la véritable crise de la santé mentale french

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  • 8/8/2019 La Vritable Crise de la Sant Mentale French

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    Publi par la Commission desCitoyens pour les Droits de lHomme

    Fonde en 1969

    LA VRITABCRISE

    de la sant mentale Rapport sur la nature non scientifique

    de la psychiatrie et sur son manquede rsultats, et recommandations

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    INFORMATIONS IMPORTApour le lecteur

    La psychiatrie prtend tre la seule autorit enmatire de sant mentale. Les faits, cependant,dmontrent que la ralit est toute autre :1. LES TROUBLES PSYCHIATRIQUES NE SONT PASDE VRAIES MALADIES.En mdecine, certains critresprcis doivent tre runis pour quun certain tatphysique soit appel maladie. Des frissons et de lafivre sont des symptmes. La malaria, la fivretyphode sont des maladies. Des examens phy-siques confirment de manire objective lexistencede maladies somatiques. Alors quen psychiatrie,personne na pu prouver scientifiquement lexisten-ce de la moindre maladie mentale.

    2. LES PSYCHIATRES NE TRAITENT QUE DES TROU- BLES MENTAUX, NON DES MALADIES RELLES.Alors que la mdecine somatique a lhabitude desoigner des maladies, la psychiatrie ne traite quedes troubles. Un ensemble de symptmes observschez diffrents patients est appel trouble ou syn-drome, en labsence dune origine connue. JosephGlenmullen, de lcole de mdecine de Harvard, ditconcernant la psychiatrie que tous ses diagnostics ne

    sont que des syndromes (ou troubles), des groupes desymptmes soi-disant apparents, non des maladies. LeDr Thomas Szasz, professeur mrite en psychia-trie, fait remarquer qu il nexiste pas danalyse san- guine ou autre test biologique permettant de certifier la prsence ou labsence dune maladie mentale, commecest le cas pour la plupart des maladies physiques.

    3. LA PSYCHIATRIE NA JAMAIS PU TABLIR LORIGINEDES TROUBLES .Dimportantes organisationspsychiatriques, tels lAssociation amricainede psychiatrie et lInstitut national amricain de lasant mentale admettent que les psychiatres igno-rent tout des causes ou des traitements des troublesmentaux. De mme, ils ne connaissent pas les effetsspcifiques quauront leurs traitements sur le

    patient. Ils navancent que des thories et des opi-nions divergentes dont le fondement scientifiquefait dfaut.

    Comme le dclarait un ancien prsident delAssociation mondiale de psychiatrie : Lpoque o les psychiatres pensaient pouvoirgurir les malades mentaux est rvolue. lave-nir, les malades mentaux devront apprendre vivre avec leur maladie.

    4. LA THORIE SELON LAQUELLE LES TROUBLES

    MENTAUX RSULTENT DUN DSQUILIBRE CHI- MIQUE DANS LE CERVEAU EST UNE OPINION,NON UN FAIT. Une des thories psychiatriquesles plus rpandues (en fait la cl pour la vente desmdicaments psychotropes) est que les troublesmentaux rsultent dun dsquilibre chimiquedans le cerveau. Comme pour dautres thories, ilny a aucune preuve biologique ni de quelqueautre nature qui puisse confirmer cette opinion.Elliot Valenstein, Ph. D., auteur deBlaming theBrain (Tout est la faute du cerveau)affirme qu [Il]nexiste aucun test disponible pour mesurer ltatchimique du cerveau dune personne vivante.

    5. LE CERVEAU NEST PAS LA VRITABLE CAUSE DESPROBLMES DE LA VIE.Les gens sont confronts des problmes et des bouleversements dans leurvie de tous les jours qui peuvent la longue susciterdes troubles mentaux, parfois graves. Mais, le faitde dclarer que ces troubles constituent une mala-die du cerveau quon ne peut soulager qu laidede pilules dangereuses est malhonnte, nuisible estsouvent fatal. De telles substances, souvent pluspuissantes quun narcotique, peuvent conduire laviolence et au suicide. Elles masquent la vritablecause des problmes de la vie et affaiblissentlindividu. Ainsi, la personne se trouve dans lim-possibilit de recouvrer sa sant et de retrouverlespoir dune vie future plus saine.

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    ue devons-nous penser de tous ces rap-ports qui afrment avec certitude quilexiste dans notre socit une vritablepidmie de maladie mentale et quune

    personne sur quatre dans le mondesera touche un jour ou lautre parce phnomne ?

    Ceux qui propagent ces informa-tions alarmistes en fait le milieu psychiatrique afr-ment que la maladie mentale est sur le point de tousnous contaminer et que seule une augmentation imm-

    diate et massive des crdits pour la psychiatrie permet-tra denrayer ce au.

    La psychiatrie nous met constamment en gardecontre les consquences dsastreuses quentraneraitlinsufsance de crdits. Mais, ce que les psychiatres nenous disent pas, cest que pour tablir leurs statistiques,ils recourent au Manuel diagnostique et statistique destroubles mentaux (DSM-IV)et son quivalent, la sectionsur les troubles mentaux de la Classication internationaledes maladies (CIM-10). Or, ces ouvrages font tous deuxlobjet de trs vives critiques qui mettent en avant leurmanque de crdibilit et de valeur scientique ainsi queleur tendance ne proposer comme traitement presqueexclusivement que des mdicaments psychotropes.Les professeurs Herb Kutchins (Universit dtat deCalifornie Sacramento) et Stuart A. Kirk (Universit deNew York), ont publi plusieurs livres dcrivant les faillesdu DSM et nous mettent en garde : De nombreuses illu-sions existent en effet au sujet du DSM et ses concepteurs ont grand besoin de croire que leurs rves dexcellence et dutilitscientiques sont devenus ralit... 1

    Le sujet devient particulirement grave quand onconsidre que le DSM a tent sans succs de mdica-liser trop de problmes humains.

    Le professeur Edward Shorter, auteur dUne histoirede la psychiatriedclare : Plutt que de suivre les prode la science, la psychiatrie, inspire par le DSM-Isous plusieurs aspects, se perdre dans le dsert. 2

    Le rapport que vous tenez entre les mains ainsi ses recommandations sadressent aux personnescharge de lattribution des crdits et mme de dcde lavenir des programmes de sant mentale et de couverture sociale. Autrement dit, aux lgislateurautres dcideurs chargs de protger la sant, le btre et la scurit de leurs concitoyens.

    Le DSMcontient une liste toujours plus longde maladies et pour chacune dentre elles, il est possibprescrire en toute lgalit un mdicament psychiatriLa conance aveugle que certains psychiatres accorau DSM explique en bonne partie les statistiqeffrayantes qui suivent :

    Dans le monde, un diagnostic de trouble mentt tabli pour 17 millions dcoliers. Le traitement prend trs souvent la prescription de stimulants du tcocane ou de puissants antidpresseurs.

    La consommation et les abus de mdicamepsychiatriques augmentent partout : pendant lan2002, il y a eu plus de 100 millions de prescripdantidpresseurs, pour un montant global de 19,5 liards de dollars.3

    En France, une ordonnance sur 7 concerne la pcription dun mdicament psychotrope et plus de 5des chmeurs (1,8 millions de personnes) prennentmdicaments psychotropes.4

    Paralllement, le budget international de la samentale a explos au cours des 10 dernires annes

    Aux tats-Unis, ce budget est pass de 33 millide dollars en 1994 plus de 80 milliards de dolen 1999.

    DR. ROHIT ADILe Dr Adi est membre du Conseilamricain de mdecine interne.Il pratique la mdecine durgencedepuis 1993 et il est maintenantdirecteur assistant dun centrede traumatologie qui traite 72 000patients par an.

    DR. MARY JO PAGELLe Dr Pagel est diplme avecmention en cardiologie de la Facde mdecine de lUniversit du TElle est spcialise en mdecineinterne et prventive et en mdecdu travail. Elle est directrice dunclinique et membre du Conseilconsultatif de la Commission decitoyens pour les droits de lhom

    INTRODUCTIOLe manque de mthodologiescientique en psychiatrie

    Q

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    En Suisse, on estime que certaines dpenses pour lasant mentale slevaient 100 millions de francs suissesen 1988. En 1997, elles dpassaient les 246 millions defrancs suisses.

    LAllemagne dpense actuellement plus de 2,5 mil-liards deuros par an pour la sant mentale .

    En France aussi, les cots ont explos. Les dpensesen sant mentale ont ainsi contribu hauteur de 361millions deuros, au dcit de la scurit sociale en 1996.5

    Malgr ces dpenses record en fait, causede cesdpenses la plupart des pays dans le monde entier font

    face une vague sans prcdent de mauvais traitements lgard des enfants, de divorces, de suicides, de toxico-manie, de cas de violence, de crimes et dautres mauxsociaux. Mais les milieux psychiatriques ne peuvent nicerner les causes ni proposer de solutions ces problmes.Il est donc logique de conclure quune rduction des cr-dits allous aux programmes psychiatriques ne causeraaucun tort la sant mentale, bien au contraire. On peutmme dire que cette rduction conduira, coup sr, uneamlioration de la situation de la sant mentale.

    Les preuves exposes dans cette brochure nous ontt fournies par des mdecins, des avocats, des juges,des psychiatres, des parents et dautres professionnelsde la sant mentale ou de domaines apparents. Cesexperts partagent un avis commun : les initiatives psy-chiatriques inspires par le DSM comme le renforce-ment des lois sur linternement sous contrainte et ledveloppement de plans de pseudo-sant mentale com-munautaire nuisent la socit, tant sur le plan humainque sur le plan conomique. Il en est de mme des pro-grammes de dpistage des troubles mentaux des jeunesenfants dans les coles.

    Laffirmation selon laquelle seule une augmenta-tion des crdits pourrait rsoudre les problmes de la

    psychiatrie est plus que douteuse. De faon gnrale, lesprofessions scientifiques doivent fournir des preuvesrelles pour soutenir leurs thories. Cest cettecondition que sont dbloqus les crdits en faveur de lalutte contre les infections dangereuses. Leffort fournipar tous permet alors de dcouvrir la cause biologiquede la maladie et de dvelopper un traitement. Lesprofessionnels sappuient sur des analyses biologiquespour dterminer la prsence ou labsence de maladiesphysiques. La psychiatrie, elle, est un cas part.Elle ne dispose daucun examen ni test objectif et

    physiologique permettant de confirmer ou dinfirmerla prsence dune quelconque maladie mentale. Auxpersonnes qui prouvent de srieuses difficultsmentales, elle ne propose quun diagnostic purementsubjectif.

    Nos socits actuelles doivent relever de nom- breux dfis. Afin daider les individus, des alternativesefficaces et humaines doivent prendre le pas sur lesmthodes psychiatriques nfastes. De telles alternativesexistent et vous pourrez les dcouvrir dans les pagesqui suivent.

    Il vous appartient dvaluer par vous-mme lessolutions contenues dans cette publication. Nous sou-mettons votre rexion les informations de ce rapport. vous de tirer vos propres conclusions au sujet de ltatactuel de la sant mentale. vous, galement, de juger sila psychiatrie est susceptible ou non de contribuer sonamlioration.

    Dr Rohit Adi Dr Mary Jo Pagel

    Dr Anthony P. Urbanek Dr Julian Whitaker

    DR. JULIAN WHITAKERLe Dr Whitaker est le fondateurdu centre de bien-tre Whitaker,en Californie. Cest un confrencierbien connu, auteur de 8 livres,dont Reversing Heart Disease etReversing Diabetes, il est rdacteurde la revue Health and Healing(Sant et Gurison).

    DR. ANTHONY P. URBANEK

    Le Dr Urbanek est laurat des Institutsnationaux de la Sant et spcialistede chirurgie maxillo-faciale. Au cours desa carrire, il a fond des centres mdi-caux, parmi lesquels le projet Trelawney Outreach Project, en collaborationavec le gouvernement jamacain,pour offrir des soins 50000 Jamacains.Il exerce actuellement Nashville,Tennessee.

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    De nos jours aux tats-Unis, plusde 6 millions denfants ingurgitentdes psychotropes en raison duntrouble invent appel troubledhyperactivit avec dficit delattention ou THADA .

    ce chiffre sajoutent un millionet demi denfants qui prennentdes antidpresseurs connus pourprovoquer suicide et violence.

    En Australie, le taux de prescriptionde psychostimulants chez lesenfants a t multipli par 34au cours des 20 dernires annes.La Grande-Bretagne a connu uneaugmentation de 9 200 % entre1992 et 2000.6

    En Espagne, la consommation demthylphnidate (nom gnriquede la Ritaline) a augment de363 % entre 1991 et 2000, et auMexique, les ventes ont augmentde 800 % entre 1993 et 2001.

    La DEA (police des stupfiantsamricaine) signale que ni lesanimaux, ni les tre humainsne peuvent diffrencier cocane,

    amphtamines et mthyphnidate. En rsum, ils produisent deseffets quasiment identiques. 7

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    FAITS IMPORTANTS

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    CHAPITRE UN

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    5

    Donne-t-on trop de mdicaments psy-chiatriques aux enfants ?Un simple examen des donnes etdes statistiques, telles que celles rsu-mes dans les pages prcdentes,montre la vitesse alarmante laquelleles enfants sont placs sous mdicaments (ou drogues) enraison de supposs troubles mentaux.

    En plus des 6 millions denfants aux tats-Unis quiconsomment des mdicaments psychotropes sous pr-texte quils souffrent du trouble dhyperactivit avecdcit de lattention, deuxmillions de plus prennentdes antidpresseurs et desdrogues antipsychotiques.

    Cette vritable explo-sion de la consommationde drogues psychiatriquesne fait que suivre laug-mentation du nombre detroubles mentaux tels quedcrits dans la quatrime

    dition du Manuel diagnos-tique et statistique destroubles mentaux(DSM)que publie lAssociationamricaine de psychiatrie(APA) et dans la sectionsur les troubles mentauxde son quivalent :la Clas-sication internationale des maladies(CIM). (Voir le chapitre 2pour davantage dinformation sur leDSM).

    En 1952, la premire dition duDSMcontenait seu-lement trois troubles pour les tout petits et les enfants.En 1980, ce nombre a t multipli pratiquement par 10.De nos jours, on diagnostique dj des maladies mentaleschez des enfants peine sortis de leurs couches. Tout celacre une augmentation substantielle de la consommation

    de mdicaments psychotropes par de jeunes enfants aucours des 15 dernires annes.

    Collectivits etgouvernements ragissent

    Aux tats-Unis partir de 2004, sept tats amri-cains ont dict de nouvelles lois. Celles-ci interdisentaux coles de contraindre les parents administrer unmdicament psychiatrique leur enfant ou de le renvoyersi les parents refusent. Une mre de famille de New York a d se battre pour prserver ses droits fondamentaux de

    parent. Des psychologuesscolaires avaient forcPatricia Weathers droguerson enfant de 8 ans, dia-gnostiqu comme souffrantde THADA. Lenfant com-mena alors se renfermersur lui-mme, il narrivaplus manger et dormir etse mit fuguer. PatriciaWeathers comprit que ces

    problmes avaient commen-c avec les mdicamentsprescrits. Elle lui t doncprogressivement cesser deles prendre. Des analysesmdicales rvlrent quilsouffrait dallergie etdanmie. Une fois ces

    problmes traits, les problmes de comportement deson enfant disparurent. Il ne consomme lheureactuelle aucun mdicament et se porte bien.8=

    En 1987, un vote des membres de lAssociation am-ricaine de psychiatrie a donn naissance au THADA.Depuis, sous prtexte quil bavarde en classe, rvasse,se trmousse ou perd ses crayons, on peut qualier unenfant de THADA et le droguer.

    Les enfantsdrogus

    On ne devrait pas induireen erreur les lgislateurs

    et le grand public.Les comportements ne peuvent

    pas tre des maladies. Jeffrey A. Schaler,

    professeur adjoint de psychologie,Chesnut Hill College,

    Philadelphie, 1998

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    Le Dr William Carey, pdiatre renomm de lhpitalpour enfants de Philadelphie dclare : La formulationactuelle du THADA, qui pose un diagnostic quand un certainnombre de comportements perturbateurs et dautres critressont runis ngligent le fait quil est trs probable que ces com-

    portements soient, en gnral, normaux. 9

    Le psychologue Bob Jacobs lance une mise en garde :les psychiatres et les compagnies pharmaceutiques onttransform les problmes de comportement dun enfanten un trouble : Personne na jamais apport la moindre preuvede lexistence dune condition appele THADA, on sestcontent de dire que ces enfants sont hyperactifs, que tous cesenfants sont inattentifs et que, par consquent, ils sonttous malades. 10

    Les Instituts nationaux amricains de la sant (NIH,National Institutes of Health) ont admis que : [...] notreconnaissance de la cause ou des causes du THADA demeurelargement spculative.

    En 2002, la Commission hollandaise pour la publicita ordonn lInstitut du cerveau du pays de cesser sapublicit mensongre sur le THADA (laquelle prtend quilsagit dun trouble neurobiologique ou gntique), car aucunepreuve scientique ne permet dtayer cette afrmation.

    LAPAadmet qu aucun test laboratoire na pu tre missur pied pour diagnostiquer le THADA. 11

    Louria Shulamit, mdecin isralienne, exprime clai-rement la position des auteurs de la prsente publicationet dune coalition internationale forte et croissante de pra-ticiens responsables. Elle condamne le fait de donner desmdicaments des enfants en raison de troubles mo-tionnels : Nous navons pas besoin de droguer des coliers.Nous devrions concentrer nos efforts sur la dcouverte des causes

    [du problme]. Certaines sont des ennuis de sant, comme des

    allergies alimentaires ou des carences en vitamines peuvent galement tre des problmes dapprentissa

    En notre qualit de mdecins, nous devons dvritables problmes plutt que de droguer des enfa

    Les dangers des psychotropes La Ritaline ma fait descendre aussi bas, si ceque tout ce que jai pu prendre durant les annes 19 y compris lhrone, la cocane, le LSD. Un vritde la galerie des horreurs... La monte tait euphorisemble la cocane du pauvre. Mais les effets taient dvastateurs. Vous devenez parano encorequavec la coke...Vous pensez que vos amis vont voque les ics sont sur le point de frapper votre port faites une overdose et que votre cur va sortir de vo

    Mais jtais tellement dpendant des quelquesdeuphorie que je me portais volontaire pour les heude douleur et [dagressivit]. Tmoignage dun drogu Ritaline, Nouvelle-Zlande.

    La psychiatrie vante haut et fort combien ses mcaments pour enfants sont srs et efcaces. Pourtannombreux pays les ont classs comme dangereux etcomanognes au mme titre que la morphine, lopiula cocane. Les stimulants prescrits pour le THADAraient dj sur la liste des stupants lors de la Contion des Nations Unies sur les psychotropes de 197effet, ils prsentent un risque considrable pour la publique, ne possdent que peu de vertus thrapeutiet sont trs toxicomanognes.12

    Selon une tude spciale de la DEA(police des sfiants amricaine): Dans labus de mthylph(Ritaline), on retrouve les mmes pisodes psychoti

    paranoaques, hallucinations et caractristiques de cbizarre que celles que lon observe avec des con

    Nombre de psychotropesprescrits aux enfants

    sont classs dangereux etsont aussi toxicomanognes

    que la morphine,lopium et la cocane.

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    La psychiatrie vante lefficacit des mdicamentspsychotropes et leur inocuit pour les enfants.Cependant, nombre de parents ont dcouvert

    dans des circonstances tragiques quil ne sagit l quedun mensonge.

    Shaina Dunkle19912001

    Cours de danse,runions de scouts, leonsde piano et parties de soft-ball remplissaient la vie deShaina, la fille de VickiDungle. Mais, en 1999,durant la deuxime annedtudes de Shaina, cer-tains de ses enseignantslont juge trop active ,

    dplorant le fait quelle nattendait pas son tourpour parler . Sans tests diagnostiques ou examensphysiologiques, un psychiatre a conclu quelle souf-frait de THADA et lui a prescrit un mdicamentpsychiatrique. Le 26 fvrier 2001, Shaina a euune attaque dans le cabinet du mdecin. Sa mresest prcipite pour la prendre dans ses bras o,quelques minutes plus tard, elle mourait. Shainama regard dans les yeux tandis quelle perdait la vie, et je ne pouvais rien faire pour la sauver. Deux ans plus tard, je me remmore chaque jour ces der-

    niers instants. Croyez-moi, cest un cauchemar que je ne souhaite aucun parent nous confie Vicky Dunkle. Lautopsie a rvl quune intoxicationdue lamphtamine prescrite avait caus le dcsde Shaina.

    Matthew Smith19862000

    Le diagnostic taitclair : Matthew Smith (7ans), souffrait du THADA.Ses parents se firentrecommander un stimu-lant pour laider seconcentrer. Mais ils nac-cueillirent pas le traitement bras ouverts. On leur ditalors que leur dsobis-

    sance pourrait entraner des plaintes pour ngligencecriminelle envers les besoins ducationnels et mo-tionnels de leur fils. Ma femme et moi craignions deperdre notre enfant si nous nobissions pas , dcla-re le pre de Matthew, Lawrence Smith. Aprs quonleur a affirm que le mdicament ne rservaitaucune surprise, quil ne pourrait quaider Matthew,ses parents cdrent sous la pression. Le 21 mars

    2000, alors quil circulait en planche roulettes,

    Matthew dcda dune crise cardiaque. Le mdecinlgiste dcela des signes vidents de dommages aux petits vaisseaux sanguins du cur de Matthew. Ceux-ci provenaient de drogues stimulantes de typeamphtamines. Il en conclut que sa mort rsultaitdun emploi prolong du stimulant prescrit. Je nepeux pas revenir en arrire et changer les choses.Cependant, jespre vraiment que mon tmoignagetouchera le cur et lesprit de nombreuses famillespour quelles puissent prendre une dcision en touteconnaissance de cause , dclare M. Smith.

    Samuel Grossman19731986

    En 1986, SamuelGrossman (13 ans), estmort la suite de laprescription dun stimu-lant en raison de sur-activit . Selon lautop-sie, son cur tait enfl,consquence de laconsommation du sti-

    mulant. Sa mre nous dit : Donner ce mdicament un enfant, cela revient jouer la roulette russe.Nul ne sait quel enfant subira des dommages au cer- veau et/ou mourra. Jai jou et jai perdu.

    Stephanie Hall19841996

    Stphanie Hall sui- vait sa premire annedtudes dans lOhio(USA). Dun caractretimide, elle adorait lalecture lcole. Selonson enseignant, elleprsentait des difficults persvrer dans sestches . Un mdecin

    diagnostiqua un cas de THADA et lui prescrivit un sti-mulant. Durant les cinq annes suivantes, Stphaniese plaignit de maux destomac et de nause. Ellemanifestait des sautes dhumeur et un comportementbizarre. Le 5 janvier 1996, lge de 11 ans, elle dc-da, pendant son sommeil, dune arythmie cardiaque.Sa mre se souvient des derniers mots quelle achangs avec elle : Je lui ai dit: Cest neuf heuresStph, va au lit ! et elle ma rpondu Oui maman, jetaime. Le lendemain matin, lorsque son pre est allla rveiller pour aller lcole, elle na pas rpondu.Nous avons appel les urgences et la police... soncorps tait si froid... Je ne cessais de leur dire : Cest

    elle qui aurait d menterrer et non le contraire...

    COMPTES RENDUS DE CMorts denfants

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    toxiques de stimulants de type amphtamines. On a signal desconsquences mdicales graves, ainsi que des dcs .13

    Sans mme en abuser, le mthylphnidate (Ritaline)inclut des effets secondaires tels que variations de la pres-sion sanguine et du rythme cardiaque, angine de poitrine

    (arythmie cardiaque), perte de poids, et psychose toxique.Le sevrage inclut le risque de suicide.14 Des tudes ontaussi rvl que les stimulants namliorent pas les rsul-tats scolaires.15

    Le journaliste Lou Dobbs a relev que le gouverne-ment amricain dpense prs dun milliard de dollars parmois pour lutter contre la drogue. En revanche, plus dunmillion dordonnances pour un nouveau stimulantdestin au traitement du THADAont t rdiges durantles six premiers mois aprs sa mise en vente.16

    Prs de 3 millionsdadolescents amricainsgs de 12 17 ans abusentde mdicaments fortementtoxicomanognes (anti-douleurs, tranquillisants etsdatifs) vendus sousordonnance.

    Le Japon comptede nombreux drogusau mthylphnidate. Ony rencontre aussi des conseillers , surnomms Ritalers . Ils partagentsur Internet leur expriencesur la meilleure faon deconsommer cette drogue et proposent des changes.17

    Robert Whitaker, rdacteur scientique, dans sonlivre Mad in America (Fou en Amrique) , dclare : Cequont amen des annes demploi croissant de psychotropes,cest une crise de la sant mentale, une pidmie demaladies mentales chez les enfants. Au lieu dassister uneamlioration de la sant mentale de la population, induite par un accroissement de la mdication, nous constatons uneaggravation. 18

    Un paquet de fric est en jeu afrme Peyton Knight,directeur lgislatif de lAmrican Policy Center. Plus il yaura de diagnostics chaque anne, plus ils pourront mettre surle march et vendre de la Ritaline et dautres psychotropes .19

    Dcs dus aux antidpresseursAux tats-Unis, entre 1995 et 1999, la consomm

    dantidpresseurs pour les enfants de 7 12 ans a ment jusqu 151 %. Pour les enfants de moins de elle a augment jusqu 580 %. Certains gs de 5

    sont suicids.En 2003, lAgence britannique de rglementatila mdecine a mis en garde les mdecins contre la cription dantidpresseurs des enfants en dessous dans, tels les inhibiteurs slectifs du recaptage de la snine (ISRS) antidpresseurs, en raison des risques dcide quils reprsentent.

    Le 22 mars 2004, un rapport de la Food and DAdministration (FDA) signalait que l anxit, lagitatides accs de panique, de linsomnie, de lirritabili

    tilit, de limpulsivit,lakathisie (grave agitatlhypomanie et des pencmorbides avaient t obschez des patients adulte pdiatriques (que ce soi patients psychiatriquesnon) traits avec des an presseurs (ISRS)... 20

    Des rves bizarreet des comportements vilents ont galement signals.21Les agences australienne, canadienne europenne ont mis deavertissements similaire

    En octobre 2004, la FDA(Food and Drug Administr

    a ordonn quune mise en garde soit place de faovisible sur les emballages des ISRS : ces mdicapeuvent mener au suicide.

    La mise en garde est arrive trop tard pour MMiller et Cecily Bostock. Matt sest pendu dans le pde sa chambre coucher aprs avoir pris un antidpseur (ISRS) pendant une semaine.22

    Cecily sest poignarde avec un couteau de cuaprs deux semaines de prise dun antidpresse23Sa mre dclare : Pour quelle meure dune manirviolente et aussi inhabituelle sans profrer un son, lavraiment lavoir pousse bout.

    Les stimulants prescrits pourle THADA... nont que peu de

    vertus thrapeutiques mais sontfortement toxicomanognes.

    Convention des Nations Uniessur les substances psychotropes

    C H A P I T R E U NL e s e n f a n t s d r o g u s

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    Les actes de violence insenss sont traumautisantset choquants, surtout lorsquils sont luvre den-fants et dadolescents. Nous posons la question :

    Comment est-ce possible ? Les programmes psychologiques dans les coles et

    les dangers des mdicaments psychotropes devraientfaire lobjet dune analyse.

    Sept sur douze massacres survenus dans descoles amricaines ont t commis par des adolescents quiprenaient des psychotropes reconnus pour causer uncomportement violent et suicidaire.

    Au moins cinq adolescents, responsables de tue-ries dans des tablissements scolaires avaient suivi descours de matrise de la colre et autres programmespsychologiques de modification du comportement,comme lducation la mort . La matrise de la col-re vise rfrner lagressivit et les comportements vio-lents. Il nexiste aucune preuve que cela apporte desrsultats positifs.

    Pendant des dcennies, des coles du mondeentier ont enseign lducation la mort . Il sagitdune exprience psychologique o lenfant est invit discuter du suicide, de ce quil aimerait emporter dansson cercueil. On lui fait crire sa propre pitaphe. Ceciafin de familiariser les jeunes avec la mort .

    Les cas dEric Harris et de Dylan Klebold, lves dulyce Columbia (Colorado), offrent, aux yeux des dtrac-teurs de lducation la mort et des mdicamentspsychotropes, dexcellents exemples de lchec de la

    matrise de la colre . Harris consommait galementun antidpresseur pouvant engendrer de la manie (com-portement violent). Outre le programme de lduca-tion la mort , Harris devait imaginer sa propre mort.

    Plus tard, il vit en rve une tuerie quil excuteraitavec Klebold dans un centre commercial. Aprs avoirremis par crit son rve de fusillade son professeur. Peude temps aprs ce rve se concrtisa. Ils turent 12 lvespar balles et un enseignant avant de se donner la mort.24

    En fvrier 2004, Andreas, 15 ans (Allemagne) tuele pre de sa famille daccueil. Il suivait un traitement psy-chiatrique pendant des annes et consommait des mdi-caments psychotropes.25

    Le 17 mai 2004, Ryan Furlough, g de 19 ans, at condamn pour un meurtre au premier degr duncamarade dcole en 2001. Au cours de cet vnement,Ryan prenait diffrentes sortes dantidpresseurs.

    Au Japon, un jeune de 14 ans a dcapit son ami,g de 11 ans, pendant quun autre poignardait unepersonne ge. La raison tait quil voulait faire lexp-rience de tuer quelquun.26

    La France, le Canada et ltat dIsral signalent gale-met une croissance inquitante de la violence dans lescoles.27

    La combinaison dun systme de valeurs psycholo-giques et de mdicaments psychotropes qui engendrentla violence est un baril de poudre qui nattend quunetincelle.

    Des psychotropes et des programmes psychologiquestaient lorigine dactes de violence dans les lyces

    amricains, comme la tuerie de Columbine en 1999.

    VIOLENCE LCOLEUn regard critique

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    Thodore Pearlman, psychiatrede Houston dclare : Le DSM-IV est all trop loin. Il contient tropde diagnostics dpourvus de toutebase objective ou biologique .

    Selon le Dr Joseph Glenmullen, de laFacult de mdecine de lUniversitde Harvard : [...] Le DSM actuelest une liste htive et superficiellede diagnostics et de symptmes...Toute tentative daider les patients se comprendre et effectuer de vritables changements disparatdans la hte de poser un diagnosticet de leur donner un mdicament. Malgr le manque de vracitscientifique, le DSM et la CIM sontdimportants outils de diagnostics.

    On y a recourt non seulement dansle cadre des traitements individuels,mais aussi lors de procs pour lagarde des enfants, dans des cas dediscrimination, lors de tmoignagesau tribunal, dans lducation, etc.Lorsque les lgislateurs pensent la sant mentale, ils pensent la schizophrnie , dclare KarenIgnagni, prsidente de lAmerican Association of Health Plans. Je ne pense pas quils soientconscients [] et des termesemploys [] qui peuventaugmenter les cots pourdes tats qui ne reposent pas surla recherche scientifique .

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    FAITS IMPORTANTS

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    Partout dans le monde, les psychiatres signa-lent des problmes de sant mentale. Ilsrecommandent de fortes augmentations desfinancements. Il est cependant raisonnable desinterroger : avant dy consacrer encore plusde millions, en savons-nous assez sur cette crise ?Rpondre cette questionncessite de mieux com-prendre la psychiatrie etson Manuel diagnostique etstatistique des troubles men-taux (DSM).

    Le Dr Thomas Dormanest interniste, membre duCollge royal des mdecinsdu Royaume-Uni et duCanada. Il a crit en 2002 : En rsum, toute cette his-toire de crer des catgories psychiatriques de maladies,de les formaliser par consensus

    et de leur attribuer ensuite des codes de diagnostic, ce qui mne leur emploi dans la facturation aux assurances, nest ni plusni moins quun immense racket donnant la psychiatrie uneaura pseudo-scientique. Ses auteurs sengraissent, bien en-tendu, sur le dos du public. 28

    En 1995, le psychologue Jeffrey A. Schaler a dclar : La notion de validit scientique, bien que ne constituant pasun acte, se rattache la notion descroquerie. La validit serfre la proportion dans laquelle quelque chose reprsente oumesure ce quelle est cense reprsenter ou mesurer. Quandles mesures des diagnostics ne reprsentent pas ce quelles sontsupposes reprsenter, nous disons quelles manquent de vali-dit. Si une transaction daffaires ou commerciale reposait surun tel manque de validit, nous pourrions dire lors dun procs pour escroquerie que ce manque de validit y a contribu. LeManuel diagnostique et statistique (DSM-IV)que publie

    lAssociation amricaine de psychiatrie... est bien connu poursa faible valeur scientique. 29

    Des attaques slvent de toutes parts lencontre duDSM.Aussi, nous devons mettre en garde les gouverne-ments : ils ne peuvent pas se er aux statistiques drivesdu DSMou de laCIMan daccorder des subventions

    pour la sant mentale. La crise gnrale de la santmentale qui ncessite desfonds nexiste pas relle-ment. En revanche, la psy-chiatrie la fabrique afinde maintenir ses budgetsexorbitants.

    Le nancement est parconsquent dtourn desprogrammes efcaces sus-ceptibles de rsoudre lesproblmes sociaux que lapsychiatrie na pu rsoudre.

    Le fondement non scientiquedu diagnostic des troubles mentaux

    Alors quil est possible de vrier les procduresscientiques de la mdecine, celles de la psychiatrie man-quent dune approche systmatique de la sant mentale.De plus, encore bien plus important, son manque dersultats rguliers et mesurables contribue grandementau dclin de sa rputation, aussi bien dans les professionsscientiques que dans lesprit du grand public.

    Les premiers pas de la psychiatrie vers un systmede diagnostic apparaissent en 1948, dans la sixime di-tion deLa classication des maladies(CIM), une publicationde lOrganisation mondiale pour la classication interna-tionale des maladies. On le trouve galement dans le

    Le moyen de vendredes psychotropes est

    de vendre de la maladiepsychiatrique.

    Carl Elliot, biothicien,Universit du Minnesota, 2002

    C H A P I T R E D E U XL e s d a n g e r s d u c a t a l o g a g e p s y c h i a t r i q u e

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    CHAPITRE DEUXLes dangers du

    catalogage psychiatrique

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    Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux(DSM) publi aux tats-Unis en 1952. Il sagissait detentatives pour acqurir une reconnaissance de la part

    de la profession mdicale qui, au cours des sicles, avaitacquis la rputation de pouvoir rsoudre les mauxphysiques.

    Les troubles psychiatriques naissent par unvote main leve des membres du comit delAssociation amricaine de psychiatrie. Lors duneaudience duDSM , un psychologue a remarqu : Le peudeffort intellectuel nous a choqus. Des votes la majorit,

    du type de ceux auxquels on recourrait pour choitaurant taient employs pour statuer sur lexistediagnostic. Tu as envie de manger italien, moi de m

    nois, alors allons la caftria. partir de l, le gure dans lordinateur. Aussi naf que cela puissnous imaginions quils auraient examin le sujet plus scientique. 30

    Margaret Hagen, professeur de psychologilUniversit de Boston, rejette sommairement leDSM : Au vu de leurs grotesques procdures empiriquidentier de nouveaux troubles et leur liste de sycomment lAssociation amricaine de psychiatri prtendre que son manuel de diagnostic possdement scientique, bas sur des recherches ? Ce nni moins que de la science par dcret. Ils disent quscience, alors cen est. 31

    Voici quelques exemples de ce que la psychiconsidre tre des maladies mentales, en labsenpreuves scientiques objectives :

    Trouble du langage de type expressif Trouble phonologiqueTroubles induits par la cafine,

    intoxication la cafineTroubles des conduitesTrouble du calculTrouble li lutilisation de la nicotine

    ou sevrage la nicotineNon-observance du traitementAnxit de sparationAbus sexuel dun enfant

    Problme relationnel dans la fratrieProblme en rapport avec une tape de la vieDans son livre A Dose of Sanity (Une dose d

    sens),feu Sydney Walker III, neurologue et psychiparle des dangers duDSMet conclut : Il est importade se souvenir[...]que bon nombre de psychiatres adeDSM ont, dans une large mesure, abandonn la gnostic diffrentiel.

    Par consquent, ils considrent la plupart des psychiatriques commeincurables.Cela ne leur laisse deux armes : la psychothrapie et les mdicamentssurprenant de constater quils sont parmi les prsuivre la mode du dernier mdicament : comme ledantan qui recommandaient la saigne en guise dtous les maux, ils nont pas grand-chose dautre

    Le DSM IV arpertori 374 troubles

    (chacun pouvant

    bnficier de financement) contre253 dans ldition prcdente et 112dans la premireditionde1952.

    1952 1968 1980 1987 1994

    DSM IIIR 253

    DSM IV 374

    DSM I112

    DSM II163

    DSM III224200

    100

    0

    NOMBRE DE TROUBLES MENTAUX MENTIONNSDANSLES DSM DEPUIS SA PREMIRE PARUTION

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    Nous navons pas encore

    la preuve de lorigine ou de la physiologie dun quelconquediagnostic psychiatrique.Chaque fois quon a cru avoirtrouv un tel dsquilibrechimique, cela sest rvl faux par la suite.

    Joseph Glenmul len deluniversit de Harvard

    et auteur du livreProzacBlacklash,2001

    Des psychiatres oudes groupes desoutien de la psy-chiatrie, que financent les

    compagnies pharmaceuti-ques, fournissent la majeurepartie de la documentationau sujet de la conditionneurobiologique ou dutrouble traitable ducerveau .

    Des mdecins rputssaccordent dire que lexis-tence mme dune maladieexige une anomalie phy-

    sique tangible et objective.Un test sanguin ou durine,des rayons X, une scanogra-phie du cerveau ou unebiopsie, entre autresexamens permettent de ladceler. Aucune preuvescientifique ne confirmeque le THADA est une maladie du cerveau ouquun quelconque troublemental provient dun ds-quilibre chimique dans lecerveau.32

    Le Dr Fred Baughman Jr, neurologue pour enfants, dcla-re quaffirmer que le THADA est une maladie ou dorigineneurobiologique le rend si rel et terrible que les parents quinosent pas y croire ou ne veulent pas le traiter risquent dtreaccuss de ngligence et de perdre la garde de leur enfant. Ilajoute : Cest une perversion de la science de la mdecine etcest un mensonge.

    Ty C. Colbert, psychologue clinicien et auteur dclare : Les biopsychiatres ont cr le mythe selon lequel les mdi-caments miracles psychiatriques corrigent des dsqui-libres chimiques. Pourtant, il nexiste aucun fondement pource modle, car on na jamais pu prouver quune maladiementale tait due un dsquilibre chimique .33

    En 1998, dans sonlivre Blaming the Brain (Toutest de la faute du cerveau),le biopsychologue Elliot S. Valenstein crit : La thoriebiochimique a cours parcequelle est utile pour pro-mouvoir les traitements base de mdicaments. 34

    En 2003, le psycho-logue australien Philip Owena lanc cette mise engarde : On prtend sanscesse que les mdicamentsrtablissent lquilibre chi-mique du cerveau. Cetteprtention est fausse. Ilnest toujours pas possiblede mesurer les niveaux pr-cis de neurotransmetteursdans des synapses spci-fiques au sein du cerveauhumain. Comment peut-onalors affirmer quoi que cesoit sur des dsquilibreschimiques ? 35

    Le professeur Jona-than Leo enseigne lanato-

    mie la Western University of Health Sciences et le pro-fesseur David Cohen lcolequi forme les travailleurssociaux luniversit deFloride. Ils ont pass en revueles trente-trois plus rcentestudes dimagerie du cer- veau de sujets atteints deTHADA. Ils ont confirmque chaque tude avait teffectue sur des enfantssous mdicaments, un fac-teur de premire importance

    car les stimulants peuvent engendrer des modificationspersistantes du cerveau . Ils ont aussi pass en revue unetude de lInstitut national de sant mentale datant de2001, largement diffuse par les psychiatres, qui affirmaitque les enfants qui souffrent de THADA et ne consommentpas de mdicaments ont des cerveaux plus petits. Cependant,le groupe tmoin tait plus jeune de deux ans ! Il est doncnormal que des enfants plus jeunes possdent des cerveaux plus petits.36

    Les affirmations psychiatriques de dsquilibres chi-miques et troubles du cerveau traitables sont toujoursassorties de fortes prtentions de rigueur scientifique maisne sont en fait rien de plus que des rapports anecdotiques.

    DROGUES PSYCHOTROP Linvention du

    dsquilibre chimique

    Dr Fred Baughman Elliot S. Valenstein

    THORIE FALLACIEUSE SUR LE CERVEAU :Prsente dans dinnombrables magazines populaires, le publica t assailli par la dernire thorie sur ce qui ne va pas avecle cerveau. Ce qui manque, comme dans tous les dogmes psychiatriques, cest le fait scientifique. Ainsi que le Dr Valensteinla expliqu : Il nexiste aucun test pour mesurer ltat chimiquedu cerveau dune personne vivante.

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    LAmrique a dpens plus de6 milliards de dollars dimptspour la recherche psychiatrique. Aprs cela, le psychiatre Rex Cowdry, directeur de lInstitutamricain de la sant mentale,a dclar : le but suprme dela prvention de la maladie restaitdans une grande mesure horsde porte des scientifiques. Nousne connaissons pas les causes[de la maladie mentale]. Nous nepossdons pas encore les mthodespour gurir ces maladies.

    La Commission europennea dcouvert en 2002 quendpit de rformes, le nombredinternements involontairesa augment et quun grand

    nombre de patients ne sont pasassez informs de leurs droits.

    Les programmes de centres desant mentale communautairessont un chec colossal etdispendieux. Ceux-ci nont serviqu crer les sans-abri, latoxicomanie, le crime et lechmage partout dans le monde.

    Les tribunaux de sant mentaleaffirment quun trouble psychia-trique induit le comportementcriminel et que le traitement

    y mettra fin. Or, il nexiste paslombre dune preuve de cela.

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    FAITS IMPORTANTS

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    Les partisans de linternement et du traitementpsychiatrique forc prtendent quils veulentgarantir le droit au traitement de lindividu.Une forte opposition relve, quen raison deleurs pouvoirs tendus, les lois sur linterne-ment involontaire incluant le traitement forc sonttotalitaires.

    Michal McCubbin, Ph. D., chercheur adjoint et DavidCohen, Ph. D., professeur agrg en sociologue, appar-tiennent lUniversit deMontral. Ils disent queledroit au traitement est de nos jours le plus souvent le droitdtre forc suivre un traite-ment... 37

    George Hoyer, profes-seur de mdecine commu-nautaire lUniversit deTroms (Norvge) crit :Les patients srieusement perturbsne manquent pas de perspi-cacit et leurs facults ne sont

    pas aussi diminues quon le pensait auparavant .38Selon Robert Hayes,

    ancien commissaire de laCommission australiennede rforme lgale : Lamaladie mentale est rarement dnie, mme dans les crits psy-chiatriques ; les rsultats des traitements ne corroborent pastoujours la foi en la psychiatrie ; il manque des critres spci- ques ainsi quune vritable recherche de traitements curatifsutiles ; de ce fait, linternement dans un hpital peut constituerune forme doppression...

    La plupart des lois dinternement reposent sur lidesuivante : un individu peut reprsenter un danger pourlui-mme et pour autrui sil ne reoit pas de traitement.Cependant, un groupe de travail de lAssociation amri-

    caine de psychiatrie a admis que : la psychiatrie na pasdmontr son expertise en matire de prdiction de ladangerosit.

    In 2002, le vice-prsident de lAssociation japonaisede psychiatrie, Kimio Moriyama, a exprim linaptitudede la psychiatrie prvoir correctement ce que peut trele comportement futur dun patient. La maladie mentaledun patient et son penchant pour la criminalit sont deuxchoses diffrentes. Il est impossible pour la mdecine de dire si

    quelquun prsente un grand risque de com-mettre nouveau undlit. 39dit-il. Un experta mme fait remarquer : Quand il sagit de pr-dire la violence, nosboules de cristal sont ter-riblement brumeuses. 40

    Dans de nombreuxpays, on fait payer aupatient les frais dedfense contre un traite-

    ment ou internementdont les individus neveulent pas ou contreun internement quipuisera leur assurance.Cest le cas en France,

    en Belgique, aux tats-Unis, en Autriche, en Allemagne,au Luxembourg et aux Pays-Bas.41

    Cela est comparable au fait dtre kidnapp etemprisonn et de se voir demand par le juge de payergte et couvert au kidnappeur.

    Sant mentale communautaire (locale)En 1955, la Commission mixte sur la maladie mentale

    et la sant des tats-Unis concluait cinq annes denqute.Elle prconisait de remplacer les institutions par des

    CHAPITRE TROISLes mesures de contrainte

    en psychiatrie

    Il est malhonnte de prtendreque soigner le malade mental sousla contrainte laide chaque fois,

    et que sabstenir dune telle contraintequivaut lui refuser le traitement...

    Lhistoire nous enseigne nousmfier des bienfaiteurs qui privent

    leurs bnficiaires de libert. Thomas Szasz, professeurmrite de psychiatrie

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    centres de psychiatrie locaux. Selon les docteurs HeFoley et Steven S. Sharfstein, auteurs du livre Madness an

    Government (Folie et gouvernement) [...] les psycdonn limpression aux lus que la gurison tait llexception et que personne ne contesta leurs espoirrs. Les prvisions nancires prvoyaient de doub budget de la sant mentale dans les cinq ans et de tdans les dix ans.

    LEurope suivit le mouvement environ dix anstard. Les Pays-Bas, la Belgique et lAngleterre adole principe de la sant mentale communautaire danspoir dune efficacit accrue et dune rduction des c42 Au contraire, cela se rvle plus coteux... 43En outre, nouavons obtenu des sans-abri, de la toxicomanie, de lalit, des troubles lordre public, du chmage et dece quant la dviance. 44

    En vrit, les centres de sant mentale sont deventoute lgalit, des sortes de centres de distribution de caments. Ils soccupaient des anciens pensionnaires dtaux. Mais ils imposaient des ordonnances des gens souffraient mme pas de troubles mentaux srieux.

    Le rsultat comme lcrit Pete Schrag dans MindControl(le contrle de lesprit), au milieu des annes que suffisamment de neuroleptiques, de drogues et ddpresseurs ont t prescrits en dehors des hpitamaintenir sous mdicaments 3 4 millions de approximativement 10 fois le nombre de patients qument fous et qui seraient dtre interns sil ny amdicaments.

    Aprs une dcennie dapplication du programmsant mentale communautaire, Ralph Nader, un dfendes consommateurs, la trait dinnovation sociale trste, mais qui est en train dchouer... Elle porte dj familire des promesses passes en matire de santont t faites avec une grande ferveur morale, ont suespoirs de solutions et ont fini par rpter les probltaient censes rsoudre. 45

    Dautres pays ont obtenu le mme rsultat. En 19Australie, Brian Burdekin, commissaire fdral podroits de lhomme na pas mch ses mots. Selon ltraitements psychiatriques ambulatoire taient supercherie et un chec. En 1999, la Grande-Breaussi reconnu lchec des soins mentaux communauta46

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    607 %

    6,242 %

    augmentation du cotdes CMHC et des centres

    de jour aux tats-Unis

    augmentation du nombre de patientsfrquentant les Centres commu-

    nautaires de sant mentale (CMHC)ou les centres de jour aux tats-Unis

    augmentationdu nombrede patients

    augmentationdu cot

    Les dpenses pour les centres de santmentale ont augment 100 fois plus viteque le nombre depersonnes dutilisateursde cescentres. Malgr les milliardsdpenss, ces centres se sont montrsdfaillants et sont devenus des lieux de distribution de drogues lgalesauxsans-abri.

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    Les cots de fonctionnement des centres de psy-chiatrie communautaire et des services psychiatriques

    de consultation externe ont explos. Ils sont passs de143 millions de dollars en 1969 plus de 9 milliards en1997, une augmentation suprieure 6 000 %.Paralllement, le nombrede personnes recevant lesservices dans ces centresse multipliait par 10.Aujourdhui, on estimeles cots 11 milliardsde dollars.

    Tribunaux desant mentale

    Je ne peux concevoirquelque chose plus dange-reux quune magistraturecontrle, truffe de psy-chiatres amateurs qui satta-chent bien faire au lieudappliquer la loi dclarele Juge Morris B. Hoffmande la Cour de Denver,Colorado.47

    Les tribunaux desant mentale sont desservices constitus pour traiter des affaires o lesaccuss ont t arrts pour des dlits ou des crimes non

    violents. Ils pourraient punir lindividu ou lui permettredassumer la responsabilit de son crime. Au lieu decela, ils le dirigent vers un centre de traitement psychia-trique, partant du principe que lindividu souffre demaladie mentale.

    Nancy Wolff, Ph. D., directeur du Centre pour lesservices de sant mentale pour la recherche en justicecriminelle, dclare [] aucune preuve ne dmontre que lamaladie mentale est en soi la cause principale ou immdiatedu comportement dlinquant... Certes, il est sduisant decroire que le traitement est un bouclier protecteur... mais la plupart des patients qui ont suivi des programmes de traite-ment collectifs autoritaires, ont continu avoir de frquentsdmls avec le systme de justice pnal... et ceux au dossier

    criminel le plus lourd ont bnci des services les pluscoteux... 48

    Elle relve encore un autre fait : Ce genre de statut particulier pour les dlinquants qui souffrent dune maladiementale rend cette dernire, et non lindividu, responsable du

    comportement. Cela permetainsi aux gens dutiliser lamaladie pour excuser leurcomportement. 49

    Vingt tribunaux desant mentale ont faitlobjet dune enqute. cette occasion, le centrede Bazelon pour les loisde sant mentale a dcou-vert que ces tribunaux peuvent faire ofce dagentcoercitif trs similaire lintervention controverseappele internement demalades externes cest--dire forcer quelquun suivre un traitement sousla menace de sanctions judi-ciaires. Cependant, les ser-vices disposition ne peuventtre que ceux que proposent

    un systme qui a dj chou aider. Bien trop de systmes desant mentale pour le public noffrent presque rien de plus

    que des mdicaments... En bref, les indicateurs sont clairs. Les gouverne-ments qui approuvent les tribunaux de sant mentale et de maintien de lordre communautaire (comme cer-tains pays europens lappellent) ne rcolteront quunnombre croissant de patients sous drogues, en situationde dpendance et daccoutumance des mdicamentsdangereux sur le plan physique et mental, sans espoirde gurison.

    Seule une valuation, effectue par un organeneutre et indpendant sur les programmes psychia-triques tel que le plan de sant mentale communautaire,permettrait de dcouvrir le cot rel pour les gouverne-ments et les contribuables.

    Les Centres de sant mentalecommunautaire sont devenus

    des lieux lgaux de vente de droguesqui non seulement fournissent en

    drogue les ex-patients des hpitaux psychiatriques mais qui, galement,

    dlivrent des prescriptionspsychiatriques des individus

    qui ne souffrent pas de problmes mentaux srieux .

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    quel point les institutions psychiatriquessont-elles saines et efficaces,malgr lesmillions allous par le gouvernement pourles traitements de sant mentale ? Les cas divul-gus ci dessous illustrent les dangers dun syst-me, qui manquede comprhensionscientifique des causesdes problmes desant mentale, de re-mdes efficaces etmontrent les terriblesconsquences qui endcoulent.

    En 2001, uneinfirmire en psychia-trie dcouvre unpatient de 53 ans,inanim 12 heuresaprs quon lui aadministr des mdi-caments pour com-portement hostile etb lasphmato i re .Quelques heures plustard, le patient dc-de. Lautopsie rvlapar la suite quil souf-frait en ralit de scl-rose en plaques (mul-tiple scleroris, MS). Le

    personnel avait pensque MS signifiait tat mental (Mentalstatus).

    Carl McCloskey raconte que son fils, John, 19 ans, a tsodomis si violemment avec une sorte de manche balai par le personnel dun hpital psychiatrique quil aeu des perforations de ses intestins et de son foie.Ladolescent tomba gravement malade, sombra dans lecoma et dcda 14 mois plus tard.50

    Kelly Stafford, 17 ans, a accept de sjourneren tablissement psychiatrique afin dobtenir unmoment de rpit au vu de ses relations familiales ten-dues. Mais une fois la porte ferme, on la garda 309 jours, la plupart du temps dans une pice aveugle,

    dans l obscurit. On lui attacha les bras et les jamparfois pendant plusieurs mois daffile. Dapatients de lhpital ont t forcs de rester assisbouger et en silence pour des priodes de 12 heu Jai d passer les repas de Thanksgiving e

    Nol sous contentionnous dit Kelly. Pas u jour ne scoule sanque jy pense. 51

    En 2003, leDrMasami Houki, chde la clinique psychitrique Houki au Japona t accus dhomicde involontaire. Il avbourr la bouchedune patiente de 3ans avec un chiffonmaintenu par du ruban adhsif, lui avainject un tranquillsant, attach lesmains et les pieds elavait force restcouche sur la banquette arrire dun voiture pendant sontransfert la cliniqu son arrive, elle tmorte.

    Athnes, lin

    t itut psychia tr iquNtaou Pendeli maintnait des enfants danun pavillon en compagnie dhandicapmentaux adultesCertains des enfant

    taient nus ; tous taient logs dans des chambtristes et froides. Parfois, ils devaient dodans leurs propres djections. Un adolescena t enferm pendant 10 ans aprs stre mcomport lorsque son pre a quitt sa mpour une autre femme. Il a t tmoin dhorrcomme le viol denfants par des infirmiers.

    Un jeune garon, g de 8 ans, vivant danMassachussetts. Il souffrait dpilepsie. Ses plont emmen durgence lhpital. Ils comptai

    RAPPORT DE CASabuss dans une institution

    Lpoque o les psychiatrespensaient pouvoir gurir les maladies

    mentales est rvolue. Dsormais,les malades mentaux devront

    apprendre vivre avec leur maladie. Norman Sartorius, ex-prsidentde lAssociation mondiale

    de psychiatrie, 1994

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    faire ajuster ses mdicaments car il avait t en proie des hallucinations. Mais le personnel hospitalier napas modifi sa mdication. Au lieu de cela, il latransfr et intern dans un tablissement psychia-

    trique. Fous dinquitude, ses parents ont pass un jour entier le faire librer et le transfrer dans unhpital susceptible de lui fournir des soinsappropris.

    Un policier a projet Dana Davis a plat ventre dans sa salle de sjour. Il lui a pass lesmenottes sous les yeux de son fils de six ans. Celasest produit aprs tre sortie du bureau dunepsychiatre quil napprciait pas. Comme il partait,elle lui a demand : Pouvez-vous me promettre ue vous ne tenterez pas de vous suicider dici votreprochain rendez-vous ? Il lui rpondit en plaisan-tant de faon sarcastique : Je ne suis pas devin ! Trente minutes plus tard, trois policiers lont emme-n lhpital o il a ni tre suicidaire. Six heuresplus tard il tait relch.

    Ruchla Rose Zinger est une survivante de

    lHolocauste. ge de 64 ans, elle souffrait duneinstabilit psychique comprhensible. Un psychiatrela interne contre son gr, en ne se fondant que surles dires de sa famille. La police a enfonc la por te de

    sa maison, lui a pass les menottes et la poussedans les escaliers. Elle en a eu une attaque cardiaqueet en est morte.

    En 1999, des psychiatres allemands ont inter-n de force une femme de 79 ans sous prtexte queses voisins trouvaient quelle agissait de faontrange . Elle souffrait depuis des annes de diab-te, et de troubles du foie, des reins et du cur.Malgr cela, les psychiatres lui prescrivirent de puis-sants tranquilisants des doses cinq vingt fois plusleves que la norme. Six jours plus tard, il fallutconduire cette femme aux urgences o elle mourut.Les mdecins reconnurent quelle aurait exig dessoins mdicaux urgents au moins un jour aupara- vant. Lautopsie rvla quelle tait dcede de diffi-cults respiratoires, un effet secondaire des tran-quillisants.

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    Des tudes montrent quellectrochoc (ECT) provoque deslsions irrversibles au cerveau,cause souvent une amnsie perma-nente et peut parfois tre mortel.

    En 2003, aux tats-Unis, lassurance-maladie Medicare a cess derembourser les traitementslectrochocs multiples. Cette dcisionfaisait suite une tude montrantlinefficacit et la grande dangerositde cette pratique pour les patients.

    De nombreuses tudes mdicalesrvlent que les mdicamentspsychotropes conduisent un comportement violent.

    Les neuroleptiques rcents (antipsy-chotiques) peuvent avoir des effetsmortels et causer dimportanteslsions.

    Ces mdicaments psychotropespromus comme tant des pilulesmiracles peuvent causer : ccit,caillots sanguins, arythmiecardiaque, coup de chaleur,inflammation des seins avec perte delait, impotence et dysfonction-nements sexuels, troubles sanguins,attaques, malformations congnitalenaissance, anxit et nervositextrme et diabte.

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    FAITS IMPORTANTS

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    uand les gouvernements et les tribunauxsubissent des pressions an de durcir leslois sur linternement non volontaire etsur les traitements sous contrainte, ainsique pour instaurer des tribunaux de

    sant mentale pour promouvoirdes traitements en lieu et place de

    punitions, on ne les informe jamaisdu manque de bases scientiques des mthodes psychia-triques ou de leurs consquences ni de labsence de res-ponsabilit quant lissue du traitement.

    Llectrochoc et lapsychochirurgie

    La croyance popu-laire veut que le traite-ment aux lectrochocs aitt abandonn aprs ledcs, dansVol au-dessusdun nid de coucou,du personnage incarnpar Jack Nicholson. Mais

    son emploi est encoret rs rpandu. Chaqueanne, plus de 100 000Amricains, dont deuxtiers de femmes, reoi-vent des lectrochocs.52

    Le psychiatre UgoCerletti fait ofce de pion-nier de llectrochoc (aussi connu sous les appellations :lectroconvulsivothrapie, ou ECT ou sismothrapie).Dans un abattoir de Rome, il observe que les bouchersparalysent les porcs avec une dcharge lectrique avantde leur trancher la gorge. Des employs passent entre lesenclos des porcs munis dune grande pince lectrie.Des disques de mtal sont attachs au bout de chaquepince. On saisit la tte de lanimal avec les pinces et il

    seffondre terre, paralys par la dcharge lectrique.Ds lors, on peut facilement le tuer. Cerletti a alors dci-d de dvelopper cette technique pour lutiliser sur destres humains an de contrler leur comportement.

    Des tudes solidement tayes montrent que llec-trochoc (ECT) provoque : des dommages irrversibles aucerveau, cause souvent une amnsie permanente et peutparfois tre mortel.

    En 1994, un journal britannique titrait : Contrai-rement aux afrmations des experts, la majorit et non pas un petite minorit des gens qui reoivent chaque anne

    des lectrochocs souffrentde troubles permanentsde la mmoire. 53

    En 2001, lUniver-sit de Columbia a effectuune tude. Elle rvlalincapacit de lECT gurir la dpression :presque tous ceux qui enreoivent rechutent dansles six mois qui suivent le

    traitement.54

    En raison des lsionsprovoques par lECT,une nouvelle approchede ce traitement estaborde. Il sagit de la sti-mulation magntiquetranscrnienne (qui passe

    au travers du crne). Cette pratique est utilise en der-nier ressort . Un psychiatre utilise une bobine portablepour produire un champ magntique uctuation rapi-de. Une pulsation de 1 000 ondes magntiques estenvoye dans le cerveau pendant 15 minutes dans le butde stimuler le cerveau. Bien que la Food and DrugAdministration (FDA) nait pas approuv cette nouvellemthode, elle est nanmoins administre titre expri-

    Personne ne comprend... ceque fait exactement llectrochoc.

    Mais... il est indiscutable quellectrochoc endommagele cerveau. Ce nest quune

    question de savoir sil est lger,plus fort ou brutal et sa dure. Dr Colin Ross, psychiatre,

    Texas 2004

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    CHAPITRE QUATRLes traitements destructifsde la psychiatrie

    Q

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    mental. Ce traitement raison de 20 sances peut co-ter jusqu 3 000 dollars (2 444 euros).

    De nos jours ladministration de llectrochoc rapporteenviron 5 milliards de dollars par anne lindustrie psy-chiatrique, rien quaux tats-Unis.

    La psychochirurgie a connu des beaux jours dansles annes quarante et cinquante. La communautpsychiatrique avait russi convaincre les gouverne-ments que cette pratique pourrait rduire les cotsde la sant mentale. En ralit cette afrmation tait unmensonge.

    Contrairement une opration du cerveau enmdecine somatique, la psychochirurgie tend modier bru-talement le comportementdune personne endtruisant les parties sainesdu cerveau. Dans les annesquarante, les effets para-lysants et mortels de la psy-chochirurgie taient connusdes psychiatres. Le taux desuicides et de dcs attei-gnait 10%, les crises dpi-

    lepsie et les mningites (grave maladie infectieuse veau) atteignait 50 %.

    Bien que la psychochirurgie ait grandement perimportance aujourdhui, 300 oprations sont tout deencore pratiques chaque anne aux tats-Unis,

    inclut les lobotomies prfrontales .En Russie, entre 1997 et 1999, 100 oprations chirurgicales ont t faites sur des adolescents toxico Saint-Ptersbourg. Ils mont perfor le crne sanssie dit Alexander Lusikian. Ils continuaient perforcautriser les parties exposes de mon cerveau... sang partout... Pendant trois ou quatre jours aprs lla douleur dans ma tte tait si terrible que ctait

    mavait battu avec une bbase-ball. Et lorsque la dsest un peu attnue, jsenti le besoin de prenddrogues .En quelques moAlexander rechuta et repdes drogues55En 2002 apparat unouvelle procdure : stimulation profonde

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    Aujourdhui, le traitementpar lectrochocs rapporte environ5 milliards de dollars annuellement

    lindustrie psychiatrique rienque pour les tats-Unis.

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    cerveau au cours de laquelle des ls passant travers lecrne sont attachs une batterie implante dans la poi-trine. Ils produisent un courant haute frquence dans lecerveau. Lopration cote environ 50 000 dollars.

    Les gouvernements devraient comprendre que la

    psychochirurgie et les lectrochocs sont des pratiquesabusives et non scientiques. Elles nont rien de comparable une thrapie et napportent aucun avantage individuel oucollectif. Ces pratiques devraient tre abolies dans lintrtdes patients, de leurs familles et de la collectivit.

    Comptes rendus de casDes psychiatres persistent iniger leurs patients

    des oprations de psychochirurgie et des lectrochocs.Pourtant, il nexiste aucune justication mdicale ou scien-tique valable de ces pratiques. Aprs plus de 60 ans, lapsychiatrie ne peut toujours pas expliquer comment cesmthodes sont censes fonctionner ni justier les impor-tantes lsions quelles causent.

    La mre de Jennifer Martin, ge de 70 ans, se mit souffrir de maux de tte et de nauses, cessa de mangeret de parler. Un psychiatre afrma alors quelle se trou-vait en tat de choc suite de rcents dcs survenusdans sa famille. Il lui administra des lectrochocs. Moinsde 24 heures plus tard, elle tait morte. Lautopsie a rv-l que le problme ntait pas une dpression, mais taitune complication au niveau du tronc crbral. Le traite-ment de choc la tue dclara Jennifer Martin.

    En 2001, le gouvernement no-zlandais futcontraint de prsenter des excuses formelles et de verserprs de 6,5 millions de dollars (5,3 millions deuros) 95anciens patients de lunit psychiatrique pour enfants et

    adolescents de Lake Alice. Ceci en ddommagement destortures et des abus quils subirent de la part du psy-chiatre Selwyn Leeks durant les annes 1970. On leuravait inig des lectrochocs aux jambes, aux bras et auxorganes gnitaux sans ansthsie.

    Gwen Whitty, 28 ans, tait marie, mre de deuxenfants et enceinte du troisime. Quand elle se mit avoirdes difcults respirer, le psychiatre Harry Bailey luirecommanda de suivre une thrapie de sommeil pro-fond , an de se reposer . Celle-ci se rvla comporterde fortes doses de barbituriques et de sdatifs, elle futattache nue un lit, et resta inconsciente pour une durede deux trois semaines. Pendant ce temps, elle recevaitde nombreux lectrochocs. Dix ans plus tard, un mdecindcouvrit deux plaques dacier de forme rgulire danssa tte. Bailey les avait xes los pour masquer les per-forations de son crne.

    LE COMBAT DES VICTIMES POUR LA JUSTICE:Plus de 1 000 personnes ont t soumises la thrapie par en Australie. La combinaison mortelle du coma artificiel etau dcs de 48 personnes avant dtre interdite en 1983. UnWhitty, fut attache sur un lit, maintenue inconsciente durantout en recevant des sries dlectrochocs, puis une psychoc dpression suite la naissance de son enfant.

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    Mdicamentspsychotropesdangereux

    Comme le prcise Jack Henry Abbott,in the Belly of the Beast(Dans le ventre de labte) : Ces drogues... vousagressent depuis un point si profondment enfoui que vousne pouvez pas localiser la source de la douleur... Les muscles de

    votre mchoire deviennent incontrlables, vous vous mordez les joues, votre mchoire se bloque et la douleur est lancinante.Cela dure des heures chaque jour. Votre colonne vertbrale serigidie tellement que vous pouvez peine remuer la tte ou lanuque. Parfois, votre dos se tend comme un arc et vous ne pou-vez pas vous tenir debout... Vous tes en proie une si grandeagitation que vous devez marcher, faire les cent pas... dans unetelle anxit, vous tes accabl, car vous navez droit aucunrpit... 56

    Prenons le cas dun patient souffrant de troublesmentaux. Il commet un acte de violence. Les psychiatreset les psychologues imputent toujours la cause du drameau fait que le patient na pas pris ses mdicaments. Ilsemploient aussi de telles histoires pour favoriser le ren-forcement des lois concernant les traitements forcs etlinternement involontaire.

    Les statistiques et les faits montrent que les mments psychotropes y compris les derniers neurtiques ou antipsychotiques peuvent engendrer la violou lincapacit mentale quils sont supposs traiter.

    En 1985, lAmerican Journal of Psychiatry a p

    une enqute sur un tranquillisant prescrit commment. Cette tude a rvl que 58 % des patients tsouffraient de srieux dysfonctionnements dautres termes, ils ont eu des accs de violence epertes de matrise. Dans le groupe qui a reu un plaseuls 8 % des patients. Les pisodes comprenai coupures profondes la nuque , tentative de sser le bras , lancer une chaise la gure dun enf coups violents aux bras et la tte et se jeter soroues dune voiture. De plus, on a dcouvert qu

    patient qui avait lanc unchaise la figure duenfant navait aucun pasde violence physique lecontre de ce dernier. Dmme, le patient qui setcoup la nuque nava jamais pratiqu dautomulation .57

    Une tude de 1990 dtermin un autre fait intressant : lakathisie (effsecondaire des neuroleptiques) provoquait 50% d bagarres survenant dans lpavillons psychiatrique

    Des patients ont dit quils ressentaient un violent b

    dagresser toute personne proximit .58

    Un rapport no-zlandais signale le fait suivansevrage des psychotropes peut gnrer de nouvesymptmes sans rapport avec ltat du patient et ce dernier navait jamais souffert. Les antidprespeuvent causer de lagitation, une profonde dpresshallucinations, de lagressivit, de lhypomanie anormale) et de lakathisie. 59

    Dr Joseph Glenmullen lance une mise en gar Il ne faut pas confondre les symptmes de manrapparition des symptmes originaux. Sans quoi, de patients recommencent prendre le mdicament et de faon inutile leur exposition au remde. 60

    Robert Whitaker a tabli ce quprouvent les patqui cessent brusquement de prendre les neuroleptiq Ils souffriront dintenses symptmes de manque e

    Ces psychotropes... vous agressent

    depuis un point si profondmentenfoui que vous ne pouvez paslocaliser la source de la douleur...

    vous tes accabl, car vousnavez droit aucun rpit...

    Jack Henry Abbott,In the belly of the beast

    (Dans le ventre de la bte)

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    bien plus de rechuter que sils navaient jamais pris ces mdi-caments. Lemploi de neuroleptiques rduit les chances quequelquun, en situation de dtresse mentale et spirituelle , puis-se jamais retrouver une vie saine, sans mdicaments. 61

    Bien que ports aux nues par les psychiatres qui les

    qualient de mdicaments merveilleux , suppossavoir moins deffets secondaires que leurs prdecesseurs,les derniers neuroleptiques ont en ralit encore plus def-fets secondaires : ccit, caillots sanguins mortels, aryth-mie cardiaque, coups de chaleur, gonements des seins etsuintements, impuissance et dysfonctionnements sexuels,troubles sanguins, irritations douloureuses, crampes,fausses couches, anxit et inquitude extrmes.

    Au mois davril 2003, leWall Street Journala signalun fait important. Durant 8 ans (1994-2002), 288 patientsprenant les nouveaux antipsychotiques ont dvelopp undiabte ; 75 sont tombs gravement malades et 23 en sontmorts.

    En 2003, leNew York Timescrivait ... ltat qui paye des sommes considrables pour des mdicaments aty- piques (nouveaux mdicaments) pour soigner les malades men-taux gravement atteints, se demande si les effets de ces nou-velles drogues sont proportionnelles aux fonds investis. 62

    L'tat peut traiter 8 10 personnes avec un ancienneuroleptique pour le mme prix que s'il en traitait unseul avec un des nouveaux neuroleptiques atypiques.En 2002, l'Ohio, l'un des plus grands tats des tats-Unis, a dpens 174 millions de dollars en drogues anti-psychotiques, dont prs de 145 millions pour lesatypiques.63

    En mai 2003, des chercheurs ont prsent unetude sur le rapport cot / efcacit d'un des neurolep-

    tiques atypiques dans le traitement de patients dans 17centres mdicaux pour Vtrans. L'tude, mene par ledocteur Robert Rosenheck, un professeur de psychiatrieet de sant publique l'Universit de Yale, rvla que lenouveau mdicament cotait 3 9 000 dollars de plus parpatient que l'ancien, sans bnce au niveau des symp-tmes, des effets secondaires type Parkinson ou sur laqualit globale de vie.64

    Comme le signale Robert Whitaker, les nouveauxneuroleptiques sont une histoire de science gche par lacupidit, la mort et la tromperie dlibre du public amricain. En Suisse, le Dr Marc Rufer dclare que la prescriptiondnormes doses de mdicaments ne fait que rendre lesgens dpendants des psychiatres et des mdicamentsquils leur sont administrs.65

    Le Dr Marc Rufer, de Suisse, dit que prescrire des doses massrendre les gens dpendants des psychiatres et des drogues q

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    La perte des droits fondamentaux nest pas le seullment dont une personne peut tre victime cause du systme coercitif psychiatrique. Sa viepeut galement tre mise en danger en raison desmesures de contention physiques et chimiques. Aujourdhui, il existe diffrentes mthodes toutes violentes et potentiellement mortelles. Le personneldes tablissements psychiatriques contient brutale-ment les mouvements du patient. Ceci se produitavant ladministration force de mdicaments.

    La contention mcanique inclut les camisoles deforce, les ceintures ou les sangles de cuir qui menot-tent chevilles et poignets. Les drogues dbilitantes sontadministres en tant que moyen de contrle chimiqueet suscitent frquemment des ractions de violence.

    Un procs au Dane-mark a rvl que leshpitaux bnficiaientde subventions addition-nelles pour traiter despatients violents. KennethClark, un psychiatre deHarvard, a rapport queles patients sont souvent

    provoqus pour justifierdes mesures de conten-tion. En effet, les assu-rances les rtribuentmieux (au moins 1 000 $par jour). Autrement dit,plus un patient devient ou est rendu violent, plus le psychiatre gagnedargent.

    En 1999, le Hartford Courant rvlait que 150personnes mouraient chaque annes aux tats-Unisdes suites de contention sans que quiconque nerende des comptes. Parmi elles, figuraient au moins13 enfants (sur une priode de 2 ans) ; certainsnavaient que 6 ans.

    Les mesures prises pour diminuer le nombrdcs nont eu que peu deffets. Malgr ladoptiodispositions fdrales restrictives aux tats-U1999, neuf autres enfants sont morts de suffocaou darrt cardiaque cause de procdurescontention violents, jusquen 2002.

    Voici quelques exemples de cas de dcs ddes mesures de contraintes :

    En 1998, Tristan Sovern, 16 ans, tait main plat ventre, ses bras croiss sous son torse, pamoins deux infirmiers en psychiatrie lorsquil Vous mtouffez... Je narrive plus respirDes employs de lhpital psychiatriqueGreensborough (tats-Unis) lui mirent une grserviette sur la bouche puis attachrent un drap d

    autour de sa tte. Tristamourut par asphyxie.

    La nuit prcdanson admission lhpitpsychiatrique de DeseHill, Tucson (ArizonEdith Campos, 15 ans, laide de son ordinateur des dessins tr

    colors pour sa familleelle manquait sa mrtout ce que cette dernire avait faire, ctait regarder le dessin, dpenser sa fille et au faquelle serait bientt d

    retour la maison. Deux semaines plus tard, Erentra chez elle dans un cercueil. Pendant son htalisation, ses parents nont pas t autoriss luiler. Le 4 fvrier 1998, Edith est apparemment mpar suffocation, sa cage thoracique crase lorsqle a t maintenue terre pendant au moins minutes aprs avoir brandi son poing lors dunepute avec des membres du personnel.66

    DES EFFETS DSASTMorts par contention et abus

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    Roshelle fut jete au sol facecontre terre, ses bras croiss

    sur sa poitrine et ses poignetstirs vers larrire par un membre

    du personnel. Je ne peux pas respirer , dit-elle en suffoquant.Ses derniers mots ont t ignors.

    Elle est morte.

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    Le 18 aot 1997, Roshelle Clayborne est mortealors quelle tait attache dans une institution psy-chiatrique. Je ne peux pas respirer , se plaignitRoshelle Clayborne, une fille de 17 ans soigne la cli-nique psychiatrique de Laurel Ridge, au Texas. Mais sesderniers mots furent ignors. Roshelle fut jete ausol, face contre terre, rapporte le Hartford Courant, journal du Connecticut, ses bras croiss sur sa poitrineet ses poignets tirs vers larrire par une infirmire enpsychiatrie. Du sang scoulait du coin de sa bouchealors quelle perdait le contrle de ses fonctions vitales.Son corps sans nergie futroul dans une couvertu-re et mis dans unechambre disolement. Elleresta couche l dans sespropres djections pen-dant cinq minutes avantque lon remarque quelletait inanime. Quand uneinfirmire arriva, ctait troptard. Roshelle tait morte.

    En 1998, le personnel psychiatrique foraStphanie Jobin, 13 ans, au Canada rester couche plat ventre pendant quun fauteuil poire taitplac sur elle. Une employe sest alors assise dessuspour la maintenir par terre pendant quun autreemploy lui tenait les pieds. On avait dj admininis-tr Stphanie un cocktail de cinq mdicamentspsychiatriques. Aprs stre dbattue pendant 20minutes, elle cessa de respirer et mourut. Sa mort futattribue un accident.

    Au Danemark, on employa des mesures decontention sur un patientet ce titre de punition.Il fut ddommag aprsavoir dpos plaintecontre le psychiatre.Cest la premire foisquune personne recevaitune compensation pouravoir t lse par cetype de prise en charge.

    Jai d prendre mes dnersde Thanksgiving et de Nol

    sous contention... Pas un journe passe sans que jy pense. K. Stafford, 17 ans,

    victime de la psychiatrie

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    Un srieux examen mdical pralableviterait aux patients plus de 40 %des admissions en tablissementspsychiatriques.En 2002, lAssemble parlementairedu Conseil de lEurope a publi desrecommandations pour le traitementde lhyperactivit. Celles-ci mention-naient quil faudrait mener davantagede recherches sur leffet dun tutoratet de solutions pdagogiques adaptsaux enfants prsentant des symptmesde THADA, sur les effets comportemen-taux de problmes mdicaux commeles allergies et les ractions dintoxi-cation, et sur les formes alternativesde traitement comme les rgimesspciaux .En 2002, la Commission prsidentielleamricaine sur lexcellence danslducation spciale a dcouvertavec tonnement que 40 %des enfants amricains des classesdducation spciale avaientreu une tiquette de troubled apprentissage juste parce quonne leur avait pas appris lire.Le Manuel diagnostique et statistiquedes troubles mentaux est la pierreangulaire des statistiques galopantesen matire de maladie mentale etde consommation de psychotropesau niveau mondial. Labandonuniversel du systme de diagnosticdu DSM est la condition sine qua nonpour que des rformes et des progrs vritables aient une chance de voirle jour en matire de sant mentale.

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    FAITS IMPORTANTS

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    elon la pense psychiatrique, la solution universelle prconise pour le plus petit pro- blme jusquau plus grave problme personnelse limite strictement :1. Diagnostiquer une maladie mentale laide

    du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux.2. Coller une tiquette de malade mental, et3. Dsigner une gamme de traitements trs restrictifs

    et trs coteux.Des dcennies de monopole psychiatrique surla sant mentale mondiale le montrent : cette approche

    unilatrale naboutit qu des statistiques de maladiementale alarmantes, desdemandes de nancementsans cesse croissantes etnous loigne toujours plusde la gurison.

    Heureusement, de nom- breuses ides et pratiquesnon psychiatriques maistrs efcaces visent faireaccder la sant mentale et

    la rtablir, mme pour lescas les plus gravement per-turbs. La psychiatrie rfutecela avec nergie. Pourtant,des professionnels non psy-chiatres prodiguent, avec art et expertise, une aide pr-cieuse et authentique.

    Voici quelques pistes votre attention. Elles consti-tuent des marques de soutien lgard des courageux etdvous pionniers qui ont os sopposer au lobby psy-chiatrique. Leur travail a fait germer lentement une ide :les rponses nos problmes de sant mentale existentpeut-tre dj, mais elles ne se trouvent pas en psychiatrie.

    Des troubles apparemment mentaux sont biensouvent la manifestation dune maladie ou dune conditionphysique non diagnostique. Telles sont les conclusions

    de maintes tudes mdicales effectues sur de nombreuxcas. Nous ne parlons pas ici de dsquilibre chimique ou autre maladie du cerveau pas plus que nousdisons que la maladie mentale est physique. Cela veut juste dire que des problmes de sant ordinaires peu-vent influencer le comportement et lattitude.

    Un srieux examen mdical pralable viterait auxpatients plus de 40 % des admissions en tablissementspsychiatriques. Tels sont les rsultats dune tude califor-nienne. Cela reprsente dnormes conomies potentiellestant sous formes dargent que de souffrance.

    William H. Philpott, ancien psychiatre maintenantspcialiste des allergies ducerveau dorigine alimentai-re, signale : Les symptmesdune dcience en vitamineB12 vont de la difcult seconcentrer une dpression, une grave agitation et des hal-lucinations. Des preuves conr-ment que certaines substancesnutritives peuvent interrompre

    des ractions nvrotiques ou psychotiques et que le rsultat peut tre instantan .67

    Lanorexie mentale,tat marqu par une perte

    dapptit et la tendance se priver de nourriture jusqula mort, peut diminuer grce des complments de zincou dacides amins.

    Des mdecins ont tabli que les toxines prsentesdans lenvironnement, lempoisonnement au mercure oudes allergies peuvent inuer sur le comportement et lesrsultats scolaires. Ils peuvent en outre se manifester sousla forme de symptmes similaires ceux du THADA.Laura J. Stevens, auteur du livre Douze manires efcacesdaider votre enfant atteint du THADA(Twelve EffectiveWays to Help Your ADD/ADHD Child) dclare :

    CHAPITRE CINQDes solutionsefcaces

    Des tudes mdicales ontmontr maintes reprises

    que pour de nombreux patients,ce qui pourrait passer pour desproblmes mentaux est en fait

    caus par un tat ou une maladiephysique non diagnostiqus.

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    S

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    Les gaz, les produits de nettoyage, le formaldhyde, les parfums et dautres produits chimiques peuvent rendre unenfant irritable, inattentif, agressif, dprim ou hyperactif. 68

    Dr L. M. J. Pelsser, du Centre de recherches surlhyperactivit et le THADA, Middleburg (Pays-Bas) adcouvert un fait impor-tant. Le comportement de62 % des enfants diagnos-tiqus comme souffrant de THADA sest grande-ment amlior aprs unchangement dalimenta-tion dune dure de troissemaines.69

    Feu Sydney Walker,auteur de A Dose of Sanity(Une dose de bon sens) disaitque des milliers denfantsplacs sous mdicamentspsychiatriques sont sim-

    plement dous . Ilssont hyperactifs, non pas parce que leur cerveau ne fonctionne pas correctement,mais parce quils passent lamajeure partie de leur journe attendre que les lves plus lents les rattrapent. Ces enfantssennuient mourir et les gens qui sennuient gigotent, sagi-tent, griffonnent, stirent et (surtout pour les garons) se met-tent chercher des moyens de sattirer des ennuis. 70

    Un enfant a lair de souffrir d hyperactivit oude trouble dapprentissage ? Il faudrait alors vrierla prsence eventuelle dallergies, dintoxications ou

    dautres problmes mdicaux. On devrait aussi accune importance primordiale aux solutions ducatnelles et aux cours de soutien qui tiennent compteaptitudes scolaires de lenfant.

    Les fonds devraient tre allous aux tablissemensant mentale qui disposedun quipement complet ddiagnostic et de mdecicomptents non psychiatre

    Avant que les assurances sant ne rembousent un traitement psychitrique, il devrait tre tabque des examens physiquadquats ont t entrepriqui prouvent quaucuncondition physique sou jacente nest la cause la condition mentale de personne. Ceci pargnera

    un nombre incalculabde personnes de se retrouvfaussement tiquetes et trtes comme malades metales suite lutilisation dDSM/CIM.

    Le mme gaspillage de vies et de fonds a chaque fois que leDSM est utilis pour valuer ltmental dun individu ou ses actions. Bien que reprsente une tche colossale, il est nanmoins que le systme de diagnostic duDSM soit universellement rejet avant quune vritable rforme et desgrs dans le domaine de la sant mentale naient li

    La vie tant pleine de problmesqui peuvent tre quelquefois

    submergeants, il est importantque vous sachiez que la psychiatrie,ses diagnostics et ses mdicaments

    sont la mauvaise route suivre.Les psychotropes ne font que

    masquer chimiquement les

    problmes et les symptmes ;ils ne peuvent pas et ne pourront jamais rsoudre les problmes.

  • 8/8/2019 La Vritable Crise de la Sant Mentale French

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    L A V R I TA B L E C R I S ER e c o m m a n d a t i o n s

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    Des maisons de repos devraient tre tablies pour remplacer les institutions psychiatriques caractre coercitives. Ces maisons devraient disposer dun quipement permettant au mde-cin non psychiatre dexaminer de manire approfondie le patient et deffectuer tous les testspermettant de dceler les problmes physiques sous-jacents, qui pourraient se manifester pardes troubles du comportement. Les fonds publics et privs devraient tre concentrs sur detelles structures plutt que sur des programmes qui ont montr leur inefcacit.

    Accorder aux patients, et leurs compagnies dassurance le droit dtre rembourss de ver-

    sements pour des traitements mentaux nayant pas atteint le rsultat ou lamlioration pro-mise ou qui ont eu pour rsultat un dommage ; en dautres termes sassurer que le praticienet ltablissement psychiatrique assument la responsabilit du dommage.

    Des inspections cliniques et des audits nanciers devraient tre faits dans tous les tablis-sements psychiatriques publics ou privs qui reoivent des fonds publics ou privs, ceci andtablir des statistiques prcises, portant sur les admissions, les traitements, les dcs, touten respectant le secret mdical.

    Procder des enqutes, dans le domaine de la psychiatrie an de rcuprer les fonds qui ontt indment investis dans des traitements inefcaces.

    Tous les troubles mentaux mentionns dans leDSM( Manuel diagnostique et statistique des troublesmentaux) devraient tre conrms par des preuves scientiques irrfutables. Les Servicespublics ne devraient pas se er la section des troubles mentaux duDSM/CIM-10et aucuneloi ne devrait lutiliser comme base pour dterminer ltat de sant mentale ou le niveaudapitude ou les droits dun individu.

    Empcher que ne se gnralisent les Tribunaux de sant mentale. Nautoriser les traitementsde sant mentale que sur une base volontaire.

    Linuence pernicieuse de la psychiatrie a caus de grands ravages dans la socit, particu-lirement dans les hpitaux, le systme ducatif et les prisons. Des groupements de

    citoyens et les responsables politiques devraient travailler ensemble pour divulguer et fairecesser ces abus.

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    RECOMMANDATIONSRecommandations

  • 8/8/2019 La Vritable Crise de la Sant Mentale French

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    a Commission des Citoyens pour lesDroits de lHomme (CCDH) a t fondeen 1969 par lglise de Scientologie ande procder des investigations, rvlerles violations des droits de lhomme per-ptres par la psychiatrie et assainir le

    domaine de la sant mentale. Aujourdhui, la CCDHcompte plus de 130 bureaux dans 31 pays. Sesconseillers, appels commissaires, comprennentdes mdecins, des artistes, des avocats, des duca-teurs, des hommes daffaires et des reprsentantsdes droits de lhomme et des droits civils.

    La CCDH ne prodigue pas de conseils sur leplan mdical ou juridique. En revanche, elle colla- bore avec des mdecins. Leffort de la CCDH portesurtout sur les diagnostics trompeurs et subjec-tifs de la psychiatrie, de surcrot dpourvus depreuves scientiques ou mdicales. Sur la basede ces faux diagnostics, la psychiatrie prescrit destraitements qui dtruisent des vies, parmi lesquelsdes psychotropes qui masquent les problmes phy-siques sous-jacents et empchent la gurison.

    Laction de la CCDH respecte la Dclarationuniverselle des droits de lhomme, en particulier

    les points suivants, que la psychiatrie viole jouaprs jour :

    Article 3 : Tout individu a droit la vie, lalibert et la sret de sa personne.

    Article 5 : Nul ne sera soumis la torture, ni des peines ou traitements cruels, inhumains oudgradants.

    Article 7 : Tous sont gaux devant la loi et ontdroit sans dis