etude des parametres d’interaction dans des …
TRANSCRIPT
I
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIREMINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEURET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE LARBI BEN M’HIDI OUM EL BOUAGHIFACULTE DES SCIENCES ET SCIENCES APPLIQUES
DEPARTEMENT DE GENIE DES PROCEDES
MEMOIRE
En vue de l'obtention
DU DIPLOME DE MASTER EN
GENIE CHIMIQUE
Présenté par : Encadreur :
DJARMANE SOUAD Mr: BOULTIF AYCHE
SAHRAOUI MEBARKA
Promotion 2016/2017
ETUDE DES PARAMETRES D’INTERACTIONDANS DES EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
DES SYSTEMES TERNAIRES AVEC DESALGORITHMES EVOLUTIONNISTES
(CALCUL SUR ORDINATEUR)
I
IV
Remercîment
Avant tout, nous remercions DIEU le tout puissant de nous a donné la
force, le courage, et la patience pour mener à terme ce modeste travail.
Aussi un grand remerciement à nos chers Parents.
Nous tiens à exprimer notre profonde reconnaissance et sincères
remerciements à notre encadreur BOULTIF AYACHE professeur à
l'université de Larbi Ben M’hidi OEB pour son encadrement précieux et son
soutien quotidien qui ont permis de mener à bien ce travail.
Nos remerciements vont également aux membres de jury qui ont accepté
d’évaluer ce travail.
Nous somme particulièrement touché par l'accord de Monsieur
KAABOUCHE AZZEDINE professeur à l'université de Larbi Ben M’hidi
OEB, d'examiner notre travail, nous lui exprime toute notre gratitude.
Nous voulons remercie nos collègues et en cas spécial AMINA
DJAWEB, avec lesquels nous avons passé des moments inoubliables au
cours des années théorique et pendant la réalisation de ce travail, ils ont
manifesté leur soutien et ont toujours encouragé à allons au-devant.
Enfin, nous remercions, également, toute personne qui a participé de
près ou de loin à la réalisation de ce travail.
V
RESUME
L’étude des équilibres de phases est très importante pour l’optimisation des
procédés de séparation, qui à son tour indispensable dans la conception de ces derniers, où
des recherches pratiques et théoriques ont été développées.
Dans notre travail, les paramètres d’interaction sont calculés en se basant sur les
modèles thermodynamiques UNIQUAC et NRTL à partir des données d’équilibre liquide-
liquide des systèmes Benzène (1), pyridine (2), eau (3) à 333.15k, 288.15k , Heptane (1),
Benzène (2), Méthanol (3) à 305.8 k et 279.8 k ; 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane
diol(2), Eau (3) à 348k et 293k ; Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) à 293 k et 313 k .
Les paramètres d'interaction pour le modèle NRTL et UNIQUAC a été récupéré à
partir des résultats expérimentaux obtenus à l'aide de littérature «DECHEMA.VOL.
V.PART 2 » V.PART 3, En utilisent un code de calcul sur MATLAB basé sur l’algorithme
génétique.
Les résultats optimaux ont été obtenus par des méthodes d’optimisation telles que
GA, NMS, TA.
Mots clés : Equilibre liquide-liquide, Modélisation, Optimisation, GA, NMS, TA.
VI
ABSTRACT
The study of phase’s equilibrium is very important for the optimization of the
processes of separation, which in his/her turn essential in the conception (design) of the
processes, where practical and theoretical researches were developed.
The parameters of interaction are calculated by basing itself on the models
thermodynamics UNIQUAC and NRTL from the data of liquid-liquid equilibrium systems
Benzene (1), pyridine (2), water (3) at 333.15k , 288.15k: Heptane (1), Benzene (2),
Methanol (3) at 305.8k and 279.8k; 1-butanol (1), 3-methyl, 1,3-butanediol (2), water (3)
at 348k and 293k; Heptane (1), Toluene (2), Aniline (3) at 293 k and 313 k;
The interaction parameters for the UNIQUAC and NRTL model were retrieved from
the obtained experimental results by literature «DECHEMA.VOL. V.PART 2 »and
V.PART 3 by a computer programming MATLAB based on the genetic algorithm.
The optimal results were obtained by methods of optimization such as GA, NMS,
and TA.
Keywords: Liquid-liquid equilibrium, Modeling, Optimization, GA, NMS, TA.
VII
ملخص
إن دراسة توازن الأطوار مهمة في عملیة التحسین في عملیات الفصل و التي بدورها مهمة كذلك في تصمیم
طرق الفصل أین أجریت أبحاث عدیدة في الجانبین التطبیقي والنظري.
NRTL,وUNIQUACتقدیر عناصر التداخل ضبطت على أسس استخدام نماذج الدینامیكا الحراریة:
) 3(والمیاه،)2(البیریدین،)1(البنزینسائل للأنظمة التالیة- وذلك من خلال استعمال معطیات التوازن سائل
333.15k،288.15k:المیثیل،- 3) ،1(بیوتانول-1. وك305.8279.8) 3(المیثانول) 2(البنزین) 1(الھیبتان
313وك293في) 3(الأنیلین،)2(التولوین) 1(ھیبتان.293Kو348Kإلى) 3(والمیاه،)2(البیوتاندیول-1،3
ك
,NRTLبالإضافة إلى استعمال النموذج الترمودینامیكي UNIQUAC لاستنتاج معاملات التداخلات لمجموعة
.DECHEMA.VOL»الأنظمة الثلاثیة انطلاقا من النتائج التجریبیة المتحصل علیھا من المنشورات العلمیة
V.PART 2, V.PART MATLABذلك عبر برمجة خاصة في الحاسوب في لغة البرمجة و« ,3
GA, NMS, TAالنتائج المثالیة المتحصل علیها تمت باستخدام طرق التحسین مثل:
,GA, NMS, TA, GA hybrideالتحسین، ,سائل-توازن سائلالكلمات المفتاحیة: TA hybride.
.
VIII
Introduction générale 1
CHAPITRE I
GENERALITES SUR L’EXTRACTION LIQUIDE-LIQUIDE
I.1.Introduction 4
I.2. Notions sur l’extraction liquide -liquide 5
1.2.1. Définition 5
1.2.2 .Processus d’extractions liquide-liquide 5
1.2.3. Méthode d’extraction 6
1.2.3.1. Extraction simple, par simple contact 7
1.2.3.2. Extraction simple à contacts multiples 7
I.2.3.3. Extraction à contre-courant 8
I.2.3.4.Extraction avec reflux 11
I.2.3.5.Extraction différentielle 11
I.3. Appareillage 11
I.3.1. Extracteurs à étages distincts 11
I.3.2. Extracteurs différentiels 12
1.3.2. Extracteurs centrifuges 13
1.4. Considérations générales 13
1.5. Paramètres caractérisant l’efficacité de l extraction liquide-liquide 13
1.5.1. Coefficient de distribution (ou de partage) 13
1.5.2. Sélectivité 14
1.5.3 Facteur de Séparation 15
1.5.4 Pureté 15
1.6. Facteurs influençant le procède d’extraction 15
1.6.1. Influence de la température 15
1.6.2. Critères de choix de solvant 15
1.6.3. Critères de choix du diluant 16
I.7 Références citées dans le chapitre I 18
CHAPITRE II
EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
II.1. Introduction 19
II.2. Aspect thermodynamique 20
II.2.1. Notion de phase 20
II.2.1.1 Le diagramme de phases 20
1.2.2 .Grandeurs physiques et variables thermodynamiques 21
II.2.2.1. Variables conjuguées 21
II.2.2.2.Lien entre variables extensives et variables intensives 21
IX
II.2.3.Potentiel chimique 22
II.2.3.1. Expression du potentiel chimique d’une phase 22
II.2.3.2. Potentiel chimique en fonction d’activité 22
II.2.3.3.Potentiel chimique en fonction de l’énergie de Gibbs de la phase 22
II.2.3.4. Enthalpie libre - potentiel chimique 22
II.2.4. Expression de l’énergie de Gibbs d’une phase 24
II.2.5. Fugacité 24
II.2.5.1. Coefficient de fugacité 24
II.2.6. Activité et coefficient d’activité 25
II.3.Equations d’état 25
II.3.1. L’équation d’état du gaz parfait 26
II.3.1.1.Loi des gaz parfaits 26
II.3.1.2. Les gaz réels 26
II.3.2La théorie de Van der Waals 27
II.3.3. Les équations d’état dérivées du développement du Viriel 28
II.3.4. Les équations d’état cubiques 29
II.3.4.1.L’équation d’état de Redlich et Kwong (1949) 30
II.3.4.2. La modification de Soave (1972) 31
II.3.4.3.L’équation d’état de Peng et Robinson (1976) 31
II.3.4.4. L’extension de (1978) 32
II.4. Les règles de mélange 33
II.5. Les équilibre thermodynamiques de phases 34
II.5.1. Introduction 34
II.5.2. Notion de variance et règle de phase 34
II.5.3. Les conditions d'équilibre 35
II.5.4. Les équilibre liquide-vapeur 35
II.5.4.1. La condition d’équilibre liquide-vapeur 36
II.5.4.2. Les différentes représentations des équilibres liquide-vapeur 36
II.5.4.3. Calcul des équilibres liquide-vapeur 37
II.5.4.4. Fugacité en phase vapeur 37
II.5.5. Equilibres liquide- liquide 38
II.5.5.1. Conditions d'équilibre liquide-liquide 39
II.5.5.2. Conditions de séparation de phases et calcul de l’équilibre liq-liq 41
II.5.5.3. Les différentes représentations des équilibres liquide-liquide 42
II.5.5.3.1. Les systèmes binaires 42
II.6. Références citées dans le chapitre II 45
X
CHAPITRE III
SYSTEMES TERNAIRES LIQUIDE-LIQUIDE
III.1. Introduction 47
III.2. Représentation des mélanges sur les diagrammes ternaires 47
II.3. Lecture des diagrammes ternaires 48
III.4.Courbe de distribution et droites de conjugaison (conodales) 50
III.5. Systèmes ternaires 51
III.6. Références citées dans le chapitre III 63
CHAPITRE IV
MODELES THERMODYNAMIQUES
IV.1 Généralités sur les modèles à enthalpie libre d’excès 66
IV.2 Les modèles semi-prédictifs 67
IV.2.1 Modèles de Van Laar et de Margules 68
IV. 2.2 Le Modèle de WILSON 69
IV.2.3 Le modèle NRTL (Non-Random Two Liquid) 71
IV.2.3.1 Application de modèle NRTL à l’équilibre des mélanges binaires 73
IV.2.3.3 caractéristiques du modèle NRTL 74
IV.2.4 Le modèle UNIQUAC 74
IV.3 Les modèles prédictifs de contribution de groupes 76
IV.4Choix du modèle 78
IV.4 Références citées dans le chapitre IV 79
CHAPITRE V
METHODE D’OPTIMISATION ET MODELISATION
V.1.Introduction 81
V.2.Les éléments d'optimisation 81
V.3.Problème d’optimisation 82
V.4. Caractéristiques 83
V.4.1.Sensibilité et robustesse d’une méthode d’optimisation 83
V.4.2. Opérateurs de recherches fondamentales 84
V.4.3. Mode de recherche de l’optimum 84
V.4.3. Mode de recherche de l’optimum 84
V.4.4.Ordre d’une méthode de résolution 85
V.5.Classification des méthodes d’optimisation 85
V.6. Les méthodes utilisées dans le travail 86
V.7.Les méthodes Métaheuristiques 87
V.8.Les métaheuristiques à population de solutions 87
V.8.1.Les Algorithmes Evolutionnistes 87
XI
V.8.1.1.Historique 87
V.8.1.2.Définition 89
V.8.1.3. Principe des algorithmes évolutionnaires 90
V.8.1.4. Terminologie et notations 90
V.8.1.5.Le squelette 91
V.8.2. L’Algorithme Génétique 91
V.8.2.1.Introduction 91
V.8.2.2 Définition 92
V.8.2.3.Terminologie 93
V.8.2.4. Fonctionnement général des algorithmes génétiques 94
V.8.2.5. Description 95
V.8.2.5.1. Le codage 95
V.8.2.5.2.La fonction d’évaluation 97
V.8.2.6. Génération de population 98
V.8.2.6. 1.La sélection 98
V.8.2.6.2.Croisement (crossover) 99
V.8.2.6.3.Mutation 99
V.8.2.6.4.Remplacement 100
V.8.2.7.Les paramètres d’une Algorithme Génétique 101
V.8.2.8.Les étapes de l’algorithme génétique 103
V.9.Les métaheuristiques à solution unique 103
V.9.1. Le recuit simulé 103
V.9.1.1.La méthode d’acceptation avec seuil 104
V.9.1.2.Algorithme d’acceptation de seuil 105
V.10. Les méthodes déterministes ou exactes 106
V.10.1.La méthode Nelder-Mead-Simplex (NMS method) 106
V.11.Application des méthodes numérique pour calculer les paramètres d’interactions 108
V.12.Références citées dans le chapitre V 110
CHAPITRE VI
RESULTATS ET DISCUSSION
VI.1 Introduction 112
VI.2.Test des modèles et prédictions des équilibres 112
VI.3.Etude des équilibres liquide-liquide des systèmes ternaires: 112
VI.3.1. Détermination des données d’équilibre liquide-liquide du système 112
VI.4.Calcul des paramètres d'interactions avec les modèles UNIQUAC, NRTL 119
VI.4.1.Système 1 à 333.15k 119
VI.4.1.1.Les paramètre d’interaction obtenue par GA pour le Système 1 à 333.15k 119
XII
VI.4.1.2.Les paramètres d’interaction obtenus par TA pour le système 1 à 333.15k : 121
VI.4.1.3.Les paramètres d’interaction obtenus par NMS pour le système 1 à 333.15k 123
VI.4.2.Système 1 à 288.15k 124
VI.4.2.1.Les paramètres d’interaction obtenus par GA pour le système 1 à 288.15k 124
VI.4.2.2.Les paramètres d’interaction obtenus par TA pour le système 1 à 288.15k 126
IV.4.2.3.Les paramètres d’interaction obtenus par NMS pour le système 1 à 288.15k 127
VI.4.3.Système 2 à 279.8 K : 129
VI.4.3.1.Calcul des paramètres d’interaction obtenus par GA pour le système 2 à 279.8
k
129
VI.4.3.2.Calcul des paramètres d’interaction par TA pour le système 2 à 279.8 K 131
VI.4.3.3.Calcul des paramètres d’interaction par NMS pour le système 2 à 279.8K 132
IV.4.4.2.Les paramètres d’interaction obtenus par TA pour le système ternaire 2 à
305.8k
136
IV.4.4.3.Les paramètres d’interaction obtenus par NMS pour le système ternaire2 à
305.8k
137
VI.4.5.Système 3 à 348k 139
VI.4.5.1.Les paramètres d’interaction obtenus par GA pour le système 3 à 348 k 139
VI.4.5.2.Les paramètres d’interaction obtenus par TA pour le système 3 à 348 k 141
VI.4.5.3.Les paramètres d’interaction obtenus par NMS pour le système 3 à 348k 142
VI.4.6.Système 3 à 293 K 144
VI.4.6.1.Les paramètres d’interaction obtenus par GA pour le système 3 à 293 k 144
VI.4.6.2.Les paramètres d’interaction obtenus par TA pour le système 3 à 293 k 146
VI.4.6.3.Les paramètres d’interaction obtenus par NMS pour le système 3 à 293k 147
VI.4.7.Système 4 à 293 K 149
VI.4.7.1.Les paramètres d’interaction obtenus par GA pour le système 4 à 293k 149
VI.4.7.2.Les paramètres d’interaction obtenus par GA pour le système 4 à 293k 151
VI.4.7.2.Les paramètres d’interaction obtenus par NMS pour le système 4 à 293k 152
VI.4.8.Système 4 à 313K : 154
VI.4.7.1.Les paramètres d’interaction obtenus par GA pour le système 4 à 313k 154
VI.4.7.2.Les paramètres d’interaction obtenus par TA pour le système 4 à 313k 156
VI.4.7.1.Les paramètres d’interaction obtenus par NMS pour le système 4 à 313k 157
VI.5.Discussion des résultats 159
VI.5.1.Comparaison entre les différents algorithmes 160
Conclusion générale 162
XIII
Liste des fugures
FIGURE TITRE PAGE
Figure I.1 Schéma du processus de l’Extraction Liquide-Liquide. 6
Figure I.2 Schéma d’installation d’extraction à simple contact 7
Figure I.3 Extraction simple à contacts multiples 8
Figure I.4 Extraction à contre-courant (a, b, c) 10
Figure 1.5Extracteur à disques rotatifs : a) colonne type RDC) colonne type ARD
(RDC asymétrique); c) colonne type Kühni14
Figure 1.6Extracteurs centrifuges : extracteur Podbielniak (A) et extracteur Robatel
(B). a) rotor; b) stator.15
Figure 1.7Courbes de partage ou de distribution
16
Figure II.1 Diagramme isotherme 37
Figure II.2 Diagramme isobare 37
Figure II.3 Diagramme isobare d'équilibre liquide-vapeur 37
Figure II.4 Représentation de Gm pour un mélange idéal 42
Figure II.5 Type des systèmes binaires 43
Figure III .1Exemples de diagrammes ternaires. Les régions en gris clair et gris foncé
Représentent respectivement des zones où coexistent deux ou trois
phases liquides
48
Figure III.2 Principe de lecture des compositions sur les diagrammes ternaires 49
XIV
Figure III.3 Courbe de distribution (b) obtenue à partir des droites de conjugaison du
ternaire liquide dont le binaire A- C est partiellement miscible50
Figure IV.1 Cellule élémentaire d’un mélange à n constituants 71
Figure V.1 Eléments indispensable d’optimisation 82
Figure V.2 Différence entre un optimum global et des optimums locaux 83
Figure V.3 Modèle de la boite noire 83
Figure V.4 Une classification possible des différents types de méthodes
d'optimisation
86
Figure V.5 Organigramme d'un algorithme évolutionnaire 89
Figure V.6 Squelette d’un algorithme évolutionnaire par Marc Schoenauer 91
Figure V.7 Concepts de base d’un Algorithme Génétique 93
Figure V.8 Structure d’un chromosome 94
Figure V. 9 les cinq niveaux d'organisation d'un algorithme génétique 96
Figure V. 10 illustration schématique du codage des variables réelles 97
Figure V. 11 Organigramme de l’Algorithme Génétique 102
Figure V.12 les étapes utilisées pour déterminer les paramètres d’interactions pour les
systèmes ternaires en utilisant le programme MATLAB109
XV
Figure VI.1 La courbe de miscibilité pour le système Benzène, Pyridine, Eau à1
ATM et T=333.15k.
113
Figure VI.2 La courbe de miscibilité pour le système Benzène, Pyridine, Eau à
T=288.15k.
114
Figure VI.3 La courbe de miscibilité pour le système : Heptane, Benzène, Méthanol à
T=279.8k.
115
Figure VI.4 La courbe de miscibilité pour le système: Heptane, Benzène, Méthanol à
305.8k.115
Figure VI.5 La courbe de miscibilité pour le système : 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-
butane diol(2), Eau (3) à 348k.
116
Figure VI.6 La courbe de miscibilité pour le système : 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-
butane diol(2), Eau (3) à 293k.
117
Figure VI.7 La courbe de miscibilité pour le système: Heptane (1), Toluène (2),
Aniline (3) à 293 k.
118
Figure VI.8 La courbe de miscibilité pour le système : Heptane (1), Toluène (2),
Aniline (3) à 313 k.
119
Figure VI.9 Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par GA en utilisant
l’UNIQUAC du système Benzène- pyridine -Eau à 333.15K.120
Figure VI.10 Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant
l’UNIQUAC du système ternaire Benzène- pyridine -Eau à 333.15.
121
Figure VI.11 Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant NRTL
du système ternaire Benzène- pyridine -Eau à 333.15K.122
Figure VI.12 Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant
L’UNIQUAC du système ternaire Benzène- pyridine -Eau à 333.15K.
123
Figure VI.13 Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant
NRTL du système ternaire Benzène- pyridine -Eau à 333.15K
124
Figure VI.14Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par GA en utilisant
UNIQUAC du système ternaire Benzène- pyridine -Eau à 288.15K.125
XVI
Figure VI.15 Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant
l’UNIQUAC du système ternaire Benzène- pyridine -Eau à288.15k.
126
Figure VI.16 Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant NRTL
du système ternaire Benzène- pyridine -Eau à 288.15.
127
Figure VI.17 Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant
UNIQUAC du système ternaire Benzène- pyridine -Eau à 288.15128
Figure VI.18Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant
NRTL du système ternaire Benzène- pyridine -Eau à 288.15.129
Figure VI.19Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par GA en utilisant
UNIQUAC du système ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3)
à279.8 k.
130
Figure VI.20Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant
l’UNIQUAC du système ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol
(3) à279.8 k.
131
Figure VI.21Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant NRTL
du système ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3) à279.8 k. 132
Figure VI.22Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant
UNIQUAC du système ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3)
à279.8 k.
133
Figure VI.23Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant
NRTL du système ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3)
à279.8 k.
134
Figure VI.24Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par GA en utilisant
l’UNIQUAC du système ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol
(3) à 305.8 k.
135
Figure VI.25Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant
l’UNIQUAC du système ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol
(3) à 305.8 k.
136
Figure VI.26 binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant NRTL du
système ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3) à 305.8 k
137
Figure VI.27 binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant NRTL du
système ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3) à 305.8 k
138
Figure VI.28 binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant NRTL du
système ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3) à 305.8 k
139
XVII
Figure VI.29Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par GA en utilisant
UNIQUAC du système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane
diol (2), Eau (3) à 348 k.
140
Figure VI.30Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant
l’UNIQUAC du système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane
diol (2), Eau (3) à 348 k.
141
Figure VI.31Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant
NRTL du système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2),
Eau (3) à 348 k.
142
Figure VI.32 Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant
l’UNIQUAC du système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-(2), Eau
(3) à 348 k.
143
Figure VI.33Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant
NRTL du système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2),
Eau (3) à 348 k.
144
Figure VI.34Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par GA en utilisant
UNIQUAC du système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane
diol (2), Eau (3) à 293 k
145
Figure VI.35Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant
l’UNIQUC du système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane
diol (2), Eau (3) à 293 k.
146
Figure
VI. 36Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant
NRTL du système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2),
Eau (3) à 293 k
147
Figure
VI. 37
Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant
UNIQUAC du système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane
diol (2), Eau (3) à 293 k.
148
Figure VI.38Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant
NRTL du système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2),
Eau (3) à 293 k.
149
Figure VI.39Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par GA en utilisant
UNIQUAC du système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3)
293 à k.
150
Figure IV.40 Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant
UNIQUAC du système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3 à
293k
151
Figure VI.41Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant
NRTL du système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) à293 k. 152
Figure VI.42Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant
UNIQUAC du système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline
(3) à293 k.
153
XVIII
Figure VI.43Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant
NRTL du système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) à293 k. 154
Figure VI.44Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par GA en utilisant
UNIQUAC du système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline
(3) à313 k.
155
Figure VI.45Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant
UNIQUAC du système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline
(3) à313 k.
156
Figure VI.46 Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant
NRTL du système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) à313 k157
Figure VI.47 Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant
UNIQUAC du système ternaire Heptane (1),
(2), Aniline (3) à313 k
158
Figure VI.48Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant
NRTL du système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) à313 k 158
XIX
Liste des tableaux
TABLEAU TITRE PAGE
Tableau II.1 Les paramètres de a et b pour un corps pur 33
Tableau III.1Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système Acide acétique, propyl ester (1), 2-propanone (2), eau (3)
à 30°C
51
Tableau III.2Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système Cyclohexane (1), benzène (2), tetraméthylène sulfone (3) à
75°C
52
Tableau III.3Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système Cyclohexane (1), benzène (2), tetraméthylène sulfone (3) à
100°C
52
Tableau III.4Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système 1-hexane (1), benzène (2), tetraméthylène sulfone (3) à
25°C
52
Tableau III.5Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système 1-hexane (1), benzène (2), tetraméthylène sulfone (3) à 50
°C
53
Tableau III.6Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système Hexane (1), benzène (2), tetraméthylène sulfone (3) à 75°C53
Tableau III.7Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système Heptane (1), toluène (2), tetraméthylène sulfone (3) à 25°C53
Tableau III.8Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système Heptane (1), toluène (2), tetraméthylène sulfone (3) à 50°C54
Tableau III.9Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL
du système Eau (1), acide acétique, amide, N, N-diméthyle (2),
diisopropyl éther (3) à 25°C.
54
Tableau III.10Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL
du système Benzène (1), 2-butanol (2), eau (3) à 30°C. 54
Tableau III.11Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système Benzène (1), 2-butanol (2), eau (3) à 25°C55
XX
Tableau III.12Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système Benzène (1), pyridine (2), eau (3) à 60°C55
Tableau III.13Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système Benzène (1), pyridine (2), eau (3) à 25°C55
Tableau III.14Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système Eau (1), 2-ethoxy éthanol (2), éthyle benzène (3) à 20°C56
Tableau III.15Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système Acide acétique, butyle ester (1), phénol (2), eau (3) à 30°C56
Tableau III.16Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système Heptane (1), hexane (2), méthanol (3) à 32.8°C56
Tableau III.17Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système Eau (1), o-crésols (2), méthyle butyle cétone (3) à 25.2°C57
Tableau III.18Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système Eau (1), acide acétique (2), 1, 2,4-trimethylbenzene (3) à
30.2°C
57
Tableau III.19Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système Eau (1), propanol (2), 1-hexyl-3-methylimidazolium bis
(trifluoro méthyle sulfonyl) imide ionique (3) à 25.15°C
57
Tableau III.20Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système Eau (1), acide acétique (2), benzène (3) à une température
de 25°C
58
Tableau III.21Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système Heptane (1), toluène (2), tetraméthylène Sulfone (3) pour
une température de 75°C
58
Tableau III.22Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système1-Butanol (1) ,3-méthyle, 1, 3-butane diol (2), eau (3) à
20°C
58
Tableau III.23Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système1-Butanol (1) ,3-méthyle, 1, 3-butane diol (2), eau (3) à
75°C
59
Tableau III.24Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système Nitro, méthane (1), acide acétique(2), eau (3) à 26.7°C59
Tableau III.25Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système1-Hexanol (1), Nitro, méthane (2), eau (3) à 40°C59
XXI
Tableau III.26Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système Eau (1), acide acétique(2), toluène (3) à 30°C60
Tableau III.27Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système Furfural (1), acide acétique (2), eau (3) à 25.0°C60
Tableau III.28Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système Furfural (1), acide acétique (2), eau (3) à 25.0°C60
Tableau III.29Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système Eau (1), morpho line (2), benzène (3) à 20°C61
Tableau III.30Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système Trichloro, éthane (1), éthanol (2), eau (3) à 25°C61
Tableau III.31Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système Eau(1), acide formique (2), benzène(3) à 45°C61
Tableau III.32Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système Benzène (1) ,1-propanol ,2-méthyle(2), eau(3) à 25°C62
Tableau III.33Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système Acétophénone (1), furfural(2), eau (3) à 25°C62
Tableau III.34Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du
système Aniline (1), phénol(2), eau (3) à 25.4°C62
Tableau VI.1Données d'équilibre pour le système : Benzène (1), Pyridine (2),
Eau (3) a T=333.15k. 112
Tableau VI.2Données d'équilibre pour le système : Benzène (1), Pyridine (2),
Eau (3) à 288.15k. 113
Tableau VI.3Données d'équilibre pour le système : Heptane (1), Benzène (2),
Méthanol (3) à 279.8k. 114
Tableau VI.4Données d'équilibre pour le système : Heptane (1), Benzène (2),
Méthanol (3) à 305.8 k115
Tableau VI.5Données d'équilibre pour le système : 1-Butanol (1), 3-méthyle,
1, 3-butane diol(2), Eau (3) à 348k116
XXII
Tableau VI.6Données d'équilibre pour le système : 1-Butanol (1), 3-méthyle,
1, 3-butane diol (2), Eau (3) à 293k 117
Tableau VI.7Données d'équilibre pour le système : Heptane (1), Toluène (2),
Aniline (3) à 293118
Tableau VI.8Données d'équilibre pour le système : Heptane (1), Toluène (2),
Aniline (3) à 313 k 118
Tableau VI.9Résultat de calcul d'équilibre pour le système Benzène- pyridine -
Eau à 333.15k obtenus par GA en utilisant l’UNIQUAC 119
Tableau VI.10Résultat de calcul d'équilibre pour le système ternaire Benzène -
pyridine -Eau à 333.15 k obtenus par GA en utilisant NRTL 120
Tableau VI.11Paramètres d’interaction obtenus par GA en utilisant l’UNIQUAC
et l’NRTL du système ternaire Benzène (1), Pyridine (2), Eau (3) à
333.15
121
Tableau VI.12Résultat de calcul d'équilibre pour le système Benzène - pyridine -
Eau à 333.15 K obtenus par TA en utilisant l’UNIQUAC 121
Tableau VI.13Résultat de calcul d'équilibre pour le système Benzène pyridine -
Eau à 333.15K obtenus par TA en utilisant NRTL 122
Tableau VI.14Paramètres d’interaction obtenus par TA en utilisant l’UNIQUAC
et NRTL du système ternaire Benzène (1), Pyridine (2), Eau (3) à
333.15K.
122
Tableau VI.15Résultat de calcul d'équilibre pour le système Benzène- pyridine -
Eau à 333.15k obtenus par NMS en utilisant l’UNIQUAC 123
Tableau VI.16Résultat de calcul d'équilibre pour le système Benzène- pyridine -
Eau à 333.15k obtenus par NMS en utilisant NRTL124
Tableau VI.17Paramètres d’interaction obtenus par NMS en utilisant
l’UNIQUAC et NRTL du système ternaire Benzène (1), Pyridine
(2), Eau (3) à 333.15K.
124
Tableau VI.18Résultat de calcul d'équilibre pour le système Benzène - pyridine -
Eau à 288.15 k obtenus par GA en utilisant l’UNIQUAC 125
Tableau VI.19Résultat de calcul d'équilibre pour le système Benzène - pyridine -
Eau à 288.15K obtenus par GA en utilisant NRTL 125
XXIII
Tableau VI.20Paramètres d’interaction obtenus par GA en utilisant l’UNIQUAC
et NRTL du système ternaire Benzène (1), Pyridine (2), Eau (3) à
288.15K.
126
Tableau VI.21Résultat de calcul d'équilibre pour le système Benzène - pyridine -
Eau à 288.15K obtenus par TA en utilisant l’UNIQUAC 126
Tableau VI.22Résultat de calcul d'équilibre pour le système Benzène - pyridine -
Eau à 288.15k obtenus par TA en utilisant NRTL127
Tableau VI.23Paramètres d’interaction obtenus par TA en utilisant l’UNIQUAC
et NRTL du système ternaire Benzène (1), Pyridine (2), Eau (3) à
288.15K127
Tableau VI.24Résultat de calcul d'équilibre pour le système Benzène- pyridine -
Eau à 288.15K obtenus par NMS en utilisant l’UNIQUAC128
Tableau VI.25 Résultat de calcul d'équilibre pour le système Benzène- pyridine -
Eau à 288.15k obtenus par NMS en utilisant NRTL.
128
Tableau VI.26 Paramètres d’interaction obtenus par NMS en utilisant
l’UNIQUAC et NRTL du système ternaire Benzène (1), Pyridine
(2), Eau (3) à288.15K.
129
Tableau VI.27 Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Benzène
(2), Méthanol (3) obtenus à 279.8 k par GA en utilisant
l’UNIQUAC
129
Tableau VI.28 Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Benzène
(2), Méthanol(3) obtenus à 279.8 k par GA en utilisant l’NRTL.130
Tableau VI.29 Paramètres d’interaction obtenus par GA en utilisant l’UNIQUAC
RTL du système ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3)
obtenus à 279.8 k
130
Tableau VI.30 Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Benzène
(2), Méthanol(3) obtenus à 279.8 k par TA en utilisant
l’UNIQUAC.
131
Tableau VI.31 Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Benzène
(2), Méthanol (3) obtenus à 279.8 k par TA en utilisant NRTL
132
Tableau VI.32 Paramètres d’interaction obtenus par TA en utilisant l’UNIQUAC
et NRTL du système ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol
(3) obtenus à 279.8 k.
132
Tableau VI.33 Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Benzène
(2), Méthanol (3) obtenus à 279.8 k par NMS en utilisant
l’UNIQUAC.
133
XXIV
Tableau VI.34 Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Benzène
(2), Méthanol (3) obtenus à 279.8 k par NMS en utilisant l’NRTL.133
Tableau VI.35 Paramètres d’interaction obtenus par NMS en utilisant
l’UNIQUAC et NRTL du système ternaire Heptane (1), Benzène
(2), Méthanol (3) obtenus à 279.8 k.
134
Tableau VI.36 Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Benzène
(2), Méthanol(3) obtenus à305.8 k par GA en utilisant l’UNIQUAC134
Tableau VI.37 Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Benzène
(2), Méthanol (3) obtenus à305.8 k par GA en utilisant l’NRTL.135
Tableau VI.38 Paramètres d’interaction obtenus par GA en utilisant l’UNIQUAC
et NRTL du système ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol
(3) obtenus à 305.8 k.
135
Tableau VI.39 Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Benzène
(2), Méthanol(3) obtenus à305.8 k par TA en utilisant l’UNIQUAC136
Tableau VI.40Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Benzène
(2), Méthanol(3) obtenus à305.8 k par TA en utilisant l’NRTL 137
Tableau VI.41 Paramètres d’interaction obtenus par TA en utilisant l’UNIQUAC
et RTL du système ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3)
obtenus à 305.8 k.
137
Tableau VI.42 Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Benzène
(2), Méthanol (3) obtenus à 305 .8 k par NMS en utilisant
l’UNIQUAC
138
Tableau VI.43 Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Benzène
(2), Méthanol (3) obtenus à 305 .8 K par NMS en utilisant l’NRTL138
Tableau VI.44 Paramètres d’interaction obtenus par NMS en utilisant
l’UNIQUAC et NRTL du système ternaire Heptane (1), Benzène
(2), Méthanol (3) obtenus à 279.8 k.
139
Tableau VI.45 Résultat de calcul d'équilibre pour le système1-Butanol (1), 3-
méthyle, 1, 3-butane diol(3) obtenus à 348 k par GA en utilisant
l’UNIQUAC
139
Tableau VI.46 Résultat de calcul d'équilibre pour le système1-Butanol (1), 3-
méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) obtenus à 348 k par GA en
utilisant NRTL.
140
Tableau IV.47Paramètres d’interaction obtenus par GA en utilisant l’UNIQUAC
et NRTL du système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane
diol (2), Eau (3) à 348k
140
XXV
Tableau VI.48 Résultat de calcul d'équilibre pour le système1-Butanol (1), 3-
méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) obtenus à 348 k par TA en
utilisant l’UNIQUAC
141
Tableau VI.49 Résultat de calcul d'équilibre pour le système1-Butanol (1), 3-
méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) obtenus à 348 k par TA en
utilisant l’NRTL
141
Tableau VI.50 Paramètres d’interaction obtenus par TA en utilisant l’UNIQUAC
NRTL du système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane
diol (2), Eau (3) à 348.
142
Tableau VI.51 Résultat de calcul d'équilibre pour le système1-Butanol (1), 3-
méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) obtenus à 348 k par NMS en
utilisant l’UNIQUAC
142
Tableau VI.52 Résultat de calcul d'équilibre pour le système1-Butanol (1), 3-
méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) obtenus à 348 k par NMS en
utilisant l’NRTL.
143
Tableau VI.53 Paramètres d’interaction obtenus par NMS en utilisant
l’UNIQUAC et NRTL du système ternaire 1-Butanol (1), 3-
méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) à 348k.
144
Tableau VI.54 Résultat de calcul d'équilibre pour le système1-Butanol (1), 3-
méthyle, 1, 3-butane diol(2), Eau (3) obtenus à 293 k par GA en
utilisant l’UNIQUAC
144
Tableau VI.55 Résultat de calcul d'équilibre pour le système1-Butanol (1), 3-
méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) obtenus à 293 k par GA en
utilisant l’NRTL
145
Tableau VI.56 Paramètres d’interaction obtenus par GA en utilisant l’UNIQUAC-
NRTL du système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane
diol (2), Eau (3) à 293k.
146
Tableau VI.57 Résultat de calcul d'équilibre pour le système1-Butanol (1), 3-
méthyle, 1, 3-butane diol(2), Eau (3) obtenus à 293 k par TA en
utilisant l’UNIQUC
146
Tableau VI.58 Résultat de calcul d'équilibre pour le système1-Butanol (1), 3-
méthyle, 1, 3-butane diol(2), Eau (3) obtenus à 293 k par TA en
utilisant l’NRTL
147
Tableau VI.59 Paramètres d’interaction obtenus par TA en utilisant l’UNIQUAC
et NRTL du système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane
diol (2), Eau (3) à 293 k.
147
Tableau IV.60 Résultat de calcul d'équilibre pour le système1-Butanol (1), 3-
méthyle, 1, 3-butane diol(2), Eau (3) obtenus à 293 k par NMS en
utilisant l’UNIQUAC
148
Tableau VI.61 Résultat de calcul d'équilibre pour le système1-Butanol (1), 3-
méthyle, 1, 3-butane diol(2), Eau (3) obtenus à 293 k par NMS en
utilisant l’NRTL
149
XXVI
Tableau VI.62 Paramètres d’interaction obtenus par NMS en utilisant
l’UNIQUAC et NRTL du système ternaire 1-Butanol (1), 3-
méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) à 293k.
149
Tableau VI.63 Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Toluène
(2), Aniline (3) obtenus à 293 k par GA en utilisant l’UNIQUAC.150
Tableau VI.64 Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Toluène
(2), Aniline (3) obtenus à 293 k par GA en utilisant l’NRTL.150
Tableau VI.65 Paramètres d’interaction obtenus par GA en utilisant l’UNIQUAC
NRTL du système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) à
293 k.
151
Tableau VI.66 Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Toluène
(2), Aniline (3) obtenus à 293 k par TA en utilisant l’UNIQUAC.151
Tableau VI.67 Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Toluène
(2), Aniline (3) obtenus à 293 k par TA en utilisant l’NRTL152
Tableau VI.68 Paramètres d’interaction obtenus par TA en utilisant l’UNIQUAC
et NRTL du système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3)
à 293 k
152
Tableau VI.69 Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Toluène
(2), Aniline (3) obtenus à 293 k par NMS en utilisant l’UNIQUAC153
Tableau VI.70 Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Toluène
(2), Aniline (3) obtenus à 293 k par NMS utilisant l’NRTL153
Tableau VI.71 Paramètres d’interaction obtenus par NMS en utilisant
l’UNIQUAC et NRTL du système ternaire Heptane (1), Toluène
(2), Aniline (3) à 293 k.
154
Tableau VI.72 Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Toluène
(2), Aniline (3) obtenus à 313 k par GA en utilisant l’UNIQUAC154
Tableau VI.73 Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Toluène
(2), Aniline (3) obtenus à 313 k par GA en utilisant l’NRL155
Tableau VI.74 Paramètres d’interaction obtenus par GA en utilisant l’UNIQUAC
NRTL du système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) à
313 k.
155
Tableau VI.75 Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Toluène
(2), Aniline (3) obtenus à 313 k par TA en utilisant l’UNIQUAC156
XXVII
Tableau VI.76 Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Toluène
(2), Aniline (3) obtenus à 313 k par TA en utilisant l’NRTL156
Tableau VI.77 Paramètres d’interaction obtenus par TA en utilisant l’UNIQUAC
et NRTL du système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3)
à 313 k
157
Tableau VI.78 Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Toluène
(2), Aniline (3) obtenus à 313 k par NMS en utilisant l’UNIQUAC157
Tableau VI.79 Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Toluène
(2), Aniline (3) obtenus à 313 k par NMS utilisant l’NRTL158
Tableau VI.80Paramètres d’interaction obtenus par NMS en utilisant
UNIQUACCNRTL du système ternaire Heptane (1), Toluène(2Aniline (3) à 313 k
159
XXVIII
NOMONCLATURE
Lettres Latines
Signe Indicationa Constant d’équation d’état de Van der Waals
Second coefficient d’équations d’état de VirielC Troisième coefficient d’équations d’état de Viriel
∗ Facteur de séparation Deux solutés 1 et 2
Constante des gaz parfait=8,314 J. mol-1 K-1f La fugacitéf La fugacité à l’état vapeurf La fugacité à l’état liquide
l’énergie libre de Gibbs de la solutionn Nombre de moles du constituant i
U Energie totale du système
H Enthalpie du système
S Entropie du système
T Température du système
V Volume du système
P Pression du systèmeg∗ Énergie de Gibbs molaire du corps pur i dans le même état que la phase
L’énergie libre de Gibbs du mélange
L’énergie libre de Gibbs d’excès
L’énergie libre de Gibbs a l’état idéal
TC La température critique
PC La pression critique
XXIX
Pˢᵃᵗ la pression de saturationLog Logarithme décimaleLn Logarithme népérien
facteur de compressibilitéN Nombre de constituantsX Le facteur composition (fraction molaire) du constituant i
Lettres Grecque
signe Indicationµ le potentiel chimique du constituant iµ∗ le potentiel chimique du corps pur
le facteur acentrique de Pitzerφ Le coefficient de fugacitéυ Est le volume molaire partielφ Le nombre de phaseγ le coefficient d’activité du constituant i
, est paramètres de VAN LAARq paramètre de surface moléculaire de Van Der Waalsr paramètre de volume moléculaire de Van Der Waalsτ Paramètre exprime l’énergie intermoléculaireФ Paramètre de surfaceΘ Paramètre de volumeГ Est le coefficient d’activité résiduel de groupe kГ( ) Est le coefficient d’activité résiduel de groupe k
XXX
m Est la fraction de surface de groupe mX La fraction molaire de groupe m dans la solution
mn le paramètre de l’énergie d’interaction entre le groupe m et le groupe nV , A Sont le volume et l’aire de la surface extérieure de groupe CH2 dans lamolécule de polyéthylènev( ) Est le nombre de groupe de type k dans la molécule i
Les Indices
Signe Indicationc Cordonné critiquei Constituantij Interaction entre i-jji Interaction entre j-ir Cordonné réduite
L Plus faible (lowest)h Point le plus élevé (highest)Exposants
Signe Indication0 état standard
Excès
Idéal
Mélange
Phase 1
Phase 2
XXXI
INTRODUCTION GENERALE
1
INTRODUCTION GENERALE
La thermodynamique des équilibres liquide-liquide permet de comprendre les
interactions moléculaires entre les différentes espèces et les différentes phases.
Parmi les procédés les plus communs, nous pouvons citer la distillation, l’extraction par
solvant, l’absorption et la lixiviation,…etc. [1].
Dans les applications industrielles on est souvent face à un problème d’équilibre entre
phases de corps purs et de systèmes multi constituants. La modélisation de tels systèmes
est un travail indispensable qui nous permet d’avoir une représentation continue des
données à l’équilibre et de mieux comprendre les phénomènes mis en jeux. De plus, la
modélisation nous permet de réduire le nombre de données expérimentales nécessaires à la
conception de procédés industriels. Cependant, pour arriver à obtenir un modèle
satisfaisant il faut faire appel à des outils de thermodynamique assez rigoureux et robustes.
L’existence d’interaction moléculaire au sein d’un système se traduit par un écart à
l’idéalité dont l’importance est directement liée à la grandeur de ces interactions. Le plus
souvent, il faut tenir compte de cette non-idéalité, selon les conditions et la complexité des
systèmes en question. Dans ce cas, l’utilisation des modèles d’activité est presque
inévitable [2].
Dans la littérature plusieurs modèles d’activité de prévision des équilibres entre
phases sont utilisés tels que VAN LAAR, WILSON, UNIQUAC et NRTL. Les modèles
UNIQUAC et NRTL ont l’avantage de donner de bonnes représentations des équilibres
liquide-liquide en ajustant ces paramètres. Cet ajustement se fait par une méthode adéquate
de minimisation de l’écart entre valeurs expérimentales et calculées. La précision du calcul
dépend donc de la méthode d’optimisation choisie, si celle-ci conduit à un minimum local
au lieu du minimum global, le calcul sera donc moins précis, ce qui se répercutera sur le
calcul du procédé faisant intervenir l’équilibre prédit [3].
Le procédé d’extraction par solvant est, donc le meilleur choix pour séparer les
composés organiques tels que les aromes, les alcools, …etc., car ils sont solubles dans une
série des solvants organiques ou ioniques, et son avantage réside dans sa simplicité et
surtout sa haute performance, l’efficacité et le coût relatif de l’équipement utilisé qui
permet d’atteindre des degrés de séparation assez élevés [4.5].
.
INTRODUCTION GENERALE
2
En conséquence, cette importance de l’extraction liquide-liquide, des programmes de
recherche sont constamment élaborés, touchant les deux aspects : expérimental et prédictif.
Le but principal du travail, est d'utiliser les données expérimentales d'équilibre liquide-
liquide des systèmes ternaires contenants les liquides comme des solvants pour déterminer,
de nouveaux paramètres d'interaction du modèle thermodynamique NRTL et UNIQUAC.
Les valeurs optimales de ces paramètres obtenues par un programme de calcul en
MATLAB basé sur les méthodes d'optimisation évolutionniste de l’algorithme génétique
(Genetic algorithm GA), la méthode de l’acceptation de seuil (Threshold Acceptance,
TA), ainsi de la méthode déterministe et exacte Nelder Mead Simplex (NMS) seront
utilisées pour calculer les données d'équilibre liquide-liquide.
Ce mémoire est divisé en six chapitres principaux qui sont:
I- Le premier chapitre comporte une synthèse bibliographique sur l’Extraction Liquide-
Liquide, consacré à leur définition, leur historique, et leurs applications dans l'industrie,
ainsi que leurs types et les facteurs influents dans cette opération.
II- Le deuxième chapitre est consacré à une étude détaillée sur les équilibres
thermodynamiques des phases (liquide-liquide, liquide-vapeur) et aussi présente quelques
définitions thermodynamiques telle que : le potentiel chimique, fugacité, l’activité …etc.
III- Le troisième chapitre est réservé à l’étude des systèmes ternaires liquide-liquide
ainsi la présentation triangulaire de système ternaire.
IV- En suite, le quatrième chapitre sera consacré à une description détaillée de la
modélisation des équilibres de phases avec les modèles thermodynamiques du calcul des
coefficients d’activités (UNIQUAC, UNIFAC, NRTL…etc).
V-Le cinquième chapitre présente en détail des méthodes numériques (Algorithme
génétique, Acceptation de seuil, Nelder Mead Simplex) utilisées dans le but d’optimiser les
paramètres d’interaction. Ces paramètres servent à calculer les données d'équilibre liquide-
liquide des systèmes ternaires.
VI - En fin dans le sixième chapitre, nous présentons les résultats de calcul relatifs à la
modélisation de l’équilibre liquide-liquide (paramètres d’interaction) à partir de données
expérimentales qui sont obtenus à partir de la littérature : DECHEMA.VOL.V.PART 2 et
3, ainsi que leur discussion.
Le manuscrit se termine par une conclusion générale qui récapitule le travail réalisé et
des perspectives futures.
INTRODUCTION GENERALE
3
2-References cities dans l’introduction:
[1] Guess, M.A.; Danner, R.P.; and Nagvekar, M. Thermodynamic Analysis of Vapor-
Liquid Equilibria: Recommended models and a Standard Data Base, design institute for
Physical property data. American Institute of Chemical Engineers 1991.
[2] CHESNEL, Maxime, « Développement d'une expérimentation pour la recherche,
Détermination du paramètre d'une fenêtre de Parzen dans le cadre de l'apprentissage actif
», Rapport de stage, 4ème année Électronique et Informatique Industrielle.
[3] Mémoire de fin d’étude pour l’obtention du diplôme de Master Option ; Génie
Chimique, Thème ; Globalisation de la méthode de Nelder-Mead par l’utilisation de
l’algorithme GBNM (Global Bounded Nelder-Mead) et Applications, Dirigé par :
Mme : N.Outili
[4] J.C. Godfrey and M.J. Slater, Eds. Liquid-liquid extraction equipment. J.Wiley&Sons,
Chic ester 1994.
[5] A.Robins and R.W. Cusack. Liquid-liquid extraction operations and equipment. Perry’s
Chemical Engineers Hand book, McGraw Hill, New York 1997.
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’EXTRACTION LIQUIDE-LIQUIDE
4
CHAPITRE I
GENERALITES SUR L’EXTRACTION LIQUIDE-LIQUIDE
I.1.Introduction :
Au cours des quarante dernières années, l’extraction liquide-liquide est, parmi les
procédés physico-chimiques de séparation du génie chimique, celui qui a connu le
développement le plus spectaculaire. Son développement a connu plusieurs phases
d’expansion successives, assurant des séparations d’une qualité meilleure pour l’industrie
nucléaire et pharmaceutique, puis participant à l’expansion de l’industrie pétrolière et
pétrochimique. Enfin, elle connaît un essor dans le domaine de l’hydrométallurgie
consécutif à la hausse des coûts de matières premières et du souci généralisé de protection
de l’environnement.
Actuellement, ce procédé de séparation des constituants d’un mélange et/ou de
purification est le plus utilisé, lorsque les conditions technologiques ou physico-chimiques
lui sont favorables comme c’est dans le cas pour :
- La séparation de composés à fortes différences de solubilités (traitement de
combustibles nucléaire irradiés).
- Couplage de l’extraction liquide-liquide avec la distillation fractionnée (distillation
extractive) acquiert une importance industrielle de plus en plus grande ; Il permet la
séparation de composés dont les points d’ébullition sont très voisins, et la séparation de
mélange azéotropes.
L’extraction liquide-liquide a pour but de concentrer, de séparer, de purifier ou de
répartir des substances. Parmi les nombreuses applications, on cite:
- Industrie pétrochimique : production des composés aromatiques, séparation des
hydrocarbures aliphatiques et aromatiques, purification de pétrole, raffinage des huiles
de graissage, procédé d’alkylation.
- Industrie chimique : synthèse des polymères, fibres, pesticides, herbicides,
concentration et purification des solutions diluées.
- Industries pharmaceutique et biotechnologique : séparation des composés
thermosensibles ou instables telle la pénicilline, récupérer des antibiotiques et
vitamines dans des procédés de fermentation, purification des produits génétiques.
- Industrie nucléaire : traitement des déchets, obtention des produits de haute pureté.
- Industrie métallurgique : récupération et purification des métaux.
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’EXTRACTION LIQUIDE-LIQUIDE
5
- Industrie environnementale : traitement des eaux polluées pour la récupération le
recyclage des produits à haute valeur ajoutée [1].
I.2. Notions sur l’extraction liquide -liquide:
I.2.1. Définition :
L’extraction liquide- liquide est un procédé physique consiste à séparer un ou
plusieurs constituants d’un mélange en mettant à profit leur distribution inégale entre deux
liquides pratiquement non miscibles. D’autre part, elle permet de transférer le soluté d’une
phase liquide (L0) vers une autre phase liquide non miscible (S0), c’est une opération de
transfert de matière sans transfert de chaleur [2].
On utilise le phénomène de la solubilité différente envers deux phases liquides, étant
en général une solution aqueuse s’appauvrit en soluté, elle est alors appelée raffinat (R) et
l'autre une solution organique s’enrichit en soluté, elle est alors appelée extrait (E).
Généralement, la densité des deux phases liquides sortantes est différente et elles peuvent
donc être séparées par décantation [3.4].
I.2.2 .Processus d’extractions liquide-liquide :
Dans cette opération, il est essentiel que la solution d'alimentation et le solvant ne
soient au moins partiellement si pas totalement non-miscibles.
En pratique, l’utilisation d’un procédé d’extraction liquide-liquide requiert quartes
étapes successives:
(a)-Mettre le mélange d'alimentation et le solvant en contact intime dans des appareils;
(b)-Destinés à mélanger les deux phases (ampoules, colonnes, mélangeurs);
(c)-Des deux Séparation des phases résultantes par décantation gravimétrique ou
centrifuge;
(d)-Déplacement et récupération du solvant dans chaque phase [5].
Le passage du soluté dans le solvant aboutit théoriquement à un équilibre dans la
composition des phases. L’obtention de cet équilibre est liée à la vitesse de diffusion du
soluté d’une phase à l’autre. Les vitesses d’extraction sont d’autant plus grandes que les
différences de concentration en soluté des deux phases en contact sont grandes, et que la
surface d’échange entre les deux phases est grande. L’agitation du milieu a pour effet
d’augmenter la surface de contact entre les phases et de favoriser la diffusion du soluté au
sein de chaque phase [3]. La décantation comprend la coalescence des fines gouttelettes de
la phase dispensée, le regroupement de ces gouttes et leur rassemblement en une phase
continue distincte de l’autre [6].
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’EXTRACTION LIQUIDE-LIQUIDE
6
Un procédé d’extraction par solvant nécessite le plus souvent deux étapes principales
complémentaires: l’étape d’extraction proprement dite, et l’étape de régénération du
solvant, qui sépare le solvant des constituants qui s’y trouvent solubilisés, en général par
distillation. L’étape d’extraction proprement dite peut être réalisée en discontinu (Batch)
ou en continu. La figure ci-dessous peut résumer le procédé d’une extraction liquide-
liquide [7].
Figure I.1 : Schéma du processus de l’Extraction Liquide-Liquide [8]
I.2.3. Méthode d’extraction :
Une extraction peut être simple, dans ce cas elle consiste à mélanger intimement au
moins trois corps formant plusieurs phases et à procéder à la séparation de ces phases
lorsque l’équilibre est attient. Des extractions multiples peuvent être réalisées lorsque l’on
veut appauvrir fortement un corps en soluté ou encore lorsque l’on veut enrichir fortement
un solvant en ce soluté, dans le premier cas le corps sera traité par des portions successives
de solvant frais, dans le deuxième cas une portion donnée de solvant sera mise en contact
avec des portions successives des corps à extraire, les deux phases étant séparées après
chaque mise en contact. Les deux opérations d’appauvrissement et d’enrichissement
peuvent s’effectuer en même temps par extraction à contre-courant. Enfin, dans certains
cas particuliers, on augmente encore l’efficacité de l’extraction en procédant à un reflux.
L’extraction liquide-liquide comporte toujours la même suite d’opérations physiques
de mise en contact et de séparation des phases. On peut opérer de plusieurs manières :
- Extraction par simple contact.
- Extraction à plusieurs contacts.
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’EXTRACTION LIQUIDE-LIQUIDE
7
- Extraction à contre-courant.
- Extraction à contre-courant avec reflux.
Extraction par contact différentiel [8].
I.2.3.1. Extraction simple, par simple contact :
Considérons le mélange homogène initial F (formé des constituants A et B) dans un
mélangeur M, mis en contact avec le solvant S (figure : I.2). On mélange intimement,
pendant un temps suffisant, et on envoie le liquide dans un décanteur où les deux couches
(raffinat et extrait) se séparent selon leur densité et sont recueillies séparément.
Figure I.2 : Schéma d’installation d’extraction à simple contact [8]
Ce mode d’extraction est discontinu, mais il est possible d’appliquer un procédé
continu en régime stationnaire. Malgré une bonne agitation des liquides, l’efficacité étant
proche de celle d’un étage théorique, la séparation est relativement réduite où nécessite de
grandes quantités de solvant, l’extraction par simple contact correspond à une distillation
simple.
I.2.3.2. Extraction simple à contacts multiples :
Elle est appelée aussi extraction par courants parallèles à étages multiples, ce procédé
(figure I.3) traite chaque fois le raffinat provenant de l’extraction précédente avec du
solvant frais. On obtient ainsi une série de raffinats R1, R2, … Rn avec chaque fois une
concentration décroissante en soluté. Chaque série d’opérations (mise en contact avec le
solvant frais, agitation, sédimentation, décantation) correspond à une unité (de contact)
d’extraction. Plus le nombre d’unités est élevé, plus la séparation des constituants est
avancée, mais avec un rendement diminué. Les quantités de solvant peuvent être égales ou
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’EXTRACTION LIQUIDE-LIQUIDE
8
différentes, le meilleur dosage apparaissant à la suite d’essais expérimentaux. Les extraits
E1, E2,…En sont regroupés et traités pour récupérer le solvant.
Ce type d’extraction est surtout utilisé pour purifier A par l’élimination de B, avec
des concentrations de B dans le raffinat aussi petites que l’on souhaite si l’on utilise un
nombre suffisant d’étages.
En notant KD (coefficient de partage) le rapport des concentrations∗∗ à l’équilibre,
on peut définir la notion de facteur d’extraction qui exprime la distribution du soluté entre
les deux phases par :E = K (I.1)
Dans le cas d’une extraction où la quantité de solvant à chaque étage est constante et
dans laquelle KD ne dépend pas de la concentration := ( ) (I.2)
Figure I.3 : Extraction simple à contacts multiples [8]
I.2.3.3. Extraction à contre-courant :
C’est la technique qui utilise le mieux la capacité d’extraction du solvant permettant
ainsi une augmentation de l’efficacité du procédé. Elle consiste à faire circuler en sens
inverse, dans une série d’étages, les courants de deux phases; il y a enrichissement
progressif du solvant mis en contact successivement avec des phases de plus en plus
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’EXTRACTION LIQUIDE-LIQUIDE
9
concentrées. Le mélange initial pénètre dans la première unité d’extraction, tandis que le
solvant frais arrive dans le dernier étage.
On peut obtenir simultanément un raffinat pratiquement exempt de soluté et un
extrait pratiquement privé de diluant. Figure (I.4) où chaque rectangle signifie une unité de
transfert, représente le schéma de la circulation des fluides (a), et le schéma de principe
pour une installation à n étages (b).On peut déduire le nombre d’étages théoriques
nécessaires pour obtenir un raffinat de titre donné Rn, à partir d’une alimentation F et d’un
solvant S, à l’aide du diagramme d’équilibre.
En conservant l’hypothèse simplificatrice de l’immiscibilité de A et S, supposons
XN-1 et YN-1 les concentrations du raffinat et de l’extrait sortant de l’étage (n – 1); on peut
écrire deux systèmes de n équations linéaires à deux inconnues :
– à l’équilibre sur l’étage n :Y = ∆ERX (I.3)
– bilan de matière de l’étage n :Y − Y = X − X (I.4)
Rn le raffinat épuisé, S = E le solvant frais, E1 l’extrait concentré et ΔER la différence
constante entre la quantité d’extrait et la quantité de raffinat entre deux étages théoriques
[termes de la forme (En+1 – Rn)].
Les relations d’équilibre et le bilan de matière peuvent être représentés dans un
diagramme X – Y, par une construction du type MCCabe et Thiele, Les équations linéaires
de bilan de matière définissent les points (Xn-1 et Yn) situés sur une droite de pente Rn-1 /S,
dénommée droite opératoire. Si pour la rectification et l’absorption, la droite opératoire est
une véritable droite, dans le cas de l’extraction la droite opératoire est courbée, car à part
les variables Yn-1 et Xn-1 interviennent encore les variables Rn-1 et S. Ensuite, on construit
la ligne en escalier, à partir de X0, entre la droite opératoire et la courbe d’équilibre,
jusqu’à ce que l’on dépasse le point Xn
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’EXTRACTION LIQUIDE-LIQUIDE
10
a)-Schéma de la circulation des fluides
b)- Schéma de principe pour une installation à n étages
c)-construction de McCabe et Thiele.
Figure I.4 : Extraction à contre-courant (a, b, c) [8]
Le nombre d’unités théoriques d’extraction correspond au nombre de paliers
horizontaux, cette opération, réalisée avec des courants de liquide ininterrompus, est une
opération continue.
Si, pour chaque étage, le facteur d’extraction EF reste constant (autrement dit si KD
est indépendant de la concentration), on a :
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’EXTRACTION LIQUIDE-LIQUIDE
11
= (I.5)
I.2.3.4.Extraction avec reflux :
L’utilisation du reflux dans l’extraction à contre-courant permet d’obtenir un raffinat
ou un extrait d’une grande pureté, même si la sélectivité du solvant est faible ou si la pureté
de l’extrait tend vers une valeur limite. Le fonctionnement peut se dérouler avec :
- Reflux d’extrait (la méthode la plus répandue);
- Reflux de raffinat ;
- Reflux d’extrait et de raffinat.
I.2.3.5.Extraction différentielle :
Par comparaison avec les étages distincts, l’extraction différentielle (ou en continu)
utilise une colonne avec ou sans remplissage, dans laquelle les liquides circulent à contre-
courant sous l’effet de la différence de densité.
Dans le cas d’une colonne fonctionnant véritablement en continu, la notion d’étage
théorique n’est pas matérialisée, l’équilibre des phases ne se réalisant à aucun niveau de la
colonne. Le transfert du constituant B du diluant vers l’extrait est la conséquence de
l’absence d’équilibre. Se basant également sur un phénomène de diffusion, l’extraction
différentielle, du point de vue théorique, est très semblable à l’absorption des gaz. Ainsi, il
est possible d’utiliser pour ce type d’extraction, à la condition que les deux films soient
liquides, la théorie du double film [8].
I.3. Appareillage :
Les appareils discontinus fonctionnant par charges ne sont utilisés que pour traiter de
faibles volumes, tandis que les appareils fonctionnant en continu permettent de traiter de
grands débits et sont le plus souvent conçus pour réaliser une extraction multi-étages à
contre-courant, Il est possible de classer les installations utilisées dans les procédés
d’extraction liquide-liquide en trois grandes catégories :
- Les extracteurs à étages distincts (mélangeur – décanteur) individualisés;
- Les extracteurs différentiels (colonnes d’extraction);
- Les extracteurs centrifuges.
I.3.1. Extracteurs à étages distincts :
Dans cette catégorie, chaque étage est constitué d’un mélangeur relié à un décanteur.
Après le mélange de deux phases et lorsque l’équilibre est atteint, l’émulsion s’écoule par
gravité vers le décanteur où les phases sont séparées. Largement utilisée aussi bien
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’EXTRACTION LIQUIDE-LIQUIDE
12
industriellement qu’en laboratoire, cette méthode peut comporter, selon le cas, un ou
plusieurs étages. Si l’installation consiste en un seul étage, on peut effectuer l’extraction
soit en discontinu, soit en continu. Lorsqu’on travaille en discontinu, le mélange et la
séparation de deux phases peuvent se réaliser successivement dans le même appareil.
Après avoir mélangé les composés, on arrête l’agitation, on laisse se séparer l’extrait et le
raffinat par gravité, et ensuite, on les envoie vers des cuves différentes.
L’opération d’extraction continue nécessite une batterie mélangeur – décanteur, ainsi
que le réseau de conduites assurant le transfert, à contre-courant, des phases en présence.
Les liquides d’alimentation arrivent, sous pression par un arbre creux en bas de la
cuve, et après mélange sont évacués, par le haut, vers le décanteur fonctionnant également
en continu.
Dans une installation à plusieurs étages, les deux liquides circulent en continu et à
contre-courant dans une suite de batteries d’extraction, chacune étant constituée d’un
mélangeur et d’un séparateur dans lequel l’émulsion s’écoule par gravité et d’où les phases
séparées sont envoyées vers les mélangeurs des étages adjacents. Dans ce type
d’installation, l’aire interraciale d’échange du mélangeur est créée soit par agitation
mécanique dans une cuve, soit par un mélangeur statique ou autre dispositif à jets ou à
buses, la séparation ultérieure des phases mélangées est assurée alors par décantation.
Les avantages d’un tel système se résument comme suit :
- Efficacité élevée, si la durée de l’opération est suffisante;
- Souplesse et sûreté de fonctionnement;
- Facilité d’exploitation.
Les extracteurs à étages distincts sont utilisés quand le soluté est stable, que l’on ne
dispose pas assez de hauteur pour installer une colonne, mais surtout lorsqu’on a besoin
d’un grand nombre d’étages théoriques ; (NET > 10), ce qui est le cas par exemple pour
l’extraction en hydrométallurgie.
I.3.2. Extracteurs différentiels :
On a utilisé initialement des colonnes très simples sans apport extérieur d’énergie
(colonnes gravitaires), les phases circulant à contre-courant sous l’action de la pesanteur.
La dispersion est assurée par un dispositif approprié (rampe munie d’ajutages convenables,
plaques perforées…). Généralement, c’est le liquide léger que l’on disperse. Les
gouttelettes obtenues s’élèvent verticalement à travers le liquide lourd circulant en sens
inverse et se rassemblent en haut de la colonne, l’interface entre les deux liquides réunis se
trouvant au-dessus de l’arrivée du liquide lourd. De cette façon, on obtient un courant
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’EXTRACTION LIQUIDE-LIQUIDE
13
continu de liquide lourd dans la partie supérieure de la colonne et un courant continu de
liquide lourd dans la partie inférieure.
On distingue plusieurs types de colonne fonctionnant par gravité :
- Colonne à pulvérisation.
- Colonne à plateaux.
- Colonne à garnissage.
I.3.2. Extracteurs centrifuges :
La dispersion et la séparation des phases peuvent être grandement accélérées par la
force centrifuge. Différents modèles à contre-courant ont été développés, les uns de type
continu, d’autre à étages avec séparation des phases à chaque étage. Le plus connu des
appareils basés sur ce principe est l’extracteur Podbielniak.
Les extracteurs centrifuges, qui coûtent cher, sont utilisés quand :
– l’instabilité du soluté à extraire impose de faibles temps de contact;
– la décantation est difficile en raison des propriétés des phases (faible tension interraciale,
faible écart de masse volumique, débits supérieurs à 250 m3/h, présence de solides, etc.)[8].
I.4. Considérations générales :
Le système le plus simple que l’on puisse rencontrer dans l’extraction liquide-liquide
est le système ternaire où un seul soluté se partage entre deux liquides peu ou pas
miscibles; ce système est totalement défini au moyen d’un diagramme tridimensionnel.
Ainsi la théorie et la pratique de l’extraction se réfèrent à ce type de système [8].
I.5. Paramètres caractérisant l’efficacité de l extraction liquide-liquide :
I.5.1. Coefficient de distribution (ou de partage) :
L’extraction liquide-liquide repose sur la différence de solubilité du soluté dans le
diluant et dans le solvant. En considérant les deux phases dans l’ordre extrait et raffinat, le
coefficient de partage se définit comme le rapport des concentrations du soluté B entre
deux solvants non miscibles A et S.K = (I.6)
YB et XB sont respectivement les teneurs (massiques ou molaires) en soluté de
l’extrait et du raffinat. Les titres sont déterminés en fonction de la présence du solvant dans
la phase considérée. Pour chaque valeur de KB, on peut calculer YB connaissant XB, et
réciproquement. La courbe YB = f (XB) est une courbe d’équilibre du soluté entre les deux
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’EXTRACTION LIQUIDE-LIQUIDE
14
phases. Elle est dénommée diagramme de distribution (ou de partage) et présente l’une des
formes de la figure (I.7) .Il est possible également de définir un coefficient de partage du
diluant entre les deux phases :K = (I.7)
Figure I.5 : Courbes de partage ou de distribution
I.5.2. Sélectivité :
On appelle sélectivité la variation de la concentration en soluté dans l’extrait par
rapport à la concentration en soluté dans le raffinat après élimination du solvant.
Elle est obtenue de la même façon que le coefficient de distribution remplaçant les
concentrations YB et XB par les concentrations des phases sans solvant YB et XB, ces
concentrations sont exprimées comme suit :
β= = (1.8)
Le solvant est sélectif pour le constituant A (le raffinat s’enrichit en A) si :
KA> KB, donc β < 1
Le solvant est sélectif pour le constituant B (l’extrait s’enrichit en soluté B) si :
KB > KA, donc β > 1
La sélectivité varie avec les facteurs dont dépendent KA et KB, à savoir la
température et les titres en soluté. La courbe de sélectivité traduit la relation entre la teneur
en soluté d’un extrait et un raffinat en équilibre, hors solvant [8].
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’EXTRACTION LIQUIDE-LIQUIDE
15
I.5.3 Facteur de Séparation :
Dans le cas où l’on cherche à séparer des deux solutés 1 et 2, on doit prendre
également en compte la sélectivité du solvant pour le soluté 2 par rapport à celle du soluté
1. Cette sélectivité est représentée par le facteur de séparation.β∗ = (I.9)
∗ : Facteur de séparation Deux solutés 1 et 2 sont d’autant plus facilement séparables que
leur facteur de séparation est élevé, donc la séparation est satisfaisante [9].
I.5.4 Pureté :
La pureté d’un soluté peut être déterminée par rapport aux deux phases (organique et
aqueuse). Elle est définie comme étant le rapport entre la concentration d’un soluté donné
par rapport à la somme de tous les autres solutés présents dans la phase. Si P1 (%) désigne
la pureté du soluté 1 dans la phase organique et P2(%) la pureté du soluté 2 dans la phase
aqueuse, on a :P (%) = × 100 et P (%) = × 100 (I.10)
I.6. Facteurs influençant le procède d’extraction :
I.6.1. Influence de la température :
Les solubilités réciproques des liquides varient avec la température; les liquides non
miscibles ou partiellement miscibles peuvent devenir miscibles dans toutes proportions
modifiant le type du mélange ternaire, quand la température s’élève. Il existe également de
modifications en sens contraire. Il n’existe pas de méthode pour prévoir le sens de
modification de la miscibilité et il est nécessaire, dans tous les cas, de recourir à des
déterminations expérimentales [9].
I.6.2. Critères de choix de solvant:
Lors de la séparation par extraction liquide-liquide, il est primordial de déterminer le
solvant le plus approprié. Ce choix affectera de façon notoire la rentabilité du procédé.
Dans la littérature, plusieurs auteurs ont sélectionné un grand nombre de composés
chimiques qui présentent un pouvoir extractant. Souvent ce sont les hydrocarbures
d’amines et les composés organophosphorés qui, en raison de leur fort pouvoir extractant
peuvent être utilisés seuls ou mélangés avec d’autres composés.
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’EXTRACTION LIQUIDE-LIQUIDE
16
Le solvant doit assurer un compromis entre des caractéristiques physico-chimiques
et des aspects technico-économiques et doit assurer une bonne sélectivité .Il devra être
capable de donner un coefficient de distribution le plus élevé possible, afin qu’il y ait une
extraction efficace du soluté.
Pour assurer une bonne décantation, il est nécessaire que la différence des masses
volumiques entre les deux phases soit supérieure à 10%. Une différence importante
favorise la vitesse de décantation.
Une tension interfaciale adéquate. En effet, si cette valeur est très élevée elle nuira à
la dispersion réciproque des deux phases et diminuera par suite l’aire de contact. Par
contre, une valeur de tension inter faciale basse peut conduire à la formation d’une
émulsion stable qui gêne la séparation des phases de la décantation devient alors
impossible. L’addition d’agent tensioactif peut engendrer des émulsions qui bloquent le
transfert du soluté.
La viscosité souhaitée doit être assez faible (inférieure à 5mPa.s). Elle a une
influence sur la dispersion de la vitesse du transfert de matière entre les phases et peut être
a baissée par ajout d’un diluant.
Le solvant doit être insoluble ou très peu soluble dans l’eau pour éviter une perte de
solvant dans le raffinat et passage d’eau dans l’ex trait.
Il ne doit être ni corrosif et ni chimiquement très réactif dans les conditions de son
utilisation. De même, l’utilisation d’un solvant toxique, volatil et inflammable doit être
limitée.-Le solvant doit rester chimiquement et thermiquement stable au cours de
l’opération, il ne doit ni cristalliser, ni précipiter et son point de congélation doit être assez
bas.
Le solvant doit avoir un prix compétitif, être stockable et d’un approvisionnement
relativement aisé. Toute rupture de stock conduit à une perte financière par arrêt des
installations.
Pour réaliser de bonnes conditions de séparation, l’extractant devrait donc présenter
une combinaison optimale de toutes les propriétés énoncées ci-dessus. En pratique, on ne
peut résoudre le problème que si l’on considère seulement les plus importantes de ces
propriétés [1].
I.6.3. Critères de choix du diluant :
Les solvants purs présentent généralement des caractéristiques physico-chimiques
défavorables pour être utilisés directement dans un procédé d’extraction. Souvent, ils
possèdent une viscosité et une tension interfaciale assez importantes, ou une masse
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’EXTRACTION LIQUIDE-LIQUIDE
17
volumique voisine de celle de l’eau. Ces solvants sont alors combinés à des composés
organiques qui permettent d’améliorer les propriétés du mélange, en réduisant la viscosité
et la densité.
Les diluants jouent un rôle important au niveau du transfert du soluté entre les phases
et notamment agir sur la cinétique d’extraction. On distingue deux types de diluants
- Diluants inertes (diluants).
- Diluants actifs (modificateurs).
Les diluants inertes sont utilisés pour modifier les propriétés physiques du système
d’extraction, sans toucher au mécanisme d’extraction [9].
Les composés souvent utilisés sont des alcanes à longue chaîne carbonée comme le
n-dodécane, n-heptane, n-hexane ou des composés cycliques, le xylène, toluène, lesquels
sont des diluants non polaires. D’autre part les diluants inertes comme le kérosène,
benzène, paraffines à longue chaîne limitent la capacité du solvant [1].
Par contre, les diluants actifs augmentent la capacité de solvant et empêchent
l’obtention d’une deuxième phase organique en solubilisant le produit de la réaction
solvant-soluté.Les diluants actifs les plus souvent utilisés sont des composés organiques
polaires, donneurs et accepteurs de protons comme les alcools à longue chaîne, les cétones,
les esters et les composés organophosphorés ,dans la formation des complexes acide-
solvant, les diluants actifs donnent des interactions chimiques plus fortes que les diluants
inertes et ils participent à la formation de liaison hydrogène.[1]
Les principales qualités requises pour un diluant sont les suivantes :
- Une solubilité totale avec le solvant.
- Une solubilité dans la phase aqueuse la plus faible possible.
- Un point éclair élevé (supérieur à 60°C) et une faible tension de vapeur dans les
conditions d’emploi.
- Avoir une température d’ébullition si possible supérieure à 170°C.
- Une faible viscosité, inférieure à 6 pas
- Une parfaite stabilité chimique et une absence de toxicité.
- Une tension inter faciale avec l’eau supérieure à 10 mN/m.
- Une différence de masse volumique avec la solution aqueuse d’au moins120kg/m3.
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’EXTRACTION LIQUIDE-LIQUIDE
18
I.7 Références citées dans le chapitre I :[1]S. Djellouli della.Extraction et séparation des acides lactique et tartrique par solvant-
diluant. Thèse de magister en génie des procèdes. UNIVERSITE HASSIBA BEN
BOUALI DE CHLEF.
[2] Buch .M.A, « Etude Thermodynamique et Cinétique de L’extraction Liquide-Liquid
edu Nickel (II) par la 2-Ethylhexanal Oxime et un mélange de 2-Ethylhexanal
Oxime et d’acide Di-2-(Ethylhexyl) Phosphorique », Thèse de Doctorat, Université Paris 6,
2001.
[3] Waals .S.M, « Chemical Process Equipments-Selection and Design », Ed. Elsevier,
1990, p.483-485.
[4] Humphrey .J.L, Keller II .G.E, « Procédés de Séparation-Techniques, Sélection et
Dimensionnement », Ed. Dunod, 2001, p.105-108,112-114.
[5] Richardson .J.F, Harker .J.H, Backhurst .J.R, « Chemical Engineering », Volume 2,
Fifth edition, Ed. Butterworth-Heinemann, 2002, p. 721-728.
[6] Wauquier .J.P, « Le raffinage de pétrole : procédés de séparation », tome 2, Ed.
Technip, 1998, p.65-67.
[7] Barceló .D, Petrović .M, « Analysis, fate and removal of pharmaceuticals in the water
cycle », volume 50, Ed. Elsevier, 2007, p.189-190.[8]Aide .mémoire.[9]A.Bouraqadi Idri.Extraction par solvant : étude et modélisation du système
Tributylphosphate-Acide Monocarboxyliques.These de doctorat. L’institut national
polytechnique de Toulouse 2006.
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
19
CHAPITRE II
EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
II.1. Introduction :
Les propriétés thermodynamiques des corps purs et de leurs mélanges, en particulier
les équilibres de phases, sont nécessaires dans des intervalles de température et de pression
les plus larges possibles pour la synthèse et l’optimisation des procédés et des matériaux
dans l’industrie chimique. Même si les données expérimentales sont toujours préférables, il
n’est pas concevable d’acquérir l’ensemble des données nécessaires à la recherche des
conditions opératoires optimales des procédés. Bien souvent, les données expérimentales
sont manquantes ou bien imprécises dans des conditions particulières, telles que les
mélanges avec des traces d’impuretés. Dans tous les cas, l’information reste cruciale et
cela conduit naturellement à l’utilisation des modèles thermodynamiques les plus précis
possible.
Les hydrocarbures et les fluides non polaires peuvent être modélisés par l’approche
symétrique où les fugacités des deux phases liquide et vapeur sont modélisées par
l’utilisation d’une même équation d’état. Les équations cubiques, de type van der Waals
(1873), telles que les équations de Soave – Redlich – Kwong (1972) ou de Peng –
Robinson (1976) et les règles de mélanges complexes sont devenues les plus connues dans
le domaine de la thermodynamique appliquée à l’industrie. Hélas, malgré les tentatives
d’améliorations de ces équations, elles montrent vite leurs limites quand on assiste à des
phénomènes de polarité au sein des fluides.
Dans ce cas, les modèles de coefficient d’activité tels que NRTL (1968) ou
UNIQUAC (1975) sont plus appropriés pour la modélisation de la phase liquide[1].Ensuite, Pour établir des bases du traitement général des équilibres, il est nécessaire
d'utiliser deux propriétés thermodynamiques liées à l'énergie de Gibbs, le coefficient de
fugacité et le coefficient d'activité. Leurs définitions dépendent de l'évolution de la notion
de fugacité ce qui représente une alternative au potentiel chimique comme un critère
d'équilibres entre phases. Pour réaliser ce traitement la notion de propriété partielle a été
introduite [2].
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
20
II.2. Aspect thermodynamique :
II.2.1. Notion de phase :
En thermodynamique, on utilise la notion de phase pour distinguer les différents états
possibles d'un système selon le contexte et les auteurs, le mot est utilisé pour désigner
plusieurs choses, parfois dénatures différentes, mais étroitement liées.
Si un système thermodynamique est entièrement homogène, physiquement et
chimiquement, on dit qu'il constitue une seule phase. Dans le cas contraire, on appelle
phases ses parties homogènes. La décomposition d'un système en différentes phases peut
évoluer au gré des transformations que le système subit.
De manière générale, le processus par lequel un système ou une de ses parties se
transforme d'une phase à un autre est appelé transition de phase, par extension, on utilise
aussi le terme de phase pour désigner le domaine d'existence ou de stabilité d'une phase
donnée dans l'espace des paramètres thermodynamiques.
Cette approche permet de donner une définition mathématique plus précise à la
notion de phase. La notion de phase recoupe en partie la notion plus familière d'état de la
matière. Les trois états usuels de la matière qui sont le gaz, le liquide et le solide
constituent en effet trois phases distinctes. Les deux notions ne se confondent pas pour
autant un système composé de deux liquides non miscibles comme l'eau et l'huile est bien
composée de deux phases différentes, bien qu'il soit dans un seul état (liquide) [3].
II.2.1.1 Le diagramme de phases:
Un diagramme de phases (ou diagramme d’équilibre) permet de résumer les
constitutions d’équilibre d’un système d’alliage. Un diagramme de phases permet de
prédire, pour un mélange donné, la constitution des phases en présence, en équilibre les
unes avec les autres. Deux facteurs physiques ont une influence sur la nature et la
composition des phases présentes
- La température qui joue un rôle particulièrement important lors des coulées dans les
modifications des propriétés mécaniques des alliages dentaires.
- La pression qui est habituellement négligée car elle n’a d’influence qu’à des niveaux
extrêmement élevés[4].Les diagrammes les plus simples concernent un corps pur avec pour variables la
température et la pression ; les autres variables souvent utilisées sont l'enthalpie, l'entropie,
le volume massique, ainsi que la concentration en masse ou en volume d'un des corps purs
constituant un mélange [5].
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
21
1.2.2 .Grandeurs physiques et variables thermodynamiques :
En thermodynamique d'équilibre, l'état d'un système est résumé par une série de
mesures physiques. Les grandeurs physiques ainsi mesurées sont les variables d'état de
ce système, ou encore les paramètres décrivant l'état d'équilibre. Les variables d'états
peuvent être classées en deux catégories : les grandeurs extensives et les grandeurs
intensives.
Un paramètre extensif (ou une variable extensive) est un paramètre caractérisant un
système physique proportionnel à la taille de ce système, comme le volume, le nombre de
moles, la masse, la charge électrique, a l'inverse, une variable intensive (ou paramètre
intensif) caractérise l'état du système indépendamment de sa taille, telles que la pression, la
température, la concentration, le système étant supposé à l'équilibre et homogène[6].II.2.2.1. Variables conjuguées :
Le produit d'une variable extensive par exemple le volume V, par une intensive
Par exemple la pression P donne encore une variable extensive PV qui est une énergie.
Lorsque ce produit est une énergie, ces deux variables sont dites variables conjuguées.
II.2.2.2.Lien entre variables extensives et variables intensives :
En général une variable extensive est associée à une variable intensive, et vice versa,
la température T est associée à l'entropie S, la pression p est associée au volume V, le
potentiel chimique µ est associé au nombre de particules N, etc.
En effet, le passage de la description f d'un système thermodynamique à n variables
X i (i= 1 à n) en fonction d'une variable extensive XJ vers une description g en fonction de
la variable intensive YJ associée à XJ s’effectue grâce à la transformation de Legendre:
g (X1, X2…... Xj-1, X j+1,…, X n) = f(X1,…... X n)Y = ( ) (II.1)
On dit que les variables XJ et YJ sont des variables conjuguées, par exemple,
considérons le variable conjuguée de S :T = ( ) . (II.2)
Le calcul de l'énergie libre : F=U-TS consiste donc à faire une transformation de
Legendre de l'énergie interne. En conclusion, une variable extensive est conjuguée à une
variable intensive, et vice versa.
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
22
II.2.3.Potentiel chimique :
Le développement du second principe de la thermodynamique a conduit à attribuer
une importance particulière à la fonction énergie libre. Ce point de vue sera confirmé
quand on aura établi que l'énergie libre molaire partielle n'est autre que le facteur de
tension qui règle les variations de composition, de même que la température règle les
échanges de chaleur, par exemple. Le problème des équilibres de phases est exprimé
mathématiquement par le biais du potentiel chimique μi d’un composant i[7].II.2.3.1. Expression du potentiel chimique d’une phase :
Le potentiel chimique d’une phase s’exprime en deux manières distinctes en fonction
constituants de la phase.
II.2.3.2. Potentiel chimique en fonction d’activité
Par définition, le potentiel chimique d’un constituant i, dans une phase, rapporté au
constituant pur i à la température T et sous une pression P est donné par la relation:μ − μ∗ = RT ln = RT ln(a ) (II.3)μ∗ et μ : potentiels chimiques du constituant i pur et dans la phase.
: activité du constituant i dans la phase.
R: constante des gaz parfaits.
II.2.3.3.Potentiel chimique en fonction de l’énergie de Gibbs de la phase :
Par définition, le potentiel chimique μ représente la variation de l’énergie de Gibbs
de la phase en ajoutant dn moles du constituant i (le nombre de moles des autres
constituants étant fixe) à une température et sous une pression constante, soit :
µ i= ( ) T, P (II.4)
G: énergie de Gibbs totale de la phase.n : nombre de moles du constituant i.
II.2.3.4. Enthalpie libre - potentiel chimique :
L'état d'un système chimique, homogène contenant Nc constituants, peut être
caractérisé par une fonction thermodynamique des paramètres indépendants T, P et
nj.(1<j<Nc; nj nombre de moles du constituant j), G: l'enthalpie libre (ou énergie de Gibbs).
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
23
G = f(T, P, n1, n2 ...nN) (II.5)G = H − TS (II.6)
L'état de ce système peut également être caractérisé par l'énergie libre (ou énergie de
Helmholtz), A, qui est une fonction des paramètres indépendants T, V et nj
A = f(T, V, n1, n2 ...nN) (II.7)A = U − TS (II.8)
U : énergie totale du système ;H = U + PV (II.9)
H:enthalpie du système ;
S : entropie du système ;
T : température du système ;
V : volume du système ;
P : pression du système.
G, dépend non seulement de T et P mais aussi du nombre de moles de chacun des
constituants. La variation de G qui résulte de la variation de ces paramètres est donnée
par :dG = −SdT + VdP = ∑ μ dn(II.10)
Le potentiel chimique du constituant i, µ i représente la variation d'enthalpie libre du
système ramenée à une mole du constituant i, à T, P, nj (i ≠j) constants, lorsque l'on ajoute
une quantité infinitésimale de i[8].G = ∑ n = ∑ n μ (II.11)dG = ∑ (n dμ + μ dn ) (II.12)
D'après (II.10), à température et pression constantes :(dG) , = ∑ μ dn (II.13)
De (II.11) et (II.12), il résulte la relation fondamentale de Gibbs-Duhem :∑ n dμ = 0 (II.14)
Lorsque le système se trouve dans un état d'équilibre (thermique, mécanique chimique),dG = 0
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
24
D'après (II.11) et (II.14),∑ μ dn = 0 (II.15)
II.2.4. Expression de l’énergie de Gibbs d’une phase :
D’une manière générale, l’énergie de Gibbs d’une phase, à une température T et à
une pression P, peut être décomposée en plusieurs contributions : celles des corps purs et
celles du mélange qui est égal à la somme des énergies de Gibbs de mélange idéal et
d’excès.g(T, X) = ∑ X g∗(T) + g (T, X)= ∑ X g∗(T) + ∑RTX lnX + g (T, X) (II.16)
g(T, X) : énergie de Gibbs molaire intégrale de la phase.g∗: Énergie de Gibbs molaire du corps pur i dans le même état que la phase.g (T, x)et g (T, x): Énergies de Gibbs de mélange idéal et d’excès de la phase.
Les constituants purs devront être dans le même état structural que la solution et
l’origine des températures pour les grandeurs thermodynamiques des corps purs est le zéro
absolu.
II.2.5. Fugacité:
En thermodynamique, la fugacité d'une espèce chimique exprime l'écart entre les
propriétés de cette espèce pure ou dans un mélange réel et les propriétés de cette même
espèce à l'état de gaz parfait pur. La notion de fugacité est applicable à toutes les phases
(gaz, liquide, solide), elle permet notamment le calcul des équilibres de phase.
Les coefficients de fugacité sont calculés avec des équations d'état, ils sont également
en théorie applicables à toutes les phases, mais dans la pratique leur usage est
généralement restreint aux gaz; les phases liquide et solide sont le plus souvent
représentées par des activités chimiques.
La variation isotherme à composition constante du potentiel chimique d'un corps
i pur ou en mélange en fonction de la pression est donnée par la relation [9]:dμ = RT dlnf (II.17)
II.2.5.1. Coefficient de fugacité:
Pour tout corps i du mélange, le rapport entre la fugacité réelle et la fugacité du gaz
parfait en mélange aux mêmes pression, température et composition est appelé coefficient
de fugacité. Le coefficient de fugacité exprime l'écart entre le potentiel Chimique µ i d'un
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
25
corps i dans un mélange réel et le potentiel chimique µ i de ce même corps i en mélange de
gaz parfaits aux mêmes pressions, température et composition que le mélange réel.μ − μ∗ = RTlnφ (II.18)
II.2.6. Activité et coefficient d’activité:
La notion d'activité chimique exprime en thermodynamique l'écart entre les
propriétés d'une espèce chimique dans un mélange réel par rapport aux propriétés de ce
même corps dans un état standard. La notion d'activité est surtout employée pour la
représentation des phases condensées (liquide et solide). De nombreux modèles de
coefficient d'activité ont été développés pour les phases liquides, avec comme état standard
les corps liquides purs.
L'équation (II.4), qui définit l'énergie de Gibbs molaire partielle du composant i dans
un mélange peut être intégrée à une température et pression constante pour le passage de
l’état pur du composant i, à l’état en solution à une fraction molaire arbitraire xi ;
GiE =RT ln (fi /xi fi) = RT ln γi (II.19)
Le rapport (fi /xi fi) sans dimension est défini comme le coefficient d'activité du
composé i dans la solution et représenté par le symbole γ [9,10].
II.3.Equations d’état :
Les équations d’état jouent un rôle central dans le dimensionnement et l’optimisation
des procédés chimiques et pétrochimiques. Chaque année, plusieurs centaines de
publications scientifiques traitent spécifiquement des équations d’état ou utilisent l’une ou
l’autre des nombreuses équations existantes. Une équation d’état exprime la condition
d’équilibre d’un système. Elle établit une relation entre la pression, la température, la
composition, et le volume du système considéré.
La première grande approche dans ce domaine fut celle de Van der Waals, en1873.
Celui-ci proposa la première équation capable de représenter à la fois la phase liquide et la
phase gazeuse. L’immense majorité des équations d’état cubiques actuellement utilisées en
sont le prolongement direct !
La seconde grande approche fut celle du développement en série de puissance du
facteur de compressibilité, également appelée développement du viriel. Un des
aboutissements de cette approche est l’équation de Benedict, Webb et Rubin en 1940 qui
est un développement limité du second ordre du facteur de compressibilité. Les équations
issues du développement du viriel conduisent à de très bonnes représentations des corps
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
26
purs. Cependant, l’application de ces équations aux mélanges est très délicate de par le
grand nombre de paramètres et la complexité des règles de mélange [11].Une équation d’état est une équation qui décrit l’état de la matière sous des
conditions physiques. Elle nous fournit la relation mathématique entre des fonctions d’état
associées à la matière, comme par exemple la température T, la pression P, et le volume V.
Le terme état désigne l’état physique : solide, liquide ou gaz. Les équations d’état sont
primordiales pour la description des propriétés thermodynamiques des fluides[1].II.3.1. L’équation d’état du gaz parfait :
II.3.1.1.Loi des gaz parfaits :
Se basant sur des observations expérimentales, Robert Boyle en 1662 et Edme
Mariotte en 1676 ont développé une équation qui relie la pression P et le volume V d’un
gaz quand la température T et la composition de ce gaz sont gardées constantes :
T = cte : P1V1 = P2V2 (II.20)
Les travaux de Jacques Charles en 1787 et Joseph-Louis Gay-Lussac en 1808
démontrent que le volume d’une quantité de gaz est directement proportionnel à la
température quand la pression reste constante :
P = cte : =V = cte : =
Ces observations combinées sont à l’origine de la première équation d’état connue
sous le nom de l’équation des gaz parfaits :PV = RT (II.21)
P est la pression, v est le volume molaire, T est la température et R la constante universelle
des gaz parfaits, R=8,314 J. mol-1 K-1.
Nous avons aussi vu que la thermodynamique statistique permet d’établir cette loi en
séparant les contributions cinétique et potentielle de l’énergie du système et en faisant la
simple hypothèse que l’énergie d’interaction entre les molécules est nulle.
II.3.1.2. Les gaz réels :
La distinction entre un gaz réel et un gaz parfait est l’aptitude du gaz réel à être
comprimé jusqu’à subir un changement de phase par liquéfaction. Naturellement, cela
suppose de reconsidérer la représentation du système matériel en levant plusieurs des
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
27
hypothèses énoncées pour le gaz parfait. Un gaz réel occupe un volume déterminé et
interagit avec son environnement.
L’écart du comportement d’un gaz réel par rapport à la loi des gaz parfaits permet de
définir un facteur de compressibilité, PV = Z . RT Z ≠ 1[1].
Van der Waals a constaté que le facteur de compressibilité pour des fluides simples
avec des molécules sphériques comme les gaz rares et le méthane ne dépend que des
paramètres réduits T et P définis de la manière suivante :P = et T = (II.22)
Tc et Pc : sont la température critique et la pression critique respectivement.
Alors, toutes les substances ayant les mêmes coordonnées réduites (Tr, Pr) auront
forcément le même facteur de compressibilité Z, c’est la loi des états correspondants.
Cependant, pour des molécules non sphériques, on a constaté qu’il y a une déviation par
rapport à la loi des états correspondants, d’où la nécessité d’introduire un troisième
paramètre qui tient compte du non sphéricité de la molécule. Plusieurs types de paramètres
ont été proposés dont le facteur de compressibilité critique Zc par Meissner et Seferian et le
paramètre α , proposé par Reidel, mais celui qui a connu le plus grand succès est le facteur
acentrique de Pitzer ω défini par :ω = −(LogP ) . − 1 (II.23)P = (II.24)
Le facteur de compressibilité s’exprime alors par la relation suivante :Z = Z( )(T , P ) + ω. Z( )(T , P ) (II.25)
Le premier terme de cette égalité (Z(0)) représente le facteur de compressibilité pour
une molécule sphérique, alors que Z(1) exprime la déviation par rapport à la sphéricité
idéale de la molécule [12,13].
II.3.2.La théorie de Van der Waals :
La première équation d’état reliant les propriétés macroscopiques d’un système est la
loi des gaz parfaits. Celle-ci postule que l’énergie d’interaction entre les molécules est
nulle. De ce fait, son écriture est simple :PV = RTDans cette équation, valable pour une mole de gaz, P est la pression, T la
température, R la constante des gaz parfaits et V représente le volume molaire du gaz.
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
28
L’utilisation de cette équation se limite à la phase gazeuse et au domaine des basses
pressions.
C’est en 1873 que Johannes Diderik Van der Waals exposa sa célèbre équation d’état
dans sa thèse intitulée de la continuité des états liquides et gazeux [5]. Il proposa ainsi la
première équation d’état fournissant une description, quantitative des phases vapeur et
liquide. Pour un corps pur, l’équation s’écrit :P = ( )− (II.26)
Pour un corps pur donné, les deux paramètres ai et bi de l’équation d’état sont
constants et se calculent de la manière suivante :a = Ω ,, (II.27)
b = Ω ,, (II.28)
Ω = ; Ω = (II.29)
Cette équation nécessite la connaissance des deux coordonnées critiques du corps pur
i, la température critique (T , ) et la pression critique (P , ). Elle comprend un terme de
répulsion qui prend en compte le volume des molécules par l’intermédiaire du paramètre b
(covolume) et un terme d’attraction qui dépend du paramètre a. Cette équation,
relativement simple, est donc la première permettant la représentation des différents états
fluides. Pour une température et une pression données, elle est du troisième degré en
volume. Cette équation permet d’obtenir une représentation correcte des propriétés des
fluides d’un point de vue qualitatif mais il n’en va malheureusement pas de même d’un
point de vue quantitatif. Ainsi, les pressions de vapeur saturante des corps purs sont
généralement mal estimées et le volume molaire en phase liquide est toujours surévalué.
Aux yeux de nombreux chercheurs, il fut rapidement évident que le caractère
constant (pour un corps pur donné) et indépendant de la température du terme d’attraction
de Van der Waals pénalisait lourdement l’équation. Après Van der Waals, plusieurs
générations de chercheurs se sont donc appuyées sur ses travaux et ont tenté de modifier
son équation pour obtenir une meilleure représentation des propriétés volumiques,
thermodynamiques et des équilibres de phase des fluides.
II.3.3. Les équations d’état dérivées du développement du Viriel:
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
29
Plusieurs équations d’état empiriques ont été proposées, mais la seule qui reste
fondée sur des bases théoriques solides est l’équation du Viriel. Cette équation est un
développement en série de puissance du facteur de compressibilité autour du point où
fluide réel et gaz parfait se confondent, ce qui correspond à une masse volumique nulle. On
écrira alors :Z = = 1 + + +⋯ (II.30)
Les coefficients B, C, … sont appelés respectivement second, troisième, …
coefficient du Viriel et sont associés respectivement aux interactions deux à deux, trois à
trois, …. Pour un fluide pur, les coefficients du Viriel ne dépendent que de la température.
On peut également définir un développement en pression sous la forme :Z = 1 + B′P + C′P + ⋯ (II.31)
Donc les paramètres sont liés aux coefficients du Viriel par des relations dont nous
ne citons que les deux premières :B = et C = (II.32)
Ces développements en série ne sauraient être considérés comme une équation d’état,
puisqu’ils comportent un nombre infini de termes dont la valeur est inconnue et la
sommation impossible. Par contre, leur troncature a donné naissance aux équations d’état
du Viriel, que l’on caractérise par l’ordre de la troncature et par la nature du
développement dont elles sont dérivées, selon qu’il soit en volume ou en pression [13,14].
II.3.4. Les équations d’état cubiques :
Une équation d’état est dite cubique lorsque la détermination du volume
correspondant à une pression, une température et une composition données implique la
résolution d’une équation du troisième degré .La loi des gaz parfait n’est valable que pour
des gaz à très faible pression (seul le terme répulsif entre les particules est pris en compte).
Van der Waals (1873) améliore cette équation en introduisant un terme d’attraction
moléculaire, et en corrigeant le volume réel occupé par les molécules par le volume
minimale incompressible occupé physiquement par les atomes v-b.
L’équation s’écrit alors sous la forme :P + av (v − b) = RT
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
30
P = ( ) − (II.33)
Cette modification marque un tournant dans l’évolution des équations d’état
cubiques car elle prend en compte à la fois la répulsion et l’attraction des molécules. Ceci
conduit à la représentation des phases gaz et liquides, de nombreuses modifications ont été
apportées à l’équation de Van der Waals (1873) pour améliorer le terme attractif. Les
équations d’état qui en découlent sont regroupées sous l’appellation du van der Waals ou
équations cubiques car le développement de l’équation en volume fait apparaître une
dépendance de degré 3 [15].
Une expression équivalente à l’équation (II.15) peut être exprimée comme suit: [16]Z − (1 + b′ − Ub′)Z + (a′ + wb′ − Ub′ − Ub′ )Z − a b − wb − wb = 0 (II.34)
Avec Z étant le facteur de compressibilité eta = ( ) et b =II.3.4.1.L’équation d’état de Redlich et Kwong (1949) :
En 1949, Redlich et Kwong ont proposé une nouvelle équation d’état comprenant
une modification du terme d’attraction de l’équation de Van der Waals et une dépendance
du paramètre a par rapport à la température. Notons que cette modification du terme
d’attraction effectuée par Redlich et Kwong ne modifie en rien le nombre de paramètres
intervenant dans l’équation. Comme pour l’équation de Vander Waals, les deux paramètres
requis sont la température critique (Tc, i) et la pression critique(Pci) du corps pur i. Cette
équation peut s’écrire de la manière suivante [17] :P = ( )− ( )( ) (II.35)
a (T) = Ω ,, , b = Ω ,, (II.36)
Ω ≈ 0.42748Ω = 0.08664 Et T , = ,Cette équation représente une amélioration sensible de celle de Van der Waals,
notamment concernant les masses volumiques calculées. Elle fut considérée, au moins
pour les corps purs, comme la meilleure jusqu’au début des années 1970. Le mérite de ces
auteurs fut de montrer la voie à suivre pour améliorer l’équation deVander Waals.
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
31
Cependant, les pressions de vapeur des corps purs restent mal calculées et les résultats liés
au calcul d’équilibre liquide – vapeur de systèmes multi constituants ne sont pas toujours
satisfaisants.
II.3.4.2. La modification de Soave (1972) :
Partant de ces constatations, Soave proposa en 1972 une nouvelle modification de la
fonction ai(T) [18]. Considérant que l’amélioration du calcul de la pression de vapeur des
corps purs entraînerait une amélioration dans le calcul des équilibres, liquide – vapeur des
mélanges, Soave s’attacha à déterminer une nouvelle fonction a(T) tout en conservant le
covolume. Ses travaux conduisirent à l’expression, suivante de la fonction à(T) :a (T) = Ω ,, + 1 + f 1 − T , f (II.37)Ω ≈ 0.42748f = 0.48 + 1.574ω − 0.176ω (II.38)
Le paramètre, introduit par Soave, est spécifique du constituant considéré puisqu’il
dépend du facteur acentrique (ω ) du corps pur. L’introduction du facteur acentrique par
Soave ajoute donc un troisième paramètre (ω ) aux deux premiers (T , et P , ) qui
intervenaient tant dans l’équation d’état de van der Waals que dans l’équation
originale de Redlich et Kwong. Depuis les travaux de Soave, l’utilisation des
équations d’état à trois paramètres (T , , P , et ω ) s’est généralisée tandis que les
équations à deux paramètres ne sont plus abordées que d’un point de vue académique.
La modification de Soave entraîna une amélioration sensible du calcul de la pression
de vapeur des corps purs mais ne conduisit pas à une nette amélioration du calcul de la
densité des phases liquides, vu que cela n’était pas le but qu’il s’était fixé.
Depuis les travaux de Soave, les calculs d’équilibres liquide-vapeur à l’aide de cette
équation (combinée à différentes règles de mélange) se sont généralisés. L’équation d’état
dite Soave-Redlich-Kwong (SRK), définie par la relation (II.35) est encore actuellement
l’une des équations d’état les plus utilisées.
II.3.4.3.L’équation d’état de Peng et Robinson (1976) :
Partant du constat que l’équation d’état SRK, malgré les nets progrès réalisés,
présente l’inconvénient d’un calcul peu satisfaisant de la densité des phases liquides, Peng
et Robinson développèrent en 1976 une nouvelle équation d’état [8].
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
32
Nous désignons cette équation par l’abréviation PR76. Dans cette équation, le terme
attractif de l’équation d’état de Van der Waals est une nouvelle fois modifié et la fonction
a(T) est dépendante du facteur acentrique comme c’est le cas dans l’approche de Soave.
L’équation proposée est de la forme :P = ( )− ( )( ) ( ) (II.39)
a (T) = Ω ,, + 1 + f 1 − T , (II.40)
fω = 0.37464 + 1.54226ω − 0.26992ω (II.41)
b = Ω R T ,P ,Ω = 0.457235529 ; Ω = 0.0777960739D’une manière générale, cette nouvelle équation d’état, sans être parfaite, conduit à
un meilleur calcul des pressions de vapeur des corps purs que l’équation SRK mais surtout
à une meilleure restitution de la densité en phase liquide et une meilleure représentation
des équilibres liquide – vapeur pour de nombreux mélanges.
II.3.4.4. L’extension de 1978 :
La forme définitive de l’équation d’état de Peng et Robinson fut fixée en 1978.
Celle-ci est désignée par l’abréviation PR78. En fait, PR78 constitue plus une extension de
PR76 qu’une modification de cette dernière. En effet, l’expression (II.40) concernant le
calcul du paramètre f en fonction du facteur acentrique ne fournit des valeurs
correctes que pour des constituants relativement légers, typiquement du méthane
au décane inclus. Pour cette raison, Peng et Robinson ont donc ajouté une seconde
expression du paramètre f en fonction du facteur acentrique du constituant considéré.
Ils recommandent l’utilisation de la première expression pour des corps purs dont le
facteur acentrique est inférieur ou égale au facteur acentrique du décane et de seconde
pour les constituants dont le facteur acentrique est strictement supérieur à celui du décane.
L’expression (II.40) devient donc :
Si ω ≤ 0.491f = 0.37464 + 1.54226ω − 0.26992ω (II.42)
Si ω > 0.491f = 0.379642 + 1.48503ω − 0.164423ω + 0.016666ω (II.43)
Les expressions (II.39), (II.42) et (II.43) définissent l’équation PR78. Au
même titre que l’équation SRK, l’équation PR78 est restée jusqu’à nos jours très populaire.
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
33
De nombreux types de calcul sont réalisés au moyen de ces deux équations, de
l’estimation des propriétés des corps purs à la description des systèmes multi
composants complexes. Tout comme SRK, PR78 est une équation d’état cubique à
trois paramètres et son utilisation nécessite la connaissance des propriétés critiques du
corps pur (T et P ) et de son facteur acentrique (ω) [19,20,21].
Equation U
Van Der
Waals(VDW)
0 0 RT8P 27R T28PRedlich-
Kwong(RK)
1 0 0.08644RTP 0.42748R T .P T ⁄Soave
(RKS)
1 0 0.08644RTP 0.42748R TP 1 + f 1 − Tf = 0.48 + 1.574ω − 0.176ω
Peng
-Robinson
(PR76)
2 -1 0.0788RTP 0.45724R TP 1 + f 1 − Tf = 0.37464 + 1.54226ω − 0.26992ω
Peng-
Robinson
(PR78)
2 -1 0.0788RTP 0.45724R TP 1 + f 1 − TSi ω ≤ 0.491f = 0.37464 + 1.54226ω − 0.26992ωSi ω > 0.491f = 0.379642 + 1.48503ω − 0.164423ω+ 0.016666ω
Tableau : II.1 : Les paramètres de a et b pour un corps pur [22].
II.4. Les règles de mélange :
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
34
Les paramètres a et b des équations d’état ci-dessus pour un corps pur, sont
évalués à partir des propriétés critiques de ce corps pur (méthode de calcul de
Soave (1972) et en conséquence, à T et P fixés, le seul paramètre restant est v qui est
déterminé par résolution numérique de l’équation cubique. Cependant lorsque ces
équations d’état sont appliquées à la prédiction d’équilibre ou de calcul de propriétés
thermodynamiques de mélanges, les paramètres a et b deviennent des paramètres de
mélange. Leur détermination passe donc par l’application d'une règle de mélanges
adéquate, qui doit tenir compte, non seulement des caractéristiques des composés mis en
jeu, mais également de la composition du mélange ainsi que des interactions qui existent
entre les composés au sein de ce même mélange. L’utilisation des règles de
mélanges revient à considérer que le mélange de composition donnée, se comporte comme
une substance pure hypothétique, ce qui conduit à appeler ce type de modèle "modèle à un
fluide".
Il existe plusieurs différents types de règles de mélange où la plus répandue est sans
doute la règle de mélange conventionnelle où règle de van der Waals ou encore
quadratique [13].
II.5. Les équilibres thermodynamiques de phases :
II.5.1. Introduction:
En thermodynamique, un système thermodynamique est en équilibre thermodynamique
quand il est à la fois en équilibre thermique, mécanique et chimique. L'état local d'un
système en équilibre thermodynamique est déterminé par les valeurs de ses paramètres
intensifs, comme la pression ou la température. Plus spécifiquement, l'équilibre
thermodynamique est caractérisé par le minimum d’une potentielle thermodynamique,
comme l'énergie libre de Helmholtz pour les systèmes température et volume constants, ou
l'enthalpie libre de Gibbs pour les systèmes à pression et température Constantes [9].
II.5.2. Notion de variance et règle de phase:
La variance, ou le degré de liberté, d'une phase uniforme, c’est le nombre maximum de
grandeurs d'état intensives dont on peut imposer arbitrairement la valeur. Ce choix permet
d'attribuer le rôle de variables indépendantes à certaines grandeurs d'état intensives.
La variance v, ou degré de liberté, d'un système hétérogène à plusieurs constituants,
se calcule en appliquant la règle des phases :v = C + 2 − n (II.44)
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
35
n : est le nombre de phases (solide, liquide, vapeur) et c le nombre de constituants
indépendants, qui se calcule comme suit :c = k − r (II.45)
K : est le nombre de constituants et r : est le nombre de réactions particulières entre ces
constituants (équilibres chimiques et/ou relations stœchiométriques) [7,13].
II.5.3. Les conditions d'équilibre:
Généralement, pour n'importe quel constituant i du mélange, la condition d'équilibre
thermodynamique entre deux phases 1 et 2 est donnée par l'égalité des températures, des
pressions et des potentiels chimiques des constituants de chacune des phases [7] :
T1=T2 (II.46)
P1=P2 (II.47)μ T, P, x = μ (T, P, x ) (II.48)
II.5.4. Les équilibres liquide-vapeur :
L’approche la plus simple est de supposer le système comme idéal où d’une façon
générale pour un mélange liquide, la miscibilité entre les différents constituants doit être
totale (miscibilité en toutes proportions). En d’autres termes, Le modèle de la solution
idéale s'applique d'autant mieux que les constituants ont des structures chimiques voisines.
Mathématiquement, ceci permet d’utiliser les lois simples de Raoult et de Dalton qui lient
les compositions des phases liquide et vapeur. Donc pour un système binaire et à une
température T fixée, on peut écrire :P = x P et P = x P Loi de Raoult (II.49)P = P + P d’où y = et y = Loi de Dalton (II.50)
En combinant ces deux lois,y = et y =En réalité, le mélange idéal n'est qu'un modèle très approximatif et la grande majorité
des mélanges s'écartent de celui-ci d'autant plus que les structures chimiques sont
différentes. Pour prendre en compte cette déviation à l'idéalité, un coefficient d'activité a
été introduit et suivant l'importance de l'écart existant par rapport au modèle idéal, trois
types de mélanges peuvent exister:
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
36
- Mélanges azéotropiques où les déviations sont faibles. Le mélange liquide est toujours
miscible en toutes proportions.
- Mélanges homo azéotropiques où les déviations sont fortes mais le mélange liquide
reste toujours miscible en toutes proportions.
- Mélanges hétéro azéotropiques où les déviations sont très fortes. Les deux composés
n'ont qu'une faible affinité (constituants liquides partiellement miscibles) ou aucune
affinité (constituants liquides totalement non miscibles) [5].
II.5.4.1. La condition d’équilibre liquide-vapeur:
Pour chaque constituant i du mélange, la condition d’équilibre thermodynamique
entre phase est donnée par l’égalité des potentiels chimiques des phases qui se réduit, par
définition de la fugacité, à l’égalité des fugacités dans chaque phase pour chaque
constituant. Dans le cas d’un équilibre liquide-vapeur :f = f (II.51)
Principe de Le Châtelier : « Toute modification d’un des facteurs déterminant l’état
d’un système en équilibre provoque un déplacement de l’équilibre dans un sens qui tend à
s’opposer à la variation du facteur considéré » [23].
II.5.4.2. Les différentes représentations des équilibres liquide-vapeur:
Selon les conditions du système considéré, différentes représentations des équilibres
liquide-vapeur peuvent avoir lieu, engendrant différents diagrammes d’équilibre vapeur-
liquide, qui sont décrits comme suit :
1- Diagramme isotherme où à une température fixée, les variations de pression en fonction
de x B et y B sont représentées comme illustré par la figure(II.1) ;
2- Diagramme isobare où à une pression fixée P, on représente les variations de
température en fonction de x B et Y B, comme montré dans la figure. Dans ces conditions
aussi on peut représenter les variations de y B en fonction de x B, (les deux fractions
molaires étant prises à la même température), tel que montré dans la figure II.2 [24].
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
37
Figure II.1: Diagramme isotherme
Figure II.2: Diagramme isobare
Figure II.3: Diagramme isobare d'équilibre liquide-vapeur
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
38
II.5.4.3. Calcul des équilibres liquide-vapeur:
Le calcul des équilibres de phase des systèmes à plusieurs constituants est basé sur le
concept de potentiel chimique dû à J. W. Gibbs. Il démontra qu’à l’équilibre, les potentiels
chimiques de chaque constituant sont, comme la température et la pression, égaux dans
toutes les phases en présence. L’intérêt du potentiel chimique est le fait de pouvoir relier
ses variations dans chaque phase à celles des variables mesurables expérimentalement. On
utilise pratiquement une autre grandeur dérivée du potentiel chimique et introduite par G.
N. Lewis, la fugacité qui exprime la tendance d’un soluté à s’échapper d’une solution, mais
qui tout en gardant les même propriétés fondamentales que le potentiel chimique a
l’avantage d’avoir la dimension d’une pression et d’être, pour les corps purs sous pression
modérée, voisine de la pression en phase vapeur et de la tension de vapeur en phase
liquide. Les conditions d’équilibre entre deux phases s’écrivent donc comme suit [22] :f (1) = f (2) (i = 1,2, . . , Nc) (II.52)f (j) ∶ la fugacité du constituant i dans la phase j.
II.5.4.3. Fugacité en phase vapeur :
On se sert pour le calcul de la fugacité en phase vapeur f iV du coefficient de fugacité
i qui est défini par l’équation :φ (T, P, y ) = f ( T, P, y )/P. y (II.53)
: est la fraction molaire du constituant i en phase vapeur et P la pression.
Pour le calcul du coefficient de fugacité la thermodynamique classique fournit l’expression
suivante [23]:lnφ = ∫ ( υ − RT/P)dp (II.54)υ : est le volume molaire partiel.
II.5.5. Equilibres liquide- liquide:
Les équilibres liquide-liquide sont sélectifs, dans un mélange ternaire qui se sépare
en deux phases liquides, la distribution de chaque constituant reflète les interactions
moléculaires que nous venons d’évoquer, et les procédés d’extraction liquide-liquide
tirent parti de cette sélectivité .
La mise en œuvre de l’extraction liquide-liquide nécessite la connaissance des
équilibres entre les phases. Ils sont indispensables pour définir les paramètres opératoires
du procédé. Comme pour la distillation, des données fiables concernant l’équilibre sont
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
39
indispensables pour la conception et le dimensionnement des colonnes d’extraction. La
détermination des caractéristiques de l’équilibre liquide-liquide est plus facile que celle
de l’équilibre liquide-vapeur. Malgré cela la quantité des données existantes concernant
l’équilibre liquide-liquide est faible par rapport à celle qui est disponible pour l’équilibre
liquide-vapeur [24,25] :
II.5.5.1. Conditions d'équilibre liquide-liquide:
Une interprétation de l'équilibre de phases liquide-liquide, peut être donnée à l'aide
de la variation de l'énergie libre du mélange en fonction de la composition dont le calcul
se fait selon le critère d'isoactivité. Ce dernier est directement lié à la forme de la courbe
représentant l'énergie libre du mélange en fonction de la composition, et particulièrement
sa convexité ou concavité. Le critère de l’équilibre nécessaire et suffisant est que l’énergie
libre de mélange G pour le système soit minimale.
Considérant un système fermé de nombre de constituants Nc constitué de deux
phases en équilibre I et II, l’énergie libre d’excès du système en fonction de la pression P,
la température T et les compositions (n1, n2, n3,….n) est donnée par l’expression suivante :d(n. G) = (n. V) . dp − (n. S) . dT + ∑ μ . dn (II.55)d(n. G) = (n. V) . dp − (n. S) . dT + ∑ μ . dn (II.56)
La variation totale de l’énergie libre du système est donnée par la somme de ces deux
dernières équations pour donner :d(nG) = d(n. G) + d(n. G) (II.57)d(n. G) = (nV). dp − (nS). dT + ∑ μ . dn + ∑ μ . dn (II.58)
Pour une valeur minimale de l’énergie libre de Gibbs on a:d(nG) , = 0 (II.59)
A l’équilibre T et P sont uniformes à travers tout le système et donc l'équation (II.58)
devient:∑ μ . dn + ∑ μ . dn = 0 (II.60)
D’après un bilan de matière :dn = −dn (II.61)∑ (μ − μ ). dn = 0 (II.62)
Et finalement la condition d'équilibre suivante est obtenue:
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
40
μ = μ (i = 1,2,3… , Nc) (II.63)
Pour un même état de référence pour le calcul du potentiel chimique, les activités de
chaque constituant dans chaque phase sont égales et la condition (II.63) devient
[20,26] :a = a (II.64)
Le potentiel chimique peut être considéré comme étant force motrice pendant le
transfert de matière qui entraîne un équilibre de phases. Le système d’équations (II.64)
nous permet de conclure que l’état d’équilibre d’un système est atteint que quand le
potentiel chimique de chacun des constituants est identique dans les deux phases.
Dans notre travail, le système d’équations (II.64) est la base de tous les calculs
d’équilibre entre phases.
Pour l'équilibre ternaire, la fugacité dans les deux phases est égale et le système
d'équation peut être obtenu :f = f (II.65)f = f (II.66)f = f (II.67)
L'expression de fugacité d'un composant i dans la phase φ peut être écrite comme :f = f γ x (II.68)
Si nous considérons le même état de référence, les équations ci-dessus prennent les formes
suivantes :γ x = γ x (II.69)γ x = γ x (II.70)γ x = γ x (II.71)
La normalisation de fraction molaire exige deux équations pour les systèmes ternaires :x + x + x = 1 (II.72)x + x + x = 1 (II.73)
Le coefficient d'activité peut être calculé par la résolution de l’équation de l’énergie
libre d'excès de Gibbs. Dans notre cas, ce dernier est déterminé par les modèles
thermodynamiques NRTL et UNIQUAC.
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
41
II.5.5.2. Conditions de séparation de phases et calcul de l’équilibre liquide-liquide:
Le calcul des équilibres liquide-liquide est plus difficile que celui des équilibres
liquide-vapeur. Dans ce paragraphe, le problème de la séparation de phases est abordé en
montrant les différentes représentations de ces équilibres (mélanges binaires, ternaires et
plus), par différents modèles de calculs pour spécifier les conditions de séparation des
phases. Ensuite sont décrites les méthodes de calculs des compositions des phases en
équilibre. L’énergie libre de Gibbs due à la formation d’une mole de mélange à partir de Nc
constituants purs à une température et pression donnée est la suivante :G = ∑ RTx lna ( i = 1,2, … . , Nc) (II.74)lna = lnγ x (II.75)G = ∑ RTx lnx + ∑ RTx lnγ (II.76)
Donc on peut exprimer l’énergie libre de mélange comme suit :G = G + G (II.77
G = ∑ RTx lnx Et G = ∑ RTx lnγ (II.78)
Donc la représentation de l’énergie libre de mélange G en fonction de la composition
pour un système qui a un comportement idéal revient à représenter la partie idéale de Gqui est G , du fait que la partie d’excès représentant l’écart par rapport à l’idéalité G , est
nulle pour ce genre de mélange, comme il est montré sur la figure (II.4).
- Pour un domaine de variation de x entre x 1 et x 2, on remarque que la courbe située dans
ce domaine représente une concavité le long de ce dernier et mathématiquement la dérivée
seconde de l’énergie libre de mélange G est toujours positive, c’est à dire queG >G et que l’énergie minimale correspond à l’état de mélange à une seule phase, et la
séparation de phase n’est pas possible.
-Il est de même pour les systèmes possédant un comportement modérément non-idéal où
l’influence de la non-idéalité modérée, résidente dans le terme G va seulement modifier la
forme de la concavité de l’énergie libre de mélange G , mais ne donne pas le changement
du signe de la dérivée seconde.
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
42
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
0X1 X X2
Xi
Gm
gm’’
gm
Figure II.4 : Représentation de Gm pour un mélange idéal
II.5.5.3. Les différentes représentations des équilibres liquide-liquide :
II.5.5.3.1. Les systèmes binaires :
Conditions d'équilibre liquide-liquide:
Il existe plusieurs représentations des systèmes binaires, qui sont regroupés sous
quatre types montrés sur la figure (II.6).Les compositions des phases en équilibre
dépendent de la température, le premier type est caractérisé par une température critique
supérieure (figure a), le deuxième type est caractérisé par une température critique
inférieure (figure b), le troisième type est caractérisé par une température critique
supérieure et inférieure en même temps (figure c), le dernier type ne présente aucune
température critique (figure d) [2].
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
43
(c) (d)
Figure II.5 : Types des systèmes binaires.
(a) : UCST (Upper critical solution temperature)
(b) : LCST (Lower critical solution temperature)
(c): UCST and LCST (Upper and Lower critical solution temperature)
(d) : NCST (None critical solution température).
La température de solution critique supérieure, est la limite supérieure des
températures auxquelles il y a séparation de phases. Au-dessus de cette température, les
deux constituants sont totalement miscibles. Cette température existe car la plus grande
agitation thermique des molécules conduit à une plus grande miscibilité des deux
constituants.
Pour certains systèmes, il existe une température de solution critique inférieure, en
dessous de laquelle ils se mélangent en toutes proportions et au-dessus de laquelle ils
forment deux phases, l’eau et le triméthylamine en sont un exemple. Dans ce cas, à basses
températures les deux constituants sont plus miscibles car ils forment un complexe faible,
aux températures supérieures, les complexes se dissocient et les constituants sont moins
miscibles.
Quelques systèmes présentent une température critique supérieure ainsi qu’une
température inférieure. La nicotine et l’eau en sont un exemple.
Pour le cas de la figure (II.6a), le domaine d’immiscibilité est borné par une
température maximale qu’on appelle température critique de la solution. La courbe [ARP]
représente la solubilité de constituant (1) dans le constituant (2) en fonction de la
température, et la courbe [PEB] représente la solubilité de constituant (2) dans le
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
44
constituant (1), la surface comprise entre ces deux courbes indique la région où deux
phases peuvent coexister en même temps et en dehors de cette région, on a miscibilité
totale donc une seule phase.
Considérant une solution de W moles appelée la charge dont la composition est XW
représentée sur la figure (II.6a), les deux phases en équilibre sont représentées par les
points E et R appelée respectivement extrait et raffinat. La ligne [RWE] est appelée ligne
d’équilibre. E et R sont les nombres de moles des deux phases et X E et X R leurs
compositions respectivement. Le bilan matière permet d’écrire :W = R + E (II.65)W. x = R. x + E. x (II.66)= . Règle du bras de levier (II.67)
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
45
II.6. Références citées dans le chapitre II :[1]A.Belkadi.Modelisation de la matière avec l’équation saft pour la prédiction des
propriétés thermodynamique des fluides complexe a travers simulis thermodynamics.Thèse
de doctorat en Génie des Procédés .L’université de Toulouse2008.
[2] J.P.Moulin, Génie des Procédés Génie Chimique, Opérations Unitaires Idéales,
Extraction liquide-liquide, Distillation, Tome 2, Ecole centrale, Paris, 2004-2005.[3]Wikipidia. R. Kubo, Thermodynamics, North-Holland Publishing
Company, 1968.[4]Support de Cours (Version PDF).Internate.[5] Alloy. Phase Diagrams Volume 3 of ASM Hand Book, 1992[6]Critique de la raison pure, Logique transcendantale, Analytique transcendantale, Livre
II, ch 2, sec 3.
E. Bellanger, J. Perez,X. Ducros, V. Renvoizé. Physique MPSI-PCSI-PTSI, Pearson
x.Education France, 2013.
[7] S.I.Sandler.Modelsfor thermodynamic and Phase Equilibria Calculations. Marcel
Dekker Inc. New York. Etats-Unis. 1994.
[8] M. Srinivas, G.P. Rangaiah, Comput. Chem. Eng. 31 (2007) 760–772.
[9] A.L.RIVELLI. Etude thermodynamique des liquides ioniques. Application à la
protection de l’environnement 2010. Université de Nancy.
[10] A. Belabbaci. Etude des équilibres liquide – vapeur des mélanges amines –eau et
alcools – hydrocarbures : mesure Et modélisation. Thèse de doctorat en chimie.
Université Abou Bekr BELKAID Tlemcen 2012.
[11] M. Benedict, G.B. Webb, L.C. Rubin, J. Chem. Phys. 8 (1940) 334-345.
[12] J. Vidal, J. Ch. Lermite, les règles de mélange appliquées aux équations d’état.
Revue de l’institut français du pétrole. Vol 43N1. Janvier1988.
[13] J. Vidal. Thermodynamique. Application au génie chimique et à l’industrie pétrolière.
Edition Technip. Paris. France. 1997.
[14] J.D.Vander Waals, on the continuity of the gaseous and liquid states. Ph.D.
Dissertation, Leiden, 1873.
CHAPITRE II : EQUILIBRES LIQUIDE-LIQUIDE
46
[15] F.Rivollet.Etude des propriétés volumétriques(PVT). D’hydrocarbures légers (C1- C4),
du dioxyde de carbone et de l’hydrogène sulfuremesurs par densimétrie à tube vibrant et
modélisation.Doctorat de l’école des Mines de paris. Génie des procédés.
[16] G. Raabe et al. Phase equilibria in the system nitrogen-ethane and their prediction
using cubic equation of state with different types of mixing rule .Fluid Phase
Equilibria 2004.
[17] O. Redlich, J.N.S. Kwong, Chem. Rev. 44 (1949) 233-244.
[18] G. Soave, Chem. Eng. Sci. 27 (1972) 1197-1203.
[19] J.N. Jaubert, F-Mutelet. Fluid Phase Equilibria. 2004.
[20] J.N. Jaubert, S. Vitu, F. Mutelet, J.P. Corriou.Fluid Phase Equilibria.2005.
[21] S. Vitu, J.N. Jaubert, F. Mutelet.Fluid Phase Equilibria.2006.
[22] R.C. Reid, J.M. Prausnitz, B.E.Poling. The Properties of Liquids and Gases. McGraw-
Hill. New York. 1988.
[23] Smith, J.M., Van ness, H.C.; Chemical engineering series, Mc-Graw Hill.1981.
[24]P. Atkins. The Elements of Physical Chemistry. Third edition.
CHAPITRE III : SYSTEMES TERNAIRES LIQUIDE-LIQUIDE
47
CHAPITRE III
SYSTEMES TERNAIRES LIQUIDE-LIQUIDE
III.1. Introduction:
Les équilibres liquide-liquide ternaires mettent en jeu trois constituants : le solvant
(1), soluté (2) et diluant (3).La mise en contact parfait d’un solvant est une charge
constituée par le soluté et le diluant donnant deux phases en équilibre, on appelle :
- Soluté : le constituant de la charge le plus soluble dans le solvant.
- Extrait : la phase riche en solvant et qui est riche en Soluté.
- Raffinat: la phase riche en inerte (diluant) et qui est pauvre en Soluté [1,2].
III.2. Représentation des mélanges sur les diagrammes ternaires :
Les diagrammes de phases de systèmes ternaires sont représentés à l’aide d’un
diagramme triangulaire équilatéral sur lequel chaque sommet est relatif à l’un des
constituants et chaque côté à l’un des binaires. La composition correspondante à un point
intérieur du triangle s’obtient, pour chaque constituant, en traçant la parallèle au côté
opposé au sommet qui le représente, et se lit à l’intersection de cette parallèle avec l’un ou
l’autre des deux autres côtés.
On peut ainsi représenter les équilibres liquide-liquide à température et pression
données, et l’allure du diagramme va dépendre en tout premier lieu des solubilités
réciproques des constituants, pris deux à deux, Treybal propose une classification des
diagrammes ternaires :
Type I : le mélange ternaire présente un système binaire avec une lacune de miscibilité,
Type II : le mélange ternaire comporte deux systèmes binaires à miscibilité partielle,
Type III : les trois systèmes binaires sont partiellement miscibles.
La majorité des systèmes étudiés sont des types I ou II. La figure (III.1) montre
quelques exemples de diagrammes possibles [3].
CHAPITRE III : SYSTEMES TERNAIRES LIQUIDE-LIQUIDE
48
Figure III .1 : Exemples de diagrammes ternaires. Les régions en gris clair et gris foncé
représentent respectivement des zones où coexistent deux ou trois phases liquides [3].
II.3. Lecture des diagrammes ternaires :
La présence des trois constituants dans le mélange liquide, le soluté C et les deux
constituants A et B, nous conduit à adopter une présentation graphique au moyen des
triangles équilatéraux.
Chaque sommet représente un constituant pur A, B ou C. Sur chaque côté du
triangle on peut indiquer la composition des mélanges binaires (entre 0 % et 100 %) A-B,
B-C, A-C. Chaque point au cœur du triangle représente un mélange ternaire A-B-C. Il
s’agit donc de positionner le point représentatif en fonction de la proportion de chaque
constituant sachant que A% + B% + C% = 100 %. La figure (III.2) rappelle les règles de
lecture du diagramme.
CHAPITRE III : SYSTEMES TERNAIRES LIQUIDE-LIQUIDE
49
Figure III.2 : Principe de lecture des compositions sur les diagrammes ternaires [4]
Les propriétés des triangles permettent d’effectuer la lecture des concentrations
différentes manières (figure III.2) :
Pour un mélange ternaire K, la somme des distances perpendiculaires aux côtés
Ka + Kb + Kc est égale à la longueur de la hauteur Ch du triangle ABC.
La hauteur Ch représente la totalité des fractions de chaque constituant soit 100 % de sorte
que l’on peut lire sur le diagramme.
% A = Ka = 40 % A
% B = Kb = 20 % B
% C = Kc = 40 % C
Ch = 100 % = Ka + Kb + Kc = 1
Chaque longueur de segment perpendiculaire à un côté représente le pourcentage du
constituants du sommet opposé à ce côté.
On peut également obtenir les concentrations d’un mélange ternaire K’ en traçant les
parallèles à chaque côté du triangle. La somme des trois segments obtenus sur les côtés du
triangle Ca’ + Cb’ + Ac ’est égale à la longueur du côté CA du triangle ABC :
CA = Ca’ + a’c’ + c’A, soit CA = CB = AB = 100 % = Ca’ + Cb’ + Ac’, les fractions de
chaque constituant sont :
A% = Ca’ = 10 % A
CHAPITRE III : SYSTEMES TERNAIRES LIQUIDE-LIQUIDE
50
B% = Cb’ = 20 % B
C% = Ac’ = 70 % C
III.4.Courbe de distribution et droites de conjugaison (conodales) :
Tout mélange liquide ternaire ayant une composition globale se situant à l'intérieur
du domaine de démixtion génère la formation de deux phases liquides non miscibles de
compositions distinctes. Celles-ci sont régies par la thermodynamique des mélanges à
l'équilibre. Les constituants du ternaire de composition M (fig. III.3-a) se répartissent dans
l'extrait E riche en C et dans le raffinat R riche en A. Dans le cas retenu, le soluté B est en
concentration supérieure en E qu'en R. La relation barycentrique obtenue à partir des bilans
massiques fait que les points R, M et E sont alignés. Tout autre mélange de départ situé sur
cette droite RE conduit a des phases non miscibles de même composition. Cette droite RE
est la droite de conjugaison représentant l'équilibre de composition des deux phases.
De la même façon le mélange M1 conduit a la formation de deux phases non
miscibles de composition R1 et E1. Bien que sur le diagramme ternaire (fig. –III-3.a) on a
représenté que quatre conodales, il y a en réalité une infinité de droites dans le domaine
biphasique. Ces droites sont rarement parallèles et leurs pentes varient progressivement
dans un sens ou dans l'autre. Dans de très rares cas la pente s'inverse en passant par une
droite de conjugaison horizontale pour laquelle la teneur en soluté est alors identique dans
les deux phases.
Figure III.3: Courbe de distribution (b) obtenue à partir des droites de conjugaison du
ternaire liquide dont le binaire A- C est partiellement miscible [5]
CHAPITRE III : SYSTEMES TERNAIRES LIQUIDE-LIQUIDE
51
Le point P est le point critique (droite conjuguée réduite a un point) traduisant la
limite de passage du domaine biphasique au domaine monophasique. Au point P les
courbes de limite de solubilité des solutions riches en A et celles riches en B se rejoignent.
Le point P est généralement distinct de celui représentant la teneur maximale de B
sur la courbe binodale. La courbe de distribution (fig. III-3-b) représente à l'équilibre la
concentration du soluté dans l'extrait (y) en fonction de la concentration du soluté dans le
raffinat (x). Ainsi si dans le diagramme ternaire (fig. III-3-a) l'équilibre thermodynamique
est représenté par une droite (la conodale RE) sur la courbe de distribution, chaque
équilibre est représenté par un point de coordonnées (R, E) = (x, y).
Compte tenu des pentes des conodales, la courbe de distribution se situe au-dessus de
la bissectrice y = x qui traduit bien que le constituant B se concentre préférentiellement
dans l'extrait. Inversement lorsque la courbe se situe sous la bissectrice, le soluté se
concentre dans le raffinat et les pentes des droites de conjugaison sont négatives.
Le choix d'un solvant C consiste tout d'abord à vérifier que le coefficient de
distribution d = y/x à l'équilibre soit le plus grand possible ce qui limitera d'autant la
quantité de solvant nécessaire a l'extraction [5].
III.5. Systèmes ternaires :
Dans ce chapitre, une revue bibliographique sur les systèmes ternaires qui sont
d’importance technologiques peut être citée. Les résultats retrouvés dans la littérature
résumé par J.M. Sorensen, W. Arlet tels que les paramètres d’interaction,ri et qi ainsi que
les températures utilisées, permettent de donner des idées et des connaissances, sur
lesquels on peut se baser pour choisir nos systèmes et ceci en utilisant les modèles
thermodynamiques NRTL et UNIQUAC.
1/A. Venkataratnal [6] a considéré le système ternaire suivant : Acide acétique, propyl
ester (1), 2-propanone (2), eau (3) qui est du type 1 à une température 30°C et les résultats
étaient :
r1=4.153, r2=2.573, r3=0.92, q1=3.656, q2=2.336, q3=1.4
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 312.05 -120.62 1-2 614.21 -221.30 0.2
1-3 393.61 276.94 0.86 1-3 315.61 1707.9 0.2 0.93
2-3 387.96 -116.39 2-3 338.4 332.55 0.2
Tableau III.1 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système Acide
acétique, propyl ester (1), 2-propanone (2), eau (3) à 30°C à 1 atm [6].
CHAPITRE III : SYSTEMES TERNAIRES LIQUIDE-LIQUIDE
52
2/R.M. De Fré [7] a appliqué le système : cyclohexane (1), benzène (2), tetraméthylène
sulfone (3) du type 1 pour une température de 75°C et pour une température de 100 °C :
r1=4.0464, r2=3.1878, r3=4.0358, q1=3.24, q2=2.4, q3=3.2
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 -109.87 58.601 1-2 601.69 -380.17 0.2
1-3 489.43 64.915 0.71 1-3 1467.9 453.08 0.2 0.44
2-3 -61.714 85.565 2-3 312.49 32.166 0.2
Tableau III.2 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système Cyclohexane
(1), benzène (2), tetraméthylène sulfone (3) à 75°C à 1 atm [7]
r1=4.0464, r2=3.1878, r3=4.0358, q1=3.240, q2=2.400, q3=3.200
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 -161.21 -5.9405 1-2 155.09 129.16 0.2
1-3 476.19 41.073 1.30 1-3 2014.9 313.30 0.2 1.11
2-3 -82.174 83.434 2-3 -72.967 786.47 0.2
Tableau III.3 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système Cyclohexane
(1), benzène (2), tetraméthylène sulfone (3) à 100°Cà 1 atm [7]
3/ R.M.De Fré [7] a utilisé le deuxième système : 1-hexane (1), benzène (2),
tetraméthylène sulfone (3) du type 1 pour une température de 25°C et pour une
température de 50 °C :
r1=4.2697, r2=3.1878, r3=4.0358, q1=3.644, q2=2.400, q3=3.200
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 -23.249 -136.22 1-2 -542.73 16.714 0.2
1-3 654.87 8.0032 0.43 1-3 1619.4 475.4 0.2 0.47
2-3 -28.427 -25.803 2-3 269.32 -433.86 0.2
Tableau III.4 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système 1-hexane
(1), benzène (2), tetraméthylène sulfone (3) à 25°C à 1 atm [7]
CHAPITRE III : SYSTEMES TERNAIRES LIQUIDE-LIQUIDE
53
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 -202.88 98.253 1-2 44.051 3.7173 0.2
1-3 533.97 21.054 0.38 1-3 1483.1 459.64 0.2 0.40
2-3 -8.5917 -13.487 2-3 221.84 62.799 0.2
Tableau III.5 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système 1-hexane
(1), benzène (2), tetraméthylène sulfone (3) à 50 °C à 1atm [7]
4/R.M.De Fré [7] a constaté avec le troisième système : hexane (1), benzène (2),
tetraméthylène sulfone (3) du type 1 pour une température de 75°C :
r1=4.4998, r2=3.1878, r3=4.0358, q1=3.856, q2=2.400, q3=3.200
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 206.28 -190.44 1-2 222.45 -250.73 0.2
1-3 535.68 47.130 1.08 1-3 1490.0 708.49 0.2 1.03
2-3 55.212 13.370 2-3 587.71 -234.04 0.2
Tableau III.6 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système Hexane (1),
benzène (2), tetraméthylène sulfone (3) à 75°C [7]
5/ R.P.Tripathi [8] a considéré le système : heptane (1), toluène (2), tetraméthylène
sulfone (3) du type 1 pour une température de 25°C et 50°C :
r1=5.1742, r2=3.9228, r3=4.0358, q1=4.396, q2=2.968, q3=3.200
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 308.64 -205.76 1-2 315.00 -234.59 0.2
1-3 928.19 33.648 0.68 1-3 18.090 1116.6 0.2 0.55
2-3 105.65 22.554 2-3 583.74 -66.868 0.2
Tableau III.7 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système Heptane (1),
toluène (2), tetraméthylène sulfone (3) à 25°Cà 1 atm [8]
CHAPITRE III : SYSTEMES TERNAIRES LIQUIDE-LIQUIDE
54
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 144.08 -100.33 1-2 5.5478 80.669 0.2
1-3 428.34 93.362 0.49 1-3 1125.2 950.22 0.2 0.48
2-3 148.84 0.78058 2-3 555.72 -49.398 0.2
Tableau III.8 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système Heptane (1),
toluène (2), tetraméthylène sulfone (3) à 50°C à 1 atm [8]
6/ I.L.Krupatkin [9] a appliqué le système : eau (1), acide acétique, amide, N, N-
diméthyle(2), diisopropyl éther (3) du type 1 pour une température de 25°C :
r1=0.9200, r2=3.5332, r3=4.7421, q1=1.400, q2=2.968, q3=4.088
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 -13.270 -175.48 1-2 452.70 -492.23 0.2
1-3 236.96 514.57 0.44 1-3 1688.3 399.41 0.2 0.67
2-3 56.322 67.888 2-3 330.46 42.428 0.2
Tableau III.9 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système Eau (1),
acide acétique, amide, N, N-diméthyle (2), diisopropyl éther (3) à 25°C à 1 atm[9]
7/J.R.Davis [10] a considéré le système : benzène (1), 2-butanol (2), eau (3) du type 2
pour une température de 30°C et les résultats:
r1=3.1878, r2=3.4535, r3=0.9200, q1=2.400, q2=3.048, q3=1.400
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 255.84 -65.562 1-2 887.24 -280.61 0.2
1-3 794.49 680.02 0.4 1-3 1275.8 1762.8 0.2 0.52
2-3 7.3172 193.32 2-3 -301.66 1330.9 0.2
Tableau III.10 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système Benzène
(1), 2-butanol (2), eau (3) à 30°C à 1 atm [10]
L.R.Evans [11] a repris le système benzène (1), 2-butanol (2), eau (3) du type 2 pour
une température de 25°C et a constaté les résultats suivants :
CHAPITRE III : SYSTEMES TERNAIRES LIQUIDE-LIQUIDE
55
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 39.644 54.314 1-2 403.41 11.084 0.2
1-3 576.97 328.97 0.42 1-3 1036.8 1841.7 0.2 0.44
2-3 7.0857 183.67 2-3 -309.40 1314.3 0.2
Tableau III.11 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système Benzène
(1), 2-butanol (2), eau (3) à 25°C à 1 atm [11]
8/J.C.Smith [12] a appliqué le système benzène (1), pyridine (2), eau (3) du type 1 pour
une température de 60°C et a résumé les résultats suivants :
r1=3.1878, r2=2.9993, r3=0.9200, q1=2.400, q2=2.113, q3=1.400
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 -70.519 -83.664 1-2 226.52 -614.41 0.2
1-3 672.71 195.23 0.74 1-3 567.88 1629.2 0.2 1.48
2-3 57.769 -301.58 2-3 194.38 19.285 0.2
Tableau III.12 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système Benzène
(1), pyridine (2), eau (3) à 60°C à 1 atm[12]
G.N.Vriens [13] a repris le même système benzène (1), pyridine (2), eau (3) du type 1
pour une température de 25°C et les résultats étaient comme suit :
r1=3.1878, r2=2.9993, r3=0.9200, q1=2.400, q2=2.113, q3=1.400
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 -210.60 -66.571 1-2 -533.34 -475.61 0.2
1-3 603.28 224.72 0.94 1-3 529.47 2012.6 0.2 1.59
2-3 35.990 -372.7 2-3 539.79 -690.01 0.2
Tableau III.13 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système Benzène
(1), pyridine (2), eau (3) à 25°C à 1 atm [13]
9/K. Kuchynka [14] a utilisé le système : eau (1), 2-ethoxy éthanol (2), éthyle benzène
(3) du type 1 pour une température de 20°C :
CHAPITRE III : SYSTEMES TERNAIRES LIQUIDE-LIQUIDE
56
r1=0.9200, r2=3.6982, r3=4.5972, q1=1.400, q2=3.292, q3=3.508
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 -122.82 -55.277 1-2 418.32 -421.72 0.2
1-3 260.94 631.51 0.53 1-3 2505.7 905.49 0.2 0.32
2-3 -76.434 77.959 2-3 -97.911 230.66 0.2
Tableau III.14 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système Eau (1), 2-
ethoxy éthanol (2), éthyle benzène (3) à 20°C à 1atm [14]
10/K.S.Narashimhan [15] a étudié le système : acide acétique, butyle ester (1), phénol
(2), eau (3) du type 2 pour une température de 30°C et les résultats :
r1=4.8274, r2=3.5517, r3=0.9200, q1=4.196, q2=2.680, q3=1.400
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 -252.83 -1.9772 1-2 2023.8 -1257.0 0.2
1-3 318.54 895.39 0.96 1-3 577.31 1075.7 0.2 2.06
2-3 -217.12 403.39 2-3 -386.77 1429.3 0.2
Tableau III.15 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système Acide
acétique, butyle ester (1), phénol (2), eau (3) à 30°C à 1 atm[15]
11/ T.S.Wittrig [16] a considéré le système : heptane (1), hexane (2), méthanol (3) du
type 2 pour une température de 32.8°C :
r1=5.1742, r2=4.498, r3=1.4311, q1=4.396, q2=3.856, q3=1.432
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 -71.593 57.909 1-2 -325.46 295.13 0.2
1-3 620.68 2.3547 0.7 1-3 305.35 560.90 0.2 0.72
2-3 547.69 -2.0154 2-3 258.44 475.42 0.2
Tableau III.16 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système Heptane
(1), hexane (2), méthanol (3) à 32.8°C à 1atm [16]
12/Lv. Ran [17] a étudié récemment le système : eau (1), o-crésols (2), méthyle butyle
cétone (3) du type 1 à une température de 25.2°C et il constaté les résultats suivants :
r1=0.9200, r2=4.2867, r3=4.5967, q1=1.400, q2=3.248, q3=3.956
CHAPITRE III : SYSTEMES TERNAIRES LIQUIDE-LIQUIDE
57
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 -328.08 321.31 1-2 252.480 -616.300 0.2
1-3 -416.44 -104.76 0.159 1-3 1404.24 -1972.61 0.2 0.186
2-3 130.04 -421.80 2-3 -362.010 2125.61 0.2
Tableau III.17 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système Eau (1), o-
crésols (2), méthyle butyle cétone (3) à 25.2°C à 1 atm [17]
13/S. Zhipeng [18] a appliqué ces calculs pour le système ionique : eau (1), acide
acétique (2), 1, 2,4-trimethylbenzene (3) à une température de 30.2°C :
r1=2.2024, r2=0.9200, r3=5.3928, q1=2.0720, q2=1.4000, q3=4.1040
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 -4.84 1971.10 1-2 4.010 -1443.80 0.3
1-3 -0.31 -113.650 0.51 1-3 6.620 459.310 0.2 0.89
2-3 0.51 -173.410 2-3 1.290 282.480 0.2
Tableau III.18 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système Eau (1),
acide acétique (2), 1, 2,4-trimethylbenzene (3) à 30.2°C à 1atm [18]
14/ W.Liu [19] a utilisé cette fois ci le système ionique : eau (1), 2-propanol (2), 1-
hexyl-3-methylimidazolium bis (trifluoro méthyle sulfonyl) imide ionique (3) à une
température de 25.15°C, ainsi ces résultats sont comme suit:
r1=13.0484, r2=2.7791, r3=0.9200, q1=10.0969, q2=2.5080, q3=1.3997
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 0.4353 1.8319 1-2 19.2994 -4.4787 0.24
1-3 -1.2438 6.8590 0.0126 1-3 20.6385 0.0896 0.24 0.0148
2-3 3.3731 -0.5465 2-3 12.3157 9.2909 0.24
Tableau III.19 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système Eau (1),
propanol (2), 1-hexyl-3-methylimidazolium bis (trifluoro méthyle sulfonyl) imide ionique (3) à
25.15°C à 1 atm [19]
15/J .Waddel [20] a utilisé le système ternaire de type 1 : Eau (1), acide acétique(2),
benzène (3) à une température de 25.00°C, ainsi ces résultats sont comme suit:
r1=0.9200, r2=2.2024, r3=3.1878, q1=1.400, q2=2.072, q3=2.400
CHAPITRE III : SYSTEMES TERNAIRES LIQUIDE-LIQUIDE
58
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 -266.09 -129.95 1-2 -88.738 -325.86 0.2
1-3 596.58 703.31 0.61 1-3 1804.8 924.96 0.2 0.62
2-3 -69.725 0.82389E-01 2-3 188.14 -154.94 0.2
Tableau III.20 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système Eau (1),
acide acétique (2), benzène (3) à une température de 25°C [20]
16/R.M. De Fré [21] a utilisé le système : Heptane (1), toluène (2), tetraméthylène
Sulfone (3) du type 1 pour une température de 75°C :
r1=5.1742, r2=3.9228, r3=4.0358, q1=4.396, q2=2.968, q3=3.200
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 -184.83 145.74 1-2 308.43 -311.13 0.2
1-3 728.09 3.9169 0.27 1-3 1707.5 796.45 0.2 0.29
2-3 61.894 26.059 2-3 436.20 19.898 0.2
Tableau III.21 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système Heptane
(1), toluène (2), tetraméthylène Sulfone (3) pour une température de 75°C à 1 atm [21]
17/T.M.Lesteva[22] a considéré le système : 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol
(2), eau (3) du type 1 pour une température de 20°C et 75°C :
r1=3.4543, r2=4.4305, r3=0.9200, q1=3.052, q2=3.944, q3=1.400
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 325.63 -88.875 1-2 356.80 -645.60 0.2
1-3 -18.286 280.83 0.57 1-3 -329.23 1555.6 0.2 0.63
2-3 82.135 -108.49 2-3 -603.71 -382.73 0.2
Tableau III.22 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système1-Butanol
(1),3-méthyle, 1, 3-butane diol (2), eau (3) à 20°C à 1 atm[22]
CHAPITRE III : SYSTEMES TERNAIRES LIQUIDE-LIQUIDE
59
r1=3.4543, r2=4.4305, r3=0.9200, q1=3.052, q2=3.944, q3=1.400
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 127.20 -155.17 1-2 355.00 -807.27 0.2
1-3 -81.052 400.70 0.49 1-3 -476.57 1928.80 0.2 0.67
2-3 -28.899 -128.99 2-3 -618.25 -389.80 0.2
Tableau III.23 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système1-Butanol
(1) ,3-méthyle, 1, 3-butane diol (2), eau (3) à 75°C à 1 atm [22]
18/A.E.Skrzec[23] a appliqué le système : Nitro, méthane (1), acide acétique (2), eau(3)
du type 1 pour une température de 26.7°C :
r1=2.0086, r2=2.2024, r3=0.9200, q1=1.868, q2=2.072, q3=1.400
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 -130.12 -110.53 1-2 706.31 -708.05 0.2
1-3 386.71 258.56 0.43 1-3 410.68 866.02 0.2 0.45
2-3 -333.09 102.04 2-3 67.480 -686.61 0.2
Tableau III.24 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système Nitro,
méthane (1), acide acétique(2), eau (3) à 26.7°C[23]
19/V.P.Sazonov[24] a considéré le système : 1-Hexanol (1), Nitro, méthane (2), eau (3)
du type 2 pour une température de 40°C et les résultats:
r1=4.8031, r2=2.0086, r3=0.9200, q1=4.132, q2=1.868, q3=1.400
UNIQUAC
RMSD
NRTL
αij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 419.32 -18.011 1-2 669.26 82.182 0.2
1-3 74.291 333.35 0.19 1-3 -141.28 2192.2 0.2 0.56
2-3 353.78 204.68 2-3 327.23 774.33 0.2
Tableau III.25 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système1-Hexanol
(1), Nitro, méthane (2), eau (3) à 40°C à 1 atm [24]
20/ P.Dakshinamurty [25] a appliqué le système : Eau (1), acide acétique(2), toluène (3)
du type 1 pour une température de 30°C et a résumé les résultats suivants :
CHAPITRE III : SYSTEMES TERNAIRES LIQUIDE-LIQUIDE
60
r1=0.9200, r2=2.2024, r3=3.9228, q1=1.400, q2=2.072, q3=2.968
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 -323.46 -50.644 1-2 -108.27 -237.84 0.2
1-3 433.38 797.83 0.88 1-3 2173.5 1160.3 0.2 1.01
2-3 -35.149 -44.159 2-3 401.73 -274.26 0.2
Tableau III.26 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système Eau (1),
acide acétique(2), toluène (3) à 30°C à 1 atm [25]
21/M. Pegoraro [26] a utilisé le système : Furfural (1), acide acétique (2), eau (3) du
type 1 pour une température de 25.0°C :
r1=3.1680, r2=2.2024, r3=0.9200, q1=2.484, q2=2.072, q3=1.400
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 342.99 -361.92 1-2 514.63 -757.65 0.2
1-3 149.81 110.29 1.01 1-3 28.810 1248.6 0.2 0.37
2-3 -127.49 -419.83 2-3 -250.83 -502.50 0.2
Tableau III.27 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système Furfural
(1), acide acétique (2), eau (3) à 25.0°C à 1 atm [26]
E.L.Heric [27] a repris le même système: Furfural (1), acide acétique (2), eau (3) du
type 1 pour une température de 25.0°C :
r1=3.1680, r2=2.2024, r3=0.9200, q1=2.484, q2=2.072, q3=1.400
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 342.99 -361.92 1-2 514.63 -757.65 0.2
1-3 149.81 110.29 1.01 1-3 28.810 1248.6 0.2 0.37
2-3 -127.49 -419.83 2-3 -250.83 -502.50 0.2
Tableau III.28 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système Furfural
(1), acide acétique (2), eau (3) à 25.0°C à 1 atm [27]
22/G. Tagliavini [28] a utilisé le système : Eau (1), morpho line (2), benzène (3) du
type 1 pour une température de 20°C :
CHAPITRE III : SYSTEMES TERNAIRES LIQUIDE-LIQUIDE
61
r1=0.9200, r2=3.4740, r3=3.1878, q1=1.400, q2=2.796, q3=2.400
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 -209.58 -178.10 1-2 505.11 --615.30 0.2
1-3 426.53 709.00 1.33 1-3 1795.9 1131.7 0.2 0.90
2-3 -27.637 -43.701 2-3 -62.908 56.382 0.2
Tableau III.29 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système Eau (1),
morpho line (2), benzène (3) à 20°C à 1 atm [28]
23/A .F.Colburn [29] a utilisé le système : Trichloro éthane (1), éthanol (2), eau (3) du
type 1 pour une température de 25°C :
r1=3.3092, r2=2.1055, r3=0.9200, q1=2.860, q2=1.972, q3=1.400
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 7.5913 -90.57 1-2 1049.4 52.334 0.2
1-3 714.75 461.75 0.53 1-3 931.38 2434.4 0.2 0.46
2-3 -249.88 -148.10 2-3 -406.94 -959.95 0.2
Tableau III.30 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système
Trichloro, éthane (1), éthanol (2), eau (3) à 25°C à 1 atm [29]
24/V.V.Udovenko[30] a étudié le système : Eau(1), acide formique (2), benzène(3) du
type 1 pour une température de 45°C et les résultats :
r1=, r2=2.7791, r3=0.9200, q1=10.0969, q2=2.5080, q3=1.3997
UNIQUAC ParamètresRMSD
NRTL Paramètresαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 -240.29 -173.97 1-2 -347.62 -149.86 0.2
1-3 322.29 672.37 0.41 1-3 1314.6 1230.7 0.2 0.23
2-3 151.20 342.99 2-3 680.31 263.13 0.2
Tableau III.31 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système Eau(1),
acide formique (2), benzène(3) à 45°C à 1 atm [30]
25/R. A. Alberty [31] a étudié le système : Benzène(1), 1-propanol ,2-méthyle(2),
eau(3) du type 2 pour une température de 25°C et les résultats :
CHAPITRE III : SYSTEMES TERNAIRES LIQUIDE-LIQUIDE
62
r1=3.1878, r2=3.4535, r3=0.9200, q1=2.400, q2=3.048, q3=1.400
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 90.286 69.018 1-2 227.28 153.98 0.2
1-3 676.67 296.83 0.24 1-3 820.70 1299.3 0.2 0.35
2-3 61.625 202.68 2-3 -215.98 1415.22 0.2
Tableau III.32 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système Benzène
(1),1-propanol ,2-méthyle(2), eau(3) à 25°C à 1 atm[31]
26/I.L.Krupatkin[32] a appliqué le système : Acétophénone (1), furfural(2), eau (3) du
type 2 pour une température de 60°C et a résumé les résultats suivants :
r1=4.6941, r2=3.1680, r3=0.9200, q1=3.608, q2=2.484, q3=1.400
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 10.139 -15.660 1-2 -128.13 -122.95 0.2
1-3 332.14 94.934 0.20 1-3 226.14 1133.6 0.2 0.41
2-3 146.92 -110.04 2-3 29.037 1096.9 0.2
Tableau III.33 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système
Acétophénone (1), furfural(2), eau (3) à 25°C à 1 atm [32]
27/A.N.Campbell [33] a étudié le système : Aniline (1), phénol(2), eau(3) du type 2
pour une température de 25.4 °C et a résumé les résultats suivants :
r1=3.7165, r2=3.5517, r3=0.9200, q1=2.816, q2=,2.680 q3=1.400
UNIQUACRMSD
NRTLαij RMSDi-j Aij Aji i-j Aij Aji
1-2 -191.17 -104.95 1-2 -524.02 -301.13 0.2
1-3 115.83 121.32 1.22 1-3 30.260 1221.9 0.2 2.05
2-3 4.1268 55.386 2-3 -240.38 1212.1 0.2
Tableau III.34 : Paramètres d’interaction en utilisant UNIQUAC et NRTL du système Aniline
(1), phénol(2), eau (3) à 25.4° à 1 atm [33]
CHAPITRE III : SYSTEMES TERNAIRES LIQUIDE-LIQUIDE
63
III.6. Références citées dans le chapitre III :
[1] GERARD COTE. Technique d’Ingénieur. Opérations Chimiques Unitaires – Extraction
liquide-liquide, J2760.2008.
[2] Cours de 1er Année Master GPC-module opérations unitaires , Dr.Bendada-
UNIVERSTY OEB L’ARBI BEN MHID.
[3] Treybal, R.Mass Transfert Operations. McGraw Hill Book Company, Singapore.1980.
[4] Whittier, P. Raffinage et Génie Chimique .Tome 1. Deuxième Edition
Technique.1972.Paris. France.
[5] La thèse Etude expérimentale de l'équilibre liquide-liquide des systèmes ternaires :( n-
heptane + xylène + méthanol), (n-heptane+toluène+ méthanol), (n-heptane+
xylène+sulfolane) et (n-heptane + toluène + sulfolane). (Télécharger le fichier original) par
Mourad TOUATI
[6] A. Venkataratnal, R.Jagannadha Rao, C.Venkata Rao. Chemical Engineering Science.7
(1957) 102.
[7] R.M. De Fre.Liquid-Liquid Equilibrium Data Collection.Dechema.Chemistry Data
Series, Vol .V, Part 3.1980. Pages 75-78, 83, 89.
[8] R.P. Tripathi, A.R. Ram, P. BhimeshwaraRao. Chemical Engineering Data 20 1975.
261.
[9] I.L. Krupatkin, E.N. Avtonomova. Liquid-Liquid Equilibrium Data Collection.
Dechema. ChemistryData Series, Vol .V, Part 3.1980.
[10] J.R.Davis, L.R.Evans. Journal Chemical Engineering Data 5 (1960) 401.
[11] L.R.Evans, Jeng-Shyong Lin. Journal Chemical Engineering Data 13 (1968) 14.
[12] J.C.Smith, V.D.Stibolt, R.W.Day. Medcalf. Industrial Engineering Chemistry.
43.1951. 190.
[13] G.N. Vriens, E.C. Medcalf. IndustrialEngineering Chemistry. 45 (1953)1098.
[14] K. Kuchynka, T. Boublik, V. Fried. Liquid-LiquidEquilibrium Data Collection.
Dechema. Chemistry Data Series, Vol .V, Part 3.1980. Pages 158.
[15] K.S.Narashimhan, C.C. Reddy, K.S. Chari. Journal Chemical Engineering Data 7
(1962) 340.
CHAPITRE III : SYSTEMES TERNAIRES LIQUIDE-LIQUIDE
64
[16] T.S.Wittrig. Liquid-Liquid Equilibrium Data Collection.Dechema.Chemistry Data
Series, Vol .V, Part 3.1980. Pages 133.
[17] Lv. Ran, Zhuowang, Libo.li, Yun, Chen. Liquid-liquid equilibria in the ternary
systems water+cresols+methylbutyl ketone at 298.2 and 313.2°K: Experimental data and
correlation. Fluid Phase Equilibria. 404 (2015) 89-95.
[18] S. Zhipeng,Q.Wang, L. Chen, Z.Xiong, C. Chuxiong. Liquid-liquid equilibria for
ternary systems water+acetic acid+1, 2, 4-trimethylbenzene and water+acetic acid+1, 3, 5-
trimethylbenzene at (303.2-343.2) K. Fluid Phaseequilibria. 414 (2016) 48-54.
[19]W.Liu Z.Zhen, R.Yongsaeng, X. Xicai, W.Yinglong. Liquid-liquid equilibria for
ternary mixtures of water+2-propanol+1-alkyl-3-methylimidazoliumbis
(trifluoromethylsulfonyl) imide ionic liquids at 298.15 K. Fluid Phase equilibria. 412
(2016) 205-210.
[20] J. Waddel, J. Phys.Chem.2 (1898)233, Liquid-Liquid Equilibrium Data
Collection.Dechema. Chemistry Data Series, Vol .V, Part 2.1980. Pages241.
[21] R.M. De Fre, Thesis Gent 1976, Liquid-Liquid Equilibrium Data Collection.
Dechema.Chemistry Data Series, Vol .V, Part 3.1980. Pages96.
[22]T.M.Lestiva, S.K.Ogorodnikov, T.N.Tyvina, Zh.Prikl.Khim. (Leningrad) 41
(1968)1159, Liquid-Liquid Equilibrium Data Collection.Dechema.Chemistry Data Series,
Vol .V, Part 3.1980, Pages117.
[23] A.E.Skrzec, N.F.Ind.Eng.Chim.46 (1954)2245, Liquid-Liquid Equilibrium Data
Collection. Dechema.Chemistry Data Series, Vol .V, Part 2.1980. Pages66.
[24]V.P.Sazonov, N.P.Markuzin, V.V.Filippov.Zh.Prikl.Khim. (Leningrad) 50
(1977)1524, Liquid-Liquid Equilibrium Data Collection.Dechema.Chemistry Data Series,
Vol .V, Part2.1980.Pages 71.
[25]P.Dakshinamurty, V.Subrahmanyam, NarsimhaRaoM.J.Appl.Chim.Biotechnol.23
(1973) 323, Liquid-Liquid Equilibrium Data Collection. Dechema.Chemistry Data Series,
Vol .V, Part 2.1980.Pages 294.
[26]M.Pegoraro, G.Guglielmi.Chim.Ind. (Milan) 37(1955)1035, Liquid-Liquid
Equilibrium Data Collection.Dechema.Chemistry Data Series, Vol .V, Part 2.1980.
Pages231.
CHAPITRE III : SYSTEMES TERNAIRES LIQUIDE-LIQUIDE
65
[27]E.L. Heric, Rutledge R.M.Can.j.Chim.Eng. 38(1960)46, Liquid-Liquid Equilibrium
Data Collection.Dechema.Chemistry Data Series, Vol .V, Part 2.1980. Pages232.
[28]G.Tagliavini, G.Arithm, M.Biancani. Chim.Ind. (Milan) 37(1955)882, Liquid-Liquid
Equilibrium Data Collection.Dechema.Chemistry Data Series, Vol .V, Part 3.1980. Pages
105
[29]A.F.Colburn, PhillipsJ.C.Trans.AM.Inst.Chim.Eng.40 (1944)333, Liquid-Liquid
Equilibrium Data Collection. Dechema.Chemistry Data Series, Vol .V, Part 2.1980.
Pages153.
[30] V.V .Udovenko, Aleksandrova L.P.Zh.Fiz .Khim.37 (1963)52, Liquid-Liquid
Equilibrium Data Collection. Dechema.Chemistry Data Series, Vol .V, Part 2.1980.
Pages55.
[31] R.A .Alberty, Washburn E.R.J.Phis.Chim.49 (1945)4, Liquid-Liquid Equilibrium
Data Collection. Dechema.Chemistry Data Series, Vol .V, Part 3.1980. Pages142.
[32] I.L. Krupatkin, Glagoleva M.F.Zh.Prikl.Khim. (Leningrad) 44 (1971) 2366, Liquid-
Liquid Equilibrium Data Collection.Dechema.Chemistry Data Series, Vol .V, Part
3.1980. Pages205.
[33]A.N.Campbell, J.Am.Chim.Sos.67 (1945) 981, Liquid-Liquid Equilibrium Data
Collection.Dechema.Chemistry Data Series, Vol .V, Part 3.1980. Pages290.
CHAPITRE IV : MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
66
CHAPITRE IV
MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
IV.1.Généralités sur les modèles à enthalpie libre d’excès :
Les modèles à enthalpie libre d’excès sont des méthodes de détermination du
coefficient d’activité d’une molécule en solution. Ce sont des méthodes couramment
répandues et tous les principaux modèles thermodynamiques qui expriment le coefficient
d’activité en font partie. Les fonctions d’excès sont des propriétés thermodynamiques des
solutions qui sont en excès par rapport à une solution idéale dans les mêmes conditions
(température, pression, composition). Pour une solution idéale, toutes les fonctions d’excès
sont nulles. Parmi ces grandeurs d’excès, l’enthalpie libre d’excès g qui est défini
par :g = g( à . ) − g( . ) (IV.1)
Cette fonction peut être positive aussi bien que négative, et elle peut être écrite sous
forme d’une grandeur molaire partielle de la même façon que les grandeurs
thermodynamiques habituelles :G = . . (IV.2)
Comme elle représente directement l’écart à l’idéalité, l’enthalpie libre d’excès est
reliée au coefficient d’activité de la manière suivante :
= ∑ x ln γ (IV.3)
Afin de remonter à l’expression du coefficient d’activité dans le cas d’un mélange
binaire, on peut retrouver, en appliquant l’équation de Gibbs-Duhem, l’équation suivante :
= ln (IV.4)
Les équations (IV.1) et(IV.2) permettent donc, moyennant la connaissance de
l’expression de l’enthalpie libre d’excès molaire G , la détermination du coefficient
d’activité du soluté. L’étape indispensable est donc l’expression de G RT⁄ qui est
généralement détaillée par un modèle thermodynamique [1].
Comme souligné ci-dessus, ces modèles sont élaborés afin de tenir compte des non
idéalités des mélanges liquides par l’intermédiaire du coefficient d’activité γ .Toutes les
CHAPITRE IV : MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
67
corrélations des modèles d’activité se basent sur la fonction d’énergie molaire d’excès de
Gibbs d’un mélange réel, et qui est définie comme étant l’énergie observée d’un mélange
en excès, au-delà de ce quelle serait si la solution se comportait idéalement, à la même
température et pression elle est donnée par :g(T, P, x) = g (T, P, x) + RT∑ x ln γ (T, P, x)(IV.5)
Où la quantité de l’énergie libre d’excès est donnée comme suit :g (T, P, x) = RT∑ x ln γ (T, P, x) (IV.6)g, g ,g : Les énergies libres molaires du mélange, idéale et d’excès, respectivement.
Le coefficient d’activité est donné par la relation suivante :RT ln γ = (T, P, X) (IV.7)
R : la constante des gaz parfaits,
T : la température,γ : Le coefficient d’activité du constituant i,g : L’énergie libre molaire d’excès,x : La fraction molaire du constituant i.
Différents modèles proposent diverses représentations de l’énergie d’excès de Gibbs
en fonction de la concentration à température constante pour des mélanges liquides non
idéaux, ils ont tous besoin d’un certain nombre de données expérimentales permettant
d’ajuster leurs paramètres.
Ces modèles vont des plus anciens, tels que ceux de Margules et Van Laar, aux plus
récents tels que ceux d’UNIQUAC, UNIFAC, Wilson et NRTL. Ces derniers sont les plus
souvent employés, plus précis et surtout s’adaptent aux mélanges à plusieurs constituants
en n’exigeant que des paramètres relatifs aux systèmes binaires. Selon que ces modèles
nécessitent des données expérimentales ou pas ; ils se divisent en deux catégories : les
modèles semi prédictifs et les modèles prédictifs [2].
IV.2.Les modèles semi-prédictifs :
Les modèles semi-prédictifs sont des modèles nécessitant des données
expérimentales. Généralement, des paramètres d’interaction sont établis à partir de celles-
ci et permettent l’usage de la méthode de manière plus large (à toutes les températures
CHAPITRE IV : MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
68
désirées) Parmi les modèles de coefficient d’activité, on retrouve principalement, celui de
Van Laar et de Margules.
Ensuite, on trouve des modèles plus complexes basés sur le concept de composition
locale, comme les modèles de Wilson, NRTL, UNIQUAC.
IV.2.1.Modèles de Van Laar et de Margules :
Les modèles de Van Laar et de Margules permettent de décrire les systèmes binaires,
une équation de la fonction d'excès molaire de Gibbs est proposée à l'aide de deux
paramètres A 12 et A 21 fonctions de la température et obtenus à partir de données
expérimentales. L’équation de Van Laar est donnée comme suit:
. = . . .. . (IV.8)
A , A : les paramètres de VAN LAAR qui sont fonction de la température. Les
coefficients d’activité peuvent être dérivés à partir de l’équation (IV.7) pour aboutir aux
expressions suivantes :lnγ = .. (IV.9a)
lnγ = .. (IV.9b)
Les équations (IV.9a, b) déterminent la variation des coefficients d’activités en
fonction de la composition et des paramètres de VAN LAAR. Les paramètres ajustables
et peuvent être déterminés à dilution infinie, et dans ce cas ,ils sont indépendants
de la concentration, mais seulement fonction de la température.lim→ lnγ = lnγ = A (IV.10a)
lim→ lnγ = lnγ = A (IV.10b)γ et γ : Les coefficients d’activités à dilution infinie.
Dans le cas d’un système ternaire, l’équation la plus simple qui a été proposée pour
exprimer la variation du coefficient d’activité est celle de VAN LAAR à deux suffixes,
exprimée comme suit :
lnγ = . . . . . . . .. . . (IV.11a)
CHAPITRE IV : MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
69
lnγ = . . . . . . . .( ). . (IV.11b)
lnγ = . . . . . . . .( ). . (IV.11c)
Les constantes de VAN LAAR de ces équations sont déterminées à partir des
systèmes binaires.
pour le binaire (1 − 2) A = lim→ , → (γ )A = lim→ , → (γ )pour le binaire (1 − 3) A = lim→ , → (γ )A = lim→ , → (γ )pour le binaire (2 − 3) A = lim→ , → (γ )A = lim→ , → (γ )
Mathématiquement, l’équation de VAR LAAR est très facile à manipuler, et elle est
applicable pour tous les liquides, même ceux non-polaires [3].
Ensuite, on trouve des modèles plus complexes et plus récents tels que ceux décrits
ci-après (Wilson, NRTL, UNIQUAC) sont plus souvent employés, plus précis et surtout
s'adaptent aux mélanges multi composants en n'exigeant que des paramètres relatifs aux
systèmes binaires.
IV. 2.2.Le Modèle de WILSON :
Le modèle de Wilson (Wilson, 1964), du nom de son père, Grant M. Wilson, est un
modèle thermodynamique à enthalpie libre d’excès dont la méthode a été publiée pour la
première fois en 1964. C’est un modèle utilisé classiquement en Génie des Procédés pour
la prédiction d’équilibres liquide-vapeur ou de l’estimation d’enthalpie libre d’excès de
mélanges miscibles. Le concept important de ce modèle, qui est partagé par d’autres
modèles qui ont suivi, est le concept de composition locale. Cette hypothèse implique que
la composition locale autour d’une molécule i est indépendante de la composition locale
autour d’une molécule j différente (la concentration autour d’une molécule est différente de
la concentration de la solution). Cette composition locale peut ensuite être étendue à toute
la solution par l’intermédiaire de facteurs de Boltzmann. Cependant, de tels modèles ne
CHAPITRE IV : MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
70
sont pas cohérents thermodynamiquement, cette hypothèse étant fausse comme l’ont
montré Flemr ou McDermott (Flemr, 1976; McDermott et Ashton, 1977). Cela ne les
empêche pas toutefois, d’être particulièrement efficace dans de nombreux cas [4].
L’énergie libre d’excès pour un système binaire est donnée par :
. = −∑ ln ∑ Λ . x (IV.12)
Λ = . exp − . ou i ≠ j (IV.13)
Dans le cas ou i = j λ = 1V , V : sont les volumes molaires à température donnée des constituants i et j purs.(λ − λ ) : est l’énergie d’interaction entre une molécule du constituant i et une autre
molécule du constituant j.
La variation du coefficient d’activité est donnée par :lnγ = 1 − ln ∑ Λ . x − ∑ .∑ . (IV.14)Λ : Paramètre d’interaction de WILSON.
Pour un mélange binaire l’énergie libre d’excès est donnée par :
. = −x . ln(x + x Λ ) − x ln(x x Λ ) (IV.15)
Les coefficients d’activité seront dans ce cas :lnγ = −ln(x + x Λ ) + x . − (IV.16)lnγ = −ln(x + x Λ ) + x . − (IV.17)
Les paramètres de WILSON Λ peuvent être calculés à dilution infinie et on a :lnγ = −lnΛ + 1 − Λ (IV.18)lnγ = −lnΛ + 1 − Λ (IV.19)
Les Λ avec ij doivent être positifs et si 12112 alors la solution est idéale. Si
12 et 21 sont supérieurs à l’unité, on a une déviation positive par rapport à l’idéalité, et
dans le cas contraire c’est la déviation négative. Les paramètres Λ sont indépendants de la
composition et à priori aussi approximativement, indépendants de la température.
L’équation de WILSON est actuellement l’une des plus recommandées parce quelle
permet une représentation relativement simple des équilibres liquide-vapeur isobares. Mais
CHAPITRE IV : MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
71
l’adaptation de l’équation de Wilson aux mélanges partiellement miscibles requiert
l’introduction d’un paramètre supplémentaire [5].
IV.2.3.Le modèle NRTL (Non-Random Two Liquid) :
NRTL, pour Non-Random Two Liquid, est un modèle thermodynamique publié pour
la première fois en 1968 (Renon et Prausnitz, 1968). Ce modèle se base sur deux concepts
importants que l’on retrouve aussi dans d’autres modèles : le concept de composition
locale et le concept de dispersion non aléatoire (déjà présent dans le modèle Wilson). Ce
dernier concept traduit l’aspect non aléatoire de la répartition des molécules dans la
solution causée par les différences d’énergies d’interaction entre les différentes molécules.
Précédemment dans le modèle Wilson, ces deux aspects étaient réunis dans les
paramètres ajustables.
Dans le cas de NRTL, un nouveau paramètre apparaît pour prendre en compte la
répartition non aléatoire des molécules (le paramètre α). Ce modèle peut être généralisé à
un mélange d'ordre supérieur à deux constituants [6].
Figure II.1 : Cellule élémentaire d’un mélange à n constituants [7]
Pour prendre en considération le caractère non aléatoire de la répartition des
molécules 1, 2, …, j, …, k, …, n autour de la molécule centrale i, on suppose que les
CHAPITRE IV : MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
72
fractions molaires locales e t (probabilité de trouver une molécule j ou i, première
voisine d’une molécule i) sont liées par la relation :
= .. (IV.20)
g et g sont des paramètres d’énergie libre pour les interactions j-i et i-i.∝ Caractérise la répartition non aléatoire des molécules j autour de la molécule centrale .x , x sont les fractions molaires globales des constituants j et i dans le mélange.
On pose de plus que α = αDonc on peut écrire := exp −α . (IV.21)
En remarquant que pour une cellule i,∑ x = 1 on en déduit les valeurs concentrations
molaires locales :
x = .∑ .( ) (IV.22)
Donc on a fait apparaître dans l’expression précédente les trois paramètres NRTL
valable à la température T pour un couple i-j de la cellule : α , C = g − g et = g −g .
L’énergie libre molaire d’une cellule ayant i en son centre est la somme des énergies
libres de chacun des couples i-j de cette cellule, dans le mélange on a :g( ) = ∑ x . g (IV.23)
Dans le liquide pur : g = gL’énergie libre molaire d’excès d’un mélange de n constituant est la somme des n
variations d’énergie libre liées au transfert de xi molécules du constituant i d’une cellule de
liquide i pur à une cellule prise dans le mélange et ayant une molécule i en son centre :g = ∑ g( ) − g( ) (IV.24)
Ce qui peut s’écrire en explicitant les fractions molaires locales en faisant apparaître les
paramètres NRTL :
CHAPITRE IV : MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
73
g = RT∑ x . ∑∑ (IV.25)
G = exp −α et τ = (IV.26)
L’extension de l’équation NRTL pour permettre son utilisation comme expressiong (T , x) dans un large domaine de température consiste à prendre pour les paramètres Cet α des fonctions linéaires de la température, ce qui porte à six le nombre de paramètres
par couple de constituants dans le mélange :C = G −G = C + C . (T − 273.15) (IV.27)α = α + α . (T − 273.15) (IV.28)
Les paramètres C et α représentent la valeur des paramètres à 0°C et les paramètres C etα leur dépendance avec la température. De l’expression de l’énergie libre d’excès, on peut
déduire les coefficients d’activité dans le mélange comme suit :lnγ = ∑∑ + ∑ ∑ . τ − ∑∑ (IV.29)
Les paramètres NRTL peuvent être calculés à dilution infinie au moyen des relations
suivantes :lnγ = τ + τ exp(−α . τ ) (IV.30a)lnγ = τ + τ exp(−α . τ ) (IV.30b)
Le modèle représentant l’équation NRTL a été retenu en raison des avantages
suivants :
La flexibilité fournie par ses six paramètres permet de représenter toutes sortes de
formes des coefficients d’activité en fonction de la composition d’un mélange binaire ;
Elle permet de représenter les équilibres liquide-liquide ;
Elle ne contient que des paramètres binaires et la validité du modèle qui a servi à
l’établir est confirmée par la possibilité de prédire les équilibres liquide-vapeur des
mélanges ternaires ou plus, à partir de données binaires ;
Elle permet de représenter les enthalpies de mélange [8].
IV.2.3.1.Application de modèle NRTL à l’équilibre des mélanges binaires :
Le modèle précédent est essentiellement prédictif pour la non- idéalité en phase
vapeur par contre, il laisse à la non- idéalité en phase liquide la possibilité de varier à
CHAPITRE IV : MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
74
volonté selon le choix des paramètres. La justification de ce choix est double : à pression
assez réduite, la non idéalité en phase vapeur représente une faible partie des écarts totaux
à la non- idéalité des mélanges complexes; on sait la prédire avec une précision suffisante.
Par contre, la grande variété des formes que présente l’enthalpie libre d’excès
(Rowlinson, 1969) en fonction de la concentration, les valeurs élevées qu’elle atteint,
l’existence du phénomène d’immiscibilité liquide requiert un modèle très flexible pour la
phase liquide. L’extension de l’équation NRTL offre la possibilité de présenter toutes ces
propriétés [9].
IV.2.3.3.Caractéristiques du modèle NRTL:
L’équation de NRTL permet de bien représenter le comportement de divers mélanges
même ceux fortement non-idéaux. De plus, elle permet de prédire de façon relativement
fiable le comportement des systèmes multi-constituants à partir de l’ajustement des
paramètres binaires par le biais des seules données expérimentales binaires [9].
L’équation NRTL à l’avantage d’avoir un nombre adéquat de paramètres (à une
température donnée) pour donner une bonne représentation de fortes déviations a l’idéalité,
incluant les équilibres liquide-liquide, pour tous les types de systèmes. Son extension aux
mélanges multi-composants ne nécessite pas de paramètres additionnels uniquement des
paramètres pour des interactions binaires qui nécessitent d’être connus afin de calculer la
propriété de n’importe quel mélange [10].
IV.2.4.Le modèle UNIQUAC :
Le modèle UNIQUAC (Abrams et Prausnitz, 1975), pour UNIversal QUAsi
Chemical, est un autre modèle thermodynamique bien connu, utilisé principalement pour
des mélanges liquide-liquide ou liquide-vapeur. C’est également un modèle à enthalpie
libre d’excès basé sur le concept de composition locale.
L’énergie libre d’excès est donnée par l’expression suivante := ∑ x lnФ + ∑ q x lnФ − ∑ q x ln ∑ Θ τ (IV.31)
Pour la première fois dans le domaine, UNIQUAC propose une division de l’écriture du
coefficient d’activité en deux parties : une partie dite combinatoire qui décrit la
contribution entropique, et une partie dite résiduelle qui décrit la contribution enthalpique :lnγ = lnγ + lnγ (IV.32)
CHAPITRE IV : MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
75
La partie combinatoire est déterminée par la taille, la forme des molécules et par la
composition du mélange. Elle s’écrit de la manière suivante :lnγ = lnФ + q lnФ + l − Ф . ∑ x l (IV.33a)
lnγ = q . 1 − ln ∑ Θ τ − ∑ ∑ (IV.33b)r : Paramètre de volume moléculaire de Van Der Waals ;q : Paramètre de surface moléculaire de Van Der Waals ;z = Nombre de coordination, il est considéré comme constant et égale à 10.Θ = .∑ . :Paramètre de volume. (IV.34)
Ф = .∑ . : Paramètre de surface. (IV.35)
τ = exp − : Paramètre exprime l’énergie intermoléculaire.
Les τ sont des paramètres ajustables à la manière des paramètres des modèles
Wilson et NRTL. Ces paramètres traduisent les interactions entre les molécules i et j en
solution.
Quel que soit le nombre d’espèces en jeu, le modèle ne prend en compte que des
paramètres d’interaction binaire, c’est-à-dire qu’il prend en compte les interactions entre
les différentes molécules une à une. Dans le cas d’un système binaire solvant/soluté, ces
paramètres sont au nombre de deux uniquement (u12 et u21).
Pour résumer l’utilisation d’UNIQUAC, le modèle nécessite la connaissance des,r des q , des x , des τ et des τ pour déterminer les coefficients d’activité. Dans le cas
d’un mélange binaire, pour l’étude d’un constituant particulier, il reste donc six
paramètres, plus la composition. Dans le cas de la solubilité, cette dernière est déterminée
par combinaison avec l’équation d’équilibre. Les surfaces et volumes de Vander Waals
sont des paramètres structurels des molécules, et les paramètres d’interaction binaire
doivent être déterminés par régression à partir de données expérimentales, comme dans le
cas des modèles Wilson et NRTL.
L’UNIQUAC est applicable à de nombreux liquides non-électrolytiques contenant
des molécules, polaires ou non, y compris des solutions partiellement miscibles, ce qui en
fait une méthode efficace pour la plupart des besoins en chimie. N’utilisant que deux
CHAPITRE IV : MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
76
paramètres ajustables pour un mélange binaire, la méthode est plutôt simple à utiliser, mais
nécessite des données expérimentales comme dans les cas précédents [11].
IV.3.Les modèles prédictifs de contribution de groupes :
Pour corréler les propriétés thermodynamiques, il convient souvent de considérer la
molécule comme un agrégat de groupements fonctionnels. Par conséquent, quelques
propriétés thermodynamiques des fluides purs peuvent être estimées par la sommation de
ces contributions. L’extension de ce concept aux mélanges a été suggérée ,il y a déjà
longtemps par Langmuir et depuis plusieurs tentatives ont été menées pour établir des
méthodes de contribution de groupes pour les chaleurs de mélange et les coefficients
d’activités.
Deux méthodes apparaissent particulièrement crédibles sur le plan des applications
pour la détermination des coefficients d’activité quand les données expérimentales sont
rares, éparpillées ou totalement absentes ; il s’agit de la méthode ASOG (Analytical
Solution Of Groups) et UNIFAC (UNIQUAC Functional group Activity Coefficient) qui
sont similaires dans le principe mais différentes dans les détails.
En effet, pour ces deux méthodes, l’enthalpie libre d’excès molaire partielle est la
somme des deux contributions, combinatoire et résiduelle. La première correspondant aux
différences de taille et de la forme des constituants du mélange à travers les paramètres de
volume et de surface R et Q , la seconde aux interactions entre groupes ; on écrira donc :lnγ = lnγ + lnγ (IV.36)lnγ = lnФ + q lnФ + l − Ф . ∑ x l (IV.37)l = (r − q ) − (r − 1)z = 10 ,Θ = .∑ . ,Ф = .∑ .Dans ces équations x représente la fraction molaire du constituant i, et la sommation
est faite sur tous les constituants. Θ est la fraction de surface, etФ fraction de volume. r ,q des paramètres caractérisent le constituant i pur, ses deux paramètres sont calculés dans
le modèle UNIFAC par l’expression suivante :r = ∑ v( ). R (IV.38)
CHAPITRE IV : MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
77
q = ∑ v( ). (IV.39)v( ):est le nombre de groupe de type k dans la molécule i,R et Q paramètre de volume et
de la surface calculé à partir des mesures du volume et de la surface de Van Der Waals :R = . (IV.40)= . × (IV.41)V et A sont le volume et l’aire de la surface extérieur de groupe CH2 dans la
molécule de polyéthylène.
Le terme résiduel est donné comme suit :lnγ = ∑ v . lnГ − lnГ( ) (IV.42)Г est le coefficient d’activité résiduel de groupe k, et Г( ) est le coefficient d’activité
résiduel de groupe k dans une solution de référence contenant que des molécules de type i.
Le coefficient d’activité résiduel de groupe k.Г : Est donné par l’expression suivante :
mn
nmn
kmm
mmkmkk Q ln1ln (IV.43)
n
nn
mmm
xqXQ
(IV.44a)
j nj
jn
jj
jm
mx
xX )(
)(
(IV.44b)
Ta
TRuu mnnnmn
mn expexp (IV.45)
m Est la fraction de surface de groupe m,X : La fraction molaire de groupe m dans la solution,
mn : Est le paramètre de l’énergie d’interaction entre le groupe m et le groupe n.
Tous les paramètres de cette méthode sont fournit dans une base de données sous
forme de tableaux. L’application de la méthode UNIFAC au calcul des coefficients
d’activité et les compositions des phases en équilibre à donnée des résultats très précis pour
CHAPITRE IV : MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
78
des systèmes inclus dans sa base de données, néanmoins autres résultats de prédiction
acceptables pour des systèmes ou leurs constituants sont proches de ceux existant sur la
base de données.
Les différences entre ces deux méthodes, ASOG et UNIFAC, découlent des modèles
qui ont été choisis pour exprimer le terme combinatoire et résiduel. Chacune propose des
tables de paramètres pour une liste de groupes chimiques. En particulier, la méthode
UNIFAC a fait l’objet de publication de tables restreintes de paramètres et des tables
étendues sont disponibles pour les membres du consortium UNIFAC [12].
IV.4.Choix du modèle :
Un modèle est d’autant plus rigoureux, quand les équations qui le composent sont
conformes aux phénomènes moléculaires et un modèle est d’autant plus intéressant quand
il est généralisable à beaucoup de cas.
Les modèles NRTL et UNIQUAC sont comparables par leur domaine d’application
(composés polaires ou non polaires) et leurs qualités prédictives.
Leurs paramètres binaires doivent être déterminés par corrélation de données
expérimentales.
Il arrive cependant qu’aucune données expérimentales relatives au système traité ne
soit disponible on pourra tenter d’appliquer une méthode de contribution de groupes tels
que : UNIFAC, ASOG [13].
CHAPITRE IV : MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
79
IV.4.Références citées dans le chapitre IV :
[1] BOUILLOT, Baptiste, « Approches Thermodynamiques pour la Prédiction de la
Solubilité de Molécules d'Intérêt Pharmaceutique », thèse de doctorat, Institut National
Polytechnique de Toulouse (INP Toulouse), 2011.
[2] HADJ-KALI Mohamed Kamel «Application de la simulation moléculaire pour le
calcul des équilibres liquide– vapeur des nitriles et pour la prédiction des azéotrope ».
Génie des Procédés et de l’environnement, L’institut national Polytechnique, Toulouse,
2004.
[3] J. Vidal. Thermodynamique méthode appliquées au raffinage et au génie chimique.
Édition Technip. Paris. (1973).
[4] WILSON, G. (1964). Vapor-liquid equilibrium. xi. a new expression for the excess free
energy of mixing. Journal of the American Chemical Society, 86(2):127–130.
[5] E. J. Henley. J. D. Seader. Equilibrium-stage separation operations in chemical
engineering.John Wiley and Sons, Inc. (1981).
[6] HRenonandJMPrausnitz.Localcompositioninthermodynamicexcessfunctions for liquid
mixtures. AIChE journal, 14(1):135 – 144, 1968.
[7] SIMOND, Mickaël « Modélisation et simulation d’interactions moléculaires Systèmes
Eau+Amine » 2ième année Master Chimie des Matériaux Université Blaise Pascal
laboratoire de thermodynamique et interaction moléculaires, UMR 6272 – CNRS/UBP
2010.
[8] John M.Prausnitz «calcul sur ordinateur des équilibres liquide-vapeur et liquide-
liquide», application à la distillation des mélanges non idéaux et à l’extraction par solvants.
Paris 1971.
[9] NOUBLI, Halima, « Développement d’un nouveau thermo-transformateur a absorption
démixtion : optimisation conjointe du cycle et du mélange de travail », Thèse pour obtenir
le grade de Docteur de l’institut national polytechnique de lorraine, 2010.
[10] Renon, H.; Prausnitz, J. M. « Local composition in thermodynamic excess functions
for liquid mixtures ». AICHE J. 1968, 14(1), 135.
[11] D.S. Abrams and J.M. Prausnitz. Statistical thermodynamics of liquid mixtures- New
expression for excess Gibbs energy of partly or completely miscible systems. AIChE
journal, 21(1):116–128, 1975.
[12] HADJ-KALI Mohamed Kamel «Application de la simulation moléculaire pour le
calcul des équilibres liquide– vapeur des nitriles et pour la prédiction des azéotrope ».
CHAPITRE IV : MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
80
Génie des Procédés et de l’environnement, L’institut national Polytechnique, Toulouse,
2004.
[13] S.Sandler Models for thermodynamic and phase Equilibria calculations, Dekker, New
York, 1995.
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
81
CHAPITRE V
MODELISATION ET OPTIMISATION
V.1.Introduction :
L'optimisation se définit comme la sélection du meilleur élément (appelé optimum)
parmi un ensemble d'éléments autorisés (appelé espace de recherche), en fonction d'un critère
de comparaison. C’est un domaine issu des mathématiques et aujourd'hui largement utilisé en
informatique, et plus particulièrement en recherche opérationnelle.
Dans les cas les plus courants, l'optimisation d'un problème sans contraintes revient à
minimiser ou maximiser la valeur d'une fonction mathématique (appelée fonction objectif)
dans un espace de recherche (noté S). Si l'on pose f : →Q la fonction objectif à maximiser
(respectivement à minimiser) les valeurs dans Q, le problème revient alors à trouver
l'optimum X∗ ∈ S tel que f (X∗) soit maximal (respectivement minimal).
Historiquement, les premières méthodes d'optimisation provenaient de résolutions
mathématiques, que l'on retrouve par exemple dans les travaux de Fermat, Lagrange et
Hamilton. Des méthodes algorithmiques itératives ont également été proposées par Newton et
Gauss. Les premières méthodes dites de programmation linéaire ont été introduites par
Kantorovitch [1] peu de temps avant qu'elles ne soient redécouvertes et améliorées par
Dantzig [2]. Ces méthodes étaient originellement dédiées à la planification de programmes
militaires pendant la seconde guerre mondiale. D'où le terme "programmation", qui ne fais pas
référence au départ à une programmation informatique, mais plutôt aux termes planification et
ordonnancement. Ces méthodes ont ensuite été étendues à tout type d'optimisation linéaire.
Aujourd'hui, les applications concernent par exemple l'optimisation d'un trajet, de la
forme d'un objet, du rendement d'un appareil, du choix d'investissements, etc. Ces quelques
exemples montrent qu'il existe pléthore d'applications possibles, dans des domaines très
différents.
Tous les systèmes susceptibles d’être décrits par un modèle mathématique sont
optimisés. La qualité des résultats et des prédictions dépend de la pertinence du modèle, de
l’efficacité de l’algorithme et des moyens pour le traitement numérique [3].
V.2.Les éléments d'optimisation :
L'optimisation est l'étude du (ou des) minimum(s) /maximum(s) d'une fonction à une ou
plusieurs variables sur un certain domaine de définition, de l'étude de leur existence à leur
détermination, en général par la mise en œuvre d'un algorithme et par suite un programme.
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
82
Pour mener à bien une opération, plusieurs éléments sont indispensables et conditionnent la
solution trouvée. La figure suivante présente les quatre éléments essentiels à la résolution d'un
problème d’optimisation.
Figure V.1 : Eléments indispensable d’optimisation [4]
Un grand nombre de paramètres sont indispensables, il faut être capable de définir les
paramètres utiles à l'optimisation. Certains paramètres ont une influence sur la fonction
choisie, d'autres pas. Etant donné le coût des simulations, seul les paramètres influents sont à
retenir :
Une fonction objective : définie l'objectif à atteindre. La définition de cette fonction est
en fait un problème délicat. Car le problème est formule en un problème d'optimisation
par l'intermédiaire de la fonction objective. C'est elle qui est au centre de l'optimisation,
c'est donc elle que dépend la pertinence de la solution.
Un modèle : précis, robuste et malléable du système étudié est indispensable. Ce modèle
doit être utilisable sur un domaine d'étude le plus large possible.
Un algorithme d'optimisation : permet de trouver la solution. Différentes méthodes
d'optimisation existent et en sont présentées.
V.3.Problème d’optimisation :
La résolution d'un problème d'optimisation est très complexe, car de nombreux facteurs
interviennent et interagissent entre eux. Cependant, l'optimisation appliquée au domaine de
génie des procédés permet de résoudre des problèmes qui étaient insolubles auparavant et
aboutit souvent à des solutions originales [4].
Un problème d’optimisation se définit comme la recherche, parmi un ensemble de
solutions possibles S (appelé aussi espace de décision ou espace de recherche), de la (ou des)
solution(s) x∗qui rend (ent) minimale (ou maximale) une fonction mesurant la qualité de cette
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
83
solution.la fonction objectif à minimiser (respectivement à maximiser) à valeurs dans R, le
problème revient alors à trouver l’optimum x∗ ∈S tel que f (x∗) soit minimal (respectivement
maximal).
Lorsque l’on veut résoudre un problème d’optimisation, on recherche la meilleure
solution possible à ce problème, c’est-à-dire l’optimum global. Cependant, il peut exister des
solutions intermédiaires, qui sont également des optimums, mais uniquement pour un sous-
espace restreint de l’espace de recherche : on parle alors d’optimums locaux [5].
Figure V.2 : Différence entre un optimum global et des optimums locaux [5]
V.4. Caractéristiques :
V.4.1.Sensibilité et robustesse d’une méthode d’optimisation :
La méthode d’optimisation est conditionnée par des paramètres de contrôle et des
conditions initiales (valeurs initiales des variables de conception, valeurs initiales des
paramètres de contrôle,…). Elle peut être caractérisée selon le modèle de la boite noire illustré
en figure (V.3).
Figure V.3: Modèle de la boite noire [4]
L’efficacité d’une méthode d’optimisation est liée à la sensibilité et à la robustesse par
rapport aux paramètres de contrôle et aux conditions initiales. Lorsque les variables de
Condition initialesMéthode d’optimisation
(Boite noire)Optimum
Paramètre contrôle
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
84
conception doivent prendre une valeur bien précise pour que la méthode de résolution
converge vers l’optimum d’une fonction donnée, la méthode est dite sensible aux conditions
initiales. Une méthode d’optimisation est robuste si pour une même valeur des paramètres de
contrôle et des conditions initiales, elle est capable de trouver l’optimum de fonctions très
différentes.
Une méthode parfaite devrait être totalement insensible aux conditions initiales et aux
variables de conception et converger vers l’optimum quelles que soient la fonction objective
et les contraintes [4.6].
V.4.2. Opérateurs de recherche fondamentaux :
Pour trouver l’optimum d’une fonction, généralement il faux suivre deux opérateurs
fondamentaux : l’exploration et l’exploitation.
L’exploration permet une localisation imprécise de l’optimum global alors que
l’exploitation affine cette solution en augmentant la précision de l’optimum.
Le succès et l’efficacité d’une technique de résolution dépendent la plupart du temps
d’un compromis entre l’exploration et l’exploitation. Certaines méthodes toutefois n’utilisent
qu’un seul de ces opérateurs pour parvenir à l’optimum. Ainsi, les méthodes déterministes,
exploitant les dérivées de la fonction objective et des contraintes pour atteindre rapidement et
précisément le minimum local le plus proche du point de départ, privilégient l’exploitation au
détriment de l’exploration.
Tout algorithme d’optimisation doit utiliser ces deux stratégies pour trouver l’optimum
global: l’exploration pour la recherche de régions inexplorées de l’espace de recherche, et
l’exploitation pour exploiter la connaissance acquise aux points déjà visités et ainsi trouver
des points meilleurs. Ces deux exigences peuvent paraître contradictoires mais un bon
algorithme de recherche doit trouver le bon compromis entre les deux. Une recherche
purement aléatoire est bonne pour l’exploration mais pas pour l’exploitation alors que la
recherche dans le voisinage est une bonne méthode d’exploitation mais pas d’exploration [6].
V.4.3. Mode de recherche de l’optimum :
Lorsque l’évolution de la méthode de résolution est prévisible et ne laisse aucune place
au hasard, celle-ci est qualifiée de déterministe. En revanche les méthodes dites stochastiques
s’appuient sur des mécanismes de transition probabiliste qui peuvent conduire à des résultats
différents pour des conditions initiales et des paramètres de contrôle identiques.
Les méthodes déterministes sont qualifiées de méthodes locales, c'est-à-dire qu’elles
convergent vers un optimum dépendant uniquement du point de départ, qu’il soit local ou
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
85
global. A l’opposé, les techniques stochastiques sont reconnues comme des méthodes globales
qui permettent de localiser l’optimum global [4-6].
V.4.4.Ordre d’une méthode de résolution :
Les méthodes de résolution peuvent être classées à partir de leur ordre selon qu’elles
nécessitent ou non le calcul des dérivées de la fonction objectif et des fonctions contraintes
par rapport aux paramètres. Une méthode est dite d’ordre zéro si elle utilise uniquement la
connaissance de la fonction elle-même. Elle est d’ordre un si elle requiert le calcul des
dérivées premières et d’ordre deux s’il lui faut aussi accéder aux dérivées secondes.
Les méthodes d’ordre zéro sont en général peu précises et convergent plus lentement
vers l’optimum. En revanche, elles offrent l’avantage d’éviter le calcul du gradient, ce qui est
intéressant lorsque la fonction n’est pas différentiable ou que le calcul de son gradient
représente un coût important. C’est notamment le cas des modèles éléments finis.
Les méthodes d’ordre un permettent d’accélérer la localisation de l’optimum, puisque le
gradient donne l’information sur la direction de l’amélioration. Par contre elles sont
applicables seulement aux problèmes où les fonctions objectives et contraintes sont
continûment différentiables [4-6].
V.5.Classification des méthodes d’optimisation :
La résolution d’un problème d’optimisation est réalisée à l’aide des méthodes
d’optimisation dont la classification est illustrée dans la figure(V.4).
La recherche menée par les méthodes déterministes est guidée par des critères
mathématiques et analytiques, tandis que pour les méthodes stochastiques, une partie de la
recherche est conduite de façon aléatoire. Quant aux méthodes heuristiques, la recherche est
réalisée en suivant certaines règles empiriques, celles-ci simulant la « stratégie humaine » de
prise de décisions [7].
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
86
Figure V.4 : Une classification possible des différents types de méthodes d'optimisation [7]
V.6. Les méthodes utilisées dans le travail:
Dans ce travail on a utilisé les données expérimentales d'équilibre liquide-liquide des
systèmes ternaires contenants les liquides comme des solvants pour déterminer des nouveaux
paramètres d'interaction du modèle thermodynamique UNIQUAC et NRTL.
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
87
Les valeurs optimales de ces paramètres obtenues par un programme de calcul en
MATLAB basé sur la méthode d'optimisation de l’algorithme génétique (Genetic Algorithm,
GA), l'algorithme d'acceptation de seuil (Threshold Accepting, TA) et La méthode Nelder-
Mead-Simplex (NMS method) qui seront utilisées pour calculer les données d'équilibres
liquide-liquide
Nous avons effectué une analyse comparative de l'algorithme d'acceptation de seuil et
de l'algorithme génétique et ses contraintes pour améliorer les résultats d’optimisation et
détermination des paramètres d’interaction. Les méthodes GA et TA sont classées sous les
méthodes Métaheuristiques et la méthode NMS dans les méthodes déterministes.
V.7.Les méthodes Métaheuristiques :
Le mot métaheuristique est dérivé de la composition de deux mots grecs : méta, du grec
signifiant au-delà (ou à un plus haut niveau) et heuristique. En effet, ces algorithmes se
veulent des méthodes génériques pouvant optimiser une large gamme de problèmes différents,
sans nécessiter de changements profonds dans l’algorithme employé. Les métaheuristiques
sont en général non-déterministes, elles peuvent ne pas trouver la solution optimale, et encore
moins prouver l’optimalité de la solution trouvée. On peut distinguer les métaheuristiques qui
font évoluer une seule solution sur l’espace de recherche à chaque itération et les
métaheuristiques à base de population de solutions. En général, les métaheuristiques à base de
solution unique sont plutôt axées sur l’exploitation de l’espace de recherche, on n’est donc
jamais sûr d’obtenir l’optimum. Les métaheuristiques à base de population sont plutôt
exploratoires et permettent une meilleure diversification de l’espace de recherche
V.8.Les métaheuristiques à population de solutions
Contrairement aux algorithmes partant d’une solution singulière, les métaheuristiques à
population de solutions améliorent, au fur et à mesure des itérations, une population de
solutions. On distingue dans cette catégorie, les algorithmes évolutionnaires, qui sont une
famille d’algorithmes issus de la théorie de l’évolution par la sélection naturelle, énoncée par
Charles Darwin [8].
V.8.1.Les Algorithmes Evolutionnistes :
V.8.1.1.Historique :
C'est en 1860 que Charles Darwin publie son livre intitulé L'origine des espèces au
moyen de la sélection naturelle ou la lutte pour l'existence dans la nature. Dans ce livre,
Darwin rejeté l'existence «de systèmes naturels figés», déjà adaptés pour toujours à toutes les
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
88
conditions extérieures, et expose sa théorie de l'évolution des espèces : sous l'influence des
contraintes extérieurs, les êtres vivants se sont graduellement adaptés à leur milieu naturel au
travers de processus de reproductions.
Darwin proposa une théorie qui clarifie l’évolution des espèces en mettant en avant quatre
lois :
- La loi de croissance et de reproduction.
- La loi d’hérédité qu’implique quasiment la loi de reproduction
- La loi de variabilité, résultant des conditions d’existence.
- La loi de multiplication des espèces qui amène la lutte pour l’existence et qui a pour
conséquence la sélection naturelle.
C'est alors à partir du 20 ème siècle que la mutation génétique a été mise en évidence,
les problèmes de traitement de l'information sont résolus de manières figés : lors de sa phase
de conception, le système reçoit toutes les caractéristiques nécessaires pour les conditions
d'exploitations connues au moment de sa conception, ce qui empêche une adaptation à des
conditions d'environnement inconnues, variables ou évolutives. Les chercheurs en
informatique étudient donc des méthodes pour permettent aux systèmes d'évoluer
spontanément en fonction de nouvelles conditions : c'est l'émergence de la programmation
évolutionnaire (Figure V.5).
Dans les années 1960, John Holland étudie les systèmes évolutifs et, en 1975, il
introduit le premier modèle formel des algorithmes génétiques (the canonical genetic
algorithm AGC) dans son livre Adaptation in Natural and Artificial Systems. Il expliqua
comment ajouter de l'intelligence dans un programme informatique avec les croisements
(échangeant le matériel génétique) et la mutation (source de la diversité génétique). Ce
modèle servira de base aux recherches ultérieures et sera plus particulièrement repris par
Goldberg qui publiera en 1989, un ouvrage de vulgarisation des algorithmes génétiques, et
ajouta à la théorie des algorithmes génétiques les idées suivantes :
Un individu est lié à un environnement par son code d'ADN.
Une solution est liée à un problème par son indice de qualité [9].
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
89
Figure V.5 : Organigramme d'un algorithme évolutionnaire [9]
V.8.1.2.Définition :
Les phénomènes physiques ou biologiques ont été à la source de nombreux algorithmes
s’en inspirant plus ou moins librement. Ainsi les réseaux de neurones artificiels s’inspirent du
fonctionnement du cerveau humain, l’algorithme de recuit simulé de la thermodynamique, et
les algorithmes évolutionnaires (AEs) (dont les plus connus sont les algorithmes génétiques)
de l’évolution darwinienne des populations biologiques.
Mais les algorithmes évolutionnaires sont avant tout des méthodes stochastiques
d’optimisation globale. Et la souplesse d’utilisation de ces algorithmes pour des fonctions
objectifs non régulières, à valeurs vectorielles, et définies sur des espaces de recherche non-
standard (espaces de listes, de graphes,. . .) permet leur utilisation pour des problèmes qui sont
pour le moment hors d’atteinte des méthodes déterministes plus classiques [10].
Les Algorithmes évolutionnaires sont des techniques de programmation qui s’inspirent
du principe de l’évolution des espèces décrit par Darwin. Le principe de base bien que simple,
il n’en demeure pas moins puissant : il s’inspire de la théorie de Darwin sur l’évolution des
espèces qui expliquent comment depuis l’apparition de la vie les espèces ont su évoluer de
façon innovante et souple dans le sens d’une meilleure adaptation à l’environnement, tout en
permettant aux seuls individus bien adaptés à leur environnement de se reproduire [11].
Le paradigme darwinien:
Résumer la théorie de Darwin en quelques mots est bien sûr impossible. Disons que la
partie qui est (grossièrement) imitée et caricaturée lors de la conception des AEs est basée sur
l’idée que l’apparition d’espèces adaptées au milieu est la conséquence de la conjonction de
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
90
deux phénomènes : d’une part la sélection naturelle imposée par le milieu, les individus les
plus adaptés survivent et se reproduisent et d’autre part des variations non dirigées du matériel
génétique des espèces. Ce sont ces deux principes qui sous tendent les algorithmes
évolutionnaires.
Précisons tout de suite que le paradigme darwinien qui a inspiré ces algorithmes ne
saurait en aucun cas être une justification pour leur emploi, Il y a maintenant suffisamment
d’exemples de succès pratiques de ces algorithmes pour ne pas avoir à recourir à ce type
d’argument [10].
V.8.1.3. Principe des algorithmes évolutionnaires
Les AEs sont des techniques de recherche stochastique qui ont été appliqués avec
succès à une large gamme de problèmes réels et complexes. Un AE est une méthode itérative
qui utilise des opérateurs de variations stochastiques sur un individu (la population). Chaque
individu de la population représente une version encodée (solution) du problème. Au départ,
cette population initiale est engendrée aléatoirement.
À chaque génération/itération de l’algorithme, les solutions sont sélectionnées,
rassemblées en paires et recombinées afin de produire de nouvelles solutions qui remplaceront
les "moins bonnes" selon un certain critère, et ainsi de suite. Une fonction d’évaluation
associe une valeur d’adaptation (fitness) à chaque individu dans le but de déterminer sa
pertinence par rapport au problème (critère de sélection) [11].
En permettant aux seuls individus bien adaptés à l’environnement de se reproduire, la
nature assure la pérennité de leurs meilleures caractéristiques, lesquelles caractéristiques se
recombinent entre elles (chaque enfant reçoit de bonnes caractéristiques à la fois de son père
et de sa mère) pour former à chaque génération de nouveaux individus toujours mieux adaptés
à leur environnement [12].
V.8.1.4. Terminologie et notations :
Soit à optimiser une fonction F à valeurs réelles définie sur un espaceW, supposé muni
d’une distance d. Le parallèle avec l’évolution naturelle a entraîné l’apparition d’un
vocabulaire spécifique :
– La fonction objectif F est appelée fonction de performance, ou fonction d’adaptation (fitness
en anglais) ;
– Les points de l’espace de recherche W sont appelés des individus ;
– L’ensemble d’individus sont appelés des populations ;
– On parlera d’une génération pour la boucle principale de l’algorithme [12].
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
91
V.8.1.5.Le squelette :
L’algorithme évolutionnaire est implanté de la manière suivante :
1. Initialisation de la population P0 en choisissant P individus dans W, généralement par tirage
aléatoire avec une probabilité uniforme sur W ;
2. Evaluation des individus de P0 (calcul des valeurs de F pour tous les individus)
3. La génération i construit la population Pi à partir de la population Pi−1 :
a. Sélection des individus les plus performants (au sens de F) de Pi−1 ;
b. Application (avec une probabilité donnée) des opérateurs génétiques aux parents
sélectionnés, ce qui génère de nouveaux individus, les enfants , on parlera de mutation
pour les opérateurs unaires, et de croisement pour les opérateurs binaires ;
c. Évaluation des enfants ;
d. Remplacement des parents au moyen d’une sélection darwinienne parmi les enfants,
avec participation éventuelle des parents.
4. L’évolution stoppe quand le niveau de performance souhaité est atteint, ou qu’un nombre
fixé de générations s’est écoulé sans améliorer l’individu le plus performant [12].
Figure V.6: Squelette d’un algorithme évolutionnaire par Marc Schoenauer [12]
V.8.2. L’Algorithme Génétique :
V.8.2.1.Introduction :
Les organismes que nous connaissons aujourd’hui sont rendus utile pour la résolution
des problèmes d’optimisation dans des divers domaines de la science et en particulier dans
celui de l’ingénierie grâce à l’orientation de la recherche vers des techniques d’optimisation
basés sur les analogies avec des processus naturels, biologiques ou humain. Parmi ces
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
92
techniques, on trouve les algorithmes génétiques (AG) qui sont des procédures
stochastiques (pseudo aléatoires) inspirées des lois de l’évolution des espèces et de la
génétique naturelle.
Les Algorithmes Génétiques sont des méthodes d’exploration de l’ensemble des
solutions d’un problème utilisant les mêmes mécanismes que ceux intervenant dans la
sélection naturelle. Ils sont utilisés principalement dans les domaines de l’optimisation et de
l’apprentissage. Le parallélisme implicite et l’exploration globale de l’espace des solutions
sont les deux principaux avantages des algorithmes génétiques [13].
Tout d’abord, les algorithmes génétiques peuvent traiter des problèmes pour lesquels les
solutions potentielles sont situées dans un espace de grande dimension, ce qui ne permet pas
d’utiliser des méthodes standard reposant sur une exploration systématique. Ensuite, la
recherche d’une solution optimale à un problème peut être réalisée par un algorithme
génétique sans nécessiter de connaissance a priori sur la répartition des solutions dans
l’espace.
V.8.2.2 Définition :
L’AG est une technique d’optimisation basée dans les concepts de la sélection naturelle
et génétique. L’algorithme commence avec un ensemble de solutions possibles du problème
(individus), constituant une population. L’évolution est guidée par l'utilisation d'opérateurs
génétiques. L’ensemble des variables sont codées sous forme de chaînes de caractères ABC...,
ou binaires composées de 0 et 1, ou autre mode de codage, appelés chromosome. Par
définition, un chromosome est un dispositif organique qui sert à coder la structure de l'être
vivant, les caractères étant les gènes. Les individus sont formés par des variables, qui sont les
paramètres à ajuster dans un dispositif (par exemple, la longueur et la largeur du système à
optimiser). Cette population est conçue aléatoirement à l’intérieur de limites prédéfinies (par
exemple, les limites dictées par les aspects constructifs). Certaines solutions de la première
population sont utilisées pour former, à partir d’opérateurs génétiques (croisement, mutation,
etc.), une nouvelle population. Ceci est motivé par l’espoir que la nouvelle population soit
meilleure que la précédente. Les solutions qui serviront à former de nouvelles solutions sont
sélectionnées aléatoirement d’après leurs mérites représentés par une fonction objectif
spécifique au problème posé, qui devra être minimisée ou maximisée : meilleurs individus,
qui ont plus de chances de se reproduire (c’est-à-dire, leur probabilité sera grande pour être
sélectionnée et subir aux opérateurs génétiques). Ceci est répété jusqu’à ce qu’un critère de
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
93
convergence soit satisfait (par exemple, le nombre de générations ou le mérite de la meilleure
solution). Le principe des AG est présenté en figure (V.7).
Figure V.7 : Concepts de base d’un Algorithme Génétique [13]
V.8.2.3.Terminologie :
Avant de décrire le principe des algorithmes génétiques, il est nécessaire de présenter le
vocabulaire que nous allons utiliser.
Chromosome → chaîne, chromosome : Dans les systèmes naturels, les chromosomes sont
les porteurs de l’information génétique nécessaire à la construction et au fonctionnement d’un
organisme. Dans les algorithmes génétiques, les chaînes, ou chromosomes sont analogues aux
chromosomes des systèmes biologiques. Ils sont les éléments à partir desquels sont élaborées
les solutions.
Génotype → structure : Dans les systèmes naturels, l’ensemble du matériel génétique est
appelé le génotype. Dans les algorithmes génétiques, l’ensemble des chaînes est appelé
structure. Dans ce cas, l’espace décisionnel peut s’appeler espace génotypique.
Phénotype → ensemble de paramètres, solution, point : Dans les systèmes naturels,
l’organisme formé par l’interaction de l’ensemble du matériel génétique avec son
environnement est appelé le phénotype. Dans les algorithmes génétiques, les structures
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
94
décodées forment un ensemble de paramètres donné, ou une solution ou un point dans
l’espace des solutions. L’espace objectif peut également être appelé espace phénotypique.
Gène →trait, détecteur : Dans les systèmes naturels, les chromosomes sont constitués par
les gènes. Dans les algorithmes génétiques, on dit que les chaînes se composent de traits ou
détecteurs.
Allèle →valeur de caractéristique : Dans les systèmes naturels, l’allèle est une, composante
du gène. Les allèles sont les différentes valeurs que peuvent prendre les gènes.
Dans les algorithmes génétiques, l’allèle est également appelé valeur caractéristique.
Locus →position dans la chaîne : Le locus est la position du gène dans le chromosome.
Ce terme est appelé également position dans la chaîne dans les algorithmes génétiques.
Individu, organisme → individu, chromosome : Un organisme ou un individu biologique
est une forme qui est le produit de l’activité des gènes. Dans le cadre d’un AG traditionnel,
l’individu est réduit à un chromosome, on l’appelle indifféremment individu ou chromosome.
Population →population, génération : Dans les systèmes naturels, la population est un
groupe d’individus. Dans les algorithmes génétiques, la population est l’ensemble des
individus ou des chromosomes. Les populations sont également appelées des générations.
La population est un ensemble de plusieurs chromosomes simulant différentes solution
potentielles au problème d’optimisation.
Figure V.8 : Structure d’un chromosome
V.8.2.4. Fonctionnement général des algorithmes génétiques :
Une description de l’AG de base peut se faire selon les étapes suivantes:
Initialiser aléatoirement une population de chromosomes (individus).
X1 X2 X3 X4 X5
Gène1 Gène2 Gène3Gène4 Gène5
00111110 11100101 00101110 10110000 11100111
Variable de lafonction
Codage binaire desVariables
Chromosome
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
95
Evaluer chaque chromosome dans la population. A chaque chromosome est associée une
fonction coût déterminant son rang dans la population. Cette fonction est l’arbitre final
décidant la vie ou la mort de chaque individu.
Créer de nouveaux chromosomes, en appliquant les opérateurs de la sélection et de la
reproduction.
Evaluer les nouveaux chromosomes (les descendants) et les insérer dans la population
pour construire une nouvelle génération.
En se basant sur le principe de fonctionnement des AG’s, on peut identifier quelques
différences avec les méthodes classiques d’optimisation. Ces différences sont:
1. Les AG’s possèdent une représentation codée et cherchent une représentation dans l’espace
des solutions et non pas directement dans le domaine original.
2. Les AG’s utilisent une population de solutions a la place d’une seule solution (un espace de
recherche plus vaste, limite par la taille de la population).
3. Les AG’s utilisent des règles de transition probabilistes et non déterministes (pseudo
aléatoire) comme outils pour guider l’exploration a travers les régions de l’espace de
recherche (une procédure pseudo-aléatoire n’implique pas nécessairement une exploration
sans direction).
4. Les AG’s n’utilisent que les valeurs de la fonction à optimiser, pas sa dérivée ou une autre
connaissance auxiliaire (ils utilisent une information globale a partir de l’espace entier).
V.8.2.5. Description :
Les AG’s, en tant qu’approche de résolution de problèmes, se caractérisent par un certain
nombre d’aspect qui sont : le codage des paramètres du problème à traiter, l’espace de
recherche de solution, la fonction d’évaluation et le rôle du hasard dans le choix des
chromosomes ; dans ce qui suit, nous allons passer en revue ces différents aspects [14].
V.8.2.5.1. Le codage :
Chaque paramètre d'une solution est assimilé à un gène, toutes les valeurs qu'il peut
prendre sont les allèles de ce gène, on doit trouver une manière de coder chaque allèle
différent de façon unique (établir une bijection entre l'allèle "réel" et sa représentation codée).
Un chromosome est une suite de gène, on peut par exemple choisir de regrouper les
paramètres similaires dans un même chromosome (chromosome à un seul brin) et chaque
gène sera repérable par sa position : son locus sur le chromosome en question.
Chaque individu est représenté par un ensemble de chromosomes, et une population est
un ensemble d'individus.
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
96
Figure V. 9: les cinq niveaux d'organisation d'un algorithme génétique [15]
Il y a trois principaux types de codage utilisables, et on peut passer de l'un à l'autre
relativement facilement :
• Le codage binaire:
C’est le plus utilisé, chaque gène dispose du même alphabet binaire 0, 1
Un gène est alors représenté par un entier long (32 bits), les chromosomes qui sont des suites
de gènes sont représentés par des tableaux de gènes et les individus de notre espace de
recherche sont représentés par des tableaux de chromosomes.
Ce cas peut être généralisé à tout alphabet allélique n-aire permettant un codage plus
intuitif, par exemple pour le problème du voyageur de commerce on peut préférer utiliser
l'alphabet allélique c1, c2, c3, ..., cn où ci représente la ville de numéro i [15].
• le codage réel : cela peut-être utile notamment dans le cas où l'on recherche le maximum
d'une fonction réelle.
Il a le mérite d’être simple. Chaque chromosome est en fait un vecteur dont les
composantes sont les paramètres du processus d’optimisation. Par exemple, si on recherche
l’optimum d’une fonction de n variables f(x1, x2,…, xn−1, xn), on peut utiliser tout simplement
un chromosome contenant les n variables: (x1, x2,…, xn−1, xn), avec ce type de codage, la
procédure d’évaluation des chromosomes est plus rapide vu l’absence de l’étape de
transcodage (du binaire vers le réel).
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
97
Figure V. 10: illustration schématique du codage des variables réelles [15]
• le codage de Gray (Codage en base n) : dans le cas d'un codage binaire on utilise souvent
la "distance de Hamming" comme mesure de la dissimilarité entre deux éléments de
population, cette mesure compte les différences de bits de même rang de ces deux séquences.
Et c'est la que le codage binaire commence à montrer ses limites. En effet, deux
éléments voisins en termes de distance de Hamming ne codent pas nécessairement deux
éléments proches dans l'espace de recherche. Cet inconvénient peut être évité en utilisant un
"codage de Gray" : le codage de Gray est un codage qui a comme propriété qu’entre un
élément n et un élément n + 1, donc voisin dans l'espace de recherche, un seul bit diffère [15].
Dans ce type de codage, les gènes constituant un chromosome sont des chiffres exprimés dans
une base de numération n, ce qui permet de représenter n valeurs discrètes.
L’AG démarre avec une population composée de N individus dans le codage retenu. Le
choix des individus conditionne fortement la rapidité de l’algorithme. Si la position de
l’optimum dans l’espace de recherche est totalement inconnue, il est intéressant que la
population soit répartie sur tout l’espace de recherche. Si par contre des informations à priori
sur le problème sont disponibles, il paraît évident de générer les individus dans un espace
particulier afin d’accélérer la convergence. Disposant d’une population initiale souvent non
homogène, la diversité de la population doit être entretenue aux cours des générations afin
d’explorer le plus largement possible l’espace de recherche. C’est le rôle des opérateurs de
croisement et de mutation [14].
V.8.2.5.2.La fonction d’évaluation :
L’évaluation des individus s’effectue à l’aide d’une fonction, la fitness ou valeur sélective, qui
permet d’associer une valeur à chaque individu. Ces valeurs serviront au processus de
sélection des candidats aptes à la reproduction.
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
98
V.8.2.6. Génération de population :
La création d’une nouvelle génération de population se fait en deux étapes :
– par sélection, ce qui va permettre une meilleure reproduction des bons individus par rapport
aux individus moins bien adaptés.
– par reproduction (croisement, mutation et remplacement), ce qui va permettre d’enrichir la
population avec de nouveaux individus et de rendre l’algorithme génétique susceptible
d’atteindre tous les points de l’espace d’états.
V.8.2.6. 1.La sélection :
Cet opérateur est peut-être le plus important puisqu’il permet aux individus d’une
population de survivre, de se reproduire ou de mourir. Le rôle de la sélection est de choisir
parmi tous les individus d’une population les parents qui assureront la reproduction. Ce choix
est réalisé par tirage au sort parmi les individus, en tenant compte d’une probabilité de
sélection affectée à chacun d’eux. Un individu a d’autant plus de chances d’être sélectionné
que sa fonction d’évaluation prend une valeur importante.
Il existe essentiellement quatre méthodes de sélection :
• La méthode de la "loterie biaisée" (roulette wheel) de (GoldBerg) ;
• La méthode "élitiste" ;
• La sélection par tournois ;
• La sélection universelle stochastique [15].
La méthode souvent utilisée pour sélectionner les individus assurant la reproduction est
la roue de loterie biaisée (roulette wheel) de Goldberg.
Chaque individu occupe un secteur de la roulette dont l’angle est proportionnel à sa
probabilité de sélection.
On actionne N fois la roulette, afin de définir les parents qui assureront la reproduction.
On constate aisément que les individus les plus performants ont plus de chances d’être
sélectionnés puisqu’ils occupent une surface plus importante de la roulette. Lors du tirage au
sort, certains individus peuvent être retenus plusieurs fois, alors que d’autres sont tenus à
l’écart. En cela, cette méthode respecte bien les règles de la sélection naturelle [14].
Après la phase de sélection, les opérateurs génétiques sont appliqués :
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
99
V.8.2.6.2.Croisement (crossover):
Le croisement utilisé par les algorithmes génétiques est la transposition informatique du
mécanisme qui permet, dans la nature, la production de chromosomes qui héritent
partiellement des caractéristiques des parents.
Son rôle fondamental est de permettre la recombinaison des informations présentes dans
le patrimoine génétique de la population.
Pendant cette opération, deux chromosomes s'échangent des parties de leurs chaînes,
pour donner de nouveaux chromosomes. Ces croisements peuvent être simples ou multiples.
Pour le premier cas, les deux chromosomes se croisent et s'échangent des portions d'ADN en
un seul point. Dans le deuxième, il y a plusieurs points de croisement. Pour les algorithmes
génétiques, c'est cette opération qui est prépondérante. Sa probabilité d'apparition lors d'un
croisement entre deux chromosomes est un paramètre de l'algorithme génétique.
Généralement, on fixe la proportion d'apparition à 0.8.
En effet, plus le nombre de points de croisements sera grand et plus la probabilité de
croisement sera élevée plus il y aura d’échange de paramètres, d’information, et plus le
nombre, de points de croisements sera petit et plus la probabilité de croisement sera faible,
moins le croisement apportera de diversité [16].
V.8.2.6.3.Mutation :
D'une manière aléatoire, au sein d'un chromosome un gène peut être substitué à un
autre. Comme pour les croisements, on définit ici un taux de mutation lors des changements
de populations qui est généralement compris entre 0.001 et 0.01. Il est indispensable de
choisir pour ce taux une valeur relativement faible de manière à ne pas tomber dans une
recherche aléatoire et conserver le principe de sélection et d'évolution. La mutation sert à
éviter une convergence prématurée de l'algorithme vers des extrema locaux de la fonction et
de permettre de créer des éléments originaux [16].
Cet opérateur dispose de 4 grands avantages :
• Il garantit la diversité de la population, ce qui est primordial pour les algorithmes
génétiques.
• Il permet d'éviter un phénomène connu sous le nom de dérive génétique. On parle de dérive
génétique quand certains gènes favorisés par le hasard se répandent au détriment des autres et
sont ainsi présents au même endroit sur tous les chromosomes. Le fait que l'opérateur de
mutation puisse entraîner de manière aléatoire des changements au niveau de n'importe quel
locus permet d'éviter l'installation de cette situation défavorable. Il permet de limiter les
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
100
risques d'une convergence prématurée causée par exemple par une méthode de sélection
élitiste imposant à la population une pression sélective trop forte. En effet, dans le cas d'une
convergence prématurée on se retrouve avec une population dont tous les individus sont
identiques mais ne sont que des optimums locaux. Tous les individus étant identiques, le
croisement ne changera rien à la situation. En effet, l'échange d'informations par crossover
entre des individus strictement identiques est bien sûr totalement sans conséquences; on aura
(croisement) beau choisir la méthode de croisement qu'on veut on se retrouvera toujours à
échanger des portions de chromosomes identiques et la population n'évoluera pas. L'évolution
se retrouvant bloquée on n'attendra jamais l'optimum global.
La mutation entrainant des inversions de bits de manière aléatoire permet de
réintroduire des différences entre les individus et donc de nous extirper de cette situation.
Il est quand même utile de garder à l'esprit que ceci n'est pas une solution "miracle" et
qu'il est bien entendu plus intelligent de ne pas utiliser de méthodes de sélection connues pour
entrainer ce type de problème.
• La mutation permet d'atteindre la propriété d’ergodicité.
L'ergodicité est une propriété garantissant que chaque point de l'espace de recherche puisse
être atteint.
En effet, une mutation pouvant intervenir de manière aléatoire au niveau de n'importe
quel locus, on a la certitude mathématique que n'importe quelle permutation de notre chaîne
de bits peut apparaître au sein de la population et donc que tout point de l'espace de recherche
peut être atteint.
Grâce à cette propriété on est donc sûr de pouvoir atteindre l'optimum global.
On notera que la mutation règle donc le problème exposé à la fin du Section sur le croisement
[15].
V.8.2.6.4.Remplacement :
Cet opérateur est le plus simple, son travail consiste à réintroduire les descendants
obtenus par application successive des opérateurs de sélection, de croisement et de mutation
(la population P’) dans la population de leurs parents (la population P).
On trouve essentiellement deux méthodes de remplacement différentes:
-Le remplacement stationnaire : Dans ce cas, les enfants remplacent automatiquement les
parents sans tenir compte de leurs performances (même un enfant ayant une faible
performance remplace forcement un parent), et le nombre d'individus de la population ne
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
101
varie pas tout au long du cycle dévolution simulé, ce qui implique donc d'initialiser la
population initiale avec un nombre suffisant d'individus.
-Le remplacement élitiste: Dans ce cas, on garde au moins l'individu possédant les meilleures
performances d'une génération à la suivante. En général, on peut partir du principe qu'un
nouvel individu (enfant) prend place au sein de la population que s'il remplit le critère d'être
plus performant que le moins performant des individus de la population précédente. Donc les
enfants d'une génération ne remplaceront pas nécessairement leurs parents comme dans le
remplacement stationnaire.
Ce type de stratégie améliore les performances des algorithmes évolutionnaire dans
certains cas. Mais présente aussi un désavantage en augmentant le taux de convergence
prématuré [16].
V.8.2.7.Les paramètres d’une Algorithme Génétique :
Les opérations d’un AG sont guidées par un certain nombre de paramètres fixés à
l’avance. La valeur de ces paramètres a une grande influence sur la réussite ou non d’un AG.
Les principaux sont :
1-La taille de la population :
Si la taille est très levée, le temps de calcul peut s’avèrera très important, par contre s’il est
trop petit, l’algorithme peut converger rapidement vers une mauvaise solution.
2-Le nombre de génération :
Le nombre de génération est un paramètre qui permet d’éviter de s’enliser dans une
convergence partielle et permet d’arrêter l’AG lorsque le nombre maximal est atteint. Il est
préférable qu’il soit assez grand afin de mieux visualiser la convergence de la solution.
3-La probabilité de croissement : La probabilité dépond généralement de la fonction de
performance. Plus elle est élevée, plus la population subira des changements importants. En générale,
cette probabilité est comprise entre 0.5 et 0.9.
4-La probabilité de mutation :
Cette probabilité est généralement faible puisqu’un taux élevé risquerait de conduire l’AG
vers une solution optimale.
Procédure d’estimation des paramètres d’interactions binaires par les algorithmes
génétiques, elle présente dans cet organigramme [17 ,18].
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
102
Figure V.11: Organigramme des algorithmes génétiques [17.18].
SORTIE :Valeurs optimales des paramètresd’interaction : ( ) valeur minimale
de la fonction objectif
Experimental au laboratoire
Initialisation de : P ; Gmax ;F ; bonde
Choisir la population avec NGRM
Deux parents produits deux enfants abase de la croisement
Population PGénération G
Un parent sélectionné pour créer unenfant basé sur la mutation
Population PGénération Gn+1
SiGn+1= Gmax
Choix de la meilleurepopulation par NGRM
Evaluer la fonction objectif pourtous les membres de populationde la génération (n+1)
Non
Oui
Croisement séquentiel
Croisement arithmétique
Croisement heuristique
Croisement simple
Mutation séquentielle
Mutation de frontière
Mutation multi-non-uniforme
Mutation non-uniforme
Mutation uniforme
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
103
V.8.2.8.Les étapes de l’algorithme génétique :
Un algorithme génétique à la forme suivante :
1) Initialiser la population initiale P.
2) Evaluer P.
3) Tant que (Pas Convergence) faire :
a) P ' = Sélection des parents dans P
b) P ' = Appliquer opérateur de croisement sur P '
c) P ' = Appliquer opérateur de mutation sur P '
d) P = Remplacer les anciens de P par leurs descendants de P '
e) Evaluer P
Fin Tant que
Le critère de convergence peut être de nature diverse, par exemple :
• Un taux minimum qu'on désire atteindre d'adaptation de la population au problème,
• Un certain temps de calcul à ne pas dépasser,
• Une combinaison de ces deux points [15].
V.9.Les métaheuristiques à solution unique :
Dans cette section, nous présentons les métaheuristiques à base de solution unique, aussi
appelées méthodes de trajectoire. Contrairement aux métaheuristiques à base de population,
les métaheuristiques à solution unique commencent avec une seule solution initiale et s’en
éloignent progressivement, en construisant une trajectoire dans l’espace de recherche. Les
méthodes de trajectoire englobent essentiellement la méthode de descente, la méthode du
recuit simulé, la recherche tabou, la méthode GRASP, la recherche à voisinage variable, la
recherche locale itérée, et leurs variantes.
V.9.1. Le recuit simulé :
La méthode du recuit simulé (SA : Simulated annealing) trouve ses origines dans le
formalisme de mécanique statistique (algorithme Metropolis). Elle a été mise au point par
trois chercheurs de la société IBM, S. Kirkpatrick, C.D. Gelatt et M.P. Vecchi en
Métaheuristiques d’optimisation, et indépendamment par Cerny en 1985. La métaheuristique
du SA est inspirée du processus de recuit physique utilisé en métallurgie, lui-même reposant
sur les lois de thermodynamique énoncées par Boltzmann. Le recuit en métallurgie est un
processus visant à réorganiser la structure cristallographique des métaux en alternant des
cycles de refroidissement lent et de réchauffage (recuit), qui ont pour effet de minimiser
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
104
l’énergie du matériau. Chaque température est maintenue jusqu’à ce que le matériau atteigne
l’équilibre thermodynamique. Le but étant d’obtenir une structure bien ordonnée du matériau
à l’état solide d’énergie minimale, tout en évitant les structures métastables, caractéristiques
des minimum locaux de l’énergie.
Cette méthode est transposée en optimisation pour trouver les extrema d’une fonction :
la fonction objective, assimilée à l’énergie d’un matériau, est alors minimisée, moyennant
l’introduction d’une température fictive, qui est contrôlée par une fonction décroissante qui
définit un schéma de refroidissement.
L’algorithme commence par générer une solution initiale (soit de façon aléatoire ou par
une heuristique). À chaque nouvelle itération, une solution s′ est générée de manière aléatoire
dans le voisinage N(s) de la solution courante s. La solution s′ est retenue si elle est de
performance supérieure ou égale à celle de la solution courante, i.e., f (s′) ≤ f(s).
Dans le cas contraire, s′ est acceptée avec une probabilité exp − Δ.
Cette probabilité dépend de deux facteurs : d’une part l’importance de la dégradation (Δ = f
(s′)-f(s)) .les dégradations plus faibles sont plus facilement acceptées ; d’autre part, un
paramètre de température T, une température élevée correspond à une probabilité plus grande
d’accepter des dégradations.
Ainsi, au début de la recherche, la probabilité d’accepter des dégradations est élevée et elle
diminue progressivement.
Dans la méthode SA, les mécanismes d’intensification et de diversification sont
contrôlés par la température. La température T ne fait que décroitre pendant le processus de
recherche, de sorte que la recherche tend à s’intensifier vers la fin de l’algorithme. L’idée est
de diminuer petit à petit la chance d’accepter des solutions qui dégradent la fonction objective
[8].
V.9.1.1.La méthode d’acceptation avec seuil :
Le seuil d'acceptation (TA Threshold accepting method) est une méthode de recherche locale et
a été décrit pour la première fois par Dueck et Scheue(1990), et a été utilisé dans un certain
nombre de domaines économie, management, ….
Les méthodes d’acceptation avec seuil sont des variantes du recuit simulé. La principale
différence entre ces deux méthodes se situe au niveau de la détermination du critère
d’acceptation d’une solution dégradant la fonction objective à chaque étape. Dans le SA, ce
critère d’acceptation est défini par Metropolis (1953). Dans une méthode d’acceptation à
seuil, la décision d’accepter une dégradation est prise de manière déterministe, en se basant
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
105
uniquement sur une fonction auxiliaire ζ(s, s′) et sur un seuil S. Dans le cas le plus simple, la
fonction ζ(s, s′) est définie parΔf. Le paramètre de seuil S est défini de manière à diminuer
progressivement à chaque fois qu’un nombre prédéterminé d’itérations est effectué. La
fonction ζ(s, s′) et le seuil S peuvent être définis de nombreuses manières, ce qui donne lieu à
plusieurs variantes pour les méthodes TA. [8]
V.9.1.1.2.Algorithme d’acceptation de seuil :
Une recherche locale classique commence par une solution réalisable au hasard, puis
explore son voisinage dans l'espace de la solution en déplaçant (généralement au hasard) de sa
position actuelle, en acceptant une nouvelle solution si elle améliore la fonction objective. TA
surmonte le problème de l'arrêt dans les minimums locaux en permettant également des
mouvements en montée qui est TA accepte également de nouvelles solutions qui mènent à des
valeurs de fonctions objectives plus élevées. Pour la mise en œuvre de l'AT, trois points
doivent être spécifiés:
1. La fonction objective f: Cette fonction est généralement donnée par le problème en
cours.
2. La définition du quartier (la fonction N): Étant donné une solution candidate X , il faut
définir comment passer de cette solution à une solution alternative, mais à la solution
close X .
3. Les seuils: compte tenu d'une définition du voisinage, il faut déterminer l'ampleur de la
détérioration de la fonction objective que l'algorithme devrait toujours accepter pour une
nouvelle solution. Le pseudo-code de TA peut être donné comme suit:
1: Initialiser n rounds et n steps.
2: Calculer la séquence de seuil Tr.
3: Générer de manière aléatoire la solution actuelle ∈ X
4: pour r = 1: n rounds.
5: pour i = 1: n steps Faire.
6: générer Xn ∈ N (xc) et calculer Δ = f ( ) - f (Xc)
7: si Δ < Tr e X = X8: fin pour
9: fin pour
10: Xsol= Xc
Ici, f est la fonction objective à minimiser. X désigne la solution actuelle, X est la
solution nouvelle (ou voisine), et Xsol est l'ensemble des solutions réalisables.
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
106
TA commence par une solution (aléatoire) réalisable. Compte tenu d'une séquence de
seuil T de longueur n rounds, on peut voir que l'AT accepte toujours une solution qui améliore
la fonction objective f, mais les détériorations ne sont acceptées que si elles ne sont pas pires
qu'un seuil particulier, Tr. Au fil du temps, le seuil diminue à zéro, donc TA se transforme en
une recherche locale classique [19].
V.10. Les méthodes déterministes ou exactes :
Ces méthodes permettent de résoudre les problèmes de manière exacte en un temps fini.
Elles supposent généralement que la fonction objective est strictement convexe, continue et
dérivable. Ces méthodes sont inadaptées si ces conditions ne sont pas respectées, ou alors
lorsque, le nombre de variables et/ou de contraintes devient important, les fonctions
définissant la fonction objectif et les contraintes sont fortement non linéaires, ainsi il existe
plusieurs optimums locaux.
Ces méthodes se divisent en deux groupes, des méthodes utilisant des dérivées et des
méthodes de recherche directe. L’utilisation ou non des dérivées partielles, du critère et des
contraintes détermine la direction de la recherche.
V.10.1.La méthode Nelder-Mead-Simplex (NMS method):
Cette méthode est une extension de la méthode du Simplex .C’est une approche très
intuitive et géométrique qui est classée dans la catégorie des algorithmes ‘Direct Search’ (ou
la recherche directe) car elle n’utilise que les évaluations de la fonction objectif. Elle a été
proposée en 1965 par J. A. Nelder et R. Mead pour minimiser une fonction [20].
Pour un système à n variables la méthode démarre avec (n+1) points définissant ainsi un
simplex initial. Le premier point (P0) est estimé et les autres sont calculés par la relation
suivante :P = P + λ ∙ E (V.1)
Avec : Constante et Ei : Un Vecteur.
La méthode est constituée par les étapes essentielles suivantes :
-Etape 1 : Réflexion
-Etape 2 : Expansion
-Etape 3 : contraction
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
107
Etape 1:
La fonction objectif F est considérée à n variables indépendantes et est évaluée à (n+1)
point (P0, P1, P2 …Pn). Les points dans le simplex initial ne doivent pas être très loin les uns
des autres ou très rapprochés pour éviter les divergences.
Etape 2:
Les valeurs de la fonction objectif F sont calculées à tous les points et celui "Ph" ou F prend
la valeur la plus grande "Fh" est réfléchi à travers le centre de gravitée Pc des autres points
pour donner le point d'essai PI. Ces coordonnées sont définies par la relation:P = P + α(P − P ) (V.2)
Etape 3:
-Si la valeur "FI" au point "PI" est minimale, on passe à l'étape 4.
-Si la comparaison de "FI" avec toutes les autres valeurs de "F" sauf "Fh" montre que "FI"
n'est pas la plus grande, on remplace "Ph" par "PI" et on passe à l'étape 6.
-Si "FI" est plus grande que les autres valeurs de "F" sauf "Fh", on remplace "Ph" par "PI" et
on passe à l'étape 5.
-Si "FI" est aussi plus grande que "Fh" on passe directement à l'étape 5.
Etape 4:
Un nouveau point d'essai "PII", est définit par l'expansion du simplex par la relation:P = P + γ(P − P ) (V.3)
-Si "FII" est minimale, on remplace "Ph" par "PII", et on passe à l'étape 6.
-Si non on remplace "Ph" par "PI", et on passe à l'étape 6.
Etape 5:
Un nouveau point d'essai "PII", est défini par la contraction du simplex par la relation :P = P + β(P P ) (V.4)
Si la valeur "FII" au point "PII" est plus petite que "Fh" on remplace ""Ph" par "PII", et on
passe à l'étape 6.
Si "F II est plus grande que "F h" la contraction a échoué et alors tous les points seront
remplacés par le point "P L" où F est le plus faible, par la relation suivante:P = P + (P P )/2 (V.5)
Et on passe à l'étape 6
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
108
Etape 6:
Dans cette étape, on vérifie si on a bien atteint le minimal de la fonction F et cela par le critère
de la déviation standard en comparant sa valeur avec une autre prédéfinie :SD = ∑(F −M) /n (V.6)
M: la valeur moyenne des Fi.
Si la valeur de SD est plus grande que celle prédéfinie, on passe à l'étape 2.
Si non, la fonction a bien convergé, les meilleurs paramètres sont pris comme des valeurs de
coordonnées au point pour lequel F est minimale.
La valeur prédéfinie de SD est en général 10-6.
Les valeurs α, β et γ sont 1, 0.5, 2 respectivement et elles sont identiques aux valeurs
recommandées par Nelder-Mead.
P0: Point initial.
Pc: Centre de gravitée.
PI: Point de réflexion.
PII: Point d'expansion.
Ph: Point le plus élevé.
PL : Point le plus faible.
V.11.Application des méthodes numérique pour calculer les paramètres d’interactions
La détermination des données d’équilibre liquide-liquide pour les systèmes étudiés par
le modèle UNIQUAC et NRTL, nécessite la connaissance des paramètres d’interaction qui
doivent êtres estimés en utilisant des données calculer par les model et les données
expérimentales et en minimisant la fonction objective suivant, et qui est exprimée comme
suit:F = ∑ ∑ 〔 (X − X ) + (X − X ) 〕 (V.1)
, : représente la fraction massique expérimentale et calculée respectivement, pour
un constituant i, K : représente une ligne d’équilibre.
Pour résoudre cette fonction objective, une solution numérique est nécessaire. Un code de
calcul en MATLAB a été développé et basé sur des méthode numériques appropriées qui déjà
décrite en détail dans ce chapitre.
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
109
Figure V.12: les étapes utilisées pour déterminer les paramètres d’interactions pour les systèmes
ternaires en utilisant le programme MATLAB [21]
UNIQUAC EQUIL
FOB
FOB
Les donnéesexpérimentales
PRINCIPALELes paramètresd’interactions
optimisées
-UNIQUAC : le sous-programmede calcule les coefficientsd’activités selon le modelUNIQUAC-NRTL : le sous-programme decalcule les coefficientsd’activités selon le model NRTL-EQUIL : le sous-programme decalcul des donnes d’équilibrethéorique-FOB : le sous-programme quicontient la fonction objective àminimiser-PRINCIPALE: sous-programmequi calculer les paramètresd’interactions
NRTL
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
110
V.12.Références citées dans le chapitre V :
[1] L. V. Kantorovich. Mathematical Methods of Organizing and Planning Production.
Management
Science, vol. 6, no. 4, pages 366_422, 1960.
[2] G. Dantzig. Linear programming and extensions. Princeton University Press, 1963.
[3] J. F. Bonnans, J. Ch. Gilbert, C. Lemaréchal, C. Sagastizábal. Numerical Optimization-
Theoretical and Numerical Aspects, 2006.
[4] A. Marzougui, Experimentation, simulation et optimisation des équilibres de phases, thèse
de doctorat, Université Mohamed Khider, 2013.
[5].J. Dréo, A. Petrowski, E. Taillard & P Siarry. Metaheuristics for hard optimization
Methods and case studies. Springer, 2006.
[6] S.Bouri., Optimisation de la production et de la structure d'énergie électrique par les
colonies de fourmis, thèse de doctorat, université Jilali Liabès, 2007.
[7]. V.GARDEUX.Conception d'heuristiques d'optimisation pour les problèmes de grande
dimension. Application à l'analyse de données de puces à ADN.
Thèse de doctorat, Université de Paris, 2011.
[8] Ilhem Boussaid.Perfectionnement de métaheuristiques pour l’optimisation continue.
Thèse de doctorat. Université PARIS-EST CRÉTEIL2013
[9] Etude de l'adaptivité de systèmes évolutionnsite en environnement à fitness dynamique –
Alessio Gaspar
Algorithmes Génétiques et polymorphisme - Manuel Cleber
[10] A.E. Eiben and J.E. Smith. Introduction to Evolutionary Computing.
Springer Verlag, 2003.
[11] Th. Back, D.B. Fogel and Z. Michalewicz. “Handbook of Evolutionary Computation",
Oxford University Press (1997)
[12] É. Goubault. “Cours sur les Algorithmes Évolutionnaires et Problèmes Inverses". Ecole
Polytechnique ParisTech.
CHAPITRE V : MODELISATION ET OPTIMISATION
111
[13]Avila, S. L. Optimisation multiobjectif et analyse de sensibilité appliquées à la conception
de dispositifs. Thèse Doctorat Ecole Centrale de Lyon, 2006.
[14] Goldberg, D.E. Genetic algorithms in search, optimization, and machine learning.
Addison-Wesley, 1989.
[15] Souquet Amédée.Algorithmes genetiques Radet Francois-Gérard. TE de fin d’année
Tutorat de Mr Philippe Audebaud. 2004.
[16] O. Hadji, Contribution en développement de méthodes d’optimisation stochastiques.
Application à la conception des dispositifs électrotechniques. Thèse de doctorat, Université de
Lille, 2003.
[17] Manish, K. Singh,Tamal Banerjee, A, Khanna. Genetic Algorithm to estimate
interaction parameters of multicomponent systems for Liquid –Liquid equilibria, Computers
and Chemical Engineering, 2005.
[18]S, A, Ahmed et al. interaction parameters using GA for multi component aromatic
Extraction with sulfolane . Fluid phase equiliria. 2004.
[19] Tejas P. Patalia & Dr. G.R. Kulkarni. Comparative Analysis of Threshold Acceptance
Algorithm,Simulated Annealing Algorithm and Genetic Algorithm for Function
Optimization.Global Journal of researches in engineering Numerical Methods . Publisher:
Global Journals Inc. (USA).
[20] Spendley, W., Hext, G.R. and Himsworth, F.R., Sequential application of simplex
designs in optimization and evolutionary design, Technometrics, 4 : 441-461,1962.
[21] K. AGOUDJIL. Etude des équilibres liquide-liquide pour les systems ternairs (modeluniquac).Mémoire master en génie chimique.2014-2015
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
122
CHAPITRE VI
RESULTATS ET DISCUSSION
VI.1 Introduction
Dans ce chapitre nous allons présentés les nouveaux paramètres d'interaction
résultants par la minimisation de la fonction objective pour tous les systèmes étudiés du
modèle UNIQUAC et NRTL, ainsi que les résultats concernant la prédiction des
équilibres liquide-liquide par ces modèles, utilisant les représentations graphiques et
leurs discussions.
Les résultats expérimentaux d’équilibre liquide-liquide obtenus à partir du livre «
DECHEMA.VOL.V.PART 2, VOL.V.PART3 » pour les systèmes ternaires considérés :
Système 1 : Benzène (1), pyridine (2), eau (3) à 333.15k, 288.15k
Système 2: Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3) à 305.8 k et 279.8 k ;
Système 3 :1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol(2), Eau (3) à 348k et 293k ;
Système 4 : Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) à 293 k et 313 k ;
VI.2.Test des modèles et prédictions des équilibres :
L'erreur standard, entre les fractions molaires expérimentales trouvées dans la
littérature et celles calculées par le modèle UNIQUAC et NRTL, a été estimée par le
biais de la RMSD (Root-Mean Square Déviation) qu'est exprimée comme suit:RMSD = ( ) . (VI.1)
AvecN , N , N sont le nombre de phases, de Tie-lines (binodales) et des constituants
respectivement.
La qualité de prédiction est mesurée généralement par la déviation moyenne ou RMSD.
VI.3.Etude des équilibres liquide-liquide des systèmes ternaires:
VI.3.1. Détermination des données d’équilibre liquide-liquide du système :
-Système 1 : Benzène (1), Pyridine (2), Eau (3)
-J. C.Smith a considéré le système : Benzène (1), Pyridine (2), Eau (3) du type 1 pour
une température de 333.15 et 288.15k [1.2].
Les résultats expérimentaux d’équilibre obtenus pour ce système sont présentés dans les
tableaux et figures montrés ci-dessus :
Raffinat Extrait
Benzène Pyridine Eau Benzène Pyridine Eau
64.453 24.316 8.231 0.211 3.173 96.616
54.100 31.976 13.924 0.383 5.618 93.999
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
123
49.302 33.989 16.709 0.714 9.144 90.142
44.746 35.169 20.085 1.208 12.366 86.425
38.945 35.627 25.429 2.293 16.566 81.141
34.228 35.752 30.020 3.290 19.151 77.560
29.831 35.705 34.464 5.978 23.890 70.132
Tableau VI.1: Données d'équilibre pour le système : Benzène (1), Pyridine (2), Eau (3) a
T=333.15k
Figure VI.1 : La courbe de miscibilité pour le système Benzène, Pyridine, Eau à1 ATM et
T=333.15k
Raffinat Extrait
Benzène Pyridine Eau Benzène Pyridine Eau
81.133 15.853 3.014 0.096 1.819 98.085
68.084 26.256 5.660 0.234 6.797 92.969
62.609 29.653 7.738 0.364 11.672 87.965
56.648 32.567 10.785 1.379 17.459 81.162
53.068 33.810 13.122 2.996 22.693 74.310
Tableau VI.2: Données d'équilibre pour le système : Benzène (1), Pyridine (2), Eau (3) à
288.15k.
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00
Experimental binodal cuveTie line T=333,15K
Pyridine
EauBenzène
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
124
Figure VI.2 : La courbe de miscibilité pour le système Benzène, Pyridine, Eau à T=288.15k.
-Système 2: Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3)
-T.S Wittrig et a considéré le système : Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3) du type
1 pour une température de 305.8 k et 279.8 k [3].
Les résultats expérimentaux d’équilibre pour ce système obtenus sont présentés dans les
tableaux et figures montrés ci-dessus :
Raffinat Extrait
Heptane Benzène Méthanol Heptane Benzène Méthanol
0.898 0.000001 0.102 0.081 0.000001 0.919
0.803 0.098 0.099 0.08600 0.042 0.872
0.733 0.119 0.148 0.094 0.048 0.858
0.730 0.123 0.147 0.098 0.058 0.844
0.682 0.158 0.16 0.112 0.073 0.815
0.642 0.164 0.194 0.117 0.077 0.806
0.584 0.202 0.214 0.138 0.105 0.757
Tableau VI.3 : Données d'équilibre pour le système : Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3) à
279.8k.
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00
pyridine
eau
Experimental binodal cuveTie-line 288,15K
Benzène
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
125
Figure VI.3 : La courbe de miscibilité pour le système : Heptane, Benzène, Méthanol à
T=279.8k.
Raffinat Extrait
Heptane Benzène Méthanol Heptane Benzène Méthanol
0.788 0.000001 0.212 0.117 0.000001 0.883
0.703 0.048 0.249 0.148 0.021 0.831
0.668 0.072 0.260 0.149 0.033 0.818
0.637 0.079 0.284 0.168 0.040 0.792
0.609 0.088 0.303 0.188 0.046 0.766
0.492 0.088 0.420 0.237 0.007 0.693
Tableau VI.4: Données d'équilibre pour le système : Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3)
à305.8 k [3]
Figure VI.4 : La courbe de miscibilité pour le système: Heptane, Benzène, Méthanol à 305.8k.
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00Heptane
Experimental binodal cuveTie line T=279,8K
Benzène
Méthanol
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00Heptane
Benzène
Méthanol
Experimental binodal cuve T=305,8k
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
126
-Système 3: 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2), eau (3)
-T.M. Lesteva a considéré le système : 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2),
eau (3) du type 1 pour une température de 348k et 293k [4].
Les résultats expérimentaux d’équilibre pour ce système obtenus sont présentés dans les
tableaux et figures montrés ci-dessus :
Raffinat Extrait
1-Butanol 3-méthyle,
1, 3-butane
diol
Eau 1-Butanol 3-méthyle,
1, 3-butane
diol
Eau
0.4320 0.000001 0.5680 0.0130 0.000001 0.9870
0.3900 0.0150 0.5950 0.0140 0.0040 0.9820
0.3600 0.0210 0.6190 0.0140 0.0060 0.9800
0.2960 0.0300 0.6740 0.0210 0.0090 0.9700
0.2440 0.0340 0.7220 0.0200 0.0110 0.9690
Tableau VI.5: Données d'équilibre pour le système : 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane
diol(2), Eau (3) à 348k [4]
Figure VI.5 : La courbe de miscibilité pour le système : 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane
diol(2), Eau (3) à 348k.
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00
Experimental binodal cuveTie-line T=348k
1-Butanol
3-Méthyl
1,3-Butane diol
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
127
Raffinat Extrait
1-Butanol 3-méthyle,
1, 3-butane
diol
Eau 1-Butanol 3-méthyle, 1, 3-
butane diol
Eau
0.4980 0.000001 0.5020 0.0130 0.000001 0.9870
0.4820 0.0030 0.5150 0.0150 0.0020 0.9830
0.4780 0.0050 0.5170 0.0150 0.0030 0.9820
0.4650 0.0070 0.5280 0.0160 0.0040 0.9800
0.4200 0.0160 0.5640 0.0170 0.0070 0.9760
0.4040 0.0190 0.5770 0.0180 0.0090 0.9730
0.3070 0.0320 0.6610 0.0250 0.0160 0.9590
Tableau VI.6 : Données d'équilibre pour le système : 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol
(2), Eau (3) à 293k.
Figure VI.6 : La courbe de miscibilité pour le système : 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane
diol(2), Eau (3) à 293k.
-Système 4: Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3)
-J DURANDET a considéré le système : Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) du type 1
pour une température de 293 k et 313 k [5].
Les résultats expérimentaux d’équilibre pour ce système obtenus sont présentés dans les
tableaux et figures montrés ci-dessus :
Raffinat Extrait
Heptane Toluène Aniline Heptane Toluène Aniline
0.93680 0.000001 0.06320 0.05412 0.000001 0.94588
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00
Experimental binodal cuveTie ligne T=293
Butanol1-
3-Méthyle
1,3-Butane diol
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
128
0.83975 0.07520 0.08504 0.06067 0.03248 0.90686
0.75571 0.13341 0.11088 0.07940 0.08431 0.83628
0.63182 0.20084 0.16735 0.10759 0.13735 0.75505
0.48044 0.24764 0.27192 0.19195 0.20464 0.60341
Tableau VI.7 : Données d'équilibre pour le système : Heptane (1), Toluène (2),
Aniline (3) à 293.
Figure VI.7 : La courbe de miscibilité pour le système: Heptane (1), Toluène (2),
Aniline (3) à 293 k.
Raffinat Extrait
Heptane Toluène Aniline Heptane Toluène Aniline
0.87733 0.00001 0.12267 0.08888 0.000001 0.91112
0.80333 0.04288 0.15379 0.09641 0.01730 0.88629
0.71881 0.08520 0.19600 0.11714 0.04790 0.83496
0.67336 0.10612 0.22052 0.13321 0.06937 0.79742
0.59163 0.12973 0.27864 0.17973 0.10642 0.71384
Tableau VI.8: Données d'équilibre pour le système : Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) à
313 k.
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00 Aniline
Heptane
Toluène
Tie -line T =293k
Experimental binodal cuve
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
129
Figure VI.8 : La courbe de miscibilité pour le système : Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3)
à 313 k.
VI.4.Calcul des paramètres d'interactions avec les modèles UNIQUAC, NRTL :
Pour calculer les paramètres d’interaction dont les valeurs sont les plus optimales
avec les modèles UNIQUAC et NRTL, nous avons développé des programmes de
calcul en MATLAB fondé sur les méthodes de minimisation:
-Les algorithmes génétiques GA ;
-La méthode de l’Acceptance de seuil TA :
-La méthode de Simplex-Nelder-Mead (NMS);
Les paramètres d’interaction du modèle UNIQUAC et NRTL pour tous les
systèmes étudiés sont optimisés en minimisant la fonction objective définie dans le
chapitre V en utilisant tous les résultats expérimentaux choisis. Les résultats seront
analysés et comparés avec celles issues de l'expérimentales.
VI.4.1.Système 1 à 333.15k :
VI.4.1.1.Les paramètre d’interaction obtenue par GA pour le Système 1 à
333.15k :
Les résultats du système Benzène (1), Pyridine (2), Eau (3) obtenus par GA à 333.15k
sont :
Raffinat Extrait
Benzène (1) Pyridine (2) Eau (3) Benzène (1) Pyridine (2) Eau (3)
0.67453 0.24316 0.08231 0.3669680 0.2698249 0.3632071
0.5410000 0.3197600 0.1392400 0.2605757 0.2944372 0.4449871
0.4930200 0.339890 0.1670900 0.2486186 0.3035865 0.4477949
0.4474600 0.3516900 0.2008500 0.2354950 0.3516900 0.4587388
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00Aniline
Toluène
Heptane
Experimental binodal cuveTie-ligne T=313k
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
130
0.3894461 0.3562664 0.2542875 0.2203597 0.3033581 0.4762822
0.3422800 0.3575200 0.3002000 0.2044402 0.3017674 0.4937924
0.2983100 0.3570500 0.3446400 0.2044402 0.3121983 0.4833611
Tableau VI.9 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système Benzène- pyridine -Eau à 333.15k
obtenus par GA en utilisant l’UNIQUAC
Figure VI.9 : Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par GA en utilisant l’UNIQUAC
du système Benzène- pyridine -Eau à 333.15K.
Raffinat Extrait
Benzène pyridine Eau Benzène Pyridine Eau
0.6745300 0.2431600 0.0823100 0.6672913 0.2436265 0.0890823
0.5410000 0.3197600 0.1392400 0.5322246 0.3192207 0.1485547
0.4930200 0.3398900 0.1670900 0.4844944 0.3386326 0.1768729
0.4474600 0.3516900 0.2008500 0.4393782 0.3497031 0.2109186
0.3894461 0.3562664 0.2542875 0.3823687 0.3534847 0.2641466
0.3422800 0.3575200 0.3002000 0.3362082 0.3543898 0.3094021
0.2983100 0.3570500 0.3446400 0.2938974 0.3540786 0.3520240
Tableau VI.10: Résultat de calcul d'équilibre pour le système ternaire Benzène - pyridine -Eau
à 333.15 k obtenus par GA en utilisant NRTL.
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00Eau
pyridine
Benzène
Tie-Line T=333,15
Theorical binodal cuve UNIQUAC
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
131
UNIQUACRMSD=0.2064872 fob= 1.8240
NRTLRMSD=0.3343713 fob=4.6958
i-j (1) (2) (3) (1) (2) (3)(1) 0.0000 -6.5432 15.5533 0.0000 -4.1713 14.5781(2) 1.7422 0.0000 7.6897 8.0540 0.0000 -9.8497(3) 17.5315 9.0601 0.0000 19.5436 5.5464 0.0000
Tableau VI.11 : Paramètres d’interaction obtenus par GA en utilisant l’UNIQUAC et l’NRTL
du système ternaire Benzène (1), Pyridine (2), Eau (3) à 333.15.
VI.4.1.2.Les paramètres d’interaction obtenus par TA pour le système 1 à
333.15k :
Les résultats du système Benzène (1), Pyridine (2), Eau (3) obtenus par TA à
333.15k sont :
Raffinat ExtraitBenzène Pyridine Eau Benzène Pyridine Eau
0.6745300 0.2431600 0.0823100 0.6615822 0.0597989 0.9395395
0.5410000 0.3197600 0.1392400 0.6995845 0.0587521 0.9405483
0.4930200 0.3398900 0.1670900 0.0011265 0.0724002 0.9264733
0.4474600 0.3516900 0.2008500 0.0018127 0.0866949 0.9114925
0.3894461 0.3562664 0.2542875 0.0037640 0.1113938 0.8848422
0.3422800 0.3575200 0.3002000 0.063694 0.1317953 0.8618353
0.2983100 0.3570500 0.3446400 0.0177632 0.1871830 0.7950538
Tableau VI.12 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système Benzène - pyridine -Eau à
333.15 K obtenus par TA en utilisant l’UNIQUAC.
Figure VI.10 : Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant l’UNIQUAC
du système ternaire Benzène- pyridine -Eau à 333.15.
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00Eau
Pyridine
Benzène
Teorical binodal cuve NRTL Tie-Line T=333k
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
132
Raffinat Extrait
Benzène Pyridine Eau Benzène Pyridine Eau
0.6745300 0.2431600 0.0823100 0.0622907 0.0591127 0.8785966
0.5410000 0.3197600 0.1392400 0.0 511614 0.1283165 0.8205221
0.4930200 0.3398900 0.1670900 0.0633346 0.1283165 0.8205221
0.4474600 0.3516900 0.2008500 0. 0751403 0.1612184 0.7636413
0.3894461 0.3562664 0.2542875 0.0938050 0. 1715102e 0.7346848
0.3422800 0.3575200 0.3002000 0.1024612 0.1863242 0.7112146
0.2983100 0.3570500 0.3446400 0.1331302 0.2123428 0.6545270
Tableau VI.13 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système Benzène - pyridine -Eau à
333.15K obtenus par TA en utilisant NRTL.
Figure VI.11 : Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant NRTL du
système ternaire Benzène- pyridine -Eau à 333.15K.
UNIQUAC NRTLfob=0.3311220RMSD=0.030815 fob=0.0398821 RMSD=0.08807911
i-j (1) (2) (3) (1) (2) (3)(1) 0.00 00 433.9296 -188.0079 0.0000 -297.8989 947.8350
(2) 705.5696 0.0000 928.6323 103.6285 0.00 00 -280.5014(3) 1.5758 826.4964 0.00 817.0448 865.9330 0.0000
Tableau VI.14 : Paramètres d’interaction obtenus par TA en utilisant l’UNIQUAC et NRTL
du système ternaire Benzène (1), Pyridine (2), Eau (3) à 333.15K.
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00Eau
Pyridine
Benzène
Teorical binodal cuve NRTL Tie-Line T=333k
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
133
VI.4.1.3.Les paramètres d’interaction obtenus par NMS pour le système 1 à
333.15k :
Les résultats du système Benzène (1), Pyridine (2), Eau (3) obtenus par NMS à
333.15k sont :
Raffinat Extraitt
Benzène Pyridine Eau Benzène Pyridine Eau
0.6745300 0.2431600 0.0823100 0.0060452 0.0374519 0.9565029
0.5410000 0.319760 0.1392400 0.0057292 0.0522337 0.9420371
0.4930200 0.3398900 0.1670900 0.00 89967 0.087.2998 0.9037035
0.4474600 0.3516900 0.2008500 0.0128522 0.1210984 0.8660494
0.3894461 0.3562664 0.2542875 0.0215773 0.1646588 0.8137639e
0.3422800 0.3575200 0.3002000 0.0296633 0.1894940 0.7808427
0.2983100 0.3570500 0.3446400 0.0602043 0.2467817 0.6930140
Tableau VI.15: Résultat de calcul d'équilibre pour le système Benzène- pyridine -Eau à
333.15k obtenus par NMS en utilisant l’UNIQUAC
Figure VI.12: Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant
L’UNIQUAC du système ternaire Benzène- pyridine -Eau à 333.15K.
Raffinat Extrait
Benzène Pyridine Eau Benzène Pyridine Eau
0.6745300 0.2431600 0.0823100 0.0011562 0.0276702 0.9711736
0.5410000 0.3197600 0.1392400 0.0033702 0.0647277 0.9319021
0.4930200 0.3398900 0.167.0900 0.0065664 0.897231 0.9037105
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00
Tie-Line T=333kTeorical binodal cuve UNIQUAC
Eau
Pyridine
Benzène
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
134
0.4474600 0.3516900 0.200.8500 0.0116842 0.1201786 0.8681372
0.3894461 0.3562664 0.2542875 0.0229253 0.1641603 0.8129144
0.3422800 0.3575200 0.3002000 0.033.5690 0.1960275 0.7704034
0.2983100 0.3570500 0.3446400 0.0592696 0.2365973 0.7041332
Tableau VI.16 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système Benzène- pyridine -Eau à
333.15k obtenus par NMS en utilisant NRTL.
Figure VI.13 : Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant NRTL du
système ternaire Benzène- pyridine -Eau à 333.15K.
UNIQUACRMSD=0.0030188 fob= 0.0003827456
NRTLRMSD= 0.0025957 fob=0.0002829755
i-j (1) (2) (3) (1) (2) (3)
(1) 0.0000 -413.7564e -160.5835 0.0000 -387.1480 3.1444
(2) 865.2692 0.0000 6.4264 41.9130 0.0000 6.8333
(3) 1.6160e 1.1866 0.0000 5.6841 5.9310 0.0000
Tableau VI.17 : Paramètres d’interaction obtenus par NMS en utilisant l’UNIQUAC et NRTL
du système ternaire Benzène (1), Pyridine (2), Eau (3) à 333.15K.
-VI.4.2.Système 1 à 288.15k :
VI.4.2.1.Les paramètres d’interaction obtenus par GA pour le système 1 à
288.15k :
Les résultats du système Benzène (1), Pyridine (2), Eau (3) obtenus par GA à
288.15k sont :
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00
Tie-Line T=333,15KTheorical binodal cuve NRTL
Eau
Pyridine
Benzène
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
135
Raffinat Extrait
Benzène Pyridine Eau Benzène Pyridine Eau
0.8113300 0.1585300 0.0301400 0.5448009 0.2487080 0.2064912
0.6808400 0.2625600 0.0566000 0.4137315 0.3327674 0.2535011
0.6260900 0.2965300 0.0773800 0.3846508 0.3453070 0.2700422
0.5664800 0.3256700 0.1078500 0.3629186 0.3516316 0.2854498
0.5306800 0.3381000 0.1312200 0.3634213 0.3529184 0.2836603
Tableau VI.18 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système Benzène - pyridine -Eau à
288.15 k obtenus par GA en utilisant l’UNIQUAC.
Figure VI.14 : Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par GA en utilisant UNIQUAC
du système ternaire Benzène- pyridine -Eau à 288.15K.
Raffinat Extrait
Benzène Pyridine Eau Benzène Pyridine Eau
0.8113300 0.1585300 0.0301400 0.7975203 0.1696826 0.0327971
0.6808400 0.2625600 0.0566000 0.6634851 0.2763286 0.0601863
0.6260900 0.2965300 0.0773800 0.6089412 0.3095243 0.0815345
0.5664800 0.3256700 0.1078500 0.5506309 0.3368407 0.1125284
0.5306800 0.3381000 0.1312200 0.5164830 0.3474421 0.1360748
Tableau VI.19 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système Benzène - pyridine -Eau à
288.15K obtenus par GA en utilisant NRTL.
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00Benzène
pyridine
Eau
Theorical binodal cuve uniquac
Tie-line T=288,15K
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
136
UNIQUAC NRTLfob=5.2563RMSD=0.2669 fob=2.9937 RMSD=0.3537667
i-j (1) (2) (3) (1) (2) (3)(1) 0.0000 -5.8878 20.1294 0.0000 3.7547 17.4088
(2) 1.1145 0.00 00 -2.6371 -1.7274 0.0000 945.1501(3) 19.9407 12.7861 0.0000 17.8646 -6.7759 0.0000
Tableau VI.20: Paramètres d’interaction obtenus par GA en utilisant l’UNIQUAC et NRTL
du système ternaire Benzène (1), Pyridine (2), Eau (3) à 288.15K.
VI.4.2.2.Les paramètres d’interaction obtenus par TA pour le système 1 à
288.15k :
Les résultats du système Benzène (1), Pyridine (2), Eau (3) obtenus par TA à 288.15k
sont :
Raffinat Extrait
Benzène Pyridine Eau Benzène pyridine Eau
0.8113300 0.1585300 0.0301400 0.0581164 0.1170161 0.8248675
0.6808400 0.2625600 0.0566000 0.0529692 0.1395596 0.8074712
0.6260900 0.2965300 0.0773800 0.0689362 0.1417584 0.7893054
0.5664800 0.3256700 0.1078500 0.1082320 0.1497498 0.7420182
0.5306800 0.3381000 0.1312200 0.1754897 0.1606673 0.6638430
Tableau VI.21: Résultat de calcul d'équilibre pour le système Benzène - pyridine -Eau à
288.15K obtenus par TA en utilisant l’UNIQUAC.
VI.15 : Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant l’UNIQUAC du
système ternaire Benzène- pyridine -Eau à288.15k.
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00Eau
Pyridine
Benzène
Theorical binodal cuve UNIQUACTie-Line T=288,15k
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
137
Raffinat Extrait
Benzène pyridine Eau Benzène Pyridine Eau
0.8113300 0.1585300 0.030140 0.0 995704 0.0023632 0.8980663
0.6808400 0.2625600 0.0566000 0.0743400 0.0043854 0.9212746
0.6260900 0.2965300 0.0773800 0.0830787 0.0064621 0.9104592
0.5664800 0.3256700 0.1078500 0.1031042 0.0110649 0.8858309
0.5306800 0.3381000 0.1312200 0.1373462 0.0183025 0.8443512
Tableau VI.22 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système Benzène - pyridine -Eau à
288.15k obtenus par TA en utilisant NRTL.
Figure VI.16 : Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant NRTL du
système ternaire Benzène- pyridine -Eau à 288.15.
UNIQUACRMSD=0.0532904 Fob=0.1192745
NRTLRMSD=0.0599753 fob=0.1510757
i-j (1) (2) (3) (1) (2) (3)(1) 0.0000 -214.1049 187.3570 0.0000 196.2252 600.4543
(2) 368.7834 0.0000 186.4342 325.7190 0.0000 -473.6864(3) 986.3056 501.0540 0.0000 1.5144 1804.2185 0.0000
Tableau VI.23: Paramètres d’interaction obtenus par TA en utilisant l’UNIQUAC et NRTL du
système ternaire Benzène (1), Pyridine (2), Eau (3) à 288.15K
IV.4.2.3.Les paramètres d’interaction obtenus par NMS pour le système 1 à
288.15k :
Les résultats du système Benzène (1), Pyridine (2), Eau (3) obtenus par NMS à
288.15k sont :
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00Eau
pyridine
Benzène
Theorical binodal cuve NRTLTie-Line T=288K
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
138
Raffinat Extrait
Benzène Pyridine Eau Benzène Pyridine Eau
0.0113300 0.1585300 0.0301400 0.0030370 0.0197785 0.9771845
0.6808400 0.2625600 0.0566000 0.0066086 0.0675665 0.9258249
0.6260900 02965300 0.0773800 0.0100717 0.1107775 0.8791508
0.5664800 0.3256700 0.1078500 0.0158309 0.1723295 0.8118396
0.5306800 0.3381000 0.1312200 0.0236963 0.2314484 0.7448553
Tableau VI.24: Résultat de calcul d'équilibre pour le système Benzène- pyridine -Eau à
288.15K obtenus par NMS en utilisant l’UNIQUAC.
Figure VI.17 : Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant UNIQUAC
du système ternaire Benzène- pyridine -Eau à 288.15.
Raffinat Extrait
Benzène Pyridine Eau Benzène Pyridine Eau
0.8113300 0.1585300 0.0301400 0.0010907 0.0193397 0.9795696
0.6808400 0.2625600 0.0566000 0.0051179 0.0679226 0.9269595
0.6260900 0.2965300 0.0773800 0.0093580 0.1113439 0.8792981
0.5664800 0.3256700 0.1078500 0.0176938 0.1757302 0.8065760
0.5306800 0.3381000 0.1312200 0.0271316 0.2268055 0.7460629
Tableau VI.25: Résultat de calcul d'équilibre pour le système Benzène- pyridine -Eau à
288.15k obtenus par NMS en utilisant NRTL.
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00 Eau
Pyridine
Benzène
Theorical binodal cuve UNIQUAC Tie-Line T=288,15k
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
139
Figure VI.18 : Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant NRTL du
système ternaire Benzène- pyridine -Eau à 288.15.
UNIQUACRMSD=0.002192 fob= 0.0002025781
NRTLRMSD= 1.8169 fob=0.0001386510
i-j (1) (2) (3) (1) (2) (3)(1) 0.0000 -226.5463 9.3508 0.0000 1.0365 1.9770(2) 7.8896 0.0000 4.4978 -21.8655 0.0000 1.7665(3) 419.8094 627.5119 0.0000 9.0895 3.5531 0.0000
Tableau VI.26: Paramètres d’interaction obtenus par NMS en utilisant l’UNIQUAC et NRTL
du système ternaire Benzène (1), Pyridine (2), Eau (3) à288.15K.
VI.4.3.Système 2 à 279.8 K :
VI.4.3.1.Calcul des paramètres d’interaction obtenus par GA pour le système 2 à
279.8 k :
Les résultats du système : Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3) à 279.8 K sont :
Raffinat ExtraitHeptane Benzène Méthanol Heptane Benzène Méthanol
0.8979991 0.000000999999 0.1019999 0.6005701 0.0000013116 0.3994286
0.803 0.098 0.099 0.5554064 0.1227016 0.3218920
0.733 0.119 0.148 0.467982 0.1321280 0.39989
0.730 0.123 0.147 0.4778239 0.1371241 0.385052
0.796729 0.1845794 0.0186916 676.5429 0.2631877 0.0602694
0.642 0.164 0.194 0.4181622 0.1686395 0.4131983
0.584 0.202 0.214 0.4013125 0.2035794 0.3951081
Tableau VI.27 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Benzène (2),
Méthanol (3) obtenus à 279.8 k par GA en utilisant l’UNIQUAC.
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00Eau
Pyridine
Benzène
Teorical binodal cuve NRTLTie-Ligne T=288K
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
140
Figure VI.19 : Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par GA en utilisant UNIQUAC
du système ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3) à279.8 k.
Raffinat Extrait
Heptane Benzène Méthanol Heptane Benzène Méthanol
0.8979991 0.000000999999 0.1019999 0.8869708 0.0000010637 0.1130282
0.803 0.098 0.099 0.7890074 0.1030848 0.1079078
0.733 0.119 0.148 0.7171445 0.1238630 0.1589926
0.730 0.123 0.147 0.7143332 0.1279245 0.1577423
0.796729 0.1845794 0.0186916 0.7849102 0.1946991 0.0203906
0.642 0.164 0.194 0.6265693 0.1686799 0.2047509
0.584 0.202 0.214 0.57006 0.2064298 0.2235101
Tableau VI.28 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Benzène (2),
Méthanol(3) obtenus à 279.8 k par GA en utilisant l’NRTL.
UNIQUACRMSD= 0.2755569 fob= 3.1891
NRTLRMSD= 0.3886298 fob= 6.3434
i-j (1) (2) (3) (1) (2) (3)(1) 0.0000 -1.4102 20.6465 0.0000 5.7264 21.2791(2) -1.6622 0.0000 2.8850 1.6562 0.0000 4.009(3) 18.5456 -2.1034 0.0000 17.8957 -1.4523 0.0000
Tableau VI.29: Paramètres d’interaction obtenus par GA en utilisant l’UNIQUAC RTL du
système ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3) obtenus à 279.8 k.
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00
T=Tie-Line
Heptane
Benzène
Methanol
Theorical binodal cuve UNIQUAC
K279,8
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
141
VI.4.3.2.Calcul des paramètres d’interaction par TA pour le système 2 à 279.8 K :
Les résultats du système : Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3) obtenus à 279.8 k sont :
Raffinat Extrait
Heptane Benzène Méthanol Heptane Benzène Méthanol
0.8979991 0.000000999999 0.1019999 0.01266 0.0000000008348612 0.98734
0.803 0.098 0.099 0.0390838 0.0003697723 0.9605464
0.733 0.119 0.148 0.0358196 0.0006370697 0.9635433
0.730 0.123 0.147 0.0469507 0.000805108 7 0.9522441
0.796729 0.1845794 0.0186916 0.2640370 0.0080137 0.7279493
0.642 0.164 0.194 0.0609712 0.0026516 0.9363772
0.584 0.202 0.214 0.0931745 0.0075789 0.8992465
Tableau VI.30: Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Benzène (2),
Méthanol(3) obtenus à 279.8 k par TA en utilisant l’UNIQUAC.
Figure VI.20 : Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant l’UNIQUAC
du système ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3) à279.8 k.
Raffinat Extrait
Heptane Benzène Méthanol Heptane Benzène Méthanol
0.8979991 0.000000999999 0.1019999 0.0089442 0.000000028342 0.9910558
0.803 0.098 0.099 0.0127358 0.0039862 0.9832780
0.733 0.119 0.148 0.0143127 0.0055697 0.9801176
0.730 0.123 0.147 0.0160105 0.0062772 0.9777123
0.796729 0.1845794 0.0186916 0.0480314 0.0271481 0.9248205
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00
Theorical binodal cuve UNIQUACTie-Ligne T=279k
Méthanol
Benzène
Heptane
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
142
0.642 0.164 0.194 0.0231416 0.0123109 0.9645475
0.584 0.202 0.214 0.0342841 0.0222372 0.9434788
Tableau VI.31 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Benzène (2),
Méthanol (3) obtenus à 279.8 k par TA en utilisant NRTL
Figure VI.21 : Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant NRTL du
système ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3) à279.8 k.
UNIQUACRMSD= 0.0620425 fob= 0.1616692
NRTLRMSD=0.0694473 fob=0.202563
i-j (1) (2) (3) (1) (2) (3)(1) 0.0000 -297.7274 773.557 0.0000 -706.9527 498.8003(2) 236.6287 0.0000 -642.9401 295.9495 0.0000 -125.9725(3) 341.2552 539.1895 0.0000 1623.7 774.0507 0.0000
Tableau VI.32 : Paramètres d’interaction obtenus par TA en utilisant l’UNIQUAC et NRTL
du système ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3) obtenus à 279.8 k
VI.4.3.3.Calcul des paramètres d’interaction par NMS pour le système 2 à 279.8K :
Les résultats du système Heptane(1), Benzène(2), Méthanol(3) obtenus par NMS à
333.15k sont :
Raffinat Extrait
Heptane Benzène Méthanol Heptane Benzène Méthanol
0.8979991 0.000000999.999 0.1019999 0.0735064 0.000000322.2891 0.9264932
0.803 0.098 0.099 0.1054033 0.0447014 0.8498952
0.733 0.119 0.148 0.0884532 0.0465793 0.8649674
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00Heptane
Pyridine
Méthanol
Theorical binodal cuve NRTL
Tie-line T=279,8k
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
143
0.730 0.123 0.147 0.0991465 0.0512485 0.8496050
0.682 0.158 0.160 0.1136392 0.0749011 0.8114598
0.642 0.164 0.194 0.1074647 0.0742518 0.8182835
0.584 0.202 0.214 0.1338553 0.1093120 0.7568327
Tableau VI.33: Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Benzène (2),
Méthanol (3) obtenus à 279.8 k par NMS en utilisant l’UNIQUAC.
Figure VI.22 : Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant UNIQUAC
du système ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3) à279.8 k.
Raffinat ExtraitHeptane Benzène Méthanol Heptane Benzène Méthanol
0.8979991 0.000000999.999 0.1019999 0.0788969 0.0000003037487 0.92110280.803 0.098 0.099 0.1022163 0.0432410 0.85454270.733 0.119 0.148 0.0934677 0.0481139 0.85841850.730 0.123 0.147 0.0996470 0.0514731 0.848880.682 0.158 0.160 0.1095283 0.0751306 0.81534110.642 0.164 0.194 0.1087167 0.0767991 0.81448420.584 0.202 0.214 0.1111960 0.1111960 0.7614063
Tableau VI.34: Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Benzène (2),
Méthanol (3) obtenus à 279.8 k par NMS en utilisant l’NRTL.
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00Heptane
Benzène
Méthanol
Theorical binodal cuve UNIQUACTie-Ligne T=279,8K
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
144
Figure VI.23 : Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant NRTL du
système ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3) à279.8 k.
UNIQUACRMSD=0.0058723 fob=0.00 14483
NRTLRMSD=0.004804 fob=0.0009693197
i-j (1) (2) (3) (1) (2) (3)(1) 0.0000 -93.6132 356.5232 0.0000 -261.3042 929.8834(2) 0.1409033 0.0000 -81.7535 -1.6148 0.0000 -113.4597(3) 319.9532 107.7709 0.0000 938.3343 133.4998 0.0000
Tableau VI.35 : Paramètres d’interaction obtenus par NMS en utilisant l’UNIQUAC et NRTL
du système ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3) obtenus à 279.8 k.
IV.4.4.Système 2 à 305.8 k :
IV.4.4.1.Les paramètres d’interaction obtenus par GA pour le système ternaire 2 à
305.8k :
Les résultats du système Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3) à 305.8 K obtenus par
GA sont :
Raffinat Extrait
Heptane Benzène Méthanol Heptane Benzène Méthanol
0.7879992 0.000000999999 0.2119998 0.4610786 0.0000009948491 0.5389204
0.703 0.048 0.249 0.4393976 0.0463006 0.5143018
0.668 0.072 0.260 0.4206665 0.0685662 0.5107672
0.637 0.079 0.284 0.4158182 0.0745182 0.5096636
0.609 0.088 0.303 0.4135756 0.0828332 0.5035912
0.492 0.088 0.420 0.3560615 0.0800797 0.5638588
VI.36 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1),
Benzène (2), Méthanol(3) obtenus à305.8 k par GA en utilisant l’UNIQUAC
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00Méthanol
Benzène
Heptane
Teorical binodal cuve NRTLTie-Ligne T=279,8K
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
145
Figure VI.24 : Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par GA en utilisant UNIQUAC
du système ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3) à 305.8 k.
Raffinat Extrait
Heptane Benzène Méthanol Heptane Benzène Méthanol
0.7879992 0.000000999999 0.2119998 0.7729326 0.0000010145 0.2270664
0.703 0.048 0.249 0.6886807 0.0484109 0.2629083
0.668 0.072 0.260 0.6541244 0.0724936 0.2733820
0.637 0.079 0.284 0.6239078 0.0793596 0.2967326
0.609 0.088 0.303 0.5968669 0.0882559 0.3148772
0.492 0.088 0.420 0.4835002 0.0878383 0.4286615
Tableau VI.37 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Benzène (2),
Méthanol (3) obtenus à305.8 k par GA en utilisant l’NRTL.
UNIQUACRMSD=0.1457087 fob= 0.8917032
NRTLRMSD= 0.2669922 fob=2.994
i-j (1) (2) (3) (1) (2) (3)
(1) 0.0000 -2.475 22.3401 0.0000 -1.4312 18.9242
(2) 4.5194 0.0000 -2.8493 6.5662 0.0000 3.2745
(3) 19.4666 4.3377 0.0000 21.0666 6.7539 0.0000
Tableau VI.38 : Paramètres d’interaction obtenus par GA en utilisant l’UNIQUAC et NRTL
du système ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3) obtenus à 305.8 k.
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00
Theorical binodal cuve UNIQUACTie-line T=305,8k
Heptane
Benzène
Méthanol
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
146
IV.4.4.2.Les paramètres d’interaction obtenus par TA pour le système ternaire 2 à
305.8k :
Les résultats du système Heptane(1), Benzène(2), Méthanol(3) obtenus par TA à
305.8K sont :
Raffinat Extrait
Heptane Benzène Méthanol Heptane Benzène Méthanol
0.7879992 0.000000999999 0.2119998 0.0098808 0.000000320086 0.9901192
0.703 0.048 0.249 0.0232305 0.0032568 0.9735127
0.668 0.072 0.260 0.027567 0.0056627 0.9667704
0.637 0.079 0.284 0.03920 0.0084867 0.9523132
0.609 0.088 0.303 0.0537723 0.0130185 0.9332092
0.492 0.088 0.420 0.0800985 0.0391119 0.8807896
Tableau VI.39 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Benzène (2),
Méthanol(3) obtenus à305.8 k par TA en utilisant l’UNIQUAC.
Figure VI.25: Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant l’UNIQUAC
du système ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3) à 305.8 k.
Raffinat Extrait
Heptane Benzène Méthanol Heptane Benzène Méthanol
0.7879992 0.000000999999 0.2119998 0.2031069 0.0000004795816 0.7968926
0.703 0.048 0.249 0.2128308 0.0244929 0.7626763
0.668 0.072 0.260 0.209903 0.0372012 0.7528958
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00
Theorical binodal cuveTie line T=305,8 k
Heptane
Benzène
Méthanol
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
147
0.637 0.079 0.284 0.2195635 0.0427164 0.7377201
0.609 0.088 0.303 0.2309432 0.0499479 0.7191089
0.492 0.088 0.420 0.2408844 0.0548614 0.7042542
Tableau VI.40 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Benzène (2),
Méthanol(3) obtenus à305.8 k par TA en utilisant l’NRTL
Figure VI.26 : binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant NRTL du système
ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3) à 305.8 k
UNIQUACRMSD= 0.0768468 fob= 0.2480279
NRTLRMSD= 0.0322863 fob=0.0437811
i-j (1) (2) (3) (1) (2) (3)
(1) 0.0000 -329.13 -63.1318 0.0000 843.7731 806.6979
(2) 472.4753 0.0000 -82.2264 518.6074 0.0000 -322.7695
(3) 912.2802 226.1357 0.0000 899.1228 166.7887 0.0000
Tableau VI.41: Paramètres d’interaction obtenus par TA en utilisant l’UNIQUAC et RTL du
système ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3) obtenus à 305.8 k.
IV.4.4.3.Les paramètres d’interaction obtenus par NMS pour le système ternaire2
à 305.8k :
Les résultats du système Heptane(1), Benzène(2), Méthanol(3) obtenus par NMS à
305.8K sont
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00
Theorical binodal cuve NRTLTie line T=305,8k
Heptane
Benzène
Méthanol
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
148
Raffinat Extrait
Heptane Benzène Méthanol Heptane Benzène Méthanol
0.7879992 0.000000999999 0.2119998 0.1138657 0.0000046099 0.8861297
0.703 0.048 0.249 0.1465688 0.0282573 0.8251739
0.668 0.072 0.260 0.1525157 0.0339616 0.8135227
0.637 0.079 0.284 0.1701246 0.0396184 0.7902570
0.609 0.088 0.303 0.1900542 0.0430210 0.7669248
0.492 0.088 0.420 0.2616336 0.0055616 0.7328048
Tableau VI.42: Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Benzène (2),
Méthanol (3) obtenus à 305 .8 k par NMS en utilisant l’UNIQUAC.
Figure VI.27 : binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant NRTL du système
ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3) à 305.8 k
Raffinat Extrait
Heptane Benzène Méthanol Heptane Benzène Méthanol
0.7879992 0.000000999999 0.2119998 0.1113651 0.0000003003120 0.8886346
0.703 0.048 0.249 0.1468073 0.0177148 0.8354779
0.668 0.072 0.260 0.1562114 0.0280555 0.8157332
0.637 0.079 0.284 0.1751326 0.0339172 0.7909502
0.609 0.088 0.303 0.1923276 0.0407584 0.7669139
0.492 0.088 0.420 0.2462656 0.0444990 0.7092354
Tableau VI.43 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Benzène (2),
Méthanol (3) obtenus à 305 .8 K par NMS en utilisant l’NRTL.
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00Heptane
Benzène
Méthanol
Theorical binodal cuve UNIQUAC Tie-Line T=305K
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
149
Figure VI.28 : binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant NRTL du système
ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3) à 305.8 k
UNIQUACRMSD=0.0074906 fob= 0.0023566
NRTLRMSD=0.0070187 fob=0.0020690
i-j (1) (2) (3) (1) (2) (3)(1) 0.0000 2421.2 1237 0.0000 866.1851 179.6085(2) -0.9827849 0.0000 3637.9 0.2006298 0.0000 647.9624(3) -174.0413 1535 0.0000 2980.2 658.7573 0.0000
VI.44: Paramètres d’interaction obtenus par NMS en utilisant l’UNIQUAC et NRT du
système ternaire Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3) obtenus à 279.8 k.
VI.4.5.Système 3 à 348k :
VI.4.5.1.Les paramètres d’interaction obtenus par GA pour le système 3 à 348 k :
Les résultats du système 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) obtenus par
GA à 348k sont :
Raffinat Extrait
1-Butanol 3-méthyle, 1, 3-
butane diol
Eau 1-Butanol 3-méthyle, 1, 3-
butane diol
Eau
0.4319996 0.000000999999 0.5679994 0.1155599 0.0000005018171 0.8844396
0.390 0.015 0.595 0.109259 0.0076244e 0.8831166
0.360 0.021 0.619 0.1038465 0.0107328 0.8854207
0.2917505 0.0301811 0.6780684 0.0966329 0.0163273 0.8870399
0.244 0.034 0.722 0.0757959 0.0173757 0.9068284
VI.45 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane
diol(3) obtenus à 348 k par GA en utilisant l’UNIQUAC
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00Méthanol
Benzène
Heptane
Theorical binodal cuve NRTLTie-Line T=305K
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
150
Figure VI. 29: Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par GA en utilisant UNIQUAC
du système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) à 348 k.
Raffinat Extrait
1-Butanol 3-méthyle, 1, 3-
butane diol
Eau 1-Butanol 3-méthyle, 1, 3-
butane diol
Eau
0.4319996 0.000000999999 0.5679994 0.4186199 0.0000009898346 0.5813792
0.390 0.015 0.595 0.3783437 0.0148415 0.6068148
0.360 0.021 0.619 0.3495845 0.020772 0.6296435
0.2917505 0.0301811 0.6780684 0.2843393 0.0298589 0.6858019
0.244 0.034 0.722 0.2380441 0.0336254 0.7283304
Tableau VI.46 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-
butane diol (2), Eau (3) obtenus à 348 k par GA en utilisant NRTL.
UNIQUACRMSD=0.0433618 fob=0.0789704
NRTLRMSD=0.1620545 fob=1.1030
i-j (1) (2) (3) (1) (2) (3)(1) 0.0000 -0.0096567 17.6102 0.0000 -1.1141 23.8160(2) -0.920791 0.0000 -4.9243 1.8835 0.0000 -2.2351(3) 20.9963 1.333 0.0000 21.4165 4.0090 0.0000
Tableau IV.47: Paramètres d’interaction obtenus par GA en utilisant l’UNIQUAC et NRTL du
système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) à 348k.
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00
,1,3-Butane diol
Theorical binodal cuve UNIQUACTie-Line T=348 k
1-Butanol
3-Méthile
Eau
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
151
VI.4.5.2.Les paramètres d’interaction obtenus par TA pour le système 3 à 348 k :
Les résultats du système 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) obtenus par
TA à 348k sont :
Raffinat Extrait
1-Butanol 3-méthyle, 1, 3-
butane diol
Eau 1-Butanol 3-méthyle, 1, 3-
butane diol
Eau
0.4319996 0.000000999999 0.5679994 0.0115315 0.0000003077389 0.9884682
0.390 0.015 0.595 0.0124189 0.0049041 0.6190000
0.360 0.021 0.619 0.0126339 0.0069368 0.6780684
0.2917505 0.0301811 0.6780684 0.0158119 0.0116323 0.9725558
0.244 0.034 0.722 0.0095997 0.0099967 0.9804035
Tableau VI.48 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-
butane diol (2), Eau (3) obtenus à 348 k par TA en utilisant
Figure VI.30 : Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant l’UNIQUAC
du système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) à 348 k.
Raffinat Extrait
1-Butanol 3-méthyle, 1, 3-
butane diol
Eau 1-Butanol 3-méthyle, 1, 3-
butane diol
Eau
0.4319996 0.000000999999 0.5679994 0.0024313 0.0000004155176 0.9975683
0.390 0.015 0.595 0.0027627 0.0063369 0.9909004
0.360 0.021 0.619 0.0028948 0.0088017 0.9883035
0.2917505 0.0301811 0.6780684 0.0045145 0.0138997 0.9815857
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00
Theorical Binodal Cuve NRTL
Tie-Line T=348k
1-Butanol Eau
3-méthyle, 1, 3-butane diol
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
152
0.244 0.034 0.722 0.0019768 0.0117462 0.9862771
Tableau VI.49 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-
butane diol (2), Eau (3) obtenus à 348 k par TA en utilisant l’NRTL
Figure VI.31 : Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant NRTL du
système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) à 348 k.
UNIQUACRMSD=0.0024873 fob=0.0002598457
NRTLRMSD=0.0057387 fob=0.001382
i-j (1) (2) (3) (1) (2) (3)(1) 0.0000 -809.7519 -49.2034 0.0000 -202.5274 -102.7160(2) 823.3524 0.0000 297.8271 220.0401 0.0000 319.8996(3) 757.5234 -532.0698 0.0000 830.9892 -36.8773 0.0000
Tableau VI.50 : Paramètres d’interaction obtenus par TA en utilisant l’UNIQUAC NRTL du
système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) à 348.
VI.4.5.3.Les paramètres d’interaction obtenus par NMS pour le système 3 à 348k :
Les résultats du système 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) obtenus par
NMS à 348k sont :
Raffinat Extrait
1-Butanol 3-méthyle, 1, 3-
butane diol
Eau 1-Butanol 3-méthyle, 1, 3-
butane diol
Eau
0.4319996 0.000000999999 0.5679994 0.0132492 0.0000002041353 0.9867506
0.390 0.015 0.595 0.0144870 0.0033270 0.9821860
0.360 0.021 0.619 0.0152444 0.0048886 0.9798670
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00
Theorical Binodal Cuve NRTLTie-Ligne T=348k
1-Butanol
3-méthyle, 1, 3-butane diol
Eau
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
153
0.2917505 0.0301811 0.6780684 0.0194760 0.0085399 0.9719841
0.244 0.034 0.722 0.0155218 0.0089663 0.9755120
Tableau VI.51: Résultat de calcul d'équilibre pour le système1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-
butane diol (2), Eau (3) obtenus à 348 k par NMS en utilisant l’UNIQUAC.
Figure VI.32 : Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant
l’UNIQUAC du système 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) à 348 k.
Raffinat Extrait
1-Butanol 3-méthyle, 1, 3-
butane diol
Eau 1-Butanol 3-méthyle, 1, 3-
butane diol
Eau
0.4319996 0.000000999999 0.5679994 0.0121207 0.000000208996 0.9878791
0.390 0.015 0.595 0.0140118 0.0035462 0.9824419
0.360 0.021 0.619 0.0154182 0.0053418 0.979240
0.2917505 0.0301811 0.6780684 0.0210963 0.0096556 0.9692481
0.244 0.034 0.722 0.0190072 0.0107897 0.9702031
Tableau VI.52: Résultat de calcul d'équilibre pour le système1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-
butane diol (2), Eau (3) obtenus à 348 k par NMS en utilisant l’NRTL.
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00
Tie-Line
Eau
3-méthyle, 1, 3-butane diol
1-Butanol
Theorical binodal cuve UNIQUAC T=348k
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
154
Figure VI.33 : Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant NRTL du
système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) à 348 k.
UNIQUACRMSD=0.002484 fob=0.000259151
NRTLRMSD0.0027445 fob=0.0003163596
i-j (1) (2) (3) (1) (2) (3)(1) 0.0000 -21.8358 322.1311 0.0000 -92.8139 2325(2) -4.7508 0.0000 -17.5463 -0.4554138 0.0000 -79.6635(3) 458.5422 19.7158 0.0000 1074 72.1478 0.0000
Tableau VI.53 : Paramètres d’interaction obtenus par NMS en utilisant l’UNIQUAC NRTL
du système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) à 348k
VI.4.6.Système 3 à 293 K:
VI.4.6.1.Les paramètres d’interaction obtenus par GA pour le système 3 à 293 k :
Les résultats du système 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) obtenus par
GA à 293k sont :
Raffinat Extrait
1-Butanol 3-méthyle, 1, 3-
butane diol
Eau 1-Butanol 3-méthyle, 1, 3-
butane diol
Eau
0.4979995 0.000000999999 0.5019995 0.1287080 0.000000522.4528e 0.8712915
0.482 0.003 0.515 0.1278111 0.001.5772 0.8706117
0.478 0.005 0.517 0.1274552 0.0026333 0.8699115
0.465 0.007 0.528 0.1257048 0.0036902 0.870605
0.420 0.016 0.564 0.1174451 0.0084143 0.8741406
0.404 0.019 0.577 0.1157444 0.0100589 0.8741967
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00
Tie-Line
Eau
3-méthyle, 1, 3-butane diol
1-Butanol
Theorical binodal cuve NRTL T=348k
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
155
0.307 0.032 0.661 0.1038132 0.0178935 0.8782933
Tableau VI.54 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-
butane diol(2), Eau (3) obtenus à 293 k par GA en utilisant l’UNIQUAC
Figure VI.34 : Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par GA en utilisant UNIQUAC
du système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) à 293 k.
Raffinat Extrait
1-Butanol 3-méthyle, 1, 3-
butane diol
Eau 1-Butanol 3-méthyle, 1, 3-
butane diol
Eau
0.4979995 0.000000999999 0.5019995 0.4813626 0.0000009911968 0.5186364
0.482 0.003 0.515 0.4660516 0.002972 0.5309765
0.478 0.005 0.517 0.4622172 0.0049529 0.5328299
0.465 0.007 0.528 0.449761 0.0069312 0.5433078
0.420 0.016 0.564 0.4066247 0.0158257 0.5775497
0.404 0.019 0.577 0. 3913504 0.0187879 0.5898617
0.307 0.032 0.661 0. 2987702 0.0316299 0.6695999
Tableau VI.55 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-
butane diol (2), Eau (3) obtenus à 293 k par GA en utilisant l’NRTL
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00
Theorical Binodal Cuve UNIQUAC T=293K
1-Butanol Eau
3-méthyle, 1, 3-butane diol
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
156
UNIQUACRMSD=0.0605254 fob=0.1538595
NRTLRMSD=0.2381974 fob=2.3830
i-j (1) (2) (3) (1) (2) (3)(1) 0.0000 4.4806 17.1489 0.0000 1.9596 23.3435(2) 1.8218 0.0000 -1.2943 -3.1769 0.0000 -3.9846(3) 22.4439 5.4150 0.0000 16.8154 3.9848 0.0000
Tableau VI.56: Paramètres d’interaction obtenus par GA en utilisant l’UNIQUAC- NRTL du
système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) à 293k.
VI.4.6.2.Les paramètres d’interaction obtenus par TA pour le système 3 à 293 k :
Les résultats du système 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2) obtenus par TA à
293k sont :
Raffinat Extrait
1-Butanol 3-méthyle, 1, 3-
butane diol
Eau 1-Butanol 3-méthyle, 1, 3-
butane diol
Eau
0.4979995 0.000000999999 0.5019995 0.0111801 0.0000000343427 0.9888198
0.482 0.003 0.515 0.0140646 0.0001144196 0.985821
0.478 0.005 0.517 0.0147046 0.0001905710 0.9851049
0.465 0.007 0.528 0.0160422 0.00028179 0.983676
0.420 0.016 0.564 0.0175737 0.0007066956 0.9817196
0.404 0.019 0.577 0.0196155 0.0008901623 0.9794943
0.307 0.032 0.661 0.0278318 0.0023913 0.9697769
Tableau VI.57 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-
butane diol(2), Eau (3) obtenus à 293 k par TA en utilisant l’UNIQUC
Figure VI.35: Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant l’UNIQUC
du système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) à 293 k.
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00
3-méthyle, 1, 3-butane diol
Eau1-Butanol
Theoricacal pinodal cuve UNIQUCTie-line T=293k
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
157
Raffinat Extrait
1-Butanol 3-méthyle, 1, 3-
butane diol
Eau 1-Butanol 3-méthyle, 1, 3-
butane diol
Eau
0.4979995 0.000000999999 0.5019995 0.1559006 0.0000005574779 0.8440989
0.482 0.003 0.515 0.1552064 0.0016852 0.8431084
0.478 0.005 0.517 0.1549423 0.00 28214 0.8422363
0.465 0.007 0.528 0.1537199 0.0039685 0.8423116
0.420 0.016 0.564 0.1477225 0.0092827 0.8429948
0.404 0.019 0.577 0.1462689 0.0111375 0.8425936
0.307 0.032 0.661 0.1342777 0.0203462 0.8453760
Tableau VI.58 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-
butane diol(2), Eau (3) obtenus à 293 k par TA en utilisant l’NRTL
Figure VI. 36: Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant NRTL du
système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) à 293 k.
UNIQUACRMSD=0.0036402 fob=0.0005565359
NRTLRMSD=0.0771871 fob=0.2502297
i-j (1) (2) (3) (1) (2) (3)(1) 0.0000 -493.1938 -528.0170 0.0000 39.6234 728.3793(2) 149.5929 0.0000 131.0083 53.8288 0.0000 52.1954(3) 17838 689.7510 0.0000 915.0530 -186.5255 0.0000
Tableau VI.59 : Paramètres d’interaction obtenus par TA en utilisant l’UNIQUAC et NRTL
du système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) à 293 k.
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,001-Butanol
3-méthyle, 1, 3-butane diol
Eau
Tieorical binodal cuve NRTLTie-ligin T=293k
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
158
VI.4.6.3.Les paramètres d’interaction obtenus par NMS pour le système 3 à 293k :
Les résultats du système 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2) obtenus par NMS à
293k sont :
Raffinat Extrait
1-Butanol 3-méthyle, 1, 3-
butane diol
Eau 1-Butanol 3-méthyle, 1, 3-
butane diol
Eau
0.4979995 0.000000999999 0.5019995 0.0160817 0.000000240933 0.9839181
0.482 0.003 0.515 0.01700 0.0007445523 0.9822552
0.478 0.005 0.517 0.0171714 0.0012500 0.9815787
0.465 0.007 0.528 0.017688 0.0017792 0.9805329
0.420 0.016 0.564 0.0188361 0.0042577 0.9769063
0.404 0.019 0.577 0.0196725 0.0051993 0.9751281
0.307 0.032 0.661 0.0254837 0.0106188 0.9638975
Tableau IV.60 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-
butane diol(2), Eau (3) obtenus à 293 k par NMS en utilisant l’UNIQUAC.
Figure VI. 37: Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant UNIQUAC
du système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) à 293 k.
Raffinat Extrait
1-Butanol 3-méthyle, 1, 3-
butane diol
Eau 1-Butanol 3-méthyle, 1, 3-
butane diol
Eau
0.4979995 0.000000999999 0.5019995 0.0142080 0.0000002446962 0.9857917
0.482 0.003 0.515 0.0153224 0.0007625347 0.9839151
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00 Eau
3-méthyle, 1, 3-butane diol
1-Butanol
Theorical binodal cuve UNIQUACTie-Ligne T=293K
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
159
0.478 0.005 0.517 0.0155456 0.001284 0.9831704
0.465 0.007 0.528 0.0163471 0.0018458 0.981807
0.420 0.016 0.564 0.0187905 0.0046070 0.9766026
0.404 0.019 0.577 0.0200253 0.0056766 0.9742982
0.307 0.032 0.661 0.0289817 0.0121908 0.9588275
Tableau VI.61 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-
butane diol(2), Eau (3) obtenus à 293 k par NMS en utilisant l’NRTL.
Figure VI.38 : Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant NRTL du
système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) à 293 k.
UNIQUACRMSD= 0.0017444 fob=0.0001278078
NRTLRMSD=0.0013323fob=0.0000745512
i-j (1) (2) (3) (1) (2) (3)(1) 0.0000 -6.7626 255.6190 0.0000 -23.587 1748.9(2) 3.3462 0.0000 -2.1841 2.4781 0.0000 -28.8552(3) 339.7855 6.0780 0.0000 970.5181 29.8341 0.0000
Tableau VI.62 : Paramètres d’interaction obtenus par NMS en utilisant l’UNIQUAC et NRTL
du système ternaire 1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol (2), Eau (3) à 293k.
VI.4.7.Système 4 à 293 K :
VI.4.7.1.Les paramètres d’interaction obtenus par GA pour le système 4 à 293k :
Les résultats du système Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) obtenus par GA à
293k sont :
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00 Eau
3-méthyle, 1, 3-butane diol
1-Butanol
Theorical binodal cuve NRTLTie-Ligne T=293K
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
160
Raffinat Extrait
Heptane Toluène Aniline Heptane Toluène Aniline
0.9367991 0.000000999999 0.0631999 0.6733857 0.00000157 0.3266128
0.8397584 0.0752008 0.0850409 0.567319 0.1019147 0.3307664
0.75571 0.13341 0.11088 0.5220546 0.1626227 0.3153227
0.6318137 0.200838 0.1673483 0.4427614 0.2166264 0.3406122
0.48044 0.24764 0.2719200 0.3833884 0.246082 0.3705296
Tableau VI.63: Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Toluène (2),
Aniline (3) obtenus à 293 k par GA en utilisant l’UNIQUAC.
Figure VI.39 : Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par GA en utilisant UNIQUAC
du système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) 293 à k.
Raffinat Extrait
Heptane Toluène Aniline Heptane Toluène Aniline
0.9367991 0.000000999999 0.0631999 0.9297426 0.0000010871 0.0702563
0.8397584 0.0752008 0.0850409 0.8269563 0.080385 0.0926587
0.75571 0.13341 0.11088 0.7408021 0.1404949 0.1187031
0.6318137 0.200838 0.1673483 0.6172368 0.2076122 0.1751509
0.48044 0.24764 0.2719200 0.4717283 0.2509078 0.277363 9
Tableau VI.64 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Toluène (2),
Aniline (3) obtenus à 293 k par GA en utilisant l’NRTL.
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00
Tie-LineTheorical binodal cuve UNIQUAC
T =293K
Aniline
Toluène
Heptane
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
161
UNIQUACRMSD=0.2297429 fob=2.2168
NRTLRMSD=0.3283818 fob=4.5291
i-j (1) (2) (3) (1) (2) (3)(1) 0.0000 4.3751 23.7173 0.0000 13.6249 15.3217(2) -0.1768466 0.0000 3.6876 -3.2219 0.0000 5.6078(3) 16.2816 -269.6819 0.0000 25.0796e -3.9164 0.0000
Tableau VI.65: Paramètres d’interaction obtenus par GA en utilisant l’UNIQUAC NRTL du
système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) à 293 k.
VI.4.7.2.Les paramètres d’interaction obtenus par GA pour le système 4 à 293k :
Les résultats du système Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) obtenus par TA à
293k sont :
RAFFINAT EXTRAIT
Heptane Toluène Aniline Heptane Toluène Aniline
0.9367991 0.000000999999 0.0631999 0.0664105 0.0000001747105 0.9335893
0.8397584 0.0752008 0.0850409 0.0785839 0.0190115 0.9024046
0.75571 0.13341 0.11088 0.1029576 0.0669147 0.8301278
0.6318137 0.200838 0.1673483 0.1273542 0.1271821 0.7454637
0.48044 0.24764 0.2719200 0.1974921 0.2092986 0.5932093
Tableau VI.66: Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Toluène (2),Aniline
(3) obtenus à 293 k par TA en utilisant l’UNIQUAC.
Figure IV.40: Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant UNIQUAC
du système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3 à 293k.
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00Aniline
Toluène
Heptane
Theorical binodal cuve UNIQUACTie -line T =293k
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
162
Raffinat Extrait
Heptane Toluène Aniline Heptane Toluène Aniline
0.9367991 0.000000999999 0.0631999 0.0490078 0.0000003079148 0.9509919
0.8397584 0.0752008 0.0850409 0.0643230 0.0318908 0.9037863
0.75571 0.13341 0.11088 0.0928464 0.0683302 0.8388234
0.6318137 0.200838 0.1673483 0.1244442 0.1240521 0.7515037
0.48044 0.24764 0.2719200 0.2026125 0.1935316 0.6038559
Tableau VI.67 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Toluène (2),
Aniline (3) obtenus à 293 k par TA en utilisant l’NRTL
Figure VI.41 : Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant NRTL du
système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) à293 k.
UNIQUACRMSD=0.0076564 fob=0.0024621
NRTLRMSD=0.0054090 fob=0.0012288
i-j (1) (2) (3) (1) (2) (3)(1) 0.0000 680.0324 973.9652 0.0000 -370.2589 1059.4(2) -146.9661 0.0000 357.0117 -144.4629 0.0000 -455.4297(3) 30.2572 771.3975 0.0000 1200.8 -350.8769 0.0000
Tableau VI.68: Paramètres d’interaction obtenus par TA en utilisant l’UNIQUAC et NRTL du
système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) à 293 k.
VI.4.7.2.Les paramètres d’interaction obtenus par NMS pour le système 4 à 293k :
Les résultats du système Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) obtenus par NMS à
293k sont :
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00Aniline
Toluène
Heptane
Tie -lineTheorical binodal cuve NRTL
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
163
Raffinat Extrait
Heptane Toluène Aniline Heptane Toluène Aniline
0.9367991 0.000000999999 0.0631999 0.0477810 0.0000005329606 0.9522184
0.8397584 0.0752008 0.0850409 0.0547866 0.0409565 0.9042570
0.7557100 0.1334100 0.1108800 0.0826566 0.0834244 0.833919
0.6318137 0.2008380 0.1673483 0.1104106 0.1343839 0.7552055
0.48044 0.2476400 0.2719200 0.1953827 0.2023044 0.6023130
Tableau VI.69: Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Toluène (2),
Aniline (3) obtenus à 293 k par NMS en utilisant l’UNIQUAC
Figure VI.42 : Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant UNIQUAC
du système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) à293 k.
RAFFINAT EXTRAIT
Heptane Toluène Aniline Heptane Toluène Aniline
0.9367991 0.000000999999 0.0631999 0.0494985 0.0000004066943 0.09505011
0.8397584 0.0752008 0.0850409 0.0613533 0.0384227 0.9002241
0.7557100 0.1334100 0.1108800 0.0837202 0.0794847 0.8367952
0.6318137 0.2008380 0.1673483 0.1110028 0.1374131 0.7515842
0.48044 0.2476400 0.2719200 0.1870289 0.2048975 0.6080736
Tableau VI.70: Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Toluène (2),
Aniline (3) obtenus à 293 k par NMS utilisant l’NRTL
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00Aniline
Toluène
Heptane
Teorical binodal cuve UNIQUACTie-Ligne T=293K
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
164
Figure VI.43 : Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant NRTL du
système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) à293 k.
UNIQUACRMSD=0.0024191 fob= 0.0002457832
NRTLRMSD=0.0023626 fob=0.0002344388
i-j (1) (2) (3) (1) (2) (3)(1) 0.0000 -60.6883 420.4555 0.0000 -389.1043 987.6693(2) 1.4248 0.0000 -40.6935 -2.7709 0.0000 -131.3961(3) 409.1647 67.7159 0.0000 1273.8 -226.5662 0.0000
Tableau VI.71: Paramètres d’interaction obtenus par NMS en utilisant l’UNIQUAC et NRTL
du système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) à 293 k.
VI.4.8.Système 4 à 313K :
VI.4.7.1.Les paramètres d’interaction obtenus par GA pour le système 4 à 313k :
Raffinat Extrait
Heptane Toluène Aniline Heptane Toluène Aniline
0.8773212 0.0000099999 0.1226688 0.5717282 0.0000127633 0.4282591
0.80333 0.04288 0.15379 0.5032802 0.0497389 0.4469808
0.7188028 0.0851991 0.195998 0.4595025 0.0911963 0.4493012
0.67336 0.10612 0.22052 0.4454664 0.110241 0.4442926
0.59163 0.12973 0.27864 0.4280597 0.1293894 0.4425509
Tableau VI.72: Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Toluène (2),
Aniline (3) obtenus à 313 k par GA en utilisant l’UNIQUAC.
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00Heptane
Toluène
Aniline
Theorical binodal cuve NRTLTie-Line T=293K
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
165
Figure VI.44 : Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par GA en utilisant UNIQUAC
du système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) à313 k.
Raffinat Extrait
Heptane Toluène Aniline Heptane Toluène Aniline
0.8773212 0.0000099999 0.1226688 0.8654345 0.0000104383 0.1345551
0.80333 0.04288 0.15379 0.7891823 0.0443882 0.1664295
0.7188028 0.0851991 0.195998 0.7040201 0.0873345 0.2086454
0.67336 0.10612 0.22052 0.6591073 0.1082304 0.2326623
0.59163 0.12973 0.27864 0.5798036 0.1311426 0.2890538
Tableau VI.73 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Toluène (2),
Aniline (3) obtenus à 313 k par GA en utilisant l’NRTL
UNIQUACRMSD= 0.1860217 fob= 1.4534
NRTLRMSD=0.3039953 fob=3.8814
i-j (1) (2) (3) (1) (2) (3)(1) 0.0000 1.664 16.8976 0.0000 2.4448 21.0312(2) -0.7738212 0.0000 3.4013 0.3500004 0.0000 -0.168057(3) 21.4999 -4.2494 0.0000 20.9350 -3.2402 0.0000
Tableau VI.74 : Paramètres d’interaction obtenus par GA en utilisant l’UNIQUAC NRTL du
système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) à 313 k.
VI.4.7.2.Les paramètres d’interaction obtenus par TA pour le système 4 à 313k :
Les résultats du système Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) obtenus par TA à
313k sont :
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00
Theorical binodal cuve UNIQUAC
Aniline
Toluène
Heptane
Tie-line T=313k
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
166
Raffinat Extrait
Heptane Toluène Aniline Heptane Toluène Aniline
0.8773212 0.0000099999 0.1226688 0.0096249 0.0000041779 0.9903709
0.80333 0.04288 0.15379 0.0128893 0.0180413 0.9690694
0.7188028 0.0851991 0.195998 0.0244129 0.0405289 0.9350581
0.67336 0.10612 0.22052 0.0369756 0.0558237 0.907007
0.59163 0.12973 0.27864 0.0818626 0.0844333 0.8337041
Tableau VI.75: Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Toluène (2),
Aniline (3) obtenus à 313 k par TA en utilisant l’UNIQUAC.
Figure VI.45: Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant UNIQUAC
du système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) à313 k.
VI.4.7.3.Les paramètres d’interaction obtenus par TA pour le système 4 à313k :
Les résultats du système Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) obtenus par TA à
313k sont :
Raffinat Extrait
Heptane Toluène Aniline Heptane Toluène Aniline
0.8773212 0.0000099999 0.1226688 0.273775 0.0000049565 0.72622
0.80333 0.04288 0.15379 0.2872989 0.0232209 0.6894802
0.7188028 0.0851991 0.195998 0.3035181 0.0506569 0.645825
0.67336 0.10612 0.22052 0.3132622 0.0665318 0.620206
0.59163 0.12973 0.27864 0.3327908 0.0887499 0.5784593
Tableau VI.76: Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Toluène (2),
Aniline (3) obtenus à 313 k par TA en utilisant l’NRTL
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00
Theorical binodal cuve UNIQUAC
Aniline
Toluène
Heptane
Tie-Line T=313k
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
167
Figure VI.46: Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par TA en utilisant NRTL du
système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) à313 k.
UNIQUACRMSD=0.0465445 fob= 0.0909882
NRTLRMSD= 0.0872869 fob=0.3199978
i-j (1) (2) (3) (1) (2) (3)(1) 0.0000 42.7256 24.1904 0.0000 -556.0164 375.5028(2) 181.941 0.0000 -59.1373 311.3912 0.0000 211.9693(3) 923.2518 548.8239 0.0000 1215.8 354.6734 0.0000
Tableau VI.77: Paramètres d’interaction obtenus par TA en utilisant l’UNIQUAC et
NRTL du système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) à 313 k
VI.4.7.1.Les paramètres d’interaction obtenus par NMS pour le système 4 à 313k :
Les résultats du système Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) obtenus par NMS à
313k sont :
Raffinat Extrait
Heptane Toluène Aniline Heptane Toluène Aniline
0.8773212 0.0000099999 0.1226688 0.0911255 0.0000061121 0.9088684
0.8033300 0.0428800 0.1537900 0.0921589 0.0253476 0.8824935
0.7188028 0.0851991 0.1959980 0.1123036 0.0533365 0.8343599
0.6733600 0.106120 0.2205200 0.1318240 0.0704560 0.7977200
0.5916300 0.1297300 0.278640 0.1845654 0.0968054 0.7186292
Tableau VI.78: Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Toluène (2),
Aniline (3) obtenus à 313 k par NMS en utilisant l’UNIQUAC
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00Aniline
Toluène
Heptane
THeorical binodal cuve NRTLTie-line T=313
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
168
Figure VI.47 : Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant
UNIQUAC du système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) à313 k.
Raffinat Extrait
Heptane Toluène Aniline Heptane Toluène Aniline
0.8773212 0.0000099999 0.1226688 0.0949846 0.0000062648 0.9050092
0.8033300 0.0428800 0.1537900 0.0985611 0.0268537 0.8745851
0.7188028 0.0851991 0.1959980 0.1143461 0.0556602 0.8299937
0.6733600 0.106120 0.2205200 0.1289809 0.0722126 0.7988065
0.5916300 0.1297300 0.278640 0.1713169 0.0962503 0.7324328
Tableau VI.79 : Résultat de calcul d'équilibre pour le système Heptane (1), Toluène (2),
Aniline (3) obtenus à 313 k par NMS utilisant l’NRTL.
Figure VI.48: Courbe binodale, Tie-line théoriques obtenues par NMS en utilisant NRTL du
système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) à313 k.
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00
Theorical binodal cuve UNIQUACTie-Line T=313K
Aniline
Toluène
Heptane
0,00 0,25 0,50 0,75 1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,000,00
0,25
0,50
0,75
1,00Aniline
Toluène
Heptane
Theorical binodal cuve NRTLTie-Line T=313K
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
169
UNIQUACRMSD=0.0026842 fob=0.003026163
NRTLRMSD=0.0047509 fob=0.0009479875
i-j (1) (2) (3) (1) (2) (3)(1) 0.0000 -49.7652 350.5385 0.0000 -63.6709 982.4637(2) -0.3866777 0.0000 -42.1732 0.6252297 0.0000 -62.0241(3) 324.8085 50.0720 0.0000 972.1094 76.0162 0.0000
Tableau VI.80: Paramètres d’interaction obtenus par NMS en utilisant l’UNIQUAC NRTL du
système ternaire Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) à 313 k
VI.5.Discussion des résultats:
Les méthodes d’optimisation citées précédemment sont utilisées pour l’estimation
des paramètres d’interaction des systèmes ternaires considérés à des températures
différentes. Les critères retenus pour classer ces derniers sont:
- La valeur de la fonction objective ou RMSD à l’optimum.
- le nombre d’évaluations de la fonction objectif pour atteindre l’optimum.
•-le temps d’exécution.
Pour les méthodes déterministes les résultats sont exacts, par contre pour les
méthodes stochastiques (probabilistes), les résultats sont aléatoires et ne sont jamais les
mêmes et par conséquent, il est nécessaire de procéder à plusieurs exécutions pour
retenir les meilleurs résultats.
a) -Analyse de la méthode GA :
Les résultats obtenus avec les algorithmes génétiques dépendent de certains
paramètres tels que le nombre max de générations, la taille de la population, la
probabilité de croisement, la probabilité de mutation, la longueur de gêne, le type de
croisement, le type de mutation, ainsi que le type de codage.
b) -Analyse de la méthode TA:
Les résultats obtenus avec la méthode de l’acceptation de seuil TA dépendent à
leur tour d’un nombre de paramètres important et qui sont le type de la fonction TA, le
type de la fonction de température (Linéaire, Exponentielle ou Logarithmique), et la
valeur de la température initiale. Ainsi, la spécification de la fonction objectif, la
définition du voisinage et des seuils (seuils initiaux) est primordiale pour la mise en
œuvre de cette méthode. Elle est relativement rapide, et elle donne de bons résultats en
ce qui concerne les valeurs des paramètres d’interaction (Valeurs minimales de RMSD).
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
170
c) -Analyse de la méthode NMS :
L’étude de la sensibilité des paramètres de la méthode de NMS tels que le
critère d’arrêt, les points de départ, le nombre d’évaluation de la fonction objectif,
ainsi que les coefficients de la méthode NMS (Réflexion, Expansion, contraction,
Taille du Simplex) sur l’évaluation des paramètres d’interaction du NRTL ou
UNIQUAC [7-9] est examinée. Cette méthode donne des résultats relativement
satisfaisant pour les valeurs des paramètres d’interaction (Valeurs minimales de
RMSD).
VI.5.1.Comparaison entre les différents algorithmes
Dans notre étude on a fait une comparaison des résultats de prédiction par le
modèle NRTL et UNIQUAC de RMSD et la fonction objectif (fob) obtenus par les
méthodes d’optimisation GA, TA, NMS, il a été remarqué que les valeurs de RMSD
obtenues par les méthodes TA, sont meilleures que celles obtenues par GA comme le
confirme les tableaux :
-(VI.11), (VI.14) à 333.15k et(VI.20), (VI.23) à 288.15k pour le système 1 ;
-(VI.29), (VI.32) à279.8k et(VI.38), (VI.41) à 305.8k pour le système 2,
-(VI.47), (VI.50) à 348k et(VI.56), (VI.59) à 296k pour le système 3 ;
-(VI65), (VI.68) à 293k et(VI.74), (VI.77) à 313k pour le système 4
Et comme le illustre aussi les figures :
-(VI.9, (VI.10), (VI.11) à333.15ket(VI.14), (VI.15), (VI, 16) à288.15kpour le
système1 ;
-(VI.19), (VI.20), (VI.21) à279.8et (VI.24), (VI.25), (VI.26) à 305.8k pour le système2,
-(VI.29), (VI.30), (VI.31) à348k (VI.34), (VI.35) à293k pour le système 3 ;
-(VI.37), (VI.40), (VI, 41) à293k et(VI.44), (VI.45) à 313 pour le système 4.
Les valeurs obtenues par les méthodes NMS sont meilleurs que GA et TA comme
le confirme les tableaux : (VI.17), (VI.26), (VI.35), (VI.44), (VI.53), (VI.62), (VI.71),
(VI.80).
On observe que TA et NMS montre une bonne concordance avec les donné
expérimentale comme le illustre les figure :
TA :(VI.10) ,( VI.21 ),(VI.26),( VI.30),( VI.31)(VI.35 ),(IV.40),(VI.41) ;NMS : (VI.12),(VI.13),(VI.17),(VI.18),(VI.22),(VI.23)(VI.27),(VI.32),(VI.33),(VI. 37) ,
(VI.38),(VI.42),(VI.43),(VI.47),(VI.48),
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
171
Ainsi que les méthodes utilisant UNIQUAC donnent des résultats plus
satisfaisants que celles utilisant NRTL, comme le confirme aussi la valeur de la RMSD
moyenne pour les quatre cas étudiés.
Pour le temps d’exécution, il a été constaté que les méthodes NMS, et GA
convergent vers l’optimum plus rapidement que TA.
En matière de nombre d’itérations, on a retrouvé que pour les deux modèles
thermodynamiques NRTL et UNIQUAC les méthodes GA, NMS convergent plus
rapidement vers l’optimum pour un faible nombre d’itération (125 itération), alors que
la méthode TA nécessite un nombre important d’itérations (1000-2386 itérations).
Ainsi, on a noté que l’augmentation de la température des systèmes considérés peut
mener relativement à de très bons résultats comme le confirme la valeur de la RMSD
moyenne pour les quatre systèmes étudiés.
CHAPITRE V I: RESULTATS ET DISCUSSION
172
Références citées dans le chapitre IV
[1] J. C.Smith. Liquid-Liquid Equilibrium Data Collection. Dechema. Chemistry Data Series,
Vol .V, Part 3.1980. Pages 231.232.
[2]G.N.Vriens .Liquid-Liquid Equilibrium Data Collection. Dechema. Chemistry Data Series,
Vol .V, Part 3.1980. Pages 232
[3]
[7] J.A. Nelder, R. Mead. A Simplex method for function minimisation. Comput J 1965,
7, 308-13.
[9] C. Peter, Wang and Terry E. Parameter sensitivity study of the NMS Method,
Advances in Engineering Software 42 (2011) 529–533.
CONCLUSION GENERALE
165
CONCLUSION GENERALE
La génération de données expérimentales d’équilibres est très importante au niveau
industriel car elle permet d’optimiser le fonctionnement des procédés impliqués. Par
ailleurs, les modèles thermodynamiques de représentation des équilibres de phases doivent
être aussi précises que possible pour avoir une bonne qualité d’interpolation.
Dans le cadre de ce mémoire, nous avons étudié les équilibres liquide-liquide d’un
certain nombre de systèmes ternaires selon deux modèles thermodynamiques UNIQAC,
NRTL pour la détermination les paramètres d’interaction, ainsi les lignes d’attache pour
chaque système étudié à des températures différentes, ces systèmes sont les suivant:
Benzène (1), pyridine (2), eau (3) à 333.15k et 288.15 k ;
Heptane (1), Benzène (2), Méthanol (3) à 305.8 k et 279.8 k ;
1-Butanol (1), 3-méthyle, 1, 3-butane diol(2), Eau (3) à 348k et 293 k ;
Heptane (1), Toluène (2), Aniline (3) à 293 k et 313 k ;
Au niveau de l’optimisation de ce procédé (extraction liquide-liquide) ; un
algorithme intelligent qui est une méthode recherchée basée, structurée d’optimisation, a
été appliqué pour estimer les paramètres d’interaction de nos systèmes, la détermination de
ces paramètres optimaux ainsi que l’optimisation du procédé de séparation ont été réalisées
par l’application stricte de ces méthodes numériques. Dans notre travail, en utilisant les
méthodes d'optimisation évolutionniste de l’algorithme génétique (Genetic algorithm GA),
la méthode de l’acceptation de seuil (Threshold Acceptance, TA), ainsi de la méthode
déterministe et exacte Nelder Mead Simplex (NMS).
Les résultats obtenus de l’application de ces méthodes sur le problème de l’équilibre
liquide-liquide montrent la validité des algorithmes intelligents utilisés car ces résultats
représentent entre (1%.,., .10%) d’écart par rapport aux valeurs expérimentales ,ces
résultats ont permis de confirmer l’échec de quelques méthodes numériques dans la
prédiction des équilibres liquide-liquide ternaires comme exemple GA, contrairement à la
méthode Acceptation de seuil (TA ) , Nelder-Mead-Simplex (NMS) qui ont montré une
bonne précision de calcul.
Donc le but essentiel de ce travail a été atteint, cette étude nous a permis
d'approfondir les notions de la thermodynamique acquises durant notre cursus
universitaire, et d’appliquer les modèles thermodynamiques classiques avec des méthodes
numériques dans l’étude des équilibres de phases des systèmes liquide-liquide ternaires,
qui font l’objet de plusieurs recherches actuelles.
CONCLUSION GENERALE
166
Enfin cette étude nous a permis de confirmer l’intérêt de la simulation numérique
dans le génie des procédés, vu sa commodité et son coût, car on peut prévoir la potentialité
du système sans faire recours aux expériences.
Plusieurs perspectives de travail futur découlent de cette étude, et qui peuvent être
envisagées. Dans ce cas, nous proposons d´élargir l’étude par les mesures expérimentales
de données d'équilibre liquide-liquide, ou même liquide-vapeur de différents systèmes
ternaires, ainsi que l´application d´autres modèles thermodynamiques, d’autres méthodes
pour l’optimisation des paramètres d'interaction et la prédiction de l’équilibre.