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JOURNAL LE NORD LE NORD Vol. 45 Nº 10 Hearst ON - Jeudi 21 mai 2020 1,90 $ PP Nº 40005386 La Corporation Taïga veut le terrain du skate parc La Maison Verte sans abeilles ? Où se trouve Alphonso Ferguson ? Page 10 Page 3 Page 7 Journée mondiale des abeilles le 20 mai Page 5 L’UdeH craint un manque d’étudiants en 2020-2021

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JOURNALLE NORDLE NORD

Vol. 45 Nº 10 Hearst ON - Jeudi 21 mai 2020

1,90

$•

PP N

º 400

0538

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La Corporation Taïga veut leterrain du skate parc

La Maison Verte sans abeilles ?

Où se trouve Alphonso Ferguson ?

Page 10

Page 3

Page 7Journée mondiale des abeilles le 20 mai Page 5

L’UdeH craint un manque d’étudiants en 2020-2021

Page 2: JOURNAL LE NORDLE NORD 1,90lejournallenord.com/journaux/21mai2020.pdf · LE NORDLE NORD Vol. 45 Nº 10 Hearst ON - Jeudi 21 mai 2020 1,90 $ ... Guy Bourgouin, Député Mushkegowuk-Baie

2 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 21 MAI 2020

Afin d’aider les jeunes à sepréparer pour un emploid’été, le Centre Partenairespour l’emploi offre des ateliersrémunérés. On y trouve desateliers de rédaction de cur-riculum vitae, des formationsde santé et sécurité en milieude travail, de l’aide avec la ges-tion de temps ainsi queplusieurs autres. Le Centre Partenaires pourl’emploi offre deux program-mes. Le premier vise lesjeunes de 15 à 18  ans à larecherche d’un emploi étu-diant. Les participants ontaccès à des formations etdes ateliers adaptés à leursbesoins et leurs préférences.Après avoir complété les ate-liers, les jeunes font un stageen milieu de travail. Tout aulong de ce processus, ilssont rémunérés au salaire

minimum. Les ateliers les plus populairessont surtout la rédaction decurriculum vitae, commentpasser des entrevues ainsi quela santé et sécurité. Il y a certains critèresd’admissibilité, et le personneldu Centre préfère que les per-sonnes intéressées aillent lesrencontrer afin d’en discuter.Même si un participant nerépond pas aux critères duprogramme, il a quand mêmeaccès aux services du Centre. Le 2e  programme vise lesgens de 18 à 29  ans qui nesont plus à l’école. C’est lemême principe que le premierprogramme, sauf qu’il y adavantage de formations àsuivre. Les participantsdoivent compléter 60 heuresde formation préalable àl’emploi, d’ateliers rémunérés

à salaire minimum. Encoreune fois, il y a des critèresd’admissibilité.Les deux programmes sontdisponibles en tout temps. Ilest préférable pour les jeunesqui veulent participer au pre-mier programme de le faire enété, étant donné que les ado-lescents sont en congé scolaireet qu’ils ont plus de tempspour compléter les forma-tions. C’est plus compliquépendant l’année scolairepuisque les jeunes ont moinsde temps, mais le CentrePartenaires pour l’emploiaccepte toujours desparticipants. Le Centre organise parfoisdes évènements afin d’avoirdes groupes de participants.La plupart du temps, les par-ticipants viennent de façonindividuelle.

CPE prépare les jeunes au marché du travailPar Samuelle Dallaire

Une commission indépen-dante se penchera sur le sys-tème de soins de longue duréede l’Ontario à partir deseptembre. La ministre desSoins de longue durée,Dre Merrilee Fullerton, aclairement indiqué son inten-tion de revoir le système desoins de longue durée afin demieux comprendre les réper-cussions de l’épidémie deCOVID-19 et les mesuresprises pour y faire face.Jusqu’à maintenant, 1115 rési-dents atteints de la COVID-19sont décédés dans les foyersde soins de longue durée.C’est 58,1 % des victimes de lapandémie. Et, trois tra-vailleurs de la santé dans lesfoyers de soins de longuedurée testés positifs sont aussi

décédés, peu importe que l’onait déterminé que la COVID-19 avait été un facteur con-tributif ou sous-jacent dudécès.

Statistiques dans les foyers de

longues duréesEn date du 19  mai,23  384  personnes ont ététestées positives au coro-navirus. Sur ce lot, 4 235 casont été déclarés comme étantdes résidents de foyers desoins de longue durée et 1 456sont des travailleurs de cesétablissements.Pratiquement un cas sur qua-tre provient d’un foyer delongue durée. Au plus fort dela pandémie, plus de 300foyers ont connu une éclosion.Le gouvernement de l’Ontarioest conscient que le systèmede soins de longue durée del’Ontario est défaillant.«  Nous devons agir rapide-ment et de manière décisive,et c’est pourquoi une commis-sion indépendante et non par-tisane est le meilleur moyende mener un examenrigoureux et accéléré. »« Alors que nous prenons tousdes mesures pour endiguercette pandémie, la commis-sion commencera à travailleret nous fournira des conseilssur la manière d’améliorer lesystème de soins de longuedurée et de mieux protéger lesrésidents et le personnel con-tre toute nouvelle épidémie »,explique la docteure.Au cours des prochains mois,le gouvernement peaufinerales détails de la commission,notamment son mandat, sacomposition, ses dirigeants etle calendrier de présentationdes rapports.L’association représentant lamajorité des foyers de soinsde longue durée de l’Ontarioavait mentionné la semainedernière qu’elle appuieraitune enquête gouvernementalesur le secteur.Certains syndicats avaientaussi demandé la tenue d’unetelle enquête.

Une commission indépendanted’enquête sur les foyersPar Steve Mc Innis

Carol Hughes, Député[email protected]

Guy Bourgouin, DéputéMushkegowuk-Baie [email protected]

MERCI!À tous les travailleurs

de première ligne.Nous vous apprécions.

L’Ontario vers son plus important déficit jamais enregistréÉmilie Pelletier – Initiative de journalisme local – Le DroitLa pandémie de COVID-19aura un effet historique sur lebudget de l’Ontario, où ledéficit devrait quadrupler etatteindre 41 milliards $ aucours de la prochaine année,selon le Bureau de la respon-sabilité financière de l’Onta-rio. L’Ontario n’a jamaisenregistré un déficit aussiimportant à ce jour.Le Bureau de la responsabilitéfinancière de l’Ontario (BRF)a publié ses Perspectiveséconomiques et budgétairesdu printemps 2020. Le BRF prévoit que lesrevenus de l’Ontario verront

une baisse de 21,7 milliards $,soit «  beaucoup plus mar-quée  » que celle observéependant la crise financièremondiale de 2008-09. Selon le rapport, le ratio de ladette nette au produit inté-rieur brut (PIB) explosera à49,7  % en 2020-2021,représentant un record et uneaugmentation de près de10 points de pourcentage parrapport à l’exercice précédent. Le BRF note aussi que lefardeau de la dette del’Ontario demeurera élevé, etce, même lorsque l’économiereprendra en 2021.

En réaction à la sortie du rap-port, le premier ministreDoug Ford a affirmé qu’iln’épargnerait pas un souspour protéger la santé et lebien-être de la population. Le ministre des Finances RodPhillips a pour sa part remar-qué que son gouvernementtravaille sur la relance del’économie avec les gouverne-ments fédéral et municipaux. Déficit à 25,3 milliards $

«  La relance économique dedépendra de l’efficacité desmesures mises en œuvre pourjuguler la pandémie et durythme de déconfinement sûr

de l’économie », selon le BRF. Le déficit budgétaire pourraitêtre ramené à 25,3 milliards $en 2021-2022, mais seule-ment si le déconfinement sefait graduellement cet été. « Cependant, il est fort possi-ble que le déconfinement del’économie prenne plus detemps que prévu en raison deproblèmes de santé publiquepersistants », indique le BRF. Les déficits budgétaires etla dette de la provincepourraient être beaucoupplus élevés si la relanceéconomique est retardée.

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LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 21 MAI 2020 3

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La Police provinciale del’Ontario mentionne, en datedu 20 mai, qu’il n’y a toujourspas de développement dans larecherche d’Alphonso Fergu-son depuis le signalement desa disparition, le 13 mai 2020.Les enquêteurs n’auraientaucune piste pour l’instant.Selon le communiqué depresse, l’équipe d’interventiond’urgence (ERT) de la régiondu Nord-Est de la PPO seraittoujours au travail. «  C’estcertain que l’équipe derecherche a diminué. Lesenquêteurs en bateau ont

effectué leur travail. Mais, il ya encore une équipe rattachéeà cette affaire  », indique laconstable Michelle Simardde la Police provinciale del’Ontario.L’escouade canine de la régiondu Nord-Est de la PPO, l’héli-coptère de la PPO, l’unité derecherche et de récupérationsous-marine de la PPO,l’unité d’enquête criminelledes détachements de la PPOmaritime et de la PPO dela Baie James ainsi que leministère des Ressourcesnaturelles et des forêts

(MRNF) ont été facilementvisible aux quatre coins de laville au cours de la dernièrefin de semaine. Selon la PPO,rien n’aurait permis de faireavancer l’enquête.Le jeune homme de 18 ans aété vu pour la dernière fois le10 mai 2020 dans le secteurde la rue George et de la8e  Rue de la ville de Hearstvers 22 h 43. La police encou-rage les gens à vérifier sur leurpropriété pour tout signe d’unhomme disparu.Si vous avez des informationsconcernant sa localisation,

communiquez avec la Policeprovinciale de l’Ontarioau 1-888-310-1122. Si unepersonne souhaite garderl’anonymat, elle peut joindreCrime Stoppers au 1-800-222-8477 (TIPS) ou soumet-tre des informations en lignesur www.P3tips.com où il estpossible d’être éligible pourrecevoir une récompense enargent allant jusqu’à 2 000 $.Alphonso Ferguson est décritcomme un homme noird’environ 5’11 et 170 livres. La dernière fois qu’il a été vu,il portait un chandail à

capuchon blanc avec descordons foncés et desmarques de couleur foncéesur les manches, ainsi qu’unpantalon bleu clair,possiblement des jeans.

Au plus fort de la recherche, la PPO avait élargi son enquête avec plusieurs unités, notam-ment l’équipe d’intervention d’urgence, une unité canine, un hélicoptère, l’unité derecherche et de récupération sous-marine, l’unité des enquêtes criminelles et des détache-ments de la Police maritime ainsi que du ministère des Richesses naturelles et des Forêts(MRNF). Photo : Lise C. Laflamme

L’équipe de recherche avait son quartier général dans unesalle de la Place des Arts du vendredi 15 mai au dimanche24 mai. Photo : Steve Mc Innis

Le mystère se poursuit... la PPO semble avoir peu d’indicesPar Steve Mc Innis

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4 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 21 MAI 2020

ÉditorialEnfin le soleil et une lueur d’espoir dans le déconfinement

Journal heureuxJOURNAL

LE NORDLLE NLE NOLE NORLE NORDÉquipeSteve Mc InnisDirecteur général et é[email protected] MongrainDirectrice adjointe/comptabilité[email protected] GagnonSamuelle DalaireElsie SurénaAwa [email protected]é [email protected] [email protected] LaroseAndré Rhé[email protected]@hearstmedias.caIsabelle SabourinGuy MorinCollaborateursClaire ForcierRéviseure bénévoleAnouck GuayClaudine LocquevilleChroniqueuses

Sites WebJournallejournallenord.comJournal électroniquelejournallenord.com (virtuel)Facebookfb.com/lejournallenordMembresAPFapf.ca613 241-1017

Fondation Donatien-Frémont613 241-1017

Canadian Media Circulation Auditcirculationaudit.ca416 923-3567Lignes agates [email protected] 411-7487

Journal Le NordGéré par les Médias de l’épinettenoire Inc.1004, rue Prince, C.P. 2648Hearst (ON) P0L 1N0705 372-1011Notre journal rectifiera toute erreur de sapart qui lui est signalée dans les 48 heuressuivant la publication. La responsabilité denotre journal se limite, dans tous les cas, àl’espace occupé par l’erreur, pourvu quel’annonce en question nous soit parvenueavant l’heure de tombée. Il est interdit dereproduire le contenu de ce journal sansl’autorisation écrite et expresse de la direc-tion. Nous reconnaissons l’aide financière duGouvernement du Canada, par l’entremise duFonds du Canada pour les périodiques pournos activités d’édition.Prenez note que nous ne sommes pasresponsables des fautes dans plusieurs despublicités du journal. Nombreuses sontcelles qui nous arrivent déjà toutes prêteset il nous est donc impossible de changerquoi que ce soit dans ces textes.

D’entrée de jeu, je crois que nous avons été très loyauxles uns envers les autres en cette période hors du commun.J’estime qu’on mérite un applaudissement. Toutefois, mêmesi le gouvernement de l’Ontario donne un peu de corde, il nefaut pas tenir pour acquis que tout est correct et que la vierecommence comme avant.Selon les spécialistes de la santé publique, la question à seposer n’est pas « Va-t-il y avoir une nouvelle vague ? », maisplutôt « Quand aura lieu la prochaine vague ? ». Puisque nousavons une certaine latitude, il n’a jamais été aussi importantde se laver les mains souvent, garder une distance de deuxmètres entre chaque personne et dans la mesure du possible,mettre un masque.Le soleil a finalement décidé de nous faire jouir de ses rayons.Il était temps, mais comme on dit, vaut mieux tard quejamais ! Cette semaine, les sports d’été ont commencé dansles rues de la ville. Chaque soir, on ne compte plus le nombrede personnes profitant du beau temps pour se dégourdir lesjambes. Parmi tout ce beaucoup monde, j’ai remarqué quePERSONNE n’est sorti avec un masque. Est-ce la peur duridicule ou tout simplement qu’on estime que ce n’est pasnécessaire ? Pour certains cyclistes, l’excitation de sortir le vélo et prati-quer ce sport est passé avant la révision des règles de sécurité.Jeunes et moins jeunes semblent avoir oublié certaines loisde base tellement importantes, comme circuler dans le mêmesens que les véhicules, en groupe qu’on doit se promener à lafile indienne, ne pas utiliser les trottoirs, etc.Mardi dernier, je suis allé prendre une photo près du « skateparc ». Quelques jeunes s’étaient aventurés sur les modulessans savoir s’ils avaient vraiment le droit. D’autres ados setenaient près du terrain sans y aller. Après avoir discuté aveceux, j’ai compris qu’ils craignaient de recevoir un billetd’infraction puisque les parcs de jeux étaient fermés enpériode de confinement. Ils me demandent si l’accès au skate parc est autorisé,puisque les affiches annonçant sa fermeture sont toujoursprésentes. Après avoir effectué quelques appels, je joins ledirecteur général de la Ville, Yves Morrissette, qui me dit quel’accès au parc est permis depuis l’après-midi. Après avoirannoncé cette bonne nouvelle, sans un ni deux, un cri de joiese fait entendre et les jeunes coururent vers les installations.Depuis le début de la semaine, les étudiants et les enfantssavent au moins sur quel pied danser. L’équipe de Doug Fordrouvrira les écoles en septembre. Pour les finissants du secondaire, le journal Le Nord etCINN  91,1 participent à promotion avec Radio-Canada etTFO afin de souligner la fin des études secondairespuisqu’aucun bal de fin d’année ne pourra être organisé. Plusde détail dans les prochaines semaines.Jeunes et moins jeunes, tout le monde en a plein son casqued’être confiné. Le beau temps semble mettre un baume sur laplaie ! Mais soyez avisé qu’il n’y a toujours pas de vaccin etque la COVID-19 est encore en éclosion un peu partout sur laplanète. Au Brésil, on dépasse les 1 000 décès en une seulejournée. Soyons prudents !

Steve Mc Innis

La petite équipe des Médias de l’épinette noire, toujours enplace, a reçu une belle surprise la semaine dernière d’un groupede femmes composé de Rachel Boulanger, Pierrette Caouette,Claire Dacosta, Ginette Dallaire, Joanne Dallaire, RenéeDallaire, Ginette C Larose, Carol B Malenfant, Marlène Savageet Michelle Veilleux. Elles nous ont apporté une douzaine debeignes fraichement concoctés par le Café Duo afin de nousremercier pour le travail accompli en cette période depandémie. Cette attention a été très appréciée par l’équipe,puisque nous avons tenté d’offrir une radio et un journal dequalité malgré le nombre réduit d’employés. Merci de votre soutien !

Merci !

CINN 91,1 a reçu dernièrement en entrevue au beau petit chien,elle nous a raconté comment s’est déroulé son confinement.

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LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 21 MAI 2020 5

La COVID-19 a eu de grossesrépercussions sur toutes lesentreprises de la région, inclu-ant l’Université de Hearst. LucBussières, recteur de l’Univer-sité de Hearst, prépareprésentement son semestred’automne en fonction qu’iln’y ait pas d’étudiants interna-tionaux.La rentrée 2020-2021 semblese diriger vers les cours enligne et sans nouveaux étu-diants internationaux pourl’Université de Hearst. LucBussières et son équipe sepréparent tout de même à lapossibilité d’en accueillir ausemestre d’hiver. L’option d’offrir des cours enligne aux étudiants interna-tionaux a été explorée, mais ceserait trop compliqué. Juste lafin de leur année scolaire enligne a été difficile étantdonné que certains étudiantsn’avaient pas d’ordinateurportable et d’autres avaientune mauvaise connexioninternet. Il faut égalementpenser au décalage horaire, àl’adaptation à la culture et ausystème d’éducation cana-dien. Habituellement, lesétudiants internationaux ontune semaine d’accueil et d’ori-entation afin de s’acclimater.Pour l’instant, l’Université deHearst ne peut qu’attendre etvoir ce qui va se dérouler; c’estune situation inédite et per-sonne ne sait vraiment quoifaire ou penser. M. Bussièresne veut pas compromettre laqualité de l’éducation. Les salles de classe sont trop

petites pour offrir des coursen face à face à 25 étudiants,tout en respectant les condi-tions de distanciation sociale.M. Bussières mentionne que«  malheureusement, le plussimple c’est de continuercomme la fin de l’année ». Ilveut quand même s’assurerd’offrir un produit de qualité,sachant qu’il y a beaucoup detravail à faire pour atteindreles standards établis et sansperdre sa marque, soit Uni-versité de Hearst : commenulle part ailleurs. Le fait de ne pas avoir d’étudi-ants internationaux en sep-tembre aura de grossesrépercussions financières surl’Université de Hearst. Cesgens représentent 60 % de laclientèle étudiante de l’institu-tion. Tous les établissementspostsecondaires de l’Ontariosont dans le même bateau. M. Bussières mentionne qu’ila eu la chance d’adopter unbudget qui a du bon sens pourl’année 2020-2021, puisqu’ils’est pris d’avance. « À courtterme, on va s’en sortir. Mais,c’est certain qu’on va trainerune mauvaise année pour lestrois ou quatre prochainesannées, à cause de la petitecohorte de 2020-2021  ». Leprincipal financement del’institution provient de l’aidefinancière du gouvernement. L’Université de Hearst prévoitprésentement un scénario oùelle aura 30 à 50  % moinsd’étudiants qu’à l’habitude.Ceci inclut les étudiants inter-nationaux qui ne sont pas en

mesure de se déplacerainsi que les étudiants quirepoussent leurs études. Présentement, l’Université deHearst s’en tire bien avec lescours en ligne parce qu’elle ade petites classes et les pro-grammes offerts s’adaptentbien en ligne, comparative-ment aux gros collèges etgrandes universités. Par con-tre, c’est plus difficile pour lesstages. M.  Bussières ajouteque « chaque institution à sespropres défis à surmonter ». M. Bussières prévoit un tauxd’occupation de 50 % pour lesrésidences universitaires, quisont habituellement occupéespar les étudiants interna-tionaux de première année.

L’équipe de l’Université deHearst reste en contact avecses étudiants afin de répondreà leurs questions et les aider leplus possible. La situation esttrès variable. Certains étu-diants ont pu garder leuremploi, tandis que d’autresnon. Plusieurs étudiants inter-nationaux n’ont pas accès auxsubventions gouvernemen-tales et ont des soucis finan-ciers. Pour eux, l’Université deHearst a mis sur pied un pro-gramme de fonds d’aide. D’un côté plus positif, l’Uni-versité a été chanceuse parcequ’elle n’a pas eu à faire demises à pied et elle n’aura pasà en faire. Elle continue detravailler avec l’Université de

l’Ontario français, et leurpartenariat n’est pas affecté.Aucun retard n’est prévu. L’an prochain, les agents deliaison de l’Université deHearst ne pourront pas fairede promotion dans les écolessecondaires lors du premiersemestre. Elle va devoirréinventer ses façonsd’entrer en communicationavec les jeunes du secondaire.M. Bussières ajoute que « lesdéfis s’accumulent, mais onn’est pas seul, toutes les autresuniversités sont dans le mêmebateau. C’est notre travail deréagir aux imprévus ».

Les effets de la pandémie sur l’Université de Hearst Par Steve Mc Innis

Photo de Luc Bussières et d’étudiants dans le cadre du cours de sociologie de la religion

Le gouvernement annonce lafermeture des écoles jusqu’enseptembre ainsi que la réou-verture des services de gardeet des camps estivaux en plusde promouvoir des initiativesvisant à favoriser l’apprentis-sage cet été.Le gouvernement de l’Ontarioprotège la santé et la sécuritédes élèves pendant lapandémie de COVID-19 enprolongeant la fermeture desécoles pour le reste de l’annéescolaire. Cette décision a été

prise après avoir consulté lemédecin hygiéniste en chef,les responsables de la santé duGroupe de commandement del’Ontario pour la lutte contrela COVID-19 et les expertsmédicaux de SickKids. En parallèle, le gouvernementplanifie la réouverture desécoles pour l’année scolaire2020-2021, la réouvertureprogressive des services degarde d’enfants et l’ouverturedes camps de jour estivaux,qui n’aura lieu que si les

tendances positives enregis-trées par les principaux indi-cateurs de santé publique semaintiennent.«  Rien n’est plus importantque de protéger tous lesenfants de notre province,sans exception », a déclaré lepremier ministre Doug Ford.«  L’annonce d’aujourd’huiapporte des certitudes auxparents. Ils savent maintenantque leurs enfants vont pouvoircontinuer à apprendre chezeux, en toute sécurité, et que

nous avons un plan pourrouvrir les services de garded’enfants. Ces démarchess’inscrivent dans le cadre denotre approche visant àrelancer progressivementl’économie provinciale, aumoment où il est sécuritairede le faire. »Tous les élèves qui, avant ledécret initial ordonnant la fer-meture des écoles, en mars,étaient en voie d’obtenir cetteannée leur diplôme de find’études secondaires pourront

l’obtenir. Et tous les élèvesde la province recevront leurbulletin scolaire.Un programme amélioréd’apprentissage en ligneappuiera ce plan et favoriserala continuité de l’apprentis-sage de tous les élèves àl’échelle de la province, quelsque soient les défis qui pour-raient se présenter au coursdes prochains mois.

Les écoles de l’Ontario resteront ferméesPar Steve Mc Innis

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6 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 21 MAI 2020

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Les travaux de rénovation etd’expansion ont commencédans les locaux de l’écolepublique Passeport Jeunesse.Le directeur de l’éducation duConseil scolaire public duNord-Est de l’Ontario(CSPNE), Simon Fecteau, adonné un aperçu de l’impactdes mesures d’urgence degestion de la COVID-19 surl’échéancier des travaux deréfection. « Ça n’a pas aidé, il faut dire.Par contre les bonnes nou-velles des dernières semaines,c’est un, déjà, le toit. On savaitque le toit avait besoin d’êtrerefait. Il y avait quand mêmeune exception aux règlementspour le toit parce qu’il coule àl’intérieur et ça cause desdommages. Ça, on savaitqu’on allait pouvoir le refaireplus tôt que plus tard. Ça, c’estdéjà entamé », a-t-il expliquéau micro de Steve Mc Innispour l’émission, L’info sous laloupe. Pour les rénovations àl’intérieur, par contre,M.  Fecteau fait preuve deprudence par rapport aurespect de l’échéancier initial.Après avoir spécifié que le

CSPNE avait déjà complétéson appel d’offres, M. Fecteaua expliqué que la situationactuelle pourrait finalementêtre positive pour les travaux :«  Si on ne retourne pas enclasse au mois de juin, çaouvre beaucoup de tempspour travailler à l’intérieursans être obligé de dérangerles élèves in situ. »En raison de ces mêmesmesures d’urgence, a rappeléM. Fecteau, la Place des Arts aannulé plusieurs activitésestivales. Il considère que celapermettra d’effectuer desréfections majeures pendantl’été qui n’auront pas d’impactsur la programmation artis-tique hearstéenne. « L’intention, c’est définitive-ment de faire du travail dansles mois à venir, pourvu qu’iln’y ait pas d’autre changementpuisque là le gouvernement adit, oui, on peut aller del’avant pour des réfectionsmajeures ou des constructionsd’écoles. Mais on sait qu’avecla COVID, du jour au lende-main, les choses peuventchanger,  » a-t-il cependantprécisé. De mémoire, M.  Fecteau a

résumé ainsi les changementsà venir. Comme c’est déjà lecas, la salle des spectacles et legymnase vont occuper lemême espace. Les bureaux duConseil des Arts, en haut, vontdevenir des salles de classe etle Conseil a déjà déménagédans la section du bas. Deplus, il aura pour voisin lenouveau local du personnelde l’école. L’expansion deslocaux, l’étendue des travauxde réfection et l’investisse-ment financier que celareprésente sont aux diresde M.  Fecteau un garantde la pérennité de l’ÉcolePasseport Jeunesse à Hearst.

Cependant, il confesse que,pour les parents, le principalattrait de l’école n’est pas tan-gible  : «  Ce qu’on voit, danstoutes nos écoles, ce ne sontpas les briques et le mortier

qui attirent de nouveaux étu-diants. C’est définitivement laqualité de l’éducation et laqualité du personnel. On esttrès, très, très fier de notreéquipe. »

Rénovation en cours à l’école Passeport JeunessePar Awa Dembele-Yeno

Lorsque le CSPNE a pris possession de la Place des Arts, la direction s’était engagée à mettreprès d’un million de dollars en rénovation. Photos : Steve Mc Innis

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LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 21 MAI 2020 7

Les populations d’abeillessont en déclin partout sur laplanète. Des pertes impor-tantes sont recensées depuisune quinzaine d’années. Desentreprises, comme La Mai-son Verte, utilisent les abeillesdans leurs activités quotidien-nes. Nous parlons à ManonCyr, directrice générale de LaMaison Verte, pour voir si cedéclin l’inquiète. La Maison Verte utilise deuxgenres d’abeilles. Le pre-mier est utilisé dans le pota-ger, où les abeilles permettentla pollinisation des légumesdu jardin. Sans elles, lapollinisation doit être faitemanuellement et ce n’est pasdu tout la même chose; leprocessus est plus difficile.L’autre type est utilisé pour lestomates et les tomates cerises.Mme  Cyr achète des ruchesd’abeilles. Dans celles-ci, lesabeilles sont élevées avec unseul mandat  : celui depolliniser. Elles vivent90 jours. Ce processus ne sefait pas à la main. Lors de la saison de pollinisa-tion, au printemps, La MaisonVerte s’assure d’avoir deux

ruches en tout temps. Bien que le nombre d’abeillesdiminue, cela n’affecte pasLa Maison Verte. SelonMme  Cyr, «  tant qu’on anos ruches on est correct  ».Si leur fournisseur de ruchesn’arrivait plus à en fournir, LaMaison Verte pourrait tou-jours en trouver un autre.Pour l’instant, le fournisseurn’est pas inquiet et ne leur arien dit. «  À court terme onest correct, mais à long terme,ça va dépendre commentles gens s’occupent de laplanète. » D’après Mme Cyr, la situationde la COVID-19 prouve que ladiminution des abeilles est denotre faute. « Il faut continuerde faire comme pendant laCOVID-19 et laisser la planèterespirer. C’est incroyable lechangement que ça a fait  ».Elle ajoute aussi que noussommes responsables del’avenir des abeilles. Certainessolutions seraient d’arrêterl’utilisation de pesticides dansles champs de monoculture etrepenser aux cultures et à laconsommation. Un mythe commun est que les

abeilles sont dangereuses etpiquent les gens. La réalitéest que les gens qui travail-lent avec les abeilles necourent aucun danger de sefaire piquer. Cet insecte neveut rien savoir de l’humain ettant qu’on ne fait pas de gestesbrusques avec les mains, il n’ya aucun risque. Les gens enagriculture sont assez con-naissants, et ne les dérangentpas. Les pissenlits sont la nourri-ture première des abeilles.Manon Cyr mentionne qu’ilest important de les garder,surtout au début de la saisonde pollinisation  : «  faisonsl’effort de les garder jusqu’àce que les fleurs sortent.Laissons-les jusqu’à ce queles abeilles aient d’autrenourriture ». La Maison Verte n’utiliseaucun produit chimique dansses serres. Au lieu, elle achètedes insectes naturels quivont enlever les prédateursnaturels nuisibles. Dans laproduction d’arbres, elle doiten utiliser certains pesticides,mais elle est très attentive à cesujet.

Les abeilles en danger : qu’arrivera-t-il à La Maison Verte ? Par Samuelle Dallaire

Abeille qui butine vers la fleur pour la polliniser. LaJournée mondiale des abeilles est le 20 mai. Photo : Facebook de La Maison Verte

FedNor annonce qu’ilaccordera aux entreprisestouchées par la crise de laCOVID-19 des prêts dans lecadre du nouveau Fondsd’aide et de relance régionalepour soutenir les économieslocales. Les entreprises duNord de l’Ontario qui n’avaitpas accès aux mesures desecours existantes peuventdésormais faire une demandede financement dans le cadred’une nouvelle initiative; 49,5millions de dollars serontdisponibles pour les entre-prises de la région. La pandémie de la COVID-19a engendré de l’incertitude etde l’anxiété pour les entre-prises et leurs employés. Lespetites et moyennes entre-prises (PME) sont au cœur del’économie et des collectivités.C’est pourquoi le gouverne-ment du Canada a mis en

œuvre une série de mesuresconcrètes et tangibles pourles aider à conserver leursemployés, à payer le loyer et àaccéder au capital pour payerleurs factures.Le nouveau Fonds régional desecours et de redressement(RRRF) est mis en œuvre parle biais des agences dedéveloppement régional(ADR) pour aider davantaged’entreprises et d’organisa-tions dans des secteurs telsque la fabrication, la technolo-gie, le tourisme. Ceux-ci sontessentiels pour les régions etles économies locales. Plusieurs entreprises n’étaientpas admissibles aux subven-tions gouvernementales, enparticulier dans les collecti-vités rurales et éloignées. C’estlà qu’intervient le RRRF, avec962 millions de dollars, dont49,5 millions pour le nord de

l’Ontario, pour soutenir lesentreprises économiquementtouchées par la pandémie dela COVID-19 qui n’ont pasaccès aux mesures existantes. Le financement annoncéprovient des programmesde FedNor, qui soutiennentdes projets favorisant ledéveloppement économiquecommunautaire durable,améliorent le développe-ment et la croissance desentreprises et facilitentl’innovation.Le soutien immédiat et con-cret offert par le biais duFonds sera adapté aux besoinsuniques des entreprises cana-diennes. Cela leur permettrad’être en mesure de jouer unrôle significatif dans notrereprise économique dans lesmois à venir.Mélanie Joly, ministre duDéveloppement économique

et des Langues officielles, aannoncé que les entreprisesdu Nord de l’Ontario quin’étaient pas en mesured’accéder aux autres mesuresexistantes peuvent désormaisdemander l’aide du RRRF viaFedNor. Il travaillera avec despartenaires clés, tels que lessociétés de développe-ment des collectivités (SADC)de la région pour aider lesentreprises à traverser cesmoments difficiles. Les entreprises et les organi-sations du Nord de l’Ontario

qui ont présenté unedemande, mais n’ont pas puaccéder aux programmes desecours fédéraux  COVID-19existants sont encouragées àexaminer les conditionsd’admissibilité de ce nouveaufonds d’aide ou à communi-quer avec FedNor pour deplus amples renseignements.FedNor est l’organisme dugouvernement du Canadaresponsable du développe-ment économique du Nord del’Ontario.

De l’aide financière pour les entreprises du NordPar Samuelle Dallaire

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L’Institut des politiques duNord a publié une étude surl’accès aux soins de santé dansles communautés rurales. Letexte décrit deux modèlespotentiels différents deprestation de soins médicauxen milieu rural, soit le PatientMedical Home et le RuralHealth Hub.

L’accès aux soins de santé enmilieu rural est un défi bienconnu. Le texte Integration ofCare in Northern Ontario:Patient Medical Homes,Rural Health Hubs andEvolving Ontario HealthTeams, rédigé par les autricesDre Sarah-Lynn Newbery etJosée Malette explore deux

pistes possibles de solutions :Patient Medical Home et leRural Health Hub. Le Patient Medical Home oula maison médicale du patientest un concept qui se concen-tre davantage sur quelle per-sonne fournira les soins etcomment ces soins serontfournis et coordonnés dans lesecteur des soins primaires.Le Rural Health Hub ou cen-tre de santé en milieu ruralmet l’accent sur la manièredont ces services seront régis,financés et organisés dans uncontexte local et dans les sec-teurs qui existent localement.Les autrices affirment qu’il esturgent d’améliorer la planifi-cation et la prestation dessoins en fonction de la popu-lation. « Les soins primairessont le point d’entrée du sys-tème de soins de santé pourde nombreux patients enOntario », dit Mme Newbery.«  À l’heure actuelle, environ13 500 médecins de famille et3 080 infirmières praticiennesen Ontario sont responsablesdes soins primaires de plus de

14 millions d’Ontariens. » Le texte démontre que lesdeux concepts se soutiennentmutuellement dans l’environ-nement rural. Le modèle duCentre de santé rural peutfournir le soutien nécessairepour permettre la prestationefficace et mieux coordonnerdes services complets, baséssur la population locale ainsique des soins centrés sur lepatient qui incluent le conceptde la maison médicale dupatient dans les milieux desoins primaires ruraux.La Dre Sarah-Lynn Newberya terminé ses études demédecine à McMaster et asuivi une formation detroisième cycle en médecinefamiliale à Thunder Bay dansle cadre du Northern OntarioMedical Program. Elle estmédecin rural en pratiquecommunautaire globale àMarathon depuis 1996 etelle est actuellement chef decabinet du North of SuperiorHealth Care Group. Elle siègeau conseil d’administration del’Ordre des médecins de

famille de l’Ontario depuis2008. Elle fait partie deplusieurs comités provinciauxliés à la santé. Elle est uneenseignante communautaireactive et membre du corpsprofessoral de l’École demédecine du Nord de l’Onta-rio depuis sa création.Mme  Newbery croit ferme-ment à l’accès équitable auxsoins pour les citoyens descollectivités rurales duCanada et aime le travail pro-fessionnel qui consiste à êtremédecin de famille completen milieu rural.Josée Malette est une étu-diante de 4e année à l’Écolede médecine du Nord del’Ontario. Elle est née et agrandi à Thunder Bay. Elledétient un baccalauréat engénie chimique et un bac-calauréat en sciences avecspécialisation en biochimiede l’Université d’Ottawa.Mme Malette est actuellementprésidente du comité provin-cial du Nord de l’Ontario et demédecine rurale, dirigé pardes étudiants. Ses intérêtsdans le domaine tournentautour de l’accès aux servicesen français, aux soins inten-sifs, aux soins actifs et à lanature des médicaments. Elle est ravie de poursuivreune carrière en tant que rési-dente en médecine d’urgence.Elle a hâte de fournir dessoins aux patients de sa villenatale et du reste du Nord-Ouest de l’Ontario.L’Institut des politiques duNord est un groupe deréflexion indépendant duNord de l’Ontario. Il effectuedes recherches, collectionne etdiffuse des données proban-tes, et identifie des opportu-nités politiques pour soutenirla croissance de communautésnordiques durables. Leursopérations sont situées àThunder Bay et à Sudbury.

Soins en milieu rural : quelles sont les options ?Par Samuelle Dallaire

Soyez vigilants lorsque vous pratiquez des activités récréatives à proximité des barrages. Les conditions de l’eau peuvent changer rapidement. Restez à l’écart des barrages et respectez les panneaux et signaux d’avertissement.

[email protected] 1.877.986.4364evolugen.com

ATTENTION !

Faites de la sécurité une priorité !

Josée Malette, étudiante en médecine Photo : L’Institut des Politiques du Nord

Dre Sarah-Lynn Newbery a terminé ses études de médecine àMcMaster et a suivi une formation de troisième cycle enmédecine familiale à Thunder Bay dans le cadre du NorthernOntario Medical Program.

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À l’instar de tous les tribunauxdu pays, les circonstancesexceptionnelles créées par lapropagation rapide du virusde la COViD-19 ont incité laCour d’appel de l’Ontario àmodifier ses pratiques etprocédures afin d’assurer lemaintien de l’accès à la justice.C’est ce qu’a confirmé Alexan-dra Hoy, juge en chef adjointede l’Ontario, alors qu’elle par-ticipait en compagnie de troisde ses collègues du plus hauttribunal de la province, lesjuges Mary Lou Benotto, PaulRouleau et Julie Thorburn, àune rencontre virtuelle orga-nisée par l’Association desjuristes d’expression françaisede l’Ontario (AJEFO), le30 avril dernier.Coordonné sur le site devidéoconférences Zoom parMe Nadia Effendi, présidentede l’AJEFO, l’échange a per-mis aux membres du Barreauqui s’y étaient inscrits de sefamiliariser avec plusieurséléments de ces nouvellesdirectives, dont le texte estdisponible dans les deuxlangues officielles sur le sitede la Cour d’appel.L’état d’urgence déclaré parl’Ontario ayant entraîné lasuspension des audiencesjudiciaires en personne, lesnouvelles directives offrentaux membres du Barreau et àleurs clients la possibilité que,pour le temps de la pandémie,leurs appels et requêtes soient

entendus à distance via Inter-net ou procèdent sans audi-ence, c’est-à-dire seulementavec la documentation sou-mise par les parties et unmémoire supplémentaire.Les audiences se déroulentsur CourtCall, un serviceexterne de comparution à dis-tance qui permet aux partiesde comparaître par télécon-férence et vidéoconférencedevant la Cour d’appel del’Ontario. Des audiences ontaussi été tenues via Zoom.

Moins de papierL’obligation de déposer ladocumentation en formatpapier est remplacée jusqu’ànouvel ordre : tous les docu-ments à produire en vuel’audition d’une affairedoivent être déposés en for-mat électronique uniquement.Les juges soulignent que lagrande quantité de papierqu’ils étaient habitués à rece-voir a vite été remplacée pardes clés USB. Avec le formatélectronique, ils apprécientbien l’utilité des hyperliensmenant au texte de la loi ou dela jurisprudence en cause.Les juges notent que les avo-cats des parties collaborentdavantage entre eux; ils espè-rent que cette augmentationde collaboration se poursuivraau-delà d pandémie. Les avo-cats ne sont pas tenus deporter la toge pour des com-parutions à distance en cemoment.

La Cour d’appel de l’Ontariosiège habituellement àToronto. Elle avait toutefoisannoncé qu’elle allait siéger àOttawa pendant la semainedu 19  octobre prochain afind’entendre un nombre limitéd’appels interjetés dans lecadre d’instances introduitesdans la région de l’Est de laprovince. En raison de lapandémie, la Cour a décidé dereporter en 2021 cette séanceprévue à Ottaw

Les quatre jugesEn janvier 2002, AlexandraHoy accède à la Cour supé-rieure de justice de l’Ontario.Elle est nommée juge à laCour d’appel de l’Ontario le1er  décembre 2011, puis, le6  juin 2013, juge en chefadjointe de l’Ontario. Elle afait ses études à l’Universitéde l’Alberta, à l’UniversitéLaval et à l’Université York.Elle a obtenu, en 1975, un bac-calauréat ès arts, spécialisé enbeaux-arts de l’UniversitéYork. Elle est diplômée del’École de droit Osgoode Hall.La juge Mary Lou Benotto estnommée à la Cour supérieurede l’Ontario en 1996. Elledevient juge principale de laCour de la famille de l’Ontarioen 2001 jusqu’en 2005 alorsqu’elle retourne à la Coursupérieure de l’Ontario poury présider de longs procèscriminels. Nommée juge sup-pléante de la Cour suprême duYukon en 2009, elle accède à

la Cour d’appel de l’Ontario en2013.Nommé à la Cour supérieurede justice de l’Ontario en mai2002, le juge Paul Rouleauaccède à la Cour d’appel del’Ontario en avril 2005. Il pré-side le Comité consultatif duprocureur général sur l’accès àla justice en français.Il détient un baccalauréat enadministration et une licenceen droit de l’Université d’Otta-wa et une maîtrise en droit del’Université York. Il a présidé(1985-1987) l’Association desjuristes d’expression françaisede l’Ontario et a été conseillerscolaire de 1986 à 1991. Il aaussi travaillé comme arbitrepour la Commission des rela-tions de travail en éducationde 1979 à 1986.La juge Julie Thorburn estnommée juge de la Courd’appel de l’Ontario en 2019.Avant sa nomination elleétait juge de la Coursupérieure de justice àToronto, et chef d’équipe de laCour divisionnaire.Elle est titulaire d’un bac-calauréat en interprétationchant de l’Université deMontréal et d’un baccalauréaten droit de l’UniversitéQueen’s. Elle détient égale-ment un certificat en droitinternational privé de l’Aca-démie de droit internationalde La Haye.Avec Me Elizabeth Bucci,Mme la juge Thornburn est

coauteure du deuxième rap-port Améliorer l’accès à lajustice en français, présentéen septembre 2015 au pro-cureur général de l’Ontario.Elle est membre du Conseild’administration de l’Asso-ciation internationale desfemmes juges, une organisa-tion non gouvernementale quiaborde, notamment, les pro-blèmes de violence sexiste, detraite des êtres humains, demariages précoces et forcés,de corruption et de discrimi-nation dans l’héritage, l’édu-cation et les services de santé.

Droits de garde et de visite des enfants

Par ailleurs, par l’entremisede la professeure NorlandaJoseph, le Collège Boréal offregratuitement un atelier virtuelsur les droits de garde et devisite des enfants en ces tempsde pandémie, le mardi 12 mai,de 18  h à 20  h, lequel serarépété le jeudi 14 mai, de 11 hà 13 h. L’inscription se fait surle site Eventbrite.Maître Joseph enseigne ledroit au Collège Boréal àToronto depuis 2004.Diplômée du Programme decommon law en français de laFaculté de droit de l’Univer-sité d’Ottawa ainsi que duprogramme de droit civil duQuébec, elle est membre duBarreau de l’Ontario depuisl’année 2000.

La justice et le droit à distance : la Cour d’appel de l’Ontario s’y metGérard Lévesque – l-express.ca

La clinique médicale deMattice est fermée jusqu’ànouvel ordre. Les bureauxnécessitent des rénovationsmajeures avant d’être enmesure d’accueillir de nou-veau la population. Le maire de Mattice-Val Côté,Marc Dupuis, nous a men-tionné qu’actuellement aucunéchéancier n’a été mis enplace. «  Nous avons eu undégât d’eau. Il y a eu une inon-dation dans la clinique et il y ades réparations qui doiventêtre faites. On a commencétout de suite après l’inonda-tion à enlever les murs et le

plafond. On est rendu aupoint qu’on est en train d’éva-luer tout ça », ajoute-t-il.L’infirmier-praticien demeuredisponible pour les rencon-tres par téléphone avec sespatients. Les consultationsavec une infirmière sontégalement possibles par télé-phone afin d’obtenir un résul-tat ou une prescription.Ces travaux n’avaient pas étéprévus au budget. « Il va fal-loir faire des demandes et queles gens soient patientspuisque je ne peux pas donnerune date de réouverture  »,déplore le maire.

Clinique fermée à MatticePar Steve Mc Innis

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La pandémie de COVID-19engendre de nombreusescomplications. Aux soins pal-liatifs ou en foyers de soins delongue durée, plusieurs aînésdoivent maintenant parcouriren solo le chemin de leursderniers moments. « La population des aînés estla plus à risque de subir desconséquences négatives sielles attrapent le coronavirus.Ce risque augmente leuranxiété, mais ce qui les affecteencore plus, c’est l’isolementet le manque de rapports avecla famille et les amis », exposela directrice des soins auxpatients en services géria-triques de l’Hôpital de Sault-Ste-Marie (SAH), VictoriaAceti Chlebus.«  Les installations d’habita-tions collectives, comme lesmaisons de soins de longuedurée et les maisons deretraite, font ce qu’ellesdoivent faire  : restreindre lenombre de visiteurs. Mais cesrésidents sont la partie la plusvulnérable de la population.Ils dépendent des visiteurs quisont leur joie », élabore la DreJo-Anne Clarke du Centregériatrique spécialisé duNord-Est (CGSNE) d’HorizonSanté-Nord (HSN).

Dre Clarke est convaincue queles bienfaits qu’apportent lesvisites des membres de lafamille et des fournisseurs desoins surpassent les con-séquences du risque d’infec-tion au virus. « Leur présenceréduit le taux d’hospitalisationet de mortalité. L’isolementsocial des temps présents créedonc une tout autre série deproblèmes. On voit aussi unplus grand risque de dépres-sion et les aînés deviennentplus faibles. »

Des mesuresrenforcées

Pour les services de soins pal-liatifs, où bon nombre desrésidents sont des aînés, lesdirectives de l’Agence de lasanté publique du Canadaviennent bouleverser le quoti-dien. « Tout a changé quant ànos croyances et à notrephilosophie. On voulait tou-jours rassembler la famille etles amis durant le dernierstade de la vie  », avoue ledirecteur général de la MaisonMcCulloch Hospice (MMH),Gaston Lavigne. En poste depuis le 27 janvierdernier, le dirigeant de lamaison de soins palliatifs àSudbury explique que les rési-dents ont seulement droit à un

visiteur, et toujours le même.Cependant, à la toute fin, laMaison permet plus devisiteurs.Ce ne sont toutefois pas tousles établissements qui per-mettent les visiteurs. Certainsont une politique plus sévère. « C’est le gouvernement qui adit qu’on n’avait plus le droitd’avoir de visiteurs. Tous lesemployés doivent se faire véri-fier deux fois par jour et onvérifie la température desrésidents trois fois par jour »,expose l’infirmière auxiliaireNancy Bélanger. En plus de porter desmasques, les employésdoivent noter quelles cham-bres ils visitent au cours de lajournée. De cette façon, lesresponsables savent exacte-ment à quels résidents lesemployés ont rendu visite, aucas où le test d’un d’entre euxse révélait positif à la COVID-19. Ce fut d’ailleurs le cas avecl’une des employées à tempspartiel.Dans un autre hôpital duNord ontarien qui a aussi uneaile de soins de longue durée,les mêmes consignes doiventêtre suivies à la lettre. Lesrésidents doivent maintenantmanger dans leur chambre.

« Avant, ils mangeaient tousdans la salle à manger. Ilspouvaient être sept à une tableet avoir des conversations.C’était leur moment de social-isation », explique l’infirmièreChristina Guay. Les plus chanceux poursui-vent leurs relations sociales àtravers la grande fenêtre de lasalle à manger. «  Leursfamilles vont venir à la fenêtre

et ils vont se parler au télé-phone. Mais certains ne com-prennent pas ce qui se passedans le monde et se deman-dent pourquoi ils ne peuventpas rentrer  », illustreMme Guay.Il y aura une suite à cet articlela semaine prochaine, sous lenom : Ainés en fin de vie, undéclin solitaire.

Des services gériatriques forcés de revoir leur philosophiePriscilla Pilon — Initiative de journalisme local – APF – Ontario

Le projet de la résidence Taïga est toujours vivantPar Steve Mc Innis

La Dre Jo-Anne Clarke, du Centre gériatrique spécialisé duNord-Est d’Horizon Santé-Nord. Crédit : Courtoisie

Le comité responsable de lacréation de la résidence pourpersonnes âgées autonomesTaïga est toujours convaincude la viabilité du projet etrevient à la charge. Le groupea trouvé un bailleur de fondsimportant pour le finance-ment de la construction pou-vant dépasser les huit millionsde dollars. La Société cana-dienne d’hypothèque et delogement s’implique grande-ment dans ce genre de projetsà travers le Canada.Les membres de la Corpora-tion Taïga, un organismecommunautaire sans butlucratif, n’en démordent pas :«  l’endroit idéal est le ter-rain de l’ancien Foyer desPionniers ». « Afin d’obtenirl’appui de la SCHL, il fautd’abord répondre à plusieurs

critères pour ensuite êtreadmissible à la subvention etau prêt. L’un d’eux est quenous devons construire àmoins d’un kilomètre d’uncentre de santé et à proximitéd’une épicerie, donc tout estdans le terrain », revendiqueClaire Forcier, membre de laCorporation Taïga. Ce terrain appartient à la Villede Hearst. Il y a environ troisans, la Ville avait refusé des’en défaire. À l’époque, unregroupement de proprié-taires de logements de Hearsts’était farouchement opposéà ce que la Ville cède leterrain au comité. «  On nedemande pas à la Ville denous donner le terrain, ilpeut être vendu ou loué  »,précise Mme Forcier.Le 28 avril dernier, le comité

a rencontré le groupe d’amé-nagement de la Ville afin dediscuter des scénarios envi-sageables. « C’est un dossierqui est à huis clos, donc on estrestreint sur ce qu’on peutdire  », explique d’entrée dejeu le maire de Hearst, RogerSigouin. «  C’est encore àl’étude. C’est un nouveauconseil qui est en place. Lapremière fois que ça avaitété demandé, c’était l’ancienconseil. Donc l’équipe a déci-dé de venir refaire la demandeau nouveau conseil. » On parle actuellement d’unerésidence de 24  logements àune ou deux chambres àcoucher, avec cuisine, salon etlaveuse-sécheuse. Une salle àmanger commune permettraitle service à la clientèle.«  Il s’agit d’une résidence

intermédiaire innovatricepour les personnes auto-nomes de 65 ans et plus. »Jusqu’à maintenant, une ving-taine de personnes ou couplesont rempli un formulaired’intérêt pour l’obtentiond’une place. Le Centre ré-gional de recherche et d’inter-vention en développementéconomique et commu-nautaire (CRRIDEC) a étéapproché pour réaliser unsondage et une étude defaisabilité. La Ville de Hearst avaitdéjà travaillé, il y a quelquesannées, sur son propre projetde résidence pour personnesâgées. On voulait à l’époqueen faire la construction surle terrain au sud du Foyerdes Pionniers. «  On avaitessayé auprès du Conseil

d’administration des servicessociaux du district deCochrane et il n’y avait pasd’argent au niveau du gou-vernement. Là, c’est certainqu’avec tout ce qui se passeavec la COVID-19 et lesmaisons pour personnesâgées, il va peut-être y avoirune autre vision du gouverne-ment à cette étape-là », ajoutele maire de Hearst.Pour la Corporation Taïga, ilest important de réaliser ceprojet avant que les personnesretraitées quittent la commu-nauté afin d’obtenir des ser-vices semblables ailleurs.Questionné sur l’importancede réaliser le projet rapide-ment, le premier magistratrépond dans l’affirmatif.« Comment ça va être fait, ilfaut étudier ça », conclut-il.

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Spectacle remisau 24 avril 2021

Pour les détenteurs de billets, conservez-les, vous pourrez les utiliser. Si la nouvelle date ne convient pas à votre horaire,les Médias de l’épinette noire vous les rembourseront à la présentation du billet seulement avant le 31 décembre 2020.

Le Conseil scolaire public duNord-Est de l’Ontario(CSPNE) recherche la per-sonne idéale qui occupera àpartir du 1er  août de cetteannée le nouveau poste dedirection de l’éducation asso-ciée. Selon le communiqué depresse du 6 mai, le poste com-porte deux volets : de la surin-tendance ainsi que de laplanification stratégique. La loi provinciale de 1  990,chapitre  E2, établit que lessurintendants ontariens ontentre autres pour responsabi-lité de définir les règles quidéterminent la vie scolaire,par exemple les conditionsd’admission, de logement surle campus ou de renvoi desélèves. «  Ce qui arrive, c’est que çan’existe pas comme poste auconseil en ce moment. On adeux postes de surintendance[...]. Ce qu’on fait, c’est qu’onva transformer un de ces deuxpostes-là, il va devenir unposte de direction associéejustement pour assurer unetransition vers la personne quiprendra le poste de direction

de l’éducation », a expliqué ledirecteur actuel de l’éducationdu CSPNE, Simon Fecteau, aucours de l’émission L’info sousla loupe. L’offre d’emploi disponiblesur le site internet du CSPNEstipule que la transition auralieu le 1er octobre 2021, dateà laquelle M. Fecteau partiraà la retraite. De plus, il estindiqué que, même si le siègesocial du CSPNE est situé àNorth Bay, il est possible denégocier le lieu où la personneretenue pourra travailler. « C’est important pour nousautres d’aller chercherquelqu’un tout de suite qui vaprendre ce poste-là d’associé,et que cette personne sacheque, automatiquement, elledeviendra direction de l’édu-cation parce qu’on veut l’anprochain travailler ensemblenotre plan stratégique  », aprécisé M. Fecteau.Le directeur de l’éducation aindiqué que le plan actuelprendra tout justement fin en2021 et qu’une partie du tra-vail sera de déterminer leslignes directrices du

développement du CSPNEaprès 2021. L’objectif de cerecrutement est aussi de

s’assurer que la personneretenue aura participé à toutesles phases préalables à la

rédaction du plan stratégique,y compris la consultation.

Création d’un poste de direction de l’éducation associéePar Awa Dembele-Yeno

Recherche élève conseiller pour la région Nord Par Awa Dembele-YenoLe Conseil scolaire public duNord-Est (CSPNE) souhaitepourvoir un poste vacantd’élève conseiller, conseillèrepour sa région Nord, pour unmandat d’une année. D’aprèsle Regroupement des élèvesconseillers, conseillèresfrancophones de l’Ontario(RECFO), il existe 21 postesdans la province. Trois d’entreeux sont au sein du CSPNE. «  On a un modèle deprésidence et deux vice-présidences, une pour larégion Nord et une pour larégion Sud du conseil, larégion Nord étant tout ce quiest au nord de Timmins, Iro-quois Falls, Kap et Hearst »,d’après Simon Fecteau, ledirecteur de l’éducation duCSPNE.Dans son guide à l’intentiondes élèves conseillers ou con-seilleres, le RECFO définit

ainsi les responsabilités duposte : « Un ou une élève duniveau secondaire qui siège àla table politique du conseilscolaire. L’élève conseiller ouconseillère a le droit de paroleet un droit de vote non exécu-toire lors des rencontres duconseil. C’est donc un ou uneélève qui représente les droitset besoins des élèves de la 9eà la 12e annee de son conseillors des rencontres politiquesdu conseil scolaire. »« Ils siègent à la table du con-seil comme les 12 conseillersélus. Donc, c’est un poste quiest extrêmement politique.[...] Ils ont un droit de paroleet les conseillers aiment beau-coup les entendre parler deleurs inquiétudes, de ce qu’ilsvoient, de ce qu’ils aiment etqu’ils n’aiment pas », a préciséM. Fecteau. Interrogé sur la candidature

possible d’un jeune hearstéen,il s’est exclamé : « S’il y a unjeune de Hearst qui est inté-ressé, il a simplement à nousappeler avec sa direction.Évidemment, il faut que cesoit des jeunes qui se quali-fient, donc des jeunes de 11e,12e à partir de l’an prochain.Mais définitivement qu’il y aun poste. »Selon le règlement del’Ontario 7/07, mis à jour endate du 30  avril 2020, lesélèves qui peuvent solliciter leposte d’élève conseillerdoivent aussi soit être inscritsà temps plein ou avoir unhoraire scolaire particulieraménagé pour tenir comptede défis scolaires qui leurseraient propres. Le texteprévoit aussi que les élèvesconseillers ou conseillèresreçoivent une allocationannuelle de 2 500 $.

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LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 21 MAI 2020 13

La mort peut paraitre uneépreuve insurmontable, sur-tout lorsqu’elle touche un êtrecher. Serait-ce encore plusvrai en temps de pandémie ?D’est en ouest du Canada, lesrites funéraires ont dû êtreadaptés pour respecter lesnouvelles règles de quaran-taine et de distanciationsociale qui font aujourd’huipartie du quotidien. En date du 6  mai 2020, leCanada comptait 62 458 casconfirmés de coronavirus,dont 33  417 au Québec,province la plus touchée dupays. «Les funérailles sonttoutes reportées», indiqued’emblée Maryse Dubé,responsable des rituels funé-raires au sein de la Fédérationdes coopératives funéraires duQuébec (FCFQ). Comme les rassemblementssont désormais interdits, lasolution proposée aux famillesendeuillées est une cérémoniediffusée sur internet. «Lacérémonie est virtuelle, caron n’a pas le choix, mais cen’est pas l’idéal», convientMme Dubé. En Ontario, où 18 722 cas deCOVID-19 étaient confirmésen date du 6  mai, le cime-tière juif Toronto Hebrew

Memorial Parks (THMP) amis en place un protocole afinde respecter les règles dictéespar le gouvernement del’Ontario. Depuis le 26  avril 2020, lecimetière est fermé au public,à l’exception des enterre-ments. Lorsqu’il y a un enter-rement, les employés duservice funéraire doivent créerun espace de deux mètresentre la tombe et la famille,ainsi qu’entre chaque membrede cette famille. Le rituelfunéraire juif implique que lafamille jette de la terre sur lecercueil avec des pelles ; encette période de restriction,seules deux pelles sontfournies. Dès que le dessus du cercueilest couvert de terre, tous lesmembres de l’assistance, quidoivent obligatoirement por-ter des gants jetables, sontinvités à retourner dans leurvoiture. Le rituel est donc rac-courci à moins de 30 minuteset ce sont les employés ducimetière qui se chargent determiner l’enterrement. Enfin, «afin d’atténuer lerisque de propagation, nousne fournirons pas de tassede lavage ni d’eau à nosstations de lavage des mains

extérieures dans les cime-tières. Les visiteurs devrontapporter leur propre eau pourle lavage rituel des mainsaprès leurs visites», peut-onlire sur le protocole (enanglais seulement) du THMP,qui est aussi appliqué dans lestrois autres cimetières juifs dela ville.

Vulnérabilité des communautés de l’OuestLe 22 mars dernier, l’Associa-tion médicale musulmane duCanada (AMMC) et le Conseilcanadien des imams (CCI) ontpublié un document (enanglais seulement) concer-nant la tenue des enterre-ments. Dans une mise à jourdatant du 5 avril, il est indiquéque «la mise en linceul est uneobligation relative à la per-sonne décédée. Si cela ne peutavoir lieu selon les préceptesde la Sunna, la personne peutêtre enterrée vêtue de lablouse d’hôpital qu’elle portedéjà». Ce document stipule égale-ment les restrictions en ter-mes de distanciation sociale etprécise que «la prière de lajanaza [prière funéraire]pourrait avoir lieu en présence

d’un nombre minimal depersonnes».

Des outils pour vivre son deuil

Pour faire face à l’urgence, laFCFQ a élaboré un fasciculede quatre pages proposant desrituels à faire chez soi pourapprivoiser le deuil en cettepériode difficile. L’outil sug-gère notamment d’aménagerun espace dans son logementpour le recueillement  : «Onpeut mettre une chandelle,une plante ou une photo ; cetespace montre au défunt quesa famille pense à lui et qu’iln’est pas tombé dans lenéant», suggère Maryse Dubé. L’équipe des FormationsMonbourquette sur le deuil aégalement mis au point leGuide pour les personnesendeuillées en temps depandémie, diffusé auprès desfamilles des défunts afin de lesaider à vivre leur deuil malgrétout. Si les familles choisissent lacrémation plutôt que l’inhu-mation, les maisons funé-raires qui procèdent à lacérémonie filmée conserventles urnes funéraires pour lesremettre éventuellement aux

familles. Lorsque les rassem-blements seront à nouveauautorisés, de nombreusesfunérailles devront être orga-nisées, prévoit Maryse Dubé.Les familles pourront récu-pérer les cendres, mais aussichoisir de procéder à unecérémonie funéraire en pré-sence de la famille et des amisdu défunt. Maryse Dubé envisage déjàdes mesures pour pallierl’augmentation envisagée dunombre de cérémonies  :«L’une des solutions va pro-bablement être d’organiserdes funérailles sept jours sursept», alors qu’auparavantles rites funéraires avaientlieu uniquement les fins desemaine pour accommoderles emplois du temps desmembres de la famille.Finalement, pour aider cer-taines personnes qui pour-raient se sentir seules etdémunies face au deuil, laFCFQ s’est associée avec laMaison des Petits Tournesols.Cet organisme communau-taire basé à Montréal proposeun soutien téléphonique gra-tuit aux personnes endeuil-lées, quel que soit leur âge.

Les rites funéraires s’adaptent partout au Canada Nelly Guidici – Francopresse

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Voici le monument central du cimetière Mgr Grenier de Hearst. Dans notre région, laplupart des cérémonies funéraires ont été remises à des dates ultérieures en attendant lafin des mesures de confinement mises en place par le gouvernement de l’Ontario à cause dela COVID-19. Photo Steve Mc Innis

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Laurent Vaillancourt était lepremier invité de Derrière lesportes, une série d’entrevuesculturelles virtuelles de30  minutes chacune que laGalerie du Nouvel Ontario(GNO) organise les mardis à16 h, toutes les deux semainesà partir du 19  mai. DanielleTremblay, la directrice de laGNO, a échangé avec l’artistehearstéen pour déterminercomment son travail avait étéaffecté par la pandémie. « On cherchait un titre pourcette série-ci de rencontresavec les artistes. Tout d’uncoup, vu que c’était Laurent lepremier aussi, j’ai pensé  :“Laurent, peut-on se servir deton titre ?” C’était le titre d’uneexposition qu’il a présentée àla galerie et c’étaient desœuvres cachées derrièreles portes. », a rappeléMme Tremblay.Assis dans son atelier etentouré de ses créations quisont parfois suspendues duplafond, M.  Vaillancourt aexpliqué qu’au jour le jour, il

fait de la gestion de projets.«Je viens tout juste d’allerrencontrer un contracteurqui va installer une de mesœuvres à l’Université deHearst, une œuvre qui a étédonnée, un entrelacs quej’ai fait en 94 environ. Ças’appelle Bourrasque. »Cartes postales est un autredes projets sur lesquelsM.  Vaillancourt travailleprésentement. Du 1er janvierau 31 décembre 2018, tous lesjours, il a envoyé une cartepostale à un ou une des quinzerécipiendaires qui avaientaccepté de participer au pro-jet. Chaque récipiendairerecevait une carte tous les15 jours. Quand la carte étaitenvoyée de Hearst pendant lasemaine, M.  Vaillancourt seprésentait à la poste avant10 h 30 pour avoir un tam-pon. Quand il était dans uneplus grande ville, il a réussi àfaire tamponner ses cartes enfin de semaine. Sur chaquecarte, il écrivait une note et aufinal, le projet a fonctionné

comme un journal pourl’année 2018. Une fois tous lesenvois terminés, il a rencontréles récipiendaires, les a filméset a ramassé les cartes.Actuellement, M. Vaillancourtréfléchit à la manière deprésenter ce projet. Pour M. Vaillancourt, Cartespostales est une performance.Comme l’a rappeléMme  Tremblay, la perfor-mance artistique est générale-ment définie comme étant unart qui se produit devant unpublic. Pour Jean Robertsonet Craig Mc Daniel, auteursd’un manuel sur les théma-tiques de l’art contemporain,la performance est aussi uneaction artistique en directdevant un public d’au moinsune personne qui inclut deséléments du théâtre et de l’artvisuel.La vision de M. Vaillancourtsort des sentiers battus. « La

performance ce n’est pasnécessairement juste dans lathéâtralité, si on peut dire.C’est des choses d’endurancedes fois. Ça n’a pas besoind’être en public. C’est le docu-ment », a-t-il expliqué àMme Tremblay. M.  Vaillancourt a égalementmentionné en entrevue que,dans sa conception de l’art,l’artiste n’est pas forcémentun esthète  : « J’écoutaisquelqu’un qui disait quel’artiste est là pour faire dubeau. Je me suis dit, pasnécessairement; l’artiste est làpour faire réfléchir. » Cette tendance que M.  Vail-lancourt a de redéfinir com-ment pratiquer différents artsest le sujet de Laurent Vail-lancourt | À la confluence del’art conceptuel et d’un nouvelOntario, un livre de GabrielleLouise Noël auquel a col-laboré Yves M. Larocque pour

le Musée des arts visuels del’Ontario français. M. Vaillan-court a précisé que la date dulancement officiel du livre aété repoussée et sera confir-mée une fois que le déconfine-ment sera mis en place. La GNO, située à Sudbury,fête cette année son 25eanniversaire en tant que«premier centre d’artistesfrancophone du territoireontarien», d’après le siteinternet de la galerie. Sa mis-sion est d’encourager la créa-tion de l’art actuel, depromouvoir les artistes pro-fessionnels et de servir lacommunauté. La GNO adonné accès à l’entrevueau complet sur sa pageFacebook : https://www.face-book.com/galeriedunou-velontario/videos/253062679235167/.

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Derrière les portes, une rencontre artistique virtuelle avec Laurent VaillancourtPar Awa Dembele-Yeno

Photos : courtoisie de la GNO

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LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 21 MAI 2020 15

En ce temps de confinement,les gens atteints du diabètedoivent être encore plus vigi-lants qu’à l’habitude. Chris-tiane Groleau du Centred’éducation sur le diabèteaborde l’importance de véri-fier son taux de glucose san-guin, de bien manger et debouger quotidiennement pourles diabétiques. Les personnes diabétiques nesont pas plus à risque d’at-traper la COVID-19 que lesautres. Si c’est bien géré etqu’il n’y a aucune complica-tion, elles ne sont pas plus àrisque qu’un autre de mourirdu virus. Par contre, si le dia-bète n’est pas bien contrôlé etque la personne a déjà descomplications, ses chances demourir de la COVID-19 sontplus élevées. Christiane Groleau du Centred’éducation sur le diabète deHearst mentionne qu’être enconfinement apporte beau-coup de changements pour lesgens atteints du diabète.Ceux-ci ne travaillent plus etleur routine est chamboulée,ce qui a inévitablement des ef-fets sur le taux de glucose san-guin. Il faut s’assurer decontinuer à le vérifierfréquemment.

Le taux de sucre aide aussi àguider les choix alimentaires.Si le sucre est plus haut, il fau-dra donc éviter les sucreries.Ceux qui prennent de l’insu-line peuvent l’ajuster aubesoin, en fonction de ce qu’ilsmangent. Les diabétiques doivent égale-ment vérifier leur taux depression sanguine. Ils peuventsoit le faire à la maison, s’ilsont une machine, ou aller à lapharmacie. Depuis le début du confine-ment en mars, tout ce queMme Groleau entend c’est « jesuis tout le temps à la maisonet je mange toujours ». Sou-vent, les choix alimentaires nesont pas les meilleurs. Cequ’elle recommande, c’est degarder une routine régulièreet de manger trois repas parjour afin d’éviter les fringales. Ce n’est pas toujours évidentde faire l’épicerie en temps depandémie. On doit y allermoins souvent, acheter plusde fruits et légumes congelésainsi que geler des repas. Lesgens priorisent les repas faitsmaison plutôt que les plats àemporter. Mme  Groleauajoute que « c’est excellent etça montre de bonnes habi-tudes à nos enfants. Autant

que possible, on essaie degarder ça  ». Les personnesâgées ont la chance d’avoiraccès aux services de Vieillirchez soi.La COVID-19 fait en sorte queles gens sortent très peu àl’extérieur et bougent moins.L’activité physique est limitée,mais ils peuvent toujours allerdehors, dans leur cour. Il estrecommandé de faire environ20  minutes d’exercice parjour. Plus on en fait, mieuxc’est ! Avec la neige qui estfondue, c’est le temps de sortirles râteaux et ramasser lesfeuilles. S’il ne fait pas beau,on peut rester actif dans la

maison. Christiane Groleauajoute que les gens peuvent«  passer l’aspirateur, faireplus de ménage ou utiliser desbouteilles d’eau ou des cannesde soupe pour faire un peu derésistance musculaire ».Le Centre d’éducation sur lediabète est demeuré ouvertmalgré la COVID-19. Lesemployés travaillent davan-tage de la maison. Ils fontbeaucoup plus d’appels télé-phoniques que de rencontrespersonnelles. Les journéesouvertes, soit tous les mardis,furent complètement annu-lées. Les heures d’ouverturesont restées pareilles, soit les

mardis, mercredis et jeudis,de 8 h 30 à 16 h. Le retour à la normale seraspécial pour le Centrepuisqu’il change d’emplace-ment. Il reste dans le mêmebâtiment, mais il se déplace àl’arrière. Les heures seront lesmêmes, mais les journéesouvertes seront annulées. Lesgens auront accès seulementpar rendez-vous. Pour plus de renseignementsou pour obtenir de l’aide,n’hésitez pas à communiqueravec Christiane au 705 372-2901 ou avec Mélanie, ladiététiste, au 705 372-2900.

Confinement et diabète, pas toujours un bon ménage !Par Samuelle Dallaire

Christiane Groleau, Centre d’éducation sur le diabète

La propriétaire du Café Duo, Emmanuelle Rheault, a annoncé via sa page Facebook lafermeture de son commerce. La crise de la COVID-19 a changé grandement les habitudesdes consommateurs et il semble que les affaires ne sont plus viables à long terme. Cevendredi 22 mai sera la dernière journée d’opération tel qu’on le connait. Toutefois, lacuisine ne demeurera pas longtemps inoccupé puisque l’entreprise Risotto & co a faitl’annonce sur sa page Facebook qu’elle prendra la relève le 1 juin prochain ! Le journal LeNord s’entretiendra avec Emmanuelle dans les jours à venir. Consultez les prochaineséditions afin d’obtenir plus de détails. Photo Steve Mc Innis

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16 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 21 MAI 2020

2 m

Nos e�orts contribuent à protéger la collectivité de la COVID-19Alors que les entreprises commencent à rouvrir, restons vigilants pour nous protéger les uns les autres.

Chez vous ou ailleurs, soyez prudents. Sauvez des vies.

Respectez l’écart sanitaire

de deux mètres avec autrui

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soigneusement et fréquemment

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LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 21 MAI 2020 17

Il nous arrive parfois d’admi-rer un mensonge élaboré,élégant, voire sophistiqué, siproche de la vérité qu’ildevient difficile de les dis-tinguer l’un de l’autre. C’estune œuvre d’art intangibledont on peut dire « voilà unmensonge magnifiquementconçu  ». Certains penserontque je cautionne le mensongecomme tel. Pas du tout. Onpeut répondre à quelqu’un«  je vous comprends  » sanssignifier «  je suis d’accordavec vous », n’est-ce pas ? Dela même manière, on peutobjectivement reconnaitre laproduction d’un cerveau,artiste à ses heures, concoc-tant un mensonge d’unearchitecture impeccable. Ceci,que nous en soyons la victimeou non. Il y a aussi une vani-teuse satisfaction à penserque le menteur a, au moins,respecté l’intelligence quenous croyons posséder. Ce quin’empêche pas, toutefois, deregretter pareille utilisation del’intelligence. Par contre, lavaleur de la beauté ou de l’artne peut se mesurer à sondegré d’utilité au bien com-mun ni à son respect de lamoralité. Mais quand même,mentir c’est mentir et il ne de-vrait point se trouver d’excuse

à la chose, non ? En fait, j’ai des sentimentsmitigés envers le mensonge.C’est vrai, certains sont deschefs d’œuvres, mais d’autrepart, c’est un profond manquede respect de l’autre. Aussi, jen’ai jamais compris l’accepta-tion assez généralisée des soi-disant « mensonges blancs ».Pourquoi semblent-ils êtredes péchés véniels, donc dèslors pardonnables ? Mentirn’est pas acceptable, disons-nous aux enfants témoinsde nos façons de contournerla vérité, sans parler de noseuphémismes. Se demande-t-on ce qu’ils pensent de nousdans ces moments-là ? Je mesuis laissé dire, en passant,que mentir pour un enfant estun signe du développement deson intelligence. Comme quoil’enfant qui ne serait pas capa-ble de mentir ne serait pas« normal ». Par ailleurs, faut-il vraimentétablir une différence entre les« petits » et les « gros men-songes » ? Ceux des enfants deceux des adultes ? Ceux despoliticiens de ceux des voisins? Ceux cousus de fil blanc deceux pieusement tissés ? Et,tant qu’à faire, ceux deshommes de ceux des femmes? Ou n’est-ce pas le fait de

mentir qui est répréhensible ?Il me semble qu’il s’agit avanttout de se respecter etd’accepter de porter la respon-sabilité de nos actes. En men-tant aux autres on se mentd’abord à soi-même. Je suissans doute vieux jeu de lecroire…Quelque chose me trouble,cependant. D’après un articledu site mentalfloss.com, uneétude réalisée aux États-Unisen 2002 par l’Université duMassachusetts affirme que« 60 % des adultes ne peuventavoir une conversation de dixminutes sans mentir au moinsune fois. Mais même ce chiffrefait paraitre la situation mieuxqu’elle ne l’est en réalité; lesparticipants à l’étude quiont menti ont raconté enmoyenne trois mensonges lorsde leur bref entretien ». Là, çam’a plutôt l’allure d’un sportnational ! Ou dois-je dire depréférence une activité propreà l’être humain, car quid’autre ment sur la terrebénie, sachant que les perro-quets n’inventent rien ? Lesmenteurs de l’étude précitéecroyaient faire partie des 40 %restant, selon l’article en ques-tion. Dois-je en conclure etaccepter que la plupart desgens que je connais tombent

peut-être dans le lot des 60 %?Et moi aussi ? Brrr… Incons-ciemment, serait-ce la raisonpour laquelle j’ai toujoursenvie d’en découdre quand ils’agit de mensonges, tous filsconfondus ?Au fond, je ne devraispeut-être pas m’en faireautant. Aux dernières très

scientifiques nouvelles, ledétecteur de mensonges,semble-t-il, n’est pas du toutcalibré pour les repérer. Iln’indique que les signes de lapeur. Un simple mensonge deplus ? Ah, fake news, quand tunous tiens…

Mentir : un art ou un sport ?Par Elsie Suréna

Il était facile de déterminer si Pinocchio comptait unmensonge : son nez allongeait chaque fois qu’il racontait unefausseté. Dans cette histoire, Pinocchio fils de Geppetto, unpauvre menuisier italien, avait fabriqué par accident dansune bûche de bois un pantin qui pleure, rit et parle commeun enfant. Il serait peut-être utile d’avoir ce genre dedétecteur de mensonges dans la vie de tous les jours. Photo internet

Depuis presque deux mois, onvoit apparaitre des drapeauxarc-en-ciel avec la mention«Ça va bien aller», laissantentendre qu’on va se sortir decette pandémie. Le symbole aété lancé en Italie et a rapide-ment fait le tour du monde,comme cela avait été le casdans les années  1990 pourillustrer la Fierté gaie.Lien entre ciel et terre

L’arche multicolore repré-sente l’espérance depuis dessiècles. Dans la mythologiegrecque, l’arc-en-ciel estincarné par la déesse Iriset signifie que les dieuxveulent communiquer avecles hommes.En Irlande, on croyait qu’il yavait au bout de l’arc-en-ciel

un lutin symbolisant larichesse.Selon l’historien Laurent Tur-cot, interviewé à l’émissionTout un matin de Radio-Canada à Montréal, l’arc-en-ciel représente également unlien entre le ciel et la terredans la mythologie scandi-nave. D’une culture ou civili-sation à l’autre, cette imagesymbolise ce qu’il y a au-delàde ce qu’on vit actuellement.

De drapeau à sloganAvant la pandémie, dansl’esprit d’un vaste public, l’arc-en-ciel était principalement ledrapeau de la Fierté gaie. C’estle 25  juin 1978 que l’anciensoldat et couturier américainGilbert Baker l’a créé pour laGay Freedom Parade de San

Francisco.Vers la mi-mars, l’Italie est lepays européen le plus secouépar le coronavirus. C’est là quel’arc-en-ciel et le slogan Andràtutto bene (Tout ira bien) fontleur apparition. Puis suiventl’Espagne (Todo irà bien) etl’Allemagne (Alles wird gut).Au Canada, la graphistequébécoise Karine Perreault acréé un cadre pour une photode profil sur Facebook avecl’arc-en-ciel et le slogan «Çava bien aller!». Cela a étéaffiché le 22 mars et l’impacta aussitôt été viral.

Tracadie et TorontoLa semaine suivante, les ado-lescentes Samantha et Anna-belle Richard ont couvert lafenêtre principale de leur

maison à Tracadie d’unimmense arc-en-ciel avec leslogan «Plus fort ensemble –Stronger together», lesdrapeaux de l’Acadie,du Nouveau-Brunswick,du Canada et de 36 pays.À Toronto, des parents ontinvité leurs enfants à dessineret à afficher des arcs-en-cieldans la fenêtre pour qued’autres familles puissent lesvoir lors de leurs promenades.Résultat : une mini course autrésor a régulièrement lieu.

Masque LGBTQ en Pologne

Je termine ce survol avec uncas particulier en Pologne. Àla fin du mois dernier, le cou-ple gai Dawid Mycek et JakubKwiecinski a confectionné des

masques arc-en-ciel pour seprotéger du virus.Chaque personne approchéesur une place publique àGdansk n’a pas hésité à enaccepter un, d’autant plusqu’ils étaient gratuits ; 300masques se sont envolés encriant lapin.Le couple avait une doublemission  : aider les gens à seprotéger contre la COVID-19et sensibiliser le public sur lasituation déplorable des gensLGBTQ en Pologne. Une vidéomontrant Dawid Mycek etJakub Kwiecinski qui dis-tribuent ces masques a été vueplus de deux millions de foissur Facebook.

Un symbole et un slogan en temps de pandémiePaul-François Sylvestre, chroniqueur – L’Express

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18 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 21 MAI 2020

Pour la première fois en87 ans, l’Association de pro-motion et de défense de larecherche en français (Acfas)a dû annuler son congrès an-nuel en raison de la COVID-19. Un autre évènement pharede la francophonie, le Sommetsur le rapprochement desfrancophonies canadiennes,est pour sa part reporté d’unan. Cette période sera mise àprofit par certains chercheursqui veulent voir les universitésjouer un rôle plus importantdans les rapprochementsentre les francophones duCanada et du Québec. La question a été étudiée les 6et 7 mai derniers lors d’un col-loque virtuel gratuit organisépar l’Acfas sur le thème duRapprochement des fran-cophonies canadiennes à tra-vers la recherche etl’enseignement supérieur. «On pense que dans lesdernières Politiques duQuébec en matière de fran-cophonie canadienne, larecherche universitaire a tou-jours été très secondarisée. Etpourtant, les institutions uni-versitaires francophones ontun énorme potentiel de col-laboration!» estime le prési-dent du colloque, FrançoisCharbonneau, également pro-fesseur à l’Université d’Ottawaet membre du conseil d’ad-ministration de l’Acfas. «Nous avons développé unpaquet d’initiatives qui étaientcensées nous amener au Som-met de 2020 ; comme il est re-poussé d’un an, on s’est ditqu’on tiendrait quand mêmele colloque pour voir si çaallait fonctionner», enchaine-t-il.

Valoriser l’expertisefranco-canadienne

Ce colloque s’inscrit dans unelignée d’évènements simi-laires, dont l’un des premiersa eu lieu en janvier 2019.Coorganisée par les cher-cheurs Linda Cardinal etMartin Meunier de l’Univer-sité d’Ottawa, la journéed’étude du 31  janvier 2019portait notamment sur lesrelations entre le Québec et lafrancophonie canadienne «au

passé et au présent». «Je pense que le momentdéclencheur, ça a été le 15novembre 2018, quand legouvernement ontarien aannoncé l’annulation dufinancement de l’Universitéde l’Ontario français et l’abo-lition du Commissariat auxservices en français. Ça amobilisé les francophones àtravers le Canada, incluant lesuniversitaires», évalue la poli-tologue et chercheuse franco-ontarienne Linda Cardinal. Ayant assisté au colloque del’Acfas à titre de panéliste etde participante, elle se réjouitde l’intérêt porté «à la com-préhension de l’enseignementsupérieur dans la francopho-nie minoritaire» ainsi qu’au«renouvèlement des relationsavec le Québec». «Pour l’avenir de ces rela-tions, l’une de mes recom-mandations serait d’exploreravec des universités québé-coises la possibilité que lafrancophonie canadienne soitconsidérée comme un domai-ne d’expertise. Par exemple, sil’on cherche à embaucherquelqu’un en santé, si j’arriveavec une expertise en santédes populations en milieuminoritaire francophone, queça ne soit pas vu comme unhandicap, mais plutôt commeune expertise qui pourraitêtre intéressante dans uncorps professoral québécois»,soutient Linda Cardinal.

Un exemple qui fonctionne

Le président du colloque del’Acfas, François Charbon-neau, souligne qu’il existe déjàune volonté de collaborationentre les institutions postse-condaires de la francophoniecanadienne et du Québec. L’un des meilleurs exemples,d’après lui, est le partenariatentre l’Université de Sher-brooke et l’Université deMoncton  : depuis 2006, leCentre de formation médicaledu Nouveau-Brunswick del’UMoncton offre le doctoraten médecine et les pro-grammes de maitrise et dedoctorat en sciences de lasanté de l’USherbrooke. Une

trentaine d’étudiants enbénéficient chaque année. «C’est une collaboration quidemande beaucoup de doigté.Les universités n’ont pasl’habitude de travailler néces-sairement en collaborationpar-delà les frontières pro-vinciales, et le milieu éducatifest très complexe et demandetoutes sortes d’autorisations.Mais ce que l’USherbrookeet l’UMoncton ont démontrédans cette collaboration-là,c’est que lorsqu’il y a unevolonté, les portes s’ou-vrent», souligne FrançoisCharbonneau.

Ne pas négliger les plus petits joueurs

Considérant la petite taille deplusieurs universités fran-cophones en milieu minori-taire, comme l’Université deHearst, les deux chercheurss’entendent pour dire que detels partenariats sont d’uneimportance capitale. «J’aimerais avoir un portraitde l’état actuel. C’est intuitif ceque je vous dis, mais il y a déjàbeaucoup d’échanges, entreautres dans les projets derecherche. On est souvent enlien avec nos collèguesd’autres universités en raisonde nos thèmes de recherche.Si vous travaillez sur l’immi-gration par exemple, vouspourriez avoir des relationsavec des chercheurs auQuébec. Si vous travaillez surles finances publiques, çarisque d’être pareil», constateLinda Cardinal. La politologue nuance toute-fois : «Si vous travaillez sur lespolitiques linguistiques de lafrancophonie canadienne, làc’est un peu plus difficile,parce que les chercheurs auQuébec ne sont pas très préoc-cupés par cette question-là,même par la situation linguis-tique dans leur propreprovince. Par contre, si voustravaillez sur le fédéralisme,vous allez trouver des gens!»François Charbonneau estimepour sa part qu’il est impératifde reconnaitre la valeur despetites institutions et leurapport au développement dela francophonie canadienne.

«Les plus petits joueurs ontaussi quelque chose à dire, unpoint de vue qui varie selonleur propre réalité. Il fautrespecter ces réalités et cesbesoins qui sont complète-ment différents d’une régionà l’autre. Et ça a été biensouligné par les divers inter-venants du colloque.»Les universités comme

outil structurantLa mise en place de structuresfaciliterait sans doute la col-laboration entre les institu-tions, d’après les deux experts. «J’aimerais qu’il y ait plus demobilité pour les professeurset les étudiants, qu’il y ait unesorte de couloir dans leCanada francophone pourque, quand par exemple lesprofesseurs franco-ontariensveulent développer desliens, qu’ils ne passent passeulement de l’Ontario auNouveau-Brunswick, maisqu’ils puissent passer aussipar le corridor québécois etparticiper à plus d’activitésuniversitaires québécoises»,défend Linda Cardinal. «Il faudrait qu’on se donneune vision francophone pluspancanadienne, sans remettre

en question qu’il y a dessociétés [diversifiées], maisqu’on puisse se donner desvolets où on sent que la parti-cipation francophone horsQuébec est valorisée», ajoute-t-elle.Aux yeux de François Char-bonneau, les universités ont lepotentiel de jouer ce rôlestructurant pour les initiativesen francophonie canadienne,en collaboration avec leQuébec. «Les collaborations entrefrancophones du pays passentprincipalement par les institu-tions. Or, on a peu d’institu-tions communes pour lesfrancophones hors Québec etQuébécois  : on a Radio-Canada, l’Acfas, mais sinon ily en a très peu. Il y en a dansdes domaines très pointus,l’Acelf par exemple, qui estpeu connue hors du milieu.»«Quand on pense à la fran-cophonie canadienne, çapasse par le milieu éducatif,mais rarement par le milieupostsecondaire et on pensequ’il faut donner un coup debarre de ce côté-là», évalue leprésident du colloque.

Les universités comme structure des rapprochements franco-canadiensEricka Muzzo – Francopresse

Le président du colloque, François Charbonneau,également professeur à l’Université d’Ottawa et membredu conseil d’administration de l’Acfas. (Crédit : Courtoisie)

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LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 21 MAI 2020 19

Cinq ans pour réduire de 50 %les émissions de gaz à effet deserre. Le 22  avril dernier,l’organisation AlternativesNorth, basée à Yellowknife, apublié un rapport intituléUrgence climatique : sortirles Territoires du Nord-Ouestdu diésel. En 42  pages, lesauteurs exposent les diversmoyens qui permettront deréduire peu à peu les émis-sions de CO2 aux Territoires.Ces solutions pour l’avenirgerment depuis décembre2019 dans la tête d’AndrewRobinson et de LachlanMaclean. Tous deux œuvrentpour Alternatives North à titrede consultants en énergiesrenouvelables. Selon la courte présentationvisible sur la seconde page durapport (en anglais seule-ment), si l’on combine leurscarrières respectives, « ils ont25 ans d’expérience en gestion

d’actifs et en analyse desolutions d’énergie renouve-lable pour les collectivités etles mines du Nord-Ouestcanadien ».

Constats et solutionsPar rapport à l’ensemble duCanada, les émissions de gaz àeffet de serre aux TNO ne sontpas les plus élevées.«  Comparée à celle desgrandes villes, notre consom-mation générale est moindre.Cependant, au prorata de lapopulation, on bat desrecords! On se rapproche del’Arabie Saoudite, qui est l’undes pays les plus polluants aumonde  », détaille AndrewRobinson.Dans un graphique datant de2017, on peut observer que laplus grande part des émis-sions est causée par le trans-port par véhicules lourds(36,4  %). Les conditions ex-trêmes dues aux températures

sont également une des causesmajeures de la forte consom-mation (21  %). La troisièmeest liée aux mines (17,5 %).Pour le consultant, il existe ungrand nombre de solutionsqui pourraient être mises enplace par le gouvernement desTNO (GTNO) afin de dimi-nuer drastiquement les émis-sions. On retrouve le recoursau diésel « vert », fait à partird’huile végétale, le chauffagepar biomasse ou encorel’investissement dans lescrédits carbone (ou créditscompensatoires).Selon le site Planetair, unservice «  qui aide les parti-culiers, les entreprises et lesorganisations à comptabiliser,réduire et compenser leurempreinte écologique, notam-ment leur impact clima-tique », un crédit carbone est«  une unité de mesurecorrespondant à une tonne

d’équivalent CO2 […] utiliséepour faciliter les transactionsvisant à réduire l’impactdes activités humaines sur leclimat ».Ainsi, investir dans les éner-gies renouvelables en dehorsde sa région permettraitd’avoir un impact positif surson environnement.

La jeunesse en première ligne

L’un des principaux moteursdes deux consultants en éner-gies renouvelables est la moti-vation des jeunes à semobiliser pour contrer leschangements climatiques. «  Aux TNO, de nombreuxadolescents ont répondu àl’appel de Greta Thunberg enfaisant la grève les vendredis(Fridays For Future) », tient àrappeler Andrew Robinson.D’après lui, le problème prin-cipal est que les changementsclimatiques n’arrivent qu’en

12e  position des préoccupa-tions gouvernementales.«  Ça devrait être le numéroun, parce que si l’on tente dele résoudre, les autres problè-mes suivront », assure-t-il. Ilprend pour exemple la problé-matique de la fonte desglaces : « Comment avoir desmines, la principale économiedes TNO, si la neige fond? »

Problème économiqueLe consultant pointe égale-ment du doigt la constructiondes logements récents à Yel-lowknife. « Le gouvernementdes TNO a décidé d’annuler, ily a quelques années, la cons-truction de maisons et appar-tements plus écologiques. Lapopulation n’était pas conten-te, mais rien n’a changé pourl’instant », atteste-t-il. Le chercheur insiste sur le faitque le cout de la vie devraitêtre réduit afin que tout lemonde puisse en profiter.

Vers une alternative au diéselCécile Antoine-Meyzonnade – Média - L’AQUILON

L’École d’innovation socialeÉlisabeth-Bruyère de l’Uni-versité Saint-Paul à Ottawaest le premier établissementdu genre au Canada. Fondéeen 2016, son objectif est clair :viser la transformation socialeavec une approche péda-gogique ancrée dans la pra-tique. Même la pandémien’aura pas raison des effortsde l’équipe, qui apprend plusque jamais à s’adapter. «Ce qu’on vit en ce moment,c’est un véritable labora-toire!» lance d’emblée JulieChateauvert, professeureadjointe à l’École d’innovationsociale Élisabeth-Bruyère(l’École). Pour elle, lapandémie a été l’élémentdéclencheur «d’une révélationd’énergie potentiellementmobilisable». En d’autres termes, la crisesanitaire a révélé certainesfailles de notre société. Lescentres d’hébergement pouraînés en sont l’une despreuves éloquentes. Mais lapandémie a aussi mis enlumière les nombreux orga-nismes et individus qui sontprêts à s’engager socialement.

Le rôle de l’École d’innovationsociale Élisabeth-Bruyère estdonc d’y voir plus clair et, aubesoin, d’aider à ce que desréseaux se mettent en place.

Un triumvirat d’innovation sociale

Pour y arriver, elle travailleconjointement avec deuxpartenaires : l’Atelier d’inno-vation sociale Mauril-Bélanger (l’Atelier) et leCentre de recherche sur lesinnovations et les transforma-tions sociales (CRITS). Administrativement, l’Écoleet le CRITS relèvent del’Université Saint-Paul. Dansle cas de l’Atelier, il s’agit d’unorganisme sans but lucratif etd’un «espace de formation, decollaboration, de travail par-tagé et de lancement d’orga-nisations sociales permettantd’avoir un impact positif surla communauté et de luttercontre la pauvreté». Les profs de l’École sont touset toutes engagés au sein del’Atelier pour y donner, entreautres, des heures de men-torat. Quant au CRITS, seschercheurs développent unregard interdisciplinaire sur le

lien parfois complexe quiexiste entre innovations ettransformations sociales.L’École, l’Atelier et le CRITSsont les trois entités d’unécosystème consacré à l’inno-vation sociale à l’UniversitéSaint-Paul. Nul besoin de spé-cifier que ce triumvirat estparticulièrement interpelé parla crise actuelle. Échanger virtuellement

Également directrice duCRITS, Julie Chateauvertestime que la situationactuelle démontre que «nousne sommes plus à l’étape de lasensibilisation» par rapport àl’importance de la solidaritésociale. Pour preuve, toutes les actionsd’entraide qui surgissent ici etlà depuis le début de lapandémie, ainsi que la forteparticipation à l’événementvirtuel que l’École a mis surpied fin avril pour échangersur les meilleures pratiquesdurant la pandémie. Plusde 500 personnes ont assistéà la rencontre virtuelle, dontplus de 200 ont participéactivement. Et le 6 maidernier, en collaboration avec

l’organisme québécois Espa-ces d’initiatives, des orga-nismes sont venus témoignerde leurs réalisations pendantla crise lors d’un webinaire quia réuni près de 150 personnes.Le Réseau Communautésnourricières (RCN) était l’unde ceux-là.

Nourrir les communautés

«Notre objectif principal estde favoriser le partage d’idées,de savoirs et d’expériencespour construire la résiliencealimentaire dans les munici-palités et les communautésde l’ensemble du Canada,ainsi que sur les territoiresautochtones», peut-on lire surle site Web de l’organisme. «Cela inclut évidemment lescommunautés francophonesen contexte minoritairede partout au Canada»,ajoute Nathalie McSween,cher-cheure postdoctorale àl’Université Saint-Paul etco-coordonnatrice du RCN. Celui-ci n’était pas encoreofficiellement lancé que déjàla COVID-19 sévissait. Il afallu aller au plus urgent,identifier les besoins à gauche

et à droite en matièred’alimentation.«L’alimentation s’est imposéecomme un enjeu préoccupantet demandant une attentionimmédiate dans le contexteincertain de la COVID-19 […]C’est la raison pour laquelle lapremière activité du RéseauCommunautés nourricièressera de colliger des informa-tions sur les réponses desmunicipalités et des commu-nautés face aux défis alimen-taires posés par le COVID-19et d’animer des discussionsen ligne qui créeront unespace pour vous permettred’échanger et d’apprendreles uns des autres», indiqueencore le site Web del’organisme. Pour l’heure, «en dehors duQuébec, les acteurs franco-phones qui se sont joints auRéseau jusqu’à présent sonttous situés en Ontario. Nousavons bien hâte d’étendre leRéseau à plus de commu-nautés francophones!» assureNathalie McSween.

Propulser le changement social, même en temps de pandémieAndré Magny — Initiative de journalisme local – APF – Ontario

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20 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 21 MAI 2020

BÉLIER (21 mars - 20 avril) Vous consacrerez beaucoup de temps à de jeunes enfants quiseront passablement exigeants. Vous pourriez aussi jouer autaxi avec eux. Profitez-en également pour vous amuser tousensemble.TAUREAU (21 avril - 20 mai) Professionnellement, portez attention aux différentes consignespour éviter de devoir faire le travail à nouveau. Il y aura pas-sablement de confusion sur le plan des communications, alorsvérifiez doublement vos informations.GÉMEAUX (21 mai - 21 juin) En calculant et recalculant votre budget, vous réaliserez que vousavez les moyens d’entreprendre un projet qui vous tient à cœur.Sentimentalement, il y aura de nombreux détails à mettre auclair en ce qui concerne l’affection.CANCER (22 juin - 23 juillet) Votre esprit d’initiative sera décuplé. Il est important de prendrele temps de négocier avec les gens avant de prendre une décisionqui les concerne. Une augmentation de salaire impressionnantevous attend aussi.LION (24 juillet - 23 août) Vous mettrez la main sur un régime ou un traitement améliorantvotre qualité de vie et vous pourrez ainsi accomplir vos rêves.Une légère baisse de vitalité vous obligera à prendre davantagesoin de vous-même.VIERGE (24 août - 23 septembre)Une vie de couple et une vie sociale active ne sont pas toujourscompatibles. Vous pourriez avoir des choix à faire en ce sens.Vous devrez revoir l’ordre de vos priorités entre le plaisir et lesresponsabilités.

BALANCE (24 septembre - 23 octobre) Vous aurez l’inspiration nécessaire afin de revoir la décorationet de vous lancer dans d’importants travaux à la maison. Deplus, vos amis seront très heureux de pouvoir vous donner uncoup de main dans vos projets.SCORPION (24 octobre - 22 novembre) Vous commencerez à planifier vos vacances d’été. Vousn’hésiterez pas à vous serrer la ceinture pour entreprendre unvoyage de rêve ou encore pour vivre une forme de pèlerinageet ainsi vous élever spirituellement.SAGITTAIRE (23 novembre - 21 décembre)Vous pourriez bien vous retrouver avec les émotions à fleur depeau pendant quelques jours. Heureusement, vous ne perdrezpas votre sourire et vous réussirez malgré tout à faire rire lesgens autour de vous.CAPRICORNE (22 décembre - 20 janvier)Au travail, vous vous placerez en excellente position pour con-clure une négociation importante. Vous réussirez à déployer unecertaine ruse qui vous fera faire des gains très intéressants, ettout le monde sera content.VERSEAU (21 janvier - 18 février)Un de vos collègues s’absentera sans prévenir et vous hériterezde ses tâches. Vous risquez de prendre un peu de retard, maisce sera une situation profitable : une promotion vous attend aubout du compte.POISSONS (19 février - 20 mars)Vous aurez droit à quelques félicitations et à de chauds applau-dissements pour un exploit, ce qui vous procurera beaucoup defierté. Votre tendre moitié portera énormément d’attention àvos demandes et vous proposera de grands projets à accompliren couple.

SEMAINE DU 21 au 27 MAI 2020Signes chanceux de la semaine : Vierge, Balance et Scorpion

PIzza aux CREvETTES NoRDIquESINGRÉDIENTS

4 pains naans

2/3 tasse de sauce arrabiata2 tasses de jeunes épinards

4 oignons verts, hachés10 oz de crevettes nordiques

1/4 tasse de coriandrefraîche, hachée grossièrement1 à 1 1/2 c. à thé de zeste decitron

8 1/2 oz de fromage LaRaclette Champêtre

Préparation1- Préchauffer le four à 230  °C(450 °F).

2- Déposer les pains naans sur uneplaque recouverte de papier par-chemin.

3- Garnir chaque pain avec le quartde chaque ingrédient en terminantpar le fromage.

4- Enfourner de 7 à 10 minutes etdéguster.

Nous avons tout ce dont vous avez besoin pour un souper réussi !

Repas chauds

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lejournallenord.com | jeudi 21 mai 2020 21

OFFRE D’EMPLOI Adjoint(e)

Administratif (tive)

La Corporation de la Ville de Hearst sont à la recherche d’un (e) adjoint (e) administratif (tive) au Service de développement économique Relevant de la direction, la personne occupant cette fonction a avant tout le mandat d’accomplir les tâches administratives du service de développement économique reliées à l’assistance à la directrice, la tenue de livre, les rapports de subventions, la gestion des édifices sous la responsabilité du service, la coordination de divers comités, le service de la réception et la boutique cadeaux, ainsi que l’assistance au personnel dans l’exécution de leur fonction et aux événements organisés par le service. Ce poste administre les services suivants : Assister la directrice et le personnel dans la production de rapports ou d ocuments, ainsi que dans

l’organisation de réunions ou d’événements; Organiser les réunions des divers comités et tenir à jour les comptes-rendus des rencontres; Assurer la gestion administrative des subventions : suivi financier et fournir les rapports requis; Assurer la gestion des immeubles gérés par le service de développement économique et être responsable des

contrats de location. S’assurer du service au bureau de réception, de la promotion des articles à vendre, procéder la fermeture de

caisses, traiter avec la clientèle, les fournisseurs et les partenaires, l’ensemble des comptes à payer et des comptes à recevoir pour le compte du service et la Corporation de développement de Hearst;

Compétences requises : Certificat d’études collégiales en administration de bureau 3 ans d’expériences pertinentes Excellente connaissance du français et anglais écrit et oral

Pour la description détaillée de l’emploi, veuillez consulter « Offres d’emploi » sur le site web www.hearst.ca. Rémunération Un taux d’horaire entre 21,18$ et 26,47 $ proportionné avec les qualifications et ainsi qu’un programme d’avantages sociaux complet sont offerts. Les personnes intéressées devront soumettre leur candidature, avant le 5 juin 2019 à 16h à l’adresse suivante ou par courriel : Louise Lacroix, Directrice Service de développement économique SP 5000 523, route 11 est Hearst, ON P0L 1N0 [email protected] À vendre : Chevrolet Equinox bleu 2013 1LT - AWD

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22 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 21 MAI 2020

Fondée en 1990, l’équipe dehockey midget AAA des Flyersde Kapuskasing a souligné ledébut de sa troisième décen-nie d’activité en laissant sespartisans nommer les joueursétoiles des dix dernièresannées. Durant cette période,l’équipe a atteint trois finaleset quatre demi-finales de laLigue midget du Grand Nord(GNML). N’eût été le travaileffectué au début desannées 2010, la formation neserait probablement plus envie aujourd’hui.

Construire à partir de rien

Natif de Kapuskasing, GlenDenney a pris la barre desFlyers comme entraîneur-chefpour la première fois durant lasaison  2010-2011 et totalisedésormais deux séjours avecl’équipe, de 2 010 à 2 015 et de2 017 à 2 019. Quelques saisons avant sonarrivée, l’organisation avait dela difficulté à recruter desjoueurs de haut niveau del’extérieur de la ville.M.  Denney se rappelle quelors de sa première saison,plusieurs nouveaux patineursissus d’ailleurs venaient de sejoindre à l’alignement.« L’année précédente, c’était

l’une des premières fois quedes gars comme SébastienTessier et Michael Cave deCochrane ou Éric Proulx etRémi Bernier d’Iroquois Fallschoisissaient de faire partiede l’équipe, raconte l’ex-entraîneur. Si ce n’était pas dufait que ces jeunes hommesont choisi de devenir desFlyers et se joindre à l’organi-sation, il n’y aurait pas destatistiques importantes àretenir aujourd’hui. »L’impact de cette saison a étémassif pour l’avenir des Flyerset Glenn Denney estime quel’équipe se serait dissoute si lasituation n’avait pas changé ily a 12 ans.«  Je ne vois pas commentl’équipe aurait pu être où elleest aujourd’hui si ce n’étaitpas de ce premier groupe dejoueurs et de gérants qui lesont convaincus de venir jouerà Kapuskasing, insiste-t-il.C’est cette décision-là qui a étéla clé du succès. C’est commeça que nous avons recrutéautant d’espoirs talentueux etcultivé l’intérêt d’autresjoueurs. Ce premier groupe asu former une équipe du ton-nerre qui a pu créer du succèssur la patinoire, sur le banc etdans la salle de conférence »,

assure l’ex-entraîneur. De moins en moins de joueurs locaux

Réitérons que l’équipe a suatteindre trois finales etquatre demi-finales en sérieséliminatoires au cours de cettedernière décennie ; c’est engrande partie dû au niveau decompétition aux campsd’entraînement. Le nombre depatineurs locaux a chuté demoitié depuis l’arrivée de cettenouvelle génération. En com-paraison avec la saison 2010-2011, le nombre de joueurskapuskois à temps plein sur le

banc des Flyers est passé dehuit à quatre en 2019-2020.C’est ce qui est d’autant plusimpressionnant : au contrairede la plupart des autres for-mations de la GNML, qui ontle bénéfice d’avoir un terri-toire comptant entre 40 000et 165 000 en population, lesFlyers doivent normalementaller piger des espoirs dans unbassin qui comprend un peumoins de 37 900 personnes enpopulation. L’équipe avait espoir de clorecette période de dix ans avecun premier championnat dans

le cadre du tournoi de find’année de la GNML en débutmars. Malheureusement,l’événement a été annulé à lasuite de l’arrivée de la COVID-19 au Canada.Voilà pourquoi l’équipe d’étoi-les de la décennie des Flyersne comprend qu’un seuljoueur local. L’ancien capi-taine et défenseur kapuskoisBrandon Plourde se trouveaux côtés du défenseur RyanMaynard, des attaquantsMarc Dubé, Jean-FrançoisSylvestre et Zack Dorval, et dugardien de but Sylvain Miron.

Une décennie de reconstruction fructueuse pour les Flyers de KapuskasingChris St-Pierre — Initiative de journalisme local – APF – Ontario

Camp d’entraînement estival des Flyers de Kapuskasing en août 2019. Photo : Chris St-Pierre

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LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 21 MAI 2020 23

Pratiquer chaque jour lamarche pendant 30 minutes àvive allure comme exerciceoffre de nombreux avantages.Oui, seulement trente minuteset à un rythme permettant àune personne de parler sanss’essouffler. Que dire si on lefait durant 45 minutes (mini-mum recommandé pourmaigrir), voire une heure detemps ? Par ailleurs, nul neniera que c’est l’un des exerci-ces les plus faciles puisquenous l’avons appris dès notreplus jeune âge. C’est aussil’une des activités les moinsdispendieuses, car on a besoinque d’une paire de chaussuresappropriées et de bas. Évi-demment, acheter le modèlele plus cher n’est pas uneobligation ! Les risques deblessures sont minimes et onpeut marcher à peu prèsn’importe où, dans sonquartier ou près du lieu de

travail et même chez soi, sil’on peut disposer d’un tapisroulant. Le 17  mai, c’étaitla Journée mondiale contrel’hypertension. En ces tempsd’anxiété, on s’y met en guisede déconfinement ?On oublie souvent que le cœurest un muscle, donc il faut legarder solide et en bon état defonctionnement. L’équipe dumagazine Prévention raconteque certaines personness’imaginaient que le cœurfonctionne avec un nombre debattements déterminé, com-me une sorte de quota, et ques’ils le font travailler davan-tage par des exercices, ilsmourront plus vite. En réalité,c’est l’inverse qui est vrai.Avec une meilleure formephysique par la marche, lecœur bat plus lentement, carlors de chaque battement ilpompe davantage de sang,donc il travaille moins.

Le corps de quelqu’un qui pra-tique la marche fonctionnecomme une mécanique bienhuilée, toujours selon lemagazine Prévention. On pré-cise qu’une personne activeproduit naturellement desantioxydants, des lubrifiantset des nutriments pour lesarticulations, les muscles etles os. Autrement dit, lasédentarité rouille le systèmepar manque d’entretien. Con-cernant les os, il semble queles femmes sont plus à risqueque les hommes. En effet,chez elles, la réduction de ladensité osseuse s’accroit avecl’âge, d’où une plus grandepropension aux fractures. Lamarche diminue ce risque enfortifiant les os.La marche peut aussi con-tribuer considérablement àprévenir, même traiter le dia-bète d’après Prévention quimentionne une étude réalisée

par l’Université du Michigan.Des chercheurs ont constatéque des adultes prédiabé-tiques sédentaires ont aug-menté de 59 % leur sensibilitéà l’insuline avec une heure demarche par jour, tandis queleur capacité à produire del’insuline augmentait de 31 %,tout ceci pendant juste unepériode de sept  jours. Cesdeux chiffres indiquent en faitune meilleure capacité à régu-ler le sucre sanguin. En sebasant sur cette étude,Prévention conclut qu’en pra-tiquant la marche sur le longterme on peut réduire de 58 %le risque de souffrir du dia-bète, surtout si l’on perdquelques livres en cours deroute. Parlant de perdre dupoids par la marche à viveallure, on a de meilleureschances de conserver sa nou-velle silhouette si l’on com-bine une diète avec la pratique

de cet exercice. En effet, faireuniquement un régime oudiminuer seulement les por-tions amène à perdre de lagraisse et du muscle, affirmePrévention. En incluant del’exercice dans un programmede perte de poids, disent-ils,cela minimise voire empêchela fonte des muscles. Pour finir (sans épuiser lesujet), il est aisé de compren-dre le lien entre la marche etla facilité à s’endormir,explique Prévention. Ondépense de l’énergie, on sefatigue donc on s’endort. Maisla marche contribue à plusque cela, disent aussi les spé-cialistes. C’est un exercice quiaméliore l’humeur, baisse leniveau de stress et diminue ladouleur, ce qui aide à dormirdu sommeil du juste.

La marche : un sport qui prévient des problèmes de santé Par Elsie Suréna

L’Ontario commence àdesserrer la pince quant àl’ouverture des commerces dela province. L’ouverture descentres de jardinage, desquincailleries et des magasinsde détail ayant pignon sur ruedonne de l’espoir aux campsde jours et camps de vacances,qui espèrent pouvoir accueillirdes jeunes pour l’été 2020. La mi-mai représentehabituellement le début desinscriptions aux camps d’été.En dépit des annonces sur lespages web des camps enOntario, les parents ne se fontpas la course à l’inscription…du moins, pas encore. Malgré l’incertitude, les res-ponsables des camps devacances doivent envisagertous les scénarios. «Noussommes en attente. On vaquand même de l’avantcomme si on allait ouvrir»,lance le président du CampSource de Vie de Hearst,Patrice Forgues. «On faitquand même les entrevuesavec les moniteurs et ils sontau courant que s’il n’y a pas decamps cet été, ils n’auront pasd’emploi», ajoute-t-il.

Postuler à un emploi quin’existera peut-être pas n’estpas très encourageant, mais laproblématique est inévitableet le scénario se répèteailleurs. Les camps de jours dela région du Grand Sudburyen sont également à la phased’embauche  : «On signe lescontrats avec les employésd’été et on a retenu les ser-vices de tous les artistes. Onn’a pas le choix de fairecomme si ça allait arriver etaprès on ajustera», explique ledirecteur général et cultureldu Carrefour francophone deSudbury, Stéphane Gauthier.Dans l’attente du dénoue-ment, les opinions par rapportaux différentes possibilitésdivergent au nord de laprovince. L’idée de trans-former les camps de vacancesen camps de jour est une solu-tion qui ne fonctionnerait paspour tous les camps, notam-ment pour le Camp Ongrandiprès de Moonbeam. «Pour nous, ce n’est pasune bonne option, car 60  %de notre clientèle vient desrégions avoisinantes. On ades campeurs de Longlac, de

Timmins, de Cochrane… Doncun camp de jour pour nous, cen’est pas vraiment viable»,expose le président, RejeanMurray.Appel à la créativité pourtrouver plus de solutions Les camps offerts par le Car-refour francophone tiennenthabituellement leurs activitésà Val Caron, Azilda, Noëlvilleet à Sudbury. À pareille datel’an dernier, les camps étaientdéjà au maximum de leurcapacité de 1 200 places, maisles difficultés de recrutementen raison de la COVID-19forcent les responsables àinnover. «Ça se peut qu’on ajoutedes sites, par exemple àSaint-Charles, pour éviterque les jeunes aient à sedéplacer et pour avoir deplus petits groupes. Ça faitpartie des solutions qu’on esten train d’examiner», exposeStéphane Gauthier. Le Camp Source de Viedeviendrait peut-être un campde jour pour cet été, ou encorechangerait sa formule habi-tuelle qui amorce la saisonavec les plus jeunes. «Si on

pouvait commencer avec lesplus vieux et offrir une sessionde 14 jours, car la quarantaineest de 14 jours, où les jeunespourraient même rester pen-dant le weekend, je suis con-vaincu qu’il y en aurait quiseraient intéressés», pensePatrice Forgues.

Des camps virtuels?Une des options auxquellessongent quelques organisa-teurs est de permettre unemigration vers des animationsen ligne. «Nous avons unebrochette d’artistes intéres-sants, donc on voudrait aumoins conserver les activitéspour les enfants. Ils vont avoirbesoin d’être divertis», sug-gère le directeur général etculturel du Carrefour fran-cophone de Sudbury.Les circonstances ne sont pasles mêmes du côté du CampOngrandi. «Je ne crois pasque nous allons empruntercette avenue-là  : faire uncamp virtuel, c’est super,mais il fait beau et les jeunesveulent aller dehors. Il y ade grands défis à essayerd’éduquer nos enfants enligne, je n’entrerai pas dans ce

dossier-là. Et notre camp,c’est sans téléphone, donc çava un peu à l’encontre denotre philosophie. Mais il yaurait un avantage  : moinsde moustiques», plaisanteRejean Murray.

Subventions en périlLes responsables de certainscamps craignent également dene pas pouvoir bénéficier decertaines de leurs subventionshabituelles, comme celle duprogramme Jeunesse Canadaau travail. «Le gouvernement a fait pleind’annonces, mais les mesuressont prévues jusqu’au 20 juinenviron. Après ça, on ne saitpas à quoi s’en tenir. Ça remeten question la rentabilité et laviabilité de notre camp»,admet M. Murray. Le Camp Source de Vie réflé-chit aussi à sa collecte defonds, qui en est maintenant àla moitié de son objectif de400  000  $. Les membresespèrent que les gens pour-ront continuer de les aideravec leur projet de rénova-tions du chalet principal.

Un avenir incertain pour les camps de jour et de vacancesPriscilla Pilon — Initiative de journalisme local – APF – Ontario

Page 24: JOURNAL LE NORDLE NORD 1,90lejournallenord.com/journaux/21mai2020.pdf · LE NORDLE NORD Vol. 45 Nº 10 Hearst ON - Jeudi 21 mai 2020 1,90 $ ... Guy Bourgouin, Député Mushkegowuk-Baie

24 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 21 MAI 2020

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Alphonso FERGUSON- Individu de teint noir, âgé de 18 ans - Taille 5’11’’; poids 175 livres de corpulence athlétique - Chevelure noire et yeux marronAPERÇU POUR LA DERNIÈRE FOIS : à Hearstdans la soirée du 10 mai. Possiblement vêtud’un chandail en coton ouaté blanc et desouliers sport. La police se fait du souci pourson bien-être.

Si vous avez été en contact avec AlphonsoFerguson ou si vous avez des renseignementsconcernant l’endroit où il se trouve, veuillezs’il vous plaît communiquer avec la Policeprovinciale de l’Ontario au 888 310-1122.

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