johrei news 7

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Enseignements Actualité Directives Expériences de Foi Style de Vie Pas à Pas Pour obtenir santé et alimentation adéquate, respecter le sol, la nature, la perpétuation de l’espèce humaine : ceci a amené des milliers d’africains à développer des potagers chez eux. Actuellement, on compte plus de 20 mille Potagers Familiaux au continent et diverses expériences. Pages 6 et 7 Johrei News ÉGLISE MESSIANIQUE MONDIALE DEL’AFRIQUE EGLISE MESSIANIQUE MONDIALE – SIEGE CENTRAL D’AFRIQUE 3EME. ANNEE – FEVRIER 2010 – Nº 7 Le Président de l’IMMA oriente sur la pratique des petites actions altruistes Pages 4 et 5 Le but est de former les personnes pour qu’elles fassent leur Potager Familier, le Potager Communautaire et de mettre en place l’autosuffisance alimentaire par des systèmes durables Une femme « combat » le voisinage problématique par l’amour et la foi. Page 5 Visitez le site et vous allez connaître le style de vie messianique Page 3 www.johreiafrica.com Ceux qui souhaitent adopter cette saine habitude, trouveront un manuel pratique et facile pour développer un potager chez eux. Page 8 Stimulation de la culture et de l’art au Siège Central (photo à côté) et à la santé publique à l‘Institut de l’Angola Page 3

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Page 1: Johrei News 7

Enseignements

Actualité

Directives

Expériences de Foi

Style de Vie

Pas à Pas

Pour obtenir santé et alimentation adéquate, respecter le sol, la nature, la perpétuation de l’espèce humaine : ceci a amené des milliers d’africains à développer des potagers

chez eux. Actuellement, on compte plus de 20 mille Potagers Familiaux au continent et diverses expériences.

Pages 6 et 7

Johrei NewsÉGLISE MESSIANIQUE MONDIALE

DEL’AFRIQUE

EGLISE MESSIANIQUE MONDIALE – SIEGE CENTRAL D’AFRIQUE 3EME. ANNEE – FEVRIER 2010 – Nº 7

Le Président de l’IMMA oriente sur la pratique

des petites actions altruistesPages 4 et 5

LE POTAGER FAMILIERLe but est de former les personnes pour qu’elles fassent leur Potager Familier,

le Potager Communautaire et de mettre en place l’autosuffisance alimentaire

par des systèmes durables

Une femme « combat » le voisinage

problématique par l’amour et la foi.

Page 5

Visitez le site

et vous allez connaître le style de vie messianique

Page 3

www.johreiafrica.com Ceux qui souhaitent adopter cette saine habitude, trouveront un manuel pratique et facile pour

développer un potager chez eux.

Page 8

Stimulation de la culture et de l’art au Siège

Central (photo à côté) et à la santé publique à l‘Institut de l’Angola

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Enseignements

édito

rial

Le Johrei News est produit par l’Eglise Messianique Mon-diale en Afrique– Rua da Escola 28 de agosto – Futungo 2 Kawelele – Luanda – Angola – CX.: 1310Répertoire: MCS - 390/B/2004

Présidente: Rév. Francisco Jésus Fernandes

Vice-présidente Min. Claudio Cristiano L. Pinheiro

Cabinet de la Présidence : Min. Glauro M. S. Leite FilhoAssessorat de Communication : Min. Gilmar Dall’Stella

Johrei News

Gestion d’Opération: João José TavaresJournaliste Responsable : José Armando EstrelaEdition et Formatation Electronique: Ana Cristina StabelitoPhotographie: José Armando Estrela, Manuel Armando Guerra Lopes, João Mavinga Collaborateurs Avelino da Costa, João Mavinga, Raquel de Oliveira FernandesRévision d’Orthographe: Ana Florência, António PanguilaTraduction vers l’Anglais : Samuel ElyacharTraduction vers le Français: Solange Strobel

Distribution: IMMAImprimerie: Eal

Tirage: 30 mille exemplaires

Périodicité: trimestrielle

Courriel:[email protected]

IMM

A ANGOLA – tél.: 244 222 00 9385 244 222 00 9416

MOZAMBIQUE – tél.: 00258 21 300-275

REP. DEM. DU CONGO – tél.: 243 315 102 187

SAINT TOME ET PRINCE – tél.: 00239 227805

AFRIQUE DU SUD – tél.: 27 12 320 5484

Elles semblent petites. Elles semblent faciles mais, c’est un défi. La Pratique de petites actions altruistes a une profondeur que la logique n’arrive pas à expliquer. En fin de compte, transformer des pratiques égoïstes solidifiées tout au long de générations en de Pratiques d’Amour Altruiste ce n’est pas donné. Aussi, il ne suffit pas de compter sur sa propre force seulement. Il en faut beaucoup plus pour arriver à dépasser les limites du possible et à interagir avec le destin. Ce « beaucoup plus » est justement le thème de l’entretien avec le Président de l’Eglise Messianique Mondiale d’Afrique – IMMA, le Révérend Francisco de Jésus Fernandes. Il traite clairement toute la singularité de cette pratique qui est en train de révolutionner la vie de milliers de messianiques dans le monde entier. C’est avec objectivité qu’il nous apprend ce qu’il faut faire pour conquérir le mérite de l’exécuter et atteindre des résultats effectivement positifs. De plus, il raconte son expérience dans la réalisation de cette directive.

Pour souligner davantage cette orientation, nous avons imprimé l’expérience de foi de Julieta Pinto. Par la pratique de petites actions d’amour altruiste – le nettoyage de la rue et la distribution de fleurs – elle a compris sa mission et a réussi à l’exécuter. Elle a conquis une vie de paix et de sécurité dans un quartier réputé violent.

Une autre pratique qui est en train de révolutionner la vie de beaucoup de personnes c’est le développement du Potager Familier. Avec créativité, intelligence et disposition, les messianiques africains font tomber des mythes et barrières, ils « construisent » leurs potagers dans des jardins, cours, petites plates-bandes, pots et, c’est inouï, même de brouettes. Lorsqu’il n’est pas possible de creuser un espace à l’extérieur de la maison, ils élisent quelques centimètres qu’ils recyclent à cette fin. Pour résultat : ils acquièrent la santé, des aliments purs et une vie bien plus savoureuse. C’est peut être pour ça que le continent africain abrite plus de vingt mille Potagers Familiaux… Et, si vous voulez en rajouter encore un à ceux qui existent déjà, lisez le pas à pas à la dernière page. C’est très simple à faire.

Bonne chance et à la prochaine édition.

L’agriculture Naturelle hygiénique et agréable dans des potagers familiers

(…) dans le cas de potagers familiaux, faits par des amateurs, la bonne nouvelle de l’Agriculture Naturelle est comme de la lumière qui surgit des ténèbres. Dans ceux-ci, on utilisait surtout du fumier, dont la manipulation est insupportable sous bien des aspects, y compris olfactif. Lorsqu’on adopte une culture sans engrais, cette souffrance disparait et, le travail, comme il est hygiénique, devient agréable. De plus, les résultats sont bien meilleurs avec moins de travail, on fait d’une pierre deux coups. Je vais énumérer les avantages de la méthode.

Si on n’utilise que du compost naturel, il n’y a pas le malaise occasionné par l’utilisation du fumier et, on a moins de travail. Les légumes obtenus sont de meilleure qualité et, leur saveur n’est pas comparable à celle des légumes traités à l’engrais. Le volume et la quantité des produits sont plus grands. L’apparition de nuisances se réduit à une petite fraction de ce qui se passe lorsqu’on utilise des engrais donc, on n’a pas besoin de défensifs. Il n’y a pas le problème de transmission de larves et de nuisances. Bien d’autres avantages pourraient être cités ; j’ai juste énuméré les principaux.

Je vais expliquer maintenant le principe et l’utilisation des composts naturels. L’agriculture Naturelle utilise de composts naturels de deux types : de l’herbe coupée et de feuilles d’arbres. La première est propre à être mélangé à la terre et, la deuxième à faire une litière sous le sol.

La différence entre l’agriculture traditionnelle et la nôtre est que celle-ci considère le sol comme une matière profondément mystérieuse créée par Dieu pour le développement des végétaux. Donc, activer au maximum la force du sol signifie atteindre l’objectif originel de sa création. Méconnaissant ce principe, nos aïeux ont commencé, on ne sait pas quand et basés sur une interprétation erronée, à utiliser des engrais, une pratique dont le résultat est la diminution de la productivité et la mort du sol. Dans l’essai de masquer cet affaiblissement, on utilise toujours davantage d’engrais, ce qui mène à l’intoxication des plantes. On dit que le sol japonais s’est appauvri, ceci peut être attribué aux engrais ; les engrais chimiques modernes, surtout, ils accélèrent le processus d’appauvrissement du sol. Une bonne preuve de ça est qu’il s’est temporairement amélioré lorsqu’on a rajouté des terres vierges venues d’ailleurs, en vertu de la chute de production. Les agriculteurs interprètent qu’elle a chuté parce que les cultures effectuées de longues années durant ont épuisé les nutriments de la terre. Ils trouvent donc que des terres vierges réussiront à suppléer les nutriments. Ceci est une grave erreur car, en vérité, le sol a perdu sa force en fonction de l’utilisation d’engrais. Avec l’apport de terre exemptée de toxiques, il se récupère en partie.

D’autre part, les composts naturels ont le but d’empêcher l’appauvrissement du sol et aussi de le réchauffer. Ce qui est fondamental pour activer la croissance des plantes est de promouvoir le développement de la racine et, le premier pas dans ce sens consiste à ne pas laisser le sol durcir, d’où le besoin de bien mélanger à celui-ci le compost naturel. Pour favoriser la croissance de la « chevelure » de la racine, on doit utiliser un compost naturel à base d’herbes, car leurs fibres sont souples et ne dérangent pas la poussée. Le mieux c’est de faire un lit au-dessous du sol, pour le réchauffer. L’idéal serait une couche d’environ 30 cm. De la terre mélangée à un compost à base d’herbes et, au-dessous de celle-ci une couche de même épaisseur, à base de feuilles d’arbres.

Dans le cas de légumes, le processus décrit convient mais, lorsqu’il s’agit de navets, carottes et similaires, il faut dimensionner les couches de façon adéquate, faire des monceaux de terre et les y planter, pour que leurs racines reçoivent beaucoup de soleil, ainsi leur croissance sera excellente. Si les patates douces sont plantées sur des tas d’environ 60 cm. en disposant les plants à une distance de 30 cm entre eux, on va cueillir des patates géantes. On entend souvent dire qu’il vaut mieux disposer les tas de terre dans le sens Nord-Sud ou bien Est-Ouest, de façon que les plantes reçoivent beaucoup d’énergie solaire. Pour cela, il suffit néanmoins de les disposer selon les conditions locales, prenant en compte la direction du vent. Lorsque celui-ci est trop fort, les tiges se cassent, ainsi il est nécessaire de planter des arbres tout autour, ou bien faire des clôtures, pour diminuer l’action du vent.

Plus on maintient le sol propre et plus sa vitalité sera grande. Donc, l’utilisation d’impuretés telles que du fumier apporte de résultats adverses. Etant donné la méconnaissance de ce fait, le travail ne porte pas de fruits mais aussi il devient contra-producteur.

Les américains ne mangent pas des légumes produits au Japon de peur de parasites. Dans le cas de l’Agriculture Naturelle, cette crainte cesse. Il s’agit véritablement d’une révolution fabuleuse de l’agriculture, qui constitue une bonne nouvelle dirigée à nos frères.

Meishu-Sama – 30 mars 1949

Page 3: Johrei News 7

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Actualité

“« Le Paradis c’est le Monde du Beau » c’est le thème qui a accueilli le 20 décembre 2009 au Siège Central d’Afrique le 1er. Festival Messianique de la Culture et de l’Art, qui a compte sur la participation de cinq groupes de chorale, deux chanteurs, quatre déclamateurs de poésie, trois groupes de danse infanto-juvénile (dans le style Hip-Hop et Kuduro) d’un total de 25 enfants et six jeunes et, un groupe théâtral de jeunes du Johrei Center Rocha Pinto.

Le Festival a été réalisé dans le cadre du programme de commémoration de l’Anniversaire de Meishu-Sama, le fondateur de l’Eglise Messianique Mondiale, née le 23 décembre 1882.

La Ministre-Adjoint Ernestina Olinda Prazeres Coimbra Júnior, directrice du Cabinet de Recherches Scientifiques de l’IMMA – Afrique, a présidé la séance d’ouverture et, l’acte de clôture était à la charge du Ministre João José da Cruz, directeur du Cabinet des Technologies de l’Information de l’IMMA.

Festival de Culture et d’Art de l’IMMA

Lors des deux interventions les deux ministres étaient unanimes dans leur réflexion de considérer le Festival de la Culture et de L’Art comme une activité qui correspond au Plan Divin et à la volonté de Meishu-Sama, qui a consacré l’Art et le Beau en tant qu’une des Colonnes du Salut de l’Humanité, au sens large.

Portraits culturels deBaixa de Cassanji

Les portraits de racines culturelles profondes de la région d’Angola connue sous le nom de Baixa do Cassanji, dans la Province de Malanje, ont marqué le festival, où on a présenté des masques et vêtements traditionnels stricts, d’immense reconnaissance culturelle nationale.

En plus du groupe culturel « 4 de Janeiro » (de la municipalité de Kilamba Kiaxi) qui a présenté des portraits culturels de la Région de Baixa do Cassanji, entre autres ceux liés à la nature, aux mœurs et coutumes de la Région Est d’Angola et, la ravissante présentation de mimes et danses au sujet des différences entre l’éducation de jeunes d’hier et d’aujourd’hui, le festival a aussi présenté la remarquable exhibition du jeune musicien Chimuna, qui a chanté l’Hymne du Festival dans le style Hip-Hop et celle du clown Sebas, qui à mis en scène la Philosophie du Salut.

Le site de l’Eglise Messianique Mondiale d’Afrique est réalisé dans le but d’apporter les informations à son publique interne – ministres, membres, missionnaires et visiteurs – et, externe – organes publiques et privés, médias, institutions religieuses et autres.

Les organisateurs font le projetd’un festival qui englobe les autres

Eglises

Dans une interview, le Ministre Francisco Xavier Hatewa, de l’Eglise Messianique Mondiale d’Afrique a affirmé que l’organisation du festival travaille désormais dans le sens de faire que les prochains événements englobent d’autres institutions culturelles et religieuses car, d’après lui, ce premier sera avant-chambre des suivants.

Le Ministre Hatewa, qui était à la tête de l’organisation, a remercié tous ceux qui se sont mobilisés pour que le festival devienne une réalité. ’ J’espère que les années à venir la période de préparation soit de deux ou trois mois au maximum et que cette période soit précédé de petits festivals de culture et de l’art, pour améliorer la qualité des festivals de plus grande envergure. ‘ D’après lui, le Siège Central d’Afrique continue d’être prêt à recevoir des représentants maximaux des diverses initiatives culturelles.

Le Siège Central d’Afrique accueille le

Institutionnel – Le site dispose d’une zone institutionnelle où il est possible de savoir davantage au sujet des buts de l’Eglise Messianique Mondiale, sur son fondateur, sur les orientations du 4ème. Leader Spirituel, sur la base de sa philosophie, de sa doctrine, tout comme sur la pratique du Johrei, de l’Agriculture Naturelle et du Beau.

Recherche d’Unités – Il est possible d’avoir accès aux adresses de l’Eglise en Angola, Mozambique, Sait Tomé et Prince, République Démocratique du Congo et Afrique du Sud.

Informations mises à jour – Périodiquement, l’usager pourra être informé des nouvelles, des activités réalisées par l’Eglise, des dates des événements, il pourra lire et assister à des vidéos d’expériences de foi et autres, des publications de livres, il y lira les éditions du journal Johrei News et chercher d’inspiration pour son

quotidien dans la colonne ‘sagesse pour votre jour le jour’.

Versions – Le site est disponible en trois versions : portugais, anglais et français. De pus, il est en train de se structurer pour offrir le contenu dans les dialectes locaux et d’autres langues.

www.johreiafrica.com

c’est déjà sur les ondes !!!Formation de Moniteurs et

Communautaires de

Santé Publique

Le 1er. Séminaire de « Formation de Moniteurs Communautaires de Santé Publique », à l’Institut Moyen de Santé d’Angola a eu lieux les 9, 10, et 12 novembre 2009.

Au Séminaire, organisé par la Division de Recherche Scientifique de l’Eglise Messianique Mondiale d’Afrique, sous la direction de la Ministre-adjointe Ernestina Olinda Prazeres Coimbra, des conférenciers renommés des médecins et spécialistes de santé publique de la Direction Provinciale de Santé et de quelques unités hospitalières à Luanda qui, au long de trois jours ont enseigné aux participants des matières se rapportant aux principales endémies, surtout le paludisme, les maladies diarrhéiques aigues, les maladies sexuellement transmissibles , l’accent étant mis sur le HIV et le SIDA et, à ce qui touche aux mesures de prévention, surtout l’hygiène et la propreté.

Y ont participé les dédicants de la Division de Recherche Scientifique au Siège Central d’Afrique et de quelques unités religieuses de l’Eglise Messianique Mondiale à Luanda, près de 40 professionnels de la santé.

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Directives

JN : Pourquoi, de nos jours, la désharmonie habite les foyers d’autant de familles ?

Révérend Francisco : Nous nous soucions beaucoup de la situation des foyers. Ceci à l’échelle mondiale car bien d’entre eux se délabrent et les familles se perdent. En vérité, nous avons le libre arbitre : si nous cultivons l’amour et la gratitude dans nos foyers, certainement le bonheur y poussera et ils deviendront paradisiaques. Tandis que si nous cultivons l’égoïsme et l’attachement, nous allons toujours vivre en désharmonie. Chaque personne, indépendamment de la religion, de la couleur ou de toute autre caractéristique, possède dans son intérieur la semence du Paradis. Ainsi, peu importe si elle est blanche, noire, jaune, riche, pauvre, jeune, âgée, analphabète ou intellectuelle. Néanmoins, du fait de la méconnaissance de cette vérité, ces semences qui, naturellement, devraient fleurir et se transformer dans des splendides arbres paradisiaques (familles harmonieuses), deviennent des arbres pleins de maladies, conflits, pauvreté et faim. Notre mission c’est d’aider ces personnes (semences du Paradis) à fleurir et devenir des arbres paradisiaques, c’est-à-dire, des arbres sains, beaux. Harmonieux, dont les racines sont fortes (ancêtres) et en condition de produire des bons fruits (descendants). Et, le seul chemin pour que cette transformation ait lieu est la pratique de l’Amour Altruiste. Meishu-Sama oriente que « celui qui désire être heureux doit, tout d’abord, rendre heureux son semblable, car la Divine récompense qui en découle est le véritable bonheur ». Mais, devenir une personne altruiste ce n’est pas une tâche facile. A chacun son temps, ses défis et, surtout, ses difficultés de changer certaines habitudes. Ceci dit, tous peuvent y parvenir. En fin de comptes, c’est ça que nous constatons par les innombrables expériences de foi qui se passent tous les jours dans notre Eglise.

JN : Comment l’Eglise Messianique arrive à développer l’Amour Altruiste chez les gens ?

Révérend Francisco : C’est n’est pas une tâche simple, car chaque personne a son propre temps. Mais, tous peuvent débuter par la PRATIQUE DE PETITES ACTIONS ALTRUISTES. Moi-même, j’ai commencé cette pratique dans mon foyer. J’ai l’habitude de quitter la maison vers 7 heures et j’y reviens à 22 heures. De plus, en tant que Président de l’Eglise en Afrique, Vice-président et Directeur National de l’Expansion de l’Eglise au Brésil, Président de la Commission de Jeunes du Brésil, Directeur du CEDIN pour la diffusion en Amérique Latine et Conseiller de l’Eglise aux Etats Unis, j’ai besoin de beaucoup voyager. Alors, j’ai pensé : « comment vais-je réussir à faire des petites actions altruistes dans mon foyer ? Et, si je ne les pratique pas, comment donc je vais orienter les gens à le faire ce que je n’arrive pas, moi-même, à faire ? » J’avoue que, face à cette situation, j’ai dû demander l’aide au Dieu Suprême, au Messie Meishu-Sama et à mes ancêtres. En fin de comptes, changer d’habitudes n’est pas aisé. Je me suis aperçu que, au long des années, je réalisais des petites

actions égoïstes, surtout dans ma maison. En réalisant une Réflexion Profonde, j’ai détecté ce manquement en moi-même. Alors, j’ai pensé : « Il faut que je change ». Néanmoins, comme nous sommes entrainés à réaliser des petites actions égoïstes sans au moins nous rendre compte de notre comportement, il faut suivre ce que Jésus a dit : « Priez et Veillez ». Autrement, nous pratiquons à nouveau des actions égoïstes. Je me suis déterminé et j’ai prié : « Messie Meishu-Sama, s’il vous-plaît, utilisez-moi dans ces petites actions altruistes que je désire réaliser dans mon foyer ».

JN : Quel sont les types de petites actions altruistes que vous pouviez pratiquer chez vous ?

Révérend Francisco : Tous les jours, lorsque le réveil sonnait, ma femme se levait et mettait la table du petit déjeuner et j’allais prendre une douche pendant qu’elle faisait le lit. Quand nous allions ensemble en Afrique du Sud, j’avais l’habitude de faire le lit. Un jour elle a fait le commentaire que là-bas je faisais notre lit tandis qu’au Brésil je ne le faisais pas. Je me suis aperçu que ceci allait la rendre heureuse et j’ai pris la décision de recommencer à faire le lit. Le premier jour que j’ai réalisé cette pratique, elle est revenue dans la chambre, a vu que le lit était fait et n’a rien dit. Je crois qu’elle a dû penser : « Je veux voir s’il poursuivra ». Le lendemain, j’ai fait pareil. Le troisième jour, de nouveau. Nous nous sommes assis pour prendre le petit déjeuner et elle m’a demandé : « Pourquoi tu fais ça ? » Comme elle est fille d’allemands et veut toujours savoir la raison de tout, elle voulait savoir pourquoi je faisais le lit. Je lui ai expliqué par une autre question : « Quel moral puis-je avoir de dire aux gens qu’ils réalisent des petites pratiques d’actions altruistes chez eux si moi-même je ne le fais pas, si je n’en suis pas l’exemple ? » Lorsque j’ai dit cela, j’ai vu des larmes qui coulaient de ses yeux. Elle a pris ma main et a dit : « Merci beaucoup, tu m’aides beaucoup ». Je me suis aperçu qu’une petite action a touché son cœur. Alors, j’étais motivé. « Quoi d’autre puis-je faire pour la rendre heureuse ? » J’ai l’habitude

de me réveiller dans la nuit pour aller aux toilettes et elle se réveillait, elle aussi, car elle a le sommeil léger. De plus, lorsque je me levais, je le faisais comme un joueur de football et toute la maisonnée se levait avec moi. J’ai réfléchi : « Il va falloir que je m’entraîne beaucoup pour changer cette habitude, ça ne sera pas facile mais, je vais faire comme Jésus l’ai dit : « Priez et veillez.»

Je savais que si je n’étais pas déterminé, je finirais par pratiquer à nouveau ces petites actions égoïstes. Je me suis pourtant déterminé et j’ai prié : « Messie Meishu-Sama, s’il vous plaît, utilisez-moi dans cette petite action altruiste, car je ne peux pas réveiller ma femme au petit matin, elle a besoin de dormir ». J’ai réussi, je me suis réveillé la nuit pour aller aux toilettes et, elle ne s’est pas réveillée. Le deuxième et le troisième jour, c’était pareil. Alors, elle a voulu savoir : « Tu ne vas plus aux toilettes pendant la nuit ? » Lorsque je lui ai dit que je continuais d’y aller, elle était curieuse de savoir comment je réussissais à ne pas faire de bruit. « C’est simple : je fais un entraînement de ninja pour te rendre heureuse », j’ai répondu. Je me suis aperçu que cinq minutes d’action altruiste vaut mieux que de rester toute la journée chez soi physiquement et, continuer absent spirituellement, sans se soucier du bonheur des gens de la famille.

JN : Pourquoi donc les gens ont autant de difficulté de changer leurs habitudes égoïstes et passer à pratiquer l’altruisme ?

Révérend Francisco : En plus d’avoir une nature Divine, la particule Divine, la semence du Paradis, advenue du Dieu Suprême, nous avons aussi une nature humaine, qui nous lie à nos ancêtres. En fin de compte, nous recevons d’eux la génétique, notre corps physique, ce que la science a déjà prouvé. Mais, ce n’est pas tout. Nous recevons aussi leurs pensées et leurs sentiments, tels que : les préjugés, les ingratitudes, les chagrins, les afflictions, les préoccupations, les haines, les ressentiments, les envies. les vengeances, les jalousies, les peurs, les impositions de la volonté propre, les hontes, les fautes, les omissions, les trahisons, les entêtements, les précipitations, les

Le 49ème. Congrès du Réseau du Salut a été réalisé au Siège

Central à Luanda, en présence du Président de l’Eglise Mondiale

d’Afrique, le Révérend Francisco Jésus Fernandes, qui a parlé

à près de 7.500 personnes, entre ministres, membres

et visiteurs. Il a traité de divers points qui sont

approfondis dans cette interview.

L’Amour altruiste: Base de la construction d’un foyer paradisiaque

*Des Caravaniers de la Province de Benguela ont assisté au 49ème. Congrès du Réseau du Salut

Les directeurs se sont émus de l’orientation au sujet de la Pratique de l’Amour Altruiste

Photo: Marcus Melgar

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Expérience de Foi

anxiétés, les humiliations, les insensibilités, le manque de confiance, les mécréances, les jugements, les présomptions, les vanités, les désunions, les désespoirs, les tristesses, les déloyautés, les révoltes, les postures de ne pas écouter avec les cœur ceux qui soufrent, de se sentir une ordure, de manque de respect, de tout vouloir justifier, d’être celui qui sait tout, de cacher ses faiblesses et défauts, d’être attaché à son propre point de vue, de faire la magie contre les autres, de ne pas être à même de pardonner, d’avoir envie de persécuter, de cacher ses véritables sentiments, d’insincérité, de tromper, de médire, de ne pas réfléchir au sujet de ses propres erreurs, et bien d’autres encore. À vrai dire, nous sommes attachés avec nos ancêtres à ces pensées-là, à ces sentiments et à ces habitudes qui révèlent notre vie actuelle. C’est pour ça qu’il faut connaître les points qu’il nous faut changer. Il faut voir en face la réelle situation de notre cœur, savoir à quel niveau il se trouve. Chacun a besoin d’analyser son intérieur, faire une profonde réflexion. Cette pratique nous permet de voir quelle est la situation de nos ancêtres, tout comme la réelle situation de notre vie.

JN : Et, comment est-il possible de savoir ce qui a besoin d’être changé ?

Révérend Francisco : En écoutant la voix des ancêtres qui parle au moyen de la famille et des personnes qui nous côtoient. Demandez-le aux personnes qui vous sont le plus proches. Demandez à votre épouse, à votre mari, à vos enfants, à vos parents, à vos chefs à vos employés. Eux, certainement, vont vous le dire. Il faut avoir ce courage. Ceux qui savent ce que nous devons changer ce sont ceux qui nous côtoient. Certaines personnes me regardent et croient que je suis un être paradisiaque. Tout compte fait, en tant qu’un Révérend de l’Eglise Messianique, on crée une illusion. Lorsque quelqu’un commence à me côtoyer, il commence à s’apercevoir de mes failles. C’est ainsi que ceux qui me connaissent véritablement se sont ceux de mon entourage. C’est à eux que j’ai donc commencé à demander ce qu’il fallait que je change. Il faut bien que nous comprenions que le problème ne se trouve pas dans la semence. La semence elle est pure, elle est la particule de Dieu. Nous en avons tous. Nous avons tous la semence du bonheur dans notre intérieur. Le problème se trouve dans la terre où cette semence a été plantée. Par exemple : si nous plaçons une semence dans le désert, est-ce qu’elle va lancer des pousses ? Ou alors si nous prenons un noyau d’avocat et nous le plantons dans un terrain plein de mauvaises herbes, ne vont-elles pas compromettre l’avocatier ? C’est pour cette raison qu’il faut que nous nettoyions la terre. Nettoyer notre corps, notre esprit, notre cœur. C’est la même graine qui est donnée à chacun de nous. Mais, si la terre n’a pas été bien soignée, la responsabilité nous en revient. Dieu a déjà fait Sa part. Maintenant l’heure est venue que l’homme fasse sa part. C’est pour cette raison que le Johrei existe, tout comme l’Agriculture, la Nourriture Naturelle, le Beau et la Pratique du Sonen. Ces pratiques-là purifient le corps et l’esprit et permettent que la semence du Paradis fleurisse et qu’elle devienne un arbre paradisiaque. Ça ne sert à rien de penser que le fait d’être des personnes religieuses suffit pour que nous changions nos foyers. Et, encore moins, de vouloir forcer la situation pour que les gens de la famille adoptent notre religion. Faisant ainsi, nous sommes en train de pratiquer de petites actions d’égoïsme et d’attachement et nous allons générer encore plus de conflits et de désharmonie. Donc, il nous faut commencer la Pratique de Petites Actions Altruistes envers ceux qui sont les plus proches, qui nous côtoient – aussi bien envers ceux avec qui nous vivons bien qu’envers ceux avec qui nous avons de difficultés de vivre avec. Notre mission est de semer l’amour et la gratitude. Et, nous pouvons commencer par la Pratique de Petites Actions Altruistes. Nous allons alors sentir dans notre intérieur le bonheur du Dieu Suprême, du Messie Meishu-Sama et de nos ancêtres. En plus, nous serons ainsi en train d’agir comme des véritables enfants de Dieu.

J’ai connu l’Eglise Messianique Mondiale de Angola le 20 septembre 2007, par ma sœur, Virginia Pinto, membre de cette Eglise, elle aussi. À l’époque, je soufrais de maladies et des difficultés d’argent.

Les raisons qui n’ont amené à connaître l’Eglise Messianique étaient la maladie et des difficultés financières.

Lorsque je suis arrivée à l’Eglise, le chargé m’a orienté aux pratiques de base de la foi messianique suivantes : recevoir 10 Johrei par jour, maintenir le Fleur-de-Lumière chez moi et participer au nettoyage de la nef. Avec le Johrei reçu, les difficultés ont été dépassées et, plus tard, je suis devenue membre.

Après avoir déménagé à ma maison actuelle, au quartier de Cassequel, je me suis aperçue qu’il y avait beaucoup de turbulence, avec des hold-up à main armée, ces faits ont amené les voisins à me mettre en garde : « voisine, il faut faire très attention car il y a des bandits ici dans le quartier ».

Vraiment, j’ai constaté que la situation l’exigeait, c’est pourquoi je m’en voulais d’avoir acheté ma maison dans ce quartier. J’ai pourtant réfléchi : « Si je suis venue à ce quartier, c’est parce que Meishu-Sama a permis que je vienne accomplir ma mission ici ».

J’ai commence de faire du nettoyage dans le quartier, accompagné de la distribution de fleurs et de la Pratique du Sonen de l’Altruisme, pour acheminer tous les ancêtres qui étaient apprivoisés dans ces pratiques.

Passée une semaine, mon fils est parti faire des achats. Au retour, puisqu’il avait beaucoup de marchandises, il a demandé l’aide de quelques jeunes du quartier mais, l’un d’entre eux faisait partie de la bande de délinquants. Le même jour au soir, la bande s’est réunie, ils ont sauté la cloison de ma maison pour prendre les produits qui se trouvaient dans le terrain dehors.

Le lendemain, nous étions surpris de ce qui s’était passé. Pourtant, lorsque nous avons fait l’inspection les produits, nous avons vu que tout allait bien, il n’y manquait rien, nous avons vérifié que ce qu’ils avaient emporté était juste un sac de ciment qui était gâché, un seau de peinture desséchée et un sac d’ordures.

Trois jours après, comme il bavardait avec des

Julieta Pinto a 48 ans, elle habite au quartier

de Cassequel et dédie en tant qu’auxiliaire dans le

Groupe Lune du Johrei Center Catambor, à Luanda, Angola

Une missionnaire a substitué la peur et l’incertitude par

l’amour altruiste

amis, mon fils s’est aperçu que les protagonistes de l’action étaient ceux-là mêmes qui l’avaient aidé à décharger les achats. L’un d’entre eux a eu l’audace de se diriger chez moi, pour en avoir des explications. Il a demandé : « Madame, je suis venu savoir si vous faîtes des traitements, si vous priez ou si vous êtes magicienne !? »

Quand je lui ai dit que je suis fidèle de l’Eglise Messianique Mondiale, il était très enthousiasmé et m’a demandé de l’accompagner à l’Eglise. Ce que j’ai fait. Il faut souligner qu’il est s’enregistré avec ses deux sœurs et qu’il a acheminé tous ses amis et, il fréquente l’Eglise jusqu’à présent.

La mère est heureuse de voir le changement de son fils et, elle a assumé l’engagement de fréquenter l’Eglise, elle a acheminé un total de dix personnes. Lui, et sa sœur, ils sont candidats à devenir membres de l’Eglise au prochain octroi. En plus, ce même jeune est déjà allé en pèlerinage au Sol Sacré d’Afrique à Cacuaco, lorsqu’il est rentré chez lui il a invité ses amis chez moi et, il nous a raconté les merveilles qu’il a vues au Sol Sacré.

Des changements significatifs dans sa vie et dans la vie de sa famille ont eu lieu après qu’il ait commencé à dédier .Lui, qui ne travaillait pas avant, il a trouvé un emploi, tout comme ses deux sœurs, qui ont réussi à trouver un emploi. Aujourd’hui, lui et ses copains, avant d’aller au travail, vont d’abord au Noyau de Johrei faire des prières et le don de gratitude.

Avec cette expérience j’ai appris que Meishu-Sama agit au travers de nous jusque dans les petites actions d’amour altruiste. J’ai compris que la Pratique du Sonen et la distribution de fleurs ouvrent le chemin à l’accomplissement de notre mission.

Pour rétribuer cette grâce et les autres grâces reçues, chez moi est né le désir d’ouvrir un Noyau de Johrei chez moi, pour le salut des autres personnes. J’ai un Potager Familial, je fais régulièrement les dons de façon correcte, je m’occupe de 4 maisons qui ont un total de dix visiteurs.

Avec la permission de Dieu et du Messie Meishu-Sama, j’ai acheminé 243 personnes, dont 60 sont devenus membres. Je remercie Dieu, le Messie Meishu-Sama et mes Ancêtres, de m’avoir permis d’entrer dans ce chemin du salut.

Pratiques Messianiques. Appliquer et recevoir le Johrei . Faire le Potager Familial

. Faire le don de gratitude et de construction . Maintenir chez soi la Fleur de Lumière

. Faire la Pratique du Sonen . Faire la Réflexion Profonde

. Lire et pratiques les enseignements de Meishu-Sama

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Style de vie

Les messianiques d’Afrique prennent conscience

de l’importance de consommer des produits

naturels et de leurs effets positifs dans la

santé humaine, et donc ils s’engagent à leur

production dans des propriétés agricoles, où

l’on obtient une grande variété d’aliments,

tout comme, de la façon la plus simple, dans

le Potager Familial, qui peut être fait dans des

petits espaces de terrain, dans des pots ou dans

toute sorte de récipients, dans une résidence.

À cette dernière forme de production, la plupart

des fidèles de l’Eglise Messianique a adhérée,

mais aussi ceux qui sympathisent avec la

philosophie messianique, qui après avoir reçu des

cours sur comment mettre en place un Potager

Familial, produisent des aliments, non seulement

chez eux, mais ont aussi appris la méthode à

leurs voisins et amis. Actuellement, il y a plus de

20 mille potagers familiaux distribués en Angola,

au Mozambique, à Saint Tomé et Prince, à la

République Démocratique du Congo et en

Afrique du Sud.

Le Johrei News s’est déplacé à certaines

provinces, en Angola et a reporté le travail de

Potagers Familiaux qui est fait par les fidèles de

l’Eglise Messianique et l’expérience vécue par

bien d’entre eux quant à la consommation de

produits naturels. L’expérience de Monsieur

Neves Boa Pandy, qui par le dévouement du

Potager Familial chez lui et chez ses voisins, il

a réussi à comprendre que pour être heureux,

il faut rendre heureux son semblable. Il a aussi

compris que quand il a cessé de juger et de

malmener ses enfants, ceux-ci ont cessé d’être

rebelles et de pratiquer des actes nocifs. À son

tour, madame Luísa Afonso a reçu chez elle un

jeune couple dont l’épouse soufrait de fortes et

constantes douleurs abdominales. Lorsqu’elle

l’a nourri avec un jus de chou frisé cueilli dans

son potager, celle-ci a complètement guérie et

de nos jours elle est en bonne santé.

(Rapport à la fin de la page 7)

Les motards du Potager Familial

Dans la province de Huambo, il y a eu l’ouverture et le maintient de Potagers Familiaux chez de nombreux fidèles, il faut souligner le fait qu’un des frères qui habite dans une maison loué, son propriétaire ne lui a pas permis de former des plates-bandes dans la cour, alors il a trouvé deux brouettes, les a remplies de terre et y a planté des laitues, des oignons, du persil et de choux frisés.

Un autre fait à remarquer c’était la location de divers motards qui ont circulé dans les diverses rues de la ville de Huambo pour transporter ceux qui dédient au Potager Familial et, les gens admirées se demandaient où donc allaient ces motards avec des per sonnes chargées de fleurs et de jeunes plants de laitues et de choux frisés.

Des choux frisés à mille bras

Au retour de la province de Uije, le frère Simão de Jesus Kianvu, Responsable des Jeunes au Johrei Center Uije, dans

cette province-là, cultive à son Potager Familial, du maïs, de la papaye, de gimboa, du manioc, de las banane, des fleurs et du choux frisé. Ce qui dure depuis plus de deux ans. Les frères de cette province les appellent les choux frisés à mille bras.

Les Potagers Familiaux

Une contribution à la sécurité alimentaire

MOçAMBIQUE

SãO TOMé E PRíNCIPE

ANGOLA

ÁFRICA DO SUL

“Selon nous avons dit, si les trois éléments de base – Le Feu (oxygène). L’Eau (hydrogène) et le Sol (nitrogène) sont les forces motrices pour développer les produits agricoles il suffira que ceux-ci soient plantés

dans une terre pure, exposés au sol et suffisamment approvisionnés en eau pour qu’on obtienne un grand succès, jamais vu jusqu’à présent.

On ne sait pas depuis quand l’homme a commis un énorme équivoque d’utiliser des engrais, car il a complètement ignoré la nature du sol ”.

Meishu-Sama

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7

Un « Filon Familiale »

À son tour, la sœur Belita João dos Santos, a fait son Potager Familial devant chez elle. Les voisins ont suivi son exemple et ont fait leur potager dans les espaces de leurs terrains et, le résultat est un potager si étendu qu’ils l’ont appelé de « Filon Familial ».

La pastèque miraculée

Nous avons poursuivi le reportage au sujet du Potager Familial dans la province du Kuanza Nord et, lorsque nous sommes arrivés au Centre de Johrei à Lucala, nous avons trouvé la Responsable de la Liturgie. Sœur Inês Magalhães en train de purifier avec des fortes douleurs à la colonne. Elle était tombée à la salle de bain et éprouvait des sérieuses difficultés pour bouger et elle retait depuis deux jours assise ou couchée. Nous avions besoin de prendre quelqu’un en photo au Potager Familial et elle nous a indiqué sa fille. Nous l’avons pourtant vue se lever avec beaucoup de difficulté. Nous avons donc fait les photos et, ensuite elle s’est baissée pour cueillir une pastèque de son potager qui était déjà mûre. Nous étions surpris étant donné son état de santé ! Le lendemain elle nous téléphone pour demander comment s’était passé notre voyage et nous a dit qu’elle allait bien, qu’elle avait fait le nettoyage de l’Eglise et avait accompli sa journée de travail.

La quête du produit naturel

Fernando Pascoal da Silva, professeur à l’Ecole Supérieure Polytechnique et à l’Ecole Pédagogique du Kwanza Nord, à Ndalatando, siège de la province, a reçu le permis d’une nouvelle résidence, au centre-ville. Le Johrei News l’a rencontré, avec son épouse, Mme. Maria Francisco Nhanga, en train de préparer une plate-bande dans la cour de leur maison pour la production de produits naturels.

« Nous avons laissé le potager avec des produits divers dans l’ancienne résidence. Ça y est, ça restera pour ceux qui y habitent. Nous allons faire ici un nouveau potager et, dans quelques semaines, nous aurons déjà des produits, » nous a dit Fernando Pascoal.

Les effets du potager au lieu du travail

Domingos Sebastião Álvaro, Directeur d’un Institut Moyen Polytechnique, cultive un potager dans son institution dans le but de conscientiser son personnel et ses élèves, du besoin de production d’aliments naturels et de leur effet bénéfique dans le corps humain. Les effets pratiques n’ont pas tardé, dans la mesure où, pour préparer les repas, les gardiens n’achètent plus des tomates et des choux frisés au marché depuis longtemps déjà.

Des citoyens brésiliens

enchanté par le potager au

IMPS

Le concept de Potager au lieu du Travail a déjà produit des effets positifs. En effet, un groupe de brésiliens au service du Ministère de l’Education à l’Angola, Mmes. Milene Fárias et Cátia Santos, bien comme M. Flávio Santos, lorsqu’ils ont visité le Potager du Travail à l’Institut Polytechnique de Sambizanga – IMPS, étaient si enchantés de la qualité des produits et de la simplicité de l’initiative, qu’ils ont demandé qu’on fasse un potager chez eux, ce qui a aussitôt été fait par ceux du Johrei News qui dédient.

Luísa Afonso, 39 ans, elle dédie au Johrei Center Uíge et réside au

Quartier Papelão, Zone 02

La force de l’aliment naturelProduit au Potager Familial

Le 10 septembre 2009, un couple de visiteurs est arrivé au Johrei Center Uije vers 18 heures, l’épouse souffrait de fortes douleurs abdominales. Rien qu’à l’écouter gémir, on avait de la peine. Comme le Johrei Center était déjà clos, elle ne pouvait pas non plus revenir chez elle à cause de ses fortes douleurs, je les ai donc accueillis chez moi, où nous étions trois membres. Nous avons appliqué le Johrei au couple et nous avons fait la Pratique du Sonen.

Nous avons reçu l’orientation du Ministre Jeremias Kifuta de donner des aliments naturels à la sœur qui purifiait. Nous sommes donc entrés dans le potager familial pour y cueillir quelques feuilles de choux frisé, nous en avons fait un jus que nous lui avons offert. Nous avons continué de lui appliquer le Johrei. Après un certain temps, elle s’est endormie tranquillement. Autour de 6 heures le lendemain matin, elle s’est réveillée guérie de la terrible douleur au ventre qui l’affligeait depuis quelques jours et, elle a participé au Culte Matinal sans problème, m’ayant rapporté qu’elle sentait une force intérieure comme elle n’avait jamais eu auparavant, elle est rentrée chez elle heureuse. Très reconnaissants, ils ont matérialisé un don spécial et émus par le miracle, trois personnes de cette famille sont devenus des membres : le couple et leur oncle.

J’ai appris que l’alimentation naturelle contient l’énergie spirituelle qui donne la vie à l’homme. Malgré que nous ayons perdu une nuit à veiller, nous éprouvons profondément la gratitude car Dieu nous a utilisés dans l’élévation spirituelle de nos ancêtres. Ainsi, mon engagement est de former au moins un membre par mois, une contribution valable à la construction du Paradis Terrestre. J’ai déjà acheminé trente personnes à l’Eglise Messianique, je m’occupe de deux maisons de membres et autant d’autres maisons de visiteurs.

VIE

NT

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PA

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E Le livre Os Novos Tempos est déjà disponible à tous ceux qui veulent comprendre le principe de la philosophie de l’Eglise Messianique Mondiale. Il contient les enseignements du Messie Meishu-Sama, son Fondateur et, sa lecture est indispensable à une meilleure compréhension de l’importance de la spiritualité au jour le jour et de l’adoption d’une posture de vie en accord avec les nouveaux temps.

SERVICE Disponible en portugais et, bientôt, en anglais et en français.

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Pas à pas

MANUEL*

Comment faire un potager familial de façon simple et pratique

Obs: prefira vasos grandes e com profundidade de pelo menos 40 cm, que permitem plantar uma maior diversidade de culturas.

1. Le choix du terrain

•Choisissez des locaux bien éclairés, qui reçoivent au moins le soleil du matin (dans les locaux sombres et mal éclairés, la plante ne réalise pas la photosynthèse et ne grandit pas de façon adéquate) ;

•Des locaux proches d’une source d’eau ;

•Des locaux distants de 15 mètres des fossés d’égouts – dans les cas où ces fossés sont protégés de béton, la distance pourra être plus petite ;

•Des locaux protégés de vents forts.

2. Pots

•Faites de petits trous au fond du pot pour faciliter le drainage de l’excès d’eau ;

•Couvrez le fond du pot d’une couche de 5 cm de cailloux ou de débris de burgau;

•Placez la terre ;

•Incorporez le matériel organique – des restes végétaux tels que : de l’herbe triturée, des restes de feuilles séchées, des restes de cultures de maïs, haricots, cacahuètes, etc. ;

•Nivelez la terre ;

•Couvrez d’herbe séchée ;

•Arrosez quotidiennement pour maintenir l’humidité pendant 15 jours – ainsi la terre sera prête pour le semis.

3. Réalisation du Potager

•Nettoyez le terrain (retirez les débris de construction, les bouteilles, les boîtes de conserve, les ordures, les sacs plastiques, etc.) ;

•Séparez, pour les incorporer à la terre, des restes de culture, tels que du maïs, haricots et même des restes d’herbe coupé ;

•Labourez la terre, travaillez-la pour qu’elle soit très aérée ;

•Mesurez vos plates-bandes (1 mètre de largeur par X de longueur) ;

•Posez de tiges et le fil de nylon autour des plates-bandes ;

•Elevez les plates-bandes ;

•Placez les restes végétaux – restes de feuilles, herbe coupée, restes de paille de haricots, cacahuètes, etc. ;

•Travaillez la terre ;

• Mettez la terre à niveau ;

•Arrosez la terre ;

•Faites une couverture morte (herbe coupée)

•Arrosez tous les jours jusqu’au 15ème. jour, période où la décomposition de la matière organique sera conclue ;

•Arrosez tous les jours jusqu’au 15ème. jour, période où la décomposition de la matière organique sera conclue ;

Solution pour des petits espaces

4. Comment planter et repiquer les plants

Certains légumes sont plantés directement dans les plates-bandes mais, il y en a dont les graines doivent être plantées dans des pépinières pour être ensuite replantés dans des plates-bandes définitives. Ce dernier type de culture offre plus de protection et des meilleures conditions pour la germination de la graine et pour le développement des nouveaux plants.

a. Plantation directe

•Après la période de préparation de la terre, enlevez la couverture d’herbe sèche et retournez la terre à nouveau. Consultez la table d’indication du compas (espace entre les plantes) ;

•Ouvrez des lignes pour planter et semez la culture que vous avez choisie, en respectant l’écart ;

•Couvrez d’une fine couche d’herbe sèche, surtout dans les intervalles des lignes ;

•Si après la germination les pousses sont trop serrées, il faut arracher quelques unes, en prenant bien soin de ne pas nuire les racines de la plante qui reste en place.

b.Pour produire des plants

•La pépinière pour être faite dans une petite plate-bande, dans des plateaux en polyéthylène, des cageots en bois, gobelets ou dans des gobelets en journal ;

*Ce matériel est organisé par l’ingénieur agronome Adriana Tamie tutumi

•La terre peut être préparée de la même façon que pour la plantation directe ;

•Ouvrez des petites lignes et semez les graines à une profondeur égale à trois fois leur taille. Placez 2 à 3 graines dans chacun des espaces du plateau et/ou gobelet pour assurer la germination ;

•Dans le cas de plates-bandes ou de cageots, placez 2 à 3 graines et laissez un espace de trois doigts entre les plantes et 4 doigts entre les lignes de semis, fermez ensuite ces lignes ;

•Faites une fine couverture d’herbe sèche ;

•Lorsque les jeunes plants ont 3 ou 4 feuilles définitives, on peut les repiquer dans l’emplacement définitif ;

Production de plants (plateaux

en plastique, cageots en bois

et gobelets en journal)

c. Repiquage des plants

Lorsque les jeunes plants atteignent 10 cm de taille ou qu’ils présentent 3 ou 4 feuilles définitives ils sont prêts à être repiqués ;

•Retirez-les à l’aide d’une pelle à repiquer, en prenant bien soin de ne pas nuire aux racines et sans perdre la terre ;

•Plantez le plant en le nivelant à la terre de la plate-bande ou du pot et remplissez les espaces vides avec de la terre. Appuyez tout autour du jeune plant pour éliminer les bourses d’air ;

•Après avoir repiqué le plant, couvre-le d’une fine couche de couverture morte (herbe sèche coupée) pour la protéger contre la lumière trop intense solaire et maintenir davantage l’humidité de la terre.

Etapes du repiquage

5. Le choix de ce que vous allez planter

•Pour choisir la culture, il faut considérer la meilleure époque de semis, car chaque culture s’adapte à une condition déterminée – froid, chaleur, sols sableux, sols argileux, etc. ;

•Vérifiez les conditions locales et, à l’aide d’un technicien, choisissez la culture qui sera plantée.

6. L’entretien des potagers

•Cherchez à maintenir le pot légèrement humide, sans jamais le tremper d’eau, car ceci pourrait tuer la plante et causer des maladies ;

•Cherchez à arroser les plantes dans les heures les plus fraiches de la journée car l’eau s’évapore moins dans ces périodes et les plantes en profitent mieux car elle reste stockée dans la terre ;

•Observez attentivement l’eau que vous allez utiliser pour arroser – évitez toute eau contaminée par des fèces, des égouts, du savon ou d’autres produits chimiques (produit d’entretien, insecticides, etc. ;

•Ne pas arroser avec des jets d’eau forts ni la terre ni les plantes, placez votre doigt pour la pulvériser sur vos plantes et sur le sol (lorsque le jet d’eau est lancé directement sur la terre, la surface durcit pendant qu’elle sèche, ce qui empêche la pénétration de l’eau dans le sol. De plus, un jet trop fort casse les feuilles et nuit aux plantes ;

•Posez une couverture pour enrichir la terre, c’est-à-dire, placez à nouveau des matières organiques ou du bokashi (compost organique) autour de la plante pour aider à son développement (n’appliquez jamais du bokashi sur les feuilles car vous pouvez les brûler) ;

•Essayez de placer toujours des bons sentiments dans toutes les phases du développement de la plante.

CULTURE DES CAROTTES – Lorsque les plantes ont près de 5 cm de taille, procédez l’arrachage qui consiste à enlever après le semis les plantes en excès, en laissant seulement celles qui sont à une distance convenable des autres.

CULTURE DE TOMATES ET DE HARICOTS VERTS – On doit placer des tuteurs (des verges pour soutenir les arbustes, les grimpantes ou les arbres flexibles). Dans le cas particulier des tomates, faites-le seulement lorsque ça devient nécessaire.

Observez attentivement tous les besoins de votre plante.