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le journal du Parc N AT U R E L R É G I O N A L D E B R I È R E l’habitat briéron Natura 2000 avec Bruno Mahé, candidat à la construction sur la commune de Saint-Lyphard ENTREVUE ACTUALITÉS RUBRIQUE ENJEU Information périodique et gratuite pour les habitants du Parc / n°2 / avril 2001

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Page 1: le journal du Parc€¦ · Département de Loire-Atlantique, la Région des Pays de la Loire) ainsi que l’État qui l’approuve par décret. C’est au vu de la charte (comportant

le journal du ParcN A T U R E L R É G I O N A L D E B R I È R E

l’habitat briéron

Natura 2000

avec Bruno Mahé, candidat à la construction sur la commune de Saint-Lyphard

ENTREVUE

ACTUALITÉS

RUBRIQUE ENJEU

Information périodique et gratuite pour les habitants du Parc / n°2 / avril 2001

Page 2: le journal du Parc€¦ · Département de Loire-Atlantique, la Région des Pays de la Loire) ainsi que l’État qui l’approuve par décret. C’est au vu de la charte (comportant

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À l’orée de ce nouveau siècle, l’événement le plus important pour

le Parc a été l’approbation de la nouvelle charte et le renouvel-

lement du classement en Parc naturel régional pour la Brière.

La charte d’un Parc naturel régional est le contrat qui concrétise

le projet de protection et de développement de son territoire.

Elle engage les collectivités (pour la Brière : les communes,

la Commission syndicale de Grande Brière Mottière, le

Département de Loire-Atlantique, la Région des Pays de la Loire)

ainsi que l’État qui l’approuve par décret.

C’est au vu de la charte (comportant un bilan et un projet) que

l’État renouvelle ou non le label Parc naturel pour une durée

de 10 années. Il convient de bien mesurer toute l’importance

de ce document. En Brière, la charte arrivant à échéance, nous

avons entrepris sa révision en janvier 1997, et nous avons

dès lors engagé une large concertation locale. Après son

approbation successive par tous les partenaires, elle a

été acceptée et votée par le Conseil national de pro-

tection de la nature en décembre 2000, puis soumise

à la consultation de tous les ministères. C’est à l’issue

de toute cette procédure que le Premier ministre a pris

récemment un décret de renouvellement de classement en

Parc naturel régional de la Brière pour 10 ans, et c’est bien sûr

une excellente nouvelle.

Un des objectifs de cette nouvelle charte est d’améliorer notre

communication vers les habitants. C’est bien dans ce but que

nous avons créé le journal du Parc dont voici le n° 2.

Le n°1 était consacré à la sauvegarde du patrimoine naturel.

Dans ce second numéro nous avons choisi de traiter princi-

palement de la sauvegarde du patrimoine architectural, une autre

priorité du Parc.

Ce journal contribuera, je le souhaite, à souligner l’intérêt

primordial du patrimoine architectural briéron et à mieux

expliquer la démarche du Parc dans ce domaine, visant

à concilier la conservation du passé et les aspirations de

modernité légitimes des habitants.

Dominique David, Président du Parc.

é d i t o r i a l

Semestriel gratuit édité par le Syndicat mixte du Parc

naturel régional de Brière - BP 3 - 44720 Saint-Joachim.

Tél. 02 40 91 68 68. E.mail : [email protected]

http : //www.parc-naturel-briere.fr

Tirage : 40000 exemplaires. Dépôt légal avril 2001

ISSN 1624-4931. Directeur de publication : Bernard Guihéneuf.

Comité de rédaction : Dominique David, Marc Justy,

Jean-Maurice Boisrobert, Charles Moreau, Bernard Guihéneuf,

Natasha Coley. Secrétaire de rédaction : Natasha Coley.

Ont participé à la rédaction de ce numéro : Jean-Yves Bernard,

Christian Berthelot, Anne-Laure Blouët, Patrick Bonnet,

Aurore Bouillault, Jean-Patrice Damien, Michèle Gervot,

Jacques Hédin, Dominique Mahé-Vince, Xavier Moyon,

Bruno Muscat, Vincent Perraud. Conception graphique, maquette :

Stéphane & Carole Poirrier. Coordination / fabrication :

Laurence Montilly. Impression : Top Imprimerie - 44 Treillières.

le journal du ParcN A T U R E L R É G I O N A L D E B R I È R E

Actualités• NATURA 2000 : rédaction du document d’objectifs / Page 3

• La loutre : une espèce d’intérêt communautaire / Page 3

Rubrique enjeu• L’habitat Briéron / Page 4

• Le Parc de Brière et l’écoled’architecture de Nantes signent une convention de partenariat / Page 5

Brèves• Qualité de l’eau : un suivi essentiel pour

la sauvegarde des zones humides / Page 6

• Consultation publique pour la valorisationdu “noir de Brière” / Page 6

• Des formules “à la carte” pour les enseignants / Page 6

• Centre de documentation pour tous / Page 6

• Balades guidées en Brière / Page 6

• Le conte en Brière, une tradition qui a de l’avenir / Page 6

• Saveurs et artisanat de Brière au village de Kerhinet / Page 6

Entrevue...• avec Bruno Mahé, candidat à la construction

sur la commune de Saint-Lyphard / Page 7

Découverte• Les villages de chaumières / Page 7

Recette• Les Grous / Page 7

Le coin des enfants• Jeu d’observation sur le thème de la chaumière briéronne / Page 8

• Jeu-concours : concours de maquettes de chaumières / Page 8

Agenda : page 8

Page 3: le journal du Parc€¦ · Département de Loire-Atlantique, la Région des Pays de la Loire) ainsi que l’État qui l’approuve par décret. C’est au vu de la charte (comportant

le journal du ParcN A T U R E L R É G I O N A L D E B R I È R E 3actualités

Natura 2000La rédaction du document d’objectifs est lancée

Pour chaque site devant s’intégrer au futurréseau NATURA 2000, l’État confie à unestructure le soin de rédiger ce document quin’est ni plus ni moins qu’un plan de gestiondes milieux naturels. Pour le site “GrandeBrière - Marais de Donges”, le Parc naturelrégional de Brière a été choisi par le préfet, entant que structure locale la plus compétente,pour en être le rédacteur.Pour assurer le suivi local de la rédaction, quidevrait se dérouler jusqu’au début de 2003,un comité de pilotage a été créé par le préfet.Il s’est réuni pour la première fois le 22décembre 2000. Composé d’élus, de scienti-fiques, de représentants d’administrations, decollectivités, d’associations et de fédérationsd’utilisateurs des marais, il aura la charge dedonner son avis à chaque étape de l’élabora-tion du document d'objectifs.

• La description des habitats naturels et des habitats des espèces d’intérêt communautaire,

• la description des activités humaines,

• l’analyse de l’état de conservation des habitats et espèces,

• des objectifs de conservation pour le site,

• des orientations et des mesures de gestion et leurs cahiers des charges,

• une évaluation du coût de ces mesures et leur plan de financement.

Que contiendra le document d'objectifs ?

À quoi servirale document d'objectifs ?

Une démarche concertée à l’échelon local

Lors de la première réunion du comité depilotage, le Parc naturel régional de Brière aproposé une méthode de travail qui reposesur un fonctionnement démocratique deconcertation ayant pour objectif de créer unedynamique de réflexion ascendante, c’est àdire de la “base” (utilisateurs, propriétaires)vers le décideur, en l’occurrence l’État (repré-senté au niveau local par le préfet et le sous-préfet). Les relais de cette dynamique sont les asso-ciations, les groupements d’utilisateurs et lespropriétaires du marais, réunis en groupes detravail thématiques (inventaires faune-flore,chasse-pêche, autres loisirs-découverte,agriculture, tourisme). Lors des réunions deces groupes de réflexion, les différents cha-pitres du document d'objectifs seront soumisà la discussion et corrigés par l’ensemble desparticipants afin de parvenir à un consensus,avant d’être présentés au comité de pilotage.Actuellement, afin de compléter les connais-sances dans différents domaines (amphi-biens, insectes, chauves-souris, plantes,groupements végétaux), des études de terrainsont effectuées en collaboration avec des spécialistes de renommée nationale et régionale. Le Parc naturel régional de Brièresouhaite que la rédaction du document d'ob-jectifs qui lui a été confiée soit une occasionprivilégiée de rencontres entre acteurs et utilisateurs, deux années durant, pour trouverdes solutions permettant d’assurer un avenir durable à ce territoire biologiquementet socialement exceptionnel.

• Il sera la base sur laquelle seront passés les contrats de service ou de gestion des milieux,

• il sera la base pour évaluer l’incidence des plans ou projets sur le site,

• les autres outils de planifications en cours sur le même territoire devront être en cohérence avec lui,

• il servira de référence pour faire le point, tous les six ans, sur l’état de conservationdes espèces et des habitats naturels du marais.

La mise en œuvre duréseau Natura 2000 en FranceNatura 2000 est le nom que portera le réseaude sites européens, préservés pour la qualitéde leur faune et de leur flore, relevant de ladirective “Habitats Faune-Flore" et de ladirective "Oiseaux". L’objectif de ce réseau estde favoriser la conservation durable desmilieux naturels qui font la richesse biolo-gique des quinze pays de l’Union européenne. Avec la volonté affirmée quecette conservation se fera en tenant comptedes “exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales”. Pour la mise en œuvre de la directive“Habitats”, la France s’est dotée d’un outilunique en Europe, le document d'objectifs.

Pour toute information, contacter Bruno Muscat - Tél. 02 40 91 68 68.

La loutre,une espèce d’intérêt communautaireLa loutre, qui a toujours été présente en Brièrey était même chassée pour sa fourrure audébut du siècle. Aujourd’hui protégée, il s’agit de l’une desespèces les plus menacées par la destructionet la dégradation des zones humides. En effet,il ne resterait plus que 1500 loutres sur le territoire français contre une estimation de 50 000 au début du siècle. Extraordinairement adapté au milieu aqua-tique, ce mammifère est devenu emblématiquedes marais briérons (tout comme l’anguille, le brochet ou la guifette). Essentiellement piscivore, il a longtemps été considérécomme un ennemi de la pêche. On sait à présent que ce prédateur qui obéit à la loi du “moindre effort”, consomme enpriorité les proies les plus faciles (individusmalades…) et les plus nombreuses, contri-

buant ainsi à l’équilibre du marais. L’écrevissede Louisiane (espèce introduite causant desdéséquilibres biologiques) occupe d’ailleursaujourd’hui une large part dans le régime alimentaire de la loutre.Actuellement, la principale cause de décèsconnue de loutres réside dans les collisionsroutières (75 % des cas en Brière). Il s’agitd’un grave taux de destruction pour une espèce peu prolifique (maturité sexuelle à 3ou 4 ans, généralement 1 ou 2 jeunes parportée, faible taux de survie des jeunes…),pouvant mener à son extinction (comme en1988 aux Pays-Bas par exemple).Afin de déterminer les tronçons routiers lesplus sensibles et d’envisager des solutionslimitant les collisions, une étude a été réalisée

par le Parc de Brière, conformément auxobjectifs fixés dans sa charte.Des aménagements routiers permettant derétablir des liaisons hydrauliques (passagessous voie) ont notamment été proposés. Cesderniers seraient bénéfiques à la loutre, maisaussi à de nombreuses autres espèces(anguille, brochet…).Les structures de gestion du marais poitevin,du marais rochefortais et des zones humidesbretonnes ont, par exemple, déjà entrepris cetype d’actions. Une concertation a donc été engagée par leParc de Brière avec les services de la

Direction départementale de l’équipement, de l’Office national de la chasse et la faunesauvage, du Centre d’étude technique del’équipement, du Conseil général, et des spé-cialistes afin de mettre en œuvre des aména-gements routiers spécifiques aux marais brié-rons.

Pour une meilleure protection de l’espèce,contacter le PNRB (02 40 91 68 68) oul’ONCFS (02 40 01 02 99) en cas de découverte d’une loutre accidentée.

Le triton crêté est une des espèces mentionnées dans la directive“Habitats” et présentes en Brière

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le journal du ParcN A T U R E L R É G I O N A L D E B R I È R E4 rubrique enjeu

D O S S I E R A R C H I T E C T U R E

L’habitat briéron

Le territoire du Parc naturel régional de Brièreest constitué de paysages très diversifiés queles modes de vie des habitants, intimementliés au terroir, ont contribué à façonner. Lepatrimoine bâti qui en découle n’existe quepar nécessité. Dans l’économie traditionnelle,les actes quotidiens que sont se nourrir, seloger, se chauffer.... ont engendré la construc-tion de bâtiments d’habitation ou agricoles

minimalistes, sobres, où peu de détails relèvent d’une volonté esthétique. Ces bâti-ments, dont la forme est liée à la fonction,sont caractérisés par leur simplicité. Leurdiversité et leur concentration en font unpatrimoine remarquable. Longtemps ignoré, ce petit patrimoine, appe-lé de pays, s’est construit au fil du temps, paraccumulation, au gré des besoins des habi-

tants. Fermes, étables, granges, puits, fours...sont autant de constructions modestes, liéesà un savoir-faire local, qui constituent la typologie de l’architecture rurale briéronne.Ces richesses architecturales sont bienconnues des habitants. Elles font partie inté-grante de l’histoire locale et sont fortementancrées dans la mémoire collective. Les caractéristiques architecturales de cepatrimoine dépendent de plusieurs facteurs :la géologie du lieu, le climat, l’activité écono-mique, l’organisation sociale...Les matériaux de construction dominantssont directement issus du sol (couverture enroseau, murs en terre, schiste ou granit) etmalgré leur diversité, l’ensemble illustre unegrande homogénéité de l’habitat rural sur leterritoire. Cette économie constructives’illustre aussi sur l’implantation des bâti-ments. La façade principale est orientée ausud. Les pignons est et ouest sont laissés enattente des constructions futures. Cette orga-nisation par accolement économise les murspignons et débouche sur une configurationlinéaire. Les contraintes techniques, l’activitééconomique et la richesse du propriétairedéterminent quant à elles le volume de base.Le vocabulaire architectural est élémentaire etla composition des façades laisse une impor-tance aux pleins par rapport aux vides. La porte principale, au sud, est accompagnée d’une fenêtre, située soit àgauche, soit à droite en fonction de la posi-tion de la cheminée et, pour finaliser le triocaractéristique, une lucarne donne accès augrenier. Aucune symétrie n’existe dans l’or-

donnancement des ouvertures. Les menuise-ries et volets, en bois et de couleur, l’épais-seur des murs et leur finition, sont des élé-ments indissociables de cette architecturesobre et humble. Ils contribuent à animer lesfaçades de par les jeux d’ombres et lescontrastes des matières.À l’accumulation de ces modules habitablesviennent s’ajouter les dépendances, le fourcommun, la soue... Ils permettent de qua-lifier et de structurer les espaces extérieurs,les cours, et sont des éléments essentielsd’accompagnement liés à une vie organiséedes lieux.L’habitat briéron a longtemps été préservé desinfluences économiques extérieures même sivers la fin du XIXe et début XXe de nouveauxmatériaux comme la brique ont fait évoluer laphysionomie de l’habitat sans pour autant en bouleverser les principes de base.C’est seulement dans la deuxième moitié duXXe siècle que s’opère la séparation entre lieude travail et lieu d’habitation. Le bassin éco-nomique environnant draine la populationlocale qui voit son pouvoir d’achat évoluer.Elle délaisse l’habitat local synonyme demode de vie précaire où aucun isolement del’individu n’était possible. Elle aspire à unemaison qui soit le reflet d’une nouvelle condition sociale et transpose des modèlesplus urbains. De fait, les anciens locaux sont laissés à l’abandon ou modifiés. Mais le manque d’information, de sensibilité, de savoir-faire ou de moyens, l’appauvris-sement et la banalisation des matériaux et techniques de construction amènent à constater des anomalies.La population sur le territoire du parc est en constante augmentation et se diversifie. Aux autochtones s’ajoutent de nouveauxhabitants. Ces derniers ont choisi la Brièrecomme lieu de villégiature et des familles onttrouvé en ce lieu un confort de vie essentielpour y établir leur résidence. La pression foncière étant importante, lescommunes se sont dotées de plans d’oc-cupation des sols dans le but d’éviter l’épar-pillement anarchique des constructions.Ainsi, nombre de réalisations se situent dansun environnement déjà construit avec uneidentité très forte. Les matériaux courants deconstruction répondent sans aucun doute auxnouveaux besoins de confort et aux soucisd’économie constructive et d’entretien, maisils rompent avec l’harmonie des matériauxplus anciens. Les besoins d’espaces (évolu-tion de la cellule familiale et des modes de

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le journal du ParcN A T U R E L R É G I O N A L D E B R I È R E 5rubrique enjeu

Quelles démarches effectuer pour obtenir une subvention “chaume” ?

vies) et de lumière, légitimes et nécessaires,introduisent des modifications du bâti quicontrastent avec la volumétrie traditionnelle. L’objectif n’est donc pas de reproduire l’habi-tat traditionnel avec les matériaux d’aujour-d’hui mais d’établir un dialogue entre traditionet modernité en menant une réflexion sur lemodèle d’autrefois. Il est l’expression de lacapacité qu’ont eu les hommes à trouver desformes adaptées aux besoins et exigences dumoment. C’est en explorant la mémoire dulieu et toutes les strates qui la composent qu’ilest possible d’introduire des vocabulairesnouveaux à la typologie traditionnelle. Laréponse architecturale doit traduire les diffé-rentes aspirations et concilier la conservationdu passé avec celle du progrès. On n’inventepas et on ne crée pas à partir de rien. La créa-tion se fait à partir de références, d’histoire et decompréhension de l’héritage briéron. À travers

La subvention “chaume” a pour objectifd’encourager les constructions et rénova-tions de chaumières dans le cadre de lasauvegarde du patrimoine bâti de Brière.Cette subvention tend d’autre part à valoriser l’ensemble de la filière chaume :depuis le coupeur, un acteur de la vie du marais, en passant par le chaumier, professionnel qualifié, jusqu’au patrimoine,la chaumière, et bien sûr le propriétairedont les efforts sont à saluer.La subvention est accordée par la Régiondes Pays de la Loire et varie entre 10 et 30 % du montant des travaux de couverture (plafond : 80 000 F).La demande de subvention est indépendantede toutes autres démarches administratives(demande de permis de construire, déclara-tions de travaux...). Elle doit être effectuéeexclusivement auprès des services duParc et impérativement avant le débutdes travaux.

Les démarches :• Se procurer les documents nécessairesà la constitution du dossier auprès desservices du Parc.

• Enregistrer la demande de subventionauprès des services du Parc.Une fois la demande enregistrée, le Parc en informe le propriétaire par courrier.Celui-ci peut alors commencer les travauxde couverture. Le comité technique chaumedu Parc examine la demande (le comité se réunit tous les 3 mois pour instruire les dossiers). Les demandes de subven-tions conformes sont ensuite retenues et transmises à la Région des Pays de la Loire. Deux commissions successives examinent les demandes et délivrent leuraccord par un arrêté de subvention, transmis directement au propriétaire. Celui-ci peut alors effectuer la demande de versement de subvention lorsque les travaux sont terminés.

• Enregistrer la demande de versementauprès des services du Parc.Le Parc examine la conformité des docu-ments constituant la demande (visite del’architecte du Parc, acquittement de la facture du chaumier, etc…) et transmet à la Région des Pays de la Loire son accordafin que le versement soit effectué directement sur le compte du demandeur.

Renseignements : Maison du ParcTél. 02 40 91 68 68 - Fax 02 40 91 60 58

Le Parc de Brièreet l’école d’architecture de Nantes signentune convention de partenariatDes actions en coopération engagées,en 1999, entre le PNRB et l’EAN, ontabouti, en ce début d’année 2001, à lasignature d’une convention d’unedurée de 4 ans renouvelable

En proposant aux étudiants un terrain d’étudeet en leur permettant la mise en place dethèmes de travail (habitats, paysages, aména-gements, sociologie...) sur un territoire spéci-fique, le Parc de Brière se donne les moyensd’explorer des problématiques inhérentes àses préoccupations en terme d’architecture etd’aménagement. Les étudiants de l’école d’ar-chitecture de Nantes portent ainsi leur regardneuf - souvent novateur - sur le territoire deBrière et, proposent leurs idées. le Parc deBrière leur offre l’opportunité de travailler surdes terrains et des sujets de diplôme dans lecadre de travaux personnels pratiques de find’étude, permettant aux étudiants de confir-mer leur formation.

Année 2001 : un programme d’étudesaxé sur le thème du lotissement

En Brière et sur la Presquîle guérandaise, lelotissement représente une forte pressionfoncière, ce qui n’est pas sans influence surles paysages et sur l’image des communes.Le Parc de Brière fournit un cadre réeld’études en invitant les communes à proposerdes parcelles en vue d’être loties. Après unevisite des sites, les étudiants, qui travaillentsur cette problématique depuis novembre2000, ont retenu certaines des ces parcelles.Quatre communes ont répondu favorable-ment au programme d’étude (La Chapelle-des-Marais, Crossac, Montoir-de-Bretagne etSaint-Joachim). Les étudiants proposerontdonc des améliorations en matière d’aména-gement en tenant compte des enjeux et descritères d’intégration urbaine et paysagère,tout en prolongeant leur réflexion sur la qua-lité de l’habitat et de l’architecture. Leur travailfera l’objet, pendant l’été, d’expositions ausein des communes concernées par l’étude.

Depuis 1996, près de 350 subventions “chaume” ont été attribuées, ce qui représente un montant total de 3,8 millions de francs.

l’assistance architecturale, le Parc a engagé ledialogue depuis quelques années déjà. Lanouvelle charte souligne cette action et traduit

sa volonté de poursuivre dans cette voie et demultiplier les outils d’information et de sensi-bilisation en direction des habitants.

L’assistance architecturale une mission du Parc de Brière au service des habitantsChaque projet est particulier tant par son affectation (habitation, bâtiment agricole, équipement public...) que par sa situation etson environnement proche. Sensibiliser, ce n’est pas être nostalgique etconservateur, c’est œuvrer pour une archi-

Que doit comporter le dossierde demande de permis de construire ?Avant tout commencement de travaux, unedemande d’autorisation de construire doit êtredéposée en mairie. Le dossier doit être fournien 4 exemplaires et comporter : • le plan de situation,• le plan de masse,• les plans du projet,• la coupe,(pour les constructions neuves, 2 photosvisant à apprécier la situation du terrain dans

son environnement sont demandées en plus des vues en coupe),• le document graphique,• la notice.

Tous les renseignements relatifs au permis de construire sont rassemblés dans un docu-ment édité pour la Direction départementale de l’équipement. Ce document est dispon-bible auprès des services “urbanisme” des communes.

tecture familière et sans excès. C'est ouvrir leregard de chacun et porter attention et écoute.

Permanences de l’architecte-conseil du Parc de Brière : le mardi et le jeudi.Contact : Maison du Parc. Tél. 02 40 91 68 68

Page 6: le journal du Parc€¦ · Département de Loire-Atlantique, la Région des Pays de la Loire) ainsi que l’État qui l’approuve par décret. C’est au vu de la charte (comportant

le journal du ParcN A T U R E L R É G I O N A L D E B R I È R E6 brèves

Centre de documentation pour tousLe Parc de Brière dispose d’un important fonddocumentaire : près de 10 000 documentssur la région, la Presqu’île guérandaise, laBrière… sont regroupés et gérés dans uncentre de documentation ouvert au public.Les documents peuvent être consultés et pourcertains empruntés.Centre de documentation du Parc de Brière 9, place de l’église - 44550 St-Malo-de-GuersacOuverture tous les matins sur rendez-vous.Contact : Michèle Gervot. Tél. 02 40 91 17 84

Q U A L I T É D E L ’ E A U

Un suivi essentiel pour la sauvegarde des zones humides

E N T R E T I E N D U M A R A I S

Consultation publique pour la valorisation du “noir de Brière”

E D U C A T I O N à L ’ E N V I R O N N E M E N T

Des formules “à la carte” pour les enseignants

La révision de la charte du Parc naturel régio-nal de Brière a été l’occasion de relancer lesujet primordial de la qualité de l’eau enBrière. Des études, qui n’ont pas identifié demenaces particulières en terme de pollution,ont déjà été menées. Les usagers du marais,s’inquiétant de la bonne santé de ce dernier,sont en at-tente d’une réactualisation desinformations.Une convention a d’ores et déjà été signéeentre le Parc de Brière et le lycée d’enseigne-

ment professionnel de Guérande : tous lesmois, des prélèvements sont effectués surune dizaine de sites (les Fossés Blancs, BelleFontaine, Cuneix, le Pont de Paille, Rozé côtéBrivet, Rozé côté marais indivis, Fédrun, laGuesne, le Pont de l’île Oliveau). Plusieursparamètres sont analysés*.Selon les résultats, il faudra ensuite con-centrer les efforts sur les points les plus sensibles de manière à mieux localiser les sources éventuelles de pollution.

Enfin, d’autres partenariats pourront ensuiteêtre envisagés dans l’objectif de prolonger ce suivi régulier (cellule de veille). Le suivipourra également être étendu aux problèmesde mortalité d’oiseaux et poissons, constatésà certaines périodes de l’année, pour tenter de mieux connaître les agents pathogènes et les origines de ces mortalités.

* Les premières analyses ont été effectuéesen février 2001.

Chaque année, le marais de Grande BrièreMottière produit d’énormes quantités dematière organique. Cette matière se dé-compose très lentement et forme la vase organique sombre qui s’accumule dans lesplans d’eau et canaux : c’est le “noir deBrière”, utilisé jusqu’à la moitié du XXe sièclepour enrichir les terres cultivées.Autrefois, les activités traditionnelles commel’extraction manuelle du “noir”, la coupe de roseau, le pâturage et, indirectement, la chasse et la pêche, entretenaient le marais.Depuis le début du siècle, cet entretien n’estpas ou peu réalisé : la roselière a énormé-ment progressé et les surfaces en eau ont for-tement diminué.Depuis une trentaine d’années, laCommission syndicale de Grande BrièreMottière et le Parc naturel régional de Brièreréalisent d’importants travaux de désen-

vasement des canaux et plans d’eau. Mais cesmoyens mis en œuvre permettent à peine de compenser le comblement naturel dumarais… La valorisation commerciale du “noir de Brière” permettrait de regagner dessurfaces en eau.En octobre 1999, La Commission syndicalede Grande Brière Mottière et la SociétéFlorentaise* ont signé une convention-cadrepour l’exploitation et la valorisation com-merciale du “noir de Brière”.Une étude d’impact vient d’être réalisée pourl’ensemble de ce projet d’envergure.

Les propositions de cette étude seront sou-mises aux Briérons afin de recueillir leursidées et avis : une enquête publique aura lieuau printemps sur les sept communes concer-nées par le projet (Saint-Joachim, LaChapelle-des-Marais, Herbignac, Saint-Lyphard, Guérande, Saint-André-des-Eaux etTrignac) et sur les communes situées à moinsde 3 km du marais indivis (Crossac,Missillac, Montoir-de-Bretagne, Saint-Malo-de-Guersac, Saint-Nazaire et Sainte-Reine-de-Bretagne).Les habitants de ces communes sont doncinvités à consulter les documents de l’étuded’impact et à faire part de leur remarques aucommissaire-enquêteur. Les dates et lieux deconsultation seront affichés en mairie etparaîtront dans la presse locale.

* Entreprise qui exploite et commercialiseles supports de culture et amendements.

Balades guidéesen Brière

Le conte en Brière,une tradition qui a de l’avenir

L’éducation à l’environnement apparaîtcomme un des objectifs importants réaffirméclairement dans la nouvelle charte du Parcnaturel régional de Brière. Cette volonté s’esttraduite par la création d’un centre d’animationpédagogique situé dans le village de Kerhinet,

à Saint-Lyphard. Cette structure d’accueil dis-pose de nombreux outils pédagogiques etd’une équipe d’animateurs qualifiés.En application de la convention de partenariatsignée avec l’éducation nationale en juillet

1999, le Parc de Brière propose aux enseignants différentes formules “à la carte”pouvant s’intégrer dans les programmespédagogiques et les projets d’établissement.

Pour tout renseignement et demande dedocumentation :Centre d’éducation à l’environnement,village de Kerhinet - 44410 Saint-Lyphard.Tél. 02 40 61 94 06 - Fax 02 40 61 93 37.Contact : Patrick Bonnet, coordinateur pédagogique.

Au cœur du village de Kerhinet, la Chaumièredes saveurs et de l’artisanat ouvre ses portespour la deuxième année consécutive. Œuvresd’artistes, objets d’artisans et produits du ter-roir se mêlent harmonieusement dans cettechaumière typique habilement décorée.Tél. 02 40 61 95 53Horaires d’ouvertureAvril à juin : tous les jours de 14 h à 19 h.Juillet et août : tous les jours de 10 h à 19 h.Septembre : tous les jours de 10 h à 12 h 30et de 14 h à 19 h.

Saveurs et artisanat de Brière au village de Kerhinet

Créée il y a 4 ans à l’initiative du Parc de Brière dans le but de faire revivre et de développer l’art du conte, l’association “Les conteurs de Brière et d’ailleurs” organise, comme chaque année les baladescontées en Brière, et presqu’île tous les vendredis soir de juillet et août. En partenariatavec le Parc et l’Écho de la Presqu’île, l’asso-ciation reconduit, pour la 4e année consécu-tive, le concours de contes écrits. Renseignements : Maison du Parc. Tél. 02 40 91 68 68.

Les douzes conteurs et chanteurs de l’asso-ciation sont à la disposition de tout organis-me, association, municipalité ou particulierssouhaitant organiser des veillées commeautrefois.Renseignements au 02 40 22 56 76.

En collaboration avec les communes et associations, le Parc de Brière propose, de juilllet à octobre, de nombreuses randonnées accompagnées sur les thèmes de la flore et la faune du marais, les marais salants, la construction navale, l’artisanat…Programme et renseignements à la Maison du tourisme de BrièreTél. 02 40 66 85 01

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Page 7: le journal du Parc€¦ · Département de Loire-Atlantique, la Région des Pays de la Loire) ainsi que l’État qui l’approuve par décret. C’est au vu de la charte (comportant

Entretien avec Bruno Mahé candidat à la construction sur la commune de Saint-Lyphard

7entrevue

Les villages de chaumièresUn itinéraire à bicyclette pour découvrir, en toute quiétude, de remarquables chaumières briéronnes

Au départ du bourg de Saint-Lyphard, une baladeparcourant la campagne à la rencontre de petits hameaux aux consonances bretonnes : Kerlo, Kerbourg, Kerhinet...

Distance : 20 km/durée: 1 h 30

Pour tout renseignement : Office de tourisme de Saint-Lyphard.Tél. 02 40 91 41 34.

Parc naturel régional de Brière :Comment avez-vous eu connaissance despermanences de l’architecte-conseil du Parcde Brière ?

Bruno Mahé :En fait, c’est tout d’abord le constructeur qui aeffectué les démarches. Il a présenté à l’archi-tecte-conseil les plans élaborés pendant plusieurs mois et qui, d’après-nous, tenaientcompte des éventuelles contraintes liées au site de construction. Malheureusement, leconstructeur a reçu un avis défavorable et doutait que les améliorations proposées parl’architecte puissent correspondre à nosattentes. Mon épouse et moi avons alors déci-dé de rencontrer l’architecte-conseil.

D’ailleurs, c’est ce que l’on aurait du faire dès ledébut et ceci bien avant d’avoir établi et faitmodifier, plusieurs fois, les plans de notre future maison.

PNRB :Comment s’est déroulé votre premier entre-tien avec l’architecte du Parc ?

B.M. :Notre entretien s’est bien passé : après dis-cussion, nous sommes tombés d’accord etnous avons, ensemble, esquissé de nouveauxplans. Puis nous nous sommes rencontrés àd’autres reprises afin d’établir un plan définitifde notre future maison.

PNRB :Avez-vous retiré un bénéfice de tous cesentretiens ?

B.M. :Le parcours a été long. Nous souhaitionsrecueillir un avis favorable mais pas à n’importequel prix. Nous avons donc beaucoup discutéavec l’architecte. Nous avons expliqué toutes lesmotivations de nos choix et avons bien sûr tenucompte de ses avis, en faisant quelques conces-sions. Mais avec du recul, de nombreuses amé-

découverte

Recueillie auprès d’Armelle Blanchard,de La Madeleine.Ingrédients pour 4/5 personnes2 litres d’eau, 300 à 400 g de farine de blé noir(attention à ne pas utiliser de la farine de sar-rasin aux grains verts qui donne aux “Grous”un goût très amer), sel.

MatérielUn chaudron en fonte à fond plat.Une cuillère en bois.

RéalisationMélanger la farine de blé noir avec l’eau saléepuis faire chauffer le tout dans le chaudron enfonte, à feu moyen, sans cesser de remuer,pendant une vingtaine de minutes. Vérifierl’assaisonnement. Découper en petits carrés.Servir immédiatement et déguster accom-pagné de cidre, lait doux, lait ribot, beurre ou sucre, ou bien laisser refroidir, puis fairefrire dans le beurre à la poêle.

Erratum :Nous présentons toutes nos excuses àDanièle Brisson : une erreur s’est glisséedans le premier numéro du journal du Parc.Dans les ingrédients nécessaires à confec-tionner “la matelote d’anguille à la modebriéronne”, il était plus prudent d’utiliser 1/2 litre de vin blanc sec au lieu d’1 litre...

Recette : les Grous recette à base de blé noir

vers Herbignac,La Chapelle-des-Marais

circuit (20 km)

le journal du ParcN A T U R E L R É G I O N A L D E B R I È R E

liorations ont été apportées par rapport au projetinitial. Toute la réflexion soulevée lors de cesentretiens nous a permis de faire mûrir notreprojet qui aujourd’hui, toujours à l’état de plan,nous satisfait pleinement.

PNRB :Les informations qui vous ont été apportées parle Parc ont-elles été, à votre avis, suffisantespour établir votre projet de construction ?

B.M. :Ces informations nous ont bien sûr beaucoupaidés, mais elles n’étaient pas suffisantes :mon épouse et moi avons été très souventdans le doute par rapport aux contraintes enmatière d’architecture. Parfois nous nesavions pas ce qu’il était possible de faire ounon et, même encore aujourd’hui, quelquesunes de nos questions restent sans réponse.Les constructeurs semblent peu informés parrapport à ces contraintes. Il semble que leParc a encore quelques progrès à faire enmatière d’information (un document-conseilpar exemple) et de diffusion de l’information :pourquoi ne pas organiser des réunions d’in-formation avec les constructeurs ?

PNRB :Lors des très nombreuses réunions qui ontprécédé la révision de la charte, la questionde l’assistance architecturale aux habitants aété souvent abordée. C’est pourquoi, dans lanouvelle charte, les actions visant à étendre etaméliorer l’assistance architecturale ont étéclairement affirmées. La multiplication desoutils d’information et de sensibilisation estd’ailleurs l’un des objectifs majeurs du Parcdans ce domaine pour les mois à venir.

commune de Saint-Lyphard

La Pierre Fendue

Saint-Lyphard

Kerjano

Mezerac

Kerado

Le Croix Menhir

Le Nézil

Le BrunetKerhinet

Kerbourg

vers Guérande, La Baule,Le Croisic

vers Saint-André-des-Eaux,Saint-Nazaire

De gauche à droite : Vincent Perraud, architecte-conseil, et Bruno Mahé.

Cet itinéraire n'est pas balisé.

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le journal du ParcN A T U R E L R É G I O N A L D E B R I È R E8

J E U / C O N C O U R S

Mini-chaumièrespour bricoleurs en herbe

J E U D E S 7 E R R E U R S

Es-tu observateur ?

Pour participer au concours, tu peux fabriquer, avec les matériaux de ton choix, une maquette de chaumière sur un support ne dépassant pas 50 cm de long et 50 cm de large. Ta chaumière doit être déposée avant le 29 juin 2001 à 12 h 30dans les anciens locaux du Crédit Mutuel à Saint-Malo-de-Guersac (9, place de l’église) avec le coupon ci-dessous, en n’oubliant pas de faire signer tes parents !

Nom : ......................................................................................................................................................

Prénom : .............................................................................................. Âge : ...........................................

Adresse complète : ....................................................................................................................................

..............................................................................................................................................................

Signature de tes parents :

Concours ouvert aux enfants de 8 à 14 ans. Réglement disponible au centre administratif du Parc. Tél. 02 40 91 68 68.

Observe bien ces 2 croquis de chaumières et repère les 7 erreurs qui se sont glissées sur le croquis de droite.

Quelques mots de vocabulaire : Faîtage : sommet de la toiture.Lucarne : petite ouverture dans le toit pour permettre l’accès aux combles depuis l’extérieur. Aujourd’hui, les combles devenus habitables, la lucarne apporte la lumière.Porte à lucet : porte découpée en 2 parties ; la partie haute, quand elle est ouverte, permet de ventiler la maison, la partie basse, fermée, empêche les animaux d’entrer.

Réponses : la cheminée a un couronnement, la petite niche sur la façade a disparu, la fenêtre s’est dotée d’un appui, le gazon sur le faîtage a dis-paru, le volet de la fenêtre a une barre diagonale, la lucarne est plus grande, le volet de la porte à lucet est posé sur le sol.

agenda Stages naturalistes

Écologie des zones humides• du dimanche 8 au samedi 14 avril • du dimanche 8 au samedi 14 juillet• du dimanche 28 au mercredi 31 octobre

Croquis d’oiseaux• du dimanche 29 avril au samedi 5 mai

Dessin naturaliste• du dimanche 15 au samedi 21 juillet

Aquarelle• du dimanche 2 au samedi 8 septembre

Manifestations

“Artistes en résidence” Rencontres d’artistes naturalistes• du dimanche 22 avril au mardi 1er mai • du dimanche 17 au mardi 26 juin

Marché des potiers Château de Ranrouët - Herbignac• samedi 26 et dimanche 27 mai

Le Brivet au fil de l’eau sur les traces des générations d’autrefois,

descente du Brivet de Pontchâteau jusqu’à Méan• du vendredi 8 au dimanche 10 juin

Marché aux produits du terroir Village de Kerhinet - Saint-Lyphard• tous les jeudis du 28 juin au 6 septembre

Soirée contes. Chaumière des marionnettes Mayun - La Chapelle-des-Marais• les 4,11,18 et 25 juillet • les 1er, 15, 22 et 29 août

Fête du pain Ferme du Blanchot - Crossac• samedi 7 juillet

Spectacle “Les aventures du vilain Bougrelas” Château de Ranrouët - Herbignac• les 12, 13, 14, 18, 19 et 20 juillet • les 9, 10, 11, 16, 17 et 18 août

Soirée contes “Patrick Ewen” Château de Ranrouët - Herbignac

• samedi 21 juillet

Fête des métais Fête traditionnelle - Village de Kerhinet - Saint-Lyphard

• dimanche 22 juillet

Les Anguillades fête de l’anguille avec dégustations - Saint-Joachim• samedi 28 juillet en soirée • dimanche 29 juillet toute la journée

Fête du sel Pont d’Arm - Assérac• dimanche 29 juillet

Marché aux produits du terroir et spectacle médiéval Château de Ranrouët - Herbignac• samedi 4 août

Fête des chalands fleuris fête traditionnelle - Saint-André-des-Eaux• dimanche 5 août

Fête de la Brière fête traditionnelle - Saint-Joachim• dimanche 12 et mercredi 15 août

Fête de la tourbe fête traditionnelle - Saint-Lyphard• mercredi 15 août

Fête des battages fête traditionnelle - Saint-Molf• dimanche 18 août

Fest noz La Ville Perrotin - Herbignac

• samedi 25 août

Journées du patrimoine Château de Ranrouët et Maison du tourisme et du patrimoine - Herbignac • samedi 15 et dimanche 16 septembre

Découverte des mégalithes

Tumulus de Dissignac Saint-Nazaire• visites guidées gratuites du 1er juillet au 31 août • de 10 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h 30

Renseignements à la Maison du tourisme de Brière La Chapelle-des-Marais - Tél. 02 40 66 85 01