Épidémiologie des traumatismes sportifs de l’enfant et … · préparée sous la direction du...
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UNIVERSITÉ DE LAUSANNE FACULTÉ DE BIOLOGIE ET DE MÉDECINE
DÉPARTEMENT MÉDICO-CHIRURGICAL DE PÉDIATRIE
SERVICE DE CHIRURGIE PÉDIATRIQUE
Médecin Chef: Madame le Docteur Judith Hohlfeld, ME
Épidémiologie des traumatismes sportifs de l’enfant et de l’adolescent
THÈSE
préparée sous la direction du Dr Olivier Reinberg, PD et MER
et présentée à la Faculté de Biologie et de Médecine de l’Université de Lausanne pour l’obtention
du grade de
DOCTEUR EN MÉDECINE
par
Gregory ZEIER
Médecin diplômé de la Confédération Suisse Originaire de Bâle (BS) et Aesch (LU)
Lausanne
2006
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Résumé Introduction: Les accidents sont la première cause de mortalité et de morbidité chez les
enfants et les adolescents des deux sexes dès le premier mois de vie. Ils ne sont pas le fruit
du hasard et ne devraient plus être considérés comme une fatalité. Leur nombre peut être
réduit de façon substantielle par une bonne compréhension des processus accidentels et
une information adéquate des intervenants. Cependant, les stratégies de prévention doivent
se fonder sur une analyse locale de la situation. C’est pourquoi nous avons développé en
1990 un programme d’enregistrement prospectif des accidents d’enfants et d’adolescents.
Le présent travail a pour but d'analyser l'épidémiologie de la traumatologie sportive de
l'enfant et de l'adolescent.
Matériel et méthode: Nous disposons d'un programme d’enregistrement prospectif des
accidents d’enfants et d’adolescents de 0 à 16 ans survenus dans le canton de Vaud,
Suisse. De 1990 à 2000, nous avons enregistré 24'900 traumatismes aux urgences du
Service de chirurgie pédiatrique du CHUV de Lausanne, dont 6'890 (28%) étaient des
traumatismes sportifs. Les informations collectées dans cette étude concernent la date de
l'accident, l’âge du patient, le sport pratiqué, le type de lésion(s) et le type de suivi (traitement
ambulatoire, hospitalisation, etc) et permettent une analyse de l’épidémiologie de la
traumatologie sportive de l'enfant sur 11 ans.
Résultats: Nette prédominance masculine (1.6 :1). Plus de 50% des enfants ont entre 12 et
15 ans. Vélo, gymnastique et football dominent, représentant à eux seuls 45% des cas. La
fréquence des accidents obéit, selon le sport concerné, à un rythme saisonnier et dépendant
des vacances. Certaines activités comme la trottinette ou le snowboard apparaissent
soudain à la faveur d’une mode. Le ski occasionne 48% de lésions des membres inférieurs,
le roller 56% de lésions des membres supérieurs, le basket-ball 57% de lésions de la main,
la natation et le plongeon 53% de lésions de la tête ou de la colonne cervicale. Les
contusions représentent 27% des consultations. La fracture la plus courante est celle de
l’avant-bras, représentant 34% des fractures de membres. Les fractures de la main
représentent 69% des fractures de membres au basket-ball, contre 3% dans l’équitation où
les fractures de l’humérus prédominent (42%). 10% des patients sont hospitalisés, et 55%
seront revus ambulatoirement.
Discussion: Chaque sport occasionne des lésions dont le type et la localisation lui sont
propres et qui permettent dans la plupart des cas de reconnaître le mécanisme lésionnel et
de déterminer des stéréotypes.
Conclusion: Une meilleure connaissance des lésions occasionnées par chaque sport devrait
permettre le développement de programmes de prévention mieux adaptés. Ils doivent
associer le plus grand nombre de partenaires possibles, issus de tous les milieux et passant
par une information de ceux-ci.
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1. Table des matières Page
1. Table des matières 003
2. Index des tableaux, graphiques, figures et annexe 008
3. Abréviations 024
4. Introduction 025
5. Matériel et méthode 028
5.1. Remarques générales sur le recueil et le tri des résultats 028
5.2. Remarques sur la classification des lésions 031
5.3. Remarques sur la localisation des lésions 032
5.4. Remarques sur un sport en particulier 033
5.4.1. Arts martiaux sauf judo 033
5.4.2. Athlétisme 033
5.4.3. Danse 033
5.4.4. Football 033
5.4.5. Gymnastique 033
5.4.6. Hockeys autres que sur glace 034
5.4.7. Jeux de ballon 034
5.4.8. Natation et plongeon 034
5.4.9. Roller 034
5.4.10. Trottinette 035
5.4.11. Vélo 035
6. Résultats et commentaires 036
6.1. Remarques préliminaires pour une meilleure lecture 036
6.2. Nombre de cas par sport 039
6.3. Proportion de traumatismes sportifs 041
6.4. Évolution du nombre de traumatismes sportifs entre 1990
et 2000 042
6.5. Variation mensuelle 057
6.6. Distribution selon le sexe 072
6.7. Age des patients 088
6.8. Traitement immédiat et issue de la consultation d’urgence 117
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Page
6.9. Les lésions rencontrées et leurs localisations, tous sports
confondus 127
6.10. Les sports pris un à un 131
6.10.1. Vélo 131
6.10.2. Gymnastique 134
6.10.3. Football 136
6.10.4. Roller 148
6.10.5. Basket-ball 142
6.10.6. Ski & snowboard 144
6.10.7. Équitation 150
6.10.8. Volley-ball 153
6.10.9. Patinage sur glace 155
6.10.10. Natation & plongeon 157
6.10.11. Jeux de ballon non classés 159
6.10.12. Skateboard 161
6.10.13. Hockey sur glace 163
6.10.14. Judo 165
6.10.15. Handball 167
6.10.16. Trottinette 169
6.10.17. Trampoline 171
6.10.18. Athlétisme 173
6.10.19. Arts martiaux sauf judo 175
6.10.20. Danse 177
6.10.21. Tennis 179
6.10.22. Hockeys autres que sur glace 181
6.10.23. Badminton 183
6.10.24. Base-ball 185
6.10.25. Rugby 187
6.10.26. Autres sports 189
6.11. Les localisations, prises une à une 191
6.11.1. Tête et cou 191
6.11.1.1. Crâne 192
6.11.1.2. Visage 194
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Page
6.11.1.3. Cou 195
6.11.2. Tronc 196
6.11.2.1. Dos 197
6.11.2.2. Région sacrée et coccyx 198
6.11.2.3. Thorax 199
6.11.2.4. Abdomen 200
6.11.2.5. Organes génitaux externes 202
6.11.3. Membre supérieur 203
6.11.3.1. Ceinture scapulaire 204
6.11.3.2. Bras 205
6.11.3.3. Coude 206
6.11.3.4. Avant-bras 207
6.11.3.5. Poignet 208
6.11.3.6. Main 209
6.11.4. Membre inférieur 210
6.11.4.1. Ceinture pelvienne 211
6.11.4.2. Cuisse et fesse 212
6.11.4.3. Genou 213
6.11.4.4. Jambe 214
6.11.4.5. Cheville 215
6.11.4.6. Pied 216
6.12. Les lésions, prises une à une 217
6.12.1. Fractures 217
6.12.1.1. Fractures des membres supérieurs 218
6.12.1.1.1. Fractures de l’omoplate 219
6.12.1.1.2. Fractures de la clavicule 220
6.12.1.1.3. Fractures de l’humérus 221
6.12.1.1.4. Fractures du radius et/ou du
cubitus 222
6.12.1.1.5. Fractures du carpe 223
6.12.1.1.6. Fractures des métacarpiens et/ou
des doigts 224
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Page
6.12.1.2. Fractures des membres inférieurs 225
6.12.1.2.1. Fractures du fémur 226
6.12.1.2.2. Fractures de la rotule 227
6.12.1.2.3. Fracture du tibia et/ou du péroné 228
6.12.1.2.4. Fractures du tarse 229
6.12.1.2.5. Fractures des métatarsiens et/ou
des orteils 230
6.12.1.3. Autres fractures osseuses 231
6.12.1.3.1. Fractures du crâne et/ou des os
du visage 231
6.12.1.3.2. Fractures et/ou luxations du rachis
cervical 232
6.12.1.3.3. Fractures et/ou luxations du rachis
non cervical 234
6.12.1.3.4. Fractures du bassin 235
6.12.1.3.5. Fractures des côtes 236
6.12.2. Autres lésions 237
6.12.2.1. Contusions et hématomes 237
6.12.2.2. Entorses 238
6.12.2.3. Plaies et dermabrasions 239
6.12.2.4. Traumatismes crâniens 241
6.12.2.5. Déchirures et élongations musculaires 245
6.12.2.6. Arthrites réactionnelles et tendinites 246
6.12.2.7. Luxations d’un membre 248
6.12.2.8. Lésions abdominales internes 249
6.12.2.9. Infections secondaires à un traumatisme 250
6.12.2.10. Ostéochondroses 251
6.12.2.11. Ruptures tendineuses 253
6.12.2.12. Lésions thoraciques internes 254
6.12.2.13. Brûlures 255
6.12.2.14. Syndromes de loge 256
6.12.2.15. Dissections artérielles 257
6.12.3. Polytraumatismes 258
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Page
6.13. Résultats: les points à retenir 259
7. Conclusion 262
8. Bibliographie 269
9. Annexes 278
�
2. Index des tableaux, graphiques, figures et annexe
Page
Figure 1 - Problèmes de classifications des accidents 29
Figure 2 - Pyramide des traumatismes 30
Tableau 1 - Nombre de cas par sport 39
Tableau 2 - Les « autres sports » 40
Graphique 1 - Proportion entre traumatismes sportifs et non sportifs 41
Graphique 2 - Évolution du nombre de traumatismes sportifs entre 1990
et 2000
42
Graphique 3 - Variation annuelle des traumatismes dus au vélo 43
Graphique 4 - Variation annuelle des traumatismes dus à la
gymnastique
43
Graphique 5 - Variation annuelle des traumatismes dus au football 44
Graphique 6 - Variation annuelle des traumatismes dus au roller 44
Graphique 7 - Variation annuelle des traumatismes dus au basket-ball 45
Graphique 8 - Variation annuelle des traumatismes dus au ski 45
Graphique 9 - Variation annuelle des traumatismes dus à l’équitation 46
Graphique 10 - Variation annuelle des traumatismes dus au volley-ball 46
Graphique 11 - Variation annuelle des traumatismes dus au patinage sur
glace
47
Graphique 12 - Variation annuelle des traumatismes dus à la natation et
au plongeon
47
Graphique 13 - Variation annuelle des traumatismes dus aux jeux de
ballon
48
Graphique 14 - Variation annuelle des traumatismes dus au snowboard 48
Graphique 15 - Variation annuelle des traumatismes dus au skateboard 49
Graphique 16 - Variation annuelle des traumatismes dus au hockey sur
glace
49
Graphique 17 - Variation annuelle des traumatismes dus au judo 50
Graphique 18 - Variation annuelle des traumatismes dus au handball 50
Graphique 19 - Variation annuelle des traumatismes dus à la trottinette 51
Graphique 20 - Variation annuelle des traumatismes dus au trampoline 51
Graphique 21 - Variation annuelle des traumatismes dus à l’athlétisme 52
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Page
Graphique 22 - Variation annuelle des traumatismes dus aux arts
martiaux (judo excepté)
52
Graphique 23 - Variation annuelle des traumatismes dus à la danse 53
Graphique 24 - Variation annuelle des traumatismes dus au tennis 53
Graphique 25 - Variation annuelle des traumatismes dus aux hockeys
autres que sur glace
54
Graphique 26 - Variation annuelle des traumatismes dus au badminton 54
Graphique 27 - Variation annuelle des traumatismes dus au base-ball 55
Graphique 28 - Variation annuelle des traumatismes dus au rugby 55
Graphique 29 - Variation mensuelle des traumatismes sportifs, tous
sports confondus
57
Graphique 30 - Variation mensuelle des traumatismes dus au vélo 57
Graphique 31 - Variation mensuelle des traumatismes dus à la
gymnastique
58
Graphique 32 - Variation mensuelle des traumatismes dus au football 58
Graphique 33 - Variation mensuelle des traumatismes dus au roller 59
Graphique 34 - Variation mensuelle des traumatismes dus au basket-ball 59
Graphique 35 - Variation mensuelle des traumatismes dus au ski 60
Graphique 36 - Variation mensuelle des traumatismes dus à l’équitation 60
Graphique 37 - Variation mensuelle des traumatismes dus au volley-ball 61
Graphique 38 - Variation mensuelle des traumatismes dus au patinage
sur glace
61
Graphique 39 - Variation mensuelle des traumatismes dus à la natation
et au plongeon
62
Graphique 40 - Variation mensuelle des traumatismes dus aux jeux de
ballon
62
Graphique 41 - Variation mensuelle des traumatismes dus au snowboard 63
Graphique 42 - Variation mensuelle des traumatismes dus au
skateboard
63
Graphique 43 - Variation mensuelle des traumatismes dus au hockey sur
glace
64
Graphique 44 - Variation mensuelle des traumatismes dus au judo 64
Graphique 45 - Variation mensuelle des traumatismes dus au handball 65
Graphique 46 - Variation mensuelle des traumatismes dus à la trottinette 65
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Page
Graphique 47 - Variation mensuelle des traumatismes dus au trampoline 66
Graphique 48 - Variation mensuelle des traumatismes dus à l’athlétisme 66
Graphique 49 - Variation mensuelle des traumatismes dus aux arts
martiaux (judo excepté)
67
Graphique 50 - Variation mensuelle des traumatismes dus à la danse 67
Graphique 51 - Variation mensuelle des traumatismes dus au tennis 68
Graphique 52 - Variation mensuelle des traumatismes dus aux hockeys
autres que sur glace
68
Graphique 53 - Variation mensuelle des traumatismes dus au badminton 69
Graphique 54 - Variation mensuelle des traumatismes dus au base-ball 69
Graphique 55 - Variation mensuelle des traumatismes dus au rugby 70
Graphique 56 - Distribution des traumatismes sportifs entre les sexes -
tous sports confondus
72
Graphique 57 - Distribution des traumatismes sportifs entre les sexes 72
Graphique 58 - Distribution des traumatismes sportifs entre les sexes:
sports principaux
73
Graphique 59 - Fréquence des différents types de lésions - comparaison
entre filles et garçons, tous sports confondus
74
Graphique 60 - Vélo: fréquence des différents types de lésions -
comparaison entre filles et garçons
75
Graphique 61 - Gymnastique: fréquence des différents types de lésions -
comparaison entre filles et garçons
75
Graphique 62 - Football: fréquence des différents types de lésions -
comparaison entre filles et garçons
76
Graphique 63 - Roller: fréquence des différents types de lésions -
comparaison entre filles et garçons
76
Graphique 64 - Basket-ball: fréquence des différents types de lésions -
comparaison entre filles et garçons
77
Graphique 65 - Ski: fréquence des différents types de lésions -
comparaison entre filles et garçons
77
Graphique 66 - Équitation: fréquence des différents types de lésions -
comparaison entre filles et garçons
78
Graphique 67 - Volley-ball: fréquence des différents types de lésions -
comparaison entre filles et garçons
78
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Page
Graphique 68 - Patinage sur glace: fréquence des différents types de
lésions - comparaison entre filles et garçons
79
Graphique 69 - Natation et plongeon: fréquence des différents types de
lésions - comparaison entre filles et garçons
79
Graphique 70 - Jeux de ballon: fréquence des différents types de lésions
- comparaison entre filles et garçons
80
Graphique 71 - Snowboard: fréquence des différents types de lésions -
comparaison entre filles et garçons
80
Graphique 72 - Skateboard: fréquence des différents types de lésions -
comparaison entre filles et garçons
81
Graphique 73 - Hockey sur glace: fréquence des différents types de
lésions - comparaison entre filles et garçons
81
Graphique 74 - Judo: fréquence des différents types de lésions -
comparaison entre filles et garçons
82
Graphique 75 - Handball: fréquence des différents types de lésions -
comparaison entre filles et garçons
82
Graphique 76 - Trottinette: fréquence des différents types de lésions -
comparaison entre filles et garçons
83
Graphique 77 - Trampoline: fréquence des différents types de lésions -
comparaison entre filles et garçons
83
Graphique 78 - Athlétisme: fréquence des différents types de lésions -
comparaison entre filles et garçons
84
Graphique 79 - Arts martiaux (judo excepté): fréquence des différents
types de lésions - comparaison entre filles et garçons
84
Graphique 80 - Danse: fréquence des différents types de lésions -
comparaison entre filles et garçons
85
Graphique 81 - Tennis: fréquence des différents types de lésions -
comparaison entre filles et garçons
85
Graphique 82 - Hockeys autres que sur glace: fréquence des différents
types de lésions - comparaison entre filles et garçons
86
Graphique 83 - Badminton: fréquence des différents types de lésions -
comparaison entre filles et garçons
86
Graphique 84 - Base-ball: fréquence des différents types de lésions -
comparaison entre filles et garçons
87
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Page
Graphique 85 - Rugby: fréquence des différents types de lésions -
comparaison entre filles et garçons
87
Graphique 86 - Âge des patients, tous sports confondus 88
Graphique 87 - Âge des patients, comparaison entre les sexes, tous
sports confondus
88
Graphique 88 - Vélo: âge des patients 89
Graphique 89 - Vélo: âge des patients, comparaison entre les sexes 89
Graphique 90 - Gymnastique: âge des patients 90
Graphique 91 - Gymnastique: âge des patients, comparaison entre les
sexes
90
Graphique 92 - Football: âge des patients 91
Graphique 93 - Football: âge des patients, comparaison entre les sexes 91
Graphique 94 - Roller: âge des patients 92
Graphique 95 - Roller: âge des patients, comparaison entre les sexes 92
Graphique 96 - Basket-ball: âge des patients 93
Graphique 97 - Basket-ball: âge des patients, comparaison entre les
sexes
93
Graphique 98 - Ski: âge des patients 94
Graphique 99 - Ski: âge des patients, comparaison entre les sexes 94
Graphique 100 - Équitation: âge des patients 95
Graphique 101 - Équitation: âge des patients, comparaison entre les
sexes
95
Graphique 102 - Volley-ball: âge des patients 96
Graphique 103 - Volley-ball: âge des patients, comparaison entre les
sexes
96
Graphique 104 - Patinage sur glace: âge des patients 97
Graphique 105 - Patinage sur glace: âge des patients, comparaison entre
les sexes
97
Graphique106 - Natation et plongeon: âge des patients 98
Graphique 107 - Natation et plongeon: âge des patients, comparaison
entre les sexes
98
Graphique 108 - Jeux de ballon: âge des patients 99
Graphique 109 - Jeux de ballon: âge des patients, comparaison entre les
sexes
99
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Page
Graphique 110 - Snowboard: âge des patients 100
Graphique 111 - Snowboard: âge des patients, comparaison entre les
sexes
100
Graphique 112 - Skateboard: âge des patients 101
Graphique 113 - Skateboard: âge des patients, comparaison entre les
sexes
101
Graphique 114 - Hockey sur glace: âge des patients 102
Graphique 115 - Hockey sur glace: âge des patients, comparaison entre
les sexes
102
Graphique 116 - Judo: âge des patients 103
Graphique 117 - Judo: âge des patients, comparaison entre les sexes 103
Graphique 118 - Handball: âge des patients 104
Graphique 119 - Handball: âge des patients, comparaison entre les sexes 104
Graphique 120 - Trottinette: âge des patients 105
Graphique 121 - Trottinette: âge des patients, comparaison entre les
sexes
105
Graphique 122 - Trampoline: âge des patients 106
Graphique 123 - Trampoline: âge des patients, comparaison entre les
sexes
106
Graphique 124 - Athlétisme: âge des patients 107
Graphique 125 - Athlétisme: âge des patients, comparaison entre les
sexes
107
Graphique 126 - Arts martiaux (judo excepté): âge des patients 108
Graphique 127 - Arts martiaux (judo excepté): âge des patients,
comparaison entre les sexes
108
Graphique 128 - Danse: âge des patients 109
Graphique 129 - Danse: âge des patients, comparaison entre les sexes 109
Graphique 130 - Tennis: âge des patients 110
Graphique 131 - Tennis: âge des patients, comparaison entre les sexes 110
Graphique 132 - Hockeys autres que sur glace: âge des patients 111
Graphique 133 - Hockeys autres que sur glace: âge des patients,
comparaison entre les sexes
111
Graphique 134 - Badminton: âge des patients 112
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Page
Graphique 135 - Badminton: âge des patients, comparaison entre les
sexes
112
Graphique 136 - Base-ball: âge des patients 113
Graphique 137 - Base-ball: âge des patients, comparaison entre les sexes 113
Graphique 138 - Rugby: âge des patients 114
Graphique 139 - Rugby: âge des patients, comparaison entre les sexes 114
Graphique 140 - Suite de la prise en charge, tous sports confondus 117
Graphique 141 - Suite de la prise en charge des accidents de vélo 117
Graphique 142 - Suite de la prise en charge des accidents de
gymnastique
117
Graphique 143 - Suite de la prise en charge des accidents de football 118
Graphique 144 - Suite de la prise en charge des accidents de roller 118
Graphique 145 - Suite de la prise en charge des accidents de basket-ball 118
Graphique 146 - Suite de la prise en charge des accidents de ski 118
Graphique 147 - Suite de la prise en charge des accidents d’équitation 119
Graphique 148 - Suite de la prise en charge des accidents de volley-ball 119
Graphique 149 - Suite de la prise en charge des accidents de patinage
sur glace
119
Graphique 150 - Suite de la prise en charge des accidents de natation et
plongeon
119
Graphique 151 - Suite de la prise en charge des accidents de jeux de
ballon
120
Graphique 152 - Suite de la prise en charge des accidents de snowboard 120
Graphique 153 - Suite de la prise en charge des accidents de skateboard 120
Graphique 154 - Suite de la prise en charge des accidents de hockey sur
glace
120
Graphique 155 - Suite de la prise en charge des accidents de judo 121
Graphique 156 - Suite de la prise en charge des accidents de handball 121
Graphique 157- Suite de la prise en charge des accidents de trottinette 121
Graphique 158 - Suite de la prise en charge des accidents de trampoline 121
Graphique 159 - Suite de la prise en charge des accidents d’athlétisme 122
Graphique 160 - Suite de la prise en charge des accidents d’arts martiaux
(judo excepté)
122
Graphique 161 - Suite de la prise en charge des accidents de danse 122
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Page
Graphique 162 - Suite de la prise en charge des accidents de tennis 122
Graphique 163 - Suite de la prise en charge des accidents de hockeys
autres que sur glace
123
Graphique 164 - Suite de la prise en charge des accidents de badminton 123
Graphique 165 - Suite de la prise en charge des accidents de base-ball 123
Graphique 166 - Suite de la prise en charge des accidents de rugby 123
Graphique 167 - Suite de la prise en charge des accidents d’autres sports 124
Graphique 168 - Fréquence des interventions en salle d’opération dans la
prise en charge d’un sport donné
125
Graphique 169 - Fréquence des sutures dans la prise en charge d’un
sport donné
125
Graphique 170 - Nombre de réanimations cardio-respiratoires dans la
prise en charge d’un sport donné
126
Graphique 171 - Localisation détaillée des lésions, tous sports confondus 127
Graphique 172 - Sites les plus fréquemment touchés, tous sports
confondus
127
Graphique 173 - Lésions rencontrées, tous sports confondus 128
Graphique 174 - Lésions les plus fréquemment observées, tous sports
confondus
128
Graphique 175 - Fractures rencontrées, tous sports confondus 129
Graphique 176 - Os les plus fréquemment fracturés, tous sports
confondus
129
Graphique 177 - Nombre de cas par sports 131
Graphique 178 - Vélo: localisation des lésions 131
Graphique 179 - Vélo: lésions rencontrées 132
Graphique 180 - Vélo: fractures rencontrées 132
Graphique 181 - Évolution avec les années du nombre de TC à vélo 133
Graphique 182 - Gymnastique: localisation des lésions 134
Graphique 183 - Gymnastique: lésions rencontrées 134
Graphique 184 - Gymnastique: fractures rencontrées 135
Graphique 185 - Football: localisation des lésions 136
Graphique 186 - Football: lésions rencontrées 136
Graphique 187 - Football: fractures rencontrées 137
Graphique 188 - Roller: localisation des lésions 138
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Page
Graphique 189 - Roller: lésions rencontrées 138
Graphique 190 - Roller: fractures rencontrées 139
Graphique 191 - Évolution comparée du nombre d’accidents de roller, de
skateboard et de trottinette avec les années
139
Graphique 192 - Évolution avec les années du nombre de fractures de
l’avant-bras à roller
140
Graphique 193 - Basket-ball: localisation des lésions 142
Graphique 194 - Basket-ball: lésions rencontrées 142
Graphique 195 - Basket-ball: fractures rencontrées 143
Graphique 196 - Évolution avec les années du nombre de fractures des
os longs des membres inférieurs à ski
144
Graphique 197 - Évolution avec les années du nombre de fractures des
os longs des membres inférieurs à ski: comparaison
avec le nombre total de lésions dues au ski
0000
144
Graphique 198 - Comparaison de l’évolution avec les années du nombre
de traumatismes dus au ski et au snowboard
145
Graphique 199 - Ski: localisation des lésions 146
Graphique 200 - Snowboard: localisation des lésions 146
Graphique 201 - Ski: lésions rencontrées 147
Graphique 202 - Snowboard: lésions rencontrées 147
Graphique 203 - Ski: fractures rencontrées 148
Graphique 204 - Snowboard: fractures rencontrées 148
Graphique 205 - Équitation: localisation des lésions 150
Graphique 206 - Équitation: lésions rencontrées 150
Graphique 207 - Équitation: fractures rencontrées 151
Graphique 208 - Volley-ball: localisation des lésions 153
Graphique 209 - Volley-ball: lésions rencontrées 153
Graphique 210 - Volley-ball: fractures rencontrées 154
Graphique 211 - Patinage sur glace: localisation des lésions 155
Graphique 212 - Patinage sur glace: lésions rencontrées 155
Graphique 213 - Patinage sur glace: fractures rencontrées 156
Graphique 214 - Natation et plongeon: localisation des lésions 157
Graphique 215 - Natation et plongeon: lésions rencontrées 157
Graphique 216 - Natation et plongeon: fractures rencontrées 158
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Page
Graphique 217 - Jeux de ballon: localisation des lésions 159
Graphique 218 - Jeux de ballon: lésions rencontrées 159
Graphique 219 - Jeux de ballon: fractures rencontrées 160
Graphique 220 - Skateboard: localisation des lésions 161
Graphique 221 - Skateboard: lésions rencontrées 161
Graphique 222 - Skateboard: fractures rencontrées 162
Graphique 223 - Hockey sur glace: localisation des lésions 163
Graphique 224 - Hockey sur glace: lésions rencontrées 163
Graphique 225 - Hockey sur glace: fractures rencontrées 164
Graphique 226 - Judo: localisation des lésions 165
Graphique 227 - Judo: lésions rencontrées 165
Graphique 228 - Judo: fractures rencontrées 166
Graphique 229 - Handball: localisation des lésions 167
Graphique 230 - Handball: lésions rencontrées 167
Graphique 231 - Handball: fractures rencontrées 168
Graphique 232 - Trottinette: localisation des lésions 169
Graphique 233 - Trottinette: lésions rencontrées 169
Graphique 234 - Trottinette: fractures rencontrées 170
Graphique 235 - Trampoline: localisation des lésions 171
Graphique 236 - Trampoline: lésions rencontrées 171
Graphique 237 - Trampoline: fractures rencontrées 172
Graphique 238 - Athlétisme: localisation des lésions 173
Graphique 239 - Athlétisme: lésions rencontrées 173
Graphique 240 - Athlétisme: fractures rencontrées 174
Graphique 241 - Arts martiaux (judo excepté): localisation des lésions 175
Graphique 242 - Arts martiaux (judo excepté): lésions rencontrées 175
Graphique 243 - Arts martiaux (judo excepté): fractures rencontrées 176
Graphique 244 - Danse: localisation des lésions 177
Graphique 245 - Danse: lésions rencontrées 177
Graphique 246 - Danse: fractures rencontrées 178
Graphique 247 - Tennis: localisation des lésions 179
Graphique 248 - Tennis: lésions rencontrées 179
Graphique 249 - Tennis: fractures rencontrées 180
Graphique 250 - Hockeys autres que sur glace: localisation des lésions 181
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Page
Graphique 251 - Hockeys autres que sur glace: lésions rencontrées 181
Graphique 252 - Hockeys autres que sur glace: fractures rencontrées 182
Graphique 253 - Badminton: localisation des lésions 183
Graphique 254 - Badminton: lésions rencontrées 183
Graphique 255 - Badminton: fractures rencontrées 184
Graphique 256 - Base-ball: localisation des lésions 185
Graphique 257 - Base-ball: lésions rencontrées 185
Graphique 258 - Base-ball: fractures rencontrées 186
Graphique 259 - Rugby: localisation des lésions 187
Graphique 260 - Rugby: lésions rencontrées 187
Graphique 261 - Rugby: fractures rencontrées 188
Graphique 262 - Autres sports: localisation des lésions 189
Graphique 263 - Autres sports: lésions rencontrées 189
Graphique 264 - Autres sports: fractures rencontrées 190
Graphique 265 - Fréquence des atteintes de la tête et du cou selon le
sport
191
Graphique 266 - Fréquence des atteintes du crâne selon le sport 192
Graphique 267 - Contribution de chaque sport aux lésions du crâne 192
Graphique 268 - Fréquence des atteintes du visage selon le sport 194
Graphique 269 - Contribution de chaque sport aux lésions du visage 194
Graphique 270 - Fréquence des atteintes du cou selon le sport 195
Graphique 271 - Contribution de chaque sport aux lésions du cou 195
Graphique 272 - Fréquence des atteintes du tronc selon le sport 196
Graphique 273 - Fréquence des atteintes du dos selon le sport 197
Graphique 274 - Contribution de chaque sport aux lésions du dos 197
Graphique 275 - Fréquence des atteintes de la région sacrée et du coccyx
selon le sport
198
Graphique 276 - Contribution de chaque sport aux lésions de la région
sacrée et du coccyx
198
Graphique 277 - Fréquence des atteintes du thorax selon le sport 199
Graphique 278 - Contribution de chaque sport aux lésions du thorax 199
Graphique 279 - Fréquence des atteintes de l’abdomen selon le sport 200
Graphique 280 - Contribution de chaque sport aux lésions de l’abdomen 200
Graphique 281 - Fréquence des atteintes des OGE selon le sport 202
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Page
Graphique 282 - Contribution de chaque sport aux lésions des OGE 202
Graphique 283 - Fréquence des atteintes d’un membre supérieur selon le
sport
203
Graphique 284 - Fréquence des atteintes de la ceinture scapulaire selon
le sport
204
Graphique 285 - Contribution de chaque sport aux lésions de la ceinture
scapulaire
204
Graphique 286 - Fréquence des atteintes du bras selon le sport 205
Graphique 287 - Contribution de chaque sport aux lésions du bras 205
Graphique 288 - Fréquence des atteintes du coude selon le sport 206
Graphique 289 - Contribution de chaque sport aux lésions du coude 206
Graphique 290 - Fréquence des atteintes de l’avant-bras selon le sport 207
Graphique 291 - Contribution de chaque sport aux lésions de l’avant-bras 207
Graphique 292 - Fréquence des atteintes du poignet selon le sport 208
Graphique 293 - Contribution de chaque sport aux lésions du poignet 208
Graphique 294 - Fréquence des atteintes de la main selon le sport 209
Graphique 295 - Contribution de chaque sport aux lésions de la main 209
Graphique 296 - Fréquence des atteintes du membre inférieur selon le
sport
210
Graphique 297 - Fréquence des atteintes de la ceinture pelvienne selon le
sport
211
Graphique 298 - Contribution de chaque sport aux lésions de la ceinture
pelvienne
211
Graphique 299 - Fréquence des atteintes de la cuisse et de la fesse selon
le sport
212
Graphique 300 - Contribution de chaque sport aux lésions de la cuisse et
de la fesse
212
Graphique 301 - Fréquence des atteintes du genou selon le sport 213
Graphique 302 - Contribution de chaque sport aux lésions du genou 213
Graphique 303 - Fréquence des atteintes de la jambe selon le sport 214
Graphique 304 - Contribution de chaque sport aux lésions de la jambe 214
Graphique 305 - Fréquence des atteintes de la cheville selon le sport 215
Graphique 306 - Contribution de chaque sport aux lésions de la cheville 215
Graphique 307 - Fréquence des atteintes du pied selon le sport 216
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Page
Graphique 308 - Contribution de chaque sport aux lésions du pied 216
Graphique 309 - Fréquence des fractures des membres supérieurs selon
le sport
218
Graphique 310 - Contribution de chaque sport aux fractures des membres
supérieurs
218
Graphique 311 - Fréquence des fractures de l’omoplate selon le sport 219
Graphique 312 - Contribution de chaque sport aux fractures de l’omoplate 219
Graphique 313 - Fréquence des fractures de la clavicule selon le sport 220
Graphique 314 - Contribution de chaque sport aux fractures de la
clavicule
220
Graphique 315 - Fréquence des fractures de l’humérus selon le sport 221
Graphique 316 - Contribution de chaque sport aux fractures de l’humérus 221
Graphique 317 - Fréquence des fractures du radius et/ou du cubitus selon
le sport
222
Graphique 318 - Contribution de chaque sport aux fractures du radius
et/ou du cubitus
222
Graphique 319 - Fréquence des fractures du carpe selon le sport 223
Graphique 320 - Contribution de chaque sport aux fractures du carpe 223
Graphique 321 - Fréquence des fractures des métacarpiens et/ou des
doigts selon le sport
224
Graphique 322 - Contribution de chaque sport aux fractures des
métacarpiens et/ou des doigts
224
Graphique 323 - Fréquence des fractures des membres inférieurs selon le
sport
225
Graphique 324 - Contribution de chaque sport aux fractures des membres
inférieurs
225
Graphique 325 - Fréquence des fractures du fémur selon le sport 226
Graphique 326 - Contribution de chaque sport aux fractures du fémur 226
Graphique 327 - Fréquence des fractures de la rotule selon le sport 227
Graphique 328 - Contribution de chaque sport aux fractures de la rotule 227
Graphique 329 - Fréquence des fractures du tibia et/ou du péroné selon le
sport
228
Graphique 330 - Contribution de chaque sport aux fractures du tibia et/ou
du péroné
228
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Page
Graphique 331 - Fréquence des fractures du tarse selon le sport 229
Graphique 332 - Contribution de chaque sport aux fractures du tarse 229
Graphique 333 - Fréquence des fractures des métatarsiens et/ou des
orteils selon le sport
230
Graphique 334 - Contribution de chaque sport aux fractures des
métatarsiens et/ou des orteils
230
Graphique 335 - Fréquence des fractures du crâne et/ou des os du visage
selon le sport
231
Graphique 336 - Contribution de chaque sport aux fractures du crâne
et/ou des os du visage
231
Graphique 337 - Fréquence des fractures et/ou des luxations du rachis
cervical selon le sport
232
Graphique 338 - Contribution de chaque sport aux fractures et/ou aux
luxations du rachis cervical
232
Graphique 339 - Fréquence des fractures et/ou des luxations du rachis
non cervical selon le sport
234
Graphique 340 - Contribution de chaque sport aux fractures et/ou aux
luxations du rachis non cervical
234
Graphique 341 - Fréquence des fractures du bassin selon le sport 235
Graphique 342 - Contribution de chaque sport aux fractures du bassin 235
Graphique 343 - Fréquence des fractures des côtes selon le sport 236
Graphique 344 - Contribution de chaque sport aux fractures des côtes 236
Graphique 345 - Fréquence des contusions et hématomes selon le sport 237
Graphique 346 - Contribution de chaque sport aux contusions et aux
hématomes
237
Graphique 347 - Fréquence des entorses selon le sport 238
Graphique 348 - Contribution de chaque sport aux entorses 238
Graphique 349 - Fréquence des plaies et dermabrasions selon le sport 239
Graphique 350 - Contribution de chaque sport aux plaies et
dermabrasions
239
Graphique 351 - TC traités ambulatoirement, fréquence selon le sport 241
Graphique 352 - TCC nécessitant une hospitalisation, fréquence selon le
sport
241
Graphique 353 - Fréquence des TC et TCC selon le sport 242
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Page
Graphique 354 - Contribution de chaque sport aux TC traités
ambulatoirement
242
Graphique 355 - Contribution de chaque sport aux TCC nécessitant une
hospitalisation
243
Graphique 356 - Contribution de chaque sport aux TC et TCC 243
Graphique 357 - Fréquence des déchirures et élongations musculaires
selon le sport
245
Graphique 358 - Contribution de chaque sport aux déchirures et
élongations musculaires
245
Graphique 359 - Fréquence des tendinites et arthrites réactionnelles selon
le sport
246
Graphique 360 - Contribution de chaque sport aux tendinites et arthrites
réactionnelles
246
Graphique 361 - Fréquence de luxations de membres selon le sport 248
Graphique 362 - Contribution de chaque sport aux luxations de membres 248
Graphique 363 - Fréquence des lésions abdominales internes selon le
sport
249
Graphique 364 - Contribution de chaque sport aux lésions abdominales
internes
249
Graphique 365 - Fréquence des infections secondaires à un traumatisme
selon le sport
250
Graphique 366 - Contribution de chaque sport aux infections secondaires
à un traumatisme
250
Graphique 367 - Fréquence des ostéochondroses selon le sport 251
Graphique 368 - Contribution de chaque sport aux ostéochondroses 251
Graphique 369 - Fréquence des ruptures tendineuses selon le sport 253
Graphique 370 - Contribution de chaque sport aux ruptures tendineuses 253
Graphique 371 - Fréquence des lésions thoraciques internes selon le
sport
254
Graphique 372 - Contribution de chaque sport aux lésions thoraciques
internes
254
Graphique 373 - Fréquence des brûlures selon le sport 255
Graphique 374 - Contribution de chaque sport aux brûlures 255
Graphique 375 - Fréquence des syndromes de loge selon le sport 256
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Page
Graphique 376 - Contribution de chaque sport aux syndromes de loge 256
Graphique 377 - Fréquence des dissections artérielles selon le sport 257
Graphique 378 - Contribution de chaque sport aux dissections artérielles 257
Graphique 379 - Fréquence des polytraumatismes selon le sport 258
Graphique 380 - Contribution de chaque sport aux polytraumatismes 258
Tableau 3 - Récapitulatif: lésions les plus fréquentes et sites les plus
touchés pour les six sports occasionnant le plus de
traumatismes
0000
259
Tableau 4 - Récapitulatif: les sports les plus concernés par les six
lésions les plus fréquemment rencontrées, toutes
localisations confondues
0000
260
Tableau 5 - Récapitulatif: les sports les plus concernés par les six
localisations les plus fréquemment rencontrées, toutes
lésions confondues
0000
261
Figure 3 - Les coûts indirects: la partie immergée de l’iceberg 264
Annexe 1 - Base de données utilisée 278
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3. Abréviations
Voici la liste des abréviations utilisées:
ambul ambulatoire
BPA Bureau suisse de Prévention des Accidents
CHUV Centre Hospitalier Universitaire Vaudois
déch déchirure
élong élongation
F fille (féminin)
fract fracture
hospit hospitalisation
inf inférieur
M garçon (masculin)
N, nb nombre
OGE organes génitaux externes
ORL oto-rhino-laryngologie
sup supérieur
TC traumatisme crânien
TCC traumatisme crânio-cérébral
ttt traitement, traité
VTT vélo tout terrain
y.c. y compris
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4. Introduction
Les accidents sont la première cause de mortalité et de morbidité chez les enfants et
les adolescents des deux sexes dès le premier mois de vie, représentant 40% des
décès des enfants de 1 à 10 ans et constituent la première cause d’hospitalisation [1,
2, 3].
Il est à noter qu’en français le terme « accident » est déplaisant car il porte en lui une
connotation de fatalité qui prête à confusion. Le dictionnaire Littré définit d’ailleurs un
accident comme un « événement fortuit, ordinairement malheureux ou
dommageable ». Les traumatismes ne sont pas le fruit du hasard et ne devraient plus
être considérés comme une fatalité. Les anglophones ont la chance d’avoir, avec le
mot « injury » une alternative plus neutre qui correspond mieux au message que l’on
essaie de faire passer ici [4]. Comme l’a écrit Susan S. Gallagher, pionnière des
programmes de prévention des accidents d’enfants dans l’état du Massachusetts en
1980:
"La plus importante limitation dans l’amélioration du contrôle des
traumatismes d’enfants est la croyance de chacun d’entre nous
que les accidents sont le fruit du hasard et qu’ils ne peuvent pas
être prédits. L’utilisation du terme accident implique cette
imprédictibilité.
En fait, les accidents ne surviennent pas plus par hasard que les
maladies". [5]
Le nombre d’accidents peut être réduit de façon substantielle par une bonne
compréhension des processus accidentels et une information adéquate des
intervenants. Les programmes s’appuyant sur une analyse épidémiologique et
soutenus par des autorités motivées ont fait la preuve de leur efficacité. Cependant,
les stratégies de prévention doivent se fonder sur une analyse locale de la situation,
notamment dans le cas du sport. En effet, les risques ne sont pas les mêmes selon
le lieu, aussi bien pour des raisons géographiques (rues en pente, centres sportifs,
etc), et climatiques (sports de neige) que de traditions (base-ball aux USA, rugby en
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France ou en Angleterre) et de modes (trottinette, roller). Les risques changent
également avec le temps: le matériel et les matériaux évoluent, des sports
apparaissent et disparaissent. Une stratégie de prévention doit donc être limitée dans
le temps et dans l’espace. C’est pourquoi nous avons développé en 1990 un
programme d’enregistrement prospectif des accidents d’enfants et d’adolescents. Le
présent travail a pour but d'analyser l'épidémiologie de la traumatologie sportive de
l'enfant et de l'adolescent. Il paraît en effet logique de tenter de comprendre
comment ces accidents surviennent pour en réduire le nombre.
Le cas du CHUV, comme celui de certains autres hôpitaux universitaires, est
particulier. Il s’agit non seulement d’un hôpital de proximité mais également de
l’hôpital de référence pour le canton de Vaud et, avec Berne et Genève notamment,
pour des cantons comme le Valais, Fribourg et Neuchâtel qui n’ont pas de centre
universitaire.
Il est donc important, pour donner toute sa signification à ce qui précède, de situer
l’étude dans son contexte. Lausanne est une agglomération qui compte, banlieues
comprises, environ 250'000 habitants. La ville est très escarpée. Elle a son point
culminant à 872 mètres d’altitude et plonge dans le lac Léman 500 mètres plus bas.
Cette situation particulière profite bien sûr à certains sports et deux compétitions de
roller sont organisées chaque été, réunissant notamment certains des meilleurs
spécialistes européens, voire mondiaux, de descente. La situation de la ville rend
bien sûr certains sports, comme la trottinette, particulièrement dangereux, et
d’autres, comme le vélo, relativement difficiles. Lausanne se trouve en outre à 30
minutes de voitures des Alpes, ce qui rend aisée la pratique des sports d’hiver. La
ville possède une équipe de hockey sur glace suivie par un public nombreux.
Football, basket-ball et volley-ball sont également bien représentés. Le lac et
plusieurs piscines permettent la pratique de la natation et de différents sports
nautiques. Plusieurs centres équestres sont en outre situés à une quinzaine de
minutes de voiture du centre, à proximité des nombreuses forêts et plaines.
Il est également important de rendre ici au mot « sport » le sens qui lui appartient. On
ne parle pas uniquement de compétition. Seuls 10% des enfants et des adolescents
pratiquent un sport de compétition [6] et le sport de haut niveau a probablement une
place négligeable dans notre série. Son importance réelle n’a malheureusement pas
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pu être précisée. Ici, lorsqu’on parle de sport, on parle de pratique sportive dans son
sens le plus large, c’est-à-dire tout aussi bien du match de football opposant deux
équipes junior que de la partie jouée entre élèves à la récréation. On parlera donc
plus volontiers de « vélo » que de « cyclisme », et on comprendra « piscine » dans le
mot « natation » [7].
Le sport est intégré sans la vie scolaire de l’enfant et est souvent au centre de sa vie
extrascolaire. Comme le dit Bensahel [8] « Aujourd’hui, l’enfant, dès lors qu’il a appris
à coordonner ses gestes et à suivre un enseignement physique, est admis à
pratiquer une activité sportive. Pour certains sports, le seuil est régulièrement
abaissé afin que l’enfant puisse plus précocement s’intégrer à la vie sociale ».
L’enfant n’est pas un adulte en réduction. La physiologie et la psychologie de
l’enfant, et donc le nombre, le type et la localisation des lésions, varient selon son
âge [6]. L’enfant a une grande partie de son squelette formée de cartilage. Avec la
croissance, l’ossification progressant, les propriétés biomécaniques du squelette se
modifient et avec elles le type de lésions rencontrées. L’os de l’enfant se comporte
comme une structure physique à mi-chemin entre une structure plastique et une
structure élastique et présentera des lésions comme les fractures en motte de beurre
ou en bois vert, inconnues chez l’adulte dont l’os est beaucoup plus clastique. De
plus, beaucoup de mécanismes provoquant des entorses chez l’adulte induiront
préférentiellement chez l’enfant, du fait de la relative fragilité de l’os par rapport aux
jonctions ostéo-ligamentaire et ostéo-tendineuse qui sont particulièrement solides
durant la croissance, des avulsions d’apophyses osseuses.
Il est nécessaire de connaître les particularités de l’enfant, ses atouts et ses
faiblesses dans la pratique sportive. Ceci est possible, notamment en lui faisant
profiter des connaissances que nous pouvons acquérir au fil du temps grâce à ce
type d’études, en observant les erreurs commises, les situations à risque, en
analysant les traumatismes de ses prédécesseurs afin de tenter de lui éviter le même
sort !
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5. Matériel et méthode
Nous disposons d'un programme d’enregistrement prospectif des accidents d’enfants
et d’adolescents de 0 à 16 ans (15 ans et 364 jours) survenus dans le canton de
Vaud. Du 1.1.1990 au 31.12.2000, nous avons enregistré 24'900 traumatismes aux
urgences du Service de chirurgie pédiatrique du CHUV de Lausanne, dont 6'890
(28%) étaient des traumatismes sportifs. Les informations collectées dans cette
étude sont relevées sur les fiches remplies aux urgences par le médecin recevant
l’enfant, ainsi que sur son dossier en cas d’hospitalisation (cf. Annexe 1). Elles
concernent la date de l'accident, l’âge du patient, le sport pratiqué, les circonstances
de l’accident, le type de lésion(s) et le type de suivi (traitement ambulatoire,
hospitalisation, etc) et permettent une analyse épidémiologie de la traumatologie
sportive de l'enfant sur 11 ans.
5.1. Remarques générales sur le recueil et le tri des
résultats
Il existe de nombreux problèmes de définitions dans les analyses épidémiologiques
des accidents. Par exemple, l’accident d’enfant piéton sur le chemin de l’école peut
être classé comme accident de la voie publique ou comme accident scolaire et
l’accident de gymnastique scolaire comme accident scolaire ou comme accident de
sport (fig. 1). Il est donc nécessaire de faire des choix et de définir des critères de
sélection et de classification.
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Figure 1 – Problèmes de classifications des accidents (d’après O. Reinberg)
Ont été pris en compte non seulement les accidents survenus lors de la pratique
même du sport en question, mais également tous ceux qui sont survenus, de
manière plus large, dans le contexte de la pratique de ce sport. Une chute d’un
télésiège sera considéré comme accident de ski ou de snowboard si cette chute
survient lors de la pratique du sport en question. Un coup de poing reçu par un
joueur de la part d’un spectateur lors d’un match de football sera considéré comme
accident de foot !
Bien sûr, nos statistiques sont faussées par le fait que seules les consultations du
CHUV ont été prises en compte dans notre étude. Manquent notamment les enfants
ayant consultés à l’Hôpital de l’Enfance de Lausanne, ainsi que dans les différentes
policliniques et permanences de la ville, mais également ceux qui n’ont pas consulté
du tout !
La figure 2 expose les traumatismes selon leur gravité. Notre étude prend en compte
tous les enfants hospitalisés et une grande partie de ceux qui reçoivent des soins
ambulatoires (manquent ceux qui sont transférés ou vus directement par un service
plus spécialisé, comme la médecine dentaire et l’ophtalmologie, à Lausanne).
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Seuls les enfants décédés après leur arrivée à l’hôpital peuvent en outre être
enregistrés. En effet, si un patient était décédé sur le terrain, il ne serait pas passé
par les urgences du CHUV n’aurait pas pu être pris en considération.
Il est également clair qu’un enfant n’ayant reçu que des soins à domicile ne pourra
pas être considéré dans une étude comme la nôtre. Notre étude sous-estime donc
probablement la « petite traumatologie ». Backx [9], qui reprend tous les
traumatismes survenus dans le cadre du sport scolaire, mentionne que seuls 31% de
ces derniers nécessitent une consultation médicale.
La base de la pyramide, qui est probablement la partie la plus importante, ne peut
par définition pas être évaluée non plus. Elle englobe tous les traumatismes qui n’ont
jamais eu lieu mais qui auraient pu avoir lieu, dans les mêmes conditions, à un autre
instant. Il s’agit par exemple de l’enfant qui saute du plongeoir sans regarder où il
plonge et qui évite de 10 centimètres un nageur, de l’enfant qui fait de la trottinette
sur la route et qui évite de justesse la voiture arrivant en sens inverse ou du
hockeyeur sans casque dont le visage est frôlé par le palet. En résumé, Ces
« missed accidents » englobent toutes les situations qui ne devraient plus exister car
susceptibles de blesser.
Figure 2 – Pyramide des traumatismes (selon le National Commitee for Injury
Prevention and Control, 1999)
Hospitalisations
Soins ambulatoires
Décès
Traitements à domicile
« Missed Accidents » �
� ��
Suite à un problème informatique, certains traumatismes de 1991 ont été datés de
1990, ce qui explique pour un certain nombre de graphiques le pic observé en 1990
et le creux de 1991. Les autres données relatives à ces deux années n’ont subi
aucune modification.
Notons encore que les pourcentages ont été calculés de différentes façons selon le
cas. En effet, on ne peut compter qu’un seul TCC par patient mais plusieurs plaies
par patient. Le pourcentage de TCC pour un sport donné a donc été calculé en
prenant comme référence le nombre total d’accidents dus à ce sport. Le pourcentage
de plaies a par contre été calculé en prenant comme référence le nombre total de
plaies dues à un sport donné. C’est la même chose pour les lésions des organes
pairs, les deux mains, par exemple, ou les deux genoux pouvant être atteints lors
d’un traumatisme. Dans ce cas, c’est le nombre total de sites (nombre total de mains
touchées, de genoux, etc) qui a été utilisé pour les pourcentages, et non le nombre
de patients.
5.2. Remarques sur la classification des lésions
- Les fractures-luxations ont été à la fois classées dans les fractures et les
luxations.
- Les lésions résultant de microtraumatismes, comme le sont les ostéochondroses,
les tendinites et les arthrites réactionnelles, par opposition aux
macrotraumatismes, n’ont été pris en compte s’ils étaient directement liés à la
plainte de l’enfant, même si une réelle relation de cause à effet est souvent
difficile à mettre en évidence. Les découvertes fortuites ont été écartées.
- Les plaies suturées, non suturées et les dermabrasions, vu la relative imprécision
de la description de certaines lésions sur les fiches d’urgence ont dû être placées
sous un seul et même diagnostic, ne permettant pas de rendre compte de
mécanismes et de gravités très différents.
- Vu l’absence de certaines indications sur les fiches d’urgence, les traumatismes
crâniens n’ont pas pu être répartis selon la classification habituelle, à savoir léger,
modéré et sévère. Nous avons décidé de la classer selon le type de prise en
� ��
charge (i.e. hospitalisation ou ambulatoire) ce qui permet dans une certaine
mesure de rendre compte de la gravité de l’atteinte, les TCC étant en règle
générale hospitalisés pour surveillance.
- Les fractures touchant une articulation (coude, poignet, hanche, genou et
cheville) ont été classées dans la mesure du possible selon l’os concerné. Une
fracture de la cheville de type Salter se retrouve dans les lésions de la jambe et
non de la cheville, à moins que le tarse ne soit également touché. Certaines
exceptions sont à mentionner, comme quelques « fractures du coude » qui, par
manque de précision, n’ont pas pu être classées de manière plus précise.
- Polytraumatismes: il n’existe aucune définition claire du polytraumatisme. La
définition adoptée dans cette étude est arbitraire. Ont été considérés comme
polytraumatisés des enfants ayant subi trois lésions ou plus, autres que des
contusions ou des dermabrasions. À noter que deux lésions dues au même
mécanisme, au même impact, comme une plaie du front associée à un TCC, ou
de multiples plaies sur un seul bras, par exemple, ont été considérées comme
une seule et même lésion.
5.3. Remarques sur la localisation des lésions
Les lésions ont été classées selon leur localisation. Pour cela, nous avons
arbitrairement divisé le corps en 21 parties, parfois anatomiques, parfois plutôt
fonctionnelles:
- Crâne: inclus toute lésion du neurocrâne et du cerveau
- Visage, sphère ORL (y compris sinus et oreille moyenne et interne) et yeux
- Cou et rachis cervical
- Dos thoracique
- Région lombo-sacrée
- Thorax
- Abdomen
- Organes génitaux externes
- Ceinture scapulaire (omoplates et clavicules)
- Bras
� ��
- Coude
- Avant-bras
- Poignet
- Main
- Ceinture pelvienne (bassin et hanches)
- Hanche
- Cuisse et fesse
- Genou
- Jambe
- Cheville
- Pied
5.4. Remarques sur un sport en particulier
5.4.1. Arts Martiaux sauf judo
Il s’agit du karaté, du jiu-jitsu, de la boxe, du full contact, du kick boxing, de l’aïkido
et du taekwondo.
5.4.2. Athlétisme
Comprend la course à pied, le jogging et toutes les disciplines de l’athlétisme, ce qui
en fait un sport relativement hétérogène.
5.4.3. Danse
Danse classique ou moderne, breakdance, etc. ou toute autre activité assimilable à
de la danse, qu’elle soit pratiquée dans un club ou à domicile.
5.4.4. Football
Comprend les accidents survenus effectivement sur un terrain de sport, mais
également les accidents de football comme il se joue dans les cours de récréation et
sur les trottoirs, ces accidents étant souvent, sur la seule base des fiches
d’urgences, indissociables des autres.
5.4.5. Gymnastique scolaire et exercices physiques
Ce sport comprend toute activité sportive assimilable à de la gymnastique qu’elle soit
scolaire ou non, à l’exception des différents sports de balle, des activités pouvant
� ��
être assimilées à un sport à part entière (athlétisme scolaire, basket-ball scolaire, foot
scolaire, …) et des accidents de trampoline qui, en raison des lésions particulières
qu’ils provoquent, ont été séparés. On retrouve probablement ici, en raison du
manque d’information, quelques accidents de jeux de ballon ou de trampoline.
5.4.6. Hockeys autres que sur glace (ci-dessous appelé « hockeys autres »)
Ce terme comprend le hockey sur gazon, le hockey en salle et le rink hockey qui se
pratique en roller. Ces sports, par les seules indications de la feuille d’urgence, n’ont
pas toujours pu être clairement différentiés les uns des autres et ont dû être
regroupés sous ce seul et même nom. Notons que le hockey en salle, tel qu’il se
pratique à l’école, se joue avec une balle de plastique creuse, très légère. Le rink
hockey en tant que sport de compétition ne se rencontre vraisemblablement pas
dans notre étude. Il s’agit ici d’un sport de rue, se jouant sur l’asphalte ou le béton
avec des cannes de hockey sur glace et une balle de tennis, voire avec un palet de
hockey sur glace !
5.4.7. Jeux de ballon
Cette catégorie comprend tout sport de ballon autre que ceux déjà définis (balle
brûlée, balle au chasseur, etc.) mais également tous les traumatismes ou le jeu n’a
pas pu clairement être identifié comme étant du basket-ball ou du volley-ball, par
exemple, sur la base de fiches d’urgence.
5.4.8. Natation et plongeon
Les accidents survenus hors des bassins de natation n’ont pas été pris en compte.
Notons que les noyades sont prises en charge par le service de pédiatrie et ne se
retrouvent pas dans notre étude.
5.4.9. Roller
Entrent dans cette catégorie le roller in-line (dont les quatre roulettes sont alignées à
l’instar de la lame du patin à glace) et le patin à roulettes traditionnel, ou quads (où
les quatre roues sont disposées deux à deux à l’extrémité de deux essieux). Les
accidents de rink hockey ont été considérés comme accidents de « hockeys autres
que sur glace ». Le skateboard a été considéré comme un sport à part entière et
séparé du roller.
� ��
5.4.10. Trottinette
Sport quasi absent jusqu’en 2000, il vient sur le devant de la scène avec la sortie de
la micro-trottinette pliable, métallique, à roues de roller, qui devient immédiatement le
moyen de transport et l’activité sportive favorite de toute une génération.
5.4.11. Vélo
Le nombre de traumatismes sportifs dus au vélo est probablement surestimé. En
effet, il a souvent été impossible sur la seule base des feuilles d’urgence, de classer
de manière sûre un accident de vélo en tant que traumatisme sportif, accident de la
circulation ou accident de jeu. Pour cette raison, tous les accidents de vélo ont été
pris en compte, à l’exception des collisions avec un autre véhicule ou lorsqu’il
s’agissait clairement d’un trajet, par exemple entre le domicile et l’école. Les
accidents survenus sur la route ou lors de la pratique du VTT n’ont pas pu être
différentiés, les feuilles d’urgence ne contenant fréquemment pas assez
d’information sur les circonstances de l’accident.
� ��
6. Résultats et commentaires
6.1. Remarques préliminaires pour une meilleure lecture
Par souci de clarté, il a été décidé de transgresser la règle qui voudrait que, dans
une thèse de doctorat, la discussion fasse l’objet d’un chapitre séparé des résultats.
Nous avons pris la liberté de joindre les commentaires et la discussion directement
sous le graphique ou le groupe de graphiques concernés. La lisibilité s’en trouve
nettement améliorée.
En plus des tableaux contenant les résultats bruts, nous avons ajouté plusieurs
graphiques permettant une meilleure compréhension et surtout une meilleure vue
d’ensemble des résultats. On trouvera ci-dessous des graphiques à secteurs
(« camemberts ») montrant la répartition dans les différents sports d’une lésion ou
d’une localisation donnée, ainsi que pour chaque sport la répartition des localisations
et des différents types de lésions. On trouvera également des histogrammes
calculant le pourcentage, des différents types et localisations de lésions. Ces
histogrammes permettent de mieux évaluer la fréquence d’une lésion donnée pour
un sport donné. D’autres graphiques montrent la progression du nombre de
traumatismes avec les années ou sa variation selon le mois, etc.
Par souci de lisibilité, les couleurs des « tranches » des graphiques à secteurs sont
constantes. Entendons par là que chaque sport, chaque lésion ou chaque partie du
corps ont été associés à une convention de couleur constante dans chaque
graphique. Ainsi, par exemple, la natation est toujours représenté en rouge et le vélo
en bleu foncé. De même, les plaies sont toujours en jaune clair, les entorses en
rouge foncé, les parties du membre inférieur dans diverses nuances de vert, etc.
Certains résultats, certains pourcentages, utilisés par la suite dans la discussion
n’apparaissent pas tels quels dans les graphiques mais peuvent aisément être
retrouvés par des calculs simples. Par exemple, il est aisé de comprendre que dans
le cas du judo 12 fractures de la clavicule sur 88 lésions font 14% de fractures de la
clavicule.
� ��
De nombreux graphiques sont également accompagnés des chiffres obtenus par
d’autres auteurs pour le même type d’étude. Ces résultats sont à comparer aux
nôtres avec une certaine distance et en restant critique. En effet, les classifications
des lésions et des localisations sont souvent différentes des nôtres et les différences
géographiques, climatiques et de modes peuvent sensiblement modifier les résultats
concernant certains sports, comme mentionné dans l’introduction. De même,
plusieurs études vont prendre en compte des jeux sportifs comme la luge ou la
pétanque que nous n’avons pas considérés ici, ou à l’opposé exclure les accidents
de vélo [10], ces derniers étant parfois difficilement classables (voir paragraphe
5.4.11.). D’autres ne prennent en compte que les accidents scolaires ou les enfants à
partir d’un certain âge ou considèrent que l’adolescence continue jusqu’à 18 ou 20
ans. Des auteurs vont chercher le patient à la source, sur le terrain, et prennent alors
en compte des enfants dont les lésions mineures ne nécessitent aucune attention
médicale. Pour ces raisons, certains travaux n’ont pas pu être pris en compte, leurs
tris, définitions et classifications étant trop différents des nôtres.
Ces comparatifs ne sont donc là que pour satisfaire notre curiosité et ne peuvent en
aucun cas servir à vérifier l’exactitude de nos données. En outre, répétons-le, une
analyse épidémiologique est limitée dans le temps et dans l’espace et ne peut donc
s’appliquer ailleurs.
Les résultats présentés sous forme de « pourcentage de lésions X (ou de
localisations Y) par rapport au nombre total de lésions » sont parfois faussés lorsque
les cohortes sont trop petites. Par exemple dans le cas du badminton, une seule
lésion abdominale interne correspond à 6% des lésions. Le badminton se retrouve
dès lors aux premières loges pour les lésions abdominales internes, lombo-sacrées
ou des poignets, ainsi que pour les ruptures tendineuses ! Ces résultats sont donc à
prendre avec le recul nécessaire et en se référant au texte !
Dans les graphiques « camemberts », le chiffre entre parenthèse de chaque légende
représente le nombre absolu de cas de la tranche concernée. Il est suivi du
pourcentage. Par exemple: « Entorses (12) 16% » signifie que nous avons noté pour
le sport en question 12 entorses, représentant 16% de toutes les lésions.
Par souci de clarté, dans les graphiques « camemberts », les tranches les plus fines,
représentant, selon le graphique, les sports ou les organes les moins touchés, ont
� �
été fusionnées et portent la mention « localisations < 5 cas », « sports < 10 cas » ou
« lésions < 2 cas », etc.
Les résultats marqués « pédiatrie » sont les cas dont le diagnostic final n’est pas en
relation avec le traumatisme et qui relèvent de la médecine et non de la chirurgie.
Les résultats marqués « ? » sont les cas pour lesquels la lecture des feuilles
d’urgences n’a pas permis de déterminer le sport, le type ou la localisation de la
lésion. De même, les légendes « membre X » et « fracture X » signifie qu’il n’a pas
été possible de préciser, sur la base des feuilles d’urgences, le membre ou le type de
fracture.
En raison du calcul automatique des valeurs, notamment des pourcentages, par le
programme effectuant les graphiques, tous les chiffre sont arrondis. Deux valeurs
proches comme 9.4 et 9.5 seront arrondies respectivement à 9 et 10, ce qui peut
expliquer certaines rares discordances entre les graphiques et le texte.
Enfin, il est important de noter que les échelles peuvent changer entre les
graphiques d’une même série, ceci en raison de contraintes informatiques.
� �
6.2. Nombre de cas par sport (tableaux 1 et 2)
Sport nombre de cas
Vélo 1249
Gymnastique 961
Football 958
Roller 607
Basket-ball 567
Ski 494
Équitation 231
Volley-ball 221
Patinage sur glace 218
Natation et plongeon 195
Jeux de ballon 165
Snowboard 156
Skateboard 147
Hockey sur glace 111
Judo 86
Handball 79
Trottinette 74
Trampoline 73
Athlétisme 69
Arts Martiaux 34
Danse 31
Tennis 29
Hockey autres 27
Badminton 14
Base-ball 14
Rugby 13
Autres sports (cf. Tableau 2) 49
Sport non défini 18
Tableau 1 - Nombre de cas par sport
� ��
Sport nombre de cas
Escalade 7
Tennis de table 6
Golf 5
Ski nautique 5
Voile 4
Ski de fond 4
Motocross 3
Planche à voile 3
Squash 3
Tir 2
Aviron 2
Escrime 1
Parapente 1
Plongée sous-marine 1
Spéléologie 1
Water-polo 1
Tableau 2 - Les « autres sports »
� ��
Traumatismes sportifs
28%
Traumatismes non sportifs
72%
Traumatismes sportifsTraumatismes non sportifs
6.3. Proportion de traumatismes sportifs (graphique 1)
Graphique 1 – Proportion entre traumatismes sportifs et non sportifs
6'890 traumatismes ont été dénombrés durant la pratique d’une activité sportive, sur
un nombre total de traumatismes de 24’917, ce qui représente 27.7% (entre 6.2% et
41% selon les auteurs [8, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17]). Cela met les traumatismes
sportifs au 2ème rang derrière les accidents domestiques (39%) et devant les
accidents de places de jeu (23%).
� ��
6.4. Évolution du nombre de traumatismes sportifs entre
1990 et 2000 (graphiques 2 à 28)
On note une certaine stagnation du nombre de traumatismes sportifs qui, dès 1994,
après deux années plus calmes, se stabilise (637 +/- 16). Même chose pour le
nombre total de traumatismes, qui passe d’un peu plus de 1’700 en 1992 pour
dépasser la ligne des 2’500 en 1995 avant de se stabiliser aux alentours de 2’400
par an pour les années suivantes (graphique 2)
Graphique 2 – Évolution du nombre de traumatismes sportifs entre 1990 et 2000
On note pour chaque sport une progression différente du nombre de traumatismes,
dépendant non seulement du nombre d’adeptes à une activité donnée, donc des
modes, mais également de l’évolution du matériel et de l’évolution des
connaissances concernant les risques propres à chaque sport (graphiques 3 à 28).
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000
annˇe
Urgences traumatiques Traumatismes sportifs
� ��
Graphique 3 – Variation annuelle des traumatismes dus au vélo
Graphique 4 – Variation annuelle des traumatismes dus à la gymnastique
0
50
100
150
200
250
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
0
20
40
60
80
100
120
140
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
� ��
Graphique 5 – Variation annuelle des traumatismes dus au football
Graphique 6 – Variation annuelle des traumatismes dus au roller
0
20
40
60
80
100
120
140
160
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
0
20
40
60
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120
140
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
� ��
Graphique 7 – Variation annuelle des traumatismes dus au basket-ball
Graphique 8 – Variation annuelle des traumatismes dus au ski
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
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30
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70
80
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
� ��
Graphique 9 – Variation annuelle des traumatismes dus à l’équitation
Graphique 10 – Variation annuelle des traumatismes dus au volley-ball
0
5
10
15
20
25
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35
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90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
� ��
Graphique 11 – Variation annuelle des traumatismes dus au patinage sur glace
Graphique 12 – Variation annuelle des traumatismes dus à la natation et au
plongeon
0
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10
15
20
25
30
35
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0
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40
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90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
� �
Graphique 13 – Variation annuelle des traumatismes dus aux jeux de ballon
Graphique 14 – Variation annuelle des traumatismes dus au snowboard
0
5
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25
30
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
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15
20
25
30
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
� �
Graphique 15 – Variation annuelle des traumatismes dus au skateboard
Graphique 16 – Variation annuelle des traumatismes dus au hockey sur glace
0
5
10
15
20
25
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
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4
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10
12
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16
18
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
� ��
Graphique 17 – Variation annuelle des traumatismes dus au judo
Graphique 18 – Variation annuelle des traumatismes dus au handball
0
2
4
6
8
10
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14
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90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
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4
6
8
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12
14
16
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
� ��
Graphique 19 – Variation annuelle des traumatismes dus à la trottinette
Graphique 20 – Variation annuelle des traumatismes dus au trampoline
0
10
20
30
40
50
60
70
80
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90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
� ��
Graphique 21 – Variation annuelle des traumatismes dus à l’athlétisme
Graphique 22 – Variation annuelle des traumatismes dus aux arts martiaux (judo
excepté)
0
2
4
6
8
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12
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90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
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1
2
3
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5
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7
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
� ��
Graphique 23 – Variation annuelle des traumatismes dus à la danse
Graphique 24 – Variation annuelle des traumatismes dus au tennis
0
1
2
3
4
5
6
7
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90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
0
1
2
3
4
5
6
7
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
� ��
Graphique 25 – Variation annuelle des traumatismes dus aux hockeys autres que sur
glace
Graphique 26 – Variation annuelle des traumatismes dus au badminton
0
1
2
3
4
5
6
7
8
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
0
1
2
3
4
5
6
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
� ��
Graphique 27 – Variation annuelle des traumatismes dus au base-ball
Graphique 28 – Variation annuelle des traumatismes dus au rugby
0
0.5
1
1.5
2
2.5
3
3.5
4
4.5
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
0
0.5
1
1.5
2
2.5
3
3.5
4
4.5
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
� ��
Plusieurs sports voient le nombre de leurs traumatismes stagner avec le temps,
comme le vélo (graphique 3) ou le volleyball (graphique 10). D’autres ne semblent
pas obéir à une progression claire et causent un nombre de traumatismes très
irrégulier avec les années, comme le football (graphique 5), le basket (graphique 7)
ou le judo (graphique 17).
Exemple typique d’un sport en régression, le ski occasionne de moins en moins de
traumatismes (graphique 8). Cette diminution est vraisemblablement due en partie à
un perfectionnement du matériel mais peut également être mise en parallèle avec
l’arrivée du snowboard (graphique 14) qui est, lui, en pleine expansion. L’un dans
l’autre, le nombre total de traumatismes observés sur les pistes enneigées reste plus
ou moins stable. Ce sujet est abordé plus en détail au chapitre 6.10.6.
Exemple phare de l’efficacité des stratégies de prévention, le roller a causé jusqu’en
1995 un nombre de plus en plus important de traumatismes. Par la suite, leur
nombre a drastiquement chuté (graphique 6). Ce sujet est abordé en détail au
chapitre 6.10.4. D’autres sports ont également vu une diminution du nombre de
traumatismes, comme la gymnastique (graphique 4) et l’équitation (graphique 9).
Dans ces deux cas, la baisse est moins aisée à expliquer, même si les stratégies de
prévention et l’amélioration du matériel y sont aussi probablement pour quelque
chose.
� ��
6.5. Variation mensuelle (graphiques 29 à 55)
Graphique 29 – Variation mensuelle des traumatismes sportifs, tous sports
confondus
Graphique 30 – Variation mensuelle des traumatismes dus au vélo
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
mois
0
50
100
150
200
250
mois
� �
Graphique 31 – Variation mensuelle des traumatismes dus à la gymnastique
Graphique 32 – Variation mensuelle des traumatismes dus au football
0
20
40
60
80
100
120
140
160
mois
0
20
40
60
80
100
120
140
160
180
mois
� �
Graphique 33 – Variation mensuelle des traumatismes dus au roller
Graphique 34 – Variation mensuelle des traumatismes dus au basket-ball
0
10
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Graphique 35 – Variation mensuelle des traumatismes dus au ski
Graphique 36 – Variation mensuelle des traumatismes dus à l’équitation
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Graphique 37 – Variation mensuelle des traumatismes dus au volley-ball
Graphique 38 – Variation mensuelle des traumatismes dus au patinage sur glace
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Graphique 39 – Variation mensuelle des traumatismes dus à la natation et au
plongeon
Graphique 40 – Variation mensuelle des traumatismes dus aux jeux de ballon
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Graphique 41 – Variation mensuelle des traumatismes dus au snowboard
Graphique 42 – Variation mensuelle des traumatismes dus au skateboard
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Graphique 43 – Variation mensuelle des traumatismes dus au hockey sur glace
Graphique 44 – Variation mensuelle des traumatismes dus au judo
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Graphique 45 – Variation mensuelle des traumatismes dus au handball
Graphique 46 – Variation mensuelle des traumatismes dus à la trottinette
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Graphique 47 – Variation mensuelle des traumatismes dus au trampoline
Graphique 48 – Variation mensuelle des traumatismes dus à l’athlétisme
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Graphique 49 – Variation mensuelle des traumatismes dus aux arts martiaux (judo
excepté)
Graphique 50 – Variation mensuelle des traumatismes dus à la danse
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mois
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Graphique 51 – Variation mensuelle des traumatismes dus au tennis
Graphique 52 – Variation mensuelle des traumatismes dus aux hockeys autres que
sur glace
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mois
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Graphique 53 – Variation mensuelle des traumatismes dus au badminton
Graphique 54 – Variation mensuelle des traumatismes dus au base-ball
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Graphique 55 – Variation mensuelle des traumatismes dus au rugby
Plusieurs études ont démontré une rythmicité des accidents chez l’adulte. Les
rythmes des accidents chez l’enfant sont également connus [3]. On remarque une
diminution des traumatismes lors des vacances scolaires, principalement lors des
vacances d’été mais également, dans une moindre mesure, de printemps, d’automne
et d’hiver. En effet, non seulement une grande partie de l’activité sportive de l’enfant
a lieu dans le cadre de la gymnastique scolaire, mais de nombreux clubs sportifs
observent une pause durant les vacances. La diminution estivale des traumatismes
de sports pratiqués en dehors de l’école ou de clubs, comme le roller ou le vélo, peut
s’expliquer par l’absence d’un certain nombre d’enfants partis en vacances durant
cette période de l’année.
On note également pour de nombreux sports deux pics plus marqués que les autres:
un pic vernal dû à l’hyperactivité physiologique des enfants à cette période de
l’année et un pic automnal dû à un état de fatigue lui aussi physiologique [18].
Certains sports montrent de plus des courbes saisons-dépendantes, comme le ski ou
le patinage sur glace l’hiver et la natation, le tennis ou l’athlétisme l’été. La trottinette
est l’exemple parfait du sport-mode. Soudainement réapparue dans le courant de
l’année 2000 après des années d’absence, sa courbe présente un pic peu usuel en
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0.5
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mois
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septembre avant de redescendre avec l’arrivée du froid. Ce pic automnal n’est
probablement que le reflet de l’accroissement du nombre d’acquéreurs de mini-
trottinettes au cours de l’été 2000 [19, 20].
Cependant, la grande stabilité dans le rythme des accidents d’enfants au cours du
nycthémère, du mois et de l’année suggère une origine endogène en plus du rôle
joué par les facteurs environnementaux. La connaissance des heures à risque élevé
d’accidents pour chaque sport devrait être prise en compte dans les programmes de
prévention des accidents d’enfants.
Bien que dans le contexte de cette étude nous n’avons pas pu analyser les
répartitions horaire et journalière des accidents, celles-ci sont connues.
Chez l’adulte, le pic des accidents se situe pendant la nuit, entre minuit et 4 heures.
Par contre, chez l’enfant, l’heure de risque maximal se situe vers 17 heures, avec un
second pic moins élevé vers midi. Reinberg et al. ont étudié les circonstances de
15'110 traumatismes d’enfants (de 0 à 16 ans) sur 8 ans [21]. Plusieurs méthodes
d’analyses statistiques ont été utilisées. La stabilité et la reproductibilité du rythme
d’année en année est remarquable. La périodicité de 24 heures est statistiquement
hautement significative. Ces résultats ont été confirmés par d’autres études. Ils
donnent à penser que le rythme des traumatismes de l’enfant diffère de celui des
adultes.
L’analyse des accidents de sport montre nettement deux types d’activités, le premier
situé vers 10h-11h du matin qui correspond aux leçons de sport en milieu scolaire,
tandis que le second pic, situé vers 17h-18h, dans les « heures noires » de l’enfant,
correspond à une pratique sportive parascolaire. Si on superpose à cette courbe la
pratique des autres sports à l’école, on constate que l’athlétisme et les jeux de ballon
dans le cadre de la pratique sportive obligatoire génèrent proportionnellement moins
de traumatismes que la pratique sportive après l’école. Ceci concerne
essentiellement dans notre canton le football, le basket-ball, le volley-ball et le
hockey sur glace.
On constate en outre qu’il existe un rythme hebdomadaire des accidents sportifs en
général et de sport à l’école avec un pic le jeudi, une légère diminution le mercredi (à
associer au fait que les enfants ont congé le mercredi après-midi) et une importante
diminution pendant les week-ends.
� ��
6.6. Distribution selon le sexe (graphiques 56 à 85)
Graphique 56 – Distribution des traumatismes sportifs entre les sexes – tous sports
confondus
Graphique 57 – Distribution des traumatismes sportifs entre les sexes
Gar¨ons62%
Filles38%
Gar¨onsFilles
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sport
Gar¨ons Filles
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Graphique 58 – Distribution des traumatismes sportifs entre les sexes : sports
principaux
Avec 62% de garçons et 38% de filles, tous sports confondus (graphique 56), nos
résultats sont équivalents à ceux de plusieurs autres études [10, 12, 13, 15, 17].
Quatre études trouvent une différence moins importante (autres séries: 51 à 55% de
garçons [9, 14, 22, 23]). Deux séries [16, 24] ont un pourcentage de garçons plus
haut (71%). Cette prédominance masculine se retrouve logiquement si on étudie
chaque sport séparément. Elle est très marquée au football où les filles ne
représentent que 6.5% des cas (3.2% selon Duperrex [25]). Les seuls sports où cette
prédominance masculine s’inverse sont le volley-ball, le handball, les jeux de ballon,
le badminton, la gymnastique, la danse, l’équitation et le patinage sur glace
(graphiques 57 et 58), ce qui correspond à nouveau plus ou moins aux autres études
[13, 14, 7, 15, 26, 27, 28, 29]. Cette prédominance masculine ou féminine s’explique
simplement la plupart du temps par une plus grande participation des garçons ou des
filles à un sport donné : le football, le hockey sur glace et le roller sont principalement
des sports de garçon, alors que la danse, le patinage et l’équitation sont plus
pratiqués par les filles. L’explication d’une telle différence pour le volley-ball est
moins claire.
846
441
896
409
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Vˇlo
Gym
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Roller
Basket
Ski
Equitation
Volley
Patin � glace
Natation et plongeon
Jeux de balle
Snowboard
Skateboard
Hockey sur glace
Autres
nb de cas
Gar¨onsFilles
� ��
Les graphiques suivants montrent, sport après sport, les différences constatées entre
les lésions touchant les filles et celles que se font les garçons. À noter que dans ces
graphiques, le terme « TC » rassemble les TC et les TCC.
Graphique 59 – Fréquence des différents types de lésions – comparaison entre filles
et garçons, tous sports confondus (M=4267, F=2623)
Tous sports confondus, les lésions sont grossièrement les mêmes dans les deux
sexes (graphique 59) même si quelques petites variations peuvent apparaître. La
lésion prédominant chez la fille est l’entorse (21.5% des lésions contre 16% chez le
garçon) (44% contre 36% dans l’étude de Damore [17] et 36.8% contre 24.5% dans
celle de Kelm [30]). Les garçons se font par contre plus de plaies (16% contre 11%
chez la fille).
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Type de lésion
MF
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Graphique 60 – Vélo: fréquence des différents types de lésions – comparaison entre
filles et garçons (M=991, F=457)
Graphique 61 – Gymnastique: fréquence des différents types de lésions –
comparaison entre filles et garçons (M=452, F=539)
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Type de lésion
MF
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Type de lésion
MF
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Graphique 62 – Football: fréquence des différents types de lésions – comparaison
entre filles et garçons (M=902, F=61)
Graphique 63 – Roller: fréquence des différents types de lésions – comparaison
entre filles et garçons (M=443, F=206)
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Type de lésion
MF
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Type de lésion
MF
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Graphique 64 – Basket-ball: fréquence des différents types de lésions – comparaison
entre filles et garçons (M=316, F=261)
Graphique 65 – Ski: fréquence des différents types de lésions – comparaison entre
filles et garçons (M=304, F=237)
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Type de lésion
MF
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Type de lésion
MF
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Graphique 66 – Équitation: fréquence des différents types de lésions – comparaison
entre filles et garçons (M=41, F=225)
Graphique 67 – Volley-ball: fréquence des différents types de lésions – comparaison
entre filles et garçons (M=58, F=166)
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Type de lésion
MF
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Type de lésion
MF
� �
Graphique 68 – patinage sur glace: fréquence des différents types de lésions –
comparaison entre filles et garçons (M=105, F=115)
Graphique 69 – Natation et plongeon: fréquence des différents types de lésions –
comparaison entre filles et garçons (M=143, F=72)
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Type de lésion
MF
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Type de lésion
MF
� �
Graphique 70 – Jeux de ballon: fréquence des différents types de lésions –
comparaison entre filles et garçons (M=70, F=99)
Graphique 71 – Snowboard: fréquence des différents types de lésions –
comparaison entre filles et garçons (M=96, F=66)
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Type de lésion
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Type de lésion
MF
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Graphique 72 – Skateboard: fréquence des différents types de lésions –
comparaison entre filles et garçons (M=128, F=29)
Graphique 73 – Hockey sur glace: fréquence des différents types de lésions –
comparaison entre filles et garçons (M=104, F=10)
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Type de lésions
MF
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Type de lésion
MF
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Graphique 74 – Judo: fréquence des différents types de lésions – comparaison entre
filles et garçons (M=71, F=17)
Graphique 75 – Handball: fréquence des différents types de lésions – comparaison
entre filles et garçons (M=39, F=41)
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Type de lésion
MF
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Type de lésion
MF
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Graphique 76 – Trottinette: fréquence des différents types de lésions – comparaison
entre filles et garçons (M=52, F=28)
Graphique 77 – Trampoline: fréquence des différents types de lésions – comparaison
entre filles et garçons (M=41, F=33)
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Type de lésion
MF
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Type de lésion
MF
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Graphique 78 – Athlétisme: fréquence des différents types de lésions – comparaison
entre filles et garçons (M=41, F=30)
Graphique 79 – Arts martiaux (judo excepté): fréquence des différents types de
lésions – comparaison entre filles et garçons (M=26, F=8)
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Type de lésions
MF
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Type de lésion
MF
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Graphique 80 – Danse: fréquence des différents types de lésions – comparaison
entre filles et garçons (M=11, F=20)
Graphique 81 – Tennis: fréquence des différents types de lésions – comparaison
entre filles et garçons (M=19, F=11)
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Type de lésion
MF
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Type de lésion
MF
� �
Graphique 82 – Hockeys autres que sur glace: fréquence des différents types de
lésions – comparaison entre filles et garçons (M=21, F=7)
Graphique 83 – Badminton: fréquence des différents types de lésions – comparaison
entre filles et garçons (M=2, F=14)
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Type de lésion
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Type de lésion
MF
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Graphique 84 – Base-ball: fréquence des différents types de lésions – comparaison
entre filles et garçons (M=8, F=6)
Graphique 85 – Rugby: fréquence des différents types de lésions – comparaison
entre filles et garçons (M=12, F=1)
Pour un sport donné (graphiques 60 à 85), le genre de lésions est la plupart du
temps le même dans les deux sexes. Seuls le patinage sur glace, la trottinette et,
dans une moindre mesure, le judo, montrent des différences plus nettes.
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Type de lésion
MF
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Type de lésion
MF
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6.7. Age des patients (graphiques 86 à 139)
Graphique 86 – Âge des patients, tous sports confondus
Graphique 87 – Âge des patients, comparaison entre les sexes, tous sports
confondus
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Total F
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Graphique 88 – Vélo: âge des patients
Graphique 89 – Vélo: âge des patients, comparaison entre les sexes
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Graphique 90 – Gymnastique: âge des patients
Graphique 91 – Gymnastique: âge des patients, comparaison entre les sexes
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Graphique 92 – Football: âge des patients
Graphique 93 – Football: âge des patients, comparaison entre les sexes
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Graphique 94 – Roller: âge des patients
Graphique 95 – Roller: âge des patients, comparaison entre les sexes
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Graphique 96 – Basket-ball: âge des patients
Graphique 97 – Basket-ball: âge des patients, comparaison entre les sexes
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Graphique 98 – Ski: âge des patients
Graphique 99 – Ski: âge des patients, comparaison entre les sexes
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Graphique 100 – Équitation: âge des patients
Graphique 101 – Équitation: âge des patients, comparaison entre les sexes
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Graphique 102 – Volley-ball: âge des patients
Graphique 103 – Volley-ball: âge des patients, comparaison entre les sexes
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Graphique 104 – Patinage sur glace: âge des patients
Graphique 105 – Patinage sur glace: âge des patients, comparaison entre les sexes
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Graphique 106 – Natation et plongeon: âge des patients
Graphique 107 – Natation et plongeon: âge des patients, comparaison entre les
sexes
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Graphique 108 – Jeux de ballon: âge des patients
Graphique 109 – Jeux de ballon: âge des patients, comparaison entre les sexes
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Graphique 110 – Snowboard: âge des patients
Graphique 111 – Snowboard: âge des patients, comparaison entre les sexes
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Graphique 112 – Skateboard: âge des patients
Graphique 113 – Skateboard: âge des patients, comparaison entre les sexes
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Graphique 114 – Hockey sur glace: âge des patients
Graphique 115 – Hockey sur glace: âge des patients, comparaison entre les sexes
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Graphique 116 – Judo: âge des patients
Graphique 117 – Judo: âge des patients, comparaison entre les sexes
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Graphique 118 – Handball: âge des patients
Graphique 119 – Handball: âge des patients, comparaison entre les sexes
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Graphique 120 – Trottinette: âge des patients
Graphique 121 – Trottinette: âge des patients, comparaison entre les sexes
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Graphique 122 – Trampoline: âge des patients
Graphique 123 – Trampoline: âge des patients, comparaison entre les sexes
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Graphique 124 – Athlétisme: âge des patients
Graphique 125 – Athlétisme: âge des patients, comparaison entre les sexes
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Graphique 126 – Arts martiaux (judo excepté): âge des patients
Graphique 127 – Arts martiaux (judo excepté): âge des patients, comparaison entre
les sexes
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Graphique 128 – Danse: âge des patients
Graphique 129 – Danse: âge des patients, comparaison entre les sexes
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Graphique 130 – Tennis: âge des patients
Graphique 131 – Tennis: âge des patients, comparaison entre les sexes
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Graphique 132 – Hockeys autres que sur glace: âge des patients
Graphique 133 – Hockeys autres que sur glace: âge des patients, comparaison entre
les sexes
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Graphique 134 – Badminton: âge des patients
Graphique 135 – Badminton: âge des patients, comparaison entre les sexes
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Graphique 136 – Base-ball: âge des patients
Graphique 137 – Base-ball: âge des patients, comparaison entre les sexes
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Graphique 138 – Rugby: âge des patients
Graphique 139 – Rugby: âge des patients, comparaison entre les sexes
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On note pour quasiment tous les sports une nette augmentation du nombre de
traumatismes dès le début de l’adolescence. Cet accroissement est dû bien sûr à un
développement de l’activité sportive à cet âge, mais également à une plus grande
prise de risque, notamment chez le garçon, dans la pratique d’activités sportives
moins bien suivies et surveillées que durant l’enfance.
On note, surtout dans les sports scolaires (gymnastique et jeux de ballon), pratiqués
par définition autant par les filles que par les garçons, que l’augmentation du nombre
de traumatisme de l’adolescence apparaît plus tôt et de manière plus abrupte. Cette
augmentation est suivie d’un pic, puis d’une diminution des traumatismes. Ce pic,
particulièrement visible sur le graphique 87 comparant les sexes tous sports
confondus, se situe à 14 ans pour les garçons et à 12 ans pour les filles (selon
d’autres séries, 14 ans pour les garçons [16, 22] et 12 à 13 ans pour les filles [10, 14,
16, 22]. La courbe est toujours en croissance dans deux études [10, 14]). Il
correspond au pic de croissance pubertaire. Ce dernier se situe (en Suisse) entre 12
et 13 ans en moyenne chez les filles et environ un an à un an et demi plus tard chez
les garçons. Luc Vittoz [31] explique très bien ce phénomène. Selon lui, le
développement pubertaire entraîne de profondes modifications physiques et
psychiques. Ce développement demande un réajustement moteur qui entraîne des
performances irrégulières et peut se traduire aussi par une certaine maladresse,
donc par un risque accru d’accidents.
L’hétérogénéité morphologique des élèves au sein d’une même classe est un
véritable problème pour les maîtres d’éducation physique, en particulier lorsqu’il
s’agit d’un enseignement mixte au delà de la 6ème année scolaire (N.B. : 11 à 12
ans). On devrait en tenir compte dans la planification et l’organisation de la leçon
(formation des groupes, réglages des appareils, fixation des objectifs de
performance, etc.), afin de limiter les risques d’accident.
La raison pour laquelle la pente de l’adolescence est plus abrupte chez la fille pour
les sports scolaires (intéressants, rappelons-le, en raison de la participation
logiquement égale des deux sexes), autrement dit la raison pour laquelle les filles
sont plus exposées aux accidents que les garçons à la puberté pourrait être le
manque d’expériences motrices car, en dehors de l’école, les filles semblent en avoir
moins que les garçons qui pratiquent souvent du sport et divers jeux.
Pour Narring et al. [32] ce phénomène est particulièrement évident à la puberté car
les filles et les garçons effectuent un développement morphologique et
� ���
psychologique différent. Ce manque de pratique de la motricité dans une période où
le corps nécessite un réajustement moteur est certainement un handicap pour les
filles et peut les exposer davantage aux accidents. De plus, leur masse corporelle
augmente surtout au niveau de la masse grasse, alors que les garçons développent
leur masse musculaire. Les filles ont donc un rapport poids/force défavorable, ce qui
peut poser des problèmes.
On remarque de plus que certains sports, comme la danse et le judo, connaissent en
plus du pic de l’adolescence un premier pic entre 7 et 9 ans. Il s’agit typiquement
d’activités que beaucoup de parents font commencer à leurs enfants à cet âge-là
avant que ces derniers ne s’en lassent et arrêtent.
À noter que certains de ces graphiques sont peu représentatifs vu le petit nombre de
participants (le rugby, le tennis et la danse par exemple).
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6.8. Traitement immédiat et issue de la consultation
d’urgence (graphiques 140 à 170)
Graphique 140 – Suite de la prise en charge, tous sports confondus
Graphique 141 – Suite de la prise Graphique 142 – Suite de la prise
en charge des accidents de vélo en charge des accidents
de gymnastique
Transfert (59) 1%
Sans suite(2360) 34%
Contrôle ambulatoire(3762) 55%
Hospitalisation(680) 10%
Décès(1) <1%
Suites inconnues(28) <1%
Contrôle ambul.(610) 49%
Sans suite(423) 34%
Transfert (27) 2%
Hospit. (182) 15% aa
Décès1 cas
Suites inconnues(6) <1%
Contrôle ambul. (522) 54%
Sans suite(375) 39%
Transfert (6) 1%
Hospit.(56) 6%
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Graphique 143 – Suite de la prise Graphique 144 – Suite de la prise
en charge des accidents de football en charge des accidents de roller
Graphique 145 – Suite de la prise Graphique 146 – Suite de la prise
en charge des accidents de basket-ball en charge des accidents de ski
Contrôle ambul.(596) 63%
Sans suite(300) 31%
Hospit.(55) 6%
Suites inconnues(4) <1%Transfert
(3) <1%
Contrôle ambul.(373) 61%
Sans suite(162) 27%
Hospit.(68) 11%
Transfert(4) 1%
Contrôle ambul.(341) 60%
Sans suite(214) 38%
Hospit.(9) 2%
Transfert(2) <1%
Contrôle ambul.(265) 54%
Hospit.(114) 23%Sans suite
(111) 22%
Suites inconnues(3) 1%
Transfert(1) <1%
� ��
Graphique 147 – Suite de la prise Graphique 148 – Suite de la prise
en charge des accidents d’équitation en charge des accidents de volley-ball
Graphique 149 – Suite de la prise Graphique 150 – Suite de la
en charge des accidents de patinage prise en charge des accidents
sur glace de natation et de plongeon
Contrôle ambul.(87) 38%
Sans suite(82) 35%
Hospit.(60) 26%
Transfert(2) 1%
Sans suite(82) 37%
Contrôle ambul.(137) 63%
Suites inconnues(1) <1%
Hospitalisation(1) <1%
Sans suite(99) 45%
Contrôle ambul.
(99) 45%
Hospit.(18) 9%Transfert
(2) 1%
Sans suite(92) 47%
Hospit.(16) 8%
Contrôle ambul.
(84) 43%
Transfert(1) 1%
Suites inconnues(2) 1%
� ���
Graphique 151 – Suite de la prise Graphique 152 – Suite de la prise
en charge des accidents de jeux en charge des accidents de
de ballon snowboard
Graphique 153 – Suite de la prise Graphique 154 – Suite de la prise
en charge des accidents de skateboard en charge des accidents de hockey
sur glace
Contrôle ambul.
(91) 55%
Sans suite(71) 43%
Hospit.(2) 1%
Transfert(1) 1%
Contrôleambul.
(89) 57%
Sans suite(44) 28%
Suites inconnues(1) 1%
Hospit.(21) 13%
Transfert(1) 1%
Contrôleambul.
(84) 56%
Sans suite(45) 31%
Hospit.(17) 12%
Transfert(1) 1% Transfert
(2) 2%
Sans suite(52) 47%
Hospit.(10) 9%
Contrôleambul.
(46) 41%
Suites inconnues(1) 1%
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Graphique 155 – Suite de la prise Graphique 156 – Suite de la prise
en charge des accidents de judo en charge des accidents de handball
Graphique 157 – Suite de la prise Graphique 158 – Suite de la prise
en charge des accidents de trottinette en charge des accidents de
trampoline
Contrôleambul.
(53) 61%
Hospit.(4) 5%
Sans suite(28) 33%
Suites inconnues(1) 1%
Contrôleambul.
( 46) 58%
Hospit.(3) 4%
Sans suite(29) 37%
Suites inconnues(1) 1%
Sans suite(28) 38%
Contrôleambul.
(34) 46%
Hospit.(11) 15%
Transfert(1) 1%
Contrôleambul.
(43) 59%
Sans suite(24) 33%
Transfert(2) 3%
Suites inconnues(1) 1%
Hospit.(3) 4%
� ���
Graphique 159 – Suite de la prise Graphique 160 – Suite de la prise
en charge des accidents d’athlétisme en charge des accidents
d’arts martiaux (judo excepté)
Graphique 161 – Suite de la prise Graphique 162 – Suite de la prise
en charge des accidents de danse en charge des accidents de tennis
Contrôleambul.
(35) 51%
Hospit.(11) 16%
Sans suite(23) 33% Sans suite
(13) 38%
Contrôleambul.
(19) 56%
Hospit.(2) 6%
Sans suite(7) 23%
Contrôleambul.
(22) 71%
Hospit.(2) 6%
Sans suite(12) 41%
Contrôleambul.
(14) 49%
Hospit.(1) 3%Suites inconnues
(2) 7%
� ���
Graphique 163 – Suite de la prise Graphique 164 – Suite de la prise
en charge des accidents de hockeys autres en charge des accidents de
que sur glace badminton
Graphique 165 – Suite de la prise Graphique 166 – Suite de la prise
en charge des accidents de base-ball en charge des accidents de rugby
Sans suite(12) 44%
Contrôleambul.
(14) 52%
Transfert(1) 4%
Suites inconnues(1) 7%
Sans suite(4) 29%
Contrôleambul.
(6) 43%
Hospit.(3) 21%
Suites inconnues(1) 7%
Transfert(1) 7%
Sans suite(3) 21%
Contrôleambul.
(9) 65%
Sans suite(6) 46% Contrôle
ambul.(7) 54%
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Graphique 167 – Suite de la prise en charge des accidents d’autres sports
Tous sports confondus (graphique 140), les hospitalisations sont peu fréquentes,
comptant pour 10% des consultations (3 à 14.4% selon les auteurs [10, 12, 13, 14,
16, 22, 23, 33] voire exceptionnellement 38.4% [7]). Par contre, la plupart (55%) des
patients vus aux urgences sont revus à la policlinique les jours suivants (26% selon
Boyce [16]). 1% des patients est adressé à d’autres services (ORL, orthopédie, etc)
voire à d’autres hôpitaux, notamment à l’Hôpital de l’Enfance lorsque le manque de
place en salle d’opération ou en unité d’hospitalisation le rend nécessaire, mais
également à l’hôpital ophtalmique ou à la policlinique dentaire.
Ces proportions sont conservées dans la plupart des sports (graphiques 141 à 167).
Malgré tout, le pourcentage d’hospitalisations s’élève à 23% (37% selon Thillaye du
Boullay [7]) pour les skieurs et 26% (13 à 58% selon les autres études [7, 10, 12,
15]) pour les cavaliers. D’une façon générale, elles concernent surtout les sports où
les chutes se font à haute vitesse et que l’on peut classer comme activités à risque
plus élevé, dès lors que le nombre d’hospitalisations augmente (ou même double)
par rapport à la moyenne. À l’inverse, certains sports peuvent être considérés
comme à risque faible du fait du très petit nombre d’accidents graves motivant une
hospitalisation (volley-ball, jeux de ballon, etc.).
Transfert(1) 2%
Sans suite(10) 20%
Contrôle ambul.(28) 58%
Hospit.(10) 20%
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Graphique 168 – Fréquence des interventions en salle d’opération dans la prise en
charge d’un sport donné (N = 95). Entre parenthèse, valeur absolue
Graphique 169 – Fréquence des sutures dans la prise en charge d’un sport donné
(N = 681). Entre parenthèse, valeur absolue
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
%
Parapente (1)
Escalade (2)
Badminton (2)
Ski (28)
Equitation (12)
Snowboard (8)
Athlétisme (1)
Trampoline (1)
Vélo (15)
Natation et plongeon (2)
Roller (6)
Gymnastique (9)
Skateboard (1)
Volley (1)
Football (4)
Basket (2)
0 5 10 15 20 25 30
%
Vélo (352)
Hockeys autres (6)
Natation et plongeon (42)
Skateboard (29)
Autres (7)
Patin à glace (30)
Hockey sur glace (13)
Sport non défini (2)
Trottinette (8)
Roller (64)
Athlétisme (5)
Badminton (1)
Baseball (1)
Tennis (2)
Equitation (11)
Football (41)
Sports < 5% (67)
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Graphique 170 – Nombre de réanimations cardio-respiratoires dans la prise en
charge d’un sport donné (N = 3)
Les lésions de 95 patients (1.4%) ont nécessité une intervention en salle d’opération
(graphique 168). 681 patients (10%) ont dû être suturés (graphique 169) et l’état de 3
patients a demandé des manœuvres de réanimation cardio-respiratoire (graphique
170). Il s’agissait de deux cyclistes et d’un skieur. Un des deux cyclistes est d’ailleurs
décédé. Il s’agit du seul décès de notre série.
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
1.2
1.4
1.6
1.8
2
Vélo (2) Ski (1) Autres sports (0)
Sport
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6.9. Les lésions rencontrées (graphiques 173 à 176) et leurs
localisations (graphiques 171 et 172), tous sports
confondus
Graphique 171 - Localisation détaillée des lésions, tous sports confondus (N = 7237)
Graphique 172 – Sites les plus fréquemment touchés, tous sports confondus
Main (1265)17%
Ceinture pelvienne (93)1%
Cuisse et fesse (139)
2%
Genou (633)9%
Jambe (338)5%
Cheville (603)8%
Pied (401)6%
? (96)1%
Thorax (87)1%
Abdomen (106)1%
Dos (191)3%
Ceinture scapulaire (241) 3%
Bras (128)2%
Cou (157)2%
Crâne (688)10%
Visage (843)12%
OGE (32)<1%
Région sacrée et coccyx (23) <1%
Poignet (304)4%
Coude (216)3%Avant-bras (653)
9%
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18
%
Main (1265)
Visage (843)
Crâne (688)
Avant-bras (653)
Genou (633)
Cheville (603)
Pied (401)
Jambe (338)
Poignet (304)
Ceinture scapulaire (241)
Coude (216)
Dos (191)
Cou (157)
Localisations < 2% (704)
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Graphique 173 - Lésions rencontrées, tous sports confondus (N = 7330)
Graphique 174 – Lésions les plus fréquemment observées, tous sports confondus
Déch. et élong. musculaires (123)
2%
Plaies et dermabrasions
(1043) 14%
Hématomes et contusions (1963)
27%
Entorses (1318)18%
TCC ttt ambul. (364) 5%
Lésions thoraciques internes (10) <1%
Fract. crâne/face (170) 2%
Fract. membres inf. (401) 5%
Fract./luxations cervicales (11) <1%
Luxations de membres (71) 1%
Ruptures tendineuses (10)
<1%
Tendinites et arthrites
réactionnelles (79)1%
Lésions abdominales
internes (35) <1%
Infections (19) <1%
Fract. membres sup (1325) 18%
Fract. rachis non cervical (27) <1%
Fract. du bassin (13) <1%
Ostéochondroses (17) <1%
Nihil (22)<1%
? (35)<1%
TCC hospitalisés (240) 3%
Lésions < 10 cas (21) <1%
0 5 10 15 20 25 30
%
Hématomes et contusions (1963)
Fractures (1947)
Entorses (1318)
Plaies et dermabrasions (1043)
TCC ttt ambul. (364)
TCC hospitalisés (240)
Déch. et élong. musculaires (123)
Tendinites / arthrites (79)
Lésions < 1% (240)
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Graphique 175 - Fractures rencontrées, tous sports confondus (N = 1951)
Graphique 176 – Os les plus fréquemment fracturés, tous sports confondus
Radius/cubitus (604)31%
Os du carpe (36)2%
Rotule (11)1%
Fémur (55)3%
Métacarpes et phalanges de la main (418) 21%
Sacrum/coccyx (5) <1%
Côtes (6) <1%
Tibia/péroné (224) 11% Tarse (12) 1%
Métatarses et phalanges du pied
(97) 5%
Crâne (42) 2%
Os de la face (42) 2%
Dents (86) 4%
Rachis cervical (10) 1%
Rachis dorso-lombaire (22) 1%
Fract. membre X (15) 1%
Bassin (13) 1%
Omoplate (3) <1%
Clavicule (99)5%
Humérus (151)8%
0 5 10 15 20 25 30 35
%
Radius/cubitus (604)
Métacarpes et doigts (418)
Tibia/péroné (224)
Humérus (151)
Clavicule (99)
Métatarses et orteils (97)
Dents (86)
Fémur (55)
Os de la face (42)
Crâne (42)
Os du carpe (36)
Rachis dorso-lombaire (22)
Fractures < 1% (75)
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Nous observons beaucoup de petite traumatologie (contusions, plaies, entorses,
élongations, …), comptant pour environ deux tiers des consultations. Les fractures
constituent tout de même plus d’un quart (26%) des lésions (25% selon Damore
[17]). Les fractures des membres supérieurs forment à elles seules 18% de toutes
les lésions. Huit pour cent des lésions sont des traumatismes crâniens. La tête est la
partie du corps la plus touchée avec 21% des sites de lésions (11.5% pour le visage
et 9.5% pour le crâne) (15% pour la tête et le cou pour Boyce [16]), suivie par la main
(17% des lésions). Notons que 38% des lésions sont localisées aux membres
supérieurs (31 à 59% selon les auteurs [7, 12, 13, 15, 22, 23, 33]), contre 31% pour
les membres inférieurs (autres séries: 22 à 42.6% [7, 13, 15, 22, 23, 33], 73% pour
Backx [9] qui ne prend en compte que les sports scolaires, ce qui élimine des sports
comme le vélo, le roller ou le skateboard où les membres supérieurs sont très
touchés). Radius et cubitus comptent pour un tiers (31%) de la totalité des fractures,
le membre supérieur dans son intégralité pour 68% des fractures.
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6.10. Les sports pris un à un
6.10.1.Vélo (graphiques 177 à 181)
C’est le sport se trouvant à la première place concernant le nombre absolu
d’accidents sportifs dans notre étude (graphique 177). Avec 1249 cas, il représente à
lui seul 18% des consultations d’urgence pour accident sportif (autre série: 29%
[15]).
Graphique 177 – Nombre de cas par sports
Graphique 178 – Vélo: localisation des lésions (N = 1387)
1249
961
607567
494
231 221 218 195 165 156 147 111 86 79 74 73 69 34 31 29 27 14 14 13 49 18
958
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
Sport
Crâne (232)17%
Visage (436)31%
Coude (64)5%
Avant-bras (95)7%
Poignet (35)3%
Main (91)7%
Genou (95)7%
Jambe (60)4%
Cheville (44)3%
Ceinture scapulaire (42) 3%
Abdomen (37)3%
Pied (33)2%
? (33)2%
Localisations < 20 cas (90) 6%
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Graphique 179 – Vélo: lésions rencontrées (N = 1448)
Graphique 180 – Vélo: fractures rencontrées (N = 307)
Hématomes et contusions (286)
20%
Entorses (48)3%
Fract. membres sup (164) 11%
Fract. membres inf. (33) 2%
Fract. crâne/face (102) 7%
Plaies et dermabrasions
(532) 38%
TCC ttt ambul. (116) 8%
TCC hospitalisés (113) 8%
Lésions < 10 cas (47) 3%
Radius/cubitus (86)28%
Os du carpe (2)1%
Tibia/péroné (18)6%
Crâne (25)8%
Humérus (20)7%
Dents (61)20%
Fract. X, membre sup. (5) 2%
Clavicule (22)7%
Côtes (3) 1%
Bassin (2) 1%
Rachis cervical (2)1%
Os de la face (16)5%
Fémur (8) 3%
Métacarpes et phalanges de la
main (28) 9%
Métatarses et phalanges du pied
(6) 2%
Omoplate (1) <1%
Rotule (1) <1%
Rachis dorso-lombaire (1) <1%
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Graphique 181 - Évolution avec les années du nombre de TC à vélo
Le nombre de traumatismes est plus ou moins stable sur 11 ans. Les plaies
constituent plus du tiers (37%) des consultations.
Ce n’est pas une surprise, vu le nombre total d’accidents, de trouver le vélo en
nombre absolu à la première place concernant les traumatismes crâniens avec 229
TC. Il n’est pourtant, en pourcentage, avec 16% (autres séries: 46 à 47% [7, 34]) de
traumatismes crâniens (la moitié motivant une hospitalisation), qu’à la deuxième
place derrière le patinage sur glace. Il est par contre à la première place pour les
fractures de la tête (8% des lésions) (5.6% selon Puranik [34]). À noter que le seul
décès enregistré dans notre étude est dû à une chute en vélo avec hémorragie
cérébrale et fracture du crâne. Le nombre total de TC reste plus ou moins constant
avec les années (graphique 181). On note pourtant sur les 11 ans de l’étude une
diminution du nombre d’hospitalisations pour traumatisme crânien, baisse expliquée
en partie par une diminution de la gravité des TC grâce notamment à l’augmentation
du port du casque [35, 36] mais également par un changement d’attitude des
médecins, les enfants consultant pour traumatisme crânien étant de moins en moins
hospitalisés pour surveillance neurologique, le CT-scan devenant un examen
facilement réalisable en urgence. Toutes lésions confondues, la tête est touchée
dans près de la moitié (48%) des cas (autre série: 39% [37]).
0
5
10
15
20
25
30
35
40
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
TC traités ambulatoirement TCC hospitalisés Total des TC
� ���
6.10.2. Gymnastique (graphiques 182 à 184)
Graphique 182 – Gymnastique: localisation des lésions (N = 986)
Graphique 183 – Gymnastique: lésions rencontrées (N = 991)
Genou (86)9%
Jambe (25)3%
Cheville (148)15%
Main (107)11%
Ceinture pelvienne (18)2%
Cuisse et fesse (20)2%
Dos (70)7%
Cou (51)5%
Visage (56)6%
Coude (35)4%
Avant-bras (84)9%
Poignet (52)5%
Bras (11)1%
Thorax (14)1%
Abdomen (13) 1%
Ceinture scapulaire (29) 3%
Crâne (60)6%
? (11)1%
Pied (89)9%
Localisations < 5 cas (7) 1%
Entorses (245)26%
Tendinites et arthrites
réactionnelles (14)1%
Déch. et élong. musculaires (41)
4%
TCC ttt ambul. (41)4%
Fract. membres inf. (43) 4%
Fract. membres sup (150) 15%
Plaies et dermabrasions (54)
5%
Hématomes et contusions (336)
35% Luxations de membres (21) 2%
TCC hospitalisés (10) 1%
Lésions < 10 cas (34) 3%
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Graphique 184 – Gymnastique: fractures rencontrées (N = 207)
La gymnastique est deuxième par le nombre de traumatismes (graphique 177) avec
961 consultations, ce qui représente 13.9% du nombre total de consultations (autres
séries: 7 et 10% [16, 22]). Nous notons beaucoup d’hétérogénéité dans la
localisation des lésions, la gymnastique étant le regroupement d’une multitude de
disciplines très différentes les unes des autres et occasionnant des blessures tout
aussi diverses. À noter 29% d’entorses chez la fille contre seulement 19% chez le
garçon.
Radius/cubitus (75)37%
Os du carpe (5)2%
Métacarpes et phalanges de la
main (39)20%
Fémur (2)1%
Tibia/péroné (15)7%
Humérus (21)10%
Rachis cervical (1)<1%
Bassin (2)1%
Clavicule (7) 3%
Dents (2) 1%
Os de la face (5) 2%
Métatarses et phalanges du pied
(26) 13%
Rachis dorso-lombaire (4)
2% Fract. X, membre sup. (3) 1%
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6.10.3. Football (graphiques 185 à 187)
Graphique 185 – Football: localisation des lésions (N = 961)
Graphique 186 – Football: lésions rencontrées (N = 963)
Poignet (43)4%
Main (160)16%
Genou (124)13%
Jambe (74)8%
Cheville (139)14%
Pied (114)12%
? (10)1%
Cuisse et fesse (26) 3%
Localisations < 10 cas (57) 6%
Ceinture scapulaire (34) 4%
Coude (17)2%
Avant-bras (86)9%
Visage (36)4%
Crâne (41)4%
Entorses (244)25%
Luxations de membres (9)
1%
Fract. membres sup (176) 18%
Fract. crâne/face (6) 1%
Fract. membres inf. (81) 8%
Tendinites et arthrites
réactionnelles (9) 1%
Hématomes et contusions (303)
31%
Déch. et élong. musculaires (23)
2%
Ostéochondroses (6) 1%
Plaies et dermabrasions (59)
6%
TCC ttt ambul. (15)2% ? (7)
1%
TCC hospitalisés (10)1%
Lésions < 5 cas (15) 2%
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Graphique 187 – Football: fractures rencontrées (N = 266)
C’est le troisième sport par le nombre de consultations (graphique 177), avec 958
cas, ce qui représente 13.9% (autres séries: 2.3 à 39% [15, 16, 22, 38]). Les lésions
et les localisations sont très variables. Notons tout de même que la moitié des
lésions (50%) concernent les membres inférieurs (autres séries: 44 à 84% [15, 22,
38, 39]) et que 35% des lésions surviennent aux membres supérieurs (deux autres
séries parlent de 31% et 43.5% [15,22] et l’American Academy of Pediatrics [38]
parle de 2.3 à 7.7%). La répartition des lésions est globalement identique entre les
deux sexes, même si les contusions prédominent chez le garçon, représentant 32%
des lésions (29 et 33% selon deux autres séries [39, 40]) et les entorses étant plus
fréquentes chez la fille (34%).
Radius/cubitus (80)30%
Tibia/péroné (44)17%
Rotule (2) 1%
Fémur (3) 1%
Métacarpes et phalanges de la main
(58) 22%
Os du carpe (5) 2%
Dents (2) 1%Bassin (3)
1%Os de la face (3)
1%
Crâne (1) <1%
Fract. X, membre sup. (1) <1%
Tarse (3) 1%
Métatarses et phalanges du pied
(29) 11%
Humérus (10) 4%
Clavicule (21) 8%
Omoplate (1) <1%
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6.10.4. Roller (graphiques 188 à 192)
Graphique 188 – Roller: localisation des lésions (N = 651)
Graphique 189 – Roller: lésions rencontrées (N = 648)
Avant-bras (181)28%
Poignet (59)9%
Main (67)10%
Jambe (32) 5%
Genou (43) 7%
Cheville (18) 3%
Pied (7)1%
Thorax (6)1%
Dos (12)2%
Visage (63)10%
Abdomen (5)1%
Ceinture scapulaire (17) 3%
Coude (31)5%
Cou (7)1%
Cuisse et fesse (11) 2%
Ceinture pelvienne (9) 1%
? (11)2%
Crâne (62)10%
Localisations < 5 cas (10) 2%
Hématomes et contusions (138)
21%
Déch. et élong. musculaires (6)
1%
TCC ttt ambul. (37)6%
Entorses (39)6%
Luxations de membres (6)
1%
TCC hospitalisés (20) 3%
Lésions < 5 cas (13) 2%
Infections (5) 1%
Plaies et dermabrasions
(112) 17%
Fract. membres inf. (27) 4%
Fract. crâne/face (13) 2%
Fract. membres sup (232) 36%
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Graphique 190 – Roller: fractures rencontrées (N = 276)
Graphique 191 – Évolution comparée du nombre d’accidents de roller, de skateboard
et de trottinette avec les années
Radius/cubitus (180)66%
Dents (7) 3%
Crâne (2) 1%
Os de la face (4)1%
Clavicule (7) 3%
Tibia/péroné (23) 8%
Fémur (2) 1%Rotule (2) 1%
Fract. X, membre sup. (1) <1%
Côtes (1) <1%
Rachis dorso-lombaire (1) <1%
Rachis cervical (1)<1%
Fractures d'un membre X (1) <1%
Humérus (9)3%
Métacarpes et phalanges de la main
(25) 9%Os du carpe (10)
4%
0
20
40
60
80
100
120
140
160
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
RollerSkateboardTrottinetteSkateboard + Roller + Trottinette
� ���
Graphique 192 – Évolution avec les années du nombre de fractures de l’avant-bras à
roller
Ce sport se place au quatrième rang par le nombre de consultations (graphique 177),
avec 607 cas (8.8%) (autres séries: 3.6 et 14% [16, 22]. Il n’apparaît pas dans les dix
principaux sports de la série de Thillaye du Boullay [7] datant de 1984).
Il s’agit d’un sport remis au goût du jour par l’avènement des patins à roues en ligne
(in-line) qui connaît, depuis le début des années 90, un important engouement [41],
dopé à Lausanne depuis 1995 par la mise sur pied d’un concours annuel qui attire
les meilleurs spécialistes mondiaux (Roller & In-Line Contest). Cette mode s’est
traduite en 1995 par un pic du nombre de traumatismes suivi d’une chute nette de
leur nombre. Cette dernière s’explique non pas par une diminution du nombre
d’adeptes de ce sport suite au retour du skateboard ou à l’arrivée de la trottinette
(graphique 191), mais surtout par des protections (casque, coudières, genouillères,
protège-poignets) entrées dans les mœurs car faisant partie de l’équipement du
« pro », image propagée par les participants du Contest. Notons pour info que la
diminution des fractures des avant-bras notée au fil des ans n’est pas la seule cause
de la diminution des traumatismes dus au roller (graphique 192).
Toutes lésions confondues, les membres supérieurs sont atteints dans 56% des cas
(dans les autres séries, 47 à 78% [7, 22, 42, 43, 44, 45]). 36% de la totalité des
0
20
40
60
80
100
120
140
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
Nb de fractures de l'avant-bras en roller Nb total d'accidents de roller
� ���
lésions sont des fractures d’un membre supérieur, ce qui fait du roller le plus grand
pourvoyeur de fractures de membres supérieurs, ainsi que de l’avant-bras (18% des
fractures de l’avant-bras). L’avant-bras est blessé dans 28% des cas; il est en outre
concerné dans 65% des fractures (dans les autres séries, 49 à 69% [44, 45, 46]). À
noter également 20% d’atteintes de la tête (8 à 26% selon les auteurs [7, 22, 42, 43])
et « seulement » 19% d’atteinte des membres inférieurs (autres séries: 12 et 24.5%
[43, 45]).
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6.10.5. Basket-ball (graphiques 193 à 195)
Graphique 193 – Basket-ball: localisation des lésions (N = 574)
Graphique 194 – Basket-ball: lésions rencontrées (N = 578)
Main (325)56%
Genou (29)5%
Jambe (11)2%
Pied (22)4%
Cheville (95)17%
Poignet (10) 2%
Avant-bras (20) 3%
Ceinture scapulaire (5) 1%
Coude (6) 1%
Thorax (7) 1%Visage (12)
2%Localisations < 5 cas (16)3%
Crâne (16)3%
Fract. membres inf. (18)3%
Entorses (234)40%
Tendinites et arthrites
réactionnelles (6)1%
Hématomes et contusions (140)
24%
TCC ttt ambul. (9)2%
Déch. et élong. musculaires (8)
1%
Plaies et dermabrasions (16)
3%
Fract. membres sup (132) 23%
Lésions < 4 cas (11) 2%
TCC hospitalisés (4) 1%
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Graphique 195 – Basket-ball: fractures rencontrées (N = 150)
C’est le sport causant le plus de traumatismes aux États-Unis [47]. Dans notre série,
il n’est « que » 5ème. Nous retrouvons beaucoup de petite traumatologie, avec 40%
d’entorses (27% selon Knobloch et al. [40]) et 24% de contusions. Les 23% de
fractures de membres supérieurs sont dans 80% des cas des fractures de la main.
Huitante-huit pour cent de toutes les fractures touchent le membre supérieur, 70%
rien que pour la main (61% selon Knobloch et al.). Toutes lésions confondues, la
main est d’ailleurs touchée dans 57% des cas (autres séries: 9% et 60% [22, 47]).
Métacarpes et phalanges de la main
(105)69%
Os du carpe (1) 1%
Radius/cubitus (18)11%
Os de la face (1)1%
Rotule (1) 1%
Tibia/péroné (9)6%
Fémur (1) 1%
Fract. X, membre inf. (1) 1%
Clavicule (2) 1%
Fract. X, membre sup. (1) 1%
Humérus (4) 3%
Métatarses et phalanges du pied
(6) 4%
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6.10.6. Ski et snowboard (graphiques 196 à 204)
Graphique 196 – Évolution avec les années du nombre de fractures des os longs des
membres inférieurs à ski
Graphique 197 – Évolution avec les années du nombre de fractures des os longs des
membres inférieurs à ski: comparaison avec le nombre total de lésions dues au ski
0
2
4
6
8
10
12
14
16
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
Nb de fractures des membres inférieurs au ski Nb total de lésions dues au ski
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Graphique 198 – Comparaison de l’évolution avec les années du nombre de
traumatismes dus au ski et au snowboard
Le nombre de traumatismes liés à la pratique du ski est en baisse. On peut
l’expliquer en partie par une amélioration du matériel, notamment des fixations et des
chaussures (même si l’avance technologique est d’abord appliquée au matériel
adulte avant d’être appliquée à celui de l’enfant environ dix ans plus tard) [48], qui a
permis une diminution modérée du nombre de fractures des membres inférieurs
(graphiques 196 et 197), évolution retrouvée également par Deibert et al. [48]. On
peut également expliquer cette diminution des traumatismes liés au ski par l’arrivée
du snowboard qui a connu une progression inverse. En effet, malgré quelques
variations, le nombre total de traumatismes, ski et snowboard confondus, est lui plus
ou moins constant depuis 11 ans (graphique 198).
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00
année
SkiSnowboardSki + Snowboard
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Graphique 199 – Ski: localisation des lésions (N = 530)
Graphique 200 – Snowboard: localisation des lésions (N = 162)
Avant-bras (28)5%
Poignet (14)3%
Genou (113)21%
Jambe (74)14%
Cheville (12)2%
Cuisse et fesse (35) 7%
Main (53)10%Ceinture pelvienne
(10) 2%
Crâne (48) 9%
Visage (30) 6%
Dos (18) 3%
Abdomen (13) 2%
Ceinture scapulaire (25) 5%
Bras (15) 3%
Coude (12) 2%
Localisations < 10 cas (30) 6%
Thorax (4)2%
Bras (17)10%
Coude (4)2%Avant-bras (26)
16%
Poignet (15)9%
Main (8)5%
Genou (21)13%
Cheville (3)2% Cou (6)
4%
Crâne (14)9%
Abdomen (3)2%
Jambe (11) 7%Dos (10) 6%
Ceinture scapulaire (11) 7%
Localisations < 3 cas (6) 4%
Région sacrée et coccyx (3) 2%
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Graphique 201 – Ski: lésions rencontrées (N = 541)
Graphique 202 – Snowboard: lésions rencontrées (N = 162)
Entorses (109)20%
Hématomes et contusions (130)
25%
Luxations de membres (5)
1%
Tendinites et arthrites
réactionnelles (8)1%
Déch. et élong. musculaires (5)
1%
TCC ttt ambul. (17)3%
Plaies et dermabrasions (24)
4%
Lésions < 5 cas (17) 3%
TCC hospitalisés (23) 4%
Fract. membres sup (80) 15%
Fract. membres inf. (101) 19%
Fract. crâne/face (1) 2%
Lésions abdominales internes (9) 2%
Fractures/luxations cervicales (1)
1%
Fract. rachis non cervical (4)
3%Entorses (30)18%
Luxations de membres (2)
1%
Tendinites et arthrites
réactionnelles (1)1%
Hématomes et contusions (44)
27%
Plaies et dermabrasions (3)
2%
Déch. et élong. musculaires (1)
1%
Lésions abdominales internes (1) 1%
Fract. membres sup (52) 32%
Fract. membres inf. (10) 6%
TCC ttt ambul. (11)7%
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Graphique 203 – Ski: fractures rencontrées (N = 197)
Graphique 204 – Snowboard: fractures rencontrées (N = 66)
Os du carpe (2)1%
Métacarpes et phalanges de la main
(27)13%
Fémur (32)15%
Tibia/péroné (66)33%
Dents (4) 2%
Fract. X, membre sup. (1) 1%
Côtes (1) 1%
Bassin (2) 1%
Rachis dorso-lombaire (1) 1%
Rachis cervical (1) 1%
Os de la face (3) 2%
Crâne (4) 2%
Tarse (2) 1%
Radius/cubitus (24)12%
Humérus (19) 10%
Clavicule (7) 4%
Humérus (18)26%
Radius/cubitus (25)37%
Os du carpe (1)2%
Tibia/péroné (8)12%
Sacrum/coccyx (2)3%
Clavicule (3) 5%
Métatarses et phalanges du pied (1)
2%
Rachis dorso-lombaire (2) 3%
Fémur (1) 2%
Métacarpes et phalanges de la main
(5) 8%
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Même si les entorses et les contusions sont en tête des lésions occasionnées, le ski
reste le pourvoyeur numéro un de fractures des membres inférieurs, très loin devant
les autres sports (19% des lésions et 52% des fractures dues au ski), chiffre
nettement plus bas au snowboard (6% des lésions, 16% des fractures). Le
snowboard compte par contre, toutes lésions confondues, un tiers de fractures des
membres supérieurs (80% des fractures !) contre 15% (42% des fractures) au ski.
Considérons maintenant les localisations des lésions. Au ski, toutes lésions
confondues, c’est le genou qui est le plus touché avec 21% des lésions (autres série:
23% [49]). Le membre inférieur est touché dans 48% des cas (autre série: 71% [7]),
contre 28% pour les membres supérieurs (13% dans la série de Thillaye du Boullay
[7]). Ce rapport s’inverse au snowboard, avec 26% de lésions de membres inférieurs
(autres séries: 21 et 32% [50, 51]) mais 49% d’atteinte de membres supérieurs (46 à
61% selon les séries [50, 51, 52]). Le poignet seul est touché dans 16% des cas (20
à 32% dans les autres séries [49, 50, 51, 52]). Cette inversion s’explique facilement
par le fait qu’au snowboard les deux pied sont fixés ensemble sur la même planche,
ce qui empêche tout phénomène de torsion des membres inférieurs. Par contre,
l’équilibre est nettement moins présent et l'on se rattrape régulièrement sur les
mains, avec le poignet souvent en hyperextension [50].
On note le même pourcentage (7%) de TC et/ou de TCC pour le ski et le snowboard.
Malgré tout, plus de la moitié des TC/TCC dus au ski ont été hospitalisés. Ceux dus
au snowboard ont tous été traités ambulatoirement. À noter en snowboard 11% de
TC chez le garçon, contre seulement 3% chez la fille. Dans son ensemble, le crâne
est touché dans 16% des cas au ski et 9% des cas au snowboard (11% selon
Machold [51]). Les deux sports confondus, ça représente 14% des lésions (19%
selon Hagel [49]).
23% des skieurs ont été hospitalisés (37% d’après Thillaye du Boullay [7]), ce qui
met le ski au 2ème rang des hospitalisations.
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6.10.7. Équitation (graphiques 205 à 207)
Graphique 205 – Équitation: localisation des lésions (N = 269)
Graphique 206 – Équitation: lésions rencontrées (N = 266)
Crâne (40)15%
Visage (17)6%
Cou (9)3%
Dos (26)10%
Thorax (7)3%
Abdomen (15)6%
Coude (9)3%
Avant-bras (24)9%
Poignet (6)2%
Main (8)3%
Cuisse et fesse (9)3%
Bras (29)11%
? (1) <1%
Ceinture scapulaire (15) 6% OGE (1)
<1%
Région sacrée et coccyx (2) 1%
Ceinture pelvienne (10) 4%
Pied (13)5%Cheville (12) 4%
Genou (8) 3%
Jambe (8) 3%
Fract. rachis non cervical (5)
2%
Entorses (13)5%
Hématomes et contusions (112)
42%
Fract. membres inf. (12) 4%
Fract. membres sup (47) 18%
TCC ttt ambul. (19)7%
Plaies et dermabrasions (18)
7%
Lésions abdominales internes (6) 2%
Lésions < 5 cas (16) 6%
TCC hospitalisés (20) 7%
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Graphique 207 – Équitation: fractures rencontrées (N = 68)
Hormis les 42% de contusions (autres séries: 32 à 35% [27]), on est frappé par le
grand nombre de lésions à priori graves. Même si les chiffres restent faibles,
l’équitation reste le plus grand pourvoyeur de lésions abdominales internes (2.2%) et
thoraciques internes (1.1%) (N. B.: devancé pour les lésions abdominales par le
badminton, dont le chiffre est biaisé par une trop faible cohorte et devancé pour les
lésions thoraciques par les « autres sports »). (autres séries: 0 à 1.7% de lésions
organiques internes [15, 26, 27]). L’équitation est, toutes lésions confondues, le plus
grand pourvoyeur de lésions du tronc dans sa totalité (19% des lésions).
15% des lésions concernent le crâne (autres séries: 13 à 53% [7, 15, 22, 26, 27,
29]).
Les accidents de cheval sont des chocs à haute vitesse, la plupart du temps des
chutes, voire des coups de sabots, ce qui explique la grande hétérogénéité
rencontrée dans la localisation des lésions. L’équitation provoque 3% (4.6% selon
Giebel [26]) de polytraumatismes (voir définition plus haut), ce qui en fait le
Humérus (25)38%
Radius/cubitus (17)26%
Os de la face (1) 1%
Crâne (2) 3%
Tibia/péroné (4)6%
Clavicule (3) 4%
Rachis dorso-lombaire (5) 7%
Métatarses et phalanges du pied (4)
6%Tarse (1) 1%
Fémur (3) 4%
Métacarpes et phalanges de la main
(2) 3%
Bassin (1)1%
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quatrième pourvoyeur (derrière le parapente, l’escalade et la spéléo, dont le nombre
total de cas est insuffisant pour être significatif). Notons tout de même que la fracture
la plus fréquente est celle de l’humérus, qui compte pour 37% des fractures (autre
série: 18% [26]) suivie des fractures de l’avant-bras qui comptent pour 25% des
fractures (32% selon Giebel [26]). Dans son ensemble, le membre supérieur est
touché dans 34% des cas (autres séries: 25 à 40% [26, 27, 29]) contre 22% pour le
membre inférieur (23% selon Giebel [26]). 26% des cavaliers ont été hospitalisés (13
à 58% suivant les séries [7, 10, 12, 15]), ce qui met ce sport au premier rang des
hospitalisations.
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6.10.8. Volley-ball (graphiques 208 à 210)
Graphique 208 – Volley-ball: localisation des lésions (N = 225)
Graphique 209 – Volley-ball: lésions rencontrées (N = 224)
Main (143)63%
Genou (8)4%
Cheville (32)14%
Pied (6)3%
Localisations < 3 cas (9) 4%
Poignet (9) 4%
Avant-bras (8) 4%
Dos (3) 1%
Visage (3) 1%Cou (4) 2%
Entorses (109)50%
Hématomes et contusions (63)
28%
Luxations de membres (3)
1%
Tendinites et arthrites
réactionnelles (3)1%
Fract. membres inf. (6)3%
Fract. rachis non cervical (2) 1%
Fract. membres sup (30) 13%
Déch. et élong. musculaires (3) 1%
TCC ttt ambul. (2)1%
? (2)1%
Plaies et dermabrasions (1)
<1%
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Graphique 210 – Volley-ball: fractures rencontrées (N = 38)
Grand pourvoyeur d’entorses, qui constituent près de la moitié (49%) des lésions. La
localisation la plus fréquente, comme au handball et au basket-ball, est la main,
comptant pour près de deux tiers (64%) des lésions (53% selon Knobloch [40]) et
deux tiers (66%) des fractures. Le membre supérieur est touché dans 71% des cas
(43% selon von Wrede [53] et 71% selon Knobloch [40]) contre 21% pour le membre
inférieur (50%, toujours selon von Wrede [53]).
Radius/cubitus (5)13%
Métacarpes et phalanges de la main
(25) 65%
Métatarses et phalanges du pied (1)
3%
Rachis dorso-lombaire (1) 3%
Tarse (2) 5%
Tibia/péroné (2) 5%
Rotule (1) 3%
Sacrum/coccyx (1) 3%
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6.10.9. Patinage sur glace (graphiques 211 à 213)
Graphique 211 – Patinage sur glace: localisation des lésions (N = 219)
Graphique 212 – Patinage sur glace: lésions rencontrées (N = 220)
Crâne (53)25%
Visage (34)16%
Avant-bras (40)18%
Poignet (17)8%
Main (13)6%
Genou (19)9%
Jambe (8)4%
Cheville (4)2%
Pied (5)2%
Région sacrée et coccyx (3) 1%
Dos (4) 2%
Thorax (3) 1%Ceinture scapulaire
(3) 1%
Bras (3)1%
Coude (7)3%
Localisations < 3 cas (3) 1%
Fract. membres sup (43)20%
Fract. membres inf. (7)3%
Entorses (14)6%
Hématomes et contusions (54)
25%
Plaies et dermabrasions (38)
17%
TCC ttt ambul. (40)18%
TCC hospitalisés (11)5%
Lésions < 4 cas (13)6%
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Graphique 213 – Patinage sur glace: fractures rencontrées (N = 54)
Ce sport, que beaucoup considèrent à tort comme peu dangereux, occasionne 23%
de traumatismes crâniens (10.7 à 26% dans d’autres séries [7, 15]), contre 10% au
hockey sur glace, sport nettement plus violent, mais où l’expérience de la glace est
meilleure et où tout joueur porte un casque. Même si aucune fracture du crâne n’a
été observée, la tête est touchée dans 40% des cas ! ! D’après Bernard [54], les
chutes sont responsables des lésions dans 75% des cas. À quand une prévention du
TC au patinage par le port conseillé du casque? Soixante-neuf pour cent des
fractures touchent l’avant-bras. Chez la fille, les contusions et les fractures des
membres supérieurs prédominent (respectivement 31% et 24% des lésions) alors
que chez les garçons ce sont les TC et les plaies qui se retrouvent le plus souvent
(respectivement 29% et 24% des lésions).
Radius/cubitus (37)68%
Os du carpe (2)4%
Tibia/péroné (7)12%
Dents (1) 2%
Os de la face (1)2%
Rachis dorso-lombaire (1) 2%
Clavicule (2) 4%
Humérus (2)4%
Sacrum/coccyx (1)2%
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6.10.10. Natation et plongeon (graphiques 214 à 216)
Graphique 214 – Natation et plongeon: localisation des lésions (N = 206)
Graphique 215 – Natation et plongeon: lésions rencontrées (N = 215)
Crâne (45)22%
Visage (43)21%
Cou (20)10%
Thorax (4)2%
Main (12)6%
Genou (10)5%
Jambe (7)3%
Cheville (5)2%
Pied (29)14%
Dos (16)8%
Localisations < 3 cas (8) 4%
Ceinture pelvienne (4) 2%
Ceinture scapulaire (3) 1%
Hématomes et contusions (69)
33%
Déch. et élong. musculaires (8)
4%
Plaies et dermabrasions (58)
27%
TCC ttt ambul. (19)9%
TCC hospitalisés (7) 3%
Lésions < 5 cas (18) 8%
Entorses (12)6%
Fract. crâne/face (11) 5%
Fract. membres inf. (7) 3%
Tendinites et arthrites
réactionnelles (5)2%
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Graphique 216 – Natation et plongeon: fractures rencontrées (N = 30)
Il s’agit de 121 accidents lors d’un saut ou d’un plongeon (62%) et de 74 accidents
survenus dans d’autres circonstances, ou non précisés (38%). On note 43% de
lésions de la tête (autre série: 70% [7]), la plupart du temps lors d’un plongeon (voire
52% si on prend en plus en compte le cou, ce qui en fait le premier pourvoyeur). Les
traumatismes crâniens comptent pour 13% des lésions (29% selon Thillaye du
Boullay [7]). Ils sont dans une grande majorité traités ambulatoirement. Fractures du
crâne et de la face (dents comprises) comptent pour 36% des fractures. En nombre
absolu, le plongeon est le sport le plus à risque pour les fractures de la colonne
cervicale, avec quatre fractures.
Crâne (4)14%
Os de la face (4)13%
Dents (3)10%
Rachis cervical (4)13%
Tibia/péroné (1)3%
Rachis dorso-lombaire (3)
10%
Métatarses et phalanges du pied (5)
18%
Rotule (1) 3%
Humérus (1)3%Bassin (1) 3%
Radius/cubitus (1)3%
Métacarpes et phalanges de la main
(2) 7%
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6.10.11. Jeux de ballon non classés (graphiques 217 à 219)
Graphique 217 – Jeux de ballon: localisation des lésions (N = 165)
Graphique 218 – Jeux de ballon: lésions rencontrées (N = 169)
Main (123)75%
Visage (7)4%
Pied (5) 3%
Cheville (5)3%
Genou (3)2%
Localisations < 2 cas (5) 3% Coude (4) 2%
Avant-bras (5)3%
Poignet (8)5%
Entorses (46)26%
Luxations de membres (1)
1%
Tendinites et arthrites
réactionnelles (1)1%
Hématomes et contusions (48)
27%
Fract. membres sup (55) 32%
Fract. membres inf. (8) 5%
Fract. crâne/face (1) 1%
Infections (1)1%
TCC ttt ambul. (1)1%
Déch. et élong. musculaires (1)
1%
Nihil (1)1%
? (1)1%
Plaies et dermabrasions (4)
2%
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Graphique 219 – Jeux de ballon: fractures rencontrées (N = 64)
Les fractures de membres sont les lésions les plus fréquentes (38%, dont 33% de
fractures des membres supérieurs, ce qui en fait le 2e pourvoyeur, juste après le
roller). Entorses et contusions constituent à elles deux 55% de toutes les lésions. La
main est de loin la plus touchée, comptant à elle seule 75% des lésions (autre série:
82% [15]) et 77% des fractures ! Le membre supérieur est touché dans 85% des cas
(autre série: 87% [15]) ce qui met les jeux de ballon au premier rang pour ces
lésions. Comme pour les autres sports de balle, la répartition des lésions est
globalement la même pour les deux sexes, même si les filles sont plus touchées par
les contusions que les garçons (33% contre 21%) et les garçons par les fractures
des membres inférieurs (10% contre 1%).
Radius/cubitus (6)9%
Métacarpes et phalanges de la main
(49) 76%
Tibia/péroné (2)3%
Os de la face (1)2%
Métatarses et phalanges du pied (5)
8%
Fémur (1) 2%
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6.10.12. Skateboard (graphiques 220 à 222)
Graphique 220 – Skateboard: localisation des lésions (N = 151)
Graphique 221 – Skateboard: lésions rencontrées (N = 157)
Crâne (16)11%
Visage (34)22%
Abdomen (4)3%
Bras (3)2%Avant-bras (18)
12%
Poignet (10)7%
Main (23)14%
Genou (6)4%
Jambe (3)2%
Cheville (12)8%
Pied (3)2%
Ceinture scapulaire (10) 7%
Localisations < 3 cas (9) 6%
Entorses (21)13%
Hématomes et contusions (20)
13%
Déch. et élong. musculaires (1)
1%
Plaies et dermabrasions (50)
31%
? (1)1%
TCC hospitalisés (6) 4%
Lésions abdominales internes (3) 2%
TCC ttt ambul. (8)5%
Fract. crâne/face (6) 4%
Fract. membres inf. (6) 4%
Fract. membres sup (35) 22%
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Graphique 222 – Skateboard: fractures rencontrées (N = 47)
Concurrent direct du roller, il est nettement passé au second plan avec l’arrivée des
rollers in-line, mais a tendance à revenir sur le devant de la scène, offrant une
alternative plus « sportive » à la trottinette. Il occasionne nettement moins de
fractures des membres supérieurs que le roller (22% de toutes les lésions) mais plus
de plaies et de dermabrasions (32%). La localisation la plus fréquente est la tête
avec un tiers (34%) des lésions (19.5 à 51% dans les séries d’autres auteurs [7, 22,
42]), même si, pris dans sa totalité, le membre supérieur compte 44% de lésions
(autres séries: 27 à 55% [7, 22, 42]), 15% rien que pour la main (16% dans une autre
série [22]). Trente et un pour cent des fractures concernent l’avant-bras (48 % selon
Zalavras et al. [46]). Septante-quatre pour cent des fractures concernent le membre
supérieur.
Clavicule (5)11%
Humérus (4)9%
Radius/cubitus (15)31%
Os du carpe (4)9%
Crâne (2)4%
Tibia/péroné (4)9%
Dents (4)9%
Tarse (1) 2%
Métatarses et phalanges du pied (1)
2%
Métacarpes et phalanges de la main
(7) 14%
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6.10.13. Hockey sur glace (graphiques 223 à 225)
Graphique 223 – Hockey sur glace: localisation des lésions (N = 114)
Graphique 224 – Hockey sur glace: lésions rencontrées (N = 114)
Crâne (13)11%
Poignet (3)3%
Main (14)12%
Cuisse et fesse (1)1%
Genou (11)10%
Jambe (6)5%
Cheville (5)4%
Pied (6)5% ? (2)
2%
Visage (18)16%
Thorax (2)2%
Dos (6)5%
Cou (4)4%
Coude (3)3%
Abdomen (1)1%
Ceinture pelvienne (2) 2%
Ceinture scapulaire (12) 11%
Avant-bras (5)4%
Entorses (14)12%
Luxations de membres (2)
2%
Hématomes et contusions (49)
43%
Déch. et élong. musculaires (2)
2%
Plaies et dermabrasions (17)
15%
TCC ttt ambul. (6)5%
Nihil (1)1%
TCC hospitalisés (4) 4% Fract. membres sup
(11) 10%
Fract. membres inf. (7) 6%
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Graphique 225 – Hockey sur glace: fractures rencontrées (N = 18)
Comme mentionné plus haut, ce sport n’occasionne « que » 10% de traumatismes
crâniens par rapport aux 23% du patinage sur glace. Toutes lésions confondues, la
tête est quand même touchée dans 27% des cas (crâne 11% et visage 16%) (13.5 à
26.3% dans les autres séries [55, 56, 57]). Par contre, contrairement à la série de
Brust et al. [56] qui compte quasiment 10% d’atteinte du cou et de la nuque, nous
n’en dénombrons que 3%. D’après les deux séries précitées, 86% des lésions sont
dues à un contact entre deux joueurs, contrairement au patinage sur glace où les
chutes prédominent [54]. De plus, les études de Brust et de Grim Hostetler
mentionnent toutes deux que le nombre de traumatismes augmente avec l’âge, ce
qui montre qu’un comportement plus agressif est vraisemblablement à la base de
ces lésions, et non un manque d’expérience, comme c’est par contre le cas au
patinage sur glace [54].
Clavicule (3)17%
Radius/cubitus (3)17%
Métacarpes et phalanges de la main
(5)27%
Rotule (1)6%
Tibia/péroné (5)27%
Métatarses et phalanges du pied (1)
6%
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6.10.14. Judo (graphiques 226 à 228)
Graphique 226 – Judo: localisation des lésions (N = 86)
Graphique 227 – Judo: lésions rencontrées (N = 88)
Crâne (7)8%
Visage (2)2%
Thorax (4)5%
Cheville (6)7%
Pied (18)21%
? (1)1%
Abdomen (1)1%
Cou (4) 5%
Dos (2) 2%
Ceinture scapulaire (20) 23%
Bras (6)7%
Cuisse et fesse (1)1%
Genou (5)6%
Ceinture pelvienne (1) 1%
Main (3) 3%
Poignet (1) 1% Avant-bras (2) 2%
Coude (2)2%
Entorses (10)11%
Luxations de membres (2)
2%
Hématomes et contusions (29)
34%
Déch. et élong. musculaires (2)
2%
Plaies et dermabrasions (3)
3%
TCC ttt ambul. (5)6% Lésions < 2 cas (5)
6%
Fract. membres sup (25) 28%
Fract. membres inf. (7) 8%
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Graphique 228 – Judo: fractures rencontrées (N = 33)
Plus d’un quart du nombre total de lésions (28%) sont des fractures des membres
supérieurs. Les fractures de la clavicule représentent à elles seules 14% de toutes
les lésions, ce qui représente 36% de toutes les fractures. Toutes lésions
confondues, la ceinture scapulaire est touchée dans presque un quart des cas
(23%). Nous avons dénombré 24% d’entorses chez la fille contre seulement 8% chez
le garçon.
Clavicule (12)37%
Humérus (7)21%
Radius/cubitus (2)6%
Os du carpe (1)3%
Fémur (1)3%
Métatarses et phalanges du pied (6)
18%
Rachis dorso-lombaire (1) 3%
Métacarpes et phalanges de la main
(2) 6%
Omoplate (1)3%
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6.10.15. Handball (graphiques 229 à 231)
Graphique 229 – Handball: localisation des lésions (N = 80)
Graphique 230 – Handball: lésions rencontrées (N = 80)
Main (62)77%
Genou (2)3%
Jambe (3)4%
Cheville (2) 3%
Crâne (1)1%Pied (4) 5%
Visage (2)3%
OGE (1) 1%
Coude (1)1%
Ceinture scapulaire (1) 1%
Poignet (1)1%
Entorses (28)35%
Fract. membres sup (18) 23%
Fract. membres inf. (4) 5%
TCC hospitalisés (1) 1%
Hématomes et contusions (28) 35%
Plaies et dermabrasions (1)
1%
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Graphique 231 – Handball: fractures rencontrées (N = 22)
Pour des raisons aussi évidentes que pour le basket-ball, la main est la plus touchée
avec 78% des lésions (autre série: 44% [22]) et 82% des fractures.
Tibia/péroné (3)14%
Métacarpes et phalanges de la main
(18) 81%
Métatarses et phalanges du pied (1)
5%
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6.10.16. Trottinette (graphiques 232 à 234)
Graphique 232 – Trottinette: localisation des lésions (N = 83)
Graphique 233 – Trottinette: lésions rencontrées (N = 80)
Crâne (16)20%
Visage (14)18%
Poignet (6)7%
Main (10)12%
Genou (4)5%
Jambe (5)6%
? (2) 2%
Coude (4)5%
Avant-bras (4)5%
Ceinture pelvienne (2) 2%
Pied (2) 2%
Cheville (6) 7%
Ceinture scapulaire (2) 2%
Localisations < 2 cas (4) 5%
Dos (2)2%
Fract. du bassin (1)1%
Entorses (11)14%
Hématomes et contusions (15)
18%
Plaies et dermabrasions (14)
18%
Lésions abdominales internes (1)
1%
TCC ttt ambul. (7)9%
Pédiatrie (1)1%
TCC hospitalisés (6) 8%
Fract. crâne/face (3) 4%
Fract. membres inf. (7) 9%
Fract. membres sup (14) 17%
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Graphique 234 – Trottinette: fractures rencontrées (N = 25)
Exemple parfait de reflet de mode, la trottinette fait en 2000 une entrée très
remarquée, avec 67 traumatismes, alors qu’on n’avait compté que 6 cas durant les
10 précédentes années ! Les lésions occasionnées et leur localisation sont
grossièrement comparables à celles du skateboard, hormis 17% de traumatismes
crâniens (se hisse par là à la 3e place !) contre 9% au skateboard et 8% au roller. En
effet, contrairement à ces deux derniers où le port du casque fait souvent partie de
l’image du sportif pro, la trottinette est plus considérée par ses utilisateurs comme un
moyen de transport amusant et inoffensif, rendant le port de protections inutile à
leurs yeux. Chez la fille, contusions (21% des lésions) et entorses (18%)
prédominent, alors que, chez le garçon, il s’agit des plaies (21%) et des TC et TCC
(21%). L’avant-bras n’est concerné « que » dans 20% des fractures (entre 26 et 56%
selon les autres séries [20, 46, 58]), contre 66% et 31% pour le roller et le
skateboard, respectivement.
Radius/cubitus (5)20%
Tibia/péroné (6)24%
Os de la face (1)4%
Dents (1)4%
Métacarpes et phalanges de la main
(6) 24%
Clavicule (2)8%
Humérus (1)4%
Bassin (1)4%
Crâne (1) 4%
Tarse (1) 4%
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6.10.17. Trampoline (graphiques 235 à 237)
Graphique 235 – Trampoline: localisation des lésions (N = 76)
Graphique 236 – Trampoline: lésions rencontrées (N = 74)
Cou (16)20%
Genou (12)16%
Jambe (2)3%
Cheville (10)13%
Pied (7)9%
? (3)4%
Dos (2)3%
Visage (4)5%
Crâne (4)5%
Ceinture scapulaire (3) 4%
Localisations< 2 cas (3) 4%
Bras (2)3%
Coude (3)4%Avant-bras (3)
4%
Main (2)3%
Entorses (19)27%
Hématome37%
Tendinites et arthrites
réactionnelles (1)1%
Luxations de membres (3)
4%
Déch. et élong. musculaires (4)
5%
Fract. membres sup (7) 10%
Fract. membres inf. (6) 8%
Fract. crâne/face (1) 1%
Ostéochondroses (1) 1%
Plaies et dermabrasions (1)
1%
TCC ttt ambul. (3)4%
Nihil (1)1%
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Graphique 237 – Trampoline: fractures rencontrées (N = 14)
Ce sont les 21% d’atteinte cervicale retrouvés qui font du trampoline, habituellement
partie de la gymnastique, une discipline à part entière qui méritait une attention
spéciale ! Heureusement, dans tous les cas, il s’agit d’entorses ou d’élongations
musculaires et non de luxations ni de fractures.
Ce pourcentage alarmant ne semble pas se retrouver dans les autres études. Smith
et Shields n’en dénombrent « que » 8% [59] et Smith, dans une autre série, ne
retrouve que 10% d’atteinte de la tête et du cou [60].
On compte également 42% de lésions des membres inférieurs (36 à 41% dans
d’autres études [59, 60]). Le membre supérieur est par contre peu touché (19%) (30
à 32% selon les autres études [59, 60]).
Humérus (2)15%
Radius/cubitus (3)22%
Os du carpe (1)7%
Rotule (1)7%
Tibia/péroné (2)14%
Tarse (1)7%
Dents (1)7%
Métacarpes et phalanges de la main
(1) 7%
Métatarses et phalanges du pied (2)
14%
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6.10.18. Athlétisme (graphiques 238 à 240)
Graphique 238 – Athlétisme: localisation des lésions (N = 71)
Graphique 239 – Athlétisme: lésions rencontrées (N = 71)
Avant-bras (9)13%
Main (3)4%
Cuisse et fesse (5)7%
Genou (12)17%
Jambe (3)4%
Cheville (14)20%
Pied (5)7%
? (2)3%
Visage (1)1%
Crâne (5)7%
Cou (3) 4%
Dos (2) 3%
Bras (2) 3%
Coude (3) 4%
Ceinture pelvienne (2) 3%
Fract. du bassin (1)1%
Entorses (18)26%
Tendinites et arthrites
réactionnelles (7)10%
Hématomes et contusions (12)
17%
Déch. et élong. musculaires (6)
8%
Plaies et dermabrasions (6)
8%
TCC ttt ambul. (2)3%
Nihil (1)1%TCC hospitalisés (2)
3%
Fract. membres sup (12) 17%
Fract. membres inf. (2) 3%
? (2)3%
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Graphique 240 – Athlétisme: fractures rencontrées (N = 15)
L’athlétisme regroupe, comme vu plus haut, de nombreuses disciplines, très
différentes les unes des autres. On note une prédominance de « petite
traumatologie », avec 25% d’entorses et 17% de contusions simples. 57% des
lésions concernent les membres inférieurs. La localisation la plus fréquente est la
cheville (20% des lésions). L’avant-bras est touché dans plus de la moitié (53%) des
fractures.
Humérus (3)20%
Radius/cubitus (8)53%
Tibia/péroné (2)13%
Bassin (1)7%
Métacarpes et phalanges de la main
(1) 7%
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6.10.19. Arts Martiaux sauf judo (graphiques 241 à 243)
Graphique 241 – Arts martiaux (judo excepté): localisation des lésions (N = 36)
Graphique 242 – Arts martiaux (judo excepté): lésions rencontrées (N = 34)
Bras (2)6%
Coude (1)3%
Avant-bras (2)6%
Poignet (1)3%
Main (11)30%
Genou (2)6%
Jambe (1)3%
Cheville (3)7%
Pied (5)13%
Thorax (2)5%
Cou (1)3%
Visage (1)3%
OGE (1) 3%
Ceinture pelvienne (1) 3%
Ceinture scapulaire (2) 6%
Fract. membres sup (9)
26%
Fract. crâne/face (1)3%
Fractures/luxations cervicales (1)
3%
Hématomes et contusions (14)
41%
Plaies et dermabrasions (1)
3%
Infections (1)3%
Entorses (5)15%
Fract. membres inf. (2)6%
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Graphique 243 – Arts martiaux (judo excepté): fractures rencontrées (N = 13)
Ils occasionnent beaucoup de contusions (41%). Il s’agit, contrairement au judo (où
la chute de l’adversaire est le but recherché) de sports où les coups sont au premier
plan. Cela explique qu’un quart des lésions (26%) sont des fractures des membres
supérieurs. La main est touchée dans près d’un tiers des cas (31% des lésions et
38% des fractures) alors qu’elle ne représente que 3% des lésions au judo. 3% des
lésions sont des fractures ou des luxations de la colonne cervicale, ce qui met les
arts martiaux au premier rang pour ces lésions. Tête et cou ensemble ne comptent
« que » pour 6% des lésions dans notre série, alors qu’ils représentent 35% des
lésions dans l’étude de Pieter et al. sur le taekwondo [61], 30% des lésions dans
l’étude de Lorish et al. menée sur des jeunes catcheurs [62] et même 69% des
lésions dans l’étude de Poirier sur la traumatologie du karaté semicontact [63]. À
noter que cette dernière prend en compte également les adultes et que les trois
études parlent de sports de compétition uniquement, et que c’est dans ces conditions
d’après Jaffe et al. [64] que surviennent le plus de traumatismes.
Clavicule (2)15%
Radius/cubitus (1)8%
Os du carpe (1)8%
Métatarses et phalanges du pied (2)
15%
Crâne (1)8%
Rachis cervical (1)8%
Métacarpes et phalanges de la main
(5) 38%
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6.10.20. Danse (graphiques 244 à 246)
Graphique 244 – Danse: localisation des lésions (N = 31)
Graphique 245 – Danse: lésions rencontrées (N = 31)
Cou (1)3%
Poignet (2)6%
Main (4)13%
Cuisse et fesse (1)3%
Genou (5)16%
Cheville (8)27%
Pied (4)13%
Bras (1)3%
Avant-bras (3)10%
Visage (1)3%
Région sacrée et coccyx (1) 3%
Fract. membres sup (5)
16%
Entorses (16)52%
Tendinites et arthrites
réactionnelles (2)6%
Hématomes et contusions (4)
13%
Déch. et élong. musculaires (3)
10%
Plaies et dermabrasions (1)
3%
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Graphique 246 – Danse: fractures rencontrées (N = 5)
La plupart des lésions sont des entorses (52%), ce qui en fait le premier pourvoyeur,
devant le volley-ball (49%). Toutes lésions confondues, la cheville est logiquement la
localisation la plus fréquente (26%). Les membres inférieurs sont touchés dans 58%
des cas, ce qui fait de la danse le sport le plus à risque pour cette localisation.
Humérus (1)20%
Radius/cubitus (3)60%
Métacarpes et phalanges de la main
(1) 20%
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6.10.21. Tennis (graphiques 247 à 249)
Graphique 247 – Tennis: localisation des lésions (N = 29)
Graphique 248 – Tennis: lésions rencontrées (N = 30)
Crâne (1)3%
Visage (5)18%
Genou (3)11%
Jambe (1)3%
Cheville (6)22%
Pied (3)11%
? (2)7%
Cou (1) 3%
Dos (1) 3%
Coude (1) 3%
Poignet (2) 7%
Main (1) 3%
Cuisse et fesse (1)3%
Ceinture scapulaire (1) 3%
Entorses (9)30%
Tendinites et arthrites
réactionnelles (4)13%
Hématomes et contusions (7)
23%
Déch. et élong. musculaires (2)
7%
Plaies et dermabrasions (4)
13%
? (2)7%
Fract. membres inf. (2) 7%
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Graphique 249 – Tennis: fractures rencontrées (N = 2)
La cheville est la plus touchée avec 21% de toutes les lésions. Les membres
inférieurs comptent pour 47% des lésions (28% dans une autre étude [7]) contre 16%
pour les membres supérieurs (autre série: 28% [7]). À noter 20% d’atteinte de la tête
(autre série: 44% [7]). Il s’agit souvent de coups de raquette. Chez la fille, les
entorses prédominent nettement (45% des lésions, contre seulement 21% pour les
garçons). Le graphique 249, malgré son peu d’utilité, est présenté par souci d’égalité.
Tibia/péroné (2)100%
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6.10.22. Hockeys autres que sur glace (graphiques 250 à 252)
Graphique 250 – Hockeys autres que sur glace: localisation des lésions (N = 28)
Graphique 251 – Hockeys autres que sur glace: lésions rencontrées (N = 28)
Crâne (2)7%
Visage (10)35%
Coude (3)11%
Avant-bras (2)7%
Main (2)7%
Ceinture pelvienne (1)4%
Genou (3)11%
Jambe (1)4%
Cheville (2)7%
Pied (2)7%
Tendinites et arthrites
réactionnelles (1)4%
Hématomes et contusions (9)
31%
Plaies et dermabrasions (10)
35%
TCC ttt ambul. (1)4%
Entorses (2) 7%
Fract. membres sup (3) 11%
Fract. membres inf. (1) 4%
Fract. crâne/face (1) 4%
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Graphique 252 – Hockeys autres que sur glace: fractures rencontrées (N = 5)
36% des lésions sont des plaies. La tête est touchée dans 43% des cas (visage seul
36%) ce qui représente 12 cas, dont 9 dus à un coup de crosse sur une tête non
protégée ! ! Les fractures les plus courantes sont celles de l’avant-bras (40%),
comme dans la plupart des sports.
Radius/cubitus (2)40%
Métatarses et phalanges du pied (1)
20%
Os de la face (1)20%
Métacarpes et phalanges de la main
(1) 20%
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6.10.23. Badminton (graphiques 253 à 255)
Graphique 253 – Badminton: localisation des lésions (N = 14)
Graphique 254 – Badminton: lésions rencontrées (N = 16)
Crâne (1)7%
Visage (1)7%
Abdomen (1)7%
Avant-bras (2)15%
Poignet (2)14%
Main (2)14%
Jambe (1)7%
Cheville (3)22%
Région sacrée et coccyx (1) 7%
Fract. membres sup (4)
26%
Fract. membres inf. (1)6%
Fract. rachis non cervical (1)
6%
Entorses (3)19%
Ruptures tendineuses (1)6%
Tendinites et arthrites
réactionnelles (2)13%
TCC ttt ambul. (1)6%
Lésions abdominales internes (1) 6%
Déch. et élong. musculaires (1) 6%
Hématomes et contusions (1) 6%
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Graphique 255 – Badminton: fractures rencontrées (N = 6)
Les résultats sont faussés par le très petit nombre d’accidents de badminton (14) et
par leur hétérogénéité, ainsi que par l’extrême gravité de l’un deux, ayant occasionné
une fracture vertébrale (6% de toutes les lésions dues au badminton) et des lésions
abdominales internes (6% des lésions) lors de la chute d’un toit ! Mais les entorses et
les tendinites restent les diagnostics les plus fréquents. Même si 42% des lésions
sont localisées aux membres supérieurs, la localisation la plus fréquente est la
cheville (21% des cas).
Radius/cubitus (1)17%
Os du carpe (1)17%
Tibia/péroné (1)17%
Sacrum/coccyx (1)17%
Métacarpes et phalanges de la main
(2) 32%
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6.10.24. Base-ball (graphiques 256 à 258)
Graphique 256 – Base-ball: localisation des lésions (N = 14)
Graphique 257 – Base-ball: lésions rencontrées (N = 14)
Crâne (2)14%
Visage (2)14%
Avant-bras (1)7%
Poignet (1)7%
Main (4)30%
Genou (1)7%
Cheville (1)7%
Ceinture scapulaire (2) 14%
Fract. membres sup (4)
29%
Entorses (4)29%
Hématomes et contusions (3)
21%
Plaies et dermabrasions (2)
14%
TCC ttt ambul. (1)7%
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Graphique 258 – Base-ball: fractures rencontrées (N = 4)
La pratique du base-ball n’a occasionné que 14 consultations sur 11 ans. C’est un
sport très peu pratiqué dans notre pays, voire en Europe, alors qu’il est un des plus
populaires aux États-Unis [65]. Les entorses et les fractures des membres supérieurs
constituent chacune 29% du nombre total de lésions. La main est la plus touchée
(29% des lésions). Un choc direct avec la balle ou la batte est noté dans 50% des
cas.
Fract. X, membre sup. (1)
25%
Clavicule (1)25%
Radius/cubitus (1)25%
Métacarpes et phalanges de la main
(1)25%
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6.10.25. Rugby (graphiques 259 à 261)
Graphique 259 – Rugby: localisation des lésions (N = 13)
Graphique 260 – Rugby: lésions rencontrées (N = 13)
Thorax (1)8%
Poignet (1)8%
Main (3)22%
Genou (1)8%
Jambe (1)8%
Cheville (2)15%
Pied (2)15%
Ceinture scapulaire (1)8%
Cuisse et fesse (1)8%
Entorses (3)23%
Hématomes et contusions (6)
46%
Plaies et dermabrasions (1)
8%Fract. membres sup
(3) 23%
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Graphique 261 – Rugby: fractures rencontrées (N = 3)
C’est un sport peu pratiqué en Suisse. Il ne compte dans notre étude que 13 lésions,
dont près de la moitié sont des contusions. La localisation des lésions est peu
spécifique vu le peu de cas. Dans l’étude écossaise de Boyce et al. [16], il
représente 7% des traumatismes sportifs.
Radius/cubitus (1)33%
Métacarpes et phalanges de la main
(2) 67%
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6.10.26. Autres sports (graphiques 262 à 264)
Graphique 262 – Autres sports: localisation des lésions (N = 58)
Graphique 263 – Autres sports: lésions rencontrées (N = 57)
Crâne (4)7%
Visage (7)12%
Coude (4)7%
Main (10)17%
Cuisse et fesse (3)5%
Genou (7)12%
Pied (4)7%
Poignet (2)3% Avant-bras (4)
7%
Jambe (1)2%
Cheville (2)3%
Bras (2) 3%
Abdomen (1) 2%
OGE (1) 2%
Thorax (1) 2%
Dos (3) 5%
Ceinture pelvienne (1) 2%
Ceinture scapulaire (1) 2%
Entorses (8)14%
Hématomes et contusions (15)
26%
Plaies et dermabrasions (11)
19%
Lésions < 2 cas (7)12%
Fract. rachis non cervical (2) 4%
Fract. membres inf. (3) 5%
Fract. membres sup (9) 16%
TCC hospitalisés (2) 4%
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Graphique 264 – Autres sports: fractures rencontrées (N = 16)
Les « autres sports » sont l’aviron, l’escalade, l’escrime, le golf, le motocross, le
parapente, la planche à voile, la plongée sous-marine, le ski de fond, le ski nautique,
la spéléologie, le squash, le tennis de table, le tir, la voile et le water-polo,
représentés par seulement 1 à 7 cas durant ces 11 ans et qui ont été regroupés. Les
lésions et leurs localisations sont très diverses.
Humérus (3)19%
Radius/cubitus (5)32%
Fémur (1)6%
Rotule (1)6%
Tarse (1)6%
Os de la face (1)6%
Côtes (1)6%
Métacarpes et phalanges de la main
(1) 6%
Rachis dorso-lombaire (2) 13%
� ��
6.11. Les localisations, prises une à une
6.11.1. Tête et cou (graphiques 265 à 271)
Graphique 265 – Fréquence des atteintes de la tête et du cou selon le sport (sur ce
graphique ne sont montrés que les sports en occasionnant plus de 15%)
La natation, le vélo et les hockeys autres que sur glace (sports souvent amateurs
pratiqués hors du cadre d’un club, voire sports de rue) sont les plus à risque et
comptent chacun plus de 40% de lésions de la tête ou du cou.
0 10 20 30 40 50 60
%
Natation et plongeon
Vélo
Hockeys autres
Patin à glace
Trottinette
Skateboard
Sport non défini
Trampoline
Hockey sur glace
Baseball
Equitation
Tennis
Roller
Autres
Gymnastique
Ski
� ��
6.11.1.1. Crâne (graphiques 266 et 267)
Graphique 266 – Fréquence des atteintes du crâne selon le sport (sport < 8% :
sports en comptant moins de 8%)
Graphique 267 – Contribution de chaque sport aux lésions du crâne (N = 688)
0 5 10 15 20 25
%
Patin à glace
Natation et plongeon
Trottinette
Vélo
Equitation
Baseball
Hockey sur glace
Sport non défini
Skateboard
Roller
Ski
Snowboard
Judo
Sports < 8%
Patin à glace (53)8%
Athlétisme (5) 1%
Trampoline (4) 1%
Snowboard (14) 2%
Ski (48) 7%
Vélo (232) 34%
Trottinette (16) 2%
Skateboard (16) 2%
Roller (62) 9%
Hockey sur glace (13) 2%
Judo (7) 1%
Autres (4) 1%
Natation et plongeon (45) 7%
Equitation (40) 6%
Gymnastique (60) 9%
Football (41) 6%
Basket (16) 2%
Sports < 3 cas (12) 2%
� ��
La tête est touchée dans 10% des cas (2.7 à 13.5% dans d’autres études [13, 15,
33]). Les sports où la tête est naturellement en avant et où les accidents se font à
haute vitesse, comme le plongeon, le vélo et l’équitation, sont les plus concernés. À
noter que le patinage sur glace est le sport le plus à risque avec 24% d’atteinte
crânienne (autre étude: 25% [7]) résultant de nombreuses chutes en arrière, avec
choc sur l’occiput. Leur proportion n’est malheureusement pas définissable sur la
base des feuilles d’urgences. Notons par contre les 8 petits pour cents de lésions
crâniennes au hockey sur glace, sport voisin du patinage, mais où le casque est de
rigueur (cf. également sous « traumatismes crâniens »).
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6.11.1.2. Visage (graphiques 268 et 269)
Graphique 268 – Fréquence des atteintes du visage selon le sport (sport < 6% :
sports en comptant moins de 6%)
Graphique 269 – Contribution de chaque sport aux lésions du visage (N = 843)
Le visage est touché dans 12% des cas (1.7 à 14% selon d’autres études [4, 12,
33]). À nouveau, les sports où la tête est en avant sont les plus touchés, précédés
cette fois par les « autres hockeys », sports de rue la plupart du temps, sans
réglementation, où le casque est rarement porté mais où cannes, palets et balles
restent dangereux !
0 5 10 15 20 25 30 35 40
%
Hockeys autres
Vélo
Skateboard
Natation et plongeon
Tennis
Trottinette
Sport non défini
Hockey sur glace
Patin à glace
Baseball
Autres
Roller
Badminton
Equitation
Sports < 6%
Vélo (436)52%
Ski (30)4%
Hockey sur glace (18) 2%
Autres (7) 1%
Sports < 6 cas (26) 3%
Trottinette (14) 2%
Skateboard (34) 4%
Roller (63) 7%
Patin à glace (34) 4%
Hockey autres (10) 1%
Natation et plongeon (43) 5%
Equitation (17) 2%
Gymnastique (56) 7%
Jeux de balle (7) 1%
Basket (12) 1%Football (36) 4%
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6.11.1.3. Cou (graphiques 270 et 271)
Graphique 270 – Fréquence des atteintes du cou selon le sport (sport < 2% : sports
en comptant moins de 2%)
Graphique 271 – Contribution de chaque sport aux lésions du cou (N = 157)
Le trampoline et le plongeon (plutôt que la natation) sont les sports les plus à risque,
pour des raisons évidentes. Il s’agit pour le trampoline exclusivement d’entorses,
d’élongations musculaires ou de contusions. On note par contre au plongeon quatre
fractures (cf. « fractures et luxations du rachis cervical »)
0 5 10 15 20 25
%
Trampoline
Natation et plongeon
Sport non défini
Gymnastique
Judo
Athlétisme
Snowboard
Hockey sur glace
Tennis
Equitation
Danse
Arts martiaux
Sports < 2%
Gymnastique (51)32%
Athlétisme (3)2%
Trampoline (16)10%
Equitation (9) 6%
Judo (4) 3%
Natation et plongeon (20) 13%
Hockey sur glace (4) 3%
Roller (7) 4%
Skateboard (2) 1%
Vélo (8) 5%
Ski (9) 6%
Snowboard (6) 4%
Sports < 2 cas (5) 3% Basket (2) 1%
Volley (4) 3%
Football (7) 4%
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6.11.2. Tronc (graphiques 272 à 282)
Graphique 272 – Fréquence des atteintes du tronc selon le sport (sur ce graphique
ne sont montrés que les sports en occasionnant plus de 5%)
L’équitation est le sport le plus à risque de lésions du tronc pris dans sa totalité avec
19% de lésions.
En fractionnant le tronc en: dos, région sacrée, thorax, abdomen et organes génitaux
externes, nous obtenons les résultats suivants:
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
%
Equitation
Badminton
Snowboard
Gymnastique
Autres
Natation et plongeon
Arts martiaux
Judo
Hockey sur glace
Rugby
Ski
Vélo
� ��
6.11.2.1. Dos (graphiques 273 et 274)
Graphique 273 – Fréquence des atteintes du dos selon le sport (sport < 1% : sports
en comptant moins de 1%)
Graphique 274 – Contribution de chaque sport aux lésions du dos (N = 191)
Il s’agit à nouveau des sports où les chutes se font à haute vitesse. L’équitation est le
sport le plus à risque (10% de lésions du dos) suivie de la natation et du plongeon
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
%
Equitation
Natation et plongeon
Gymnastique
Snowboard
Hockey sur glace
Autres
Tennis
Ski
Athlétisme
Trampoline
Trottinette
Judo
Roller
Patin à glace
Volley
Sports < 1%
Gymnastique (70)37%
Trampoline (2)1%
Athlétisme (2)1%
Equitation (26)14%
Autres (3) 2%
Judo (2) 1%
Natation et plongeon (16) 8%
Hockey sur glace (6) 3%
Patin à glace (4) 2%
Roller (12) 6%
Trottinette (2) 1%
Vélo (4) 2%
Snowboard (10) 5%
Ski (18) 9%
Basket (2) 1%
Volley (3) 2%
Tennis (1) 1%Football (8) 4%
� �
6.11.2.2. Région sacrée et coccyx (graphiques 275 et 276)
Graphique 275 – Fréquence des atteintes de la région sacrée et du coccyx selon le
sport
Graphique 276 – Contribution de chaque sport aux lésions de la région sacrée et du
coccyx (N = 23)
Les sports où les pertes d’équilibre sont fréquentes (danse, snowboard, patinage sur
glace) sont les plus touchés. Pour le badminton, cf. « remarque préliminaire » de la
« discussion des résultats ».
0 1 2 3 4 5 6 7 8
Badminton
Danse
Snowboard
Patin à glace
Equitation
Roller
Volley
Gymnastique
Football
Vélo
Badminton (1)4%
Football (3)13%
Volley (1)4%
Gymnastique (4)18%
Danse (1)4%
Equitation (2)9%
Patin à glace (3)13%
Roller (4)18%
Vélo (1)4%
Snowboard (3)13%
� �
6.11.2.3. Thorax (graphiques 277 et 278)
Graphique 277 – Fréquence des atteintes du thorax selon le sport (sport < 1% :
sports en comptant moins de 1%)
Graphique 278 – Contribution de chaque sport aux lésions du thorax (N = 87)
Les lésions thoraciques sont d’origines très diverses, et la plupart du temps
superficielles et de faible gravité (cf. également « 6.12.2.12. lésions thoraciques
internes »).
0 1 2 3 4 5 6 7 8
%
Rugby
Arts martiaux
Judo
Equitation
Snowboard
Natation et plongeon
Hockey sur glace
Autres
Gymnastique
Patin à glace
Trampoline
Basket
Trottinette
Vélo
Ski
Sports < 1%
Football (6)7%
Basket (7)9%
Gymnastique (14)17%
Vélo (16)21%
Ski (6)7%
Snowboard (4)5%
Equitation (7)9%
Judo (4)5%
Arts martiaux (2)2%
Roller (6)7%
Patin à glace (3)4%
Hockey sur glace (2)2%
Natation et plongeon (4) 5%
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6.11.2.4. Abdomen (graphiques 279 et 280)
Graphique 279 – Fréquence des atteintes de l’abdomen selon le sport
Graphique 280 – Contribution de chaque sport aux lésions de l’abdomen (N = 106)
Les sports provoquant des chutes à hautes vitesses, comme l’équitation, le vélo ou
le ski, sont à nouveau aux premières loges. Malgré tout, contrairement à la tête qui
est plus exposée, une lésion abdominale parvient moins facilement à être expliquée
par une simple chute à haute vitesse: sa situation anatomique, entre le bassin et le
thorax rend un choc direct moins probable. Par contre, dans nos trois sports les plus
à risque, la possibilité d’un coup direct (par le sabot du cheval, le guidon du vélo ou
0 1 2 3 4 5 6 7 8
%
Badminton
Equitation
Vélo
Skateboard
Ski
Snowboard
Autres
Gymnastique
Trottinette
Judo
Football
Hockey sur glace
Roller
Jeux de balle
Natation et plongeon
Football (9)9%
Gymnastique (13)13%
Equitation (15)15%
Roller (5)5%
Skateboard (4)4%
Vélo (37)38%
Ski (13)13%
Snowboard (3)3%
� ���
un bâton de ski, respectivement), est non négligeable [66, 67, 68]. De plus, selon les
études, entre 11.8 et 30% des accidents d’équitation sont dus à un coup de sabot
[26, 69].
Pour le badminton (graphique 279), voir la remarque du paragraphe 6.1.
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6.11.2.5. Organes génitaux externes (graphiques 281 et 282)
Graphique 281 – Fréquence des atteintes des OGE selon le sport
Graphique 282 – Contribution de chaque sport aux lésions des OGE (N = 32)
Ces lésions sont anecdotiques. Les arts martiaux en sont logiquement les plus
important pourvoyeurs.
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
%
Arts martiaux
Autres
Handball
Vélo
Skateboard
Football
Ski
Equitation
Roller
Gymnastique
Basket
Football (6)19%
Basket (1)3%
Handball (1)3%
Gymnastique (3)9%
Skateboard (1)3%
Vélo (13)42%
Ski (2)6%
Autres (1)3%
Roller (2) 6%
Equitation (1) 3%
Arts martiaux (1) 3%
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6.11.3. Membre supérieur (graphiques 283 à 295)
Graphique 283 – Fréquence des atteintes d’un membre supérieur selon le sport (sur
ce graphique ne sont montrés que les sports en occasionnant plus de 35%)
le membre supérieur est touché dans 38% des cas (31 à 59% selon d’autres auteurs
[7, 12, 13, 15, 16, 33]). L’atteinte distale prédomine. Les sports de balles joués avec
les mains sont aux premières loges et comptent entre 64 et 85% de lésions des
membres supérieurs.
En divisant le membre supérieur en: ceinture scapulaire, bras, coude, avant-bras,
poignet et main, nous obtenons les résultats des pages suivantes:
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
%
Jeux de balle
Handball
Volley
Basket
Baseball
Roller
Arts martiaux
Snowboard
Skateboard
Badminton
Autres
Judo
Rugby
Patin à glace
Football
� ���
6.11.3.1. Ceinture scapulaire (graphiques 284 et 285)
Graphique 284 – Fréquence des atteintes de la ceinture scapulaire selon le sport
(sport < 3% : sports en comptant moins de 3%)
Graphique 285 – Contribution de chaque sport aux lésions de la ceinture scapulaire
(N = 241)
La ceinture scapulaire est touchée dans 3% des cas (2.4 à 4% suivant les séries [7,
13, 15, 33]). Le judo, avec ses nombreuses chutes sur le côté et sur l’épaule, est de
loin le sport le plus à risque, avec 23% de lésions de la ceinture scapulaire (autre
étude: 31% [7]).
0 5 10 15 20 25
%
Judo
Baseball
Hockey sur glace
Rugby
Snowboard
Skateboard
Equitation
Arts martiaux
Ski
Trampoline
Football
Tennis
Vélo
Sports < 3%
Football (34)15%
Basket (5)2%
Gymnastique (29)12%
Trampoline (3)1%
Equitation (15)6%
Vélo (42)18%
Ski (25)10%
Snowboard (11)5%
Sports < 3 cas (12)5%
Roller (17)7%
Patin à glace (3)1%
Judo (20)8%
Skateboard (10)4%
Natation et plongeon (3) 1%
Hockey sur glace (12) 5%
� ���
6.11.3.2. Bras (graphiques 286 et 287)
Graphique 286 – Fréquence des atteintes du bras selon le sport (sport < 2% : sports
en comptant moins de 2%)
Graphique 287 – Contribution de chaque sport aux lésions du bras (N = 128)
Le bras est touché dans 2% des cas (0.8 à 3% selon les auteurs [7, 13, 15, 33]). On
retrouve ici des sports comme l’équitation ou le snowboard où l’on se « rattrape »
d’une chute en mettant les bras en avant, et ce souvent à haute vitesse.
0 2 4 6 8 10 12
%
Equitation
Snowboard
Judo
Arts martiaux
Sport non défini
Autres
Danse
Ski
Athlétisme
Trampoline
Sports < 2%
Snowboard (17)13%
Sports < 2 cas (3)2%
Gymnastique (11)9%
Equitation (29) 23%
Trampoline (2) 2%
Athlétisme (2) 2%
Basket (3) 2%
Football (9) 7%
Vélo (15) 12%
Ski (15) 12%
Autres (2) 2%
Patin à glace (3) 2%Natation et plongeon
(2) 2%
Arts martiaux (2) 2%
Judo (6) 5%Roller (4) 3%
Skateboard (3) 2%
� ���
6.11.3.3. Coude (graphiques 288 et 289)
Graphique 288 – Fréquence des atteintes du coude selon le sport (sport < 3% :
sports en comptant moins de 3%)
Graphique 289 – Contribution de chaque sport aux lésions du coude (N = 216)
le coude est touché dans 3% des cas (3 à 10% selon les auteurs [7, 13, 15, 33]). Il
s’agit de lésions très différentes les unes des autres, sans mécanismes ou
stéréotypes pouvant clairement être mis en évidence.
0 2 4 6 8 10 12
%
Hockeys autres
Autres
Trottinette
Roller
Vélo
Athlétisme
Trampoline
Gymnastique
Tennis
Equitation
Patin à glace
Sports < 3%
Gymnastique (35)16%
Roller (31)14%
Trottinette (4)2%
Vélo (64)30%
Ski (12)6%
Snowboard (4)2%
Basket (6) 3%
Football (17) 8%
Autres (4) 2%
Trampoline (3)1%
Athlétisme (3) 1%
Equitation (9) 4%
Hockey sur glace(3) 1%
Hockey autres(3) 1%
Patin à glace (7) 3%
Jeux de balle (4) 2%
Sports < 3 cas(7) 3%
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6.11.3.4. Avant-bras (graphiques 290 et 291)
Graphique 290 – Fréquence des atteintes de l’avant-bras selon le sport (sport < 7% :
sports en comptant moins de 7%)
Graphique 291 – Contribution de chaque sport aux lésions de l’avant-bras (N = 653)
L’avant-bras est touché dans 9% des cas (6.5 à 18% selon les auteurs [7, 13, 15,
33]. L’étude de Velin [13] englobe le poignet dans ce pourcentage). On retrouve les
sports où l’on chute ou percute des obstacles régulièrement en interposant les
mains, comme le roller, le patinage sur glace ou le snowboard. Notez les 28% de
lésions de l’avant-bras en roller ! !
0 5 10 15 20 25 30
%
Roller
Patin à glace
Snowboard
Badminton
Athlétisme
Skateboard
Danse
Football
Equitation
Gymnastique
Hockeys autres
Baseball
Sports < 7%
Gymnastique (84)13%
Athlétisme (9)1%
Equitation (24)4%
Hockey sur glace (5)1%
Patin à glace (40)6%
Roller (181)28%
Skateboard (18)3%
Trottinette (4)1%
Vélo (95)15%
Ski (28)4%
Snowboard (26)4%
Autres (4) 1%
Jeux de balle (5) 1%
Volley (8) 1%
Basket (20) 3%
Football (86) 13%
Sports < 4 cas (16)2%
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6.11.3.5. Poignet (graphiques 292 et 293)
Graphique 292 – Fréquence des atteintes du poignet selon le sport (sport < 5% :
sports en comptant moins de 5%)
Graphique 293 – Contribution de chaque sport aux lésions du poignet (N = 304)
Le poignet est touché dans 4% des cas (20.5 à 25% selon les autres études [16, 33]
qui englobent probablement également les atteintes de l’avant-bras distal). On
retrouve, pour les mêmes raisons, les mêmes sports que ceux qui occasionnent des
lésions des avant-bras.
0 2 4 6 8 10 12 14 16
%
Badminton
Snowboard
Roller
Patin à glace
Rugby
Trottinette
Baseball
Tennis
Skateboard
Danse
Sport non défini
Gymnastique
Sports < 5%
Football (43)14%
Basket (10)3%
Volley (9)3%
Jeux de balle (8)3%
Gymnastique (52)17%
Roller (59)18%
Skateboard (10)3%
Trottinette (6)2%
Vélo (35)12%
Ski (14)5%
Snowboard (15)5%
Sports < 3 cas (17)6%
Equitation (6) 2%
Hockey sur glace (3) 1%
Patin à glace (17) 6%
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6.11.3.6. Main (graphiques 294 et 295)
Graphique 294 – Fréquence des atteintes de la main selon le sport (sport < 12% :
sports en comptant moins de 12%)
Graphique 295 – Contribution de chaque sport aux lésions de la main (N = 1265)
la main est touchée dans 17% des cas (4.7 à 22.6% selon les séries [7, 13, 15, 33]).
Six des sept sports les plus à risque sont des jeux de ballon se jouant avec les
mains. Ces traumatismes sont le plus souvent dus à une mauvaise réception de la
balle avec impact important ou torsion. Cette fréquente atteinte des mains lors des
jeux de balle est également observée par Bhende et al. [70].
0 10 20 30 40 50 60 70 80
%
Handball
Jeux de balle
Volley
Basket
Arts martiaux
Baseball
Rugby
Autres
Football
Skateboard
Badminton
Danse
Hockey sur glace
Trottinette
Sports < 12%
Football (160)13%
Basket (325)26%
Handball (62)5%Volley (143)
11%
Trottinette (10) 1%
Arts martiaux (11)1%
Gymnastique (107)8% Jeux de balle (123)
10%
Patin à glace (13) 1%
Natation et plongeon (12) 1%
Hockey sur glace (14) 1%
Roller (67) 5%
Skateboard (23) 2%
Ski (53) 4%
Vélo (91) 7%
Autres (10) 1% Sports < 10 cas (41) 3%
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6.11.4. Membre inférieur (graphiques 296 à 308)
Graphique 296 – Fréquence des atteintes du membre inférieur selon le sport (sur ce
graphique ne sont montrés que les sports en occasionnant plus de 30%)
Les membres inférieurs sont touchés dans 31% des cas (22 à 36% selon les auteurs
[7, 13, 15, 16, 33]). Les sports les plus touchés sont la danse et l’athlétisme avec
plus de 55% de lésions des membres inférieurs.
En divisant le membre inférieur en: ceinture pelvienne, cuisse et fesse, genou,
jambe, cheville et pied, nous obtenons les résultats des pages suivantes.
0 10 20 30 40 50 60
%
Danse
Athlétisme
Rugby
Football
Tennis
Ski
Sport non défini
Trampoline
Gymnastique
Judo
Arts martiaux
Hockeys autres
Autres
� ���
6.11.4.1. Ceinture pelvienne (graphiques 297 et 298)
Graphique 297 – Fréquence des atteintes de la ceinture pelvienne selon le sport
(sport < 1% : sports en comptant moins de 1%)
Graphique 298 – Contribution de chaque sport aux lésions de la ceinture pelvienne
(N = 93)
Elle est touchée dans 1% des cas (0.4 à 0.8% suivant les séries [7, 13]). Il est
important de noter que les fesses, classées avec les cuisses dans notre étude, se
retrouvent avec la ceinture pelvienne dans certaines études. Les lésions de la
ceinture pelvienne sont de nature et d’origine très diverses, sans mécanismes
constants.
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
%
Equitation
Hockeys autres
Athlétisme
Arts martiaux
Trottinette
Natation et plongeon
Ski
Gymnastique
Hockey sur glace
Autres
Roller
Trampoline
Snowboard
Judo
Vélo
Sports < 1%
Gymnastique (18)19%
Athlétisme (2)2%
Equitation (10)11%
Roller (9)10%
Trottinette (2)2%
Vélo (16)17%
Ski (10)11%
Snowboard (2)2%
Sports < 2 cas (7)8%
Natation et plongeon (4) 4%
Hockey sur glace (2) 2%
Basket (2) 2%
Football (9) 10%
� ���
6.11.4.2. Cuisse et fesse (graphiques 299 et 300)
Graphique 299 – Fréquence des atteintes de la cuisse et de la fesse selon le sport
(sport < 2% : sports en comptant moins de 2%)
Graphique 300 – Contribution de chaque sport aux lésions de la cuisse et de la fesse
(N = 139)
Les cuisses et les fesses sont touchées dans 2% des cas (1 à 1.1% dans les autres
séries [7, 13, 15, 33]). Ce sont à nouveau des lésions de nature et d’origine très
diverses, sans stéréotypes. Concernant le ski, on trouvera des renseignements plus
utiles sous 6.12.1.2.1. « fractures du fémur ».
0 1 2 3 4 5 6 7 8
%
Rugby
Athlétisme
Ski
Sport non défini
Autres
Tennis
Equitation
Danse
Football
Gymnastique
Sports < 2%
Football (26)20%
Basket (2)1%
Gymnastique (20)14%
Athlétisme (5)4%
Equitation (9)6%
Roller (11)8%
Vélo (17)12%
Ski (35)26%
Snowboard (2)1%
Sports < 2 cas (9)6%
Autres (3) 2%
� ���
6.11.4.3. Genou (graphiques 301 et 302)
Graphique 301 – Fréquence des atteintes du genou selon le sport (sport < 8% :
sports en comptant moins de 8%)
Graphique 302 – Contribution de chaque sport aux lésions du genou (N = 91)
Le genou est touché dans 9% des cas (1.9 à 10.5% dans les autres séries [7, 13, 15,
33]). Il est atteint dans plus de 20% des accidents de ski.
0 5 10 15 20 25
%
Ski
Athlétisme
Danse
Trampoline
Snowboard
Football
Autres
Hockeys autres
Tennis
Hockey sur glace
Gymnastique
Patin à glace
Sports < 8%
Football (124)20%
Basket (29)5%
Vélo (95)15%
Snowboard (21)3%
Gymnastique (86)14%
Athlétisme (12) 2%
Hockey sur glace (11) 2%
Natation et plongeon (10) 2%
Ski (113)18%
Sports < 10 cas (58) 9%
Roller (43)7%
Patin à glace (19)3%
Trampoline (12) 2%
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6.11.4.4. Jambe (graphiques 303 et 304)
Graphique 303 – Fréquence des atteintes de la jambe selon le sport (sport < 3% :
sports en comptant moins de 3%)
Graphique 304 – Contribution de chaque sport aux lésions de la jambe (N = 338)
La jambe est touchée dans 5% des cas (1.5 à 9% suivant les études [7, 13, 15, 33]).
À nouveau, comme pour le genou et la cuisse, le ski se met en évidence avec 14%
de lésions de la jambe (56% selon Thillaye du Boullay [7]), loin devant les autres
sports (cf. également paragraphe 6.12.1.2.3. » fractures du tibia et/ou du péroné »).
0 2 4 6 8 10 12 14
%
Ski
Football
Rugby
Badminton
Snowboard
Trottinette
Hockey sur glace
Roller
Vélo
Athlétisme
Handball
Patin à glace
Hockeys autres
Tennis
Natation et plongeon
Sports < 3%
Football (74)23%
Ski (74)23%
Snowboard (11)3%
Sports < 3 cas (8)2%
Gymnastique (25) 7%
Vélo (60) 18%
Trottinette (5) 1%
Skateboard (3) 1%
Roller (32) 9%
Equitation (8) 2%
Natation et plongeon (7) 2%
Athlétisme (3) 1%
Handball (3) 1%
Basket (11) 3%
Hockey sur glace (6) 2%Patin à glace (8)
2%
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6.11.4.5. Cheville (graphiques 305 et 306)
Graphique 305 – Fréquence des atteintes de la cheville selon le sport (sport < 7% :
sports en comptant moins de 7%)
Graphique 306 – Contribution de chaque sport aux lésions de la cheville (N = 603)
La cheville est touchée dans 8% des cas (4.5 à 20% selon les séries [7, 13, 15, 22,
33]). Les sports où les accélérations, décélérations et changement brusques de
direction sont fréquents (danse, jeux de raquette, athlétisme, basket-ball) sont les
plus touchés. Les fractures étant classées selon l’os touché (donc se retrouvant sous
« jambe » ou « pied »), il s’agit pour la quasi-totalité d’entorses.
0 5 10 15 20 25 30
%
Danse
Sport non défini
Badminton
Tennis
Athlétisme
Basket
Rugby
Gymnastique
Football
Volley
Trampoline
Arts martiaux
Skateboard
Trottinette
Baseball
Hockeys autres
Sports < 7%
Football (139)23%
Basket (95)16%
Volley (32)5%
Jeux de balle (5)1%Gymnastique (148)
25%
Vélo (44) 7%
Roller (18) 3%
Trottinette (6) 1%
Skateboard (12) 2%
Natation et plongeon (5) 1%
Hockey sur glace (5) 1%
Ski (12)2%
Tennis (6)1%
Sports < 5 cas (26)4%
Equitation (12) 2%
Judo (6) 1%
Trampoline (10) 2%
Athlétisme (14) 2%
Danse (8) 1%
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6.11.4.6. Pied (graphiques 307 et 308)
Graphique 307 – Fréquence des atteintes du pied selon le sport (sport < 5% : sports
en comptant moins de 5%)
Graphique 308 – Contribution de chaque sport aux lésions du pied (N = 401)
Le pied est touché dans 6% des cas (5 à 17% selon les séries [7, 13, 15, 33]). Le
judo, les autres arts martiaux et la natation, qui se pratiquent pieds nus, sont bien sûr
les plus concernés par les lésions des pieds. Les atteintes des pieds au rugby sont
anecdotiques.
0 5 10 15 20 25
%
Judo
Sport non défini
Rugby
Natation et plongeon
Arts martiaux
Danse
Football
Tennis
Trampoline
Gymnastique
Hockeys autres
Athlétisme
Autres
Hockey sur glace
Handball
Sports < 5%
Football (114)28%
Basket (22)5%
Volley (6)1%
Jeux de balle (5)1%Gymnastique (89)
22%
Sports < 5 cas (28)7%
Trampoline (7)2%
Athlétisme (5) 1%
Equitation (13) 3%
Judo (18) 4%
Arts martiaux (5) 1%
Natation et plongeon (29) 7%
Hockey sur glace (6) 1%
Patin à glace (5) 1%
Roller (7) 2%
Ski (9) 2%
Vélo (33) 8%
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6.12. Les lésions, prises une à une
Sauf précision dans le texte, la discussion est faite sur la base des pourcentages de
lésions X par rapport au nombre total de traumatismes d’un sport donné
(histogrammes).
Par souci de clarté, les sports peu représentatifs d’une lésion donnée, car n’en
occasionnant que peu, sont regroupés dans chaque graphique sous « sport < x% »
ou « sport < x cas », signifiant par là que les sports en question occasionnent moins
de x% ou moins de x cas de cette lésion. Si cette mention n’apparaît pas, tous les
sports concernés sont présentés.
6.12.1. Fractures
Résultent de mécanismes très divers et sont évidemment de localisations très
diverses.
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6.12.1.1. Fractures des membres supérieurs (graphiques 309 et 310)
Graphique 309 – Fréquence des fractures des membres supérieurs selon le sport
(sport < 16% : sports en comptant moins de 16%)
Graphique 310 – Contribution de chaque sport aux fractures des membres
supérieurs (N = 1325)
Il s’agit, en fréquence, du 2e diagnostic (18% des diagnostics), à égalité avec les
entorses et juste derrière les hématomes et contusions. Il représente jusqu’à un tiers
des lésions suivant le sport (35% des lésions en roller)
En subdivisant le membre supérieur, nous obtenons:
0 5 10 15 20 25 30 35 40
%
Roller
Jeux de balle
Snowboard
Baseball
Judo
Arts martiaux
Badminton
Rugby
Basket
Handball
Skateboard
Patin à glace
Football
Equitation
Trottinette
Athlétisme
Danse
Sports < 16%
Football (176)13%
Skateboard (35)3%
Trottinette (14)1%
Vélo (164)12%
Jeux de balle (55)4%
Basket (132) 10%
Volley (30) 2%
Handball (18) 1%
Roller (232) 18%
Gymnastique (150) 11%
Ski (80) 6%
Snowboard (52) 4%
Sports < 10 cas (49) 4%
Equitation (47) 4%
Judo (25) 2%Hockey sur glace(11) 1%
Patin à glace (43)3%
Athlétisme (12) 1%
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6.12.1.1.1. Fractures de l’omoplate (graphiques 311 et 312)
Graphique 311 – Fréquence des fractures de l’omoplate selon le sport
Graphique 312 – Contribution de chaque sport aux fractures de l’omoplate (N = 3)
Fractures anecdotiques, elles représentent tout de même 1% des lésions observées
au judo.
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2
%
Judo
Football
Vélo
Football (1)34%
Judo (1)33%
Vélo (1)33%
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6.12.1.1.2. Fractures de la clavicule (graphiques 313 et 314)
Graphique 313 – Fréquence des fractures de la clavicule selon le sport
Graphique 314 – Contribution de chaque sport aux fractures de la clavicule (N = 76)
Lésions très fréquentes au judo ou elles représentent 13% des diagnostics, loin
devant les autres sports. Rappelons (cf. ci-dessus) que toute la ceinture scapulaire
est concernée par le judo qui est également le 1er pourvoyeur de fractures de
l’omoplate et le 3e pourvoyeur de fractures de l’humérus. En nombre absolu, c’est le
vélo qui est responsable du plus grand nombre de fractures de la clavicule (22
fractures).
0 2 4 6 8 10 12 14
%
Judo
Baseball
Arts martiaux
Skateboard
Hockey sur glace
Trottinette
Football
Snowboard
Vélo
Ski
Equitation
Roller
Patin à glace
Gymnastique
Basket
Gymnastique (7)9%
Judo (12)16%
Arts martiaux (2)3%
Hockey sur glace (3)4%
Patin à glace (2)3%
Roller (7)9%
Skateboard (5)7%
Trottinette (2)3%
Vélo (22)29%
Ski (7)9%
Snowboard (3)4%
Equitation (3)4%
Baseball (1)1%
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6.12.1.1.3. Fractures de l’humérus (graphiques 315 et 316)
Graphique 315 – Fréquence des fractures de l’humérus selon le sport
Graphique 316 – Contribution de chaque sport aux fractures de l’humérus (N = 116)
Le snowboard et l’équitation sont les plus concernés par ce diagnostic, avec
respectivement 11% et 9% de fractures de l’humérus. Il s’agit en effet de deux sports
où la chute en avant, sur les membres supérieurs, est la plus « logique ». À noter la
3e place du judo.
0 2 4 6 8 10 12
%
Snowboard
Equitation
Judo
Sport non défini
Autres
Athlétisme
Ski
Danse
Trampoline
Skateboard
Gymnastique
Roller
Vélo
Trottinette
Football
Patin à glace
Basket
Natation et plongeon
Equitation (25)21%
Skateboard (4)3%
Vélo (20)17%
Snowboard (18)16%
Ski (19) 16%
Judo (7) 6%
Roller (9) 8%
Autres (3)3%
Athlétisme (3)3%
Sports < 3 cas (8)7%
� ���
6.12.1.1.4. Fractures du radius et/ou du cubitus (graphiques 317 et 318)
Graphique 317 – Fréquence des fractures du radius et/ou du cubitus selon le sport
(sport < 5% : sports en comptant moins de 5%)
Graphique 318 – Contribution de chaque sport aux fractures du radius et/ou du
cubitus (N = 420)
Ce sont les os les plus fréquemment fracturés, représentant 31% des fractures
(autrement dit: 46% des fractures de membres supérieurs, ou 8% de toutes les
lésions). Ces fractures représentent 28% des lésions dues au roller, loin devant le
patinage sur glace (17%). Il s’agit à nouveau de deux sports où la réception sur les
mains est fréquente lors de chutes. En nombre absolu, 43% des fractures de l’avant-
bras sont dues au roller !
0 5 10 15 20 25 30
%
Roller
Patin à glace
Snowboard
Athlétisme
Danse
Skateboard
Autres
Football
Rugby
Gymnastique
Hockeys autres
Baseball
Equitation
Badminton
Trottinette
Vélo
Sports < 5%
Roller (180)43%
Skateboard (15)4%
Trottinette (5)1%
Vélo (86)20%
Ski (24) 6%
Patin à glace (37)9%
Equitation (17)4%
Autres (5) 1%
Sports < 5 cas (18) 4%
Snowboard (25) 6%
Athlétisme (8)2%
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6.12.1.1.5. Fractures du carpe (graphiques 319 et 320)
Graphique 319 – Fréquence des fractures du carpe selon le sport
Graphique 320 – Contribution de chaque sport aux fractures du carpe (N = 36)
Il s’agit dans tous les cas de fractures d’un scaphoïde. Les chiffres sont
probablement sous-estimés en raison du doute diagnostique persistant souvent lors
de la consultation d’urgence, et ce malgré les examens radiologiques.
0 1 2 3 4 5 6 7
%
Badminton
Arts martiaux
Skateboard
Roller
Trampoline
Judo
Patin à glace
Snowboard
Football
Gymnastique
Ski
Basket
Vélo
Football (5)14%
Basket (1)3%
Gymnastique (5)14%
Arts martiaux (1)3%
Patin à glace (2)6%
Roller (10)28%
Skateboard (4)11%
Vélo (2) 6%
Snowboard (1) 3%
Ski (2) 6%
Badminton (1)3%
Judo (1) 3%
Trampoline (1) 3%
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6.12.1.1.6. Fractures des métacarpiens et/ou des doigts (graphiques 321 et 322)
Graphique 321 – Fréquence des fractures des métacarpiens et/ou des doigts selon le
sport (sport < 3% : sports en comptant moins de 3%)
Graphique 322 – Contribution de chaque sport aux fractures des métacarpiens et/ou
des doigts (N = 212)
Huit des dix sports les plus touchés par ces fractures sont des sports de balle. Ces
fractures sont en effet dans la plupart des cas dues à une mauvaise réception d’une
balle ou d’un ballon.
0 5 10 15 20 25 30
%
Jeux de balle
Handball
Basket
Rugby
Arts martiaux
Badminton
Volley
Trottinette
Baseball
Football
Ski
Skateboard
Hockey sur glace
Gymnastique
Roller
Hockeys autres
Danse
Snowboard
Sports < 3%
Jeux de balle (49)23%
Gymnastique (39)18%
Roller (25)12%
Trottinette (6)3%
Vélo (28)13%
Ski (27)13%
Sports < 6 cas (38)18%
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6.12.1.2. Fractures des membres inférieurs (graphiques 323 et 324)
Graphique 323 – Fréquence des fractures des membres inférieurs selon le sport
(sport < 4% : sports en comptant moins de 4%)
Graphique 324 – Contribution de chaque sport aux fractures des membres inférieurs
(N = 401)
Tous sports confondus, elles ne représentent que 5% des diagnostics. Ce
pourcentage monte jusqu’à 18% pour le ski, loin devant la trottinette (9%)
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
%
Ski
Trottinette
Football
Trampoline
Judo
Tennis
Badminton
Snowboard
Hockey sur glace
Arts martiaux
Autres
Handball
Jeux de balle
Equitation
Gymnastique
Roller
Sports < 4%
Football (81)20%
Basket (18)4%
Gymnastique (43)11%
Vélo (33)8%
Ski (101)26%
Snowboard (10)2%
Sports < 10 cas (76)19%
Equitation (12) 3%
Roller (27) 7%
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6.12.1.2.1. Fractures du fémur (graphiques 325 et 326)
Graphique 325 – Fréquence des fractures du fémur selon le sport
Graphique 326 – Contribution de chaque sport aux fractures du fémur (N = 51)
62% des fractures du fémur sont dues au ski qui reste, avec 6% de fractures du
fémur, le sport le plus à risque pour ce diagnostic. Un ski ne se détachant pas lors
d’une chute et la torsion du membre inférieur qui s’ensuit en sont les premières
causes.
0 1 2 3 4 5 6 7
%
Ski
Autres
Judo
Equitation
Snowboard
Jeux de balle
Vélo
Football
Roller
Gymnastique
Basket
Vélo (8)16%
Ski (32)62%
Snowboard (1)2%
Autres (1)2%
Equitation (3) 6%
Gymnastique (2) 4%
Jeux de balle (1) 2%
Judo (1) 2%
Roller (2) 4%
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6.12.1.2.2. Fractures de la rotule (graphiques 327 et 328)
Graphique 327 – Fréquence des fractures de la rotule selon le sport
Graphique 328 – Contribution de chaque sport aux fractures de la rotule (N = 9)
Fractures anecdotiques souvent dues à un choc direct.
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8
%
Autres
Trampoline
Hockey sur glace
Natation et plongeon
Volley
Roller
Football
Basket
Vélo
Basket (1)11%
Volley (1)11%
Trampoline (1)11%
Roller (2)23%
Vélo (1)11%
Autres (1)11%
Natation et plongeon (1) 11%
Hockey sur glace(1) 11%
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6.12.1.2.3. Fractures du tibia et/ou du péroné (graphiques 329 et 330)
Graphique 329 – Fréquence des fractures du tibia et/ou du péroné selon le sport
Graphique 330 – Contribution de chaque sport aux fractures du tibia et/ou du péroné
(N = 180)
À nouveau, comme pour le fémur, le ski est le plus grand générateur de fracture de
la jambe, pour les mêmes raisons, auxquelles s’ajoutent les risques dus à la hauteur
et la pression de la chaussure sur le membre.
0 2 4 6 8 10 12 14
%
Ski
Trottinette
Tennis
Badminton
Snowboard
Football
Hockey sur glace
Handball
Roller
Patin à glace
Athlétisme
Trampoline
Skateboard
Basket
Gymnastique
Equitation
Vélo
Jeux de balle
Volley
Natation et plongeon
Basket (9)5%
Gymnastique (15)8%
Hockey sur glace (5)3%
Patin à glace (7)4%
Roller (23)13%
Trottinette (6)3%
Vélo (18)10%
Ski (66)37%
Snowboard (8)4%
Sports < 5 cas (23)13%
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6.12.1.2.4. Fractures du tarse (graphiques 331 et 332)
Graphique 331 – Fréquence des fractures du tarse selon le sport
Graphique 332 – Contribution de chaque sport aux fractures du tarse (N = 6)
Dues à un choc violent sur la plante du pied, elles restent peu fréquentes.
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8
%
Autres
Trampoline
Trottinette
Volley
Skateboard
Equitation
Ski
Football
Equitation (1)17%
Skateboard (1)17%
Trottinette (1)17%
Ski (2)32%
Autres (1)17%
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6.12.1.2.5. Fractures des métatarsiens et/ou des orteils (graphiques 333 et 334)
Graphique 333 – Fréquence des fractures des métatarsiens et/ou des orteils selon le
sport
Graphique 334 – Contribution de chaque sport aux fractures des métatarsiens et/ou
des orteils (N = 62)
Le judo (7% des lésions) et les autres arts martiaux (6% des lésions) sont les sports
les plus à risque, par le fait qu’ils se pratiquent pour la plupart à pieds nus et que les
chocs sont fréquents, que ce soit contre l’adversaire ou sur le sol.
0 1 2 3 4 5 6 7
%
Judo
Arts martiaux
Hockeys autres
Football
Jeux de balle
Trampoline
Gymnastique
Natation et plongeon
Equitation
Handball
Basket
Hockey sur glace
Skateboard
Snowboard
Volley
Vélo
Jeux de balle (5)8%
Gymnastique (26)42%
Arts martiaux (2)3%
Sports < 2 cas (6)10%
Trampoline (2) 3%
Equitation (4) 6%
Judo (6) 10%
Natation et plongeon (5) 8%
Vélo (6) 10%
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6.12.1.3. Autres fractures osseuses
6.12.1.3.1. Fractures du crâne et/ou des os du visage (graphiques 335 et 336)
Graphique 335 – Fréquence des fractures du crâne et/ou des os du visage selon le
sport
Graphique 336 – Contribution de chaque sport aux fractures du crâne et/ou des os
du visage (N = 170)
Elles concernent les sports où la tête est naturellement en avant donc plus à risque
lors d’un accident, comme la natation et le plongeon (5.6% de fractures de la tête) et
surtout le vélo (8%). Une plus grande constance dans le port du casque cycliste
pourrait contribuer à diminuer ce chiffre…
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
%
Vélo
Natation et plongeon
Skateboard
Trottinette
Hockeys autres
Arts martiaux
Ski
Roller
Autre
Trampoline
Equitation
Patin à glace
Gymnastique
Football
Jeux de balle
Basket
Skateboard (6)4%
Vélo (102)60%
Ski (11)6%
Sports < 5 cas (14)8%
Gymnastique (7)4%
Football (6)4%
Roller (13) 8%
Natation et plongeon (11) 6%
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6.12.1.3.2. Fractures et/ou luxations du rachis cervical (graphiques 337 et 338)
Graphique 337 – Fréquence des fractures et/ou des luxations du rachis cervical
selon le sport
Graphique 338 – Contribution de chaque sport aux fractures et/ou aux luxations du
rachis cervical (N = 11)
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
%
Arts martiaux
Natation et plongeon
Snowboard
Ski
Roller
Vélo
Gymnastique
Gymnastique (1)9%
Arts martiaux (1)9%
Roller (1)9%
Vélo (2)18%
Ski (1)9%
Snowboard (1)9%
Natation et plongeon (4) 37%
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Ces lésions sont anecdotiques. Aucune n’était accompagnée de troubles
neurologiques définitifs. Elles touchent exclusivement des adolescents entre 11 et 15
ans. Cette distribution est également retrouvée par Finch [71] qui l’explique par le
comportement plus « casse-cou » (au sens littéral du terme !) des adolescents. Les
3% de fractures cervicales rencontrées aux arts martiaux ne sont en fait qu’une seule
fracture. Trois des quatre fractures touchant des nageurs ont été faites lors d’un
plongeon: deux en tapant le fond de la piscine et une en tapant le bord. Le quatrième
nageur à reçu un plongeur sur la nuque !
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6.12.1.3.3. Fractures et/ou luxations du rachis non cervical (graphiques 339 et
340)
Graphique 339 – Fréquence des fractures et/ou des luxations du rachis non cervical
selon le sport
Graphique 340 – Contribution de chaque sport aux fractures et/ou aux luxations du
rachis non cervical (N = 27)
À nouveau, aucun trouble neurologique grave n’accompagnait ces fractures. Pour le
badminton, cf. « remarque préliminaire » de la discussion des résultats. Les quatre
fractures observées au snowboard sont un tassement dorsal, un tassement lombaire
et deux fractures du coccyx.
0 1 2 3 4 5 6 7 8
%
Badminton
Autres
Snowboard
Equitation
Natation et plongeon
Judo
Patin à glace
Volley
Gymnastique
Ski
Roller
Vélo
Badminton (1)4%
Volley (2)7%
Gymnastique (4)15%
Equitation (5)18%
Judo (1)4%
Patin à glace (2)7%
Snowboard (4)15%
Autres (2)7%
Roller (1) 4%
Vélo (1) 4%
Ski (1) 4%
Natation et plongeon (3) 11%
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6.12.1.3.4. Fractures du bassin (graphiques 341 et 342)
Graphique 341 – Fréquence des fractures du bassin selon le sport
Graphique 342 – Contribution de chaque sport aux fractures du bassin (N = 13)
Il s’agit la plupart du temps, comme dans le cas de la fracture observée en athlétisme
(sprint) ou à trottinette, d’un arrachement d’une épine iliaque antéro-inférieure.
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6
%
Athlétisme
Trottinette
Natation et plongeon
Equitation
Ski
Football
Gymnastique
Vélo
Football (3)23%
Gymnastique (2)15%
Athlétisme (1)8%Equitation (1)
8%
Trottinette (1)8%
Vélo (2)15%
Ski (2)15%
Natation et plongeon (1) 8%
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6.12.1.3.5. Fractures de côtes (graphiques 343 et 344)
Graphique 343 – Fréquence des fractures des côtes selon le sport
Graphique 344 – Contribution de chaque sport aux fractures des côtes (N = 6)
Ce sont des fractures peu fréquentes, dont les mécanismes sont très variables.
0 0.5 1 1.5 2 2.5
%
Autres
Vélo
Ski
Roller
Roller (1)17%
Vélo (3)49%
Ski (1)17%
Autres (1)17%
� ���
6.12.2. Autres lésions
6.12.2.1. Contusions et hématomes (graphiques 345 et 346)
Graphique 345 – Fréquence des contusions et hématomes selon le sport (sport <
25% : sports en comptant moins de 25%)
Graphique 346 – Contribution de chaque sport aux contusions et aux hématomes
(N = 1963)
Il s’agit de la lésion la plus fréquente, représentant 27% des lésions objectivées (28%
selon Kelm [23]). Contusions et hématomes se retrouvent invariablement en grande
quantité dans tous les sports, même si les sports où les chocs sont fréquents (rugby,
hockey, arts martiaux) sont les plus touchés.
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
%
Rugby
Hockey sur glace
Equitation
Arts martiaux
Trampoline
Handball
Gymnastique
Judo
Hockeys autres
Natation et plongeon
Football
Jeux de balle
Volley
Snowboard
Autres
Sports < 25%
Football (303)15%
Basket (140)7%
Handball (28)1%
Volley (63)3%
Jeux de balle (48)2%
Gymnastique (336)17%
Trampoline (27)1%
Patin à glace (54) 3%
Roller (138) 7%
Skateboard (20) 1%
Snowboard (44)2%
Vélo (286) 15%
Ski (130) 7%
Hockey sur glace (49) 2%
Sports < 20 cas (87) 4%
Natation et plongeon (69) 4%
Judo (29)1%
Equitation (112)6%
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6.12.2.2. Entorses (graphiques 347 et 348)
Graphique 347 – Fréquence des entorses selon le sport (sport < 15% : sports en
comptant moins de 15%)
Graphique 348 – Contribution de chaque sport aux entorses (N = 1318)
Il s’agit en fréquence du 2e diagnostic, retrouvé dans 18% des cas (31% selon la
série de Kelm [23]), juste derrière les hématomes et contusions, et à égalité avec les
fractures des membres supérieurs. Les sports les plus touchés sont la danse et les
sports de balle, c’est-à-dire les sports où les changements de directions, les
accélérations et les décélérations sont fréquents.
0 10 20 30 40 50 60
%
Danse
Volley
Basket
Handball
Tennis
Baseball
Jeux de balle
Trampoline
Athlétisme
Football
Gymnastique
Rugby
Sport non défini
Ski
Badminton
Snowboard
Sports < 15%
Football (244)18%
Basket (234)18%
Handball (28)2%
Volley (109)8%
Jeux de balle (46)3%
Gymnastique (245)19%
Snowboard (30)2%
Skateboard (21) 2%
Roller (39) 3%
Vélo (48) 4%
Ski (109) 8%
Sports < 20 cas (165) 13%
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6.12.2.3. Plaies et dermabrasions (graphiques 349 et 350)
Graphique 349 – Fréquence des plaies et dermabrasions selon le sport (sport <
10% : sports en comptant moins de 10%)
Graphique 350 – Contribution de chaque sport aux plaies et dermabrasions
(N = 1043)
Représentent 14% des lésions, ce qui place les plaies et dermabrasions à la 4e
place, derrière les contusions et hématomes, les entorses et les fractures des
membres supérieurs. Les sports les plus touchés sont les sports à haute vitesse
(comme le vélo ou le skateboard) et les sports à « projectiles durs» comme les
hockeys autres que sur glace. Dans tous les cas, notons qu’il s’agit de sports où les
protections corporelles ne sont pas monnaie courante. Par exemple, le hockey sur
0 5 10 15 20 25 30 35 40
%
Vélo
Hockeys autres
Skateboard
Natation et plongeon
Autre
Trottinette
Roller
Patin à glace
Hockey sur glace
Baseball
Tennis
Sport non défini
Sports < 10%
Roller (112)11%
Skateboard (50)5%
Vélo (532)50%
Ski (24)2%
Sports < 20 cas (116) 11%
Football (59)6%
Patin à glace (38)4%
Gymnastique (54)5%
Natation et plongeon (58) 6%
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glace, où les protections sont obligatoires, n’est touché « que » dans 15% des cas
contre 36% pour les autres hockeys. La même remarque peut être faite pour le roller
(17%) et le skateboard (32%), même si les adeptes de ce dernier font de grands
efforts depuis peu. Le cas de la trottinette est moins facilement explicable: avec 17%
de plaies, elle est au niveau du roller alors que les enfants se protégeant sont
rarissimes, voire inexistants ! Chance du débutant ?
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6.12.2.4. Traumatismes crâniens (graphiques 351 à 356)
Graphique 351 – TC traités ambulatoirement, fréquence selon le sport (sport < 5% :
sports en comptant moins de 5%)
Graphique 352 – TCC nécessitant une hospitalisation, fréquence selon le sport
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
%
Patin à glace
Sport non défini
Natation et plongeon
Trottinette
Vélo
Equitation
Badminton
Baseball
Snowboard
Roller
Judo
Skateboard
Hockey sur glace
Sports < 5%
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Vélo
Equitation
Trottinette
Patin à glace
Ski
Skateboard
Autres
Hockey sur glace
Natation et plongeon
Roller
Athlétisme
Handball
Judo
Football
Gymnastique
Basket
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Graphique 353 – Fréquence des TC et TCC selon le sport (sport < 7% : sports en
comptant moins de 7%)
Graphique 354 – Contribution de chaque sport aux TC traités ambulatoirement
(N = 364)
0 5 10 15 20 25
%
Patin à glace
Vélo
Trottinette
Equitation
Natation et plongeon
Sport non défini
Skateboard
Roller
Hockey sur glace
Ski
Badminton
Baseball
Snowboard
Sports < 7%
Football (15)4%
Gymnastique (41)11%
Equitation (19)5%
Patin à glace (40)11%
Roller (37)10%
Vélo (116)33%
Snowboard (11) 3%
Ski (17) 5%
Natation et plongeon (19) 5%
Sports < 10 cas (49) 13%
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Graphique 355 – Contribution de chaque sport aux TCC nécessitant une
hospitalisation (N = 240)
Graphique 356 – Contribution de chaque sport aux TC et TCC (N = 604)
C’est le patinage sur glace qui arrive en tête de liste, loin devant ses poursuivants
avec 23% de traumatismes crâniens ou crânio-cérébraux. Le vélo est deuxième avec
Patin à glace (11)5%
Roller (20)8%
Vélo (113)47%
Ski (23)10%
Sports < 10 cas (33)14%
Equitation (20) 8%
Gymnastique (10) 4%
Football (10) 4%
Vélo (229)39%
Snowboard (11)2%
Patin à glace (51) 8%
Equitation (39) 6%
Roller (57) 10%
Trottinette (13) 2%
Skateboard (14) 2%
Hockey sur glace (10) 2%
Football (25) 4%
Natation et plongeon (26) 4%
Sports < 10 cas (25) 4%
Ski (40) 7%
Basket (13) 2%
Gymnastique (51) 8%
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18% de TC et de TCC. À noter que le hockey sur glace, sport proche du patinage sur
glace mais où le casque est de rigueur, n’en compte que 9% ! ! Notons tout de même
que cette comparaison est plus qu’approximative, les hockeyeurs étant souvent des
patineurs confirmés et expérimentés.
En étudiant uniquement les TCC nécessitant une hospitalisation, donc à priori les
plus graves, on note que le vélo, l’équitation et la trottinette, sports où la vitesse est
un facteur de risque, arrivent aux premières places, cette fois devant le patinage.
Hormis à vélo où le port du casque se généralise lentement mais progressivement, il
s’agit de sports où la protection de la tête est peu utilisée ou, comme dans le cas de
la bombe d’équitation, est souvent mal attachée, se détachant lors de la chute [72,
73].
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6.12.2.5. Déchirures et élongations musculaires (graphiques 357 et 358)
Graphique 357 – Fréquence des déchirures et élongations musculaires selon le sport
Graphique 358 – Contribution de chaque sport aux déchirures et élongations
musculaires (N = 123)
Comme pour les entorses, les sports les plus touchés sont ceux où les démarrages
brusques et les changements de direction sont prédominants, comme l’athlétisme,
les sports de raquettes et la danse.
0 2 4 6 8 10 12
%
Sport non défini
Danse
Athlétisme
Tennis
Badminton
Trampoline
Gymnastique
Natation et plongeon
Football
Judo
Hockey sur glace
Basket
Volley
Equitation
Roller
Ski
Skateboard
Snowboard
Jeux de balle
Patin à glace
Football (23)19%
Basket (8)7%
Gymnastique (41)32%
Sports < 5 cas (26)21%
Athlétisme (6) 5%
Roller (6) 5%
Ski (5) 4%
Natation et plongeon (8) 7%
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6.12.2.6. Arthrites réactionnelles et tendinites (graphiques 359 et 360)
Graphique 359 – Fréquence des tendinites et arthrites réactionnelles selon le sport
(sport < 1% : sports en comptant moins de 1%)
Graphique 360 – Contribution de chaque sport aux tendinites et arthrites
réactionnelles (N = 79)
Ces deux types de lésions ont été fusionnés dans notre étude en raison du certain
nombre de points communs qu’elles ont, que ce soit par la notion de surcharge
locale qui y mène ou par leurs points communs cliniques qui rendent parfois le
diagnostic différentiel difficile.
0 5 10 15 20 25 30
%
Sport non défini
Tennis
Badminton
Athlétisme
Danse
Hockeys autres
Natation et plongeon
Ski
Gymnastique
Trampoline
Volley
Basket
Sports < 1%
Football (9)11%
Basket (6)8%
Gymnastique (14)18%
Athlétisme (7)9%Ski (8)
10%
Sport non défini (5)6%
Sports < 5 cas (25)32%
Natation et plongeon (5) 6%
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En effet, à côté des traumatismes aigus, il existe une pathologie traumatique
retardée, liée soit à des micro-traumatismes répétés, soit à du surentraînement. Elle
va se manifester de différentes manières selon le sport pratiqué et l’âge de l’enfant :
tendinites, insertionites, fractures lentes, nécroses osseuses (ostéochondroses),
voire troubles hormonaux. Une de leurs caractéristiques communes est de voir
apparaître une douleur chez un sportif en l’absence de traumatisme unique et
identifiable. De ce fait, il est très difficile dans le cadre d’une étude épidémiologique
lésionnelle d’associer une pratique à une lésion de surcharge, à moins qu’elle ne se
soit présentée en urgence comme résultant spécifiquement d’un type de sport.
Les tendinites et arthrites réactionnelles représentent 27% des lésions dans les
sports qui ont été notés (sur la base de données) comme « non définis », ce qui
montre bien le caractère sub-aigu ou chronique de ces lésions micro-traumatiques,
qui ne peuvent la plupart du temps pas être mises en relation avec une activité
sportive précise. Avec respectivement 13% et 12% des lésions, le tennis et le
badminton sont tout de même très touchés.
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6.12.2.7. Luxations d’un membre (graphiques 361 et 362)
Graphique 361 – Fréquence de luxations de membres selon le sport
Graphique 362 – Contribution de chaque sport aux luxations de membres (N = 71)
Les luxations sont rares chez l’enfant en général. En ce qui concerne le sport, elles
sont peu fréquentes, représentant, suivant le sport, au maximum 4% des lésions.
Beaucoup sont associées à des fractures et ont été, comme vu précédemment,
classées comme telles, ce qui explique en partie leur petit nombre.
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5
%
Trampoline
Judo
Gymnastique
Hockey sur glace
Autre
Natation et plongeon
Patin à glace
Volley
Snowboard
Football
Roller
Ski
Jeux de balle
Basket
Vélo
Football (9)13%
Gymnastique (21)30%
Roller (6)8%
Vélo (7)10%
Ski (5)7%
Sports < 5 cas (23)32%
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6.12.2.8. Lésions abdominales internes (graphiques 363 et 364)
Graphique 363 – Fréquence des lésions abdominales internes selon le sport
Graphique 364 – Contribution de chaque sport aux lésions abdominales internes
(N = 35)
Le badminton est vraisemblablement sur-représenté ici (cf. « remarque préliminaire »
de la « discussion des résultats »). Fixons donc à nouveau notre intérêt (cf.
commentaires du chapitre 6.11.2.4.) sur le ski, le vélo et l’équitation qui, en nombre
absolu, génèrent à eux trois 61% des lésions abdominales internes.
0 1 2 3 4 5 6 7
%
Badminton
Equitation
Skateboard
Autres
Ski
Trottinette
Snowboard
Vélo
Football
Gymnastique
Roller
Football (3)9%
Gymnastique (2)6%
Equitation (6)17%
Roller (1)3%
Skateboard (3)9%
Trottinette (1)3%
Vélo (7)19%
Ski (9)25%
Snowboard (1)3%
Autres (1)3%
Badminton (1)3%
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6.12.2.9. Infections secondaires à un traumatisme (graphiques 365 et 366)
Graphique 365 – Fréquence des infections secondaires à un traumatisme selon le
sport
Graphique 366 – Contribution de chaque sport aux infections secondaires à un
traumatisme (N = 19)
Il s’agit de plaies négligées et surinfectées. Les sports grands pourvoyeurs de plaies
sales (vélo, roller) sont logiquement bien représentés ici.
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
%
Arts martiaux
Roller
Jeux de balle
Vélo
Football
Basket
Football (4)21%
Basket (1)5%
Jeux de balle (1)5%
Arts martiaux (1)5%
Roller (5)26%
Vélo (7)38%
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6.12.2.10. Ostéochondroses (graphiques 367 et 368)
Graphique 367 – Fréquence des ostéochondroses selon le sport
Graphique 368 – Contribution de chaque sport aux ostéochondroses (N = 17)
Il est difficile voire impossible de mettre en relation directe ces lésions avec une
activité sportive précise. Leurs relations avec le sport n’est pourtant plus à
démontrer. A titre indicatif la plus commune d’entre elles, la maladie d’Osgood-
Schlatter, affecte 20 à 30% des enfants sportifs [74]. Dans le doute, et comme vu
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4
%
Trampoline
Judo
Football
Gymnastique
Ski
Basket
Football (6)35%
Basket (1)6%Gymnastique (6)
35%
Trampoline (1)6%
Judo (1)6%
Ski (2)12%
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plus haut, nous avons décidé de prendre en compte les ostéochondroses
directement en relation avec la plainte du patient. Il est pourtant important de préciser
ici que si la douleur motivant la consultation est apparue durant la pratique d’un sport
en particulier, l’ostéochondrose impliquée a très bien pu se développer suite à la
pratique d’une autre activité.
Dans notre série, il s’agit de 16 maladies d’Osgood-Schlatter, qui traduisent
l’incapacité du système portant à s’adapter aux sauts [8] et d’une maladie de
Scheuermann.
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6.12.2.11. Ruptures tendineuses (graphiques 369 et 370)
Graphique 369 – Fréquence des ruptures tendineuses selon le sport
Graphique 370 – Contribution de chaque sport aux ruptures tendineuses (N = 10)
Lésions anecdotiques, probablement en raison de la fragilité osseuse relative chez
l’enfant, dont il découle plus volontiers des fractures-arrachements que des ruptures
tendineuses. Elles représentent au maximum deux cas par sport.
0 1 2 3 4 5 6 7
%
Badminton
Equitation
Basket
Football
Gymnastique
Roller
Vélo
Badminton (1)10%
Football (2)20%
Basket (2)20%
Gymnastique (2)20%
Equitation (1)10%
Roller (1)10%
Vélo (1)10%
� ���
6.12.2.12. Lésions thoraciques internes (graphiques 371 et 372)
Graphique 371 – Fréquence des lésions thoraciques internes selon le sport
Graphique 372 – Contribution de chaque sport aux lésions thoraciques internes
(N = 10)
Il s’agit de 8 contusions pulmonaires, de 2 épanchements pleuraux, d’un
pneumothorax et d’une atélectasie. Comme pour l’abdomen, le ski, le vélo et
l’équitation, sport à hautes vitesses, sont, en nombre absolu, aux premières loges,
avec cette fois 80% de toutes les lésions thoraciques internes à eux trois ! Notez en
outre que les lésions associées sont nombreuses: 70% des patients admis pour une
lésion thoracique interne entrent dans la définition du polytraumatisé.
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8
%
Autres
Equitation
Natation et plongeon
Ski
Vélo
Equitation (3)30%
Vélo (3)30%
Ski (2)20%
Autres (1)10%
Natation et plongeon (1) 10%
� ���
6.12.2.13. Brûlures (graphiques 373 et 374)
Graphique 373 – Fréquence des brûlures selon le sport
Graphique 374 – Contribution de chaque sport aux brûlures (N = 4)
Les deux skieurs concernés avaient un coup de soleil. Le cavalier a été brûlé à la
main par le retrait rapide d’une corde qu’il tenait. Le 4e est un adepte du motocross
qui s’est brûlé avec son pot d’échappement.
0 0.5 1 1.5 2 2.5
%
Autres
Equitation
Ski
Equitation (1)25%
Ski (2)50%
Autres (1)25%
� ���
6.12.2.14. Syndromes de loge (graphiques 375 et 376)
Graphique 375 – Fréquence des syndromes de loge selon le sport
Graphique 376 – Contribution de chaque sport aux syndromes de loge (N = 2)
On note deux cas isolés en 11 ans, apparus au lendemain d’une fracture tibiale dans
le premier cas, suite à une fracture de l’avant-bras dans l’autre (le plâtre avait été
circularisé d’emblée, ce qui est une faute de l’art chez l’enfant). Dans les deux cas, il
s’agissait d’un accident de ski. Les graphiques 375 et 376, malgré leur relative
inutilité, sont présentés par souci d’égalité.
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4
%
Ski
Ski (2)100%
� ���
6.12.2.15. Dissections artérielles (graphiques 377 et 378)
Graphique 377 – Fréquence des dissections artérielles selon le sport
Graphique 378 – Contribution de chaque sport aux dissections artérielles (N = 1)
Un seul cas de dissection artérielle a été recensé. Il s’agit d’un cycliste ayant
violemment tapé son aisselle sur son guidon, avec dissection incomplète de l’artère
humérale. Les graphiques 377 et 378, malgré leur relative inutilité, sont présentés
par souci d’égalité.
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07
%
Vélo
Vélo (1)100%
� ��
6.12.3. Polytraumatismes (graphiques 379 et 380)
Graphique 379 – Fréquence des polytraumatismes selon le sport
Graphique 380 – Contribution de chaque sport aux polytraumatismes (N = 30)
Ils représentent 30 cas (0.44%). Ce pourcentage est bien en dessous de celui des
autres séries (2.7 à 7.7% [12, 13, 15]), ce qui peut s’expliquer par une définition
beaucoup plus sévère du polytraumatisme dans notre étude. Ils concernent bien sûr
les sports où les chutes se font à haute vitesse, comme l’équitation, le cyclisme, le
roller et le ski, ainsi que les sports de montagne (ski à nouveau, mais également
escalade, parapente et spéléologie).
100%
100%
14.3%
3.0%
1.0%
0.8%
0.7%
0.1%
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
%
Parapente (1)
Spéléo (1)
Escalade (1)
Equitation (7)
Ski (5)
Roller (5)
Vélo (9)
Gymnastique (1)
Equitation (7)23%
Roller (5)17%
Vélo (9)31%
Ski (5) 17%
Spéléo (1) 3%Gymnastique (1)
3%
Parapente (1) 3%
Escalade (1) 3%
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6.13. Résultats: les points à retenir (tableaux 3 à 5)
Sports les plus
représentés
Organes les plus touchés
pour ce sport
Lésions les plus
fréquentes pour ce sport
Visage Plaies
Vélo Crâne Hématomes et contusions
Genou, avant-bras Fract. membres supérieurs
Cheville Hématomes et contusions
Gymnastique Main Entorses
Pied Fract. membres supérieurs
Main Hématomes et contusions
Football Poignet Entorses
Genou Fract. membres supérieurs
Avant-bras Fract. membres supérieurs
Roller Main Hématomes et contusions
Visage Plaies et dermabrasions
Main Entorses
Basket-ball Cheville Hématomes et contusions
Genou Fract. membres supérieurs
Genou Hématomes et contusions
Ski Jambe Entorses
Main Fract. membres inférieurs
Tableau 3 – Récapitulatif: lésions les plus fréquentes et sites les plus touchés pour
les six sports occasionnant le plus de traumatismes
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Lésions les plus
fréquentes
Sports les plus
fréquemment rencontrés
(nombre absolu de cette
lésion dans un sport
donné)
Sports les plus
fréquemment touchés
(pourcentage de cette
lésion pour un sport
donné)
Gymnastique Rugby
Football Hockey sur glace
Hématomes et
contusions Vélo Équitation
Roller Roller
Football Jeux de ballon
Fractures des membres
supérieurs Vélo Snowboard
Gymnastique Danse
Football Volley-ball
Entorses
Basket-ball Basket-ball
Vélo Vélo
Roller Autres hockeys
Plaies et dermabrasions
Football Skateboard
Vélo Patinage sur glace
Roller Vélo
TC et TCC
Patinage sur glace Trottinette
Ski Ski
Football Trottinette
Fractures des membres
inférieurs Gymnastique Football
Tableau 4 – Récapitulatif: les sports les plus concernés par les six lésions les plus
fréquemment rencontrées, toutes localisations confondues
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Localisations les plus
fréquentes
Sports les plus
fréquemment rencontrés
(nombre absolu de cette
localisation dans un
sport donné)
Sports les plus
fréquemment touchés
(pourcentage de cette
lésion pour un sport
donné)
Basket-ball Handball
Football Jeux de ballon
Main
Volley-ball Volley-ball
Vélo Autres hockeys
Roller Vélo
Visage
Gymnastique Skateboard
Vélo Patinage sur glace
Roller Natation
Crâne
Gymnastique Trottinette
Roller Roller
Vélo Patinage sur glace
Avant-bras
Football Snowboard
Football Ski
Ski Athlétisme
Genou
Vélo Danse
Gymnastique Danse
Football Badminton
Cheville
Basket-ball Tennis
Tableau 5 – Récapitulatif: les sports les plus concernés par les six localisations les
plus fréquemment rencontrées, toutes lésions confondues
� ���
7. Conclusion
Chaque sport occasionne des lésions dont le type et la localisation lui sont propres et
qui permettent dans la plupart des cas d’en reconnaître le mécanisme lésionnel et de
déterminer des stéréotypes.
Les programmes s’appuyant sur une analyse épidémiologique ont fait la preuve de
leur efficacité. Une meilleure connaissance des lésions occasionnées par chaque
sport devrait permettre le développement de programmes de prévention mieux
adaptés. Ils doivent associer le plus grand nombre de partenaires possibles, issus de
tous les milieux (parents, éducateurs, enseignants, pédiatres, chirurgiens pédiatres,
professionnels de santé de l’enfant, épistémologistes, police et gendarmerie,
urbanistes, architectes, responsables de l’aménagement urbain, etc) [75] et passer
par une information de ceux-ci et des principaux concernés: les enfants eux-mêmes.
Ces programmes de prévention doivent non seulement éviter des lésions aiguës
(fractures, entorses, etc.) mais également fournir aux personnes concernées un
enseignement permettant à l’enfant, notamment en cas d’entraînement intensif lors
de sport de compétition, d’éviter des lésions chroniques comme des douleurs
dorsolombaires ou une ostéochondrose [76].
Parmi les moyens de prévention existants, mentionnons l’existence de brochures
d’informations éditées par le BPA. En 2001 par exemple a été diffusé un fascicule,
parrainé par une marque de roller et par une assurance, détaillant les meilleurs
moyens de se protéger en roller (casque, genouillères, etc.), expliquant entre autres
les techniques de freinage et de chute à maîtriser, le tout assorti d’un concours [77].
Le BPA édite également une documentation à l’adresse des divers milieux intéressés
par le sport de l’enfant, notamment concernant la sécurité pour la planification, la
construction et l’exploitation des salles de sport et des murs d’escalade. De plus, des
articles sur le sujet paraissent régulièrement dans la presse populaire. Par exemple,
le Dr Michel Cauderey, pédiatre, a pu s’exprimer en mars 2004 dans un article du
journal Coopération intitulé « le sport n’apporte rien avant quatre ans » [78]. Puis, en
avril 2005, ce journal édite un article sur le port de protections à roller, citant des
chiffres du BPA, en donnant de plus leur site internet, pour plus de renseignements
[79]. De même, en juin 2003, l’hebdomadaire Construire a édité un article intitulé « le
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sport peut être dangereux », dans lequel divers experts, dont le Dr Rainer Bielinsky,
médecin du sport, et Gilles Chardonnens, maître d’éducation physique, donnent leur
avis [80]. Dans ces trois articles, la pratique d’un sport adapté à l’enfant est
encouragée. De plus, dans le dernier, plusieurs notions comme la modération de
l’effort, la fatigue à certaines périodes de l’année en raison de la surcharge scolaire
et les risques augmentés d’accidents y faisant suite sont développés.
À nouveau, comme déjà vu en introduction, ces programmes sont limités dans le
temps et dans l’espace. Nous proposons aux septiques de se procurer une copie de
l’article de Thillaye du Boullay [7] et de tenter une comparaison entre sa série,
étudiée à Toulouse en 1984, et la nôtre. Ils se rendront rapidement compte que
souvent une simple comparaison entre ses résultats et les nôtres est tout simplement
impossible, des sports courants là-bas comme le rugby étant quasi inexistants à
Lausanne, et des sports comme la trottinette ou le roller ne revêtant qu’une
importance minime dans son étude (question de mode uniquement ou problème
également géographique?) alors qu’ils arrivent aux premières places dans la nôtre.
Seuls les 2/3 des enfants sortent totalement indemnes d’un accident. La
traumatologie de l’enfant est grevée d’un taux de séquelle variant entre 1 et 8%. Ces
programmes ont donc deux buts principaux:
- diminuer le nombre de traumatismes dus au sport
- limiter leur gravité
� ���
À ces deux buts principaux s’ajoute une raison financière. Le BPA a calculé qu’en
1999 les accidents de sport avaient occasionné en Suisse des coûts directs
(prestations médico-techniques d’urgences, séjour hospitalier, réhabilitation
fonctionnelle, frais administratifs, dommages matériels, etc) de 1.1 milliard de francs.
Les coûts indirects (manque à gagner, retard scolaire, perte de gain des proches,
séquelles physiques et psychiques) ont été évalués à 2.3 milliards de francs.
Figure 3 – Les coûts indirects: la partie immergée de l’iceberg (d’après O. Reinberg)
On peut énoncer un certain nombre de facteurs prédisposant à un accident sportif,
comme une préparation physique insuffisante, une mauvaise connaissance des
techniques, des terrains de jeu dangereux ou inappropriés, un équipement mal
adapté ou dont l’utilisation est mal connue de l’enfant, une mauvaise formation des
entraîneurs, des règlements inadéquats ou trop laxistes, un manque de surveillance,
les conditions météorologiques, etc. [81]. Ces différents facteurs interviennent de
manière plus ou moins importante selon le sport. Pour des sports comme le volley-
ball ou le basket-ball où un choc entre une main et le ballon est à la base de la
plupart des traumatismes, la technique va prédominer. Pour un sport comme le roller
ou la trottinette, les « éléments extérieurs » sont par contre aux premières loges.
Certains auteurs [82, 83] divisent les risques en « extrinsèques » et « intrinsèques ».
Les facteurs de risque extrinsèques sont liés au sport pratiqué et à l’environnement
dans lequel il est pratiqué. Les risques intrinsèques comprennent les caractéristiques
biologiques, le sexe, l’âge et le stade de développement d’un enfant ou d’un
Coûts indirects
?
Coûts directs
� ���
adolescent, qui vont le prédisposer à la pratique d’un sport plutôt qu’à celle d’un
autre. D’après Bensahel [8] l’architecture d’un enfant est évolutive. Il y a une
chronologie traumatique en fonction des proportions du corps mais aussi de la
cinétique de fusion des plaques de croissance. N’importe quoi ne se casse pas
n’importe quand !
Ces principes sont repris par Vittoz [31] qui considère comme un risque
supplémentaire la grande dispersion anthropométrique, l’hétérogénéité qui peut se
rencontrer, en ce qui concerne le sport scolaire, au sein d’une classe et qui rend
difficile la pratique d’un même sport par tous les élèves. Il ajoute à ces facteurs le
comportement de l’enfant qu’il définit comme étant le facteur imprévisible d’un
accident, par opposition aux deux premiers. S’ajoute à ces différences le stade de
développement moteur dans lequel se trouve l’enfant, qui non seulement évolue
avec l’âge, mais pourra être très variable dans une classe d’âge donnée [84]. Ce
développement, intéressant l’adresse, l’équilibre, la vitesse d’exécution, la
latéralisation ou les mouvements complexes va intervenir de manière logique dans
les risques et les modalités des accidents de l’enfant. Cette notion rejoint d’ailleurs
par plusieurs points celle de Vittoz.
Comme énoncé dans l’introduction, nous n’avons pas fait de différence entre « vélo »
et « cyclisme », ou entre « piscine » et « natation » [7]. En effet, le « vélo » est à
l’enfant ce que le « cyclisme » est à l’adulte. L’enfant doit, à vélo comme dans toute
activité, intégrer simultanément une grande quantité d’informations nouvelles
(matériel, équilibre, vitesse, terrain, obstacles, autres sportifs, etc) qu’il ne maîtrise
pas encore spontanément et qui rendent l’effort et le risque non négligeables quel
que soit son niveau.
D’après Piaget [85], l’enfant a deux modes d’apprentissage: par tâtonnement et par
imitation.
L’apprentissage par tâtonnement entend que l’enfant doit faire ses propres
expériences, donc inévitablement ses propres erreurs, afin de progresser. Chaque
progrès cognitif mène à la phase suivante. Avec la pratique d’un sport, l’enfant est
directement plongé dans un univers dont les règles ne sont pas toujours adaptées à
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son niveau ou à son développement psychique ou moteur, et où l'erreur est par
conséquent souvent synonyme d’accident.
Dans l’apprentissage par imitation, l’enfant progresse en copiant les gestes et le
comportement d’un adulte ou d’un enfant plus expérimenté. Cet apprentissage
découle directement de l’image que l’enfant perçoit. Son futur comportement sportif
dépend ainsi du modèle que cette personne offre (protections, comportement à
risque, mise en danger, etc). Les sportifs d’élites, par l’image qu’ils renvoient dans
les manifestations sportives ou les médias (télévision, journaux spécialisés), sont
directement concernés par ce problème.
De plus, dans notre société moderne, de nouveaux facteurs interviennent, de
nouveaux schémas de vie inspirés du cinéma, de la télévision, des magazines, de la
publicité, d’internet et des jeux vidéo, bref, de la vie de tous les jours. Ce monde,
créé de toutes pièces par les médias, peut devenir difficile à distinguer du vrai. Il
valorise la performance. L’exploit et le plaisir sont les seuls buts à atteindre. C’est le
monde de l’extrême, du surf, du snowboard hors-pistes, de l’absence de peur face au
danger, un monde « fun » dans lequel on repousse constamment ses limites et dans
lequel on ose tout faire, un univers qui fait plus que jamais l’éloge de la jeunesse, de
la beauté, de la liberté. Des olympiades de sports extrêmes (X-games) existent
depuis plusieurs années et sont retransmises en partie à la télévision. Les jeux vidéo
montrent une image du sport totalement irréelle où les skateurs sautent d’un
immeuble à l’autre à une vitesse vertigineuse et où les snowboardeurs sont des
surhommes capables d’exécuter les plus incroyables figures au péril de leur vie. Et il
n’y a pas de blessés quand ils tombent ou percutent une voiture: le jeu
recommence… Un enfant ou un adolescent ouvrant simplement les yeux sur le
monde qui l’entoure aura logiquement envie de leur ressembler en faisant la même
chose ! Il semble très logique de dire qu’un adolescent qui a conscience des risques
encourus lors de la pratique d’un sport a moins d’accidents que celui qui ne les
connaît pas [86]. Les jeux vidéo et les médias ne semblent pas faire grand-chose
dans ce sens.
En travaillant avec les différents partenaires énoncés au début de ce chapitre, nous
devrions pouvoir minimiser, et c’est le but de cette étude, les facteurs de risques
extrinsèques et corriger les risques dits intrinsèques afin d’atteindre un niveau de
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« risque acceptable » [83], ceci tout en prouvant aux enfants et aux adolescents que
« plus sûr » n’est pas synonyme d’ « ennuyeux » [83] et que porter un casque sur sa
trottinette ou des protège-poignets en snowboard ne signifie pas qu’on est un
débutant ou qu’on est nul, au contraire ! Les casques cyclistes et les bombes
d’équitations ont fait leurs preuves [51, 73, 74]. Un casque cycliste diminue le
nombre de traumatismes de la tête et du visage de quasiment 70% [35, 36]. En
portant des protège-poignets, des coudières et des genouillères, les skateurs et
roller-skateurs diminuent le risque de blessure du poignet, du coude et du genou de
respectivement 87, 82 et 32% [87]. Les sportifs de compétition ont souvent la
protection maximale, même si les cyclistes professionnels, malgré de fréquents
accidents graves, peinent malheureusement à montrer l’exemple ! En Suisse en
2000, d’après les chiffres du BPA, seuls 28% des cyclistes de 0 à 14 ans portaient un
casque. Ce chiffre passait même à 14% entre 15 et 29 ans avant de remonter à 23%
entre 30 et 44 ans.
Cette notion de « sécurité pour plus de fun », nous l’avons vu plus haut, est très bien
acceptée par les adeptes lausannois du roller qui montrent, par le port d’un casque,
de genouillères et de coudières, qu’ils frôlent constamment le danger et qu’ils font
partie des « pros ». Ce principe qui classe dans l’élite celui qui porte un équipement
protecteur s’applique également depuis peu aux snowboardeurs mais a beaucoup de
peine à se généraliser aux autres sports, notamment au ski et à la trottinette. Elle est
même totalement inexistante en ce qui concerne le patinage sur glace, triste
vainqueur de sa catégorie avec un quart de traumatismes crâniens ! Notons tout de
même qu’il existe certaines pratiques sportives comme la natation (52% de lésions
de la tête et du cou) où il serait, cela va de soi, utopique et saugrenu d’imaginer
introduire son utilisation. Mais le port d’un casque a aussi un revers de médaille : à
ski et à snowboard, même si deux études montrent que le port du casque peut
réduire le risque de lésions de la tête de 29 à 56% [88, 89], d’autres, dont celle de
Deibert [48], tendraient même à montrer, dans le cas du ski, que le port d’un casque
trop lourd augmenterait le risque de lésions de la colonne cervicale en cas de chute.
Il a également été suggéré que le port d’un casque lors de la pratique de sports
comme le hockey sur glace entraîne, par le sentiment de sécurité qu’il procure, un
comportement plus agressif et dangereux [90]. Autre revers de la médaille, au
football cette fois: les crampons permettent une diminution des chutes par une
meilleure adhérence, sur surface herbeuse notamment. Mais ils peuvent stopper les
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rotations et les changements de direction secs, tout en augmentant le risque de
blessure pour l’adversaire [91].
Il y a quantités d’autres améliorations à apporter à la pratique sportive de l’enfant et
de l’adolescent. L’utilisation d’un matériel adapté à l’enfant semble capitale,
notamment pour un sport comme le ski, qui a connu durant ces dernières années
une évolution technique dont l’efficacité a été démontrée [48]. Un enseignement par
un professionnel pourrait également être efficace sur le nombre de traumatismes,
dans le cas à nouveau d’un sport comme le ski où le taux d’accidents est plus élevé
chez les débutants [92].
La pratique de la boxe et du full-contact (où la perte de connaissance de l’adversaire
est le but recherché, même s’il existe des règles assouplies pour les enfants) devrait,
elle, être franchement déconseillée [93], au profit d’arts martiaux plus « doux »
comme le type de karaté appelé uechi ryu où aucun coup n’est réellement porté, et
où la force, la souplesse, la concentration et la confiance en soi de l’enfant sont au
premier plan et qui n’a occasionné aucune blessure significative lors de l’étude de
Zetaruk et al. [94].
Une question persiste pourtant: doit-on privilégier la prévention des accidents d’un
sport comme le football où les accidents sont nombreux mais peu graves ou ceux
d’un sport comme l’équitation, moins nombreux mais engendrant des lésions
beaucoup plus conséquentes ?
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adolescents. Accid Anal Prev 2000; 32 (3): 421-5.
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9. Annexes
Annexe 1 - Base de donnée utilisée
Nom Prénom D.N. D.N. Sexe M F
Origine Origine Prof père Prof père Stuation fam
ZIP Ville Tel TelAdresse
Date entrée Date entrée Heure Date accident Date acc Heure accident
Localité Localité accident Service Admission Service admissionLieu admission
Transp Transport Code acc Code accidentTransfert Transfert
Type accident Type accident Lieu Lieu accident
Sport Sport Circulation Circulation Casque CasqueVéhicule heurtant
Jeu Jeu A.P.: A.P.:
Circonst Circonstances
Diagnostic Diagnostic
Traitement Traitement
Rx Plâtre Plâtre Anesthésie Suite Suite Date sortieRx Anesth
Hop Ext. Med Ext. Entrée parHop Ext. Med Ext. Entrée par
Provenance rechercherechercheProvenance
diagn statdiagn stat
AssistantAssistant
Type act de sportType act de sport
age accidentage accident
délai arrivée j.délai arrivée j.
code diag pour statcode diag pour stat intitulé code stat intitulé code stat
tritri
tri doublonstri doublons
velovelo
lits superposéslits superposés