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Page 1: IA's periodical celebrates its30th anniversary in …...16th edition 45 1st supplement to the International Congress Calendar, 1978, 18th edition . 51 Cover photo ; The Palace of Ginori
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UIA's periodical celebrates its30th anniversary in 1978, havingchanged its name from « International Associations » to« Transnational Associations » in 1977, in order to reflect thetransnationalnature of nonprofit associations(INGOs) by usingmore appropriate terminology. Our informed readers will haveappreciated our intention to give a good example of conceptualclarity.

The purpose of « Transnational Associations » is to present signi-ficant contributions to understanding about the structure andfunctioning of the complex network of international organiza-tions. The main concern is to focus attention on the roles andproblems of the wide variety of transnational associations(NGOs : international nongovernmental, nonprofit organizations)in the international community. In this sense « TransnationalAssociations » is the periodical of transnational associations andthose interested in them. It therefore includes news, stu-dies, statistics, activity and meeting information, as well asarticles. The articles range from descriptions of individual orga-nizations to academic investigation of groups of organizationsand their problems. The focus of the selected articles is less onthe substantive world problems on which they may act (which areextensively examined in other periodicals) and more on the pre-sent methods of international action and future alternativeswhich can usefully be envisaged and discussed. Related themesregularly treated are : relationship of NGOs to intergovernment-tal organizations, techniques of meeting organization, internatio-nal information systems, multinational enterprises.

The readership therefore includes : international associationexecutives, intergovernmental organization executives, scholarsof the sociologe of international action, organizers of interna-tional meetings, commercial organizations offering services tointernational bodies, and others interested in the activities of thewhole range of international organizations.

* Transnational Associations » is the organ of the nonprofitUnion of International Associations, although the views expressedare not necessarily those of the UIA.

En 1978 la revue entre dans sa 30e année.L'année 1977 a vu le changement de titre de notre Revue« Associations Transnationales » au lieu d'« Associationsinternationales ».Le fait transnational des associations non lucratives (OING) levoulant ainsi, nos lecteurs n'ont pas été surpris que nous don-nions le bon exemple d'un langage clair.

La raison principale d'« Associations Transnationales » est d'ap-porter sa contribution à la vie et au développement du réseaucomplexe des associations, dans ses structures comme dans sonfonctionnement.

Le premier souci d' « Associations Transnationales » est de fixerl'attention sur les tâches et les problèmes d'un large éventail d'as-sociations transnationales sans but lucratif — les organisationsdites non-gouvernementales dans la terminologie des NationsUnies. En ce sens « Associations Transnationales » est la tribunedes associations transnationales et de tous ceux qui s'y intéressent.Cette revue mensuelle contient des nouvelles, des études, desstatistiques, des informations spécifiques sur les activités desassociations, leurs congrès, leurs réunions. Aussi des articles,des chroniques ayant trait aux problèmes et aux intérêts com-muns aux associations.

Le sujet des articles choisis s'attache surtout à la méthode del'organisation internationale considérée notamment dans sesrapports avec le secteur privé des associations et dans la perspec-tive des adaptations nécessaires aux temps nouveaux, plutôtqu'au fond des problèmes, qui sont le propre de chaque grou-pement et traites ailleurs dans des revues générales ou spécia-lisées.

Nos thèmes habituels sont les relations des ONG avec les orga-nisations intergouvemementales, les techniques de l'organisationinternationale, les systèmes d'information internationale, outreles entreprises multinationales.

« Associations Transnationales » est l'organe de l'UAI, associa-tion sans but lucratif, bien que les opinions qu'il exprime nesoient pas nécessairement celles de cet Institut.

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS : 30th year, 1978

The subscription rate is : BF 850, or equivalent, per year(10 issues) + postage.

Method of payement :Bruxelles : Compte-chèque postal n° 000-0034699-70 ouCompte n° 210-0451651-71 à la Société Générale de Ban-que, 48 rue de Namur, 1000 Bruxelles.London : Crossed cheque to Union of International Asso-ciations, 17, Anson Road, London N7 ORB.

ASSOCIATIONS TRANSNATIONALES ; 30e année, I978

Le prix de l'abonnement est de: FB 850, ou équivalent,par an (10 numéros) + Frais de port.

Mode de paiement à utiliser :Genève : Compte courant n° 472.043.30 Q à l'Union desBanques Suisses.

Paris : Par virement compte n° 545150-42 au Crédit du Nord,Boulevard Haussmann, 6-8 (C.C.P. de la Banque n° 170.09).

Copyright 1978 UAI

Views expressed in the articles, whether signed or not, do not necessarilyreflect those of the UAI.

Copyright 1978 LIAILes opinions exprimées dans les articles, signés ou non. ne reflètentpas nécessairement les vues de l'UAl.

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS, 1-1978 3

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(former title : INTERNATIONAL ASSOCIATIONS (ancien titre : ASSOCIATIONS INTERNATIONALES)

30th year 1978 - n° 1 30e année

Published MONTHLY byUnion of International Associations - UAI (founded 1910)

Editorial and Administration : Rue aux Laines 1, 1000 Brussels (Belgium)

Tel. (02) 511.83.96.

Printing : POOT. Brussels. Tel. 267.78.88.

UK Representation (including advertising) : 17 Anson Road, London N7ORB. Tel, (01) 609 2677.

Advertising : Roger Ranson, Advertising Manager, 9, av. do Lattre deTassigny. 92210 St. Cloud France. Tel. 602.5383.

Union of International Associations, rue aux Laines 1. 1000 BrusselsBelgium. Tel. (02) 511.83.96 — 512.54.42.

MENSUEL publié parUnion des Associations Internationales - UAI (fondée en 1910)

Editeur responsable: R. Fénaux, 1, rue aux Laines. 1000 Bruxelles(Belgique). Tél. (02) 511.83.9S.

Imprimerie : POOT, Bruxelles. Tél. 267.78.88.

Publicité • Roger Ranson, Délègue-Directeur de Publicité. 9. av. de Lattrede Tassigny, 92210 St. Cloud, France. Tél. 602.5383.

Belgique. Tel. (02) 511.83.96 — 512.54.42.

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS. 1-1978 5

UNION DES ASSOCIATIONSINTERNATIONALES

UNION OF INTERNATIONAL ASSOCIATIONS

COMITE DE DIRECTIONEXECUTIVE COUNCIL

Président : Président :F.A. CASADIO, Directeur. Societa Italiana perl'Organizzatione Inlernazionale (Italie)

Vice-Présidents : Vice-Présidents :Mohamed Aly RIFAAT (R.A.U.)Former Secretary-General of the Afro-AsianOrganisation for Economic Cooperation.S,K. SAXENA (India)Director of the International CooperativeAlliance.

Trésorier Général : Treasurer General :

Paul E. HIERNAUX (Belgique)

Président de la Conférence Permanente des

Communauté Economique Européenne.

Membres : Members :F.W.G. BAKER (U.K.)Executive Secretary, International Council ofScientific UnionsLuis G. de SEVILLA (Mexique)Président Doyen de l'Académie mexicaine de

Mahmoud FOROUGHI (Iran)

Affaires internationales au Ministère des Af-faires étrangères d'Iran.Johan GALTUNG (Norvège)Director. International Peace Research Insti-tute. Oslo.Nikola A. KOVALSKY (URSS)Directeur adjoin! de l'institut du MouvementOuvrier International de l'Académie desSciences de l'URSS.Marcel MERLE (France)Professeur à l'Université de Paris 1.Jef RENS (Belgique)Président du Conseil National du Travail.Andrew E. RICE (U.S.A.)Executive Secretary of the Society for Inter-national Development.

Secretaire General ; Secretary-General :

Robert PENAUX (Belgique)

- ASSOCIATIONS TRANSNATIONALES »"TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS"

Rédaction /Editorial

Robert FENAUXGeorges Patrick SPEECKAERTGeneviève DEVILLEAnthony J.N. JUDGEGhislaine de CONINCKJennifer OTLET

janvierJanuaryEditorial : Philosophie et morale des associations 6

NGO Organizations for action, by Olle Dahlén 8

Les problèmes de la documentation dans la société contemporaine :

I : Un centre de documentation internationale 15II : Les politiques de la documentation de l'information et de lacommunication mondiales, par F.A. Casadio 16III :La documentation et la société transnationale, par Robert Fénaux 18IV :La documentation internationale dans les bibliothèques spécialisées,par José Leymarie 21Les OING à Paris :— Le comité de Liaison des OING établies en France 27— Annexe : l'objet du CLOING; composition du bureau 28Les OING à Strasbourg :— La commission de Liaison des ONG auprès du Conseil de l'Europe 29— Annexe I : Mémorandum sur la volonté des ONG de participerdavantage aux travaux du Conseil de l'Europe... 32— Annexe II : Assemblée parlementaire du Conseil de l'EuropeLes OING en Europe :— L'Europe des peuples et le devenir des institutions de l'Europe,par Claude-Laurent Genty 34

UAI active members — membres actifs de l'UAI 40

—Membres de soutien de l'UAI - U1A supporting members 44

7th supplement to the Yearbook of International Organisations,16th edition 451st supplement to the International Congress Calendar, 1978,18th edition . 51

Cover photo ; The Palace of Ginori Licci, Florence, Italy, which is the headquarters of the new Documentation centre on International Organisations and the European Communities.

Photo de couverture : Palais Ginori Licci, Florence, Italie, siège du nouveau Centre de documentationSur les organisations internationales et les communautés européennes.

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PHILOSOPHIE ET MORALE

DES

ASSOCIATIONS

' La morale est la même chez tous leshommes qui font usage de leur raison ...

Voltaire.

Un des maîtres de l'idée associative,Charles Gide, injustement oublié, aécrit que « l'association est probable-ment la plus générale de toutes les loisqui gouvernent l'univers » attenduqu'elle se manifeste non seulementdans les rapports des hommes vivanten société, mais bien au-delà jusquedans les rapports qui nous permettentde penser. (1) Cependant, en limitantl'association à la définition couranted'« une relation établie entre personnesayant conscience d'une communautéd'intérêts », on s'avise qu'il y a unephilosophie et une morale propres auxassociations, entités indépendantesd'initiative privée, qu'elles se situentdans l'Etat ou en dehors, qu'elles re-lèvent de la morale close de la com-munauté, ou de la morale ouverte del'humanité entière, selon la distinctionde Bergson.Une philosophie au sens d'un fonde-ment de valeurs humaines et une mo-rale au sens d'un devoir social, qu'ilimporte de souligner, alors que la so-ciété en crise et en détresse, « lasociété bloquée > comme disent lessociologues, cherche anxieusementune issue à ses maux et à ses entraves,à tous les échelons des relations hu-maines, jusqu'à tendre au sommet d'unordre mondial.

Une philosophie et une morale fonciè-rement optimistes qui partent de la li-berté créatrice pour aboutir à la soli-darité organisée : * Puisque nous vi-vons en société, il s'agit de savoir con-cilier la sauvegarde des individus avecles exigences de la vie en commun *. (2)Le réseau des associations, c'est l'a-ménagement de cette vie en commun,l'agencement de la solidarité, l'enca-drement de la société, la chose plu-raliste avant le mot.Sous un autre aspect, une sorte deraison sociale en contrepartie de laraison d'Etat. La Cité en face du Prince,tolérant ou autoritaire. Le pouvoir to-lérant voyant dans le fait associatifune aide, un point d'appui; le pouvoirautoritaire une gêne, un obstacle.

Dans les relations interétatiques éta-blies, le fait associatif, qui traverse lesfrontières avec ses antennes transna-tionales, est considéré par tous les

souveraineté nationale mais tantôtadmis comme un facteur de coopéra-tion, tantôt suspect ou interdit commeun facteur d'ingérence. C'est le granddébat du jour sur le rôle de pressiondes associations transnationales vouéesaux Droits de l'Homme.

** *

Beaucoup d'Etats s'inquiètent et mêmese fâchent, qui ne semblent pas avoirencore compris, faute d'informationsadéquates, la philosophie et la moraledes associations transnationales que laterminologie de la Charte des Nations-Unies a nommé les organisations non-gouvernementales.Nous avons mentionné l'autre mois laprétention exorbitante d'une résolutionde Nairobi qui prescrit au DirecteurGénéral de l'Unesco de contrôler si lesONG dotées d'un statut consultatif sesoumettent non seulement aux prin-cipes des Nations-Unies et de l'Acteconstitutif de l'Unesco, mais encoreaux décisions politiques de la Confé-rence et du Conseil de l'Institution. Orvoici que les échos nous viennentd'une tendance chez beaucoup d'Etatsà contester la vocation des ONG s'oc-cupant des droits de l'Homme, qui nefont qu'accomplir leur raison d'être. LeComité permanent des ONG de l'Unes-co, qui a tenu sa conférence à Paris etdont nous avons déjà reproduit les prin-cipaux rapports, aura là un beau pro-gramme d'action. Il faudra parler hautet clair sur le rôle et la nature des as-sociations; il faudra non seulement ap-prendre aux Etats à les considérer.mais bien davantage à les convaincrequ'ils ont besoin de toutes les forcesassociatives pour entreprendre et réus-sir tout ce qu'ils nomment le dévelop-pement, la sécurité, la justice, le bien-être et finalement la Paix.

6 ASSOCIATIONS TRANSNATIONALES, 1-1978

OING 1978

(1) Charles Gide: Traitéd'économie politique.

(2) Encyclopédie Larousse.

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A cet égard on trouvera dans ce numé-ro de notre revue le témoignage au-torisé de l'ambassadeur suédois Dahlen.au titre de chargé d'affaires ONG dans!e monde, qui nous apporte, en versionanglaise inédite, les premières conclu-sions d'une mission et d'une expériencesans précédent, y compris sa prési-dence du Comité des ONG de l'Ecosoc.Son propos, d'une honnête franchise,confirme en tous points nos propresvues. L'ignorance de la nature et desvaleurs des ONG se constate jusqu'ausein même du Comité NGO de l'Ecosoc.ce qui était déjà le cas au temps dessoixante membres des Nations-Uniesavant la majorité du tiers-monde, ilnous en souvient personnellement.M. Dahlen trouve surprenant que tantde gouvernements en mal de dévelop-pement " ne se rendent pas encorecompte que leurs meilleurs alliés dansla mise en œuvre d'un nouvel ordreéconomique mondial sont les ONG,encore qu'un nombre croissant d'entreeux semblent maintenant informés dece fait"-.Ce qui est vrai pour la stratégie dudéveloppement l'est pour la stratégiedes armements qui ne pourra, un beaujour, faire l'économie de dépenses fol-les, pour les consacrer à des œuvresraisonnables, qu'avec l'appui del'opinion représentée par les ONG.Faisant allusion « au lien entre la cour-se aux armements et le nouvel ordreéconomique », l'auteur estime avecraison qu'aux fins de la prochaine ses-sion spéciale des Nations-Unies con-sacrée au désarmement, * beaucoupd'appui sera donné par d'anciennesONG et de nouveaux groupes ».Des ONG qui naissent et prolifèrentdans les pays les plus développés, ilest vrai, mais dont l'objet vise toujoursdavantage à l'universalité. Le mouve-ment gagne rapidement l'Afrique, par-ticulièrement dans le domaine desDroits de l'Homme et de l'environne-ment. L'ambassadeur Dahlen en donnepour exemples les séminaires organisésavec succès par la Commission des af-faires internationales du Conseil mon-dial des Eglises et la Commission in-ternationale des juristes.En revanche il ne se trouve plus quedes « cartiéristes » attardés pour nierque les pays privilégiés, à des degrésdivers, ont un devoir de « justice » vis-à-vis des pays moins favorisés, à diversdegrés également — diversité qu'ondoit toujours avoir à l'esprit quand onparle en termes généraux.

Ici encore l'actualité de l'ordre mondialen appelle aux valeurs permanentesd'une morale universelle. Au hasard denos lectures nous avons trouvé chezun philosophe contemporain cette ré-flexion morale de portée générale maisd'application particulière aux relationsinternationales de notre temps : . Il

tence d'autrui et l'égalité radicale deshommes sont des catégories essentiel-les de la conscience. Sans doute est-cede ce point de vue que se découvrel'idée fondamentale de justice sous sonvéritable jour et dans ses relations avecl'idée même de raison. Si étrange quecela semble le meilleur moyen de pen-ser aux autres est de rentrer en soi...Plus le sujet se replie sur son intimité,plus il devient sensible à l'attente et àl'exigence d'un autre homme quel qu'ilsoit, dont il ne peut récuser le contrôle.Toute pensée est espoir de dialogue etd'accord ..

Intimité signifiant ici conscience, et lesujet pouvant être une collectivité in-formée et instruite de ses intérêts biencompris, il suffit de remplacer un « au-tre homme » par un « autre peuple «pour penser qu'en effet nos contem-porains ne peuvent plus échapper long-temps au regard ni au contrôle d'au-trui. C'est cela même l'interdépendance.Et l'espoir de dialogue et d'accord,c'est aussi l'actualité internationale ettransnationale dans toutes ses manifes-tations.

Thomas Masaryk, le président-philosophedont on ne sait pas assez la personna-lité ni l'œuvre, a confié, dans ses entre-tiens avec Karel Capek, sa convictionqu'il n'y avait pas deux morales, l'unepour la chose publique, les Etats, l'au-tre pour la chose privée, les individus.La raison d'Etat refuse cet impératif.La morale universelle prétend à fairele bien par des " vertus " individuelles,y compris les vertus relatives à la vieen société, à savoir essentiellement la, justice et la bienfaisance sous diversesformes. En langage international labienfaisance s'appelle l'aide et la jus-tice l'égalité, dans un ordre mondialqui serait borgne s'il se bornait à l'as-pect économique du développement.

Mais c'est la une conception touteneuve de la morale, qui s'éloigne del'égoisme des Etats pour se rapprocherde la solidarité des peuples que RenéMaheu identifiait au réseau des asso-ciations non-gouvernementales. La pen-sée de Masaryk refait surface. Le phi-losophe pourrait bien venger le prési-dent en avance sur son temps, dont laRépublique démocratique fut peut-être,tous comptes faits, la victime d'une an-ticipation. Mais il faudra partout atten-dre encore le temps que le Prince con-temporain se dépouille d'un machiavé-lisme que l'Etat totalitaire a pousséau-delà de ce que l'illustre Florentin ajamais imaginé.

Ayant participé l'autre mois, à Florenceprécisément, à des Journées d'étudesorganisées par la Région toscane et laSociété italienne pour l'organisation in-ternationale, sur < les problèmes de la

Documentation dans la société con-temporaine ,, dont on trouvera un dos-sier dans le présent numéro, nous rap-portons plus loin notre rencontre ima-ginaire avec l'ombre de Nicolas Machi-avel dans les charmants jardins de Bo-goli, attenant au Palais Pitti.L'auteur du " Prince ". patriote italien,qui retira de ses expériences de chan-cellerie et de diplomatie la convictionqu'il ne faut voir en politique que le butà atteindre, en écartant des préjugésd'ordre moral, nous apparut en fan-tôme désabusé après une méditationde passé quatre siècles de raison d'Etat.Résumant d'une phrase sa confidencenous dirons : " Le Prince n'est plus lePrince ". sans que nous ayons pu dis-cerner dans sa voix d'outre-tombe lasurprise, le regret, le remords, ou uneraisonnable soumission au fait nouveau.Le Prince de notre temps n'est plus lePrince souverain d'autrefois, parce qu'ilest « contrôlé » et pressé de toutesparts, malgré son appareil militaire etpolicier. L'information — et la docu-mentation qui en est le support — in-terviennent radicalement dans ce chan-gement, les travaux de Florence l'ontbien montré. Montesquieu en formulantl'Esprit de lois (et des affaires d'Etat)il y a deux siècles d'ici, n'avait paspensé à l'avènement de ce quatrièmepouvoir de la communication des faitsqui entend désormais participer à ladécision. Certes ce quatrième pouvoirn'est pas encore de juridiction mondiale,loin s'en faut. Mais avec les techniquesnouvelles de l'information, aucune fron-tière ne peut plus l'arrêter. Dira-t-onque des monopoles de ce développe-ment technique peuvent s'en approprierl'usage ? Momentanément oui, maisdéjà la riposte surgit : voyez la nais-sance, ces jours-ci, d'une nouvelle as-sociation transnationale pour la défensedu droit des peuples à leur identité et àleur propre culture contre une sortede pollution intellectuelle et morale.

En cet instant de morosité qui ouvreune nouvelle année de crise de sociétéet d'institutions, nos vœux — et nosespoirs — vont aux valeurs et aux res-sources du réseau transnational desassociations, qui s'inscrit en traits clairsdans la brume d'un pessimisme tropsouvent inconsidéré.

Voltaire dans » Candide ». son chefd'œuvre. nous a donné une leçon demesure qui demeure. Mais si tout n'estsûrement pas • pour le mieux dans lemeilleur des mondes possible» il se peutque le phénomène moral et social desassociations se révèle, dans une pros-pective raisonnable, le moins mauvaisdes systèmes, comme Churchill disaitplaisamment de la démocratie parle-mentaire.

Robert FENAUX.

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS. 1-1978 7

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NGO Organisations for action

by Ambassador Olle Dahlén*

This is a report on my purely personalexperience of private organizationsand popular movements with which Ihave had the pleasure of having grow-ing contacts over the past ten years orso. 1 have had many opportunities tofollow their work at their headquarters,in different countries and in the Uni-ted Nations and its specialized agen-cies.

In the aggregate the operational scopeof these organizations is very exten-sive. Their interests and priorities varygreatly. They also develop in differentways. My reflections on their futuresignificance can therefore be only ageneral outline.

I shall as a rule be using the name giv-en to this whole group of large andsmall private organizations, popularmovements and small groups in theU.N. — Non-Governmental Organ-izations (NGOs).

I. Current tendencies

NGO contributions that are noticed.In the eyes of the Swedish public, therole- that international NGOs played atthe 1972 UN Conference on the Hu-man Environment is the outstandingexample of what these organizationsand groups can accomplish within theframework of the UN. We still re-member the massive police forces —who didn't have much to do — andthe vast publicity the activities of theenvironmental NGOs attracted along-side the UN conference.

It was the scientists — Rachel Carsonand concerned NGOs — all over theworld, who first brought environmen-tal problems into the limelight. Thesteady mobilization of opinion at ho-

(*) Chairman of the Standing Com-mittee of NGOs /ECOSOC.

(**) From the study : . Sweden's in-ternational conditions ». Swedish Se-cretariat lor Future Studies.

me and the world over woke the pol-iticians up. It was then possible forSweden to get support in the UN fororganizing a conference on the envi-ronment. The Stockholm Conferencewas a great success in that it stirred upa great deal of interest in the subjectsinvolved. There were many problemsmet during the Conference and theydid not diminish when it came to for-mulating recommendations. Despitethis, it is no exaggeration to say thatthe Stockholm Conference meant abreak-through for environmentalissues at the level of international pol-itics. The importance of the roleplayed by the NGOs in this contextis now an accepted fact.

Something which is not so clearly ack-nowledged is that the various Viet-nam movements in different parts ofthe world should be considered asNGOs in the traditional Swedish sense.

The importance of the influence ofthese groups on public opinion is notdenied. They created an opinion and/or boosted the opinion which alreadyexinted among politiciann in manyparts of the world. But there are somein Sweden who hold that the Vietnamgroups were not genuine NGOs. Thesame arguments can be used concer-ning Chile committees and similargroups. Later on in this article I shallbe discussing this problem of definit-ion in connection with a possible dev-elopment.

Anti-apartheid movements have longworked for certain definite goals. The-re are NGOs which have this as theironly task. They are particularly num-erous in the United Kingdom as it wasonce the centre of colonial rule, butalso in the United States and othercountries.

Quite a number of big internationalNGOs have included the fight againstracism in their activities, for instancethe World Council of Churches. Underthe direction of Senator George Mc-Govern the Program to CombatRacism was worked out in 1969. TheCouncil set up an agency for this pur-pose. For many years the United Sta-tes' new ambassador to the U.N., An-

drew Young, was a member of thecommittee which directed the workand he can hardly have escaped beinginfluenced by it. The earlier chairman

of the Program, who came from Zim-babwe, has taken part in the Genevanegotiations as a political adviser tothe Patriotic Front. According to Afri-can specialists the WCC Program toCombat Racism has been a major fac-tor in the churches becoming in-creasingly severe in their oppositionto apartheid and colonialism. •

Generally speaking, one of the bestexamples of the impact of NGOs onpublic opinion is in the field of humanrights. The International Commissionof Jurists was at one time the leadingorganization here. Then came Amnes-ty International. The Commission con-centrated on investigating systematicviolations of human rights. Extensivesurveys were and still are carried outof conditions prevailing in variouscountries.

Amnesty International came later andhas concentrated on political prisonersand their treatment, their collectivetreatment as well as individual cases.The opinion-moulding work of Am-nesty can, for instance, be judged fromthe frenzy with which certain govern-ments defend themselves against accu-sations.

The charting of what happened in theperiod immediately after the coupagainst Allende in Chile is an exam-ple of the importance of increasingcooperation between different NGOs.The World Council of Churches askedthe International Commission of Jur-ists and the Max Planck Institute tosend an investigation commission toChile and also paid its expenses. Thecommission report became the basicdocument for the accusations againstthe junta. Later on several other re-ports were issued by other organizat-ions.On the whole, the material that NGOsof this kind have handed over to theUN Commission for Human Rightshas often been the only fact-findingmaterial the Commission has had towork on. Governments are very cau-tious about presenting documentation

8 ASSOCIATIONS TRANSNATIONALES, 1-1978

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that implies criticism of other govern-ments. Obviously they would ratherothers deliver such evidence. It is re-grettable that governments which havebeen criticized in this way have triedto make it more difficult for the NGOsto present reports of their investiga-tions to the Commission.

The United Nations Institute for Train-ing and Research (UN1TAR) is car-rying out a project which will reviewthe importance of the NGOs for inter-national development assistance. Di-rector-General Ernst Michanek ofSIDA has written a paper on the roleof the Swedish NGOs (UNITAR re-port). It is an interesting documentwhich for the first time depicts thisimportant phase of Swedish develop-ment assistance history.

Mr. Michanek is of the opinion thatthe Swedish NGOs were the foundat-ion on which later work had to bebuilt. They were important membersof the first assistance agency and wit-hout the NGOs the work would neverhave got going as it did. Furthermore,he emphasizes the crucial role theNGOs have played in mobilizing pu-blic opinion in favour of increased aid.

It has also been of great importancethat Swedish NGOs such as the chur-ches, the Red Cross and the Save theChildren Fund have been working inthe developing countries. Their mem-bers know more about the difficulties,but also have a greater sense of per-sonal responsibility for the continuan-ce of development projects. Govern-ment authorities have also realizedthis and every year give an increasedamount of money to the NGOs fortheir own projects and for the distri-bution of information on questions ofdevelopment assistance. It is interest-ing to note that part of this money issometimes used to criticize Parliam-ent for not doing enough or for notdoing what they do in the right way !An NGO need not be big in orderto exert influence on public opinion.

The debates which have taken placein the relatively small Swedish organ-ization the Association for Develop-ment Questions (FUF) have had a def-inite impact on public opinion aboutinternational development assistancepolicy.

In some other countries NGOs haveplayed the same important role asthose in Sweden. Canada, Holland,Great Britain and the United States areamong the most outstanding examplesof this. In Canada and Holland thegovernments and the official aid agen-cies have made use of NGOs and co-operated with them at all levels. Thesegovernments have also placed consi-derable government grants at the dis-posal of international NGOs; for in-stance, at the Seventh Special Sessionof the UN General Assembly and atthe last UNCTAD meeting.

At the Food Conference in Rome in1975 the NGO representatives fromthe United States are said to haveexerted considerable influence on themembers of Congress who were pre-sent. According to US experts, thisled to the stand taken by their deleg-ation on issues affecting the develop-ing countries being more favourablethan it was from the start.

NGOs — so far mainly typical of theWestern world :

NGOs as we know them are largely a« Western » phenomenon. Idealistic,humanitarian and religious movementsas well as trade unions generally havetheir origin and their strongholds inWestern and Northern Europe andNorth America. In these regions thereare some thousands of movements,organizations and groups working ona voluntary basis. Sometimes they havemany millions of members — reli-gious groups and trade unions — othersconsist of only a handful of people buthave large resources so that they canmake themselves heard. Others existonly on paper.

In the pre-iron-curtain era, movementsof this kind were also active in Hun-gary and East Germany, for instan-ce. Immediately after the SecondWorld War it became increasinglydifficult for them to work, in manycases even quite impossible. Graduallythe regimes in Eastern Europe beganto realize the need for NGOs with afirm footing in an opinion quite diffe-rent from that on which WesternNGOs are usually founded. In this

way the World Peace Council emer-ged. The Christian Peace Conferencewith headquarters in Prague was set upand had to suffer dramatic and tragicupheaval in connection with eventsin Czechoslovakia in 1968.

A number of NGOs with the word« democratic » in their names havegrown up : International Associationof Democratic Lawyers, Union ofDemocratic Women etc.

They all have a different connectionto socialist ideology than the western.

The trade unions are also divided intotwo « Internationals » owing to dif-ferences in ideology, the InternationalConfederation of Free Trade Unionsand the World Federation of TradeUnion.

The Protestant and Greek Orthodoxchurches in Eastern Europe in timebecame members of the World Coun-cil of Churches. They are very activewith a considerable influence, parti-cularly in the commissions dealingwith international political problems,such as the Commission of the Chur-ches on International Affairs, Inter-Church Aid and Refugee Service, theChurches Participation in Develop-ment and the Programme to CombatRacism.

The UN Economic and Social Coun-cil (ECOSOC) has a special commit-tee dealing with applications for NGOstatus under ECOSOC. The committeealso recommends the rules which areto govern the NGO's relations to ECO-

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS, 1-1978 9

W.H.O. photo by Todd Webb : Guatemalan children drinking "Incaparina", an inexpensive, highly nutritional product, developed

by the Institute of Nutrition of Central America and Panama (INCAP).

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Photos, from top , clockwise, League of Red Cross Societies :Jean Mohr : A.D.P. Paris:W.E.P. F.A.O. T. Page; W.H.O. : P. Almasy.

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SOC and its agencies. There are ten-dencies among certain member statesin this committee to classify NGOsaccording to East and West orientation.

Sometimes delegations try to obstructone another's NGOs, something whichis both unpleasant and somewhat ab-surd. Some of the member states knowvery little about NGOs and someti-mes make disastrously mistaken jud-gements, even based on their ownpremises, and vote against what shouldbe in their own interest. Nor is thereanything to be gained by this strugglefor power. The degree of concordbetween the leading NGOs is so greatthat such manoeuvres only createbad-will for those involved. If theorganizations are to be genuinely non-governmental each government mustaccept the fact that there are NGOswhich are critical of them.

In many countries of the third worldthe NGOs have played a negligiblerole or not existed at all. However,things have changed in the last tenyears.

Particularly NGOs with a religiousbackground now work more closelywith national NGOs in the developingcountries. The conference convenedby the World Council of Churches inGeneva in 1966, « Church and So-ciety », and the Council's GeneralAssembly in Uppsala, Sweden, in1968 clearly showed the close ties thechurches have with the developingcountries. The Council's General As-sembly in Nairobu, Kenya, in 1975confirmed this. On this, there wasin fact no controversy, somethingwhich in certain quarters was regardedas a lack of concern for the thirdworld. As a matter of fact the integra-tion of the differing regional interestswhich had been started earlier wasconsequently carried through.

The Young Women's Christian Asso-ciation (YWCA) and Young Men'sChristian Association (YMCA) arevery active in many countries in thethird world and their national organ-izations have become increasingly in-volved in the social problems facingtheir countries. In surprisingly manycases people who have grown up inChristian churches, in the YWCAand YMCA hold leading positions ingovernment, administration and thediplomatic corps. They are also nowmore active in their own internationalChristian NGOs.

World Conference on Religion andPeace has been able to bring togetherrepresentatives of different religions.

This NGO has concentrated its workmostly on disarmament and humanrights has a strong presence at UNHeadquarters.

The Muslims are orqanized in theWorld Muslim Congress. For manyyears they hove had NGO status inthe ECOSOC and are increasinglyactive,

The Friends (Quakers) have an un-even but strong network of contactsand seem to be among the most wellinformed of all NGOs. The symposiaarranged by them for different categ-ories of decisionmakers, not least di-plomats, are always well attended andregarded as very worthwhile.

The World Federation of UN Asso-ciations seeks to extend its network ofnational associations. The US and theSoviet UN Associations are very ac-tive and so are some in the smallercountries, for example Finland andSweden. In the developing world, head-way has varied from country to coun-try. In some places the UN associationsare active while in others they existonly on paper.

The two Trade-Union Internationalswant more contacts with the develop-ing countries. So far the desired over-all results have not been forthcoming.This is understandable considering thedifficulties confronting national tradeunion movements in some of thesecountries, if they exist at all.The World Peace Council has closecontacts with the third world. The WPCseems to have good financial resour-ces at its disposal for this kind of acti-vity. At the Council's conferences andmeetings there are always large deleg-ations from the developing countries.As it seems unlikely that these deleg-ates can pay for the long journeysthemselves, the World Peace Councilobviously has funds reserved for thispurpose.

UN's specialized agencies and NGOsSeveral of the specialized agencies inthe UN are very dependent on theco-operation of NGOs. In certaincases they would not be able to func-tion at all without the NOGs. Hereare some examples of different kindsof co-operation with NGOs.

The High Commissioner for Refugeeshad depended on the co-operation ofvoluntary organizations ever sincethe post was established. More thanone hundred NGOs are now cooper-ating with the High Commissioner inthe following ways :

1. Operative partners carrying outspecial programs.

2. Considerable contributors of fundsto the work of the High Commis-sioner and as channels for infor-mation.

3. Representing public opinion as re-gards the protection and care ofrefugees.

4. Advisers to the High Commissio-ner and his representatives in va-rious countries and as field workerswho are in daily contact with therefugees.

NGOs lake pan in the Executive com-mittee of the High Commission forRefugees. The High Commissioner isalso working in close contact with theInternational Council of VoluntaryAgencies (ICVA) in Geneva andwith the Conference o! NGOs in Con-sultative Status with ECOSOC.

My visit to the refugee camp Ulyan-kulu in Tanzania for 80,000 refugeesfrom Burundi, run by the LutheranWorld Federation, made a great im-pression on me. There are more ofthis kind.

The United Nations Disaster ReliefCoordination Office (UNDRO) alsoworks in close contact with the NGOs.

Co-operation has been particularlyclose with the largest aid organizat-ions : Oxfam, Catholic Relief Services,World Council of Churches, LutheranWorld Federation and League of RedCross Societies. They have an up-to-date register of all conceivable statis-tics and other information essential fordisaster relief covering practically allcountries. The Red Cross holds an ex-ceptional position among these organ-izations thanks to its extensive machin-ery. These five organizations, togetherwith several others, cooperate with theICVA.

UNDRO also cooperates with special-ized organizations such as the Interna-tional Union of Architects, Internatio-nal Union of Local Authorities, Inter-national Council of Societies of Indus-trial Design, International Associationof Engineering Geology and Interna-tional Association of Earthquake Engi-neering.

The role such organizations can playin disaster relief is evident from theirnames.

UNEP, the United Nations Environ-mental Program was formed after theStockholm Conference in 1972. TheSecretary-General of the Conference,Maurice Strong, became the first di-rector of UNEP. Strong was himselfan NGO man both in his native coun-try. C a n a d a , and internationallythrough his work in the World Coun-cil of Churches. It was natural forhim to try to let the many activeNGOs interested in environmentalquestions have close contacts withUNEP.

The secretariat of the EnvironmentalProgram in Nairobi has also been ableto develop a close, in some cases evenintegrated, co-operation with NGOs.Much of the credit due for such goodco-operation on the part of the NGOsshould be given to the Secretary-Gen-eral of the Red Cross. Henrik Beer.On April 7, 1976, the board of UNEPmade a decision which is consideredto be of crucial importance for the

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relations with the NGOs inasmuch asit is implemented. It says that UNEP• invites, where possible, the NGOsconcerned to work within and con-tribute to the programme guidelinesdeveloped by UNEP ». This means aclear integration of NGOs in theirwork.

1979-lnternationalYear of the Child

UNICEF has just over a hundredNGOs attached to it. They collectmoney, take part in the planning andexecution of projects. They are parti-cularly involved in community activ-ities. NGOs take initiatives which areof great value in the view of the Direc-tor of the UNICEF, particularly aspioneering efforts.* The International Year of the Child "which is going to be held in 1979 wasdecided on the initiative of a numberof NGOs.

Other UN agencies than those mentio-ned here work more or less in closeco-operalion with NGOs. For instan-ce, this is true of UNDP which hasan office for such co-operation. In thefield, there is in some places a directdivision of the work between the UNand NGOs. In southern Sudan, whichthe local leaders call the fourth worldbecause of the extreme poverty, it wasinteresting, almost touching to see howrepresentatives of the UNDP togetherwith NGOs worked together to makeuse of their small joint resources. Theprovincial government intended tokeep in constant consultation withNGOs in order to get a better divisionof the work and thereby economize inthe best possible way. This happensin many places in the world. TheUnited Nations Economic Commis-sion for Africa, ECA, has a specialdepartment for contacts with « volun-tary agencies ».

II. Where is this leading ?

New mass movements unlikely.There is a tendency in Sweden —maybe in other countries too — tofall into traditional ways of thinkingwhen judging which movements are ofimportance. They should be big. po-werful and well organized. The tradeunions, the sports associations, thechurches — they're the real massmovements ! All the others are oddsand ends not to be mentioned in thesame breath. Conservatism comes tothe surface in many ways and this isone example.

F.A.O.

Amnesty, the Vietnam groups. theenvironmental groups. Chile commit-tees etc. etc. are examples of new ty-pes of NGOs. They will never becomemass movements. Not even in Swedenwill they number hundreds of thous-ands. But they don't have to in orderto influence public opinion, politicalparties, government and parliament.

The new more effective methods ofkeeping an eye on opinion-mouldershas created a new situation. It seemsthat « small is beautiful » is true heretoo. Even very small groups of ac-tion are hitting the headlines in massmedia. People are informed abouttheir points of view, take a stand con-sciously or unconsciously and react— even politically.

This is how things work also in a num-ber of other countries. As opinionsand groups of opinions spread quicklyfrom one country to another this typeof grouping will increasingly play abigger role and will make greater im-pact on international politics.

It seems as if these spontaneouse grou-pings are signs of the times. Involve-ment in • established « movements onthe other hand does not attract youngpeople. They are not keen to join som-ething which the older generation hascreated. But these new groupings re-present new ways of thinking and thatis considered by many to be a neces-sity.

Parellel with the emergence of thesenew groups'l have tried to give exam-ples of how the « old * NGOs are ac-tive and specialize in certain fields.

Activities are extended by asking ex-perts not in their own ranks to parti-cipate. Special groups are set up, atboth international and national levels.

The « new » NGOs fertilize the "old"and the latter help the new to get or-ganized in a proper way. It appearsas if the old NGOs which get contri-butions from countries of the thirdworld are those that cope best withthe crisis.

Issues that activateHuman rights are becoming more andmore of a burning question. Duringthe 70's, the interest in the humanrights and freedoms of the individualhas run parallel with increasing de-mands for justice for whole commun-ities, for the poor countries and forthe oppressed within a country. Allthese problems are not only discussedin the Western world. The small, in-deed very small, pressure groups inEastern Europe are very clear indi-cators of what is going on there too asregards human rights. The HelsinkiFinal Act relating to European secur-ity and co-operation has given thesegroups in Eastern Europe the muchlonged-for platform.

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For some years the World Council ofChurches Commission on Internatio-nal Affairs, has been organizing reg-ional conferences on human rights.A typical example is the symposiumin Khartoum in February 1975 on hu-man rights in African, which was ar-ranged by the Commission (CCIA) inco-operation with the All-Africa Con-ference of Churches One of the lead-ing personalities behind the forma-tion of the Organisation of AfricanUnity, former Liberian Minister forForeign Affairs, Rudolph Grimes,chaired the symposium. That was thefirst time there was a frank discussionof dictatorship tendencies in someAfrican countries.

In September 1976 the InternationalCommission of Jurists arranged a sym-posium in Dar es Salaarn on the theme* Human Rights, their Protection andthe Rule of Law in a One-Party Sta-te ». Participants were lawyers in lea-ding positions mainly in East Africa.No problems were solved but highlyrelevant questions were posed. TheCommission is now planning a simil-ar symposium in the Caribbean.In recent years, American NGOs ha-ve been spending more and more ti-me on human rights in their owncountry and in other countries. Pre-sident Carter's interest in this issue isnothing new for Americans. NGOshave been preparing the ground formany years. The one sows and theother reaps.

A better material standard and risinglevel of knowledge sooner or laterleads to greater demands for indivi-dual human rights. Under some régi-mes there seems little hope of theirmaterializing. But that leads to politi-cal difficulties at home and this wecan see today both in the developingworld and in Eastern Europe.These developments will have a realimpact on the international scene.Tensions between countries may growor in any case lead to decreasing co-operation. The United Nations willhave to face difficult crises. The out-come will depend on whether the issueof human rights is used as a politicalweapon or as a platform for dialogue,discussion or persuasion. The follow-up meeting on the Helsinki Final Actwill be the first test for the signatorypowers.A forecast might look like this : Asregards human rights, all NGOs bigand small, old and new, will have con-siderable influence. National NGOswill in many cases disregard the natio-nal prestige of governments and par-liaments. NGOs will refuse to admitthat a discussion about the violationof human rights in one particularcountry is « intervention in internalaffairs ». Actually, such an attitudetaken by certain statesmen will be re-garded as justifying the NGOs assaulton nationalistic thinking. Some com-munist countries will find themselves

in a difficult position. Thoughts aremore dangerous than bombs, prisons,work camps or mental hospitals. The-se countries will have to choose be-tween an even harder oppression ofindividuals and groups or greater per-sonal freedom. If the first alternativeis chosen, they will face much harderinternational contests and run the riskof intervention from outside or dis-integration of the country. Even if cer-tain governments are very carefulabout revealing oppression too dras-tically, the NGOs will make it knownto the world.Many young countries are also facinga difficult situation. They are tryingto raise national awareness of com-mon goals in countries where tribesand other groupings consider that theyhave enough to do with their own fightfor a place in the sun. The poorer eco-nomic development is, the tougherwill be the conflict, Also from thisperspective, the rich world has a hugeresponsibility for making the New In-ternational Economic Order some-thing more than empty words.If the developing countries receivebetter economic resources and expan-ded educational facilities, this will alsomean more demands for individualhuman rights. Men and women cons-

UNICEF

cious of their human dignity and ableto think independently are the mostdangerous enemies of dictatorships.Against this background, internationalNGOs with their national ramifica-tions will be essential as contact sour-ces. Both members from communistcountries and from developing coun-tries will here meet people with grea-ter personal freedom and this will beinspiring. Should some governmentstry to cut off these relations they maysucceed for a time. But the seeds arethere and they have growing powerenough to break through even brickwalls and all sorts of curtains, no mat-ter how they are constructed.Such changes will not take place allat once nor at the same time all overthe world — if they take place at all.For instance, war has an enormouscapacity for breaking trends of thiskind. If wars or conflicts break out incertain critical regions in the world,we must expect other tendencies in theforeseeable future. War will awakennationalistic sentiments. « Right orwrong, this is my country ». Citizenswill accept restrictions and tough ti-mes. International efforts to establishco-operation will be turned into theirantithesis.

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Nationalism-internationalismNationalistic thinking, like one-sidedclass thinking in certain socio-politicalsituations is questioned, particularlyby international NGOs. Typical exam-ples are the movements for the pro-tection and enhancement of the envi-ronment. They are certainly concer-ned about their own country's envir-onment, but they are most frightenedand fascinated by global perspectives.

They refuse to admit that the interestsof individual nations are the most im-portant factor. The survival of man-kind is the crucial issue. Is our waterbeing poisoned. Will we be unableto breathe the air ? Are natural res-ources running out? Such questionsare of concern for the whole earth.

Another psychological coupling is em-bodied in all movements and groupswhich are working for the better mat-erial welfare of the poor parts of theworld. They have the advantage ofbeing able to co-operate with leader-ship in developing countries. Surpris-ingly enough all these governmentsdo not yet realize that their best alliesin the work for a new internationaleconomic order are these NGOs. Ho-wever, an increasing number seem tobe aware of this fact now.

Rearmament and scarce resources.Many developing countries recognizethe link between the new economicorder, scarce resources and the armsrace. This link will attract even moreattention. In some cases, this is dueto a tactical combination of argum-ents. Many régimes in the developingworld are unfortunately feverishly ar-ming their countries. But many will,we hope, attach great importance tothe facts of the case — the waste ofresources in armaments.NGOs, which have their main fieldsof action either within development orin disarmament are putting these com-plexes together, which is in fact right.In Sweden, the view is sometimesheard that this is wrong, as Swedishdevelopment assistance ought to begiven even if armament costs arehigh. This is true, but scarcity of res-ources, economic and natural, meansthat there is a clear causal connection.The link between the arms race andthe new economic order will be givenspecial attention at the special sessionof the United Nations on disarmamentnext year 1978. Much support will begiven by old NGOs and new groups.Those NGOs which are international-ly based will be among those whomost eagerly stress this point.

Increased co-operation between NGOsThere is a growing tendency towardsincreased co-operation between someNGOs. Those with status in ECOSOChave a co-ordination committee, theConference of NGOs in Consultative

Status with ECOSOC (CONGO). Aboard has been set up where the pre-sidency changes every third year be-tween Geneva and New York. Parti-cularly with regard to relations withthe United Nations, these NGOs havefound it easy to find one another.

CONGO has special committees forhuman rights, disarmament and dev-elopment both in Geneva and in NewYork. It is remarkable to find mov-ements of very different kinds sittingside by side in these committees.West-dominated and East-dominated.Christians, Moslems, Jews, Buddhists,industrialized countries — developingcountries. Most often they find com-mon ground. Sometimes this turns outto be impossible. They do not wantto erase their own profile. This formof co-operation will problably be ex-tended, at least in certain areas. Insuch cases the collective power ofNGOs will be great.

Stronger pressure on Governmentsand on the UN

The NGOs are becoming more andmore aware of the fact that the mostimportant decisions are not made bymember states' permanent missions tothe UN but at home in the seats ofgovernment. International NGOs willtherefore increasingly become morein the nature of pressure groups exer-ting influence on government and par-liaments. This is not possible everyw-here and will lead to disputes withinsome NGOs. What the consequencesof this may be are difficult to predict.

There are some special agencies in theUN that will give the NGOs oppor-tunities to co-operate more closely.

The decision made by the UNEPBoard last year is a good example ofintegration of this kind. Much the sa-me thing will probably happen in theUNDP and UNICEF. In UNESCO,NGOs already play an important part.

Developments in the UN Commissionon Human Rights are difficult to pre-dict. NGOs will be taking up a grow-ing number of situations where humanrights are suppressed. But it is uncer-tain whether they will be given theopportunity to appear before the Com-mission to the same extent as before.

Among some governments there isgreat irritation concerning the criticalreports some NGOs have made aboutviolations of human rights. However,the tangible co-operation alongside of-ficial meetings of the Commission willprobably increase, in step with themore and more detailed reports pre-sented by the NGOs.

The NGOs will in all probability de-vote more attention to the UnitedNatrons, even if the UN does notbecome more effective. Developing

countries on a clearly democraticcourse will co-operate with the NGOspurely out of self-interest. They willrealize that the NGOs make extremelyefficient pressure groups in the causeof establishing a new international eco-nomic order. As other member slateswill probably take a more negativeattitude to the NGOs. at times anyway,some difficulties may crop up inagreeing about the possibilities theNGOs are to have in co-operating withsome UN agencies. This problem hasbecome very evident in the workbeing done by the Committee dealingwith the restructuring of the UN'seconomic and social activities.The stand China takes here will be ofsignificance. So far China has nottaken part in the discussions in theUnited Nations on the role of theNGOs. This is remarkable, in thelight of the goodwill China has withsome NGOs a goodwill that could' betaken advantage of. When the Chineseleaders realize this, there may be arace to get into the good graces of theNGOs, and this will enhance the pos-ition of the NGOs.

Even now there is no doubt that theNGOs which exert the greatest in-fluence on public opinion play amore prominent role on the interna-tional scene than do many UN mem-ber states. Their strength lies not inwhat they say in certain situations butin the long-term influence they haveon public opinion and in the closerand closer-knit network of contactsthey have between themselves. Opi-nions spread faster and faster. Nocountry, not even the great powers,can remain unaffected. •

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Journées d'études à Florence 7-11 novembre 1977

Les problèmes de la documentation

la société

I : Un Centre de documentation internationaleLa différence entre une bibliothèqueet un centre de documentation peutêtre définie.

La bibliothèque de caractère tradition-nel rassemble, catalogue, range sur lesrayons et met à la disposition deschercheurs des sources primaires d'in-formation sous forme de livres, pério-diques, cartes, etc. Elle met aussi àla disposition des utilisateurs ses cata-logues et les collections correspondan-tes, et les sources secondaires de l'in-formation sous forme de résumés,d'index et de bibliographies.

Un centre de documentation a pourbut de transformer le contenu des sour-ces primaires de l'information sousforme de recherches qui puissent enmême temps répondre soit aux ques-tions très spécifiques formulées par leschercheurs soit au besoin de diffuserde l'information à un niveau moinsspécifique sous formes très élaboréescomme la publication d'index, résu-més, comptes-rendus sur la documen-tation etc.

Un centre de documentation est aussisusceptible de devenir un centre d'ana-lyse de l'information.

Un centre d'analyse de l'informationrassemble tout ce qui est connu sur unsujet particulier bien défini, analyseet évalue les informations, condenseet rassemble les informations et lescommunique aux personnes intéres-sées. L'efficacité d'un centre d'analyse

de l'information dépend de son apti-tude à fournir à ses clients des infor-mations rapides, économiques et ex-haustives. Le Centre de documenta-tion du fait même que sa tâche prin-cipale n'est pas la conservation maisla transformation de l'informations'adresse à une très vaste catégorie dechercheurs que nous pouvons aisémentregrouper en deux secteurs : le secteurpublic et le secteur privé.

Le Centre de documentation sur lesorganisations internationales qui vientde s'ouvrir en ces jours à Florencedans l'ancien palais Ginori Licci àl'initiative de la Société Italienne pourl'Organisation Internationale (SIOI)et du Centre d'analyse des RelationsInternationales (CARI), s'inspire desprincipes ainsi exposés, son but étantde répondre aux besoins des cher-cheurs par la transformation du con-tenu de la documentation internatio-nale sous forme de recherches quipuissent répondre aux questions spéci-fiques et en même temps interpréterles transformations de la société inter-nationale.

Le contenu de la documentation inter-nationale couvrira au début le domai-ne des sciences sociales avec préémi-nence du secteur économique et social.

Il couvrira ensuite tes problèmes depolitique internationale de façon àpouvoir disposer d'un nombre suffi-sant d'informations qui puissent êtreutilisées immédiatement sur le planpratique. Une des caractéristiques de

la documentation internationale étantd'offrir une série très vaste de don-nées, l'utilisation de son contenu peutaisément aider à construire les lignesde tendance indispensables pour unerationalisation des processus décision-nels.

Le Centre de documentation Inter-nationale de Florence s'adressera sur-tout aux utilisateurs du secteur publicet du secteur privé qui sont obligés parleur travail quotidien de tenir comptede l'action des organismes internatio-naux au niveau gouvernmental, nongouvernemental, transnational. Ilsuffit a ce sujet d'avoir présent à l'es-prit le processus décisionnel commu-nautaire et ses conséquences au niveaugouvernemental, régional et de l'en-treprise, ou les discussions et tes dé-cisions de ta Conférence des NationsUnies sur le Commerce et le dévelop-pement et l'impact de ces mêmesdécisions sur le plan des organisationstransnationales.

Sur le plan régional, te Centre de do-cumentation aura aussi la tâche derassembler toutes les informations surIs documentation internationale quiest conservée dans les bibliothèqueset les Centres de documentation de larégion afin de pouvoir rédiger unrépertoire de la documentation inter-nationale de la Toscane. Une telletâche aura pour but d'étudier des for-mules de collaboration qui puissentconduire à la standardisation du trai-tement de l'information découlantdes organismes internationaux.

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Journées d'études à Florence

II : Les politiques de la documentation,de l'information et de

la communication mondialespar F.A. CASADIO

La documentation internationale com-prend les actes. les données, les opi-nions et les événements qui ont étéproduits, fournis ou, d'une manièreou d'une autre, manifestés par des insti-tutions internationales ou par des asso-ciations transnationales. Elle comprendaussi toutes les opinions, les données,les recherches qui ont pour objet lesrelations internationales et transnatio-nales. La documentation internatio-nale est le produit et le reflet de lasociété internationale, prise dans sonensemble et dans sa complexité, dé-composée dans les éléments et dansles interrelations qui la constituent.La documentation internationale nese borne pas seulement à donner l'ima-ge passive de la société internationale :elle inspire et conditionne les décisionset les comportements des Etats et desinstitutions, des individus et des asso-ciations, des entreprises et des opéra-teurs politiques.Ces dernières années, l'utilisation dela documentation internationale aradicalement changé par rapport àcelle qui prévalait à l'époque où la vieinternationale était de loin moins com-plexe. Par le passé on avait tendanceà croire que l'utilisateur idéal et typi-que de la documentation internatio-nale ne pouvait être autre que le sa-vant ou le spécialiste en « affaires in-ternationales ». C'était à leur intentionqu'étaient orientés les recueils de ladocumentation, la manière de la clas-sifier — ou, comme on dit aujour-d'hui, de la mémoriser — et parfoismême la production de la documen-tation internationale. Maintenant lesutilisateurs principaux sont devenus• ceux qui prennent les décisions »,des individus ou des organisations, auniveau national et au niveau interna-tional, d'ordre public et privé.Pour tous ces opérateurs internationauxles décisions seront efficaces dans lamesure où ils auront été capables depuiser, dans la documentation interna-tionale, des données de base à jour etfidèles, exhaustives et concrètes. Lerôle que la documentation internatio-

(*) Professeur F.A. CASADIO, Direc-teur de la Société italienne de l'organi-sation internationale. Président de

l'UAI.

nale joue dans la conduite des relationsinternationales est un premier problè-me qui attend encore d'être complè-tement éclairci.

D'une manière tout à fait différenteque par le passé se pose actuellementun autre des problèmes de base quitouchent à la documentation interna-tionale : celui des rapports entre lapolitique de la documentation et lapolitique de l'information, H faut bienconstater que la masse de la commu-nication mondiale passe par l'un oupar l'autre de deux grands systèmesd'information internationaux : le ré-seau des services d'information demasse (radio, télévision, presse quo-tidienne et périodique, agences depresse et d'information,...) et le réseaude la documentation des organisationsinternationales et transnationales. Lesdeux systèmes fonctionnent de manièredifférente : il faudrait que leurs rôlesse complémentarisent beaucoup mieux.Le réseau de l'information de massetend à se limiter à l'actualité, se basesur la rapidité de la diffusion de lanouvelle, tend à susciter des émotionset à inspirer des décisions à courtterme. La redondance de l'informa-tion, la répétition de la même nou-velle, adaptée et manipulée, dans tousles continents, les réactions que l'infor-mation de masse tend inévitablementà susciter ne sont pas faites pour s'ac-cumuler dans le temps. Dans l'infor-mation de masse le progrès des moyenstechniques, surtout dans le sens d'aug-menter la rapidité et l'ampleur dela diffusion, est loin d'être épuisé. Leréseau de la documentation interna-tionale est (ait pour compléter le réseaude l'information de masse : il présente,en plus de son utilisation à court ter-me, des temps d'accumulation brefs,moyens, longs et très longs; il inspireles décisions à bref et à moyen lerme;il est très peu susceptible d'être mani-pulé; il couvre les secteurs spécialisésde la communication mondiale, dessciences exactes aux sciences sociales;il reproduit et reflète les faits Interna-tionaux et nationaux selon l'impor-tance qu'ils présentent dans le temps.

Ces derniers temps la documentationinternationale a prouvé qu'elle pou-vait inspirer efficacement les politi-ques ou. comme on les appelle au-jourd'hui, les stratégies mondiales :dans les domaines des sciences, dudéveloppement économique, de l'en-vironnement, les stratégies mondialesse sont basées sur une quantité adé-quate de données et partant sur unfondement compatible des décisions.Reste à éclaircir le problème de sa-,voir qui pourrait et comment établirune véritable politique mondiale dela communication, susceptible d'ar-moniser la politique de l'informationet la politique de la documentationinternationales.

La société internationaleet sa complexitéL'augmentation du nombre des pro-tagonistes de la vie internationale etde leurs relations réciproques n'est pasfait pour rendre plus facile cette poli-tique de la communication mondiale.La documentation internationale n'estpas encore utilisée de manière satisfai-sante dans les décisions collectives etindividuelles, dans l'invention despolitiques ou au moment d'adopterdes stratégies. Une des raisons de cetétat de choses est liée à l'augmentationde la quantité de la documentation.L'augmentation du volume de la docu-mentation internationale peut être me-surée à l'usage de trois « variable >,interdépendantes : le nombre des su-jets, des acteurs, des protagonistesdes relations internationales et trans-nationales; la quantité des documentsque chaque organisation internationaleet association transnationale doiventproduire; et, enfin, l'augmentation ex-ponentielle du nombre et de la diver-sité des problèmes mondiaux. Il fautreconnaître que l'Union des Associa-tions Internationales n'a pas attenduaujourd'hui pour desservir le spécia-liste des relations internationales endonnées de base,Le fait est là que tes relations interéta-tiques bilatérales ou multilatérales ontaugmenté en proportion géométriquepar rapport au nombre d'Etats; queles 300 organisations interétatiques ontproliféré jusqu'à un nombre d'or-ganes auteurs de documentation qui

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Journées d'études à Florence

ne saurait être calculé à moins de20-000; que le mouvement congres-suel, l'immense quantité de réunions,conférences, rencontres, a multipliéle nombre des producteurs et des con-sommateurs de la documentation in-ternationale. Le réseau des associationset des entreprises transnationales n'yajoute pas moins de 8.000-10.000 su-jets, auteurs de documentation inter-nationale.

La quantité d'information qu'exigé lavie internationale est inévitablementdestinée à s'accroître de manière im-portante. Nous proposons de ne plustarder à réaliser deux séries d'études,l'une internationale, l'autre à base na-tionale.D'une part il s'agirait de quantifier lavie internationale, pour la " lire"dans une vue d'ensemble, en mettantultérieurement à profit l'immense ré-servoir de données et de réflexionsque représentent les fameux Annuai-res.D'autre part une série d'études devrait,au contraire, se placer dans une pers-pective nationale. Elle devrait mesu-rer la quantité de relations qui s'éta-blissent entre les différents sujets del'ordre intérieur du pays et les insti-tutions internationales et transnatio-nales correspondantes. D'importantsouvrages existent qui ont pour objetla participation d'un pays ou d'un au-tre à la vie internationale. Aucunecependant, n'a donné une importanceégale aux organisations interétatiqueset aux organisations internationalesnon gouvernementales, à l'associatio-nisme international et à l'associatio-nisme transnational. Aucune n'a en-core donné, à notre connaissance, untableau vraiment exhaustif de la quan-tité immense de communication quipasse entre le niveau national et lesniveaux internationaux et transnatio-naux.

11 est possible que l'étude récente surles problèmes mondiaux, qui est bienconnue des lecteurs de cette revue,suggère les méthodes d'analyse quiseraient finalement propres à menerà bien une telle recherche. Ce qu'il y ade révolutionnaire, ou tout au moinsd'innovateur dans la doctrine des pro-blèmes mondiaux n'est pas seulementle nombre des problèmes retenus etla quantité d'interrelations que l'on adécelé. C'est plutôt le fait mêmed'avoir rendu opérationnel le conceptde problème mondial et d'avoir adoptéce concept comme ayant l'homme oul'institution au centre du problème lui-même. La communication internatio-nale ne s'épuise pas entre sujets derelations internationales : elle s'établitplutôt entre l'individu et les problè-mes mondiaux.

La documentation internationale :le codage et le décodagedes messages

Le support technique et le conducteurde la communication et de l'information mondiales sont donc représentes,

en grande partie, par la documentationinternationale. Il faut que la qualitéde cet instrument soit soumise à uncontrôle fréquent et approfondi. Mfaut commencer par se demander, parexemple, quel est le degré d'efficacitéde la documentation d'une organisa-tion internationale donnée. Il suffitde comparer le volume des faits etdes événements internationaux quidoivent constituer l'objet de la docu-mentation, d'une part, et, d'autre part,la quantité et la nature des documentseffectivement produits. L'utilisationsélective de la documentation indiqueà son tour la quantité d'information.diffusée par l'intermédiaire d'uneorganisation internationale, qui est ef-fectivement utilisée de façon effectiveet efficace.La documentation internationale peutêtre assimilée à un message qui estcodifié dans un signal. Le signal estensuite transmis, traité, accumulé,orienté vers des destinataires sélec-tionnés, et ensuite décodifié dans unmessage. Les vicissitudes d'un tel pro-cessus de communication constituentl'ensemble des problèmes techniqueset pratiques de la documentation inter-nationale.L'utilisation effective du message, àsavoir de la documentation internatio-nale, peut également être quantifiéeet mesurée. Il faudrait commencerpar comparer l'ampleur du public quiest susceptible en théorie d'être atteintpar un certain genre de documentationet le degré de concentration d'intérêt,exprimé par le pourcentage de person-nes " très " intéressées à la documen-tation en question. Un autre indicede l'intérêt porté par l'utilisateur de ladocumentation est basé sur la consi-dération de l'ampleur de l'éventaild'utilisation étendu ou restreint. Cequ'il faut faire, avec la plus grandeprécision possible, est finalement lecalcul scientifique de la valeur del' " input " de la documentation pourl'utilisateur et pour tous ceux qui« prennent des décisions ». Il s'agitnon seulement de calculer le prix derevient économique de la documen-tation mais aussi, et sans plus tarder,de mesurer le coût de la non-informa-tion, les dommages provoqués par unedocumentation inadéquate.

Une grande quantité de problèmes sus-cite la phase de la production de ladocumentation internationale. Les pro-ducteurs directs de documentation, parexemple une organisation interétati-que, doivent satisfaire à deux princi-pes, en partie contradictoires : le prin-

cipe de l'autonomie de la productionet le principe de la coordination, parmatière ou par destinaire, avec lesautres organisations internationales.Une organisation internationale peutêtre parfois un producteur indirect dedocumentation internationale. Ellepeut coordonner des études et des re-cherches faites par d'autres. Elle peutégalement en assurer la promotion di-recte, par la commande ou le finan-cement de recherches.La production de la documentationinternationale répond à des politiquesdifférentes suivant qu'elle est destinéeà la vie intérieure de l'organisation,ou à ses rapports avec l'extérieur. Uneautre grande distinction sépare la do-cumentation, au sens général du termede la documentation destinée à consti-tuer des archives. La production de ladocumentation internationale est lar-gement dépendante de son utilisateurultime, de ses caractéristiques, de sesbesoins, de la langue qu'il peut com-prendre, de l'immense diversité descatégories auxquelles les destinatairesappartiennent — celle des destinatai-res directs, comme les Etats membresd'une organisation internationale, etcelte des destinataires indirects — laseconde est d'une importance indénia-ble. Elle comprend aussi bien les des-tinataires de la documentation en vuede son entreposage, de sa sélection etde sa diffusion (essentiellement les bi-bliothèques), que les destinataires quiutilisent ta documentation au dernierstade de la chaîne de ce système d'in-formation, dans des buts opérationnelsou à des fins de recherche.Le « décodage » de la documentationinternationale, de manière à en per-mettre la lecture et à comprendre lemessage original, n'est pas moins im-portant que la phase du « codage > etde sa production. La forme que ladocumentation emprunte, les délais desa diffusion, la durée et la validité dela documentation dans le temps, l'ac-cueil, finalement, qui lui est fait : voi-là autant de problèmes qui mérite-raient d'être vérifiés et approfondis.périodiquement, pour inspirer unevéritable « politique mondiale de ladocumentation ».

La documentation internationaleou la mémoire des chosesLe moment où l'explosion de la do-cumentation internationale apparaîtde toute évidence est bien celui de sontraitement. L'acquisition de la docu-mentation, sa classification en vued'une utilisation pratique, l'accumu-lation, la conceptualisation des ma-tières en vue d'une utilisation ration-nelle, la mémorisation : autant de mo-ments d'un processus, d'un rythme dediffusion des connaissances qui gui-dent et orientent en profondeur, etde manière presque invisible, ta vieinternationale.

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Journées d'études à Florence

L'énergie nucléaire sauvera, dit-on,l'humanité de la pénurie d'énergie,dans trente ans ou dans un siècle. La» mise sur ordinateur » des connais-sances humaines donne l'impressionou, permet l'espoir, dès maintenant,d'une solution aussi providentielle auproblème de la saturation du milieuculturel. Mais il faut faire vite. Unenormalisation universelle en raison dela nature et du contenu des documentsest devenue indispensable. En raisonde la quantité de l'information le re-cours coordonné et généralisé à l'or-dinateur représente le seul moyen dis-ponible et vraisemblablement effica-ce. Les « cultures > doivent harmoni-ser leurs langages avec la langue, cha-que jour plus centralisée, employéedans le monde des ordinateurs. D'au-tre part la perception s'est fait jour dudanger qui résulte de l'incommunica-bilité des mémoires résultant d'un dé-veloppement des systèmes de mise surordinateur.

Le rôle des bibliothèques et des cen-tres de documentation est radicale-ment changé : il s'agit moins désor-mais de leur fonction d'accumulationet de mémoire des événements et desidées que de la tâche de faire con-naître l'existence des documents, d'enfavoriser l'utilisation et de rendre ledocument matériellement accessible.La bibliothèque, de plus, favorise l'ac-croissement de la demande du docu-ment, en améliore son utilisation, por-te son attention sur les effets du docu-ment. L'orientation et la formationdes utilisateurs de la documentationinternationale ne sauraient être tenustrop à l'écart des intérêts et fonctionsdes bibliothèques et des centres dedocumentation.

Une politique de la documentation —nous l'avons déjà constaté — n'est

qu'une partie d'une plus vaste politi-que de la communication mondiale

Comme toute autre « politique .. lapolitique de la documentation doit sebaser sur un plan et sur des institu-tions. D'une part, il revient aux orga-nisations internationales, aux associa-tions transnationales, à toutes les insti-tutions qui ont choisi les relations in-ternationales comme objet de leursrecherches d'assurer la production dela documentation internationale. D'au-tre part, l'utilisation de la documenta-tion est requise par les grands prota-gonistes de la communication mon-diale : le recherche, la décision etl'information. Entre la production etl'utilisation de la documentation inter-nationale, les structures de la docu-mentation attendent d'être renduescompatibles avec une politique, con-sciente et pondérée, de la documenta-tion. Mais le discours sur les structuresest encore ouvert.

Ill : La documentation et lasociété transnationale

Présidant la séance d'études de Florence sur la documen-tation internationale, le Secrétaire Général de l'UAI a situél'objet du débat dans les perspectives de la nouvelle sociététransnationale, où les forces sociales, indépendantes du pouvoirpolitique des Etats, exercent le pouvoir de l'opinion des peu-ples, un pouvoir de pression mais aussi de service, que ni le• Prince • de Machiavel, ni • l'Esprit des lois • de Montes-quieu n'avaient imaginé, un pouvoir avec lequel il faudradésormais compter.

As President of the series of study sessions which took placein Florence last November, the Secretary General of UIA setthe object of the debate within the perspective of the new trans-national society, where social forces, independent of politicalState-vested powers, converge to form a true force of opinion,which offers a source not only for pressure towards action, outalso for constructive service. This power is neither that conceiv-ed of by Machiavelli's " Prince ". nor by Montesquieu's " Spi-rit of Laws ", but it is certainly one which must seriously betaken into account from now on.

J'ai l'honneur d'être ici. en ce beaulieu de l'esprit, à l'occasion de cesjournées d'études sur les problèmes dela documentation dans la société con-temporaine, parce que les organisa-teurs de notre rencontre ont cru bond'associer l'Union des Associationsinternationales à des experts distinguésde la documentation, en considérantla contribution de notre Institut mon-dial comme centre de documentationprincipalement dans le domaine desréférences de l'organisation interna-

tionale et des données des problèmesmondiaux.Je conviens sans prétention qu'il fautêtre en effet à un foyer de perceptionet de réception du phénomène et dumouvement des quelque 5.000 asso-ciations sans but lucratif dites inter-nationales, qui composent aujourd'huile vaste éventail des forces sociales.au sens large du mot, autrement ditdes forces organisées et responsablesdo l'opinion, pour découvrir ce qu'el-les apportent réellement et virtuelle-

ment au moulin de l'information et dela documentation. Et j'ajoute tout desuite, d'entrée en matière et en peu demots, ce que ces forces transnationa-les offrent comme issues, comme" exit" aux impasses et aux blocagesde la société, de ta société des hom-mes et des peuples, l'heure étant main-tenant venue de la solidarité — ondit présentement do l'interdèpendance— dès lors qu'il est de notre propos,à cette réunion de Florence, de mettrel'information et la documentation au

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Journées d'études à Florence

La séance de clôture des journées d'études sous la présidence des autorités italiennes nationales et régionales.

service du bien commun — j'entendsd'un nouvel ordre mondial des êtreset des choses, un ordre qu'on voudraitplus juste pour tous, un ordre, tran-chons le mot, plus véritablement dé-mocratique.

Il me plaît assez, à cet égard, que cesoit à Florence, patrie de Machiavel,que nous débattions de ce grand sujetd'ampleur oecuménique et qu'une in-tention de décentralisation régionaleapparaisse ici en matière culturelle,décentralisation où beaucoup voientle sens de l'Histoire.Réfléchissant hier en promenade à macontribution à cette réunion alors quemes pas me conduisaient dans le ravis-sant jardin de Boboli créé pour les Mé-dicis, figurez-vous, fait étrange, quej'y ai rencontré l'ombre de l'illustreFlorentin, l'auteur du Prince, avec quij'ai eu l'insigne privilège d'un entre-tien imaginaire (en français) sur unbanc de style Renaissance, sous le feuil-lage d'automne, devant la plantureusefontaine de l'Océan.J'avais déjà eu un entretien de ce gen-re en Turquie, il y a quelques années,avec l'ombre d'Hérodote, à Bodrum,anciennement Halicarnasse. Or, toutcomme le père de l'Histoire — lepère de la diplomatie classique m'aparu éperdûment dépassé par les évé-nements, désemparé par le fait actueld'une fantastique accélération de l'His-toire et de la diplomatie dans le sensdes relations internationales et trans-nationales.H est vrai qu'en quelques décades laMéditerranée de notre école primaire,la Mare nostrum de nos humanités.est devenue le monde fini de PaulValéry.

C'est déjà là un fait géographique,jusqu'aux limites de l'univers et mê-me bien au-delà, dans la troisièmedimension qui nous concerne, depuisque l'homme va à la lune et que dessatellites sont porteurs et distributeursd'information. Ni Hérodote, ni Ma-chiavel n'avaient pu imaginer cela,malgré leur clairvoyance. Et sansdoute réviseraient-ils aujourd'hui pasmal de leurs jugements.

Mais c'est un autre fait, un (ait politi-que et social cette fois, que, de nosjours, le Prince n'est plus le Prince,c'est-à-dire l'autorité centrale abso-lument souveraine, qu'on informe àsa convenance et qui informe à songré, au plaisir de Dieu, selon l'orgueil-leuse devise de la maison d'Ormesson,ou au bon plaisir du Roi, selon la ma-jestueuse devise de Louis XIV. Cela,c'est le temps passé, ou, plutôt, celas'en va et ce que l'on en voit encoren'est déjà plus que survivance.

Ayant à faire l'autre semaine à Paris— à l'occasion de l'installation d'unComité de liaison des quelque 1000associations internationales établies enFrance — un exposé portant sur unsiècle de pensée française dans le sensdu mouvement associatif qui a réagià l'individualisme féroce de la Révo-lution de 89, j'ai cité Lefèbvre deLaboulaye, fondateur de la Revuehistorique de droit en 1955 qui, dansun livre intitulé « L'Etat et ses limi-tes », notait que la liberté d'associationest l'antipode de la centralisation etdisait déjà — et fort bien — tout cequi se débat aujourd'hui dans unefoule de colloques, à savoir l'idée plu-

raliste de la limitation de la souverai-neté et de la raison d'Etat, sous-jacentsà tout l'effort visant à la démocratisa-tion de l'information et de la documen-tation. Car il faut appeler les chosespar leur nom et notre beau souci estici de démocratie.

Lors d'un colloque que l'UAI a tenudernièrement à Genève, à l'Organisa-tion internationale du Travail, sur« L'avenir des associations transnatio-nales dans les perspectives du nouvelordre mondial », il s'est établi un largeconsensus, comme on dit aujourd'hui,de juristes, de sociologues, de docu-mentalistes, de responsables d'associa-tions, de fonctionnaires internationaux,publics et privés, pour signifier àl'Etat et à l'administration de l'Etatses limites et pour reconnaître quetoutes les activités humaines passentpour une large part et peut-être pourla plus grande part, par les chenauxde l'organisation transnationale indé-pendante du pouvoir, avec tout ce quece courant d'idées, d'aspirations, d'in-térêts infiniment variés, implique cer-tes de diversité, de désordre, de défautde coordination, de contradiction —comme tout ce qui est humain — depression pour ceux qui craignent lachose, de service pour ceux qui lavoient d'un bon œil, mais en tout casde manifestations démocratiques à labase des peuples.

Le professeur Roger Mehl de l'Uni-versité de Strasbourg traitant de lasignification sociologique des associa-tions internationales — et vous en êtesMmes et MM. les bibliothécaires —montra les insuffisances de ta société

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Journées d'études à Florence

close des Etats, l'apprentissage d'unedémocratie concrète par les forcessociales non gouvernementales et fina-lement le souci et la défense des liber-tés " dans une civilisation où les struc-tures de contrainte étatique " demeu-rent bien sur la réalité politique pré-pondérante.M. Tévoédjrè, ancien ministre de l'in-formation du Bénin. Directeur del'institut des études sociales du BIT,montra d'expérience à l'OIT, ce quepouvait être l'apport des ONG à l'or-dre social, nécessairement complémen-taire de l'ordre économique, et cequ'il a défini comme un nouveau con-trat social de solidarité. La fonctioninternationale, et elle ici est bien re-présentée par M. Dimitrov, sait par-faitement que les programmes, tousles programmes du Système des Na-tions-Unies, y compris ceux du déve-loppement, dépendent largement desressources des ONG, en talent culturel,en compétence scientifique, en res-ponsabilité sociale et économique, ensouci humanitaire, en moyens finan-ciers, donc aussi en information eten documentation.Cette contribution non gouvernemen-tale à l'information et à la documen-tation saute d'ailleurs aux yeux quandon lit le grand livre rouge de l'Unesco— le plan quinquennal à moyen termeadmis par la dernière Conférence gé-nérale de Nairobi.A Genève encore, le professeur Merlede l'Université de Paris, a insisté surle changement de mentalité nécessaireet fondamental à cet égard.Le professeur Galtung a peut-être étéle plus près de notre propos d'aujour-d'hui en évoquant le rôle transnationaldes Universités dans l'évolution futuredes organisations internationales et,partant, dans la documentation prépa-ratoire à 'information. Pour le Direc-teur du « Peace Institut » d'Oslo, ils'agit d'une sorte de sixième conti-nent de l'information et de la docu-mentation, affranchi de la dépendanceactuelle des continents favorisés.Dans la conclusion, du Colloque, leprésident Casadio, se félicitant de ladéfinition du rôle et de la nature dela transnationalité, a montré qu'à« l'avenir une importance adéquatedevra forcément être attribuée au sys-tème des relations transnationales, jux-taposé au système des relations inter-nationales ».Cette conclusion, vaut me semble-t-il,pour toute recherche sur le rôle et lanature de l'information et de la docu-mentation dans la direction d'unenouvelle société ouverte des peuplesdont le philosophe Bergson eut l'intui-tion dès les années 1930.

Mais j'entends me borner dans cetteintroduction à notre débat et je vaism'arrêter en me référant à deux évé-nements récents qui nous importent :l'un est le colloque sur l'avenir de la

démocratie qui s'est tenu l'autre se-maine à Athènes à un haut niveaude participation et l'autre le rapportdu Secrétaire Général Kurt Waldheim.à l'assemblée générale des NationsUnies en date du 8 septembre.A Athènes, sauf erreur et autant qu'onait pu lire des relations du colloque,nul n'a vu le rôle essentiel de l'infor-mation et de la documentation, pasplus que le fait associatif en soi, saufdans le discours introductif du prési-dent de la République hellénique pourdéplorer négativement les menacesde pression que les groupements d'opi-nion font peser sur le pouvoir d'Etatplutôt que pour en voir les servicespositifs rendus à la société.Quand au rapport Waldheim, il faitréflexion, une fois de plus, sur lesentraves de l'organisation, son impuis-sance à forcer la volonté politique desEtats et ce qu'il appelle diplomatique-ment « les exigences d'ordre nationalet les exigences d'ordre internatio-nal » ou encore « la souveraineté na-tionale et les intérêts à long terme dela communauté internationale >.Le Secrétaire Général, manifeste-ment angoissé, met ses espoirs dansle recours à l'opinion, au grand public,aux médias, pour obliger les Etats.Opinion, grand public, médias, cestrois mots reviennent dans ses conclu-sions. Et sans doute Kurt Waldheima-t-il raison de penser que, dans lerapport d'ensemble des forces, de tou-tes les forces, celle d'une opinion mon-diale instruite, informée, documentée,éclairés peut exercer une action déci-sive, stimulante ou contraignante.Mais on n'attendrait pas grand chosed'une force sauvage ignorante, instinc-tive, émotive, et donc irresponsable.Autre chose est — ou devrait être toutau moins — le réseau mondial orga-nisé des forces non gouvernementalesque je vois dans les cadres démocra-tiques de la société, d'une société d'as-sociations, chacun dans sa sphère, lesinformateurs et les documentalistes,comme on disait autrefois joliment,dans la leur. Je dirais volontiers laCité en face du Prince.

Encore faut-il que la Cité fasse toutson devoir, en pleine connaissancede cause, en pleine responsabilité deses actes.Je crois que c'est la noble mission desinformateurs, des documentalistes, desbibliothécaires, tous gens d'associations— en idées, en professions, en disci-plines scientifiques et à divers titressociaux — de mettre leur science etleur conscience, leur compétence etleur talent au service de la nouvellesociété et d'aller à la rencontre deshommes et des peuples. Nous deman-dons d'ailleurs aux associations de faireleur part du chemin, par exemple encoopérant efficacement aux centresinternationaux de documentation.

M. Dimitrov nous a dit que ses troissources d'information étaient les Etats.les communautés scientifiques et ladocumentation internationale. Sansdoute sera-t-on amené à étendre cessources et à les diversifier encore. AuxEtats on ajoutera les régions, si cen'est pas déjà fait, et à la documen-tation internationale, l'immense ré-seau mondial d'information et de do-cumentation des associations non-gouvernementales.Je puis vous assurer, de la part del'UAl, que notre ordinateur fonction-ne continûment pour mémoriser ladocumentation de référence qui aug-mente de 20 % d'une édition de nosannuaires à une autre — ce qui estd'ailleurs une indication de l'accélé-ration de la vie internationale. Nosœuvres de référence sur l'organisa-tion internationale sont à votre servi-ce, amis bibliothécaires et documen-talistes, pour les traiter comme pouren répandre l'usage. Tout comme no-tre Revue mensuelle est à votre dispo-sition, pour l'exposé de vos idées etde vos suggestions.C'est notre collègue M. José Leymarïe.qui a eu le mot de la fin, quand il aparlé de * la portée de la solidarité ».D'une solidarité qui nous lie tous,pour le meilleur, souhaitons-le, et pourle pire, si nous n'y prenons pas garde.R.F.

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Journées d'études à Florence

IV : La documentation internationale dansles bibliothèques spécialisées

par José Leymarie *Introduction

Parler de la documentation internatio-nal dans les bibliothèques spécialiséesc'est, d'une manière générale, évoquer,à nouveau, le problème de la pénétra-tion, dans les milieux susceptibles del'utiliser, de l'information en prove-nance des organisations internationa-les (OIG). Et nous savons bien, qu'àcet égard, les bibliothèques spéciali-sées sont les relais intermédiaires indis-pensables entre les O.I.G. produc-teurs de documents, d'une part, et lesutilisateurs potentiels, d'autre part.

Quelle est, grâce à ces relais, la quan-tité d'information transmise aux inté-ressés et utilisée d'une manière effec-tive et efficace ?

C'est toute la question de la transmis-sion de la documentation, phase laplus délicate, qui implique le franchis-sement de trois handicaps :

— le problème de l'acquisition parles bibliothèques d'ouvrages et au-tres documents des organisationsinternationales

— celui de l'organisation, de la mé-morisation et de l'accession auxdocuments

— celui de la recherche des utilisa-teurs potentiels et des prestations quirépondront à leur attente.

Et nous savons déjà, à travers les bi-bliothèques spécialisées, qu'il existeen moyenne une sous-utilisation de ladocumentation internationale dontnous pourrons évoquer les raisons etles motifs et, s'il se peut, les remèdes.

Pour tous ces problèmes, on doit seréférer aux travaux des « Journéesd'Etudes Internationales sur la Docu-mentation des Nations Unies et d'au-très Organisations Intergouvernemen-tales » à Genève en août 1972, Jour-nées organisées à l'initiative de l'As-sociation des Bibliothèques Interna-tionales, de concert avec l'UNITAR,la FIAB et la FID, et dont les rapportset communications diverses figurent

(* ) Ancien président de l'Associationdes Bibliothèques internationales, chefde division honoraire à la Commissiondes Communautés Européennes.

dans la publication FID 506 sous letitre : « Sources organization utilisa-tion of international documentation ».C'est sans doute actuellement un desrares documents de base auquel onpuisse, dans ce domaine, se rattacher.Je me dois également de souligner que.pour apprécier avec quelque chancede me rapprocher de la vérité, l'im-pact de la documentation internatio-nale dans les bibliothèques spécialiséesen 1977, il eût fallu procéder à uneenquête préalable portant sur un nom-bre significatif de bibliothèques spé-cialisées de différentes catégories dansplusieurs pays.Malheureusement le délai qui m'étaitimparti avant notre rencontre à Flo-rence ne me permettait pas de la réa-liser.En fait, j'ai dû borner mes investiga-tions, un peu hâtives, à quelquesbibliothèques sur la place de Paris.Nous examinerons donc successive-ment : la situation actuelle et ses la-cunes, les remèdes ou les améliorationspossibles, les orientations nouvelles,conséquence des progrès de l'informa-tique et de l'organisation des réseaux.

La situation actuelleet ses lacunes

On peut l'observer dans les acquisi-tions de la documentation internatio-nale; dans le traitement que lui réserveles bibliothèques dans son utilisation.

l. - ACQUISITIONS DELA DOCUMENTATION

Une remarque préliminaire vise lemode d'acquisition : diffusion gratuite,payante ou par échange; suivant lecas, ce mode conditionne évidemment.dans une large mesure, le volume desacquisitions.

A cet égard, la politique de diffusioncomportant la désignation de biblio-thèques dites « dépositaires » ou debibliothèques universitaires bénéfi-ciant d'une attribution déterminéeest un élément important de la loca-lisation et de la présentation des publi-cations des IGO. On sait d'ailleursque cette politique tend à devenir plusrestrictive, le but étant de privilégierla promotion des publications par lavente.Si l'on prend l'exemple des NationsUnies, on constate qu'il existe enFrance neuf bibliothèques « déposi-

taires » dont, pour Paris, en dehorsde la Bibliothèques Nationale et de labibliothèque de l'Assemblée Nationa-le, la bibliothèque de la Faculté deDroit et Sciences Eco. rue Cujas,ainsi que celle de la Fondation desSciences Politiques que nous avonsvisitées.Du fait de leur qualité de bibliothèque« dépositaire > ces bibliothèques sontassurées de recevoir le maximum —et donc l'essentiel — des publications(imprimées) et des documents (mimeo-graphiés ou non) de l'institution.Il en est de même, en principe, maisavec une attribution moins complète,pour certaines bibliothèques universi-taires importantes. C'est ainsi que,s'agissant de la documentation des Na-tions Unies, la Bibliothèque de Docu-mentation Internationale Contempo-raine de l'Université de Nanterre, au-trefois « dépositaire » des NationsUnies, continue à recevoir des lotsde documents sans toutefois être assu-rée d'avoir reçu tout l'essentiel et,par ailleurs, elle doit acheter les publi-cations des agences spécialisées, parex. : BIT, FAO, Annuaire del'UNESCO.Du point de vue localisation et présen-tation de leurs publications, les Com-munautés Européennes font, semble-t-il, dans les milieux universitaires, uneffort plus important que les NationsUnies, notamment en suscitant et ap-puyant, avec l'accord du corps profes-soral, la création d'instituts chargésau sein des universités de développerdes enseignements sur l'Europe et sesinstitutions communautaires. Un nom-bre important d'universités ou d'in-stituts, profitant de cette politique,détiennent ainsi la désignation de« Centre de Documentation Euro-péenne » (CDE) et reçoivent à ce titreenviron 80 % de la documentationdes Communautés, pratiquement toutce qui les intéresse.C'est ainsi qu'en France on décompteune bibliothèque dépositaire, une bi-bliothèque dépositaire universitaire,et 39 CDE. De même en Italie on dé-compte deux bibliothèques dépositai-res, trois bibliothèques dépositairesuniversitaires et 34 CDE. Il en résulteun quadrillage de localisation assezserré dans chacun des pays de la Com-munauté.Le même effort est d'ailleurs fait auxUSA : 4 DEP, 46 DEP (Université),un CDE; quelques implantations étantégalement assurées en Amérique La-

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Journées d'études à Florence

tine, au Moyen-Orient (Israël), enAsie, en Afrique, Australie et Nou-velle Zélande.Le système de l'échange des publica-tions est également un moyen d'acqui-sition des documents des OIG, parexemple pour la bibliothèque de laFondation des Sciences Politiques etpour l'OCDE dont les publicationssont recherchées. A noter que l'OCDEa accepté (ce n'est pas encore le cas dela Fondation des Sciences Politiques)de recevoir les documents ronéotésdes Nations Unies sous (orme de mi-crofiches cette OIG ayant lancé desabonnements comportant ce mode dediffusion.D'une manière générale, les bibliothè-ques spécialisées du secteur SciencesSociales que j'ai citées, sont assuréesd'une diffusion en principe exhaustivede l'ONU, de la CEE, et reçoiventégalement des attributions, d'impor-tance variable il est vrai, du Conseilde l'Europe, du GATT, de la CNU-CED, de la FAO, du BIT, etc... Ilen est de même naturellement pourles unités documentaires de la direc-tion des Ol au Ministères des AffairesEtrangères.

Par contre, si l'on sort de l'économi-que, du juridique et du social, la situa-tion est bien différente; les bibliothè-ques à caractère scientifique que j'aicitées ne bénéficient pas d'une diffu-sion gratuite aussi large de la part desgrandes organisations intergouverne-mentales; c'est logique, puisque leuractivité est centrée sur des disciplinesbien déterminées.S'il s'agit par exemple de la disciplineSanté Médecine c'est surtout la docu-mentation de l'OMS qui est en cause.Ainsi, l'Académie de Médecine et lagrande bibliothèque de l'ancienne fa-culté de Médecine, reçoivent gratui-tement l'ensemble des publications etdocuments de l'OMS. Ces deux orga-nismes servent de centre de consulta-tion ou de prêt pour l'ensemble dusystème universitaire Médecine quicomporte des unités décentraliséesd'enseignement dans les hôpitaux(CHU). Les unités documentaires desCHU sont par ailleurs reliées àunCentre National Bibliographique (5,rue Auguste Vacquerie).De son côté, la Faculté de Pharmacieacquiert à titre onéreux le Bulletin del'OMS, les Chroniques de l'OMS,les monographies, ainsi que tous lesrapports techniques, ces derniers sousla forme d'un abonnement global.La Bibliothèque de la Faculté desSciences (Jussieu) est composée d'uneunité centrale et d'unités décentra-lisées liées aux différentes sectionsd'enseignement et de recherche. L'en-semble reçoit des publications et docu-ments de plusjeurs organisations inter-gouvernementales, en quantité toute-fois très limitée et d'une manière pas-sive.

Cependant, il est à première vue sin-gulier de s'entendre dire que la Biblio-thèque Biologie-Recherche de la Fa-culté, celle qui est théoriquement inté-ressée, ne reçoit pas la documentationde l'OMS. La Faculté procède seule-ment à quelques achats ponctuels.Par contre, cette Faculté acquiert ladocumentation élaborée par des orga-nisations internationales qu'elle quali-fie d'un deuxième niveau et qui répon-dent à des tâches très spécialisées,par exemple :Pour l'informatique, celle de l'IFIP(International Fédération InformaticProcessing); pour la chimie, celle del'IUPAC; pour la biologie, celle deL'UIBS : Union internationale dessciences biologiques; de la FCB :Fédération internationale de bilogiecellulaire; de l'ISB : Fédération inter-nationale de biométrie.Les revues sont payantes. Il est intéres-sant de signaler que 75 % du fonds del'unité " Bibliothèque informatiquerecherche " est constitué de docu-ments d'organisations internationalesde ce deuxième niveau.En outre, la Faculté Sciences de Jus-sieu a accès à une documentationscientifique considérable par ses liai-sons informatiques avec divers réseaux.notamment les réseaux américains.

Quelle que soit leur situation exacteen matière d'acquisitions de la docu-mentation internationale, peut-on sup-poser que les bibliothèques spéciali-sées ont les moyens de vérifier qu'ellesreçoivent ou acquièrent tout ce quipeut être virtuellement utile pourleurs clientèles d'utilisateurs ?En fait, lorsqu'elles reçoivent d'officedes attributions de documents, les bi-bliothèques spécialisées se contentent,semble-t-il, le plus souvent, d'une atti-tude passive, et cela, parce que le per-sonnel est rarement suffisant ou en-core n'a pas été initié d'une manièrecomplète à l'ensemble en réalité com-plexe, de la documentation des orga-nisations internationales.Il n'y a donc pas, en général, de vérifi-cation a priori à partir des «listings» .index, catalogues bibliographiques oucatalogues de vente et vient de paraî-tre.C'est seulement au moment où unedemande précise est formulée, à l'oc-casion d'une recherche, que cette con-sultation aura lieu, le cas échéant pourdéceler les lacunes.A cet égard, bien sûr, et que la véri-fication soit faite à priori ou à poste-riori, les listes bibliographiques pério-diques de documents parus sont trèsutiles : par exemple celles de Nations

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INBEL « Job the Patriarch» by Bernard Van Orley, 16th century.

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Journées d'études à Florence

Unies, celles de la FAO, du BIT etde l'UNESCO. L'OCDE sort égale-ment des listes bibliographiques grâceà l'ordinateur.Quant aux catalogues de vente, ilssont d'autant plus précieux qu'ils sontbien conçus et maniables, comme parexempte celui de l'OCDE pour n'enciter qu'un.

Par contre, le catalogue actuel desCommunautés Européennes, dans saforme multilingue très lourde et dif-ficile à manier, est peu lisible. Cetteorganisation compense provisoirementcette situation en diffusant depuis peu,périodiquement, une sorte de bulletinde " vient de paraître " comportant 'une analyse assez détaillée des nou-velles publications. Les derniers docu-ments parus sont également signaléschaque mois dans les dernières feuil-les du - Bulletin des CommunautésEuropéennes » (mensuel).Par ailleurs, pour compenser l'absen-ce de catalogues bibliographiques, laBibliothèque Centrale de la CEE àBruxelles s'est dotée d'un système auto-matisé lui assurant un contrôle exhaus-tif des publications existantes.Un autre recours existe pour les biblio-thèques spécialisées qui s'inquiètent ausujet d'une lacune constatée ou pres-sentie dans leurs lots de documentsinternationaux, mais cette possibilitéest surtout valable dans les capitales oules grandes villes où l'on peut question-ner une agence de vente de l'institu-tion, ou comme c'est le cas dans plu-sieurs capitales : le Centre d'Informa-tion des Nations Unies (1), ou s'agis-sant d'autres institutions, une antennecomme le Bureau d'Information duConseil de l'Europe ou celui des Com-munautés Européennes ou l'Officedu BIT, pour n'en citer que quatre.Plutôt que de faire une recherche plusou moins longue sans garantie d'ex-haustivité, les bibliothèques ont alorsaffaire à des agents de l'organisationinternationale visée, lesquels ont na-turellement des liaisons étroites avecles Services de Renseignements et lesOffices de Publications de l'institu-tion. Ils ont également un dépôt dedocuments qui peuvent être consultéset, au besoin, en cas d'urgence, photo-copiés.

II. — TRAITEMENTDE LA DOCUMENTATION

En ce qui concerne le traitement mê-me de la documentation internatio-nale, la description des méthodes assezdiverses utilisées pour référencer etpour conserver les documents, je mebornerai donc à quelques observationset à quelques exemples. Certaines bi-bliothèques spécialisées possèdent un

(1) Les Nations-Unies disposent dansle monde de 56 centres d'information.(2) Le répertoire de l'IPEC ne fournitque les titres et pas l'état des collections.

service ou une section spéciale pourles publications et les documents in-ternationaux; c'est assez dire les ef-forts qu'elles font pour traiter aumieux ces documents. C'est le cas,par exemple, de la bibliothèque Cujasde Droit et des Sciences Economi-ques, celle de la Fondation des Scien-ces Politiques, la Bibliothèque de Do-cumentation Internationale Contem-poraine.D'une manière générale, les systèmesde références comportent des sécu-rités suffisantes pour l'identificationet la recherche. C'est ainsi qu'à laBibliothèque Cujas, les documents im-primés des Nations Unies, qu'il s'agis-se de monographies, périodiques, sui-tes, collections, et les documents offi-ciels (comptes-rendus de séances,rapports de commissions, ou encoreles annexes) font l'objet: d'une ficheprincipale à Organisation des NationsUnies d'une fiche auteur ou anony-me, de fiches matières selon le ou lessujets traités.La rubrique : Organisation des NationsUnies est elle-même subdivisée en 16rubriques matières qui sont cellesadoptées par l'ONU.Quant aux documents ronéotés quisont de beaucoup les plus nombreux,ils sont depuis 1971 classés par dossiersen prenant pour base les points de l'or-dre du jour des sessions de chaqueorganisme.

Pour citer un exemple dans le domai-ne scientifique, la Bibliothèque del'Ancienne Faculté de Médecine clas-se les documents de l'OMS avec troissécurités : un fichier chronologique,un fichier auteur, un fichier matières.Cette bibliothèque très ancienne (XlVesiècle), qui possède un million de vo-lumes et reçoit 2.500 périodiques, aorganisé en 1975 une salle de biblio-graphie aux proportions monumenta-les dans laquelle tous les ouvrages etdocuments bibliographiques sont of-ferts en accès direct aux lecteurs. Ony trouve, par exemple, les recueils bi-bliographiques du système MEDLARSON LINE. Conçue pour faciliter la re-cherche, cette salle réunit toutes lessources bio-bibliographiques; cette bi-bliothèque peut ainsi jouer dans cedomaine le rôle d'une bibliothèquenationale,, les chercheurs, professeurs,étudiants médecins, étant assurés d'ytrouver tout ce qui paraît en médecineen France, et une grande partie de laproduction des livres et périodiquesétrangers.Il est intéressant de noter que la Bi-bliothèque de l'Ancienne Faculté deMédecine a été récemment associée àd'autres bibliothèques spécialisées dansun groupe intitulé : * Bibliothèqueinteruniversitaire C », les autres mem-bres étant : la Bibliothèque de l'Aca-démie de Médecine et le Service Bi-bliographique Central des CHU; laBibliothèque de la Faculté de Phar-

macie; la Bibliothèque de la Facultédes Sciences (Bercy).L'ensemble étant organisé sous l'égidede la Direction des Bibliothèques duSecrétariat d'Etat aux Universités, quisoutient financièrement les travauxcollectifs et les efforts d'automatisa-tion; il y a là un exemple significatifde regroupement dans un but de coo-pération et d'entraide, celles-ci étantdès lors profitables également à la do-cumentation internationale.A noter qu'un catalogue collectif despériodiques médicaux (2), élaboré en1974 sous l'égide de l'Académie deMédecine, est en cours de révisionavec l'aide de la Direction des Biblio-thèques qui assurera sa mise en ordi-nateir. Le volume l comportera 935périodiques français, le volume II :3984 périodiques étrangers (dont lesinternationaux).Le traitement des documents des or-ganisations internationales est saufexception, celui des autres documentsdes bibliothèques spécialisées. Sur lesrayons, un regroupement par organi-sation est en généra! assuré.Quant à la sélection des documentsmimeographiés des O.I.G., pour dé-cider s'il y a lieu de les enregistrer etde les référencer ou non, elle estrarement effectuée. La Bibliothèquede l'OCDE est une des exceptions.Quant aux documents ronéotés del'ONU, ils font l'objet d'un traite-ment sur microfiche. Deux fichiers :l'un par sujet, l'autre par ordre chro-nologique d'entrée. Le document ro-néoté est conservé durant deux ou troisans (à la bibliothèque de la rue Cujas.ils sont conservés d'une manière con-tinue depuis 1950).Quant à la Bibliothèque de Documen-tation Internationale contemporaine,elle dispose de nombreux fichiers derecoupement (collection, matière, al-phabétique auteurs, pays), et fonction-ne comme un centre de documenta-tion.Cette lacune dans la sélection — per-sonnel insuffisant ou n'ayant pas reçuune formation adéquate — ne permetpas d'alléger la masse documentaireet donc la recherche, tant pour celuiqui la traite que pour celui qui l'uti-lise.Le même inconvénient est ressentipour le travail bibliographique puis-que bien rares sont, pour le moment,les IGO qui fournissent avec leursdocuments le contenu de la fiche.Bibliographique (ex : EURATOM).

Au niveau de l'exploitation et de tarecherche documentaire, il faut recon-naître que le contrôle bibliographique,tel qu'il a été conçu dans l'optique duprojet de contrôle bibliographiqueuniversel (CBU) mis en œuvre par laFIAB et l'UNESCO, ce contrôle estloin d'être assuré.

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Journées d'études à Florence

Et ici je voudrais souligner, c'est uneparenthèse : que depuis sa fondation,l'Association des bibliothèques inter-nationales a pris diverses initiativespour faciliter le contrôle bibliographique des documents internationaux,

soit à l'occasion de son colloque deVienne en 1970, soit à l'occasion desJournées d'Etudes tenues à Genèveen 1972. Ces efforts ont déjà portéquelques fruits, qui se traduisent, pourcertaines organisations, par des listes,index ou catalogues imprimés.Cependant, si l'on examine la situationdans son ensemble, telle qu'elle a étéprésentée d'ailleurs à la Conférencede l'Unesco en septembre dernier, ondoit constater qu'actuellement, lespublications des organisations inter-gouvernementales (et des autres orga-nisations internationales) sont recen-cées de façon irrégulière et inadéquatedans leurs propres bibliographies oudans les bibliographies nationales despays où ces organisations sont situées.C'est du moins la conclusion à laquelleest parvenue Mme Sinnasamy (de laB.N. France) dans l'étude qu'elle afaite pour le compte de la FIAB et del'Unesco en 1975.Un questionnaire détaillé avait étéétabli comme base de cette enquêteconsacrée aux bibliographies couran-tes et aux catalogues de publications...En résumé, sur les 42 organisations quiont répondu à l'enquête, la majoritépublient quelques listes de leurs publi-cations, généralement sous forme decatalogues de vente, mais peu d'entreelles établissement des bibliographiescomplètes (ex. : Unesco, OCDE).Quand à l'inclusion des publicationsdes IGO dans les bibliographies natio-nales, il faut bien voir que, dans lesconditions actuelles, elle ne peut êtreque sélective.Actuellement, les organisations inter-nationales ne produisent pas de biblio-graphie qui répondent aux exigencesconfirmées du CBU. Nous verronsplus loin quels remèdes pourraientêtre apportés à cette situation.

III. — LES UTILISATEURSNous avons parlé de l'acquisition puisdu traitement des documents interna-tionaux. Essayons maintenant de dé-celer le degré d'utilisation.Sont-ils recherchés ou non ? A cettequestion, on ne peut répondre d'unemanière catégorique ou uniforme.Dans son rapport d'introduction surl'utilisation de la documentation inter-nationale aux Journées d'Etudes en1972, Mr. John Goormachtigh notait

(1) (Cf. publication 506 de la FID :' Sources Organisation, Utilisation ofInternational Documentation .).(2) Conf. 401 /1977, PGI/77/ UBC : 2 : La biblio-graphie nationale ; son rôle actuel etses développements futurs.

quo si l'on admet la primauté de l'uti-lisateur, cette documentation " devraitêtre conçue, diffusée et rendue acces-sible de façon à répondre de la ma-nière la plus efficace aux besoins des différentes categories d' utilisateurs".

Or, « malgré la dépense considérablequ'elle entraîne, elle ne semble pasremplir d'une manière adéquate sesfonctions essentielles ».Elle touche il est vrai des domaines sinombreux, elle intéresse, en principe,des publics si divers, qu'il est en faitdifficile d'apprécier son impact ici etlà avec une approximation suffisante.S'agissant des bureaux de Documen-tation d'un Ministère des Affairesétrangères, il est évident que l'utilisa-tion de la documentation internatio-nale est importante puisque les élé-ments d'information qu'elle apportesont de ceux qui conditionnement desprises de décisions au niveau gouver-nemental.Et il en est de même des unités docu-mentaires des Ministères pour la spé-cialité qui correspond à la compéten-ce des fonctionnaires de telle ou telledirection.Il n'est pas étonnant non plus que lesorganes d'une institution internatio-nale utilisent la documentation d'unautre organisme international. A titred'exemple, la bibliothèque de l'OCDEdéclare que cette utilisation est trèsimportante.On sait, en particulier, combien lespublications statistiques des IGO sontappréciées. Leurs travaux considéra-bles dans ce domaine ont permisd'améliorer sensiblement la connais-sance au niveau mondial, de faire desprévisions plus valables et de motiverplus sûrement les décisions dans lacadre de la coopération internatio-nale.En 1969 une de nos collègues, biblio-thécaire de l'OCDE, a publié un ou-vrage intitulé : " Les sources des sta-tistiques actuelles" . Sous-titre : " Gui-de de Documentation ". Editeur :Gauthier-Villars.Sur 708 publications, 336 étaient fran-çaises et 372 en provenance des orga-nisations internationales.Idem en matière de publications juri-diques.On sait également que leurs travauxpubliés, dans divers domaines scienti-fiques, ont permis à la CommunautéScientifique au niveau internationalde franchir plus rapidement les étapes.Et cependant, la Documentation In-ternationale est-elle vraiment recher-chée ?Si j'en reviens maintenant au sondage,à la vérité trop fragmentaire et donc,peut-être, pas assez significatif, quej'ai effectué ces jours derniers dansun lot de bibliothèques je puis vousdonner les indications suivantes :— Dans les bibliothèques spécialiséesdans les disciplines Sciences Hu-

maines (Sciences Pol., CujasBDIC), l'utilisation est relative-ment importante : la réponse estunanime,

— Par contre, dans les bibliothèquesà caractère scientifique, les appré-ciations sont diverses.Malgré des nuances, on est amené àconclure que, dans de nombreux sec-teurs d'activité, il existe une mécon-naissance de la documentation inter-nationale. Elle inspire aussi parfois,de par sa masse, sa complexité, sonéloignement, une certaine méfiance.Dès lors il existe un manque d'habi-tude à la consulter qui explique enpartie son utilisation insuffisante.De part et d'autre d'ailleurs, on dé-clare que la promotion de la documen-tation internationale est mal faite, etquant à la partie publicité pour lavente, si l'on excepte l'OCDE, elleserait presque inexistante.Même si de pareils propos sont exces-sifs ou trop pessimistes (il y a eucertainement quelques progrès depuisles Journées d'Etudes de 1972 à Ge-nève), ils traduisent sans doute deslacunes entre les producteurs de ladocumentation internationale et sesutilisateurs potentiels à travers les bi-bliothèques spécialisées.A cette situation, on devrait dire « àces situations », compte-tenu de ladiversité des organisations qui sontchacune un cas, à cette situation quelsremèdes, quelles améliorations peut-onapporter ?

C'est ici qu'il faudrait reprendre l'en-semble des remarques de Mr. Schaaf,de la Library of congress, dans sacommunication aux Journées d'Etu-des de 1972, ainsi que celle du rap-porteur général, Mr. Casadio, chargéen particulier d'exprimer dans sonrapport les diverses recommandationsprésentées parles groupes de travail (1)Je me bornerai a relever seulementquelques-unes d'entre elles en lescomplétant en fonction de l'actualité.Les IGO, et il en est de même desorganisations internationales non gou-vernementales, devraient accorderplus d'importance aux utilisateurs ex-térieurs à l'institution. Ce serait unmoyen d'améliorer leur standing dansl'opinion et ainsi de valoriser leurstravaux. Cela veut dire, en particulier,qu'elles doivent aider les bibliothèqueset d'abord, en effectuant le travail bi-bliographique pour leurs propres pu-blications.

« Actuellement, lit-on dans le docu-ment de base déjà cité (2), discuté àla conférence de l' UNESCO des 14et 15 septembre dernier, aucune desorganisations intergouvernmentales neproduit de bibliographie qui répondeaux exigences confirmées du CBE,Une solution pourrait être trouvée ausein des organisations elles-mêmes :elle consisterait à établir des noticesde catatogage à ta source qui soient

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complètes et conformes aux normesinternationales. De fait, en tant qu'au-teur, rédacteur, éditeur et imprimeurdes documents qu'elles produisent, lesorganisations intergouvemementalessemblent réunir les conditions opti-males dans lesquelles un système decatalogage à la source peut deveniropérationnel : toutes les fonctionsqu'exigé l'établissement de la noticebibliographique existent dans l'orga-nisation. Ces notices de catalogage à

semblées pour paraître sous forme denuméros de bibliographies des orga-nisations. L'ONU, à New-York, exa-mine actuellement les possibilités d'unprogramme de ce genre. L'inclusiondes numéros ISBN et ISSN dans lespublications des organisations intergou-vernementales constituerait un premierpas et faciliterait l'identification et larecherche de ces documents ».En vous parlant du traitement de ladocumentation, nous avons constatéque les publications des IGO et desautres organisations internationalesn'étaient pas recensées d'une manièrerégulière ni adéquate dans leurs pro-pres bibliographies ou dans les biblio-graphies nationales des pays où cesorganisations sont situées.Au cours de la conférence de l'UNES-CO à Paris en septembre dernier, deuxrecommandations ont été adoptées quirépondent aux lacunes que nous ve-nons d'exposer. Ce sont les suivantes :— Que les IGO et NGO établisse-ment un arrangement de « Cataloguingin publication « (CIP), en accordavec les normes bibliographiques inter-nationales.

— Que les IGO coopèrent en joi-gnant leurs efforts pour produire unebibliographie courante de leurs publi-cations.Dans ce but, relève-t-on dans le docu-ment de base, une agence bibliogra-phique intergouvernementale pourraitêtre créée qui centraliserait les noticesbibliographiques des IGO et prépare-rait une bibliographie unique pourtoutes les publications des IGO danstoutes les langues, en incluant au moinstoutes les publications destinées augrand public, qu'elles soient diffuséesgratuitement ou non, ainsi que les do-cuments miméographiés non confi-dentiels.

Aider encore les bibliothèques :Les IGO le peuvent en publiant desguides d'accès à leurs documents.Avec un usage étendu de l'ordinateur?Oui, dit Mr. Schaaf, si, en mêmetemps, on est convaincu de la néces-sité d'adopter des normes communes.Les IGOs peuvent également aiderles bibliothèques en prenant l'initia-tive de signaler (« spécial attention >)aux bibliothèques les documents im-portants, ce qui leur permet de réali-

ser déjà, dès l'arrivée des documents,une première sélection.De leur côté, les administrations na-tionales peuvent aider les bibliothè-ques en assurant au niveau nationalune formation adéquate de bibliothé-caires et de documentalistes qui com-porte une initiation au " complexe "de la documentation internationale.

Pour les jeunes en obtenant I insertionde cette matière dans les programmesdes écoles de bibliothéconomie ou dedocumentatlistes, et même au niveauuniversitaire dans le cadre des coursgénéraux de formation aux carrièresinternationales, en organisant, pourles bibliothécaires et documentalistesdéjà en fonction, et sous l'égide desbibliothèques nationales, des séminai-res de formation appropriés.Les bibliothèques nationales qui dis-posent d'un service spécialisé dans ladocumentation internationale et depersonnel compétent, organisent déjà

des séminaires au niveau national,pour initier les bibliothécaires à l'uti-lisation des dernières normes inter-nalionales. Elles sont donc bien pla-cées pour participer à des actions dece genre, suscitées et soutenues parl'administration compétente.Une autre recommandation des Jour-nées d'Etudes de 1972 était que les

organisations responsables de cesjournées : UNITAR, ABI, FIAB,FID, avec l'appui de l'UNESCO et del'Union des Associations Internatio-nales, organisent à Genève des coursde formation de " formateurs ", d'en-seignants, qui pourront ensuite, chacundans leur pays, se transformer en or-ganisateurs et enseignants de coursou séminaires au niveau national.Comme vous le savez, l'Associationdes Bibliothèques Internationales adéclenché l'organisation d'un coursde formation à Genève, dont le coor-donnateur est mon collègue et ami.

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Photo Delraux/C.G.T. Verbruggen 1699

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Journées d'études à Florence

Mr. Dimitrov, le nouveau Présidentde l'Association. C'est ainsi qu'unesession va avoir lieu à Genève; onsait que les sessions précédentes ont euun réel succès.— Je rappelle encore qu'une recom-mandation prévoyait que chaque ad-ministration nationale publie, avecl'aide des bibliothèques dépositaires etdes centres de recherche s'occupant del'organisation internationale, un réper-toire des conditions d'accès à la docu-mentation dans le pays.

— Je souligneral enfin que, pour pro-mouvoir la documentation internatio-nale, les IGO devraient installer dansles grands pays, ou par groupe de paysproches, une antenne, un centre actifqui serait un relais entre l'organisationet les utilisateurs à travers les biblio-thèques spécialisées. Un centre qui nesoit pas seulement une boîte postale etun lieu de dépôt des publications, maisbien un centre qui assure des actionsde promotion, un service SVP de ren-seignements, la prise en charge d'unerecherche pour un utilisateur, etc.A ce sujet, j'ai déjà cité le cas des bu-reaux d'information des 9 pays desCommunautés Européennes qui, dece pointée vue, est exemplaire. Il estcertain, autre exemple, que la pré-sence en France, à Paris, d'une an-tenne d'INIS (documentation nucléaire,Agence Internationale Atomique àVienne) efficace, constitue pour cettedocumentation un gage de "fiabilité",si j'ose dire. On s'habitue à consulterà questionner INIS, c'est cela la pro-motion en profondeur.

— Enfin, je me dois d'évoquer la miseen œuvre par les Communautés euro-péennes du projet « Euronet », leréseau européen d'information "online ", dont le but est (je cite les indi-cations fournies par la C.E.) :de fournir à l'utilisateur un accèsdirect aux données scientifiques, tech-niques et socio-économiques à l'aidede terminaux à écran ou de terminauxtype machine à écrire en quelque en-droit que ce soit de la Communauté;d'intégrer les services d'information« on line », existants et à venir, quepossèdent les pays de la Communautéen un réseau commun et sur une basecoopérative; de rendre pour la pre-mière fois accessible à travers ununique réseau un large éventail de ser-vices fonctionnant sur des ordina-teurs-hôtes très différents se trouvantdans différents pays.Dès lors on se prend à rêver :lorsque les bibliothèques spécialiséesseront grâce à un terminal, reliéesentre elles dans un réseau national decoopération inter-bibliothèques utili-sant l'informatique (opération RIBen France); lorsque les bibliothèquespourront, comme utilisateur accéderau moyen d'un seul réseau à une va-riété d'ordinateurs hôtes offrant unlarge éventail de bases de données;

lorsque les IGO, en tant qu'opérateursde bases de données et promoteurs deleurs documents, seront reliés à ceréseau.Alors... il n'est pas douteux qu'unemeilleure réceptivité de la documen-tation internationale sera assurée, etqu'au surplus, l'impact accru de cettedocumentation pourra être étudié avecdes données statistiques.

INBEL

IV. — CONCLUSIONII y a, c'est certain, des éléments né-gatifs :Sans doute les bibliothèques spéciali-sées font bien souvent des efforts pourappréhender la documentation inter-nationale. Sans doute l'essentiel est-ilperçu par un certain nombre d'entreelles, mais sans aucune garantie etavec des lacunes, la sélection ou laprise en charge systématique de larecherche pour les utilisateurs n'étantpas toujours assurées du fait de l'insuf-fisance du personnel et d'une absencede formation adéquate dans ce do-maine.Cette situation pourrait durer puis-qu'elle se double,- de la part de tantd'utilisateurs potentiels, d'une mécon-naissance partielle ou totale de la docu-mentation internationale, ou encored'un manque d'intérêt lorsque ce n'estpas d'une certaine méfiance.En fait, l'habitude de consulter la do-cumentation internationale n'a pasencore été prise par un grand nombred'utilisateurs potentiels.Les IGO doivent donc faire de nou-veaux efforts pour promouvoir leursdocuments.Elles doivent en particulier aider lesbibliothèques en effectuant un travailde sélection ainsi que les travaux bi-bliographiques pour leurs propres do-cuments, et en diffusant ces travaux(sélections, notices, listes et cataloguesdivers, bibliographies par sujet) dansles délais les plus brefs et avec unepériodicité assez fréquente; certainesprestations, telle qu'une bibliographiecourante des documents des IGO,devrait donner lieu à la création d'une« Agence Bibliographique Intergou-vernementale ».De leur côté, les administrations natio-

nales doivent faire en sorte qu'un en-seignement approprié ainsi que lesbudgets des bibliothèques spécialiséespermettent de recevoir un personnelqualifié, ce qui est loin d'être toujoursle cas.A cet égard la responsabilité des gou-vernements membres des O.l. doitêtre soulignée.Mais il y a aussi des éléments positifs :Dans les cadre national — comme"d'ailleurs dans le cadre international— les bibliothèques sont actuellementdans une sorte de mouvance. On voitse dessiner des orientations nouvelles.L'importance prise par l'informationdocumentaire a modifié, en quelquemanière, si je puis dire, la philosophiedes bibliothèques (j'entends, des per-sonnels qui les desservent).Elles ne veulent plus seulement acqué-rir, recevoir accumuler et conserver:elles veulent aussi donner, et devantl'amplitude et la difficulté des tâches,elles sont appris le sens et la portéede la solidarité. Pratiquement, toutesfonctionnent désormais comme devéritables centres de documentationet. elles sont tournées vers l'extérieur;enfin leurs personnels prennent l'ha-bitude de compléter leur formationsous l'égide des bibliothèques natio-nales considérées comme « bibliothè-ques pilotes ».

Avec l'appui des administrations dontelles relèvent, elles se regroupent etse lancent dans l'automatisation etpossèdent déjà ou posséderont bientôtun terminal leur permettant de fairepartie d'un réseau inter-bibliothèquesau plan national et d'avoir accès à desbanques de données en relation avecleur spécialité.Au niveau international, des effortsde coopération et d'unification sont encours dans le cadre du projet UNIS-SIST.

De part et d'autre, c'est l'ordinateurqui devient un instrument d'unifica-tion facilitant l'entraide, la complé-mentarité, le partage des ressourceset des tâches.Dans ce vaste contexte en marche,sous le signe du progrès et de la soli-darité, la documentation internationaleva sans doute s'insérer. Elle devraitbientôt y trouver sa vraie place, à lahauteur des responsabilités des IGOet des O.I.Evidemment, même si, ici et là, pourle moment, les budgets se rétrécissent,l'avenir pour la documentation inter-nationale n'est pas si sombre car l'in-formation (exhaustive) devient, danstous les domaines, un des éléments cléset comme un des fers de lance del'activité mondiale dont il faut bienaccepter le prix. Pour améliorer cetteinformation et pour la faire circuleravec le relais des bibliothèques spé-cialisées, je pense que les Etats aussibien que les O.l. seront comme pous-sés en avant vers un avenir meilleur. •

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Le Comité de Liaisondes OING

établies en France

L'on a relaté, également dans ces mê-mes colonnes, la naissance du Comitéde Liaison des Organisations Interna-tionales Non Gouvernementales éta-blies en France, au cours d'une réu-nion plénière de ces O.I.N.G. tenueà Paris au mois de février 1977.

Le Bureau élu à l'issue de cette réu-nion pour animer ce Comité de Liai-son s'est constitué dès le mois suivantet a réparti les différentes responsa-bilités entre ses membres (l'on trou-vera, ci-dessous, sa composition).Il s'est ensuite mis au travail, en seréunissant chaque mois, et a décidéde s'attaquer, par priorité, aux problè-mes suivants :

— dotation du C.L.O.I.N.G. enmoyens d'action,

— ouverture d'une enquête sur lesO.l.N.G. établies en France.

Le Comité de Liaison s'est donné pourmission de représenter et de défendreles O.l.N.G. établies en France. Cettemission implique des contacts avecles pouvoirs publics pour faire valoirles droits et défendre les intérêts desO.l.N.G., mais aussi pour améliorerleurs conditions matérielles et moralesd'existence et de fonctionnement.Mais son Bureau, chargé d'assumer lesresponsabilités qui lui ont été confiéesdans ce domaine, ne sera en mesurede le faire avec efficacité qu'à partirdu moment où il connaîtra avec pré-cision l'état des problèmes et des be-soins des O.l.N.G. établies en France.

Pour y parvenir, le Bureau du C.L.O.I.N.G. a donc lancé une enquête au-près des Organisations membres duComité. Or une telle enquête n'a ja-mais été effectuée. Certes, les servicesadministratifs nationaux (Ministère desAffaires Etrangères et Ministère del'Intérieur) ou internationaux (Orga-nisations intergouvemementales accor-dant le statut consultatif) ont recueilliles informations que les O.l.N.G. leur

ont transmises dans telle ou telle cir-constance. Mais il ne s'agit que derenseignements de caractère officiel,permettant de n'établir qu'une sortede carte d'identité très banale.Le Bureau du C.L.O.I.N.G. a souhaitépousser beaucoup plus loin l'analyse,non pour satisfaire une curiosité indis-crète, mais pour avoir une idée beau-coup plus précise et plus complète dece que sont les O.l.N.G. établies enFrance, c'est-à-dire des forces qu'ellesreprésentent, des moyens dont ellesdisposent, des entraves qui freinentleur capacité d'initiative.Ultérieurement, le Bureau du C.L.O.I.N.G. envisage de publier un An-nuaire des O.l.N.G. établies en Fran-ce. Ce document comporterait une no-tice d'un ou deux feuillets pour cha-cune des Associations membres duComité de Liaison. Ce serait un instru-ment de liaison qui permettraitd'abord aux O.l.N.G. de mieux seconnaître et de faciliter les échangesde services entre les Associations.mais qui servirait aussi, très utilement,au Bureau du Comité de « carte devisite » dans ses démarchés auprès despouvoirs publics.

Le sort de cette initiative est évidem-ment lié à l'obtention préalable demoyens matériels et financiers. Quandle moment sera venu, le Bureau duComité de Liaison fera de nouveauappel aux O.l.N.G. membres pourcette opération, car il est bien entenduque toute notice concernant chaqueAssociation sera établie en accord avecelle.

D'autre part le Bureau du C.L.O.I.N.G.s'est préoccupé, depuis son installa-tion, des problèmes suivants :— statut juridique à donner au Co-

mité de Liaison ou à son Bureau :plusieurs solutions sont à l'étude;

— hiérarchie des démarches à entre-prendre auprès des pouvoirs pu-blics;

— circulation des informations entreles membres du C.L.O.I.N.G.;

— organisation d'une manifestationpublique pour faire connaître le Co-mité de Liaison.

Cette manifestation s'est déroulée sousla forme d'une réunion d'information,suivie d'une réception, le 26 octobredernier, à Paris, dans les salons du« P.L.M. Saint-Jacques ». Elle a étél'occasion d'une rencontre avec lesreprésentants de l'Union des Associa-tions Internationales et de la Fédéra-tion des Associations Internationalesétablies en Belgique.Elle a comporté un exposé magistralsur le phénomène associatif au planinternational par le Secrétaire Généralde l'U.A.l., l'Ambassadeur RobertFenaux, un exposé du Secrétaire Gé-néral de la F.A.I.B., M. Zayat. et lel'un de ses collègues, M. Hyde, surles réalisations de la F.A.I.B. quipeuvent servir de modèles au C.L.O.I.N.G.. et enfin deux exposés du Pré-sident et du Secrétaire Général duC.L.O.I.N.G. sur, respectivement, lesobjectifs et le programme d'activitésdu Comité de Liaison, Chacun de cesexposés a fait l'objet d'un large échan-ge de vue avec les représentants desO.l.N.G. présents.Nous reviendrons plus en détail, dansle numéro de cette Revue qui sera con-sacré à la France, sur l'ensemble decette manifestation. Constatons déjàque le phénomène associatif au planinternational est en train en France,comme dans les autres pays du mon-de, et plus particulièrement d'Europe,,de prendre conscience de sa spécificité,de ses possibilités et du rôle qu'il estappelé à jouer dans les relations trans-nationales, mais aussi de ses difficultéset, pour l'instant encore, de ses limi-tes. C'est pourquoi il mérite qu'on luiporte, dans les mois à venir, la plusgrande attention et le soutien le plustotal.

C.L.G.

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ANNEXE

L'objet du C.LO.I.N.G.

Le C.L.O.I.N.G. rassemble 90 Asso-ciations Internationales de toutes dis-ciplines.Sa mission consiste à :— resserrer les liens entre les O.I.N.G.

établies en France;— étudier tes problèmes les plus ur-

gents se présentant à elles;— saisir les Administrations de ces

problèmes;— assurer des services communs, en

particulier de conseil, aux Associa-tions adhérentes.

En conclusion, le C.L.O.I.N.G. se pro-pose essentiellement d'améliorer lesconditions d'existence et de travaildes Associations Internationales quiont choisi d'établir leur siège en Fran-

ce, et de contribuer ainsi au renforce-ment d'un secteur vital de la coopéra-tion internationale.Pour atteindre cet objectif, le C.L.O.I.N.G. est doté d'un Bureau de 12membres élus pour une durée de deuxans, et dont le mandat est renouve-lable par tiers.Son Secrétariat est installé au siège del'Organisation dont le Représentantexerce, au sein du Bureau, les fonc-tions de Secrétaire Général.

Secrétariat Général : c /oC.I.E.P.I. — C.I.T.I.1, rue de Courcelles75 008 ParisTel. : 359-73-28 et 359-72-46

Composition du bureau

Président : Professeur Marcel Merle Association Internationalede Sciences Politiques

Vice-Président :Délégué

M. Pierre Armand Confédération Internationaledes Parents

Vice-Présidents : M. Rémi ChamouxMe Bernard LoitronMme Odette Goncet

Association Internationaledes Parlementaires deLangue Française (AIPLF)Fédération Internationalede l'Automobile (F.I.A.)Fédération Internationalepour l'Economie Familiale

Secrétaire Général : M. Claude- Laurent Genty Comité InterprofessionnelEuropéen des ProfessionsIntellectuelles (CIEPI), etConfédération Internationaledes TravailleursIntellectuels (C.I.T.I.)

Secrétaire Général :Adjoint

M: Mike Baker Conseil International desUnions Scientifiques

Trésorier : M. Michel Weill Union Internationale desArchitectes (U.I.A.)

Trésorière Adjointe : Mlle Yvonne Petrement Conseil Internationaldes Femmes

Membres :Colonel Pierre Lebe

M. Jacques Senez

M. Serge Wourgaft

Fédération Mondiale desVilles JumeléesAssociation Internationaledes Sociétés deMicrobiologieFédération Mondiale desAnciens Combattants

28 ASSOCIATIONS TRANSNATIONALES. 1-1978

Les OING à Paris

Photo : Molinard, Couleurs du Monde

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La Commission de liaisondes ONG auprès

du Conseil de l'Europe

L'on a relaté, dans ces mêmes colon-nes, comment les initiatives prises parun certain nombre d'ONG dotées dustatut consultatif auprès du Conseil del'Europe quant à la création d'un orga-nisme permanent de liaison ont abou-ti, au début de 1977, à un résultat con-cret.

H convient de rappeler que la volontédu Secrétaire Général du Conseil del'Europe d'établir avec les ONG descontacts directs et permanents s'esttraduite par l'organisation de troisréunions générales en janvier 1975,1976 et 1977 auxquelles les représen-tants de toutes les ONG dotées du sta-tut consultatif ont été invités.

Ces trois réunions générales ont connuun succès certain auprès des ONG.

Au cours du dialogue que les repré-sentants des ONG ont engagé avec leSecrétaire Général et d'autres hautsfonctionnaires du Conseil de l'Europe,a été exprimé le souhait des ONG de :— pouvoir participer encore davan-

tage aux activités du Conseil del'Europe et recevoir, à cette lin,dans la mesure du possible, des in-formations préalables quant à lapréparation du programme d'acti-vités;

— voir se développer les réunionssectorielles couvrant les divers do-maines d'activités du Conseil del'Europe.

De son côté, le Secrétaire Général ainvité les ONG à œuvrer pour leryaonnement plus étendu des activitésdu Conseil.Lors de la première réunion, en jan-vier 1975, l'idée de l'établissementd'une structure permanente de liaisondes ONG avec le Conseil de l'Europeavant été lancée par certains représen-tants. La réunion de janvier 1977 adécidé que la Commission de Liaisondes ONG, créée en 1976 en vue d'étu-dier cette question, assurait désor-mais les fonctions d'un organisme per-manent sous le contrôle annuel des ONGexercé au cours de leur réunion gé-

nérale dorénavant désignée sous letitre de « Conférence plénière desONG dotées du statut consultatif au-près du Conseil de l'Europe ».Les tâches principales de cette Com-mission de Liaison peuvent être résu-mées ainsi :— étudier les méthodes tes plus aptes

à renforcer la coopération entre leConseil de l'Europe et les ONG,

— harmoniser les efforts des ONGdans ce sens, afin de tirer le meil-leur parti du régime du statut con-sultatif.

La Commission de Liaison des ONGa tenu jusqu'à présent trois réunionsdepuis janvier 1977 (les 27 avril, 23juin et 7 octobre), la suivante ayantlieu le 6 décembre 1977.Cette Commission a obtenu des résul-tats sans doute encore limités maisdéjà tangibles; par exemple, au sujetde la préparation des réunions secto-rielles. Par ailleurs, le Secrétariat Gé-néral a trouvé un interlocuteur perma-nent faisant état des points de vue desONG dans le contexte de leurs rela-tions avec le Conseil de l'Europe.Les Membres de la Commission deLiaison ont toutefois exprimé certainesinquiétudes quant à la possibilité dela participation des ONG aux travauxdes Comités d'experts, et au fonction-nement de la Commission sans uneaide matérielle et financière du Con-seil de l'Europe.En ce qui concerne le premier point,les représentants du Secrétariat Géné-ral présents aux réunions de la Com-mission ont pu apaiser une grande par-tie des inquiétudes des ONG. Quantau second point, ils ont jugé prudentd'attirer l'attention des Membres dela Commission sur les moyens limités,notamment budgétaires, dont disposele Conseil de l'Europe.Cependant la Commission de Liaisona tenu à rappeler que sa création ré-pondait à une préoccupation du Se-crétaire Général et de ses collabora-teurs dans le but d'organiser un dialo-gue suivi et fructueux entre le Conseil

de l'Europe et les ONG et que, dece fait, elle demandait au SecrétaireGénéral de l'aider par un appui maté-riel et financier indispensable à tapoursuite et au succès de ses travaux.Cette requête a été suivie d'une au-dience accordée par le Secrétaire Gé-néral à une délégation de ta Commis-sion de Liaison, et de la remise au Se-crétaire Général, au cours de cetteaudience, d'un « Mémorandum », donton lira le texte (1) ci-dessous, sur lavolonté des ONG de participer davan-tage aux travaux du Conseil de l'Eu-rope et sur les moyens nécessaires àcette participation.Ces différentes démarches ont abouti,pour l'instant, à l'attribution, par leSecrétaire Général, à la Commissionde Liaison des ONG, d'un bureau situéà Strasbourg dans les bâtiments duConseil de l'Europe.Au cours de l'audience accordée le23 juin à une délégation de la Com-mission de Liaison conduite par sonPrésident, le Secrétaire Général duConseil de l'Europe s'est félicité depouvoir ainsi, pour la première fois,entendre des représentants d'ONGs'exprimer sur les problèmes qui seposent à l'ensemble des ONG dotéesdu statut consultatif, dans le cadre deleurs relations avec le Conseil del'Europe.Le Secrétaire Général adjoint, leComte SFORZA, a examiné attenti-vement, avec les Membres de la délé-gation de la Commission, les moyensnécessaires à mettre en œuvre pourun meilleur fonctionnement du statutconsultatif, notamment la demanded'aide financière présentée par laCommission de Liaison.A son tour, le Secrétaire Général,M. KAHN-ACKERMANN. en con-cluant cette audience, a donné l'assu-rance aux Membres de la délégationde la Commission de Liaison que le« Mémorandum » de la Commissionserait étudié attentivement par ses

(1) Voir Annexe I.

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS, 1-1978 29

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services et qu'il serait transmis auComité des Ministres.La délégation de la Commission étaitaccompagnée, au cours de cette au-dience, par le Directeur adjoint desAffaires Politiques. M. Klebes. que lesMembres de la délégation ont tenu àremercier de l'appui qu'il ne cessaitde porter à la Commission de Liaisonafin de lui permettre d'atteindre sesobjectifs.C'est d'ailleurs M. Klebes qui a éga-lement saisi la Commission de l'As-semblée Parlementaire du Conseil del'Europe chargée des relations avecles parlements nationaux et le publicde la volonté de la Commission deLiaison des ONG d'engager avec elledes relations suivies.Cette intention a été favorablementaccueillie par la Commission de l'As-semblée Parlementaire qui a proposéune rencontre avec la Commission deLiaison à l'occasion d'une session del'Assemblée.

C'est ainsi qu'une délégation de laCommission de Liaison des ONG. con-duite par son Président, a été reçuele 7 octobre par la Commission del'Assemblée Parlementaire chargéedes relations avec les parlements natio-naux et le public.

Cette rencontre a permis aux Membresde la Commission de l'Assemblée Par-lementaire de mesurer le rôle joué parles ONG dans le rayonnement des tra-vaux du Conseil de l'Europe et lesavantages indéniables que le Conseilde l'Europe dans son ensemble, et enparticulier l'Assemblée et ses com-missions, peut retirer de la collabora-tion avec les ONG jouissant du statutconsultatif.

Aussi, à l'issue de cette rencontre, ila été proposé par la Commission del'Assemblée Parlementaire et par .laCommission de Liaison des ONGd'échanger des observateurs lors dechacune de leurs réunions.

D'autre part, au cours de la sessiond'octobre de l'Assemblée Parlemen-taire, un Membre de la Commissionchargée des relations avec les parle-ments nationaux et avec le public,M. Grant, a déposé une question écriterelative à la coopération avec les Or-ganisations Non Gouvernementales(2).(L'on trouvera le texte de cette « Ques-tion écrite » ci-dessous).

Une telle démarche émanant d'un Re-présentant de l'Assemblée Parlemen-taire et présentée sous la forme d'une« question écrite » adressée au Comitédes Ministres, ne peut que contribuerà appuyer l'action des ONG tendantà renforcer l'efficacité de leur statutconsultatif auprès du Conseil de l'Eu-rope,

(2) Voir Annexe II,

Les conséquences des relations quiviennent ainsi d'être engagées entre laCommission de l'Assemblée Parle-mentaire chargée des relations avec lesparlements nationaux et le public et laCommission de Liaison des Organi-sations Non Gouvernementales, quise trouvent être également l'un des re-lais entre l'opinion publique et le Con-seil de l'Europe, revêtent la plus gran-de importance : en effet, ces relationsconstituent l'amorce d'une participa-tion plus étendue des ONG aux tra-vaux des commissions de l'AssembléeParlementaire du Conseil de l'Europe.L'organisation par le Secrétariat Gé-néral, depuis janvier 1977, à l'occa-sion de chaque session de l'Assemblée,de réunions sectorielles auxquellesprennent part, non seulement des re-présentants des ONG, mais aussi uncertain nombre de parlementaires,s'inscrit dans cette même perspective.Ces réunions sectorielles répondentaux souhaits exprimés à cet égard tantpar les ONG que par les directionsopérationnelles du Secrétariat Général.Jusqu'à présent, les réunions secto-rielles suivantes ont eu lieu en 1977;— en janvier 1977 :

• Questions économiques et socia-les sur le thème : « la protectiondes consommateurs »,

• Environnement et pouvoirs lo-caux sur le thème : « la participa-tion des citoyens à l'animationde la cité »;

— en avril 1977 :• Education et culture sur le thème:

« le programme d'activités duConseil de la Coopération Cul-turelle pour 1977 et les perspec-tives pour l'avenir »,

» Questions économiques et so-ciales sur le thème : « le volon-tariat »;

Le cloître de la Cathédrale, Aix- en- Provence

— en octobre 1977 :• Questions économiques et so-

ciales sur le thème : « le plan àmoyen terme dans ces deux do-maines »,

• Environnement et pouvoirs locauxsur le thème : « participation ducitoyen dans la vie publique lo-cale ».

A l'occasion de la prochaine sessionde l'Assemblée, en janvier 1978, lesréunions sectorielles suivantes aurontlieu :

— Education et culture sur le thème :« Programme du Conseil de laCoopération Culturelle et perspec-tives d'avenir » (suite de la réuniond'avril 1977),

— Questions économiques et socia-les sur le thème : " Le rôle de lafamille ".

Outre ces réunions sectorielles, laDirection des Droits de l'Homme or-ganise également depuis un certainnombre d'années, lors de chaque ses-sion de l'Assemblée, une réunion res-treinte qui a principalement pour but :

— de faire participer activement unnombre limité d'ONG aux travauxdu Conseil de l'Europe dans ledomaine des Droits de l'Homme,

— de tenir les membres du Comitéd'experts en matière de droits de

l'homme informés des points devue des représentants des ONG.

Enfin, depuis juillet 1975. un bulletinde liaison « Euroforum » destiné auxONG est publié trimestriellement.

Chaque numéro contient : un editorialdu Secrétaire Général, un article surun sujet d'actualité, un calendrier desévénements et réunions intéressant les

ONG, la présentation d'une des Di-rections du Secrétariat du Conseil et

le courrier des ONG.

30 ASSOCIATIONS TRANSNATIONALES, 1-1978

Les OING à Strasbourg

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Cette publication est conçue commeune communication dans les deux sensentre le Conseil de l'Europe et lesONG.

Un annuaire des ONG contenant lesadresses de leurs responsables et lesinformations sur les buts poursuivis parchacune, est également publié depuis1975. Il a pour but de permettre auxOING de mieux se connaître et defaciliter rétablissement des contactsentre les ONG ayant des activités etdes objectifs similaires.

Cette coopération engagée entre leConseil de l'Europe et les ONG depuis1975, et plus particulièrement accen-tuée au cours de cette année 1977 sousl'impulsion de la Commission de Liai-son des ONG, se traduit aussi par l'or-ganisation de colloques européens ouinternationaux.

C'est ainsi qu'un Colloque internatio-nal sur renseignement relatif auxdroits de l'homme, à la lutte contreles préjugés raciaux dans l'enseigne-ment primaire et secondaire, a étéorganisé en novembre 1976, sous lesauspices du Conseil de l'Europe, parun groupe d'ONG à l'initiative de laFédération Internationale des Profes-seurs de renseignement secondaireofficiel (F.I.P.E.S.O.).De même, un Colloque sur la torturea été organisé en octobre 1977 parAmnesty International.Enfin, au cours de ce mois de décem-bre 1977, se tient à Strasbourg, auConseil de l'Europe, un Colloque surla Charte Sociale Européenne et lesPolitiques sociales d'aujourd'hui, or-ganisé par l'Assemblée Parlementaireavec le concours des OrganisationsInternationales d'Employeurs et detravailleurs.

A cet égard, il faut souligner le casparticulier des Organisations repré-sentant les employeurs, les travailleurssalariés, ainsi que les travailleurs intel-lectuels (professions libérales et autrestravailleurs intellectuels); il sembleen effet important de renforcer tesrelations du Conseil de l'Europe avecces Organisations, en vue non seule-ment de mettre en valeur leur expé-rience dans maints domaines d'activi-tés du Conseil de l'Europe pour l'éla-boration de recommandations et deconventions, mais aussi de favoriser,dans les pays membres, leur soutienpour la transposition, dans le cadre deslégislations nationales, des résultatsdes travaux du Conseil de l'Europe.C'est surtout la Confédération Euro-péenne des Syndicats (C.E.S.) et laConfédération Internationale des Tra-vailleurs Intellectuels (C.I.T.I.) quiont formulé le souhait d'une plus gran-de coopération avec le Conseil del'Europe, et ce à plusieurs reprises aucours de ces deux dernières années.La C.E.S. a notamment proposé la

création d'un comité consultatif tri-partite devant se composer de repré-sentants des Etats membres, des em-ployeurs et des travailleurs, tel quec'est le cas, par exemple, pour laC.E.E., pour l'O.I.T., au — dans unecertaine mesure — pour l'O.C.D.E.La C.E.S. a également proposé l'amé-lioration des possibilités pour les «par-tenaires sociaux . de participer autravail intergouvernemental au seindes comités et sous-comités du Conseilde l'Europe en tant qu'observateurs.Mais ce ne sont là que projets... Pour-tant, il n'est pas interdit de réfléchirdès à présent sur les perspectives d'ave-nir de la participation des ONG auxtravaux du Conseil de l'Europe :

Parmi les ONG, nombreuses sont cel-les qui souhaitent pouvoir participer,d'une façon ou d'une autre, à la pré-paration des décisions au sein du Con-seil de l'Europe. En l'absence d'unetelle possibilité, et ce en vertu des tex-tes actuels qui réglementent le statutconsultatif, ces ONG risquent de sedésintéresser des travaux du Conseilde l'Europe. Les directions opération-nelles du Secrétariat sont, en principe,favorables à une participation plusétendue des ONG aux activités dansle domaine de leur compétence, etcertaines ONG ont déjà le statut d'ob-servateurs dans plusieurs comités d'ex-perts. Par ailleurs, un bon nombred'ONG participent également aux tra-vaux de plusieurs commissions del'Assemblée Parlementaire.Une telle participation n'est cependantpas sans poser un certain nombre dede problèmes, compte tenu du carac-tère intergouvernemental de la plupartdes travaux du Conseil de l'Europe etde l'inclinaison des ONG à faire par-fois prévaloir des points de vue cen-trés sur leurs intérêts propres.C'est ici que ta Commission de Liaisondes ONG peut jouer un rôle prépon-dérant en contribuant à dégager ta syn-thèse des différents points de vue dechaque ONG ou des préoccupationsd'un groupe d'ONG.Elle vient justement d'en donner lapreuve en élaborant, à l'issue de ladernière réunion sectorielle sur l'En-vironnement et les pouvoirs locauxqui s'est tenue en octobre, une « note »relative à la position des ONG sur« la participation des citoyens à ta viepublique locate » destinée à être pré-sentée à la prochaine réunion du Co-mité des Hauts Fonctionnaires quidoit préparer la Conférence de Stock-holm de septembre 1978.sur ce thème.C'est très certainement dans cetteorientation que ta Commission deLiaison des ONG devra s'efforcer dedévelopper son action dans les pro-chains mois.D'autre part, de nombreux représen-tants d'ONG estiment que certainstravaux et certaines études sur des su-jets précis, réalisés jusqu'à présent par

des experts du Conseil, pourraient êtreconfiés aux ONG. Il est probable qu'àl'expérience cette procédure permet-trait de réaliser des études plus com-plètes.

Certains services du Secrétariat Géné-ral ont déjà pratiquement mis en œu-vre une telle procédure, et il sembleque les résultats n'aient pas été déce-vants. Bien que l'expérience demeurejusqu'ici très limitée, elle mériteraitd'être encouragée.

D'ailleurs un grand nombre d'ONGn'attendent que des encouragementspour faire un effort particulier en vueparticiper davantage aux travaux duConseil de l'Europe et de faire mieuxconnaître au public ses activités.

Aussi est-il indéniable que des effortsdoivent être accomplis de part et d'au-tre pour accroître l'efficacité des ac-tions des ONG en faveur des activitésentreprises par le Conseil de l'Europe.

Vu la très grande diversité des secteursd'intérêt et des activités des ONG, onpeut espérer que cette influence coor-dinatrice de la Commission de Liai-son s'étendra à de nombreux domai-nes tels que, par exemple, celui del'environnement et de la protectionde la nature, afin d'aboutir à une ra-tionalisation des relations entre le Con-seil de l'Europe et les ONG dans cedomaine particulier.

La prochaine étape de ce développe-ment de la participation des ONG auxtravaux du Conseil de l'Europe se si-tuera au mois de janvier 1978 à l'oc-casion de la prochaine réunion géné-rale des ONG :

La première partie de cette réunion,le 25 janvier, sera consacrée, aprèsun bref exposé du Secrétaire Général,à un dialogue entre les représentantsdes ONG et le Secrétariat du Conseilde l'Europe.

La deuxième partie, placée sous laresponsabilité des ONG réunies en" Conférence plénière annuelle ", seraconsacrée :

— à l'examen du rapport d'activitéset des propositions de la Commissionde Liaison relatives aux modalitésd'élection de ses membres, à sonfonctionnement et à son financement;

— à l'élection, par la Conférence plé-nière, des membres de la Commis-sion de Liaison des ONG pour1978-79.

Souhaitons que la nouvelle Commis-sion de Liaison issue de cette électionait tes moyens de poursuivre et d'in-tensifer l'action menée au cours del'année 1977 par celle qui l'aura pré-cédée et qui aura, sans nul doute, con-tribué à ouvrir ta voie d'un renouveaudans la coopération du Conseil del'Europe avec les ONG.

Claude-Laurent GentyPrésident

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS, 1-1978 31

Les OING à Strasbourg

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Etant donné que le rôle des ONG de-vient de plus en plus important sur leplan mondial en général, et qu'il enrésulte que les ONG se trouvent êtrerun des relais entre l'opinion publi-que et les Institutions Internationaletelles que le Conseil de l'Europe;Etant donné la volonté du SecrétaireGénéral du Conseil de l'Europe depoursuivre et de développer sa coopé-ration avec les ONG dont il a été re-connu qu'elles constituent à la fois :

— de précieux intermédiaires avecl'opinion publique,

— des instruments d'action et desconseillers dont l'importance necesse de croître;

Etant donné la volonté des ONG departiciper davantage aux travaux duConseil de l'Europe;Constatant que la création de la Com-mission de Liaison des ONG auprèsdu Conseil de l'Europe a répondu ainsià la fois :

— à une préoccupation du Secré-taire Général du Conseil del'Europe et de ses collaborateursdans le but d'organiser un dia-logue suivi et fructueux entre leConseil de l'Europe et les ONG,— et à la nécessité d'un reforce-

ment de la coopération entre leConseil de l'Europe et les ONG

dans le cadre du régime du statutconsultatif des ONG;

Constatant que la Commission de Liai-son des ONG assume désormais lesfonctions d'un Organisme permanent

sous le contrôle des ONG exercé aucours de leur réunion générale annuel-

le;Considérant que le rôle de cette Com-mission de Liaison est de parvenir àune meilleure concertation et à unecoopération plus étroite des ONG avecle Conseil de l'Europe, en stimulantcelles des ONG restées jusqu'à pré-sent silencieuses;

Considérant que pour l'année 1977cette Commission de Liaison a étéchargée :

— de la préparation, en collabora-tion avec le Secrétariat Géné-ral du Conseil de l'Europe, desréunions sectorielles et de la Con-férence plénière de 1978,— de l'étude de la question d'uneparticipation accrue des Orga-nisations de jeunesse au program-me d'activités préparé par laCommission de Liaison,

— de la représentation, au coursde la prochaine Conférence plé-nière, de propositions relatives :— au fonctionnement de son Se-

crétaire à Strasbourg,— aux modalités de son finance-

ment.

Moyens à mettre en œuvre

I. Fonctionnement du statut consultatifReconnaissant que les réunions secto-rielles constituent l'un des meilleursmoyens de dialogue entre les ONG etle Conseil de l'Europe, sur un sujetd'intérêt réciproque;Regrettant les difficultés rencontréespar les ONG pour participer aux tra-vaux des Comités d'Experts;Déplorant la complexité des nouvellesprocédures restrictives de cette parti-cipation et les délais trop longs quilimitent considérablement les contacts

avec les Comités d'Experts et qui ris-quent de faire subir à la participationdes ONG une interruption temporaired'une collaboration qui pourrait s'avé-rer fructueuse;Estimant que tes ONG peuvent appor-ter une contribution positive aux tra-vaux des Comités d'Experts,

la Commission de Liaison souhaite :

— une information plus large surle calendrier des différentes réu-nions, et reçue suffisamment àl'avance par les ONG;

— un assouplissement de ta procé-dure de participation aux tra-vaux des Comités d'Expertsqui la rende moins restrictive.

II. Aide financière du Conseilde l'Europe

D'autre part, étant donné que la gran-de majorité des Représentants desONG présents à la réunion généralede janvier 1977 ont estimé que, pourle financement de ta Commission deLiaison et son Secrétariat, une solution* moyenne *, consistant en une contri-bution partielle des ONG à ce fonc-tionnement conjointement à une cer-taine aide financière et administrativedu Conseil de l'Europe, était réalistecompte tenu de la situation financièreet des possibilités matérielles des ONG,mais aussi afin de préserver l'indépen-dance de la Commission de Liaisonvis à vis du Conseil de l'Europe;

Ayant enregistré les réserves émisespar les Services du Secrétariat du Con-seil de l'Europe quant à la possibilitéd'un appui materiel et financier fournipar le Conseil de l'Europe à la Com-mission de Liaison,pour toutes les raisons précédemmentexposées,

ta Commission de Liaison demande

au Secrétaire Général du Conseil del'Europe de soutenir son action et det'aider par un appui matériel et finan-cier indispensable à la poursuite et ausuccès de ses travaux, et par consé-quent au renforcement de ta coopéra-tion entre le Conseil de l'Europe etles ONG,

Strasbourg, le 2 juin 1977

ANNEXE 11

Assembléeparlementaire du

Conseil de l'EuropeQUESTION ECRITE No 201 DE M. GRANT

relative à la coopération avec les ONG

M. GRANT,1.'Se référant à la Recommandationrelative aux relations entre le Conseilde l'Europe et les Organisations Inter-nationales non Gouvernementales.

2. Considérant les avantages indénia-bles que le Conseil de l'Europe dansson ensemble, et en particulier l'As-semblée et ses commissions, a retirésde nombreuses années de collabora-tion avec un grand nombre d'Orga-nisations Internationales non Gouver-nementales jouissant d'un statut con-sultatif.

3. Se félicitant des mesures prises parle Secrétaire Général du Conseil del'Europe qui visent à renforcer lesrelations du Conseil avec les ONG.

4. Notant que la Commission de Liai-son des ONG a préparé un documentsur le désir des ONG de prendre uneplus grande part aux travaux du Con-seil de l'Europe et sur les moyens né-cessaires à cette participation, et quece document a été soumis à l'examendu Comité des Ministres.

5. Demande au Comité des Ministres

a) s'il accepterait en principe de four-nir une assistance financière auxtravaux de la Commission de liai-son des ONG durant l'exercicefinancier 1979

b) quelles mesures il entend prendrepour promouvoir la coopérationavec les ONG.

15 octobre 1977

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ANNEXE I

Mémorandum sur la volonté des ONG departiciper davantage aux travaux du Conseil

de l'Europe et sur les moyens nécessairesà cette participation

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L'Europe des peuples etle devenir des

institutions de l'Europepar Claude-Laurent Genty*

Introduction

L'étendue du sujet est telle qu'il y au-rait matière à le traiter en plusieursconférences entières :

Les Institutions actuelles de l'Euro-pe; leur avenir et leur démocrati-sation; le débat concernant l'élec-tion du Parlement Européen au suf-frage universel direct; la positiondes différents partis sur ce problè-me; les conséquences de cette élec-tion sur le fonctionnement desInstitutions européennes et doncsur la construction de l'Europe,aussi sur l'intérêt que porte l'opi-nion publique aux questions euro-péennes et a la réalisation de l'uni-fication de l'Europe. Et bien d'au-tres aspects : politiques communeseuropéennes, indépendance de l'Eu-rope, etc.

Je n'aborderai que quelques-unsde ces thèmes, ne prétendant pasapporter une réponse à toutes les

questions que pose un si vaste sujet.Une seconde difficulté consiste dans

la complexité des Institutions euro-péennes quant à leur nombre, leurs

domaines d'intérêt, leurs structu-res, leurs rôles, leur imbrication les

unes aux autres, leurs sièges : Stras-bourg, Bruxelles, Luxembourg.

Devant cette double difficulté —l'étendue du sujet et la complexité des

Institutions — je me propose de fairele point sur deux aspects :

Les Institutions : leurs rôles respec-tifs, leur fonctionnementLes conséquences de l'élection duParlement Européen au suffrageuniversel direct.

A la suite de quoi, j'essaierai de pro-poser quelques idées sur la place et lerôle du citoyen dans cette Europe quis'édifie, en espérant que ces proposi-tions susciteront ensuite un large débat.

* Président de la Commission de Liai-son des O.N.G. auprès du Conseil del'Europe, Secrétaire Général du Comi-té de Liaison des O.I.N.G. établiesen France (C.L.O.I.N.G.).

Les Institutions Europennes

II convient en premier lieu d'établirune distinction fondamentale entreles Institutions Communautaires et leConseil de l'Europe.Les Institutions des Communautés Eu-ropéennes, qui ont leurs sièges répar-tis entre Bruxelles et Luxembourg etcouvrent les 9 Pays membres, consti-tuent une forme particulière d'orga-nisation intergouvernementale, qui n'estni une Fédération ni même une Confé-dération d'Etats, mais un modèle uni-que, d'aspect « Commentaire », d'oùleur nom de Communautés Européen-nes.

————————————————————

L'Europe des neufFranceAllemagneItaliePays-Bas (Hollande)BelgiqueLuxembourgAngleterreIrlandeDanemark

_______________________

II convient donc de distinguer ces In-stitutions Communautaires mises enplace par les Traités de Paris et deRome du Conseil de l'Europe qui estune organisation inter-gouvernemen-tale classique, comme l'ONU, l'UNES-CO, le BIT et dont le siège est à Stras-bourg,

I. Le Conseil de l'Europe

C'est la plus ancienne des organisationspolitiques d'Europe Occidentale, Sonstatut a été signé le 5 mai 1949 àLondres.C'est l'Institution Européenne qui a lacomposition la plus large puisqu'ellecompte 19 Etats-Membres et repré-sente les intérêts communs de quelque330 millions d'Européens.

Elle comprend en effet les 9 Pays desCommunautés Européennes, plus10 autres pays.

——————

L'Europe des dix-neufAutricheIslandeMalteNorvègeSuédeSuisseTurquieGrèce

Chypre (absent depuis 1965)Portugal (fin 76)______________________

Les deux pièces maîtresses du Conseilde l'Europe sont :Le Comité des Ministres : organe inter-gouvememental de décisionl'Assemblée Consultative : organeparlementaire de consultation.Le conseil de l'Europe est égalementdoté d'un Secrétariat Général qui con-stitue la structure administrative, com-posée de 750 fonctionnaires interna-tionaux, qui sont recrutés parmi lesressortissants de tous les Etats mem-bres.

Le Comité des MinistresLe Comité des Ministres composé des19 Ministres des Affaires étrangèresdes Etats-Membres, responsable del'ensemble des travaux du Conseil del'Europe et de l'action commune desgouvernements, se prononce sur les" recommandations " qui lui sontadressées par l'Assemblée parlemen-taire et les " propositions " soumisespar des comités d'experts gouverne-mentaux.

Ses décisions peuvent prendre la formesoit d'une « résolution » définissant desmesures communes recommandéesaux gouvernements, soit d'une « Con-vention » ou d'un accord ayant forceobligatoire pour les Etats à conditionque ceux-ci tes ratifient (85 concluesdepuis 1949).

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L'Assemblée Parlementairedu Conseil de l'EuropeCréée en 1949. elle a été le premierparlement international de l'Histoire.Bien qu'elle ne possède aucun pouvoirlégislatif, l'Assemblée joue, au seindu Conseil de l'Europe, un rôle moteursuscitant une action européenne dansles secteurs-clés par l'envoi de * re-commandations » au Comité des Mi-nistres.

L'Assemblée compte 154 membres,appelés « Représentants » (et autantde suppléants).

Le nombre de sièges attribués aux délé-gations à l'Assemblée va de 3 pourles pays à faible population, à 18 pourles pays fortement peuplés.

Les Représentants sont nommés ouélus par les parlements nationaux par-mi leurs membres, et leur composi-tion reflète en général la représenta-tion des partis politiques dans ces Par-lements.

— 3 sessions par an : publiques, àStrasbourg, d'une semaine (mai,sept., janvier)

— L'Assemblée tient chaque annéeavec le Parlement Européen desCommunautés une réunion " join-te ".

Organes autonomesLe Conseil de l'Europe comporte, enoutre, plusieurs organes autonomes,mais qui lui sont liés :— La Cour Européenne des Droits

de l'Homme et la Commission Euro-péenne des Droits de l'Homme :l'une et l'autre prévues par laConvention Européenne des Droitsde l'Homme, signée en 1950 (à nepas confondre avec la Cour deJustice des Communautés Euro-péennes à Luxembourg) :Leur originalité réside non seule-ment dans la confirmation, à l'éche-lon international d'un certain nom-bre de droits fondamentaux ducitoyen, mais encore dans la créa-tion d'un mécanmisme juridiquespécial de garantie internationalede ces droits.

— Le Conseil de Coopération Cultu-relle : doté d'attribution très lar-ges, qui exerce une grande influen-ce sur l'élaboration de la politiqueculturelle des Etats membres.

— Le Centre Européen de la Jeunesse :qui organise chaque année, à l'inten-tion de dirigeants de mouvementsde jeunesse, une vingtaine de stagesportant sur les affaires européen-nes, sur les problèmes de la Socié-té moderne, sur le rôle de la jeu-nesse dans le monde d'aujourd'hui.

— Le Fonds Européen de la Jeunesse ;qui encourage, en les soutenantfinancièrement, les activités euro-péennes des organisations de jeu-nesse.

— La Conférence Européenne desPouvoirs Locaux : qui réunit tousles deux ans, à Strasbourg, des re-présentants des instances et collec-tivités locales, et qui soumet desrésolutions et des avis à l'Assem-blée Consultative et au Comitédes Ministres. Elle a pour fonctiond'assurer la participation des pou-voirs locaux à l'unification européen-ne.

La diversité des accords et des con-ventions conclus à travers ces organes,donne une idée du travail intergouver-nemental accompli par le Conseil del'Europe (ex. : la Charte Sociale Euro-péenne).Toutefois la formule même de cetteInstitution Européenne laissant —comme on l'a vu — aux différentsEtats membres leur entière souverai-neté, ne permet d'atteindre que desrésultats très limités, par rapport àl'importance et à l'urgence des pro-blèmes vitaux posés par l'Europe.Nombreux sont les cas où les avis duConseil de l'Europe restent à l'étatde simples recommandations !Il n'en va pas de même des Décisionsdes Communautés Européennes dontl'on va maintenant examiner les Insti-tutions.

II. Les Institutions Communautaires

La réalisation des tâches confiées auxCommunautés est assurée essentielle-ment par 4 Institutions :— La Commission, qui a son siège à

Bruxelles— Le Conseil des Ministres, qui a

également son siège à Bruxelles— La Cour de Justice, qui est installée

à Luxembourg— Le Parlement Européen, qui a sonsiège à Luxembourg, mais quitient la plupart de ses sessions àStrasbourg, dans le même hémi-cycle que l'Assemblée Consulta-tive du Conseil de l'Europe.A côté de ces quatre Institutions mi-ses en place par les Traités de Pariset de Rome, l'on trouve deux organesqui, bien qu'ayant un rôle secondaire,sont des éléments importants du mé-canisme institutionnel communautaire :— le CO.RE.PER. : Comité des Re-

présentants Permanents, et— le Comité Economique et Social

(à Bruxelles) — comparable auConseil Economique et Social Fran-çais.

L'élargissement des CommunautésEuropéennes, découlant de l'adhésion,au 1er janvier 1973 : du Royaume-Uni, de l'Irlande et du Danemark,n'a pas affecté la structure ni les attri-butions des Institutions communau-taires, malgré des modifications inter-venues dans leur composition.Jusqu'en juillet 1967, il existait 3Communautés :

— La Communauté Européenne duCharbon et de l'Acier — C.E.C.A.— créée en 1952 par le Traité deParis.

— La Communauté Economique Eu-ropéenne (Marché Commun)

— et la Communauté Européenne del'Energie Atomique — EURA-TOM —, ces deux dernières crééesen 1958 par le Traité de Rome.Ces trois Communautés avaient desCommissions Executives distinctes(dans le cas de la CECA, elle étaitdésignée sous le terme de « Haute Au-torité «) ainsi que des Conseils de Mi-nistres séparés. En revanche le Parle-ment Européen et la Cour de Justiceétaient déjà communs aux trois Com-munautés.

Depuis 1967, il existe une Commissionunique et un Conseil des Ministresunique, qui exercent l'ensemble desattributions précédemment confiéesaux anciennes, institutions, dans lesmêmes conditions et suivant les mê-mes règles que stipulent les Traitéscommunautaires de Paris et de Rome.Enfin, le 10 octobre 1974, un nouvelorgane, non prévu par les Traités, afait son apparition dans la constellationdes Institutions Communautaires : le« Conseil Européen », formé des chefsde gouvernement des 9 pays de laCommunauté, qui se substituait ainsiaux fameux « Sommets Européens »,en traduisant la volonté des « 9 > decréer un nouveau « pouvoir politiqueeuropéen », plus efficace, plus concretet plus directement branché sur laréalité.

Voyons à présent la composition et lerôle de chacune de ces InstitutionsCommunautaires :

— LA COMMISSIONElle se compose de 13 membres,dont un Président : Roy Jenkins (An-glais) depuis le 1er janvier 1977et 5 Vice-Présidents.La France, l'Allemagne, la Gran-de-Bretagne, l'Italie, désignent 2Commissaires.

La Belgique, le Danemark, les Pays-Bas, l'Irlande, le Luxembourg endésignent chacun un.Bien que proposés par leur Gou-vernement au Conseil des Minis-tres de la Communauté qui lesnomme, ces commissaires sont en-tièrement indépendants des Etatset des Gouvernements. Leur res-ponsabilité est collégiale.Chacun des 13 membres de la Com-mission reçoit une responsabilité par-ticulière pour un ou plusieurs desgrands secteurs d'activités de la Com-munauté. Il a, sous son autorité, lesdifférentes Directions Générales quicorrespondent à ces Secteurs. Mais iln'a pas de Délégation de Pouvoirs quilui conférerait une indépendance com-parable à celle dont dispose un Minis-tre.

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Les Services de la Commission com-portent au total près de 7000 person-nes ! (10 lois plus que le personnel duSecrétariat Général du Conseil del'Europe de Strasbourg). Une tellestructure, aussi lourde et complexe,entraîne à penser que la Commission :c'est le « Pouvoir des Technocrates ».Cependant la Commission Européenneest-elle vraiment un organe technocra-tique et bureaucratique ? Une telleaffirmation ne correspond ni à l'espritni à la lettre des Traités européensqui lui confient des responsabilités po-litiques essentielles.En effet, les Traités des CommunautésEuropéennes assignent tous à la Com-mission des tâches étendues que l'onpeut schématiquement répartir ainsi :— La Commission est d'abord la gar-

dienne des Traités.— La Commission est l'organe d'exé-

cution des Communautés :— Elle établit les textes d'application

de certaines dispositions du traitéou d'actes pris par le Conseil.

— Elle applique les règles des traitésaux cas particuliers et assure la ges-tion des fonds communautaires,

— Elle assure la gestion des clausesde sauvegarde des traités.

— Enfin, la Commission est l'initia-trice de la politique communautai-re, et exprime l'intérêt commu-nautaire.

— Elle maintient l'unité et la cohé-rence de cette politique,La présence d'une personnalité commeRoy Jenkins à la tète de la Commis-sion Européenne permet désormaisd'espérer que les velléités tendant àfaire de cette Institution un organepurement technique ont été abandon-nées. Dès son premier discours publicdevant le Parlement Européen, le nou-veau Président de la Commission Eu-ropéenne s'est préoccupé de dissipercette équivoque. Il a souligné que latâche essentielle de la Commissionétait de « greffer l'idée d'Europe dansla vie des peuples ».

« La Commission Européenne, a-t-il ajouté, doit être une Institution

politique, et non technocratique, tou-jours consciente de l'impact de sespropositions sur le public, et alliantl'imagination au pragmatisme, l'ef-

ficacité à l'humanité ».Il faut admettre qu'à elle seule, la

Commission Européenne ne pourraitpas grand chose, Elle a besoin, en par-ticulier, de l'appui du Parlement Eu-

ropéen, et, de la part des Gouverne-ments et du Conseil dos Ministres,

d'une volonté politique de faire pro-gresser la construction européenne.

Mais il est tout aussi certain quo sansles initiatives do la Commission Euro-

péenne, sans le contrôle vigilant qu'elledoit exercer sur l'application dos

Traités européens, et sans son actionquotidienne d'impulsion et de gestion,

aucun progrès ne serait possible.

Voyons donc, rapidement, quels rôlesjouent les autres Institutions Commu-nautaires dans ce processus de la con-struction européenne :

— LE CONSEIL DES MINISTRESC'est l'organe de décision de la Com-munauté. Il réunit les représentantsdes gouvernements des 9. Chacun desgouvernements y délègue un de sesmembres. Sa composition peut varierselon les sujets traités. Si le Ministredes Affaires Etrangères est considéré,en quelque sorte, comme le principalreprésentant de son pays au Conseil.les Ministres de l'Agriculture, desTransports, des Finances, de l'Indus-trie — et d'autres encore — partici-pent fréquemment aux réunions, soitseuls, soit aux côtés de leur homologuedes Affaires Etrangères. La Présidenceest exercée à tour de rôle par chaquemembre du Conseil pour une duréede six mois. Le Conseil est assisté parle Comité des Représentants perma-nents (COREPER). ainsi que par denombreux groupes d'experts. Formédes représentants permanents des 9auprès des Communautés, ce Comitéa pour mandat de préparer les délibé-rations du Conseil.

Le fonctionnement du Conseildes Ministres et le dialogueentre le Conseil et la CommissionLa règle fondamentale du fonctionne-ment du Conseil des Ministres de laCommunauté, en vertu du Traité deRome, est que toute décision de portéegénérale ou d'une certaine importancedoit être arrêtée par lui, et qu'il nepeut, sauf dans un petit nombre de cas,se prononcer que sur proposition de laCommission Européenne. Les Déci-sions du Conseil des Ministres s'appel-lent des " Directives ".La Commission a donc un devoir per-manent d'initiative. Si elle ne soumetpas de propositions, le Conseil est pa-ralysé et le progrès de la Commu-nauté bloqué. Le dépôt d'une propo-sition par la Commission amorce ledialogue entre les 9 Ministres membresdu Conseil, qui expriment leurs points;de vue nationaux, et l'organe européenqu'est la Commission, dont la vocationest d'exprimer l'intérêt communau-taire et de rechercher des solutionseuropéennes aux problèmes com-muns. Ce dialogue entre le Conseil etla Commission a sa dynamique pro-pre ; la Commission Européenne, enélaborant sa proposition, prend en con-sidération les intérêts, souvent trèsdivers, de nos différents pays et s'em-ploie à dégager l'intérêt général.Ainsi, la Commission se trouve-t-elledans une position centrale par rap-port au Conseil devant lequel elle peutjouer en permanence le role de conci-liateur entre gouvernements, en exer-çant l'impulsion et la pression nécessaires pour dégager des tommies d'entonte.

Il y a plus : les propositions de la Com-mission Européenne sont l'expressiond'une politique arrêtée par elle dansfa seule considération de l'intérêt com-mun de l'ensemble de la Commu-nauté. La permanence de la Commis-sion pendant la durée de son mandatassure la continuité de cette politique.lé Conseil ne pouvant d'ailleurs seprononcer que sur les textes de laCommission qui font entrer cette poli-tique dans les faits. Il n'est donc paspossible que le Conseil adopte à desmajorités changeantes, au gré de coali-tions d'intérêts ou de luttes d'influen-ce entre gouvernements, des proposi-tions contradictoires suivant les sujets.Il est également exclu qu'une majo-rité du Conseil, sans raccord de laCommission, impose à un Etat mino-ritaire une mesure qui léserai: grave-ment ses intérêts essentiels.Ainsi, la subtilité du mécanisme com-munautaire réside dans le dosage desresponsabilités entre les 2 principalesInstitutions : Commission et Conseil,les obligeant à un constant dialoguequi a permis à une Europe naissanted'équilibrer ses forces ; il était cer-tainement trop tôt pour confier à unseul organe, la Commission, la réalitédu pouvoir exécutif. Cependant, ilfallait lui donner suuffisamment : depoids pour que l'intérêt communau-taîre s'exprime face aux pressions desforces nationales centrifuges. Et il fal -lait également donner à une Cour deJustice indépendante le controle durespect des engagements pris : c'estprécisément le rote de la Cour Euro-penne de Justice qui est tnststtée àLuxembourg,

— LA COUR DE JUSTICEDE LUXEMBOURG

La Cour de Justice est l'un des rouagesessentiels de la Communaute Euro-péenne. C'est sa juridiction supreme,c'est la gardienne vigilante des Traitésde Paris et de Rome, Elle donne une interprétation cohérente et uniforme du droit européen, et elle veille aurespect de ce droit par tous.Destiné à régir, dans le cadre de la Communauté, les rapports reciproquesdes Institutions, des Etats membres etde leurs ressortissants, le droit commu-nautaire est vaste, diversitie et hierar-chisé. Ce droit est nouveau et pas tou-jours bien connu; il pose des problemesd'application, car chacun a tendance à l'interpréter dans le sens de ses inte-rèts. La Cour est la pour le faire con-naitre et pour l'unitier. Sans elle il n'yaurait pas de droit europeen et sans droit europeen , il n'y aurait pas deCommunaute Europeenne.Ces principes de base de la construc-tion europeene que sent la primaute

et l'entree en vigueur immediate deslois europeennes dans tous les paysmembres n' etaient pas explicitementprévus dans les triates; c'est la CourEuropeenne qui les a definis et affir-

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mes solennellement dans sa jurispru-dence. C'est également la Cour qui adans une large mesure, rendu effectivela liberté de circulation des hommes etdes marchandises à l'intérieur de laCommunauté, en l'absence de "Di-rectives précises". Elle a aussi jouéun rôle très important dans le déve-loppement du droit social, agricole etcommercial communautaire.La Cour de Justice de Luxembourg estcompétente pour statuer sur les re-cours introduits contre les Etats qui nerespectent pas les obligations que leurimposent les traités ou les règlementscommunautaires. Elle contrôle la lé-galité des actes communautaires, tran-che les différends qui mettent en causela responsabilité de la Communauté,remplit des fonctions d'arbibrage, rè-gle les litiges entre la Communauté etses fonctionnaires. Enfin, la Cour don-ne une interprétation officielle etunique des règles du « droit commu-nautaire ».L'efficacité et le succès qui caracté-risent l'action de la Cour de Justices'expliquent par sa nature et son indé-pendance : elle reste à l'écart des dis-cussions doctrinales et des conflitsd'intérêts nationaux. Aussi a-t-on pula qualifier de « Pouvoir des Juges ».Ainsi, l'on vient de voir que :— la Commission apparaît comme

le " Pouvoir des Technocrates "— le Conseil des Ministres comme le

" Pouvoir des Gouvernements "— la Cour de Justice comme le "Pou-

voir des Juges ".L'on admettra avec moi que de tellesInstitutions auraient un sérieux besoinde démocratisation : où donc s'expri-me, dans ce • mécanisme communau-taire » la voix des peuples européenseux-mêmes ? Et l'on peut s'étonnerque les propositions de la Commissionpuissent, après adoption par le Conseildes Ministres, devenir des « Directi-ves » qui s'imposent aux Etats mem-bres, sans qu'il y ait eu consultationdes représentants des citoyens d'unepart, et des groupes socio-profession-nels d'autre part.Certes, cette consultation s'effectueavant que les propositions de la Com-mission ne soient soumises au Conseildes Ministres : elle s'effectue simulta-nément au sein de 2 Institutions dontles avis sont joints aux propositionssur lesquelles le Conseil des Ministresdoit délibérer.Elle s'effectue en effet, au sein duComité Economique et Social et ausein du Parlement Européen; maisces instances n'ont qu'un pouvoirconsultatif et non législatif.

— LE COMITE ECONOMIQUEET SOCIAL

Au moment de l'élaboration des traitésde Rome, des Conseils Economiqueset Sociaux à caractère consultatif, —qui sont les lieux de contacts entre les

INBEL

Pouvoirs publics et les différentes caté-gories économiques et sociales — exis-taient dans la plupart des pays engagésdans la négociation; et il n'était quelogique que la création d'un ComitéConsultatif fût envisagée au niveaueuropéen.A l'heure actuelle, le Comité, quiexiste depuis 1958, n'a pas encoretotalement surmonté les restrictionsqui lui furent imposées lors de sa créa-tion. Craignant qu'il n'abusât de sesprérogatives, les auteurs des traités luiont d'abord refusé un droit d'initiativeformel, l'autonomie en ce qui con-cerne son règlement intérieur, et pra-tiquement toute publicité pour ses tra-vaux.Ces restrictions ont été considérable-ment atténuées au cours des années, ettout particulièrement ces dernierstemps. C'est ainsi que le Comité a étéautorisé à prendre en charge la publi-cation au Journal Officiel des Com-munautés des avis qu'il émet, et quela Conférence au Sommet de Paris,en octobre 1972, lui a reconnu ledroit d'émettre dorénavant des avisde sa propre initiative, sur toutes lesquestions touchant aux travaux com-munautaires.Mais, en dépit de tous ces progrès, onconstate néanmoins que le ComitéEconomique et Social ne bénéficie pasdu même rang ni de la même influen-ce que ses homologues nationaux.Pourtant : il a un double rôle qui dé-coule de sa nature d'Assemblée repré-sentative et consultative.

C'est une Assemblée représentative.Il peut se prévaloir de représenter va-lablement l'opinion des forces écono-miques et sociales de la Communauté.En effet, il est composé de personna-lités compétentes et responsables pourleurs secteurs respectifs, désignées cer-tes à titre personnel, mais en raisonde leurs liens permanents et directsavec les problèmes concrets de la vieéconomique et sociale. Cette représen-tativité, qui doit être maintenue, per-met au Comité d'émettre des avis au-torisés sur les sujets qu'il a à con-naître.

Le Comité Economique et Socialcomprend 144 membres répartis entrois groupes : salariés, employeurs,autres. Il se réunît périodiquementà Bruxelles.

L'Allemagne, la France, l'Italie, leRoyaume-Uni y délèguent chacun24 Conseillers; la Belgique et les Pays-Bas, chacun 12 Conseillers; le Dane-mark et l'Irlande, chacun 9 Conseil-lers; le Luxembourg y délègue 6 Con-seillers.Les membres du Comité Economiqueet Social sont tous nommés par le Con-seil des Ministres pour une durée de4 ans.Il va de soi qu'aucune délégation na-tionale n'est à même de couvrir l'en-semble de l'activité économique deson pays. Un examen approfondi dela composition du Comité fait mêmeapparaître que certaines branches im-portantes ne possèdent pas de délégué.

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Il résulte de celte constatation que lesConseillers peuvent être conduits àassumer une représentation polyvalentedes différents intérêts !

C'est aussi une Assemblée Consultati-ve ;— L'existence de cet organe consulta-

tif permet aux Institutions Euro-péennes d'évaluer, au moment del'élaboration des projets législatifs,réglementaires et administratifs, lesréactions des milieux économi-ques et sociaux, et d'obtenir de leurpart des renseignements d'autantplus précieux que les InstitutionsCommunautaires ne disposent pasd'administrations propres à l'échel-le nationale ou locale.

— Un aspect encore plus importantréside dans le fait que la consulta-tion des organisateurs profession-nels à travers le Comité est d'uneutilité plus grande que des contactsindividuels et séparés, dans la me-sure où elle dégage : non seule-ment les diverses positions en pré-sence, mais en même temps la ré-sultante et les possibilités de com-promis qui existent entre les pointsde vue exprimés par les représen-tants des divers groupements d'in-térêt.

En ce sens, on peut dire que la con-sultation du Comité Economique etSocial permet aux Institutions Com-munautaires de compléter utilementles informations qu'elles peuvent re-cueillir, au niveau de la préparationdu document, sur le plan de la Com-mission et du CO.RE.PER.Le Comité Economique et Social de-vrait informer, en retour, les milieuxprofessionnels concernés, de l'activitécommunautaire. Aussi, la garantied'un dialogue permanent entre les In-stances politiques de l'Europe et lesdiverses catégories de la vie écono-mique et sociale devrait contribuerà créer un aspect essentiel de la viepolitique communautaire, à savoir :le consensus des groupes socio-profes-sionnels aux décisions prise à Bruxel-les.

Certes, le Comité Economique et So-cial remplit, pour l'essentiel, sa tâched'organe consultatif en émettant desavis sur des projets de " règlements "ou de « Directives » qui lui sont sou-mis par le Conseil ou la Commission.Il peut, aussi, désormais, élaborer desavis sans en avoir été saisi par le Con-seil ou par la Commission. Enfin, sansl'accord particulier de la Commissionet du Conseil, il peut entreprendre destravaux sur des questions pour les-quelles il a déjà émis antérieurementun avis.On le voit, malgré — ses imperfec-tions, ses carences et la faiblesse de sespouvoirs — Je Comité Economique etSocial constitue cependant une tenta-tive de consultation de l'opinion publi-

que au travers des groupes socio-pro-fessionnels, et par conséquent une ten-tative de démocratisation des Institu-tions Communautaires.Le seconde Instance où s'effectue cetteconsultation de l'opinion publique, c'estprécisément le Parlement Européenqui. à ce pouvoir de consultation enajoute un autre : celui de contrôle.Mais, son mode d'élection actuel nelui confère pas un caractère de repré-sentativité et de légitimité suffisantpour être un réel élément de démo-cratisation des Institutions Européen-nes !

LE PARLEMENT EUROPEENII a son siège à Luxembourg, mais iltient la plupart de ses sessions à Stras-bourg (dans l'hémicycle du Palais del'Europe).Il est actuellement composé de 198membres : 36 pour l'Allemagne, laFrance, l'Italie, la Royaume-Uni; 14pour les Pays-Bas et la Belgique; 9pour l'Irlande et le Danemark; 6 pourle Luxembourg.Tous membres désignés par les neufParlements de Pays de la Commu-nauté parmi leurs députés et leurssénateurs : ce que l'on appelle le suf-frage indirect.

Un important triage d'Europe :Vitleneuve-Saint-Georges,

La composition du Parlement Euro-péen en fait un organe essentiellementcommunautaire, complètement inté-gré : il n'existe pas de sections natio-nales, mais seulement des groupes po-litiques organisés sur le plan euro-péen.Actuellement, ces groupes sont aunombre de 6 : Socialiste, Démocrate-Chrétien, Libéral et apparentés, Con-servateur Européen. Démocrate Euro-péen et de progrès, qui, en fait, necomprend que les représentantsR.P.R. Français et Conservateurs Ir-landais, Communiste et apparentés.Quelques « divers « non-inscrits.Le Rôle du Parlement est de contrôleren permanence la Commission, enveillant à ce qu'elle demeure le repré-

sentant de l'Intérêt communautaire,prêt à tout moment à la rappeler àl'ordre s'il lui apparaît que la Com-mission s'incline devant les sollicita-tions des gouvernements ou de tel outel d'entre eux. Le Parlement, qui doitêtre expressément consulté sur lesprincipales propositions de la Com-mission avant que le Conseil des Mi-nistres ne se prononce, a le pouvoirde contraindre la Commission à dé-missionner par le vote d'une motionde censure (ce qu'il n'a jamais faitjusqu'à présent.).

Les Commissions Parlementairesjouent un rôle considérable.Le Parlement ne tient en général que6 sessions ordinaires par an. d'une se-maine chacune, auxquelles peuvents'ajouter quelques brèves sessions extra-ordinaires. Dans l'intervalle de cessessions, chaque Commission parle-mentaire se réunit généralement plu-sieurs fois, à Luxembourg ou à Bru-xelles.Sur chaque sujet que traite une Com-mission parlementaire, elle invite leCommissaire 'compétent à venir s'ex-pliquer devant elle, aussi bien sur lesdécisions prises par la Commission quesur les décisions présentées au Conseil,ou sur l'attitude prise par la Commis-sion devant le Conseil. Les Commis-sions parlementaires suivent ainsi lesaffaires dans le détail. Leur activitéa beaucoup contribué à développerl'influence du Parlement Européensur la marche courante des affaireseuropéennes :— Les Questions Ecrites que les mem-

bres du Parlement Européen peuventposer à la Commission et au Con-seil des Ministres sont un moyen decontrôle de plus en plus utilisé.Les Questions Orales, avec ou sansdébat, permettent au Parlement,en séance plénière, de suivre de prèsles développements de la politiqueeuropéenne et d'y intervenir àtout moment.

Enfin, le Parlement Européen disposed'un pouvoir de contrôle budgétairequi échappe déjà aux Parlements Na-tionaux ! En effet, en même temps quele Conseil des Ministres décidait dedoter la Communauté d'un systèmede ressources propres, les pays de taCommunauté signaient le 22 avril1970 un protocole modifiant les Trai-tés en vue d'accroître les pouvoirsbudgétaires du Parlement. Cet accrois-sement de pouvoirs porte sur la partiedite " libre " du budget, c'est-à-dire.pour l'essentiel, celle qui a trait aufonctionnement des Institutions desCommunautés, Depuis 1975, le Par-lement a le dernier mot et décide endernière instance pour cette partie duBudget, Ainsi, depuis 1975, non seu-lement le Parlement peut modifierle contenu du budget, mais il peutégalement l'accroître dans certaineslimites.

38 ASSOCIATIONS TRANSNATIONALES, 1-1978

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Comme on le voit, ce ne sont pas lespouvoirs du Parlement Européen quisont en cause : ils sont réels, et mêmebeaucoup plus importants qu'on neveut parfois le laisser croire ! Maisc'est le caractère représentatif duParlement qu'il convient de renforcer;et cela ne pourra se faire que par sonélection au suffrage universel direct.Et cette élection est rendue nécessaire

pouvoirs du nouveau « Conseil Euro-péen » et des responsabilités de laCommission des Communautés.Il est significatif qu'en même tempsqu'ils décidaient la création du ConseilEuropéen, les 9 Chefs de Gouverne-ment affirmaient leur volonté de réa-liser le plus tôt possible l'élection ausuffrage universal du Parlement Euro-péen, en citant pour la première foisla date de 1978. Ces deux éléments,qui sont liés, ont constitué un tournanthistorique dans le processus de laconstruction européenne.Comment vont donc se dérouler lespremières élections au suffrage uni-versel direct de ce Parlement ?En 1978, environ 180 millions decitoyens européens se rendront auxurnes pour élire directement leurs dé-putés au Parlement Européen. LesChefs d'Etat et de Gouvernement, sur-montant les ultimes divergences, enont ainsi décidé lors de la réunion duConseil Européen des 12 et 13 juillet1976. Les documents arrêtant les dis-positions de ces élections ont été signésle 20 septembre 1976 par les Mem-bres du Conseil, conformément auxTraités. Ces accords doivent cependantêtre entérinés par les différents Parle-ments Nationaux avant d'entrer envigueur.La date précise des élections sera fixéeultérieurement par le Conseil,

Le Parlement Européen deviendraalors une assemblée de 410 membresélus pour cinq ans, ainsi répartis :France: 81, Italy: 81, Germany: 81,UK: 81, Netherlands: 25, Belgium:24, Denmark : 16, Ireland : 15, Lu-xembourg : 6.Les.premières élections se déroulerontselon les modalités établies par lesEtats membres en attendant la miseau point d'une procédure électoraleuniforme pour l'ensemble de la Com-munauté comme le prévoient les Traités.L'élaboration d'une telle procéduresera d'ailleurs l'une des premières tâ-chent de la future Assemblée. Le scru-tin aura lieu simultanément dans tousles pays de la Communauté, mais laconsultation pourra s'étaler du jeudiau dimanche d'une même semaineafin de respecter les traditions desdifférents Etats.Les députés européens ne devront plusêtre obligatoirement membres d'unparlement national comme c'est lecas à l'heure actuelle. Ainsi, à côtéde parlementaires exerçant un double

mandat national et européen, il y auraégalement des députés membres uni-quement du Parlement Européen.Quelles seront les principales consé-quences de cette élection du ParlementEuropéen au suffrage universel direct ?On a vu la complexité des InstitutionsCommunautaires ! Il est évident que,lace à cette complexité, une part trèsimportante de l'opinion publique con-sidère la Communauté comme l'affairedes gouvernements et des spécialistes !Le droit d'élire directement les mem-bres du Parlement Européen donneraaux électeurs un sentiment accru d'ap-partenance à une entité politique euro-péenne. Et aussi, un principe fonda-mental de la Communauté se trouverarenforcé, à savoir : son attachementà des élections libres et à la démocra-tie parlementaire. Cette première con-séquence de l'élection du ParlementEuropéen au suffrage universel directn'est pas la moindre : elle va permet-tre d'engager un processus de démo-cratisation des Institutions Commu-nautaires qui, on l'a vu, en -ont ungrand besoin !Mais la raison essentielle en faveurde l'élection au suffrage universel estde donner à chaque citoyen lesmoyens de participer véritablementà la construction européenne, car,désormais, il se sentira directementconcerné par les décisions prises auniveau des 9. Par ces élections, lecitoyen disposera d'un pouvoir de con-trôle plus grand et plus efficace sur lapolitique de la Communauté, princi-palement la où des compétences éten-dues ont déjà échappé aux Gouverne-ments et aux Parlements nationaux.D'autre part, la perspective d'un parle-ment européen directement élu a fon-damentalement modifié l'attitude despartis politiques à l'égard de l'idéeeuropéenne.Si. pendant trop longtemps, les chapi-tres consacrés à l'Europe dans lesprogrammes des partis sont restés peuprécis, la plupart des partis politiquessont dorénavant associés à l'élabora-tion, au niveau européen, de program-mes électoraux qui devront servir deplate-forme aux candidats aux élec-tions directes du Parlement en 1978.Aussi, l'on assiste, depuis 1976, à unregroupement, au niveau. européen,des différents partis de chaque paysdes Communautés Européennes, àl'intérieur des mêmes familles idéolo-giques et spirituelles. Ces regroupe-ments constituent l'amorce de la né-cessaire rencontre entre les citoyenset les Institutions changées de l'Unionde l'Europe. Ainsi, les électeurs serontenfin informés des questions euro-péennes qui les concernent directe-ment dans leur vie quotidienne. Etil n'y a pas que les partis politiquesqui seront amenés à réaliser cettetâche de sensibilisation et d'informa-tion de l'opinion publique. « Mais,aussi, les Mass Media (Presse, radio.

T.V.). Et je pense également au rôlecapital qu'auront à jouer dans ce do-maine toutes les Associations, les Or-ganisation Non Gouvernementales, lesOrganismes socio-professionnels, c'est-à-dire tous les « partenaires sociaux»,qui contribuent aujourd'hui à renfor-cer le pouvoir des citoyens et à mieuxles insérer dans leur cadre de vie.Ce sera là. à mes yeux, la conséquen-ce la plus importante de l'élection duParlement Européen au suffrage uni-versel direct :— faciliter le dialogue entre les élus

et toutes ces Institutions que sontles Associations et les Organis-mes Socio-professionnels.

— et encourager ainsi la vie associa-tive._____________________

Conclusion

L'on est en train de passer ainsi del'« Europe des Technocrates », del'« Europe des Gouvernements -, del'Europe des Juges » à l' Europe desCitoyens', c'est-à-dire à l'« Europedes Peuples ...Et cette participation des citoyens àla vie politique, économique, socialeet culturelle de l'Europe, est aussivraie pour les Institutions des Com-munautés Européennes que pour cellesdu Conseil de l'Europe.Je pense à la déclaration du Secrétai-re général du Conseil de l'Europe, àStrasbourg, le 24 janvier dernier, de-vant les représentants des Organisa-tions Internationales non Gouverne-mentales, qui sont dotées du Statutconsultatif auprès du Conseil de l'Eu-rope :« Vos Organisations, leur a-t-illancé, doivent devenir le secondpilier du Conseil de l'Europe ! *On assiste là à cette grande " Muta-tion " de toutes les Institutions Euro-péennes qu'à évoqué l'ancien Prési-dent du Parlement Européen. GeorgesSpenale: " En 1978, a-t-il écrit, nousallons enfin émerger de cette préhis-toire de la démocratie européenne ou,dans une sorte de clair-obscur, quel-ques-uns seulement se battaient pourl'avènement d'une Communauté plusgrande, plus indépendante et plus soli-daire : demain, c'est la conviction etla force des peuples qui sera le sup-port de l'Europe, et elle deviendraindestructible ".Un point de non retour sera enfinatteint. C'est sans doute pourquoi tousceux qui, pour des raisons diverses etparfois contradictoires, sont contre ledessein européen, se retrouveront in-distinctement, même s'ils sont de vraisdémocrates, contre la mise en œuvrede cette réforme fondamentale.Maïs, c'est aussi pourquoi tous ceuxqui veulent l'accomplissement del'Europe doivent désormais se sentirmobilisés pour réaliser cette œuvreimmense que constitue l'unificationeuropéenne !

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UIA active members

Membres actifs de l'UAI

" L'UAI se compose de membres actifs choisis sans distinc-tion de nationalité, de race, de croyance religieuse ou d'ap-partenance à des groupements idéologiques, politiques ouprofessionnels, parmi les personnalités qui s'intéressentparticulièrement à l' objet de l'organisation, sans que plusd'un cinquième ne puisse appartenir a une même nationalité.

Seuls ces membres participent à la direction et à la gestionde l'organisation, ils sont cooptés sur proposition du comitéde direction soit en séance de l'assemblée soit par un votepar correspondance. Leur nombre ne peut excéder deuxcent cinquante. Il pourra être augmenté ultérieurement parrésolution de l'assemblée générale ordinaire ».

(Art. 4 des statuts de l'UAI)

" The UIA shall be composed of full members chosen wit-hout distinction of nationality, race, sex, creed, and ofwhatever ideological, political or professional group, fromamong persons who are particularly interested in the aimsof the organization, provided that the members belongingto any one nationality shall never exceed one fifth of thetotal number of members.Only these members shall take part in the direction andmanagement of the organization; on proposal by excecu-tive council they are coopted either at assembly sessionsor by postal vote. Their number shall not exceed two hun-dred and fifty. This number may subsequently be increasedby resolution of an ordinary general assembly ».

(Constitution of UAI, Art. 4)

ACTON N. (USA)Former Secretary General of the World Ve-terans Federation; Secretary General of Re-habilitation international.

ADEBO Chief S.O. (Nigeria)Former Executive Director of Unitar.

AGO R. (Italy)President, Societa Italiana per I'Organizza-zione Internazionale.

ALAMUDDIN N. (Lebanon)Minister of Public Works and Transport;Chairman and President of Middle East Air-liban.

ALGER Chadwick F. (USA)Professor of Political Science and Public Po-licy at the Mershon Center, Ohio State Uni-versity.

ALKJAER E. (Denmark)Professor at the Copenhagen School of Bu-siness Administration; Director of the Insti-tute for Transportation, Tourism and Regio-nal Science.

ARMAS BAREA CA. (Argentina)Professeur titulaire de droit international pu-blic et de droit consulaire (Faculté de scien-ces économiques et politiques de l'Univer-sidad Nacional del Littoral).

ASCHER C.S. (USA) Former President of theConference of NGOs in Consultative Statuswith ECOSOC.

BAKER F.W.G, (UK) Executive Secretaryof the International Council of ScientificUnions.

BAUGNIET J.A.H. (Belgium)President d'honneur, International Associa-tion of Universities; Bâtonnier de l'Ordredes avocats à la Cour d'Appel de Bruxelles;Recteur honoraire de l'Université Libre deBruxelles.

BEER H. (Sweden)Secretary General of the League of RedCross Societies.

BENDIMERAD Hadj-Ahmed (Algeria)Ministre plénipotentiaire. Conseiller au Minis-tère des Affaires étrangères. Chef de ser-vice à l'Administration générale.

BERKOL F. (Turkey)Secrétaire général adjoint, Coordonnateurdes Nations Unies pour les secours en casde catastrophe.

BLAISDELL Donald C. (USA)Professor of Political Science at City Collegeof the City University of New York.

BLICHER-HANSEN I. (Denmark)Managing Director of the Falkoner Centret.

BOBLETER C. (Austria)

Ambassador of Austria.

BOURGUIBA Jr (Tunisia)

Ancien Ministre des Affaires étrangères.

BRAUN R.R.(Peru)Ancien Secrétaire général, Conseil interna-tional pour l'Organisation scientifique.

BRAUN Rolf (Germany F.R.)Secretary, Regional Organization of the In-ternational Dental Federation.

BRUSTIO Cesare (Italy)Président de la Société Penney italienne.

BUITER C. (Netherlands)Former Secretary General of the InternationalConfederation of Free Trade Unions.

BUTTERY G. Miss (UK)Former Deputy Secretary General of the In-ternational Council of Nurses.

CAGLAYANGIL Ihsan Sabri (Turkey)

Ministre des Affaires étrangères.

CAILLE P.F. (France)Président de la Fédération internationaledes Traducteurs; Président du Conseil inter-national des auteurs littéraires de la Confé-dération internationale des sociétés d'au-teurs et compositeurs.

CARONE G.(ltaly)Secretary General, Caméra di CommercioIndustrie Articianato e Agricultura di Milano.

CARRIL CARVAJAL Carlos (Spain)President of the International Bureau for Pre-cast Concrete.

CASADIO F.A. (Italy)Director. Societa Italiana per I'Organizza-zione Internazionale; Chairman. ExecutiveCommittee of the World Federation of UnitedNations Associations; President of the Unionof International Associations,

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UIA Active members Membres actifs de l'UAI

CASSONI G. (Italy)professeur à l'Université catholique de Mi-

lan.

CAVALCANTI Th. (Brazil)Président de l'Institut de droit public de laFondation Getulio Vargas.

CHALMEY L. (France)Ancien Secrétaire général de l'Union inter-nationale des producteurs et distributeursd'énergie électrique.

CHANTREN G. (Belgium)Directeur général de la Foire internationalede Bruxelles.

CHATTOPADAYAY Mrs (India)

Indian Co-operative Union.

COOPER E. J. (UK)Secretary General of the Scientific Film As-sociation.

COPPIETERS E. (Belgium)Directeur général de l'Institut Royal des Re-lations internationales.

DADZIE E.K.W. (Sénégal)

Secrétaire général. Association internationalepour le Développement de la documentation,des bibliothèques et des archives en Afri-que.

DAJANl B. (Jordan)Secretary General, General Union of Cham-bers of Commerce Industry and Agriculturefor Arab Countries.

DAVIS E.P. (USA)

Coordinator at the Office of the Assistant Se-cretary for Management Organization of A-merican States.

DEBROUX J. (Belgium)Administrateur de sociétés; Directeur deTourisme-Information Bruxelles.

DE LAET C (Canada)Science Adviser, Commonwealth Secretariat;Director, Commonwealth Science Council.

DE LA VALLEE POUSSIN E, (Belgium)Ancien Sénateur; Président du Conseil belgedu Mouvement Européen.

DE ROSSI DEL LION NERO (Italy)Président du Centre européen des relationspubliques.

DE SEVILLA Luis G (Mexico)President of Peoples for the United Nations;Président Doyen de l'Académie mexicainede Droit international.

DE SOYSA (Ceylon)Permanent Secretary, Ceylon Ministry of De-fence and External Affairs.

DE VEPY H. Mrs (Switzerland)Secretaire administrative, Alliance mondialedes Unions chrétiennes féminines.

DE WACHTER J. (Belgium)Secretaire général. Fédération universelle desAgences de voyages.

D'ORMESSON J. (France)

Membre de l'Académie Française; Secré-taire général du Conseil international de laphilosophie et des Sciences humaines.

D'OULTREMONT Th. (Belgium)Chef du Protocole à l'Office Européen desNations Unies.

DRAPIER J (Belgium)

Avocat; Ancien Secrétaire général de la

EL HAKIN A.C, (Egypt)President of the Federation of Afro-AsianInsurers and Reinsurers; Chairman of theNational Insurance Company of Egypt.

EL KHOURY M. (Lebanon)Ancien Ministre de l'Orientation, de l'Infor-mation et du Tourisme.

ERDMANN G. (Germany F.R.)Aussenordentliches Praesidialmitglied, Bun-desvereinigung der Deutschen Arbeitgeber-verbaende.

ERIM N. (Turkey)Professeur de Droit international; AncienPremier Ministre.

ETEKI-MBOUMOUA W. (Cameroon)Secrétaire général de l'Organisation de l'Uni-té Africaine; Ancien Ministre de l'Educationet de la Culture.

FARID Abdel-Majid (Algeria)

Conseiller à la Présidence.

FATTORUSSO V. (Italy)Former Executive Secretary of the Council(or International Organizations of MedicalSciences.

FENAUX R. (Belgium)Ambassadeur honoraire; Secrétaire généralde l'Union des Associations Internationales.

FORTHOMME P.A. (Belgium)Ambassadeur honoraire; Ancien Président dela CNUCED; Président de la Conférence in-ternationale pour l'étude et l'encouragementde la philanthropie.

FOROUGHI M. (Iran)Directeur de l'Institut des Affaires interna-tionales du Ministère des Affaires étrangères.

FRANK L. Miss (Israël)Former Secretary General of the Women'sInternational Zionist Organisation.

FREYMOND J. (Switzerland)Directeur de l'Institut universitaire de HautesEtudes Internationales.

GALTUNG J. (Norway)Director of UN University Project on Humanand Social Development.

GANGE John (USA)Director, Institute of International Studiesand Overseas Administration. University of

GJORES A. (Sweden)Kungliga Kommerciekollegiet.

GLESINGERE. (Austria)Directeur général adjoint honoraire de lafao.

GOLDEN K. (Switzerland)Former Secretary General of the InternationalAssociation for the Distribution of Food Pro-ducts and General Consumer Goods.

GOORMAGHTIGH J. (Belgium)Directeur du Centre européen de la Dotation

GORI U. (Italy)Professeur à l'Université de Florence.

GRAINDORGE F. (Belgium)Président-administrateur de sociétés et degroupements culturels.

GRANFIL T. (Yugoslavia)Chairman of the National Committee, International Chamber of Commerce.

GRUND G.E.H. (Germany F.R.)Abteilungsleiter der Deutsche Messe undAusstellungs A.G.

GULCUR F. (Turkey)Istanbul Akademisi.

HABICHT M. (Switzerland)Conseiller juridique international.

HAEN G. (France)Président honoraire de l'Union catholiqueinternationale de service social.

HANSE J. (Belgium)Président du Conseil international de laLangue française.

HARMEL P. (Belgium)Ancien Ministre des Affaires étrangères.Ancien Président du Sénat. Président de laFédération des Associations Internationalesétablies en Belgique.

HASAN K.S. (Pakistan)

Secretary, Pakistan Institute of International

Affairs.

HAULOT A. (Belgium)Commissaire général au Tourisme; Vice-Pré-sident de l'Organisation mondiale du touris-me.

HENDERSON J. Miss (UK)Secretary General, International PlannedParenthood Federation.

HENLE G. (Germany F.R.)Ancien Délégué à l'Assemblée Commune età l'Assemblée Ad Hoc de la CECA.

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS, 1-1978 41

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UIA Active members Membres actifs de l'UAI

HENRION R. (Belgium)Ancien Ministre des Finances; Président ho-noraire de la Société Générale de Banque,

HERBERT J. (Switzerland)Orientaliste, lexicographe; Ancien Présidentde l'Association internationale des Inter-prètes de Conférences,

HILL W.(UK)Former Special Representative in Europe ofthe International Bank (or Reconstructionand Development; Secrétaire général hono-raire de la Chambre de Commerce Interna-tionale.

HOFFMAN P.G. (USA)Former Administrator, United Nations De-velopment Programme.

IWASA Y. (Japan)Chairman of the Board and President. TheFuji Bank Limited.

JARRETT L.F. (Canada)Administrative Director. World Organizationof the Scout Movement.

JUNGK R. (Austria)

University Professor and Author.

KERSTEN O. (Germany F.R.)

Secretary General, International Confederation

of Free Trade Unions.

KOTARBINSKI T. (Poland)Ancien Président de l'Académie polonaisedes Sciences.

KOVALSKY N. (URSS)Directeur adjoint de l'Institut du Mouvementouvrier international de l'Académie des Scien-ces de l'URSS.

KRAFT G. (Argentina)

President, Foro de la Libre Empresa.

KRAFT O.B. (Denmark)Former Minister of Foreign Affairs.

KRIESBERGL, (USA)

Professor, Department of Sociology, SyracuseUniversity.

LALIVE P. (Switzerland)Professeur à la Faculté de Droit. Institutuniversitaire des Hautes Etudes Internatio-nales.

LALL K.B. (India) Ambassador.

LANGROD G (France)Directeur au Centre national français de laRecherche scientifique.

LARCHER M.C.Mlle (France)Directrice administrative de l'Office régionalpour l'Europe, le Moyen-Orient et le Bassinméditerranéen du Conseil International dol'Action sociale.

LAWRENCE A. (Togo)Resident-Representative United Nations De-velopment Programme.

LEVESQUE G.H. (Canada)Supérieur dos Dominicains.

LIEBAERS H. (Belgium)Grand Maréchal de la Cour; Ancien Conser-vateur en chef de la Bibliothèque RoyaleAlbert Ier; Président de la Fédération inter-nationale des Associations de Bibliothécaires.

LONATI R.C. (France)Secrétaire général de l'Organisation mondialedu Tourisme.

LOOSE P. (Netherlands)

l'Association internationale des Interprètes

LORPHEVRE G. (Belgium)Ancien Secrétaire général de la Fédérationdes Associations internationales établies enBelgique.

LUDWIG M. (Swizerland)Director, Attorney at Law, Swiss Office forthe Development of Trade.

MANNUCCI G. (Italy)Consultant. Rome.

MATTHIASEN N. (Denmark)Member of Folketinget; Member of the Exe-cutive Committee, Danish Federation of Trade Unions.

MAZUMDAR D.L. (India)Director. India International Centre.

MEHL R. (France)Professeur à l'Université de Strasbourg.

MERLE M. (France)Professeur à la Faculté de Droit de l'Univer-sité de Paris I.

MERR1FIELD C.W. (USA)Professor, Department of Social Science,California State Collège of Hayward,

MINNIS C. (UK)

Secretary General, Union Radio Scientifique

MODINOS P. (Greece)

Ambassador.

MOJAEV G. (URSS)Conseiller du Comité des Ministres pour tesRelations culturelles avec les pays étrangers,

MOLENAAR J.H.C. (Netherlands)Gecommitteerde voor Economische Ontwik-keling Bouw en Milieu; Former Director ofthe International Union of Local Authorities.

MONTI-VAN PELT Mrs (Italy)Secretary General, European Society forOpinion and Marketing Research.

MOROZOV G.I. (USSR)

Directeur du Département dos Organisationsinternationales institut d'Economie mondialeet des relations internationales, Moscou,

MOSKOWITZ M, (USA)Secretary General, Consultative Council ofJewish Organizations.

MOSLER H. (Germany F.R.)Director. Max Planck Institut fur Recht undVolkerrecht.

MUDALIAR Sir Ramaseami (India)Chairman. Indian Steamship Company.

MUULS (Belgium)Ambassadeur honoraire.

NAEGELI A.W. (Switzerland)Secretary General, International Aerosol Associations.

NAGANO S. (Japan)President of the Fuji Iron and Steel Com-pany.

NOEL BAKER P.J., Rt Hon. P.C. (UK)Former Member of the Parliament.

OHTA S. (Japan)Honorary Ambassador; Former President ofthe Japan National Tourist Organization.

OLLIVIER G. (Monaco)

Commissaire général au Tourisme et à l'Information.

ORDING A. (Norway)

Conservateur des scenaux de l'Etat: Former Head of the United Nations Appeal for Chil-dren.

PALMER E. Miss (UK)General Secretary, World Young Women'sChristian Association.

PEREZ PALACIO M. Mlle (Peru)Directrice de l'Ecole de Journalisme del'Université catholique de Lima.

PERSSON K. (Sweden)Expert en aide sociale aux organisations sué-doises et internationales.

PESCATORE P. (Luxemburg)Président de la Deuxième Chambre do laCour de Justice des Communautés Européen-nes; Ancien Secrétaire Général au MinistoreLuxembourgeois des Affaires étrangères.

PINHAS R. (France)Responsable du Département "interpréta-tion de conférence" à l'Institut supérieurd'Interprétariat et de Traduction de Paris,

POINDRON P.J. (France)

Inspecteur général des Bibliothèques deFrance.

POPLAI S.I. (India)Secretary General, Indian Council of WorldAffairs.

RAINAUT R. (France)Ancien Directeur do I'lnfomation et de laPresse de l'OECE; Directeur Secretaire général de SINVIM.

RANGOONWALA M.A. (Pakistan)President, Pakistan National Committee forthe International Chamber of Commerce,

42 ASSOCIATIONS TRANSNATIONALES, 1-1978

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UIA Active members Membres actifs de l'UAI

RENS J. (Belgium)Ancien Directeur Général adjoint de l'Or-ganisation internationale du Travail; Prési-dent du Conseil national du Travail,

REY J. (Belgium)Minisire d'Etat; Ancien Président de laCommission dos Communautés Européennes;président du Tribunal international d'Arbi-trage de la Chambre de Commerce interna-tionale.

RICE A.E. (USA)Executive Secretary, Society for Interna-tional Development.

RIEDBERG G. (Germany F.R.)Délégué officiel permanent d'Allemagne auprès de la Chambre de Commerce interna-

tionale.

RIFAAT M.A. (Egypt)Former Secretary General, Afro-Asian Orga-nisation for Economic Cooperation; Finan-cial Adviser de la Chambre de Commerceet d'Industrie d'Alger.

RITCHIE C. (UK)Executive Director, International Council ofVoluntary Agencies.

RODRIGUES Y. (France)

Ministre plénipotentiaire.

ROHN P.H.(USA)Associate Professor. Department of PoliticalScience, University of Washington.

ROKKAN S. (Norway)Professor, Institute of Sociology, Universityof Bergen.

ROMAN RAFEL Francisco de A. (Spain)Director, Joven Camara Economica de Barce-lona.

ROVIRA A.R. (Spain)President, Feria Official e International deMuestras de Barcelona.

RUEFF J. (France)Membre de l'Institut; Membre de l'Académiefrançaise.

SALGRAM B.J. (Australia)Convention Manager, American Express In-ternational.

SAN PERSON G.G. (USA)Executive Vice-Président, Chicago Conven-tion Bureau.

SARTORI G.(ltaly)Professor Universita di Firenze; President ofCOCTA.

SAUVY A. (France)Professeur au Collège de France.

SAVARY R. (France)Secrétaire général honoraire de la Fédéra-tion internationale des Producteurs agricoles.

SAXENA S.K. (India)Director. International Coopérative Alliance.

SCHAEFFER DE DEL RIO L. Mrs (Chile)Présidente de l'Association chilienne pourles Mations Unies,

SCHUSSELE C.A. (Switzerland)Conseiller spécial du Secrétaire général dela Ligue des Sociétés de la Croix Rouge;Représentant permanent de l'Union dos Associations Internationales a Geneve.

SEBTI H.O. (Morocco)Président du Comité national marocain de In

SEGUILLON Y. (France)

Professeur à la Faculté de droit et des scien-ces économiques de l'Université de Nancy.

SELASSIE TAFFESSE A.H. (Ethiopia)Administrator, Ethiopian Tourist Organization.

SELESKOVITCH D. (France)Membre de l'Association internationale desInterprètes de Conférence.

SlOTIS J. (Greece)Professeur à l'Institut universitaire des HautesEtudes Internationales à Genève.

SPEECKAERT G.P. (Belgium)Secrétaire général honoraire de l'Union desAssociations Internationales.

SPINELLI P.P. (Italy)Ambassadeur honoraire; Ancien Sous-Se-crétaire général des Nations Unies; Vice-Président de la Société Italiana per I'Organizzazione Internationale.

STAAL P.F.J. (Netherlands)Secretary General, International Dairy Federation.

STEPHAN M. Mlle (France)Présidente de la Commission d'action socialedu Conseil international des Femmes; Prési-dente de la Commission internationale del'Union des Foyers de jeunes Travailleurs.

STJEPANOVIC N. (Yugoslavia)Professeur à l'Université de Belgrade; An-cien Président de l'Institut international desSciences administratives.

STOSIC B.D. (Yugoslavia)Journaliste. Président de l'Association desCorrespondants auprès des Nations Unies àGenève.

STRIKER G. (Hungary)Secretary General, International Measure-ment Confederation.

SVIRIDOV F.A.(USSR)Deputy Director General, World Intellec-tual Property Organization.

SZALAI A. (Hungary)Professeur à l'Université Karl Marx desSciences économiques de Budapest; AncienDirecteur à l'UNITAR.

SZCZEPANSKI J. (Poland)Président de l'Association internationale deSociologie; Directeur de l'Institut de Philo-sophie et Sociologie de l'Académie Polo-naise des Sciences.

THAMINY M. (Algeria)Professeur à l'Université d'Alger.

TIMOFEEV T. (USSR)Directeur de l'Institut du Mouvement international ouvrier; Membre correspondant de

l'Académie des Sciences do l'URSS.

VAN DER BRUGGHEN W. (Netherlands)Former Secretary General of the InternationalFederation for Documentation.

VANISTENDAEL A. (Belgium)Président de Caritas Catholica Belgica.

VAN TONGEREN R. (Netherlands)Director, Noord-Hollandsche Uitgevers MijN.V.

VERNIERS L. (Belgium)Secrétaire Général honoraire du Ministèrede l'Education et de la Culture; Ancien Vice-Président du Conseil exécutif de l'Unesco.

VERONESE V. (Italy)Président Banco di Roma; Ancien Direc-teur Général de l'Unesco.

VERRIJN-STUART H. (Netherlands)

Former Director General, International Savings Banks Institute.

VILA FRADERA J. (Spain)Vice-Président, International Association ofScientific Experts in Tourism.

WALLACE D. (Canada)Director General, Bahamas Ministry of Tou-rism.

WALLENBORN L. (Belgium)Directeur honoraire d'administration à la Ra-dio Télévision Belge; Ancien Secrétaire gé-néral, Union européenne de Radiodiffusion.

WATANABE T. (Japan)

International Financial Consultant,

WELLESLEY-WESLEY J. (UK)Executive Director. Mankind 2000.

WIGNY P (Belgium)Ancien Ministre des Affaires étrangères.

WILSON D.V.(USA)President, Leonard Wood Memorail for theEradication of Leprosy.

WINQWIST C. (Sweden)Secretary General, International Chamber ofCommerce.

YOUNGER K.G. The Right Hon. (UK)

Director. Royal Institute of International Af-fairs.

ZEA L. (Mexico)Directeur Général des Relations culturelles.Ministère des Relations extérieures du Me-xique.

ZUPI Mgr (Holy See)Ancien Prononce.

ZWICKER O. (Austria)Director, Kongresshaus Innsbruck.

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS, 1-1978 43

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Membres de soutien de l'UAl

UIA supporting members

" Les organisations, fondations, entreprises et, en généraltout organisme ou personne qui apportent leur appui àl'Union par le versement d'une cotisation annuelle devien-dront, avec l'accord du comité de direction, membres dona-teurs de l'Union, Ils recevront ses publications périodi-ques, pourront utiliser ses services et facilités, et envoyerun observateur à ses assemblées. "

(Art. 5 des statuts de l'UAl)

" Organizations, foundations, commercial or industrial en-terprises or in general any corporate body or individualsupporting the UIA by an annual donation, shall with theagreement of the executive council, become supportingmembers of the UIA.They shall receive its periodical publications, shall beentitled to use its services and facilities and to send anobserver to its assemblies. "

(Constitution of UAI, Art. 5)

Ministry of Tourisme — Jérusalem

New York Convention &. Visitors Bureau — New York

London Convention Bureau — London

Ville de Bruxelles — Bruxelles

Air France — Paris

Tannoy Rentals Limited — London

Confédération Internationale des Syndicats Libres — Bruxel-les

Japan National Tourist Organization — Tokyo

Kyoto International Conférence Hall — Kyoto

Centre Internazionale Dei Congressi — Firenze

Direction du Tourisme et des Congrès de la Principauté de

Monaco — Monte-Carlo

Kurhausbetriebe der Stadt Salzburg — Salzburg

Swissair Transport C° LTD — Zurich

Sabena — Bruxelles

Association Internationale des Palais de Congrès — Lau-sanne

Palais des Congrès — Liège

Japan Airlines — Bruxelles

Australian Tourist Commission — London

San Francisco Convention a Visitors Bureau — San Fran-cisco

British Tourist Authority — London

Cia Hispano Americana de Turismo — Barcelone

Barbican Centre — London

United States Travel Service (USTS) — Paris

Congresos Internacionales — Buenos Aires

Hotel Sheraton Hotels & Motor Inns — London

France Congrès — Paris

Italcongressi — Florence

Groupe Bruxelles-Lambert — Bruxelles

Scandinavian Airlines System (SAS) — Stockholm

Union Transports Aériens (U.T.A.) — Paris

Danmarks Intern. Studenterkomite (D!S) — Copenhagen

Iranian Center for International Confer. — Téhéran

International Simultaneous Translation Service — Montreal

Olympic Airways — Athens

Centre de Eventos Nacionales e Internacionales — Buenos-Aires

Vienna Convention Bureau — Vienna

N.V. Nederlands Congresgebouw — Netherlands

Prince Hotels — Tokyo

The Tourist Organization of Thailand — Bangkok,

Japan Travel Bureau — Tokyo

Canadian Government Office of Tourism — Ottawa

Comité Parisien des Congrès — Paris

C.P. Hotels — Toronto

Transports Aériens Portugais (TAP) — Bruxelles

La Prévoyance Sociale — Bruxelles

Danish Convention Bureau — Copenhagen

Société Hôtelière St. Michel — Hôtel Amigo, Bruxelles

Kings Holiday— Melbourne

Palacio de Congresos — Barcelone

Convention Bureau of Ireland — Dublin

A.M.K. — Berlin

German Convention Bureau — Frankfurt

Hellenic Promotion Organization — Athens

International Cooperative Alliance — London

Centre International de Conférences de Bruxelles — Bru-xelles

44 ASSOCIATIONS TRANSNATIONALES, 1-1978

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7th SUPPLEMENTChanges of address andor name

7e SUPPLEMENTChangements d'adresse et

ou nom

A 0208 Caribbean Congress of Labour (CCL)Congrès caraibe du travail.

Sec-Tress J. Burns Bonadie, Unity Jouss, RoebuckStreet, Bridgetown, Barbados.

A 0222 (Secretary) Catholic International Union forSocial Service (CIUSS)Union catholique internationale de service social (UCISS)

Sec A.M. Geleyns (same address).

A 0597 European Bridge League (EBL)Ligue européenne de bridge

SG J. Ortiz-Patino, 56 Route de Vandeouvres, CH-Geneva, Switzerland.

A 0785 European Institute for the Study of Industrial Fi-bresInstitut européen pour l'étude des fibres industrielles(IEEFI)

Dir (no change), 3, Avenue du Président Wilson,. F-75116 Paris. T. 723.64.51. Tx. 611792 f eurtext.

A 0840 (French name and address) European RegionalClearing House for Community WorkCentre régional européen pour le travail social commu-nautaire.

c /o I.E.I.A.S., rue du Débarcadère, 179, B-6001 Mar-cinelle, BelgiumPres Mr. P. Rozen.

A 0875 European Thanatological Association (EuropeanFederation of Funeral Directors) (AET)Association européenne de thanatologie (Communautéeuropéenne des entreprises de pompes funèbres)

Pres M. Giovanni Primavesi- Registered Office 259, Avenue de l'Exposition, B-1090Bruxelles. Belgium.SG Boite Postale 198, F-75526 Paris Cedex 11, France.

A 0986 (English section) General Anthroposophical So-cietySociété générale anthroposophique

Pres (no change)English section 35, Park Road, London NW1 6XT, U.K.

A 1049 (name and address) Inter American Associationof Sanitary and Environmental EngineeringAssociation interaméricaine de génie sanitaire et de l'en-vironnement.

Sec. Treas Eng. Airson Medeiros da Silva, Av. Prési-dente Wilson. 164/7° andates Rio de Janeiro - RJ -Brazil.Pres Eng. José Roberto de A.P. do Rego Monteiro.

A 1513 International College of SurgeonsCollège international des chirurgiens

Pres Prof. Henry P. Leis, Jr.. 55 East 87th Street,New York, N.Y. 10028 U.S.A.

A 1683 International Catholic Conference of Scouting(ICCS)Conférence internationale catholique du scoutisme (CICS)

General Delegate Jordi Bonet, 16 Reina Victoria,Barcelona 6, Spain. T. 211.53.45.

A 1880 International Federation of Children's Communi-tiesFédération internationale des communautés d'enfants(FICE)

SG Dr. O. Roden. Therssianumgasse 16-18. A-1040Vienna, Austria. T. 654598Pres Raoul Wetzpurger.

A 1987 International Federation of Professional CyclingFédération internationale du cyclisme professionnel (FICP)

c /o Fernand Conter. 26 rue de Cessango.Pres M. Josy Esch, 17 rue Luc Housse, Luxembourg(GDL). T. 49.28.81.

A 2221 (Secretary General) International League ofSocieties for the Mentally HandicappedLigue internationale des associations d'aide aux handi-capés mentaux.

SG M. Jacques' Gemaehling (same address).

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS, 1-1978 45

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A 2260 World Methodist Historical SocietySociété mondiale d'histoire méthodiste.

Exec Sec Dr John H Mess. 39 Lakeshore Dr. LakeJunaluska, North Carolina, 28745, USAPres Bishop Ole Borgen, Sibyllgaten 18, 111, 114 42Stockholm, Zweden.

A 2264 International Mineralogical Association (IMA)Association internationale de minéralogie

Sec Prof. L.G. Berry, Geol. Sciences, Queen's Uni-versity, Kingston, Ont Canada K7L 3N6.

A 2280 (Président) International Naturist Federation(INF)Fédération naturiste internationale (FNI)

Sec (no change)Pres Frans Mollaert, Spanjeberg 35, B-1710 Dilbeek,Belgium.

A 2309 International Organization for Biological Controlof Noxious Animals and Plants (IOCD)Organisation internationale de lutte biologique contre lesanimaux et les plantes nuisibles (OILB)

SG Dr C. Mathys. EPPO, 1 rue Le Nôtre, F-75016Paris, France.Registered Office (same address)

A 2323 International Organization of Experts (ORDINEX)Organisation internationale des experts

Gen Secretariat (same address)SG Raymond Echeverria, 60 rue de la République,F. 95160 Montmorency, France.Pres Sergio Brusa Pasque, Italy.

A 2337 International Paleontological Association (IPA)Association paléontologique internationale.

SG Prof O.H. Walliser, Geologisch-PaléontologischesInstitut, Goldscheidt Str. 3, D-3400 Gottingen, Ger-many FR.

A 2351 (Secretary-General) International PharmaceuticalFederation (FIP)Fédération internationale pharmaceutique.

SG D.M.H.A. Martens (same address).

A 2378 International Primatological SocietySociété internationale pour l'étude des primates.

SG Dr Allan M Schrier, Psychology Dept., Brown Uni-versity, Présidence RI 02912 - USA.Pres Dr William A Mason. Dept. of Psychology, Uni-versity of California, Davis, CA 95616, USA.

A 2451 International Society for Performing Arts Librariesand MuseumsSociété internationale des bibliothèques et musées desarts du spectacle (SIBMAS)

Pres Eva Steines, Museum of Decorative Arts, 68Bredgade, DK-1260 Copenhagen. Danmark.

A 2453 (French name) International Self-Service Organi-sation (1550)Association internationale du libre service.

(same address)

A 2609 (Address and name) International PhosphatsIndustry Association (ISMA)Association internationale des fabricants de superphos-phate et d'engrais composés.SG (no change)

Head Office 28, rue Marbeuf, F-75008 Paris, France,T. 359,3181. Tx, 640481 Cable INTSUPER PARIS.

A 2647 (Président) International Typographie Association.Association typographique internationale (A TYP I)

SG (no change)Press Tage G. Bolander, rue Waelhem 182, B-1030Brussels, Belgium.

A 2659 International Union for Health Education (1UHE)Union internationale d'éducation pour la santé.

9, rue Newton. F-75116 Paris, France. T. 720,97.93.

A 2677 International Union for Vacuum Science, Tech-nique and Applications (IUVSTA)Union internationale pour la science, la technique et lesapplications du vide (UISTAV)

Registered Office Prof E Thomas, Av. de la Renais-sance, B-1040 Bruxelles. Belgium.Office of SG I. Physikalisches Institut, Universitat zuKoln, Universitatsstr. 14, D-5000 Koln 41. T. 470.34.90Executive Secrétariat 47, Belgrave Square, LondonSW1X 8QX. T. 235.61.11SG Prof H Jahrreiss (D)Pres Prof L Rolland (GB)

A 2742 (Name and President) International Organisationof Hotel and Restaurant Associations (HO-RE-CA)Fédération internationale des organisations d'hôteliers.restaurateurs et cafetiers (Ho-Re-Ca)

Pres Komm. Rat. Josef Frohlich. ViennaSecretariat (same address)Registered Office (Same address)

A 2744 International Union of OenologietsUnion internationale des oenologues.

Registered Office 12, rue du Parc Royal. F-75003Paris, France. T. 706.51.66-706.51.67Pres M. Puisais, 14 rue Etienne Pallu, F-37033 ToursCedex.

A 2773 International Union of Resistance and DeporteeMovementsUnion internationale de la résistance et de la déportation(UIRD)

Pres Albert Guérises,Registered Office 100. Avenue Général Lartigue,Boite 5. B-1200 Bruxelles, Belgium.

A 2825 (Secretary General) International Young CatholicStudents (International YCS)Jeunesse étudiante catholique internationale - JEC in-ternationale.

SG Jorge Womans (same address)

A 2935 Liberal Movement for a United EuropeMouvement libéral pour l'Europe unie (MLEU)

Pres Hans de Koster, Lange Voorhout, 35, La Haye,Netherlands.

A 2974 Nordic Society against Painful Experiment onAnimalsAssociation nordique contre-la vivisection

Pres Birgitta Carlsson, Drottninggatan 102, 111 60Stockholm, Sweden. T. 08/212102

A 3002 North American Billiards ConfederationConfédération nord-américaine de billard

Sec Edward J. Courtnay, 560 Easion Ave., San Bruno,Cal. 94056 - USA.

A 3037 Organization of the Cooperativen of AmericaOrganisation des coopératives d'Amérique.

Exec. Dir Ing. Adriano Rossi Rubattino, Baltazar LaTorre n° 1056, San Isidoro, Apartado 4657, Lima,Peru. T. 22.33.92. D. 9CA LiPres Dr Manuel Rubén Domper.

46 ASSOCIATIONS TRANSNATIONALES. 1-1978

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A 3042 Pacific Area Travel Association (PATA)Association de tourisme du Pacifique.

Exec. Vies-Prés Edward W. Johnston (same address)Dir. for East-Asia Col, Johannes W. Adnen c /o Dept.of Tourism, Agrifini Circle, Manila, Philippines.T. 509472, C. PATAASIA .Dir. for Europe Major H.F. Stanley, 52 High Holborn,London WC1V 6RL, B. T. 01-242 3131. T. 23770 C.PATEUREP.

A 3060 (Director) Pan American Health Organization(PAHO)Organisation panaméricaine de la Santé (OPS)

Dir Dr Hector R. Acuna Monteverde (sans address)

A 3079 Pan-European UnionUnion Patieuropéenne

General Secrétariat :Office of Lausanne : M. Vittorio Pone, Secretary-Ge-neral, Pra du Tour, CH-1141 Denens, Switzerland.T. (021) 71.88.82.Office of Brussels : M Jacques G. Jonet Assistant Se-cretary-General, Domaine du Fuji, B-1970 Wezem-beek-Oppem, Belgium. T, (02) 731.

A 3132 Philatelic Esperanto LeagueLigue philatélique espérantiste.

Pres Ivar Paulsson, Algatan 3, S-171 33 Solna, Swe-den.

A 3152 Regional Conference on International Voluntary

Service (RCIVS)Conférence régionale du Service Volontaire International(CRSVI)

Pres Peter Mason, 26 Bedford Square, LondonWC1B 3HU - U.K. T. (01) 636.4066.

A 3228 Society for International DevelopementSociété internationale pour le développement.Exec. Sec. (no change) (same address)Headquarters Palazzo Civiltà del Lavoro - EUR - I -00144 Roma, Italy T. (06) 595.506 and 591.7897.C. Socintdev.Pres Sartaj Aziz.SG Paul-Marc Henry

A 3233 Sociétés Liturgica-lntemational Society (or Li-turgical Study and RenewalSociété liturgique internationale.

Sec Rev John E. Rotelle O.S.A., 1234 MassachusettsAve. N.W., Washington, DC. 20005 - USA.

A 3239 Society of French-Speaking NeurosurgeonsSociété de neurochirurgie de Langue Française.

Registered Office (same address)Sec Dr M. Hurth, 33 rue Cdt. Mouchotte, F-75014Paris, France.

A 3242 (Int President) Society of St-Vincent de PaulSociété de Saint-Vincent de Paul

Int Pres Joseph Rouast (same address), T. 261.50.25.

A 3426 West African Monetary UnionUnion monétaire ouest africaine (UMOA)

Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Oest, 29rue du Colisée, F - 75008 Paris, France.T. 225.71.60. Tx. Beceao 650087 Paris.

A 3471 World Association of Methodist Radio Amateursand Clubs (WAMRAC)Association mondiale des radio-amateurs et des radioc-

clubs méthodistes.

Secrétariat MICASA, 13 Ferry Ad Wawne, Nr. HullHU7 5X4. T. 0482-822276.Exec. Sec Mr. L.D. Colley, 63A6XTreas Mrs Olive Shepherd.

A 3566 World Organization of Young EsperantistsOrganisation mondiale de jeunesse espérantisis.

SG Central Office, Nieuwe Binnenweg 176, NL-3015BJ Rotterdam, Netherlands. T. (010) 36.15.39.Pres d-ro Savas Teiturides, Naksu 21, Athinai 805,Greece.External relations d-ra Giulio Cappa, via F. Lamper-tico 12, 1-00191 Italy.

A 3986 Caribbean Psychiatrie Association (CARPA)Association caraïbe de psychiatrie.

Press Dr George MAHY, Delaware Medical Centre.Bridgetown. Barbades, West Indies.

A 4117 (Président) International Society of Citriculture(ISC)Société internationale des travailleurs de l'agrumiculture.

Sec. Treas (no change)Pres P.R. Cary. CSIRO, Division of Irrigation Research.

Private Bag. Griffith, N.S.W. 2680, Australia.

A 4166 Civil Aviation Council of Arab States (CACA)Conseil de l'aviation civile des états arabes.

Pres Mr. Nel-Kheni, 50 El-Khalifa el Mamoun St..Heliepolis Cairo.

A 4168 International Association of Chess Press (AIPE)Association internationale de la presse échiquéenne

Pres Svend Novrup, Forh. Holms Alle, 33. DK-1904Copenhagen V.

A 4188 International Ergophthalmological SocietySociété internationale d'ergophtalmologie.

SG Dr. P. Roggenkamper, Augenklinik der Techn.Univ. Muncnen, 8000 Munchen 80, Ismaninger Str. 22,W. Germany.Pres (no change)

A 4334 (Director) Arab Literacy and Adult Education Or-ganization (NRLO)Organisation arabe pour l'alphabétisation et l'éducationdes adultes.

Dir Dr Musari AI-Rawi (same address)

A 4391 International Association of Scholarly Publishers

(IASP)Association internationale des éditeurs de livres acadé-

miques.SG R. Miriam Brokaw. c / o Princeton UniversityPress. 41 William Street Princeton. N.J. 08540, U.S.A.

A 4463 Ecumenical Institute (or the Development of PeopleInstitut oecuménique pour le développement des peuples

(INODEP)34, Avenue Reille, F-75014 Paris, France.T. 589.69.53.

A 4535 Bank of Central African StatesBanque des Etats de l'Afrique Centrale (BEAC)

Dir-Gen (no change), rue du Docteur Jamot. B.P,1917, Aoundé, Cameroun. T. 22.25.05.

Tx. BANETAC 8343 KM.

A 4541 Central Bank of the West African StatesBanques centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest.

c /o B.C.E.A.O. 29, rue du Cotisée, F-7500S Paris,France. T. 225.71.60. Tx. Deceao 550087 Paris.

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS, 1-1978 47

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A 4547 Nordic Road Safety CouncilConseil nordique de sécurité routière

Sec Bent Osterborg. Ministry of Justice, (same ad-dress)

A 4534 (Secreatry General and address) European Asso-ciation of Teachers of SpanishAssociation européenne des professeurs d'espagnol,

SG Manuel Munor Certes, University of Murcia, SpainTreas Ramon Bêla, Institute de Cultura Hispanica,Avenida de losPres Franz Josef Zapp, Institute of PedagogicalResearch of Baviera.

A 4597 International Association for Mission StudiesAssociation internationale d'études missionnaires (IAMS)

SG F.J. Verstraelen, Inter-University Institute for Mis-siological and Ecumenical Research (IIMO), Boec-haavelaan, 43, NL - Leiden, Netherlands.T. (071) 15.19.26.

B 0905 European Wholesale Meat Trade AssociationAssociation européenne du commerce en gros des viandes

31, rue du Limousin, F- 94152 RUNGIS Cedex, B.P.n° 566, France.

B 0962 Federation of Western European Rope and TwineIndustries (EUROCORD)Fédération des industries de corderis-ficelleris de l'Europeoccidentale (EUROCORD)

Secretariat 3, Avenue du Président Wilson, F-75116Paris. France. T. 723.64.51. Tx. 611.792.

B 1011 (Secretary and President) Hop Trade Group ofthe Common MarketGroupement du négoce houblonnier du Marché Commun.

Sec Herbert Schonecker (same address)Pres Wilhelm Klotz

B 1358 (Registered Office) International Association ofthe Bread IndustryAssociation internationale de la boulangerie industrielle.

SG (no change)Registered Office 5, rue de Stockholm, F-75008 Paris,France. T. 522.32.73.

B 2125 (name, address) European Union of Dentists (EUD)Union européenne de praticiens de médecine dentaire(VEPMD)

Residend Office 166. Chaussée d'Etterbeek, 1040Bruxelles, BelgiumPostal address and Gen. Secr. Office Bilker allée 64,D - Dusseldorf, GRF. T. (02 11) 308065/66.SG Dr Klaus Eicher (Germany)Près C.W.J. Huberts (Netherlands)Treas Dr. R. Oshika (Germany)

B 2143 (Président) International Instituts of Communica-tions (IIC)Institut international des communications.

Pres Prof. Ing. Francesco Carassa.

B 2556 Latin American Committee on French StudiesComité latino-américain des études françaises.Entry to be deleted.

B 2731 International Food Information ServiceEditor (no change). Lane End House. Shinfield, Rea-ding RG2 9BB - U.K.

B 2739 European Union for the Protection of Animals(EUPA)

Union européenne pour la protection dos animaux.(No longer in existence)

B 2813 International Committee on Veterinary AnatomicalNomenclature (ICVAN)Commission internationale de la nomenclature anatomiquevétérinaire (CINAV)

Sec (no change). Winterhurerstr. 260, CH-8057 Zurich,Switzerland.

B 2931 (Name) Liaison Committee for the Motor Industryin the EEC CountriesComité de liaison de la construction automobile pour lespays de la CEE.

B 2938 Society for the Advancement of Bresding Rese-arches in Asia and Oceania (SABRAD)

c /o Biology Département, National University of Ma-laysia. Kuala Lumpur, Malaysia.SG Mr. S. Subramaniam (Malaysia)Près Prof. Takane Matsuo (Japan)

B 2674 (nams and address) The European Instituts forTrans-National Studies in Group and Organizational De-velopment (ETT)

Valkendorfsgade 19, DK-1151 Copenhagen, Dane-mark.

B 2942 (Secretary) Mai re-Starch Industries Association ofthe EECAssociation des amidonneries de mais de le CEE.

Sec J.P. Anemaat (same address)

B 2984 (Registered Office) United Towns World Institutefor Environment and Urban PlanningInstitut mondial des cités unies pour l'environnement etl'urbanisme (IMENUR)

Registered Office c / o FMVJ, 2 rue de Logelbach.F-75017 Paris, France.

B 3178 (French name and address) International Councilfor the International Christian Youth Exchange (ICYE)Conseil international pour l'échange international chrétiende Jeunesse

Bachstrasse 1-2, D-1000 Berlin 21. T. 393.30.60.C. Inyouthex Berlin.

B 3211 (Name and address) The Joint ICSU-UATI Coor-dinating Committee on Water Research (COWAR)

Sec H.J. Schoemaker. 51 Bid de Montmorency.F-75016 Paris, France.

B 3338 Union for the Imported Softwood Trade of theEECUnion pour le commerce d'importation des sciages deconifères dans la CEE.

Secrétariat 109, rue Royale, B-1000 Bruxelles, Bel-gium.

B 3444 Wood Industries Committes for EFTACommission des industries du bois pour l'AELE

-rue de l'Association, 15 - B-1000 Bruxelles, Belgium.

B 3477 International Committee on English in the Liturgy- ICEL

c / o Rev. J E Rotelle OSA. 1234 Massachusetts AveN.W., Washington DC 20005, USA.

B 3543 (Executive Director) World Food Programme (WFP)Programme alimentaire mondial (PAM)

Exec Director Garson Nathaniel Vogal (same address)

48 ASSOCIATIONS TRANSNATIONALES, 1-1978

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B 3644 Association for Pédiatrie Education In Europe(APEE)Association pour l'enseignement de la pédiatrie enEurope.

Prof. M. Manciaux, International Children's Centre,Château de Longchamp, Bois de Boulogna, F-75016Paris, France.

B 3881 Council for Education in the Commonwealth (CEC)Exec. Chairman Roy Marley, NCSS, 26 BedfordSquare. London WC2, UK. T. 636 4066.

B 4029 (Director) Commonwealth Bureau of Horticultureand Plantation CropsBureau du Commonwealth d'horticulture et des récoltesdes plantations.

Dir. D.J. O'D. Bourke (same address)

B 4091 (Technical Supervisor) Latin American Centre forEconomie and Social Documentation (CLADES)Centre latino-américain pour la documentation écono-mique et sociale.

Technical Supervisor Ms. Martha Beya (same address)

B 4291 Asian Environmental SocietySociété asiatique pour l'environnement

36 Redwood Street, Fairview. Quezon City, Philippines.

B 4300 The Institute of Ecology (TIE)Institut d'écologie

Sec Ross Vincent Holcomb Research Institute, ButlerUniversity, Indianapolis, IN 46208 - USA.Près Thomas F MaloneTreas Charles F. Cooper

B 4305 (address) International Institute for Environmen-tal Development (IIED)

Pres Baroness Jackson of Lodsworth, D.B.C. (sameaddress)Dir. North American Office Robert E. Stein, 1302 eigh-teenth Street, NW Washington D.C. 20036 - USA.T. (202) 462-0900. Tx. IIEDWASH64414.

B 4810 European action for invalids (EMV)

Sec Rozine Adam, Pasmolenstraat 23 - B-2800Mechelen, BelgiumPres. Gen. Louis A. Claes.

WHO/J. Mehr

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS, 1-1978 49

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INTERNATIONAL CONGRESS CALENDAR 197818th EDITION

1er SUPPLEMENT

Le signe • indique un changement ou complémentaux informations publiées précédemment.

1978 Mar 4-8 Teheran (Iran)

Dr A Mojtabai, Taj Pahlavi Cancer Institute. P0B 14 /1154, Teheran.

1978 Mar 5-11 Corfu (Greece)Conference : Activiral mechanisms in the control of neoplasia : Chemical.

Dr P Chandra, Klinikum der Johann Wolfgang Goethe University, Abteitungfur Molekularbiotogie, Theodor-Stern Kai I, 6000 Frankfurt am Main 70.Germany, Fed Rep.

1978 Mar 6-10 ' Toulouse (France)

Comité d'Organisation, OST, BP n°4130, F-31030 TouIouse-cedex.1978 Mar 13-16 Bad Nauheim (Germany, Fed Rep)

C Heiden, Institut fur Angewandte Physik, Justus Liebig-Universitat. Hein-rich Buff-Ring )16. D-6300 Giessen.

1978 Mar 13-16 Miramare-Trieste (Italy)Workshop on few-body problems in nuclear physics.

Deputy Dir. of the Int Centre for Theoretical Physics, POB 586, 1-34100

Trieste,

1978 Mar 14-16 Petten (Netherlands)

Int conference « Alloy 800 ».

Mr a Kraffeld, Secr. Conf. Alloy 800, Joint Research Centre. Petten Es-tablishment, Petten.

1978 Mar 20-24 Atlanta (Ga, USA)IEEE, Communications Society. Int symposium on subscriber loops andservices. (YB n° B 0621)IEEE, «5 Hoes Lane, Piscataway, NJ 08854, USA.

1978 Mar 30-31 Neuchatel (Switzerland)

Swiss Physical Society. Spring meeting.

P Erdos, Secrétariat SSP, Université, CH-1015 Lausanne.

1978 Mar 31-Apr 1 Chicago (III, USA)Int Academy of Cytology. Turotial on banded chromosomal abnormalities inhuman malignancies : basic mechanisms and clinical implications.

(YB n° A 1128)

Dr G L Wied, Int Cytology Academy, Chicago University, 5841 S Maryland

Avenue, Chicago. Ill 60537, USA.

1978 Mar Alexandria (Egypt)

Conference on marine prospects and potentialities in the Arab area.

ASME, Ocean Engineering Division, 345 E 47th Street, New York, NY 10017,USA.

1978 Apr 2-3 Washington (USA)

American Society of Clinical Oncology. 14th Annual meeting. : clinical car-eer studies.

Dr B Gray Leventhal, c/o R K Talley c/o Charles B Slack inc., 6900 Grove

Road, Thorofare, NJ 08086, USA.

1978 Apr 6-7 Wiesbaden (Germany, Fed Rep)

German Cancer Society. Cancer congress : Early detection and early neo-plastic lesions.

Deutsche Krebsgesellschaft e.V., Hufelandstrasse 55, 43 Essen, Germany,

Fed Rep.

1978 Apr 7-8 Istanbul (Turkey)

Paediatric oncology symposium : Lymphomas and solid tumours in children.Prof Gûndûz Gadikoglu, Children's Hospital, Istanbul Medicine School.Capa- Istanbul.

1978 Apr 10-12 Tulsa (Ok, USA)

Int conference on acoustics : Speech, signal processing.

T H Crystal, list for Defense Analyses, Thanel Road, Princeton. NJ 08540,USA,

1978 Apr 10-13 Oxford (UK)Conference on utilization of sewago sludge on land.

Water Research Centre, Medmenham Lab., Henley Road, POB 16, Marlow,

Bucks SL7 2HD, UK.

1st SUPPLEMENT

The sign • indicates supplementary information ofmodification to previous announcements.

1978 Apr 10-14 Paris (France)

Secrétaire Général de . Biogsigma 78 , 11 rue Kamelin. F-757S3 Paris ce-dex 16.

1978 Apr 11 London (UK)Radiological Protection Society. Meeting : Advances in techniques of per-

Prof J H Martin, Medical Biophysics Dept. Blackness Lab.. Dundee Univer-sity, Dundee 001 4HN, UK.

1978 Apr 11-14 Nottingham (UK)

M( T E Brock, Int Fluidics Services Ltd, 35-39 High Street. Kempston,Bedford, UK.

• 1978 Apr 11-14 Southampton (UK)

P R Helliwell, Dept of Civil Engineering. University of Southampton, Sout-hampton S09 5NH, UK.

1978 Apr 13-15 Atlanta (Ga. USA)Population Association of America. Meeting.

PAA, P0B 14182, Benjamin Franklin Station. Washington. DC 20044, USA.

1978 apr 13-19 Mexico (Mexico)World Meteorological Organization. Joint organizing committee, 14th session.

WMO. CP 5. CH-1211 Geneva 20. (YB n° A 3556)

1978 Apr 16-19 Southampton (UK)Int symposium on CNS complications of malignant disease : CNS Leukaemia,

Symposium Secretariat. Wessex Oncology Service, Royal South Hants Hospi-tal, Southampton S09 4PE, UK.

1978 Apr 17-21 Gaussig (German Dem Rep)8th Annual int symposium : Electronics structure of metals and alloys.

P Ziescne. Technische Universitat. Sektion Physik, Mommsenstrasse 13,DDR-S027 Dresden.

1978 Apr 17-21 Geilo (Norway)

Nordic spring symposium : Inner shell processes. P: 100.

J M Hansteen, Dept of Physics, University of Bergen, N-5014 Bergen-U,

Norway.

1978 Apr 18-20 San Diego (Ca. USA)IEEE. Int reliability physics symposium.

Mr G T Cheney, Bell Labs., 555 Union Boulevard, Alien town. PA 1S103. USA.

1978 Apr 18-20 San Francisco (Ca. USA)

CJ Gerritsma. Philips Research Laboratories, Eindhoven, Netherlands.1978 Apr 20-26 Manila (Philippines)

Dr J J Cook .Environmental Research Institute of Michigan, POB S518. AnnArbor, Ml 4S107, USA.

1978 Apr 24-26 Poznan (Poland)

8th Conference on quantum electronics : Nonlinear optics (EKON 78). P : 300.Zdzislaw Ozgo. institute of physics, Adam Mickiewicz University. Grunwaldzka,Poznan.

1978 Apr 28-May 2 West Lafayette (In. USA)

Int conference on neutrino physics and neutrino astrophysics. P : inv.E C Fowler. Dept of Physics, Purdue University. West Lafayette. IN 47907.

1978 May 4-5 Lake Geneva (Wis. USA)Wisconsin Medical College. Meeting : Low-dose-rate teletherapy : Radiob.c-logical and clinical aspects of low-dose-rale.

Dr J F Wilson, Wisconsin Medical College, S700 west Wisconsin Avenue,

Milwaukee, Wis 53226. USA.

1S7S May 7-12 Las Vegas (Nev. USA)

5th int symposium . packaging and transportation, of radioactive materials.

Mrs S Mackel. Dept 5430, Sandia laboratories, Albuquerque. NM 87115. USA.

World Health Organization, 31st World health assembly. (YB n° A 3548)Avenue Appla, CH-1211 Geneva.

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS. 1-1978 51

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1978 May 8-11 Sasserl (Sardinia, Italy)

Filippo Conti, Istituto di Chimica Fisica, Universita di Roma, Piazzale delleScienze 6, I- 00100 Rome.

* 1978 May 9-12 Strasbourg (France)

Société Française du Vide, 19 rue du Renard. F-75004 Paris.

1978 May 11-13 Charleston (SC. USA)

Dr R Vincent, Thoracic Surgery, Roswell Park Memorial inst. 666 Elm StreetBuffalo, NY 14263, USA.

1978 May 12-17 Paris (France)American Psychiatric Association/Société Medico-Psychologique. Paris

APA, Paris Co-ordination office, 1700 18th Street NW, Washington, DC 20009

1978 May 13-20 Chicago (Ili, USA)Int Academy of Cytology. 15th Tutorial on cytology. (YB n° A 11261

Dr G LWied. Int Cytology Academy, Chicago University. 5841 Maryland AvenueChicago, III 60537. USA.

1978 May 15 Kyoto (Japan)

(YB no A 1224)IAPB, 3385 Round Top Drive, Honolulu, Hawaii 96822, USA.

1978 May 16 London (UK)Marie Curie Memorial Foundation. Cancer- solutions within our grasp ;

ses.Mr P A Sturgess, Marie Curie Memorial Foundation, 124 Sloane Street.London SWIX 9BP, UK.

1973 May 16-18 Zurich (Switzerland)French-Speaking Association of Spectrometry of Solid Masses. Annual mee-

ting. (YB n° B 4738)J T Muheim, Lab f Festkorperphysik ETHZ, Honggerberg, CH-8093 Zurich.

1978 May 16-19 Ottawa (Canada)

(YB n 0 0621)Mr A F Dunn, Nat. Research Council. Montreal Road, Ottawa, Ont., Canada.

1978 May 16-20 Kiel (Germany, Fed Rep)

boundary layer meteorology. (YB no 3556)WMO, CP 5, CH-1211 Geneva 20.

1978 May 17-19 Leningrad (USSR)Int Measurement Confederation. Conference : Application of statisticalmethods in measurement. (YB no A 2250)IMEKO Secretariat, POB 457, H-1371 Budapest, Hungary.

1978 May 21-23 East Lansing (Mich, USA)Cancer Center Michigan State University. Symposium on environmental car-cinogenesis.

Sing, Mich 48824, USA.

1978 May 22-25 Florence (Italy)

Committee on Space Research/Int Union of Radio Science. Symposium onbeacon satellite measurement of plasmaspheric and ionospheric properties.

(YB n° A 0323/A 2770)P F Checcaci, Istituto di Ricerca sulle Onde Elettromagnetictie, Via Pancia-tichi 56, I-50127 Florence.

1978 May 23-26 Strasbourg (France)European Physical Society. 7th Europhysics conference on macromolecularphysics ; Structure and dynamics of polymers. (YB no A 0834)

H Benoit. Centre de Recherches sur les Macromolécules, F-67083 Stras-bourg.

1978 May 23-26 Tokyo (Japan)Int Astronomical Union/Committee on Space Research. Symposium : Dyna-mics on the solar system. P : inv.

(YB n° A 1382/A 0333)8 G Marsden, Smithsonian Astro physical Observatory, 60 Garden Street.Cambridge. MA 0213S. USA.

1978 May 24-26 Palo Alto (Cal, USA)

2nd Thermophysics and Heat transfer conference.American Institute of Aeronautics and Astronautics, Inc., 1290 Avenue ofthe Americas. New York, NY 10019, USA.

1978 May 24-27 Venice (Italy)Istituto Nazionale Tumori/lnt Association for Study of Pain/FondazioneFloriani. Int symposium on advanced cancer pain : Pain in advanced cancer-clinical, sociological and therapeutic aspects. (YB no B 4573)Fondazione Floriani, Vicolo 2, I-20121 Milan, Italy.

1978 May 29-Jun 1 Skovde (Sweden)

3rd Nordic congress on mass spectrometry.Jon E Petterson, Norwegian Society of Mass Spectrometry, Rikshospitalet,Oslo 1, Norway.

52 ASSOCIATIONS TRANSNATIONALES, 1-1978

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1978 May 30-jun 1 Stuttgart (Germany, Fed Rep)

Mr I Schmidt. IPA-Stutgart, Scestrasse 100, 7000 Stuttgart 1.

1978 Jun 1-2 Grenoble (France)Conference : Physique of technologie dos supraconducteurs sous champéleva.

J Chenais. Chemin des Arriots, Montbonnot. F-38330 St Ismier, France.

1978 Jun 1-5 Kyoto (Japan)American College of Chest Physicians. 13th World congress on diseases of

(YB n° A 0047)Dr A Soller, American College of Chest Physicians, 911 Busse Highway, Park

Ridge. Ill 6006s. USA.

1978 Jun 5-7 Grenoble (France)

1978 Jun 5-7 Munich (Germany, Fed Rep)3rd Int conference on planning and technology in lorestry.

Munchener Messe- und Ausstellungsges., POB 121009. Massegelande, 8000Munich 12.

1978 Jun 5-10 Prague (Czechoslovakia)

Stavebni géologie, n.p., Gorkeho n. 7, Prague 1.

1978 Jun 26-28 Waterloo (Canada)Int symposium on risk and reliability in water resources.

T Unny, Department of Civil Engineering, University of Waterloo, Ont N2L3C1,Canada.

1978 Jun 26-30 Barr (France)

A Fridman, Centre de Recherches Nucléaires, Strasbourg-Cronenbourg, BP20, F-67037 Strasbourg, cedex, France.

• 1978 Jun 27-30 Buenos Aires (Argentina)Int Chamber of Aerosol/Argentine Chamber of Aerosol. World congress ofaerosol. P : 1000.

Centre de Eventos Nacionales e Internacionales, Av Roque S Pena 1110-2ndfloor, Buenos Aires.

1978 Jun 27-30 Goteborg (Sweden)Int congress and trade fair on public transport systems in urban areas.

Int Congress on Public transport, Svenska Massait, Skanegatan 26. 41251Goteborg.

1978 Summer Knoxville (Tenn. USA)

Int symposium on environmental effects of hydraulic engineering works.GH Toebes, School of Civil Engineering, Purdue University, Lafayette, IN47907, USA.

1978 2nd half Geneva (Switzerland)World Meteorlogical Organization. Solar energy meeting.

(YB n° A 3556)WMO. CP 5, CH-1211 Geneva 20.

1978 2nd half (USA)World Meteorological Organization. Symposium on the meteorological as-pects of primary rangeland productivity.

WMO, CP 5, CH-1211 Geneva 20. (YB n° A 3556)1978 Jul 3-6 Dubrovnik (Yugoslavia)Unesco /Yugoslav Council for Scientific Research. 6th European conferen-

(YB n° A 3383)Dr K.D Maglic, Boris Kidrich Inst. of Nuclear Sciences, POB 522, 11001Belgrade, Yugoslavia.

1978 Jul 3-6 Paris (France)Colloque int sur l'acoustique non-linéaire. P : 150.

A Zarembowitch, Laboratoire de Recherches Physiques, Tour 22, UniversitéPierre et Marie Curie, 4 place Jussieu, F-75230 Paris cedex 05.

1978 Jul 3-7 Trieste, (Italy)4th Astrophysics colloquium of Trieste Obeservatory : High Resolutionspectroscopy. P : 150.

M Hack, Astronomical Observatory, Via Tiepoto 11, 1-34131 Trieste.

• 1978 Jul 3-13 Paris (France)Unesco/World Intellectual Property Organlzation/lnt Copyright Informa-tion Centre. Comminee of governmental experts. 3rd Committee on thedouble taxation of copyright royalties. P : 200.

(YB n° A 3363/A 3635/B 0368)Unesco, 7 Place de Fontenoy, F-75700 Paris.

1978 Jul 4-7 Geneva (Switzerland)World Meteorological Organization, North Atlantic Ocean Stations. 3rd ses-sion of the Board. (YB n° A 3556)WMO, CP 5, CH-1211 Geneva 20.

1978 Jul 10-14 London (UK)

Royal micoscopical Society, 37-38 St Clements, Oxford 0X4. 1AJ, UK.

1978 Jul 11-14 Munich (Germany, Fed Rep)European Physical Society. 10th EGAS conference on atomic spectroscopyP : 200. (VB n° A 0834)

K Walther, Sektion Physik, Universital Munchen, Am Coulombwall 1,D-8046 Garching. Germany, Fed Rep.

1978 Jul 11-18 Vatican City (Italy)Int Astronomical Union. Colloquium : Spectral classification of the futureP : 80, inv. (YB n° A 1382)P J Treanor, S J Specola Valicana, Castel Gandolfo, Vatican City State.

1978 Jul 17-21 Paris (France)

Daniel Curie, Laboratoire de Luminescence Université Paris IV 4 PlaceJussieu, F-75230 Paris cedex 05.

1978 Aug 1-9 Toronto (Canada)

9th Int.... Banting Inst.. 100 College Street, Toronto. Ont M5G 1L5, Canada.

1978 Aug 7-11 Waterloo (Canada)

Prof D E Trish, Dept of Chemistry, University of Waterloo, Ont N2L 3G1Canada.

1978 Aug 7-12 Uppsala (Sweden)

and star systems. P : 400. (YB n°1 A 1382)B Westerlund, Astronomical Observatory, Box 515, S-75130 Uppsala.

1978 Aug 20-25 Leeds (UK)

The Combustion Inst.. 986 Union Trust Bldg, Pittsburgh PA 15219, USA.

1976 Aug 20-28 Rochester (Ny, USA)

Society of Photographic Scientists and Engineers, 1411 K Street, NW,Washington. DC 20005. USA.

1978 Aug 21-23 Vejle (Denmark)2nd European study conference on low energy molecular collisions (MOLEC2).

U Buck, Abt. Atom- und Molekul-Physik, Max-Planck-lnst. f. Stromungs-forschung, Postfach 867, D-3400 Gottingen.

1978 Aug 21-24 Gottingen (Germany, Fed Rep)

Dr W Fritsche, Gesellach. Deutscher Chemikar, POB 900440, 6000 Frank-iurt/M90, Germany, Fed Rep.

1978 Aug 21-24 Zurich (Switzerland)Int Association lor Hydrogen Energy. 2nd World Conference,

(YB n° A 4531)IAHE. POB 248266, Coral Gables. FL 33124. USA.

W Seifritz, 2ND World Hydrogen Energy Conference, Swiss Federal Institutefor Reactor Research, CH-5303 Wurenlingen.

1978 Aug 21-25 Ottawa (Canada)World Meteorological Organization. Symposium on forest meteorology.

(YB n° 3556)WMO, CP 5, CH-1211 Geneva.

1978 Aug 21-25Int Statistical Institute, Committee on StatisticalComputation/CRI, Com-puting Centre/Department of Medical Statistics of the University o! Leiden.Symposium on computation statistics. (YB n° A 2590)

CONSTAT 78, c / o Centraal Reken Instituut, University of Leiden. Wassen-naarseweg 80. Leiden.

1978 Aug 21-2S Manila (Philippines)World Health Organization. Regional Committee for the Western Pacific.29th session. (YB n° A 3548)WHO, Regional Office Western Pacific, POB 2932, 12115 Manila.

1978 Aug 22-28 . Ulan Bator (Mongolia)World Health Organization. Regional Committee lor South-East Asia, 31stsession. (YB n°3548)

WHO, Regional Office South-East Asia, World Health House, IndraprasthaEstate. Ring Road, Hew Delhi 1, India.

1978 Aug 26-Sap 3 Vienna (Austria)•Int Academy of Cytology. 7th Int tutorial on clinical cytology : Clinical cy-tology of the female reproductive tract and of other anatomic sites; aspira-tion biopsy cytology. (JB n° 1128)

Center for Cent. Education, Chicago University, 1307 E 60th Street, Chicago,III 60637. USA.

1978 Aug 28-31 Rotterdam (Netherlands)InT Temperance Association. 2nd European Council < Smoking and society • :Smoking and society - legal political educational, publicity, sociological,socio-ethical, economic and medical aspects. (YB n° 4636)Stichting Leven en Gezondheid. BilItseweg 14, Bosch en Duin, Netherlands.

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS, 1-1978 53

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1978 Aug 20-31 Rotterdam (Netherlands)

Smoking and society - legal political educational, publicity, sociological.socio-othical, economics and medical aspects, (YB n° A 4635)

1978 Aug 28-Sep 1 Auckland (New Zealand)

Df R L Bleleski, Plant Diseases Div,. DS1R, Private Bag, Auckland.

1978 Aug 30-Sep 1 College park (Md, USA)

terferometry. (YB n° A 1382)D G Currie Autonomy Program, University of Maryland, College Park, MD

20742. USA.

1978 Aug (South America)World Meteorological Organization/FAO. Technical conference on agrocli-matology of the Andean zone.

WMO, DP 5, CH-1211 Geneva.

1978 Sep 3-9 Kyolo (Japan)6th Int biophysics congress.

Fumio Oosawa, Sec Gen.. Dept of Biophysical Engineering, Osaka University,Toyonaka, Osaka 560, Japan.

1978 Sep 4-9 Bangalore (India)

Prof J R Durig, College of Science and Mathematics, University of SouthCarolina. Columbia. SC 29208. USA.

1978 Sep 5-8 Avignon (France)2nd int colloquium : Electron beam melting and welding.

M Buffereau, 2éme CISFE, CEA-DMECN, BP N°2, F-91190 Gif-sur-Yvette.

• 1976 Sep 10-15 Athens (Greece)Balkan Medical Union. 15e Semaine médicale balkanique (12 congrès despécialités). 20e réunion du Conseil Général. (Y8 n° A 0182)

HMB, Prof. Agr. M. Popereu Buzen, 1 rue Gabriel Peri, 70148 Bucarest !S.l)BP. 149, Rumania.

• 1978 Sep 10-17 Madrid (Spain)Int Commission for Optics. Congress. (YB n° A 1525}J Bescos, Sociedad Espanola de Optica, Serrano, SP-121 Madrid.

1978 Sep 11-15 Montpellier (France)8th European Solid State device research conference - ESSDERC 78 - and3rd Symposium on solid state device technology - SSDT 78 (13-15.9). P : 300.CEA-CENG. LETl/MEA, 85X, F-38041 Grenoble cedex.

1978 Sep 12-14 Paris (France)Collogue : Equipement de photogrammétrie analytigue et de télédétection.

• 1978 Sep 12-14 Vienna (Austria)Int Astronomical Union. Meeting : Modem astronomy. P : 100 (inv.).

IAU, Astronomy Dept, Panepistimiopolis, Athens 621, Greece.

1978 Sep 13-15 Canterbury (UK)Symposium on structure and motion in molecular liquids. P : 150.

J S Rowlinson, Physical Chemistry Laboratory, South Parks Road. Oxford

OXI 3QZ, UK.

• 1978 Sep 13-15 Keele (UK)3rd Conference on properties of biomaterials.

G W Hastings, Bio-medical Engineering Unit, c / o Medical Institute, Harts-hill, Stoke-on-Trent, Staffordshire ST4 7NY, UK.

1978 Sep 13-15 Wroclaw (Poland)4e Colloque sur la compatibilité électromagnétique. Ex.

Mr W Moron, Secretary General, EMC Symposium, Box 2141, 51-645 Wroclaw.

• 1978 Sep 13-16 Madrid (Spain)Nuclear Medicine Society. 16th Meeting : Nuclear medicine in clinical

Prof J Ortiz Berrocal. c / o San Martin de Porres 4, Madrid 35.

• 1978 Sep 17-20 Jerusalem (Israel)European Society for Paediatric Nephrology. Annual general meeting.

(YB n° A 0858)Harry Strak, MO. Beilison Hospital. Petah Tiqva, Israel.

1978 Sep 17-21 Washington (USA)World Federation of Nuclear Medicine and Biology. 2nd Int congress ofnuclear medicine and biology : Radioactive tracers in clinical medicine and

WENMB 2nd Int Congress. 1629 K Street NW, Suite 700, Washington. DC

20006. USA.

1978 SEP 18-21 Amsterdam (Netherlands)•4th European Solid State circuits conference. .

VDE-Zentralstelle Tagungen, Stresemannallee 21. D-6000 Frankfurt/Main 70.GFR.

54 ASSOCIATIONS TRANSNATIONALES, 1-1978

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1978 Sep 18-21 Klol (Germany. Fed.Rep)

G Wibberenz, Inst. f. Reine u. Angewandts Kernphysik, Christian-Albrechts-Universitat, Olshausenstrasse 40-60, Gebaude N 20 a, D-23 Kiel.

1978 Sep 18-22 Gallheraburg (Md, USA)10th Materials research symposium : Characterization of high temperature

John Hastle. Inorganic Materials Division National Bureau of StandardsWashington. DC 20234, USA.

1978 Sep 18-22 Las Palmas (Spain)

Working Party on Frash Water from the sea, Tsaldari 34, Amaroussion, Greece.

1978 Sep 18-22 Munich (Germany, Fed Rep)

VD1/VOE Gesellsch. Mess- und Regelungstechnik, P08 1139. 4000 Dussel-dorf 1. Germany Fed Rep.

1978 Sep 19-23 London (UK)World Health Organization. Regional Committee lor Europe. 28th session.

Avenue Appia, CH-1211 Geneva. (YB n° A 3548)

1978 Sep 20-22 St Andrews (UK)2nd Int meeting on solid electrolytes.

C A Vincent, Dept of Chemistry, The Purduie Building, University, StAndrews, Scotland, UK,

1978 Sep 24-29 Acapulco (Mexico)

tries ; Socio-médical education for the well-being children.

Dr José Marcelino Camarena Bolanos, Morelos N° 65, Desp 2., Mexico 1 DF.

• 1978 Sep 25-28 Brighton (UK)

J Thompson, POB 17, Leatherhead, Surrey KT22 9QB, UK.

1978 Sep 26-29 Cologne (Germany, Fed Rep)3. Europaisches symposion uber Spektroskopie der Polymère. P : 300.

Gesellschaft Deutscher Chemiker GOCh, Postfach 90 04 40, D-6000 Frank-furt/Main 90.

1973 Last quarter Tokyo (Japan)World Meteorological Organization /UN. Regional seminar on the interpreta-tion, analysis and use of meteorological satellite data.

(YB n° A 3556/A 3375)WMO, CP 5, CH-1211 Geneva 20.

1978 Oct 2-7 London (UK)

Clapp and Poliak Europe Ltd, 232 Acton Lane, London WA 5DL. UK.

• 1978 Oct 4-13 College Park (MD, USA)

posium on pollination. (YB n° A 1522)Dept of Entomology, University of Maryland, College Park, MD 29742, USA.

1978 Oct 10-12 Venice (Italy)

methodology.Dr L Lippi, IBM Centro Scientifico, Dorsoduro 3228, I-30124 Venice.

1978 Oct 10-13 Utrecht (Netherlands)4th European electro-optics conference and exhibition. P : 300.

Secretariat EEO 78, Miss D H Friloux, Arthur D Little S.A., 90 avenue desChamps-Elysées, F-75008 Paris.

• 1978 Oct 17-21 Tashkent (USSR)Int Union of Pure and Applied Chemistry. Int symposium on macromolecularChemistry. (YB n° A 2767)

K Andrianov. Polymer Scientific Council, Academy of Sciences of USSR,Vavilov Street 32. 117312 Moscow.

1978 Oct 24-27 London (UK)

Society of Petroleum Engineers, c / o Industrial and Trade Fairs Ltd., 9Argyll Street, London W1V 2HA, UK.

1978 Oct 30-Nov 4 Colorado Springs (Col, USA)American Physical Society, Plasma Physics Division. Meeting.335 E 45th Street, New York. NY 10017, USA.

1978 Oct Grasse (France)Committee on Space Research. Symposium on Earth's rotation by lunar dis-tances (EROLD). (YB n° A 323)A Calame, Avenue Copernic, F-06130 Grasse.

1978 Nov 7-9 Pisa (Italy)Int Institute lor Applied Systems Analysis /World Meteorological Organiza-tion/IBM. Int symposium on logistics and benefits of using mathematicalmodels in river forecasting and control. (Y8 n° A 4518/A 3556)WMO, CP 5, CH-1211 Geneva 20.

1978 Nov 20-22 Los Angeles (Cal, USA)American Physical Society, Fluid Dynamics Division. Meeting.335 E 45th Street, New Yort, NY 10017, USA.

1978 Doc 4-8 Gausslg (Gorman Dom Hop)

M Elk, Hochschule f. Verkehrswesen Friedrich List , WissenschaftsbereichPhysik, Postfach 103, DDR-8072 Dresden.

1978 Dec 18-19 London (UK)

J A S Smith. Dept of Chemistry, Queen Elisabeth College. Campden HillRoad, London W8.

1978 Dec Hong Kong (Hong Kong)

c / o WCWB, 58 avenue Bosquet, F-75007 Paris.

1978 Kigali (Rwanda)World Health Organization, Regional Committee for Africa 28th session.

(YB n° A 3548}

WHO, regional office, Africa, POB N°6. Brazaville, Congo.

1979 Jan 29-Feb 1 New York (USA)American Physical Society. General meeting.335 E 45th Street. New York, NY 10017.

1979 Mar 12-14 San Francisco (Cal, USA)IEEE. Particle accelatelor conference. (Y8 n° 8 0621)

Technical Activities Board, IEEE, 345 E45th Street, New York, NY 10017.

1979 Mar 26-29 Cambridge (UK)2nd European Surface science conference (ECOSS2), and interdisciplinarysurlace science conference (ISSC4).

P M William, V G Scientific Ltd, Imberhorne Lane, East Grinstead. SussexRH19 2HR, UK.

1979 Apr 2-5 Cambridge (UK)4th Int conference on deformation, yield and tracture of polymers.

Mr J N Ratcliffe, The Plastics and Rubber Institute, 11 Hobart Place, LondonSWIW OHL, UK.

1979 Apr 9-11 Birmingham (UK)Symposium on kinetics of state selected species. P : 150.

J P Simons, Dept of Chemistry, The University, Birmingham B15 2TT, UK.

1979 Apr 9-12 Enschede (Netherlands)2nd Int symposium : Incoherent light sources. P : 100.

E W ten Napel, Dept of Applied Physics, Twente University of Technology,POB 217, Enschede.

1979 Apr 23-23 Jablonna (Poland)

A Ziabicki, Institute of Fundamental Technological Research, Polish Academyof Sciences, Swietokrzyska 21, PL-00-049 Warsaw, Poland.

1979 Apr 30-May 2 Orlando (Fla, USA)

R E Henning, College of Engineering, University of South Floride, Tampa,FL 33620. USA.

1979 May 4-8 Washington (USA)

The Institute for continuing education, POB 11083, 2405 Westwood Avenue,Richmond.Virg 23230, USA.

1979 May 29-Jun 9 Bangalore (India)Committee on Space Research. 22nd Plenary meeting and symposia.

(Y8 n° A 0323)Z Niemirowiecz, COSPAR Secretariat, 5l Bd de Montmorency, F-75016 Paris.

1979 Jun 3-8 Atlanta (Ga. USA)

American Noclear Society. Annual meeting.David G Pettengill, American Nuclear Society. 555 North Kensington Avenue,La Grange Park, IL 60S25, USA.

1979 Jun 12-16 Stuttgart (Germany, Fed Rep)6th Int conference on solid compounds of transition elements. P : 250.

H Schulz. Max-Planck-Institut fur Festkoperforschung, POB 800665, D-7000Stuttgart, 80.

1979 Jun 19-22 Bergen (Norway)

European Physical Society. Neutrino 79. P : 200 (inv.). (YB n°A O834)Cecilia Jarlskog, Dept of Physics, University of Bergen, N-5014 Bergen.

1979 Jun 27-Jul 4 Geneva (Switzerland)European Physical Society. 1979 EPS High Energy Physics conference. P :600. (YB n° A 0834)Secretariat, EPS, POB 39, CH-1213 Petit-Lancy 2, Switzerland.

1979 Jun (Sweden)Int Hydrographie Organization, Northern Hydrographie Group. 32nd meeting.

(YB n° A 2115)Avenue President J F Kennedy - MC. Monte Carlo.

• 1979 Aug 6-10 Mont Yremblant (Canada)Int Astronomical Union. Interstellar molecules symposium.

(YB n° A 1382)J L Locke, Herzberg Institute of Astrophysics, National Research Council,Ottawa, Canada K1A ORG.

TRANSNATIONAL ASSOCIATIONS. 1-1978 55

Page 52: IA's periodical celebrates its30th anniversary in …...16th edition 45 1st supplement to the International Congress Calendar, 1978, 18th edition . 51 Cover photo ; The Palace of Ginori

• Le Salon du mariage,• Le Congrès des Médecins sans frontières,• Le Bal de l'ESSEC,

• Le Banquet des Ardéchois,• Les Séminaires Findus, Nathan...• La Communion de Valentine Dupond...

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nous avons organisées.Les réussir, c'est notre métier. C'est pourquoinous vous offrons un équipement techniqued'avant-garde, un accueil et un servicepersonnalisés et notre irremplaçableexpérience de 5 années de succès.

1979 Aug 7-10 Toronto (Canada)Int Astronomical Union. Symposium : Close binary stars-Observation and in-terprétation. (YB n° A 1382)M Plavec, Dept of Astronomy. UCLA, Los Angeles, CA 90024, USA.

1979 Aug 19-25 Mont Tremblant (Canada)Int Union of Crystallography. Sagamore VI : 6th Conference on charge, spinand momentum densities. (YB n° A 2708)

V H Smith, Dept of Chemistry, Queen's University, Kingston, Ontario, CanadaK7L 3N6.

1979 Aug 27-30 London (Canada)Int Astronomical Union. Symposium : Turbulence and mass loss in stellar

atmospheres. (YB n° A 1382)D F Grayn, Dept of Astronomy, University of W Ontario, London, Canada.

1979 Aug 27-31 Victoria (Canada)Int Astronomical Union. Symposium : Star clusters. (YB n° A 1382)

K Freeman, Dept of Astronomy, Australia National University, Private Bag,Woden Post Office, ACT 2606, Australia.

1979 Sep 17-21 Canterbury (UK)Europhysics topical conference on lattice defects in ionic crystals. P : 300.

A V Chadwick, Chemical Laboratory, University, Canterbury CT2 7NR, UK.

1979 Sep 17-21 Mainz (Germany, Fed Rep)Int Union of Pure and Applied Chemistry. Int symposium on macromole-

cules. (YB n° A 2767)R C Schulz, Organisch-Chemisches Institut, JJ Becherweg 18-20, D-6500 Mainz.

• 1979 Sep 23-30 Venice (Italy)Int Institute of Refrigeration. 15th congress : Refrigeration and the preser-vation of world resources. P: 1500-2000. (YB n° A 2159)IRF, 177 Boulevard Malesherbes, F-75017 Paris.

• 1979 Sep Ankara (Turkey)Balkan Medical Union. 16e Cours int de perfectionnement : Actualités en

médecine. (YB n° A 0182)

Prof Agr M Popescu Buzeu, UMB, 1 rue Gabriel Peri, 70148 Bucharest, Ru-

1979 Sep Fermllab (III, USA)

Int conference on electromagnetic and leplon interactions.

Fermi National Accelerator Laboratory, POB 500, Batavia, IL 60510, USA.

1979 Sep Ljubljana (Yugoslavia)

K Blinc, Institute Jozef Stefan, Jamova 39. POB 199, YU-61001 Ljubljana.

1979 Oct 7-12 Rochester (NY, USA)Optical Society of America. Annual meeting.

J W Quinn, Optical Society of America, 2000 L Street, NW, Suite 620,Washington, DC 20036.

1979 Dec 3-5 Washington (USA)IEEE. Int electron devices meeting. (YB n° B 0621)

Technical Activities Board, IEEE, 345 E 47th Street, New York, NY 10017,USA.

1979 New York (USA)United Nations. UN Conference on science and technology for development.

(YB n° A 3375)New York, NY 10017. USA.

1979 Philadelphia (PA, USA)

Population Association of America. Meeting.PAA, POB 14182, Benjamin Franklin Station, Washington, DC 20044, USA.

1980 May 27-29 Shlraz (Iran)

sing. Symposium : Systems approach and computers applications for develop-ment. (YB n° A 1862/A 1828IFAC Secretariat, EKONO, POB 27, SF-00131 Helsinki.finland.

1980 May 27-31 Washington (USA)

Boris Sheleg, Naval Research Laboratory. Code 5258, Washington. DC 20375.

1980 Jul 9-16 Sheffield (UK)World's Women's Christian Temperance Union. 28th Convention.

(YB ncA 3614)Mrs D J S Sutton, 1 Forge Lane, Mid Higham, Kent, ME3 7AS, UK.

1980 Aug 17-22 Santa Cruz (Cal, USA)Int Union of Pure and Applied Chemistry. 5th Conference on physical or-ganic chemistry. (YB n° A 2767)

J F Bunnett, Division of Natural Sciences-11, University of California, SantaCruz, Cal 95064.

1980 Sep Bucharest (Rumania)Balkan Medical Union. 16e Semaine Médicale balkanique, 21e réuniondu Conseil Général. (YB n°A 0182)Prof Agr M Pospescu Buzeu. UMB. 1 rue Gabriel Peri, 70148 Bucharest.

56 ASSOCIATIONS TRANSNATIONALES, 1-1978

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