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MULTINATIONAL
PROJET D’APPUI A L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
DANS LES PAYS DE L’UEMOA
RAPPORT D’ACHEVEMENT DE PROJET
(RAP)
RDGW
Novembre 2017
FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT
Publi
cati
on a
uto
risé
e
P
ub
lica
tio
n a
uto
risé
e
1
I Données de base
A Données du rapport
Rapport
daté du
Rapport daté du: 06/07/2017
Date de la mission (en cas
de mission sur le terrain)
De : 13/03/2017 Au : 15/04/2017
B Responsables du projet au sein de la Banque
Fonctions À l’approbation À l’achèvement
Directeur régional JANVIER K. LITSE
Chef de bureau national, p.i GEORGES BOHOUSSOU
Directeur sectoriel M. M. YOUSSOUF OLEY LUCRETIA CLARA DIBBA-
WADDA
Responsable sectoriel, p.i M. J.E. PORGO SALAMATA ILBOUDO
Coordinateur d’activités M. G. BAYEMI OUEDRAOGO ALFRED REGIS N.
Coordinateur d’activités
suppléant
Mme A. DAO SOW
Chargé d’équipe chargée du RAP OUEDRAOGO ALFRED REGIS N.
Membres de l’équipe chargée du
RAP
TRAORE ROKHAYA
C Données du projet
Nom du projet : PROJET D’APPUI A L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DANS LES PAYS DE L’UEMOA
Code du projet : P-Z1-IAD-002 Numéro(s) de(s) instrument(s) de financement : Don FAD - 2100155007376
Type de projet : Projet
d’investissement
Secteur : Education
Pays : Multinational Catégorisation environnementale (1-3) : 3
Etapes de traitement du dossier –
Uniquement pour les financements
approuvés par la Banque
(ajouter/supprimer des lignes en
fonction du nombre de sources de
financement)
Evènements importants
(Uniquement pour les financements
approuvés par la Banque)
Décaissements et dates de clôture
(Uniquement pour les financements
approuvés par la Banque)
Source/instrument de financement
1 : Don FAD - 2100155007376
Source/instrument de financement
1 : Don FAD – 2100155007376
Source/instrument de financement
1 : Don FAD - 2100155007376
Date d ’approbation : 24/07/2006 Montants annulés: 972.388,99 Date du dernier décaissement final:
15/09/2016
RAPPORT D’ACHÈVEMENT DE PROJET (RAP) POUR LES OPERATIONS DU SECTEUR PUBLIC
GROUPE DE LA
BANQUE AFRICAINE
DE DEVELOPPEMENT
2
Date de signature : 05/09/2006 Financement complémentaire : 0 Date initiale de clôture : 31/12/2012
Date d’entrée en vigueur : 05/09/2006 Restructuration (préciser la date et le
montant concerné): S.O
Date révisée du décaissement final(si
applicable) : S.O
Date d ’entrée en vigueur du premier
décaissement : 17/12/2007
Prorogations (préciser les dates) :
- 15/12/2013
- 15/12/2014
- 15/12/2015
- 15/09/2016
Date de clôture révisée (si applicable) :
15/09/2016
Date réelle du premier décaissement :
28.04.2008
Source de financement (UC): Montant décaissé
(montant, UC) :
Pourcentage
décaissé (%) :
Montant non
décaissé (UC) :
Pourcentage non
décaissé (%) :
Source/instrument de financement
1: Don FAD – 2100155007376 19.013.213,52 95,07 986 786,48 4,93
Source/instrument de financement 2 :
UEMOA
2 236 421,26 69,89 963 578,74 31,11
TOTAL 21 249 634,78 91,59 1 950 365,22 08,41
Source de financement (UC) : Montant engagé
(UC) :
Pourcentage
engagé (%) :
Montant non
engagé (UC) :
Pourcentage non
engagé (%) :
Source/instrument de financement
1: Don FAD – 2100155007376
19 013 213,52 95,07 986 786,48 4,93
Source/instrument de financement
2: UEMOA 2 236 421,26 69,89 963 578,74 31,11
TOTAL
21 249 635,04
91,59 1 950 365,22 08,41
Co-financiers et autres partenaires extérieurs : Commission de l’UEMOA
Organisme(s) d’exécution et de mise en œuvre : Département du développement humain, Direction de l’enseignement
supérieur et de la formation professionnelle/ UEMOA
D Revue et commentaires de la Direction
Rapport examiné par Nom Examiné
le
Commentaires
Chef de bureau national, p. i. GEORGES
BOHOUSSOU
Chef de division sectoriel, p. i. SALAMATA
ILBOUDO
Directeur régional (en tant que président de
l’équipe pays)
JANVIER K. LITSE
Directeur Sectoriel, p. i. OLEY LUCRETIA
CLARA DIBBA-
WADDA
3
II Évaluation des performances du projet
A Pertinence
1. Pertinence de l’objectif de développement du projet
Notation* Compte-rendu descriptif (250 mots maximum)
4 Le PAES a été initié suite à une étude sur l’enseignement supérieur dans les pays de l’UEMOA réalisée en
2005. Cette étude a identifié les véritables goulots d’étranglement des systèmes (manque d’enseignants
formés, prise en compte du nouveau système licence-master-doctorat (réforme LMD), surpopulation
d’étudiants, manque de soutien à la recherche, etc.) et les besoins réels des bénéficiaires (formation des
enseignants, appui à la recherche, partenariat avec le privé, mobilité des enseignants et des étudiants, etc.). En
2011, son évaluation à mi-parcours a conclu à la pertinence de son objectif de développement, à savoir
« contribuer au développement des ressources humaines qualifiées dans les pays membres de l’UEMOA ».
Les actions de renforcement de la qualité de l’enseignement supérieur se trouvent être au cœur des priorités
dégagées par les Etats membres à travers leurs documents respectifs en matière de stratégies de réduction de
la pauvreté et de développement accéléré de la croissance. Cette priorité est d’autant mieux perçue que
l’absence de prise en compte des questions d’enseignement supérieur s’est révélée porteuse d’instabilité
partout en Afrique.
Le PAES est l’un des projets majeurs du Programme Economique Régional (PER) de l’UEMOA dont le
cadrage macro-économique est fondé, entre autres, sur l’impact potentiel du capital humain comme facteur de
compétitivité et de croissance. Le changement de méthodes d’enseignement, d’évaluation et de conception
des programmes (LMD) répond à cette nécessité.
* Pour toutes les notations, utiliser l’échelle suivante : 4 (Très satisfaisant), 3 (Satisfaisant), 2 (Insatisfaisant), 1 (Très
insatisfaisant)
2. Pertinence de la conception du projet
Notation* Compte-rendu descriptif (250 mots maximum)
4 La conception du PAES est encore pertinente dans la mesure où le projet visait la réduction des problèmes liés
à la dégradation continue de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) qui n’était plus en mesure de
produire des ressources humaines qualifiées dont dépendent la production économique et le développement
social des pays de l’UEMOA. Chaque axe d’intervention a concouru à renforcer les bases d’une intégration
régionale en matière d’ESR mise en place de politique, réformes, mise à niveau par rapport aux standards
internationaux, harmonisation de cursus, intégration des TIC, et mutualisation des moyens, etc.). Les activités
proposées à travers ses composantes sont des actions structurantes destinées à renforcer la qualité de l’ESR
dans les pays de l’Union.
En outre, la mobilisation et la participation effective des parties prenantes (gouvernements, universitaires,
secteur privé et société civile) aux différentes étapes de la préparation du projet ont fortement contribué à
accroître la pertinence de sa conception.
La conception visait également l’implication du secteur privé dans l’élaboration des contenus de formation.
Toutefois, l’insuffisante participation de certains bénéficiaires directs et l’absence d’une véritable autonomie
des universités n’ont pas permis d’atteindre pleinement cet objectif. Le blocage majeur a été la résistance au
changement de la part de certains enseignants.
Des ajustements opérés en cours d’exécution ont permis d’atteindre les principaux résultats visés dans la
région. On note ainsi : les changements de mode d’acquisition, l’augmentation des quantités, la réalisation
d’études diagnostiques ou l’appui à la tenue d’assises sur l’ESR.
4
3. Enseignements tirés relativement à la pertinence
B Efficacité
1. Progrès réalisés pour atteindre l’objectif de développement du projet (objet du projet)
Commentaires
Fournir un bref descriptif du projet (composantes) et indiquer le contexte dans lequel il a été conçu et exécuté. Indiquer
l’objectif de développement du projet (généralement l’objet du projet, tel qu’indiqué dans le CLAR) et évaluer le progrès
accompli. Les effets imprévus devraient également être pris en compte, ainsi qu’une référence spécifique à l’égalité des sexes
dans le projet. Longueur maximale indicative : 400 mots.
L’objectif sectoriel du PAES est de contribuer au développement des ressources humaines qualifiées dans les pays de
l’UEMOA. Les objectifs spécifiques sont : i) améliorer les systèmes d’enseignement supérieur et ii) favoriser l’intégration
régionale en matière d’enseignement supérieur. Les trois composantes sont : i) Appui aux réformes et à l’harmonisation des
systèmes d’enseignement supérieur, ii) Appui à la recherche universitaire, et iii) Gestion du projet.
Le projet a été conçu et mis en œuvre dans un contexte de difficultés majeures de l’ESR et de priorité accordée à l’éducation
de base par les pays de l’UEMOA et ses partenaires techniques et financiers. La réponse apportée par le PAES a permis de
redonner une importance à l’ESR.
C’est ainsi que le projet a contribué à la disponibilité d’un vivier de ressources humaines formées, notamment en
planification de l’éducation et management des universités (40 cadres formés dont 5 femmes), en pédagogie universitaire
(1029 enseignants formés dont 154 femmes), en didactique de base (1504 enseignants formés dont 247 femmes) et en
didactique de niveau supérieur (187 enseignants dont 55 femmes). En tout, 86 équipes de recherche ont bénéficié de
financement contre une prévision de 80 (seulement une équipe sur dix a été coordonnée par une femme chercheure). Au
total, 97 bourses ont été octroyées (37,11% de femmes) pour 80 bourses initialement prévues. Le projet a permis de disposer
Questions clés (5 maximum,
; si nécessaire, ajouter
d’autres lignes )
Enseignements tirés Public cible
1. Adhésion et implication
du monde universitaire
Les résistances observées au démarrage du PAES par les
universitaires dans la mise en œuvre de certaines activités majeures
comme la sensibilisation au concept LMD résultent d’une
mobilisation et une participation insuffisantes de certains acteurs
directs au stade de préparation/conception du projet. Un dispositif
pérenne de sensibilisation des acteurs du monde universitaire au
niveau des pays est nécessaire pour le nouveau concept de LMD.
Enseignants ou
associations et
réseaux
d’enseignants ;
Etudiants ou
associations
d’étudiants.
2. Appropriation,
engagements et
mobilité des acteurs
institutionnels
Le long délai (17 mois) pour la mise en place de l’UGP ; les
lourdeurs administratives, la faible déconcentration de l’exécution
du projet ; l’indisponibilité et le faible engagement des relais au
niveau des pays ont constitué un handicap dans l’exécution du projet
;
UEMOA ;
Points focaux
nationaux ;
Etats membres
3. Pérennisation des
acquis du projet
Le bas niveau d’appropriation des acquis du projet par les Etats
(manque de motivation, coût, surplus de travail, réticence au
changement) ; la non prise en compte par le projet de certaines
activités clés (la démultiplication des formations, l’implantation des
filières porteuses, le fonctionnement du cadre partenarial, etc.).
Institutions d’ESR ;
Etats membres ;
UEMOA
4. Inclure l’approche
transversale genre
En terme de réduction de disparités de genre, le projet a semble-t-il
peu d’indicateurs sexo-spécifique et de stratégies d’intervention qui
auraient permis d’accroître le nombre de femmes notamment au
niveau des instances de prise de décision.
Etats membres ;
UEMOA
5
d’une politique régionale d’ESR, de réviser les programmes d’enseignement (22 filières professionnalisantes par pays),
d’harmoniser les programmes de Licence et Master des spécialités relevant du domaine des sciences, technologies et
innovation (STI), ainsi que de fournir des équipements informatiques et télécommunications en vue de l’interconnexion de
53 structures aux niveaux national et régional pour notamment la mutualisation des ressources pédagogiques (enseignements,
ouvrages et revues spécialisés) et de produire des annuaires statistiques sur l’ESR. Le nombre de femmes reste encore faible
à tous les niveaux malgré les initiatives prises pour enrôler les femmes. Le manque criard de femmes dans le bassin des
chercheurs a constitué un obstacle.
En outre, la réalisation d’activités non prévues dans le rapport d’évaluation du projet (Assises sur l’avenir de l’ESR et
la réalisation d’études préparatoires) a contribué à renforcer les résultats prévus (état des lieux de la réforme LMD, la
connectivité internet dans l’Union) et au-delà, 3 des 5 grandes priorités de la Banque (Améliorer les conditions de vie des
populations, Intégrer l’Afrique, Nourrir l’Afrique).
Le projet a permis d’outiller les enseignants et de mutualiser les ressources par l’harmonisation des formations et
l’équivalence des diplômes.
2. Établissement de rapports sur les effets
Indicateurs des
effets (selon le
CLAR; si
nécessaires,
ajouter d’autres
lignes)
Valeur
de base
(année)
(A)
Valeur la
plus
récente
(B)
Cible
visée (C)
(valeur
escompté
e à
l’achève
ment du
projet)
Progrès
vers la
réalisatio
n de la
cible (%
réalisé)
[(B-
A)/(C-A)]
Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative : 50 mots
par effets)
Indicateur
sectoriel de
base (Oui/Non)
Effet 1 :Ratio
Etudiants /
enseignant 118 62 54
87,5
Malgré les efforts fournis par le projet en
formant des enseignants, le nombre
d’étudiants a parallèlement cru dans une
proportion de 1/18.
Oui
Effet 2 : Nombre
de tableaux de
bord financiers
produits
0 8 5
160
L’écart se justifie par les 3 années de
prorogation du projet
Non
Effet 3 : % des
enseignants
ressortissants des
pays de l’Union
dans les
universités
nationales
5 9,8 10
96
En dehors de l’activité relative au fonds
compétitif (équipe de recherche
regroupant plusieurs nationalités), aucune
autre activité du projet n’a été dédiée pour
faciliter la mobilité des enseignants de
l’Union.
Non
Effet 4 : % des
étudiants
ressortissants des
pays de l’Union
dans les
universités
nationales
10 3,6 20
- 64
La forte massification des étudiants ne
s’est pas accompagnée d’une mobilité
importante des étudiants. Au total, le
projet a permis de financer 97 bourses sur
environ 725 000 étudiants en 2013. Les
activités du projet ont concerné l’ensemble
des universités publiques (15 en 2006 et 29
en 2016) avec le même niveau de
ressources et de moyens.
Non
6
Effet 5 :
Spécialités
communes
adoptées par les
pays membres de
l’UEMOA (%)
10 25 55
33
L’écart s’explique en grande partie par le
retard pris pour la revue des curricula
(2012) et la formation des enseignants
selon le système LMD (2016). Les
spécialités relevant des domaines sciences
de la santé (en collaboration avec
l’OOAS) et STI (licence et master) ont été
harmonisées et adoptées par l’Union (2/8
domaines). En outre 22 filières ont été
définies par pays dans les 8 domaines
reconnus par le REESAO. Sur les 22
filières, on note qu’environ 20 filières sont
communes à l’ensemble des pays (90,9
%). Les activités du projet ont concerné
l’ensemble des universités publiques (15
en 2006 et 29 en 2016) avec le même
niveau de ressources et de moyens.
Non
Notation (voir
méthodologie
EER)*
Compte-rendu descriptive
3 Le contexte de dégradation de l’ESR, la forte surpopulation des nouveaux étudiants, le manque de moyens
importants des Etats, le doublement des universités publiques entre 2006 et 2016 (de 15 à 29), et le
passage à la réforme LMD ne permettent pas d’apprécier la plupart des effets attendus ; non congruence
de la matrice des indicateurs du projet avec le CLAR de la BAD. Toutefois, le niveau des indicateurs
relatifs à la mobilité des étudiants et enseignants dans les institutions de l’Union indique des améliorations
en matière d’intégration du sous-secteur de l’ESR.
La non atteinte de certains effets s’explique par l’absence de disponibilité d’informations permanentes
sur des indicateurs. Il serait indiqué à l’avenir d’organiser des enquêtes spécifiques et périodiques sur la
contribution de l’enseignement supérieur aux effectifs des agents du public et du privé.
Les indicateurs d’efficacité externe sont difficiles à obtenir en l’absence de mécanisme de suivi post-
formation après la sortie des étudiants. Ces indicateurs ne traduisent pas toutes les dimensions et sources
de l’emploi des sortants de l’enseignement supérieur car ne prennent pas en compte l’aspect auto emploi.
Face à la difficulté de documenter certains indicateurs (efficacité externe), et selon le principe de
subsidiarité, il est recommandé aux pays et à l’UEMOA de mener des enquêtes et des études spécifiques
pour documenter ces indicateurs afin de savoir le taux de satisfaction des utilisateurs comme l’a fait la
Cote d’Ivoire en 2012.
La revue à mi-parcours du projet a identifié le problème de la pertinence de certains indicateurs (taux de
promotion, taux d’échec, taux d’abandon et taux d’insertion professionnelle) a recommandé une révision
des indicateurs. Malheureusement, la revue à mi-parcours est arrivée tardivement à la fin du projet prévue
initialement en 2012.
o De façon générale, le cadre logique du projet renferme des insuffisances dès sa conception. En ce qui
concerne le taux d’insertion professionnel des finissants de l’ESR, il est difficile, voire impossible de le
calculer sans un mécanisme de suivi post formation des finissants de l’ESR comme le font certaines
grandes écoles.
Les progrès vers la réalisation de l’indicateur ratio Etudiants/enseignant sont annihilés par la forte
progression des effectifs d’étudiants au cours de ces dernières années (+10,4%) qui ne s’est pas
accompagnée avec un recrutement suffisant de personnel enseignant.
7
3. Rapport sur les produits
Indicateurs des
produits (tel
qu’indiqué dans le
CLAR; ajouter
d’autres lignes, si
nécessaire)
Valeur la
plus récente
(A)
Cible visée
(B) (valeur
escomptée à
l’achèvement
)
Progrès vers
la réalisation
de la cible (% réalisé)
(A/B)
Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative: 50 mots
par produit)
Indicateur
sectoriel de
base (Oui/Non)
Produit 1: % des
filières réformées
et harmonisées (%)
25 40 63% 22 filières ou spécialités ont été définies
par pays. En outre, toutes les spécialités
de niveau Licence ou Master relevant du
domaine des sciences, technologies et
innovation ont été harmonisées et
adoptées. L’écart s’explique en grande
partie par le retard pris pour la revue des
curricula (2012) et la formation des
enseignants selon le système LMD
(2016).
Oui
Produit 2: Nombre
de cadres
formés en
planification,
gestion,
programmation et
en gestion et
maintenance des
réseau
93 500 18,6% 40 spécialistes en planification,
programmation budgétaire, gestion de
ressources humaines et management des
universités formés et plus de 53 DSI des
structures interconnectées formés en
maintenance réseau. La multiplication
des formations reçues par les cadres n’a
pas été suivie.
Oui
Produit 3 : Nombre
de structures
d’ESR
interconnectées
53 18 294% Le triplement du nombre de structures
interconnectées s’explique pour
l’essentiel par l’ouverture de centres
universitaires régionaux dans la plupart
des Etats membres de l’Union pour faire
face au nombre de plus en plus croissant
d’étudiants.
Non
Produit 4 : Nombre
des annuaires
nationaux produits
56 40 140% Le projet a permis de produire 24
annuaires (à raison de 3 annuaires par
pays pour les années académiques
2007/08-2009/2010). La pérennisation
de la production s’est poursuivie avec un
appui de l’UEMOA et des Etats eux-
mêmes : 2010/11-2013/2014, voire au-
delà pour certains pays (Burkina Faso :
2015/2016).
Non
Produit 5 : Nombre
des annuaires
régionaux produits
03 05 60% En l’absence d’annuaires nationaux
(5/8), l’UEMOA n’a pas pu produire
régulièrement les annuaires régionaux.
Non
Produit 6 : Nombre
des rencontres
partenariales
nd 80 nd Le processus de mise en place des cadres
de dialogue devant impliquer les IESR et
le monde socioprofessionnel dans les
Etats n’a été pas achevé (problème de
ressources pour la vulgarisation du
document cadre élaboré).
Non
8
Produit 7 : Nombre
des sous projets de
recherches
financés par le
fonds compétitif
mis en place
86 80 107,5% Les ressources prévues sur le projet ont
permis de financer 6 sous-projets
additionnels.
Non
Produit 8 : Nombre
de centres
documentaires
dotés d’ouvrages
spécialisés
8 8 100% Le projet a permis de doter les
bibliothèques universitaires des 08 pays
en ouvrages spécialisés.
Non
Notation (voir
méthodologie EER)* Compte-rendu descriptive
3 En moyenne, les produits attendus dans le rapport d’évaluation ont été livrés. Certaines cibles
ont été largement dépassées. La non atteinte des rares cibles comme les formations est liée
essentiellement au fait que des ressources n’ont pas été prévues sur le projet pour la
démultiplication des formations reçues et les contraintes budgétaires des Etats et ou IESR. Dans
le même ordre d’idées, le processus de mise en place des cadres de dialogue devant impliquer
les IESR et le monde socioprofessionnel dans les Etats n’a été pas achevé. La raison essentielle
est un problème de ressources pour la vulgarisation du document cadre élaboré.
La démultiplication des formations reçues par les cadres ainsi que le processus de mise en place
des cadres de dialogue devant impliquer les IESR et le monde socioprofessionnel dans les Etats
n’ont été pas achevés. Un problème d’appropriation et surtout le manque de ressources
financières au niveau des pays de l’UEMOA ont justifié cette situation.
De façon générale, les indicateurs et leur suivi ont connu de grandes difficultés. La revue à mi-
parcours tout en relevant un certain nombre d’incohérence n’a pas permis de régler la totalité
des problèmes notamment au niveau du choix des indicateurs et le caractère réaliste des
indicateurs compte tenu de la proximité de la fin du projet (avant prorogation).
4. Notation de l’Objectif de développement (OD)
Notation de l’OD (à
partir de l’EER
actualisé)*
Compte-rendu descriptive (longueur maximale indicative: 250 mots)
4 Sur 5 effets prévus, 3 ont été dépassés ou quasi atteints. Sur 8 produits mesurés, 4 ont été
atteints ou dépassés. Les résultats non atteints s’expliquent d’une part par le retard pris pour
l’exécution des activités et d’autre part par les incohérences des indicateurs de suivi.
5. Bénéficiaires (si nécessaire, ajouter d’autres lignes)
Réels (A) Prévus (B) Progrès vers la réalisation
de la cible (% réalisé A/B)
% Femmes Catégorie (par exemple,
les agriculteurs, les
étudiants)
86 équipes de
recherche
appuyées
80 107,5 % 10,5%
(coordinatrices
d’équipe de
recherche)
Enseignants chercheurs
et équipes de recherche
97 bourses 80 121,25 % 37,1 % Etudiants et enseignants
chercheurs
9
40 formés en
planification, PB,
RH et management
40 100 % 12,5 % Enseignants et
gestionnaires
1 504 enseignants
formés didactiques
1760 85,4 % 16,4 % Enseignants
6. Effets imprévus ou additionnels (si nécessaire, ajouter d’autres lignes)
Description Type (exemple.
genre, changement
climatique, aspect
social, autres)
Positif ou
négatif
Impact sur le
projet (élevé,
moyen, faible)
L’harmonisation des curricula (Licence et master) des spécialités
relevant du domaine des sciences, technologie, et innovation.
Regain d’intérêt pour
les STI
Positif Elevé
La fourniture d’informations sur les meilleures pratiques des
collèges communautaires en particulier sur leur gouvernance,
financement, partenariats développés avec le milieu productif et
la pédagogie, éléments constituant les traits caractéristiques de
leur succès.
Regain d’intérêt pour
l’amélioration de
l’insertion
professionnelle
Positif Moyen
Les concertations nationales et régionale sur l’avenir de
l’enseignement supérieur et la recherche dans l’Union.
Relance de
l’enseignement
supérieur dans les
pays de l’Union
Positif Elevé
7. Leçons tirées relativement à l’efficacité (si nécessaires, ajouter d’autres lignes)
Questions clés (5 maximum; si nécessaire, ajouter
d’autres lignes) Leçons tirées Public cible
L’absence d’un système de suivi-évaluation au
sein du PAES .
L’insuffisance, voire le manque d’informations
détaillées pour mesurer les progrès réalisés dans
l’atteinte de l’objectif de développement du
projet ou les effets escomptés est lié dans une
large mesure à l’absence d’un expert en suivi-
évaluation du PAES (non prévu dans l’unité de
gestion du projet)
UEMOA
BAD
Le principe de la consultation générale des pays
concernés par le projet
L’absence de réactivité et le besoin d’avoir
l’avis ou de consulter les 8 pays membres de
l’UEMOA n’ont pas permis d’accroître le
rendement du projet.
Etats
UEMOA
La complexité technique de la mise en réseau des
structures d’enseignement supérieur
La complexité technique de l’activité ainsi que
l’insuffisante performance du prestataire n’ont
pas permis sa réalisation effective à la clôture du
projet. Pour la poursuite de cette activité,
s’informer davantage sur les initiatives de mise
en réseau existantes dans l’espace
communautaire et engager formellement tous
les acteurs, notamment les bénéficiaires directs.
UEMOA
BAD
10
C Efficience
1. Respect du calendrier
Durée prévisionnelle – année (A)
(selon le REP) Délai réel d’ exécution – année
(B) (depuis l’entrée en vigueur du
1er décaissement)
Délai prévu par rapport au
délai réel d’exécution (A/B)
Notation*
5 ans 9 ans (17/12/2007 à 15/12/2016) 0,55 2
Compte-rendu (longueur maximale indicative : 250 mots)
Le calendrier initial n’a pas été respecté ( 9 ans au lieu des 05 ans initialement prévus). Les résultats atteints ont été
rendu possible grâce aux prorogations. Les retards résultent des facteurs suivants:
le retard pour le recrutement des consultants de l’UGP (plus de 18 mois) ;
l’absence de locaux appropriés pour le projet (6 premiers mois de 2008 et inondations des locaux en septembre
2009 avec dommage des équipements acquis) ;
les lourdeurs administratives des Etats et de l’UEMOA ;
la faible réactivité des acteurs pays et des points focaux dans la transmission des documents, l’approbation des
rapports l’élaboration des TDR, l’évaluation des offres ;
la non adhésion de certains acteurs de l’ESR (REESAO) avec les modalités d’exécution du projet
(sensibilisation au concept LMD) ;
le retard des consultants et fournisseurs dans l’exécution de leurs contrats ainsi que la mauvaise qualité de
certaines prestations de services ;
la reprise du processus d’acquisition de certains dossiers ou les appels d’offres infructueux ;
la sous-estimation de certains aspects et la complexité technique de certaines activités (dès l’étude préalable)
nécessitant un long délai dans leur mise en œuvre (cas de la mise en réseau : validation des contrats par les
opérateurs de télécommunication, travaux de génie civil pour la pose de la fibre optique, commande du matériel
de télécom par les opérateurs, interconnexion entre les opérateurs des 8 pays de l’UEMOA) ;
le retard accusé dans l’exécution de certaines activités sur le terrain en raison des examens et des vacances
universitaires (activités de formation et de sensibilisation).
2. Efficience de l’utilisation des ressources
Pourcentage moyen de la
réalisation matérielle des produits
du CLAR financés par tous les
financiers (A) (voir II.B.3)
Taux d’engagement (%) (B)
(voir tableau 1.C – Total taux
d’engagement de tous les bailleurs
de fonds)
Pourcentage moyen de la
réalisation matérielle par
rapport au taux d’engagement
(A/B)
Notation
*
75% 100 75 % 3
Compte-rendu (longueur maximale indicative : 250 mots)
Au cours de l’exécution du projet, des économies ont été réalisées notamment sur les premières acquisitions ; ce qui a
permis de financer de nouvelles activités non prévues ou de compléter les ressources déficitaires de certaines acquisitions.
On note une utilisation efficiente des ressources financières du projet qui a permis d’atteindre l’essentiel de ses
objectifs. En effet, le problème est plus celui de respect du calendrier que celui de l’efficience de l’utilisation des
ressources. Les ressources ont été utilisées proportionnellement aux activités réalisées.
11
3. Analyse coût-avantage
Taux de rentabilité économique
(à l’approbation)
Taux de rentabilité économique actualisé
(à l’achèvement)
Notation*
S.O S.O S/O
Compte-rendu descriptive (longueur maximale indicative : 250 mots)
4. État d’avancement de l’exécution (IP)
Notation de
l’EE (tirée de
l’EER
actualisé) *
Compte-rendu descriptif (commenter spécifiquement les rubriques de l’EE qui ont obtenu une
note insatisfaisante ou très insatisfaisante, selon le tout dernier EER ). (longueur maximale
indicative : 500 mots)
2 La conformité aux engagements (conditions du projet, sauvegardes environnementales et sociales et
respect des recommandations d’audit) : le projet a respecté les délais de production des rapports d’audits
ainsi que la mise en œuvre des recommandations.
Les systèmes et procédures du projet (passation de marchés, gestion financière, suivi et évaluation) :
conformément à l’accord de don, les procédures utilisées pour l’acquisition des biens et services du projet
sont exclusivement celles de la BAD. La BAD exerce un contrôle a priori sur toutes les étapes du
processus de passation des marchés. Toutefois, il y a eu des changements de mode d’acquisition pour
l’acquisition des ouvrages, l’abonnement internet, le matériel informatique , bureautique et logiciels au
profit des directions de planification et de statistiques. La reprise de 2012 à 2014 des dossiers de formation
pédagogique et didactique et des retards enregistrés dans le processus de passation des marchés liés aux
lourdeurs administratives (commission des marchés au sein de l’UEMOA).
Le mécanisme de suivi/évaluation : il faut signaler l’absence d’un dispositif efficace de suivi-évaluation
en particulier l’insuffisance voire le manque d’informations détaillées pour mesurer les progrès réalisés
dans l’atteinte de l’objectif de développement du projet ou les effets escomptés est liée dans une large
mesure à l’inexistence d’un Responsable S/E ou d’un dispositif de suivi-évaluation du PAES.
L’exécution et le financement du projet (décaissements, engagements budgétaires, financement de
contrepartie et cofinancement) : le seul aspect handicapant du volet exécution et financement du projet
est le non-respect du versement des ressources de la contrepartie de la Commission de l’UEMOA sur le
compte ouvert à cet effet. Le taux de décaissement du don est de l’ordre 95 % contre 69,89 % pour la
contrepartie de l’UEMOA.
5. Enseignements tirés relativement à l’efficience
Questions clés (5
maximum; si
nécessaires, ajouter
d’autres lignes)
Enseignements tirés Public cible
L’importance du
mécanisme de suivi et
évaluation du Projet.
La non dotation du PAES d’un Responsable suivi-évaluation ou d’un
dispositif de suivi-évaluation et communication n’a pas permis de disposer
à temps d’informations quantitatives et qualitatives en vue d’anticiper les
risques encourus et de prendre en toute connaissance les mesures adéquates
pour garantir une bonne exécution des activités prévues dans les délais
impartis.
UEMOA;
BAD
12
Respect des
engagements en termes
de procédures
administratives et
financières
Le non-respect des versements des ressources de la contrepartie sur le
compte dédié ne rend pas aisé la comptabilisation des efforts financiers
consentis par la Commission de l’UEMOA au profit du Projet. Le niveau de
69,89 % de taux de décaissement de la contrepartie de l’UEMOA ne reflète
pas les efforts réels faits en termes d’allocations budgétaires au PAES (les
dépenses de fonctionnement courantes : eau, électricité, téléphones, etc. ne
sont pas appréciées à leur juste valeur).
UEMOA
Projets d’envergure
régionaux et la
collaboration avec une
entité comme
l’UEMOA
Les procédures administratives internes de l’UEMOA sont incompatibles
avec la diligence et la pro activité recommandées pour ce type de projet.
Ceci a eu pour conséquence un retard dans l’exécution des activités.
La faible réactivité et le déficit de communication dans les pays membres
ont occasionné de longs délais dans l’exécution des activités. Par exemple,
instabilité institutionnelle des points focaux ou des ministères de tutelle ou
encore sur-occupation des points focaux.
BAD
D Durabilité
1. Viabilité financière
Notation* Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative : 250 mots)
2 Le renforcement du principe de subsidiarité par l’UEMOA devra être de mise pour résoudre le problème
d’implication et d’appropriation des acquis du projet par les pays membres de l’UEMOA. Dans le cadre
d’opération future, l’engagement des pays et/ou les universités devra être exigée pour permettre d’assurer une
plus grande appropriation.
2. Durabilité institutionnelle et renforcement des capacités
Notation* Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative, 250 mots)
3 Le projet a permis de renforcer les capacités institutionnelles de l’Agence d’exécution. En effet, outre le
transfert des compétences de l’expertise mobilisée (consultants UGP : gestion financière, procédures
d’acquisition de biens et services ; prestataires de services), la participation du personnel déployé par les
différentes parties prenantes sur le projet à des ateliers ou séminaires d’échanges et de formation a induit des
effets positifs pour une appropriation et pérennisation des acquis du Projet et au-delà.
Le dispositif institutionnel du projet a prévu la désignation d’un point focal par pays. Si pour la plupart les
points focaux des pays ont tenu leur rôle, il reste que pour certains pays, les changements fréquents observés et
les rivalités internes ont constitué des entraves dans la mise en œuvre de certaines activités. On retiendra aussi
l’absence de réactivité de certains points focaux sur des questions clés ou urgentes. Enfin, l’absence de points
focaux au niveau des structures bénéficiaires notamment des institutions de l’enseignement supérieur et de la
recherche n’a pas permis la diffusion et le partage de l’information sur les activités et les principaux acquis du
projet.
3. Appropriation et durabilité des partenariats
Notation* Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative : 250 mots)
3 L’exécution du PAES a favorisé l’émergence d’une nouvelle culture de partenariat, d’une part, entre la Banque
et l’UEMOA et d’autre part entre la Banque et les acteurs nationaux par l’implication des bureaux de
représentation pays (UEMOA) dans le suivi des activités du projet.
La durabilité du projet est également fondée sur le fait qu’elle reposait au double plan technique et partenarial
sur l’appropriation des acquis (formation des enseignants, révision des curricula, intégration des TIC dans
l’enseignement, dotation des bibliothèques universitaires en ouvrages de référence, financement de la
13
recherche) du projet par les pays bénéficiaires. Cette appropriation est en cours, au regard de l’intérêt porté
actuellement par les bénéficiaires des activités réalisées. Ainsi, suite aux formations dispensées dans le cadre
du projets, les enseignants-chercheurs et formateurs en didactique universitaire ont créé une association à
vocation sous régionale dénommée Société Ouest- Africaine de Didactique (SOADID).
Pour ce qui est de l’amélioration du financement des IESR par le secteur privé visée, entre autre, par la création
des bureaux de liaison sensés renforcer l’implication des milieux professionnels dans l’élaboration des
programmes et contenus de formation, on note quelques initiatives développées dans les pays. Toutefois, le
faible niveau de formalisation de ces initiatives universités-entreprises suggère des actions d’accompagnement
au niveau national ou régional. Une autonomisation progressive des IESR sera le gage de plus de durabilité
économique.
4. Durabilité environnementale et sociale
Notation* Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative : 250 mots)
3 Le projet étant de la catégorie 3, aucun impact environnemental n’a été relevé. Le projet a permis un
développement des capacités des acteurs (enseignants, étudiants, personnel administratif), d’intégrer des
femmes du monde universitaire dans les formations et comme bénéficiaires de bourses de recherche ou
d’études.
Il est à retenir que les thèmes de recherche financés par le projet ont contribué à l’amélioration de
l’environnement physique et social. La plupart des résultats de recherche ont été présentés à différentes
conférences régionales et internationales et sont valorisés sous forme d’articles publiés dans des revues
scientifiques à diffusion internationale. Certains résultats de recherche ont permis de mettre à la disposition
des producteurs agricoles des stratégies d’adaptations fiables par rapport au contexte actuel du changement
climatique (exemple 1 : Itinéraires techniques améliorés qui répondent plus au contexte du changement
climatiques ; exemple 2 : Connaissance de la diversité, de l’importance socio-culturelle, économique,
nutritionnelle et thérapeutique des espèces ligneuses alimentaires de deux pays concernés). Tous les résultats
obtenus dans le cadre de ce projet ont été vulgarisés en articles scientifiques et en communications orales.
Plusieurs thèses Doctorat et des diplômes de Master et Licence ont également été soutenus dans le cadre de ce
projet.
5. Enseignements tirés relativement à la durabilité
Questions clés (5 maximum ; si nécessaire,
ajouter d’autres lignes) Enseignements tirés Public cible
La nécessaire implication des entreprises dans
l’enseignement supérieur et la recherche
Des initiatives de partenariats sont développées
entre les milieux socioprofessionnels et les
universités ou grandes écoles et laboratoires de
recherche. Toutefois, ces initiatives doivent
s’inscrire dans un cadre plus formel afin de
rapprocher davantage la demande à l’offre sociale
de formation dans les universités et assurer in fine
une meilleure employabilité des sortants des
universités. Ces initiatives doivent être concrétisées
par des « ententes » avec des nombres d’étudiants à
enrôler, des laboratoires à accompagner
(équipements, matières et produits…).
Etats
UEMOA
BAD
L’implication des bénéficiaires directs dans la
mise en œuvre des activités (management des
universités, personnels techniques, enseignants,
étudiants)
Le déficit de communication entre les points focaux
et les bénéficiaires directs (Universités, structures
de recherche, etc.) a eu pour conséquence un déficit
d’appropriation des activités sur le terrain.
Etats
UEMOA
14
III Performances des parties prenantes
A Pertinence
1. Performance de la Banque
Notation* Compte-rendu descriptif sur la performance ( tant quantitative que qualitative, en fonction des
informations disponibles) de la Banque, à insérer par l’emprunteur. Voir la note d’orientation sur les
questions à aborder. (longueur maximale indicative : 250 mots)
3 De la préparation à l’achèvement du PAES, l’implication de la Banque a été notable. Cette implication a été
maintes fois appréciée par l’UEMOA. Ainsi la Banque a permis notamment de faciliter la délégation de
signature du Président au Commissaire chargé du Département du Développement Humain qui abrite le projet
afin de réduire les délais relativement longs de traitement des dossiers. Au cours de l’exécution du projet, la
Banque s’est fortement impliquée dans la mise en œuvre diligente des activités du projet (notamment les
formations des enseignants). A la fin du projet, le suivi rapproché initié par l’équipe de la Banque avec des
séances de travail récurrentes a permis de régler pour l’essentiel les difficultés rencontrées.
Il faut, toutefois, noter que l’incompatibilité des modes d’acquisition prévues pour certaines activités avec les
pratiques commerciales relatives aux TIC (abonnement en ligne des ouvrages et abonnement internet), a créé
par moment des tensions entre le projet et les prestataires retardant ainsi certaines acquisitions.
Les missions de supervision à bonne date et avec les équipes requises, effectuées par la Banque ont toujours
constitué des moments forts de la vie du projet. Elles ont permis surtout de proposer des solutions adaptées aux
questions majeures qui se sont révélées dans l’exécution du projet. Sauf rares cas exceptionnels, le délai de 7
à 15 jours pour la délivrance des avis de non objection a toujours été respecté.
Commentaires à insérer par la Banque sur sa propre performance (tant quantitative que qualitative, en fonction
dnfes informations disponibles). Voir la note d’orientation sur les questions à aborder. (longueur maximale
indicative : 250 mots)
La valeur ajoutée du Bureau de la Banque au Burkina Faso se résume à la proximité avec l’UEMOA et l’UGP qui a
permis d’améliorer la performance du projet.
Cependant, l’absence d’un spécialiste en acquisition au sein sur une longue durée (9 et 12 mois) d’un expert en
acquisition au sein du Bureau de la BAD au Burkina Faso a eu pour conséquence l’allongement, dans certains cas, du
délai de transmission des avis de non objection.
Les insuffisances relevées dans le design du projet devraient être comptabilisés au titre des contre-performances.
Questions clés (liées à la performance de la Banque, 5
maximum; si nécessaire, ajouter d’autres lignes) Enseignements tirés
Suivi de proximité La présence sur le terrain de la BAD au Burkina Faso (siège
de l’UEMOA) a facilité le suivi de la mise en œuvre du
projet.
Qualité à l’entrée Approfondir l’état de préparation du futur projet.
2. Performance de l’emprunteur
Notation* Compte-rendu descriptif sur la performance ( tant quantitative que qualitative, en fonction des
informations disponibles). Voir la note d’orientation sur les questions à aborder. (longueur maximale
indicative : 250 mots)
3 Au titre des points positifs, on a :
les plans de travail annuels (PTA) budgétés ont été élaborés et soumis à la Banque ;
la mise en œuvre des activités s’est faite dans le respect des engagements contenus dans l’accord de don ;
toutefois, les lenteurs administratives ont constitué souvent des contraintes majeures dans le respect des
15
délais (mise en place tardive de l’UGP, indisponibilité souvent des évaluateurs des dossiers d’appel
d’offres, traitement long des courriers, etc.) ;
les recommandations issues des missions de supervision effectuées par la Banque ont fait l’objet de
traitement diligent ; toutefois, celles requérant l’implication des acteurs institutionnels pays ont connu des
difficultés dans l’acheminement des informations sollicitées notamment ;
l’UEMOA a entrepris en octobre et novembre 2016 des missions auprès des hautes autorités ministérielles
en charge de l’ESR des pays ; ceci a permis que des dispositions soient prises pour la poursuite des
abonnements internet des 53 structures interconnectées. Le processus engagé de mise en ligne des cours
dans certaines universités.
A contrario, on a :
la lenteur dans le versement des ressources de la contrepartie sur le compte ouvert à cet effet ;
l’UEMOA n’a pas respecté le calendrier initial d’exécution du projet ; ce qui a eu pour conséquences les
3 prorogations du projet d’une durée cumulée de 4 ans ;
l’UEMOA n’a pas obtenu un engagement formel et ferme de ses Etats membres pour la pérennisation des
acquis du projet.
Questions clés (liées à la performance de l’emprunteur, 5
maximum ; si nécessaire, ajouter d’autres lignes ) Enseignements tirés
La performance de l’équipe de gestion de projet intégrée à
une institution sous régionale a-t-elle été une réussite ?
Cela est une bonne manière de former des cadres compétents
au sein des institutions pour gérer des projets au lieu de
chaque fois faire recours à du personnel contractuel qui
partira à la fin du projet.
La question de motivation du personnel de l’équipe de
gestion de projet intégrée à une administration n’est-elle pas
un facteur de performance à prendre en compte ?
L’UEMOA a choisi de donner des responsabilités à ses
cadres permanents pour conduire ce projet. Par ailleurs, le
personnel contractuel recruté dans le cadre du projet a été
absorbé par l’UEMOA. Les résultats sont très satisfaisants.
Cependant les personnes sont souvent trop chargées
cumulativement des autres fonctions administratives
qu’elles réalisent pour le compte de l’administration de
l’UEMOA.
L’absence d’un responsable et d’un dispositif de suivi –
évaluation
Cette situation a constitué une contrainte majeure pour la
disponibilité d’informations sur l’exécution du projet.
3. Performances des autres parties prenantes
Notation* Compte-rendu descriptif sur la performance des autres parties prenantes, y compris les cofinanciers,
les entrepreneurs et les prestataires de service. Voir la note d’orientation sur les questions à aborder.
(longueur maximale indicative : 250 mots)
3 Les autres parties prenantes ici sont constituées des Etats, des structures d’enseignement supérieur et des
prestataires de services. Dans l’ensemble, elles ont contribué de manière satisfaisante à l’atteinte des résultats
engrangés par le projet.
Toutefois, il est noté une faible réactivité de certains Etats membres à travers les points focaux dans la
transmission des documents et approbation des rapports soumis par les prestataires de services tout comme la
faiblesse du suivi de l’exécution de certains contrats au niveau des pays (livraison du matériel informatique,
interconnexion). La question de l’appropriation et de la durabilité des produits du projet se pose en particulier
pour l’implémentation des filières porteuses, la démultiplication des formations reçues et la mise en place des
cellules pédagogiques dans les universités publiques.
Pour ce qui est des prestataires de services, il est également constaté des retards dans l’exécution des marchés
et contrats ou des insuffisances qualitatives de certains produits livrés (matériel informatique et ouvrages), en
particulier pour les rapports d’études (suivi des indicateurs, étude faisabilité pour la mise en réseau des
structures d’enseignement supérieur, etc.).
16
Questions clés (liées à la
performance des autres parties
prenantes, 5 maximum ; si
nécessaire, ajouter d’autres
lignes)
Enseignements tirés (5 maximum) Public cible (pour les
leçons tirées)
Délai d’exécution des activités
Les prestataires et fournisseurs sous-estiment le délai de
réalisation par manque de bonne planification et de vue
d’ensemble des activités à réaliser. La conséquence est qu’il y a
des requêtes de prorogation de délai.
UGP ; UEMOA ;
BAD
IV Synthèse des principaux enseignements tirés et recommandations
1. Principaux enseignements tirés
Questions clés (5 maximum; si nécessaire, ajouter
d’autres lignes) Principaux enseignements tirés Target audience
Adhésion et implication du monde universitaire La mobilisation et la participation effective de
tous les acteurs directs au stade de la
préparation/conception/mise en œuvre du projet
dissipent les incompréhensions et les résistances
qui peuvent se mouvoir en goulots
d’étranglements au moment de la mise en
œuvre. A titre illustratif, les résistances
observées au démarrage du PAES par les
universitaires dans la mise en œuvre de certaines
activités majeures comme la sensibilisation au
concept LMD ont beaucoup contribué à retarder
l’exécution du projet et conséquemment
rallongé la durée du projet.
Enseignants ou
associations ou
réseaux
d’enseignants ;
Etudiants ou
associations
d’étudiants.
Appropriation, engagements et mobilité des acteurs
institutionnels
Les délais de mise en place de l’UGP ; faible
déconcentration de l’exécution du projet ;
disponibilité et engagement des relais au niveau
des pays;
UEMOA ;
Points focaux
nationaux;
Etats membres
Pérennisation des acquis du projet Le degré d’appropriation du Projet par les Etats;
les mesures de prise en charge d’activités clés
non prévues par le projet (le démultiplication
des formations; l’implémentation des filières
porteuses; dissémination du cadre partenarial,
etc.).
IESR ;
Etats membres ;
UEMOA
La disponibilité et l’intérêt des acteurs nationaux
relais institutionnels du projet
La proactivité de tous les acteurs majeurs du
projet, en particulier les acteurs nationaux est
gage de rendement.
Etats membres ;
UEMOA
La nécessaire implication des entreprises dans
l’enseignement supérieur et la recherche
Des initiatives de partenariats sont développées
entre les milieux socioprofessionnels et les
universités ou grandes écoles et laboratoires de
recherche. Toutefois, ces initiatives doivent
s’inscrire dans un cadre plus formel afin de
rapprocher davantage la demande à l’offre
sociale de formation dans les universités et
assurer in fine une meilleure employabilité des
sortants des universités.
Etats ;
UEMOA ;
BAD
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2. Principales recommandations (en mettant un accent particulier sur la garantie de la durabilité des avantages
du projet)
Questions clés (10 maximum; si
nécessaire, ajouter d’autres
lignes)
Principale recommandation Responsable Délai
Disponibilité d’informations
actuelles et pertinentes sur la
mise en œuvre du projet.
Mettre en place un pool de suivi – évaluation et
communication sur un éventuel futur projet
UEMOA ;
BAD
Lors de la
préparation du
futur projet
Durabilité des acquis du projet Mettre en place dans chaque pays d’un
dispositif d’administration pour la poursuite du
processus de déploiement du réseau PAES (site
web, services applicatifs, abonnements des
universités auprès des fournisseurs d’accès
internet) ;
Appuyer l’expérimentation de centres pilotes
pays de collèges communautaires dans les pays
de l’UEMOA ;
Appuyer le renforcement des cellules
d’animation pédagogiques des universités
publiques suite aux formations des enseignants
chercheurs en pédagogie universitaire et en
didactique des nouveaux curricula déployés par
le PAES ;
Appuyer l’opérationnalisation des cadres
partenariats nationaux impliquant les
Universités, Gouvernements et Entreprises
Appuyer les Etats pour la production des
annuaires statistiques et la communication sur
les résultats du PAES ;
Intégration des TIC dans les pratiques
pédagogiques et dans la gestion administrative.
BAD ;
UEMOA
Octobre 2017
Difficulté de respecter le principe
de subsidiarité qui régit
l’UEMOA
En respect du principe de subsidiarité édicté par
le Traité de l’UEMOA, la Commission
accompagnera les États dans la mise en œuvre
des actions communautaires ayant démontré une
valeur ajoutée et une complémentarité
importante par rapport aux actions nationales.
Pour ce faire, elle pourra s’appuyer sur les
organisations reconnues dans les domaines de
l’enseignement supérieur, de la recherche et de la
formation professionnelle pour la conduite des
actions identifiées et privilégiera la démarche
partenariale avec les États.
UEMOA Lors de la
préparation du
futur projet
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V Notation globale du RAP
Volets et critères Notation*
VOLET A : PERTINENCE
Pertinence de l’objectif de développement du projet (II.A.1) 4
Pertinence de la conception du projet (II.A.2) 4
VOLET B : EFFICACITÉ
Objectif de développement (OD) (II.B.4) 4
VOLET C : EFFICIENCE
Respect du calendrier (II.C.1) 2
Efficience de l’utilisation des ressources (II.C.2) 3
Analyse coût-avantage (II.C.3) S/O
État d’avancement de l’ exécution (IP) (II.C.4) 2
VOLET D : DURABILITÉ
Viabilité financière (II.D.1) 2
Durabilité institutionnelle et renforcement des capacités (II.D.2) 3
Appropriation et durabilité des partenariats (II.D.3) 3
Durabilité environnementale et sociale (II.D.4) 3
MOYENNE ARITHMETIQUE DES VOLETS 3.0
NOTE GLOBALE DE L’ACHEVEMENT DU PROJET 3.0
VI Sigles et abréviations
Sigle (si nécessaires, ajouter
d’autres lignes) Description
BAD Banque africaine de développement
CLAR Cadre logique axé sur les résultats
ESR Enseignement supérieur et de la recherche
IESR Institutions de l’enseignement supérieur et de la recherche
LMD Licence-master-doctorat
PER Programme Economique Régional
SOADID Société Ouest-Africaine de Didactique
TIC Technologie de l’information et de la communication
UEMOA Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine
Pièce jointe requise : Rapport actualisé sur l’état d’avancement de l’exécution et les résultats (EER) – la date devrait être
la même que celle de la mission RAP.
Sans objet.