L3 GCI
Second oeuvre L3 GCI
Programme
� Cours et TD de technologie de la construction
� En TP : exposés par groupe de 2 étudiants
� Visites (mars) : compte-rendu de visites
� Examen fin mars
� Projet de béton armé (2 premières semaines du semestre)
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Introduction : Qu’est-ce qu’un
corps d’état?
� Un corps d’état représente une spécialité du bâtiment, ainsi que ceux qui la mettent en œuvre
� Synonyme : corps de métier
� Exemple : menuiserie, plomberie, etc.
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Introduction : division d’un projet
en différents corps d’états
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Démolition Terrassement
Gros-œuvre (béton armé, construction métallique ou bois, maçonnerie porteuse)
Menuiserie extérieure, vitrerie
Couverture
Introduction : division d’un projet
en différents corps d’états
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Menuiserie intérieure Cloisons, isolation,
faux-plafonds
Sols souples (pvc, moquette),Sols durs (carrelages)
Plomberie Peinture
Chauffage, VMC, Climatisation
ascenseurs
Electricité, courants forts, courant faibles
Etc. etc.
En bâtiment, on distingue :
LE GROS-OEUVRE LE SECOND-OEUVRE
� Construction de la structure de l’ouvrage
� BA
� Construction métallique
� Construction bois
� Maçonnerie porteuse
� Plomberie
� Chauffage
� Ventilation
� Electricité
� Etc.
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� Cloisons
� Peinture
� Menuiserie
� Etc.
Corps d’états techniques :
Corps d’états architecturaux :
environ 1/3 du coût
environ 2/3 du coût
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CLOISONS DE DISTRIBUTION NON PORTEUSES
(REGNANT SUR TOUTE LA HAUTEUR SOUS PLAFOND).
→ Elles peuvent donc être déposées, démontées ou remplacées sans que cela nuise à la stabilité
de l'ossature.
Ce sont des éléments verticaux de faible épaisseur, qui participent :
· à la partition des logements ;
· à la séparation entre logements différents ou entre logement et parties communes
· au doublage des murs extérieurs ou séparatifs.
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Epaisseur
Isolation acoustique
Isolation thermique
Protection contre l’incendie
LES EXIGENCES
.
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les cloisons pleines (maçonnerie non porteuse (blocs, briques), carreaux de plâtre, béton cellulaire, galandage).
les cloisons sèches , parois en général à double peau, scellées et fixes
les cloisons mobiles (amovibles, repliables, extensibles, etc.).
TROIS CATEGORIES
.
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EXEMPLES DE CLOISONS TRADITIONNELLES
Blocs creux ou pleins on terre cuiteon peut citer plus particulièrement les briques
plâtrières, alvéolées horizontalement, hourdées au plâtre et recevant de part et d'autre un enduit plâtre. Les carreaux de terre cuite alvéolés, à faces lisses, sont assemblés au mortier colle, et reçoivent ensuite un enduit pelliculaire.
DTU N° 20-1 (AFNOR DTU P 10-202)
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EXEMPLES DE CLOISONS TRADITIONNELLES
Carreaux en plâtre à parements lisses(NF P 72-301)
Ils ont une forme parallélépipédique, présentent sur leurs tranches latérales des gorges ou rainures et tenons, destinés à faciliter la mise on œuvre et améliorer la résistance des joints. Ils sont assemblés avec une colle spéciale à base de plâtre (avis technique). Les deux parements sont lisses et finis.(AFNOR DTU P 72-202).
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Plaques de parement en plâtre à faces cartonnées
(DTU P 72-302)Sur le chantier, elles sont fixées de part et d'autre
d'une ossature on bois ou métallique, délimitant un vide de construction (permettant éventuellement l'incorporation d'isolation thermique, de matelas absorbant, de gaines électriques...). DTU N° 25-41 (AFNOR DTU P 72-203).
Ce sont les fameuses BA13.
EXEMPLES DE CLOISONS TRADITIONNELLES
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Principe de mise en œuvre des BA13
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Il est connu depuis l’antiquité sous diverses formes (enduits, staff, carreaux de plâtre..).
Le plâtre est aujourd’hui source d’innovation puisque, associé à d’autres produits, il se décline aujourd’hui en de nombreux systèmes :
Doublages thermiques et thermo-acoustiques,
Cloisons distributives ou séparatives,
Plafonds sur ossature ou plafonds suspendus
LE PLÂTRE
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LE PLÂTRE
QUELQUES CHIFFRES
Plus de 80 % du plâtre produit en France est aujourd'hui utilisé sous forme d'éléments préfabriqués,
10 millions de mètres carrés de carreaux
225 millions de mètres carrés de plaques
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LE PLÂTRE
LA FABRICATION
Le plâtre est fabriqué à partir de gypse broyé que l'on va déshydrater en partie. C ’est un liant aérien
gypse
β α
surcuit
Applications industrielles
à 100°°°°C
à 200°°°°C
à 220°°°°C où 350°°°°C
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LE PLÂTRE
Plâtre à mouler de très haute qualité
Plâtre pour enduits : mélange semi-hydrate β +surcuit
Plâtre pour préfabrication
il suffit de réhydrater la poudre de plâtre pour obtenir un enduit ou un mortier.
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Répartition des carrières de gypse en France
MATIERE PREMIERE : LE GYPSE
LE PLÂTRE
Gypse : roche sédimentaire
Extraction en carrière
1.Concassage des blocs de gypse.2.Tamisage, afin de ne conserver que les particules d'un diamètre inférieur à 40 mm.3.Cuisson 4.Adjuvantation
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MATIERE PREMIERE : LE GYPSE
LE PLÂTRE
Le gypse de désulfuration se présente sous la forme d'une boue qui doit être séchée puis agglomérée en morceaux de quelques millimètres. Le désulfogypse peut ensuite être traité comme un gypse naturel : déshydratation, broyage à la finesse désirée, etc.
Gypse de synthèse
Gypse de désulfuration des gaz et fumées : principale source de gypse pour l'industrie platrière
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LE PLÂTRELE GACHAGE , LA PRISE, LE SECHAGE
Pour la maniabilité , le gâchage du plâtre exige en pratique, une quantité d’eau très supérieure à celle strictement nécessaire àl’hydratation.
Les produits résultant de la déshydratation thermique du gypse dans de l’eau ont la propriété, lorsqu’ils se trouvent au contact de l’air, de retrouver leur degré d’hydratation initiale et de reconstituer du gypse. Ce phénomène s’appelle la prise du plâtre .
Le séchage s’effectue soit naturellement en laissant l’eau excédentaire s’éliminer d’elle-même, soit artificiellement .
LE PLÂTRE EST UN LIANT AÉRIEN
CaSO4 H20CaSO4-2H20
V1 V2V1>V2
POROSITE
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LES ADJUVANTS
LE PLÂTRE
Accélérateur de prise
Retardateur de prise
Epaississant (amidon)
Utiliser la pâte dès la fin du gâchage et d’augmenter la durée
d’emploi.
Faciliter la mise en oeuvre et avancer le début d’emploi du plâtre
Épaississeurs et retardateurs ont permis le développement des plâtres modernes à long temps d’emploi et des plâtres projetés.
Accélérer le démoulage
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LE PLÂTREPROPRIETES
Régulation de l'hygrométrie
Plâtre(poreux)
Revêtement
eau
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LE PLÂTREPROPRIETES
Résistance au feu
Le plâtre est incombustible .
Il est mauvais conducteur de la chaleur
il s'oppose au développement du feu .
Consommation d'énergie (711 kJ par kilogramme de plâtre)
Libération d'eau
Vaporisation(544 kJ pour 200 g d’eau contenus dans 1 kg de plâtre initial)
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Enfin, sous l’action du feu, le plâtre ne donne naissance à aucungaz ou vapeur de caractère toxique, corrosif ou asp hyxiant , aucune fumée, ni aucun produit de décomposition combustible ou susceptible d’activer la combustion
LE PLÂTREPROPRIETES
Résistance au feu
Tant que toute l’eau n’est pas libérée et vaporisée, la température du plâtre reste inférieure à 140 °°°°C, température caractéristique du critère d'isolation I (anciennement coupe-feu) défini par la réglementation.
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Afin d'acquérir une bonne fluidité, on peut jouer sur lagranulométrie (peu d'éléments ultrafins) ou ajouter des produitsfluidifiants. Cela permet d'obtenir une bonne aptitude à la couléesans augmenter la quantité d'eau de gâchage
LE PLÂTRECARREAUX DE PLATRE - CARACTERISTIQUES
Bonnes qualités de coulabilité
Temps de prise court
� démoulage plus rapide� manutention plus facile
Accroîssement des vitesses de fabrication
Ajout d'accélérateurs de prise tels que du sulfate de potassium ou, plus souvent, du gypse ou des déchets de fabrication recyclés broyés finement.
� Qualité, précision géométrique
Le cycle de fabrication est d'environ de 7 à 10 min, soit une productiond'environ trente carreaux toutes les 10 min (un carreau toutes les 20 s) pour une batterie
de moules.
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Le séchoir est un élément essentiel dans la fabrication des carreaux puisque la dépense en énergie pour sécher un carreau représente 25 % de son prix de revient.
.
LE PLÂTRECARREAUX DE PLATRE - CARACTERISTIQUES
Dimensions :
Cloisons de distribution : 5,6,7,10 cm d'épaisseur
Doublage : 5 cm d'épaisseur
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LE PLÂTREPLAQUES DE PLATRE
Objectif : couvrir en une fois la surface la plus grande possible, tout en étant néanmoins manipulable à la main
Dimensions les plus fréquentes :
1,20 m pour la largeur
2,50 m et plus pour la longueur,
mais il existe des plaques de largeur 0,90 m et 0,60 m
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FABRICATION
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Exemple : caractéristiques d'une unité classique de fabrication deplaques de plâtreCapacité annuelle de production : 20 millions de mètres.Consommation annuelle de gypse : 200 000 t.Consommation annuelle de carton : 10 000 t.Vitesse de déroulement du tapis : 60 m/min.Longueur de la chaîne : 350 m.Certaines usines ont des vitesses allant jusqu'à 160 m/min et deslongueurs de chaîne allant jusqu'à 500 m.Température de séchage : 100 à 200 °C.Longueur du sécheur : 100 m.
Deux paramètres sont d'une importance extrême et ont fait l'objet de nombreux travaux de recherche et développement :
— le temps de prise du plâtre qui, pour une chaîne d'une longueur donnée, conditionne la vitesse et par conséquent la capacité de production
— le séchage qui conditionne pour l'essentiel la qualité du produit fini.
LE PLÂTREFABRICATION - REMARQUE
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LE PLÂTREENDUITS INTERIEURS
On distingue trois familles de plâtres :
Pour enduits manuels
Pour projection mécanique
Pour enduits spéciaux appliqués soit manuellement, soit par projection
mécanique
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Ils sont destinés aux enduits intérieurs de murs et plafonds sans addition d’un autre liant ou d’un granulat.
LE PLÂTRE
ENDUITS MANUELS
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Avantages :Qualité régulière Finition parfaiteTemps de séchage est réduit (de l’ordre d’une semaine dans des conditions ambiantes normales)Dureté variable selon le type de plâtre choisi
LE PLÂTREENDUITS MECANIQUES
Gâchage du plâtre en continuTransport de la pâte par tuyau Projection pneumatique sur le support (1 seule couche)
Seule la finition de l’enduit se fait généralement de façon manuelle.
Le temps d’utilisation du plâtre est supérieur à 1h30 (temps de début de prise fixé à 50 min dans la norme EN 13279-1)
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Ce sont des produits mis au point pour répondre à l’évolution destechniques de construction et pour permettre la réalisation d’ouvragesde caractéristiques particulières.
Plâtres pour enduits de très haute dureté (THD)Ces plâtres donnent par leur nature des enduits de très hautedureté et peuvent s’appliquer partout où une résistance élevée estrecherchée ou imposée.
Leur grande résistance aux chocs les destineplus particulièrement à un emploi dans les lieux soumis à desconditions de service très sévères : locaux publics (écoles, hôpitaux,cliniques, gares, etc.) ou logements (soubassements de pièces,halls, cages d’escaliers, etc.).
LE PLÂTREENDUITS SPECIAUX