le bois dans tous ses états

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DOSSIER ENSEIGNANT

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Le bois dans tous ses états : de l’artisanat traditionnel aux métiers d’art Exposition au Musée des Traditions et Arts Normands - Château de Martainville Du 13 mars au 28 novembre 2010

RENSEIGNEMENTS PRATIQUES

Musée des Traditions et Arts Normands

Château de Martainville 76116 Martainville-Epreville

Tél : 02 35 23 44 70 Fax : 02 35 23 16 84

Sur RN 31 à 15 kms de Rouen, en direction de Beauvais

E-Mail : [email protected] Sites Internet : www.seinemaritime.net et

www.musees-haute-normandie.fr

Ouvert tous les jours de 10h à 12h30 et de 14h à 18h00

(17h00 du 1er octobre au 31 mars) Le dimanche de 14h à 18h30 (17h30 du 1er octobre

au 31 mars) Fermé le mardi toute la journée et le dimanche

matin.

Service des publics (groupes, animations, conférences) :

Tél : 02 35 15 69 11 pour les groupes ou 02 35 15 69 22 pour les individuels

Entrée adultes : 3€ ; prix réduit : 1,50 € ;

gratuit pour les -18 ans

Commissariat d’exposition : Mylène Doré, Martine Roche, Caroline Roudet

assistées par l’équipe du musée des Traditions et Arts Normands

Coordination guide : Mylène Doré et Caroline Roudet

Le Musée des Traditions et Arts Normands au Château de Martainville, vous accueille à partir du 13 mars pour découvrir son exposition intitulée « Le bois dans tous ses états : de l’artisanat traditionnel aux métiers d’art ». L’exposition propose de partir à la découverte des artisans du bois, de leurs outils et de leurs savoir-faire. Dans les ateliers, rabots et ciseaux à bois côtoient désormais perceuses, visseuses et autres outils électriques. Malgré les évolutions techniques, les gestes, la précision et le savoir-faire des artisans du bois demeurent intemporels. Transmis de générations en générations, les outils et les gestes d’autrefois sont le patrimoine matériel et immatériel des artisans du bois d’aujourd’hui. La première partie de l’exposition retrace l’histoire de l’artisanat du bois à travers six de ses métiers : le bûcheron, le menuisier, le charpentier, le tonnelier, le sabotier et le charron. Certains de ces métiers ont aujourd’hui disparus, d’autres se sont transformés au gré des évolutions techniques et de la modernisation de leur outillage. Parfois oubliés au fond d’un grenier, mis au rebus lors de la fermeture d’un atelier, chassés par des outils plus performants, les outils traditionnels ont, pour une part, rejoints les collections des musées. Ces objets sont le témoignage du savoir-faire d’hommes ayant œuvré toute une vie au sein de leur atelier pour façonner le bois en tonneaux, sabots, meubles, roues et autres objets du quotidien d’une société sans plastique. Entre les artisans, d’hier et d’aujourd’hui un point commun demeure : la passion portée à cette noble matière qu’est le bois. Les outils ont évolué mais les techniques et les gestes restent les mêmes. A travers, une série d’outils anciens datant pour la plupart du XIXe siècle, les gestes, les savoir-faire, les techniques de chacun de ces artisanats prennent vie. La seconde partie de l’exposition présente quatre portraits filmés d’artistes et artisans des métiers d’art. La sculptrice, l’ébéniste-marqueteur, le luthier et le restaurateur d’art ont accepté de nous ouvrir les portes de leur atelier pour filmer les différentes étapes de leurs créations ou restaurations. Chacun des portraits est accompagné d’une œuvre représentative du travail de ces ateliers.

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Le bois dans tous ses états : de la forêt à l’artisanat Exposition au Musée Industriel de la Corderie Vallois – Notre dame de Bonneville Du 17 avril au 28 novembre 2010

RENSEIGNEMENTS PRATIQUES

Musée industriel de la Corderie Vallois

185 route de Dieppe 76960 Notre-Dame-de-Bondeville

Tél. musée : 02 35 74 35 35

Ouverture

Tous les jours de 13h30 à 18 h y compris le week-end

Les groupes sont reçus sur réservation préalable auprès

du service des publics avec possibilité de visites guidées

Tél : 02 35 15 69 11 pour les groupes ou

02 35 15 69 22 pour les individuels

Tarifs (visiteurs individuels) Entrée adultes : 3 €, réduit : 1,50 €, Enfants de moins de 18 ans : gratuit

Conception de guide visite public :

Mylène Doré, Caroline Roudet

Commissariat d’exposition : Martine Roche, Mylène Doré, Caroline Roudet

Au printemps 2009, le département de la Seine-Maritime présente, au Musée Industriel de la Corderie Vallois, une nouvelle exposition « Le bois dans tous ses états : de la forêt à l’artisanat » L’exposition vous propose de découvrir tous les secrets de la matière bois depuis l’arbre jusqu’à sa transformation en meuble, papier ou bois de chauffage. Ce matériau noble, privilégié depuis des siècles par l’homme pour se chauffer, s’abriter et se meubler est devenu aujourd’hui un enjeu écologique pour la planète. Seul matériau entièrement renouvelable, sa gestion durable devient un défi majeur pour les générations futures. Au delà de ces préoccupations environnementales, le bois est un matériau qu’il faut toucher, sentir et ressentir. C’est ce que vous propose cette exposition : découvrir le bois en le manipulant. A travers des jeux sur la reconnaissance des essences de bois, des expériences sur la matière bois et des manipulations pour comprendre l’assemblage des meubles, les plus jeunes pourront apprendre tout en s’amusant. Les métiers du bois sont des filières d’avenir qui proposent des débouchés professionnels variés allant de l’artisanat traditionnel à la maitrise des hautes technologies dans l’industrie du papier par exemple. En Haute-Normandie de nombreux lycée et CFA proposent des formations aux métiers du bois. Menuiserie, ébénisterie, travaux forestiers, marqueterie, charpenterie…sont autant de filières professionnelles mises en valeur à travers des travaux d’élèves des lycées de la région. Enfin, la dernière partie de l’exposition est consacrée à des portraits d’artisans. Quatre artisans du bois, charpentier, menuisier, escaliéteur et fabricant de jouet vous ouvrent les portes de leur atelier afin de mieux faire connaitre leur métier.

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Le BOIS dans tous ses états : de l’artisanat traditionnel aux métiers d’art

– Au musée des Traditions et Arts Normands – La boite à outils du bûcheron

Rainette de forestier

Aujourd’hui, la filière de la forêt regroupe de nombreux métiers. Sylviculteur, agent forestier, exploitant forestier, bûcheron, débardeur, chauffeur grumier, sont autant de profession œuvrant pur l’entretien et la gestion des forêts et la commercialisation des bois. Au XIXe siècle et jusqu’au début du XXe ce sont les ramasseurs de fagots, charbonniers, bûcherons, écorceurs, scieurs de long, débardeurs et équarrisseurs qui exploitaient les ressources en bois offertes par les forêts. Tout le travail de l’abatage, de l’équarrissage et du transport du bois était réalisé manuellement à l’aide de quelques outils ou grâce à la force animale.

La boite à outils du menuisier et de l’ébéniste Le métier de menuisier recouvre aujourd’hui des domaines plus vastes que la menuiserie traditionnelle du siècle dernier. Elle répond à de nouvelles attentes de la part des consommateurs dans le choix des essences ou la réalisation d’aménagements sur mesure par exemple. La fabrication de meubles peut être artisanale mais également industrielle. Le menuisier est amené à fabriquer des meubles, des escaliers, des parquets, des huisseries, des agencements sur mesure en bois indigènes ou exotiques et en matériaux composites. L’ébéniste quant à lui réalise des meubles de style, rustiques ou contemporains, à l’unité ou en petite série, en bois massif ou plaqué d’essences variées. Il assure aussi la restauration de mobiliers anciens. Percer, scier, aplanir, raboter, tailler, sculpter, tracer, sont autant de gestes réalisés par les artisans menuisiers depuis des siècles. Seul l’outillage s’est modernisé passant par exemple du vilebrequin à la perceuse. Raboteuse, scie circulaire, et toupie ont remplacé les rabots, scie manuelle et autres gouges des menuisiers d’antan.

Le maître à danser

La boite à outils du charpentier Le métier de charpentier a évolué au gré de la mécanisation des étapes de fabrication et de l’évolution des modes de construction. Depuis 15 ans, le charpentier intervient de plus en plus dans la

construction de maisons à ossature bois et non plus seulement dans la seule réalisation de l’ossature du toit.

Depuis le début du XXe siècle, le travail du charpentier a bénéficié d’évolutions techniques qui ont progressivement amélioré les conditions de travail de ces artisans (mécanisation des moyens de transformation des grumes, apparition des machines électriques pour débiter, scier, corroyer et

façonner les assemblages, amélioration des moyens de transport et de levage des charpentes). On est donc très loin du charpentier qui choisissait et abattait lui-même le bois qu’il utilisait pour la construction des charpentes puis réalisait manuellement le traçage, la taille, l’assemblage et le levage des charpentes en extérieur au pied de la maison ou du bâtiment à couvrir.

Herminette

Rainette

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La boite à outils du sabotier Le métier de sabotier a aujourd’hui pratiquement disparu. Quelques passionnés continuent d’exercer la saboterie en démonstration à titre touristique ou au sein de petites entreprises artisanales cherchant à renouer avec cette tradition ancestrale tout en la tournant vers l’avenir (commercialisation à l’internationale, site internet).

L’activité du sabotier est totalement liée un objet utilitaire, le sabot. Avec l’apparition des bottes en caoutchouc, le sabot se démode et l’activité décline avant de disparaitre totalement après la Seconde Guerre Mondiale. Aujourd’hui, le sabot connait un certain renouveau dans la mode incitant des artisans à reprendre cette activité. La boite à outils du tonnelier

Bondonnière à piqûre de râpe

Aujourd’hui, les tonneliers doivent s’adapter à la demande de leurs clients, toujours plus exigeants en terme de qualité, et prendre en compte les nouvelles recherches scientifiques dans le domaine des arômes et de l’influence du bois de tonneau sur le vin. Le tonnelier ne fabrique plus un simple fût dont la fonction première est le transport du vin, mais un contenant capable de bonifier son contenu.

Chasse ou marteau à cercler

Ce métier est encore pratiqué de façon artisanale. Il s’agit des artisans tonneliers qui approvisionnent les viticulteurs régionaux en tonneaux au moment des vendanges. Mais cette activité est également pratiquée de façon industrielle. Des tonnelleries industrielles exportent leur production dans le monde entier. Bien que le savoir-faire du tonnelier soit toujours un pré-requis indispensable à la réalisation d’un bon fût, les nouvelles technologies ont fait leur entrée dans les tonnelleries industrielles. La mécanisation des procédés et l’introduction de machines dans la production des fût a permis d’améliorer la qualité des produits et de s’affranchir des opérations répétitives et longues réalisées avec des outils manuels par les tonneliers du siècle dernier.

Etape de la fabrication d’un tonneau – Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts

et des métiers, par Diderot et d'Alembert La boite à outils du charron Cet artisanat a connu un essor très important au XIXe siècle et au début du XXe siècle. Chaque village possédait un charron chargé de confectionner et réparer tous les véhicules (brouette, voiture hippomobile, tombereau, charrette à foin..) à roue. Avec l’apparition des automobiles et des tracteurs en milieu rural, le métier de charron a périclité, mais n’a pas pour autant pas disparu, puisque le

Rouanne

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carrossier d’aujourd’hui en est le digne héritier. Aujourd’hui, quelques passionnés perpétuent le savoir-faire des charrons traditionnels en travaillant à la restauration des voitures hippomobiles et des attelages anciens.

Le Charron - Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, par Diderot et d'Alembert

Moyeu

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Portraits d’artisans des métiers d’art. Atelier Dominique et Eric Sanson, Ebéniste-Marqueteur C’est en 1959 que Raymond Sanson crée son atelier d’ébénisterie à Saint Aubin le Vertueux à côté de Bernay. A l’heure de l’orientation professionnelle, ses fils Dominique et Eric suivent naturellement la voie paternelle en intégrant l’école Boulle à Paris. Ils obtiennent tour à tour le titre de Meilleur ouvrier de France, en ébénisterie pour Dominique et en marqueterie pour Eric. En 2004, l’atelier est nommé Maître d’Art par le Ministère de la Culture et de la Communication pour la connaissance et la maîtrise des techniques et savoir-faire traditionnels de l’ébénisterie et de la marqueterie alliés à une volonté de réaliser du mobilier contemporain. Les superbes réalisations de l’atelier Sanson sont destinées à des particuliers, joailliers, décorateurs ou créateurs. Ecrins, écritoires, coiffeuses, buffets caves à cigares ou tables de jeux sont autant d’œuvres uniques, dotées d’ingénieux système d’ouverture. Dominique et Eric Sanson ont exposé en France, aux Etats-Unis, au Japon, en Chine, en Italie, au Luxembourg…

Atelier Sanson 9 route du Moulin Fouret 27300 Saint Aubin le Vertueux www.ateliersanson.com Eric et Dominique Sanson.

Maguy Seyer, sculptrice. Maguy Seyer n’a pas un parcours linéaire. Véritable autodidacte, elle est perpétuellement dans une quête d’apprentissage, au gré de rencontres avec des plasticiens ou des sculpteurs tel que Daniel Andrieux dont elle occupe l’atelier à Darnétal. D’abord intéressée par le tissage, elle se tourne ensuite vers le modelage de la terre pour finalement se passionner pour la sculpture, sur bois ou en bronze à la cire perdue. L’artiste travaille le bois depuis plus de douze ans maintenant, tout d’abord en récupérant des bois flottés sur la plage ou les bords de Seine, puis en se fournissant auprès de scieries afin de créer ses propres formes artistiques. C’est ainsi que sont nées ses dernières sculptures en orme les Coques : « Chez moi, j’ai une collection de graines, de cosses de graines qui me fascinent complètement peut-être à cause de la symbolique de promesse de vie, de la capacité de la nature à inventer des formes incroyables. » Maguy Seyer réalise également de monumentales et éphémères installations en bambous, sur des sites naturels ou dans des salles d’exposition : « …j'aime que l'art s'insère où on ne l'attend pas. » L’artiste expose régulièrement ses sculptures et a occupé avec ses installations une salle d’armes, une chapelle romane, un parc exotique et d’autres sites patrimoniaux ou naturels.

Maguy Seyer 76240 Bonsecours www.maguy-seyer.com Installation en bambous

Ecrin « Mer du Sud ». 2001. Dessin Stéphane Gamain. Ebène des Indes, amarante (Guyane), houx (France), putumuju (Amérique du sud). Gainerie en chèvre breteuil

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Alexis Péan, luthier Fils d’un accordeur réparateur de pianos, Alexis Péan décide à 16 ans d’intégrer l’école Nationale de Mirecourt dans les Vosges, pour se destiner au métier de luthier. Après cinq années d’études, il obtient un Brevet de Technicien et un Diplôme des Métiers d’Art qui lui permettent à la fois d’effectuer la restauration d’instruments mais également la fabrication des instruments à cordes frottées, c’est-à-dire le violon, l’alto, le violoncelle et la contrebasse. Il continue ensuite son apprentissage dans le prestigieux atelier de lutherie Vatelot-Rampal, situé à Paris. Pendant, six années il va former ses yeux, ses mains et ses oreilles à la restauration d’instruments anciens du quatuor à cordes. En 2006, Alexis Péan ouvre son propre atelier à Rouen : « Se mettre à son compte, c’est la liberté de s'exprimer pleinement, transmettre son savoir et être indépendant. » Il est à la fois conseiller pour les enfants et les adultes qui pratiquent un instrument, restaurateur de haute technicité notamment pour les instruments anciens, et créateur d’instruments. Atelier Alexis Péan 66 avenue Gustave Flaubert 76000 Rouen www.alexis-pean.com/

Alexis Péan dans son atelier de lutherie

Restauration de manche de violoncelle, 2009

Serge Giordani, restaurateur d’art L’atelier Serge Giordani est composé de six restaurateurs dans les domaines de la sculpture sur pierre et sur bois, du staff, du plâtre, de la dorure et de la couche peinte qu’on appelle « polychrome ». Les restaurateurs effectuent des travaux de conservation préventive, (maintenir l’objet en état de conservation à travers le temps), sur des sculptures qui proviennent principalement des églises : saints, saintes, apôtres, autels et retables. Nettoyage, traitement insecticide, fixation de la polychromie en constituent les différentes étapes. Des travaux plus longs de restauration telle que celle des sculptures du Gros Horloge à Rouen montrent la qualité du travail de Serge Giordani et de son équipe. En 2009, l’atelier a restauré l’ensemble des lambris du XVIIIe siècle, des piliers du chœur de l’église Saint Rémi à Dieppe : démontage, consolidation, travaux de dorure et réinstallation sur site ont rythmé la vie des restaurateurs pendant près d’une année. Atelier Serge Giordani 76000 Rouen

Serge Giordani

Le BOIS dans tous ses états :

Restauration des lambris des piliers du choeur de Saint Rémi, Dieppe. 2009

Statue en bois de Sainte Catherine d’Alexandrie nettoyée par l’atelier Serge Giordani en 2006, XVIIe siècle.

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Les plus petits sujets sont marqués à la griffe. © ONF

de la forêt à l’artisanat – Au Musée Industriel de la Corderie Vallois –

La forêt, source du bois : La forêt n’a pas besoin de l’homme pour pousser, mais pour assurer un développement durable, l’homme intervient pour aider la nature à faire son travail. C’est la mission du sylviculteur. Il encadre les travaux de renouvellement et d’entretien de la forêt. Il choisit les arbres qui seront mis en vente puis coupés par les exploitants forestiers. Depuis 1945, la forêt s’est accrue de 35%. Avec plus de 14 millions d’hectares, elle couvre 26% du territoire métropolitain. Elle a ainsi retrouvé la place qu’elle occupait au Moyen-Age. La forêt assure depuis des siècles des fonctions variées pour l’homme. Elle lui fournit le gibier et les fruits pour se nourrir, les plantes pour se soigner, du bois pour se chauffer ou pour construire sa

maison. Aujourd’hui, le rôle de la forêt est à la fois économique, écologique et social. En Haute-Normandie, la forêt recouvre 19,5% du territoire, le taux de boisement du département de Seine-Maritime est quant à lui de 15%. Les forêts de notre région sont principalement composées de chêne, de hêtre, de châtaigner, de pin sylvestre, de charme, de bouleau, de merisier et d’érable, la proportion étant de 85% de feuillus et 15% de résineux. Le département de Seine-Maritime possède 1555 hectares de forêt. Comme le jardinier cultive son jardin, le forestier cultive la forêt : c’est la sylviculture. Le forestier a pour mission de

favoriser la régénération naturelle. Il entretient la forêt en pratiquant des dégagements, des élagages et des éclaircies pour permettre aux jeunes plants de pousser correctement. Chaque arbre étant en concurrence pour la nourriture et la lumière avec les autres, le forestier intervient pour sélectionner ceux qui donneront les plus beaux arbres. Les propriétés du bois : La dendrochronologie est la méthode scientifique qui permet de dater les pièces de bois en comptant et en analysant les formes des anneaux de croissance des arbres. Son analyse permet également de reconstituer les changements climatiques survenus durant la vie de l’arbre. Pour pousser les arbres absorbent du gaz carbonique et rejettent de l’oxygène dans l’atmosphère. La forêt est ainsi, avec les océans, le plus important piège à gaz carbonique. Plus les arbres sont jeunes et en pleine croissance, plus ils absorbent de gaz carbonique pour pousser. Chaque essence se distingue par son port, son écorce, ses bourgeons, ses feuilles, ses fruits et sa composition physique. Selon les essences, le bois n’a pas la même densité. Certains bois sont donc très légers et d’autre très lourds. Les gestionnaires de ce matériau : La gestion de la forêt se fait sur le long terme. Les forêts sont gérées grâce à un document de gestion élaboré tous les 20 ans. Il prévoit les essences qu’il faut favoriser, les coupes de bois à récolter et les travaux sylvicoles à réaliser. La ligne conductrice de ce document est la gestion durable dont les objectifs sont de « protéger la forêt, valoriser ses produits et assurer l’avenir du patrimoine forestier en prenant en compte toutes ses fonctions ». La filière bois-forêt recouvre un secteur d’activité très large qui offre des possibilités d’embauches très variées allant de l’artisanat traditionnel à la maitrise des hautes technologies.

Une marque est faite à 1m30 du sol. © ONF

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Le bois et ses utilités : Le bois récolté a trois usages. Il peut être utilisé en bois d’ouvrage (ameublement, charpente), en bois d’industrie (papier, carton, panneaux) et en bois de chauffage. L’un des débouchés du bois est la fabrication de papier, de carton et de panneaux de particules. La fabrication est faite à partir de petits bois broyés. Dans la région cette industrie emploie 3600 personnes. En France, seuls les bois d’éclaircie, les branches et les sous-produits du sciage sont utilisés pour la fabrication du papier. Le papier peut être fabriqué à partir du recyclage de vieux papiers ou à partir de bois. Les vertus écologiques :

Le bois est l’un des modes de chauffage les plus écologiques et les plus économiques pour plusieurs raisons : le bilan CO² du bois est neutrel (si on excepte son transport), c'est-à-dire qu’il ne rejette pas de gaz participant au réchauffement climatique. Le bois provenant de forêt gérée durablement est une ressource renouvelable puisque d’autres arbres sont replantés et fourniront le bois de demain. La certification PEFC (Programme de reconnaissance des certifications forestières) garantit aux consommateurs que le bois qu'ils achètent provient de forêts gérées durablement. La Certification P.E.F.C. repose sur les 6 critères définis par les différents gouvernements européens à la conférence d'Helsinki (1994). La Normandie a été la première région de France à se lancer dans cette démarche.

Il existe différents types de combustibles bois. Chaque essence de bois a des caractéristiques physiques qui lui sont propres : dureté, densité, souplesse, teinte, texture, résistance… qui vont conditionner son utilisation par les différents métiers du bois. Le charpentier privilégie le chêne pour sa dureté et sa résistance. Les ponts de bateau sont fabriqués en teck, bois exotique qui résiste à l’eau. Les bois utilisés pour la lutherie sont l’érable sycomore, l’épicéa et l’ébène.

Le PEFC garantit la gestion durable des forêts Source anoribois

Le bûcheron abat les bois, les façonne selon leur qualité et leur utilisation ultérieure © ONF

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Sentir, toucher, expérimenter : à la découverte du matériau bois

REconn’ESSENCE Cet espace est consacré aux essences de bois régionaux. A travers

des jeux, un totem interactif, une cerne de bois, les élèves apprendront à reconnaitre les différentes essences, leurs feuilles, leur fruits, leur âge, leur senteur et à déterminer l’utilisation de chaque essence dans les objets du quotidien.

Comment fabrique-ton un meuble Trois tables interactives sont à la disposition des enfants pour assembler leurs propres

meubles. Un coffre, un tiroir, une porte, assemblés selon les techniques traditionnelles peuvent être montés et démontés.

Devenir artisan du bois

Le compagnonnage existe depuis des siècles. C’est un ensemble d’associations de gens de métiers groupés pour assurer à leurs membres un perfectionnement professionnel et moral ainsi qu’une assistance mutuelle et fraternelle grâce à des règlements, à la pratique du tour de France et de rites « initiatiques ». Aujourd’hui, le mouvement compagnonnique est représenté par trois organes. Ils possèdent chacun leur spécificité mais travaillent ensemble sur les problématiques contemporaines du mouvement compagnonnique. Il s’agit de L’union Compagnonnique, de L’Association Ouvrière des Compagnons du Devoir et de La Fédération Compagnonnique des Métiers du Bâtiment. Les compagnons réalisent à différents moments de leur formation des « chef-d’œuvre » aussi appelés travaux de réception ou de maîtrise. Ces travaux prennent souvent la forme de maquette pour les

charpentiers mettant en œuvre la maitrise des techniques acquises pendant la formation. Au-delà de cette formation traditionnelle, de nombreux lycées et centres d’apprentissage de la région Haute-Normandie proposent des formations en menuiserie, ameublement, ébénisterie, charpente et construction bois, industrie papetière, scierie et gestion forestière. Les travaux des élèves de ces lycées seront présentés dans l’exposition.

Chef d’œuvre du charpentier « l’ami du bois ».

Console réalisée par un élève du lycée Risles Vallée de Seine.

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Promenons nous dans le bois

Dix expériences interactives permettent aux élèves d’explorer les caractéristiques du bois. L’exposition s’articule autour de quatre modules constituant autant d’approches différentes. L’approche biologique « de l’arbre au bois » permet de découvrir la physiologie et la structure de

l’arbre. Les visiteurs pourront ainsi apprendre à reconnaître les différents bois et comparer leur mode de croissance.

- Reconn’essence : rendez à chaque arbre le bois qui lui appartient. - Tranche d’âge : lisez la vie d’un arbre dans sa « Tranche d’âge ». - Boite à fibres : découvrez la façon dont se nourrit un arbre en reconstituant la « boîte à fibres » - Odorabois : saurez-vous reconnaître les odeurs de l’Odorabois

L’approche physique « la matière Bois » présente les propriétés physiques inattendues du

matériau. Chacun pourra tester sa résistance et découvrir ces propriétés isolantes. - Un peu de bon sens : testez la résistance du bois et

apprenez à choisir la planche la plus résistante. - Le bois c’est cool : évaluez les poids et les volumes de

différents blocs de bois. - Musicoxylo : écoutez les sons produits par les lattes du

xylophone et découvrez pourquoi elles sonnent différemment.

- S’isoler au fond du bois : comparez les sensations de chaleur produites par quatre matériaux différents (béton, bois, plastique et laiton) et prenez-leur la température.

L’approche technologique « l’industrie du bois » permet de se familiariser avec la filière bois en

découvrant les dérivés du bois ou les secrets de fabrication du papier. - De quel bois je me chauffe ! découvrez et comparez les différents modes de chauffage. - Papier en ligne : explorez les secrets de fabrication du papier et les principales transformations

du bois. - Touche du bois : apprenez à reconnaître les principaux dérivés du bois.

L’approche socio-économique « les métiers du bois » témoigne de la diversité des métiers du bois

(marqueterie, lutherie). La filière bois regroupe des métiers traditionnels où l’artisan possède un savoir-faire ancestral acquis dans le respect de la tradition et inspiré par la passion. Elle regroupe aussi des ingénieurs qui développent des techniques issues de la recherche, élaborent de nouveaux produits et les matériaux composites de demain.

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Biard Roy 76570 Sainte Austreberthe

www.biard-roy.com/

Bruno Dudout, charpentier dans la société Biard Roy

Beffroi du clocher de Saint François de Sales à Rouen

Les artisans du bois :

- Jorelle, Fabricants de jouets en bois « Pour les manches de croquet, il nous faut du beau bois de frêne, bien blanc. C’est un bois qui est dur, raide mais très souple. Pour les gros jeux, on utilise du charme parce que c’est un bois très serré, très doux, qui prend très bien les vernis et la peinture. »

L’entreprise Jorelle perpétue depuis 1864 la tradition de la création de jouets en bois. Installée à Bézu-Saint-Eloi à proximité de la forêt de Lyons dans l’Eure, l’histoire de cette entreprise familiale se déroule sur six générations : « On allait chercher le bois avec des chevaux dans la forêt de Lyons, qui est une des plus belles hêtraies d’Europe. » Aujourd’hui, le grand-père Jean-Claude Jorelle veille encore amoureusement sur la production qui est réalisée par son fils Jean-François et gérée par ses deux petits-fils Carl et Florian. Le secret de leur longévité ? Un savoir-faire du métier de tourneur sur bois, une qualité de jouets ancestraux alliés à un regard résolument tourné vers l’avenir. Jeux de tonneau, jeux de quilles, bilboquets, chevaux à bascule, et leurs superbes jeux de croquet font leur renommée. Au XXIe siècle, l’entreprise est également le fabricant du Nimbus 2000 et du Firebolt, balais magiques du

célèbre Harry Potter.

- Bruno Dudout, charpentier, Société Biard Roy

Après un CAP de menuiserie et de charpente, Bruno Dudout a choisi la charpente : « j’étais un

peu plus attiré par la charpente que la menuiserie car le volume et la "trois dimensions" me plaisaient particulièrement ». Il intègre la société Biard Roy en 1998 pour réaliser des charpentes un peu particulières, celles de beffrois. Créée en 1818, la société Biard Roy est reconnue pour son savoir-faire dans la conception et la restauration de beffrois, de campaniles, de suspensions de cloches avec jougs en bois, de cloches, de battants, d’abat-sons. En 1860, Henry Roy met au point la première horloge monumentale qui équipera plusieurs centaines de

clochers normands. La société a obtenu en 2006 le Label « Entreprise du patrimoine vivant » récompensant les entreprises détenant « un patrimoine économique, composé en particulier d’un savoir-faire, renommé ou ancestral, reposant sur la maîtrise de techniques traditionnelles ou de haute technicité et circonscrit à un territoire ».

Jouets Jorelle 27660 Bézu-Saint-Eloi www.jorelle-france.com

Jorelle, une histoire de famille Jean-Claude, Florian, Jean-François et Carl Jorelle

Jeu de croquet « Cottage Photographie Eric Catherin

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Création d’escalier traditionnel

Serge Mouquet, Menuisier – Charpentier - Escaliéteur

Olivier Bourgeois, Menuisier – Ebéniste

Restauration de lambris

- Olivier Bourgeois, Menuisier-Ebéniste

« Quand j’étais petit, je prenais une scie, des clous et je faisais des étagères. » Voilà comment tout à commencé pour Olivier Bourgeois, avant même de savoir qu’il choisirait plus tard le métier de menuisier-ébéniste. Sa formation de dessinateur sur bois le conduit à travailler dans la création pour l’industrie du meuble avant de se mettre à son compte pour créer son propre style. « Mon idée est de fabriquer tout ce qui rentre dans l’aménagement d’une maison : le parquet, les boiseries, la cuisine, les parties bois d’une salle de bain, les portes intérieures, les bibliothèques… ». Dans son atelier, on peut choisir le modèle de sa future cuisine en feuilletant un beau livre de

décoration intérieure. Son style est à la fois épuré dans les lignes et traditionnel dans le choix des bois : chêne brossé et huilé, teck, acacia, érable ou hêtre. En 2006, il a reçu le Prix Artisan Métier d’Art en ébénisterie-menuiserie par la Chambre

Régionale des Métiers de Haute-Normandie.

Atelier Olivier Bourgeois 76950 Les Grandes Ventes

www.atelier-olivier-bourgeois.com

- Serge Mouquet, Menuisier-Charpentier-Escaliéteur

L’entreprise de menuiserie Serge Mouquet est située à Préaux, non loin du Château de Martainville. Elle est constituée de douze salariés dont quatre apprentis qui travaillent soit dans l’atelier, soit sur le chantier pour la pose. Le menuisier du XXIe siècle a de multiples activités : « Dans une maison, je fais beaucoup de choses, surtout si elle est en ossature bois ! On fabrique tout ce qu’on ne trouve pas « sur mesure » dans le commerce, et qu’on ne peut pas faire de manière industrielle. » Il réalise la charpente, l’agencement de la maison, le dressing, l’escalier… Il pose les fenêtres mais il monte aussi les cloisons en plaques de plâtre. Aujourd’hui, on n’utilise plus le terme d’escaliéteur car c’est le menuisier qui fabrique les escaliers, ou bien des sociétés industrielles pour la grande majorité de nos maisons. Mais, le menuisier est heureusement incontournable pour l’aménagement de toutes les maisons anciennes de nos campagnes normandes. Au savoir-faire traditionnel du menuisier, s’est

ajoutée l’aide de machines sécurisées et performantes : « Aujourd’hui, j’utilise un logiciel pour permettre à plus de personnes de faire des escaliers dans mon entreprise. C’est quelque chose qu’on n’apprend pas à l’école, et je suis le seul dans l’entreprise à savoir tracer manuellement un escalier. »

Menuiserie Mouquet 150 allée du petit verger

76160 Préaux

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Bibliographie

Ouvrages :

- Archives Départementales de Seine-Maritime – Du marteau au brandon : La forêt, le bois et

l’arbre en Seine-Maritime au XVe siècle à nos jours. Catalogue d’exposition. 1978

- Bastard Laurent – Chef-d’œuvre de compagnons. Edition De Borée. 2008

- Bouchard Daniel – Dictionnaire des outils et instruments pour la plupart des métiers. Edition

Jean-Cyrille Godefroy. 2006

- Diderot et D’Alembert – Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des

métiers

- Goldenberg – Catalogue général 1927. Edition Jean-Cyrille Godefroy. 1998

- Jackson, Albert et Day, David – Guide du bois de la menuiserie et de l’ébénisterie. La maison

rustique. 1991

- L’Espace Musical – Regards sur la facture instrumentale normande. in Etudes Normandes.

2005

- Lecotté Roger et Desvallées André – Les Métiers de traditions. Paris. 1966

- Les compagnons du devoir – Du cœur à l’ouvrage. Catalogue de l’exposition Du cœur à

l’ouvrage, la passion du bois. Librairie du compagnonnage. 2005

- Mercuzot André – Guide des outils et objets domestiques : identification-restauration. Editions

Jean-Cyrille Godefroy. 1997

- Mouret Jean-Noël – Les outils de nos ancêtres. Edition Hatier, Paris. 1996

- Muller Emmenegger – Les Métiers du bois, passion et tradition. Edition Cabédita. 1992

- Noël Michel et Bocquet Aimé – Les hommes et le bois : histoire et technologies du bois de la

préhistoire à nos jours. 1987

- Parc Naturel Régional de Brotonne – Forêt je t’aime. Catalogue d’exposition. 1988

- Velter André et Lamothe Marie-José – Le livre de l’outil. Edition Phébus, Paris. 2003

- Verdier Roger et Frouard Jean-Claude – L’outil du XVII ème au XXème siècle : de la fonction

à la collection. Editions du cabinet d’expertise. 4ème édition. 1995

- Verdier Roger – Glossaire du collectionneur d’outils. Edition du cabinet d’expertise. 1997

Sites Web :

http://www.onf.fr/ (Office National des Forêts – Agence régionale de Haute-Normandie)

http://www.anoribis.com/ (Anoribois, interprofession de la filière forêt-bois de Haute-Normandie)

http://www.arehn.asso.fr/ (Arehn, Agence régional de l’environnement Haut-Normand)

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Le Catalogue

A l’occasion de la double exposition « Le bois dans tous ses états » présentée au musée des Traditions et Arts Normands et au Musée Industriel de la Corderie Vallois, un catalogue d’exposition richement illustré est édité. Cet ouvrage de 96 pages illustre les thèmes de la forêt française et de son exploitation, de l’artisanat traditionnel et des métiers du bois d’aujourd’hui au travers de portraits d’artisans. Prix public : 15 €

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Animations pour les scolaires Liens avec les programmes scolaires Classes de maternelle : dans le cadre de la « découverte du monde », les élèves pourront découvrir la matière vivante qu’est le bois, le cycle de vie des arbres, les différentes espèces et ce qui permet de les identifier, les objets du quotidien fabriqués à partir du bois. Ces deux expositions complémentaires permettent une approche du bois dans le cadre des activités pédagogiques « découvrir les objets », « découvrir la matière » et « découvrir le vivant ». Les ateliers leurs permettront également de mettre en pratique le « percevoir, sentir, imaginer, créer ». Classes de CP et CE1 – apprentissages fondamentaux : les expositions et ateliers proposés permettront aux élèves de travailler sur les caractéristiques du vivant (naissance, croissance et reproduction), de comprendre les interactions entre les êtres vivants et leur environnement, l’impact du travail des hommes sur la forêt, et percevoir des notions de respect de l’environnement et de développement durable. Classes de CE2, CM1, CM2 – approfondissements : les leçons de sciences expérimentales et technologie, notamment la partie sur « Les êtres vivants dans leur environnement / L’évolution d’un environnement géré par l’homme : la forêt, l’importance de la biodiversité » seront parfaitement illustrées par l’exposition proposée à la Corderie Vallois. Tous ces thèmes sont en effet abordés dans le parcours, et de petites expériences permettent de comprendre et d’interpréter certaines informations. Classes de 6ème : plusieurs thèmes pourront être abordés dans le cadre des programmes scolaires, tels le développement durable, l’approche vivante du milieu, le peuplement d’un milieu (alternance de formes chez les végétaux, installation des végétaux dans un milieu, envahissement du milieu, influence de l’homme), l’origine de la matière des êtres vivants (la production des végétaux), diversité, parenté et unité des êtres vivants…. Classes de 5ème : l’exposition permet d’aborder de manière pédagogique et ludique des notions telles que la biodiversité, l’action de l’homme sur le milieu, la respiration et l’occupation des milieux de vie. Classes de 4ème : sont abordés au cours de la visite de l’exposition la reproduction des végétaux et l’influence de l’homme sur la biodiversité. Classes de 3ème : l’exposition peut servir d’illustration aux cours sur les espèces et leurs variations, les facteurs environnementaux, l’évolution des êtres vivants, la responsabilité en matière d’environnement, les énergies renouvelables, le développement durable, l’écologie….

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Activités proposées :

- Visites commentées de l’exposition : D’une durée de 45 minutes pour les plus jeunes à 1 heure pour les lycéens-étudiants - Visites-ateliers : Ces animations s’organisent de la manière suivante : une petite visite commentée de l’exposition et éventuellement des collections permanentes (45 min.), suivie de divers travaux manuels que les élèves réalisent eux-mêmes.

De nombreuses visites-ateliers sont proposées : Du CP au CE1 (cycle 2): Je fabrique mon herbier Visite de l’exposition, puis atelier : les élèves doivent confectionner un petit herbier de 4 ou 5 essences à partir des feuilles trouvées dans le parc du château ou dans la jardin de la corderie vallois. De retour dans la salle d’animation, les enfants identifient leurs feuilles et les collent sur un herbier confectionné avec du papier bristol. Sous chaque feuille, les enfants notent le nom de l’arbre. - Atelier proposé aux Musées de Martainville et de la Corderie Vallois -

Du CE2 à la 5ème : Je confectionne mes jouets avec ce que la nature m’offre Visite de l’exposition, puis atelier : les enfants fabriquent des petits objets ou instruments de musique à partir de feuilles, petits bouts de bois… - Atelier proposé aux Musée de Martainville et de la Corderie Vallois - Mallette pédagogique : sur le chemin du bois Dans l’exposition, dix expériences interactives permettent à la classe d’explorer les caractéristiques du matériau bois. Après la visite, les élèves sont invités à approfondir leurs connaissances sur le bois et les arbres grâce à une mallette pédagogique abordant les notions suivantes : qu’est qu’un arbre, la croissance de l’arbre, la composition physique du bois, la gestion forestière en France.

Un questionnaire sera distribué aux élèves de 6ème - Atelier proposé au Musée de la Corderie Vallois uniquement -

Lycées professionnels des métiers du bois : Visite libre ou avec une conférencière de l’exposition dans les deux musées. La fabrication d’un meuble (montage et démontage) Visite de l’exposition suivie du démontage et remontage de l’armoire et du coffre normand afin de mieux comprendre les techniques d’assemblage traditionnel. - Atelier proposé au Musée de Martainville uniquement -

Enfants individuels - Centres aérés : Chasse au trésor Commençant dans l’exposition, la chasse au trésor se poursuivra dans tout le château et finira dans la salle de la musique. - Atelier proposé au Musée de Martainville uniquement –

Tarifs : Visites commentées (par groupes de 30 élèves) maternelles, primaires et centres de loisir : 17€ Ateliers (par groupes de 30 élèves) maternelles, primaires et centres de loisir : 25€ Visites commentées (par groupes de 30 élèves) collèges et lycées : 25€ Ateliers (par groupes de 30 élèves) collèges et lycées : 33€ Pour tout renseignement et réservation (obligatoire pour les groupes), téléphoner au service des publics au 02 35 15 69 11 ou envoyer un mail à [email protected]

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Calendrier des manifestations - Au Musée des Traditions et Arts Normands - Château de Martainville :

Dimanche 21 mars 15h30 : Visite guidée de l’exposition dans le cadre d’un « Tous au musée » Pour les adultes visite de l’exposition, pour les enfants « Petites recettes d’autrefois » 14h à 17 h 30 : Démonstration de montage et démontage d’une armoire normande par Daniel Oursel

Dimanche 18 avril 15h30 : Visite guidée de l’exposition

Dimanche 2 mai 15h30 : Visite guidée de l’exposition 14h à 18h30 : Démonstration de sculpture sur bois par l’atelier Douville

Dimanche 9 mai 14h à 18h30 : Rencontre avec le luthier Alexis Péan

Samedi 15 mai

Nuit des Musées 18h30, visite guidée de l’exposition 20h30 : concert violon / violoncelle

Mercredi 9 juin

14h30 : Atelier buissonnier parent/enfant ou comment fabriquer des jouets à partir de ce que la nature nous offre.

Dimanche 27 juin 15h30 : Visite guidée de l’exposition 14h à 18h30 : Démonstration de tonnellerie par La tonnellerie d’Honfleur

Dimanche 25 juillet 15h30 : Visite guidée de l’exposition

Dimanche 8 août

15h30 : Visite guidée de l’exposition

Dimanche 3 octobre 14h30 : Atelier buissonnier parent/enfant ou comment fabriquer des jouets à partir de ce que la nature nous offre.

Dimanche 17 octobre Participation aux Journées des Métiers d’Art organisées par la Chambre des métiers et de l’Artisanat 15h30 : Visite guidée de l’exposition 14h à 17h30 : Démonstration de marqueterie par Sylvain Dechiron

Dimanche 28 novembre 15h30 : Visite guidée de l’exposition 14h à 17h30 : Démonstration de montage et démontage d’une armoire normande par Daniel Oursel

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- Au musée Industriel de la Corderie Vallois – Notre dame de Bonneville :

Dimanche 25 avril 15h30 : Visite guidée de l’exposition dans le cadre d’un « Tous au musée » Pour les adultes, visite de l’exposition « le bois dans tous ses états ». Pour les enfants, visite du musée sur le thème « Du bois partout »

Dimanche 2 mai : Après-midi découverte de la forêt 14h30 à 15h30 : Visite guidée de l’exposition par une conférencière des musées départementaux Rendez vous à 16h en forêt domaniale Verte pour une visite guidée par un forestier de l’ONF. (Durée 2h)

Samedi 15 mai :

Nuit des musées 20h30 : Concert pédagogique par Espace Musical. 7 musiciens viendront parler et jouer de leur instrument de musique en bois

Dimanche 23 mai : Après-midi découverte de la forêt 15h : Un technicien de l’ONF présentera l’histoire de la forêt du Moyen-âge à nos jours 17h : Visite guidée de l’exposition par une conférencière des musées départementaux Atelier enfants 15h à 17h : découverte ludique et interactive de la matière bois + goûter

Dimanche 13 juin : Après-midi Rencontre d’artisan 15h : Visite guidée de l’exposition par une conférencière 14h30 à 18h : rencontre avec un fabricant de jouets anciens en bois M. Jorelle

Dimanche 11 juillet : Après-midi découverte de la forêt 15h : Visite guidée de l’exposition par une conférencière 16h à 18h : Atelier ludique en famille animé par la maison des forêts de l’agglo (pâte à papier, fabrication jouet en bois) + goûter

Dimanche 29 août : Après-midi découverte de la forêt 15h : Visite guidée de l’exposition par une conférencière 16h30 à 18h : Atelier ludique en famille animé par la maison des forêts de l’agglo (pâte à papier, fabrication jouet en bois) + goûter

Dimanche 5 septembre : Après-midi découverte sur le bois 15h : La filière bois présentée par Olivier Boulay, d’ANORIBOIS 16h 30 : Visite guidée de l’exposition par une conférencière Atelier enfants 15h à 16h30 : découverte ludique et interactive de la matière bois + goûter

Samedi 18 et dimanche 19 septembre : Journées européennes du patrimoine Dimanche 10 octobre : Après-midi découverte de la forêt

14h30 à 15h30 : Visite guidée de l’exposition par une conférencière des musées départementaux Rendez vous à 16h en forêt domaniale Verte pour une visite guidée par un forestier de l’ONF. (Durée 2h)

Dimanche 31 octobre : Après-midi découverte de la forêt 15h : Un technicien de l’ONF présentera les arbres remarquables 17h : Visite guidée de l’exposition par une conférencière des musées départementaux Atelier enfants 15h à 17h : découverte ludique et interactive de la matière bois + goûter

Dimanche 14 novembre : Après-midi découverte du bois 15h : conférence sur le bois dans la construction par Olivier Boulay d’Anoribois 16h30 : Visite guidée de l’exposition par une conférencière des musées départementaux Atelier enfants 15h à 16h30 : découverte ludique et interactive de la matière bois + goûter

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Tarifs : Pour les après-midi découverte : Tarif groupé pour l’après-midi : 6€ pour les adultes (comprend le droit d’entré, le droit à la visite guidée et la visite en forêt ou à la conférence) et 3€ pour les enfants (atelier et goûter) Les rendez-vous pour les visites guidées en forêt seront sur le 2ème parking de la route forestière du Parc (première route forestière à droite après la lisière de la forêt en venant de Bois Guillaume, direction la Bretèque par la D3). Les billets pour l’après-midi se prennent au Musée. Visites commentées : 3€ pour les adultes (en sus du droit d’entrée), gratuit pour les enfants. Ateliers en famille : 3€ par personne (pour les adultes, en sus du droit d’entrée à 3€). Nuit des musées : Gratuit Renseignements et réservations (conseillées) au 02 35 15 69 22 en semaine, directement dans les musées les week-ends et jours fériés ou par mail à [email protected]

Les expositions à découvrir dans nos Musées :

« Mémoires de verre : de l’archéologie à l’art contemporain » : jusqu’au mercredi 26 mai 2010

Musée départemental des Antiquités – Rouen

« Chimène et le Cid » : du samedi 6 mars 2010 au dimanche 27 juin 2010 Musée Pierre Corneille – Petit Couronne

« Naturalisme de grande surface » : du lundi 22 mars 2010 au dimanche 27 juin 2010 Muséum d’Histoire Naturelle – Rouen

(Artiste : François Riou)

« Impressions Végétales » : du jeudi 1er avril 2010 au lundi 1er novembre 2010 Parc de Clères

« Portraits textiles » : du vendredi 30 avril 2010 au dimanche 29 août 2010 Musée Industriel de la Corderie Vallois – Notre Dame de Bondeville

(Artiste contemporaine : Katerine Roumanoff)

« Tout contre l’impressionnisme – Eric Bénard : berges flottantes » : du dimanche 30 mai au dimanche 3 octobre 2010 Musée Victor Hugo – Villequier

« Plein Air », dans le cadre de la manifestation "Normandie Impressionnisme 2010" : du dimanche 27 juin 2010 au dimanche 26 septembre 2010

Abbaye de Jumièges

« Petit-Couronne au temps des impressionnistes » : du jeudi 1er juillet 2010 au mercredi 1er septembre 2010 –

Musée Pierre Corneille – Petit Couronne

Le programme complet des animations est disponible sur simple demande au 02 35 15 69 22 ou [email protected].