la déclaration du nouveau cabinet...

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"^^ y* ^ ^»*-wi DIRECTEUR PROPRIETAIRE MPR1MEIR Cl^meni ALyloire BOIS VERNA 1358, Rue Américaine NUMEP3 20 CENTIMES lOèmeANVE t S 5187 Il faut se. piquer d'être raison- nable, mais non d'avoir raison, de sincérité, mais non d'inlailli- liilité. JoBbeit Quotidien TÉLÉPHONE lt« 242 PORT-AU-PRINCE (HAÏTI ) JEUDI AVRIL 19*6 a Vérité est une 'est pas un autre on _.,. Lt vérité est une. ijet du voyage de Son oe le Président Uorno importantes régions Ju sont les Cayes, Aquin, , St-Louis, les cloches, cloches ne peuvent u'unson. Et leur uni- rgie en UT imrnen- u est celle qui a a i- |jys entier les explo lympatlin", les trans- isse, ies témoigna- tion et les gag<!>» ment qui ont imrqué fait au Qt t (1. .'t^tii A II s'est !rou/é. irra jamais dépeindre iasrae des ci furs en ces ibrantes? La capitale ue la circonstance avait ée en rendez vous des s avo'sin.mtes, rnon- nt le séjour de son itre.l' spect d'un grand d circulait uneloale liévreusement animée nie jour que la nuit, le Sud étaient de faire l'été à S. Excel [. Président de L H pu Bel à MiJtni! Il ,1'nu. les classes sociahs ont |éa leur façon. L s U- sout trouvées unies Rencontrer partout aux réceptions organisées ntuer la satisfaction Le bal de chez M le a tétne nocturne de chez les Bonnefi 1 , of- les sports i nen Jes Gay i-s, »ert Limu'lie au profit irè-Coeur, le match de tnire équipes des •i àePott-wPnnce, la Bewi»èjo«r, Warécep- acielle» au Palais, au du Tribunal de 1ère ', chez le Commandant artemenf, à l'Hôtel Gom sont autant d'occasious été fournies à Mr Borno ire apprécier son presti- rame du monde ft au i l'Etat (es grandes li- | «a politique toate de «mour tt de progrès [Cayes qui se montraient pt en élégance et en Ipro-Jigues (l'atténuons |M l'endroit de .aadame *s Cayes qui a sen- JBûirées, aimée- de ses Werneuraieut enchantées ^ocontres saluées d'ap- emenls combien écla- «uvaisefoideqnelques- «claires à la \érité, ir- [ueux à endroit de la no- "•comme desmtéressan- «ations du Su I, a vouiu nuerl éclat de ces jmr- IplfLdides. Kest en vain. L'écho des pw. iout le monde sait I voyage est aussi h ureux W du .\oi d et que sur »n pjrcours le cortège of- PJI objet de continuelles ^"ques ovations. *"• t JJià * Petit Goâve Mu une balte. S. Ex. et oe Homo y restent un I^Hisant pour s entretenir bontés locales et les \CT° lr des «naabili- ^urarnvent sous toutes et renouveler à la la- £ «M ^ Marques de lïn- ^ ( >ouvernement à sa ntS ? e 1 r ^rmeet8'é- sl W'cil clocha, ré- v il de li nature. Elle s'est pa rée de sa riche ver tare toute frai Ju d-i f'air ma mal. L s bons i U route s'-iry-n> d jotil pétales de MM cesse t, de marguerites et de nombreu ses varioles de 11 îurs s mvages Continu dlement l'on passe sou de modestes arcs de triompli3 dressé: par les mima rudes e saines de paysans Les cocotiers onl été dépouillés de leurs bran > hes uHlisaes à c ite tin. Les tons multicolores des f J dards, des riidrasrej >u ssentiesyem.. Les ch lulleurs se pressent. Niais il ftu ralentira tous moments, pour permettre au Président de se montrer 31 d'envoyer un sou- rire, un salut à la c tresse des vivats du paysan. Il l.«ut menu s'arrêter «uxeen «es importants. C'est St Michel, c'est le Vieux bourg d'Aquin; de môme ces mul- tiples carrefours attendent en liesse une foule d'habitants grou» pés sur ies « places •>, les plis de leurs drapaaus claquant audessui de l'auto présidentielle. \ St-Michel c'est à qui serrera la m iiu au Cnef de l'Etat, depuis le fonction mires, les n dibles, le- amis arr>vés des diverses parties de 1 arrondissement di \ ppesjus qu'au plus fruste représenlant de la masse paysanne. Vous qai a'ave/. pas été témo n et qui essayez de contester malgré l'évidence des faits et la sincérité dts échos, tassez votre lancune et considérez un peu cette nouvelle expérience. Nous ne sommes pas encore aux Cayes. Les présentes région* d'où mon'ent des vivats au Président Borno.sonten peine nature; londs dj val ées plateaux, cote escar- pées des montagnes. Ici c'est le peuple de paysans, autrefois tail- lables et corvéables quoique l'es- sentiel à la fortune publique. Vous prétendez revendiquer en son nom. Hélas ! constate/ plutôt qu il exul- te au passage du Chel de l'Etat. Remarquez qu'il est venu spinta oément au Président Homo et qu il L'acclame, parce qu'il appré ci- les bienfaits de la paix et de la sécurité des campagnes, tandis que vous il ne vous connaît pas. Nous intiiguez auprès des Cayes pour qu'il ne lui soit pas fait un di gne accueil. Ma's vous êtes ic et vous formai les yeux sur les pro grès réalisés par le Gouvernement dans le Sud La route des Cayes est fait . Le Pond des Nègre-, ton beau des voitures, leur est mainte uant un charme. Il y a un pont à Cavaillon; un pont à I Ile t. Les as pérîtes des mornes Boilea j,St-Geor ges ont presque disparu. Avec plus de facilité désormais le Cayen ar- rivera à Port-au Prince, assistera à nos fêtes, eu même temosquil contractera des affaires. Ignorez vous tout cela ? Et comment donc voulez vous que de telles marques d'attention laissent indifférents ceux qui en sont l'objet '( Vous organisiez la défaite et {•ourlant vous avez plutôt assuré s triomphe Sach / le bien, ce na tionalisme que vous prêchez n'exis- te pas aux Gava*. Les Cayes sont une ville de travail, d'aisance et de lumière. Là, ou est en p ei M prospérité Le commerce lieu ri et chose digne d'être sigm lé' : c'eat l'haitie:. que l'on voit a aresque tons les comptoirs. La ai-on N ptuns. la Ph rmacie Si card relèveut notre orgueil. Les Cayes, c'est un des boulevards du Commerce National. N . n me parlez pas de Natio nahsm* aux Cayes. .. J ai v u deux ou tr is nationalis- tes. Je leur ai parlé. Houe avons échangé des vues et rien n'a pu être -MevA contr» sa fait qu'il y a un trop gran I «naembl* d erreurs de tou es sort-sdans leur program me fiolemniant en désaccord avec I horizon ^oliti.jue accidentel. Mess'eurs, le vide se lait autour «I vous. Les génération? grandis sîit «t constituent pour vous le flot qui monte et envahit ..Oh ! cette |eunes-e, ce'te h illè j i ;n j sse des c ives. Bile n est pa* seulement de i i DU de .'10 ans. Les Cayes, c est la \i le j une L*. on n'e^t jamais vieix; cesl la villa éterne lemeul en feur. Kt l'on conçoit alors l'harmonie ijui a existé entre la popu inon t;t le Présid nt H-irno dès le contait. Le Chef de l'Etat n'aflec i nne - ' pas tout ce qui est jeune'La je.ine-see e*l le présent et e'est laveiir. Le Présid-ni Horno marche avec tout ce qui est jeune, sain et vigoureux. La formidable Jeuoe*ej d-s ase. oitiquement unie eomoreod et admire le Prési dent Horno. Elle s'attache à son G mveriie lient, et elle sait qu elle neconn i ia |»as de déception Qui i j . s'est îétré, en el'let, du ca- ractère ascensiona-il et reconfjr mot du (i)uveraement de 1922. Le Président Borno se raj-unit constamment en faisant couler dans les artères de l'orginismj national toujours un sang nouvem. Aussi se ralliet-il toutes les éner- gi-s. Car. en suivant la courbe en progression de sa politique qui ins pire la plus large conliance, on entrevoit au b)iitjla réalisation de; plus vastes esp >irs patriotiques par la voie de l'Ii mneur. de la vertu, de la régénéra ion des cons- ciences ladivi lu-iil's. Une vi.le de liavail et de lumière c>mtne les C.yes, ce boulevard de la civilisation dans le Sud, ne Siu rait ne pouit deviner tout cela. Que dis je. les cayerts le sentent *t le pr clamant. L'immense jeu- nesse ses' g oupée autour du Chef de l'Etat f i prestigieux, si bien ani- mé, si respectueu) de ses promi- ses, prodgue à l'égard de tous et ne demandant en retour qu'un peu de bonne foi et une meilleure inteiligmces des choses pour le p'us granJ bien Je la Mairie. On l'expiions ainsi l'en'h tusns m ; d-s ovatims. Et si quelques adversaires impénitents crient tou jours, c -st qu'ils ont été tou- chés » et déconfits, ctr lu Prési- dent Borno est rev nu des Cayes plu s nif'i'.ni que jamais. J. LÉuoJOSEPH Avis Le public et le commerce sont avisés que d uu commun accord Monsieur Cmilbo N gaglioni s'est retiré de ma Maison de ommerce; en conséquence la procuiation que je lui avais donuée, cesse à partir de ce jour. Port au Piince, le t»i avril 192."). LOPI ItIVEKA A l'Hospice St-Fraoçois de Silss Nouiez vous tout à la fois, vou distraire, vous édifier, faire une bonne a ivre, agir en bon Indien all<i à 1 Hospice St Franc is d. Sales, le dimnehe 2ii avri . Ces' une liHe qa il fan In avoir vue. Elle maïqueri dans les annales des fêtas d'inauguration. Lspu> IMUIUS personnalités de Port au-l'rin -e et de la République s'y donneront rendez vous Jamais pareil cort^gl de pirrains et di marraines ne se sera déployé. Voici les graudes ligues du pro- gramme : A 4 heures rassemblement de: parrains et marraines dans la cour intérieure de D'Hospice. ')éfllé Allocution du P L 1 Gouaze V>caire général. Bénédiction des travaux par Sa (i. HotueifUSU l'Archevêque de Port-au Prince. Nouveiu délilé d>:s parr.ins et marraines. h -i messe jusqu'à la nuit, dans les jardins de ia maison. Allons ! Ce jour là, tous à 1 H Moi- ce ! Not. / bien, que les entrée seront gratuites. U r Francis Les clients et amis qui désirent me voir me tiou»erout,comme par le passé, au No 002 avenue i. Peu-de Chose. Boiras & Navarro Rue du Magasin de iltit La F.'il»i'ii|iir de lusaïques a riiunnetir d olirir ses services aux IiMjénieurs,arcliilecles,particuliers de la Capitale et de la Province pour fexéculion des travaux en carreaux-inosaiques de foule beauié et de des- seins variés,Itlocs en ciment,<|ranil,pierre artificielle, balustrades,décorations, trav.iux au cimetières: tombes, caveaux, etc. |»iix modérés.—Faites nous une visite.le meilleur accueil vous est réservé. pour les conditions de vente.s'adresser * Monsieur L0?E RIVERA, en lace de la Poste. Barras tS- Navarro La Déclaration du nouveau Cabinet Français I. Painlevé expose i la Chambre la tâche du Gouvernement à la suite d'un eiposé de I. Caillai! sur la s'taalion des Finances, le Cabioet Painlevé obtient ni vote de confiance PARIS, 22— Mr Painlevé. prési dent du conseil, a ,u devant la chambre la déclaration ministé. rielle dont voici les principaux points : « Tous les problèmes s'el- lacent devant l'avenir et la sécuri t.- de la France et l'équilitr. liuau citr. Le gouvernement - in>pner. Ue.s pnncipes de paix dans la sé- curité, le respect et le maintien Hes traités. H rerhereli ta la st I) ité éconoiiii ue dans le r»gim de la justice fiscale, loba à laque h il-convie tous 1-s citoyens limitant 1*1 térêt national au -dessus des pas-ions de putie. li poursuivra l'eiéculion du plan Dav.es et le r glement des del es interalliéts. La France est désireuse de donner au monde la paix et la stabilité à cjnJition qu'elle soit elle-même en stcuiité. Le gouvernement reste ferme ment attaché aux trois conditions du protocole de Genève : la aécu i ité,l'arbitrage et le désarmement Il comprimera toutes les dépen ses qu'il couvrira par un impôt sans en imputer aucun au trésor. H s'eflorcera ensuite de diminuer >on passif et demandera à la na ion de larges •eofleei par un ap pel au patriotisme de tous les cito yens dans une atmosphère de con corde nationa'e. En conséquence, il mainliendia au Vatican un re présentant qua ine et poursuivra la lente assi nila ion législative de l'Alsace et de la Lorraine. Le gouvernement réalisera les réformes sociales possibles sans grever le budget. Il poursuivra la ratification des conventions inter nationales du travail à VY'asuing ton , comprimera strictement les dépenses administratives et des gijus libérées et contrôlera sévère meut le règlement des dommages. 1 n.- tant pas oublier les rrssour ces inépuisable» de la France dont aucune épreuve n'a jamais entamé 1 impeccable probité •>. M Caillaax déclara k la cham bte que la confusion des comp tes, l'abus des comptes spéciaux tt l'itat d'engorgement de la Tié sorerie sont tels que, sans emgé rer les difficultés actuelles, il faut considérer 1res sérieusement lca services des fi HU es. Les dincti ves du goueruement sont d'abord de u'augnenter en rien les avan ces de la li .iique de France à l'E tat. M CatUtut ajouta qu'il fera voter le p us rapt lement possible le bmfg t île t9iS en s'appliquant à obtenir un budget équi.ibré et qu'il demandera I l'aJministra tion d->8 propositio .s pour le bud get de 1980 qu'il déposeia en lu n en y i iiroduisant t >utav les dépen f f et les i npo s corresponds^ >. y ne grande opéiatiou d'assaioi^se ment qui sera une opération mo nétaire viendra ensuite. La Chambre a accordé sa con fiance au C t bi i«t Painlevé par 314 voix contre 25U. Nouvelles Etrangères Par Cable tutoiir de la présidenee de la (Commission des léparations P\R|S_ M- Louis Barthou a offert au nouveau président du Cïisei 1 sa démission He président de la ciTnU ion HPS rénar-i'ions. A i Heu d'acc<vder < et'» dé-n's« on. le eabinM a t^rilé k I unanîm-'é d' re n r ier vt RartKou de tous ses e I >rt« et te lui demander de rester à son poste, ce qu'il a ac cepté. Désastre muiilime NEWYO^K- U cargo ja P o nais >< Railuku Maru » dont le 8 plaques ont été bri,ée> penJan une temp'te de M heures a coul hier à IMi miles au sud'est d'Ha Hf ix quelques minutes avant m di. Tout l'équpage, composé de SU ofticiers et mains, a péri. « L Ho rn^nc », de la Cie c White Star Line se trouvait à la tête d'su très navires qui sont a les immé diateajent au secours du Raikufo, mais qui sont arrivés tiop tard p-i-ir sauver l'équipage , ce dormor se trouvait comme pris dans une trappe h bon! du bateau, les va gués ayant brisé les turques de sauvetage, l'Homéric arrivait en vue du bateau quand celui et s'est enfoncé dans les vogues. Li con tirmstion ollicielle du s'nisfre est arrivée dans le BeasaM suivant par télégraphie sans lil du capital ne Jean Koberts de < l'Homéric u aux directeurs de la Cie White Star à New York : i Je me si.is porté au secours du c Rsikofu Maru » ce matin à » b 47, vu le navire à 10 h. i| ; l<> navire a cou à 11 h, 51 par latitude, noid il.ii longitude ouest 61.3U. He gretle de n'avoir pas pu sauver équipage >. Au Honduras WASHINGTON- On apprend qu'il y a deux mouvements auti gouvernementaux trèl distin. i dans le Honduras : |' U u sur la cote aord vers Ceiba et lauire le long de la frontière du (JuHlémala. agitation politique en Bulgarie PARIS— Lo gouvernement frau sais a été loîora é que lu situation •n Hulgirie était grave. C'est le seul renseignemtnt parvenu par voie diplomatique indirectement, car aucune nouvelle n'a été reçue du ministre de France i Sjfla.Le» chancelleries alliées sont fort in q dotes des événements de Buln rie et leurs représentant- diploma tiques à Bslgrale ont r f i tordra de demander au gouvernement VJU goslavs de faire disparaître le véri table nid communiste qui existe à Nish. Ce groupe participerait a, li vement à la direction du soulève ment des communistes en Buln rie. 8 SOFIA— Le capitaine Yaukolf considéré comme le chef du corn P'ot qui a oiganisé 1 eiplo&mii de la bombe à la caihéd.ale de Sve tikral jeudi, a été tué hier matin par la police. Lorsque les agents découvrnent dans la BailOU il était cache, ils le sommrent de se reudre. Le capitaine répondit j n tirant des coups de feu et eu lan.aut plusieurs bombes. R f u i tué par les balles des policiers. Lnlre la CKine < t la France mUSriï U FraDce a c,,nr,u ave,, a Cluno un acord suivant le quel les versements non elIVclué» de I indemnité des boxe » seront employés i la réhabilitation de Banque industrielle de Ch ne u i a fait faillite en 1081 L. s fend, a c cumués M monfen « Umilli Jlâ de dollar . * Au Maroc CASABLANCA- Les UiMains ont attaqué les tribut formaUla Alauontéfranrmeentrelafron "ère de la zone espflgn, le et les EÏH •« <* Le» Oibus se so" repliées momentanément à lubii des lignes françaises. l'anniversaire de jRome JSïfe La Vi femelle a célébré h.er au milieu d'une gran iLi°S lt, î ,,ITer9aire ^ la femia Hor legenlaire de la ville il v a i"78 ans Tout était décorés de drapeaux et de pavillons héraldi mm. Les maisons de commerce étaient fermées el tout travail était interrompu. Nouvelles Diverses PARIS- D'après le « Matin a, lex sultan Moulai llafid a fait soumission è la France contre la quelle il a longtemps intrigué. Il est parti en France pour y vivre à la retraite. PARIS-M. Barthélémy doyen de la r-arulté de Droit, est ré.nté g'é dans ses fendions. NEW YORK - Le vice prfcl don Dawes, invité au déjeuner a B Buel de 1' «Aasociatid Prose-bJei;

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  • "^^ y* ^ ^*-wi

    DIRECTEUR PROPRIETAIRE

    MPR1MEIR

    Cl^meni ALyloire BOIS VERNA

    1358, Rue Amricaine

    NUMEP3 20 CENTIMES

    lOmeANVE t S 5187

    Il faut se. piquer d'tre raison- nable, mais non d'avoir raison, de sincrit, mais non d'inlailli- liilit. JoBbeit

    Quotidien TLPHONE lt 242

    PORT-AU-PRINCE (HATI ) JEUDI 2 AVRIL 19*6

    a Vrit est une 'est pas un autre on

    _.,. Lt vrit est une. ijet du voyage de Son le Prsident Uorno importantes rgions Ju sont les Cayes, Aquin, , St-Louis, les cloches,

    cloches ne peuvent u'unson. Et leur uni-

    rgie en UT imrnen- u est celle qui a a i- |jys entier les explo lympatlin", les trans- isse, ies tmoigna-

    tion et les gag ment qui ont imrqu fait au Qt t (1. .'t^tii

    A II s'est !rou/. irra jamais dpeindre

    iasrae des ci furs en ces ibrantes? La capitale ue la circonstance avait e en rendez vous des s avo'sin.mtes, rnon-

    nt le sjour de son itre.l' spect d'un grand

    d o circulait uneloale livreusement anime

    nie jour que la nuit, le Sud taient de

    faire l't S. Excel [. Prsident de L H pu

    Bel MiJtni! Il ,1'nu. les classes sociahs ont |a leur faon. L s U-

    sout trouves unies Rencontrer partout aux

    rceptions organises ntuer la satisfaction Le bal de chez M le a ttne nocturne de chez les Bonnefi1, of-

    les sports i nen Jes Gay i-s, ert Limu'lie au profit

    ir-Cur, le match de tnire V quipes des i ePott-wPnnce, la

    Bewijor, Warcep- acielle au Palais, au

    du Tribunal de 1re ', chez le Commandant

    artemenf, l'Htel Gom sont autant d'occasious t fournies Mr Borno ire apprcier son presti- rame du monde ft au i l'Etat (es grandes li- | a politique toate de mour tt de progrs

    [Cayes qui se montraient pt en lgance et en Ipro-Jigues (l'attnuons |M l'endroit de .aadame

    *s Cayes qui a sen- JBires, aime- de ses Werneuraieut enchantes ^ocontres salues d'ap-

    emenls combien cla-

    uvaisefoideqnelques- claires la \rit, ir-

    [ueux endroit de la no- "comme desmtressan- ations du Su I, a vouiu

    nuerl clat de ces jmr- IplfLdides. Kest en vain. L'cho des

    pw. iout le monde sait I voyage est aussi h ureux W du .\oi d et que sur n pjrcours le cortge of- PJI objet de continuelles ^"ques ovations. *" t JJi * Petit Gove o

    Mu une balte. S. Ex. et oe Homo y restent un

    I^Hisant pour s entretenir bonts locales et les

    \CTlr des naabili- ^urarnvent sous toutes J et renouveler la la- M ^ Marques de ln- ^(>ouvernement sa

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    v il de li nature. Elle s'est pa re de sa riche ver tare toute frai Ju d-i f'air ma mal. L s bons i U route s'-iry-n> d jotil ptales de MM cesse t, de marguerites et de nombreu ses varioles de 11 urs s mvages Continu dlement l'on passe sou de modestes arcs de triompli3 dress: par les mima rudes e saines de paysans Les cocotiers onl t dpouills de leurs bran > hes uHlisaes c ite tin. Les tons multicolores des f J dards, des riidrasrej >u ssentiesyem.. Les ch lulleurs se pressent. Niais il ftu ralentira tous moments, pour permettre au Prsident de se montrer 31 d'envoyer un sou- rire, un salut la c tresse des vivats du paysan. Il l.ut menu s'arrter uxeen es importants.

    C'est St Michel, c'est le Vieux bourg d'Aquin; de mme ces mul- tiples carrefours o attendent en liesse une foule d'habitants grou ps sur ies places >, les plis de leurs drapaaus claquant audessui de l'auto prsidentielle.

    \ St-Michel c'est qui serrera la m iiu au Cnef de l'Etat, depuis le fonction mires, les n dibles, le- amis arr>vs des diverses parties de 1 arrondissement di \ ppesjus qu'au plus fruste reprsenlant de la masse paysanne.

    Vous qai a'ave/. pas t tmo n et qui essayez de contester malgr l'vidence des faits et la sincrit dts chos, tassez votre lancune et considrez un peu cette nouvelle exprience.

    Nous ne sommes pas encore aux Cayes. Les prsentes rgion* d'o mon'ent des vivats au Prsident Borno.sonten peine nature; londs dj val es plateaux, cote escar- pes des montagnes. Ici c'est le peuple de paysans, autrefois tail- lables et corvables quoique l'es- sentiel la fortune publique. Vous prtendez revendiquer en son nom. Hlas ! constate/ plutt qu il exul- te au passage du Chel de l'Etat. Remarquez qu'il est venu spinta oment au Prsident Homo et qu il L'acclame, parce qu'il appr ci- les bienfaits de la paix et de la scurit des campagnes, tandis que vous il ne vous connat pas.

    Nous intiiguez auprs des Cayes pour qu'il ne lui soit pas fait un di gne accueil. Ma's vous tes ic et vous formai les yeux sur les pro grs raliss par le Gouvernement dans le Sud La route des Cayes est fait . Le Pond des Ngre-, ton beau des voitures, leur est mainte uant un charme. Il y a un pont Cavaillon; un pont I Ile t. Les as prtes des mornes Boilea j,St-Geor ges ont presque disparu. Avec plus de facilit dsormais le Cayen ar- rivera Port-au Prince, assistera nos ftes, eu mme temosquil contractera des affaires. Ignorez vous tout cela ? Et comment donc voulez vous que de telles marques d'attention laissent indiffrents ceux qui en sont l'objet '(

    Vous organisiez la dfaite et {ourlant vous avez plutt assur s triomphe Sach / le bien, ce na

    tionalisme que vous prchez n'exis- te pas aux Gava*. Les Cayes sont une ville de travail, d'aisance et de lumire. L, ou est en p ei M prosprit Le commerce lieu ri et chose digne d'tre sigm l' : c'eat l'haitie:. que l'on voit a aresque tons les comptoirs. La

    ai-on N ptuns. la Ph rmacie Si card relveut notre orgueil. Les Cayes, c'est un des boulevards du Commerce National.

    N. n me parlez pas de Natio nahsm* aux Cayes. ..

    J ai vu deux ou tr is nationalis- tes. Je leur ai parl. Houe avons chang des vues et rien n'a pu tre -MevA contr sa fait qu'il y a un trop gran I naembl* d erreurs de tou es sort-sdans leur program me fiolemniant en dsaccord avec I horizon ^oliti.jue accidentel.

    Mess'eurs, le vide se lait autour I vous. Les gnration? grandis sit t constituent pour vous le flot qui monte et envahit ..Oh ! cette |eunes-e, ce'te h ill j i ;njsse des c ives. Bile n est pa* seulement de i i DU de .'10 ans. Les Cayes, c est la \i le j une L*. on n'e^t jamais vieix; cesl la villa terne lemeul en feur. Kt l'on conoit alors l'harmonie ijui a exist entre la popu inon t;t le Prsid nt H-irno ds le contait. Le Chef de l'Etat n'aflec i nne - ' pas tout ce qui est jeune'La je.ine-see e*l le prsent et e'est laveiir. Le Prsid-ni Horno marche avec tout ce qui est jeune, sain et vigoureux. La formidable Jeuoe*ej d-s ase. oitiquement unie eomoreod et admire le Prsi dent Horno. Elle s'attache son G mveriie lient, et elle sait qu elle neconn i ia |as de dception Qui ij. s'est p tr, en el'let, du ca- ractre ascensiona-il et reconfjr mot du (i)uveraement de 1922. Le Prsident Borno se raj-unit constamment en faisant couler dans les artres de l'orginismj national toujours un sang nouvem. Aussi se ralliet-il toutes les ner- gi-s. Car. en suivant la courbe en progression de sa politique qui ins pire la plus large conliance, on entrevoit au b)iitjla ralisation de; plus vastes esp >irs patriotiques par la voie de l'Ii mneur. de la vertu, de la rgnra ion des cons- ciences ladivi lu-iil's.

    Une vi.le de liavail et de lumire c>mtne les C.yes, ce boulevard de la civilisation dans le Sud, ne Siu rait ne pouit deviner tout cela. Que dis je. les cayerts le sentent *t le pr clamant. L'immense jeu- nesse ses' g oupe autour du Chef de l'Etat fi prestigieux, si bien ani- m, si respectueu) de ses promi- ses, prodgue l'gard de tous et ne demandant en retour qu'un peu de bonne foi et une meilleure inteiligmces des choses pour le p'us granJ bien Je la Mairie.

    On l'expiions ainsi l'en'h tusns m ; d-s ovatims. Et si quelques adversaires impnitents crient tou jours, c -st qu'ils ont t tou- chs et dconfits, ctr lu Prsi- dent Borno est rev nu des Cayes plu s nif'i'.ni que jamais.

    J. LuoJOSEPH

    Avis Le public et le commerce sont

    aviss que d uu commun accord Monsieur Cmilbo N gaglioni s'est retir de ma Maison de ommerce; en consquence la procuiation que je lui avais donue, cesse partir de ce jour.

    Port au Piince, le ti avril 192."). LOPI ItIVEKA

    A l'Hospice St-Fraoois de Silss Nouiez vous tout la fois, vou

    distraire, vous difier, faire une bonne a ivre, agir en bon Indien

    all IMUIUS personnalits de Port au-l'rin -e et de la Rpublique s'y donneront rendez vous Jamais pareil cort^gl de pirrains et di marraines ne se sera dploy.

    Voici les graudes ligues du pro- gramme :

    A 4 heures rassemblement de: parrains et marraines dans la cour intrieure de D'Hospice. ')fll Allocution du P L1 Gouaze V>caire gnral. Bndiction des travaux par Sa (i. HotueifUSU l'Archevque de Port-au Prince. Nouveiu dlil d>:s parr.ins et marraines. h -i messe jusqu' la nuit, dans les jardins de ia maison. Allons ! Ce jour l, tous 1 H Moi- ce ! Not. / bien, que les entre seront gratuites.

    Ur Francis Les clients et amis qui dsirent

    me voir me tiouerout,comme par le pass, au No 002 avenue i.

    Peu-de Chose.

    Boiras & Navarro Rue du Magasin de iltit

    La F.'ili'ii|iir de lusaques a riiunnetir d olirir ses services aux IiMjnieurs,arcliilecles,particuliers de la Capitale et de la Province pour fexculion des travaux en carreaux-inosaiques de foule beaui et de des- seins varis,Itlocs en ciment,pner. Ue.s pnncipes de paix dans la s- curit, le respect et le maintien Hes traits. H rerhereli ta la st I) it conoiiii ue dans le rgim de

    la justice fiscale, loba laque h il-convie tous 1-s citoyens limitant 1*1 trt national au -dessus des pas-ions de putie. li poursuivra l'eiculion du plan Dav.es et le r glement des del es interallits. La France est dsireuse de donner au monde la paix et la stabilit cjnJition qu'elle soit elle-mme en stcuiit.

    Le gouvernement reste ferme ment attach aux trois conditions du protocole de Genve : la acu i it,l'arbitrage et le dsarmement Il comprimera toutes les dpen ses qu'il couvrira par un impt sans en imputer aucun au trsor. H s'eflorcera ensuite de diminuer >on passif et demandera la na ion de larges eofleei par un ap

    pel au patriotisme de tous les cito yens dans une atmosphre de con corde nationa'e. En consquence, il mainliendia au Vatican un re prsentant qua ine et poursuivra la lente assi nila ion lgislative de l'Alsace et de la Lorraine.

    Le gouvernement ralisera les rformes sociales possibles sans grever le budget. Il poursuivra la ratification des conventions inter nationales du travail VY'asuing ton , comprimera strictement les dpenses administratives et des r gijus libres et contrlera svre meut le rglement des dommages.

    1 n.- tant pas oublier les rrssour ces inpuisable de la France dont aucune preuve n'a jamais entam 1 impeccable probit >.

    M Caillaax dclara k la cham bte que la confusion des comp tes, l'abus des comptes spciaux tt l'itat d'engorgement de la Ti sorerie sont tels que, sans emg rer les difficults actuelles, il faut considrer 1res srieusement lca services des fi HU es. Les dincti ves du goueruement sont d'abord de u'augnenter en rien les avan ces de la li .iique de France l'E tat. M CatUtut ajouta qu'il fera voter le p us rapt lement possible le bmfg t le t9iS en s'appliquant obtenir un budget qui.ibr et qu'il demandera I l'aJministra tion d->8 propositio .s pour le bud get de 1980 qu'il dposeia en lu n en y i iiroduisant t >utav les dpen f f et les i npo s corresponds^ >. y ne grande opiatiou d'assaioi^se ment qui sera une opration mo ntaire viendra ensuite.

    La Chambre a accord sa con fiance au C tbi it Painlev par 314 voix contre 25U.

    Nouvelles Etrangres Par Cable

    tutoiir de la prsidenee

    de la (Commission des lparations

    P\R|S_ M- Louis Barthou a offert au nouveau prsident du Cisei1 sa dmission He prsident de la ciTnU ion HPS rnar-i'ions. A i Heu d'accrt et te lui demander de rester son poste, ce qu'il a ac cept.

    Dsastre muiilime NEWYO^K- U cargo jaPo

    nais >< Railuku Maru dont le8

    plaques ont t bri,e> penJan une temp'te de M heures a coul hier IMi miles au sud'est d'Ha Hf ix quelques minutes avant m di. Tout l'qupage, compos de SU ofticiers et mains, a pri. L Ho rn^nc , de la Cie c White Star Line se trouvait la tte d'su trs navires qui sont a les imm diateajent au secours du Raikufo, mais qui sont arrivs tiop tard p-i-ir sauver l'quipage , ce dormor

    se trouvait comme pris dans une trappe h bon! du bateau, les va gus ayant bris les turques de sauvetage, l'Homric arrivait en vue du bateau quand celui et s'est enfonc dans les vogues. Li con tirmstion ollicielle du s'nisfre est arrive dans le BeasaM suivant par tlgraphie sans lil du capital ne Jean Koberts de .

    Au Honduras

    WASHINGTON- On apprend qu'il y a deux mouvements auti gouvernementaux trl distin. i dans le Honduras : |'Uu sur la cote aord vers Ceiba et lauire le long de la frontire du (JuHlmala.

    agitation politique en Bulgarie

    PARIS Lo gouvernement frau sais a t loora que lu situation n Hulgirie tait grave. C'est le seul renseignemtnt parvenu par voie diplomatique indirectement, car aucune nouvelle n'a t reue du ministre de France i Sjfla.Le chancelleries allies sont fort in q dotes des vnements de Buln rie et leurs reprsentant- diploma tiques Bslgrale ont r f i tordra de demander au gouvernement VJU goslavs de faire disparatre le vri table nid communiste qui existe Nish. Ce groupe participerait a, li vement la direction du soulve ment des communistes en Buln rie. 8

    SOFIA Le capitaine Yaukolf considr comme le chef du corn P'ot qui a oiganis 1 eiplo&mii de la bombe la caihd.ale de Sve tikral jeudi, a t tu hier matin par la police. Lorsque les agents dcouvrnent dans la BailOU o

    il tait cache, ils le sommrent de se reudre. Le capitaine rpondit j n tirant des coups de feu et eu lan.aut plusieurs bombes. R fui tu par les balles des policiers.

    Lnlre la CKine < t la France

    mUSri U FraDce a c,,nr,u ave,, a Cluno un acord suivant le quel les versements non elIVclu de I indemnit des boxe seront employs i la rhabilitation de 1 Banque industrielle de Ch ne u i a fait faillite en 1081 L. s fend, ac cumus M monfen UmilliJl de dollar . *

    Au Maroc

    CASABLANCA- Les UiMains ont attaqu les tribut formaUla

    Alauontfranrmeentrelafron "re de la zone espflgn, le et les EH