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M a r k P l a n t , V a l e r i a F i c h e r a , N o r b e r t F u n k e
D a k a r , l e 3 n o v e m b r e 2 0 1 0
Le FMI et son rôle en Afrique
Sommaire
Comment fonctionne le FMI ?
Comment l’Afrique a-t-elle subi la crise ?
Frappée, mais mieux préparée
Réponse « Keynésienne » et reprise forte en 2010
Quelles sont les perspectives pour le Sénégal ?
Le FMI et le Sénégal
Les perspectives à court-terme
Accélérer la croissance
Informationsde base sur le FMI
Etabli en 1944 à la conférence de Bretton Woods dans le New Hampshire
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Mandat :
•Promouvoir la stabilité financière globale•Stabilité des taux de change et promotion du commerce•Forum pour la coopération monétaire internationale•Financement temporaire des membres ayant des problèmes de balance des paiements
Objectif : éviter les politiques économiquesdestructives et le protectionnisme des années 30, pour rebâtir la confiance dans la coopération multilatérale.
Fonctions principales : Surveillance – Financement–
Assistance Technique
Informations clés : Membres : 187 paysConseil d’Administration : 24 Administrateurs représentant des pays ou groupes de pays Services : environ 2400 ressortissants de 146 pays Consultations : 177 pays en 2008, dont 155 ont publié leur rapport
Les rôles du FMI dans la crise mondiale
Secouriste – fournir une assistance financière aux pays dans le besoin
Docteur – offrir des conseils sur la façon de restaurer la santé des pays et du système financier mondial
Coach - aider les pays à développer leurs aptitudes et leur connaissance en politique économique afin de mieux pouvoir adresser les questions financières et monétaires
Architecte – analyser et recommander des moyens de reformer le système financier mondial
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Fonds monétaire international, octobre 2010, Perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne.5
AfSS: Engagements de prêts du FMI 2000–10
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2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Mill
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s de
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lars
EU
Prêts non concessionnels
Facilité de protection contre les chocs exogènes
Autres prêts concessionnels
La crise financière globale a frappé l’Afrique
Canaux de Transmission
Exportations, transferts de fonds des travailleurs émigrés, investissements directs étrangers
Peu à travers les marchés financiers
La croissance a baissé, mais :
D’un niveau élevé avant la crise
Différences entre pays
Reprise solide en 2010
Réponse « Keynésienne », une première en Afrique
La majorité des pays d’Afrique étaient mieux préparés :
Stabilité macro économique
Institutions renforcées
Marges de manœuvre pour une politique contra-cyclique
Le FMI a conseillé l’assouplissement des politiques budgétaires en Afrique, dans le contexte d’un stimulus au niveau mondial
Deux tiers des pays africains ont poursuivi des politiques économiques contra-cycliques
La composition des dépenses budgétaires est généralementrestée axée sur le soutien à la croissance et la lutte contre la pauvreté
Pourtant, «résilience» est le terme qui décrit le mieux l’AfSSvu ses taux de croissance. Il n’en a pas toujours été ainsi …
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1975,1982 & 1991
Croissance du PIB réel en AfSS pendant les récessions mondiales
2009
Des conditions de départ très différentes : les déficits budgétaires étaientplus faibles au moment où la crise de 2008-09 a éclaté et se sont creusés
quand la croissance a ralenti …
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PIB
2009
Moyenne des deux
derniers cycles
Solde budgétaire (hors dons)
Les conditions de départ étaient différentes : réserves internationales
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Afrique subsaharienne : réserves, 1970–2010
Dans beaucoup de pays, la composition des dépenses budgétaires estgénéralement restée axée sur le soutien à la croissance et la lutte contre
la pauvreté.
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Dépenses d'investissement
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AfSS Export. de pétrole
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2008 2009 Médiane pour 2003-07
Santé et éducation
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AfSS Export. de pétrole
Pays à revenu interm.
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États fragiles
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2008 2009 2010 2006-07
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Les perspectives de croissance pour 2011 s’annoncent bonnes dans la majeure partie de l’Afrique subsaharienne.
2011 Perspectives de croissance : Afrique subsaharienne
Croissance du
PIB réel (en %)
Risques pesant sur les perspectives
Fonds monétaire international, octobre 2010, Perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne.14
Les facteurs mondiaux influencent généralement les tendancesrégionales, d’où les considérations suivantes :
les perspectives de croissance divergentes de l’Asie en développement, de l’Europe et des États-Unis vont influer sur le niveau de l’activité
resserrement budgétaire dans les pays occidentaux = resserrement budgétairedans les pays tributaires de l’aide ?
Les pays d’AfSS devraient-ils rechercher d’autres sources de financement ?
un volume élevé de flux de portefeuille est-il une aubaine ?
étroitesse du marché ; insuffisance des instruments de stérilisation
Pour les différents pays, l’avenir dépendra avant tout de facteursintérieurs
Le Sénégal et le FMI: étroite coopération
Conseil de politique économique
Relation programme :
ISPE : l’accord triennal a été approuvé le 2 novembre 2007 pour soutenir les réformes économiques du pays
L'accord FCE en faveur du Sénégal a été approuvé le 19 décembre 2008 pour aider le pays à répondre à un besoin de balance des paiements amplifié par la hausse des prix des produits alimentaires et énergétiques. Total des décaissements : environ 178,8 millions de dollars EU
Assistance technique
Article IV
Le Sénégal a été touché par la crise : la situation en 2009
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PIB IPC Solde budg. global hors dons Compte courant hors dons
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PIB
Sénégal
Variation des principaux indicateurs :
Moyenne 2004–08 par rapport à 2009
Afrique subsaharienne
UEMOA
… mais une reprise est en cours à l’image de celle de l’AfSS et de l’UEMOA
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2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
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Sénégal
Afrique subsaharienne
Afrique subsharienne et Sénégal :
Croissance du PIB réel
UEMOA
Comment se situe la croissance économique du Sénégalpar rapport à celle des pays africains les plus performants ?
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Pays non exportateurs depétrole à forte croissance
Botswana
Cap-Vert
Ethiopie
Maurice
Mozambique
Rwanda
Tanzanie
Ouganda
Qui figure sur la liste ?
Pays hors UEMOA
Pays non exportateursde pétrole
Croissance moyennepar habitant d’aumoins 3 % en 1995–2009
La croissance du Burkina-Faso a été du même ordre
La croissance du PIB réel reste inférieure à celle des pays les plus performants d’AfSS
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1980 1984 1988 1992 1996 2000 2004 2008
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cent
Pays non exp. de petrole a haute croissance
UEMOA
Sénégal
Croissance du PIB réel par habitant (moyenne glissante sur 3 ans)
Fonds monétaire international, octobre 2010, Perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne21
Les raisons complexes des écarts de croissance
L’instabilité politique importe… …tout comme divers autres facteurs
Investissements dans le capital physique et humain
Commerce
Compétitivité hors prix
Développement du marchéfinancier
Burkina Faso
Côte d'Ivoire
Guinée-Bissau
Mali
Niger
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Togo
Botswana
Éthiopie
Mozambique
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Ouganda
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Pays à forte croiss. non
exportateurs de brut
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Notation de risque politique moyenne, 1995–09, points
PIB réel par habitant par rapport à notation de
risque politique, 1995–09
Domaines à améliorer : indicateurs de compétitivité
Compétitivité
mondiale
Compétitivité
des entreprises
GouvernancePerceptions de
la Corruption
"Doing
Business"
Pays non exp. de petrole a haute croissance
UEMOA
Sénégal
Les lignes les plus éloignées du centre représentent une
meilleure position relative.
Indicateurs composites de compétitivité structurelle
Sources: Forum économique mondial (2009-10), Indicateurs de gouvernance de la Banque mondiale (2008), Indicateurs Doing
Business de la Banque mondiale (2010) et Transparency International (2009).
Qualité des institutions
Afrique subsaharienne 1.9 1.8
Pays non exportateurs de
pétrole, haute croissance2.4 2.4
UEMOA 1.9 1.7
Dont: Sénégal 2.2 2.2
Qualité institutionnelle, 1996–2008
CorruptionÉtat de
droit
Source: Banque mondiale.
(Index 1 )
1 Les variables vont de 0 à 5, un chiffre plus élevé indiquant une
meilleure qualité des institutions.
Fonds monétaire international, octobre 2010, Perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne24
Le manque d’infrastructures limiteles perspectives de croissance.
Les délais de transport routier
sont plus longs……et les pénuries d’électricité
persistent.
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PIB par habitant, 2009, dollars EU
Densité de routes revêtues par rapport au PIB
par habitant
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Meg
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habi
tant
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PIB par habitant, dollars EU
Capacité de génération d'électricité par rapport
au PIB par habitant
UEMOA
Autres domaines de réformes structurelles
(Années)
(Pourcentage du
groupe d'âge
pertinent)
(Pourcentage du PIB) (Années)
(Pourcentage du
groupe d'âge
pertinent)
(Pourcentage du PIB)
Afrique subsaharienne 52.0 45.6 18.0 53.0 58.0 18.4
Pays exportateurs de pétrole à
haute croissance52.0 60.8 13.6 54.0 64.3 22.6
UEMOA 49.0 26.4 21.8 53.0 40.8 13.2
Dont: Sénégal 50.7 35.7 29.1 54.3 46.1 18.9
Source: FMI, Base de données du Département Afrique et estimations des serv ices du FMI.
Taux d'achèvement
du primaire
Taux d'achèvement
du primaire
Autres indicateurs structurels, 1980–2009
1980–1994 1995–2009
Espérance de
vie à la
naissance
Crédit intérieur au
secteur privé
Espérance de
vie à la
naissance
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secteur privé
Renforcer les institutions budgétaires pour améliorer la qualité des dépenses
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Afrique subsaharienne
Pays non exp. de petrole a
haute croissance
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Indice budgétaire par catégorie
Aperçu général
Les pays à forte croissance d’Afrique subsaharienne ont dans l’ensemble obtenu de meilleurs résultats à l’examen de divers indicateurs de croissance par habitant. Le Sénégal doit donc continuer à approfondir son vaste programme de réformes.
Il sera essentiel de : renforcer la compétitivité (notamment la qualité des institutions, le niveau et le coût des infrastructures), développer le marché financier, et améliorer les secteurs de la santé et de l’éducation.
Il sera en outre nécessaire de : mobiliser davantage de recettes et renforcer les institutions budgétaires pour améliorer la composition et la qualité des dépenses. Les investissements doivent faire partie intégrante des cadres budgétaires à moyen terme et les grands coûts d’entretien pris en compte.