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JOURNEE ADOLESCENT Collège des généralistes enseignants et maîtres de stage Université Claude Bernard Lyon 1 Girier P. Zerbib Y. et al

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JOURNEE ADOLESCENT. Collège des généralistes enseignants et maîtres de stage Université Claude Bernard Lyon 1 Girier P. Zerbib Y. et al. DEFINITIONS « médicales ». De l’ossification de la clavicule à 25 ans pour les spécialistes de la croissance jusqu’à la capacité d’autonomie !!. - PowerPoint PPT Presentation

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JOURNEE ADOLESCENT

Collège des généralistes enseignants et maîtres de stage

Université Claude Bernard Lyon 1

Girier P. Zerbib Y. et al

DEFINITIONS« médicales »

• De l’ossification de la clavicule à 25 ans pour les spécialistes de la croissance jusqu’à la capacité d’autonomie !!

L’adolescence

• Aujourd’hui la définition est plutôt sociologique :– Période de dépendance vis-à-vis de la famille et

de l’école.

• Le statut d’adolescent peut donc se prolonger jusqu’à 30 ans …

L’adolescence

• Pour l’OMS : individus âgés de 10 à 19 ans.

• Les 12-20 ans représentent actuellement 1/5 de la population française, soit environ 10 millions de sujets.

Projection sur le monde extérieur

Deuil de l’enfance

DEFI

IntrojectionVers le mondeintérieur

PROCESSUS DE L’ADOLESCENCE

PUBERTE+

CONTRAINTE A L’EMANCIPATION

Problèmes et difficultés de notre spécialité ? et des autres…

• Des informations épidémiologiques rares et médiatisées, souvent culpabilisantes sur des pathologies de faible prévalence mais de forte gravité : suicide, dépression, addictions…

• Le manque d’autres données que bio médicales.

Problèmes et difficultés de notre spécialité ? Et des autres…

• Connaissance mais aussi compréhension de l’adolescent et de l’adolescence en mutation perpétuelle.

Problèmes et difficultés de notre spécialité ? Et des autres…

• Dans le domaine relationnel et en fonction de la personnalité de chacun :

• Comment entrer en contact, établir la confiance ?

• Le manque de verbalisation de l’adolescent qui s’exprime plutôt dans l’action.

• La relation avec la présence d’un tiers (parents).

• Déterminer qui a un problème !

• Le manque d’informations ou la réalité des informations ( vécue, ressentie), décryptage.

Problèmes et difficultés de notre spécialité ?

• Il est souvent « ABSENT » de la consultation – Soit physiquement, – Soit non compliant, – Soit accompagné d’un parent.– Les silences : signification ?

• Il vient pour des consultations obligatoires, en urgence ou à posteriori, utilisant parents, amis pour obtenir ce qu’il souhaite, cela peut être un piège.

Problèmes et difficultés de notre spécialité ?

• les critères cliniques de dangerosité, directs, indirects et cachés.

• les rendez-vous lointains en pédopsychiatrie.

• La solitude d’exercice avec manque de

communication entre intervenants.

• Le manque de temps du praticien !

Devant ces difficultés, l’adolescent devient :

Rêve (cauchemar) ou réalité ??d’INCOMPETENCE // IMPUISSANCE

par MISE EN ECHEC.

Compétences spécifiques au travail avec l’adolescent.

• Être capable d’établir un contact.

• Identifier les troubles liés à l’apparition et au développement de la puberté.

• Aborder et identifier les problèmes liés à la sexualisation et à l’identité sexuelle.

Compétences spécifiques au travail avec l’adolescent.

• Reconnaître et «  prendre » en charge les perturbations psychologiques les plus fréquentes.

• Reconnaître et prendre en charge les conduites à risque.

• Reconnaître et prendre en charge les troubles du comportement alimentaire.

Y a t il des solutions ?Où les chercher !

• LES SOURCES EPIDEMIOLOGIQUES (malgré beaucoup de référentiels produits ces dernières années, peu sur les adolescents ), les études restent à faire ! Marie Choquet 1997, alcool lycée 2000

• LES GROUPES DE PAIRS , BALINT.

Y a t il des solutions ?Où les chercher !

• LES AUTRES professionnels de santé – LES PEDIATRES, les PEDO PSYCHIATRES –

quels adolescents rencontrent-ils?– MEDECIN HOSPITALIER– MEDECIN SCOLAIRE ET INFIRMIERE

SCOLAIRE – MEDECIN DU CLUB SPORTIF ..

• LES AUTRES CONTACTS – les enseignants ….

Y a t il des solutions ?Où les chercher !

• RECHERCHE dans différents domaines

• ECRITURE

• ET DIFFUSER

MORTALITÉ DES 15 – 24 ANS EN France EN 1993

TOTAL GARÇONS FILLES

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

7000

Décès ToutescausesMorts Violentes

Maladies

Autres

EFFECTIFS ET TAUX DE DÉCÈS PAR EFFECTIFS ET TAUX DE DÉCÈS PAR SUICIDE (15-24 ANS) France – 1997SUICIDE (15-24 ANS) France – 1997

160

426

586

66119

185 226

545

771

0

200

400

600

800

Masculin Féminin Ensemble

Nombre absolu

15-19 ans 20 – 24 ans Ensemble

EFFECTIFS ET TAUX DE DÉCÈS PAR EFFECTIFS ET TAUX DE DÉCÈS PAR SUICIDE (15-24 ANS) France – 1997SUICIDE (15-24 ANS) France – 1997

7,9

21,6

14,7

3,46,2

4,8 5,7

14

9,8

0

5

10

15

20

25

masculin Féminin ensemble

Taux spécifique par âge / 100 000

15-19 ans20 – 24 ansEnsemble

EFFECTIFS ET TAUX DE DÉCÈS EFFECTIFS ET TAUX DE DÉCÈS PAR SUICIDE (15-24 ANS) France – PAR SUICIDE (15-24 ANS) France –

19971997

12%

19%

16%

13%

17%17%

12%

18%16%

0%

5%

10%

15%

20%

Masculin Féminin Ensemble

Part du suicide dans l'ensemble de la mortalité

15-19 ans20 – 24 ansEnsemble

ÉVOLUTION DE LA MORTALITÉ EN ÉVOLUTION DE LA MORTALITÉ EN FRANCE (/10FRANCE (/1055) DES 15 – 24 ANS EN 1980 ; ) DES 15 – 24 ANS EN 1980 ;

1993 (INSERM)1993 (INSERM)139,6

50,6

113,4

38,7

107,3

38,9

0

20

40

60

80

100

120

140

1980-84 1988-92 1993

Garçons Filles

Progression de la consommation de Progression de la consommation de l’enfance à l’adolescencel’enfance à l’adolescence

0

5

10

15

20

25

30

35

9 10 11 12 13 15

Autres drogues Marijuana Cigarettes Alcool

FEDERMAN et coll. 1997 in Les pratiques addictives: rapport DGS 2/2000

Enquête en médecine de famille. Thèse V. PICARD

• En milieu scolaire : 741 adolescents (16 ans)

– 55% déclare au moins une ivresse.

– Âge précoce, tabac, cannabis = facteurs de risque

• En médecine de famille : 103 adolescents

– 47% des MG n’identifient pas les adolescents ayant eu au moins une ivresse.

– Un test existe : sensibilité et spécificité = 75%

Questionnaire CRAFFTaménagé 7 items

• Es-tu déjà monté dans une voiture conduite par quelqu’un qui avait trop bu? 33.7%

• Utilises-tu l’alcool pour te détendre, te sentir mieux ou tenir le coup 19.6%

• As-tu oublié des choses que tu devais faire après avoir bu de l’alcool? 20.7%

• As-tu déjà conduit un véhicule à deux roues après avoir bu de l’alcool ? 10.5%

• ……..

Adolescents: quelle porte d’entrée dans la consultation

• Étude transversale des pratiques parisiennes et belges des maîtres de stage en médecine générale

• 457 adolescents de 12-17 ans• Problèmes psycho social uniquement 4%• Différence des motifs entre les âges pas entre les

sexes• 80% de concordance des problèmes notés par le

médecin et exprimés par l’adolescent,

Consultation avec l’adolescent

• « qui veut quoi ? »

• Distinguer :– Demande de l’adolescent– Demande des accompagnateurs.

• Comment !– Mettre l’adolescent en position de SUJET– En écoutant puis au cours de la consultation

demander un temps avec l’adolescent seul

S’ASSEOIR POUR EN PARLER

• PROFITER DE TOUTE CONSULTATION

• EVITER DE RENTRER DANS LE

CONFLIT QUI EST UN MASQUE POUR

LA SOUFFRANCE OU UN MODE

D’ÉVITEMENT.

Entrer en résonance

• Revoir seul ou en donner la possibilité.• Rappeler le devoir de secret du médecin,• Cependant redire que l’on peut être une médiation

à la parole. Sinon conseiller d’en parler seul si cela est important ( grossesse, etc..).

• GARDER UN CANEVAS ( confère un travail d’étudiants : comment rentrer en contact avec un adolescent )

Entrer en résonance

• Les questionnaires• Entretien qui vagabonde, avec une pensée

opératoire qui repère les conduites pathologiques • Tutoiement ou vouvoiement ?• quels sujets aborder ? la vie de l’ado ou la demande

des parents.• Accepter le refus d’aide pendant la consultation

mais savoir le proposer à la fin.

Exemple de questionnaire• Je pratique une activité sportive régulière• J’attache toujours ma ceinture de sécurité• Je fume des cigarettes( tous les jours ou

presque )• Je saute souvent un repas• Je suis satisfait de ma taille• Je suis satisfait de mon poids• ……..• J’ai souvent du mal à m’endormir

Entrer en résonance, raisonnance

• Un brin d’humour et des signaux authentiques : dédramatiser et déculpabiliser sans laxisme.

Attitudes de parents

• Culpabilité – demandes d’attitudes déculpabilisantes comme hospitalisation, médicaments..

• Intrusion – fouiller la chambre, ouvrir le courrier, écouter le téléphone et ensuite ils sont angoissés.

• Attitudes inadaptées = le copinage ou tentation moralisante négative. (image du père).

Attitudes de parents

• Appel au tiers – médiateur :– le médecin souvent !

• Met le doigt sur une souffrance qui peut devenir pathologique.

• Montre à l’adolescent que les parents ne sont pas tout puissants, qu’ils cherchent une solution.

• Introduit la parole où régnait le non dit.

Une vision positive aussi

S’il importe de parler avec l’adolescent ( et ses parents ) de ce qui ne va pas, il est

également fondamental de ne pas oublier de souligner ce qui est normal chez lui, ainsi que

ses potentiels.

CELA RASSURE !

Bibliographie

• Pouchain D. et al. Médecine Générale, Concepts et pratiques. Paris : éditions Masson 1996:46-50.

• Casenave Cl. et al. Puberté et adolescence. Paris : éditions Masson 2000.

• Alvin P., Marcelli D., Médecine de l’adolescence. Paris : éditions Masson 1999.

• Braconnier A. et al. Traiter à l’adolescence. Paris : éditions Masson 2000.

Bibliographie• Marcelli D. et al. Tracas d’ados, soucis de

parents. Paris : éditions Albin Michel 2002.• Delaroche P. Adolescents à problèmes. Paris :

éditions Albin Michel 2000.• Drogues , savoir plus, risquer moins. CFES. 2000-

www.drogues.gouv.fr• DOLTO F. La cause des adolescents. Paris :

éditions Pocket, 1997.• Choquet M. http://ifr69.vjf.inserm.fr/~ado472