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Monsieur, Mwen gen loné antan ke sit- wayen ayisyen pou m voye let sa a ba ou nan moman peyi Dayiti ap travese yon sitiya- syon politik ki bay plis vant fè mal ak gwo kè sote. Monsieur, Tout moun sonje ou te gen yon bèl slogan : Peyi anvan pouvwa. Yon slogan ki se mak fabrik KID, yon pati politik ou mete kanpe. Mwen regrèt pou m konstate ou change slogan sa a an pouvwa anvan peyi. Pouvwa nan nenpòt ki kondisyon. Mwen konstate ou vin pran gou pouvwa. Menm gen enpre- syon ou wè l pi dous pase siro kann. Monsieur, Ayè ou tap rele bare volè lajan Leta. Jodia se ou ka p La situation sociopolitique est on ne peut plus préoccupante. Les événements qui s’y sont déroulés, notamment à la capitale, au cours des dernières heures, ne sont pas de nature à permettre aux déci- deurs de Washington de dormir à poings fermés. C’est ce qui, affir- me-t-on, aurait inspiré la décision des autorités américaines de déployer discrètement des troupes à des points névralgiques, le long de la ligne frontalière entre Haïti et la République dominicaine. Car, comme dit le proverbe haïtien : «Atansyon pa kapon ! » En effet, des voyageurs qui ont traversé les zones frontalières, ou qui sont arrivés des villes limi- trophes de l’État voisin, ont décla- ré avoir observé des militaires dominicains dans cette zone, s’en prenant de ce fait aux dirigeants du pays qu’ils accusent d’avoir joué le rôle de « chiens couchants » face aux Dominicains. Mais la réalité est tout autre. Car les hommes en uniforme militaire (treillis militaires) vus à plusieurs points de la frontière ne sont pas des troupes dominicaines, mais plutôt américaines. On apprend que ayant pris une bonne lecture de la tendance à la PORT-AU-PRINCE, 14 juin Le pire a été évité de justesse, dans la nuit de lundi à mardi (13- 14 juin), alors que plusieurs re - grou pements politiques de la mou vance têt kalé organisaient une veillée, sous la rubrique « pa - triotique », en vue de « déposer » le président provisoire Jocelerme Privert. Au juste, selon les autori- tés provisoires, il s’agissait tout simplement d’un tremplin pour semer la terreur dans les familles en désorganisant la société à tra- vers un vaste mouvement de dé - choukage. En effet, utilisant abondam- ment les media locaux, K-Plim commençait son petit jeu dès le vendredi précédent où, au cours d’une conférence de presse avec ses nouveaux alliés officiels, à savoir le Parti haïtien têt kale (PHTK), Bouclier, Repons pay- san et d’autres comparses de moin dre envergure, il annonçait sans aucune gène : « Lè w fin de - kompoze, yo depoze w ». Un lan- gage imagé signifiant que le pré- sident provisoire Privert étant décomposé, il fallait le déchou- quer. Spécialité incontestable de K-Plim, nom de combat du der- nier Premier ministre de l’ex-pré- sident Martelly (2011-2016), il ne fallait pas plus pour qu’un branle- bas, prélude des grands malheurs, haiti observateur ENglish PagEs : 3, 11 VoL. XXXXVI, no. 25 New York : Tel : (718) 812-2820; • Montréal (514) 321-6434; • Port-au-Prince: (011 509) 223-0785 • Paris (33-1)43-63-28-10 15 - 22 juin 2016 Kreyòl : Paj 6 Fondé à New York, cet hebdomadaire est édité par la société Haïti-Observateur Group, Inc. www.haiti-observateur.net Haïti-Observateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 812-2820 [email protected] New York: $1,00 Partout ailleurs : 1,50 $ Haïti: 20 gourdes Tél. (718) 812-2820 Lè manke gid, pèp la gaye ! Des troupes U.S. déployées sur la frontière SITUATION INQUÉTANTE EN HAÏTI Suite en page 2 Suite en page 5 PHTK, Bouclier et KID s’associent pour jeter le chaos dans le pays Let tou louvri pou Evens Paul — K-Plim MESURES ANTI-TERRORISTES POUR PROTÉGER LES ENTREPRISES PUBLIQUES ET PRIVÉES Le retour sur le béton du militant K-Plim augure le pire pour le pays Des barricades enflamées érigées à seulement quelques mètres du Palais national. K-Plim lè Mateli te nonmen l Premye minis la. Le président provisoire Jocelerme Privert. L'ex-Premier ministre de Préval Jean-Max Bellerive (à gauche) et l'ex- ministre du Plan Jude Hervé Day. LA SITUATION SE DÉTÉRIORE AU PALAIS NATIONAL Jean-Max Bellerive rend son tablier Suite en page 5 Après quelque neuf heures de retard, par rapport au temps fixé pour la séance en Assemblée plé- nière du Parlement, s’est tenue une audience qui a pris fin peu de temps, sans analyser la ques- tion de l’expiration du mandat de Jocelerme Privert comme prési- dent provisoire, dont l‘échéance arrive à expiration vingt-quatre heures plus tard, soit le 14 juin. Mais M. Privert a déclaré qu’il attend que le Parlement statue Report sine die de la séance en Assemblée nationale UNE SOLUTION CONCERTÉE À L’ÉTUDE, DIT LE SÉNATEUR LATORTUE Suite en page 5 L’ancien Premier ministre de René Préval n’a pas les reins soli - des pour supporter le guêpier qu’ - est devenu le Palais national, sous l’administration provisoire de Jocelerme Privert. Aussi a-t-il ju - gé sage de rendre son tablier. On laisse croire qu’il a buté sur une situation qui s’est développée lorsqu’il a reconnu que d’autres courtisans ont l’oreille du prési- Suite en page 13 Journal du 15 - 22 juin 2016:hO 6/15/16 4:39 aM Page 1

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Page 1: Kreyòl : Paj 6 hait i observateur - Omega World News€¦ · Moïse Jean-Charles. Celui-ci n’a pas manqué de dénoncer ces ma-nœuvres visant à déstabiliser le pouvoir de Privert

Monsieur,

Mwen gen loné antan ke sit-wayen ayisyen pou m voye letsa a ba ou nan moman peyiDayiti ap travese yon sitiya-syon politik ki bay plis vant fè

mal ak gwo kè sote.

Monsieur,Tout moun sonje ou te

gen yon bèl slogan : Peyianvan pouvwa. Yon slogan kise mak fabrik KID, yon patipolitik ou mete kanpe. Mwenregrèt pou m konstate ouchange slogan sa a an pouvwaanvan peyi. Pouvwa nannenpòt ki kondisyon. Mwenkonstate ou vin pran goupouvwa. Menm gen enpre-syon ou wè l pi dous pase sirokann.

Monsieur,Ayè ou tap rele bare volè

lajan Leta. Jodia se ou ka p

La situation sociopolitique est onne peut plus préoccupante. Lesévénements qui s’y sont déroulés,notamment à la capitale, au cours

des dernières heures, ne sont pasde nature à permettre aux déci-deurs de Washington de dormir àpoings fermés. C’est ce qui, affir-

me-t-on, aurait inspiré la décisiondes autorités américaines dedéployer discrètement des troupesà des points névralgiques, le long

de la ligne frontalière entre Haïti etla République dominicaine. Car,comme dit le proverbe haïtien :«Atansyon pa kapon ! »

En effet, des voyageurs quiont traversé les zones frontalières,ou qui sont arrivés des villes limi-trophes de l’État voisin, ont décla-ré avoir observé des militairesdominicains dans cette zone, s’enprenant de ce fait aux dirigeantsdu pays qu’ils accusent d’avoir

joué le rôle de « chiens couchants» face aux Dominicains. Mais laréalité est tout autre. Car leshommes en uniforme militaire(treillis militaires) vus à plusieurspoints de la frontière ne sont pasdes troupes dominicaines, maisplutôt américaines.

On apprend que ayant pris unebonne lecture de la tendance à la

PORT-AU-PRINCE, 14 juin —Le pire a été évité de justesse,dans la nuit de lundi à mardi (13-14 juin), alors que plusieurs re -grou pements politiques de lamou vance têt kalé organisaient

une veillée, sous la rubrique « pa -triotique », en vue de « déposer »le président provisoire JocelermePrivert. Au juste, selon les autori-tés provisoires, il s’agissait toutsimplement d’un tremplin pour

semer la terreur dans les famillesen désorganisant la société à tra-vers un vaste mouvement de dé -choukage.

En effet, utilisant abondam-ment les media locaux, K-Plimcommençait son petit jeu dès levendredi précédent où, au coursd’une conférence de presse avecses nouveaux alliés officiels, àsavoir le Parti haïtien têt kale(PHTK), Bouclier, Repons pay-san et d’autres comparses demoin dre envergure, il annonçaitsans aucune gène : « Lè w fin de -kompoze, yo depoze w ». Un lan-gage imagé signifiant que le pré-sident provisoire Privert étantdécomposé, il fallait le déchou-quer. Spécialité incontestable deK-Plim, nom de combat du der-nier Premier ministre de l’ex-pré-sident Martelly (2011-2016), il nefallait pas plus pour qu’un branle-bas, prélude des grands malheurs,

haiti

observateur

ENglish PagEs : 3, 11

VoL. XXXXVI, no. 25 New York : Tel : (718) 812-2820; • Montréal (514) 321-6434; • Port-au-Prince: (011 509) 223-0785 • Paris (33-1)43-63-28-10 15 - 22 juin 2016

Kreyòl : Paj 6

Fondé à New York,cet hebdomadaire est édité

par la société Haïti-Observateur Group, Inc.www.haiti-observateur.net

Haïti-ObservateurP.O. Box 356237

Briarwood, NY 11435-6235Tél. (718) 812-2820

[email protected] York: $1,00

Partout ailleurs : 1,50 $Haïti: 20 gourdes

Tél. (718) 812-2820

Lè manke gid, pèp la gaye !

Des troupes U.S.déployées sur la frontière

SITUATION INQUÉTANTE EN HAÏTI

Suite en page 2 Suite en page 5

PHTK, Bouclier et KID s’associentpour jeter le chaos dans le pays

Let tou louvri pouEvens Paul — K-Plim

MESURES ANTI-TERRORISTES POUR PROTÉGERLES ENTREPRISES PUBLIQUES ET PRIVÉES

Le retour sur le béton du militant K-Plim augure le pire pour le pays

Des barricades enflamees erigees a seulement quelques metres duPalais national.

K-Plim le Mateli te nonmen lPremye minis la.

Le president provisoire JocelermePrivert.

L'ex-Premier ministre de Preval Jean-Max Bellerive (à gauche) et l'ex-ministre du Plan Jude Herve Day.

LA SITUATION SE DÉTÉRIORE AU PALAIS NATIONAL

Jean-Max Bellerive rend son tablierSuite en page 5

Après quelque neuf heures deretard, par rapport au temps fixépour la séance en Assemblée plé-nière du Parlement, s’est tenueune audience qui a pris fin peude temps, sans analyser la ques-tion de l’expiration du mandat deJocelerme Privert comme prési-dent provisoire, dont l‘échéancearrive à expiration vingt-quatreheures plus tard, soit le 14 juin.Mais M. Privert a déclaré qu’ilattend que le Parlement statue

Report sine die de la séanceen Assemblée nationaleUNE SOLUTION CONCERTÉE À L’ÉTUDE, DIT LE SÉNATEUR LATORTUE

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L’ancien Premier ministre deRené Préval n’a pas les reins soli -des pour supporter le guêpier qu’ -est devenu le Palais national, sousl’administration provisoire deJocelerme Privert. Aussi a-t-il ju -gé sage de rendre son tablier. Onlaisse croire qu’il a buté sur unesituation qui s’est développéelorsqu’il a reconnu que d’autrescourtisans ont l’oreille du prési-

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commençât à germer dans l’espritdes citoyens, qui se préparaient aupire.

Jovenel Moïse K-Plim et consortspassent la nuit àChrist-RoiLa marche vers le pouvoir deJovenel Moïse vient de connaîtreune autre déconvenue avec la finabrupte de la veillée « patrio-

tique » organisée par K-Plim aulocal de son parti politique,Konfederasyion Inite Demokra -tik (KID), par son nouveau re -groupement Entente dé mo cra ti -que (ED). Ladite association avecdes partenaires de malheurs telsque PHTK, Bou clier, Reponspaysan, a été contestée par des

membres de la KID, qui ne voientpas d’un bon œil le lâchage deJocelerme Pri vert.

En effet, s’il faut ajouter foiaux nouvelles, plusieurs centainesde partisans s’étaient réunis aulocal de la KID, à Christ-Roi. Àpart Jovenel Moïse, on pouvaitremarquer Anne Valérie Milfort(chef du PHTK), Georges Raci -ne… plusieurs membres d’orga-nisations populaires qui traînaientla patte dans les couloirs des mi -nis tères, sous le gouvernementMar telly/K-Plim. Surpris par lecouvre-feu déclenché par le mi -nistère de l’Intérieur sous la gou -verne de l’ex-sénateur Fran çois

Anick Joseph, ils ont été con -traints de passer la nuit à Christ-Roi. Ainsi, le programme s’estlimité à des discours de circons-tance du maître de cérémonie(KP) et surtout du candidat mal-heureux aux élections fraudu-leuses organisées par le Conseilélectoral provisoire (CEP) dePierre-Louis Opont. Quasimentdurant toute la nuit, Maggy Dur -cé, la maîtresse de K-Plim, rou-coulait des airs du terroir ainsi quel’activiste Ti Pay.

Alors que le communiqué

annonçant l’interdiction de circu-ler entre 10 h. du soir et 5 h. dumatin était abondamment diffuséà la radio, les dirigeants d’ED fei-gnaient de ne pas comprendre cequi se passait. De source prochedu département de l’Intérieur,nous avons appris que le pire a étéévité de justesse par le Conseilsupérieur de la Police nationale

(CSPN). Des limiers du Servicesecret auraient découvert tardive-ment les mobiles de ce rassem-blement nocturne. Ce ne seraitpas sans raison qu’un défilé à labougie partirait à minuit du localde la KID pour traverser leChamps-de-Mars et aboutir de -vant les locaux de la Chambre, auBicentenaire. Selon nos sour ces,des individus armés jusqu’auxdents, dont certains ont été arrê-tés, allaient intentionnellement« plon ger la ville sous une pluiede balles ou à peine les plus justesseraient sauvés ».

Le spectacle des marcheursavec une bougie aurait une liaison

avec le culte vodou dont onretrouve un hounfor dans la gran-de cour de la KID, au quartier deChrist-Roi. Selon la croyancevéhiculée parmi les intimes ducouple Plim/Durcé, Privert a évitéd’être « amarré » séance tenante.Même s’il se trouvait à la Saint-Antoine (Nippes), dans la mati-née du jour. On nous a révélé éga-lement que le Grand Dieu, nouste bénissons (cantique protestant),orchestré dans l’assemblée aucours de la soirée, entrait dans lecadre d’une sorte de syncrétismepour semer la confusion parmi lesplus naïfs.

Moïse Jean-Charlesassocie K-Plim auxactes de sabotageUne semaine auparavant, desindividus mal intentionnés amor-çaient la terreur à la capitale etdans certaines villes de province.À la ville des Cayes, par exemple,l’avant-poste de police a été prati-quement pris d’assaut par desrebelles qui contrôlent certainesrégions de ce qu’on appelle LaCôte. Officieusement aux ordresdu « commandant » Guy Philip -pe, ces milices armées jusqu’auxdents « travailleraient » pour lecompte du PHTK de l’ex-prési-dent Martelly, soutiennent toutesles nouvelles en provenance de laGrande Anse. À la capitale, prèsde six stations d’essence ont étéattaquées par des professionnelsarmés, tandis que des locaux gou-vernementaux recevaient des pro-jectiles. Sans compter qu’un poli-cier aurait été flagellé à Mariani,banlieue sud de la capitale,dimanche dernier.

On ne connaît pas encore lescirconstances de ce drame perpé-tré en plein jour, puisque les ser-vices officiels de police tardent àles révéler. Sur les routes natio-nales, des brigades en profitentpour rançonner les automobilistesqui perdent le plus souvent tout cequ’ils possèdent. Les endroits lesplus dangereux restent le morneTapion, l’entrée sud de Petit-Goâ -ve, les environs de Cabaret et del’Arcahaïe et les bretelles condui-sant à Saint-Louis-du-Nord. Lestransporteurs reliant cette régionéloignée de la capitale ne peuventplus partir tôt le matin sans courirle risque d’être pris pour cible pardes pirates.

Cette vague d’insécurité subi-te, qui s’apparente au terrorisme,est mis au compte de l’ex-Premier ministre Evans Paul parle leader de Pitit Dessalines,Moïse Jean-Charles. Celui-ci n’apas manqué de dénoncer ces ma -nœuvres visant à déstabiliser lepouvoir de Privert afin donner lePalais national à Jovenel Moï se,le poulain de l’ex-président Mar -telly. Au fait, Moïse Jean-Charlesa crié tout haut ce que pense unemajorité croissante de citoyenshabitués aux tactiques de KP. Cedernier a commis la prouesse demiliter au sein des gouverne-ments de Jean-Bertrand Aristide(première version) et de MichelJoseph Martelly, deux entitéspoli tiques diamétralement oppo-sés. Ceci, tout en mangeant suc-cessivement à la gamelle de l’ex-général président Prosper Avril etles présidences de René Prévalconfondues. Aujourd’hui, il tentel’impossible avec sa dernière

carte pour placer Jovenel Moïse,au Palais national, par tous lesmoyens.

La violence commearme politique Dans ce contexte fragile pour lepays, où un exemple doit êtretracé pour mettre fin aux pra-tiques séculaires de corruption etd’impunité, la cinquième colonnes’active pour perpétuer le drame

haïtien dans toute sa laideur. Plusde deux cent mille (200.000)armes seraient actuellement encirculation, alors que seulement ledixième est dument enregistré.Donc, ce serait en connaissancede cause qu’est maintenue ladécision d’interdire momentané-ment le port d’armes, surtout queles différents gouvernementsMartelly (Lamothe et Evans Paul)ont procédé à des distributionsmassives d’armes dans toutes lescouches de la société.

Mais, ce ne serait que la poin-te de l’iceberg, avons-nous appris.Tout un pan de la Police nationa-le est encore sous contrôle del’équipe Martelly/Plim. D’ail -leurs, Georges Racine est arrivé àChrist-Roi en compagnie de troispoliciers de l’USPN (Unité desécurité du Palais national) suivide Jovenel Moïse avec cinq. Ledomicile de ce dernier, à Delmas83, est sécurisé par une dizaine demembres de l’USPN. C’est unsecret de Polichinelle que lamajorité des automobiles à vitresteintées circulant sur tout le terri-toire charrient des bandits légauxdu président Martels. Ces der-niers contrôlent toutes les avenuesdu pouvoir et surtout les financespubliques, qui échappent toutbonnement à la Direction généra-le des impôts (DGI).

En attendant que ce paysretrouve son chemin dans la nor-malité, tout est mis en œuvre par

Entente démocratique d’EvansPaul, PHTK, Bouclier et consortspour un retour sans répit au statuquo ante.

Les agents de terre sous enquête Une vaste campagne de terreurest lancée en vue provoquer unbain de sang dans le pays. Leshommes armés qui composentces terroristes portent des armesde marque Galil. C’est ce qu’a faitsavoir le ministre de l’Intérieur,l’ex-sénateur François Anick Jo -seph, lors d’une interview avecRadio Zénith, à la capitale, au -jour d’hui (mardi 14 juin).

En effet, profitant de l’occa-sion pour expliquer les raisons quiont porté l’administration provi-soire de Jocelerme Privert à annu-ler les licences de port d’armes etle couvre-feu, M. Joseph a infor-mé que ces mesures étaient né -cessaires pour contrecarrer l‘ac -tion qu’avaient planifié des sec-teurs qu’on dit être liés à l’ex-pré-sident Michel Martelly. Bien quele ministre de l’Intérieur n’ait pascité de nom, des sources poli-cières ont laissé entendre qu’il faitallusion à l’ex-Premier ministre

Evans Paul et ses alliés, notam-ment du PHTK, de Bouclier, deRepons peyizan .

Au cours de son intervention,François Anick Joseph a soulignéque l’enquête en cours sur lesactivités des hommes ar més qu’iln’a pas identifiés a permis d’obte-nir un luxe d’informations lescon cernant. Il affirme qu’il segarde d’identifier le suspects pré-sentement, par souci de ne pascontrarier le travail des enquê-teurs. Mais encore et surtout, dit-il, de faire en sorte qu’aucundétail ne soit négligé.

Le ministre de l’Intérieur pré-tend que l’enquête diligentéeautour des activités des groupesde terroristes ont permis d’établirle type d’armes qu’ils utilisent,précisant que les autorités saventcomment ces engins son entrés enleur possession. Il laisse croireque les informations techniquesconcernant ces armes sont con -nues, comme par exemple, oùelles ont été achetées et par qui.François Anick Joseph a, de plus,informé que l’identité des déten-teurs de ces armes est connu, fai-sant remarquer que certains despropriétaires de ces mitraillettesGalil ont fui le territoire haïtien,car se trouvant en contraventionavec la justice haïtienne.

Le ministre de l’Intérieur aencore indiqué, dans cette inter-

PHTK, Bouclier et KID s’associent pour jeter le chaos dans le paysMESURES ANTI-TERRORISTES POUR PROTÉGER LES ENTREPRISES PUBLIQUES ET PRIVÉES

Le retour sur le béton du militant K-Plim augure le pire pour le pays

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L'ex-senateur Francois Anick Joseph, aujourd'hui ministre del'Interieur.

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By Garry Emmanuel

Eggplant is rich in iron, calcium,and other types of minerals – theessential nutrients required bythe body to remain healthy.There are many varieties of egg-plant. One eggplant type issmall, white, and looks a lot likean egg. Another is long and skin-ny like a bean, while the “Toga”variety is yellow-oran ge withgreen stripes. But all of thesehang suspended from tall plantsthat can reach several feet inheight.

While eggplant does nothave an overwhelming supply ofany one nutrient, it does containan impressive array of manyvitamins and minerals, such asexcellent amounts of fiber,folate, potassium and man-ganese, as well as vitamins C, K,and B6, phosphorus, copper, thi-amin, nia cin, magnesium, andpantothenic acid.

Studies indicate that eggplanthas a number of health benefitsfrom all these ingredients, aswell as traditional uses.Sometimes, the leaves and rootsare juiced or boiled to make atonic for throat and stomachtroubles, asthma, skin diseases,rheumatism, in flam mation,intestinal hemorrhages, footpain, coughs, anorexia,toothache, or as a general stimu-lant.

Modern-day scientists found

that the Black Magic variety ofeggplant contains nearly threetimes the amount of antioxidantphenolics they found in other eg -gplant types. Phenols are knownto be one of the most powerfulfree radical scavengers, whichcan prevent cancer de velopmentand heart disease. But all thesevery attributes are what giveeggplant a slight bitter taste.

Another study found thatanthocyanin phytonutrients inthe skin of eggplants – callednasunin – is a potent antioxidantthat zaps free radicals and pro-tects the lipids (fats) in brain cellmembranes from damage.

Following are eight rea-sons eggplant should be addedto your diet:

BLOOD CIRCULATION Eggplant contains certain essen-tial phyto nutrients, which im -pro ve blood circulation andnourish the brain. Remember,however, these nutrients are con-centrated in the skin of the egg-plant. So do not char and throw itaway.

Fiber Eggplant has a high fiber con-tent, which protects the digestivetract. In fact, regular intake ofeggplant can protect you fromcolon cancer.

Low caloriesEggplant is low in calories, with

just 35 per cup. It contains no fatand its high fiber content canhelp you feel full.

DiabetesFor centuries, eggplant has beenused for controlling and manag-ing diabetes. Modern researchvalidates this role, thanks to thehigh fiber and low soluble carbo-hydrate content of the eggplant.

Heart healthEggplant plays a role in heartcare, as well. Research studiesshow they can lower ‘bad’ cho-lesterol. However, you mustcook it the right way to get thesebenefits. Fried eggplant soaks upa lot of fat, making it harmfuland heavy. Instead, bake it at 400degrees, which brings out glori-ous flavor and gives you all thegoodness an eggplant holds!

Fried eggplant is the best,and here is a tip to keep it fromsoaking up a lot of grease. Sliceyoung, firm eggplant about 1/4to 1/3 inch thick. Soak it in icewater for 30 to 45 minutes, thendry well. Then dredge it in wheatflour, shake off excess. Fry atmedium high heat in olive oil.By soaking in ice water, the egg-plant hardly soaks up any grease.

High blood pressureThe heart-healthy benefits ofeggplant do not end with limit-ing cholesterol. Eggplant is highin bioflavonoid, which is knownto control high blood pressureand relieve stress.

Blood clots preventionRegular consumption of egg-plant helps prevent blood clots— thanks again to Vitamin Kand bioflavonoid, whichstrengthen capillaries.

WARnInG: Many nutritionists caution thattoo many servings of eggplantmight cause problems. In fact,ancient Mediterranean peoplereportedly nicknamed it “madapple,” believing that eating egg-plant every day for a monthwould cause insanity.

The challenge: If you want toenhance the quality of yourhealth and your immune system,perhaps it is time to consider

including eggplant in your diet.So in the end, as with everythingelse, what you do with this infor-mation is as always up to you.But do remember, prevention isbetter than healing and yourhealth is the most precious assetyou have. It is up to you tochoose how to preserve it. Let usstart today our eggplant aware-ness campaign for a happier,healthier, stronger, and richer2016!

Food for thought: “Your daily

choices determine the quality ofyour health. Your lifestyle re -veals your choices.”Disclaimer: The informationcontained in Health Nuggets forSmart People is for generalinformation or entertainmentpurposes only and does not con-stitute professional healthadvice. Please contact your per-sonal physician or an independ-ent health professional for adviceregarding your specific situation.

June 15, 2016

3Haïti-observateur 15 - 22 juin 2016

HEALTH NUGGETS FOR SMART PEOPLE

Volume 4, Issue 124Did You Know…?

MAISON À VENDRE

Grande maison double àSanto 19, bâtie sur une pro-

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AVIS DE DIVORCE

PAR CES MOTIFS, le Tribunal, après examen et surles conclusions du ministère public, maintient le défautoctroyé contre ANDREW TODD à l’audience précipi-tée; pour le profit déclare fondée ladite action; admeten conséquence le divorce de MYRTHEL GERMAINd’avec ANDREW TODD pour injures graves etpubliques. Prononce en conséquence la dissolution desliens matrimoniaux ayant existé entre les dits époux;ordonne à l’officier de l’état civil de la commune deCavaillon de transcrire sur les registres à ce destinés ledispositif du présent jugement dont un extrait sera insé-ré dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, souspeine de dommages intérêts envers les tiers, s’il yéchet; commet l’huissier Clerbrun FAURE de ce siègepour la signification de ce jugement. Compense lesdépens.

Ainsi jugé et prononcé par nous, JEAN EMMANUELZEPHIR, juge en audience civile, ordinaire et publiqueen date du vingt et un juillet deux mille quatorze, enprésence de LITHAN ISAAC av, substitut commissai-re du gouvernement de ce ressort et avec l’assistancedu sieur Me PAULIN CIVIL.

IL EST ORDONNÉ, ETC.EN FOI DE QUOI, ETC.

Robert RENOUSOfficier d’état civil

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(Haïti)Située en montagne peu élevée, il s’agit d’une maison de

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Prix défiant la concurrence. Appeler : 0033684496580(France), 509 4903 4333 et 509 3727 1045 (Haïti)

AVIS DE LA HAITEL S.A

LA HAITI TÉLÉCoMMUnICATIonS InTERnATIonnALES S.A(HAITEL S.A), porte à la connaissance du public en général et des intéressés en parti-culier que le Parquet de Port-au-Prince, par l’entremise de son Commissaire duGouvernement, pris en ses qualités de représentant et garant des intérêts de la société,saisi du dossier opposant les parties HAITEL S.A à l’Etat haïtien, a constaté, appert lespièces et documents à lui montrés, que ce dossier est pendant entre les parties pardevant les instances compétentes, constatant ainsi les graves menaces deDÉPOSSESSION et d’EXPROPRIATION Illicite qui pèsent sur les biens et propriétésde la requérante, a accordé un sursis de toutes actions découlant des jugements attaquéset pendants par devant les instances régulatrices, ce, en attendant que ces dernières, pardécisions motivées qui auront acquis l’autorité de la chose souverainement jugée, vien-nent dire le contraire ;

ET DU MÊME CoUP :Afin que nul n’en ignore, il est porté à la connaissance de tous les notaires de laRépublique, dans quelque juridiction qu’ils puissent se trouver sur le territoire national,que la HAITEL S.A, représenté par le sieur Franck N. CINÉ, s’oppose d’ores et déjà àtoute éventuelle déclaration de vente reçue et/ou à être reçue en leurs études, relative-ment à un quelconque bien appartenant à la HAITEL S.A et aux époux Franck n.CInÉ et la femme née Marie Ginette JACQUES.

Pour la HAITEL S.A :Franck n. CInÉ

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Journal du 15 - 22 juin 2016:hO 6/15/16 4:39 aM Page 3

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4 Haïti-observateur 15 - 22 juin 2016

Par Rosie Bourget

Que c’est beau de porter sa toge,monter sur l’estrade pour récupérerson diplôme, donner la main au rec-teur et de se retrouver pour unemanifestation officielle et convivia-le !

La remise des diplômes est unmoment privilégié de partage entrediplômés, familles et professeurs.Du coup, c’est un moment solennel

qui signifie reconnaissance etconcrétisation du travail achevé toutau long du parcours universitaire.

Pour certains, l’obtention d’undiplôme est le début d’une ère nou-velle, pour d’autres c’est le com-mencement d’une descente auxenfers. Surtout aux États-Unis, par-ticulièrement en Floride, où ce sontles Latinos qui dominent le marchéde l’emploi. À moins que votrenom de famille soit « Menendez,Perez, Rodri guez, Alvarez », voschances de trouver un emploidécent sont assez limitées. Notrebut n’est pas de vous décourager,mais gardez à l’esprit que trouverdu travail dans l’État ensoleillé, la« Flori de », ne sera pas si simple.

La discrimination ethnique àl’embauche existe bel et bien auxÉtats-Unis. Il est évident, face à descandidats à niveau égal de qualifica-tion, les employeurs tendent à privi-légier les « Latinos » par rapportaux Afro-Américains. De nom-breuses prétendues raisons peuventexpliquer cette différence marquée,par exemple, le niveau de qualifica-tion, des nor mes culturelles sur lelieu de travail, du nombreu d’an-nées d’expériences requises et l’in-capacité de s’exprimer en espagnol.

Les employeurs ont effective-ment des pratiques discriminatoiresqu’ils appuient sur des préjugés ouperceptions ethniques pour estimerle niveau de productivité des candi-dats. En comparaison avec les «Hispaniques », les Afro-Américains ont deux fois plus dechances d’être au chômage; et lors-qu’ils ont un emploi, leurs revenussont inférieurs de près de 25 % ouplus. Si vous avez la chance detrouver de l’emploi aux États-Unis,soyez prêt à travailler dur pourjoindre les deux bouts. Pour lasociété américaine, vous n’êtesqu’un ou til de production évalué surson taux de productivité.

Dans l‘administration publi quecomme dans les entreprises privées,la sécurité de l’emploi est désor-mais obsolète et la plupart dessociétés voient leurs emplo yéscomme des ressources rempla-çables qu’on peut exploiter et reje-ter à volonté (en retour, beaucoupd’employés considèrent leur sociétéde la même manière). À la différen-ce des so cié tés européen nes, lessociétés américaines n’ ont rien àpayer lorsqu’elles licencient leursemployés en temps de crise. Cettepolitique d’embau che-licen ciementfait partie de la manière de vivre auxUSA. Donc, si vous recherchez unenvironnement douillet, les États-

Unis ne sont peut-être pas votremeilleure op tion. Bref, quoi qu’il ensoit, il est essentiel que vous ne per-diez pas espoir et restiez motivé entoutes circonstances.

Célébrez votre accom-plissementAprès des années de travail achar-né, vous venez d’obtenir votre ulti-me récompense. Maintenant queles carottes sont cuites, il est tempsde célébrer votre accomplissementet votre entrée dans le monde réel.

Les veillées nocturnes, le va-et-vient entre la bibliothèque et votredomicile, les dissertations rédigéesà la force du poignet... on sent venirla fin. Enfin, voilà la lu mière aubout du tunnel. Pas be soin d’avoirvotre cérémonie de remise desdiplômes au Yan kee Stadiumcomme NYU pour ren dre la termi-

naison de votre cycle universitaireplus intéressante. Une simple récep-tion après la cérémonie peut êtreune bonne façon d’ajouter des sou-venirs à votre réussite.

Au risque de nous faire répéter,n’oubliez pas de vous amuser aucours d’une rencontre de festivités,de célébrer votre réussite avec vosproches, vos amis, vos camaradesde promo, professeurs et les per-sonnes qui ont marqué vos étudesou qui pourront marquer votre ave-nir. Votre diplôme vous y donnedroit.

Qu’il soit un doctorat, une maî-trise, une license, ou un certificat defin d’études secondaires, nous voussouhaitons tout le meilleur pourvotre future carrière et vous félicitepour votre belle et grande réussite. [email protected] (maîtrise en travail social)

DÉVELOPPEMENT PERSONNELFélicitations à tous les finissants et diplômés !

Rosie Bourget.

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5Haïti-observateur 15 - 22 juin 2016

bare lajistis pou l pamare volè. Ou fè anpil mounsezi. Ou mete dlo nan jeanpil moun ki te kwèe nanou. San konte fanmi anpilmilitan ou lakòz ki nan simi-tye jodi a.

Monsieur,Depi lontan ou lage lit

pou chanjman an. Anba anbaw ap sèvi ak moun nan KIDoou fè kòb, chache avantajlajan pou ou ak fanmi w. Oueseye fè wout krochi depisou premyer manda Preval.Kòm li pat ba w kote poupase ou goumen ak li ak pèAristid tèt kale.

Monsieur,Apre mouvman GNB a,

ki te debouche sou lekzilAristid ak okipasyon peyiaan 2004, rejim defakto a telage ONA nan de plamen w.Rejim nan te enstale JeanRonald Joseph, manm KIDnan Tet ONA. Jean RonaldJoseph livre ba ou 6 kaypami yon bann lòt li te sezipou dèt. Ak ki lajan ou teachte yo ? Lajan ONA ou teprete san ou pat kalifye pousa. Se ak yon pati nan lajansa a tou ou te repare kay sayo epi lwe yo ak MINUS-TAH.

Monsieur,Eske w ka eksplike ori-

jin kò asasinay ki te fèt souJean Ronald Joseph swadi-zan yo tap eseye vòlè bous li

nan ri Kapwa, tou pre lokalONA a, nan dat 1 Dawout2010 ?

Nan 2e manda Preval laou fè nonmen madanm ou(Maguy Durcé) nan ministèKomes. Ou te fè menmbagay la an 1990 lè w te fènonmen premye madanm ouIrène Ridoré nan meriPotoprens. Kou Preval revo-ke madanm ou, ou pase nanopozisyon.

Monsieur,Tout moun te sezi wè se

ou menm ki gen kè pPou vinantre nan anbyans tèt kale-bandi legal. Apre Lamothe tefose kite sa, ou Ede MichelMartelly menm jan akLamothe dechèpiye kèsLeta. Ou patisipe san gadedèyè nan devore lajan Leta.

Se pa kounye a wa pbay move kou. An 1980 oute gen kat Rechèch kriminèlpou te ka chache manje.Alyans ou ak PHTK+ GuyPhillipe assassen se reziltapeye Chango, paske ou t apmanje lajan Chango. Ki donkou dwe rete ak yo.

Premye lajan tèt kaledebloke pou ou se160 mildola vèt pou w te ka acheterechany- kostim diandian.Lè sa a ou deklare tèt kale pikonn sevi ke Lavalas. Lajansa a te batize « Frais de rep-resentation ».

Monsieur,Paske ou gen repitasyon

dechouke ou anonse yonmouvman kraze-brize poumache pran Privert, menmJan ak 2004. Mwen pliskwèe ou vle fè moun pè poulajistis pa mache sou ou akPHTK-tèt kale. Paske sa wap fri a se ou sèl ki pran santli.

Li ta p pi bon pou ou siou te bat ba. Paske Blan yopa p ka pwoteje w douvankòlè pèp ayisyen ki voye wjete depi lontan pou movèzkonduit ak dwèt long siperyèak kout kouto nan do.

Ki kote ou te ye lè derivtèt kale yo ? Pou kisa se kou-nye a ou wè deriv. Li klè oupa ta p janm denonse yo,paske Michel Martelly tepare pou mete dosye ONA adeyò. Konsa ou te blije metew piti jouk li rele w vin ede ldechèpiye kès Leta kòm bonjan aksyonè-dechoukè. Liklè ou pat ap goumen pouchanjman vre. Ou se yonblofè ki ta p fè mannèv poujwenn gwo privilèj nan Letasou do mas pèp la.

Monsieur,Mwen gen lonè pou m pamenm di w orevwa, paske oupa merite sa.

Guerby DujourOrlando, FloridaSource: https://www.face-book.com/guerby.dujour?fref=ts

Suite de la page 1

Let tou louvri pouEvens Paul — K-Plim

sur son sort.Dans les couloirs du Palais

lé gislatif, des observateurs,qui passent pour être « bieninformées de ce qui se passeaux deux Chambres », ont faitsavoir qu’ une séance auralieu, si le président provisoireaccepte de former un nou-veau cabinet en destituant cer-tains ministres et les rempla-cer par des proches identifiéset recommandés par des par -lementaires.

Au Sénat, où la voix deJean Murat Cantave fait échosur le Bicentenaire, la tendan-

ce d’accorder une prolonga-tion pour une nouvelle ver-sion Privert est très pronon-cée. Toutefois, chez les dépu-tés, où le mandat de plusd’une quarantaine fait l’objetd’urne enquête, la tendanceest nuancée. Toutefois, iln’existe, pour l’instant, aucu-ne majorité absolue pour fairepencher la balance dans unsens ou dans l’autre.

Entre-temps, la séance enAssemblée nationale ajour-née, c‘est dans une note con -jointe mais laconique et nonsignée, rédigée sur le papier àen-tête du Parlement, que lanation apprend la poursuite

des discussions avec des pou-voirs publics non cités.

Ainsi le soleil pointe àl’ho rizon sans balayer les dé -sespoirs ni éclairer les lan-ternes des uns et des autres parrapport à une quelconque ten-tative de résolution de la crise.

Entre-temps, laRépublique gagne des éche-lons dans le classement despays instables de la région oùla corruption et l’impunitérègnent battent leur plein. Lesvacances d’été approchent etpar crainte d’être pris dans untourbillon d’insécurité, nom -bre de citoyens ont opté pourrester éloignés.

Report sine die de la séanceen Assemblée nationaleUNE SOLUTION CONCERTÉE À L’ÉTUDE, DIT LE SÉNATEUR LATORTUESuite de la page 1

sédition constatée ces jours der-niers, et tenant en ligne de comptecertains rapports « crédibles » fai-sant état d’une « menace exogè-ne» d’Haïti, la décision a été prisede renforcer « la surveillance »dans ces parties de l’île. C’estpour quoi, dit-on dans les milieuxautorisés, des unités de la Gardenationale provenant de plusieursÉtats des États-Unis ont étédéployés, afin de repousser toutemenace qui pourrait surgir dans

ces zones.On laisse croire, encore dans

ces mêmes milieux, que suivantdes rapports dignes de foi prove-nant de plusieurs services d’intel-ligence, certains secteurs en Haïtiseraient de mèche avec des élé-ments armés d’une certaine ré -gion du globe, et qui seraient prêtsà répondre à une requête d’appuimilitaire. Bien qu’aucune daten’ait été explicitée, les Américainsauraient décidé de ne pas prendrede chance et de faire acte de pré-

sence, ne serait-ce que pour pro-duire un effet dissuasif.

Selon une source hautementconfidentielle, qui souhaite queson identité soit maintenue secrè-te, pas moins de 2 000 troupes descontingents de la Garde nationaleont été déployés en Haïti. Selontoute vraisemblance, les décideursaméricains pensent qu’il est plusrassurant de compter sur leurspropres troupes pour contrer unequelconque menace dans cettezone.

Des troupes U.S. déployées sur la frontière

SITUATION INQUÉTANTE EN HAÏTI

Suite de la page 1

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BWOUKLIN, NOUYOK –Pwovèb sa a gen lè pa p aplike pouprezidan pwovizwa Prive, ki kon-prann li te nonmen pou l te vin fèeleksyon. Si nou pran byen sans dek-larasyon li te fè lè l te soti nan peyiKiba, nan somè sou klima a k apchanje, lè l fè nou konnen ke akò 5fevriye a toujou kenbe. Men se dat yoki dwe modifye defason pou l sa kon-tinye pwosès eleksyon an. Pèp la tekonprann Privè te gen yon sèl bi, ki sefè eleksyon pou segon tou pou prezi-dan ak palmantè yo plis KAZEK yo.

Pèp la te konprann se sèlman mi -syon sa a ke prezidan sa a te genyen.Lè l wè mezi dilatwa ak mannèv poukenbe pouvwa a pou 2 zan, li oblije diPrivè gen yon lòt ajanda. Si se elek-syon li te vin fè, se pa direktè jeneralnan tout enstitisyon yo li ta revoke,avèk direktè jeneral Polis la ke prezi-dan Mateli te rekondwi pou 3 zan.Privè gen yon misyon espesyal pou lmete Lavalas sou pouvwa ankò. Senan tout administrasyon yo ak konsi-la e anbasad yo li mete yon pakètLavalas. Konsila yo chaje ak moun kivivan epi zonbi tou, paske se mo sa aki alamòd pou rejim Privè a.

Respè se sa pou n montre toupa-tou pou timoun nou yo kapab grandiak sajès e lanmou. Nou gen yon jene-rasyon ki fonde sou mansonj, nan baymanti tout la sent jounen. N ap vivnan yon monn mechan kote toutmoun konnen tèt yo sèlman. Kotesosyete a pèdi tout cham viv ansanme youn konprann lòt nan tout sans.Yon pakèt wout krochi lakòz sa pouPrivè te fè pou te sa genyen yon ame-lyorasyon pa janm rive jwenn objek-tif reyèl la. Entimidasyon kontinye apvale teren nan peyi a pou kaponnentout moun pezib, paske se mwayen kireyèlman efikas pou peyi Dayiti kon-tinye ap fè bak, paske egoyis la blayie l anpeche nou wè klè nan kafou fènwa. Si tout Ayisyen konsekan. Kòmtout moun fè konnen des palman kidwe pran tout dispozisyon li k ap bonpou peyi a. Lè w gen yon moun kikonprann li se sèl chèf pou l fè sa l pi

pito, li ekstrèmman difisil pou kitemoun sa a kontinye ap naje nan dlo aki kapab neye tout moun.Kamita  : Nou pa sanble yonnasyon, paske jan nou aji a pa pwou-ve ke nou se vrèman Ayisyen ki tedwe yon modèl pou limanite. Noukite divizyon pran devan nou pou noukreye anpil pwoblèm k ap lage n nantchouboum. Nou refize fè jefò pou nrive antann nou pou nou rebati peyi aansanm. Se chak moman nou kreyeyon bann dilèm pou nou sa toujourete ap patine. Selya : Non, bagay ki nan je n kou-nye a pa fouti rete konsa. Nou pa ren-men tèt nou. Si nou te renmen tèt noutout bon vre se pa konsa nou ta viv.

Pou mwen nou se etranje nan peyi apou jan nou konpòte n. Epi, se yon tiponyen degoutan ki chita, oubyen kikontinye ap bay pwoblèm. Noumande pou pèp ayisyen kale je l byengran pou l pran nòt de tout tenten kekèk senatè ak depite Lavalas la fè poukenbe Privè sou pouvwa a. Se poupèp la leve kanpe pou fè kesyon yo.Jodi samdi 11 jen 2016 la, se 2 jouavan dat pou Privè bay talon li.Klebè : Si n kite Privè kontinye apmanevre konsa, li la avi, tankouFranswa Divalye. Se yon diktatè fan-raje ki konprann nou nan epòk 60 ak70. Anpil degoutan anpeche peyi ademare jan sa dwe. Privè vini pou ltire revanch. N ap mande li san bri,san kont pou l renmèt echap la, menmjan Mateli te remèt li 7 fevriye 2016la. Pa t gen pale anpil ni eskonbrit. Sepou Privè jete l.

Kamita  : Politik 2 grenn gòch fèNèg yo pèdi tèt yo. Nou gen lè pa wèse foli ki pran Privè pou l pase plis tansou pouvwa a avèk akolit li yo ki refi-ze konprann koken pa rete sou moun.Nou dwe pare pou tout jalou yo kirete ap betize olye yo travay, oubyenpote-kole pou peyi a sa vanse nanwout pogrè. Si w te gen yon misyonpou akonpli e ou neye ladann, pa genrezon pou ou vle kontinye. Nou genyon bann denmèplè ki pito konpliketout bagay nan peyi a. Anverite : « Ilssont fous. Ils sont devenus fous. Lemédecin a constaté que je suis fou.Moi, je m’en foue. Ils sont fous, com-plètement fous ». Maintenant, je peuxpartir en chantant. comme les frèresDor :« Ils sont fous fous Ils sont devenus fous. Le médecin a constaté Que je suis fou. Moi, je m’en foue. Ils sont fous complètement fous ».Selya  : Moman an rive pou n trèvijilan pou n pa pran kou pa kon-prann, paske lenmi an ap fè enkredilpou l sa rete sou pouvwa; ; li gen lèkonprann se byen manman l ak papal. Nèg yo, ki gen pouvwa a nan menyo, pa gen vizyon. Se poutèt sa mwenmande nou tout : « Veye yo ».

« An nou veye tout kouYo pare pou nouGen jalou ki pa vleNou tout realize.An nou di yoN ap monte pi woSe zafè yoNou deja an wo. Nou konnen gen pèlenTout sa se tentenY ap fè nan mitan kafouYo sanble bann moun fou. Pèp la di yo tout soupleJe l louvri, byen kalePou l kapab pran nòtPou yo sispann tout radòt ».Kamita : Jodi a nou gen yon peyiki vle pran wout devlopman, paske lgen moun ki vle ede l ale sou raypwogrè a san demagoji e san radòt.Nou pa dwe bay satan pouvwa pou lfè nou mal. Si mechan yo konprannyo kapab pase nou nan betiz pou yopran peyi a nan men nou, yo chire sanyo p ap janm koud. Se pou n voyeyon mesaj klè ba tout pou yo sispannranse ak radote. Se pa pou granmesinou reyini aswè a. Nou tout ki la a genresponsabilite pou n ede peyi nou.Ann fè yon sèl vwa pou n di yo toutalawonnbadè : « Panse byen, aso-sye » :« Asosye, ou dwe pansePou kapab byen avanseSe pa rete ap kritikePou kwè w ap rive.Di m kisa ou regleMa di ou sa m poteOu kontinye ap betizeMwen menm ap pwogreseOu ta renmen devore Men dan ou pa ka mòdeOu fin mande anrajeTèlman ou deplogeOu gen pou derayeSi ou pa vle fè yon ti kanpe.Fòk ou sispann radoteNan tonbe di koze rajeKi p ap mennen ou okenn kote ».

Pèp ayisyen leve kanpe Kamita : Pa ban mwen, sè mwen.Ou pale dò e ou fè tout Jodi a nougen yon peyi ki vle pran wout dev-

lopman, paske l gen moun ki vle edel ale sou ray pwogrè a san demagojie san radòt. Men gen yon pakèt sou-flantchou ki anpeche avansman an.Se pou pèp la leve kanpe nan toutrakwen peyi a pou montre bann ten-mèrè yo ke yo tout echwe. Nou padwe bay satan pouvwa pou l fè noumal. Si mechan yo konprann yokapab pase nou nan betiz pou yopran peyi a nan men nou, yo chiresan yo p ap janm koud. Se pou nvoye yon mesaj klè ba yo tout pouyo sispann ranse e radote avèk nou.Nou tout ki la a gen responsabilitepou n ede peyi nou. Ann fè yon sèlvwa pou n di yo tout alawonnbadè : « Panse byen, asosyeAsosye, ou dwe pansePou ou kapab byen avanseSe pa rete ap kritikePou kwè w ap riveDi m kisa ou regleMa di ou sa m poteOu kontinye ap betizeMwen menm ap pwogreseOu ta renmen devore Men dan ou pa ka mòdeOu fin mande anrajeTèlman ou deplogeOu gen pou derayeSi ou pa vle fè yon ti kanpe.Fòk ou sispann radoteNan tonbe di koze rajeKi p ap mennen ou okenn kote ».

Pèp ayisyen leve kanpepou fè kesyon yo tout bonvreJezila : Jodi a nou dwe leve kanpepou n kontrekare Privè nan aksyonmalonnèt li vle lage peyi a. Privèechwe nan tout sans, paske tout sa l tevle pa rive fèt. Kounye a men li lageyon dekrè pou tout moun ki gen zamlegal ou ilegal dwe depoze l nanmoman sa a.Chimèn : Mwen pa konprann sa nap di la a depi nou tanmen pale sou doPrivè ki mete nan plas yo Lèzetaziniak tout kominote entènasyonal la ki tekonprann yo t ap fè nou la leson. Pri -vè dwe kontinye travay Titid la. Noudwe kanpe dèyè l pou n ba l jarèt. Pagen okenn kote Privè ap ale, paske l lapou òganize eleksyon nan peyi a.Kamita : Ou pa manke san wont emenm gen je chèch pou vin avèk vyecharabya sa a. Ou pa renmen tèt ou siw apiye Privè nan pèsekisyon politikkòm yon dinozò pefid. Si l betize l apsibi menm sò Aristid la nan lane2004. Fòk Privè konnen jwèt mètdamsa a pa gen moun k ap pran l nan menl. Privè dwe konprann, kòm mastè-brenn, lè gen maryaj, se jwisans, kèkontan ak kontra siyen. Men lè gendivòs se yon lòt bagay. Vle pa vle,Privè ap renmèt echap la san krik,sankrak. Se depi 7 fevriye 1986 peyi Da -yi ti vin pi mal, paske chak Nèg ak tiNègès ap pouse kòn yo pou pranpouvwa a nan men ekip k ap dirije a.Se yon veritab peripesi k ap mete peyiDayiti nan gwo problèm. Nou kwèfòk sa fini nan peyi a.Jina :Bann vagabon ki reyèlman pagen lojik yo, k ap aji pou enterè mes-ken yo e non pa pou kolektivite a,sètadi pou pèp la, pa janm gen vleeleksyon fèt nan peyi a. Dayè, si yo teserye nan sa y ap fè, se pa konsa yo taaji. Bagay lèd sa a, ki gaye nan figichak grenn Ayisyen, dwe fini pouletan e letènite. Selya : Bagay yo lèd tout bon nanfigi nou menm Ayisyen konsène ekonsyans e menm nan je etranje tou kap swiv nou nan evolisyon peyi a nantout sa k ap pase. Nou refize mete tètnou ansanm pou n realize bon bagay.Nou toujou ap presipite e menm kouripou kont nou, tankou chen fou nantout lari ki reyèlman pa konnen nan kidireksyon pou n ale. Nou refize prankonsyans pou yon bon amelyorasyonnan sen nou. Moun sa yo. ki genmanyè Lavalas la, pa gen respè poupèsonn.Sonya : Ou gen rezon tout bon

vre, paske se verite sou tanbou. Sepoutèt sa mwen p ap janm sispannklewonnen nan zòrèy tout moundefason pou chanjman ki nesesè a edirab la kapab fè chimen l nan : « Respè Se Ayisyen ou ye, frè mwen,Ou dwe renmen peyi w.Sispann pale peyi w mal, sè mwen,Pa mete tèt ou ansanm avèk lòt yopou kraze l.Respè se yon devwa sakre…Pinga janm tounen yon Neyon egripou frè w,Tankou anpil vagabon, foli pouvwaKi pa janm travay pou yo fè yon fon-dasyon solidPou soulaje soufrans ak doulè pèpla;E menm pou yo ta ede peyi n ki nanyon touman,Nan yon tèt chaje ki reyèlman pagen parèyPinga fè tankou yo pou twouble lapèpiblik.Fè tout sa w konnen pou pa trayikonpatriyòt ou... Pa renmen lòt peyi plis ke pa w la.Ayiti, pa lòt bagay, peyi w e peyizansèt yo,Evite denigre peyi w nan nenpòtsikonstans.Pinga janmem dezonore peyi w, pititgason mwen.Ou menm, pitit fi mwen, respektekonpatriyòt ou.Pa janm avili yo avèk vye mo ki p apitil ou anyen.Gade nan glas, wa wè yo tout sepòtrè w.Pinga janm kite remò pran ou pou ditenten.Peyi w, bèl ou lèd, nan tout sans,dwe toujou bèl.Se verite sou tanbou ki dwe rete nanou menm.. Pa renmen lòt peyi plis ke pa w la.Ayiti pa lòt bagay, peyi w e peyizansèt yo.Evite denigre peyi w nan nenpòtsikonstans.Pinga janmem dezonore peyi w, pititgason mwen.Ou menm, pitit fi mwen, respektekonpatriyòt ou.Pa janm avili yo avèk vye mo ki p apitil ou anyen.Gade nan glas, wa wè yo tout sepòtrè w.Pinga janm kite remò pran ou pou ditenten.Peyi w, bèl ou lèd, nan tout sans dwetoujou bèl.Se verite sou tanbou ki dwe rete nanou menm. Na va ri yo tout pou n pa chape nanbetiz y ap fè chak jou. Nou tout se Ayiti ».Simona  : Bagay yo lèd tout bonnan je n. Mezanmi, nou pa fouti kon-tinye konsa nan malpwòpte sa a kiparèt lèd nan je n. Nou nan plen21yèm syèk kote lasyans ap travaypou evolisyon e non pa pou dispari-syon ke nou renmen kòm kriz. Se paposib pou n rete konsa, paske nou nantout sa k pa bon. Nou pa gen dwa kitepeyi nou detwi. Bann vagabon sa yo,ke nou wè k ap radote touttan, p apvin regle anyen serye pou evolisyonpeyi a. Silvya  : Yo tout, san eksepsyon,youn pa janm vin regle anyen kedezòd ak difamasyon. Yo kite kotekadav la ye pou yo kriye, men yo pitoap djèdjè san rete pou moun ka genpitye pou yo kòm inosan. Poutan yose awousa, vòlè nan tout sans. Nou pabezwen bann komokyèl sa yo. Kamita : Nan kout kat yo file a, yovle se yo menm ki pou gen lavwaochapit pandan yo p ap regle anyenserye pou peyi a kapab avanse nanchimen devlopman pou bagay yo safèt nan bon ti mamit. Pèp la boukeavèk bann delenkan yo, bann vwayouyo, bann sendenden yo, ak bannenkonsyan yo ki vle se yo menm sèl

6 Haïti-observateur 15 - 22 juin 2016

Kreyòl

Ale nan paj 14

VERITE SOU TANBOU :

Dat la rive, Privè, sispann fèdemagoji k ap antere w pi fonCHODYÈ PRETE PA JANM KWIT BON MANJE

Pèp ayisyen konprann realite a

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AVIS DE DIVORCEPAR CES MoTIFS, le Tribunal, après examen et sur les conclusions du ministèrepublic,entendu, maintient le défaut octroyé contre le défendeur à l’audience précitée;pour le profit accueille l’action de la partie demanderesse pour être juste et fondée;admet en conséquence en divorce la dame Elsie Rachelle ÉTIEnnE d’avec son époux,Jean Auberdson RÉSIGnAC, pour injures graves et publiques; ordonne à l’officier del’état civil de l’Arcahaïe de transcrire sur les registres à ce destinés le dispositif du pré-sent jugement, dont un extrait sera inséré dans l’un des quotidiens s’éditant à la capita-le, sous peine de dommages intérêts envers les tiers, s’il y échet. Commet l’huissierClerbrun FAURE de ce siège pour la signification de ce jugement. Compense lesdépens.

Ainsi jugé et prononcé par nous, JACQUES HERMon ConSTAnT, juge en audien-ce civile, ordinaire et publique du dix-neuf novembre deux mille quinze, en présence deMe. RonALD PIERRE, substitut-commissaire du gouvernement de ce ressort avecl’assistance du greffier Joseph PIERRE-LoUIS.

Il est ordonné à tous huissiers sur ce requis de mettre le présent jugement à exécution;aux officiers du ministère publique près le tribunal de première instance d’y tenir mainsà tous commandants et autres officiers de la force publique d’y prêter main forte lors-qu’ils en seront légalement requis.

En foi de quoi la minute du présent jugement est signée du juge et du greffier susdit. Ainsi signé : Jacques Hermon CONSTANT et Joseph PIERRE-LOUIS.

Pour expédition conforme collationnée

Le greffier

AVIS DE DIVORCEPAR CES MoTIFS, le Tribunal, après examen et sur les conclusions du ministèrepublic, maintient le défaut octroyé contre la défenderesse à la susdite audience; pour leprofit déclare fondée ladite action. Admet en conséquence le divorce du sieur obrianJoSEPH d’avec son épouse, née Islande BonnE, pour injures graves et publiques.Prononce la dissolution des liens matrimoniaux existant entre lesdits époux; ordonne àl’officier de l’état civil de Pointe-à-Raquettes de transcrire sur les registres à ce destinésle dispositif du présent jugement, dont un extrait sera inséré dans l’un des quotidienss’éditant à la capitale, sous peine de dommages intérêts envers les tiers, s’il y échet.Commet l’huissier Vilneret GABRIEL de ce siège pour la signification de ce jugement.Compense les dépens.Ainsi jugé et prononcé par nous, Raymond JEAn MICHEL, juge en audience civile,ordinaire et publique du sept mai deux mille dix, en présence de Me. Jean ClaudeDABREZIL, substitut-commissaire du gouvernement de ce ressort, avec l’assistance dugreffier André DoUGÉ.

Il est ordonné à tous huissiers sur ce requis de mettre le présent jugement à exécution;aux officiers du ministère publique près le tribunal de première instance d’y tenir mains;à tous commandants et autres officiers de la force publique d’y prêter main forte lors-qu’ils en seront légalement requis.

En foi de quoi, la minute du présent jugement est signée du juge et du greffier susdit. Ainsi signé : Raymond JEAN MICHEL et André DOUGÉ

Pour expédition conforme collationnée

Le greffier

AVIS DE DIVORCE

PAR CES MoTIFS, le Tribunal, après examen, le ministère public enten-du, maintient le défaut octroyé contre la défenderesse à l’audience précitée;,admet en conséquence le divorce du sieur Chrisner Dieujuste d’avec sonépouse, née Mirlande Dejoie, pour injures graves et publiques aux torts del’épouse. PRONONCE la dissolution des liens matrimoniaux ayant existéentre lesdits époux. ORDONNE à l’officier de l’état civil de la section sudde Port-au-Prince de transcrire sur les registres à ce destinés le dispositif duprésent jugement dont un extrait sera publié dans l’un des quotidiens s’édi-tant à la capitale, sous peine de dommages-intérêts envers les tiers, s’il yéchet. Commet l’huissier Bertelson Joseph de ce siège pour la significationde ce jugement. Compense les dépens.

AInSI JUGé ET PRononCé par nous, MARLEINE BERNARDDELVA, juge en audience civile, ordinaire et publique du jeudi vingt et unavril deux mille seize, en présence de Me. MANIELA SÉJOUR, substitutcommissaire du gouvernement de ce ressort et avec l’assistance du greffierMOZART TASSY, greffier du siège.

Me. Lopp Jorel

AVIS DE DIVORCEPAR CES MoTIFS, le Tribunal, après examen, leministère public entendu, maintient le défaut octroyécontre la défenderesse à l’audience précitée; admeten conséquence le divorce du sieur Widny Bélizaired’avec son épouse, née Renante Duval, pour injuresgraves et publiques aux torts de l’épouse. PRONON-CE la dissolution des liens matrimoniaux ayant exis-té entre lesdits époux. ORDONNE à l’officier del’état civil de la section sud de Port-au-Prince detranscrire sur les registres à ce destinés le dispositifdu présent jugement dont un extrait sera publié dansl’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous peinede dommages-intérêts envers les tiers, s’il y échet.Commet l’huissier Joseph Jean Gary de ce siège pourla signification de ce jugement. Compense lesdépens.

AInSI JUGÉ ET PRononCÉ par nous, MAR-LEINE BERNARD DELVA, juge en audience civile,ordinaire et publique du jeudi vingt et un avril deuxmille seize, en présence de Me. MANIELASÉJOUR, substitut commissaire du gouvernement dece ressort et avec l’assistance du greffier MOZARTTASSY, greffier du siège.

Me. Lopp Jorel

D E BROSSE& STUDLEY, LLP

Richard A. De BrosseAttorney at Law

ACCIDENTS * REAL ESTATEMALPRACTICE

182-38 Hillside Avenue (Suite 103)

Jamaica Estate, N.Y. 11432

Tel.: 718-658-3000. Fax 658-658-3187

[email protected]

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Une reconsidération de MartinScorsese mettant en vedetteLéoardo Di Caprio, CateBlanchett, une production 2005de Warner Bros EntertainmentInc.

Par Dan Albertini

Di Caprio sera-t-il un jourHughes, non pas ad litteram,mais dans les interprétations ? Ohque si, c’est déjà fait. Scorsese l’aréalisé, Warner Bros l’a produit.Mais Di Caprio ne sait le simuler.Comme s’il n’a fallu qu’un ac -teur pour se croire HH sur le pla-teau. Erreur cinématographiquequi a rapporté (5) Aca demyAwards pour un navet. Il n’estquestion, certes, de reproduireHH, mais d’immortaliser desmoments d’une vie de l’histoirede l’humanité. Un tournant quiimprègne silencieusement nosvies. S’en rend-on compte ? Si le

casting avait seulement pen sé àautre que Di Caprio, c’eut été dif-férent. Le cas ici n’était de consi-dérer le jeune succès de DiCaprio et de Cate Blanchett dansTitanic, pour se forger des mil-lions en poche. On n’assassinetout simplement pas une histoire.C’est, au cinéma, dans le choix,faire preuve de négligence crimi-nelle dans le droit, car Scorsese àsûrement obtenu les budgets.

Scorsese a réalisé ce film quiest en réalité un remake du docu-mentaire The Great Aviator Ho -ward Hughes, fort de ce succèsde Di Caprio qui ne souffrait del’innocence de la jeunesse dansTitanic. Sa vulnérabilité étaitl’élément d’adaptation d’ une his-toire émouvante. Il allait boule-verser le monde pour une perteau passé. Pour les sciences, d’ -abord, les investissements, ensui-te, les victimes, enfin. Je ne suissadique, non évidemment, lecinéma dans les films de guerreproduit régulièrement des catas-trophes qui font la fortune desstu dios. Des scénaristes, des réa-lisateurs, ce à travers le monde.Mais HH. Ce géant de 1.92 mdans une histoire américaine quiva s’avérer significative à chaquecampagne électorale présiden-tielle du pays. Mieux, une histoi-re de puissance mêlée de phobie,de vulnérabilité que 9/11 a dévoi-lée.

Nous aurions compris l’espritDi Caprio chez des Pygméesdans ce film, c’est-à-dire le com-plexe de supériorité dont on s’at-tend par la taille de l’individu par

rapport aux autres. Mais l’imageprojetée est de préférence un chefmafioso arrogant plutôt d’ungénie. Revisitez James Bond 007en 1953 et vous comprendrezmieux le point de vue. D’ailleurs,James Bond, au service de saMajesté, reflète en tout point laconception de HH tant à l’écranque par le choix des acteurs jus-qu’au besoin de sa Majesté dansla dimension de la nouvelle patrieaméricaine d’un nouveau mon -de. HH est d’ailleurs la source deLes diamants sont éternels. DiCaprio discutant avec ses subor-données pour le spectateur estplutôt l’image du mafioso colé-rique qui, fort de son égo mesurépar la taille, impose ses points devue par la dépendance des sbires.Non pas par le génie qui produit :milliards, industries, avions, ou -tils, présidents….

Je suis très critique Sur laRoute du cinéma, nonobstant ledroit d’apprécier du cinéphile.Vous voudrez bien revoir la scèned’après le terrible accident où lepilote perd de l’altitude, rase mai-sons, pilonnes électriques, etc.Tout Hollywood y est lorsqu’ilest en salle d’opération. Le méde-cin explique à Bill l’étendue desdégâts neurologiques. Il est enrapport d’autorité avec lui, maiscelui-ci semble le dominer com -me un astre en rapport à sa con -stellation, juste par l’effet de lahauteur de l’individu. C’est unrelief qui met Hughes en rapportde séduction avec les femmes. Sicela ne vous suffit, posez la ques-tion suivante : pourquoi allercher cher ce précieux accent te -xan. Quand on s’étonne de révé-lations sur les Oscars, combienne s’en étonnera-t-on sur lesPalmes, sur l’Ours de Berlin outoute autre espèce locale ? L’A -viateur de Scorsese n’est autre

que la faiblesse d’une école qu’ilfaut ériger sur de vraies valeurs.

Merci d’y croire [email protected] LA ROUTE DU CINÉMA

L’aviateur di caprio ne peutsimuler Howard Hughes

Dan Albertini

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LL’arrogance affichée de ma -nière récurrente par lacom munauté internationa-le, via son ingérence dansles affaires internes d’Haïti,

n’a jamais manqué de susciter l’indi-gnation des nationalistes haïtiens. Lesnombreuses prises de position véhi-culées contre l’immixtion des ambas-sades des pays dits « amis » d’Haïtin’ont pas semblé émouvoir outre me -sure les dirigeants du pays. Car plusles diplomates en poste en Haïti inten-sifient leur implication dans la poli-tique nationale, davantage ils encou-ragent de tels agissements des leadershaïtiens tendant leur sébile pour rece-voir encore plus d‘aide, enfonçantplus le pays dans l’assistanat; et lerendant totalement dépendant de cequ’on appelle l’ « aide humanitaire ».Au fil des ans, celle-ci comprend aus -si le financement des élections. Puis -que, depuis la fin de la dynastie desDu valier, en vertu du besoin croissantde l’aide internationale pour financernos élections, les millions fournis parl’international deviennent indispen-sables. Aujourd’hui, le moment estve nu où la nation a pour devoir d’au-tofinancer ses propres élections.

À la lumière des événements dé -clen chés par les élections fraudu-leuses de 2015, on peut dire, à justetitre, à quelque chose malheur est bon.Puisque, le scandale électoral orches-tré par le régime tèt kale et les secteurset partis politiques qui lui sont alliés arévolté la conscience nationale à untel point que la grande majorité descitoyens s’est armée d’un mâle coura-ge pour tenir tête à cette communautéinternationale. Regroupée au sein duCORE Group, et composé des ambas-sadeurs des États-Unis, du Canada, duBrésil et de l’Union européenne (UE)aussi bien que du représentant desNations Unies (ONU) et de celui del’Organisation des États américains(OEA), elle accordait totalement sonaval au scrutin frauduleux. Cette prisede position est réitérée dans des com-muniqués de presse diffusés occasio -nnellement ou lors des interventionsdans les média. Séparément ou collec-tivement, ces représentants étrangerss’expriment comme si le dernier motleur revient en ce qui concerne les dé -ci sions politiques et le résultat desélections. Par exemple, l’ambassa-deur américain en Haïti, Peter F. Mul -rean, a, dans une interview au journalLe Nouvelliste (édition du 28 décem -bre 2015), non seulement déclaré queles observateurs internationaux desélec tions de l’année dernière n’ontpas constaté de fraudes massives,mais il devait même ajouter : « le 11janvier et le 7 février on espère voirles nouveaux élus en place ». SelonM. Mulrean, la prestation de sermentdes parlementaires, le 11 janvier (der-nier), et celle du président élu, le 7février, devait se tenir régulièrement.

C’est donc face à l’effronterie de lacom munauté internationale que lepeu ple haïtien a trouvé le couragepour demander la mise sur pied de laCommission indépendante d’évalua-tion et de vérification électorale

(CIEVE). Point n’est besoin de direque les étrangers ne sont pas partiepre nante de la décision d’annuler lesprésidentielles, en plus d’examiner lescas des parlementaires mal élus en susd’apporter les correctifs qui s’impo-sent. L’adoption des recommanda-tions de la CIEVE par le Conseil élec-toral provisoire (CEP) a totalementmodifié la donne. Puisque, même siles bailleurs de fonds traditionnelsd’Haïti, par déformation ou par habi-tude, tentent de lancer des motsd’ordre aux autorités haïtiennes, ils nepeuvent oublier de si tôt que leurs avisn’ont pas été observés eu égard à lacréation de la CIEVE. Voilà doncHaïti sur la voie de prendre charge deses affaires, tout au moins en matièred’élections. C’est donc aussi le mo -ment de créer les conditions pour ra -patrier les élections haïtiennes, ce quele président provisoire Jocelerme Pri -vert qualifie d’« acte de souveraine-té». Ce qui aidera à mettre fin à la pra-tique selon laquelle les capitales occi-dentales décident qui seront nos lea-ders.

Or, même si la communauté inter-nationale se garde de le dire, il y a fortà parier qu’elle tient rigueur au peuplehaïtien d’avoir opté pour l’annulationdu scrutin qu’elle a appuyé de toutson poids. Aussi, le silence, sinon l’in-différence, manifestée par les ambas-sades étrangères à l’égard du votepro grammé par le CEP de LéopoldBerlanger, notamment son finance-ment, ne fait-il que démontrer le dépitqu’elles ressentent. Sur ces entre-faites, nous avons de bonnes raisonsde réfléchir mûrement à la questiondu financement des élections parnous-mêmes. Surtout s’il faut prendrepour argent comptant les propos tenuspar Kenneth Merten, ex-ambassadeurdes États-Unis en Haïti, présentementle coordonnateur spécial pour Haïti auDépartement d’État. En effet, cité parle groupe de réflexion « Center forEconomic and Policy Research »(CE PR), basé à Washington, celui parqui surtout est arrivé le scandale amé-ricain dans le cadre du scrutin décriéde 2015, ne mâche point ses mots.Aussi, fait-il remarquer sans sourciller: « Nous ne savons toujours pas quel-le position nous allons adopter ausujet de notre soutien financier. Lescontribuables américains ont déjàdépensé plus de 33 millions $, ce quiest beaucoup. Nous pouvons nous de -mander ce qui a été fait avec l’argent,ou quelles garanties il y a que lamême chose ne se reproduise pas.Donc, qu’est-ce qui a été fait avecl’ar gent ? La même chose pourrait-elle se reproduire ? »

Mais, dans le même document, leCEPR expose la vérité sur le finance-ment des élections frauduleuses del’année dernière par les Américains,qui crient sur tous les toits y avoirinvesti USD 33 millions. Selon lamême organisation, Washington n’ya, en réalité, apporté qu’une poussièredirectement. Dans un article intitulé «Les États-Unis ont dépensé 33 mil-lions $ pour les élections annulées enHaïti — Voici où ils sont passés », le

CEPR expose la vérité au grand jour. Pour commencer, cet organisme

af firme que le montant rapporté com -me contribution américaine aux élec-tions de 2015 semble inclure des som -mes d’argent allouées en 2013, long-temps avant le déclenchement du pro-cessus électoral dénoncé. Il s’agit dedécaissements effectués pour financerdes élections législatives et locales,que Michel Martelly devait organiser,mais qui n’ont jamais eu lieu. Plusloin, dans le même document, le CE -PR explique : « Il est possible qu’unepartie de ces décaissements initiauxaient été utilisés pour payer le person-nel et les frais généraux encourus pardes organisations internationales etcessionnaires » ayant mis en trainleur programmes électoraux sur le ter-rain, « nonobstant l’absence d’élec-tions ». Par exemple, explique plusloin le CEPR, en avril 2013, la US -AID a versé USD 7,23 millions au«Con sortium for Elections and Po -litical Processes » dont le siège socialse trouve à Washington; une sommeadditionnelle de USD 4,95 millions aété décaissée en faveur de la mêmeorganisation en juillet 2015, soit unmois avant les législatives. Le docu-ment explique que le consortium secompose de deux entités basées à lacapitale américaine : l’InternationalFoundation for Electoral Systems(IFES) et le National Democratic Ins -titute (NDI). Une somme d’USD12,18 millions a été allouée pour pro-mouvoir la participation des femmesau processus électoral, notamment auniveau du Parlement. Dans son docu-ment, le CEPR souligne que l’uniquefemme à avoir participé à ce scrutins’est vu dépouiller de sa victoire parles autorités électorales. Le mêmegroupe de réflexion souligne aussique les États-Unis ont contribué USD9,7 millions au « Basket Fund » duProgramme de développement desNations Unies (PNUD), précisant queUSD 3 millions de cette somme ontété distribués en 2012 et 2014, avant

le lancement du processus électoral.Ces fonds ont été utilisés pour

financer les activités d’UNOPS, l’or-ganisme engagé par les Nations Uniespour collecter les bulletins de vote etprocès verbaux sur toute l’étendue duterritoire national. On se souvient quedes observateurs avaient dénoncé ledésordre qui a caractérisé la collectede bulletins par l’UNOPS, au pointqu‘un citoyen canadien affecté à cettedernière entité a quitté le pays encatastrophe avec sa famille aux pre-mières dénonciations du brigandageélectoral de 2015 et le désordre cons -taté dans le ramassage des bulletins etprocès verbaux.

À la lumière de tous ces faits,quand on y pense bien, le peuple haï-tien n’a d’autre choix que de financerses propres élections. Si les donnéesfournies par les présentes autoritéssont correctes, il manquerait à peineUSD 20 millions des USD 55 mil-lions pour réunir la somme nécessaireau financement des prochaines élec-tions. Cette valeur pourrait être réunieen effectuant un tirage sur les taxescollectées sur les transferts d’argentéma nés des communautés haïtiennesbasées à l’étranger, ainsi que sur lesappels téléphoniques provenant de ladiaspora. Surtout que, destinées aufinancement de l’éducation par lerégime tèt kale, ces taxes, non seule-ment n’ont pas servi aux besoins del’éducation, mais l’administrationMartelly-Lamothe-Paul n’a jamaisindiqué quel usage elle en a fait.

En attendant que des dispositionssoient prises pour inclure la diasporadans les décisions politiques natio-nales et lui accorder le droit de votedans les ambassades et consulats, ilfaut penser à jumeler le fonds del’éducation à celui des élections. Il n’yaurait pas meilleur façon pour lanation de briser le carcan de l’ingéren-ce étrangère dans nos affaires électo-rales. Et pour la diaspora de poser unacte patriotique inestimable!

10 Haïti-observateur 15 - 22 juin 2016

ÉDITORIAL

Haïti-ObservateurP.O. Box 356237

Briarwood, NY 11435-6235

Tél. (718) 812-2820

Au nom de la souveraineté nationale, ayonsrecours à l’autofinancement des élections

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TThe arrogance displayedrepeatedly by the interna-tional community throughits interference in internalaffairs of Haiti has never

failed to arouse the indignation ofHaitian nationalists. But Haitian lead-ers were for the most part complacentabout the positions conveyed againstthe interference of embassies ofHaiti’s so-called friends. For the morediplomats in Haiti intensified their in -volvement in national politics, themore they encouraged the docile be -havior of the Haitian leadership whichfelt at ease with a policy of alwaysbegging for more help. In the process,that pushed the country further intoas sistantship, making it totally de -pendent on what’s called “humanitar-ian aid.“ Over the years, this also in -cluded the financing of elections.Since the end of the Duvalier dynasty,the dependency on international fund-ing for our elections has become thenorm, even indispensable. The timehas come — and it’s a duty — for thenation to self-finance its elections.

One can see a silver lining in theevents triggered by the fraudulentelections of 2015. That scandal or -chestrated by the Bald-Headed regi -me, together with sectors and politicalparties that are its allies, has revoltedthe national conscience. Thus, thevast majority of citizens showed un -usual courage in standing up to theinternational community representedby the CORE Group composed ofam bassadors from the US, Canada,Brazil and the European Union (EU),as well as the United Nations Re pre -sentative (UN) and the Organizationof American States (OAS.) Remem -ber that these powerful voices totallyapproved the fraudulent elections!Their position was reiterated in pressreleases and occasional forays in themedia. Separately or together, theseforeign representatives speak as ifthey have the last word regarding pol-icy decisions and the outcome of elec-tions in Haiti. For example, the USambassador to Haiti, Peter F. Mul -rean, made it very clear in an inter-view with the Port-au-Prince daily LeNouvelliste. In the December 28,2015 issue of the paper, the ambassa-dor said international election obser -vers did not find any massive fraud inlast year‘s vote. He added: “January11 and February 7, we hope the newlyelected officials will be seated.”According to Mr. Mulrean, the swear-ing-in of parliamentarians last Janua -ry 11, and of an elected president Fe -bruary 7 was to take place without ahitch.

Faced with the effrontery of theinternational community, the Haitianpeople found the courage to ask forthe establishment of the independentElectoral Evaluation and VerificationCom mission (French acronym CIE -VE). Needless to say the foreignersaren’t part of the decision to cancelthe presidential elections and ofreviewing cases of fraudulently elect-

ed legislators. Neither do they see theneed to correct anything. These for-eign overlords saw red when the Pro -visional Electoral Council (Frenchacronym CEP) adopted the recom-mendations of the CIEVE. Used tohaving their own way, Haiti’s tradi-tional donors felt somewhat chal-lenged when the Haitian authoritiesacted independently in creating theCIEVE. But Haiti is on the verge oftaking charge of its own affairs, atleast as far as elections are concerned.Indeed, it’s time for Haiti to create theconditions for repatriating Haitianelec tions, something that interim Pre -sident Jocelerme Privert calls a “sov-ereign act”. Certainly, this will help toend the practice of Western capitalsdeciding who will be our leaders.

Although the international com-munity has been careful not to say so,it bears a grudge against the Haitianpeople for their daring in cancelling avote that the foreigners fully support-ed. The silence, if not indifference,ma nifested by foreign embassies inrespect to the scheduled vote by theCEP led by Leopold Berlanger is qui -te eloquent. Moreover, they’ve de -monstrated their antipathy to theHaitians by indicating that they willwithhold funding for the upcomingelections. Meanwhile, we shouldmove carefully, but deliberately, onthe issue of financing our own elec-tions. We should pay close attentionto the words of Kenneth Merten, for-mer ambassador of the United Statesin Haiti and currently the SpecialCoordinator for Haiti at the U.S. StateDepartment. He didn’t mince wordswhen responding to the “Center forEconomic and Policy Research”(CEPR,) a think-tank based in Wa -shington, which was looking into thescandal of the discredited elections of2015. “We still don’t know what posi-tion we will adopt regarding our fi -nan cial support,” said Mr. Merten,adding that “U.S. taxpayers havealrea dy spent more than $33 millionand that is a lot. We can ask ourselveswhat was done with the money orwhat guarantees there are that thesame thing will not happen again. So,what was done with the money?Could the same thing happenagain?“

But in the same document, theCEPR exposed the truth about thefinancing of last year’s fraudulentelections by the Americans who keepshouting from the rooftops that U.S.invested $33 million in the Haiti elec-tions. According to the CEPR, Wa s -hington’s direct contribution wasminimal. In an article entitled “TheUS Spent $33 Million on Haiti’sScrapped Elections — Here isWhere it Went,” it sheds some lighton the subject.

The CEPR begins by saying thatthe amount reported as US contribu-tion to the 2015 elections seems toinclude money allocated in 2013, longbefore the outbreak of the denouncedelectoral process. These disburse-

ments were to fund legislative and lo -cal elections that Michel Martelly wasto organize, but never did. Later in thesame document, the CEPR says: “Itis possible that some of these initialdisbursements were used to pay staffand overhead costs incurred by inter-national organizations and grantees”having started their electoral pro-grams on the ground, “notwithstand-ing the absence of elections.” Forexam ple, the CEPR further explainsthat, in April 2013, USAID provided$7.23 million to the “Consortium forElections and Political Processes”which is headquartered in Washing -ton. An additional sum of $4.95 mil-lion was disbursed for the same or -ganization in July 2015, a monthbefore the elections of August 9. Thedocument explains that the consor-tium consists of two entities based inthe US capital: the InternationalFoundation for Electoral Systems(IFES) and the National DemocraticInstitute (NDI.) A sum of $12,18 mil-lion was also allocated to promotewomen’s participation in the electoralprocess, particularly in Parliament.The CEPR notes that the only womanto have successfully competed in theelections has been stripped of her vic-tory by electoral authorities. The CE -PR also noted that the United Statescontributed $9.7 million to the “Bas -ket Fund” of the United Nations De -velopment Program (UNDP,) notingthat $3 million of this sum was dis-tributed in 2012 and 2014, before theelectoral process was launched.

These moneys were used to fundactivities of United Nations Office forProject Services (UNOPS), the organ-ization hired by the United Nations to

collect ballots and minutes through-out the entire national territory andtransport them to the TabulationCenter (in Port-au-Prince.) It shouldbe pointed out that observers haddenounced the disorder that charac-terized the collection of ballots andminutes by UNOPS. The scandal wassuch that immediately following thefirst denunciations of the brigandageof the 2015 collection of electionsmaterials, a Canadian citizen assignedto that entity left Haiti with his familyunexpectedly.

In light of all these facts, theHaitian people have no choice but tofund its own elections. If the data pro-vided by present authorities are cor-rect, only an addition $20 millionwould be needed to complete the $55million that the October elections areexpected to cost. This amount couldbe met by drawing on taxes collectedon money transfers from Haitiancom munities abroad; as well as fromincoming phone calls from the Dias -pora. Especially earmarked for fi -nanc ing education by the Bald-Head -ed regime, these taxes were not reallyused for education. Neither did theMartelly-Lamothe-Paul administra-tion ever indicate what did happen tothese funds.

Pending taking steps to include theDiaspora in national policy decisionsand granting it the right to vote inHaitian embassies and consulates, itwould be a good thing to pair thefunds for education with those for theelections. There would be no betterway for the nation to break the shack-les of foreign interference in our elec-tions. And the Diaspora will havecontributed to a priceless patriotic act!

11Haïti-observateur 15 - 22 juin 2016

EDITORIAL

Haïti-ObservateurP.O. Box 356237Briarwood, NY

11435-6235Tél. (718) 812-2820

In the name of national sovereignty,we must self-finance our elections

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By Réginald Barthelemy

My late elementary school Prin -ci pal Louis Emmanuel alwayssaid: “Life takes you by yourright hand, but it never tells youwhere it will lead you.” In spiteof my accomplished profession-al life, I felt that there was moreinto life than just working 40hours or so a week for a pay-check. I al ways had a burningdesire to make a positive differ-ence in the lives of others,whether social or spiritual. Eversince I heard personal life-changing testimonies from someof my church members, I havewanted to take a leap of faith. Iwanted to be on the frontline,working as a missionary inAfrica.

A couple of years ago duringsummertime, I booked my reser-vations to go on the trip of mylife. On a Wednesday afternoon,I flew out of the U.S. with Con -ti nental Airlines. My final desti-nation was Addis Ababa,Ethiopia. This was a journey of32 hours long. The airplanelanded in London at theHeathrow Interna tional Airportat 7:40 am on the following day.This was going to be a never-ending tiring layover of 12hours. This was the most dis-comforting moment ever in mylife. All kinds of thoughts andideas were racing through mymind. Now I was truly tornbetween the relentless desire ofserving as a self-supporting mis-sionary and the fear of the

unknown. I did not know whatto expect. Neither did I do in-depth research on the country Iwas going to live in. Nor did Iget any firsthand information orknowledge from anyone livingthere before. I was here sitting atthe Heathrow International Air -port wondering whether I didnot make a terrible mistake.

I had checked in my lug-gage. And because of the longlayover I was told that I had toclaim them. So my movement atthe airport was limited. I wassleepy, but there was no hotelclose by. The Heathrow airportenvironment was so differentfrom most air ports in the UnitedStates. There was no free wire-less ac cess. Therefore, I couldnot access the Internet from alaptop that I carried with me. Inaddition to my lot of misery, Idid not eat well. When I finallyfound a paid Internet service atthe airport, the connection wasterribly slow. I wanted to readfrom and update my Ethiopianfriend on my itinerary.Meanwhile, I kept checking thetime for my next and final con-necting flight. I had been takingshort naps on my knees whilekeeping an eye on my personalbelongings. I did not want thie -ves to steal any of them. Apartfrom short trips to the restroomand Internet café, I sat for 12long straight hours in an uncom-fortable chair. This made sleepdifficult, especially under fluo-rescent lights and constant backand forth of fellow passengers.

In the midst of all these has-

sles, an unfamiliar scene caughtmy attention. What was it about?I curiously observed numerousMuslim men and women walk-ing back and forth throughoutthe waiting area in their tradi-tional attire. They lookedrelaxed and felt at home. Ithought that I was daydreaming.As an American resident whohad never been to Europebefore, I was baffled by the veryscene I was watching. I did notwant to believe it. I wasshocked, to say the least.

I wondered: “Is not UK anunconditional ally of the US inthe war against terrorism? Howis it then that Muslims feel so ac -cepted and so comfortable prac-ticing their religion in Great Bri -tain unlike the US?”

In this global environment ofsuspicion I have learned to bedistrustful and not to chat withstrangers. Since I was travelingalone, I had no other choice leftbut monologue.

So I self-responded: “Thereis a striking contrast betweenAme ricans and Europeans.”Then I thought to myself: “Per -haps Eu ro peans are right tothink that Americans seem to beparanoid and more obsessedwith terrorism than any othernation.”

While this was a never-end-ing tiring layover, I learnedsomething that I will never for-get for the rest of my life: “Wecan be close allies, yet we seethe world through a differentframe of mind.” Then the timecame for me to board my con-

necting flight to Addis Ababa,Ethiopia. I was so anxious to getthere as quickly as possible. Iarrived there the next day at 7:30am.

Lesson I learned during mynever-ending layover to my finalflight to Africa was the sharpcontrast between the British and

the Americans in their approachtoward the Muslim community.British citizens appear to bemore open-minded and moretolerant toward Islam andMuslims than Americans. Is myobservation correct?

June 15, 2016

Par Docteur Loren Ekroth,Ph. D. [2]

Le point focal de cette semaine :Ce que nous portons envoie desmessages qui précèdent nosparoles et peut être un puissantindicateur de nos identité et sta-tut, encadrant ainsi notre commu-nication verbale. Cet article four-nit des exemples et des sugges-tions relatifs à la façon de noushabiller en vue de créer lemeilleur effet.

Votre identité : Qui êtes-vous? Quel est votre

rôle? La plupart des vêtementsindiquant les rôles comprennentdes uniformes et des insignes.Par exemple, il est facile de re -connaître un uniforme militaireou de policier, ou celui d’un pilo-te ou d’une hôtesse de l’air. Cesuniformes indiquent égalementle rang. Si une personne ayantdes responsabilités en matière desécurité ne porte pas de badge oud’uniforme (comme brigadier),elle peut être ignorée. Mais si elleporte un uniforme brillant, ellecapte automatiquement l’atten-tion et exerce de l’influence.

Il y a des années de celaquand j’étais un professeur d’uni-versité en Europe, j’ai choisi deporter des vêtements et des

chaussures de fabrication italien-ne ou anglaise, parce que je vou-lais m’intégrer dans les cultureslocales, et ma façon d’habiller medistinguait des touristes.

Statut social :Un ami qui savait traiter avec

des PDG et des investisseurs por-tait souvent des costumes italienscoûteux taillés sur mesure s’ -adaptant à sa posture physique.Ses voitures de location entaientde marque Cadillac, sa coupe decheveux de haute classe, et sesongles manucurés. Quel messa-ge? « Je suis important ».

Aujourd’hui, quand je parle àdes entrepreneurs ou des groupesde professionnels, je m’habillepour l’occasion, au moins au ni -veau de la « tenue décontractée»,ce qui est approprié pour le carac-tère informel de Las Vegas.

Dans un restaurant de haut degamme, à Minneapolis, j’ai ob -ser vé que des femmes de la hautebourgeoisie portaient des man-teaux avec des étiquettes cousuesà l’envers, den sorte que n’impor-te qui puisse facilement voir quele vêtement était d’un drapiersophistiqué. Quel message ? « Jepeux me permettre le meilleur ».

Ces jours-ci, il est difficile dedistinguer un milliardaire PDGd’un cadre intermédiaire par satenue vestimentaire. Au moins

dans les industries de haute tech-nologie de la côte ouest des États-Unis, un pantalon en kaki et unechemise de sport constituent «l’ -uni forme » pour les hommes.

Son vêtement doit égalementêtre adapté à son âge. À 50 ans,une femme portant la modetaillée pour la jeune générationpeut paraître un peu bizarre,comme le font les hommes d’âgemoyen portant des casquettes debaseball à l’envers.

Pour les entretiens d’embau -che, vos vêtements doivent s’ -adap ter à l’occasion et indiquerl’em ploi que vous postulez. Parcon séquent, les postulants desdeux sexes portant des vêtementsinappropriés peuvent ne pas êtrepris au sérieux. Heureusement,certaines entreprises, comme LaMaison pour les hommes, et desorganisations telles que la Liguedes jeunes, offrent des costumeset des robes gratuits à ces gens.

Un proverbe populaire dit «L‘habit fait l’homme ». Quand jeme suis enrôlé dans l’Arméeaméricaine, on m’a donné desuniformes, des chaussures et deschaussettes, et même des sous-vêtements. En peu de temps, jeme sentais comme un soldat etnon plus un professeur de lycée.

L’ancien entraîneur BillWalsh a passé sa première année

à enseigner à ses joueurs de foot-ball comment porter des man-teaux et des cravates dans lesautobus. Il a déclaré : « L’im por -tant est de devenir une organisa-tion professionnelle ». Deux ansplus tard, son équipe, San Fran -cis co 49er, a remporté la coupede Super Bowl.

Porter ce qui est requis ouprévu :

Quand je vivais à Hawaï, lesavocats sont tenus de porter descostumes dans les salles d’au-dience, malgré le temps chaud; etles législateurs de porter des ves-tons et des cravates pendant lesséan ces, sauf t le « Vendredi Alo -ha » où il était permis de porterdes chemises Aloha ou des Muu-muus.

« L’uniforme » pour les diri-geants des banques, à Honolulu,était la meilleure (et la plus coû-teuse) marque des chemises Alo -ha fabriquées localement.

Les attentes varient selon larégion et le pays.

Exemples : En Allemagne,les hommes sont tenus de porterdes manteaux et des cravatesdans les casinos. Cependant, àLas Vegas ou dans les casinos in -diens, de telle exigence n’existepas.

Deux simples conseils : 1. Demandez à un ami à la

page de vous recommander quoiporter.

2. Si le coût se situe dans leslimites de votre budget, veuillezconsulter un expert en image.Chaque grande ville a des profes-sionnels. (Voici le site d’un

expert pour les femmes: www.best-impressions.com).

Ouvrages de référence :Changez vos vêtements,

changez votre vie, par GeorgeBre scia, 2014 (pour les meil leu -res couleurs)

Vêtements de succès pour lesfemmes, par John Molloy;Vêtements de succès pour leshommes, par John Molloy.

(Les ouvrages de Molloy ontun peu vieilli, mais leurs lignesdirectrices demeurent toujoursvalables).

Ce qu’il faut retenir aujour-d’hui:

Les vêtements inappropriéspeuvent énoncer et donc endom-mager votre message verbal.Alors portez ce qui convient àl’occasion et qui vous convientégalement.

[1] Publié avec la permission duDr Loren Ekroth, éditeur dumagazine Better Conversations.Pour ceux qui préfèrent la ver-sion originale en anglais, ils peu-vent s’inscrire pour l’abonne-ment hebdomadaire gratuit dumagazine à : www.conversation-matters.com.

[2] Docteur Loren Ekroth est unspécialiste américain en commu-nication humaine et un expertnational en conversation desaffaires et de la vie sociale.

Traduit de l’anglais parRéginald Barthélemy, MBA15 juin 2016 [1]

1212 Haïti-observateur 15 - 22 juin 2016

Volume 4, Edition 115nos vêtements parlent plus fort que nos actions

TECHNIQUES DE CONVERSATION

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Journal du 15 - 22 juin 2016:hO 6/15/16 4:40 aM Page 12

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1313Haïti-observateur 15 - 22 juin 2016

Par Dan Albertini

Entre (). Obama ne peut s’enpren dre qu’à lui-même dans cetteaffaire de contrôle d’armes auxU.S. Critiquer Donald Trumpn’est pas une preuve de gouver-nance. Ce président sortant nesait pas comment protéger lescitoyens américain, et c’estgrave. Fermons les ().

Pardonnez, je ne puis citer l’iden-tité de JL.

Je me rappelle de l’époque oùle vice-Premier ministre BernardLan dry venait nous parler de«grand tronc culturel » québé-cois. Une traverse brute et creusefaite pour ne pas devoir contour-ner l’expression multiculturalis-me canadien. En fait, la nouvelleré pu blique proposée ne seraitpartie de l’équité ni du droit àl’égalité. Les premières nations etles anglophones privilégiés parrapport aux allophones, expres-sion très usitée à l’époque. L’Haï -tien de naissance, qui s’est faitCa na dien par naturalisation, étaitperçu comme ce privilège raison-nable. On l’imagine, à cause dela réputation de Duvalier. On au -rait été de la République du Qué -bec et non immigrant reçu, mê -me si nous étions à ce titre du Ca -na da évincé. Duvalier a tué, cer -tes, mais nous ne sommes présu-

més coupables par hérédité.Quand on pense à la mémoiredes enfants de Duplessis au Qué -bec, on se demande, nouveaupays, quel genre de société nousau rions eu si indépendant. Pire,JL platonicité maladive commemodèle philosophique proposé,Jutra comme modèle inspiré !Puis l’histoire du rocker abusépar les amis de son père ! Je doismalgré tout taire le nom du psy-chiatre qui m’a tout révélé.

Imaginez la plasticité des cer-vaux en cette république imagi-naire qui voulait sa diplomatie.

Je ne me plais plus à dire queje prenais le temps d’écouter JL àla radio d’État, le soir, vers 19 h.,avec ses codes tripatifs. JL étaitédu cateur, dramaturge, hommede théâtre, journaliste, et j’en pas -sse. Une accusation fait de lui dé -sormais, l’abuseur de sa fille; etmalade, il ne saura se défendre nipayer, s’il s’avère coupable. Safille est décédée.

C’était le temps où j’éduquaismes jeunes enfants. J’apprenaiset, le débat de quatre cheminspro posé n’était incompatible à lanotion et à mes principes direc-teurs. Combien de fois les inser-tions philosophiques allaientcher cher pour dénoncer les viceschez nos sociétés de naissance,Haïti, par exemple. Le personna-ge se hissait à la hauteur de ses

recherches. Il y avait pourtant unvice qui rongeait l’intérieur de cetindividu dont l’on découvrira lalâcheté, mais combien trop tard.Il abusait sexuellement de sa fil -le. Une permanence cachée dansun double discours intérieur ca -ché en double résonnance, dansdes neurones que l’on croyaitpro pres. La nouvelle est d’autantplus lourde quand, plus tôt, nousavions reçu le coup de massuedes Jutras. Claude Jutras perdaitla mémoire honorable saisie parles autorités numismatiques de lacité, par des allégations de pédo-philie grave. Combien de coupa -bles parmi les choqués ? Ques -tion sensible, en passant, le petitgarcon victime de pédophilie est-il un homosexuel ou un condam-né, comme la petite fille nonconsentente ?

Que ou qui va-t-on découvrirdans les jours à venir, qui appor-tera encore plus ce sentiment dedéception dans cette républiqueimaginaire ? Nous n’avons be -soin d’imaginer l’effet d’un violcollectif d’une ou d’un mineur àKhartoum pour vouloir s’investiren activiste contre l’impunité.Cela existe et ceux du Québecsont en ligne de front avec un dis-cours qui délivre une sensationde bonne conscience philoso-phique. C’est donc si grave à [email protected]

Marie Denise Jean-Baptiste pass -ed awayin peace, June 8, 2016 atWashington Adventist Hospital atthe age of 88.

Born on January 1, 1928in Pétion-Ville, Haiti, she is thedaughter of the late Clara Vilméand Odénat Jean-Baptiste. Shemigrated to the United States in1978 to join her sons and was lateremployed as an office worker forthe Republican National Commit -tee in Washington , D.C. Ms Jean-

Baptiste was known as manythings to many people: a lovedone, a friend, and someone specialto family and friends who knewher best. But most of all, she willbe remembered as a very excep-tional, good and kind person, awoman who will for all time beremembered by her family andfriends as a caring and giving,who was a vital part of their li -ves. Marie Denise leaves a legacyof life-long friendships and manycherished memories. Every onewhose life she touched willalways remember her as “Ma -ma.“

She was the loving and devot-ed mother of Jean-Robert Baltha -zar and his wife Marjorie, Pierre-Richard Balthazar and his wife JillBalthazar, Mireille Jean-Baptiste,Marie Carmelle Duliepre and herhusband Wilson Duliepre, Cas -san dra Jean-Baptiste.

Also proud grandmotherof Murielle Beene, née Balthazar,Natalie Watkins, née Balthazar,Mar sha Balthazar, Kimberly Bal -thazar, Gary Duliepre, Rimsey

Bal thazar and his wife Tiara, Ro -bert Balthazar, Jr and Julia Bal -thazar; great grandmother of Nia -manie, Kimonie, Alex, Jeremiahand Karisma.

She is also survived by her sis-ter Sulmise Berrouet and her hus-band Jacques Berrouet, her adop-tive daughters Raymonde andChantale Aimé.

As well as by many lovingnieces and nephews, Marc-ArthurBerrouet and family, RooseveltBer rouet and family, Luny Ber -rouet and family, Darline Ber -rouet and family, Kebyr Berrouetand family, Patrick Jean-Baptisteand family, Dominique Jean-Baptiste and family, Romel Jean-Baptiste and family, D’JenaneExcéus, née Berrouet and family,Pierrette Saint-Victor, née Saint-Hilaire and family, Yves Lavaudand family, Marie Lynne Boutros,née Germain and family, MarcHen ry Berrouet, Jennifer Ford,née Berrouet and family, OlivierJean-Baptiste, Gamaël Jean-Bap -tiste, Stéphane Jean-Baptiste, Sé -bas tien Jean-Baptiste, Carlo Ker -saint, many friends and other rela-tives.

We offer our condolences toher family and all those affectedby her death, namely the follow-ing famillies: Jean-Baptiste, Bal -tha zar, Duliepre, Berrouet, Jo -seph, Shumacher, Saint-Hilaire,Saint-Victor, Vilmé, Beene, Wat -kins, Coupet, Greyson, Wa shing -ton, Boutros, Excéus, Kersaint ,Ford and Aimé.

The viewing will take pla -ce Saturday, June 18th, from 9:00am to11:00 am at Our Lady ofSorrows Catholic Church, 1006Larch Avenue, Takoma Park,MD.

The funeral mass will takeplace the same day, Saturday,June 18th from 11:00 am to Noonat Our Lady of Sorrows CatholicChurch, 1006 Larch Avenue,Tako ma Park, MD.

The internment will followimmediately after the funeralmass at Parklawn Memorial Parkand Menorah Gardens, 12800Viers Mills Road, Rockville, MD20853.

Funeral arrangements areentrusted to Hines-Rinaldi Fune -ral Home, Inc., 11800 NewHamp shire Avenue, Silver spring,MD 20904.

Québec : La platonicité maladive cachée de JL étouffée

NECROOLOGIE/OBITUARYMarie Denise Jean-Baptiste died atWashington Adventist Hospital

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LA SITUATION SE DÉTÉRIORE AU PALAIS NATIONAL

Jean-Max Bellerive rend son tablierL’ancien Premier ministre deRené Préval n’a pas les reinssoli des pour supporter le guê-pier qu’ est devenu le Palaisnational, sous l’administrationprovisoire de Jocelerme Pri -vert. Aussi a-t-il ju gé sage derendre son tablier. On laissecroire qu’il a buté sur unesituation qui s’est développéelors qu’il a reconnu que d’au -tres courtisans ont l’oreille duprésident provisoire. Il a doncjugé le moment venu de se reti-rer sans rechigner, et d’arrêterles dégâts à temps.

Pour l’instant, au Palaisnational, tout le monde restecoi. Ce n’est pas encore letemps des ba vardages, car per-sonne ne sait au juste quel sortattend la présidence provisoire.Mais Bellerive n’a pas besoinqu’on lui dise quand la table nevaut plus rien. Tout ce qu’on apu apprendre, au cours des der-nières heures, c’est que le chefde cabinet de Privert a décidéde prendre la sortie, après unediscussion houleuse, en la rési-dence officielle du chef de l’É-tat. M. Bellerive a compris quesa si tuation était devenue tropprécaire pour continuer à évo-luer dans ce panier à crabes.

On peut expliquer ce qui sepasse actuellement au Palaiscom me on veut, mais il resteque la division s’est installéeau sein de l’équipe Privert.

Chacun s’applique à faire desacrobaties, dans cette atmo-sphère d’incertitude qui risqued’emporter définitivementtous ceux qui jouent mal.

En effet, depuis qu’EvansPaul s’est affiché publique-ment comme faisant partie ducamp tèt kale-Bouclier-ALAH, tous alignés sur laposition de Michel Martelly, ladonne a changé du tout au tout.Ceux qui, à l’instar de Jean-Max Bellerive, ont pataugédans la corruption, ne se sen-tent plus en sécurité dans l’ad-ministration provisoire. Sur -tout après cette intervention duministre de l’Intérieur dans lapresse critiquant vertement lesméfaits du régime tèt kale,notamment le vol systéma-tique des deniers publi ques or -chestré par Martelly et sesproches collaborateurs.

En effet, chaque fois qu’estévoquée la question de la cor-ruption dan le débat public,l’ex-Premier ministre Jean-Max Bel le rive se sent mal àl’aise, pour avoir été partie pre-nante, voire l’instigateur, descontrats signés sans appeld’offres avec des compagniesde construction dominicaines,la plupart propriétés du séna-teur dominicain Félix Bau tista,proche de celui-là.

On a constaté que lescompa gnies Constructura RofiS.A. et Construcciones y

Disenos R.M.N. S.A. ont bé -néficié respectivement de troiset de deux contrats. La pre -mière pour un montant total deUSD 135 309, 218,65 $ et laseconde pour USD 178 951296,90 $.Dans le rapport d’au-dit préparé durant la brève pré-sence de Gary Conille commechef de la primature, on peutlire que la firme ConstructionHA DOM, S.A. est une sociétéhaïtienne bénéficiant d’uncontrat de USD 33 765, 660, -83. Âgée seulement de troismois d’existence, lors de lasignature du contrat par MaxBellerive, car créée le 28 juillet2010, cette société ne répon-dait pas au critère des cinqannées d’expérience tel qu’in-diqué dans les Dossiers d’ap-pel d’offres (DAO).

Autre aspect intéressant dece contrat : la compagnieConstruc tura Hadon S.A. est lapropriété de la femme de l’ex-Premier ministre Bellerive bé -néficiant de l’influence de sonmari dans le cadre des négocia-tions ayant conduit à la ratifica-tion de sa candidature par l’É-tat haïtien.

Bellerive dans le collimateur de la justice haïtienne ?On ne peut savoir encore si lesrumeurs de la mise en branlede l’action publique ont porté

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1414 Haïti-observateur 15 - 22 juin 2016

èl ki pou gen mayèt la nan men yopou yo fè e defè. Non, pa gen plas poubann ensanse yo. Tout chimè ke Privèmete deyò yo pral tounen pousyè,paske nou se solèy.Simona  : Yon bann vagabon vlepran peyi a an otaj kòm si yo gen yonbagay serye y ap regle. Yo tout nanka, paske pèp la boude yo tout. Lioblije boude yo e menm fache kontyo, paske se jilbrèt/vagabondaj y aprenmèt chak fwa yo louvri bouch yopou yo pran lapawòl e fè deklarasyonmalonnèt. Yo tout pa gen anyen seryepou yo di. Pale mal se pawòl Jida.Nou la pou wè yo tout nan malpwòp-te yo ke yo deja ladann ap benyen. Kamita :Yon bann enkonsyan nanpeyi a e lòt bò dlo pa renmen Ayiti.Yo tout se pòch yo yo konnen e cha -che kote dlo a koule pi fre pou tèt yo.Se yon bann ensanse, kale tèt ki lapou detwi olye pou konstwi ! Si yokonprann tout bon vre yo kapab pranpeyi a an otaj, yo chire, paske se elek-syon an ki dwe fè diferans la.Viktò  : Moun sa yo bay degou,paske yo aji tankou ensanse. Nou parayi yo, men nou repwoche ajismanyo k ap toufe peyi a nan tout kwen.Pèp ayisyen an pa bezwen yo, paskese yon bann gate pati. Nou konnen yotout ta renmen peyi a tonbe nanmtchouboum. Masèl  : Yon bann vagabon pranpeyi a nan tout sans an otaj. Se pamwen menm ki vin avèk pawòl sa a.Se pèp la ki boude bann maskarad yo,paske l bouke avèk bann gate pati sayo ki refize pran konsyans. Toutmoun konnen tout bon vre ke sejalouzi ki nan kò yo Adèl : Tout jimnastik sa yo se poupran pouvwa a pou y al fè gagòt,menm jan y ap kritike gouvènman kila a. Ti Nèg Dayiti mechan e yo reyèl-man pa sensè. Se rat do kale, bosi kifin monte-desann e yo bezwen yonkote pou yo repoze kadav yo. Nougen yon pakèt rat k ap kouri, ki bez-wen efase tèt yo. Pèp ayisyen boukeavèk yo, paske se toujou menm figiyo ki toujou la ap betize, ranse e ditout koze pou fè konprann se yomenm ki gen renmèd pou maladipeyi a. Simòn  : Nou kapab konstate keBèlanje adopte tout sa komisyon kou-pyon an mande, san li pa kontakteKonsèy jiridik la. Se yon KEP Privètaye sou mezi. Non, se pa serye sa.Kamita  : Ki sa nou vle tout bonnan lespri nou pou n sa realize bonbagay pou peyi a ? Nou pa bezwen apkouri chache lòt kote. Tout bagaydevan je nou e n refize pran konsyanspou n sa itil peyi nou. Nou kwè nanbanalite ki vle pote n nan wout kote nap patinen. Nou dwe chanje figi ereponn bezwen reyèl la pou ede peyin. Mesye-dam k ap fè politik ti Loliyo pa renmen peyi a. Nou dwe bay timoun nou yo yon lòt direksyon nan fèyo li liv ideyal k ap fè yo renmen peyiyo. Nou dwe fè yo patisipe nan toutbon bagay ki konsène peyi n. Noudwe voye jete divizyon ki se gate sa.Privè, ou dwe pran men w, tande ?Jesi : Nou dakò avèk ou 100 pou100. Lidè politik nan peyi Dayiti seyon bann koken ki konnen selmanpwòp tèt yo. Eleksyon 25 oktòb 2015la voye yo tout reflechi pou yo kon-prann tout bon se pa pòs prezidan anki gen sèlman nan peyi a. Pèp la pabezwen moun k ap vin pran piyay.Pèp la mete yo tout nan karantèn,paske yo pa vin regle anyen pou peyia. Vèdik pèp la byen klè nan depoze atè tou dousman tout dinozò yo ki finpase tan yo nan fè simagri ak dema-goji. Ou tande y ap pale de vòt zonbi.Tandiske obsèvatè ewopeyen yodemanti yo avèk prèv nan men yo kerezilta yo a pa bon. Se pou Ayisyensispann fè koken.

Kolèt : Vèdik la byen klè pou yotout. Tout politisyen ki gen plis ke 50an pa dwe kandida kòm prezidan nanpeyi a. Se pou Konstitisyon an re-ekripou penmèt evolisyon an pran plas epou evite tout derapaj ki reyèlman pap bon pou nou.Kalin : Nou gen yon pakèt kanndi-da payaya ki te pran zewo. Yo preferefè koken olye yo rekonnèt yo pèdi.Joldi a nou bezwen san nèf, frèch poupran avni peyi a an men Bann poli-tisyen tradisyonèl yo nou wè chak joupa vle okenn lòt moun k ap viv lòt bòdlo. Yo mèt sote-ponpe, sa yo pa vlewè a se sa y ap wè kanmenm. Kons -ti ti syon an, ki pral chanje a, ap poteanpil bèl bagay pou peyi a e pou pèpla. Yo refize nou patisipe nan zafèpeyi a. Nou kwè si yo refize chanjemantalite mesken sa a, y ap nan ka.Yo vle retire Jovnèl nan kous la kòmyon koli ankonbran. Yo tout p ap sis.

Vagabon yo pa jennen yoKamita  : Privè vle woule toutmoun nan farin kòm enbesil. Chèfblengbendeng sa a konprann li kakaponnen moun. N ap fè l konnennou pa fèk vini e n konnen tout vyetatik li vle anplwaye yo. Privè se yonSe yon Nèg ki pral anba kòd, paske lvyole Konstitisyon 1987 amande apou l regle pwòp zafè pa li nan toutjan. Prezidan sa a bliye kòm senatè lidwe aplike lwa yo nan tout rigè yo.Dayè, li pa t gen dwa pou l montekonsèy evalyasyon sa a ke tout mounrele konsèy falsifikasyon ou elimi-nasyon pou retire yon sèl moun nankous la aprè kandida payaya yo pèdipari a poutèt yo; yo pa gen yonpwogram e yon plan tankou JovnèlMoyiz ki se Nèg bannann nan, ki pralfè tout moun gen kòb nan pòch yo emanje nan asyèt yo, daprè sa l di nankanpay li ki mete premye avèk plis ke508 mil vwa. Tout moun wè klè Privèap fè koken.Sizèt : Yo mèt fè tout sa yo vle seJovnèl Moyiz, Nèg bannann nan, k apmonte sou pouvwa a. Tankou senpa-tizan yo di : « Se pa vòlè yo ki bezwenfè panzou pou pran pouvwa a. Sepatizan PHTK yo nan manifestasyonpasifik pou mande eleksyon e non paKomisyon verifikasyon jan vòlè yo vlee ke prezidan pwovizwa Privè vle toupou ekate Nèg bannann nan ».Yon rezilta bidonLeon : KEP la pa menm fè evalya-syon. Li te dwe reprann 13 500 vòt.Misye Privè te deja bay detay soukalandriye a. Eleksyon bouye vide apa pral okenn kote. Rezilta travayKomisyon endepandan evalyasyonan. Labsis ke misye Benwa fè a,kidonk se sèlman eleksyon pou prezi-dan, tandiske vòt yo te la pou senate,depite ak majistra. Leopòl Bèlanjegen yon mache prese ki reyèlman pap bon pou li.Kamita  : Yo deja rive nan kafoutenten, paske y ap tounen eskòpyon.Jodi a gen yon lòt deba ant AsadVòlsie Moyiz Jan-Chal k ale nanradyo nan konferans de près pou bayAsad 2 jou pou l bay verite a, si l vletoujou nan Pati Pitit Desalin nan.Asad fè konnen ke pati a gen dwa derega sou fòmasyon gouvènman. Asadfè konnen li pa minis e l t ap demisyo-ne. Li rele iltimatòm Moyiz Jan-Challa yon absidite. Mwen se papa PititDesalin, ki se pitit fi m, Asad fè kon-nen. Bagay yo grav e yo fèk kòman-se goumen.Kamita : Privè dwe respekte akò ae l dwe fè tout sa li konnen. N ap tannpalmantè yo avèk desizyon yo poupran aksyon ki nesesè. Privè vlewoule tout moun nan farin. Li pareyon kou pou l mete peyi a nan plispwoblèm. Jodi a palmantè yo respon-sab nan tout sa k ap fèt la. Feliks : Mwen sonje trè byen nanyon rankont avèk latrès, senatè Andris

Riche rele enstalasyon Privè a kòmprezidan yon kou palmantè. Nan sanssa a, Privè pa gen lòt dispozisyon kerete sou pouvwa a, menm aprè datakò a. Privè ap travay pou l rete soupouvwa a. Jodi a KEP la pa genokenn pouvwa pou l fè tout sa l genrapò pou òganizasyon eleksyon.Privè aji tankou yon prezidan konsti-tisyonèl. Èske Privè te gen yon vòtpopilasyon an ? Simona : Mezanmi, nou tout ki laa, k ap swiv mouvman yo. peyi a pamande pou tout bagay sa yo. Ajismannou pa pwouve nou se yon pèp ende-pandan, paske egoyis, jalouzi akmanke respè e mechanste nan kè nouse sa nou kiltive e nou devlope nansen nou pou nou pa ka fè oken pwo-grè. Silvya : Jodi a pèp la fè yo konnenli konprann jwèt la e li pa p swiv yonan wout malè sa a, ki kapab mennenyon konfontrasyon ekstraòdinè. Se saki fè ke tout moun yo ki konsyan ekonsène fache.Silòt : Mezanmi, nou pa konprannrezon ki fè bann vagabon yo ajikonsa. Se pa zen nou vin fè, men nouvle fè tout moun konprann tout bon sak ap pase nan peyi a konsa pou noukapab gen yon ti lide ki jan bagay yoap fonksyone. Silòt :Mezanmi, bagay yo grav nanjan n ap aji a. Nou chita ap fè jalouzijiskaske nou rive ap deperi. Nou pèditout fyète nou, tout estim nou, toutglwa ak diyite moral ke nou tegenyen.Sonya  : Jodi a, nou dwe poze tètnou kesyon tout bon pou nou kapabdi ki sa nou vin regle sou tè a antan keyon pèp ki gen yon devwa anvè peyili. Tout Ayisyen konsekan yo fin dis-parèt, paske nou menm k ap viv jodia pa konn valè nou, piske nou pa nansoufrans, n ap respire bon jan van poupoumon nou fonksyone nòmalmannan moman sa a.Silòt : Kòm yon Ayisyen konsène ekonsyan de realite peyi mwen, se kèm k ap rache, e menm koupe, pou wèdivizyon sa a ki gaye nan sen nou.Bagay yo pa nan plas yo menm e pagen yon rezolisyon fèm ki pran pouranje bagay yo. Se pou otorite yomete tèt yo ansanm pou epaye peyi adanje ki sou tèt li.Ketli : Nou rive nan kafou verite akote ezekitif la dwe pran responsabi-lite l, fè bagay yo nan sans reèl. Nounan yon sitiyasyon kote palmantè yodwe pran tout dispozisyon ki nesesèpou bagay yo sa mache e realize nanyon bon fonksyonman. Prezidan andwe fè prèv sajès pou l kite pouvwa asan tèt chaje 14 jen k ap vini la a. Selimèn : Mezanmi, bagay yo apgate tout bon nan peyi a, paske pèp lagen pou l pran lari kont enjistis,movèz fwa bann vagabon nan peyi a.Nou pral nan yon sitiyasyon kote toutvagabon ap vole gagè e peyi a pralpran plas li nan konsè nasyon yo. Jidit : Ou pat wè bann chime yo kap chante bare vole yo pou yo.Nyouton kom san wont retounen nanmenm vomisman chen an. MètManès, ki chaje ak mès, gen kouraj apdefann komisè Danton Leje. Yo genpou yo disparèt nan peyi a, paske seyon bann vagabon ki rayi pèp la. Seyon konplo monte ant Privè, minisJistis la ak komisè a. Enben, m ap fèyo konnen li p ap pase.Mona: Peyi Dayiti pa gen chansditou. Se yon peyi ki toujou gen kriznan istwa l. Li dòmi ladann l e li leveladann l. Pa janm gen yon amelyora-syon. Yon gwoup deside pou fè bèlbagay pou ede peyi a soti nan twou liye la a. Men gen anpil vagabon abiye,souflantchou ki refize peyi a fè woutdevlopman an pou yon amelyora-syon. Kamita : Nan moman n ap viv la,olye pou nou ta antann nou nan metetèt ansanm pou fè peyi a repraneskanp figi li, nou twouve nou nanyon pakèt bann kremòl ki pa p regle

anyen pou nou. A la kote w tandekoze kredi ak raje se nan peyi DayitiToma. Sa gen pou l fini nan peyi zan-sèt nou yo nan yon jou pa trè lwen.Klotid : Wi, sa se yon wont pou noutout pitit peyi a. Si nou pa òganize noupou nou leve kanpe pou nou meteokipan an deyò, li la pou menm 50 tanpaske pa gen youn nan lidè nou yo kipran responsabilite li pou li retire peyia nan kalimatcha sa li ye a. Pouvwatwò dous pou yo e yo santi yo toutalèz pou yo viv nan okipasyon an. Sase reyèlman yon wont pou nou devanlasosyete. Bann sosyete malpouwontsa yo dwe kraze rak paske yo final-man pa gen etòf Jan Jak desalin aktout lòt zansèt nou yo ki ban nouEndepandans lan premye Janvye1804.Mona  : Ou pale dò Klotid. Noureyèlman pèdi tout diyite noua k toutvalè ki reyèlman te fè prestij nou.Depi 86 nap soufri nan dlo kowonpilavalas la ki gate tout po nou. Kounyea nou nan reyabilitasyon pou nou wèsi nou kapab reprann nou pou sitiya-syon nou chanje. Otorite Leta a pèdidepi 7 fevriye 1986. Selya : Bann vagabon yo pa vlelame pran pozisyon li pou yo kapabregle zafè yo nan fè kontrebann akkoripsyon. Mwen pap regrèt di samwen pral di a paske nou pa nan« kache lonbrit pou benyen paske dloa pap janm mouye li pou li sa lave. »Tout moun ki reyèlman pa kontan,anbake paske mwen Selyna pa pèanyen e « mwen deja mouri, mwen papè santi. »Mona :Nou pa dwe chita ap gade nipa rasanble nou san fè okenn aksyon.Nou dwe siveye an wo, an ba, nanmitan, sou kote dwat, sou kote gòchtout manevè, magouyè e degoutan kivle retade tout mouvman an poumennen peyi a nan chimen devlop-man an. Peyi a pran twòp kou nanmen sanzave yo ki konprann tout bonyo gen monopòl la nan men yo e kese yo sèl ki pou aji e fè sa yo pi pito. Selya : N ap fè yo tout konnen keAyiti pa pou vann e ke nou tout kikonsyan e konsène ap travay pou peyia kapab reprann souverènte li. Yonpakèt voryen pran pòz dirijan yo pou-tan si yo tout te panse se pa konsa poupeyi nou ta ye jodi a. Nou sèmantefòk nou reyisi kanmenm. Sesilya : Tout moun lisid k ap swivdewoulman sitiyasyon an nan jounenjodi a reyalize genyen yon feblès eks-traòdinè nan sen lavalas la ki nan toutsa ki reyèlman pa bon paske lidè arete bèbè e li pa gen mwayen pou llanse pawòl kòde pou alète popila-syon li a pou jete yo nan konfizyon aktèt chaje. Anpil moun fè konnen kechwa lidè karismatik la pa plè toutmoun e se sa ki okazyone tout tètchaje ak divizyon nan sen pati lavalaski te konn kenbe beton an. Seopozisyon an menm ki an ranyonpaske l pa gen lidè men politisyen toupare k app tann yon twou pou yofoure kò yo. Savena : Nou gen anpil moun nansosyete nou an ki enkredil sètadi yoflipflap. Yo toujou pran pòz yo avèkou e se zafè yo y ap regle pou bay koupa konprann ke yo sòti pou yo fèaktyèlman. Bann toupare yo konnenke se yon bagay serye y ap regle.Poutan se tèt yo y ap rantre pi fon nantwou santi an. N ap pare pou yo toutnan kafou tenten. Silvya : Mwen kwè li ta reyèlmanbon pou yo tout ta merite nou ba yotout monnen pyès yo defason pou yokonprann ke bay kou pa konpranndwe fini nan peyi nan tout sans.Mwen kwè si n te òganize nou nansans reyèl nan yon òganizasyon seryee solid, nou ta rive byen lwen. Nougen yon tandans flatri ki reyèlman pabon e ki nòmalman pap mennen nouokenn kote. Si nou kontinye nan sanspanse avni, n ap rive yon kote noutout bannann e ke se etranje k ap vinpran peyi a paske nou pa konn valè

nou. Dezilin :Mwen kwè si n te mete tètnou ansanm nan jan tout je fikse soubon bagay, nou tout t ap fè mèvèy nanpeyi a. Sa reyèlman yon wont pounou rete toujou ap asiste lòbèy sa.Nou gen yon pakèt moun ki pran pòzyo se inosan. Poutan se yo menm kap fè tout sa ki nòmalman pa bon poupwovoke plis èn nan sen nou. A,Ayisyen mechan ! Se pa sa zansèt noute kite pou nou. Li te mande pou noufè linyon de jenerasyon an jenera-syon. Nou pa wè sa nan optik nou.Nou prefere fè tout sa k ap jete nounan tchouboum. Touttotan y ap kreyedivizyon ak tout sa k pa bon nan sennou pou sa pa gen anyen ki reyalize,n ap toujou nan menm penppenp nan.Nou kapab konstate ke bagay sa paregle anyen pou nou nan sans poujwenn siksè ak satisfaksyon pou nourive fè yon ti pa an avan. Nou pa dwerete nan lojik chen manje chen sa kianvayi nou e ki anpeche nou pwogre-se. Se pou n dezanbarase nou de touteleman negatif ki mete nou nan pozi-syon sila san nou pa fouti pran kon-syans. Fòk nou denonse tout sa k pabon pou avni peyi nou menm si sa apkout nou trè chè. Abnè : Se yon bagay ki evidan nanpeyi a e menm nan peyi etranje kotejèn yo pèdi konplètman. Anpil nan yoap plenyen konpòtman mesye yo emenm lidè politik yo ki kwè nan baypanzou olye yo pran pouvwa avèkpwòp fòs yo. Anpil moun fatige avèkkonpòtman moun sa yo ki kwè pouyo vin okipe yon fonksyon enpòtannan peyi a. Sa se yon obsèvasyon kepèsonn pa fouti konteste. Divizyonfin vale teren e mesye yo rete ap beti-ze olye yo pran sa oserye pou ranvè-se kannari a ki enfekte. PrezidanAristid se chèf pati l. Si l pran yondesizyon, nou dwe dakò avèk li paskese pou enterè pati a e non pa pou ente-rè pamzouyis yo. Jodi a tout mounkapab wè trèt yo avèk grif yo byenlong pou yo grife tout moun. Enterèpati a pa reyèlman nan moun kiandeyò pati a men nan moun ki bò tabla. Nou bay tout enkredil sa yo yonpinga pou yo konprann prezidanAristid toujou vivan pou l nonmen eranplase. Aba tout reyaksyonè kideyò tab la! Nou fout la pirèd.Sena : Se sa li ye menm ! Lavalasla fè peyi a anpil mal. Li mete yonkansè nan sen nou. Touttotan chèf patisila vivan nan peyi a ap toujou genderapaj e menm touman. Bann pati-zan yo tèlman sòt avèk sèvèl poul yopa fouti konprann ke Konstitisyon papenmèt pou yon prezidan chache yontwazyèm tèm. Alò si yo konprann yokapab fè mirak, yo mèt bliye sa paskedivizyon nan peyi a dwe vole gagèpou penmèt pèp la respire. Moun sayo se bann ravèt yoye. Nou pral kon-tinye travay san yo si y opa vle kola-bore. Tankou pwofesè a mande semete tout reyaksyonè anba kòd.Moun sa yo pa demerite sa paske« pwomennen chache pa dòmi sansoupe. »Janin  : Se pou bann demon yokouri antre nan ti twou yo. Nou bez-wen moun konpetan nan tout admi-nistrasyon yo pou evite derapaj. Nanmove ajisman nou toupatou san refle-chi mete nou nan ti soulye nou pou npa janm remèt anyen serye nan sosye-te a ki bezwen wè evolisyon. Jidit : Nou se yon pèp ki te fè bonistwa pou ede limanite. Nou te fè palede nou kòm yon nasyon fò paske zan-sèt nou yo te konnen sa yo te vle.Men, jenerasyon ki vin pran plasansyen yo nan tout sans pa janm regleanyen serye malgre zansèt yo te kiteyon deviz pou yo te aplike ki te« Linyon fè lafòs. » Jonas  : Se pou pèp la bay toutvagabon yo monnen pyès yo pou yosispann divage nan konsyan fèmenyo. Anpil moun konsyan e konsène

A swiv

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rview, que, une fois l’enquêteterminée et les responsabilitédes uns et des autres bien éta-blies, les autorités prendrontles disposition pour lancer unmandat international contre lesfugitifs pour qu’ils soient défé-rés à leurs juges naturels.

L’allocation budgétai-re de l’année fiscale2015-2016 dilapidéeen cinq moisDans le cadre de cette mêmeinterview, le ministre Joseph a

dénoncé ce qu’il caractérisecomme une vaste conspirationfinancière au détriment de l’É-tat qu’ont mené les respon-sables du régime précédent. Ila parlé de la dilapidation, enmoins de cinq mois, de plus de75 % des allocations budgé-taires, présentant le départe-ment de l’Agriculture commeétant le plus affecté.

M. Joseph a attiré l’atten-

tion sur le fait que les alloca-tions prévues pour la saisonpluvieuses, qui a à peine com-mencé ont été déjà quasimentépuisées. De telle sorte, dit-il,que l’État enregistre un déficitde quelque 11 milliards degourdes.

François Anick Joseph dé -nonce aussi les méfaits ayantcours dans son propre départe-ment ministériel, précisémentau niveau du Service d’immi-gration et d’émigration, portantparticulièrement sur l’émissionde faux passeports en veux-vu,

en voilà au plus offrant. Il aaffirmé avoir planté des enquê-teurs pour observer les activi-tés dans cette institution.

M. Joseph a indiqué quedes « agents » faisant le démar-chage pour des « clients » assu-rent le va-et-vient entre l’im-meuble logeant l’Immigrationhaïtienne et les résidences desdemandeurs de passeports.Selon Joseph, la contrebande

de passeports prospère à cetteinstitution grâce à l’apport depersonnes haut placées dansl’administration du pays qui sefont payer gros pour un tel ser-vice.

L’ancien sénateur de l’Ar -tibo nite a souligné son inten-tion de poursuivre tous cesagents de la corruption et se ditdéterminé à poursuivre lescontrevenants aux lois du paysavec ardeur. Il a laissé entendreque seule sa mise en disponibi-lité par les autorités ou un votede non-confiance contre lui parle Parlement sont susceptiblesd’arrêter sa campagne contreles contrebandiers de tous aca-bits et les corrupteurs de toutessortes.

Contrebande de pas-seports et le scandaledes joueurs de base-ball cubainsHaïti-Observateur avait, dansplusieurs éditions, fait état de lacontrebande de passeports au -quel a fait allusion aujourd’huile ministre de l’Intérieur d’Haï -ti. Il était même rapporté que ledirecteur général du Serviced’immigration et d’émigration,Claude Ray mond jr, était stop-pé à son entrée à Surinam avecune valise remplie de millions.Il était aurotisé à se rendre àson étal à la suite d’une con -ver sation téléphonique entre leprésident Boutese, le chef d’É-tat du Surinam et son homo-logue haïtien, Michel Martelly.

Par la suite les frèresRaymond, Claude autorisantles décisions de livrer des pas-seports à des étrangers, et sonfrère Patrick, dans son rôle decourtier, étaient impliqués dansle scandale des joueurs debaseball cubains. Pour desdizaines de milliers de dollars,ils livraient des passeports etd’autres faux documents auxCubains afin de leur permettred’entrer aux États-Unis.

Mais, au début de cetteannée, les frères Raymondétaient en plein dans une vasteconspiration avec des acteursdominicains, notamment unhaut gradé militaire, aux finsd’aider des joueurs de baseball

cubains, qui participaient autournoi interrégional qui setenait au Mexique. Finalement,les joueurs de baseball avaientpu quitter leurs chambresd’hô tel subrepticement, undimanche matin, et on réussid’effectuer le trajet, de SantoDomingo à Port-au-Prince, parla frontière que partage lesdeux pays, pilotés par un cito -yen haïtien d’origine arabe.

Inculpations à Miamidans l’affaire desjoueurs de baseballcubainsLe 26 avril 2016, un jury a

décidé qu’il y a motif d’incul-pation des membres d’un ré -seau de contrebandiers spécia-lisés dans la contrebande hu -maine, et qui avaient réussi àintroduire clandestinementplu sieurs joueurs cubains, par -mi ces derniers, Jose Abreu,qui s’est intégré au ChicagoWhite Sox, et Leonys Martinqui joue pour Seatle Mariners.Dans l’acte d’inculpation, il eststipulé que d’une manière gé -nérale, les contrebandiersdemandent un pourcentage ducontrat octroyé à ces athlètes.

Suite à une longue enquêtesur la contrebande des joueurscubains par le FBI, trois hom -mes de Floride ont été incul-pés. Dans l’acte d’accusation,il est mentionné que BartoloHernandez, de Wes ton, unagent sportif basé en Floride,Julio Estrada, qui gère l’orga-nisation dénommée To talBaseball Representation andTraining de Miami; aussi bien

qu’ « un citoyen haïtien, AminLatouff de Port-au-Prince ».Alors que Hernandez et Estra -da ont été arrêtés par desagents du FBI, Latouff reste unfugitif, car il reste calfeutré àPort-au-Prince, craignant mê -me de se rendre à Santo Do -mingo où il voyageait souvent,dans le cadre de la de l’opéra-tion de contrebande humaine.

Impossible de savoir si lesdeux hommes inculpés àMiami étaient au courant durôle que jouait Amin Latouffdans le voyage clandestins desjoueurs de baseball cubain. Cequi laisse supposer que les

frères Raymond n’ont pas étéidentifiés comme faisant partiede ce réseau. Il faut soulignerque leurs noms ont été men-tionnés au cours des interroga-toires menés par les agents fé -déraux.

Tout laisse croire que lesfrères Raymond ne sont passortis de l’auberge. Tout dé -pen dra, bien sur, du rôle queles autorités, qui ont assumé lerôle de plaignantes dans lacontrebande de leurs vedettesdu baseball, sont appelés àtémoigner. Puisqu’ils risquentd’expliquer que cette dernièrefournée de joueurs du baseballqui ont pris le large pour seretrouver aux États-Unis,avaient utilisé les services desautorités haïtienne de l’immi-gration et de l’émigration., quileur ont arraché de fortes som -mes d’argent payés commehonoraires pour des passe-ports, des permis de conduireou encore des cartes d’identité.

PHTK, Bouclier et KID s’associent pour jeter le chaos dans le paysMESURES ANTI-TERRORISTES POUR PROTÉGER LES ENTREPRISES PUBLIQUES ET PRIVÉES

Le retour sur le béton du militant K-Plim augure le pire pour le pays

Leon

ys M

artin

.

K-Plim le superman.

Suite de la page 1

Prompt rétablissement au Dr Kesler DalmacyLes médecins bien connudans la communauté haï-tienne des États-Unis, parti-culièrement à New York(surtout Brooklyn, ainsiqu’en Haïti, le Dr KeslerDal macy, a subi avec succèsune délicate interventionchirurgicale, à l’hôpital StJohn de Queens, New York.L’opération a été ef fectuéepar son ami, le chirurgienRulx Dupiton. Le DrDupiton s’est déclaré satis-fait de l’état de sante dupatient après l’intervention.

Le cas du Dr Dalmacyn’ayant pas nécessité unlong séjour à l’hôpital, il a

été renvoyé quelques heu resplus tard. Présente ment, ilest en convalescence chez

lui, se préparant pourreprendre le collier.

Contacté par téléphone

en sa résidence privée, DrDalmacy (Doc Dal pour lesintimes) s’est félicité de laqualité des sons qu’il a re -çus, précisant qu’il suit unrégime de repos, profitantde l’occasion pour lire deslivres qu’il avait sur place. Ila laissé entendre aussi quedans quelques jours il seraen pleine forme pour retour-ner à son cabinet en vue deprodiguer des soins à sesclients qui attendent avecimpatience qu’il soit sorti deconvalescence.

À Haïti-Observateur,nous souhaitons prompt ré -tablissement à Doc Dal.

Dr Kesler Dalmacy.

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LA SITUATION SE DÉTÉRIORE AU PALAIS NATIONAL

Jean-Max Belleriverend son tablierM. Bellerive à prendre congé

du régime Privert. Mais dessources proches de la présiden-ce ont expliqué que l’ex-Pre -mier ministre de Préval mani-pulait les ficelles derrière lerideau en vue de casser l’ar-deur du commissaire du gou-vernement Jean Danton Légerdans l’émission en série d’or-donnances d’interdiction dedépart à l’encontre de hautsfonctionnaires de l’État, sousl’administration tèt kale. Onprétend que M. Léger se seraitpenché sur le cas de Belleriveet aurait trouvé de multiplesraisons, tout au moins d’inter-roger l’intéressé. Car, dit-on,dans les milieux proches dupar quet de Port-au-Prince, lacampagne contre la corruptiondoit être une, c’est-à-dire la loidoit s’appliquer avec la mêmerigueur pour tous. D’autant

plus que le montant descontrats signés par Bellerives’élève à plus de USD 348 mil-lions $.

Au moment où Privert sedébat comme un beau diablepour se faire octroyer une pro-longation de son mandat par leParlement, Bellerive va devoirjouer pieds et main pour éloi-gner de lui une éventuelle ac -tion judiciaire, tout au moinsune interdiction de départ.

En attendant que se joue lesort de ces deux hommes, ilfaut surveiller les déplace-ments de l’ex-Premier ministreBellerive. Car, comme certainsde ses collègues du régime tètkale, il pourrait bien se déciderà se dérober.

On se demande si HervéDay, Michel Content et LionelGrand-Pierre seront aussi dansles lunettes de la justice à causede leur dans la signature de cescontrats.

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Journal du 15 - 22 juin 2016:hO 6/15/16 4:40 aM Page 16