le financier du 04.09.2013

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MERCREDI 4 SEPTEMBRE 2013 - ISSN: 1112 - 7457 - PRIX 10 DA - N° 1975 - Tél / Fax (Oran) : 041.42.96.74 - Tél / Fax (Alger): 021.44.06.92 lefinancier-dz.com LE FINANCIER LE QUOTIDIEN NATIONAL DE L'ÉCONOMIE ET DE L'INFORMATION Relancer le «made in Algeria» Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a présidé lundi la cérémonie de création de trois nouvelles divisions au sein de l’Algérienne des eaux (ADE) pour ‘’assurer un service public de l’eau potable plus perfor- mant’’, indique mardi le ministère des Ressources en eau. TEXTILES Lire en P.3 Necib réorganise l’Algérienne des eaux LE MINISTRE EXIGE UN MEILLEUR SERVICE PUBLIC DE L’EAU POTABLE P.3 Nouvelles mesures pour accélérer la réalisation des logements participatifs P.3 VOLAILLES Benaïssa prévoit une baisse des prix les prochaines semaines P.3 AUTOROUTE EST-OUEST Avis d’appel d’offres pour la réalisation de clôtures et accès de services P.3 LE PROJET ENTRE DANS SA PHASE ACTIVE L’usine Renault d’Oran en construction P.2

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Page 1: Le Financier Du 04.09.2013

MERCREDI 4 SEPTEMBRE 2013 - ISSN: 1112 - 7457 - PRIX 10 DA - N° 1975 - Tél / Fax (Oran) : 041.42.96.74 - Tél / Fax (Alger): 021.44.06.92

lefinancier-dz.com

LE FINANCIERLE QUOTIDIEN NATIONAL DE L'ÉCONOMIE ET DE L'INFORMATION

Relancer le «made in Algeria»

Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a présidé lundi la cérémonie de création de trois nouvellesdivisions au sein de l’Algérienne des eaux (ADE) pour ‘’assurer un service public de l’eau potable plus perfor-mant’’, indique mardi le ministère des Ressources en eau.

TEXTILESLire en P.3

Necib réorganisel’Algérienne des eaux

LE MINISTRE EXIGE UN MEILLEUR SERVICE PUBLIC DE L’EAU POTABLE

P.3

Nouvelles mesures pouraccélérer la réalisationdes logementsparticipatifs

P.3

VOLAILLES

Benaïssa prévoitune baisse des prix lesprochaines semaines

P.3

AUTOROUTE EST-OUEST

Avis d’appel d’offrespour la réalisationde clôtures et accèsde services

P.3

LE PROJET ENTREDANS SA PHASE ACTIVE

L’usineRenault d’Oranen construction

P.2

Page 2: Le Financier Du 04.09.2013

ACTUALITÉLE FINANCIERMERCREDI 4 SEPTEMBRE 20132

Le présidentBouteflika reçoitle chef d’état-majorde l’ANP

Le président de la République,Abdelaziz Bouteflika, a reçumardi à Alger le chef d’état-

major de l’Armée nationalepopulaire (ANP), le général decorps d’armée, Ahmed Gaïd Salah,qui lui a présenté un exposéexhaustif sur la situation quiprévaut en Algérie et au niveau desfrontières. Le chef de l’Etat adonné, à cette occasion, desorientations pour le renforcementdes moyens et des efforts poursécuriser les frontières du pays.

En effet, le chantier de cons-truction de l’usine de monta-ge de véhicules «Renault» à

Oued Tlélat a démarré. «Les travauxde génie civil de la future usine devéhicules Renault ont bel et bien dé-marré dimanche», a confirmé un deschefs du projet de la société «Re-nault Algérie production» (RAP). Deson côté, le président de l’Assem-blée populaire communale (APC)d’Oued Tlelat, M. Hamou Gourara, aprécisé que «dans une première pha-se, il est prévu la réalisation debâtiments industriels et des locauxnécessaires au processus de mon-tage des véhicules qui seront édi-fiés sur une superficie de 10.000m²»(…). «La seconde phase, cellede l’installation des équipementsest prévue à partir d’avril 2014",a-t-il ajouté. Des travaux d’amé-nagement, de réhabilitation et deconfortement d’anciennes instal-lations abritant une activité de fi-lature de l’ex–Sonitex, ont été ef-fectués dans cette optique, a rap-pelé cette source. Selon le mêmeélu, les travaux, qui seront réali-sés conformément au planning ar-rêté par la société «Renault Algé-rie Production» (RAP), ont été con-fiés à une entreprise privée. Cettedernière vient d’installer sa basede vie au sein du site de la nouvel-

le zone industrielle d’Oued Tlélat.Enfin, des journées «Portes ouver-tes» sur le projet de véhicules Re-nault, portant notamment sur l’em-ploi et les conditions de recrute-ment seront organisées le 16 sep-tembre à Oued Tlélat, avec le con-cours de l’Agence nationale del’emploi (ANEM) et la participationde la société «RAP».Par ailleurs, les travaux de viabili-sation des différents réseaux(électricité, eau, gaz naturel, car-burant, téléphone, air comprimé,drainage, moyens de sécurité)sont pratiquement achevés, a con-fié, un cadre de la société natio-nale de véhicules industriels(SNVI). La première voiture sorti-ra de l’usine à la fin de l’année2014. Le premier modèle sera unenouvelle Symbol, rappelle-t-on.Cette usine devrait produire25.000 véhicules par an, avant depasser à 75.000 voitures par an àl’horizon 2019-2020. Mais con-trairement à l’usine marocaine, lesite algérien n’exportera aucunvéhicule. Tous seront destinés aumarché local. Le marché algérienreste très marginal par rapport auMaroc et encore plus par rapportà d’autres pays, bien plus stratégi-ques pour Renault, indique-t-on.Selon M. Abdelkader Bensaïd, chef

de daïra d’Oued Tlélat, dès la mi-septembre, des journées portesouvertes sur le projet de l’usine se-ront lancées avec le concours del’Agence nationale de l’emploi(Anem) et de la société mixte(RAP). Ces portes ouvertes porte-ront sur l’emploi et les conditionsde recrutement, mettant en avantl’impact de ce projet sur le planéconomique de toute la régionpuisqu’il sera fait appel à une tren-taine de sous-traitants nationauxet investisseurs étrangers activantdans le domaine de l’automobile.Rappelons que l’Agence Nationa-le de l’emploi tente de sensibiliserune large catégorie de jeunes di-plômés à travers l’organisation dejournées portes ouvertes sur lesdispositifs de l’emploi.Ces portes ouvertes «visent à in-former les diplômés des structu-res de la formation professionnel-le et universitaire sur les opportu-nités d’emploi». L’objectif primor-dial assigné à ces journées d’in-formation est d’assurer une maind’œuvre locale qualifiée, au profitdes nouveaux pôles industriels dela région. Les diplômés, en quêtede débouchés professionnels, pour-ront intégrer le marché du travailet contribuer également, à traversles profils proposés, à combler ledéficit que pourrait accuser cer-taines unités en matière de spé-cialités et ne pas en réquisition-ner à partir d’autre wilaya, a-t-onajouté auprès de l’ANEM. Et pource cas précis, l’enjeu est de taillepour l’agence, puisqu’elle doit aupréalable dégager plusieurs spé-

cialités en matière de montage,entre autres, pour la réalisation dela structure. Mais également, ré-quisitionner le personnel qualifiépour entamer la phase de produc-tion, une fois l’usine achevée. Lacampagne portera sur l’emploi etles conditions de recrutement, aconfirmé le chef de Daïra de OuedTlélat. «Les effets d’entraînementsur l’industrie mécanique nationa-le ne peuvent être que bénéfi-ques», a soutenu un cadre de ladirection locale de la PME et de lapromotion de l’investissement. Ila estimé que le nombre de sous-traitants industriels nationaux «iracrescendo au fur et à mesure del’augmentation de la cadence del’usine de véhicules». La sociétémixte algéro-française est détenueà hauteur de 51% par la partie al-gérienne via la Société nationaledes véhicules industriels (SNVI,34%) et le Fonds national d’inves-tissement (FNI, 17%), et à 49% parle constructeur français.Sur les retombées positives de ceprojet, il permettra la création lorsdu démarrage de l’usine de 500emplois et 10.000 autres à ter-me. De ce fait, le marché nationalautomobile devrait connaître uneforte croissance dans les annéesà venir, une aubaine pour le cons-tructeur français qui est bien im-planté. Ainsi l’usine Renaultd’Oued Tlélat pointe à l’horizon etle rêve devient réalité. Cependant,il faut dire tout de même que laréalisation du projet à Oran avan-ce dans le respect du calendrierétabli à cet effet.

PLUS DE 10.000 EMPLOISPLUS DE 10.000 EMPLOISPLUS DE 10.000 EMPLOISPLUS DE 10.000 EMPLOISPLUS DE 10.000 EMPLOISPRÉVUS À MOYEN TERMEPRÉVUS À MOYEN TERMEPRÉVUS À MOYEN TERMEPRÉVUS À MOYEN TERMEPRÉVUS À MOYEN TERME

Il est utile de noter que l’usine al-gérienne de Renault devrait pro-duire 25.000 véhicules par an (es-

sentiellement des Symbol, une ClioII à coffre), avant de passer à75.000 voitures/an à l’horizon2019-2020 avec l’intégration denouveaux métiers de tôlerie, depeinture et d’emboutissage.Ce qui permettra la création lorsdu démarrage de l’usine de 500emplois et 10 000 autres à terme.Par ailleurs, le ministre de l’Indus-trie, Cherif Rahmani, avait décla-ré qu’un milliard d’euro est le coûtde ce projet.«Cette somme sera répartie entrel’Etat algérien et Renault sur unebase de 51%/49 %» a-t-il précisé.Rappelons qu’une vingtaine d’ac-cords ont été conclus entre desentreprises algériennes et françai-ses, ces projets seraient en mesu-re de créer 20.000 emplois directset indirects.Une cinquantaine d’entreprisesfrançaises, fait-on savoir, sont sé-lectionnées pour la réalisation deprojets touchant cinq secteurs in-dustriels, la pharmaceutique etl’automobile notamment.Confrontée à une concurrencenotamment chinoise et turque,l’Algérie représente pour la Fran-ce, de loin le plus gros marchéautomobile, par rapport au paysvoisins le Maroc et la Tunisie avec568 600 véhicules importés l’andernier, soit un bond de 46% parrapport à 2011. Il s’agit du deuxiè-me plus gros marché du continentderrière l’Afrique du Sud. Pour rap-pel, l’accord-cadre pour la réali-sation d’une usine de véhicules Re-nault en Algérie avait été signé le25 mai dernier après 15 mois denégociations continues. L’ANEMa jugé l’initiative prépondérantepour organiser ces journées por-tes ouvertes en coordination avecles services de la caisse nationalede la sécurité sociale.Ces derniers sont en campagnepour faire connaitre les principa-les mesures incitatives en matiè-re d’emploi, notamment le dispo-sitif du Contrat de travail aidé(CTA) au profit des demandeursd’emploi. Notons que ce dispositifdu contrat de travail aidé, en vi-gueur depuis en 2008, a permis lerecrutement de centaines de chô-meurs durant 2012 à Oran.

H. Hamdouche H. Hamdouche H. Hamdouche H. Hamdouche H. Hamdouche

LE PROJET ENTRE DANS SA PHASE ACTIVE

L’usine Renault d’Oran en constructionL’usine de construction et de montage de véhicules Renault se concrétise à Oran. Lestravaux de réalisation du complexe, implanté dans la nouvelle zone industrielle deOued Tlélat, ont été entamés dimanche. Ainsi, l’accord avec le constructeur fran-çais portant sur la production automobile devrait connaitre son essor en Algérie,depuis Oran.

Le centre d’apprentissage del’anglais au British Councild’Alger rouvrira ses portes en

septembre 2014, a annoncé mardià Alger le directeur de cet établis-sement, Martin Daltry.«Le centre de la langue anglaise,implanté à Alger, aura un grandimpact car il permettra uneaugmentation de l’offre, une plusgrande accessibilité au public etune meilleure qualité d’enseigne-ment de la langue anglaise enAlgérie», a expliqué M. Daltry,fraîchement installé, dans un pointde presse. Il s’agit, en fait, d’»unriche programme» tracé par leBritish Council qui s’est engagé à«renforcer l’enseignement etl’apprentissage de la langueanglaise en Algérie», a-t-il soutenu,relevant que de plus en plusd’Algériens souhaitaient apprendrel’anglais, notamment les jeunes. M.Daltry a, par ailleurs, évoquél’existence de plusieurs accordsentre des institutions algériennes,comme le ministère de l’Educationnationale, et le British Council afin

de promouvoir l’apprentissage etl’usage de l’anglais dans les écolesalgériennes. Le British Councilambitionne aussi, a-t-il dit, derenforcer sa coopération notam-ment avec les chambres decommerce, la Radio nationale, leministère de l’Enseignementsupérieur et de la Recherchescientifique, et des associations deprotection des jeunes et desenfants, tel le réseau NADA. Deson côté, l’ambassadeur de laGrande-Bretagne en Algérie,Martyn Roper, a indiqué que sonpays avait «augmenté, cette année,de manière significative son offreen matière d’enseignement del’anglais en Algérie en travaillantavec les autorités locales». Il a, àcet effet, fait savoir que 85inspecteurs algériens de l’éduca-tion avaient bénéficié cette annéed’une formation de perfectionne-ment en Grande-Bretagne, alorsque 2.000 enseignants algériensde la langue anglaise avaient étéencadrés en Algérie.

Rachida TRachida TRachida TRachida TRachida T.....

BRITISH COUNCIL

Le centred’apprentissagede l’anglais rouvriraen septembre 2014

Une nouvelle mouture du pro-jet de texte fixant les condi-tions d’éligibilité à la délivran-

ce de la carte nationale du journalis-te professionnel, sera adoptée jeudipar la commission consultative auto-nome chargée de son élaboration, aindiqué lundi un communiqué du mi-nistère de la Communication.L’adoption de cette nouvelle moutu-re prendra en considération les re-marques des journalistes et des édi-teurs de presse, dont les contribu-tions à l’enrichissement du projet ontété examinées lundi par la commis-sion consultative, précise-t-on demême source.Après l’adoption par la commissionde la première mouture du projet detexte, le ministère de la Communi-cation a invité les journalistes et leséditeurs de presse a l’enrichir parleurs remarques et observations. Lorsde la réunion de jeudi prochain, lacommission procédera également à

l’adoption du calendrier des réunionsrégionales avec les journalistes,fixées pour la deuxième quinzaine deseptembre, et devant déboucher surla formulation «définitive» du projetde texte avant d’être soumis au gou-vernement pour adoption, selon lecommuniqué du ministère.La commission consultative, regrou-pant d’anciens professionnels char-gés de déterminer les critères d’éli-gibilité à la délivrance de la cartenationale de journaliste profession-nel, a été installée le 26 mai dernierpar le ministre de la Communication,Mohamed Said.Cette démarche entre dans le cadrede l’élaboration des textes d’appli-cation de la loi organique relative àl’information, en vigueur depuis jan-vier 2012, qui prévoit que la qualitéde journaliste professionnel «est at-testée par une carte nationale de jour-naliste professionnel.

R.LFR.LFR.LFR.LFR.LF

PROJET DE CARTEDU JOURNALISTE PROFESSIONNEL

Adoption jeudid’une nouvelle mouture

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ACTUALITÉ LE FINANCIERMERCREDI 4 SEPTEMBRE 2013 3

Le ministre de l’Habitat et del’Urbanisme, Abdelmadjid Teb-boune, a affirmé mardi à Naâ-

ma que des nouvelles mesures «sonten phase d’élaboration» pour accé-lérer la réalisation et la réceptiondes logements participatifs. Dansune déclaration à l’APS en marge dela visite de travail du Premier minis-tre, Abdelmalek Sellal, dans la wi-laya de Naâma, M. Tebboune a indi-qué que ces mesures «pourraient al-ler jusqu’à l’exclusion des promo-teurs défaillants des projets de loge-

Tout en relevant les efforts ac-complis par l’ADE ces derniè-res années, le ministre a ex-

horté les responsables de ces troisnouvelles divisions à oeuvrer pour«l’amélioration de la qualité du ser-vice public et de faire preuve de dy-namisme et de disponibilité», préci-se un communiqué du ministère.Pour ‘’répondre aux attentes des usa-gers’’, le ministre a décidé «de met-tre en place une nouvelle organisa-tion à l’ADE pour un service de l’eaupotable plus performant’’, ajoute-t-on de même source. Cette réorgani-sation vise, selon le ministère, à«adapter l’entreprise aux conditionsdu terrain et de la redimensionnerpar rapport aux enjeux et défis aux-quels l’entreprise doit faire face entermes d’efficacité opérationnelle,de modernisation et de performan-ce». La nouvelle configuration del’ADE vient également «traduire, dansles faits, la volonté du gouvernementde situer l’amélioration et la moder-nisation du service public parmi sesplus grandes priorités». «Cette nou-velle organisation est conçue demanière à séparer la mission servicepublic qui est une fonction fonda-mentale de l’entreprise de la mission

VOLAILLES

Benaïssa prévoit unebaisse des prix lesprochaines semaines

Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, RachidBenaïssa, a prévu mardi à Naâma une baisse des prix des viandesblanches au cours des prochaines semaines après une montée en

flèche durant le mois de ramadan. La rupture des stocks des viandesblanches au niveau des unités de production suite à la «forte demande» surce produit pendant le ramadan est à l’origine de la hausse des prix, aexpliqué M. Benaïssa dans une déclaration à la presse en marge de lavisite de travail du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans la wilaya deNaâma. M. Benaïssa avait ordonné l’ouverture d’une enquête sur lesmotifs de la hausse soudaine des prix des viandes blanches au moment oùle secteur avait pris des mesures fiscales pour faire baisser les cours commel’allègement de l’impôt sur les aliments des volailles (soja et maïs). R.LFR.LFR.LFR.LFR.LF

L’Agence nationale des autorou-tes (ANA) a lancé lundi parvoie de presse un avis d’appel

d’offres national restreint pour la réa-lisation de clôtures et accès de ser-vices le long de l’autoroute Est-Ouestsur 2.432 kilomètres. Réparti sur11 lots, cet équipement d’accompa-gnement de l’autoroute Est-Ouestdoit être construit sur un linéaire quis’étire de la frontière tunisienne à lafrontière marocaine en passant paronze (11) wilayas, précise-t-on demême source. L’appel d’offres estadressé à toutes les entreprises ougroupements d’entreprises qualifiésen travaux publics ou hydrauliquesou bâtiments comme activité princi-pal minimale de cinq ans ou plus et

AUTOROUTE EST-OUEST

Avis d’appel d’offres pour la réalisationde clôtures et accès de services

celles ayant réalisé dans les 10 der-nières années au moins un projet si-milaire. La durée de préparation desoffres est fixée à 30 jours à compterde la première parution de l’avis d’ap-pel d’offres, tandis que la date dedépôt des offres est fixée au dernierjour de préparation des offres. Quantà l’ouverture publique des plis tech-niques et financiers, elle se fera lejour des dépôts des offres à 14h00.D’une longueur totale de 1.216 km,l’autoroute Est-ouest a été mise enservice sur d’importants tronçonss’étendant de Tlemcen à Constanti-ne. D’autres tronçons sont actuelle-ment en cours d’achèvement entreConstantine et les zones frontaliè-res avec la Tunisie. En raison de diffi-

cultés liées notamment à la naturedu sol, l’avancement des travaux aété ralenti surtout dans les régionsmontagneuses de Skikda, Constan-tine et Guelma tout comme la ré-gion d’El Tarf, connue pour ses zoneshumides. Actuellement, plusieursaires de services ont été réalisées lelong des tronçons ouverts à la circu-lation sur un nombre total de 32 airesde services. Le coût total de l’auto-route Est-Ouest, dont les travaux ontété lancés en 2007 est d’environ 11milliards de dollars. Plusieurs infras-tructures de services, comme les sta-tions d’essence et des relais sont encours de réalisation sur l’ensembledu tracé de l’autoroute Est-Ouest.

Nabila B.Nabila B.Nabila B.Nabila B.Nabila B.

Nouvelles mesures pour accélérer laréalisation des logements participatifs

ment participatif et le retrait de leursagréments». «Nous allons étudier tousles dossiers (des promoteurs) au caspar cas, chantier par chantier et en-treprise par entreprise, et nous pren-drons les mesures nécessaires con-tre les défaillants», a-t-il dit. «Si unpromoteur manque à un de ses en-gagements, son contrat sera résiliéet le projet sera confié à une autreentreprise. Mais s’il s’avère que lepromoteur en question n’a respectéaucun de ses engagements, non seu-lement son contrat sera résilié, mais

il sera mis sur une liste noire et sonagrément sera retiré», a-t-il mis engarde. Le ministre a indiqué à cetteoccasion que le projet d’augmenta-tion de l’aide de l’Etat pour l’obten-tion de logement, estimée à 700.000DA, était examiné au niveau du Pre-mier ministère.

Nawel A.Nawel A.Nawel A.Nawel A.Nawel A.

TEXTILES

Relancerle «made in Algeria»

La relance de la filièretextile, après une éclipsede plusieurs années, est

revenue au devant des priorité dugouvernement qui veut encoura-ger le label ‘’made in Algeria»pour répondre à une fortedemande intérieure, et soutenirla production locale contre lesproduits importés. L’industrie dutextile connaîtra une nouvelledynamique dans un procheavenir, avait récemment soulignéle ministre de l’Industrie, de laPME et de la Promotion del’Investissement, M. ChérifRahmani. Selon M. Rahmani, leprojet de modernisation dusecteur national du textile-habillement sera lancé sur leterrain dans «les prochainessemaines», affirmant que ce plan,dont le partenariat avec desgroupes industriels étrangers,figure parmi les objectifs dugouvernement pour relancercette filière. Le ministère del’Industrie a déjà procédé à lasignature d’accords de partena-riats basés sur le transferttechnologique notamment avecdes entreprises turques bieninstallées sur le marché interna-tional pour réussir la relance dela filière textile, qui emploie desmilliers de travailleurs. Deuxcontrats de partenariats ont étésignés en avril dernier par legroupe public Confection etHabillement (CH) et la sociététurque Ringelsan pour laproduction d’articles de prêt àporter à Bejaia et de bonneterieà Relizane.

LE PLE PLE PLE PLE PARTENARIAARTENARIAARTENARIAARTENARIAARTENARIATTTTT, SÉS, SÉS, SÉS, SÉS, SÉSAMEAMEAMEAMEAMEDE LA RELANCEDE LA RELANCEDE LA RELANCEDE LA RELANCEDE LA RELANCE

La première usine, qui seralocalisée à Bejaia sur le site de lasociété algérienne du costume(Alcost), produira des articles deprêt à porter comme les costu-mes, les vestes et les manteaux.Quant à la seconde usine, qui

sera implantée à Relizane sur lesite de la société de bonneteriede Oued Mina, elle produira desarticles de bonneterie notam-ment les vêtements de sport, lestee-shirts et les chaussettes. Unautre accord de partenariatportant sur la réalisation d’uncomplexe intégré dédié auxmétiers du textile dans lenouveau parc industriel deRelizane a été signé en mai2013 entre la société de gestiondes participations de l’Etat «SGP-industries manufacturières»et le groupe turc «Taypa».L’accord prévoit la réalisation dehuit unités industrielles de textileet de confection, un centred’affaires, une école de forma-tion aux métiers du textile et dela confection et un pôle immobi-lier résidentiel pour le personnel.Les usines de ce complexedevront produire des tissus, desarticles de confection et debonneterie et toute la gammedes produits de textiles. Selondes professionnels, l’absenced’investissements dans laproduction des principales fibressynthétiques utilisées dans lafabrication de tissus a favorisél’importation des articlesd’habillement et de confectionen provenance notamment deChine et de Turquie, au détrimentde la production nationale. Ilsestiment qu’il n’ y a pas de raisonque l’Algérie reste indéfinimentdépendante de l’importation deces fibres notamment le polyes-ter, l’acrylique et le polyamide(nylon) qui proviennent depétrole et de gaz naturel. Mêmesi l’Algérie n’arrive pas àexporter les produits finis, ellepourrait produire et exporter lamatière première, la fibresynthétique, vers les pays voisinscomme le Maroc et la Tunisie, quisont de grands utilisateurs,estime t-on dans les milieuxprofessionnels algériens.

Mehdi FMehdi FMehdi FMehdi FMehdi F.....

LE MINISTRE EXIGE UN MEILLEURSERVICE PUBLIC DE L’EAU POTABLE

Necib réorganisel’Algérienne des eauxLe ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a présidé lundi la cérémonie de créa-tion de trois nouvelles divisions au sein de l’Algérienne des eaux (ADE) pour ‘’assurerun service public de l’eau potable plus performant’’, indique mardi le ministère desRessources en eau.

maîtrise d’ouvrage déléguée, qui estune activité secondaire», explique-t-on Ainsi, l’ADE sera organisée entrois grandes divisions: la divisionservice public, chargée notammentde la partie relative à la gestion et àl’exploitation des systèmes et ouvra-ges d’eau potable. Elle sera égale-ment chargée de la clientèle, de laqualité de l’eau, du patrimoine et dela gestion déléguée. La division dé-veloppement est, quant à elle, char-gée des investissements et de la réa-

lisation des programmes de dévelop-pement, alors que la division soutienaux activités aura pour mission l’ap-pui des activités d’accompagnementdes deux premières divisions. A l’is-sue de la cérémonie d’installationdes responsables de ces trois divi-sions, M. Necib a notamment faitremarquer qu’’’en dépit des effortsaccomplis ces dernières années, lamarge de progression reste impor-tante, notamment en matière de qua-lité de service public’’. Mehdi F Mehdi F Mehdi F Mehdi F Mehdi F.....

Page 4: Le Financier Du 04.09.2013

ACTUALITÉLE FINANCIERMERCREDI 4 SEPTEMBRE 20134

Occupant une surfacede deux hectares auniveau de la ceinture

verte à proximité de la ville deNaâma, ce projet, pour lequela été consacré un investisse-ment de 109 millions de DA, aété confié à trois entreprisespour sa réalisation. Les travaux,en cours, portent sur la réali-sation d’un lac artificiel, de lo-caux multiservices, d’une airede détente et d’un espace abri-tant les diverses installationsde jeux, selon la fiche techni-que du projet. Devant générer,en phase de réalisation, plusde 50 emplois temporaires etquelque 25 emplois perma-nents, à son entrée en phased’exploitation, ce centre, livra-ble à la fin de l’année en cours,constituera un espace de dé-

Cent un (101) projets dedéveloppement secto-riel, inscrits antérieure-

ment à 2005 à l’indicatif dela wilaya de Tizi-Ouzou, n’ontpas vu leurs travaux de réali-sation lancés à ce jour, a rele-vé le wali, mardi. «Certainesde ces opérations relevant dedivers secteurs, dont notam-ment ceux du logement et deséquipements publics (DLEP)et de la direction de l’admi-nistration locale (Dal), trainentdepuis les années 97 et 98 etattendent toujours d’être con-crétisées», a fait savoir M. Ab-delkader Bouazghi, lors d’uneréunion du Conseil exécutif dewilaya, élargie aux chefs dedairas, consacrée à l’évalua-tion des préparatifs des ren-trées scolaire et sociale. Se-lon une présentation faite parle chef de l’exécutif, la wilaya

TIZI-OUZOU101 projets sectoriels inscritsantérieurement à 2005 non lancés à ce jour

de Tizi-Ouzou gère actuelle-ment, tous secteurs confon-dus, un portefeuille de 1067opérations de développementsectoriel (PSD), dont seule-ment 288 menées à terme,alors que le reste est cours deréalisation ou attend d’êtrelancé. La valeur globale de ceprogramme sectoriel en coursd’exécution est estimée à plus220 milliards DA, dont 80mds mis à la disposition de la(DLEP), soit plus du tiers dela valeur du programme glo-bal. Dans son évaluation del’état d’exécution des pro-grammes sectoriels alloués àla wilaya durant la période al-lant de 2009 à 2013 , le walia fait état de 236 projets nonlancés en réalisation à ce jour.S’adressant aux directeursexécutifs concernés par cette«cette faible performance» en

matière de conduite de la con-crétisation des investisse-ments publics, M.Bouazghi aqualifié cette situation d’’’in-concevable» et qui «ne sauraitse justifier par un quelconqueargument, dès lors que tous lesmoyens de travail sont mis à(leur) disposition’’. En tançantces responsables, le wali a es-timé, néanmoins, que le retardaccusé dans la conduite desprojets est ‘’rattrapable’’, pourpeu, a t-il dit, qu’»on mette ducœur à l’ouvrage». En matièrede consommation des dota-tions budgétaires allouées auxcommunes au titre des planscommunaux de développe-ment (PCD) de la tranche an-nuelle 2013, le wali a relevé, àla lumière d’un bilan compara-tif des 67 communes, des tauxd’exécution variant de 0 à100% d’une commune àl’autre. Dans son commentai-re de cette situation,M.Bouazghi a fait remarquerque ‘’ce sont toujours les mê-mes communes qui travaillentet ce sont toujours les mêmescommunes qui ne travaillentpas’’, en citant l’exemple de lacommune de Beni Douala quia fait du 100%, alors que cellede Ain El Hammam se situe àl’antipode de cette situationavec 0% de budget consommé.Interprétant cet état de fait, lewali a déclaré ‘’irrecevable’’ l’ar-gument de ‘’blocage’’ par lesservices financiers (contrôlefinancier et trésor) invoqué parcertaines communes en guisede justification de leur inertie,estimant, à cet égard, ens’adressant aux maires concer-nés que ‘’la vraie raison est àchercher ailleurs, en ayant lecourage de se remettre en cau-se pour rattraper le temps per-du, car le contexte et les con-ditions de travail sont les mê-mes pour toutes les commu-nes’’. «Les résultats des uns etdes autres parlent d’eux-mê-mes’’, a-t-il observé.

Salim Z.Salim Z.Salim Z.Salim Z.Salim Z.

La direction de la pêcheet des ressources halieu-tiques (DPRH) de la wi-

laya d’Ain Temouchent a en-registré une baisse sensibledes infractions concernant lerespect de la période d’inter-diction de la pêche pour cau-se de repos biologique. Lachargée du contentieuxauprès de la DPRH a indiquéque ces infractions, recen-sées en collaboration avec lesservices de Gardes côtes deBeni Saf et de Bouzedjar, ontatteint les 12 cas contre 55l’année passée et 51 l’annéed’avant. Ce résultat est le fruitdes nombreuses opérationsde sensibilisation menées encollaboration avec la Cham-bre de la pêche de la wilaya.Sept de ces infractions ont étéenregistrées à Beni Saf etconcernent la pêche en zonesinterdites, le non respect de

REPOS BIOLOGIQUEBaisse sensible des infractionsen 2013 à Ain Temouchent

la taille marchande des pois-sons et l’utilisation de filetsde pêche non réglementaires.Cette interdiction est régiepar l’arrêté ministériel du 24avril 2004. Elle est effectivedu 1er mai au 31 août de cha-que année. Des campagnesd’information et de sensibili-sation sont organisées régu-lièrement pour toucher l’en-semble des armateurs et ma-rins pêcheurs stationnés, es-sentiellement, à Beni Saf etBouzedjar. D’autre part, la Di-rection locale de la Pêche alancé, en collaboration avecles Gardes côtes, une actiond’actualisation de l’effectifdes marins pêcheurs de la wi-laya afin d’arrêter la liste desbénéficiaires des indemnisa-tions décidées par le ministè-re de tutelle pour la périodede repos biologique, a-t-onsouligné. Malik A. Malik A. Malik A. Malik A. Malik A.

Abdelmalek Sellal inspecte plusieurs projets à NaâmaLe Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a inspecté hier, plusieurs pro-jets lors de sa visite de travail à Naâma dont le projet d’un Centre desloisirs au chef lieu de wilaya, initié par l’agence foncière locale.

tente et de loisirs pour les fa-milles, et un lieu propice pourl’ancrage de la culture de lapréservation de l’environne-ment, a-t-on souligné. Lors dela visite du centre en question,M. Sellal a insisté sur la néces-sité de veiller à la qualité desprestations offertes aux visi-teurs. Cette visite s’inscrit dansle cadre d’une tournée de tra-vail et d’inspection d’une jour-née qu’effectue le Premier mi-nistre dans la wilaya de Naâ-ma, à la tête d’une délégationministérielle. Entres autrespoints d’arrêt, le Premier mi-nistre a donné le coup d’envoi

du projet de réalisation de2.000 places pédagogiques aucentre universitaire de la villede Naâma. Inscrite dans le ca-dre du programme de dévelop-pement quinquennal 2010-2014, l’opération d’extensiondu centre universitaire portesur la réalisation de 2.000 pla-ces pédagogiques et d’une ré-sidence universitaire de 1.000lits, dont les travaux d’une tran-che de 502 lits ont été ache-vés, alors que l’autre partie res-tante de 498 lits devra êtremise en chantier prochaine-ment. Le pavillon pédagogique(2.000 places), livrable début

2015, a bénéficié d’une enve-loppe initiale de 800 millionsDA qui devra être portée à un(1) milliard de dinars pour pa-rachever ses différentes con-sistances, a-t-on expliqué. Leprojet d’extension du centreuniversitaire de Naâma prévoitégalement, outre le bloc admi-nistratif, la réalisation de 24salles de cours, 14 laboratoi-res, deux auditoriums de 300places chacun, une bibliothè-que de 250 places, et des sal-les d’enseignants, selon la fi-che technique du projet. Sursite, une présentation a étéégalement faite à M. Sellal sur

le chantier de réalisation, pourune enveloppe de 500 millionsDA, de la cité universitaire de1.000 lits, dont les travaux ontété confiés à cinq entreprisesavec un délai de réalisation de22 mois. Le projet de cette ré-sidence universitaire, qui de-vra générer durant la phase deréalisation 250 emplois tem-poraires et 50 autres perma-nents, prévoit la réalisation de500 chambres, d’un restaurantde 500 places, d’une salled’animation culturelle, de deuxlogements d’astreinte, d’unbloc administratif et d’autresstructures d’accompagnement.Placée dans la perspective derapprochement de l’universitédes régions éloignées, le cen-tre universitaire de Naâma quiouvre de larges horizons aux

étudiants de la région, notam-ment la gent féminine, prévoitl’introduction de nouvelles fi-lières répondant aux besoins dela région à vocation agro-pas-torale. Le Premier ministre a,à cette occasion, appelé à lan-cer l’ensemble des tranchesprogrammées à l’étude concer-nant l’extension de ce centreuniversitaire, soulignant queles financements nécessairesseront dégagés pour la concré-tisation de ces opérations.Après avoir insisté sur l’élar-gissement du champ d’exploi-tation de l’énergie solaire, M.Sellal a exhorté les partiesconcernées à ouvrir des spé-cialités de sciences vétérinai-res afin de répondre aux spé-cificités de la région à voca-tion pastorale. Souhila H.Souhila H.Souhila H.Souhila H.Souhila H.

Les participants à unerencontre de coordina-tion sur le développe-

ment de l’enseignement supé-rieur et de la recherche, ontappelé, lundi à l’universitéConstantine1, à adopter «unevision commune des universi-tés des pays du Maghreb», ar-guant du fait que l’évolutiondes universités dans le monde«impose une telle démarche».Ont pris part à cette rencontreles recteurs des universités,les directeurs de grandes éco-les et autres institutions d’en-seignement supérieurs des paysdu Maghreb.S’exprimant au cours de cetterencontre organisée à l’initia-tive de l’Agence universitairede la francophonie (AUF), et àlaquelle ont pris part les rec-teurs des universités, les direc-teurs de grandes écoles etautres institutions d’enseigne-ment supérieur des pays duMaghreb, le président de l’AUF,M. Abdelatif Miraoui, égale-ment président de l’université

CONSTANTINEDes universitaires plaident pourune vision commune des universitésdes pays du Maghreb

de Marrakech (Maroc) a esti-mé que le défi de l’enseigne-ment supérieur «ne peut êtrerelevé dans les pays du Ma-ghreb qu’à travers un espacede concertation maghrébin,une stratégie commune et unpartage des expériences». Leprésident de l’AUF a, à ce pro-pos, précisé que le projet del’AUF, œuvrant à mettre en pla-ce les fondements d’une con-férence régionale regroupantles universités des pays duMaghreb est en mesure de«créer une vision commune desuniversités maghrébines». Dansles détails, M. Miraoui a préci-sé que la mobilité des étu-diants maghrébins, le partagedes expériences pédagogiqueset celles de la gouvernance,aux côtés de la réflexion com-mune sur des thèmes d’intérêtcommuns sont «les grandes li-gnes d’une vision universitairemaghrébine commune». De soncôté, M. Mohamed El Hadi La-treche, recteur de l’universitéConstantine 2, a proposé de

concrétiser le projet d’une vi-sion universitaire maghrébinecommune à travers le lance-ment des stages de formations,des licences et des doctoratssur la base «des problèmesmaghrébins communs». Il a faitpart de l’impact de l’homogé-néité humaine, et de l’histoirecommune de la région dans laréussite de ce projet. L’Agen-ce universitaire de la franco-phonie est une institution mul-tilatérale qui soutient la coo-pération et la solidarité entreles institutions universitairestravaillant en français. Elle con-tribue également au dévelop-pement de l’enseignement su-périeur et de la recherche, etpropose plusieurs programmesde coopération soutenant la re-cherche et la formation en fran-çais. Elle favorise la mise enplace de réseaux francophoneset met à la disposition des étu-diants, professeurs et cher-cheurs un important program-me de mobilité, à travers desbourses d’études.

CHLEFFermeture de plus de 100 commerceset verbalisation de 1.600 commerçants

Cent six (106) fermetures administrati-ves ont été prononcées et plus de 1600commerçants ont été verbalisés par les

brigades de contrôle de la direction du commer-ce de la wilaya de Chlef depuis l’ouverture de lasaison estivale, le mois de juin denier, indiqueun bilan de cette structure arrêté au 31 aoûtdernier. Le bilan qui fait état de 7.166 interven-tions effectuées lors de cette période par lesbrigades de contrôle et les bureaux d’hygiènecommunaux, note, en outre, que la valeur globa-le des saisies opérées a atteint plus de 613.000dinars. Les infractions relevées au nombre de1605 concernent entre autres, le défaut et lemanquement aux règles d’hygiène, le défaut d’af-fichage des prix, l’exercice illégal de l’activitécommerciale et la commercialisation de pro-

duits périmés, a-t-on précisé. Des poursuites ju-diciaires ont été enclenchées à l’encontre descontrevenants à la réglementation commercia-le, a affirmé la même source, qui fait état en cesens de 1600 commerçants verbalisés et passi-bles de poursuites judiciaires. Sur un autre registre,au moins 136 prélèvements d’échantillons sur desproduits suspects ont été opérés lors des sorties deces brigades dont 17 ont conclus à la non-confor-mité du produit aux règles requises en la matière.Parallèlement au contrôle, des actions de sensibili-sation en direction des opérateurs économiquesont eu lieu durant cette période, touchant quelque290 opérateurs, dont notamment les propriétairesd’abattoirs avicoles, des minoteries, des conserve-ries, des fabriques de boissons gazeuses ainsique les pâtissiers et les bouchers. Adda A.Adda A.Adda A.Adda A.Adda A.

Page 5: Le Financier Du 04.09.2013

LE FINANCIERMERCREDI 4 SEPTEMBRE 2013 5

DU FINANCIER

La Centrale des risques des entrepri-La Centrale des risques des entrepri-La Centrale des risques des entrepri-La Centrale des risques des entrepri-La Centrale des risques des entrepri-ses, des ménages, des chèques impayésses, des ménages, des chèques impayésses, des ménages, des chèques impayésses, des ménages, des chèques impayésses, des ménages, des chèques impayéset des bilans va bientôt faire l’objet deet des bilans va bientôt faire l’objet deet des bilans va bientôt faire l’objet deet des bilans va bientôt faire l’objet deet des bilans va bientôt faire l’objet detratratratratravvvvvaux de mise à jouraux de mise à jouraux de mise à jouraux de mise à jouraux de mise à jour. U. U. U. U. Un nouvn nouvn nouvn nouvn nouvel appelel appelel appelel appelel appeld’offre vient d’être lancer afin de sélec-d’offre vient d’être lancer afin de sélec-d’offre vient d’être lancer afin de sélec-d’offre vient d’être lancer afin de sélec-d’offre vient d’être lancer afin de sélec-tionner un prestataire pour la fourniture,tionner un prestataire pour la fourniture,tionner un prestataire pour la fourniture,tionner un prestataire pour la fourniture,tionner un prestataire pour la fourniture,

l’installation et la mise en œuvre desl’installation et la mise en œuvre desl’installation et la mise en œuvre desl’installation et la mise en œuvre desl’installation et la mise en œuvre deslogiciels et équipements nécessaire pourlogiciels et équipements nécessaire pourlogiciels et équipements nécessaire pourlogiciels et équipements nécessaire pourlogiciels et équipements nécessaire pour

opérer cette plate-forme d’information deopérer cette plate-forme d’information deopérer cette plate-forme d’information deopérer cette plate-forme d’information deopérer cette plate-forme d’information degestions des risques emprunteurs.gestions des risques emprunteurs.gestions des risques emprunteurs.gestions des risques emprunteurs.gestions des risques emprunteurs.

Le groupement soumissionnaire retenuLe groupement soumissionnaire retenuLe groupement soumissionnaire retenuLe groupement soumissionnaire retenuLe groupement soumissionnaire retenuaprès l’ouverture des plis le 29 octobreaprès l’ouverture des plis le 29 octobreaprès l’ouverture des plis le 29 octobreaprès l’ouverture des plis le 29 octobreaprès l’ouverture des plis le 29 octobreaura l’obligation de géreraura l’obligation de géreraura l’obligation de géreraura l’obligation de géreraura l’obligation de gérer, conjoint, conjoint, conjoint, conjoint, conjointementementementementement

avec la Banque Centrale, la centraleavec la Banque Centrale, la centraleavec la Banque Centrale, la centraleavec la Banque Centrale, la centraleavec la Banque Centrale, la centraled’information pendant une période de 6d’information pendant une période de 6d’information pendant une période de 6d’information pendant une période de 6d’information pendant une période de 6mois. Après une période probatoire, lesmois. Après une période probatoire, lesmois. Après une période probatoire, lesmois. Après une période probatoire, lesmois. Après une période probatoire, les

autorités pourraient autoriser de nouveauautorités pourraient autoriser de nouveauautorités pourraient autoriser de nouveauautorités pourraient autoriser de nouveauautorités pourraient autoriser de nouveaules banques à commercialiser les produitsles banques à commercialiser les produitsles banques à commercialiser les produitsles banques à commercialiser les produitsles banques à commercialiser les produits

de crédits à la consommation.de crédits à la consommation.de crédits à la consommation.de crédits à la consommation.de crédits à la consommation.

Diana Nyad a dûs’y prendre à cinq repri-ses au cours des 35dernières annéesavant de réussir son

pari: à 64 ans, cetteAméricaine est deve-nue lundi le premierhumain à traverser ledétroit de Floride à la

nage sans la protectiond’une cage à requins.Partie de La Havane, àCuba, la spécialiste dela nage en eau libre aparcouru les quelque177 km qui la sépa-raient de Key West, enFloride, en près de 53heures.Selon son équipe, Dia-na Nyad a établi à cet-te occasion en nou-veau record du mondede nage océaniquesans palmes ni cage àrequins. Les squalessont particulièrementnombreux et dange-reux dans les eauxchaudes du détroit.

Une Américaine nage de Cubaà la Floride sans cage à requins

Commander savoiture le matin et re-partir avec dans la jour-née est désormais pos-sible chez Renault Al-gérie qui a mis au pointun nouveau procédécommercial ; le « Prêt APartir dans la Journée».Le communiqué de lamarque indique que leclient peut comman-der sa voiture le ma-tin et repartir avecdans la journée.Une opération déployéedans tout le réseauRenault Algérie tout aulong du mois de Sep-tembre, sur toute lagamme Renault et Da-

cia selon les stocksdisponibles. Pour laréussite de cette opé-ration, il est indiquéque l’ensemble deséquipes ‘’sont mobili-sées dans la totalitédes show-rooms Re-

nault et Dacia, sur leterritoire national, pouraccueillir, informer, fai-re essayer un véhiculeet permettre au clientde repartir au volant desa nouvelle voiture Re-nault ou Dacia’’.

Renault Algérie honoreses commandes… dans la journée

Le Nobeld’économie RonaldCoase est décédéà l’âge de 102 ans

L’économisteaméricain RonaldCoase, qui avait reçule prix Nobel de l’éco-nomie en 1991, estmort mardi à Chicagoà l’âge de 102 ans, aannoncé l’Universitéde Chicago où il ensei-gnait. Ronald Coase,né en Grande-Breta-gne où il avait étudiéà l’Université de Lon-dres et à la LondonSchool of Economics,s’était rendu célèbreen 1960 après la pu-blication d’un articleintitulé «le problèmedu coût social», basede ce qui allait deve-nir le Théorème de

Coase. Celui-ci affir-me en résumé quedes droits de proprié-té bien établis peu-vent compenser descoûts engendrés pardes facteurs externesau marché.En d’autres termes,qu’il n’est pas néces-sairement indispensa-ble de s’en remettreà l’Etat pour corrigerces facteurs exter-nes. Il est aussi célè-bre pour son travail surles coûts de transac-tion, comme le tempspassé à comparer desprix, jusque là peu prisen compte par la théo-rie économique.

5 jourspour obtenir le visa

pour la France

Les servicesconsulaires françaisen Algérie s’apprê-tent à réduire lesdélais à 5 jours pourle traitement desdemandes de visades algériens àcompter du 20septembre prochain.En effet, à compterde la date précitéeles algériens aurontles réponses à leurdossier d’entréesur le sol françaisdans moins d’unesemaine sanscompter les jour-nées fériées et deweek end en atten-dant de réduireencore ce délaijusqu’à atteindre 48

heures voire 24heures pour les casde visa pour dessoins ou des étudesen France. L’informa-tion a été révéléepar le quotidiennational Echouroukcitant des sourcesconsulaires françai-ses. La validité duvisa délivré auxalgériens seraégalement réviséed’une année supplé-mentaire contre 4années actuelle-ment et avec lechoix de rester ou deplusieurs sortiespendant une duréede 90 jours pour lesdétenteurs de visade 6 mois.

La Banque d’Algérierelance la

modernisation de lacentrale des risques

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MONDELE FINANCIERMERCREDI 4 SEPTEMBRE 20136

Un gazoduc et un puitsde pétrole ont été sa-botés mardi dans deux

attaques séparées perpétréespar deux «groupes terroristesarmés» dans le nord de la Sy-rie, rapporte l’agence de pres-se syrienne Sana. La premiè-re attaque s’est produite àl’aube mardi dans la zone deSafira, à 25 km au nord de laville de Deir Ezzor, et le gazo-duc a pris feu, précise Sana.Le sabotage du gazoduc aentraîné l’arrêt de l’achemi-nement du gaz et la fermetu-re d’une usine gazière, situéedans la même région, qui pro-duisait 1,5 million de m3 de

Réagissant aux mena-ces occidentales con-tre son régime, Ba-

char al-Assad a prévenu dansune interview au journal fran-çais Le Figaro, que toute ac-tion militaire mènerait à une«guerre régionale». «LeMoyen-Orient est un baril depoudre et le feu s’en appro-che aujourd’hui. Le chaos etl’extrémisme se répandront.Le risque d’une guerre régio-nale existe», a-t-il dit, mettantpar ailleurs en garde contre«les répercussions négatives»de frappes «sur les intérêts dela France».«Le peuple français n’est pasnotre ennemi, mais (...) dansla mesure où la politique del’Etat français est hostile aupeuple syrien, cet Etat serason ennemi», a-t-il dit en réfé-rence au soutien de la Franceà une frappe militaire contreDamas envisagée par lesEtats-Unis. Le président Fran-çois Hollande s’est déclaré lasemaine dernière «déterminé»

L’Union européenne (UE)a qualifié mardi d’» épou-vantable» la hausse du

nombre de réfugiés ayant fuila Syrie, qui dépasse désor-mais les deux millions et quirisque de se poursuivre avecl’aggravation des violences.«Le nombre de réfugiés ayantfui la guerre vers les pays voi-sins a atteint le cap épouvan-table des deux millions», a af-firmé dans un communiqué laCommissaire européennechargée de l’Aide humanitai-re. «Plus de la moitié d’entre

L’armée syrienne a reprismardi le contrôle de laville stratégique d’Ariha

dans la province d’Idleb (nord-ouest) à l’issue de dix jours debombardement et de combatsavec les rebelles, a indiquél’Observatoire syrien desdroits de l’Homme (OSDH).«Les forces régulières, ap-puyées par des supplétifs, ontrepris Ariha après dix joursd’un pilonnage» de la ville quiétait tombée le 24 août entreles mains de différents grou-pes rebelles, dont le mouve-ment du Front al-Nosra, a in-diqué l’OSDH dans un com-muniqué. Selon le directeur decette ONG, Rami Abdel Rah-mane, «Ariha tire son impor-tance stratégique du fait qu’el-le est située sur la principale

La Défenserusse affirmeavoir détectéle lancement dedeux missiles enMéditerranée

La Défense russe a affir-mé avoir détecté mardile lancement de deux

missiles balistiques en merMéditerranée, au moment oùune intervention militaire oc-cidentale est envisagée contrele régime en Syrie. «Le lance-ment, qui a eu lieu à 10H16heure de Moscou (06H16GMT), a été détecté par lesstations radar à Armavir» (sudde la Russie), a annoncé le mi-nistère de la Défense russe. Se-lon le ministère, les engins ontété lancés «de la partie centra-le de la Méditerranée vers lacôte est». Aucune précision n’aété apportée sur la destinationde ce lancement. «Le ministrede la Défense Sergueï Choïgoua informé du lancement le pré-sident russe Vladimir Poutine,commandant en chef des ar-mées», ajoute le ministère.L’état-major des forces arméesrusses avait indiqué la semai-ne dernière qu’un groupe denavires déjà dans la Méditer-ranée effectuait de manièreininterrompue des observationset analyses des activités militai-res autour de la Syrie. Les Occi-dentaux accusent le régime sy-rien d’être l’auteur d’une atta-que chimique le 21 août prèsde Damas, qui a causé la mortde centaines de personnes. Leprésident américain BarackObama a demandé au Congrèsde voter en faveur de frappesaériennes en Syrie. Pour sapart, Moscou, qui accuse lesrebelles d’avoir utilisé des armeschimiques pour discréditer legouvernement, s’oppose catégo-riquement à des frappes.

La chancelière alleman-de Angela Merkel a ex-clu une nouvelle fois

mardi la participation de l’Al-lemagne à une interventionmilitaire en Syrie, appelant àun consensus international lorsdu prochain sommet du G20en Russie. «Nous disons claire-ment que l’Allemagne ne parti-cipera pas à une action militai-re (en Syrie) mais nous ajou-tons que nous voulons faire toutce qui est possible (...) pouravoir une réponse unifiée de lacommunauté internationale», adéclaré la chancelière lors d’un

L’UE effarée par la haussedu nombre de réfugiés syriens

eux sont des enfants», a pré-cisé Mme Georgieva après lapublication des derniers chif-fres du Haut Commissariatpour les réfugiés des Nationsunies (HCR). Ce nombre «estappelé à augmenter» avec l’ag-gravation des violences «de-venant plus brutales et inhu-maines», a-t-elle mis en gar-de, appelant toutes les partiesà respecter les règles huma-nitaires et à protéger les civils.Selon le chef du bureau syriendu HCR, Tarik Kurdi, plus desept millions de Syriens ont été

obligés à quitter leur foyer.Près de cinq millions sont en-registrés comme déplacés in-ternes et près de deux milliond’autres ont été contraints dequitter le pays. Pour venir enaide aux victimes du conflit etaux pays voisins accueillantdes réfugiés, l’UE a mobilisé515 millions d’euros depuis lafin 2011. L’UE a égalementconsacré 328 autres millionsau soutien à l’éducation ou ausecteur social, ce qui porte lesfinancements communautai-res à 843 millions.

Merkel appelle à un consensusinternational sur la Syrie au G20

débat des députés du Bundes-tag (parlement). Mme Merkela ainsi appelé à des efforts di-plomatiques lors du sommet duG20 prévu les 5 et 6 septem-bre à Saint Petersbourg enRussie, pour «une réponse in-ternationale unique» en Syrie.La Russie et la Chine, qui fontpartie avec les Etats-Unis, laFrance et le Royaume-Uni descinq membres permanents duConseil de sécurité de l’ONU,ont bloqué à plusieurs reprisesdes projets de résolution duConseil de sécurité de l’ONUcondamnant le gouvernement

de Bachar al-Assad. Ils sonttous deux opposés à une inter-vention militaire en Syrie. L’op-position syrienne et des paysoccidentaux accusent le gou-vernement du président Ba-char al-Assad d’avoir tué descentaines de personnes en fai-sant usage de gaz toxiques le21 août dans la Ghouta, prèsde Damas. Les autorités syrien-nes ont rejeté ses accusationset imputé cette attaque aux re-belles, affirmant que ces der-niers ont commis cet acte pourjustifier une intervention étran-gère dans le pays.

L’armée reprend une villestratégique dans le nord-ouest

route reliant Idleb à Lattaquiédans l’ouest». L’armée gouver-nementale «a réussi à repren-dre la ville en dix jours», a-t-ilajouté. «La ville a subi la se-maine dernière des raids aé-riens et des tirs d’artilleriealors que sur le terrain de vio-lents accrochages ont oppo-sé l’armée et ses supplétifs auxrebelles armés», a-t-il poursui-vi. Entre-temps, l’armée con-tinue de pilonner Jabal Arbaï-ne, proche d’Ariha, dans lacadre d’une opération visantà prendre le contrôle de cettemontagne. Le forces gouver-nementales syriennes contrô-lent la majeure partie de laville d’Idleb alors que les re-bellent contrôlent de largesparties de la province demême nom.

Un gazoducet un puits de pétrolesabotés dans le nord

gaz par jour. Selon l’agencesyrienne, l’arrêt de l’achemi-nement de gaz va affecterl’alimentation de stations élec-triques. L’agence Sana a éga-lement fait état de l’attaqued’un puits de pétrole produi-sant 3.000 barils par jour, présde Hassaka, plus au nord. L’at-taque a été menée par un«autre groupe de terroristesarmés avec l’intention de vo-ler du brut». En août, les auto-rités avaient indiqué que la pro-duction quotidienne de gazétait tombée à 16,7 millionsde m3 par jour, contre 24 mil-lions de m3 avant le début dela crise syrienne en mars 2011.

Damas met en garde contre toute attaque,le nombre de réfugiés en hausse

SYRIE

Le président syrien Bachar al-Assad a mis en garde contre le risque d’une «guerre régionale» encas de frappe contre la Syrie, envisagée par Paris et Washington qui tentent de convaincre leursopinions de la nécessité d’une telle action dans un pays ravagé par la guerre, et où le nombre deréfugiés ne cessent d’augmenter, atteignant les deux millions.

à frapper le gouvernement deDamas, accusé d’avoir utilisédes armes chimiques le 21août, accusations rejetées enbloc par les autorités syrien-nes.

PARIS ET WASHINGTONPARIS ET WASHINGTONPARIS ET WASHINGTONPARIS ET WASHINGTONPARIS ET WASHINGTONEN MAUVAISE POSTUREEN MAUVAISE POSTUREEN MAUVAISE POSTUREEN MAUVAISE POSTUREEN MAUVAISE POSTURE

La France qui a réaffirméqu’elle n’agirait pas seule enSyrie, se trouve dans une si-tuation délicate, selon desobservateurs, car elle a lié sontsort à celui du président amé-ricain Barack Obama, luimême suspendu à une déci-sion du Congrès. Obama, faceà une importante bataille po-litique, doit non seulementconvaincre les élus républi-cains mais aussi ceux de sonpropre parti démocrate dubien fondé d’une telle démar-che. Autre problème de taillepour le président américain,la forme de son engagement,car même si des membres ducongrès sont pour les frappes

à l’instar de l’influent sénateurrépublicain John McCain, cer-tains veulent des actions trèssérieuses sur le terrain quiprévoient aussi la destitutiondu gouvernement de BacharAl Assad. McCain s’est pro-noncé contre des actions «li-mitées», affirmant que le pro-jet d’Obama consiste en «unesorte de frappe cosmétique».Il appelé une nouvelle fois àun engagement militaire amé-ricain plus ambitieux contreDamas. Un éventuel rejet duCongrès infligera un camou-flet à Barack Obama et met-tra l’axe Paris-Washingtondans une mauvaise posture,notamment après le refus duparlement britannique d’en-gager le Royaume-Uni dansune action contre la Syrie. LaRussie opposée aux frappesavec plusieurs autres pays,estime «non convaincantes»les informations sur l’utilisa-tion d’armes chimiques attri-buée à Damas, estimant queles plans occidentaux d’une

intervention en Syrie sont un«défi» à la Charte de l’ONU Leministre des Affaires étrangè-res russe Sergueï Lavrov aestimé lundi que les frappesaméricaines pourraient «re-porter pour longtemps, voireà jamais» la tenue d’une con-férence de paix pour mettrefin au conflit. La Russie, lesEtats Unis et l’ONU s’efforcentdepuis plusieurs mois de met-tre sur pied une conférencede paix dite Genève 2, qui doitoffrir une solution politique

négociée entre Damas et larébellion. Cette conférencedoit reprendre les lignes d’unaccord international signé àGenève le 30 juin 2012, maisjamais appliqué, dessinant lescontours d’une transition po-litique en Syrie. En attendant,le dossier syrien devra êtreabordé lors du sommet du G20prévu les 5 et 6 septembre àSaint Petersbourg, en Russie,et l’Allemagne a appelé à unconsensus internationalautour de cette question.

LLLLL’EX’EX’EX’EX’EXODE CONTINUEODE CONTINUEODE CONTINUEODE CONTINUEODE CONTINUEPOUR LES SYRIENSPOUR LES SYRIENSPOUR LES SYRIENSPOUR LES SYRIENSPOUR LES SYRIENS

Sur le terrain, pas de répitdans les combats entre lesforces du régime et rebelles.La veille, au moins vingt re-belles ont été tués par l’armée

à Adra, à 35 km au nord-estde Damas, selon l’Observatoi-re syrien des droits de l’Hom-me (OSDH). Ces violences ontpoussé depuis le début duconflit en mars 2011 plus desept millions de personnes àquitter leur maison. Désor-mais ils sont plus de deux mil-lions de réfugiés établis dansles pays voisins, selon les der-niers chiffres du Haut Com-missariat pour les réfugiés desNations unies (HCR). La Com-missaire européenne chargéede l’Aide humanitaire, Krista-lina Georgieva a qualifié mar-di d’»épouvantable» la haussedu nombre des réfugiés, aver-tissant que ce chiffre «est ap-pelé à augmenter» avec l’ag-gravation des violences «de-venant plus brutales et inhu-maines».

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LE FINANCIERMERCREDI 4 SEPTEMBRE 2013 7MONDE

La justice égyptienne ordonne lafermeture d’Al-Jazeera-Egypte

Le tribunal administratif du Caire a ordonné mardi la fermeturedéfinitive de quatre chaînes de télévision, dont Al-Jazeera-Egypteet la chaîne des Frères musulmans, la confrérie dont est issu le

président déchu Mohamed Morsi, rapportent des médias officiels. Al-Jazeera Mubasher Misr est l’antenne égyptienne de la chaîne d’informa-tion satellitaire, Al-Jazeera.Les trois autres chaînes fermées sont Ahrar 25 appartenant aux Frèresmusulmans, Al-Quds et Al-Yarmouk, selon la télévision d’Etat. Ahrar 25,ainsi que de plusieurs autres chaînes, avaient été interrompues quelquesheures après la destitution et l’arrestation du président Mohamed Morsipar l’armée le 3 juillet. Lundi, la justice avait déjà ordonné la fermeturedéfinitive de la chaîne al-Hafez pour «atteinte à l’unité nationale» etincitation à la haine contre la communauté chrétienne.

La Serbie remanie son gouvernementpour affronter la crise

Le parlement serbe adonné lundi soir sonfeu vert au remanie-

ment du gouvernement di-rigé par le Premier minis-tre socialiste Ivica Dacic,dans l’espoir d’en finir avecla crise économique et rap-procher le pays de l’Union

européenne. Onze nou-veaux ministres font leurentrée dans ce gouverne-ment, dont Lazar Krstic,ancien du cabinet de con-sultants McKinsey & Coassociate, qui prend le por-tefeuille des finances. Leprécédent responsable des

Finances, membre d’un pe-tit parti membre de la coa-lition gouvernementale,l’URS, avait été contraintde démissionner aprèsavoir été lâché par les lesautres membres de la coa-lition, mécontents du ryth-me des réformes destinées

à relancer l’économie. Lenouveau gouvernement vadevoir s’atteler à la restruc-turation du secteur public,par le biais de coupes dansles dépenses et de privati-sations, selon les expertsdu Fonds monétaire inter-national (FMI).

Le président sud-africain JacobZuma a estimé mardi que leretour de l’ancien président et

icône de la lutte anti-apartheid Nel-son Mandela à son domicile, aprèstrois mois d’hospitalisation, démon-tre des «progrès» dans son état desanté. «Nous sommes très heureuxqu’il ait pu quitter l’hôpital, ce quiindique des progrès», a déclaré M.Zuma à la presse, ajoutant que l’il-lustre malade «reste dans un état cri-tique mais stable, et réagit au traite-ment». «Nous sommes bien conscientsqu’il est âgé, et qu’il ne va pas bien,mais nous sommes très heureux qu’il

soit rentré chez lui», a poursuivi le pré-sident. Mandela, âgé de 95 ans, avaitété hospitalisé le 8 juin pour une réci-dive d’une infection pulmonaire, dansun état qualifié de «grave». Il pouvaitalors respirer sans assistance. Maisson état s’était nettement détérioréensuite, devenant «critique» le 23 juin.Les problèmes pulmonaires de Man-dela sont probablement liés aux sé-quelles d’une tuberculose contractéependant sa détention sur l’île-prisonde Robben Island, au large du Cap, oùil a passé dix-huit de ses vingt-septannées de détention dans les geôlesdu régime de l’apartheid.

Le retour de Mandela à sondomicile témoigne de ses

«progrès» de son état de santé

De fortes turbulences ont faitquinze blessés parmi les pas-sagers d’un avion de la com-

pagnie brésilienne TAM reliant Ma-drid et Sao Paulo, qui a été contraintd’effectuer un atterrissage d’urgen-ce, selon un communiqué de TAM.

L’avion s’est posé à Fortaleza (nord-est du Brésil), après avoir été dure-ment secoué par de fortes turbulen-ces, selon un communiqué de la com-pagnie. La compagnie précise quel’atterrissage s’est effectué en tou-te sécurité et que la plupart des per-

sonnes blessées ont pu regagner leurdomicile. Deux personnes ont toute-fois été hospitalisées: une Péruvien-ne âgée de 52 ans pour une fractureà la clavicule et une Colombienneâgée de 32 ans pour une vertèbrefracturée.

15 blessés après des turbulencessur un vol Madrid-Sao Paulo

L’Inde, qui importe environ 80% de ses besoins en pétrole,cherche à diminuer sa facture

énergétique qui constitue l’une desprincipales causes du déficit publiccroissant. Cet objectif est d’autantplus pressant dans un contexte deralentissement de l’économie et auregard de la chute de la devise in-dienne qui a perdu plus de 20% desa valeur face au dollar depuis maidernier. Le déficit des comptes cou-rants indien s’est creusé à près de

90 milliards de dollars, soit le troi-sième le plus élevé au monde. Selonle ministre indien de l’Energie, Vee-rappa Moily, le gouvernement est entrain d’examiner différentes optionspour réduire la facture énergétique,qui fait peser une lourde pression surles réserves de change du pays. Unecampagne de conservation de l’éner-gie devrait être lancée au plus tardce mois-ci pour tenter de réduire lademande de carburant de 3 %, a-t-ilindiqué. Il a toutefois démenti desrapports de presse faisant état d’unemesure gouvernementale visant àfermer les stations d’essences du-rant la nuit comme l’une des voiespour empêcher quelque 160 mil-

liards de roupies, soit 2,4 milliardsde dollars, en devises de quitter lepays. En Inde, le déficit a atteint unniveau record de 6,7 % du produit in-térieur brut (PIB) l’an dernier, susci-tant des appels pour des mesures ur-gentes pour le contenir. La semainedernière, la banque centrale a annon-cé son intention de vendre des dollarsà trois entreprises pétrolières géréespar l’Etat pour tenter d’enrayer le dé-clin de la roupie. Les analystes esti-ment que le gouvernement doit aussirevoir sa politique de subvention desprix du carburant qui est largementen vigueur dans le cadre des program-mes d’aide aux pauvres et pour main-tenir l’inflation sous contrôle.

L’Inde veut réduire sa factureénergétique

Démantèlement d’un réseau detrafiquants de drogue en Espagne,en Suisse et en Italie

Dix-neuf personnes ont étéarrêtées dans le cadre dudémantèlement d’un ré-

seau de trafic de cocaïne entrel’Amérique latine, l’Espagne, laSuisse et l’Italie, ont annoncé lesautorités suisse et espagnole mar-di. Selon des communiqués la po-lice suisse et la garde civile espa-gnole, la drogue provenait d’Amé-rique latine et était réceptionnéeen Espagne avant d’être distribuéeen Suisse et en Italie.Au total, 19 personnes ont été ar-rêtées, dont 12 en Suisse, une enItalie et six en Espagne, lors de

cette opération baptisée «Calga-ry». L’Espagne est la principale por-te d’entrée pour l’Europe de la dro-gue en provenance d’Afrique etd’Amérique latine, et détient lerecord européen pour les saisiesde cocaïne et de haschich.En 2012, la police espagnole asaisi 20,7 tonnes de cocaïne,24,9% de plus qu’en 2011, et325,5 tonnes de haschich, selonle ministère de l’Intérieur, soit73,69% du haschich et 41,21%de la cocaïne que les trafiquantsont tenté d’introduire en Europedurant l’année.

FRANCE

Le vote du parlement sur la Syrien’est pas tabou pour HollandeUn vote du parlement sur une intervention de la France en Syrie, réclamé par l’opposi-tion mais rejeté par la majorité, n’est pas un tabou pour François Hollande, a déclarémardi le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies.

«Le Président de la République, qui a le pouvoir, c’est aussi lui et lui seul qui doit décider, éven-

tuellement, s’il peut y avoir le mo-ment venu un vote», a-t-il dit sur RTL.Interrogé sur le fait de savoir si Fran-çois Hollande excluait ou non unvote, réclamé par l’opposition de droi-te et par les écologistes mais auquelil n’est pas tenu par la Constitution,Alain Vidalies a répondu : «Ce n’estpas un sujet tabou pour François Hol-lande.» Le président du groupe so-cialiste à l’Assemblée nationaleBruno Le Roux, a abondé dans lemême sens. «La Constitution autori-se le Président de la République àdemander s’il le souhaite un vote»,

a-t-il déclaré sur RFI. Bruno Le Rouxet Alain Vidalies se sont dit persua-dés que François Hollande s’adres-serait prochainement aux Français,comme le demande là aussi l’oppo-sition, sans toutefois pouvoir donnerde précisions à ce sujet.

RESPONSABILITÉRESPONSABILITÉRESPONSABILITÉRESPONSABILITÉRESPONSABILITÉDU GOUVERNEMENTDU GOUVERNEMENTDU GOUVERNEMENTDU GOUVERNEMENTDU GOUVERNEMENT

Le Premier ministre Jean Marc Ay-rault a annoncé lundi une action «fer-me et proportionnée» en Syrie aprèsl’attaque chimique menée, selonParis et Washington, par le régimede Bachar al Assad le 21 août, maiselle entend préalablement réunir une

coalition pour agir. La question d’unvote du parlement français s’est po-sée après que le président BarackObama a décidé, à la surprise géné-rale, de demander l’approbation duCongrès pour une intervention amé-ricaine en Syrie. Le chef de file desdéputés UMP, Christian Jacob, a as-suré sur Europe 1 que les députésUMP étaient favorables à une inter-vention dans le cadre des NationsUnies, où la Chine et la Russie s’op-posent à toute intervention. Mais ila estimé que le fait de s’affranchirde l’aval des Nations unies serait unedécision «extrêmement lourde» de lapart de François Hollande. «Si le Pré-sident décide seul d’être en rupturecomplète avec toute l’histoire desaffaires étrangères et militaire deFrance, je demande a ce que songouvernement engage sa responsa-bilité devant l’Assemblée nationale»,a-t-il ajouté. Dans une interview don-née au Figaro et publiée mardi, leprésident syrien Bachar al Assad adéclaré que la France deviendraitl’ennemie de la Syrie si elle partici-pait à une intervention contre le ré-gime de Damas.La Corée du Sud et sa voisine

du Nord ont convenu de tenirune deuxième réunion de leur

comité conjoint le 10 septembrepour débattre une nouvelle fois dela réouverture du complexeindustriel de Kaesong, a indiquémardi le ministère sud-coréen del’Unification.Les délégués des deux pays onttenu pendant 12 heures lundi lapremière réunion du comitéconjoint au centre de soutien dela zone industrielle conjointesituée en Corée du Nord, sansavoir convenu d’un accord sur unedate pour la réouverture complètede la zone. Séoul et Pyongyangavaient convenu de rouvrir le parcindustriel à la mi-août, mais ils nesont pas parvenus à un accord sur lafaçon dont le comité conjoint devait

gérer la zone, où sont implantées123 entreprises sud-coréennes dontles activités ont été suspenduespendant plus de quatre mois.Le ministère sud-coréen a annoncéque les deux parties se sont accordésur la tenue d’une deuxième réuniondu comité conjoint le 10 septem-bre, ajoutant que d’autresréunions pour quatre sous-comités auraient lieu cettesemaine. Le parc industrielexploité conjointement dans laville frontalière de Kaesong,était géré uniquement par laCorée du Nord.Kaesong avait été mis en placedans le sillage de «la diplomatiedu rayon de soleil», menée par laCorée du Sud de 1998 à 2008 pourencourager les contacts entre Séoulet Pyongyang.

COMPLEXE DE KAESONGNouvelle réunion du comitéde gestion conjoint entre lesdeux Corées

Page 8: Le Financier Du 04.09.2013

PUBLICITÉLE FINANCIERMERCREDI 4 SEPTEMBRE 20138

ANEP N°31011555 – LE FINANCIER LE 04/09/2013ANEP N°31011555 – LE FINANCIER LE 04/09/2013ANEP N°31011555 – LE FINANCIER LE 04/09/2013ANEP N°31011555 – LE FINANCIER LE 04/09/2013ANEP N°31011555 – LE FINANCIER LE 04/09/2013ANEP N°31011511 – LE FINANCIER LE 04/09/2013ANEP N°31011511 – LE FINANCIER LE 04/09/2013ANEP N°31011511 – LE FINANCIER LE 04/09/2013ANEP N°31011511 – LE FINANCIER LE 04/09/2013ANEP N°31011511 – LE FINANCIER LE 04/09/2013

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIREWilaya de Mostaganem - Direction du logement et des équipements publics

AAAAAVIS D’APPEL D’OFFRES NAVIS D’APPEL D’OFFRES NAVIS D’APPEL D’OFFRES NAVIS D’APPEL D’OFFRES NAVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL RESTREINT N°33/DLEP/1TIONAL RESTREINT N°33/DLEP/1TIONAL RESTREINT N°33/DLEP/1TIONAL RESTREINT N°33/DLEP/1TIONAL RESTREINT N°33/DLEP/133333NIF : 000027019010555

La direction du logement et des équipements publics de la wilaya de Mostaganem lance unavis d’appel d’offres national restreint pour la réalisation d’une cité universitaire 2000 lits àKharrouba. En lots séparés :Lot N°01 : BLOC REFECTOIRE CUISINELot N°04 : ZONE HEBERGEMENT N°3 (UN BLOC 7 TRAMES ET DEUX BLOCS 9 TRAMES).Lot N°05 : ZONE HEBERGEMENT N°4 (UN BLOC 7 TRAMES ET DEUX BLOCS 9 TRAMES).Lot N°7 : LOGEMENT D’ASTREINTELot N°09 : BLOC BUANDERIEConditions d’éligibilité :Les entreprises qualifiées en bâtiment (activité principale) à la catégorie (II) ou plus, peuventsoumissionner et retirer le cahier des charges auprès de la direction du logement et deséquipements publics de la wilaya de Mostaganem, sise cité administrative Salamandre Mos-taganem.Les offres devront être scindées en deux (02) parties.N.B : Les soumissionnaires peuvent soumissionner pour 01 ou plusieurs lots, mais ne peuventse voir attribuer que 02 lots.1) OFFRE TECHNIQUE :I.S, CPS, CPT, certificat de qualification – Statut de l’entreprise – RC – Attestation de dépôtlégal des comptes sociaux – Casier judiciaire – Extrait de rôles en cours de validité – Lesattestations de bonne exécution – Planning des travaux – Liste des moyens matériels – Listedes moyens humains en cours de validité – NIF – Bilan fiscal des (03) dernières années – Miseà jour CNAS, CASNOS et CACOBATH en cours de validité – Déclaration de probité – Déclara-tion à souscrire.02) OFFRE FINANCIERE :1- Lettre de soumission – 2- Bordereau des prix unitaires – 3- Détail quantitatif et estimatif.N.B : se référer à l’article 01 de l’instruction aux soumissionnaires pour le détail des piècesexigées, toute copie doit être obligatoirement légalisée.La durée de préparation des offres est fixée à 15 jours qui prendra effet à compter de lapremière publication par voie de presse.Les offres devront être déposées au niveau du bureau des marchés de la direction du logementet des équipements publics de la wilaya de Mostaganem, sise cité administrative salamandreMostaganem, l’ouverture des plis techniques et financiers aura lieu au siège de la DLEPcorrespondant au dernier jour de la préparation des offres, si le jour coïncide avec un jour fériéou un jour de repos légal, la durée est prorogée jusqu’au jour ouvrable suivant.L’heure limite de dépôt des offres est fixée à 13h00mn. L’ouverture des plis à 14h00. La duréede validité des offres est de 105 jours. Les offres doivent être présentées sous double plicacheté portant la mention : A NE PAS OUVRIRAvis d’appel d’offres national restreint pour la réalisation d’une cité universitaire 2000 lits àKharrouba en lots séparés cités ci-dessus. L’enveloppe extérieure refermant les deux (02)offres (techniques et financières), devra être anonyme.NB. Les soumissionnaires sont cordialement invités à assister à l’ouverture des plis.

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DES RESSOURCES EN EAUDIRECTION DES RESSOURCES EN EAU DE LA WILAYA DE TIARET

SERVICE DE L’ADMINISTRATION ET DES MOYENSBUREAU DES MARCHES PUBLICS

Mise en demeure

L’entreprise : DJEMANI Bouzid demeurant à : Douacenwilaya de Biskra titulaire du marché n°38/2013 du 28/01/2013, visé par le contrôleur financier le 18/03/

2013 sous le n°61 et approuvé le 26/03/2013 relatif au :fonçage et équipement électromécanique nouveaux foragesà travers la wilaya de Tiaret y compris les raccordements enconduite et génie civil :

Partie A : Travaux de fonçage des forages à travers la wilaya :Lot N°01 : réalisation de deux (02) forages à Nadhora 200ML et à Rechaiga 200 M.

Est mise en demeure de renforcer le chantier en moyens hu-mains et matériels sous huitaine et d’achever les travaux ob-jet du marché en question.

Faute de quoi, l’administration se verrait dans l’obligationd’appliquer les mesures coercitives qui s’imposent réglemen-tairement.

Page 9: Le Financier Du 04.09.2013

LE FINANCIERMERCREDI 4 SEPTEMBRE 2013 9KIOSQUE

La France emprunte 7,586 mds EUR à courtterme à des taux en légère hausse

La France a emprunté7,586 milliardsd’euros à court terme

lundi après-midi, lors d’uneopération qui s’est soldéepar des taux en légère haus-se et une demande soute-nue, a indiqué l’AgenceFrance Trésor.L’AFT, chargée de placer ladette française sur les mar-chés, entendait lever entre6,4 et 7,6 milliards d’euroslors de cet emprunt. Les

taux consentis se sont ins-crits en hausse sur les troiséchéances proposées.Dans le détail, le pays aemprunté 3,996 milliardsd’euros à échéance 3 mois(13 semaines), à un tauxde 0,080% contre 0,059%lors de la dernière opéra-tion comparable le 26 août,1,893 milliard d’euros àéchéance 6 mois (24 se-maines) à un taux de0,106% contre 0,092% et

1,697 milliard d’euros àéchéance un an (50 semai-nes), au taux de 0,198%contre 0,193%.Toutes les informations re-produites dans cette rubri-que (ou sur cette page se-lon le cas) (dépêches,logo) sont protégées pasdes droits de propriété in-tellectuelle détenus parl’AFP. Par conséquent,aucune des informationsne peut être reproduite,

modifiée, rediffusée, tra-duite, exploité commercia-lement ou réutilisée dequelque manière que cesoit sans l’accord préalableécrit de l’AFP.L’AFP ne pourra être tenuepour responsable des dé-lais, erreurs, omissionsqui ne peuvent être ex-clus, ni des conséquencesdes actions ou transac-tions effectuées sur labase de ces informations.

Outre les pilotes, les transpor-teurs aériens devraient aussi engager plus de 556 000

techniciens supplémentaires sur cet-te même période.

ACCROISSEMENT DE LA FLOT-ACCROISSEMENT DE LA FLOT-ACCROISSEMENT DE LA FLOT-ACCROISSEMENT DE LA FLOT-ACCROISSEMENT DE LA FLOT-TE MONDIALE D’AVIONSTE MONDIALE D’AVIONSTE MONDIALE D’AVIONSTE MONDIALE D’AVIONSTE MONDIALE D’AVIONS

Ces embauches massives de nou-veaux navigants vont aller de pairavec l’accroissement de la flottemondiale d’avions. Boeing et songrand rival européen Airbus estimentque cette dernière devrait doublerd’ici à vingt ans. En juin, le groupeaméricain a d’ailleurs prévu que, d’icià 2032, les compagnies aériennes

de par le monde auront besoin deplus de 35 000 nouveaux appareils.Une manne gigantesque de 4 800milliards de dollars (3 633 milliardsd’euros) qu’Airbus et Boeing aurontà se partager. Airbus s’est montréencore plus optimiste. Il y a un an,l’avionneur européen prévoyait quela flotte mondiale devrait augmen-ter de 150 % en vingt ans. En 2032,selon lui, les transporteurs aériensdevraient opérer plus de 40 000 avi-ons. Un boom calculé sur une aug-mentation du trafic annuel - passa-gers et fret - de 5 %. Sans surprise,c’est l’Asie qui devrait se montrer laplus gourmande en pilotes. D’ici à2032, les compagnies aériennes

Selon Boeing, il faudra 500 000pilotes de plus dans les vingtans qui viennentPar Guy DutheilPar Guy DutheilPar Guy DutheilPar Guy DutheilPar Guy Dutheil

Selon une étude du constructeur américain, baptisée «2013 Pilot and Technician Out-look», ce n’est pas moins d’un demi-million de pilotes (498 000 exactement) que les com-pagnies aériennes devront embaucher au niveau mondial d’ici à vingt ans. Une estimation8,3 % plus élevée que celle faite il y a un an par le groupe de Seattle (Etat de Washington).

asiatiques pourraient en recruter 192000, soit 3,6 % de plus que ce queBoeing signalait en 2012. Il faut direque, sur les 35 000 livraisons denouveaux avions prévues par le grou-pe américain pour les vingt ans àvenir, 12 820 iront grossir les flot-tes des transporteurs de la zone Asie-Pacifique. Toutefois, si la demandeen nouveaux pilotes sera mondiale,l’Europe, marquée par la crise éco-nomique, fera exception avec desprévisions de recrutements en recul.

«TR«TR«TR«TR«TROUVER LES TOUVER LES TOUVER LES TOUVER LES TOUVER LES TALENTALENTALENTALENTALENTS»S»S»S»S»

«Le besoin urgent en personnels aé-ronautiques est un problème global.Nous devons faire en sorte de trou-ver les talents dont nous avons be-soin et savoir comment nous allonsles entraîner», a déclaré, le 29 août,Sherry Carbary, vice-presidente deBoeing Flight Services. Pour Airbus,«il sera tout à fait possible de formerces nouveaux pilotes, mais il faut s’yatteler» dès maintenant, indique l’avi-onneur européen. Singapore Airlines,l’une des toutes premières compa-gnies au monde, affecte entre huit etdouze équipages de deux pilotes, pourchacun de ses appareils long-cour-riers. Ces avions volent, en moyenne,entre douze et treize heures par jour,précise la compagnie. Les besoins enpilotes, fixés à 25 000 par an, serontsurtout dopés par le boom des ventesd’avions monocouloirs et notammentde l’A320 néo, véritable best-sellerd’Airbus, et de son rival le 737 Maxde Boeing. Toutefois, la modernisationrapide de la flotte mondiale, notam-ment les moyen-courriers, et la miseà la «retraite» d’appareils vieillissantspourraient limiter les recrutements detechniciens.

Roberto Azevedo,le nouveau visage de l’OMC

Le diplomate chevronné de 55ans s’est forgé une réputa-tion de négociateur hors pair.

Une qualité requise pour relancer lecycle de Doha et redonner ses let-tres de noblesse à l’OMC, dont il prendles rênes ce dimanche. C’est désor-mais le nouveau visage de l’OMC. Lereprésentant permanent du Brésilauprès de l’OMC depuis 2008, Ro-berto Azevedo, a été choisi pour diri-ger l’institution en mai dernier, au ter-me d’un long processus de sélection.Le Brésilien de 55 ans était convain-cu d’être le plus à même de donner unsecond souffle à l’organisation char-gée des règles du commerce interna-tional et de leur application, affaibliedepuis l’échec du cycle de Doha.

UN NÉGOCIAUN NÉGOCIAUN NÉGOCIAUN NÉGOCIAUN NÉGOCIATEUR HORS PTEUR HORS PTEUR HORS PTEUR HORS PTEUR HORS PAIRAIRAIRAIRAIR

Roberto Azevedo est né le 3 octobre1957 à Salvador de Bahia, péninsu-le au nord-est du Brésil, et anciennecapitale du pays. Son diplôme d’in-génieur de l’Université de Brasilia enpoche, Roberto Azedevo embrasseune carrière diplomatique en 1984.En 2001, il participe à la créationde la Coordination générale des liti-ges du ministère brésilien des Affai-res étrangères, un service qu’il diri-ge pendant quatre ans. Après quoi, ildevient chef du département écono-mique du ministère en 2005 puissous-secrétaire général des affaireséconomiques de 2006 à 2008. Cet-te année-là, il endosse le titre de re-présentant permanent du Brésilauprès de l’OMC et se forge une ré-putation de négociateur et de «cons-tructeur de consensus».

DE GRANDS SUCCÈSDE GRANDS SUCCÈSDE GRANDS SUCCÈSDE GRANDS SUCCÈSDE GRANDS SUCCÈSDANS LES DIFFÉRENDSDANS LES DIFFÉRENDSDANS LES DIFFÉRENDSDANS LES DIFFÉRENDSDANS LES DIFFÉRENDSCOMMERCIAUXCOMMERCIAUXCOMMERCIAUXCOMMERCIAUXCOMMERCIAUX

Le diplomate compte notamment àson actif plusieurs litiges commer-ciaux importants en faveur du Brésilà l’OMC à l’instar de celui concer-nant les subventions pour le cotoncontre les États-Unis ainsi que celuides subventions à l’exportation desucre contre l’Union Européenne. Ila également participé à presque tou-tes les conférences ministérielles

depuis le lancement en 2001 desnégociations de Doha, de libéralisa-tion du commerce mondial. A cetégard, Roberto Azedevo avaitd’ailleurs estimé qu’il était le mieuxplacé pour ranimer l’organisation,très affaiblie depuis l’échec des né-gociations du cycle de Doha. Sa-chant que la relance de ces négo-ciations constituera le défi majeurdu nouveau chef de l’OMC.

«QUELQU’UN DE S«QUELQU’UN DE S«QUELQU’UN DE S«QUELQU’UN DE S«QUELQU’UN DE SYMPYMPYMPYMPYMPAAAAATHIQUETHIQUETHIQUETHIQUETHIQUEET CALME»ET CALME»ET CALME»ET CALME»ET CALME»

Dans une récente interview accor-dée à l’AFP à Genève, Roberto Aze-vedo, marié à une diplomate et pèrede deux filles, a expliqué la nécessi-té de rendre les négociations perti-nentes dans la situation économiquemondiale actuelle. «Il s’agit de ren-dre le système compatible avec lemonde d’aujourd’hui, la seule façond’y arriver est d’encourager le com-merce et la libéralisation des échan-ges en tant que composants essen-tiels des politiques de développe-ment», a-t-il ajouté. «Au niveau desnégociations, il faut un directeurgénéral capable de se retrousser lesmanches, de s’asseoir avec les Etats-membres, et parler avec eux sur unpied d’égalité», a analysé le Brési-lien, considéré par ses collèguescomme quelqu’un de «sympathiqueet calme». Or le Brésil est devenul’un des plus grands négociateurs auxcôtés de l’Union Européenne, du Ja-pon, de la Chine, de l’Inde, des Etats-Unis et de l’Australie. Si le pays estcritiqué sur sa tendance considéréecomme protectionniste, le Brésil as-sume aujourd’hui la défense des paysen développement face aux États-Unis et l’Europe en dirigeant avecl’Inde le G20 qui regroupe les na-tions en développement. A ce pro-pos, la ministre française du Com-merce extérieur Nicole Bricq - qui asalué la victoire de Roberto Azeve-do - en a profité pour rappeler la né-cessité que les pays émergentsouvrent leurs frontières. Sachant quec’est la première fois que l’organisa-tion va être dirigée par un pays émer-gent pour un mandat complet dequatre ans.

Page 10: Le Financier Du 04.09.2013

ENTREPRISESLE FINANCIERMERCREDI 4 SEPTEMBRE 201310

L’opérateur télécomsaméricain Verizon Com-munications a accepté

lundi de débourser 130 mil-liards de dollars (98 milliardsd’euros) pour racheter la par-ticipation de 45% détenue parson concurrent VodafoneGroup dans leur filiale com-mune Verizon Wireless, après14 ans de mariage houleux.Verizon voit ainsi aboutir en-viron dix ans d’efforts pourprendre le contrôle total del’opérateur mobile le plus ren-table des Etats-Unis et signela troisième plus importanteacquisition d’entreprise envaleur de tous les temps.L’opérateur britannique se re-tire de son côté d’un marchémobile américain importantmais arrivé à maturité et metfin à une période de forte ex-pansion qui l’a vu s’implanterau cours des 20 dernièresannées dans une trentaine depays en Europe, en Afrique eten Inde.Selon les modalités de l’ac-cord, Vodafone recevra 58,9milliards de dollars en tréso-rerie et 60,2 milliards en ac-tions Verizon ainsi que 11 mil-liards supplémentaires tirésde diverses transactions quiportent la valeur totale de latransaction à 130 milliards dedollars, ont précisé les deuxgroupes. Le groupe britanni-que a annoncé son intention

Le retour de Stephen Elop chezMicrosoft interviendra alorsque le conseil d’administration

du géant du logiciel se penche sur lasuccession de son directeur généralSteve Ballmer qui a annoncé le 23août sa décision de quitter le groupedans les 12 mois. Stephen Elop, unCanadien recruté en 2010 par No-kia chez Microsoft, est considérécomme l’un des favoris pour la suc-cession de Steve Ballmer, qui venaitde lancer une vaste réorganisationinterne destinée à transformer Mi-crosoft en un groupe d’»appareils etde services» à l’image d’Apple. Ste-ve Ballmer avait approché Nokiapour un «dialogue ouvert» en vued’une acquisition dès février de cet-te année, a déclaré mardi le prési-dent du conseil d’administration deNokia, RistoSiilasmaa, lors d’uneconférence de presse.Ballmer, qui participait à cette mêmeconférence, a dit que Microsoft en-tendait capitaliser sur la croissanceenregistrée récemment par la gam-me de smartphonesLumia de Nokia.Après avoir longtemps dominé lemarché des téléphones mobiles,Nokia a largement manqué le viragedes smartphones avec l’entrée en

Microsoft va acquérir les mobilesde Nokia pour 5,44 milliardsMicrosoft a annoncé mardi qu’il allait acquérir pour 5,4 milliards d’euros l’activité detéléphonie mobile de Nokia, dont le directeur général Stephen Elop rejoindra le grou-pe américain une fois l’opération bouclée.

force sur ce segment d’Apple et deSamsung.«De nombreux Finlandais, y comprismoi-même ont grandi avec les télé-phones Nokia, ma première réactionà l’opération sera émotionnelle», adéclaré Alexander Stubb, le minis-tre finlandais des Affaires européen-nes et du Commerce extérieur. Leprix de cession des activités de télé-phonie qui représente environ unquart de leur chiffre d’affaires del’année dernière est «un prix bradé»,a estimé TeroKuittinen, analyste pourla société de consultants Alekstra.«Quel est le prix d’une activité décli-nante, qui a perdu de manière cons-tante des parts de marché et dont larentabilité est faible ?» s’interrogepour sa part HannuRauhala, analys-te à la Pohjola Bank. «Difficile dedire si c’est cher payé ou pas».Après avoir bondi de 47% dans lespremiers échanges à la Bourse deHelsinki, l’action Nokia gagne enco-re plus de 37% vers 08h45 GMT à4,064 euros. Nokia, qui après la ces-sion ne conservera que ses activitésdans les réseaux, dans les systèmesde navigation et son portefeuille debrevets, demeure le deuxième fabri-cant mondial de téléphones mobiles

derrière Samsung mais il ne figurepas dans les cinq premiers sur lemarché en forte croissance et trèslucratif des smartphones.

PPPPPARI AARI AARI AARI AARI AUDUDUDUDUDAAAAACIEUXCIEUXCIEUXCIEUXCIEUX

Les ventes de la gamme Lumia deNokia ont permis au logiciel Win-dows Phone de représenter 3,3% dumarché des logiciels d’exploitationpour smartphones selon le cabinetspécialisé Gartner, dépassant pourla première fois cette année Black-berry, qui est lui même en grandedifficulté.Les systèmes Android de Google etl’iOS d’Apple n’en dominent pasmoins largement avec 90% de partde marché à eux deux.Bien avant d’annoncer son départ deMicrosoft, Steve Ballmer avait étécritiqué pour avoir raté la révolutiondu marché du mobile sur lequel legéant de Seattle ne s’est vraimentlancé qu’en 2012 avec sa tabletteSurface dont les ventes peinent àdécoller.Avec le rachat des activités mobilesde Nokia, Microsoft plonge plus fran-chement encore dans ce marché trèsconcurrentiel alors que certains in-

vestisseurs lui recommandent aucontraire de se recentrer sur sesactivités historiques dans les logi-ciels et les services.Le fonds activiste ValueAct CapitalManagement, qui s’est vu proposerun siège au conseil d’administration,est au nombre de ceux qui se sontinquiétés de la capacité de SteveBallmer à diriger le groupe et de savolonté de pénétrer le marché trèscompétitif et à faible marge du mo-bile. ValueAct Capital Management,qui gère 12 milliards de dollars d’ac-tifs, détient 0,8% du capital de Mi-crosoft.D’autres sont au contraire enthou-siasmés par le pari audacieux deBallmer.«Microsoft ne peut pas se détournerdu marché des smartphones et l’es-poir que d’autres fabricants adoptentWindows Phone s’estompe rapide-ment. Le rachat de Nokia tombe àpoint nommé», estime ainsi CarolinaMilanesi, analyste chez Gartner.«Dans les marchés actuels, il est clairque l’intégration verticale est la voied’avenir vers le succès. Microsoftaurait-il pu s’y prendre autrementpour réussir cela ?».

«GAGNANT-GAGNANT»«GAGNANT-GAGNANT»«GAGNANT-GAGNANT»«GAGNANT-GAGNANT»«GAGNANT-GAGNANT»

Chez Microsoft, Stephen Elop pren-dra la direction d’une division «ma-tériels» élargie. Julie Larson Green,

qui avait été promue à la tête d’unenouvelle entité «Appareils et Studios»dans le cadre de la réorganisationannoncée par Ballmer, sera ratta-chée à Elop. Nokia est partenaire deMicrosoft depuis 2011, date à la-quelle il a décidé d’équiper ses télé-phones mobiles du logiciel MicrosoftWindows. Le pari de Stephen Elopd’adopter Windows Phone n’a pasencore porté ses fruits, soulignenttoutefois des analystes.«C’est un pas courageux vers le fu-tur, gagnant-gagnant pour les sala-riés, les actionnaires, les clients etles deux groupes», a déclaré SteveBallmer. «La réunion de ces équipesremarquables va accroître la part demarché et les profits de Microsoftdans les téléphones, et renforcer l’en-semble des opportunités à la foispour Microsoft et nos partenairesdans toute la gamme des produits etservices.» Nokia a dit s’attendre dansun communiqué à ce que StephenElop et d’autres de ses dirigeantsrejoignent Microsoft une fois l’opé-ration bouclée, sans préciser quel-les fonctions ils seraient amenés à yoccuper. RistoSiilasmaa, assurera ladirection générale du groupe par in-térim jusqu’à la désignation d’unnouveau DG. L’opération devrait êtrefinalisée au cours du premier trimes-tre 2014 après approbation par lesactionnaires du groupe finlandais etles autorités réglementaires.

Verizon prend le contrôle total de Verizon Wirelessde redistribuer 84 milliards dedollars à ses actionnaires, soit71% du montant net dégagéde la vente, dont la totalitédes actions Verizon et 23,9milliards de dollars en tréso-rerie. De son côté, le conseild’administration de Verizon afixé son dividende trimestrielà 53 cents par action, en haus-se de 1,5 cent (+2,9%) parrapport au trimestre précé-dent, alors que le groupe amé-ricain avait suspendu ses ver-sements de dividende pendantsix ans, de 2003 à 2008, pourtenter de pousser - sans suc-cès - son partenaire britanni-que vers la sortie.Les groupes ont précisé queleurs conseils d’administra-tion avaient approuvé à l’una-nimité cette opération, quidevrait être bouclée au pre-mier trimestre 2014.

UN SUCCÈS POURUN SUCCÈS POURUN SUCCÈS POURUN SUCCÈS POURUN SUCCÈS POURCOLAO ET MCADAMCOLAO ET MCADAMCOLAO ET MCADAMCOLAO ET MCADAMCOLAO ET MCADAM

Il s’agit de la troisième plusgrosse acquisition de l’histoi-re, après le rachat de l’alle-mand Mannesmann en 1999par Vodafone pour 203 mil-liards de dollars et l’acquisi-tion par AOL de Time Warnerpour 181 milliards de dollarsl’année suivante. Cette opé-ration devrait aussi marquerd’une pierre blanche les car-rières de Vittorio Colao et

Lowell McAdam, les diri-geants respectifs de Vodafo-ne et Verizon, qui ont réussi àrétablir le dialogue entre lesdeux groupes, dont les rela-tions s’étaient rapidementdégradées depuis la créationde leur filiale commune. En2004 déjà, Vodafone envisa-geait de se désengager deVerizon Wireless pour jeterson dévolu sur l’activité detéléphonie mobile d’AT&T, fi-nalement acquise par Cingu-lar.Les dernières discussions endate avaient été révélées parReuters en avril. A l’époque,des sources évoquaient unmontant de 100 milliards dedollars que Verizon aurait étéprêt à débourser en actionset en numéraire, tout en no-tant que le groupe américainpréférait un accord à l’amia-ble. Vittorio Colao, le directeurgénéral de Vodafone, avaitalors clairement fait savoirqu’il prendrait son temps etne céderait ses 45% qu’à unjuste prix. Les discussions sontentrées dans le vif du sujet il ya quelques semaines, Verizonayant conscience que la re-montée des taux d’intérêt etla baisse de son cours de Bour-se - en recul de plus de 4% enaoût - lui compliqueraient latâche s’il tardait trop. Le grou-pe américain a alors acceptéde monter son prix à 130 mil-

liards de dollars. «Verizon afinalement accepté de payerle prix et a fait preuve de beau-coup de bonne volonté pouraboutir», selon une sourceproche de l’accord. «Il y a unefenêtre de tir pour obtenir unfinancement important à destaux historiquement bas. L’unedes craintes était qu’elle neresterait pas éternellementouverte.»

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Même à ce prix, le rachat desparts de Vodafone sera unebonne opération pour VerizonCommunications, renforçantsa force de frappe pour inves-tir dans ses réseaux mobilesdans un marché qui devraitdevenir plus concurrentieldans les années à venir. Defait, Verizon Wireless a déga-gé en 2012 un flux de tréso-rerie (free cash-flow) de 28,6milliards de dollars. Verizons’attend à ce que cette acqui-sition ait un impact positifd’environ 10% sur le bénéfi-ce par action dès sa conclu-sion, hors éléments exception-nels.Quant à Vodafone, tout enperdant son plus bel actif, ildégage ainsi de la trésorerieà distribuer à ses actionnai-res et à investir dans ses acti-vités européennes, confron-tées à la mauvaise conjonctu-

re et à une réglementationsévère. L’opérateur britanni-que compte investir six mil-liards de livres (7,07 milliardsd’euros) pour améliorer sesréseaux mobiles et internetsur les trois prochains exerci-ces.La facture qu’il devra réglerau fisc sur la plus-value decession sera limitée à environcinq milliards de dollars. Levendeur de Vodafone Ameri-cas n’étant pas une entrepri-se américaine, il n’aura pas às’acquitter de la taxe sur lesplus-values aux Etats-Unis etla législation britanniqueexempte sous certaines con-ditions les gains réalisés surla vente de participations d’en-treprises - ce dont il devraitbénéficier.

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Outre les actionnaires desdeux groupes, les banquiersimpliqués dans l’opérationsont les grands gagnants danscette affaire. Après dix ansd’attentes et de faux départ,ils seront largement récom-pensés de leur patience puis-qu’ils devraient finalement separtager des commissions re-présentant 200 à 250 mil-lions de dollars pour leur rôlede conseil, dont 110 à 125millions de Verizon et 100 à

118 millions de Vodafone,selon les estimations de lasociété de services financiersFreeman & Co.Guggenheim Partners a con-seillé Verizon, ainsi que PaulTaubman, un ancien de Mor-gan Stanley qui a joué un rôleclé dans les négociations.Goldman Sachs et UBS ontconseillé Vodafone.Par ailleurs, un groupe debanques - JPMorgan, MorganStanley, Bank of AmericaMerrill Lynch et Barclays -s’est engagé sur un peu plusde 60 milliards de dollars dedette destinée à financer l’ac-quisition, ont rapporté dessources. De son côté, l’agen-ce de notation Moody’s aabaissé la note de crédit deVerizon de «A3» à «Baa1» aprèsl’annonce pour, dit-elle, pren-dre en compte la perspectived’un ratio d’endettement quidevrait être alourdi «pendantune période prolongée».Le secteur des télécoms a étémarqué par une série de fu-sions-acquisitions ces derniè-res années, la plus récenteétant la prise de contrôle parle japonais SoftBank de SprintNextel, le troisième opérateuraméricain de téléphonie mo-bile, pour 21,6 milliards dedollars. Avec Ilaina Jonas, Ed-win Chan et Soyoung Kim, Ju-liette Rouillon pour le servicefrançais

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11MARCHÉS LE FINANCIER MERCREDI 4 SEPTEMBRE 2013

À Paris, le CAC 40 recule de0,21% (8,33 points) à3.997,68 points vers 07h30

GMT, revenant sous les 4.000 pointsau lendemain d’un bond de 1,84%.À Francfort, le Dax est pratiquementstable tandis que qu’à Londres, leFTSE progresse de près de 0,10%.L’indice paneuropéen EuroStoxx 50cède 0,17%. Les tensions géopoliti-ques liées à la crise syrienne et unesemaine chargée avec les réunionsjeudi de la Banque centrale euro-péenne et de la Banque d’Angleter-re puis la publication le lendemaindes chiffres de l’emploi au moisd’août aux Etats-Unis incitent les in-vestisseurs à la prudence. De nou-veaux signaux de reprise de l’écono-mie mondiale et les opérations defusions-acquisitions dans le secteurdes TMT sont toutefois de nature àsoutenir la tendance. NOKIA s’envo-le de près de 40% après l’annoncedu rachat pour 5,4 milliards d’eurosde ses activités de téléphonie mobi-le par MICROSOFT. En revanche, VO-DAFONE retombe de 2,15% au len-demain de la confirmation par l’opé-

La Bourse de Tokyo a fini enforte hausse de 2,99% mardi,soutenue par la baisse du yen

qui a favorisé les valeurs exporta-trices. L’indice Nikkei, déjà enhausse de 1,37% lundi, a encorepris 405,52 points à 13.978,44,terminant à son plus haut de lajournée. L’indice plus large Topix agagné de son côté 31,40 points ou2,81% à 1.149,18, clôturant luiaussi à son point haut de laséance. La dépréciation du yen,tombé à un plus bas d’un mois de99,55 pour un dollar, a aidé lesgrands exportateurs comme Toyota,Nissan ou Panasonic, tous trois enhausse de plus de 3%. Le yen aperdu 15% face au dollar depuis ledébut de l’année, plombé par lapolitique monétaire ultra-généreu-se de la Banque du Japon qui vise àrelancer la croissance et àterrasser la déflation. Le Nikkei,lui, a gagné 34% depuis le débutde l’année mais il se situe à 13%en-deçà de son pic du mois de mai.Hors indice, Nintendo s’est adjugé4,06% à 11.680 yens dansl’optique d’une possible entrée ausein du Nikkei. Le comité desindices se réunit dans la semaineet pourrait également promouvoirJapan Exchange Group, issu de lafusion des opérateurs des Boursesde Tokyo et d’Osaka. Le titre agagné 5,19% à 8.920 après déjàun bond de 9,1% lundi.

Les cours du pétrole s’affichaient à la baisse hier matin en Asie, enraison d’un apaisement des craintes d’une intervention imminente enSyrie, mais les pertes étaient limitées par la publication de bons indica-

teurs économiques. Lors des échanges matinaux, le baril de «light sweet crude»(WTI) pour livraison en octobre cédait 1,01 dollar US à 106,64 USD. Le Brent dela mer du Nord à échéance octobre lâchait 19 cents à 114,14 USD. «Les cours ontdéjà intégré le fait que la Syrie pourrait répondre si les Etats-Unis se décident à lancerune attaque contre le régime de Damas», a déclaré Kelly Teoh, anlyste chez IGMarkets à Singapour. Le président américain Barack Obama a demandé samedi auCongrès son autorisation pour une action militaire contre le régime du présidentsyrien Bachar al-Assad. Le débat commencera la semaine du 9 septembre (date dela rentrée politique) à la Chambre des députés, mais son issue reste incertaine. «Lemarché se concentre à présent sur la macroéconomie mondiale et la tendance estmeilleure que lors des derniers mois», a ajouté l’analyste de IG Markets.

Citigroup a cédé plus de six mil-liards de dollars (4,55 mil-liards d’euros) d’actifs dans

le private equity et les fonds à effetde levier (hedge funds) le mois der-nier pour se conformer aux nouvel-les réglementations qui limitent cetype d’investissements, rapporte leWall Street Journal qui cite des sour-ces proches du dossier.Citigroup a cédé la semaine derniè-re le fonds de private equity de 4,3milliards de dollars Citi Venture Ca-pital International à Rohatyn Group

La Bourse de Paris perd du terrain au lendemain d’un fort rebond

Le pétrole en baisseen Asie (106,64 USD)

Citigroup aurait cédé plusde 6 milliards de dollars d’actifs

pour un prix non divulgué, selon lessources du WSJ.Citi avait déjà cédé le 9 août un hed-ge fund de 1,9 milliards de dollarsspécialisé sur les marchés émergentsà ses dirigeants, ont indiqué cesmêmes sources.Après ces opérations, Citi CapitalAdvisors n’aura plus qu’un seul fonds,le fonds de private equity MetalmarkCapital de 2,5 milliards de dollarsspécialisé sur l’Amérique du Nord etque la banque cherche à vendre àses dirigeants, selon le WSJ.

Citi s’allège sur ce type d’actifs envue de l’entrée en vigueur de la nou-velle réglementation, dite «VolckerRule» qui doit encore être finaliséemais qui interdit aux banques d’in-vestir dans des fonds qu’elles ne di-rigent pas en direct. Elle limite aussià 3% des fonds propres durs les mon-tants qui peuvent être investis encapital-investissement et dans leshedge funds.Aucun commentaire n’a pu être ob-tenu dans l’immédiat auprès de labanque américaine.

La Bourse de Paris perdait du terrainmardi matin (-0,48%), temporisant aulendemain d’un fort rebond, dans l’at-

tente de plusieurs indicateurs économiquesprévus en cours de séance.A 09H20 (07H20 GMT), l’indice CAC 40 per-dait 19,16 points à 3.986,85 points. La veille,il avait regagné 1,84% à 4.006,01 points,bénéficiant de statistiques encourageantes etdu report de quelques jours d’éventuelles frap-pes en Syrie.Le marché parisien reprenait son souffle mar-di matin tout en se préparant à la réouverturede Wall Street, qui est resté portes closeslundi en raison d’un jour férié.«Avec le retour des (investisseurs des) Etats-Unis et une hausse probable de la liquidité,les échanges vont être beaucoup plus signifi-catifs», estime Chris Weston, analyste chezIG. Plusieurs indicateurs économiques sontau programme, avec notamment une bonnenouvelle en zone euro puisque le nombre de

chômeurs en Espagne a enregistré un sixièmemois de baisse en août, à 4,7 millions, sansgrande conséquence sur le marché.Aux Etats-Unis, les investisseurs suivront lesdépenses de construction pour juillet et l’indi-ce ISM d’activité dans l’industrie pour août.«Alors que les investisseurs sont à la recherched?indications sur l?état de la conjoncture amé-ricaine pour préciser leurs anticipations de ca-lendrier de la modification de la politique mo-nétaire du Fed, les résultats de l?enquête ISMdans le secteur manufacturier sont importants»,expliquent les économistes chez le courtierAurel BGC. Les marchés redoutent une réduc-tion des rachats d’actifs de la Réserve fédéraleaméricaine (Fed) lors de sa réunion de mi-sep-tembre, compte tenu de l’amélioration de l’éco-nomie. Par ailleurs, les investisseurs continue-ront à suivre les développements sur une possi-ble intervention en Syrie. La campagne lancéepar Barack Obama pour convaincre le Congrèsde donner son feu vert à des frappes en Syrie

entre dans le vif du sujet, avec l’audition auSénat du secrétaire d’Etat John Kerry et du chefdu Pentagone Chuck Hagel. La rentrée officiel-le du Sénat et de la Chambre des représentantsaura lieu le 9 septembre, et aucun vote n’auralieu avant cette semaine-là.«Cette nouvelle source d?incertitude venants’ajouter aux doutes sur la stratégie de la Fed,elle présage d?un début de mois de septembreparticulièrement volatile», remarquent les stra-tégistes chez Crédit Mutuel-CIC.Parmi les valeurs, les titres liés aux équipemen-tiers télécoms profitaient de la cession par lefinlandais Nokia de son activité téléphones por-tables au groupe informatique américain Mi-crosoft pour 5,44 milliards d’euros. Alcatel-Lu-cent prenait 6,84% à 2,16 euros et STMicroe-lectronics 3,41% à 6,48 euros.Crédit Agricole gagnait 0,40% à 7,84 euros. Lecourtier Jefferies a entamé le suivi à «acheter»,alors qu’il débute à «conserver» sur BNP Pari-bas (-0,47% à 48,72 euros) et Société Généra-

le (+0,26% à 34,26 euros).Unibail-Rodamco perdait 1,17% à 173,05 euros,pénalisé par un abaissement de recommanda-tion par Deutsche Bank.Lafarge (-0,03% à 46,41 euros) était presquestable après avoir annoncé la cession de sesactivités cimentières au Honduras, sur la based’une valorisation totale de 435 millions d’euros.Foncière des régions prenait 0,31% à 59,01euros. La société est complètement sortie ducapital d’Altarea Cogedim, pour 115 millionsd’euros. Technip gagnait 0,08% à 88,09 eurosaprès avoir signé un contrat-cadre d?une duréede quatre ans avec le groupe pétrolier brésilienPetrobras, pour l’aider à modifier des plates-formes offshore existantes.Enfin, Seché Environnement perdait du terrain(-2,32% à 27,35 euros). Le groupe a confirmésa prévision d’une «amélioration très progressi-ve de sa rentabilité opérationnelle à partir dudeuxième semestre, après une première moitiéd’année où ses bénéfices ont reculé.

La Bourse deTokyo finit enforte haussede 2,99%

Les Bourses européennes ontouvert sur une note irrégulièreLes principales Bour-ses européennes ontouvert sur une note ir-régulière mardi, aulendemain d’une pre-mière séance de sep-tembre en net rebond.

rateur mobile américain Verizon desa participation de 45% dans leurcoentreprise Verizon Wireless. Cesopérations animent l’ensemble dusecteur, l’indice Stoxx des technolo-giques européennes gagnant 3,13%.A la Bourse de Paris, ALCATEL-LU-CENT (+6,69% à 2,149 euros) et ST-MICROELECTRONICS (+3,35% à6,48%) signent les deux plus forteshausses de l’indice SBF 120. A Mi-lan, TELECOM ITALIA gagne 2% surde nouvelles spéculations de restruc-turation de son tour de table. Nou-veau signe de stabilisation de l’éco-nomie chinoise, le secteur des servi-ces a connu en août une croissancerobuste bien qu’un peu inférieure àcelle de juillet, selon l’enquête PMIpubliée mardi par le bureau nationaldes statistiques (BNS) La publica-tion dans l’après-midi aux Etats-Unisde l’indice PMI définitif et de l’indi-ce ISM manufacturiers pour le moisd’août devrait confirmer la croissan-

ce du secteur bien qu’à un rythmemoins prononcé qu’en juillet alorsque l’activité manufacturière a re-noué avec la croissance en Chine etconfirmé son redressement en Euro-pe. Les investisseurs sont aussi dansl’attente des chiffres de l’emploi auxEtats-Unis pour le mois d’août atten-dus vendredi et considérés commedéterminants pour le calendrier duralentissement des achats d’actifsde la Reserve fédérale. Les antici-pations d’un durcissement de la po-litique monétaire de la Fed poten-tiellement dès ce mois-ci continuentde soutenir le dollar dont l’indicecontre le panier des monnaies dessix principaux partenaires commer-ciaux des Etats-Unis gagne 0,36% à82,379. La confirmation attenduedu maintien par la Banque centraleeuropéenne d’une politique durable-ment accommodante pour conforterla reprise en zone euro lors de sonconseil des gouverneurs jeudi pous-

se l’euro à la baisse. La monnaie uni-que européenne a ainsi touché unplus bas d’un mois et demi contre ledollar à 1,31635. L’éloignement dela perspective d’une interventionaméricaine et française en Syriepèse sur les cours de l’or et dans unemoindre mesure du pétrole. Le mé-tal jaune, qui est repassé sous le seuilsymbolique des 1.400 dollars l’onceau comptant, accentue son repli à1.389,90 dollars l’once, en baissede plus de 3% par rapport à un plushaut de trois mois et demi atteint lasemaine dernière à 1.433,31 dol-lars. Sur le marché pétrolier, le coursdu baril de Brent sur l’échéance oc-tobre recule de 0,11%, tout en semaintenant au-dessus du seuil de114 dollars, la perspective d’unehausse de la demande avec la repri-se industrielle compensant l’effetbaissier lié à l’éloignement d’une in-tervention militaire américaine etfrançaise en Syrie.

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CONJONCTURELE FINANCIERMERCREDI 4 SEPTEMBRE 201312

Vers une 4e année de hausse desventes au détail en Allemagne

La HDE, la fédération allemande du commerce de détail, prévoitpour 2013 une croissance nominale de 1% des ventes au détaildans le pays, grâce à la stabilité du marché du travail, aux

revalorisations salariales et au niveau bas des taux d’intérêt. «Il sembleque le secteur du commerce de détail affichera une croissancenominale en 2013 pour la quatrième année consécutive», a déclaréStefan Genth, le numéro un de la HDE, en notant que cela contribuaità stabiliser l’économie. La consommation privée a aidé la premièreéconomie européenne à résister à la crise de la zone euro et acontribué à la croissance de 0,7% annoncée le mois dernier au titre dudeuxième trimestre.

Espagne: baisse de 18 pc desventes de voitures neuves en aoûtdernier

Les ventes de voitures neuves en Espagne ont enregistré unebaisse de 18,3 pc en août dernier, en comparaison avec le mêmemois de l’année dernière, a indiqué, lundi, l’Association nationale

des fabricants d’automobiles (Anfac). Selon l’Association, 39.872voitures ont été immatriculées le mois dernier. Depuis le mois dejanvier, le marché espagnol accuse un recul plus modéré, avec unebaisse des immatriculations de 3,6 pc, à 501.257 unités. Deuxfacteurs ont favorisé la baisse enregistrée en août, explique Anfac. Ils’agit de la hausse de la TVA en septembre 2012 qui a provoqué unavancement des ventes et gonflé «artificiellement» le volume du moisd’août 2012, et en plus ce mois d’août comptait un jour ouvré enmoins, selon la même source.

Les immatriculations de voitu-res neuves ont replongé de10,9% en août, effaçant leur

timide reprise de juillet, mais la ten-dance sur le marché automobile de-vrait s’améliorer un peu d’ici la finde l’année, selon les professionnels.Seulement 85.565 voitures ont étéécoulées le mois dernier, une pério-de traditionnellement très faible pourles ventes car certaines concessionssont fermées. C’est le mois d’août leplus mauvais jamais connu depuis1997/98, selon le CCFA. Ceci re-présente une baisse de 6,7% à nom-bre de jours ouvrables comparables,selon un communiqué du Comité desconstructeurs français d’automobi-les (CCFA) publié lundi. En juillet, lesventes avaient connu un timide re-bond de 0,9% en données brutes grâ-ce au lancement de nouveaux modè-les. D’autres marchés européens, l’Al-lemagne et l’Espagne, avaient aussiconnu une hausse des immatricula-tions. L’Espagne a aussi rechuté de18,3% le mois dernier, tandis que lemarché italien a glissé de 6,6%. «Onest à des niveaux historiquement fai-bles» pour la période estivale, com-mente Flavien Neuvy, de l’observa-toire spécialisé Cetelem.

CHÔMAGE TECHNIQUECHÔMAGE TECHNIQUECHÔMAGE TECHNIQUECHÔMAGE TECHNIQUECHÔMAGE TECHNIQUE

Presque tous les constructeurs ontsouffert, généralistes et spécialistesdu haut de gamme confondus. Re-nault (qui comprend aussi la marqueà bas coûts Dacia) est l’un des raresà avoir résisté, grappillant 1,7%, grâ-ce à la Clio IV et à son petit crosso-ver Captur et la nouvelle Sanderochez Dacia.L’américain General Motors a bondide 15,9%, tiré par Chevrolet, et l’ita-lien Fiat de 9,9%. Le japonais Toyotaa limité la casse (-0,4%).A l’inverse, le numéro un françaisPSA Peugeot Citroën a chuté de17,3%, avec une baisse similaire deses deux marques. «On a atteint unpoint bas», commente Philippe Nar-beburu, directeur commercial chezCitroën. Le géant allemand Volkswa-gen s’est effondré de 24,3%, l’amé-

Voitures neuves:le marché françaisreplonge en août

ricain Ford de 19,2%, le japonaisNissan de 18,7% et l’allemandDaimler de 37,8%. Ce dernier a souf-fert du blocage par l’Etat françaisdes immatriculations de certainsmodèles de sa marque Mercedesdepuis la mi-juin. Le Conseil d’Etat alevé la semaine dernière ce bloca-ge, en attendant de juger l’affairesur le fond. Sur huit mois, la chuteglobale du marché atteint 9,8% endonnées brutes et 8,7% à nombrede jours ouvrables comparables, cequi fait dire au porte-parole du CCFAque la baisse peut être contenue à -8% cette année, après -14% en2012. Cette prévision paraît aussiréaliste pour Flavien Neuvy. «Le re-cul sera moins fort sur la deuxièmepartie de l’année», estime-t-il. Cesentiment est partagé par M. Narbe-buru, qui se base sur un niveau decommandes en hausse de 7% chezCitroën par rapport à l’an dernier.«Pour autant, la période est très in-certaine et les clients, qui préfèrentdifférer les gros achats, ne se préci-pitent pas dans les concessions», in-dique l’analyste. Les huit prochainessemaines seront cruciales, avertit M.Neuvy. Les concessionnaires engran-gent traditionnellement de nombreu-ses commandes lors des journéesportes ouvertes qui se tiennent à lami-septembre et sur le mois d’octo-bre. Signe de la faiblesse de l’activi-té, la part des ventes aux particu-liers est très faible. Sur les six pre-miers mois de l’année, elle a été de51%, selon des chiffres fournis parCetelem. «Au moment de la prime àla casse, ce pourcentage était mon-té à plus de 60%», rappelle M. Neu-vy. Les constructeurs prennent aus-si des mesures pour réduire la pro-duction. PSA a programmé en octo-bre six jours de chômage techniquedans ses usines de Mulhouse (Haut-Rhin) et de Sochaux (Doubs) où sontfabriquées les Citroën C4, DS4, DS5et la nouvelle Peugeot 308 et les3008 et 5008. A Aulnay-sous-Bois(Seine-Saint-Denis), condamnée à lafermeture en 2014, la fin de la pro-duction de la Citroën C3 intervien-dra dès la fin octobre.

Les experts de la troïka UE-BCE-FMI représentant les créan-ciers du Portugal retourneront

à Lisbonne le 16 septembre afin depréparer le prochain examen du plande rigueur et de réformes, a annon-cé lundi le gouvernement portugais.Cette mission aurait dû commencerà l’origine le 15 juillet, mais avaitété reportée à la demande du gou-vernement portugais en raison de lagrave crise politique que traversaitle pays et qui a failli entraîner l’écla-

tement de la coalition de centre droitau pouvoir. Le gouvernement avaitégalement demandé que les deuxprochaines évaluations -la 8e et la9e- aient lieu simultanément. Enéchange d’un plan de sauvetage in-ternational de 78 milliards d’euros,obtenu en mai 2011, le Portugalapplique un strict programme de ré-formes et de rigueur marqué cetteannée par une hausse généraliséedes impôts. La mission de la troïkaintervient à un moment délicat pour

le gouvernement qui s’est vu infligerjeudi un revers majeur par la Courconstitutionnelle qui a censuré unemesure d’austérité phare visant à li-cencier des fonctionnaires. La tâchedu gouvernement, qui doit désormaisprésenter une nouvelle mesure pourremplacer celle qui a été rejetée parla Cour constitutionnelle est d’autantplus ardue qu’il doit affronter le 29septembre des élections municipa-les considérées comme un test auplan national.

Portugal: la troïka des créanciersde retour le 16 septembre

Espagne: sixième mois de baissedu nombre de chômeurs,à 4,7 millions en août

Le nombre de person-nes inscrites au chô-mage en Espagne, en

récession depuis deux ans,a baissé en août pour lesixième mois consécutif,mais reste à un niveau éle-vé, à 4,7 millions, a annon-cé mardi le ministère del’Emploi. La quatrième éco-nomie de la zone eurocomptait juste 31 chô-meurs de moins qu’enjuillet mais il s’agit de lapremière baisse pour unmois d’août depuis l’an2000, souligne le ministè-re dans un communiqué.La tendance à la baisse estconfirmée par l’Institut na-tional de la statistique(Ine), qui utilise une métho-de de calcul différente etsert de référence, et qui aannoncé le 25 juillet unebaisse du chômage au

deuxième trimestre, la pre-mière en deux ans, à26,26%. C’est égalementla première fois que le chô-mage baisse six mois d’af-filée depuis 2006, avec149.940 chômeurs enmoins sur cette période,note le ministère. Le pays,qui accumule les trimes-tres de recul du PIB depuismi-2011, compte encore4.698.783 demandeursd’emploi. Sur un an, cesont 73.149 chômeurs sup-plémentaires.En chiffres corrigés desvariations saisonnières, lenombre de chômeurs bais-se de 13.700 personnes à4,87 millions.Par rapport à juillet, le chô-mage baisse dans les sec-teurs de la construction (-0,41%), de l’agriculture (-1,1) mais augmente dans

les services (+0,37%) et del’industrie (+0,66). Chezles jeunes de moins de 25ans, le collectif le plus af-fecté avec un taux de chô-mage de 56,1% selon l’Ine,le nombre de chômeurs abaissé sur les 12 derniersmois de 6,9%, soit 29.957personnes inscrites enmoins. Ces données du mi-nistère de l’Emploi sont dif-férentes des chiffres tri-mestriels publiés par l’Ine,qui comptabilise l’ensem-ble de la population qui re-cherche activement unemploi. Fin juin, le pays de47 millions d’habitantscomptait 5.977.500 chô-meurs, selon cet institut,soit 26,26% de la popula-tion active. Le Fonds mo-nétaire international (FMI)a estimé récemment quel’Espagne pourrait bientôt

sortir de la récession maiss’est inquiété du «niveauinacceptable» du chômagedans ce pays, appelant no-tamment à une baisse dessalaires. «Historiquement,l’Espagne n’a jamais crééd’emploi avec une croissan-ce inférieure à 1,5%», a rap-pelé le Fonds, estimantqu’»il faut donc une crois-sance plus forte ou plus ri-che en emplois».L’Espagne est soumise de-puis 2012 à un plan d’aus-térité inspiré par les insti-tutions européennes afin deredresser ses comptes pu-blics, qui prévoit 150 mil-liards d’euros d’économiesd’ici à la fin 2014.Mais cette politique d’aus-térité a contribué à creu-ser la récession, avec unrecul du PIB de 1,3% at-tendu en 2013.

Entre 2012 et 2013, la Socié-té financière internationale,filiale de la Banque mondiale

dédiée au secteur privé, a accordéun milliard de dollars de garantiespour la couverture de transactionscommerciales aux banques du Ma-ghreb et du Moyen-Orient.

COUVRIR LES RISQUES DECOUVRIR LES RISQUES DECOUVRIR LES RISQUES DECOUVRIR LES RISQUES DECOUVRIR LES RISQUES DEPPPPPAIEMENTAIEMENTAIEMENTAIEMENTAIEMENT

La Société financière Internationale(IFC), filiale de la Banque mondiale dé-diée au secteur privé, a engagé un mil-liard de dollars durant l’année fiscale2013 pour la promotion du commer-ce au Moyen-Orient et en Afrique duNord à travers son Programme de fi-nancement du commerce internatio-

nal (GTFP). C’est le double de ses en-gagements pris entre 2010 et 2011.Lancé en 2005, ce programme vise àsoutenir les capacités des banquesdes pays en développement et émer-gents ainsi qu’à assurer le finance-ment des échanges commerciaux. Ilfournit des garanties intégrales oupartielles couvrant les risques de paie-ment assumés par ces banques - notam-ment sur les lettres de crédit - afin queles entreprises puissent avoir confiancedans les transactions commerciales àlongue distance. Elle offre ainsi une pro-tection aux investisseurs dans les mar-chés jugés plus incertains (notammentdans les pays en développement ou dansles pays post-conflit) Selon le commu-niqué de l’IFC, durant l’année fiscalequi s’est achevée le 30 juin 2013,

plus de 1000 garanties ont été ac-cordées aux banques du Maghreb etdu Moyen-Orient. Le Liban, le Pakis-tan, l’Égypte et la Jordanie concentrentl’essentiel des engagements commer-ciaux couverts par le programme danscette région. Depuis 2006, l’IFC a four-ni près de 4 milliards de dollars en ga-ranties commerciales en Afrique duNord et au Moyen-Orient.

20 MILLIARDS D’ÉCHANGES20 MILLIARDS D’ÉCHANGES20 MILLIARDS D’ÉCHANGES20 MILLIARDS D’ÉCHANGES20 MILLIARDS D’ÉCHANGESCOMMERCIAUX GARANTISCOMMERCIAUX GARANTISCOMMERCIAUX GARANTISCOMMERCIAUX GARANTISCOMMERCIAUX GARANTIS

Selon les données de l’IFC, entreseptembre 2005 et janvier 2012, leprogramme a délivré plus de 11 400garanties pour un total de 16,1 mil-liards de dollars, sans subir aucuneperte. Ces garanties auraient permisde couvrir plus 20 milliards de dollarsd’échanges commerciaux à travers lemonde. Environ 38% de ces engage-ments sont allés aux banques de paystouchés par un conflit et 35% ontcouvert des échanges commerciauxSud-Sud. Enfin, 81% des transactionscommerciales garanties concer-naient des PME. (in Jeune Afrique)

Commerce en Afrique du Nord etau Moyen-Orient : L’IFC a engagéun milliard de dollars

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LE FINANCIERMERCREDI 4 SEPTEMBRE 2013 13CONJONCTURE

Airbus semble avoir es-suyé un nouveau reversdans ses efforts pour

séduire les deux principalescompagnies aériennes japo-naises, qui se préparent à re-nouveler leurs flottes. Legrand rival Boeing contrôleenviron 80% du marché auJapon, héritage d’un temps oùl’achat d’avions américainsservait à déminer les tensionscommerciales. La compagnienationale Japan Airlines (JAL),en particulier, ne possède pasun seul Airbus. Cette année,l’avionneur européen a cruvoir s’ouvrir une fenêtre d’op-portunité avec les incidents àrépétition qui ont affecté lenouveau Boeing 787 Dreamli-ner, sur lequel JAL et sa con-currente All Nippon Airways(ANA) comptent pour renou-veler leurs flottes vieillissan-

tes de Boeing 777 d’ici 2020.Airbus a pu caresser l’espoirde leur vendre une cinquan-taine de son tout nouvel A350mais les deux compagnies ja-ponaises semblent devoir res-ter fidèles à Boeing, quitte àopter pour son futur 777X,version modernisée du 777qui n’existe encore que sur lepapier. Selon une source aufait des négociations commer-ciales de Boeing, le géant deSeattle a ordonné à ses com-merciaux de «faire tout leurpossible pour gagner ce con-trat.» Airbus a réussi à vendreà ANA, qui exploite des A320sur ses court-courriers, maissa dernière commande remon-te à 2005 et tous les long etmoyen-courriers de la deuxiè-me compagnie japonaise sontdes Boeing. ANA est en outrela principale compagnie clien-

te du 787 Dreamliner. L’avi-onneur européen a été plusheureux avec les compagniesjaponaises à bas coûts, com-me Skymark Airlines qui acommandé en 2011 six trèsgros porteurs A380.

QUESTION DE TIMINGQUESTION DE TIMINGQUESTION DE TIMINGQUESTION DE TIMINGQUESTION DE TIMING

En juin, au Salon aéronauti-que du Bourget, le directeurcommercial d’Airbus, JohnLeahy, avait assuré qu’unecommande de gros porteurspar Japan Airlines ou All Nip-pon Airways n’était «qu’unequestion de temps.» De fait,selon des sources du secteur,JAL était proche d’un accordavec Airbus il y a deux mois.Mais «le deal a paru leuréchapper», selon une autresource au fait des négocia-tions, Boeing ayant redoublé

d’efforts au cours des derniè-res semaines. Plus que le prix- les deux géants aéronauti-ques consentent d’importantsrabais pour les grosses com-mandes - c’est le calendrierqui pourrait s’avérer le critè-re décisif. Au sein de JAL, dessources font état de divergen-ces entre ceux qui veulentrester fidèles à Boeing coûteque coûte et les partisansd’un fournisseur alternatif.Les incidents qui ont affectéles Dreamliners et leur coû-teuse immobilisation pendantplusieurs mois ont agacé chezJAL, mais selon une sourceproche de la compagnie celane suffira pas à faire la diffé-rence. «JAL maintient sa con-fiance dans les avions deBoeing. La décision dépendrad’une réflexion plus large surla stratégie de la compagnie

en matière d’achats», a dit lasource proche du groupe. «Laquestion est de savoir si la di-rection choisira de rester fi-dèle à un fournisseur appré-cié et fiable, ou alors de com-mander aussi des Airbus pours’assurer d’avoir les meilleu-res propositions de deuxconstructeurs relativementégaux.» Jian Yang, porte-pa-role de JAL, n’a pas souhai-té commenter ces informa-tions, assurant que «rien n’estencore décidé.»Chez ANA, le porte-paroleRyoseil Nomura confirme quela compagnie étudie la possi-bilité de commander des777x ou des A350. «Nous n’ensommes qu’au stade de la col-lecte d’information, nous nesavons pas quand une déci-sion interviendra», a-t-il souli-gné. Airbus a à son actif

d’avoir des clients prestigieuxpour son A350 : Cathay Paci-fic Airways, Singapore Airli-nes, Qatar Airways et Emira-tes ont tous fait confiance audernier-né de l’avionneur euro-péen, et cela pourrait faireréfléchir les compagnies japo-naises. «C’est un choix diffici-le pour les transporteurs ja-ponais : opter pour la conti-nuité avec le 777x mais aurisque d’un dépassement desa date de lancement prévueen 2019 ou choisir Airbus,c’est-à-dire un nouveau four-nisseur mais qui a un calen-drier de livraison plus fiable»,dit une troisième source pro-che des négociations. «C’estune bataille intense, avecbeaucoup d’inconnues. Aubout du compte, il y aura for-cément des mécontents», con-clut l’une des sources.

Airbus peine à contester la domination de Boeing au Japon

Les prix à la production horsconstruction ont augmenté de0,3% au sein de la zone euro

en juillet par rapport au mois précé-dent, selon les données publiées

mardi par Eurostat. Les économis-tes interrogés par Reuters s’atten-daient en moyenne à une progressionde 0,1%. En rythme annuel, la haussedes prix ressort à 0,2% en juillet con-

tre 0,1% attendu par le consensus.Les prix producteurs sont restés sta-bles par rapport au mois précédent etont augmenté de 0,2% en rythme an-nuel en juin a confirmé Eurostat.

Hausse de 0,3% des prixà la production en juillet en zone euro

L’OCDE croit à une poursuite dela reprise économique mondia-le mais, sur fond d’inquiétudes

pour les pays émergents, a appelémardi toutes les banques centralesà soutenir le mouvement pour éviterson «déraillement».«Le rythme de la reprise dans les prin-cipales économies mondiales s’estamélioré au deuxième trimestre etla croissance devrait se maintenir auxmêmes taux au deuxième semestre»,affirme l’Organisation de coopéra-tion et de développement économi-ques dans son «Évaluation économi-que intermédiaire», publiée pour lapremière fois. A la veille du sommetdu G20 de Saint-Pétersbourg (Rus-sie), l’OCDE remet ainsi à jour sesprévisions économiques en date du29 mai. L’institution basée à Parisparle de «taux encourageants» decroissance pour l’Amérique du Nord,le Japon et le Royaume-Uni, et jugeque «la zone euro dans son ensem-ble n’est plus en récession.»Pour la France en particulier, l’OCDEa revu en hausse son pronostic. Elletable désormais sur une croissancede 0,3% cette année, là où elle voyaitencore une contraction d’ampleuréquivalente du produit intérieur bruthexagonal à la fin du printemps. L’or-ganisation se montre plus optimistepour Paris que le FMI et la Commis-sion européenne, campés tous deuxsur des pronostics négatifs (-0,2%et -0,1%), et même le gouvernementfrançais, dont l’hypothèse de basereste une croissance de 0,1%.Par ailleurs, l’OCDE, estime que «lacroissance en Chine semble avoirpassé le cap»: elle l’attend à 7,4%cette année, contre une prévision de7,8% fin mai.

«CONTINUER À SOUTENIR«CONTINUER À SOUTENIR«CONTINUER À SOUTENIR«CONTINUER À SOUTENIR«CONTINUER À SOUTENIRLA DEMANDE»LA DEMANDE»LA DEMANDE»LA DEMANDE»LA DEMANDE»

Une révision à la baisse relative-ment modérée, alors que certainsindicateurs faisaient craindre lepire jusque récemment pour l’éco-nomie chinoise.Dans le détail, l’OCDE attend désor-mais une croissance 2013 de 1,7%

pour les États-Unis (contre 1,9% finmai), 1,6% pour le Japon (inchan-gé), 0,7% pour l’Allemagne (contre0,4% avant), et 1,5% pour le Royau-me-Uni (contre 0,8%). Dans sa pu-blication, l’OCDE souligne toutefoisque la reprise n’est pas «fermementétablie», au vu notamment des «diffi-cultés auxquelles font face certai-nes économies émergentes, en par-ticulier celles ayant d’importantsdéficits courants.»Rappelant que les turbulences quetraversent certains pays, comme l’In-de qui a vu sa monnaie s’effondrer,reposent partiellement sur la crain-te d’un tour de vis de la Réserve fé-dérale américaine (Fed), l’OCDE sefend d’un avertissement: «Il est né-cessaire de continuer à soutenir lademande, y compris à travers desmesures de politiques monétairesnon-conventionnelles, pour réduire lerisque d’un déraillement de la repri-se». La Fed a annoncé son intentionde revenir sur sa politique très agres-sive de soutien à l’économie améri-caine, connue sous le terme techni-que d’ «assouplissement quantitatif».Elle consiste en clair à faire marcherla planche à billets en achetant enmasse des actifs financiers aux ban-ques, notamment des bons du Tré-sor. L’OCDE estime certes qu’il se-rait «approprié de réduire progressi-vement le rythme d’achat» d’actifsde la Fed, mais enjoint la banque cen-trale américaine de «garder des tauxbas pendant un certain temps».Au Japon, la politique monétaire trèsexpansive «doit continuer» tandisqu’en zone euro, l’OCDE voit «unemarge de manœuvre pour poursui-vre» l’assouplissement monétaire.L’organisation fait même savoir à laBanque centrale européenne que«des mesures supplémentaires pour-raient être nécessaires» pour relan-cer le crédit.Enfin, pour ce qui concerne les paysémergents dont les monnaies sontattaquées, l’OCDE estime qu’ils ne«devraient en règle générale pas ré-sister» à la dépréciation de leurs de-vises, tout en gardant à l’œil le ris-que d’une flambée de l’inflation.

L’OCDE croit à la reprise, si lesbanques centrales jouent le jeu

Croissance mondialepoussive malgré le rebonddes pays développésLes perspectives économiques à court terme des principaux pays développés s’amélio-rent progressivement grâce notamment à une croissance solide attendue aux Etats-Unis, alors que l’Europe se joint enfin au train de la reprise, estime l’OCDE.

Dans son évaluationéconomique inter-médiaire publiée

mardi, l’Organisation decoopération et de dévelop-pement économiques aver-tit cependant que, avec leralentissement en coursdans la plupart des grandspays émergents, la crois-sance globale reste poussi-ve. Les Etats-Unis devraientmener la reprise des éco-nomies développées avecune croissance attenduecette année à 1,7%, prévoitl’OCDE, qui revoit en bais-se de 0,2 point sa précé-dente estimation publiée en

mai. Elle maintient en re-vanche sa prévision dehausse de 1,6% du produitintérieur brut du Japon, quibénéficie d’une politiquede soutien massif de sa ban-que centrale.Plombée ces dernières an-nées par sa crise des det-tes souveraines, l’Europeretrouve enfin le chemin dela croissance avec l’Allema-gne et la France, ses deuxprincipales économies,pour lesquelles l’OCDE semontre plus optimiste. L’or-ganisation attend désor-mais une croissance de0,3% en France cette an-

née, alors qu’elle tablaitencore sur une baisse de0,3% du PIB en mai, et de0,7% en Allemagne (contre+0,4% précédemment).L’Italie continuer de souf-frir, avec une contractionattendue de 1,8% en 2013,une estimation inchangée.

LA CROISSANCE CHI-LA CROISSANCE CHI-LA CROISSANCE CHI-LA CROISSANCE CHI-LA CROISSANCE CHI-NOISE RÉACCÉLÈRENOISE RÉACCÉLÈRENOISE RÉACCÉLÈRENOISE RÉACCÉLÈRENOISE RÉACCÉLÈRE

Hors zone euro, l’économiebritannique finirait l’annéesur une croissance de1,5%, une prévision revueen forte hausse par rapportà celle de 0,8% faite parl’OCDE en mai.Malgré cette embellie at-tendue, Pier Paolo Padoan,chef économiste de l’OCDE,estime que le tableau d’en-semble est mitigé. «Le ré-sultat, c’est que la croissan-ce est plus forte dans leséconomies développées etmoins forte dans les éco-nomies émergentes», a-t-ildit à Reuters. La Chine faitexception dans ce tableau,l’OCDE estimant que sacroissance a passé sonpoint bas et devrait réac-célérer en cours d’année

pour atteindre 7,4%. Pources raisons, l’OCDE avertitque le retour d’une crois-sance globale durable n’estpas encore garanti et plai-de pour le maintien d’unsoutien de la demande, ycompris par des politiquesmonétaires non convention-nelles. Elle donne toutefoisraison à la Réserve fédéra-le américaine, qui a annon-cé en mai son intention deralentir progressivement sapolitique de rachats d’obli-gations, le principal instru-ment qu’elle a utilisé poursortir la première économiemondiale de la crise finan-cière de 2008-2009.Au vu des difficultés persis-tantes des pays d’Europe duSud, l’organisation juge enrevanche que la Banquecentrale européenne doitconserver l’option d’unebaisse des taux si la reprisemarquait le pas. Pier PaoloPadoan estime par ailleursque la Grèce aura besoind’une nouvelle restructura-tion de sa dette. «Il faudrafaire plus pour ramener ladynamique de la dette grec-que à un niveau soutena-ble», a-t-il dit.

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RÉFLEXIONLE FINANCIERMERCREDI 4 SEPTEMBRE 201314

La globalisation cristalli-se les antagonismes.Les altermondialistes

dénoncent les effets dévasta-teurs des délocalisations cau-ses de chômages massifs. Àl’opposé, la majorité des éco-nomistes démontrent quel’augmentation des échangescontribue à renforcer la crois-sance mondiale. Si nous écar-tons les effets d’opportunis-mes, ou les comportementsvoyous de quelques-uns, il estprobable que les deux thèsesbien qu’opposées soient tou-tes les deux justes.De fait, chacun se fait sonopinion sur le constat de ceque la globalisation lui appor-te concrètement. Selon saposition sociale, son niveaud’éducation, ou son secteuréconomique, cette réalité estvécue de façon contrastée.La globalisation est un fac-teur d’opportunités pour lesélites des pays développés.Elles ressentent comme injus-te d’être considérées commeprivilégiées et taxées commetelles, quand elles ont sus’ouvrir à la diversité culturel-le du monde et réussir face àla compétition internationale,au prix d’investissements pro-fessionnels et personnels im-portants.Les personnes peu qualifiéesou avec des qualifications peuvalorisables vivent la globali-sation comme un risque dedésocialisation et de précari-

Le défi 2025 : innover pour enrichir les élites oupour redonner de la valeur aux emplois peu qualifiés ?

Par Christopher Hogg*Par Christopher Hogg*Par Christopher Hogg*Par Christopher Hogg*Par Christopher Hogg*

L’innovation et l’amélioration de la compétitivité sont à la base de toute politique efficace poursortir de la crise. Encore faut-il qu’elle ne fragilise pas plus nos sociétés en enrichissant plus encoreles élites au détriment des personnes moins qualifiées. Pour cela, donnons la priorité à l’innovationpour augmenter la productivité et surtout la création de valeur du travail dit peu qualifié.

Par IsabellePar IsabellePar IsabellePar IsabellePar IsabelleMouilleseaux*Mouilleseaux*Mouilleseaux*Mouilleseaux*Mouilleseaux*

Si le fait que l’épargnedes Européens sert àfinancer la dette des

Etats n’est plus un mystère, lemécanisme qui permet celaest complexe. Eclairage. Avotre avis, quel est le pointcommun entre toutes ces ré-centes décisions : Au Portu-gal, les fonds de pension por-tugais vont dorénavant pou-voir investir jusqu’à 90% deleur capital dans les obliga-tions d’Etat domestiques. Finile sain principe de diversifi-cation qui n’autorisait pas cesfonds à placer plus de 55%de leurs avoirs dans la dettesouveraine. Quatre milliardsd’euros vont ainsi venir se je-ter corps et âme dans la dettesouveraine, ce qui couvrira25% des besoins de finance-ment du pays en 2014. En Ita-lie, on s’applique depuis peuà créer des obligations souve-raines spécifiquement desti-nées aux petits investisseurs ;obligations qui plus est ven-dues via internet sans commis-sion. Compétitivité assurée !Quant au gouvernement espa-gnol, il a décidé de poussertoutes les manettes au maxi-

té. Le discours des économis-tes qui leur feraient croirequ’en contrepartie de cetteperte d’emploi se créent denouveaux gisements d’em-plois est irrecevable avec letaux de chômage que nousconnaissons.La France se distingue par sacapacité à exclure du mondedu travail les plus faibles quecela soit par manque d’expé-rience avec un taux de chô-mage de plus de 40 % pourles jeunes sans qualification,ou par un manque d’adapta-tion, avec un taux d’emploi des55-64 ans inférieur à 40 % etparmi les plus faibles d’Euro-pe. Comme souvent, l’équili-bre social est maintenu parl’inertie ou la sagesse desclasses moyennes. Elles ontréussi à conserver l’unité dutissu social, conscientes toutautant de l’exigence de mo-dernisation et de change-ments que de la nécessairesolidarité envers les plus fai-bles. Nous observons cepen-dant en son sein une doublefracture qui pourrait faire bas-culer plus encore le pays versles extrémismes politiques.Une partie de la classe moyen-

ne constatant la panne de l’as-censeur social et l’augmenta-tion de la précarité se sent deplus en plus solidaire des plusfaibles. Elle reproche aux éli-tes de les laisser tomber enprofitant eux de la globalisa-tion sans pour autant en par-tager les fruits. La globalisa-tion est vécue comme une clai-re menace et l’intelligentsiaserait en train de trahir le peu-ple c’est-à-dire eux.Une autre tentation à l’inver-se est de se désolidariser desexclus du monde de travail.Les coûts sociaux augmententde façon considérable avec unfinancement reposant sur uneassiette toujours plus réduite.La conséquence en est uneaugmentation proportionnelledu coût du travail qui péjorela compétitivité des classesmoyennes. Bien qu’étant trèsproductives d’un point de vueinternational, elles n’accep-tent plus de voir leur attracti-vité économique remise encause par des charges tou-jours plus importantes poursoutenir les plus faibles, quiles mettent de facto en dan-ger à leur tour. Les élites eten particulier les entrepre-

neurs doivent ainsi répondreà un grand défi posé à nossociétés européennes : com-ment augmenter la producti-vité et la valeur du travail peuqualifié. L’ingénieur, le cher-cheur, les personnes quali-fiées ne sont pas à risque. In-vestir dans des industries àforte valeur ajoutée sans créerdu travail peu qualifié ne ré-pond pas à ce défi en dehorsdes quelques emplois induitspar le surplus de consomma-tion d’élites plus nombreuses.Les Allemands ont partielle-ment répondu à ce défi enaugmentant la productivité dutravail dans leur industrie parplus d’investissements en ro-botiques et en machines-outils. C’est une voie à suivresans délai, mais elle ne peutêtre l’unique, les services res-tant le plus grand pourvoyeurd’emplois. Les Anglais et lesAméricains ont fait des effortspour améliorer à la fois la va-leur et la productivité des ser-vices que cela soit dans la res-tauration ou le commerce. LaFrance, premier pays touristi-que mondial, a des gisementsconsidérables d’améliorationtant dans la valeur apportée

aux clients que dans la pro-ductivité de ces types d’em-plois. Les efforts faits pourl’amélioration des services deproximité sont des pistes deprogrès réels et tangibles.L’utilisation des nouvellestechnologies de l’informationest non seulement un formi-dable levier d’amélioration dela productivité, à l’exemple desecteurs très pourvoyeurs demain d’œuvre comme le trans-port et la logistique, mais ausside création nouvelle de va-leurs clients grâce à unemeilleure gestion de l’infor-mation et de la satisfactionclients.Il est étonnant que ceux quimaîtrisent souvent le mieux lesnouvelles technologies de l’in-formation, à savoir les jeunes,sont aussi ceux qui sont le plusexclus du monde de travail. Unfantastique gisement existepourtant en utilisant mieux ausein de nos entreprises ce po-tentiel. Cela exige une meilleu-re maîtrise par les jeunesd’outils compatibles avec lemonde de l’entreprise, toutautant qu’une meilleure inté-gration au sein des entreprisesdes nouveaux outils utilisés par

les jeunes. Cette mutation esten cours avec une perméabili-té de plus en plus grande dumonde professionnel aux outilsgrand public de communica-tion. La natalité importante dela population française cou-plée à son vieillissement devraitêtre un vecteur de croissancepour le marché immobilier.Croissance transformée parmanque de créations de nou-veaux logements en crise del’offre, induisant une augmen-tation des prix, vecteur de bais-se de la consommation et uneplus grande précarité sociale.Un plan Marshall du logementpourrait répondre à la fois àune vraie demande qui va s’ac-centuant en créant de l’activi-té dans un secteur intensif enemplois. Enfin, le service à lapersonne reste un secteur decroissance, si l’on veille à nepas trop donner la primauté àl’effort juste dans la politiquefiscale (suppression ou diminu-tion des abattements d’aides àl’emploi) sur la recherche d’unrésultat devant être efficaceet juste (création d’emplois peuqualifiés financés directementpar les particuliers). Ce ne sontque quelques pistes, mais lesélites et les entrepreneurs ontun vrai défi d’innovation à rele-ver pour rendre le travail peuqualifié en France plus produc-tif et surtout plus créateur devaleur.

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Comment l’épargne dans les banques sert à financer la dette des Etatsmum. La caisse de retraiteespagnole, qui pouvait déjàinvestir jusqu’à 90% de soncapital dans l’obligataire sou-verain, va pouvoir pousser lebouchon jusqu’à… 97% !Mieux même, le gouverne-ment va jusqu’à piocher direc-tement dans la caisse de laSécurité sociale pour payerles retraites. C’est tellementplus rapide… 4,5 milliardsd’euros ponctionnés en juilletqui s’ajoutent aux sept mil-liards déjà puisés l’hiver der-nier. Voilà qui fait tout demême 11,5 milliards d’eurosen quelques mois pour unfonds qui en pèse 59. Un cin-quième du fonds vient d’êtreliquidé pour faire face à desdépenses courantes. «Où dia-ble allons-nous à ce rythme ?»doivent s’inquiéter les retrai-tés espagnols. Vous avez trou-vez le point commun entretoutes ces décisions ? C’estla captation par l’Etat de ca-pitaux privés pour financer ladette souveraine à bon comp-te et ainsi éviter le défaut. Eneffet, faire défaut sur sa det-te fait des vagues - et beau-coup de perdants. Le genre devagues dont les politiques sepassent volontiers. D’après lesétudes académiques menéessur les défauts souverains, les

détenteurs d’obligations per-dent en moyenne 50% de leurcapital dans ce type de scé-nario. Vous comprendrez doncaisément que les politiquesconfrontés au risque de défautsouverain cherchent «d’autressolutions». Comprenez unmoyen plus discret d’arriver aumême objectif : faire face auboulet de la dette qui les étouf-fe. Les Etats, aussi rusés qu’ha-biles, ont trouvé un moyen bienplus discret et subtil Détour-ner les fonds privés qui vonthabituellement s’investir dansle secteur privé (les entrepri-ses créatrices de richesses) ouà l’international, pour se finan-cer à bon compte. L’idée estsimple. Il s’agit de manipulerles flux d’épargne et de capi-taux pour les pousser à finan-cer la dette nationale. Voilà quiprocure un double avantage auxEtats nécessiteux et dans lebesoin : d’une part, les émis-sions obligataires trouventpreneurs et d’autre part, letaux d’intérêt évite de grim-per (voire baisse) grâce à unedemande suffisante. Cela ré-duit le coût de la dette et doncle déficit budgétaire par rico-chet. Les liens incestueux en-tre banques et Etats vont dansce sens En mai et juin derniers,les banques italiennes et es-

pagnoles se sont littéralementgavées d’obligataire souve-rain, achetant 85% de l’obli-gataire domestique émis. Lesbanques espagnoles sont as-sises sur un encombrant ma-telas de 318 milliards d’eurosd’obligations souveraines(+10% sur le trimestre) et lesitaliennes de 428 milliardsd’euros (+10% sur le trimes-tre). Espérons que ce ne soitpas un matelas à air. Objectifde la manoeuvre ? Contrer lahausse des rendements obli-gataires souverains induitepar les bavardages intempes-tifs de Bernanke quant à l’ar-rêt éventuellement peut-êtreprobable sait-on jamais, duQE3. L’épargne déposée parles Italiens et Espagnols dansles banques finance ainsi lasurvie et le fonctionnement del’Etat, qu’ils le veuillent ou non.Avec au passage un gros ef-fet d’éviction : les banquesdiminuent le financement dusecteur privé. Pauvres entre-prises créatrices de richesses,les voilà reléguées au statutde dégât collatéral…Pour briller en société… …sachez que dans le jargon éco-nomico-financier, cette mé-thode porte un nom : la répres-sion financière. D’où l’impla-cable perspicacité de Joseph

Di Censo (ex-FMI devenu gé-rant de portefeuille chez Blac-kRock) qui déclarait récem-ment : «pourquoi voudriez-vousrestructurer la dette alors quela répression financière est siélégante ?» Elégante mais sur-tout terriblement efficace.Pour l’Etat en tout cas. On peutaller plus loin encore dans lavoie royale et subtile de la ré-pression financière - à condi-tion d’avoir un zeste d’infla-tion à disposition (même dé-guisée, comme c’est le casactuellement). Voici commentcela marche. Lorsque le tauxd’intérêt est maintenu artifi-ciellement bas par des politi-ques monétaires ultra-laxis-tes, les taux d’intérêt réels(rendement moins taux d’in-flation) peuvent devenir néga-tifs. Le rendement devenantnégatif, votre obligation sou-veraine, au lieu de vous rap-porter, vous coûte de l’argent.Vous vous retrouvez dans latrès inconfortable situation dedevoir «payer» pour financerla dette de l’Etat. Une vérita-ble bénédiction pour les Etatsdont le fardeau s’allège àmesure que vous vous faitesdépouiller… Et vous compre-nez soudain l’intérêt de mino-rer le taux d’inflation officiel.Pour l’investisseur captif qui

finance patriotiquement ledéficit de son pays, c’est unimpôt aussi douloureux quecelui sur le revenu. Toutefois,son caractère moins sonnantet trébuchant et d’une déli-cieuse discrétion fait qu’ilpasse mieux. Un constat fâ-cheux Si jamais l’Italie, l’Es-pagne ou le Portugal devaientmalgré tout restructurer leursdettes, ce serait alors leursbanques, citoyens et retraitésqui supporteraient les pertes.Dit autrement : citoyens, re-traités et banquiers portent lerisque souverain sur leursépaules… Le citoyen (et sur-tout son argent) est devenucaptif malgré lui d’un systè-me qui part à la dérive. Le re-traité est pris en otage - onpioche dans le fonds qui doitassurer sa retraite pour faireface aux dépenses courantes.Ainsi, le cordon ombilical ban-caire qui relie les banques auxEtats en quasi faillite est de-venu une véritable dynamiteen puissance.

*Directrice de publica-*Directrice de publica-*Directrice de publica-*Directrice de publica-*Directrice de publica-tions chez Publicationstions chez Publicationstions chez Publicationstions chez Publicationstions chez Publications

Agora. Elle a notam-Agora. Elle a notam-Agora. Elle a notam-Agora. Elle a notam-Agora. Elle a notam-ment co-écrit Le déclinment co-écrit Le déclinment co-écrit Le déclinment co-écrit Le déclinment co-écrit Le déclindu Dollar : une aubainedu Dollar : une aubainedu Dollar : une aubainedu Dollar : une aubainedu Dollar : une aubaine

pour vos investisse-pour vos investisse-pour vos investisse-pour vos investisse-pour vos investisse-ments ? (Vments ? (Vments ? (Vments ? (Vments ? (Valoraloraloraloralor, 2008)., 2008)., 2008)., 2008)., 2008).

Page 15: Le Financier Du 04.09.2013

LE FINANCIERMERCREDI 4 SEPTEMBRE 2013 15DÉBAT

Par Anthony Benhamou*Par Anthony Benhamou*Par Anthony Benhamou*Par Anthony Benhamou*Par Anthony Benhamou*

Comme chaque année,l’apparition des avisd’impositions dans les

boites aux lettres marque lafin des vacances et le retourà la réalité. Et en cette find’été, la réalité s’avère biencompliquée tant la facture aaugmenté. Pire, l’accroisse-ment de la fiscalité devrait sepoursuivre l’année prochaine.Si vous râlez en 2013, alorsvous allez détester 2014…Comme chaque année, l’appa-rition des avis d’impositionsdans les boites aux lettresmarque la fin des vacances etle retour à la réalité. Et encette fin d’été, la réalités’avère bien compliquée tantla facture a augmenté. Pire,l’accroissement de la fiscali-té devrait se poursuivre l’an-née prochaine. Si vous râlezen 2013, alors vous allez dé-tester 2014…

LA PRESSION FISCALELA PRESSION FISCALELA PRESSION FISCALELA PRESSION FISCALELA PRESSION FISCALEAAAAATTEINDRA EN 20TTEINDRA EN 20TTEINDRA EN 20TTEINDRA EN 20TTEINDRA EN 201111144444UN PIC HISTORIQUEUN PIC HISTORIQUEUN PIC HISTORIQUEUN PIC HISTORIQUEUN PIC HISTORIQUE

Le temps des promesses sem-ble si loin… et pourtant c’étaitil y a seulement un peu plusd’un an. Le candidat FrançoisHollande garantissait alorsqu’il reviendrait sur le gel dubarème de l’impôt sur le reve-nu, «cette ponction injuste»instaurée par le gouverne-ment Fillon. Arrivé au pouvoir,le président normal oublia fi-nalement son engagement decampagne, mais le chef dugouvernement, Jean-Marc Ay-rault, s’empressa de rassurerla population. C’est ainsi qu’il

Comment nourrir 7 milliards d’humains

Pour comprendre les enjeux dela question, sachez que, se-lon la FAO, pour nourrir une

population mondiale toujours plusnombreuse, la production annuellede céréales doit passer d’un peu plusde 2 milliards de tonnes aujourd’huià 3 milliards.

LLLLL’IRRIG’IRRIG’IRRIG’IRRIG’IRRIGAAAAATIONTIONTIONTIONTION, PRINCIP, PRINCIP, PRINCIP, PRINCIP, PRINCIPALEALEALEALEALEVOIE VERS LE RENDEMENTVOIE VERS LE RENDEMENTVOIE VERS LE RENDEMENTVOIE VERS LE RENDEMENTVOIE VERS LE RENDEMENT

EN MAEN MAEN MAEN MAEN MATIÈRE D’ATIÈRE D’ATIÈRE D’ATIÈRE D’ATIÈRE D’AUGMENTUGMENTUGMENTUGMENTUGMENTAAAAA-----TION DE LA PRODUCTION,TION DE LA PRODUCTION,TION DE LA PRODUCTION,TION DE LA PRODUCTION,TION DE LA PRODUCTION,IL N’Y A PIL N’Y A PIL N’Y A PIL N’Y A PIL N’Y A PAS 36 SOLAS 36 SOLAS 36 SOLAS 36 SOLAS 36 SOLUTIONS.UTIONS.UTIONS.UTIONS.UTIONS.VOUS DEVEZ :VOUS DEVEZ :VOUS DEVEZ :VOUS DEVEZ :VOUS DEVEZ :

1. soit augmenter la surface des ter-res cultivées ;2. soit augmenter les rendements,ce qui contribuera à hauteur de 80%à l’augmentation de la productionagricole mondiale.L’amélioration des rendements pas-se, quant à elle, par trois principalesactions :

Par Cécile Chevré*Par Cécile Chevré*Par Cécile Chevré*Par Cécile Chevré*Par Cécile Chevré*

Nous continuons cette semaine encore à nous intéresser à la thématique de l’eau...cette fois sous l’angle de l’irrigation.

- les biotechnologies (améliorationdes espèces),- l’utilisation d’entrants (produits telsengrais, pesticides…)- et enfin et surtout l’irrigation.L’irrigation n’est pas née… de la der-nière pluie. Les premières expérien-ces d’irrigation datent de 6 000 av.J.-C. en Basse Mésopotamie. Je nevais pas revenir sur une histoire lon-gue de plusieurs milliers d’annéesmais plutôt vous proposer ce graphe

LLLLL’IRRIG’IRRIG’IRRIG’IRRIG’IRRIGAAAAATION PERMETTION PERMETTION PERMETTION PERMETTION PERMETDE MULDE MULDE MULDE MULDE MULTIPLIER LESTIPLIER LESTIPLIER LESTIPLIER LESTIPLIER LESRENDEMENTS AU MOINSRENDEMENTS AU MOINSRENDEMENTS AU MOINSRENDEMENTS AU MOINSRENDEMENTS AU MOINSPPPPPAR PLAR PLAR PLAR PLAR PLUS DE DEUXUS DE DEUXUS DE DEUXUS DE DEUXUS DE DEUX

Une irrigation de 6 000 m3 par hec-tare avec utilisation d’entrants per-met une production céréalière deplus de 7 000 kg/ha alors qu’uneculture pluviale, même avec utilisa-tion d’entrants, produit au mieux3 000 kg/ha.La voilà donc la solution ! Plus d’irri-

gation pour augmenter les rende-ments et ce d’autant que seuls 18%des terres arables sont cultivés. 18%qui fournissent 40% de la produc-tion agricole mondiale… La bonnenouvelle, c’est que la surface de cul-tures irriguées dans le monde a for-tement augmenté depuis les années1980, avec environ 50 millions d’hec-tares supplémentaires par décennie.Ça, c’est la théorie. Parce qu’en pra-tique, selon la FAO, l’irrigation estloin d’être aussi effective qu’ellepourrait l’être puisque sur les 300millions d’hectares dans le mondeéquipés de matériel d’irrigation, seuls84% sont effectivement irrigués.Et puis, aujourd’hui, cette progres-sion se tasse ; selon la FAO, toujours,à partir de 2025, les surfaces irri-guées ne devraient plus augmenterque de 15 à 30 millions d’hectarestous les 10 ans. Selon ces prévisions,en 2030, 550 à 600 millions d’hec-tares devraient être irrigués. La mar-ge de progression – et d’améliora-

tion – de l’industrie de l’irrigationest donc importante. Le marché estd’ailleurs estimé à 5,6 milliards dedollars !

LLLLL’IRRIG’IRRIG’IRRIG’IRRIG’IRRIGAAAAATIONTIONTIONTIONTIONCONFRONTÉE À UNCONFRONTÉE À UNCONFRONTÉE À UNCONFRONTÉE À UNCONFRONTÉE À UNPROBLÈME DE RÉSERVESPROBLÈME DE RÉSERVESPROBLÈME DE RÉSERVESPROBLÈME DE RÉSERVESPROBLÈME DE RÉSERVES

Seulement voilà, nous disposonsd’une quantité limitée d’eau douceet potable puisque celle-ci ne cons-titue qu’1% des ressources en eaude la planète. Et l’agriculture repré-sente déjà 70% de l’utilisation decette eau tout aussi indispensable àl’industrie qu’à la consommationhumaine et usages domestiques.Dans certains pays, comme les paysen voie de développement, l’agricul-ture peut peser jusqu’à 90% des be-soins en eau. Aux Etats-Unis, l’aqui-fère Ogallala, une des plus gran-des nappes phréatiques au mondeet qui s’étend sur 450 000 km2et 8 Etats, est aujourd’hui mena-cée par la surexploitation. Cettenappe a été en effet très large-ment utilisée au cours du demi-siè-cle passé afin de transformer cet-te région en zone privilégiée pourla grande culture céréalière et

surtout de maïs et de coton – deuxcultures qui nécessitent une irri-gation intensive. Aujourd’hui, ellealimente 27% de l’ensemble desterres irriguées américaines. Seu-lement voilà, malgré sa taille,l’aquifère ne devrait plus être ex-ploitable d’ici 30 ans. Entre prélè-vements intensifs (destinés à 97%à l’agriculture) et baisse des pré-cipitations pluviales, il se vide len-tement mais sûrement. Nombre depays connaissent déjà de sérieu-ses difficultés d’approvisionne-ment en eau douce : l’Australie,l’Asie (Inde et Chine comprises),le nord de l’Afrique ainsi que leProche et le Moyen-Orient ou en-core une bonne partie de l’Euro-pe. Dans LaQuotidienne de demain,nous verrons quelles sont les consé-quences de la pénurie d’eau sur laproduction agricole, le rôle de l’irri-gation dans l’aggravation de ces pé-nuries mais surtout les technologiesqui permettent aujourd’hui d’allier ir-rigation, hausse des rendements etpréservation des ressources en eaudouce. Car ces solutions existent...

*Rédactrice en chef de Défis*Rédactrice en chef de Défis*Rédactrice en chef de Défis*Rédactrice en chef de Défis*Rédactrice en chef de Défis& Profits& Profits& Profits& Profits& Profits

Trop d’impôt tue l’impôt… et la croissancedéclara en septembre 2012que «neuf Français sur dix neseront pas touchés par de nou-velles hausses d’impôts et detaxes».Mieux encore, le ministre del’Économie, Pierre Moscovici,ajouta que «neuf Français surdix verront leur impôt soitbaisser, soit rester stable».Mais les promesses n’enga-gent que ceux qui y croientet, à l’heure de la rentrée, l’ad-dition s’avère salée pour beau-coup de français. Environ 55% des foyers fiscaux ont ef-fectivement vu leur impôt surles revenus perçus en 2012augmenter par rapport à l’im-pôt portant sur les revenus de2011… bien loin du «neuf fran-çais sur dix».L’augmentation de la pressionfiscale ne constitue toutefoispas une réelle surprise au re-gard du dérapage budgétairede l’exercice 2012. De nom-breux ménages avaientd’ailleurs intégré cette haus-se dans leur budget tout ensachant «qu’aucun effort sup-plémentaire» ne leur seraitdemandé, comme l’avait pro-mis le président de la Répu-blique en mars 2013.Mais, à nouveau, en raison dela fragilité des équilibres bud-gétaires, la fiscalité va conti-nuer de s’alourdir en 2014.Et les ménages, dont le pou-voir d’achat est sans cessegrignoté, seront encore mis àcontribution. En effet, outreles probables reconductionsdes mesures portant sur l’im-pôt sur le revenu (à l’excep-tion du gel du barème), ils su-biront dès le 1er janvier 2014l’accroissement des prix à laconsommation du fait du re-

lèvement de la TVA dont letaux normal passera de 19,6% à 20 % et le taux intermé-diaire de 7 % à 10 %.Par ailleurs, dans le cadre desnégociations sur les retraites,les actifs, à l’instar des entre-prises, endureront une haus-se de leurs cotisations socia-les de 0,15 %, élément quiparticipera à creuser l’écartentre salaire brut et salairenet. Enfin, comme une cerisesur le gâteau fiscal, le gou-vernement a récemment an-noncé la création d’une con-tribution climat énergie, unesorte de taxe carbone dégui-sée, censée «verdir» le com-portement des Français.À travers cette action, quelest donc l’objectif du gouver-nement qui, à en croire lespropos du ministre de l’Éco-nomie Pierre Moscovici, est«sensible au ras-le-bol fiscal»des ménages et des entrepri-ses ? Une overdose générali-sée qui se traduit notammentpar le poids de la fiscalitédans le PIB hexagonal qui at-teindra 46,5 % en 2014 con-tre 44,9 % en 2012 et 42,5% en 2010.Cette situation confère à laFrance une place sur le po-dium des États dont la fiscali-té est la plus lourde en Euro-pe (derrière le Danemark etla Suède). C’est dans ce ca-dre que le FMI suggère à laFrance de s’attaquer à la dé-pense publique, mettant no-tamment en avant que leshausses d’impôts pourraientbrider la consommation et l’in-vestissement des agents éco-nomiques, faisant ainsi peserun véritable risque sur la crois-sance économique (déjà bien

molle) et surtout sur l’emploi.Le vice-président de la Com-mission européenne, OlliRe-hn, ajoute pour sa part que lafiscalité en France a atteintun «seuil fatidique».Ces réactions ont ainsi incitéle gouvernement à annoncerune modification de la clé derépartition des efforts. Le mi-nistre de l’Économie indiquaitainsi il y a quelques jours quela réduction des déficits pas-serait pour un tiers par la haus-se des impôts et pour deuxtiers par la baisse de la dé-pense publique. Pour le mo-ment néanmoins, aucune pré-cision n’a encore été appor-tée quant aux postes qui pour-raient, éventuellement, êtrerabotés…

LES CONSÉQUENCESLES CONSÉQUENCESLES CONSÉQUENCESLES CONSÉQUENCESLES CONSÉQUENCESÉCONOMIQUES ETÉCONOMIQUES ETÉCONOMIQUES ETÉCONOMIQUES ETÉCONOMIQUES ETSOCIALES D’UNESOCIALES D’UNESOCIALES D’UNESOCIALES D’UNESOCIALES D’UNENOUVELLE HAUSSENOUVELLE HAUSSENOUVELLE HAUSSENOUVELLE HAUSSENOUVELLE HAUSSEDE LA FISCALITÉDE LA FISCALITÉDE LA FISCALITÉDE LA FISCALITÉDE LA FISCALITÉ

Cependant, au regard desnombreuses promesses vainesfaites en 2012 et au premiertrimestre 2013 par le gouver-nement (ce qui ne constituepas un élément propre à lagauche française), il est ac-tuellement difficile d’accorderdu crédit à une hypothétiquemodification de la répartitiondes efforts entre contribua-bles et État. Tout au plus, ilconvient d’espérer que la dé-pense publique se stabilise àdéfaut de diminuer.D’un point de vue macroéco-nomique, la hausse des impôtsdevrait donc provoquer unchoc négatif sur le PIB fran-çais via l’effet du multiplica-teur. Pour rappel, ce mécanis-

me mis en évidence par l’éco-nomiste John Maynard Keynesimplique qu’un euro dépensé/économisé par l’État génèreune hausse/perte de revenupour l’économie nationale,supérieure, inférieure ou éga-le à la dépense/économie ini-tiale, en fonction de la valeurdudit multiplicateur.Selon les dernières estima-tions du FMI, la valeur du mul-tiplicateur serait de 1,7, cequi implique qu’un euro sup-plémentaire taxé aurait poureffet de diminuer le revenunational d’un euro et 70 cents.Or, en attendant la présenta-tion officielle du budget quiaura lieu fin septembre etd’éventuelles bonnes surpri-ses, le chiffre de 12 milliardsd’euros d’impôt supplémentai-re semble déjà acté…D’un point de vue microéco-nomique, un État ne peut tou-tefois lever l’impôt ad vitaeaeternam, spécifiquement enpériode de vaches maigres. Eneffet, la combinaison chôma-ge et peu ou pas de croissan-ce a pour conséquence de di-minuer progressivement l’as-siette fiscale des agents éco-nomiques. Ce principe anciena notamment été mis en évi-dence par l’économiste an-glais Adam Smith puis résu-mé par l’économiste françaisJean-Baptiste Say par sa cé-lèbre formule «qu’un impôtexagéré détruit la base surlaquelle il porte».Une «allergie fiscale» finale-ment théorisée dans les an-nées 1970 par l’économisteaméricain Arthur Laffer et sacélèbre courbe concave. Aus-si, au regard du niveau de lapression fiscale française, il

semble qu’un pic ait été at-teint et que la mise en placede nouveaux impôts (ou plusprécisément l’élargissementdes assiettes) aurait pour con-séquence de tuer l’impôt… etla croissance.Dans un article de 2009 inti-tulé «Large changes in fiscalpolicy : taxes vs spending», leséconomistes Alberto Alesinaet Silvia Ardagna ont montré,qu’historiquement, les ajuste-ments budgétaires axés surune augmentation des impôtss’accompagnent de longuesrécessions ; à l’inverse, quandl’ajustement porte sur la di-minution de la dépense, lespériodes de récession sont li-mitées.Forte de son titre de cham-pionne d’Europe de la dépen-se publique, la France dispo-se donc de nombreuses mar-ges de manœuvre pour épou-ser la trajectoire budgétairedictée par Bruxelles. Mais agirsur la dépense plutôt que surles impôts suppose une bon-ne dose de courage politiqueet fait courir le risque de l’im-popularité et de défaite auxprochaines élections.Mais face à la grogne généra-le des Français, liée notam-ment à un vingt-septième moisde hausse consécutive du chô-mage, ce courage paraîtaujourd’hui indispensablepour relancer l’économie fran-çaise et éviter une récessionsusceptible de s’auto-entrete-nir. Mesdames, Messieurs lespolitiques, il est l’heure deschoix.

*Economiste diplômé*Economiste diplômé*Economiste diplômé*Economiste diplômé*Economiste diplôméde l’université de Parisde l’université de Parisde l’université de Parisde l’université de Parisde l’université de Paris

Dauphine.Dauphine.Dauphine.Dauphine.Dauphine.

Page 16: Le Financier Du 04.09.2013

BLOC-NOTESLE FINANCIERMERCREDI 4 SEPTEMBRE 201316

Le chiffre

27.000Les services des Douanes de lawilaya de Tamanrasset ont pro-cédé, dernièrement et en plu-

sieurs endroits de la wilaya, à la saisie de plus de 27.000litres de carburant destinés à la contrebande, a-t-on ap-pris lundi auprès de la direction régionale des Doua-nes. La saisie la plus importante a été opérée dansles environs de la ville d’Abalessa (100 km de Ta-manrasset), où les douaniers ont mis la main sur80 futs d’une capacité globale de 16.000 litres decarburant, qui étaient dissimulés dans le désert etdestinés à être exportés frauduleusement, a indi-qué le directeur régional des Douanes par intérim,Rabah Hamiani. Pour lutter contre la contrebandede carburant, de nouvelles mesures ont été prisesdepuis la mi-juillet dernier visant l’organisation dela vente de carburant dans la wilaya de Tamanrasset,a rappelé le même responsable.

du jour

COURS DES PRINCIPALES MONNAIES SURLE MARCHE INTERBANCAIRES DES CHANGES D’ALGER

MONNAIESMONNAIESMONNAIESMONNAIESMONNAIES

1 USD

1 EUR

1 GBP

100 JPY

100 CHF

1 CAD

100 DKK

100 SEK

100 NOK

1 AED

1 SAR

1 KWD

1 TND

1 MAD

DEVISESDEVISESDEVISESDEVISESDEVISES

US DOLLARS

EURO

POUND STERLING

JAPAN YEN

SWISS FRANC

CANADIAN DOLLAR

DANISH KRONE

SWEDISH KRONA

NORWEGIAN KRONE

ARAB EMIRAT DIRHAM

SAUDI RIYAL

KUWAIT DINAR

TUNISIAN DINAR

MAROCCAN DIRHAM

AAAAACHACHACHACHACHATTTTT

80.0537

104.4301

121.7917

80.3268

8,467.7068

76.0677

1,400.0297

1,200.1874

1,320.5823

21.7946

21.3459

280.1039

48.7551

9.3606

VENTEVENTEVENTEVENTEVENTE

80.0687

104.4816

121.8331

80.3741

8,471.9818

76.1182

1,400.9291

1,200.9524

1,322.1820

21.7993

21.3511

280.5491

49.2451

9.4185

Séance du MARDI 03/09/2013PaysPaysPaysPaysPays LibelléLibelléLibelléLibelléLibellé DernierDernierDernierDernierDernier Var.Var.Var.Var.Var. Veil leVeil leVeil leVeil leVeil le Var/1janvVar/1janvVar/1janvVar/1janvVar/1janv

Suisse SMI 7 896.75 0.07% 7 891.62 15.75%

Pays-Bas AEX 368.75 -0.14% 369.26 7.60%

France CAC 40 3 996.08 -0.25% 4 006.01 9.75%

Norvège OBX Total Return Index 463.02 0.09% 462.59 12.85%

Russie RTS Index 1 293.32 0.10% 1 291.98 -15.30%

Pologne Warschau WIG 20 2 367.82 -1.13% 2 394.90 -8.33%

Europe FTSEuroFirst 80 3 646.66 0.03% 3 645.61 5.63%

Allemagne DAX PERFORMANCE-INDEX 8 224.80 -0.23% 8 243.87 8.04%

Allemagne TECHN. ALL SHARE TR 1 255.40 -0.13% 1 256.98 24.28%

Italie FTSE MIB 17 001.08 0.07% 16 988.57 4.47%

Belgique BEL 20 2 714.13 0.17% 2 709.46 9.63%

Espagne IBEX 35 MADRID 8 464.2000 0.41% 8 429.6000 3.63%

Royaume Uni FTSE 100 6 492.64 -0.21% 6 506.19 10.09%

LibelléLibelléLibelléLibelléLibellé MonnaieMonnaieMonnaieMonnaieMonnaie DernierDernierDernierDernierDernier Var.Var.Var.Var.Var.

Afrique du Sud Rand - ZAR 13.5785 0.46%

Australie Dollar - AUD 1.4561 -0.87%

Canada Dollar - CAD 1.3848 -0.47%

Danemark Couronne - DKK 7.4591 -0.01%

États-Unis Dollar - USD 1.3152 -0.34%

Hong Kong Dollar - HKD 10.1988 -0.34%

Japon Yen - JPY 131.1410 0.05%

Nouvelle-Zélande Dollar - NZD 1.6832 -0.05%

Royaume-Uni Livre Sterling - GBP 0.8465 -0.27%

Singapour Dollar - SGD 1.6803 0.01%

Suède Couronne - SEK 8.6915 -0.23%

Suisse Franc - CHF 1.2330 0.02%

Parité contre 1 euroLES + FORTES HAUSSESLES + FORTES HAUSSESLES + FORTES HAUSSESLES + FORTES HAUSSESLES + FORTES HAUSSES

MODELABS GROUP À la hausse +37,93%BIOMERIEUX À la hausse +9,09%INTERPARFUMS À la hausse +5,42%

LES + FORTES BAISSESLES + FORTES BAISSESLES + FORTES BAISSESLES + FORTES BAISSESLES + FORTES BAISSES

ALCATEL-LUCENT À LA BAISSE -10,23%MERSEN À LA BAISSE -8,25%AVANQUEST SOFTWARE À LA BAISSE -5,38%

INDICES INTERNAINDICES INTERNAINDICES INTERNAINDICES INTERNAINDICES INTERNATIONATIONATIONATIONATIONAUXUXUXUXUX

Stoxx 50 2 428,03 À la baisse -1,00%Euro Stoxx 50 2 415,13 À la baisse -0,70%DAX Xetra 6 398,65 À la baisse -0,32%AEX 25 319,30 À la baisse -0,52%FTSE 100 5 726,29 À la baisse -0,45%Dow Jones IA (c) 12 675,75 À la baisse -0,26%S&P 500 (c) 1 314,65 À la baisse -0,10%Nasdaq Comp. (c) 2 786,64 À la hausse +0,09%Nikkei 225 8 883,69 À la hausse +1,12%

85.565Les immatriculations de voitu-res neuves en France ont à nou-veau trébuché en août, signe

qu’en cas de stabilisation du marché cette année, ellese fera à un niveau très bas. Les derniers chiffres publiéslundi par le Comité des constructeurs français d’auto-mobiles (CCFA), alors que plusieurs usines automobilesfrançaises font leur rentrée, montrent qu’il s’est immatri-culé le mois dernier seulement 85.565 voitures neuves,soit une baisse de 10,9% sur un an en données brutesaprès +0,9% en juillet. Août ayant compté cette annéeun jour ouvrable de moins, la baisse ressort à 6,7% endonnées corrigées des jours ouvrables, contre -3,5% lemois précédent. Le dernier mois d’été n’est générale-ment pas très représentatif, l’activité chez les conces-sionnaires étant toujours très faible ce mois-là. Mais enpériode normale, le marché tourne habituellement en-tre 100.000 et 130.000 immatriculations de voituresneuves sur la période.

Page 17: Le Financier Du 04.09.2013

LE FINANCIERMERCREDI 4 SEPTEMBRE 2013 17MAGAZINE

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IMPRESSION : Ouest: SIO / Centre: SIA

DIFFUSION :

OUEST : SEDORTél. 041 58 17 82 Fax : 041 51 49 74

CENTRE : SARL XMATRIX COMMUNICATIONTél / fax. : 021 67 30 61Directeur Technique: Mehdi Feham

Rédacteur en Chef : Redouane Benchikh

Le personnage fémininà l’honneur au Théâtre d’Oran

Le personnage féminin est àl’honneur à traversplusieurs pièces théâtrales

programmées pour le mois encours au Théâtre régionalAbdelkader Alloula d’Oran (TRO),a-t-on appris auprès de cettestructure culturelle. Le personna-ge féminin constitue le rôleprincipal dans la plupart desoeuvres à l’affiche du TRO, àl’instar de l’épopée «Wafia» quimet en exergue la dimension dusacrifice consenti par le peuplealgérien durant la lutte delibération et la notion de lafidélité au serment fait auxglorieux martyrs de la Révolution.Production récente du TRO,«Wafia» est interprétée par unedizaine de jeunes artistes àl’instar de la jeune ZaoucheBahria qui campe le personnageprincipal et de la chanteuse enherbe Ould Mohand Celia, âgéede 13 ans. Cette pièce dont lagénérale avait été donnée avecsuccès le 18 mai dernier à Oran,est la deuxième créationartistique du TRO dans le cadrede la célébration du 50èmeanniversaire de l’indépendancenationale, après «El-Mechaal» (Leflambeau) jouée en janvier.Ecrite par Kaddour Benkhamas-sa, adaptée par BouzianeBenachour et mise en scène parAbdelkader Belkaïd, «Wafia» aété, pour rappel, présentée à ladernière édition du Festivalnational du théâtre professionneld’Alger. De son côté, la drama-turge Malika Youcef a choisi de

présenter sa nouvelle oeuvre«Aourak hayati» (Feuilles de mavie) dont la représentationgénérale est fixée pour jeudiprochain. Elle raconte l’histoirede Zoulikha, une scénariste enquête d’un partenaire pourréaliser son projet, sillonnantpour ce faire différents pays,mais en vain. Un jour, elle reçoitl’appel téléphonique tant attendude la part d’un producteur luiannonçant la bonne nouvelle quiva la faire sursauter de joie. Unejoie de courte durée toutefois carce même producteur lui signifie-ra plus tard le rejet de son textepar la commission de lecture...Le public du TRO est égalementconvié à découvrir une autrepièce intitulée «Hadjer», réaliséepar Aouni Ahmed qui propose unehistoire sur le thème des droitsdes femmes en général et desfemmes rurales en particulier.Les enfants ne sont pas en restedans le programme du TRO quiprévoit à leur intention plusieursspectacles comme «El-assad ouael-hattaba» de Mourad Senouci,«El houta oua el jirane» deMissoum Medjahri et «El-khalia»d’Ahmed Benallam et MohamedYabdri. Un concert de musiqueavec l’Orchestre symphoniqued’Alger et des après-midipoétiques figurent égalementau menu de ce programmemensuel du TRO qui sera clôturéle 30 septembre par la généraled’une nouvelle création intitulée«Ma baed el-ghad», de TalebMohamed Amine.

La semaine culturelle de la wi-laya de Skikda ouverte, lundisoir, au complexe culturel d’Ain

Temouchent propose au public de

cette wilaya de l’ouest du pays unprogramme aussi riche que varié.Mettant en relief l’important patri-moine culturel et archéologique de

l’époque romaine de Skikda, ancien-nement dénommée ‘’Rusicade’’, cet-te manifestation a pour but de faireconnaître les différents aspects du

patrimoine culturel de la région, aindiqué M. Attia Bachir, chef de ladélégation hôte. Une exposition surles différents produits artisanaux decette région a été inaugurée en cet-te circonstance. Le public témou-chentois aura l’occasion de décou-vrir les travaux d’un artisan en ma-cramé, M. Sioussiou Slimane, qui luiont valu, entre autres, les félicita-tions des ministres de la Culture etdu Tourisme, lors du dernier Salonnational de l’ANGEM organisé débutjuillet dernier à Alger.C’est le cas également des poteriesde Melle. Châalane Zahia, qui ontattiré l’attention des visiteurs. Cetteartiste a souligné que sa ville natalede Skikda est l’une des régions dupays les plus attachées à son artisa-nat et recèle un patrimoine très ri-che dans ce domaine. L’art culinaireet ses plats les plus populaires, com-me le ‘’Maghlout’’ , un couscous àbase d’orge et de farine, figurent,

également, en bonne place de cettemanifestation aux côtés des gâteauxet autres ‘’Trid’’. Lors de la cérémo-nie d’ouverture, les intervenants ontmis l’accent sur les objectifs de ceséchanges inter wilayas, notamment,la préservation de ces valeurs cultu-relles et la lutte contre leur extinc-tion. Les expositions comportent, parailleurs, une splendide mosaïqued’objets, comme des pièces de mar-bre bien taillées (cendriers, des sphè-res polies et d’autres objets de dé-coration), des tableaux de peinture,des ustensiles de cuisine en bois bienfaçonnés, des habits traditionnelsbaroques, des instruments de musi-que, des jarres et des cruches. Leprogramme de la semaine comporteégalement, des conférences littérai-res et des récitals poétiques, en plusde représentations théâtrales etmusicales, destinées en particulierpour les enfants, par la troupe ‘’El-Basma’’.

Le patrimoine de Skikda s’invite à Ain Temouchent

Développer le champ d’activitéscréatives des enfants et encouragerleur participation

Les participants à ladeuxième édition ducolloque national sur

«L’enfant et la créativité»,organisé à l’initiative del’Union des écrivains algé-riens (UEA), ont recomman-dé lundi, à Souk Ahras, à lafin des travaux, ‘’la néces-sité de développer le champd’activités créatives desenfants et d’encouragerleur participation». Ecri-vains spécialisés, éditeurset bibliothécaires, venus deplusieurs wilayas du pays,ont soutenu que l’éveil de

l’enfant à l’art de l’écrit, eststimulé par les expositionsartistiques, englobant lacalligraphie et les travauxmanuels, le théâtre, la mu-sique, la littérature, et éga-lement la poésie et la pro-se. Les participants ont,d’autre part, proposé l’orga-nisation de concours natio-naux dans toutes ces disci-plines, en impliquant les éta-blissements de jeunes. Ilsont également proposé lamise en place d’un comitéscientifique chargé d’étu-dier et de renouveler les thè-

mes à débattre lors des pro-chains colloques portant surl’enfant et la créativité, deparrainer les concours orga-nisés et de publier les inter-ventions lors de ces rencon-tres. Au cours de la deuxiè-me journée des travaux dece colloque, l’écrivain Mo-hamed Al Zine Rabai a évo-qué l’importance d’interve-nir dans le monde de l’en-fant et de stimuler sa sensi-bilité. L’enfant a besoin‘’d’être encadré, orienté etaccompagné’’ pour libérerses dons sans complexe, a-

t-il soutenu. Pour cet écri-vain ‘’la récitation et le théâ-tre’’ sont les meilleurs alliésdans l’éveil de la créativitéde l’enfant et l’école reste,selon lui, le meilleur endroitoù des talents peuvent êtredécouverts. Au cours de cet-te deuxième édition du col-loque, des conférences surdes thèmes divers du mon-de de l’enfant ont été pré-sentées, à côté de la lectu-re de textes de poésie et deprose pour enfants, accom-pagnée par des récitals deluth et de violon.

Le 5ème Salon nationaldu cuir, une réussite commerciale

Le Salon national du cuir tenu àJijel du 28 août au 2 septem-bre, a été une réussite com-

merciale, ont affirmé mardi les or-ganisateurs et les exposants. L’em-placement choisi cette année pourla tenue du salon, sur la placette del’hôtel Kotama, dans le prolonge-ment de la plage, a permis de tou-cher directement le plus grand nom-bre de vacanciers, venus de tous lescoins du pays. Le salon a drainé quo-tidiennement des millliers d’esti-vants a souligné M. Kerdid Abdelhak, directeur de la Chambre de wilayade l’artisanat et des métiers de Jijel.Le même responsable a déclaré quecette 5ème édition surpassait lesquatre précédentes par l’affluencedu public, encouragé par des prixabordables, la variété et la qualitédes produits, précisant que lesstocks ont du être renouvelés deuxfois de suite. Les artisans ont fait demeilleures ventes que dans la capi-tale, a ajouté M. Khama Yacine, chefde service finances et comptabilité

de la Chambre de wilaya des métierset de l’artisanat de Jijel. Mme SiamaMeftahi, venue d’In Amenas s’estdéclarée, enchantée du site et del’accueil, elle a proposé au publicdes nattes de fibres végétales et decuir , affirmant qu’elle tient à reve-

nir l’an prochain, avec d’autresproduits. En marge de cette 5èmeédition du Salon national du Cuir,une journée d’étude a été organi-sée au Centre culturel islamiquede Jijel, sur le soutien de l’Etat,accordé aux artisans.

Page 18: Le Financier Du 04.09.2013

PUBLICITÉLE FINANCIERMERCREDI 4 SEPTEMBRE 201318

ANEP N° 31011520 LE FINANCIER LE 04/09/13ANEP N° 31011520 LE FINANCIER LE 04/09/13ANEP N° 31011520 LE FINANCIER LE 04/09/13ANEP N° 31011520 LE FINANCIER LE 04/09/13ANEP N° 31011520 LE FINANCIER LE 04/09/13

République Algérienne Démocratique et Populaire

Wilaya d’OranDaira d’Oran

Commune de GdyelN° 3974 /2013

2ème mise en demeureavant résiliation

Projet : Réalisation d’une aire de jeu à Gdyel

- Vu le marché N° 06/2012.- Vu l’ordre de service de commencement des travauxen date du 06/01/2013.- Suite au procès verbal du 10/06/2013.- Suite au procès verbal du 03/07/2013.- Suite au procès verbal du 07/08/2013.- Suite au procès verbal du 01/09/2013.- Vu l’expiration du délai de réalisation.

L’entreprise Hadj Attou Mohamed domicilié Hai EmirAbdelkader, Bir El-Djir, est mise en demeure pour la 2ème

fois afin d’achever les travaux. Un délai de 08 jours luiest accordé, à compter de la date de parution de la miseen demeure sur les quotidiens nationaux. Faute de seconformer à la présente, la résiliation aux torts exclu-sifs sera prononcée à l’encontre de l’entreprise.

Le président de l’assembléLe président de l’assembléLe président de l’assembléLe président de l’assembléLe président de l’assemblé populaire communale populaire communale populaire communale populaire communale populaire communale

Page 19: Le Financier Du 04.09.2013

0102030405060708091011121314

5656555555555454545352525150

0704020510140801091103130612

DOTATION:350.000 DA

Nombre Tierce Totaldes chevaux Designés

(Quarté-Simple)3 - 10 Da - 30 Da10DA -120DA4 - 20 Da - 120 Da250DA-600DA5 - 50 Da - 300 Da

750DA-1.800DA6 - 100 Da - 600 Da

175DA-4.200DA7 - 175 Da - 1.050 Da

350DA-8.400DA8 - 280 Da - 1.680 Da

630DA-15.120DA9 - 420 Da - 2.520 Da

1.050DA-25.200DA10 - 600 Da - 3.600 Da

1.650DA-39.600DA11 - 825 Da - 4.950 Da

2.475DA-59.400DA12 - 1.100 Da - 6.600 Da

TURF LE FINANCIERMERCREDI 4 SEPTEMBRE 2013

19

LES PRONOSTICSDES PROFESSIONNELS

ET DES VÉRITÉS

COMMENTAIREPar Brahim

1ère courseDébut : 16h05 mnDépart : 17h00mn

1ère courseDébut : 15h35 mnDépart : 17h00mn

Nombre Tierce Total des chevaux Designés (Quarté-Simple)3 - 10 Da - 30 Da 10DA -120DA4 - 20 Da - 120 Da 250DA-600DA5 - 50 Da - 300 Da 750DA-1.800DA6 - 100 Da - 600 Da 175DA-4.200DA7 - 175 Da - 1.050 Da 350DA-8.400DA8 - 280 Da - 1.680 Da 630DA-15.120DA9 - 420 Da - 2.520 Da 1.050DA-25.200DA10 - 600 Da - 3.600 Da 1.650DA-39.600DA11 - 825 Da - 4.950 Da 2.475DA-59.400DA

Pour chevaux de 3anset plus ARABESARABESARABESARABESARABES.N’ayant pas totalisé lasomme de 111.000DAen gains et places de-puis le 01.01.2012poids 3ans 50kgs. Surcharge de 1kg partranche de 22.000 DAcumulée en gains etplaces depuis le01.01.2012 une dé-charge de 5kg est ac-cordée aux chevauxARABESARABESARABESARABESARABES N.E.SN.E.SN.E.SN.E.SN.E.S. enalgérie

VANSATIARIGHAZIAEL FEHAMAQUARTADJIATASBIHAT DE MHARACHEKABOUSNARAGHDAQUODWAEMERODENECHWAMASSARIASOUNESSEL MADRAKAHINA

A.BENSAFIL.TOUDJINEA.HAMIENN.GRISN.FELKAOUIS.BERRAHN.GHELLABN.GRISABS.LAHMICIA.MAHBOUBS.ZERGUINEML.ZAABOUBO.MEZIANIT.DILMI

1. VANSATIA : Coursière qui vient decourir en progrès, lors de sa derniè-re sortie, a de meilleures possibili-tés pour venir participer avec les pre-miers à l'arrivée.

2. RIGHAZIA : Sur sa dernière sor-tie, elle ne doit pas être jugée, lotrequis pour se racheter à sa pro-chaine sortie.

3. EL FEHAMA : Cour-sière de bonne qualité,peut croire en ses chan-ces pour sa prochainesortie, afin de tenter debriser sont écart, outsiderspéculatif.

4.QUARTADJIA : Rien quepour la corde et la montée deson jockey du jour, cette cour-sièreest très bien placée sur untel départ.

5. TASBIHAT DE MEHARECHE:Coursier logé à la même enseigneque le N° 02, a de bonne qualité,peut croire en ses chances pour saprochaine sortie, afin de tenter debriser sont écart.

6. KABOUSNA : Vient de remboursertout, cette pouliche de qualité néeen Algérie très bien montée, atten-tion toutefois.

7. RAGHDA : Son seul essai s'estsoldé par un cuisant échec, ce quila relègue au rang des improbablesde l'épreuve du jour.

8. QUODWA : Idéalement placéepar la condition de la course dujour, cette brave s'associe à la finecravache du jockey, ne va pas lais-ser passer une telle oppor-

tunité poursoigner sa carte de visite

09. EMERODE : Coursière comba-tive et accrocheuse à souhait, tra-versant et conservant sur la distan-ce du jour de belles chances pour

venir se mêler en bon rang au sprintfinal.

10. NECHWA : Coursière de qualitéreconnue qui reste sur de mauvaisrésultats, il est vrai, elle misera surses moyens pour faire effacer sesderniers échecs et se faire jouer lespremiers rôles de la base.

11. MASSARIA : Reste sur une lon-gue série d'échecs, cette coursièrede qualité modeste affronte une cour-

se de bien meilleure qualité et aune tâche plus délicate.

12. SOUNESS : Idéalementplacée à chaque sortie, res-

tait sur de très bons par-cours, même si elle met-

tra tout en œuvre cettefois, pour tenter sa

chance, mais la dis-tance du jour n'est

pas son fort.

13. EL MARDA: Logée à la

même enseigneque le N° 12, en progrès sur la

même sortie, peut décrocher l'acces-sit de son crack jockey du jour et demétier.

14. KAHINA : Rien que pour la cordeet la montée de son jockey du jour,cette coursière est très bien placéesur un tel départ.

Les pronostics desprofessionnelset des vérités

Les meilleuresperformances

5.1.10.7.9.4.6.12Les meilleuresLes meilleuresLes meilleuresLes meilleuresLes meilleures

chanceschanceschanceschanceschances5.1.10.7.9.4.6

La classeLa classeLa classeLa classeLa classe5.1.10.7.9La formeLa formeLa formeLa formeLa forme5.1.10.7.9

La base de JeuLa base de JeuLa base de JeuLa base de JeuLa base de Jeu5.1.10.7

JOCKEYSJOCKEYSJOCKEYSJOCKEYSJOCKEYS5.1.10.7.9.4

PRPRPRPRPROPRIETOPRIETOPRIETOPRIETOPRIETAIREAIREAIREAIREAIRE1.5.10.7.9.4.6.11ENTRAINEURSENTRAINEURSENTRAINEURSENTRAINEURSENTRAINEURS

5.1.10.7.9.4PMUPMUPMUPMUPMU

5.1.10.7.9.6.13QUARTEQUARTEQUARTEQUARTEQUARTE

CHF 5.1.10.7 X CHF 5.1.10.9 X CHF 5.1.10.6 X CHD 5.1.10XX

QUINTEQUINTEQUINTEQUINTEQUINTE CHF 6.1.10 X CHF 6.1.7X CHF 6.1.9 XCHD 6.1 XX

PRIX: MESK - ARABE PUR - Dotation : 350.000 DANOMBRE DE PARTANTS 14 - QUINTE

QUARTE - Distance : 1.200 m.

M.HARACHB.BERRAHAH.CHAABIJJ.ABM.DJEBBARAB.ATTALLAHNI.TRADA.LACHIM.BOUCHAMAA.FEKROUNET.LAZREGJJ.A.CHAABIAP.H.ZABBOUBAP.W.BENDJEKAIDELJJ.AB.CHENAFI

F.DOUKHIA.DJEBBARTF.BENYATTOUH.DJEBBARS.ATTALLAHPROPRIETAIREF.CHAABIH.DJEBBARH.BOUBAKRIAB.SEMAHIF.CHAABIM.ZAABOUBES.MEZIANIF.DOKHI

PRIX: MESK - ARABE PUR - Dotation : 350.000 DANOMBRE DE PARTANTS 14 - QUINTE QUARTE -

Distance : 1.200 m.

PRPRPRPRPROPRIETOPRIETOPRIETOPRIETOPRIETAIRESAIRESAIRESAIRESAIRES N °N °N °N °N ° JOCKEYSJOCKEYSJOCKEYSJOCKEYSJOCKEYSCHEVAUXCHEVAUXCHEVAUXCHEVAUXCHEVAUX ENTRAINEURSENTRAINEURSENTRAINEURSENTRAINEURSENTRAINEURSPDSPDSPDSPDSPDS CDSCDSCDSCDSCDS

HIPPODROME BAZER SAKHRA(EL EULMA)

HIPPODROMEBAZER

SAKHRA(EL EULMA)

HIPPODROME BAZER SAKHRA(EL EULMA)

Page 20: Le Financier Du 04.09.2013

9 lignes | 9colonnes | 9blocs. Utilisezuniquementdes chiffres de1 à 9 pourremplir lagrille N’utilisezpas 2 fois unchiffre dansune colonne,un bloc ou uneligne

Règlesde basedu Sudoku

N°1818

Solution sudoku n° 1817

Mots Croisés N°1818

Mots Fléchés N°1818

DÉTENTELE FINANCIERMERCREDI 4 SEPTEMBRE 201320

SUDOKU EXPERT

Solutions des Mots croisés n°1817

Solutions des Mots Fléchés n°1817

HORIZONTHORIZONTHORIZONTHORIZONTHORIZONTALEMENTALEMENTALEMENTALEMENTALEMENT1 - Bien secouer 2 - Décliner - Possessif3 - Conduite - Celui dont on vient de parler4 - Presque brutal - Couverts5 - Bien content - Série de lustres - Petite bourgui-gnonne 6 - Vieil accord - Insonorisa - Pas beaucoup7 - Français du Maghreb8 - Repas pour les jeunes - Limites9 - Belle faute - Impeccable10- Indice de viscosité - Enlèvement - Petit socle

VERTICALEMENTVERTICALEMENTVERTICALEMENTVERTICALEMENTVERTICALEMENTA - Division de cours - ChoisisB - CongédieraC - Vomitif - ExisterD - Net refus - ExpulséeE - Thérapeute non officielF - Trop souvent utilisée - Vague sujet - Dieu solaireG - Mot de parchemin - CyclesH - Se plaindraient bêtementI - Arme de brochet - Mauvaise écoleJ - A payer - Hep !K - Extrême maigreurL - Peu dépensier - Vieux portier

Page 21: Le Financier Du 04.09.2013

TÉLÉVISION

10:25 Malcolm10:50 Malcolm11:50 Desperate Housewives12:40 Météo12:45 Le 12.4513:05 Scènes de ménages13:40 Météo13:42 100% montagne13:45 Le bonheur au boutdu monde14:40 Un dîner presque parfait16:35La meilleure boulangeriede France17:40 100 % mag100 % mag18:43 Météo

LE FINANCIERMERCREDI 4 SEPTEMBRE 2013 21

20:00 Toulouse /Racing Métro 92

21:25 Band of Brothers :l’enfer du Pacifique

09h00 bonjour d'algérie10h00 waqai'e10h30 guide des continents10h50 bouhairet e'chabout11h00 senteurs d'algérie''ain temouchent''12h00 journal en français12h25 maoussime el matar13h40 rahalat bahria14h30 znoud all sit II15h30 abtal koret el sallal métrage déssin animé17h00 GGO Football17h30 oulama'e el djazair18h00 journal en amazigh18h30 waqai'e19h00 journal en français

21:40 Maison à vendre

21:00 Festival timgad 2013

19:50 Esprits criminels

19:45 Les gens du fleuve

09:10 Yakari09:22 Yakari09:35 Flapacha, où es-tu ?09:50 Consomag09:55 Silence, ça pousse !10:40 Les escapadesde Petitrenaud11:10 Survivre dansle désert12:29 Les mystères d’Alfred12:41 Les mystères d’Alfred12:52 Simsala Grimm13:18 Brico Club13:40 Tout ce qu’il fautsavoir sur14:30 Dangers dans le ciel15:20 Des maisons etdes hôtes15:50 Fourchette et sacà dos16:45 Yellowstone Park18:50 Sa majesté, la raiemanta19:40 Silence, ça pousse !20:25 La maison France 521:10 Des maisons et des hôtes21:38 Consomag21:40 C dans l’air22:50 Vu sur Terre

21:40 C dans l’air

10:25 Garfield & Cie11:35 Kikoriki11:45 Consomag11:55 Météo12:00 12/13 : Journal régional12:30 Un cas pour deux13:30 Keno13:50 O.K. Patron15:10 Des chiffres et des lettres15:50 Un livre, un jour15:55 Harry16:30 Slam17:10 Questionspour un champion17:45 Météo des plages18:00 19/20 : Journal régional18:18 19/20 : Edition locale18:30 19/20 : Journal national18:58 Météo19:00 Tout le sport19:15 Plus belle la vie19:45 Les gens du fleuve21:40 Météo21:45 Grand Soir 322:45 A tort ou à raison

09:55 Secret Story10:55 Au nom de la vérité11:20 Mon histoire vraie11:35 Mon histoire vraie11:55 Petits platsen équilibre été12:00 Les douze coupsde midi12:55 Joséphine, ange gardien14:35 Spéciale bêtisier15:30 Quatre mariagespour une lune de miel16:20 Bienvenue chez nous17:15 Secret Story18:05 Le juste prix19:00 Journal19:35 Petits platsen équilibre été19:37 Des inventionset des hommes19:38 Météo19:50 Esprits criminels20:35 Esprits criminels21:20 Esprits criminels22:10 Dr House

09:05 Des jours et des vies09:35 Amour, gloire et beauté10:00 Le jour où tout a basculé10:55 Météo outremer11:00 MotusMotus12:50 Toute une histoire13:55 Comment ça va bien !14:55 Le jour où tout a basculé15:15 The Closer :L.A. enquêtes prioritaires16:00Côté Match16:05 The Closer :L.A. enquêtes prioritaires16:50 On n’demande qu’à en rire17:50 Avec ou sans joker18:20 Météo des plages18:24 Météo 218:25 Le cube19:00 Journal19:40Tirage du Loto19:44 Météo 219:45 La smala s’en mêle21:25 Band of Brothers :l’enfer du Pacifique

19h30 nass m'lah city20h00 journal en arabe20h45 djarti21h00 festival timgad 201322h00 lou'ebet e'zaouedj23h20 le temps des tortues00h00 journal en arabe

08:30 Revenge09:10 Revenge09:50 Gorg et Lala10:05 L’été papillon10:35 Miracle en Alaska12:45 Le JT13:05 Les nouveaux explorateurs15:15 Le jour d’après17:15 Dans la bouche...17:20 Mon oncle Charlie17:45 Le JTLe JT18:10 Le grand journal19:00 Le grand journal, la suite19:55 Avant-match20:00 Toulouse / Racing Métro 92

18:45 Le 19.45Le 19.4519:05 En famille19:50 Maison à vendre21:40 Maison à vendre

22:00 Jour de rugby22:45 Troupe d'élite :l'ennemi intérieur

19:50 Coucou c’est nous,les moments cultes

08:05 Alerte Cobra09:00 Telle mère, telle fille10:45 Alerte Cobra12:30 TMC info12:45 TMC agenda12:50 90' Enquêtes90' Enquêtes14:25 90' Enquêtes90' Enquêtes16:10 Las Vegas19:43 TMC Météo19:50 Coucou c’est nous,les moments cultes21:15 Coucou c’est nous,les moments cultes

19:50 Le monde selon Garp14:25 Coloc-scopie14:35 Au coeur du monde arctique15:20 Le Soleil dans tous ses états16:20 X:enius16:45 Dans tes yeux17:15 Chemins d'école,chemins de tous les dangers18:00 La côte ouest de l'Amérique18:45 Arte journal19:05 28 minutes19:45 Silex and the City19:50 Le monde selon Garp22:00 Le monde selon John Irving

Page 22: Le Financier Du 04.09.2013

SPORTLE FINANCIERMERCREDI 4 SEPTEMBRE 201322

Arsenal tient enfin sa re-crue star de l’été. Pous-sé vers la sortie par l’ar-

rivée de Gareth Bale au RealMadrid, Mesut Özil va poserses valises à Londres, ont an-noncé les Gunners lundi soirdans un communiqué. Si leclub se contente de préciserqu’il s’est engagé pour «unelongue durée», l’Allemandaurait signé un contrat de cinqans pour un montant de 45 à50 millions d’euros. Soit ledeuxième transfert le pluscher en Angleterre derrièrecelui de Fernando Torres àChelsea en 2011. La vente laplus chère du club madrilène.Et un record pour Arsenal. Ungros coup pour un joueur deseulement 24 ans qui devraittoucher un salaire de 8,5 mil-lions d’euros annuels, soit 3,5de plus qu’en Espagne.Avec l’arrivée d’Özil, Arsenalrépond au mécontentementde ses supporters après unecampagne de recrutementjusque-là timide (Sanogo, Fla-mini, Viviano). «J’ai dit durantl’été que nous travaillions durpour amener des joueurs dequalité, s’est donc félicité Ar-sène Wenger sur le site duclub. Mesut est un joueur degrande qualité qui sera un fan-tastique renfort pour notreéquipe». Özil, qui évoluait de-puis 2010 au Real où il étaitarrivé en provenance du Wer-der Brême, a exprimé pour sapart son bonheur de rejoindreun club qui affiche «une énor-

Le pilote de F1 FernandoAlonso rachète l’équipeEuskaltel qui devait dis-

paraître en fin de saison. Lanouvelle formation resteradans le World Tour en 2014.C’est une annonce inespéréepour le cyclisme espagnol :condamnée à disparaître enfin de saison après le départannoncé des sponsors, la for-mation Euskaltel a trouvé unsauveur. Le pilote de F1 Fer-nando Alonso est le nouveaupropriétaire de la société quichapeaute l’équipe du WorldTour. «Un accord de principe aété trouvé», annonce Euskal-tel ce lundi. «Les négociationsdevraient s’achever dans lesprochaines semaines.» Pourtenir son rang dans l’élite, la

CYCLISMEFernando Alonso achète Euskaltel

nouvelle équipe devra avoir unbudget d’au moins 6 millionsd’euros. Cette somme devraitêtre apportée par des spon-sors qui accompagnent déjàFernando Alonso chez Ferrarien F1.L’équipe Euskaltel a été crééeen 1994. Le siège de l’équi-pe, dont le nom reste incon-nu, devrait quitter le Pays Bas-que pour les Asturies, la ré-gion de Fernando Alonso maisaussi de Samuel Sanchez. Lechampion olympique 2008,leader d’Euskaltel, restera lechef de file de la nouvellestructure. Les mécaniciensactuels resteront en place toutcomme le manager généralIgor Gonzalez de Galdeano.Plusieurs coureurs d’Euskaltel

sont annoncés dans d’autreséquipes : Igor Anton, MikelLanda, Mikel Nieve et les frè-res Izagirre. L’équipe gardeune licence World Tour jus-qu’en 2016 mais doit atten-dre le feu vert de l’UCI pourassurer son maintien.«La nouvelle équipe respecte-ra les contrats des coureursqui sont actuellement enga-gés chez Euskaltel - Euskadipour 2014 et 2015», annon-ce Fernando Alonso sur sonsite internet. Son projet estnéanmoins de s’ouvrir auxcoureurs non-espagnols àmoyen terme. «La transparen-ce et la tolérance zéro serontles piliers fondamentaux surlesquels ce projet sportif s’ap-puiera.»

TENNIS US OPENL’Italie s’illustre, la pluie aussi

La pluie a largement perturbé la journéede lundi à l’US Open. Roberta Vinci, Fla-via Pennetta et Daniela Hantuchova ver-

ront tout de même les quarts de finale. Ri-chard Gasquet et Roger Federer ont été déca-lés alors que la rencontre Ivanovic-Azarenka aété tout bonnement reportée à mardi.Roberta Vinci peut avoir le sourire. L’Italienne,qui a dompté sa compatriote Camila Giorgi endeux petits sets (6-4, 6-2), a réussi à éviterune interminable interruption météo. Pendantplus de quatre heures, le jeu a en effet étésuspendu en raison de la pluie du côté deFlushing Meadows, au grand dam des specta-teurs et surtout des organisateurs. Ces der-niers, qui se sont faits des cheveux blancs de-vant les averses incessantes, ont décidé dechambouler le programme initial. Ainsi, RichardGasquet a été déplacé sur le court n°17 (aprèsun double messieurs) pour disputer son matchpiégeux contre Milos Raonic tandis que RogerFederer a été déprogrammé du stade ArthurAshe pour «atterrir» sur le Louis Armstrong.Enfin, le duel tant attendu entre Ana Ivanovicet Victoria Azarenka a quant à lui été reporté àmardi. La Biélorusse, tête de série numérodeux, devra donc patienter avant de croiser lefer avec l’ancienne numéro un mondiale BARTOLI EN HOPMAN CUP ?BARTOLI EN HOPMAN CUP ?BARTOLI EN HOPMAN CUP ?BARTOLI EN HOPMAN CUP ?BARTOLI EN HOPMAN CUP ?

Marion Bartoli aurait bien décidé de s’aligneren Hopman Cup avec Jo-Wilfried Tsonga. Saprésence, même dans un tournoi-exhibition,poserait forcément question. Selon L’Equipe,Marion Bartoli aurait finalement décidé d’ho-

norer sa participation en Hopman Cup aux cô-tés de Jo-Wilfried Tsonga après plusieurs hési-tations. La Française, engagée dans ce tour-noi-exhibition avant l’annonce de sa retraite,avait dans un premier temps renoncé. Une rem-plaçante avait été cherchée, et trouvée, maisla n°1 française aurait ensuite changé d’aviset décidé de s’envoler pour Perth l’hiver pro-chain (28 décembre - 4 janvier). Elle reprendradonc l’entraînement afin d’arriver dans lameilleure forme possible tandis qu’il s’agira pourTsonga de se préparer pour l’Open d’Australie.Le manager de Bartoli a juste accepté de nousconfirmer qu’il s’agissait en effet bien d’unepossibilité.La chronologie de cette décision n’est pas en-core très claire. La championne de Wimbledonavait évoqué cette participation lors de sonpassage à New York pour l’US Open avant defaire marche arrière. Mais soudain les tracta-tions entreprises pour la remplacer auraientété stoppées net, au motif que Bartoli avaitfinalement dit oui. Déjà lors de sa conférencede presse à New York, elle avait pour la pre-mière fois laissé la porte ouverte à un retoursur les courts. Il ne s’agit certes que d’un tour-noi-exhibition mais cette Hopman Cup, dispu-tée en équipe mixte par des joueurs et joueu-ses en activité, a pris depuis des années unevéritable importance dans le calendrier. Passûr que cette volte-face de Bartoli soit dugoût de tout le monde car sa participationpriverait de fait une autre Française d’uneplace et d’une garantie financière... De quoiprovoquer un peu de friture sur la ligne ausein de cette équipe de France ?

Özil, le joli coup d’ArsenalJournal des transferts

me ambition». «J’ai hâte defaire partie d’un avenir exci-tant», a réagi l’internationalallemand (46 sélections).

THAUVIN A GAGNÉTHAUVIN A GAGNÉTHAUVIN A GAGNÉTHAUVIN A GAGNÉTHAUVIN A GAGNÉSON BRAS DE FERSON BRAS DE FERSON BRAS DE FERSON BRAS DE FERSON BRAS DE FER

L’OM a officialisé ce lundi lasignature de Florian Thauvinpour cinq ans. Le Lillois quit-te le LOSC sans y avoir jouéet après un été plein de re-bondissements. C’est la fin dufeuilleton de l’été en Ligue 1.Florian Thauvin s’est engagépour cinq saisons à l’OM, aofficialisé le club phocéen. Un

transfert qui rapporte près dequinze millions d’euros auLOSC. L’épilogue de longuessemaines de tractations pourun joueur acheté par Lille enjanvier dernier avant de le prê-ter jusqu’à la fin de saison àBastia. «Nous sommes évi-demment très heureux d’avoirtrouvé un dénouement positifà cette longue négociationavec nos homologues lillois,s’est réjoui Vincent Labrune,le président l’OM. J’en profitepour souligner la courtoisie etla qualité des échanges quej’ai eus ces derniers jours avecMichel Seydoux. Ils nous ont

permis de parvenir à cette is-sue favorable.»Le champion du monde desmoins de 20 ans a donc rem-porté son bras de fer avec leclub lillois dont il n’aura ja-mais porté le maillot. Aprèsavoir refusé de s’entraîner,Thauvin va devoir prouver savaleur à l’OM, où il devrait êtreen concurrence sur un côtéavec André Ayew ou DimitriPayet, l’axe étant a priori ré-servé à Valbuena dans le 4-2-3-1 d’Elie Baup. «C’était unrêve pour moi de rejoindrel’OM. C’est mon club de cœur,a-t-il réagi sur le site du club.Tout le monde sait ce que re-présente ce club. Donc je suistrès heureux. C’est une villequi respire le foot. Et il y avaitle projet sportif : jouer les pre-miers rôles en Ligue 1 et pou-voir disputer la Ligue deschampions». FELLAINI À MUFELLAINI À MUFELLAINI À MUFELLAINI À MUFELLAINI À MUPOUR 32 ME !POUR 32 ME !POUR 32 ME !POUR 32 ME !POUR 32 ME !

Manchester United aura atten-du les ultimes minutes dumercato pour réussir un der-

nier gros coup : les Red De-vils ont arraché la signaturede Marouane Fellaini. Le mi-lieu international belge s’estengagé avec le champion entitre en échange de 32 mil-lions d’euros versés à Everton.La durée de son contrat n’aen revanche pas encore étéprécisée. Le Nigérian VictorAnichebe quitte lui aussi leclub pour West Bromwich Al-bion contre 7 millions d’euros(bonus compris). Par ailleurs,pour compenser ces deux dé-parts, les Toffees ont annon-cé les arrivées de James Mc-Carthy (Wigan) et de GarethBarry (Manchester City), enplus de celle de Romelu Lu-kaku, conclue quelques ins-tants plus tôt.

PSG : LUIS FIGO,PSG : LUIS FIGO,PSG : LUIS FIGO,PSG : LUIS FIGO,PSG : LUIS FIGO,SUCCESSEUR DESUCCESSEUR DESUCCESSEUR DESUCCESSEUR DESUCCESSEUR DELEONARDO ?LEONARDO ?LEONARDO ?LEONARDO ?LEONARDO ?

Leonardo étant parti, le ParisSaint-Germain a décidé de sedonner du temps pour trouverun nouveau directeur sportif.Et Luis Figo serait en pole po-sition. « Aujourd’hui, je suis

très content du travail de Jean-Claude Blanc et Olivier Létangdans la gestion du mercato.Nous ne savons toujours passi nous allons recruter ou nonun nouveau directeur sportif.En tout cas, nous ne sommespas pressés. Je le répète, lafaçon dont les choses fonc-tionnent en ce moment mesatisfait vraiment », confiaitNasser Al Khelaïfi le 28 aoûtdernier dans les colonnes deL’Équipe, se disant donccomblé par le duo mis enplace à titre provisoire pourremplacer un Leonardo ayantquitté le navire le 16 juilletdernier.De quoi inciter le président duParis Saint-Germain à instal-ler les deux hommes sur ladurée ? Et bien pas vraimentà en croire Le Parisien, quiassure en ce jour dans sescolonnes que le club de lacapitale songe à trouver unreplaçant au Brésilien. Et se-lon le quotidien, c’est LuisFigo qui serait en pole posi-tion. Présent dans les locauxde beIN Sport dimanche der-nier pour les besoins d’uneémission de la chaîne prési-dée par Nasser Al Khelaïfi,le Ballon d’Or 2000 sembleêtre la priorité du club de lacapitale.Dans la lignée de Leonardo,l’ancien international lusita-nien est un dirigeant à la re-nommée internationale, et aucarnet d’adresse bien fourni,surtout en Serie A, puisqu’ilest ambassadeur de l’InterMilan faut-il le rappeler. Unesorte de Leo bis donc, l’auramondiale encore plus grandetoutefois, sans faire injure àl’ancien directeur sportif pa-risien bien évidemment. Mais,en bon dirigeant qu’il est, AlKhelaïfi avance sur d’autresdossiers pour avoir un coupd’avance, et c’est l’ancienneidole du Parc des PrincesPedro Miguel Pauleta qui faitoffice de plan B. Duel 100%Portugal donc !

Arsenal tient sa principale recrue de l’étéavec Mesut Özil (Real Madrid), dont lasignature a été officialisée lundi soir. Untransfert de 50 millions d’euros.

Arsenal tient sa principale recrue de l’étéavec Mesut Özil (Real Madrid), dont lasignature a été officialisée lundi soir. Untransfert de 50 millions d’euros.

Page 23: Le Financier Du 04.09.2013

SPORT LE FINANCIERMERCREDI 4 SEPTEMBRE 2013 23

Le sélectionneur national Vahid Halilhodzic a fait appel à trois nouveauxéléments à la liste des 23 convoqués pour affronter le Mali, mardiprochain. Il s’agit en effet, du gardien Sofiane Khedairia, défenseur

Mohamed Khoutir-Ziti et du milieu Amir Karaoui. D’après Dzfoot.com, cetrio pourrait pallier la défection de Doukha, Cadamuro et Yebda. Il fautrappeler que la sélection algérienne est en stage à Sidi Moussa.

Le Sporting Club de Bastia vientde clore son marché avec l’ar-rivée de Ryad Boudebouz. «

Comme tout le monde, j’aimeraisdécouvrir autre chose. Quand onjoue au foot, on veut voir ailleurs,j’aimerais bien partir. La seule offrevenue sur le bureau du président,c’était au Qatar, mais je suis un peujeune pour ça. Le marché n’est plusle même, Sochaux est prêt à s’adap-ter, j’espère qu’on trouvera un ac-cord. L’OM ? C’est du passé ». Inter-rogé le 16 août dernier, Ryad Bou-debouz posait une fois de plus sacandidature pour un départ.Car oui, à chaque intersaison ou pres-que, le nom de l’international algé-rien revient inlassablement dans lacolonne des départs du côté de So-chaux. Ayant à maintes reprises étéannoncé partant, des clubs tels quel’Olympique de Marseille, l’Olympi-

La fin de la phase aller des Li-gues 1 et 2, saison 2013-2014, a été fixée aux 27 et 28

décembre prochain, a annoncé la Li-gue de football professionnel (LFP).La 15e journée de la L2, qui coïnci-de avec la fin de l’aller, aura lieu levendredi 27 décembre tandis quecelle de la L1 se déroulera le lende-main, soit le samedi 28 décembre,selon le programme publié sur le sitede la LFP.Quant aux matches en retard de l’ESSétif, engagée en coupe de la Con-fédération, ils auront lieu le samedi

Les 32èmes de finale de la coupe d’Algérie 2013/2014 de futsalauront lieu au mois de janvier prochain, a indiqué lundi la Fédérationalgérienne de football (FAF) sur son site. A cet effet la commission de

futsal de la FAF compte lancer au début du mois d’octobre le championnat dewilaya de la nouvelle saison. Cette compétition sera qualificative à la couped’Algérie dont le tenant du titre est l’équipe de l’AS Sûreté de Skikda quiavait succédé au Ghali de Mascara, détenteur du trophée en 2012.

La sélection algérienne debasket-ball (dames) a entamé dimanche un stage

de préparation du 1 au 9 sep-tembre à Versaj en Serbie où elledisputera quatre rencontresamicales, en prévision de l’Afro-basket dames 2013 prévu àMaputo (Mozambique) du 20 au29 septembre. «Ce stage nouspermettra d’avoir des matchesdans les jambes à quelques joursde l’Afrobasket. Nous dispute-rons quatre matches amicauxface à des clubs serbes et rou-mains du haut de tableau», a dé-claré à l’APS l’entraîneur natio-nal Sofiane Boulaya.Concernant l’effectif, Boulaya aretenu une liste de 12 joueuses,avec l’arrivée en sélection denouvelles joueuses évoluant enFrance.Les basketteuses algériennesavaient décroché la qualificationau championnat d’Afrique desnations dames, à l’issue d’unedouble confrontation face à lasélection tunisienne disputéedébut juillet à Hammam-Sousse(Tunisie).Les Algériennes avaient perdu lapremière rencontre (42-53),avant de se reprendre lors du 2ematch en battant les Tunisiennes(72-58). Lors de l’Afrobasket-2013 (dames), l’Algérie évolue-ra dans le groupe A en compa-gnie du Mozambique (pays hôte),du Sénégal, de la Cote d’Ivoire,de l’Egypte et du Zimbabwe.Le groupe B est constitué del’Angola, du Mali, du Came-roun, du Kenya, du Cap Vert etdu Nigeria.

Le judo algérien a effectuéune terne prestation auxMondiaux-2013 du Brésil

(Rio de Janeiro/26 aout-1septem-bre) où ses huit représentants danscette compétition, ont été éliminésprécocement.En effet, seuls deux judokas,Ahmed Mohammedi et HoudZourdani (-66kg), ont pu gagner uncombat, alors que leurs coéqui-piers se sont fait éliminer dès le1er tour.Cette sortie ratée au rendez-vousbrésilien, confirme encore une fois,la baisse de régime du judonational qui a déjà enregistré unepiètre performance aux jeuxméditerranéens de Mersin (20-30juin, Turquie).Pour le rendez-vous de Rio, lesprévisions étaient loin des espéran-ces, puisque les athlètes algériensambitionnaient d’»améliorer leursclassements», comme l’avaitindiqué à l’APS l’entraîneurnational, Ahmed Moussa, avant la

MONDIAUX-2013 DE RIO DE JANEIRO

Les judokas algériens rentrent bredouillescompétition. En individuel, les huitjudokas algériens engagés (5garçons et 3 filles) sont touspassés à la trappe. Six ont étééliminés au premier tour : DjaziaHaddad (-52 kg), Sonia Mizioual-laoua (-63kg), AbderrahmaneBenamadi (-90 kg), MohamedAmine Tayeb (+100kg), LyèsBouyacoub (-100kg) et SoniaAsselah (+78 kg).Chez les dames, Sonia Asselah, ladernière représentante algérienneaux Mondiaux de Rio, a perdusamedi lors de la sixième etdernière journée des épreuvesindividuelles, face à la KazakhGulzhan Issanova, au 1er tour de lapoule A, par ippon après quatreminutes et 25 secondes.Dans une compétition où estréunie la crème de cet art martial,les deux poids lourds algériensn’ont pas fait le poids face à leursconcurrents, dont le niveau estnettement plus élevé.Confronté à l’Ouzbek Soyib

Kurbanov, Lyès Bouyacoub (-100kg) s’est incliné sur ipponaprès deux minutes 55 secondesde combat au 1er tour de la pouleB. Quant à Mohamed Amine Tayeb,il avait été éliminé au premier tourde la poule C, de la catégorie des+100kg, par le Belarus AliaksandrVakhaviak par waza-ari.Abderrahmane Benamadi (-90 kg),a été éliminé, lui, par le Sud-Coréen Lee Kyu-Won dans la poule(B), vendredi au premier tour.Averti trois fois par l’arbitre, contreun avertissement pour son adver-saire, l’Algérien perd ainsi lecombat qui a duré cinq minutes,par pénalités.De son côté, Sonia Miziouallaoua(-63kg) s’est fait sortir jeudi au 1ertour par la championne méditerra-néenne, la Turque Bahar Buker.Lors de la première journée durendez-vous mondial, AhmedMohammedi et Houd Zourdani (-66kg) ont été écartés de la compéti-tion, au second tour, alors que le

parcours de Djazia Haddad (-52kg) s’est arrêté là où il a commen-cé (1er tour). Mohammedi, aprèsavoir écarté au 1er tour le Colom-bien Gonzalez Fabian par ippon, aété éliminé au second tour parl’Ukrainien Zantaraia après sadéfaite sur décision des juges.Son coéquipier, Houd Zourdani,quant à lui, a passé l’écueil duDanois Nielsen Tho, avant deperdre au 2e tour face au MongoleSanjaasuren Miyaragchaa parippon. Par équipe, la sélectionalgérienne messieurs du judo s’estinclinée dimanche au 1er tour dela poule D, face à son homologuede Mongolie par 3 victoires à 2.Chez les dames, l’équipe algérien-ne a perdu au 1er tour de la pouleB, face aux Pays Bas (4 victoires à1). En prévision de ces Mondiaux,la sélection nationale avait prispart au tournoi du Maroc avant saparticipation aux J.M de Mersin.Elle a également effectué un stagede 15 jours, après le rendez-vous

turc. Le judo algérien a, rappelle-t-on, obtenu jusqu’ici deux mé-dailles, une en argent et une enbronze, dans ses participations auxdifférents championnats du monde.En 2005 au Caire (Egypte),l’Algérie avait récolté une médailled’argent par AbderrahmaneBenamadi (-81 kg) et une médaillede bronze signée Soraya Haddad (-48 kg). Grâce à ces résultatsl’Algérie s’est classée 12e auclassement général de cetteédition qui s’est déroulée du 8 au11 septembre 2005 pour lapremière fois sur le continentafricain.En revanche, depuis le rendez-vouségyptien et jusqu’à l’édition de Rio2013, le palmarès du judo algérienest resté vierge.Rio de Janeiro a abrité les Mon-diaux de judo pour la deuxième foisen seulement sept ans. 680judokas dont 260 filles, représen-tant 123 pays, ont pris part à cerendez-vous mondial.

COUPE D’ALGÉRIE DE FUTSALLes 32èmes de finalefixés à janvier 2014

LIGUES 1 ET 2Fin de la phase aller fixéeaux 27 et 28 décembre

7 septembre contre le MC Oran (2ejournée), le mardi 24 septembreface à la JSM Béjaïa (4e journée) etle mardi 1er octobre sur le terrainde l’ASO Chlef (5e journée).La LFP a également programmé deuxtours de coupe d’Algérie avant la finde l’année, les 32es et 16es de fina-le, respectivement les 6/7 et 20/21 décembre.A rappeler que la 3e journée des Li-gues 1 et 2 auront lieu respective-ment les mardi 3 et vendredi 6 sep-tembre. Voici, par ailleurs, le pro-gramme complet de la phase aller :

SEPTEMBRE 2013 :SEPTEMBRE 2013 :SEPTEMBRE 2013 :SEPTEMBRE 2013 :SEPTEMBRE 2013 :3e journée : Ligue 1 disputée hier, vendredi 6/9 (L2)4e journée : vendredi 13/9 (L2), samedi 14/9 (L1)5e journée : vendredi 20/9 (L2), samedi 21/9 (L1)6e journée : vendredi 27/9 (L2), samedi 28/9 (L1)

OCTOBRE 2013 :OCTOBRE 2013 :OCTOBRE 2013 :OCTOBRE 2013 :OCTOBRE 2013 :7e journée : vendredi 4/10 (L2), samedi 5/10 (L1)

8e journée : vendredi 18/10 (L2), samedi 19/10 (L1)9e journée : vendredi 25/10 (L2), samedi 26/10 (L1)

NOVEMBRE 2013 :NOVEMBRE 2013 :NOVEMBRE 2013 :NOVEMBRE 2013 :NOVEMBRE 2013 :10e journée : vendredi 1/11 (L2), samedi 2/11 (L1)11e journée : vendredi 8/11 (L2), samedi 9/11 (L1)

12e journée : vendredi 22/11 (L2), samedi 23/11 (L1)13e journée : vendredi 29/11 (L2), samedi 30/11 (L1)

DECEMBRE 2013 :DECEMBRE 2013 :DECEMBRE 2013 :DECEMBRE 2013 :DECEMBRE 2013 :32es de finale coupe d’Algérie : vendredi 6/12 et samedi 7/12

14e journée : vendredi 13/12 (L2), samedi 14/12 (L1)16es de finale coupe d’Algérie : vendredi 20/12 et samedi 21/12

15e journée : vendredi 27/12 (L2), samedi 28/12 (L1).

AFROBASKETDAMES 2013Lesbasketteusesalgériennes enstage à Versaj(Serbie)

ALGÉRIE – MALI

Khedairia, Ziti et Karaouiconvoqués !

Boudebouz à Bastiapour 3 ans

que Lyonnais ou bien encore Liver-pool ayant été annoncés comme des-tinations possibles pour le capé dela sélection algérienne tout au longdes derniers mois, le maître à jouern’était jusque-là pas parti.Mais c’est finalement une porte desortie surprenante qui s’offre à lui,puisque le gaucher quitte le Doubs,direction Bastia : « Le Sporting estheureux d’annoncer la signature dumilieu de terrain du FC Sochaux pourla somme d’1M€, assorti de bonus.Âgé de 23 ans, Ryad Boudebouz adéjà disputé 164 matchs de Ligue1. Il a paraphé un contrat de 3 ansavec le Sporting » peut-on lire sur lecommuniqué du club. Voilà qui clôtun mercato mené de main de maîtrepar les Corses, qui a vu notammentKeserü, Romaric, Modesto, Raspen-tino, Bruno, Krasic, Squillaci et doncBoudebouz poser leurs valises.

Page 24: Le Financier Du 04.09.2013

LE FINANCIERLE QUOTIDIEN NATIONAL DE L 'ÉCONOMIE ET DE L ' INFORMATION

lefinancier-dz.com

Des insurgés ont tenté de per-turber le voyage du président(...) mais je peux vous confir-

mer que le président et sa déléga-tion sont en parfaite santé et sontparvenus à destination, à Merka», adéclaré Mohamed Qorey, responsa-ble militaire somalien à Merka, citépar l’AFP.Une source diplomatique à Mogadis-cio, citant un membre de l’entoura-ge présidentiel, a confirmé l’attaqueannonçant que le convoi présiden-

Le président du Soudan Omar al-Bachir a assuré mardi que lepétrole sud-soudanais pourrait

continuer à transiter par les oléoducssoudanais afin d’être exporté. A la clô-ture d’un sommet à Khartoum avecson homologue sud-soudanais SalvaKiir, M. al-Bachir s’est engagé à res-pecter tous les accords signés entreson pays et le Soudan du Sud, souli-gnant que cela comprenait «le transitde pétrole sud-soudanais par les in-frastructures soudanaises». Desheurts frontaliers l’an passé ont faitcraindre une reprise du conflit entrele Soudan et le Soudan du Sud, deve-nu indépendant il y a deux ans à l’is-sue d’un référendum organisé dans le

Le secrétaire d’Etat auprès duPremier ministre chargé de laProspective et des statistiques,

Bachir Messaitfa, a affirmé mardi àAlger que son secteur s’apprêtait àlancer des projets visant à encoura-ger l’étudiant à opter pour les filiè-res scientifiques comme les mathé-matiques et la technologie. Le se-crétariat d’Etat chargé de la Pros-pective et des statistiques soumet-tra des recommandations au minis-tère de l’Education nationale relati-ves à l’encouragement de l’étudiantà opter pour les filières scientifiquesqui ont enregistré «un net recul» du-

Messaitfa appelle à encouragerl’étudiant à opter pour les filièresscientifiques

rant ces dernières années, a déclaréM. Messaitfa à l’APS en marge d’unerencontre sur le système éducatif. Ila précisé, à ce propos, quel’»équilibre pédagogique» impliqueune réponse aux besoins de la socié-té et ceux du marché du travail quiexige une orientation vers les spé-cialités scientifiques comme lesmathématiques, la technologie et larecherche scientifique sans pourautant, négliger les matières socia-les et humaines dans un souci deveiller au respect des critères de laqualité de l’enseignement. Dans uneallocution lors de la rencontre qui

s’est déroulée en présence de repré-sentants du secteur de l’éducationnationale, M. Messaitfa a indiquéque son secteur s’employait à «pré-parer des études fiables et des ban-ques de données en vue d’organiseret de relancer l’enseignement enAlgérie». Le secrétariat d’Etat char-gé de la Prospective et des statisti-ques oeuvre également à dévelop-per la coordination au sein du systè-me éducatif et à trouver des méca-nismes susceptibles de permettre ausecteur de l’éducation de «répondreaux exigences de la société, d’unepart, et de l’économie, d’autre part».

ACCIDENTS DE LA ROUTE

59 morts et 1.781blessés en une semaine

Cinquante-neuf (59)personnes sont mor-tes et 1.781 autres

ont été blessées dans desaccidents de la route enre-gistrés à travers plusieurswilayas du pays durant lapériode du 25 au 31 août,a indiqué mardi la Protec-tion civile dans un commu-niqué. Le bilan le plus lourd

a été recensé dans la wi-laya d’Oran avec 7 person-nes décédées et 86 autresblessées, a précisé lamême source.Par ailleurs, les élémentsde la Protection civile onteffectué, durant la mêmepériode, 1.974 interven-tions pour procéder à l’ex-tinction de 1.558 incendies

urbains, industriels et in-cendies divers, ajoute lecommuniqué.Concernant le bilan du dis-positif de surveillance desplages à travers les wilayascôtières depuis le 1er juin,la Protection civile a déplo-ré la mort de 83 person-nes, dont 56 au niveau deplages interdites à la bai-

gnade. Concernant lespersonnes noyées dansles réserves d’eau, lesunités de la Protectioncivile ont enregistré, de-puis le 1 juin, le décès de99 personnes, dont 36dans les mares d’eau etles retenues collinaires,26 dans les barrages et19 dans les oueds.

CRISE EN TUNISIE

Pas de «grandes évolutions»à l’issue d’une nouvelle médiation

La rencontre entre la coalition gouvernementaleet des médiateurs pour désamorcer la crisepolitique qui secoue la Tunisie depuis l’assassinat

en juillet d’un opposant n’a pas abouti à un consensus,a indiqué mardi un responsable syndical. «Il n’y a paseu de grandes évolutions lors de cette réunion», adéclaré le principal médiateur et secrétaire général del’UGTT, Houcine Abassi, «il faut que les deux parties seréunissent et fassent des concessions importantes», a-t-il ajouté.«Il est clair pour tout le monde que le pays est dansune crise politique étouffante qui affecte l’économie,le social, la sécurité», a-t-il ajouté, alors que le bras defer entre pouvoir et opposition paralyse la Tunisie

depuis l’assassinat, fin juillet du député MohamedBrahmi. La coalition au pouvoir, dirigée par Ennahda, aremis mardi ses nouvelles propositions pour une sortiede l’impasse politique aux médiateurs de la crise,l’UGTT mais aussi le patronat Utica, la Ligue tunisiennedes droits de l’Homme (LTDH) et l’Ordre national desavocats. La semaine dernière, Ennahda et ses alliésséculiers du Congrès pour la République et Ettakatolont proposé que le gouvernement dirigé par AliLarayedh remette sa démission le 29 septembre àl’issue de trois semaines de négociations directes avecl’opposition. Une hétéroclite coalition d’opposition arejeté cette offre, les opposants insistant sur laformation immédiate d’un gouvernement apolitique.

Le président somalien sortindemne d’une attaquedes insurgés shebabLe président somalien Hassan Cheikh Mohamoud est sorti indemne, mardi, d’une em-buscade des insurgés somaliens shebab contre son convoi, près de Merka, à une cen-taine de kilomètres au sud-ouest de Mogadiscio, a indiqué un responsable militairesomalien.

tiel avait été pris dans une embusca-de sur le trajet entre Mogadiscio etMerka et que le président et ceuxqui l’accompagnaient étaient tousindemnes. Un porte-parole des she-bab, Abdulaziz Abu Musab, avait af-firmé dans à l’AFP que les insurgésavaient attaqué le convoi présiden-tiel peu avant Merka, dans la locali-té de Buffo, sans fournir de bilan del’attaque. Merka est un ancien fiefshebab pris par les troupes de la For-ce de l’Union africaine en Somalie

(Amisom) fin août 2012. Chassés deMogadiscio en août 2011 par l’Ami-som, les shebab ont depuis essuyéune série de revers militaires qui lesa contraint d’abandonner la totalitéde leurs bastions du centre et du sudde la Somalie. Mais ils contrôlentencore de vastes zones rurales etcontinuent de représenter une me-nace sérieuse pour le gouvernementcentral, qui peine à asseoir son auto-rité au-delà de Mogadiscio et de sapériphérie.

AL-BACHIRLe pétrole sud-soudanaispourra continuer à transiterpar le Soudan

cadre du traité de paix mettant fin àplus de deux décennies de guerre ci-vile. Les deux pays s’accusent mutuel-lement de soutenir des rebelles depart et d’autre de la frontière, ce quechaque capitale dément. En mars, lesdeux pays ont commencé à mettre enapplication neuf accords qu’ils avaientsignés en septembre dernier, compre-nant une zone tampon démilitariséele long de leur frontière qui n’est pasdémarquée. Ces accords avaient éga-lement permis la reprise du flux depétrole du Soudan du Sud vers le Nord,en contrepartie d’un droit de passagesalutaire pour l’économie soudanai-se, ainsi qu’une libre circulation despersonnes et des biens.

Au moins deux millions de Zimbabwéens sur 13 millions vont avoirbesoin d’une assistance alimentaire dans les mois à venir en raisondes conditions météo défavorables, indique mardi le Programme

alimentaire mondial (PAM) dans un communiqué. Ce chiffre, compilé par uneéquipe composée de représentants du gouvernement, du PAM et d’autresagences alimentaires, est le plus élevé depuis 2009, précise cet organismede l’ONU. «La faim est en progression au Zimbabwe, où environ 2,2 millionsde personnes — un habitant sur quatre des zones rurales — risquent d’avoirbesoin d’une assistance alimentaire durant la période précédant les récoltesau début de l’année prochaine», précise le PAM. «Plusieurs régions, notam-ment dans le Sud, ont eu de très mauvaises récoltes, et les gens essaientdéjà de faire durer des provisions qui s’épuisent rapidement», a déclaré ledirecteur du PAM pour le Zimbabwe Sory Ouane. Selon le PAM, l’actuellepénurie est due «à des conditions météo défavorables, à la rareté et au coûtélevé des inputs agricoles comme les semences et les engrais, et au prixélevé des céréales dû à la mauvaise récolte de maïs». Le PAM a décidé decommencer ses distributions de nourriture en octobre, et de monter enpuissance ensuite jusqu’aux récoltes de mars.

ZIMBABWEPlus de deux millions depersonnes vont avoir besoind’une assistance alimentaire

Plus de 50.000 tonnes de pes-ticides périmés dégradentl’environnement en Afrique

subsaharienne, pouvant causer descancers, des allergies, des troublesde la reproduction, des dérèglementsimmunitaires et des lésions du systè-me nerveux, a indiqué la Banque mon-diale. De nombreux pays en dévelop-pement, notamment africains, impor-tent des pesticides pour augmenterleur production agricole et lutter con-tre les maladies vectorielles tellesque le paludisme, mais après un cer-tain temps, ces produits deviennent inu-tilisables et dangereux, note la BM. A cepropos, l’institution de Bretton Woodsnote que le Fonds pour l’environnementmondial (FEM) avait débloqué en 2005un montant de 25 millions de dollarspour éliminer ces stocks en Tunisie, auMali, en Afrique du Sud, en Ethiopie eten Tanzanie. A ce jour, 3.310 tonnes deproduits dangereux ont été évacuées de897 sites dans le cadre du Programmed’élimination des stocks de pesticidespérimés en Afrique (ASP). Au cours des15 dernières années, plusieurs donateursont financé des projets destinés à élimi-ner méthodiquement ces produits chi-miques toxiques en Afrique. La sensi-

50.000 tonnes de pesticidespérimés dégradentl’environnement en Afrique

bilisation des populations aux problè-mes de santé causés par les pestici-des est l’un des volets clés du pro-gramme ASP qui a financé une cam-pagne d’information multimédia pourconseiller aux populations commentacheter et utiliser les pesticides etprévenir les risques de maladies. LeProgramme d’élimination des stocksde pesticides périmés en Afrique ‘’estun bon exemple de projet ayant unimpact positif dans toute une région’’,selon Magda Lovei, directrice pourl’environnement à la BM. ‘’Les leçonstirées de cette expérience serviront àd’autres pays sortant de conflits, telsque le Mali et la Côte d’Ivoire, et qui sontprioritaires dans le programme de tra-vail de la Banque mondiale en Afrique’’,a-t-elle ajouté. L’élimination de ces stocksdangereux est une priorité pour le déve-loppement, souligne la BM ajoutant queles communautés rurales ne peuventprospérer si le sol et l’eau, dont leursactivités et leur santé dépendent, sontcontaminés par des pesticides. Il enest de même pour les habitants desvilles qui ne peuvent prétendre à unevie meilleure s’ils souffrent de mala-dies graves provoquées par des pesti-cides toxiques.