eclairs

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ÉCLAIRS Crédit photo © Robert Doisneau

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Pièce/concert/danse www.mesdames-a.fr

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Page 1: ECLAIRS

ÉCLAIRS

Cré

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Page 2: ECLAIRS

La Compagnie Mesdames Aprésente

. Éclairs .

Théâtre interdisciplinaireMuusique / Danse

Tout publicdurée envisagée 1h45

Alice Tabart / 06-30-62-07-38 / [email protected] MESDAMES A

www.mesdames-a.fr

Page 3: ECLAIRS

. Éclairs .Équipe

Écriture, mise en scène & costumes / Alice Tabart

Interprétation / Simon Giesbert, Coline Lubin, Elsa Sanchez & deux musiciens.

Scénographie / Claire BalerdiConstruction / Emmanuel Borgetto

Création maquillage / Christine Serrano

Chorégraphies / Elsa Sanchez

Création musicale / Simon Giesbert, Alice Tabart & deux musiciens.

Création lumière / Serena Andreasi

Stagiaires / Pauline Lattaque (production), Salomé Michaux (assistanat mise en scène).

ProductionUne production de la Compagnie Mesdames A.

Informations pratiques

Compagnie Mesdames A23 Avenue Lamartine31620 Labastide Saint Sernin

0630620738

[email protected]

www.mesdames-a.fr

n° licence : 2-1050123n° siret : 539 558 304 00017

Page 4: ECLAIRS

Présentation

Éclairs

Le temps d’un éclair, que peut-on faire ?

Le temps d’une vie, quelle lumière peut encore jaillir ?

Le temps d’un spectacle, regarder en face les plaisirs qui surgissent entre ciel et terre.

Protégée dans le cocon des mots, cette pièce musicale et visuelle se place dans

l’intimité entre une très jeune femme et une très vieille femme.

On y croise leurs amants à l’abri dans leurs décors,

on y raconte leurs plus forts moments de vie,

on y réalise leurs envies inavouées.

Entre chaque cri de l’orage,

au gré des facéties musicales qui rythment le récit,

tout change de couleur.

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Scénographie envisagée

L’espace est travaillé en partenariat avec Claire Balerdi, plasticienne et metteuse en scène

issue des Beaux-arts, reconnue pour son travail scénographique au sein du Collectif

Cocktail.

Pour l’heure, nous ne savons pas encore si nous optons pour une mise en jeu bifrontale

ou frontale.

Le dispositif bifrontal nous permettrait de mettre en valeur les décharges d’énergie entre

un espace intime, théâtral et un espace spectaculaire, musical et chorégraphique.

Pourtant, nous ne sommes pas sûres de vouloir cloisonner aussi fermement nos espaces:

dans la pièce tout est en mouvement, se transforme, se répond, se construit, dans un

déroulé organique et fluide... Une forme de circularité frontale n’est donc pas à exclure.

Nous envisageons l’espace autour de deux axes : il doit être ludique et onirique.

Notre travail prend donc le chemin d’une scénographie évolutive et dynamique aux

matériaux à la fois bruts et chaleureux.

Voici un exemple du champs lexical utilisé : cocon, forêt, terrestre/céleste, forain,

patiné, bois, voiles, or, lumineux/obscur, nébuleux, aérien, rassurant, clair, piste...

Nous joignons dans les pages suivantes quelques influences plastiques évoquées lors de nos recherches.

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Inspirations

William Forsythe - Scattered Crowd

Daniel Wurtzel - Pas de deux

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Ana Mendieta

Sølve Sundsbø – Invitation to the Dance

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Entretien avec Alice Tabart

Votre dernière pièce questionnait le rapport entre acteur et spectateur dans notre monde contemporain, à quoi nous attendre avec cette nouvelle création ? Cette précédente création, SPECTATEUR(S), est entièrement tournée vers des enjeux extérieurs : il y est question d’action ou de réaction. Au fil du travail de plateau, j’ai réalisé à quel point le moteur est le plus souvent intime : de là est née l’envie d’explorer ces liens fragiles et beaux qui nous tiennent debout. Envie, aussi, d’écrire une ode à la vie.

Vos précédentes pièces étaient déjà dans cette célébration dynamique du spectacle vivant... Oui, bien-sûr, mais, sous couvert de fables, voire de farces, nous y avons exploré des aspects du monde extrêmement agressifs et intrusifs. Aspects qui nous ont sautés au visage au fur et à mesure des tournées et des actualités. Avec Éclairs, nous travaillons sur deux autres forces prodigieuses de la scène : sa faculté réconciliatrice et simultanément cette façon qu’a le théâtre d’exacerber chaque action singulière, de tirer de chaque événement une émotion, un sens, un plaisir.

Pourquoi intégrer ces autres arts que sont la musique (omniprésente), la danse et les arts plastiques ? Il s’agit vraiment d’une écriture plurielle, aucun des arts n’est accessoire ou au service d’un autre. Les musiciens ont la même fonction, essentielle, qu’un chœur antique : ils commentent, créent des respirations, proposent et participent lorsqu’ils le jugent bon. La musique et la danse donnent une autre dimension au récit de la vieille femme, elles donnent du recul. Un recul festif et espiègle. La plasticité de la scénographie et des costumes va aussi dans le sens de l’ouverture de l’ l’imaginaire, mais cette fois-ci, moins pour son aspect ludique que pour ses enjeux oniriques et fantasmatiques. Nous ne sommes pas face à une reconstitution réaliste de la discussion que pourraient avoir une grand-mère et sa petite fille : c’est une pièce de théâtre qui joue avec cet échange. Tout cela pourrait aussi bien n’être qu’une vue de l’esprit de la jeune fille. Comme un rêve, celui de recoller les morceaux.

En parlant de morceaux, comment avez-vous construit la pièce ? Éclairs est construite comme une mosaïque : d’abord, la première couleur, qui est l’histoire de la grand-mère, racontée dans l’ordre chronologique ; puis la deuxième couleur : que veut savoir la petite fille de ce passé qui lui échappe ? ; enfin, la troisième couleur : comment réagissent les musiciens ? Que proposent-ils ? De là, on obtient une alternance de scènes qui sont la réaction organique de la précédente. Jusqu’au bouquet final, moment où toutes les envies et les temporalités se juxtaposent.

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Extraits du texte

Personnages

Maureen-vieilleSa petite filleMère de MaureenPère de Maureen L’homme au sourire-monstre / GuitaristeL’ombre de Boby

Extrait n°1Un éclair sur scène.

La lumière s’allume du côté des comédiens.

Un cocon autour de Maureen-vieille, assise sur un lourd fauteuil bourgeois.

Une petite fille lui présente un gros album de famille. Elle veut connaître son histoire.

Maureen-vieille – Je m’appelle Maureen. Ceci est mon histoire.

Je commence à peine à te parler et ça ressemble à un film...

C’est sa faute, à lui, avec ses américains.

On entend l’Homme au sourire-monstre jouer du blues en fond de salle.

Mais il y a un souci... il n’y a pas de film. Pas de fil. Ça risque d’être un peu décousu.

Il faut que tu sois patiente.

Je ne sais plus si c’est rangé dans l’ordre et puis, certaines choses ne seront pas vraies... Avec le

temps, certaines choses ne sont plus vraies. On garde les souvenirs d’autres. Les images de ce que

l’on a rêvé découvrir sans oser y aller vraiment. On raccommode la vérité.

On confond quelquefois le rêve et la vie.

Je vais te prendre par la main sur le chemin de mon histoire mais, voilà, la trame et la chaîne ne

seront pas toujours bien alignés. Tu sais, la vie c’est un tissus : tu essaies de bâtir vers l’avant mais

pour que ça tienne, il te faut des chemins de traverse.

Tout ça pour te dire qu’il y aura des déformations.

Laisse-moi faire.

Je vais faire de mon mieux.

A la fin, on devrait retomber sur nos pattes.

+ Musiciens / chanteurs

Piano Accordéoniste Contrebassiste

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Extrait n°2L’homme au sourire-monstre – Je viens de prendre la foudre. La foudre.

Elle m’est tombée dessus.

Pas de blague cette fois. La foudre.

Et mon sol qui ne peut pas se décoller de ses pieds. Et le quasi cratère sous mon corps. Et

l’odeur de poulet grillé que je me trimballe.

Je l’ai trop cherché ce châtiment. Ça sentait bon les premières gouttes sur le sol sec, âcre

caramel de poussière odorante. Le ciel était entre vert et violet, vous l’avez vu ce ciel de

fou ? De fou ! Et là, avec la lourdeur dans l’air qui fait perler tes pores, premières lueurs

électriques, et moi, mégalo, content de moi, épuisé de ma journée, qui me met au milieu

du bitume les bras en croix, tête basculée, yeux fermés, gouttes chaudes sur mes paupières

palpitantes.

Je ne l’ai même pas vu venir.

Ce traître.

Je me suis offert faiblement au milieu de la rue déserte et tout s’est mis à vibrer. Cette

fraîcheur que je pensais cueillir s’est muée en brasier. Odeur de rôtissoire et de cuir marqué.

Alors c’est ça que ça fait. Serrement de poitrine, silence, sang qui tape sous mes paupières et

autour de mes dents,

articulations engluées, larmes de bave. Retour au bercail. Face dans le goudron et minutes

pétroles.

Mais personne n’est passé. Alors je me suis levé comme un bonhomme en repensant à la

blague.

Pierre et le loup. Le bûcheron s’est pris un sapin sur la ganache et se relève tout seul. Plein

tarif.

Vous en voulez ?

La corde de pendu, ça porte bonheur ! La chemise de foudroyé c’est une aubaine.

Je pue l’aileron de batterie mal décongelé.

Maureen-vieille entre et va se mettre à son fauteuil.

Pas de délation, ça gâcherait la blague. Je rentre au bercail, comme un bonhomme, avec mes

semelles fondues et mon épilation des sourcils. Tu ne te rendras compte de rien, ma femme.

Il sort, toujours hagard.

La petite-fille - C’était en quelle année ?

Maureen – En 50.

La petite fille - Tu avais à peine 40 ans !

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Essais de maquillageLe personnage de Maureen doit commencer le spectacle avec les traits d’une très vieille femme et rajeunir au fur et à mesure de l’avancée de la pièce.Nous avons fait appel à une artiste maquilleuse, Christine Serrano, pour effectuer des tests afin de mesurer les possibilités de vieillissement sur la comédienne appelée à jouer ce rôle, Coline Lubin.

Voici quelques photographies de ce travail préparatoire :

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Note d’intention

Je cherche du lien.

C’est évident.

Depuis les premiers mots de mes premiers brouillons, depuis mes premiers dessins, c’est ma

direction récurrente.

Je sens les fractures, ça m’émeut et je travaille à panser.

Je travaille sur l’inscription du singulier dans le groupe qu’il soit marginal ou mouton et c’est

une manière de soigner la relation.

Le religieux terrestre.

Je ne ferai pas de mauvaise psychologie ici.

Je dirai deux choses : «il y a des gens que je n’ai pas connus» et «il y a des personnes qui n’ont

pas pu vivre assez».

Trois choses, j’ajouterai : «il y a des plaisirs, des joies, des fantasmes à réaliser ; des histoires à

finir ; des mémoires à libérer».

Ça part d’une pulsion de résistance à la mort sous toutes ses formes (deuils, actualités,

enfermements...) et ça se transforme en affirmation, en proposition : celle de créer toujours,

par dessus tout et de connecter ce que l’on a de plus commun : nos vies, nos routes, nos futurs.

C’est de l’ordre du fantasme, celui d’une générosité assumée, d’une action humble et humaine.

D’un partage.

Pour ça d’abord, je m’inspire du talent des interprètes et me met au défi de trouver des partitions

à leur mesure. Je connais bien les trois acteurs, leur puissance physique, imaginaire et ludique.

Il leur faut des rôles libérateurs. Face à eux, j’ai eu le désir d’inviter des musiciens avec qui

je travaille hors de la Compagnie Mesdames A et qui apporteront une dimension foraine, un

souffle de légèreté, un soupçon de malice.

Ensuite, vient la mise en scène, et là, me semble-t-il, je chercherai à aller plus loin que le

témoignage : à rêver la scène. Plus qu’une histoire d’héritage, j’ai envie d’images mentales,

d’inconscient collectif, de folie peut-être.

De zébrer les mots.

Alice Tabartmars 2016

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Janaina Mello et Daniel Landini «Ciclotramas»

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Extraits de presse (créations précédentes)

SPECTATEUR(S)«Jeune metteuse en scène qui invente ses histoires avant de les jeter avec fougue et talent sur les planches [...] Alice a ce génie de la mise en scène gigogne. [...]L’histoire est haletante et nous emballe. Mais bien moins que l’enthousiasme et la fraîcheur de ces jeunes gens qui trouvent dans cette épopée contemporaine de quoi exprimer leurs talents de comédiens, danseurs chanteurs, etc. [...] Une compagnie à soutenir. Elle le mérite ad valorem».B. Soula, Le Brigadier, revue des arts de la scène, #13, 9 janvier 2015

«De l’enthousiasme, de l’énergie, de la sincérité : autant de qualités que les comédiens possèdent à n’en pas douter. [...] Les changements de pays, de personnages, les sauts chronologiques, impliquent le maintien d’une ligne droite afin que nul ne se perde dans la fameuse HISTOIRE. Ici, la forme et le rythme donnent toute l’ampleur à la représentation et gardent le spectateur en haleine» D.Le Calvez Le Clou dans la planche janvier 2015

«Le public s’est aisément laissé surprendre par un spectacle inventif, drôle et poétique.» C. Grousset Journal de Millau 12 mars 2015

«Quatre jeunes comédiens pleins de fougue, de talent et avec un tel plaisir de jouer que le spectateur se laisse emporter par cette tornade avec un bonheur immense.» L. Kamminsky La Dépèche 29 avril15

Le Satyre :«Quelle surprise de rencontrer un tel talent chez une jeune metteuse en scène, sans compter que mettre en scène l’oeuvre de Victor Hugo, c’est osé, périlleux ! Pari réussi, devant l’exigence et le professionnalisme d’Alice Tabart et les performances de Coline Lubin et Simon Giesbert.»La Dépêche, 11-03-2014

«C’était gonflé de mettre en scène Le Satyre, épopée lyrique de Victor Hugo. Eh bien ! La jeune troupe Mesdames A l’a fait avec bonheur. Une mise en scène originale d’Alice Tabart avec deux jeunes comédiens, Coline Lubin et Simon Giesbert, rayonnants. Une belle interprétation, diction parfaite, dynamisme, fraîcheur et spontanéité. Une heure quinze à parler des dieux de l’Olympe en vers avec un rythme soutenu tout du long, bravo ! Une jeune troupe qui a de l’avenir.»La Dépêche, 18-04-12

Le Monologue d’une tueuse :«Une pièce de conception très originale, méticuleusement étudiée dans le portrait de la tueuse et sa mise en scène.» Le Petit Journal-pays toulousain-n°313.

«La tueuse s’abandonne à une fougue pleine d’humanité et de raison pour dénoncer le joug consensuel auquel tout citoyen est confronté. Une pièce virevoltante qui ne laisse pas indemne.» Le Clou dans la planche, 31-01-11.

En Route pour la joie :«Ce sont des corps qui parlent se contorsionnent et dansent dans le grand voile blanc. Entre lumières crues et chorégraphies, le travail des comédiens donne à voir notre humanité coincée entre tragédie et résistance. La mise en scène est réussie car elle exprime notre époque sans ménagements : un spectacle original et personnel porté par une troupe enthousiaste.» Midi Libre, 30-05-2010.

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Biographies

La Compagnie Mesdames a est née en juin 2009. Elle se construit entre expérimentations et créations de plateau. Tous ses projets dessinent, au fil du temps, un questionnement ludique sur la place de l’individu dans le collectif, mêlant les arts et les publics. Notre site internet pourra vous donner un aperçu du chemin emprunté : www.mesdames-a.fr

Voici les biographies de l’équipe de création d’ ÉCLAIRS :

Alice Tabart, écriture & mise en scène

Après 10 ans de danse classique, elle intègre Hypokhâgne et Khâgne puis obtient une Licence de Lettres Modernes et un Master en Arts du spectacles en parallèle de stages de pratique théâtrale. Interprète au sein du Collectif Cocktail (Cocktail, 2008, et Lucioles, 2013), elle a suivi en 2009 la formation de l’acteur du Théâtre de la Digue. Alice a été stagiaire assistante sur Mille francs de récompense de V. Hugo, mis en scène par L. Pelly au TNT. Fondatrice de la Compagnie Mesdames a, elle a créé ses textes : Stranded yet, En Route pour la joie, le Monologue d’une tueuse, La Cité des Dragons et SPECTATEUR(S) ainsi que les Farces médiévales et Le Satyre de Victor Hugo. En 2013 et 2014, elle a mis en scène une partie de La Traviata puis de Faust en partenariat avec le CIAM et le Théâtre du Capitole. Elle a également coréalisé le film documentaire Dédale, un fil vers la démocratie, produit par le collectif Ciné 2000. En 2016, elle met en scène le groupe Pulcinella pour sa pièce-concert Une Vie de chat.

Claire Balerdi, scénographie

Artiste diplômée de l’École Supérieure des Beaux-Arts de Toulouse et titulaire d’un Master en Arts du spectacle sur La performance féminine contemporaine, Claire a créé en 2008 le Collectif Cocktail au sein duquel elle est auteure, metteuse en scène et scénographe, notamment de : Cocktail, Bunker, Carnation et Lucioles.

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Coline Lubin, interprétation

Après avoir commencé le théâtre très jeune, elle renforce sa pratique d’année en année et se forme auprès de Virginie Baes et Sébastien Bournac au Théâtre de la Digue. Ensuite, elle suit la formation professionnelle au Théâtre Le Han-gar et s’ouvre au théâtre classique en participant à des stages dirigés par Ber-nard Guittet. Coline a été stagiaire au Théâtre du soleil et au stage du second tour du TNB dirigé par Stanislas Nordey, au printemps 2009. Elle fait partie du groupe Hortense (free théâtre). Au sein de Mesdames a, elle a participé à la création de En Route pour la joie, du Monologue d’une tueuse, des Farces médiévales, du Satyre, de SPECTATEUR(S) et de La Cité des Dragons.

Simon Giesbert, interprétation

Il a suivi les enseignements d’art dramatique des Conservatoires de Rennes et de Grenoble puis la formation de l’Académie de l’Union à Limoges. A Grenoble, il a joué dans Le Songe d’une nuit d’été, mis en scène par L. Pelly, et dans Le Suicidé, mis en scène par P. Sire. A Limoges, il a notamment travaillé avec Thomas Jolly, Radu Pinciulescu, Matthias Langhoff, Gabor Tompas et Paul Chiributa, avant de jouer dans Rich’hard experience mis en scène par Olivier Berthelot. Il rejoint la Compagnie Mesdames a pour Le Satyre, les Farces et SPECTATEUR(S). En 2013, il retrouve la compagnie Petit Bois pour Quel petit vélo... de G. Perec mis en scène par J.J. Mateu. Il est modèle, travaille pour le cinéma et pour l’opéra. Il est également musicien (guitare) de folk et de blue grass.

Elsa Sanchez, interprétation

Elle a débuté avec la danse au Conservatoire National de Danse de Lisbonne. En parallèle avec ses études supérieures en Arts du Spectacle et en Médiation Culturelle, elle continue la danse à Toulouse et suit la formation professionnelle de comédien au Théâtre du Hangar. Elle participe à des ateliers de théâtre avec Francis Azéma (Atelier du Misanthrope) et Jean-Pierre Agazar (Théâtre de l’Improviste). Elle fait partie du groupe Hortense (free théâtre). Actuellement, elle suit une formation de danse au Centre Art Danse International et travaille dans un Cabaret en tant que danseuse de revue.

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Serena Andreasi, création lumière

Elle se forme comme technicienne en Italie avec la compagnie AIDA. Elle travaille pour plusieurs festivals (Drodesera festival,L’ultima luna d’estate..) et pour différentes compagnies (teatro Prometeo, TPR-CUT). À la suite d’une semaine de formation à l’ISTS d’Avignon, elle décide d’exercer en France. Elle travaille actuellement pour plusieurs compagnies de théâtre en tant qu’éclairagiste et technicienne (Cie Danse des signes, Rift Cie, Cie Cristal Palace, La Façon, Trilces Théâtre, Eux, Clak Cie, I Chiassosi et Cie Mesdames A).

Emmanuel Borgetto, construction décor

Titulaire d’un D.N.A.P. obtenu à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Toulouse, ainsi que d’un Master 2 d’Études Audiovisuelles obtenu à l’ESAV, Emmanuel Borgetto est décorateur et accessoiriste pour le cinéma (Farem tot petar de Sylavain Augé, Couple in a Hole de Tom Geens, La Belle Vie de Jean Denizot...) et le théâtre (Cie des Soupirs Hachés, Cie du Chat Perché...). Il a participé à la réalisation des créatures de La Cité des Dragons.