exposé de la stratégie
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Master spécialisé :
Management Stratégique
et Logistique
Réalisé par : - SOLHI NAJIB
- HADRY MOHAMED
- BOUKOUTIS MUSTAPHA
Royaume du Maroc
Université Ibn Zohr
كلية العلوم القانونية االقتصادية واالجتماعية
La Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales
Agadir
Les modalités de croissance de l’entreprise
Encadré par : Dr. S. AHROUCH
Année universitaire : 2009-2010
I. Les conditions de la croissance
1. Pourquoi la croissance
2. La mesure de la croissance
II. Les modes de la croissance
1. La croissance interne
a) Définition
b) Les avantages et les limites de la croissance interne
2. La croissance externe
a) Définition
b) Les avantages et limites de la croissance externe :
c) Les modalités de la croissance externe :
Fusion
Absorption
Apport partiel d’actifs
Filiale commune (joint venture)
Groupements d'intérêt économique
Maillage (entreprise- réseaux)
III. La concentration, ses formes et ses modalités
1. Définition
2. Les raisons de la concentration
3. Les formes de la concentration
4. Les modalités de la concentration
Les modalités de La croissance d’entreprise 2010
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Introduction
L’entreprise aujourd’hui se trouve face à un environnement concurrentiel
hostile et plein des aléas perturbants qui contraignent sa capacité de production
et remet en cause son fonctionnement normal.
A cet effet, pour faire face à cette situation les dirigeants ont le choix entre deux
modes de développement d’entreprise : la croissance interne et la croissance
externe. Deux modes de croissance différents, chacun a ses formes, ses avantages
et ses inconvénients mais les objectifs sont communs (objectifs quantitatifs et
objectifs qualitatifs) qui ne sont pas toujours atteints, conséquence d’échec de la
mise en place.
Pour mettre en évidence cette stratégie il nous faut tout d’abord répondre à la
question du pourquoi de la croissance, quels sont les indicateurs pivots qui
permettent de mesurer la croissance, après on va préciser chacune des deux
modalités de la croissance, éclairer ses formes et présenter ses intérêts et limites.
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I. Les conditions de la croissance
1. Pourquoi la croissance
La croissance de l’entreprise résulte de la volonté de ses dirigeants d’accroitre ses capacités
de production. Plusieurs raisons peuvent motiver la recherche de la croissance :
2. La mesure de la croissance
La croissance de l’entreprise désigne un développement quantitatif et/ou qualitatif de
l’organisation à long terme.
L’amélioration de
l’efficacité de la
production
L’accroissement des
pouvoirs de négociation
de l’entreprise
L’obtention de la masse
critique dans le secteur
d’activité
L’augmentation de la taille
permet à l’entreprise de tirer
parti de l’effet d’expérience,
par exemple par la
réalisation d’économies
d’échelle (réduction de
coûts, économie de
matières…).
Une firme de plus grande
taille bénéficie d’un
pouvoir accru sur :
-les concurrents
-les fournisseurs
-les banques
-les pouvoirs publics…
La masse critique d’un secteur
est la taille minimale qu’il faut
atteindre pour s’installer ou se
maintenir dans ce secteur, avec
une rentabilité positive. Cette
masse s’obtient plus facilement
par des firmes de taille
importante.
La croissance est une condition de survie de l’entreprise ; elle est
également un moyen de réaliser ou les finalités personnelles de ses
dirigeants, ou les finalités générales, propres à toute entreprise en
économie de marché.
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Satisfait le souci d’indépendance des dirigeants.
Contribue à la création d’emplois et à l’amélioration du climat social dans l’entreprise.
N’impose pas de bouleversements importants sur le plan des structures
et de l’organisation.
Concrètement, ce processus se traduit d’une part par une modification de la dimension et,
d’autre part, par une modification de la nature de la firme.
On retient habituellement plusieurs indicateurs pour mesurer la croissance de la taille d’une
entreprise :
L’évolution des effectifs employés
L’augmentation du chiffre d’affaire ou des actifs immobiliers
L’accroissement de la part de marché…
II. Les modes de la croissance
1. La croissance interne
a) Définition
La croissance interne est la création par la firme d’une capacité nouvelle ; dans les firmes
industrielles, cette capacité est le plus souvent une capacité de production, mais elle peut
aussi être d’une autre nature : capacité de recherche, de commercialisation…
Celle-ci peut réaliser dans deux axes différents :
Dans le métier actuel de l’entreprise (extension des capacités de production des
diverses firmes automobiles dans les années 70-80)
Sous la forme d’une diversification (Moulinex s’est ainsi agrandie en élargissant sa
gamme de produits : des moulins à légumes…aux fours à micro-ondes).
b) Les avantages et les limites de la croissance interne
On peut proposer les éléments suivants :
AVANTAGES
LIMITES
Maintient ou accentue la spécialisation
de l’entreprise, ce qui risque d’être source
de vulnérabilité.
Accroît souvent le niveau d’endettement
de la firme
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2. La croissance externe
a) Définition
La croissance externe correspond à l’augmentation de la taille et à la modification des
caractéristiques d’une entreprise obtenues par regroupement ou association avec d’autres
firmes. Associée le plus souvent à des stratégies de diversification (de produits, de marchés,
géographiques..), elle permet de réduire la vulnérabilité de l’entreprise.
La croissance externe résulte du regroupement de plusieurs firmes. Plusieurs modalités de
regroupement sont possibles :
Les associations entre firmes concurrentes (IBM et Apple dans l’informatique,
Renault et Volvo dans l’automobile…)
Le regroupement d’entreprises complémentaires dans les domaines des marchés et des
produits (Nouvelles frontières et Corsair dans le secteur du tourisme).
Le regroupement d’entreprises d’une même filière (Thomson-Brandt dans
l’électronique).
Le regroupement d’entreprises diversifiées (Bouygues et TF1, mantra et Hachette…).
b) Les avantages et limites de la croissance externe :
Ce mode de croissance présente des effets contrastés :
AVANTAGES
LIMITES
Dégage des résultats rapidement.
Assure une plus grande
indépendance des
approvisionnements et des
débouchés en cas d’intégration.
Utilisation les compétences, les
parts de marchés, les structures des
entreprises achetées.
Pose des problèmes d’intégration
dans le nouvel ensemble.
Incorpore souvent de nouveaux
actionnaires.
Risque de perturber le climat
social de la firme.
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+
+
+
c) Les modalités de la croissance externe :
Fusion :
C’est l’opération par laquelle deux ou plusieurs entreprises (A ; B) réunissent leurs actifs
pour créer une société nouvelle C. Les fusions-acquisitions visent aussi à créer un nouveau de
marché tout en recherchant la complémentarité des activités (diversification).
Exemple : Wafa banque et BMC ont ainsi fusionné et crée Attijariwafa banque
Daimler et Chrysler fusionnent en vue de réduire leurs couts
Absorption :
Consiste en la réunion d’entreprise d’inégale dimension. L’une des sociétés (la société
absorbante : A) absorbe l’autre (la société absorbé : B) qui disparaît. Les actionnaires de
cette société reçoivent en contre partie les titres nouvellement émis par A.
Exemple : Zénith absorbé par BULL ainsi Hewlett-Packard a absorbé Compaq
Apport partiel d’actifs :
Une société A apporte à une société B une partie homogène de ses actifs en contre partie des
titres nouveaux de cette dernière. Elle permet de se désengager d’une branche d’activité sans
en perdre totalement le contrôle. Cette situation se rencontre surtout dans le cadre des
restructurations d’entreprises conduisant à un recentrage sur les métiers de base.
A B C
A B A
A B B*
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Filiale commune (joint venture) :
Deux ou plusieurs entreprises créent une société nouvelle en apportant chacune une partie
des actifs nécessaires. Cette filiale commune peut permettre le développement d'activités
nouvelles, par le rapprochement de compétences complémentaires et la mise en commun de
ressources financières.
Groupements d'intérêt économique :
Ce sont des associations entre des personnes morales ou physiques, constituées pour une
durée déterminée, avec une finalité économique mais non lucrative.
Plusieurs objectifs possibles :
partage des coûts (le groupement offre des services communs à tous ses membres,
exemple un service commun d'achat ou d'expédition)
complément de structures collectives (notamment dans les centres commerciaux, où le
G.I.E est utilisé pour assurer la promotion collective du centre (publicité, etc.).
conception d'un nouveau produit (Il s'agira alors de la mise en commun de moyens
techniques. Ex le G.I.E AIRBUS)
Maillage (entreprise- réseaux) :
Le concept d'entreprises-réseaux est assez récent, le principe est simple : plutôt que de
regrouper à l'intérieur de l'entreprise l'ensemble des fonctions classiques, l'entreprise en
question préfère en confier une grande partie à des sous-traitants ou autres partenaires
extérieurs, avec lesquels elles constituent un réseau plus ou moins vaste.
Les objectifs, pour l'entreprise initiatrice du réseau, sont notamment de rester centrés sur son
savoir-faire, de garder une souplesse de structure qui permet une rapidité de réaction par
rapport à l'environnement.
Exemple : NIKE se concentre sur la recherche de produits nouveaux, sur une action
commerciale basée sur le sponsoring, la publicité et les relations publiques. Elle sous-traite
toutes les autres fonctions, et notamment la fabrication, à des sous-traitants du sud est
asiatique.
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III. La concentration, ses formes et ses modalités
1. Définition
La concentration est le processus dans une fraction croissante du produit est élaborée et
vendue par un nombre plus restreint d’entreprises. Cela signifie que les différentes entreprises
grandissent inégalement, certaines plus rapidement que d’autres, et occupant une place de
plus en plus importante dans un secteur et/ou dans l’économie globale.
La concentration peut s’effectuer à trois niveaux : technique, économique, financier.
2. Les raisons de la concentration
La mise en place par une entreprise d’un processus de concentration répond, en général, à un
double objectif : détenir un pouvoir de domination sur le marché, réaliser des économies
d’échelles de production. Au-delà, c’est la recherche de la compétitivité qui constitue le
mobile principal de la concentration.
3. Les formes de la concentration
la concentration horizontale: consiste pour une entreprise, à intégrer des firmes dont
les activités se situent au même stade de production que le sien (exemple de Renault
avec Volvo).
La concentration verticale: consiste pour la firme à accroître ses activités en
intégrant des stades productifs complémentaires des siens, elle peut s’effectuer dans
deux directions: vers l’amont ou vers l’aval.
La concentration conglomérale: l’entreprise saisit toutes les opportunités financières
qui paraissent intéressantes pour acheter des entreprises de secteurs très différents.
4. Les modalités de la concentration
La concentration peut s’effectuer à la fois par croissance interne et par croissance externe.
Dans ce dernier cas, de nombreuses modalités sont envisageables :
Les regroupements d’entreprise : se classent les techniques de concentration qui se
caractérisent par une modification fondamentale de la structure d’une ou des sociétés
concernées. Elles comportent plusieurs modalités différentes.
Les relations de subordination entre entreprises : c’est l’acquisition d’une
participation dans le capital d’une société permet à l’acquéreur de disposer du
contrôle de celle-ci. Il se crée ainsi un lien de subordination car, sous une apparente
autonomie juridique, s’exerce la dépendance vis-à-vis de la société dominante.
Les liens d’égalité entre entreprises : les accords de coopération, les filiales communes,
les groupements d’intérêt économiques ((GIE) structures souples permettant à des
entreprises de mettre en commun des moyens visant à faciliter et développer l’activité
de ses membres.
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Conclusion
La croissance interne correspond à un développement progressif et continu de
l’entreprise fondé sur un accroissement des capacités existantes ou la création de nouvelles
capacités productives ou commerciales. Cette stratégie permet de préserver
l’indépendance économique et financière de l’entreprise. Elle est particulièrement bien
adaptée aux stratégies de spécialisation à travers une politique de renforcement ou
d’extension des activités existantes. Ce mode de croissance trouve toutefois rapidement ses
limites, en raison de la difficulté de la firme à disposer en interne des ressources suffisantes
pour continuer à progresser et innover.
La croissance externe est un mode de développement permettant à l’entreprise de
contrôler des actifs déjà productifs sur le marché et initialement détenus par d’autres firmes.
Elle donne à l’acheteur la possibilité d’accroître rapidement sa capacité de production, en lui
faisant économiser les délais de maturation d’un investissement productif. La croissance
externe comme d’autres options stratégiques est considérée comme ayant une forte influence
sur la création ou la destruction de valeur de la firme.
De manière générale, le choix entre ces deux modes de développement (croissance interne
versus croissance externe) est étroitement dépendant du type d’entreprises et de la
stratégie poursuivie. Leurs atouts et faiblesses doivent par conséquent être appréciés au
regard des objectifs et contraintes de l’entreprise étudiée. Bien qu’il s’agisse de logique
différente, on peut souligner que ces deux options ne sont en rien incompatibles et
sont même très souvent associées.
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Les manifestations de la
croissance
La croissance
interne La croissance
externe
Amélioration de
l’efficacité de la
production
Accroissement du
pouvoir de négociation
de l’entreprise
Augmentation des
effectifs employés
Augmentation du
chiffre d’affaires
Augmentation de la
part de marché La croissance de
l’entreprise
Les modes de croissance
La concentration
…présente des formes
diverses…
…s’organise selon des
modalités multiples
La croissance
interne
La concentration
conglomérale
La concentration
verticale
Les
regroupements
d’entreprise
Les liens d’égalité
entre firmes
Les relations de
subordination
entre firmes
La croissance
externe
La concentration
horizontale
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Bibliographie
Christian muir, économie et gestion.
Encyclopidie Hachette 2002, les sujets BTS aux éditions Nathan 2000
Management stratégie et organisation.
Le management de la croissance, Bernard vercruysse, Lettre d’information
bimensuelle de Bacob banque.
Les pistes de développement de l’entreprise, Samuel Grandval,ESCEM
Tours-poitiers.
Principales of corporate finance, Richard A.Brealeyy, Stewart C.Myers,
Editions Irwin Mc Graw-Hill.
Webliographie
www.wikipédia.org.
www.google.fr
Site de l’économiste
Site de l’Institut Européen des fusions acquisition.