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FREE ! GRATUIT ! Poste-Publication Convention No 40009235, Adresse de retour : 753, Ste-Hélène, Longueuil, QC J4K 3R5 l Publication Mail Agreement No 40009235, Return Address : 753, Ste-Hélène, Longueuil, QC J4K 3R5 Drumsticks Baguettes + Poste-Publication Convention No 40009235, Adresse de retour : 753, Ste-Hélène, Longueuil, QC J4K 3R5 l Publication Mail Agreement No 40009235, Return Address : 753, Ste-Hélène, Longueuil, QC J4K 3R5 Ted Warren

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Cover: Ted Warren / Theme: Drumsticks

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2008NOVEMBER - DECEMBERNOVEMBRE - DÉCEMBRE

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10Cover /

Ted Warren by/par T. Bruce Wittet

En couverture

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Volume 20, No 6November-December / novembre-décembre 2008

Editor in Chief / Rédacteur en chefT. Bruce Wittet (613) 834-4262 [email protected]

Managing Editor / Coordonnatrice à la rédactionSofi [email protected]

Contributing Writers / JournalistesRalph Angelillo, Lorne Kelly, T. Bruce Wittet

Translation / TraductionJim Angelillo, Geneviève Hébert

Cover Photo/ Photo couvert T. Bruce Wittet

Advertising / PublicitéRalph Angelillo (888) / (450) [email protected] Gamache (866) 834-4257 / (450) 651-4257

Publisher / ÉditeurSerge [email protected]

Printer / ImprimeurSolisco

ODC audit report for the six month period ended September 2007 / Rapport ODC de la diffusion pour les six mois terminés en septembre 2007

RECORDING DIARY / JOURNAL DE STUDIO16 Engineers Never Get My Sound! /

Les techniciens n’arrivent pas à rendre le bon son ! by/par T.Bruce Wittet

NOTATION24 Mike Belanger - “Signs” by/par Lorne Kelly

4 Édito Agenda

ETC6 What’s New /

Quoi de neuf

DossierDrumsticks / Baguettes

Muzik Etc / Drums Etc is published 6 times per year and distributed across Canada, in music retail stores, music schools, etc. (434 distribution points)

Muzik Etc / Drums Etc est publié 6 fois l’an, et est distribué partout au Canada dans les écoles de musique, chez les détaillants de musique, etc. (434 points de distribution)

Poste-Publication Convention No 40009235, Adresse de retour : 753, Ste-Hélène, Longueuil, QC J4K 3R5

Publication Mail Agreement No 40009235,Return Address: 753, Ste-Hélène, Longueuil, QC J4K 3R5

© Copyright 2008

MUZIK ETC / DRUMS ETC753 rue Ste-Hélène, Longueuil (QC) J4K 3R5, CanadaFax: (450) 670-8683

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CINARS 2008Montréal, QCNovember 17-23 / 17 au 23 novembre 2008(514) 842-5866www.cinars.org

NAMM 2009(Industry only / Industrie seulement)Anaheim, CAJanuary 15-18 / 15 au 18 janvier 2009www.namm.org

MUSIKMESSE 2009Frankfurt, deApril 1-4 / 1 au 4 avril 2009(905) [email protected]

CAPE BRETON DRUM FESTIVALCape Breton, NSApril 25-26 / 25-26 avril 2009(902) [email protected]

MIAC 2009toronto, oNAugust 23-24 / 23-24 août 20091-877-490-6422www.miac.net

MONTRÉAL DRUM FEST 2009Montréal, QCoctober 23-24-25 / 23-24-25 octobre 20091-888-928-1726www.montrealdrumfest.comwww.myspace.com/montreal drumfest.com

L ast issue’s article on the thumb/first finger fulcrum (“it sucks”) exploded like a brush fire in Malibu. The phones rang an angry rattle and the e-mails

whisked home like bullets. I lost a friend who felt insulted. Et tu, Brutè? A teacher of young students pledged to boycott Drums Etc if barba-rous words such as “crap” or “manure” were ever to appear again.

It got worse, to put it mildly. It made me wonder: why bother writing? Most of the time, people are asleep. So it seems. Or vanished off the face of the earth. Occasionally there’s a peep from, bless ‘em, Marc, Joe M, Murray B (cool about mentor Garry Peterson’s jazz grip) and a few others.

And that’s the reason I wrote the infa-mous fulcrum article as I did: provocative and blunt. Wake up. Challenge those basic sacred cow notions.

I thought that magazines were supposed to stir up intellectual curiosity and even dissent.

Not drum magazines, I guess. Seems I’ve hurt feelings more than I’ve lubricated the springs of action.

Perhaps the pro forum next issue will minis-ter to the wounded. I invited Canada’s top teach-ers and players to comment on the blasphemous fulcrum article. I urged them to curse me, correct me just say something!

Incidentally, vulgar language does not dis-credit a noble script. During the first twenty-six lines of Julius Caesar, Shakespeare captured his audience’s attention by punning on anatomy, marriage, the priesthood, and things that will go unmentioned.

No excuses, however. I asked for it. I got it. For those who felt offended, or who felt discredited, accept my apologies. This was not my intention.

I have learned a lesson.

Bruce

D ans le dernier numéro, l’article sur la prise de baguette basée sur le pi-vot pouce-index (« merdique ») s’est avéré très incendiaire. Les télépho-

nes se sont mis à sonner furieusement et les courriels reçus comme les balles d’un tireur fou. J’ai perdu un ami qui s’est senti insulté. Et tu, Brutè ? Un enseignant auprès de jeunes élèves a même menacé de boycotter Drums Etc si des mots comme « merde » ou « bouse » devaient y paraître encore.

Et ça s’est corsé. Je me suis mis à songer ; pouquoi prendre la peine d’écrire ? La plupart du temps, les gens dorment. Du moins, il semble. Ou bien ils disparaissent de la surface de la Ter-re. Parfois, on entend quelque chose de, qu’ils soient bénis, Marc, Joe M, Murray B (apprécie la prise jazz de Garry Peterson) et quelques autres.

C’est pour ça que j’ai écrit le fameux article sur la prise de baguette avec le ton qu’il avait, provocateur et direct. Réveillez-vous. Remettez en question ces notions de base qui sont deve-nues des vaches sacrées.

Je croyais que les magazines devaient inciter la curiosité intellectuelle et même la dissidence. Mais il semble que ce n’est pas possible dans un magazine sur la batterie. J’ai l’impression que j’ai heurté les sensibilités davantage que j’ai contri-bué à lubrifier les rouages de l’action.

Peut-être que le forum professionnel dans le prochain numéro viendra en aide à ceux qui ont été blessés. J’invite les enseignants et les musiciens de partout au Canada de commenter l’article blas-phématoire. Je leur demande de me réprimander, de me corriger… de grâce, dites quelque chose !

En passant, un langage vulgaire ne discrédite pas un propos sensé. Dans les premiers vingt-six vers de Julius Caesar, Shakespeare captive l’at-tention de son public en faisant des calembours sur l’anatomie, le mariage, le clergé et autres su-jets qu’on ne mentionnera pas ici.

Il n’y a pas d’excuses. J’ai eu ce que j’ai demandé. À ceux qui se sont sentis offen-sés, ou discrédités, je m’excuse. Ce n’était pas mon intention.

J’ai eu ma leçon.Bruce

Le réveil du

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Awakening the SAVAgE BEAST in the SLumbering Drummer

MONSTREqui Se cAche à L’intérieur Du bAtteur

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First Nasyrium Drum Camp a suCCessCombine a splendid lake shore setting in ontario cottage coun-try with a cast of renowned drum and percussion instructors and you’ve got the recipe for the Nasyrium drum Camp. Visit www.nasyrium.com and you’ll get an idea of what went down a few months ago at the first camp. Founder, Montreal pro player and instructor Nasyr Abdul Al-Khabyyr, is already plan-ning an equally rousing retreat for August 2009. Check out this year’s star faculty: Mike Mangini, el Negro Hernandez, Giovanni Hidalgo, dennis Chambers, Raul Rekow, and Kenwood dennard. if you seek inspiration from the world’s elite drummers, one-on-one, Nasyrium is for you.

La première éDitioN Du Nasyrium Drum Camp est uN suCCèsJumelez une rive de lac splendide située dans un coin pitto-resque de l’ontario avec un lot d’enseignants de batterie et de percussion reconnus partout dans le monde et vous obtenez le Nasyrium drum Camp. Rendez-vous à www.nasyrium.com pour avoir une impression de ce qui s’est passé il y a quelques mois lors du premier camp. Le fondateur, le batteur profession-nel et enseignant de Montréal Nasyr Abdul Al-Khabyyr, prépare déjà un camp aussi excitant pour le mois d’août 2009. Regardez simplement la liste des invités au camp 2008 : Mike Mangini, el Negro Hernandez, Giovanni Hidalgo, dennis Chambers, Raul Rekow et Kenwood dennard. Si vous désirez être inspirés par les meilleurs batteurs de la planète, Nasyrium est pour vous.

skype is For LearNiNgLos Angeles resident, Canadian ex-pat Kevin Crabb, has been harness-ing the audio/visual capabilities of Skype to teach drumming to stu-dents around the world. A student of legendary guru LA teachers Charlie Spivak and Richard Wilson, Crabb appropriates the key tenets of his mentors and combines these with principles derived from engineering, traditional drum wisdom, medicine and physiotherapy. Watch for Kevin’s new CD, distinguished by the part icipation of LA’s fin-est, including David Garfield and Brandon Fields. Visit: www.kevincrabb.com

appreNDre aveC skypeKevin Crabb, un canadien expatrié à Los Angeles, s’est servi du potentiel audiovisuel de Skype pour enseigner les percussions à des étudiants à travers le monde. Crabb s’est approprié les principes fondamentaux de ses mentors (les légendaires gurus de L.A., Charlie Spivak et Richard Wilson) et les a combinés aux principes de l’ingénierie, de la sagesse des percussions traditionnelles, de la mé-decine, ainsi que de la physiothérapie. Ne manquez pas le nouveau cd de Kevin auquel plusieurs grands noms de L.A. participent, notamment David Garfield et Brandon Fields. Visitez : www.kevincrabb.com

kosa at thirteeNNow at Year 13, Kosa, the renowned summer camp for drummers and percussionists drew participants from as far afield as Turkey, Toulouse, and Timmins. Irrespective of origin, students relished the opportunity of breathing the same Vermont mountain air as drum-ming greats, including Aldo Mazza (director, solo artist), Memo Acevedo, Ignacio Berroa, Glen Velez, Dom Famularo, and Chester Thompson, to name but a few. For more info and photos of the August week-long event, check out www.kosamusic.com

kosa a treize aNsPour sa treizième année, Kosa, un atelier d’été réputé pour les bat-teurs et les percussionnistes, a attiré des participants d’aussi loin que la Turquie, Toulouse et Timmins. Tous ont saisi l’occasion de venir res-pirer l’air frais des montagnes du Vermont pour étudier avec de grands maîtres comme Aldo Mazza (directeur, artiste solo), Memo Acevedo, Ignacio Berroa, Glen Velez, Dom Famularo et Chester Thompson, pour n’en nommer que quelques-uns. Pour plus d’informations et pour voir les photos de l’événement qui a eu lieu en août dernier, visitez www.kosamusic.com

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FréDériC-miChaeL greNierAt age thirteen, he drew inspiration from Virgil donati and thomas Lang and formed a dynamic orchestral prog duo with david trottier on keys. Now older but still prog-at-heart, Frédéric-Michael has founded a band in the image of Gavin Harrison & Porcupine tree. that means some heavy drumming is about emanate from Quebec!

FréDériC-miChaeL greNierÀ l’âge de treize ans, il puisait déjà son inspiration auprès de Virgil donati et de thomas Lang pour former un duo orchestral progres-sif et dynamique avec david trottier au clavier. Aujourd’hui plus âgé, mais toujours aussi progressif, Frédéric-Michael a fondé un groupe à l’image de Gavin Harrison & Porcupine tree. Ce qui veut dire que le Québec vibrera bientôt au son puissant de sa batterie !

martiN’s perFeCt CirCLeMontreal drummer Martin Maheux announced that MMCircle, a unit that performs his own compositions, is releasing a third album, Requiem Pour Un Vivant. Martin’s distinctive playing is featured in an unusual amalgamation, that of string quartet and drums. We’ll hear a balance of Martin’s contemporary written ar-rangements and non-scripted improvisational excursions. www.mmcircle.com n

uN CerCLe iNéDitLe batteur montréalais Martin Maheux a an-noncé que MMCircle, un groupe qui joue ses propres compositions, lancera un troisième al-bum intitulé Requiem Pour Un Vivant. Le jeu tout particulier de Martin se mêle à un maria-ge inhabituel de quatuor à cordes et de bat-terie. Nous entendrons donc un mélange des arrangements contemporains de Martin, ainsi que certaines excursions improvisées. www.mmcircle.com n

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By / Par : T. Bruce WittetTraduction : Jim Angelillo

Photos : T. Bruce Wittet

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p ardon me trespassing but this man will rock your world. I’ll admit that Ted Warren, exquisite contemporary jazz drum-mer, rocked mine. I simply wasn’t ready for the stunning

performance Warren delivered recently at the National Arts Center Fourth Stage—a black velvet curtained club with great acoustics and the priciest liquor in all of eastern Canada. In this elegant government rendering of a night club, Ted revealed traces of magnificence. He was all over the drums with sticks, brushes, rods, bare hands and feet. Grimaces, fierce stares and broad smiles spoke of Warren’s mission to gel with the band with whom he’d rehearsed for a scant couple of hours. Sometimes Ted would lock up the groove, refusing to budge; others he’d let his limbs wander, allowing the time to flow into hitherto uncharted waters. One way or another, Ted Warren anchored an all star band consisting of Marcus Printup (trumpet; Florida), Ted Nash (sax; Lincoln Center Orchestra), and John Geggie (bassist, recording artist, and bandleader). Ted provided them with options—a soft cushion alter-nated with a keen edge. He dealt in dynamics, compelling feels, odd timbres, and quirky fills that kept everyone on their toes. Meanwhile, his heel down on his bass pedal, Ted Warren could do no wrong.

Ted is constantly shuffling the deck. He rarely sits back for three choruses, leaning on the standard jazz ride rhythm. He’d rather take it out, sometimes way out! There are few normal fills in his musical vo-cabulary. He’d rather cut up a conventional phrase, then paste it where you least expected. Thus it came to pass that he found it necessary to depict a bird with wings flapping. Down he stooped, his drumstick fluttering between center post and legs of his hi-hat stand. None of Warren’s stuff is quite right but all of it is perfect…for the music.

At least, that was my impression on the magic night when Ted Warren, the Prairie drummer who spent formative years in Montreal be-fore settling in Toronto, visited the capital city. This guy is way up there in the hierarchy. He can make any jazz situation work by melding dispa-rate styles and approaches, by tying up loose threads, and by injecting adrenaline from a bottomless well. He can fit into The Boss Brass, into a free jazz unit, or into a hard bop outfit such as the one that lit up the Fourth Stage. Of his duty, Ted quips, “Let the punishment fit the crime. You want to be appropriate but as free as you can within that.”

These days, Ted gets hired to be himself. Leaders don’t tell him how to play. “I do get some of the more jobbing-type gigs,” he

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p ardonnez ma subjectivité, mais ce batteur va changer votre monde. Il faut que j’admette que Ted Warren, superbe batteur jazz contempo-

rain, a changé le mien. Je n’étais tout simplement pas prêt pour la prestation que Warren a offerte récemment dans la Quatrième Salle du Centre national des arts, un club aux rideaux de velours noir offrant une acoustique exception-nelle et la boisson la plus dispendieuse de l’Est du Canada. Dans cette boîte de nuit gouvernementale, Ted a offert un jeu magnifique. Il s’est donné entier à sa batterie, avec des baguettes, des balais, des tiges, les mains et les pieds. Ses grimaces, regards intenses et grands sourires trahis-saient la mission que s’était donné Warren de se souder à l’orchestre avec qui il n’avait répété que quelques heu-res. Parfois, Ted tenait le groove, refusant de s’en éloigner, mais des fois, il laissait ses membres errer, permettant au tempo de le mener vers des territoires inexplorés. D’une façon ou d’une autre, Ted Warren donnait le rythme à un orchestre composé de musiciens de premier ordre : Marcus Printup (trompette ; Floride), Ted Nash (sax ; Lincoln Center Orchestra) et John Geggie (bassiste, musicien de studio et chef d’orchestre ). Ted leur offrait des options, un coussin moelleux ponctué par des incursions passionnées vers la marge. Son jeu était empreint de dynamiques, de sensa-tions fascinantes, de timbres étranges et de passes origi-nales qui gardaient tout le monde alerte. Le talon bien posé sur sa pédale de grosse caisse, ça ne pouvait que bien aller pour Ted Warren.

Ted est toujours en train de mélanger les cartes. Il est rare de le voir s’appuyer uniquement sur la rythmique jazz habituelle jouée sur la ride. Il préfère explorer, et parfois il se rend très loin ! Son vocabulaire musical comprend tout de même quelques passes normales. Mais il préfère sec-tionner une phrase conventionnelle et en utiliser les bouts là où on s’en attendrait le moins. C’est pour ça qu’il a jugé nécessaire de mimer un oiseau, ailes battantes, penché sur lui-même, ses baguettes battant entre le poteau cen-tral et les pattes de son pied de hi-hat. Rien de ce que Warren fait est tout à fait normal, mais c’est parfait… pour la musique.

Voilà, du moins, l’impression que j’ai eue lorsque Ted Warren, le batteur des Prairies qui a passé ses années de formation à Montréal avant de s’installer à Toronto, est venu dans la capitale. Il se situe vraiment en haut de la hié-rarchie. Il arrive à faire fonctionner n’importe quel regrou-pement jazz en mélangeant des styles et des approches disparates, en joignant les éléments vagues et en insufflant de l’adrénaline comme d’un puits sans fond. Il s’insère par-faitement dans The Boss Brass, dans un ensemble de free jazz ou dans un orchestre hard bop comme celui qui donné vie à la Quatrième Salle. Sur son devoir, Ted commente : « Il faut que la punition suive le crime. Tu veux que ce soit approprié, tout en demeurant aussi libre que possible. »

Ces jours-ci, Ted se fait engager pour qu’est-ce qu’il fait. Les chefs d’orchestre ne lui disent pas quoi faire. « J’ai par-fois des contrats plus standards, » admet-il. « Je joue enco-re à l’occasion des cocktails jazz, mais je sais qu’il y a deux cents autres batteurs qui peuvent faire ça aussi bien et c’est parfait. Mais avec un contrat comme celui de la Quatrième Salle, ils acceptent ce que c’est, non pas ce que ce n’est pas. Vous devez être honnêtes avec vous-même. »

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admits. “I still play cocktail jazz occasionally but I know that two hun-dred drummers could do the same gig equally well, which is fine. But on a gig like the one at The Fourth Stage, they’re accepting what it is, not what it isn’t. You’ve got to be true to what you are.”

In Ted we see a lot of juxtaposition of straight time with spells of impressionist time—literal time vs. suggested time. “There are tons of influences in this,” Ted says. “Billy Hart can play right in the time or more esoteric. Jon Christensen is another. Jack DeJohnette has done this for years. Tony Williams was responsible for so much stuff; some of his material is more like art rock.

“By listening to all these people and playing along with record-ings,” Warren continues, “we see why drummers do what they do.

I tell students that why something is played is more important than what is played. Often, if you just isolate some beat outside its con-text, it might not seem like much, but when you hear it in context, it’s the perfect drum part. Tony’s part, sort of Vernel Fournier-inspired, on “Sister Cheryl” is such a signature part it defines the tune. I tell young-er players they don’t have to constantly vary their part. An example is what Philly Joe Jones did in “Milestones”; he basically played the same part the whole tune. He’s not doing it for lack of ideas or chops but because it’s a good grounding for the tune.”

So why does Ted frequently vary time feel and sonic textures within a single tune? “Okay, I do that,” he admits. “But it’s an at-tempt to create variety and find alternative parts for tunes. Perhaps

En Ted, on voit une juxtaposition d’un tempo impressionnis-te sur le tempo « normal », le tempo suggéré vs le tempo réel. « Ça vient d’une tonne d’influences, » dit Ted. « Billy Hart peut jouer avec le tempo ou de façon plus ésotérique. Jon Christensen en est un autre. Jack DeJohnette a fait ça pendant des années. Tony Williams fut responsable pour tellement de choses ; certaines de ses musiques penchent même vers l’art rock.

« En écoutant tous ces batteurs et en jouant avec des disques, » poursuit Warren, « on vient à comprendre pourquoi les batteurs font ce qu’ils font. Je dis à mes étudiants que la raison pourquoi quelque cho-se est joué est beaucoup plus importante que ce qui est joué. Souvent, si l’on sort un rythme de son contexte, il ne semble pas y avoir grand-chose dedans, mais lorsqu’on l’entend dans son contexte, il est par-fait. Le jeu de Tony sur Sister Cheryl, du genre Vernel Fournier, est tellement particulier qu’il définit la pièce. Je dis aux jeunes musiciens

qu’ils n’ont pas besoin de constamment faire varier leur partie. Un bon exemple est ce que Philly Joe Jones a fait dans Milestones ; il joue pratiquement la même chose tout le long de la pièce. Ce n’est pas qu’il manque d’idées ou qu’il ne sait pas quoi jouer, il joue ce qu’il joue parce que c’est un bon fondement pour la pièce. »

Donc, pourquoi Ted varie-t-il si fréquemment le tempo et les tex-tures sonores dans le cours d’une pièce ? « Oui, je fais ça, » admet-il. « Mais je le fais dans l’optique de créer de la variété et de trouver des parties alternatives pour des pièces. Certainement que pour cer-taines pièces, il est bien de jouer comme si c’était un oiseau-mouche qui jouait. Mon dada est que je ne veux pas que tout soit pareil. Donc, oui, j’ai tendance à superposer quelque chose qui bouge sur quelque chose de plus statique. Ce qui est abstrait avec la batterie est que je ne peux pas jouer une mélodie ou un accord, mais je peux, avec un peu de chance, vous convaincre que ce que je joue leur est lié. Si vous

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BRANDON SALLER / ATREYU / DW 9000 SINGLE PEDAL©2008 Drum Workshop, Inc. All Rights Reserved.

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something that sounds like a hummingbird flying around the drums might be right for a particular tune. My big thing is that I don’t want everything to be the same. So yeah, I might place something more static against something that moves around. The thing about drums that’s abstract is that I can’t play you a melody or chord changes but hopefully I can convince you that what I’m playing is relating to them. Thinking in terms of melodies, and knowing songs, will tell you where to go, but if you’re just thinking in terms of drum beats, you are limit-ed. You get lost and the music doesn’t feel good. So I could vary the time feel or just stay where I am and play a simple part: That’s why James Brown’s music is so effective.”

Speaking of legends, Tony Williams radically altered his drum sound over the course of his career. Jack DeJohnette, however, has stayed with heads that are mercilessly cranked tight. Conversely, Al Foster favors loosely tensioned toms pitted against a heavier, pingy ride cymbal. Ted Warren’s drums sit a little past center of the tun-ing continuum. “I guess my drums are tuned higher but not so high they choke,” Ted says. “I hear that sometimes in young players. My tom batters are a half-step higher than the bottom head. Interestingly, that’s how the top and bottom wood pieces are tuned in violins, espe-cially the old ones. Ultimately tuning is personal and I like a variety of tuning styles.”

Ted relies on Tamburo Drums, Italian-made, to deliver his signa-ture sound—warm, articulate and full despite the sometimes harsh “jazz tuning”. Ted explains, “the main thing I’m concerned about is getting response. I like the feel and sound of Tamburo and also of Zildjian cymbals. Tonight I’m using an old Turkish-made K Zildjian and several splashes, but sometimes it’s a modern ride and one crash for absolute differentiation of pitch.”

Drums, cymbals, sticks—it all comes down to the product and the warmth that emanates from the company. Vic Firth delivers on all counts and Ted favors 5As, which come perfectly matched. “Mind you,” Ted says, “you’re not always going to appreciate the pitch- pairing in the heat of the moment! All that matters is the playing.” n

Ted’s own band, The Ted Warren Commission (the name is a nod to the Kennedy era inquiry), will soon add a new CD to its current tally. Songs for Doug honors Ted’s deceased colleague, noted Toronto or-ganist Doug Riley.

pensez en terme de mélodies et du fait que vous connaissez la piè-ce que vous jouez, vous saurez où aller, mais si vous ne pensez qu’en terme de rythmes de batterie, vous serez limités. Vous vous perdez et la musique ne fonctionne pas. Donc je fais varier la sensation du tem-po ou je demeure peinard et jour quelque chose de simple ; voilà ce qui fait que la musique de James Brown est si efficace. »

Et tandis qu’on parle de légendes, mentionnons que Tony Williams a radicalement changé la sonorité de sa batterie au cours de sa car-rière. Jack DeJohnette, toutefois, a toujours tendu ses peaux à l’ex-trême. À l’opposé, Al Foster préfère des toms faiblement tendus contrastés par une cymbale ride épaisse. Les tambours de Ted Warren se situent légèrement au-dessus du point mitoyen de l’accordement. « Je crois que mes tambours sont accordés aigus, mais pas au point où ils s’étouffent, » dit Ted. « C’est ce que j’entends parfois chez de jeunes batteurs. Mes peaux de toms, côté battant, sont plus tendues d’un demi-ton que les peaux du dessous. C’est en fait comme ça que les pièces de bois du haut et du dessous d’un violon sont accordées, surtout sur les vieux violons. L’accordement est ultimement une affai-re personnelle et j’aime une variété de styles d’accordements. »

Ted se fie sur une batterie Tamburo, fabriquée en Italie, pour pro-duire sa sonorité particulière, chaleureuse, articulée et bien ronde, mal-gré l’accordement austère d’une batterie jazz. Ted explique que « ce qui me préoccupe le plus est la réponse. J’aime la sensation et la so-norité des batteries Tamburo et aussi des cymbales Zildjian. Ce soir j’utilise une vieille Zildjian K fabriquée en Turquie et quelques splash, mais parfois, j’utilise une ride moderne et une crash pour la différen-ce de timbre. »

Tambours, cymbales, baguettes, tout est dans le produit et la cha-leur qui émane du fabricant. Vic Firth possède ces qualités et Ted aime bien les 5As, qui sont vendues en paires assorties. « On ne remarque pas toujours le fait que les baguettes sont jumelées selon leur timbre ! Tout ce qui compte est le jeu. » n

La formation musicale de Ted, The Ted Warren Commission (le nom fait référence à la commission de l’époque Kennedy), fera bientôt paraître un nouveau CD, Songs for Doug, en honneur de Doug Riley, un collègue de Ted qui est récemment décédé.

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ioReCoRdiNG diARy

t o get a good drum sound, “good” meaning a sound appropriate to the musical genre/track, the drummer should be taking control of the drum sound—getting the

sound as he/she wants it to be heard in the control room. then the engineer simply balances signal levels from overhead, close and room mics. A collaborative approach—wherein the drummer list-ens, then takes initiative and tweaks head tensioning and muffling while the engineer adjusts mic positioning and levels—is the ticket.

FiNe-tuNeD FaNCy Drums uNNeCessary?We’ve all heard this one. With Pro tools, you could play cardboard boxes. they’ll sound like high-end drums. Granted, Pro tools is great software that’s saved careers. Had it been on the titanic, it would have saved lives maybe. Grab the cursor, smooth out that big wave! Phew! Nobody drowns.

Pro tools is fine if your thing is manipulating input signals via substituting sounds and plug-in effects. Pro tools cannot, how-ever, make a 1969 balsa wood Asian kit sound like a dW X-shell bass drum, Pearl Reference snare drum, or yamaha Phoenix toms, end of story—not if you’re recording live with an acoustic band. you still need a well-made set of drums tuned: (1) more or less to the track (a cranked-up jazz tuning might not work in “Black Hole Sun”); (2) to the room, because even close-miked drums— especially when augmented with ambient mics—need to “sit” well in their environment; and (3) for a close mic, not an audience.

By / par : T. Bruce WittetTraduction : Geneviève Hébert

Engineers NEvEr GEt My SouNd! Complaints, Cardboard and Taking responsibility

16 drums etc

Les techniciens n’arrivent pasà rENdrE le boN SoN !

a fin d’obtenir un bon son de batterie, ou plutôt un son approprié au style de musique, le batteur devrait entrer dans la cabine d’enregistrement pour s’assurer d’avoir

le son qu’il recherche. Le technicien n’aurait ensuite qu’à ajuster les niveaux de signal issus des différents micros. L’approche devrait être collaborative : le batteur pourrait écouter et prendre l’initiative de jouer avec quelques boutons pour régler la tension et la sourdine tandis que le technicien ajusterait la position et les niveaux des micros. Et voilà !

est-iL NéCessaire D’avoir uNe batterie sophistiquée et régLée miNutieusemeNt ? Quelqu’un vous a sûrement déjà dit, un jour ou l’autre, qu’avec Pro Tools, vous pourriez jouer sur des boîtes en carton et sonner com-me si vous jouiez sur une batterie haut de gamme. Il est vrai que Pro Tools est un logiciel extraordinaire qui en a sauvé plusieurs ! S’il en avait eu un sur le Titanic, cela aurait peut-être sauvé des vies. Prenez la souris et faites disparaître le signal qui dépasse des autres ! Si ce signal avait été une vague, personne ne se serait noyé !

Pro Tools, c’est bien si vous manipulez des signaux d’entrée via des sons de remplacement ou un plugiciel d’effets. Par contre, Pro Tools ne peut tout simplement pas faire sonner une batterie 1969 de style asiatique en balsa comme si c’était une grosse caisse DW X-Shell, une caisse claire Pearl Reference et des toms Phoenix de Yamaha lorsque vous enregistrez avec un groupe acoustique. Il vous faut quand même une batterie de bonne fabrication moindrement ac-cordée, et ce, primo selon la chanson (il se peut qu’un son jazz ne fasse pas l’affaire sur une chanson comme « Black Hole Sun »), se-cundo selon la salle (puisque même lorsque les micros qui sont près de la batterie ont besoin d’être « en accord » avec leur environnement, surtout lorsqu’ils sont accentués par des micros d’ambiance) et tertio, pour des micros en circuit fermé et non pour un public.

J’ai Fait De moN mieux, mais Le teChNiCieN a tout gâChé !Pourtant, si votre batterie était bien accordée, que vous avez joué de façon équilibrée (en frappant plus vigoureusement sur la caisse claire pour une musique rock, plus doucement sur du jazz par exemple) et que le technicien a écouté votre son avant de placer les micros et qu’il connaît sa console d’enregistrement, tout devrait bien se dérouler. Si vous et le technicien avez fait des mises au point et que le son de la batterie est toujours médiocre, il y a de fortes chances que ce soit votre son qui le soit. Il est possible que vous ayez un bon son live et que votre batterie sonne bien à vos oreilles, d’où vous êtes assis, mais cela ne garantit pas un son convenable en studio. Et la réalité est, que vous en êtes responsable !

Plaintes, responsabilités et boîtes de carton

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« GarbaGe in, GarbaGe out » : uNe quaLité D’eNtrée égaLe à La quaLité De sortieDésolé de répéter la vérité encore une fois. Il faut donc que vous arriviez à « deviner » le son que les micros capteront. Descendez de votre trône et placez votre oreille à un pouce du mi-cro dédié à votre premier tom. Les harmo-niques bizarres venant de la circonférence de la peau étaient pratiquement inaudibles d’où vous étiez ! Demandez à quelqu’un de jouer de la grosse caisse pendant que vous vous pen-chez à côté du microphone à large diaphragme devant la peau de résonance (sans trou pour le micro). Les vibrations gênantes (qui donnaient justement de la personnalité à votre batterie en spectacle la nuit précédente), auront besoin d’être atténuées ou assourdies, parce qu’elles ne disparaîtront pas d’elles-mêmes.

Soyez patients ! Vous trouverez bien une fa-çon de faire qui fonctionne, que ce soit en as-sourdissant la caisse, en l’accordant ou en changeant la mailloche de la pédale. Travaillez en collaboration avec le technicien et votre son émergera tranquillement.

Préparez-vous à la maison. Accordez votre batterie dans une salle où le son se réverbère, comme dans une cuisine. Là, vous entendrez bien les sons irréguliers. Vous n’avez qu’à re-chercher un bon son pour le trouver. Si vous en-trez en studio sur la défensive, en insistant pour jouer à votre manière sur une batterie qui n’a pas un bon son, votre qualité d’entrée de son sera égale à la qualité de sortie : « garbage in, garbage out ».

Épargnez les techniciens. Et gardez vos boî-tes de carton pour une séance avec Yoko Ono. n

i DiD my part; the eNgiNeer messeD it up!unfortunately, the correct characterization might be: buddy, if you tuned your kit ap-propriately, played in an appropriate bal-ance (say, a louder snare for rock, softer for jazz), and if the engineer’s come out and listened to you before he’s placed mics, and knows his/her recording console, then things ought to come up roses. if you and the engineer make adjustments and the drums still sound horrid, chances are you ain’t got a sound. Sure, you may have a live sound and a sound that works from where you’re sitting, but that’s not a guarantee of a decent drum sound in the studio. the other reality is that it is your job to fix it.

garbage iN, garbage outPardon me for once again repeating the

truth. to whit, you need to acquire the ability to “second guess” what the micro-phones will hear. Get down off your throne and place your ear an inch away from the close mic dedicated to your first tom. those bizarre harmonics coming from the circum-ference of the drumhead were barely audi-ble from the playing position! Get someone to play your bass drum while you crouch adjacent to the large diaphragm mic aimed at the front head (with no hole/mic port). those obtrusive wobbles and shakes—the very thing that gave the drum personality last night in the club—are something you’ll need to tune out, or muffle out, because they’re not going to vanish.

Be patient. you’ll learn an approach that works, whether it’s applying a spec of

muffling, tuning down or up, or changing pedal beater. Collaborate with the engineer and your sound will emerge.

Prepare at home. tune up in a rever-berant, boingy room—the kitchen, for ex-ample. in such a space, you will hear those crazy transients/stray overtones clear as a bell. Seek a good sound and you will find it. For if you enter the studio, all pistols firing, insisting on playing your special way on a bad-sounding drumset, you’ll simply validate the old adage: garbage in, garbage out.

Let’s go easy on those engineers. And save the cardboard box drums for a session with yoko ono. n

drums etc 17

Mike WengrenDisturbed

Robby AmeenIndependent

Chad SmithRed Hot Chili Peppers

Brian TichyBilly Idol / Ball

Trevor Lawrence Jr.Dr. Dre

VATER DRUMSTICKS ARE STRAIGHTER, MORE CONSISTENT AND OF HIGHER QUALITY OVER THE OTHER LEADING DRUMSTICK BRANDS. VATER’S NYLON TIPS ARE GUARANTEED NOT TO FALL OFF, CRACK OR BREAK FOR THE PERFORMANCE LIFE SPAN OF THE DRUMSTICK. 100% OF VATER’S DRUMSTICKS ARE MANUFACTURED IN THE USA. ALL VATER STICKS ARE TONE & WEIGHT MATCHED BY COMPUTER ANALYSIS. VATER USES A HIGHER MOISTURE CONTENT FOR A STRONGER, LONGER LASTING STICK. MAPLE IS L IGHTER AND SOFTER SOUNDING FOR JAZZ/LOW VOLUME DRUMMING. HICKORY IS THE MOST POPULAR WOOD USED FOR DRUMSTICKS BECAUSE OF IT ’S STRENGTH, WEIGHT AND GREAT DURABILITY. HICKORY ALSO ABSORBS SHOCK, WHICH

REDUCES HAND AND WRIST FATIGUE.

N O W P L A Y I N G O N S T A G E S E V E R Y W H E R EVATER.COM

Les techniciens n’arrivent pasà rENdrE le boN SoN !

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NotAtioN

By / par : Lorne KellyTraduction : Jim angelillo

18 drums etc

a rock anthem“SiGNS”:

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m ike “Bell” Belanger left his school choir at age sixteen for the

promise of an exciting career. The bud-ding singer/drummer joined legendary Ottawa recording artists The Staccatos. A change of name to The Five Man Elec-trical Band and a succession of catchy, meaningful songs garnered them interna-tional acclaim.

These excerpts are from Five Man’s hit single “Signs” (Goodbyes And Butterflies, Polydor, 1971). Twenty years later, the pop band Tesla rocked the charts with the same song. The lyrics re-tained their punch.

For those of you who’ve been paying attention, please refer to my analysis of “Born To Be Wild” (Nov/Dec 2007), spec-ifically intros beginning with “the big fat flam”. Different strokes, same sentiment here: remove the grace note and add a crash cymbal.

Example 1: Mike begins guns blazing with a hard rock groove.

Example 2: Plaintive piano chords bring dynamics down. Mike responds with a subdued half-time tempo. A “fat flam” introduces the drums.

Example 3: The switch from hi-hat to ride cymbal and steady 8ths on bass drum builds to the chorus.

Example 4: First bar of chorus: Mike cleverly punctuates the vocals.

Example 5: 16th-notes on the hi-hat lift the energy in the bridge.

Example 6: In the guitar solo, Mike Bell delays the bass drum/crash cymbal a single 16th-note, all that’s required to ramp up the energy. This is a well-crafted, solid drum track. n

a rock anthem

« SiGNS » : un hymne rockm

ike « Bell » Bélanger a quitté la chorale de son école à seize ans

pour entamer une carrière qui promet-tait d’être excitante. Le jeune chanteur et batteur s’est alors joint à la formation lé-gendaire d’Ottawa, The Staccatos. Après avoir changé leur nom pour The Five Man Electrical Band, une succession de chan-sons accrocheuses et intelligentes leur a apporté une renommée internationale.

Les extraits suivants sont tirés du succès de Five Man intitulé « Signs » ( Goodbyes And Butterflies, Polydor, 1971). Vingt ans après, le groupe pop Tesla a ré-colté un certain succès avec sa propre in-terprétation de la chanson. Et les paroles conservent toujours le même impact.

Pour ceux d’entre vous qui avez été attentifs, référez-vous à mon analyse de « Born To Be Wild » (Nov/Déc 2007), et par-ticulièrement les introductions commen-çant avec un gros flam. Autre chanson, mais c’est le même sentiment : enlevez la note ornementale et ajoutez un coup de cymbale crash.

Exemple 1 : Mike commence directement avec un groove hard rock.

Exemple 2 : les accords plaintifs au pia-no relaxe les dynamiques. Mike réagit en jouant un rythme doux à demi tempo. Un flam sec introduit la batterie.

Exemple 3 : le passage du hi-hat à la cymbale ride et les croches régulières à la gros se caisse mènent efficacement au refrain.

Exemple 4 : première mesure du refrain : Mike ponctue astucieusement la voix.

Exemple 5 : les doubles croches jouées sur le hi-hat augmentent l’énergie dans la transition.

Exemple 6 : pendant le solo de gui-tare, Mike Bell retarde le coup de grosse caisse et de crash d’une double croche, assez pour augmenter l’énergie d’un cran. Voilà une piste de batterie solide et bien construite. n

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C ela n’a jamais été aussi bien. Aujourd’hui, un enfant a des baguettes pour petites mains et un adulte peut fa-cilement se procurer des baguettes pour des mains de

grandeur moyenne ou pour des paluches de géant ! Les fabricants de baguettes produisent des baguettes, des balais et autres maillo-ches pour tous les styles de la planète.

Nous ne parlerons pas beaucoup de l’époque où les batteurs, angoissés, trouvaient deux ou trois baguettes dans le fond d’une boîte au magasin de musique du coin et reculaient de dégoût en voyant ce qu’ils avaient soutiré de la noirceur, des baguettes aus-si sinueuses et tordues que la montre molle de Dali. Mais grâce aux fabricants suivants, nous avons accès à des baguettes de qualité uniformes, droites et durables.

t oday we have it good. Today a child gets sticks for small hands. An adult gets sticks for moderate-sized hands. Or for hands the size of elephants’ ears! And drumstick

companies are turning out sticks, brushes, and other striking imple-ments for any style you can name.

We shall speak little of the dark decades when anxious drum-mers would reach in and grasp the remaining two or three sticks lying in the recesses of the retailer’s bin, then recoil with horror at what emerged from the shadows—sticks as sinewy and distorted as Salvador Dali’s alarm clock. Thanks go to the companies below for the turn around in quality, consistency, straightness and durability.

drumsTiCks:The Straight Story

from Drums Etc

bagueTTes

Tout ce qu’il faut savoir sur les

Vic FirTH

Le percussionniste de renom Vic Firth est entré dans l’industrie de la

baguette pour satisfaire ses goûts raffinés. Il s’est avéré que son entreprise a pris une am-

pleur exponentielle, car ses produits correspondaient également aux goûts de beaucoup de batteurs. Cette an-

née, les nouveaux modèles ont été conçus pour les musiciens qui savent exactement ce qu’ils veulent. Prenez, par exemple, le

modèle Joey Heredia avec une pointe mi allongée à la Buddy Rich mi pointe de flèche. Il y a aussi la baguette signature Niko McBrain, pas aussi grosse qu’on l’imaginerait, mais elle a un fuseau assez gros pour frapper le hi-hat sans retenue. Une autre nouveauté plai-sante est la baguette Corpsmaster Tom Aungst Tenor Hybrid avec sa pointe de nylon en forme de soucoupe volante et son fuseau en échelons. Même si elle fut conçue pour les majorettes et la fosse à orchestre, je suis certain qu’elle fonctionne à merveille sur une batte-rie munie de plusieurs toms. Le modèle Jeff Davis est plus long tan-dis que le modèle Vinnie Paul pourrait vous sauver la vie dans une ruelle sombre. Les baguettes Vic Firth sont vendues en paires par-faites, jumelées selon leur poids. L’entreprise a une excellente répu-

tation quant au contrôle de la qualité et au souci pour l’environnement.

Vic Firth, famed classical percussionist, got into the stick business so he could satisfy his refined tastes. Turns out his company grew leaps and bounds satisfying other drummers’ tastes. New mod-els this year are tailor-made for players who know what they want. Take, for example, the Joey Heredia model with a tip that’s part elongated Buddy Rich, part arrowhead. Then there’s the Niko McBrain signature stick, not as heavy as you’d imagine but thick enough in the throat to bludgeon hi-hats without flinching. A cool addition is the Corpsmaster Tom Aungst Tenor Hybrid, with its nylon flying saucer tip and “step down” taper. Although it’s de-signed for marching field and pit, bet it’d sound cool on a multi-tom kit. Jeff Davis’ model features a long reach while Vinnie Paul’s could get you out of trouble in a dark alley. Vic Firth sticks are expertly pitch-paired, matched on weight basis. The company has an excellent reputa-tion for quality control and concern for the environment.

www.vicfirth.com

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drums etc 21

VATer

Pro MArk

Herb Brochstein est un autre entrepreneur issu d’une nécessité. Étant batteur professionnel, il s’était ouvert un magasin de musique. Un jour, un jeune homme nommé Elvis est passé avec son batteur, nommé DJ Fontana, et a fait l’achat de la célèbre batterie munie d’une peau de chèvre naturelle sur la grosse caisse. On veut tous jouer sur une batterie cool avec des ba-guettes cool. C’est pourquoi, à l’époque, Herb avait commencé à vendre des baguettes de chêne japonaises. Elles étaient robustes et n’étaient pas tordues. Du jour au lendemain, Herb était un acteur dans l’industrie de la baguette. C’est ainsi qu’est né Pro Mark, il y a cinquan-te ans. Malgré sa grosseur et sa popularité, Pro Mark entretient les mêmes contacts japonais, même si la majorité des baguettes Pro Mark sont fabriqués au Texas avec du noyer blanc.

L’entreprise offre aujourd’hui une très grande gamme de baguettes et autres outils pour le rock, le jazz, la musique du monde, les majorettes et ainsi de suite. Et en plus, c’est une entre-prise responsable du point de vue social, environnemental et éducationnel. Pro Mark fabrique des produits robustes qui ont une réputation mondiale. Neal Peart les utilise… que peut-on dire de plus ? Jason Bonham aussi, et Terreon Gully et Teddy Campbell. Du métal aux majoret-tes, du gospel au groove, des grelots que vous fixez à vos cymbales à…

www.promark.com

Herb Brochstein is another entrepreneur of necessity. A working drummer, he started a retail store. One day, a young man, name of Elvis, dropped in with his drummer, name of DJ Fontana, and bought a bronze-looking kit with a natural goatskin bass drum head. You want to play a cool kit with cool sticks, which is why Herb began selling Japanese oak sticks. They were strong and they weren’t warped. That put Herb in the drumstick business and Pro Mark was born. That was fif-ty years ago. Despite its size and popularity, Pro Mark maintains the same Japanese connection, although the vast majority of Pro Mark sticks are made of hickory in Texas. The company now cat-alogs a huge line of sticks and other tools suitable for rock, jazz, world, marching...you name it. Socially, environmentally, and educationally responsible, Pro Mark manufacturers solid, world- renowned products. Neal Peart plays ‘em, what can we say? So does Jason Bonham, Terreon Gully and Teddy Campbell. From metal to marching, from gospel to groove, from rattlers you place on your cymbals to ....

Voici une entreprise qui, faisant partie de l’héritage historique américain, offre des gammes de baguettes, de ba lais et d’accessoires extrême-ment modernes, y compris un écrou à oreilles en forme de crâne. Morgan Rose a un modèle Alien Freak et, si ce n’était pas assez, un modèle Whiplash. Stewart Copeland est un autre artiste commandi-té qui a son nom sur une baguette, tout comme le batteur de studio rock/punk Josh Freese. Et ce n’est pas surprenant : Vater fabrique des baguettes robustes, simples, durables et homogènes. Depuis

quelques années, Vater tente de percer le marcher jazz, commençant avec la superbe série de baguettes en érable Cymbal Sticks ; plus récemment, le fabricant a mis en marché des modèles conçus selon les caractéristiques précises désirées par Jimmy Cobb et Chico Hamilton. Ah oui, n’oubliez pas de jeter un coup d’œil sur les battants de grosses caisses Vintage Bomber, mous et pelucheux à souhait. Et pour un changement de ton, essayez aussi les Acous-ticks et Little Monsters de Vater. Oui, de vrais petits monstres !

www.vater.com

Here’s a historic American heritage company that boasts an extreme-ly modern line up of sticks, brushes, and accessories—the latter in-cluding a wing nut in the shape of a skull. Morgan Rose has an Alien Freak model and, if that weren’t enough, a Whiplash model. Stewart Copeland’s another endorser with his name on a stick, as is noted rock/punk sessioneer Josh Freese. No wonder: Vater makes strong, clean looking, durable, and consistent sticks. In the last few years, Vater has ventured into the jazz market, first with the fabulous Cym-bal Sticks line in maple; more recently, it’s been models made to spec for none other than Jimmy Cobb and Chico Hamilton. Oh, and check out the vintage bomber bass drum beaters, all soft and fluffy for “feathering” on all four beats. For a shift in tone and feel, check out Vater’s Acousticks and Little Monsters. Little Monsters....seriously!

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ZildJiAn

Trueline

Cette entreprise du Vermont fabrique quelques modèles de baguettes qui peuvent à première vue sembler plutôt excentriques. Nous parlons évidem-ment des baguettes qui ont une poignée surélevée. Mais ces baguettes Power Grip pourraient très bien plaire à ceux qui cherchent des baguettes er-gonomiques et bien équilibrées qui se conforment naturellement à leurs pri-ses. Et ce n’est que la pointe de l’iceberg, car Trueline offre quelques séries de baguettes « normales » et des baguettes signature d’artistes tels que Billy Ward, Martin Atkins et Chip Ritter. Le fabricant a maintenant un distributeur canadien en garape.com.

This Vermont-based company manufactures a few models that seem a little eccentric at first. We refer to, of course, the sticks with the raised portion, the protrusion or “bulb” in the grip area. But these Power Grip sticks are good news to players who seek an ergonomically shaped and balanced stick that conforms to their grip naturally. That’s only the tip of the iceberg, however, since Trueline makes several lines of “regular” sticks and signature sticks, includ-ing Billy Ward, Martin Atkins and Chip Ritter models. There’s now a Canadian distributor: garape.com.

HeAdHunTers

Cette entreprise canadienne fabrique d’excellentes baguet-tes faites principalement d’érable. On reconnaît les baguet-tes Headhunters aux rainures entaillées sur la poignée. Les baguettes Headhunters sont tout de même disponibles en noyer blanc et sont offerte selon les vieilles catégories de diamètre A, B et C. La plupart des batteurs qui les utili-sent ne les abandonneraient pour rien au monde grâce à la sensation spéciale que procurent les rainures et, évi-demment, à leur qualité constante.

This Canadian company manufactures excellent sticks with a lean-ing towards maple models. Headhunters are instantly recognizable for the grooves/notches in the grip area. In addition, Headhunt-ers sticks, while available in hickory and the usual model desig-nations, revive the ancient series of A, B, and C profiles. Many drummers would rather fight than switch, owing to the special feel of those finely detailed grooves in the hands, not to men-tion the consistently good quality.

www.zildjian.com

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w.garape.com

/trueline_drumsticks.htm

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w.headhuntersdrum

sticks.net

Une chose est certaine : vous allez ob-tenir un bon son en frappant une cymbale

Zildjian avec une baguette Zildjian ! Par exemple, pour une sonorité jazz nette et précise, essayez le mo-

dèle John Riley, très en demande, ou peut-être la baguette si-gnature Bill Stewart. Les modèles Steve Gadd et Dave Weckl sont beaux, offrent une bonne sensation en main et fonctionnent dans tous les styles musicaux. Si, par contre, vous aimez jouer fort, il vous faut le modèle signature Travis Barker ou même Adrian Young. Il y a tellement de choix que tout est possible. Il y a des musiciens qui n’ont que des loges pour les baguettes Anti-Vibe de Zildjian avec leur coussin antichoc de caoutchouc qui, paraît-il, a réglé leurs problèmes de douleurs dans les bras et les mains, sauvant leur carrière. Zildjian est également très impliquée en éducation et en environnement.

One thing’s guaranteed: you’re going to get a good sound on a Zildjian cymbal with a Zildjian drumstick! For example, for a clean jazz tip tone, try the best selling John Riley model, or maybe the Bill Stewart signature. Steve Gadd and Dave Weckl models look good and feel great in the hands for any style of music, while if you ramp up the volume, you’re into a Travis Barker or maybe an Adrian Young signature model. There are so many choices, the sky’s the limit. There are players who heap praise on Zildjian’s acclaimed Anti-Vibe sticks with their rubber “shock cushion”, claiming that the sticks have stopped hand/arm trauma and saved their careers. Here’s anoth-er company fully involved in education and the environment.

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stiCks DeserviNg oF WiDer reCogNitioN

Hotsticks ne fabrique pas seulement ses baguettes colorées qui conser-vent leurs couleurs même après plusieurs mois d’utilisation. Hotsticks offre une gamme complète de baguettes de noyer blanc américain qui plairont grâce à la sensation qu’elles vous donneront et à leur durabilité, prouvant que la beauté ne tient pas qu’à une finition particulière. Ahead fabrique des baguettes d’aluminium depuis plusieurs décennies. Disons seulement qu’elles ont fait leurs preuves. Elles sont extrêmement dura-bles, bien équilibrées et sont offertes dans toutes les versions populai-res. Les pointes interchangeables constituent un avantage pour certains, car elles changent immédiatement la sonorité et l’attaque. Ensuite, il y a les baguettes Hornets, celles qui ont le bout décoré d’anneaux colorés, comme le corps d’une abeille ou peut-être une ruche. Qu’importe, ces anneaux de résonnance altèrent l’équilibre, la sensation, et la vibration des baguettes. Et en plus, elles sont très belles ! Enfin, la filiale de DW, 3 Drumsticks, s’attaque également au marché des baguettes. L’entre-prise fabrique des baguettes très distinctes, offertes dans un choix de quatre formes de pointes, chacune offrant des timbres différents sur les tambours et les cymbales, et elles sont offertes dans un choix de dia-mètres et de poids. De plus, elles sont vendues en paires assorties se-lon le poids, la hauteur tonale et l’équilibre. Notez que par « paire », le fabricant veut bien évidemment (!?) dire trois baguettes. Si vous en cas-sez une lors d’un spectacle, il vous en reste au moins une qui s’agence-ra parfaitement à celle qui vous reste. n

Hotsticks doesn’t just manufacture the original colored stick—the stick that dazzles with appearance at the store and continues to re-tain the dazzle months later after a good beating. Hotsticks offers a complete line of quality US hickory sticks that will please you in terms of feel and durability, proving that beauty is more than skin deep. Ahead has been making aluminum drumsticks for decades and they’ve silenced the naysayers. These are extremely durable, well-balanced sticks, available in a range of popular models. The in-terchangeable tips are a real bonus and instantly alter tone and at-tack. Then there’s Hornets, the drumsticks easily identifiable by the, well, bee design on the butt end. That’s right, they have colored rings like a bee, or maybe a bee hive. At any rate, those “resonance rings” alter the balance, feel, vibration and feel. And they look great poking out of your stick case! Hitting the market with authority is a DW partner company, 3 Drumsticks. They’ve got a unique take on the meaning of “distinctive”, what with a choice of four tip shapes, each offering different timbres on drums and cymbals. Then there’s the stick bodies, available thick to thin, and the weights—they’re ex-pertly matched, each pair of sticks, and not only according to weight but also pitch and balance. And when we say “pair”, we mean “three”. You see, there’s three in each package instead of the usual two. You break one at the gig, you’re still good to go. n

baguettes qui mériteNt pLus De reCoNNaissaNCe

drums etc 23

los cAbos

Qui aurait cru qu’une entreprise de la côte est canadienne se se-rait taillé une petite place dans un marché de baguettes déjà débordant de produits de qualité et de choix ? Il y a au moins Larry Guay. Sa gamme complète de baguettes Cabos en éra-ble et en noyer blanc commence à se faire connaître, tant pour leur sonorité que pour leur prix. Ce ne sont pas simplement de belles baguettes bien faites, quoique les modèles faits de noyer rouge sont superbes ! Los Cabos offre un bon nombre de modèles particuliers et plus usuels.

Who woulda thunk that an east coast Canadian company would make inroads into a drumstick market that’s already teaming with quali-ty and choice? Larry Guay, that’s who, and his comprehensive line of Los Cabos drumsticks in maple and hickory are getting known for packing a special punch—and a special price. They’re not just another fine-looking, well-made stick, although the red hickory models do look amazing! Los Cabos catalogs a good number of niche models and more regular choices to suit everyone.

reGAl TiP

Située à Niagara Falls, New York, cette entreprise « se concen-tre sur la qualité, non la quantité. Nous ne faisons pas de produc-tion de masse et nous ne faisons pas cela pour l’argent, » affirme le fondateur Joe Calato, un autre batteur qui est devenu entrepreneur par manque de bonnes baguettes. L’un de ses rêves qui est deve-nu réalité est le balai Regal Tip Classic Brush, le balai éventail original fait de fil d’acier et de caoutchouc. C’est Joe qui est également res-ponsable pour la pointe de nylon qui ne décolle tout simplement pas. Cette pointe de nylon est maintenant disponible dans la très excitante série E et elle sonne vraiment comme une pointe de bois.

Located in Niagara Falls, New York, this company choos-es, in the words of founder Joe Calato, another drummer-turned-manufacturer for want of good sticks, to “concentrate on quality not quantity. We don’t mass produce and we don’t do this for money.” One of Joe’s dreams-come-true is the Regal Tip Classic Brush, the original gum rubber, locked-in wire fan brush. And Joe’s also responsible for the legendary nylon tip (“regal tip”, get it?) that stays on the stick no mat-ter what. That nylon tip is now available in the very exciting E Series, which sounds for all the world like a wood tip.

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w.regaltip.com

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w.loscabosdrum

sticks.com