le magazine de l'union - 67
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Sommaire : Election départementales -Faites gagner vos départements, votez UMP / Editorial de Nicolas Sarkozy / Organigramme - La nouvelle équipe de l'UMP / Le point sur - Lutte contre le chômage : un mensonge d'étatTRANSCRIPT
ÉDITORIAL
NICOLAS SARKOZY, PRÉSIDENT DE L’UMP P. 3
LE POINT SUR
LUTTE CONTRE LE CHÔMAGE : UN MENSONGE D’ÉTAT P. 10
ORGANIGRAMME
LA NOUVELLE ÉQUIPE DE L’UMP P. 6
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VOS DÉPARTEMENTS
ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES LES 22 ET 29 MARS 2015
Magazınede l’Unıon
Le
NUMÉRO 67 I JANVIER - FÉVRIER - MARS 2015 I 5 EUROS I ISSN 2117-0991
Les Éditions de l’Union, 238, rue de Vaugirard, 75015 Paris.Directeur de la publication : Frédéric Péchenard. Rédacteur en chef/conception graphique : Xavier Jacobi. Ont participé à ce numéro : direction des études, J.-M. Lefevre. Service adhésion de l’UMP : 01 40 76 60 09Service abonnements : 01 40 76 27 16. Courriel : [email protected] Abonnement annuel : 10 euros.Dépôt légal : 1er trimestre 2015. Commission paritaire : 0615 P 11080. ISSN 2117-0991. Imprimerie de Compiègne : 2, avenue Berthelot, ZAC de Mercières - 60205 Compiègne Cedex
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Le
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VOUS AVEZ LA PAROLEPAR LETTRE OU PAR COURRIEL, PAR TÉLÉPHONE OU SUR LE SITE INTERNET, TOUS VOS MESSAGES CONTRIBUENT À FAIRE AVANCER L’UMP.
Courrier des lecteurs l
[…] À la suite des récents attentats, je félicite Nicolas
Sarkozy d’être revenu sur le devant de la scène politique, en donnant son point de vue sur les mesures prises par le gouvernement actuel que je trouve terriblement « admi-nistratives » et non pas prag-matiques […].”M.C.H. – Paris
“Je voudrais vous faire part de la colère que m’inspirent les actions du gouvernement actuel. Gaulliste de tradi-tion familiale, […] j’adhère à l’UMP parce que je sais que la survie du pays passe par une politique volontariste […]. Je ne me reconnais plus dans la France actuelle, violente et permissive, qui pratique une politique permanente de l’excuse […]. J’ai eu le plai-sir d’assister à votre discours
de la porte de Versailles qui m’a redonné une bouffée d’es-poir et permis de comprendre l’importance du respect des valeurs républicaines […].”Sacha L. – Paris
“Monsieur le Président, j’avoue que j’attends 2017 avec impatience. Vous avez été et serez le président que j’affectionne, un président sur qui l’on peut compter, un président qui sait nous repré-senter dans le monde, un président qui a de la pres-tance, de la classe, du savoir-vivre. M. Hollande n’a rien de tout cela !”Nathalie B. – Paris
“[…] Le mot « social » est dévalorisé, galvaudé, il recèle même un aspect négatif quant aux gaspillages et à l’iniquité qu’il véhicule. Les socialistes ont su, à une époque, préempter ce mot
[…] . C’est à nous, aujour-d’hui, de nous réapproprier et de préempter le terme « soli-darité ». Peut-être pourrions-nous l’intégrer dans le nom du nouveau parti […] ?”Bernard L. – Longages
“Monsieur le Président, à la suite de votre interven-tion déclarant que la déci-sion de devenir adhérent à l’UMP était importante, j’ai adhéré. C’était une déci-sion difficile et très impor-tante, car j’ai été longtemps au PS que j’ai, récemment, trouvé dans un état invraisemblable. […].”Didier C. – Paris
“[…] Les réformes de l’éducation engagées par le gouvernement actuel ne laissent rien présager d’en-courageant […]. Elles ne font qu’amplifier les inéga-lités entre les communes
qui peuvent financièrement assumer les dépenses néces-saires à la mise en place de nouveaux rythmes scolaires et les autres. Outre le mécon-tentement des parents d’élèves et des enseignants, les activités proposées sur le temps périscolaire relèvent plus de la simple garderie que de l’initiation à des acti-vités culturelles […]. Je suis persuadé que vous saurez rétablir ce que M. Hollande est en train de gâcher […].”Thierry D. – Lognes
“J’étais adhérente en 2009. Je viens de renouveler mon adhésion pour 2015. J’ajoute un don pour vous aider dans la tâche difficile qui est la vôtre. Pour tout ce que vous faites pour l’UMP et pour la France, merci […].Raymonde B. – Tours
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NUMÉRO 67 n JANVIER - FÉVRIER - MARS 20152
SARKOZY, LA VÉRITÉ, C’EST MAINTENANT !
Un éclairage nouveau sur le quinquen-nat de Nicolas Sarkozy nous est apporté
avec ce livre qui retrace ses tentatives de faire « bouger les lignes » et de réformer une société souvent conservatrice. Il analyse un rendez-vous d’amour parfois manqué avec les Français : celui d’un homme à l’énergie communicative, parfois fébrile mais toujours positif. Au final, il nous montre que, si l’homme Sarkozy a changé, il est plus que jamais prêt à reprendre le combat pour un idéal au service de la France.➜ Sarkozy, la vérité, c’est maintenant !, d’Olivier Marleix, Jacques-Marie Laffont éditeur, novembre 2014, 268 p., 17 €. Clin d’œil
Le coin du livre politique
RECONQUÉRIR LE CŒUR DES FRANÇAIS
PAR NICOLAS SARKOZY, PRÉSIDENT DE L’UMP
Chers amis,
Je suis heureux d’être revenu parmi vous. Ma détermination à travailler à la reconstruction de notre famille et, à travers elle, de la France est totale.
Nous nous engageons dans une action qui sera longue et qui sera difficile tant les défis qui se dressent devant notre pays sont gigantesques. Les forces que notre famille politique doit affronter sont multiples. C’est pour cela qu’il nous faut être le plus nombreux possible. L’UMP doit devenir la première force politique de France.
Depuis mon élection, j’ai tout fait pour rassembler notre famille. Elle s’était trop déchirée. Sans unité, nous sommes inau-dibles. Grâce aux efforts de chacun, le calme est revenu. Je suis conscient que rien n’est définitivement acquis. C’est pour-quoi je serai très vigilant sur le respect de cette unité sans laquelle rien n’est possible.
Notre objectif doit être de reconquérir le cœur des Français.
Notre devoir doit être de préparer le grand projet qui fera la France de demain.
Après bientôt trois ans de socialisme, notre pays est à l’arrêt, comme tétanisé par le sectarisme d’une idéologie qui a créé l’inquiétude et la colère chez tant de nos compatriotes confrontés aux difficultés immenses de leur vie quotidienne. Pendant ce temps, le monde a continué à avancer, à se moderniser. L’écart se creuse entre les pays qui voient la croissance repartir, le chômage reculer, et la France condamnée à un socialisme du siècle passé.
Là où il fallait de la liberté, la gauche a multiplié les contraintes.
Là où il fallait baisser les impôts, la gauche les a augmentés
avec une brutalité sans précédent de 40 milliards.
Là où il fallait de la simplicité, la gauche n’a fait qu’ajouter les centaines de normes qui font que chaque jour tout devient plus lent et plus compliqué.
La gauche a pratiqué la démagogie, le mensonge, le dogmatisme comme jamais.
La dette de notre pays a dépassé les 2 000 milliards d’euros, le chômage a augmenté en 2014 encore plus qu’en 2013 qui était déjà une année record, la crois-sance est nulle et nous sommes condam-nés à un immobilisme suicidaire.
Cette situation est lourde de menaces.Nous devons gagner en 2017 pour
mettre un terme au déclassement de la France.
Canton par canton, nous allons main-tenant convaincre les Français que notre pays a la possibilité d’une alternative.
La France est une nation exception-nelle, aujourd’hui bridée dans son élan. Pour elle, nous devons préférer l’action à l’attentisme, la réforme à l’inertie, le courage à la lâcheté.
J’attends de chacun d’entre vous qu’il participe d’abord aux combats des départementales puis à celui des régionales, et ensuite à la préparation des échéances de 2017.
Enfin, nous aurons notre congrès le 30 mai prochain qui nous permettra de moderniser, d’élargir et de renforcer notre formation politique.
Les mois qui viennent seront déterminants, passionnants et tellement importants pour la France. Chacun d’entre vous aura un rôle à jouer dans la construction de l’alternance. Je compte sur vous comme vous pouvez compter sur moi. ❚
l Éditorial
SOMMAIREP. 2 : Courrier des lecteursP. 3 : ÉditorialP. 4-5 : Dossier. Élections départementales des 22 et 29 mars : faites gagner vos territoires
Questions à Laurent WauquiezP. 6-7 : La nouvelle équipe de l’UMP P. 8-9 : Vie du Mouvement.l Les agriculteurs en proie à l’inquiétude l Comité financier de l’UMP :
rigueur, transparence, indépendancel Nouveaux adhérentsl Formation des élus l Permanences quotidiennesl Tribune : Nathalie Kosciusko-Morizet
P. 10-11 : Le point sur.Lutte contre le chômage : un mensonge d’État 3 questions à Éric WoerthP. 12 : Faites entendre votre voix. Participez au congrès du 30 mai 2015
Ce numéro comporte un encart jeté.
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NUMÉRO 67 n JANVIER - FÉVRIER - MARS 2015 3
DR
“ Les forces que notre famille politique doit affronter sont multiples. C’est pour cela qu’il nous faut être le plus nombreux possible. L’UMP doit devenir la première force politique de France. ”
En gommant, en 2013, le conseiller territorial institué par Nicolas Sarkozy en 2010, les socialistes ont commis
une faute et une erreur majeures. Pour sauver le PS, il ne suffit pas d’organi-ser le plus grand tripatouillage électoral de la ve République. Pour couvrir cette manipulation, le Premier ministre comp-tait, comme toujours, sur la diabolisa-tion moralisatrice de l’adversaire, ennemi de la parité, donc du progrès. Le Sénat, pourtant à gauche en 2013, a su refu-ser au ministre de l’Intérieur son décou-page scandaleux et la grande majorité des départements a voté contre les nouveaux découpages cantonaux.
M. Valls commet trois fautes majeures à l’encontre des valeurs républicaines que sont le respect de l’histoire, la dignité
démocratique due à une réforme élec-torale et la nécessité de défendre les territoires.
L’histoire bafouéeM. Valls, en remplaçant le chef-lieu
de canton par un technocratique « bureau centralisateur », fait fi de la réalité et de l’histoire.
M. Valls et les nouveaux socialistes refusent le lien entre les hommes et les territoires. Ils promeuvent une France déracinée où toute tradition est suspectée.
Le redécoupage complet, sur l’ensem-ble du territoire national, de circonscrip-tions électorales est un acte rarissime. Il aurait dû au minimum être soumis au Parlement. M. Valls s’en est exonéré.
Le découpage Valls est purement réglementaire, il n’a été soumis à aucun contrôle parlementaire. Les cartes ont été faites avec un cynisme, avec une volonté partisane répondant aux ambitions de tel ou tel membre de l’appareil socialiste. La parité n’empêchait pas de faire un décou-page objectif et intelligent et ne justifiait en rien ce coup de ciseaux partisan. Les 22 et 29 mars 2015, les électeurs sauront
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➜ François Hollande, Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls ont écrit en un an le pire feuilleton que nos territoires vont avoir à vivre et qui laissera des traces dramatiques. Pour cela, il faut sanctionner fermement le pouvoir socialiste les 22 et 29 mars prochains.
Dossier I
ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES DES 22 ET 29 MARS
FAITES GAGNER VOS TE RRITOIRES
Le tract officiel de la campagne , tiré à 500 000 exemplaires, est titré : « Pour adresser un carton rouge au gouver nement et au Parti socia-liste ».
Laurent Wauquiez, Nicolas Sarkozy,
Nathalie Kosciusko-Morizet
et Jean-Pierre Raffarin,
au conseil national, le
7 février dernier, à la Mutualité.
Loi NotreLE SCANDALE DES COMPÉTENCES DES DÉPARTEMENTSAprès avoir annoncé la disparition des départements, plus question de les supprimer ! La « réforme territoriale » devait permettre d’éco-nomiser 25 milliards d’euros puis 10. Avant de nous annoncer finale-ment un surcoût pour les cinq années à venir… Il en est de l’économie promise sur la simplification des collectivités comme il en est de l’in-version de la courbe du chômage ou de la promesse de la réduction du déficit au-dessous de 3 %. C’est toujours pour demain, mais certai-nement pas pour « maintenant ». Le gouvernement voulait retirer la compétence des collèges aux départements. Elle leur est redonnée. Il voulait leur retirer la compétence des routes. Elle semble leur être à nouveau attribuée. Le transfert des transports scolaires se fera finalement le 1er septembre 2017, avec possibilité de délégation aux départements… Ces revirements permanents montrent très clairement la manière dont le gouver nement gouverne et la manière dont le président de la Répu-blique dirige la France. Les Français doivent être conscients que notre gouvernement est incapable de gérer notre pays, comme le président Hollande a été incapable de gérer son département, la Corrèze.
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condamner les manipulateurs cyniques du suffrage universel.
Le massacre de la ruralitéLe plus grave dans la volonté prési-
dentielle réside dans ce point. Redécou-per l’ensemble des cantons est un moment important. Cela méritait réflexion au lieu de la précipitation et du petit calcul poli-ticien qui ont prévalu. Le gouvernement avait une opportunité rarissime d’œuvrer pour un aménagement du territoire porteur d’avenir. Il a préféré sacrifier le territoire à ses intérêts électoraux de court terme. Ce découpage illogique, arbitraire, parti-san conduit à une représentation politique inadaptée des territoires et à une forte sous-représentation des territoires ruraux.
Cette réforme Valls résume à merveille la gouvernance Hollande : précipitation, mépris de l’opinion, manipulations, service sans complexes de l’intérêt du seul Parti socialiste. Cette méthode qui insulte notre système démocratique et l’intérêt général est également au service d’une vision de la France qui n’est pas celle du peuple de France. M. Valls et les siens veulent une France affadie et
déracinée où les nouvelles valeurs, ici la parité, sont utilisées non pour elles-mêmes mais pour discréditer les valeurs ancestrales. M. Valls prépare par cette réforme une France hors sol, à l’image des nouveaux socialistes. C’est une faute contre notre histoire et notre République.
Il faut sanctionner le pouvoir socia-liste les 22 et 29 mars. ❚
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Agissons sans attendreL’UMP est au travail, sous la coordination d’Éric Doligé, pour présenter aux Français un projet alternatif solide et financé.
Voter pour l’UMP, c’est voter pour des candidats qui s’engagent à diminuer les dépenses dans les départements et à baisser le nombre de fonc-tionnaires locaux.
Voter pour l’UMP, c’est voter pour des candidats qui s’engagent à conditionner les aides sociales à un engage-ment de travail au service de la collectivité afin de lutter contre l’assistanat.
Voter pour l’UMP, c’est voter pour des candidats qui s’engagent à soutenir le tissu de TPE-PME dans leurs départements.
À l’inverse, comme on l’a vu récemment dans le Doubs, voter pour le FN, c’est faire gagner la gauche, c’est le FNPS !
ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES DES 22 ET 29 MARS
FAITES GAGNER VOS TE RRITOIRES LE MAG : Pourquoi ces élections dépar- tementales sont-elles majeures ?
Laurent Wauquiez : Ces élections donnent aux Français la possibilité d’envoyer un signal clair en sanctionnant le gaspillage et la gestion désastreuse des socialistes au plan national, mais aussi dans nos départements. Le gouvernement a sacrifié la rura-lité avec, au fond, un mépris affiché pour la France silencieuse, périphérique, qui est très éloignée de ses préoccupations.Par ailleurs, le verse-ment des aides sociales est une compétence essentielle des conseils départementaux. La reconquête des dépar-tements constitue donc un levier indispensable pour combattre l’assis-ta nat et mettre en place une véritable solidarité, plus responsable, en favorisant l’insertion par le travail, en récompen-sant le mérite et l’effort.
LE MAG : Quels seront les changements majeurs portés par notre famille politique ?L. W. : Nous prenons des engagements clairs et forts. Nous mettrons fin au matraquage fiscal des classes moyennes en refusant toute augmentation d’impôts dans les départements que nous gérerons. Cela passera par la maîtrise de la dépense et la lutte déterminée contre la fraude.Nous ferons de la défense de nos aînés une priorité en développant des politiques de soutien aux personnes âgées. Pour défendre l’économie locale et la ruralité, nous orienterons la commande publique vers les entre-prises et artisans locaux, et lutterons contre la proli-fération de normes qui entravent le quotidien. Face à une gauche irresponsable, c’est toute une série de valeurs que nous voulons remettre au cœur de l’ac-tion du département. Les Français nous le demandent pour préparer l’alternance.
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QUESTIONS À
LAURENT WAUQUIEZSecrétaire général
“ Nous prenons des engagements clairs et forts. Nous mettrons fin au matraquage fiscal des classes moyennes en refusant toute augmentation d’impôts dans les départements que nous gérerons. ”
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«I nvestir, j’aimerais bien, mais, vous savez, avec les charges sans cesse plus lourdes, les normes de plus en
plus contraignantes et la volatilité des prix du lait, nous avons du mal à faire des prévisions. » Édith Macke, éleveuse, n’a pas caché son inquiétude sur l’avenir de sa profession, et plus largement sur celui de la filière agricole, à Nicolas Sarkozy, le président de l’UMP, qui entamait, sa visite accompagné de Daniel Fasquelle, trésorier national, Michel Dantin, secré-taire national à l’agriculture, Pierre
Morel-À-L’Huissier, secré-taire national à la ruralité, Guillaume Larrivé, secré-taire national à la réforme des institutions, Guillaume Peltier, secrétaire national des fédérations professionnelles, et Henri Guaino, député des Yvelines. À tous ceux qu’il a rencontrés, Nicolas
Sarkozy a confié que l’UMP porterait un projet « fort » sur l’agriculture, avec cinq propositions « puissantes, claires, précises », pour simplifier le quotidien de
tous les acteurs de la filière agricole et leur redonner des perspectives de déve-loppement et de croissance. ❚
Le comité financier de l’UMP s’est réuni pour la première fois mardi 3 mars, au siège national.
La création de ce comité, qui a pour but d’assister le trésorier national, Daniel Fasquelle (photo), dans la préparation et l’exécution du budget, était l’une des promesses de campagne du président de l’UMP, Nico-
las Sarkozy. Il est composé de cinq parlementaires et de cinq adhé-rents tirés au sort. Le trésorier national, qui a, pendant plus d’une heure, répondu à toutes les questions, a présenté les instruments de suivi mis en place, qui vont du contrôle de l’opportunité de la dépense à la vérification de son exécution financière en passant par les tableaux de bord financiers mensuels. Le comité a, par ailleurs, approuvé son règlement intérieur, étudié le budget rectificatif et échangé avec le trésorier national sur le budget global de l’UMP. Il se réunira au moins quatre fois par an. Enfin, le trésorier a annoncé le remboursement de 5,5 millions de dette bancaire le 3 mars la faisant passer de 74 à 69,3 millions d’euros . Une bonne nouvelle qui confirme la volonté de l’UMP de redresser ses finances. ❚
SALON DE L’AGRICULTURE 2015
LES AGRICULTEURS EN PROIE À L’INQUIÉTUDE
COMITÉ FINANCIER DE L’UMP
RIGUEUR, TRANSPARENCE, INDÉPENDANCE
➜ Nicolas Sarkozy était, le mercredi 25 février, au Salon de l’agriculture, accompagné de Daniel Fasquelle, trésorier national, et de Michel Dantin, secrétaire national à l’agri-culture. Il a pu mesurer les inquiétudes d’une profession durement touchée par la crise.
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Vie du mouvement I
NUMÉRO 67 n JANVIER - FÉVRIER - MARS 20158
Les agriculteurs
ne demandent qu’une seule chose : travailler et vivre de leur travail.
Nicolas Sarkozy
« Parce que adhérer à un parti politique est un acte d’une portée symbolique considérable », surtout à une période où la « République, menacée, a besoin de citoyens qui fassent vivre la liberté d’opinion », Nicolas Sarkozy a décidé de mettre à l’honneur les nouveaux adhérents. Chaque mois, une réunion leur est consa-crée, l’occasion pour les nouveaux adhérents de ren-contrer le président et toute l’équipe dirigeante, dont Nathalie Kosciusko-Morizet, vice-présidente, Laurent Wauquiez, secrétaire général, et David Douillet, délégué général aux nouveaux adhérents.
NOUVEAUX ADHÉRENTS
LA NOUVELLE ÉNERGIE
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De gauche à droite : Michel Dantin, Nicolas Sarkozy, Angélique Delahaye, Daniel Fasquelle, Guillaume Larrivé, lors de rencontres avec des représentants de la filière agricole.
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Mise sur pied par Laurent Wauquiez et Gérald Darmanin, respective-
ment secrétaire général et secrétaire général adjoint chargé des élections, et
organisée par la direction des élections de l’UMP, cette journée a été l’occa-sion pour les candidats venus en binôme, originalité des élections, de rentrer concrètement dans leur campagne. De l’organisation et de la stratégie de la campagne au cadre juridique en passant par les comptes de campagne, la mobi-lisation des électeurs et des militants, le mandataire financier, le rétroplan-ning, la communication (écrite, orale, numérique), les candidats ont pu échan-
ger avec les forma-teurs et nombres d’élus de terrain UMP venus dispen-ser leurs conseils. Les élections régio-nales programmées en fin d’année seront également l’occasion d’une nouvelle jour-née de formation. ❚
«C’est votre maison. Nous sommes là pour écouter vos questions, vous répondre, avoir avec vous un échange politique. » Soucieux de faire du siège national
« un lieu ouvert, un lieu d’échange régulier avec tous les Français qui ont des choses à nous dire, avec tous nos adhérents, militants, sympathisants, pour parler de poli-tique avec la direction de notre parti », Nicolas Sarkozy a inauguré lundi 12 janvier, à la plus grande surprise et la plus grande joie des premiers adhérents présents, ce qui est devenu désormais un rendez-vous quotidien, du lundi au vendredi, de 17 à 18 heures : les permanences de l’équipe dirigeante. Ces permanences quotidiennes sont également l’occasion pour les adhérents présents d’évoquer l’animation de notre parti sur le terrain, le rôle du militant, son implica-tion concrète, sa formation. ❚
ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES
UNE FORMATION TRÈS CONCRÈTE
PERMANENCES QUOTIDIENNES
L’OCCASION D’ÉCHANGER AVEC L’ÉQUIPE DIRIGEANTE
➜ Plusieurs centaines de candidats ont participé mercredi 28 janvier dernier à une journée de formation sur les élections départementales qui se dérouleront les 22 et 29 mars prochains.
www.u-m-p.org
NUMÉRO 67 n JANVIER - FÉVRIER - MARS 2015 9
UN PARTI OUVERT SUR LA SOCIÉTÉ FRANÇAISENathalie Kosciusko-Morizet, vice-présidente déléguée
Notre famille politique a beaucoup souf-fert ces dernières années de l’image de notre parti. Trop de Français nous ont regardés de l’exté-rieur comme une struc-ture bien trop occupée d’elle-même et pas assez de la France.Chacun doit se sentir accueilli, respecté et écouté dans un nouveau parti qu’il nous appartient de construire tous ensemble jusqu’au 30 mai prochain. C’est la perspec-tive tracée par Nicolas Sarkozy.J’ai la responsabilité de préparer cette rénovation. Je le fais avec l’aide et les avis de beaucoup d’entre vous, mili-tants, cadres, élus, parlementaires, et nous avons encore besoin de vos idées pour affiner nos propositions. Le questionnaire en ligne, simplifié en fonction de vos remarques, vous permet d'y contribuer de manière efficace et utile.Dans ce parti ouvert, la France revient : les artisans, les commer-çants, les syndicalistes, les patrons, les agriculteurs, les intellectuels, tous ceux qui travaillent, tous ceux qui veulent travailler, tous ceux qui veulent en finir avec les carcans des normes et du sectarisme ont une adresse et c’est la nôtre.Forts de cela, et avec tous ceux qui nous rejoindront, nous allons faire connaître nos idées aux Français. Sur toutes les grandes questions qui nous traversent, nous divisent parfois, nous trancherons ensemble, nous choisi-rons ensemble grâce à des consul-tations en ligne larges et simplifiées. Votre carte d’adhérent sera votre carte d’électeur, sans code compli-qué, sans mot de passe superflu.C'est au contact des Français que notre nouveau grand parti populaire renouera avec la convivialité et l’esprit de compagnonnage qui fondèrent le cœur historique de notre famille et qui permettaient à André Malraux de dire du RPF qu’il était « le métro à 6 heures du soir ».
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Des militants autour de Laurence Arribagé, le 13 janvier dernier.
Les candidats assistent à la journée de formation organisée par la direction des élections au siège national.
TRIBUNE
Avec 190 000 chômeurs supplémentaires en 2014 et une augmentation de près de 20 %
du nombre de demandeurs d’emploi depuis l’élection de François Hollande, jamais la France n’avait atteint un tel niveau, ni connu un accroissement aussi rapide. Les prévisions pour 2015 ne nous laissent toujours pas entrevoir une amélioration : selon l’Unedic, l’organisme qui gère l’assurance chômage, le nombre de demandeurs d’emploi grossira de plus de 100 000 en 2015.
L’échec du président de la République à relancer l’activité vient toucher durement toutes les catégories de population. Ainsi, depuis l’élection de François Hollande en mai 2012, le chômage a augmenté de 7 % chez les moins de 25 ans et de 37 % chez les plus de 50 ans. Il ne
faut pas se tromper : la très légère baisse des chiffres du mois de janvier 2015 observée sur la catégorie A constitue une bonne chose mais qui demeure très fragile. Seule une baisse durable, sur plusieurs mois, pourrait constituer un indicateur suffisant d’amélioration.
Une période pourtant très favorable pour réformer
La majorité actuelle commet la même erreur que Lionel Jospin, qui n’avait pas profité de l’excellente conjoncture de la fin des années 90 pour réformer. Elle ne profite ainsi pas de la conjonction
de très nombreux éléments extérieurs qui nous sont aujourd’hui particulièrement favorables. Le faible niveau du prix du baril pétrole, ayant atteint récemment le seuil symbolique des 50 dollars (il s’élevait à 115 dollars en juin 2014), améliore le pouvoir d’achat et la compétitivité de nos entreprises. Les taux d’intérêt auxquels la France emprunte
Le point sur I
LUTTE CONTRE LE CHÔMAGE
UN MENSONGE D’ÉTAT➜ François Hollande l’avait annoncé durant la campagne présidentielle : « J’inverserai la courbe du chômage », repous-sant ensuite sans cesse son objectif. Fin 2013, puis fin 2014. Aujourd’hui, nous ne pouvons que constater l’échec du pré-sident de la République qui, sans réformes ambitieuses, ne pourra pas relancer dura blement l’emploi dans notre pays.
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NUMÉRO 67 n JANVIER - FÉVRIER - MARS 201510
LE CHIFFRE
+ 19,10 % C’est l’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi depuis l’élection de François Hollande*.* Catégorie A. Entre mai 2012 et janvier 2015, les demandeurs d’emploi de catégorie A sont passés de 2,923 à 3,482 millions, et ceux des catégories A, B et C, de 4,358 à 5,232 millions.
1. Réformer en profondeur l’indemnisation du chômage, pour inciter à la reprise de l’activité. L’indemnisation
actuelle du chômage est inefficace, car sa logique ne conduit aucunement à enclencher un accompagnement efficace et dynamique des chercheurs d’emploi.
2. Baisser les cotisations sociales. Le dispositif du Cice est complexe et sa montée en puissance est bien
trop lente pour répondre à l’urgence économique et sociale qui nous fait face. Une baisse des cotisations sociales sur une période pérenne serait un moyen bien plus simple, compréhensible et efficace pour diminuer la pression fiscale qui pèse sur les entreprises.
3. Réformer les 35 heures. La négociation du temps de travail hebdomadaire doit dorénavant être réalisée au
travers d’accords d’entreprise ou de branche. L’échec des 35 heures est notable au regard des chiffres du chômage, des faillites d’entreprises, de la désindustrialisation de notre pays, tout autant que dans la désorganisation de nos services publics.
4. Assouplir les seuils sociaux. Les règles de représentation du personnel constituent des éléments
coûteux et paralysants. Les seuils sociaux en vigueur dans les entreprises engendrent une sclérose foncièrement handicapante, notamment en matière d’emploi, de coût du travail et d’obligations nouvelles.
5. Concentrer la formation professionnelle sur les personnes les plus éloignées de l’emploi pour qui elle
revêt un caractère déterminant et primordial.
NOS PROPOSITIONS
5 MESURES POUR DÉBLOQUER LE MARCHÉ DU TRAVAIL
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LUTTE CONTRE LE CHÔMAGE
UN MENSONGE D’ÉTATsont très bas. Ils réduisent le coût de notre dette et améliorent notre marge de manœuvre. La baisse de l’euro par rapport au dollar soutient, quant à elle, nos entreprises à l’exportation. La politique monétaire de la Banque centrale européenne, et plus particulièrement l’annonce le 22 janvier dernier d’un plan massif de rachat d’actifs, vient soutenir le financement de l’économie française. Tous ces signaux extérieurs sont donc au vert, mais le gouvernement n’en profite pas pour lancer de véritables réformes qui pourraient, d’une part, inverser bien plus rapidement la courbe du chômage, grâce à cette excellente conjoncture, et, d’autre part, nous mettre à l’abri lorsque les éléments extérieurs ne seront plus aussi favorables. Au lieu de cela, l’exécutif préfère mobiliser l’énergie politique de notre pays pendant plusieurs mois, au cœur du quinquennat du président Hollande, sur la loi Macron dont chacun convient qu’elle ne contient que des mesures très anecdotiques pour relancer la croissance et l’activité.
Une politique à contresensLa politique fiscale menée par la
majorité depuis le début du quinquennat de François Hollande a consi déra blement aggravé la situation des entreprises et donc de l’emploi. En augmentant les cotisations sociales pour financer le retour, pour certains, à la retraite à 60 ans, en rétablissant la taxation des heures supplémentaires, en faisant croître des cotisations pour les professions libérales, les artisans et les commerçants, le gouvernement a mis en œuvre une véritable politique de matraquage fiscal sans précédent, faisant fuir les investisseurs, démoralisant l’ensemble des acteurs économiques du pays et étouffant le pouvoir d’achat des classes moyennes.
Pour ne pas faire de sa promesse de campagne un mensonge d’État, le président de la République doit urgemment changer de politique
économique. Il est en 2015 grand temps de constater que le laxisme budgétaire dont fait preuve la majorité ne porte pas de fruits. La pause menée par le gouvernement dans la réduction de nos
déficits, alors notre déficit avait baissé de plus de 2 points entre 2009 et 2011, ne permet pas d’inverser clairement la bonne courbe, celle qui préoccupe le plus les Français, celle du chômage. ❚
NUMÉRO 67 n JANVIER - FÉVRIER - MARS 2015 11
LE MAG : Les chiffres du chômage de janvier 2015 présentés mercredi 25 février font état d’une légère
baisse. Quelle analyse portez-vous sur ces chiffres ?ÉRIC WOERTH : La baisse observée sur la seule
catégorie A est une bonne chose qui toutefois demeure très fragile. Cependant, avec une hausse du chômage sur les catégories A, B et C, l’année 2015 commence mal pour notre pays. Ces chiffres illustrent une précarisation de l’emploi qui touche particulièrement les plus de 50 ans. Par ailleurs, l’accrois sement de l’« ancienneté moyenne » des deman-deurs d’emploi, atteignant un an et demi, atteste également la fragilité de la situation. Alors qu’elle a tant critiqué les chiffres du précédent quinquennat, l’actuelle majorité fait bien pire avec, fin décembre 2014, plus de 600 000 demandeurs d’emploi (de catégorie A) supplémentaires depuis l’élection de François Hollande. Le chômage a donc augmenté bien plus rapidement que sous le précédent quinquennat, qui fut traversé à l’époque, rappelons-le, par une crise d’une intensité inouïe.
LE MAG : Nous n’étions pourtant pas les seuls à traverser cette crise ?É.W. : Non, c’est vrai. Mais, si nous n’avons pas été les seuls à la traver-ser, nous semblons compter parmi les derniers à en sortir ! Quand en France le taux de chômage a augmenté de 0,5 point entre mai 2012 et décembre 2014, il a baissé sur la même période dans de très nombreux pays qui avaient subi cette même crise (Espagne, Portugal, États-Unis, Union européenne…). Des pays comme l’Allemagne ou le Royaume-Uni parviennent aujourd’hui à se rapprocher très fortement du plein-emploi.
LE MAG : Peut-on espérer que la situation s’améliore réellement en France ?É.W. : Heureusement oui, le chômage n’est pas une fatalité ! Tout d’abord, l’alignement astral de nombreux éléments extérieurs tels que la politique monétaire accommodante que mène la BCE ou les faibles niveaux des taux, de l’euro ou du prix du pétrole nous facilite la tâche. Mais, aujourd’hui, seule la conjoncture pourra nous permettre d’observer une éventuelle amélioration de la situation de l’emploi dans notre pays. Si le gouvernement avait entrepris de vraies réformes de fond pour lutter contre le chômage, nous aurions certainement pu bénéficier bien plus tôt de ces bons éléments extérieurs. Il n’est pas trop tard, mais il est urgent que nous profitions de cette période porteuse pour engager enfin les réformes, bien plus ambitieuses que la loi Macron, qui nous permettront de délier notre avenir d’une conjoncture qui ne restera pas éternellement aussi bonne qu’aujourd’hui. Sur le chômage, le gouverne-ment ne pourra pas « passer en force ». Ce n’est pas avec un vide sidéral de réformes structurelles à l’agenda de 2015 que nous parvien-drons à relancer durablement l’emploi !
3 QUESTIONS À
ÉRIC WOERTH, député-maire de Chantilly, délégué général à l’économie et aux finances
“ Sur le chômage, le gouvernement ne pourra pas « passer en force ». Ce n’est pas avec un vide sidéral de réformes structurelles à l’agenda de 2015 que nous parviendrons à relancer durablement l’emploi !”
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5N.B. : Votre adhésion tout comme votre don vous donnent droit à une réduction annuelle d’impôt sur le revenu à hauteur de 66 % de leur montant, dans la double limite de 20 % du revenu imposable et de 15 000 € de dons par foyer fiscal.
Les dons à un parti politique sont plafonnés à 7 500 € par personne et par an, conformément à l’article 11-4 de la loi n° 88-227 du 11 mars 1988. Les informations que vous nous communiquez sont nécessaires à la gestion de vos adhésions, dons, et de nos relations. Elles sont exclusivement réservées à l’usage de l’UMP et de l’ANFUMP (Association nationale de financement de l’UMP) et en retournant ce formulaire, vous autorisez celles-ci à utiliser vos données pour des opérations de communication politique et de dons. Vos informations ne pourront être communiquées qu’à des cocontractants qui, en leur qualité de sous-traitants de l’UMP, n’agiront que sur les instructions de cette dernière et seront soumis à une stricte obligation de confidentialité. Certains de ces partenaires peuvent avoir des activités dans des pays situés en dehors de l’Union européenne, notamment aux fins d’hébergement des données. Vos données ne seront toutefois transférées que dans des pays présentant une protection adéquate au regard des garanties imposées par la loi du 6 janvier 1978 ou, en ce qui concerne les États-Unis, à des entités adhérant aux principes du Safe Harbor. En application des articles 38 et suivants de la loi du 6 janvier 1978, vous bénéficiez des droits d’accès, de rectification, de suppression et d’opposition aux informations vous concernant. Vous pouvez exercer ces droits en nous écrivant à l’adresse : [email protected] ou à UMP-Relations extérieures, 238, rue de Vaugirard 75015 Paris - FRANCE
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