1 9 1 19 58 4
Seraing Ath. RFC B 10 0 8 2 9 84 2
U14
Standard de Liège - SC Saive B 8-1
Standard de Liège - R Herve FC 10-0
AC Soiron - Standard de Liège 3/5
Standard de Liège - R Espoir Minerois B 3-0
RSC Beaufays B - Standard de Liège 0-2
SC Saive B - Standard de Liège 0-3
Standard de Liège - RFC Heusy Rouheid 8-0
R Herve FC - Standard de Liège 12/4
Standard de Liège - AC Soiron 19/4
RJS Olnoise - Standard de Liège 26/4
S W V G D+ D- Ptn
Standard de Liège 10 8 1 1 49 5 25
R Espoir Minerois B 10 8 2 0 37 13 24
RSC Beaufays B 11 7 2 2 41 10 23
SC Saive B 11 3 6 2 13 30 11
AC Soiron 9 3 5 1 20 40 10
RFC Heusy Rouheid 10 3 6 1 17 36 10
R Herve FC 9 1 5 3 15 32 6
RJS Olnoise 10 0 6 4 12 38 4
U13
Standard de Liège - R Ougrée FC 6 - 5
Standard de Liège - Union Flémalle 5 - 3
VERHUUR VAN BESTELWAGENS & MINIBUSSEN
HOESELT : TONGERSESTEENWEG 52 ( 089/ 62 12 27 )
HASSELT : KURINGERSTEENWEG 388 ( 0486/ 90 28 64 )
Les Rouchettes
absl – vzw
Rédaction::
Valerie Kranen -
Traductions :
Dominique Dara (NL-FR)
Valerie Kranen (FR-NL)
Plus d’informations :
www.lesrouchettes.be
e-mail : [email protected]
[email protected] (NL)
[email protected] (FR)
Conseil d’administration :
Président : Dominique Massoz
Secrétaire (FR) : Dominique Dara
Secrétaire (NL) : Katrien Notaert
Trésorier : Marc Dodion
Webmaster : Valerie Kranen
Remerciements:
aux joueuses de toutes les équipes
du Standard de Liège section féminine
à Denis Franco :
responsable de la communication
du Standard de Liège section féminine
à Robert Absolonne :
photographe du
Standard de Liège
à Alain Vincent :
photographe du
Standard de Liège
section Féminine
Nos Photograpes : Kin Wah Yim, Evelyne Ravaux, Dirk Van Ishoven
à NOS SPONSORS