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Présentation du spectacleVéritable retour aux sources pour le Cirque du Soleil®, lespectacle KOOZA™ révèle la performance humaine danstoute son ampleur et dans toute sa fragilité, mêlée à unhumour « bouffon » décapant, ancré dans la tradition despremiers films comiques. KOOZA ravive l’émotion et lessensations de la piste en réunissant deux traditionscircassiennes : la performance acrobatique et les artsclownesques.

« Le spectacle traite des contacts humains et du conceptde dualité – le bien et le mal, la lumière et la noirceur,explique le metteur en scène David Shiner. Les personnagessont drôles et amusants, le monde dans lequel ils évoluentest léger et ouvert. »

KOOZA relate l’histoire de l’Innocent, un solitaire mélancoliquequi cherche sa place dans le monde. L’Innocent est entouréd’une bande de personnages drôles et cocasses, comme leRoi, le Trickster, le Heimloss, le Pickpocket, le Touristetonitruant et son chien maboul.

Entre rire et sourire, force et fragilité, tumulte et harmonie,KOOZA explore les thèmes de l’identité, de la reconnaissanceet du pouvoir. Le spectacle présente un univers visuelempreint d’exotisme où se mêlent surprise et frisson,dépassement et audace, étonnement et complicité.

LE NOM

KOOZA est inspiré du mot sanscrit « koza », qui signifie « boîte », « coffre » ou « trésor ». Ce nom traduit leconcept de « cirque en boîte » sur lequel repose lespectacle. L’action de KOOZA démarre dans une boîte d’où surgit, tel un diable à ressort (ou « jack-in-the-box »),l’un des personnages principaux, nommé le Trickster. Cen’est que le début d’une suite ininterrompue de surprises et de rebondissements.

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Numéros

Les 19 artistes de la troupe maisondonnent le ton dès le début du spectacleen exécutant une suite impressionnantede numéros qui allient gymnastique

acrobatique, changements de costumesultrarapides et figures aériennes créées au moyen de trampolines miniaturesencastrés dans la scène. Parmi lesmoments forts du numéro : pyramideshumaines, envolées aériennes etplongeons audacieux dans un cercle de tissu inspiré du nalukauq – le jeutraditionnel inuit de la couverture – et des toiles de réception qu’utilisaient lespompiers.

Avec une précision implacable, unéquilibriste empile huit chaises les unessur les autres pour créer une tour de prèsde 7 mètres. Il se tient en équilibre avecune grâce et une maîtrise appliquées,démonstration éloquente des possibilitésdu corps humain au sommet de la formephysique et musculaire.

Insufflant une énergie nouvelle à leurdiscipline, les jeunes contorsionnistespropose un numéro rythmé et moderneinédit, tant par la vitesse d’exécution que par l’originalité des mouvements etles positions invraisemblables qu’ellesexécutent. Sur un plateau rotatif, ellesfont preuve d’une harmonie et d’unsynchronisme peu communs pour créerdes tableaux insolites d’une beautésaisissante.

Quatre funambules gravitent dans les airs sur deux fils de fer superposés endiagonale à 4,5 m et à 7,5 m au devant dela scène. Tantôt assis sur des vélos, tantôtjuchés sur une perche installée sur les épaules de deux artistes, tantôt en équilibre sur une chaise posée sur la perche, les quatre fildeféristesexécutent leurs numéros en ajoutant leurpoids aux 3 000 kg de tension sur chacundes câbles.

L’artiste lance dans les airs un nombreétourdissant de cerceaux, créant des figuresqui dépassent l’entendement. En plus defaire passer ses objets volants d’une main àl’autre, l’artiste les lance avec une précisionépoustouflante. Cette performance, d’unniveau de difficulté inégalé, est reconnuecomme étant l’un des meilleurs numéros decerceaux au monde.

Charivari

Fil de fer Manipulation de cerceauxÉquilibre sur chaises

Contortion

Un deuxième passager monte à bord de l’unicycle et donne ainsi une nouvellesaveur à un numéro classique de la piste.En mouvement perpétuel, le porteur faitvirevolter sa partenaire au-dessus de lui,sans jamais cesser de pédaler. Étonnant de grâce, ce pas de deux sur une seule roue conjugue équilibre, contrôle, force et complicité.

Duo unicycle

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Quatorze artistes exécutant desquintuples sauts avec vrilles sontprojetés à 9 m au-dessus de la scène parune planche à bascule. Et ce n’est que leprélude à une série d’acrobaties encoreplus spectaculaires que les acrobateseffectuent en échasses.

Dans un numéro tout en finesse, une artiste se balance sur un trapèzeinstallé de cour à jardin, au-dessus de la scène – une innovation qui confèreune dimension nouvelle à cette discipline.Mais le numéro va bien au-delà de sascénographie ou de l’agilité de latrapéziste. Un brin rebelle, celle-ci interagitavec le Trickster, faisant monter d’un cranl’intensité dramatique de son numéro.

Pesant 727 kg, la roue de la mort de KOOZA tourne à une vitessedéconcertante, activée par la seuleforce des deux artistes qui s’élancentdans les airs et se déplacent dans lesens de la roue – et même en sensinverse – pour défier la gravité. Comme les fils de fer, la roue de la mort est installée en diagonale au-dessus de la scène afin de briser lasymétrie habituelle et de rapprocher aumaximum le public de l’action. Les deuxacrobates font preuve d’un aplomb etd’un synchronisme stupéfiants.

Planche sautoir Solo trapèzeRoue de la mort

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Charmeur et sophistiqué, le Tricksterest un être sublime, rapide et agile,un génie qui sait tout du monde deKOOZA, car il en est l’auteur. Ilapparaît et disparaît à sa guise, etchaque fois qu’il entre en scène, il y a de l’électricité dans l’air. Il acréé ce monde pour l’Innocent, surqui il garde un œil bienveillant. Il letaquine, joue de son pouvoir sur lui,mais c’est le subconscient del’Innocent qui mène la danse…

Les personnages

L’Innocent est un solitaire, naïf etmélancolique, emporté dans lemonde du Trickster. Son regard puret candide dévoile une apparentefragilité d’enfant. Il est avide deconnaître ce nouveau monde quivient à lui, mais dès qu’il use dupouvoir du Trickster, il découvre ununivers imprévu et déroutant,reflet de son âme.

Le Roi, c’est le roi des fous, le plusburlesque de tous les personnages.La chevelure ébouriffée et lacouronne capricieuse, il tentedésespérément de se fairerespecter par plus fou que lui…

Le Trickster L’Innocent Le Roi

Les deux Clowns de la cour sont les valets, les sots du Roi,complices indispensables desaventures abracadabrantes duRoyaume de KOOZA.

Les Clowns

Voleur dissimulé sous un costumede clown maladroit, il propose des ballons en forme d’animauximprobables. Il est sans cessepourchassé par deux policiers,mais arrive toujours à les semer… ou presque. Le Pickpocket est un maître de l’imposture ; futé ethabile, il vous dépouillera en unrien de temps !

Chef des rouages mécaniques dumonde souterrain de KOOZA, letrès étrange Heimloss vit sous lascène et donne vie à ce mondecaché.

Le Pickpocket Heimloss

Dans ce monde de fous, mêmele Chien est maboul ! Il court

après tout le monde, jappe et est impossible à maîtriser; le motdressage lui est parfaitementinconnu... Mais comme tous lesautres, il s’attache à L’Innocent et devient son compagnon enjouéet extravagant.

Le Chien maboul

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CostumesPour créer les costumes de KOOZA, Marie-ChantaleVaillancourt a puisé son inspiration dans le romangraphique, la bande dessinée, les films de voyage dans le temps et l’espace, le Baron Munchaüsen et Mad Max.L’inspiration vient aussi des tableaux de Gustav Klimt (les couleurs rouge et or), de l’Inde et de l’Europe de l’Est.Cet univers visuel naïf, empreint d’une saveur exotique etintemporelle, évoque le monde des jouets, les soldats deplomb et les livres pour enfants, tout en faisant un clind’œil espiègle à Alice au pays des merveilles et auMagicien d’Oz.

Les nombreux effets de transformation de costumess’inspirent des méthodes utilisées par les magiciens et les transformistes depuis des lustres. Dans le numéro deCharivari, les costumes passent du doré au rouge en unefraction de seconde. Le défi n’est pas tant le changementde costumes, mais le fait que les artistes font de l’acrobatieet se tiennent en équilibre en même temps : ils ne disposentque de leur pouce pour activer la transformation !

Marie-Chantale Vaillancourt a fait développer desinstruments de percussion moulés au carbone pour lescostumes des Squelettes. Ces instruments ressemblent àdes os et produisent un son d’os creux lorsque les artistesles frappent les uns contre les autres pour créer unrythme musical.

Le costume du Chien maboul est un véritable orchestresur pattes : le manipulateur doit pouvoir bouger les oreilles,sortir et rentrer la langue, saliver, lever la patte et bougerla queue.

Le costume Cape de rat donne l’illusion que des ratscourent tout le long du corps d’un artiste jusqu’au sol,avant de disparaître dans une trappe. La techniqueretenue s’inspire du mécanisme de stores vénitiens. Le costume compte 150 faux rats.

• Dans le spectacle, on compte plus de 175 costumes etprès de 160 chapeaux, soit plus de 1 200 éléments decostume au total, en comptant les chaussures, lesaccessoires, les perruques, etc.

• Les décorations des manteaux lumineux sont composéesde DEL moulées dans une résine translucide diffusant lalumière. Le matériau du manteau est tissé au moyen defibre optique. Il a fallu environ 60 heures pour fabriquerun seul manteau lumineux dans ce tissu délicat et 30heures pour confectionner le chapeau lumineux assorti.

• Un costume d’armée contient plus de 400 flapettes entissu métallisé, cousues individuellement et créant uneffet d’armure.

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MusiqueLa musique de KOOZA est composée de plusieursinstruments de musique dont le son est inspiré de laculture pop de l’Occident, du funk des années 70 à lamusique orchestrale – tout en faisant de nombreusesincursions dans la musique traditionnelle indienne del’Inde. Ce mélange de rythmes crée une atmosphèreunique et intime tout en accompagnant à merveille lesnuméros et enchaînements du spectacle.

La musique nous connecte aux personnages qui évoluentdans un monde imaginaire où les formes et les styles semélangent naturellement.

• Six musiciens accompagnent les différents numéros surscène; deux chanteuses font également partie de ladistribution.

• Les instruments utilisés sont les suivants : trompette,trombone, basse, percussions et clavier.

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ScénographieL’espace scénique de KOOZA évoque une place publiquequi se métamorphose en piste de cirque. La scène, dont la configuration offre une vue à 260 degrés, recréel’atmosphère et les sensations de la piste. Le conceptscénographique repose sur les notions de simplicité et de transparence ; même l’appareillage acrobatique, lastructure du chapiteau et les musiciens sont mis enévidence. Le but ultime est de maintenir l’attention duspectateur sur la performance acrobatique et le jeu desartistes.

• La scène est dominée par un élément central, le Bataclan,une énorme tour qui, en se déplaçant, ouvre et refermel’espace scénique.

• L’étage d’entrée de piste du Bataclan, qui sert auxentrées et aux sorties de scène, est entouré d’escaliersmenant à l’étage central, lequel est dédié à l’orchestre.L’étage supérieur évoque un campement bédouin.

• La décoration du Bataclan s’inspire de la culture hindoue,des autobus pakistanais et des bijoux indiens.

• L’énorme tissu (appelé « Void ») qui surplombe leBataclan est imprimé d’un motif composé de nervuresde feuilles, lui conférant son aspect organique.

• Les grandes voiles qui encadrent le Bataclan s’ouvrentet se referment comme les pétales d’une fleur. Elles sontmanipulées par deux personnes au moyen d’un systèmede cordes et de poulies.

• La patine de la scène – un ciel étoilé – donne l’impressionqu’on entre dans une nébuleuse. La carte du ciel,correspondant au jour de la première performancepublique du spectacle, est peinte sur le plancher de scène.

• La scène est bordée d’éclairages encastrés qui projettentune lumière douce sur les visages des artistes, rappelantles feux de la rampe du théâtre du 19e siècle.

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Biograhies des concepteursGuy Laliberté est né à Québec, en 1959. Accordéoniste, échassier et cracheur de feu, ilfonde, avec le soutien d'un noyau de complices, le premier cirque d’origine québécoise deréputation internationale. Visionnaire audacieux, M. Laliberté sait reconnaître et cultiver letalent des amuseurs publics de la Fête foraine de Baie-Saint-Paul pour créer, en 1984, leCirque du Soleil.

Premier artisan du métissage des cultures et des disciplines artistiques et acrobatiques quicaractérise le Cirque du Soleil, Guy Laliberté a été, depuis 1984, le guide de l’équipe deconcepteurs lors de la création de tous les spectacles. Il a ainsi contribué à élever les artsdu cirque au rang des grandes disciplines artistiques.

Le Cirque du Soleil est aujourd’hui une entreprise internationale par la composition de sonorganisation, par ses influences et par l’étendue de ses activités. Guy Laliberté se retrouveà la tête d’une entreprise qui déploie ses projets et ses réalisations sur six continents.

En octobre 2007, Guy Laliberté réalise un deuxième grand rêve : il crée ONE DROP, unorganisme visant à contrer la pauvreté en favorisant l’accès durable à l’eau potable. Ceprojet, qui s’inscrit au cœur même de la survie des êtres humains et des sociétés partoutsur la planète, est né des mêmes valeurs qui l’animent depuis les débuts du Cirque duSoleil : la conviction que ce que l’on donne à la vie nous revient et que chaque gesteindividuel peut faire toute la différence.

En septembre 2009, Guy Laliberté est devenu le premier explorateur privé canadien del’espace. Sa mission avait pour but de sensibiliser l’humanité aux questions liées à l’eau surla planète. Sous le thème L’eau pour tous, tous pour l’eau, cette première mission sociale etpoétique dans l’espace visait à sensibiliser le public au moyen d’une approche artistique :une émission spéciale de 120 minutes diffusée sur le Web et regroupant diverses prestationsartistiques dans 14 villes sur 5 continents, incluant la Station spatiale internationale.

PRIX ET DISTINCTIONS

En 2008, Guy Laliberté reçoit un doctorat honoris causa de l’Université Laval, à Québec.L’année précédente, Guy Laliberté est triple lauréat du Grand prix de l’entrepreneurd’Ernst & Young en remportant les honneurs des volets régional, national et internationalde ce prestigieux programme de reconnaissance. En 2004, la Gouverneure générale duCanada remet à Guy Laliberté l’insigne de l’Ordre du Canada, la plus haute distinction dupays. La même année, son nom figure au palmarès des cent personnes les plus influentesde Time Magazine. Guy Laliberté est également honoré par le groupe Condé Nast, en2003, dans le cadre du Never Follow Program, un hommage aux créateurs et auxinnovateurs. En 2001, il est nommé Grand Montréalais par l’Académie du même nom. En1997, Guy Laliberté reçoit l’Ordre national du Québec, la plus haute distinction décernéepar le gouvernement du Québec.

Guy LalibertéFONDATEUR ET GUIDE

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David Shiner aime faire rire les gens, mais il prend le métier de clown bien au sérieux. «  Leclown nous permet de rester en contact avec ce qu’il y a de plus sacré en chacun de nous,raconte-t-il. Sur le plan du jeu, le métier de clown est extrêmement exigeant. Le clown esten proie à une nostalgie lancinante, sans cesse à la recherche du sens de son existence,de la place qu’il occupe dans le monde.  »

Le clown et metteur en scène David Shiner a fait ses débuts dans le métier comme mimeà Paris. Sa carrière a décollé véritablement en 1984 lorsque son talent a été révélé auFestival du Cirque de Demain. Il a ensuite collaboré à de nombreuses compagnies, dont leCirque Roncalli, en Allemagne, et le Cirque Knie, en Suisse, créant également un duo avecle célèbre clown et mime René Bazinet.

La première collaboration de David Shiner avec le Cirque du Soleil remonte à 1990,moment où il s’engage comme artiste dans Nouvelle Expérience. Il participera à la tournéecanadienne et américaine de ce spectacle pendant 19 mois, faisant ensuite escale à LasVegas pendant une année. David Shiner est peut-être le plus notoire des clowns du Cirquedu Soleil grâce à ses numéros  : il traverse la foule en enjambant littéralement lesspectateurs, et crée un faux film muet mélodramatique avec la participation de quatrespectateurs. Nouvelle Expérience a d’ailleurs été capté sur film pour le réseau HBO en1991. Ses autres prestations télévisuelles comprennent de nombreux passages à l’émissionThe Tonight Show.

David Shiner a fait ses débuts au cinéma en 1992, incarnant un clown dans Lorenzo’s Oil.L’année suivante, il servait de faire-valoir à Bill Irwin dans le film Silent Tongue de SamShepard. Bill Irwin et lui ont par la suite créé le spectacle duo sans paroles Fool Moon, unesoirée de «  folie inspirée  » qui a tenu l’affiche de 1992 à 1999, y compris trois passages àBroadway. Fool Moon s’est mérité un prix Tony pour «  meilleure performance live  » en1999, un prix Drama Desk pour «  meilleure expérience autonome  » et un prix du OuterCritics Circle pour «  réalisation exceptionnelle de l’année  ».

En 2000, David Shiner a créé le rôle de «  Cat in the Hat  », l’hôte et le guide de la comédiemusicale Seussical à Broadway. À l’aide d’une bourse de la Pugh Foundation, il crée unspectacle au ACT Theatre de Seattle qu’il transformera plus tard en un spectacle solointitulé David Shiner in the Round.

«  KOOZA traite des contacts humains et du concept de dualité – le bien et le mal, lalumière et la noirceur, relate David Shiner. Les personnages sont drôles et amusants, lemonde dans lequel ils évoluent est léger et ouvert, mais le spectacle approfondit aussicertaines idées fondamentales  : la peur, l’identité, la reconnaissance et le pouvoir.   »

David Shiner est né à Boston, au Massachusetts, en 1953.

David ShinerAUTEUR ET METTEUR EN SCÈNE

«  Le clown transforme les faiblesseshumaines les plus profondes enhumour. C’est un anarchiste qui peutse permettre de transgresser lesrègles.  »

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Serge Roy faisait partie de la famille du Cirque du Soleil avant même la naissance del’entreprise en 1984. Issu d’une famille de musiciens – son père était saxophoniste dans lemilieu florissant du cabaret à Montréal – Serge Roy a hérité d’un intérêt marqué et d’undon naturel pour la musique. Il a touché au métier de chanteur et enregistré un tubedurant son adolescence. Mais avant même la parution du disque, il aspirait déjà à unecarrière plus valorisante sur les plans artistique et personnel.

Serge Roy a exploré diverses avenues, faisant des études en théâtre et jouant de la batteriependant quelques années, mais le véritable moment de déclic surviendra lorsqu’il sera envacances dans la foisonnante communauté artistique de Baie-Saint-Paul. Il frayera avecGuy Laliberté et Gilles Ste-Croix, qui organisaient à l’époque les spectacles qui allaientmener, quelques années plus tard, à la fondation du Cirque du Soleil. «  J’ai soudaincompris que je venais de trouver ma place  », dit-il.

Après avoir travaillé en tant que régisseur du spectacle Cirque du Soleil de 1984 à 1985,Serge Roy a quitté l’entreprise pour se consacrer à d’autres projets. De retour en 1989, il aassumé le rôle de directeur de la tournée nord-américaine de Nouvelle Expérience,fonction qu’il occupera également pour Saltimbanco en 1992 et en 1993.

Serge Roy retournera travailler sur d’autres projets pendant deux années, mais il ne peutrésister à l’attrait du Cirque. En 1995, Gilles Ste-Croix fait appel à ses qualités de leader,l’invitant à se joindre à la tournée nord-américaine et japonaise d’Alegría en tant quecoordonnateur artistique. La même année, il ralliera la troupe de Saltimbanco en Europedans le même rôle et deviendra le directeur artistique de Quidam.

Deux années plus tard, Serge Roy transporte ses pénates à Las Vegas pour assumer lacoordination artistique de Mystère. C’est en tant que directeur artistique qu’il se joindra,peu après, à l’équipe de Dralion, au moment de la création du spectacle; il y resteradurant les premières années de la tournée nord-américaine. En 2003, il renouera avecSaltimbanco à titre de directeur artistique. Deux années plus tard, il se voit confier sonplus grand défi  : la direction de création de KOOZA.

Pour Serge Roy, KOOZA représente la fusion de deux traditions circassiennes  : les artsclownesques et la performance acrobatique. «  Ces traditions sont intimement liées l’une à l’autre depuis des lustres, explique-t-il. Elles font partie d’un seul et même monde  : lesarts du cirque. KOOZA est un rapprochement vers la simplicité, l’humanité et l’intimitéd’un cirque traditionnel. C’est un spectacle convivial qui rappelle les arts de la rue, unmélange de gymnastique acrobatique et d’arts clownesques profondément ancré dans lesarts du cirque et très proche des origines du Cirque du Soleil.  »

Serge Roy est né à Montréal, en 1957.

Serge RoyDIRECTEUR DE LA CRÉATION

«  KOOZA est un rapprochement versla simplicité, l’humanité et l’intimitéd’un cirque traditionnel. C’est unspectacle convivial qui rappelle lesarts de la rue, un mélange degymnastique acrobatique et d’artsclownesques profondément ancrédans les arts du cirque et trèsproche des origines du Cirque duSoleil.  »

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Influences familiales et amitiés de jeunesse : tout destinait Stéphane Roy à signer lesdécors des spectacles du Cirque du Soleil. Au contact d'un père architecte et d'une mèreactive en théâtre, il a acquis et développé ce regard à la fois social et artistique surl'espace qui caractérise ses créations. Plus tard, il a côtoyé, à Baie-Saint-Paul, plusieursdes amuseurs publics qui allaient devenir les piliers du Cirque du Soleil.

Depuis l'obtention de son diplôme en scénographie de l'École nationale de théâtre duCanada, en 1988, Stéphane Roy a participé, comme scénographe ou directeur artistique, à une centaine de productions présentées à Montréal comme à l'étranger, dont OncleVania avec la Compagnie Jean Duceppe et La Mouette au Théâtre du Nouveau Monde, en 2006. De plus, depuis 1995, il a été le scénographe de plusieurs productions de lacompagnie de danse contemporaine de réputation internationale La La La Human Steps.Actif principalement en théâtre et en danse, il a également travaillé en cinéma, entélévision, en publicité et dans le secteur des variétés.

Le Cirque du Soleil compte également parmi les principaux lieux de création de StéphaneRoy. Cette collaboration, initiée lors de la création du spectacle Dralion, s'est consolidéeavec Varekai, Zumanity et, maintenant, KOOZA. «  Au théâtre, explique-t-il, la scénographieconcrétise le discours de l'auteur et le regard du metteur en scène. Au Cirque du Soleil, j'aidécouvert la page blanche. Il s’opère, à chaque nouvelle création, une mise en abîmecomplète où aucune porte n’est fermée aux concepteurs. Le processus de création estlibre et ouvert  ».

Les réalisations de Stéphane Roy lui ont valu plusieurs prix et distinctions. Il a ainsi reçu,en 1989, le Prix de la révélation de l'année, toutes catégories, décerné par l'Associationquébécoise des critiques de théâtre. En 1992, le même organisme l'honorait du Prix de lameilleure scénographie. Son talent a également été récompensé par le Conseil des arts dela Communauté urbaine de Montréal, l'Académie canadienne du cinéma et de la télévisionet l'Académie québécoise du théâtre.

«  J’ai voulu capter l’essence même du cirque en créant un environnement scénographiquequi offre une réelle proximité avec les spectateurs, où le danger est palpable. Un espacescénique où tout se fait dans la simplicité et la transparence  : même l’appareillageacrobatique, la structure du chapiteau et l’orchestre sont mis en évidence.  »

Stéphane Roy est né en 1963, à Québec.

Stéphane RoySCÉNOGRAPHE

«  J’ai voulu capter l’essence même ducirque en créant un environnementscénographique qui offre une réelleproximité avec les spectateurs, où ledanger est palpable. Un espacescénique où tout se fait dans lasimplicité et la transparence  : mêmel’appareillage acrobatique, la structuredu chapiteau et l’orchestre sont mis enévidence.  »

Marie-Chantale Vaillancourt a signé, depuis près d’une vingtaine d’années, la conceptiondes costumes d’un grand nombre de productions, tant au théâtre qu’en danse, à l’opéraet au cinéma, qui ont fait le tour de la planète, en réussissant avec doigté le maillage desdeux disciplines auxquelles elle appartient  : le design de mode et la scénographie.

Depuis 1989, Marie-Chantale Vaillancourt est une fidèle collaboratrice de Robert Lepage,ayant participé à la création de nombreuses productions, dont Les sept branches de larivière Ota, La géométrie des miracles, La face cachée de la lune, la tournée Growing Upde Peter Gabriel, La trilogie des dragons et le spectacle KÀ du Cirque du Soleil.

Marie-Chantale Vaillancourt a accumulé les accolades au fil des ans, au Québec commedans le reste du Canada. Elle s’est entre autres mérité deux Masques de la conception decostumes en 1999 et en 2005, ainsi que de nombreuses nominations, notamment auxprix Genies et Jutras pour sa collaboration au long-métrage Nô de Robert Lepage.

Avec KOOZA, Marie-Chantale Vaillancourt signe sa deuxième collaboration avec le Cirquedu Soleil, en tant que conceptrice des costumes.

«  Même si KOOZA n’est pas qu’un spectacle de clowns, explique Marie-ChantaleVaillancourt, on y trouve de nombreux rôles incarnés par des acteurs comiques. Il fallaitéviter les clichés et la caricature et miser plutôt sur des archétypes de personnagesuniversels et intemporels. Une esthétique bédéiste s’est tout de même imposée, maisfiltrée à travers le regard naïf du personnage principal de l’Innocent ».

«  Les costumes puisent leur source dans le roman graphique, la bande dessinée, les filmsde voyage dans le temps, des Aventures du Baron de Munchaüsen à Mad Max.L’inspiration vient aussi des tableaux de Gustav Klimt, de l’Inde et de l’Europe de l’Est.Cet univers visuel naïf, exotique et intemporel, évoque le monde des jouets, les soldats de plomb et les livres pour enfants, tout en faisant un clin d’œil espiègle à Alice au paysdes merveilles et au Magicien d’Oz.  »

Marie Chantale Vaillancourt est née en 1967, à Sept-Îles (Québec).

Marie-ChantaleVaillancourtCONCEPTRICE DES COSTUMES

«  Les costumes puisent leur sourcedans le roman graphique, la bandedessinée, les films de voyage dans letemps et l’espace, du Baron deMunchaüsen à Mad Max. L’inspirationvient aussi des tableaux de GustavKlimt, de l’Inde et de l’Europe del’Est.  »

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Claviériste, compositeur et musicien électronique depuis les années 1980, Jean-FrançoisCôté est très actif sur la scène musicale de Los Angeles. Musicien autodidacte, il a enchaînéles collaborations avec de nombreux artistes et groupes québécois innovateurs. Ce prolifiquemusicien, qui possède un rare instinct pour brosser des tableaux musicaux où les styless’entremêlent, est toujours à l’affût de nouvelles sonorités, ayant tracé sa propre route etdéveloppé, au fil des ans, un style bien à lui.

Joueur de hockey durant son adolescence, Jean-François Côté a découvert la musique àl’âge de 16 ans, frayant avec des groupes rock et soul sur la scène montréalaise auxcommandes de son clavier. À la même époque, Jean-François Côté a décroché un emploi au Cirque du Soleil comme gardien de sécurité sur le tout premier spectacle de l’entrepriseintitulé Cirque du Soleil. «  La nuit, se rappelle-t-il, je me glissais discrètement derrière leclavier du compositeur René Dupéré pour faire de la musique et parfaire ma technique.  »

Plusieurs années plus tard, un soir où il accompagnait l’interprète Julie Masse sur la scènedu Spectrum de Montréal, il attire l’attention du compositeur Benoit Jutras qui a signé lamusique de nombreux spectacles du Cirque du Soleil. Cette rencontre mènera à la premièrecollaboration de Jean-François Côté avec le Cirque en tant que chef d’orchestre sur Mystèreet «O». Dans la foulée de cette association, il conçoit l’environnement sonore de la séquencede tambours Taiko du film Imax du Cirque du Soleil « Journey of Man ».

À titre de compositeur de la musique de KOOZA, Jean-François Côté se retrouve à nouveaudans un lieu de création qu’il qualifie des plus stimulants. «  Malgré sa grande taille, dit-il, leCirque a conservé sa vocation première  : la création de spectacles de grande qualité. Ledegré de liberté dont jouissent les créateurs est inégalé.  »

Pour exprimer le côté humain et drôle de KOOZA, Jean-François Côté a procédé à un habilemétissage des formes. «  J’ai puisé mon inspiration dans les cultures musicales pop del’Occident – du funk des années 1970 à la musique orchestrale – tout en faisant denombreuses incursions dans la musique traditionnelle indienne. Je fais aussi un clin d’œil à la musique du cinéma des années 1940 et 1950, une époque que j’affectionne toutparticulièrement.  »

Jean-François Côté est né en 1968, à Montréal.

Jean-François CôtéCOMPOSITEUR

«  J’ai puisé mon inspiration dans lescultures musicales pop de l’Occident – du funk des années 1970 à la musiqueorchestrale – tout en faisant denombreuses incursions dans la musiquetraditionnelle indienne. Je fais aussi un clin d’œil à la musique du cinéma desannées 1940 et 1950, une époque quej’affectionne tout particulièrement.  »

Clarence Ford est un prolifique danseur, chorégraphe, enseignant et réalisateur torontois dontles créations ont rayonné partout au Canada, aux États-Unis et ailleurs dans le monde. Cepartisan inconditionnel de la collaboration a côtoyé le légendaire James Brown et imprimé sa marque en stylisant les vidéoclips de Robbie Williams et de la formation Barenaked Ladies,entre autres.

À cinq ans, Clarence Ford s’imaginait joueur de hockey professionnel. À l’école secondaire, il aparticipé à des compétitions d’athlétisme, battant le record interscolaire du 100 m et obtenantdu coup des bourses d’athlétisme américaines. Il découvre la danse à l’âge de 17 ans, et sa carrière d’artiste de scène prend son envol au moment où il se joint à Soul Express, uneformation musicale qui a réalisé des tournées partout au Canada et participé à des galas et desémissions télévisées, dont une émission spéciale sur le réseau CBC qui leur a été consacrée.

Au plan stylistique, Clarence Ford est un innovateur. Il est un des premiers chorégraphes en Amérique du Nord à intégrer les arts de la rue et le hip hop au patinage artistique. Seschorégraphies ont mené deux patineurs sur la première marche du podium aux Jeuxolympiques. Il a chorégraphié nombre d’émissions spéciales telles que Stars on Ice et travailléavec des patineurs de renommée mondiale, dont Kurt Browning, Scott Hamilton, Victor Kraatzet Shae-Lynn Bourne. Il a aussi signé les chorégraphies d’émissions télévisées de remise de prixJuno, Genie et Gemini.

Chorégraphe auprès des grands studios de film – notamment DreamWorks, Universal etMiramax –, Clarence Ford a fait le tour du monde, travaillant entre autres à Los Angeles, auxAntilles et en Europe. Son nom figure au générique de films comme The Ladies Man, avec WillFerrell, The Tuxedo, mettant en vedette Jackie Chan et Jennifer Love Hewitt, Gossip, avec KateHudson, et Undercover Brother, avec Eddie Griffin et Billy Dee Williams.

En plus de signer la chorégraphie d’une quarantaine de publicités, Clarence Ford a produit,réalisé et chorégraphié des défilés de mode ainsi que de nombreux événements spéciaux, ycompris le défilé de mode de Reebok diffusé sur la chaîne Fashion Television. Les formationsmusicales Arrested Development, Soul Decision (avec Christina Aguilera et N*SYNC), SoulDecision et Sugar Jones ont aussi fait appel à ses talents de producteur, de réalisateur et dechorégraphe.

Clarence Ford n’en est pas à sa première collaboration avec le Cirque du Soleil. En 1997, lachorégraphe Debra Brown l’invitait à prendre part aux ateliers de création de La Nouba, quiintègre certaines de ses chorégraphies. Il participait ensuite à la formation générale aux studiosdu Cirque à Montréal.

Les chorégraphies de KOOZA puisent leur inspiration dans la culture pop urbaine, la «  danseexcentrique  » vaudevillesque, le jazz et les arts de la rue. «  Les chorégraphies sont un mélangede styles et d’inspirations qui a mené à la création d’un langage distinctif chargé d’émotion,d’énergie et de tension dramatique  », explique-t-il.

Clarence Ford est né à Toronto, en 1956.

Clarence FordCHORÉGRAPHE

«  Les chorégraphies sont un mélangede styles et d’inspirations qui a menéà la création d’un langage distinctifchargé d’émotion, d’énergie et detension dramatique.  »

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Martin LabrecqueCONCEPTEUR DES ÉCLAIRAGES

Jonathan DeansCO-CONCEPTEUR DE SON

En signant les éclairages de KOOZA, Martin Labrecque donne vie à sa deuxième créationavec le Cirque du Soleil, après Corteo.

La feuille de route de Martin Labrecque comprend une centaine de productionsthéâtrales. Il a contribué au succès critique de plusieurs créations québécoises dontL’homme en lambeaux, en 2001, pour laquelle il remporte un prix pour la conception deséclairages. En 2003, il est coauteur, avec Patrice Dubois, d’un spectacle sur la vie d’OrsonWelles, Everybody’s Welles pour tous, honoré du Masque de la meilleure productionMontréal. Il décroche deux autres Masques en 2005 et en 2007 pour les éclairages deLe peintre des madones et Hosanna, mises en scène par Serge Denoncourt. Ses tableauxde lumière ont récolté une dizaine de nominations.

Un habitué des arts du cirque, Martin Labrecque a collaboré aux spectacles Rain etNomade du Cirque Éloize auprès du metteur en scène Daniele Finzi Pasca, qui a aussisigné le spectacle Corteo pour le Cirque du Soleil.

KOOZA marque la première incursion de Martin Labrecque dans l’univers clownesque dumetteur en scène David Shiner. Résumant le mandat qu’on lui a conféré, le concepteurdes éclairages raconte  : «  David m’a dit d’emblée  : “Je veux qu’on voie mes clowns”. J’aidonc voulu envelopper les artistes, accentuer les expressions faciales des acteurscomiques – essentielles à l’appréciation de leur jeu – sans briser l’équilibre d’ensemble nicompromettre l’esthétique du spectacle. Le défi était d’autant plus important qu’il s’agitd’une scène à 280 degrés.  »

Martin Labrecque est né en 1972, à Montréal.

Jonathan Deans, l'un des concepteurs de son les plus sollicités dans le monde duthéâtre musical, signe, avec KOOZA, la conception sonore de son neuvième spectacledu Cirque du Soleil. Celui qui a façonné les ambiances sonores de Saltimbanco, «O»,Mystère, La Nouba, Zumanity, KÀ, Corteo et LOVE est stimulé par la démarche decréation évolutive «  work-in-progress  » du Cirque du Soleil et par l'étroite collaborationqui se noue au sein de l'équipe de créateurs.

Acteur dès la tendre enfance, Jonathan Deans éprouve une fascination pourl'électronique et le son. C'est à l'âge de 15 ans, foulant déjà les planches avec la RoyalShakespeare Company, qu'il mettra son intérêt pour le son au service du théâtre. Aprèsun périple comme ingénieur du son dans le milieu de la musique, notamment chezMorgan Studios où il frayera avec des artistes de renom tels que Cat Stevens, Paul Simonet Rick Wakeman, il renoue avec le théâtre et se voit confier le mixage sonore de lacomédie musicale A Chorus Line. Un succès n'attendant pas l'autre, il devient opérateursonore pour des productions comme Evita, Cats, Bugsy Malone et The Sound of Music.

Le succès de Jonathan Deans venant aux oreilles des producteurs du « West End  », il devient concepteur de son pour la comédie musicale Marilyn; s'ensuivront, entreautres, Time, Les Misérables et Mutiny, puis Ragtime, Fosse, King David, Damn Yankees,Taboo et Brooklyn sur Broadway. Il met présentement la touche finale à l’environnementsonore de Pirate Queen, dont la première est prévue pour avril 2007 à Broadway.

Ses diverses réalisations comme concepteur de son lui ont valu de nombreux prix. En 1998 notamment, au moment où il mettait au point l'environnement sonore de La Nouba, Jonathan Deans a reçu le Entertainment Design Award de la production de l'année pour sa contribution au spectacle «O».

Pour Jonathan Deans, les spectacles permanents et les spectacles de tournée sontdeux mondes distincts au plan sonore. La beauté du grand chapiteau réside dansl’intimité qui s’installe entre les artistes et le public. «  Les aspects techniques sontdifférents, explique-t-il, mais l’expérience sonore, les idées, le jeu de textures et lasuperposition de sons et de musique sont identiques. Pour KOOZA, mon mandat est de transporter les spectateurs au cœur d’un monde singulier – l’univers clownesque de David Shiner.  »

Jonathan Deans est né en Angleterre, en 1954.

«  L’un de mes défis a étéd’accentuer les expressions facialesdes acteurs comiques – essentiellesà l’appréciation de leur jeu – sansbriser l’équilibre d’ensemble nicompromettre l’esthétique duspectacle.  »

« Au plan sonore, mon mandat est detransporter les spectateurs au cœurd’un monde singulier – l’universclownesque de David Shiner.  »

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Les réalisations de Leon Rothenberg en tant que concepteur de son sont imprégnéesdes acquis d’une solide formation en composition musicale et en programmation. En1995, il suit des cours de musique classique de l’Inde du Nord à l’école Sangit Mahabharati,à Mumbai, en Inde. Deux années plus tard, il décroche un double baccalauréat en musiqueet en informatique à l’Oberlin College, en Ohio. Il complète sa formation, en 2002, enobtenant une maîtrise en beaux-arts avec spécialisation en conception sonore auCalifornia Institute of the Arts.

«  J’aime penser que mon approche de la conception sonore est teintée d’une certainesensibilité et d’une certaine musicalité, commente-t-il. Je savais tout jeune que je voulaisfaire carrière en musique. Je jouais de plusieurs instruments, mais je consacrais aussibeaucoup de temps à faire des expériences avec un magnétophone à bobines. Aucollège, je composais de la musique pour des concerts, mais je me suis rendu compteque la composition et la conception sonore au théâtre me permettait de collaborer avecplein d’artistes.  »

Leon Rothenberg a enseigné l’«  écoute créative  » et la conception sonore avant deprendre part, en tant qu’ingénieur de production et concepteur, à des créationsuniversitaires et communautaires en Californie du Sud. Ses talents ont attiré l’attentiondu milieu, notamment au Mark Taper Forum de Los Angeles, mais aussi ailleurs enCalifornie et à New York. En 2003, il a conçu les tableaux sonores d’une méga-production de King Lear présentée à Los Angeles et en France. Cette productioncomplexe se déroulait dans plusieurs immeubles. Il a aussi participé à la réalisation denombreux films d’animation expérimentaux.

Jonathan Deans, le concepteur de son de plusieurs spectacles du Cirque du Soleil, a euvent des talents du jeune concepteur. Leur première collaboration remonte à la créationdu spectacle KÀ. Leon Rothenberg a également secondé Jonathan Deans sur les spectaclesCorteo et LOVE. KOOZA marque sa première collaboration avec le Cirque en tant queconcepteur de son, rôle qu’il assume en duo avec Jonathan Deans.

«  Jonathan et moi avons exploré de nouvelles techniques afin que l’espace sonoreenveloppe les spectateurs tout en préservant l’impression d’intimité.  »

Leon Rothenberg est né en 1974, à Boston (Massachusetts).

Leon RothenbergCO-CONCEPTEUR DE SON

En 1990, Danny Zen s’enrôle au Cirque du Soleil comme soudeur et assembleur auxateliers de Longueuil. Au cours de la même année, il participe à la toute premièretournée européenne avec Le Cirque Réinventé, puis avec Nouvelle Expérience où ilcumule les fonctions de soudeur, assembleur, mécanicien et chef placier. Il participe à latournée de Saltimbanco, en 1992, comme technicien de tente. Tout en étant responsabletechnique du studio de création, Danny Zen a aussi mis ses connaissances techniques àcontribution lors de la création des spectacles Alegría, Mystère, Quidam, Dralion,Varekai, «O», La Nouba et KÀ. De plus, il été chef gréeur pour Quidam en 1996.

À partir de 1993, Danny Zen travaille au développement du studio de création tel qu’ilest aujourd’hui. À titre de chef gréeur et de responsable technique, c’est en grandepartie grâce à son travail innovateur qu’ont été créées et établies les normes existantesdu Cirque du Soleil en matière de formation des gréeurs et de sécurité des artistes etdes techniciens. Ayant également travaillé à l’École nationale de cirque, Danny Zen a, au fil des ans et des productions, participé à la conception de la plupart des élémentsacrobatiques aériens de l’univers du Cirque du Soleil.

KOOZA marque la deuxième collaboration de Danny Zen à un spectacle du Cirque duSoleil comme concepteur des gréements acrobatiques, rôle qu’il assume tout endemeurant directeur technique de la recherche et du développement au studio decréation.

Pour ne pas détourner l’attention des spectateurs de l’essentiel, l’équipe de KOOZA a voulu réduire au minimum les manipulations sur scène et éviter le recours àl’automation. «  Dans KOOZA, explique Danny Zen, les numéros aériens sont de hautcalibre. Pour les mettre pleinement en valeur, j’ai misé sur la simplicité, la fluidité et lalégèreté à tout point de vue.  »

Danny Zen est né en 1965, à Saint-Luc, en Montérégie (Québec).

Danny ZenCONCEPTEUR DES ÉQUIPEMENTS ET DES GRÉEMENTS ACROBATIQUES

«  J’aime penser que mon approche dela conception sonore est teintée d’unecertaine sensibilité et d’une certainemusicalité.  »

«  Dans KOOZA, les numéros aérienssont de haut calibre. Pour les mettrepleinement en valeur, j’ai misé sur lasimplicité, la fluidité et la légèreté àtout point de vue.  »

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André Simard et le Cirque du Soleil sont faits l’un pour l’autre. Celui qui met sa quêteeffrénée du dépassement au service de la créativité incarne, pour le Cirque, la fusionidéale entre les aptitudes physiques et l’approche esthétique de la performance.

André Simard collabore avec le Cirque du Soleil depuis 1987. Il crée alors pour le spectacleNouvelle Expérience un numéro de trapèze ballant qui enclenche une véritable révolutiondans le mouvement aérien de haute voltige. Les prouesses acrobatiques des artistesévoluant entre ciel et terre, dans une salle ou un chapiteau, prennent sous sa signaturedes allures de ballets fluides. Entre 1989 et 2000, treize des numéros qu'il a conçus pourle Cirque du Soleil, l'École nationale de cirque ou pour sa propre compagnie artistique, leStudio de création les gens d'R, ont été récompensés dans des festivals réunissant lesmeilleurs artistes de cirque du monde entier.

Le Cirque du Soleil a fourni à André Simard la plateforme dont il avait besoin pourtransformer ses numéros aériens en véritables œuvres d’art. C'est à lui que les nouveauxarts du cirque doivent la création de la discipline du tissu aérien, en 1995. Le numéro du«  bateau » dans le spectacle «O» est un autre exemple de ses innovations technologiqueset chorégraphiques issues de sa collaboration avec le concepteur d'appareils acrobatiquesJaque Paquin. Plus généralement, André Simard a conçu la majorité des numéros aériensdes treize spectacles du Cirque du Soleil présentés actuellement dans le monde. 

Depuis plus de 30 ans, André Simard réussit avec bonheur le maillage des trois universauxquels il appartient, soit les beaux-arts, le sport d'élite et le cirque. En effet, au débutdes années 1970, André Simard a mené simultanément une carrière au sein de l'Équipenationale de gymnastique du Canada et des études à l'Institut des arts graphiques deMontréal. Au moment où il préparait sa participation aux Jeux Olympiques d'été de 1972,à Munich, il entraînait des clowns et autres amuseurs publics au Centre Immaculée-Conception à Montréal, le précurseur de l'École nationale de cirque de Montréal. « Jecherche constamment à marier les règles de biomécanique, utilisées dans l'entraînementsportif, à la puissance évocatrice des arts de la scène », dit-il. Cette approche a égalementmarqué son enseignement à l'École nationale de cirque de Montréal, puis au Centrenational des arts du cirque de Châlons-sur-Marne et à l'École nationale de Cirque deRosny-sous-Bois, tous deux situés en France.

En 1995, il fonde le Studio de création les gens d'R, à Montréal. Ce projet artistique estpour André Simard l'occasion de pousser encore plus loin l'expression de l'émotion par le mouvement aérien. En 2001, la troupe présentait en première mondiale, à Venise, lespectacle Échos, créé à l'invitation des organisateurs de la célèbre Biennale.

André Simard éprouve une fascination pour les airs  : «  Je vole beaucoup dans mes rêves,confie-t-il. Je ne pense plus pouvoir voler à mon âge, mais ça fait encore partie de moi.Planer et voler dans les airs, c’est dans mon sang. C’est quelque chose que je peux trèsbien imaginer.  »

Avec KOOZA, dans lequel le risque, le courage mais aussi la fragilité du moment del’acrobate sont à l’avant-plan, André Simard baigne plus que jamais dans son élément.

«  Ce spectacle est un retour aux origines du Cirque du Soleil. L’effort humain – laperformance humaine à l’état brut – est exploré dans toute son ampleur et dans toute sa fragilité.  »

André Simard est né en 1945, à Montréal.

André SimardCONCEPTEUR DE PERFORMANCESACROBATIQUES

«  KOOZA est un retour aux originesdu Cirque du Soleil. L’effort humain –la performance humaine à l’état brut– est exploré dans toute son ampleuret dans toute sa fragilité.  »

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Si Rogé Francœur rêvait d’être chanteur ou comédien lorsqu’il était jeune, c’est plutôt derrièrela scène que sur les planches qu’il a fait sa marque, notamment au cinéma, au théâtre et entélévision. Après avoir fait des études en arts visuels au Québec et participé à des atelierslibres de sculpture à l’Université York de Toronto, il s’installe à Montréal. Dès lors, il s’aperçoitqu’il pourrait mettre à profit ses talents dans les domaines du théâtre et du cinéma.

Rogé Francœur s’intègre rapidement dans le monde du spectacle. Il collabore à plusieurs filmsen tant que maquettiste et concepteur d’accessoires. Son nom figure notamment au génériquede Taming of the Demons, d’Émile Radok (1985), une expérience qui s’avèrera déterminantedans son choix de carrière. Il a aussi contribué son regard tridimensionnel aux films Agaguk,de Jacques Dorfmann (1990-1991), Zelda, de Pat O’Connor (1993), et Screamers, de ChristianDuguay (1995).

En 1996, Rogé Francœur participe à une exposition sur le cinéma à Tokyo – Cinéma AvenueJapon – comme assistant à la conception et à la réalisation des maquettes de présentation.Dès 1996, le concepteur des accessoires exerce son métier par l’entremise de son proprelaboratoire de création, l’Atelier Rogé Francœur. Depuis six ans, soucieux de faire bénéficier larelève de son expérience, il enseigne la conception d’accessoires, la fabrication de maquetteset la peinture scénique au Cégep de Saint-Hyacinthe. Il complète présentement une maîtriseen pédagogie portant sur le processus de création de spectacles.

La première collaboration de Rogé Francœur avec le Cirque du Soleil remonte à 1992. Cetteannée-là, il a travaillé à la création de Saltimbanco auprès de la conceptrice de costumesDominique Lemieux. De 1993 à 1994, il conçoit et réalise les accessoires pour les spectaclesMystère et Alegría en collaboration avec le scénographe Michel Crête. Depuis 2003, il agit àtitre de consultant pour des projets de recherche-développement. KOOZA marque sa premièrevéritable collaboration en tant que membre de l’équipe de création.

C’est l’expérience de Rogé Francœur avec les clowns du spectacle Alegría qui a d’abord attirél’attention du Cirque du Soleil. «  KOOZA est une incursion dans le monde imaginaire de DavidShiner, explique-t-il. Le jeu des acteurs comiques est de haut niveau et, à ce titre, l’accessoirene doit jamais éclipser le personnage. J’ai le souci constant de la simplicité, de l’ergonomie etde l’intégration aux décors et aux costumes.  »

«  Lorsque je conçois un accessoire, dit Rogé Francœur, ma démarche est plutôtimpressionniste. L’accessoire n’est véritablement révélé que lorsqu’il est vu dans le contexteglobal du spectacle.  »

Rogé Francœur est né en 1963, à Macamic, en Abitibi (Québec).

Rogé FrancoeurCONCEPTEUR DES ACCESSOIRES

«  KOOZA est une incursion dans lemonde imaginaire de David Shiner.Le jeu des acteurs comiques est dehaut niveau et, à ce titre,l’accessoire ne doit jamais éclipserle personnage. J’ai le souci constantde la simplicité, de l’ergonomie et del’intégration aux décors et auxcostumes.  »

Depuis plus de vingt ans, Florence Cornet explore mille et une manières de toucher le publicau moyen de ses maquillages.

Après avoir complété des études au Collège de Sainte-Foy (Québec) au début des années 1980,Florence Cornet a suivi des cours de maquillage auprès du scénographe gaspésien YvanGaudin ; cette expérience l’éveille à son futur métier. Elle continue donc sa formation auprèsde Mikie Hamilton et de son école Mytho Maquillages. Avant même d’atteindre l’âge de vingtans, elle entame une carrière prolifique dans sa discipline.

Cultivant ses multiples intérêts, Florence Cornet se rend en France en 1985 pour y suivre unstage en maquillage. Cela l’amène, entre autres, au Festival mondial de la marionnette où elleassumera le double rôle de directrice artistique et de scénographe d’un spectacle multiculturel.Au fil des ans, elle cumulera une impressionnante feuille de route dans les domaines dumaquillage, du costume, de la direction artistique et de la marionnette, collaborant notammentà quelque 200 productions au Québec. Le Théâtre Petit à Petit, le Théâtre du Trident, leThéâtre de la Licorne et le Théâtre du Nouveau Monde comptent parmi ses principaux lieux de création. Elle a collaboré avec des metteurs en scène québécois de renom, dont SergeDenoncourt, Dominic Champagne, Claude Poissant, Wajdi Mouawad, Denise Guilbault, MichelLemieux et Victor Pilon.

En plus d’enseigner le maquillage depuis une vingtaine d’années dans diverses écoles de théâtreainsi qu’à l’École nationale de cirque de Montréal, Florence Cornet a œuvré en cinéma et entélévision, notamment en tant que chef maquilleuse de la télésérie Hommes en quarantaine. En2000, elle est en nomination pour un Prix Gémeaux (meilleurs maquillages) pour sacollaboration au film Une âme immortelle de Cine Qua Non Film, réalisé par Bernar Hébert.

Florence Cornet n’en est pas à ses premières armes avec le Cirque du Soleil. Elle a participé auspectacle KÀ en 2004 et à quelques événements spéciaux à titre d’assistante aux maquillages.Elle signe, avec KOOZA, sa première création à titre de conceptrice des maquillages.

Dans ses concepts de maquillage, Florence Cornet a misé sur une facture naturelle et libre.«  J’ai exploré des textures inspirées du Moyen-Orient et de l’Afrique, où on a recours au doré,aux bijoux, au brillant et à la terre. J’ai adopté une signature qui privilégie la spontanéité dugeste, qui accentue l’asymétrie des traits et leur côté instinctif et rituel.  »

Québécoise d’adoption depuis l’âge de cinq ans, Florence Cornet habite Montréal depuis unevingtaine d’années. Elle est née en 1963, à Toulon, dans le sud de la France.

Florence CornetCONCEPTRICE DES MAQUILLAGES

«  J’ai exploré les textures inspiréesdu Moyen-Orient et de l’Afrique, oùon a recours au doré, aux bijoux, aubrillant et à la terre. J’ai adopté unesignature qui privilégie laspontanéité du geste, qui accentuel’asymétrie des traits et leur côtéinstinctif et rituel.  »

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De la vingtaine de saltimbanques qui le constituaient àses débuts en 1984, le Cirque du Soleil est une entreprisequébécoise de divertissement artistique de haute qualitécomptant 5 000  employés, dont plus de 1 300 artistes,provenant de près d’une cinquantaine de pays différents. 

Le Cirque du Soleil a entraîné dans son rêve près de100  millions de spectateurs, dans plus de trois cents villes réparties sur six continents.

Pour plus d’information sur le Cirque du Soleil, visitezcirquedusoleil.com.

LA MISSION

La mission du Cirque du Soleil est d’invoquer l’imaginaire,de provoquer les sens et d’évoquer l’émotion des gensautour du monde.

CRÉATION DU CIRQUE DU SOLEIL

Tout a commencé à Baie-Saint-Paul, une petite municipalitésituée près de la ville de Québec, au Canada, au début desannées 80. Les membres d’une troupe de théâtre de ruefondée par Gilles Ste-Croix (Les Échassiers de Baie-Saint-Paul) déambulent sur des échasses, jonglent, dansent,crachent le feu et jouent de la musique. Ces jeunesamuseurs publics, dont Guy Laliberté (le fondateur duCirque du Soleil), impressionnent déjà et intriguent lesrésidents de Baie-Saint-Paul.

La troupe fonde ensuite le Club des talons hauts puis, en1982, organise La Fête foraine de Baie-Saint-Paul, unévénement culturel où des amuseurs publics de partout sedonnent rendez-vous pour échanger et animer pendantquelques jours les rues de la petite municipalité. La Fêteforaine est reprise en 1983 et en 1984 et le Club des talonshauts ne manque pas de se faire remarquer. Guy Laliberté,Gilles Ste-Croix et leurs complices nourrissent dès lors unrêve fou  : créer un cirque québécois et amener cettetroupe à voyager autour du monde.

En 1984, le Québec célèbre le 450e anniversaire de ladécouverte du Canada par Jacques Cartier, et on chercheun spectacle pour faire rayonner les festivités dans toutela province. Guy Laliberté présente alors un projet despectacle, nommé Cirque du Soleil, et réussit à convaincreles organisateurs. Le tout premier spectacle du Cirqueparcourt donc le Québec. L’entreprise n’a jamais cessé de grandir depuis !

STATISTIQUES GÉNÉRALES

• En 1984, 73 personnes travaillaient pour le Cirque duSoleil. L’entreprise compte aujourd’hui 5  000 employésdans le monde entier, dont plus de 1  300 artistes.

• Le Siège social international, établi à Montréal, compte à lui seul plus de 2  000 employés.

• On retrouve plus de 100 corps de métier au Cirque du Soleil.

• Près de 50 nationalités sont représentées au sein del’entreprise et 25 langues différentes sont parlées parmi les employés et les artistes.

• Plus de 100 millions de spectateurs ont vu un spectacledu Cirque du Soleil depuis 1984.

• Près de 15 millions de personnes verront un spectacledu Cirque du Soleil en 2011.

• Depuis 1992, le Cirque du Soleil ne reçoit plus aucune subvention gouvernementale ou privée pour ses activités.

Cirque du Soleil en bref

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En 2011, le Cirque du Soleilprésentera simultanément22 spectacles différents :

SPECTACLES EN TOURNÉE DANS LES ARÉNAS

SPECTACLES

DE TOURNÉE SOUS

LE GRAND CHAPITEAU

Amérique du Nord

Europe Japon

Asie-Pacifique/Europe

Amérique du Nord

Europe

Première octobre 2011Amérique du Nord

Asie

Amérique du Nord/Mexique Amérique du Nord

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SPECTACLES FIXES

Treasure Islandà Las Vegas au Nevada

Luxor à Las Vegas au Nevada

TM

Bellagioà Las Vegas au Nevada

MGM Grandà Las Vegas au Nevada

The Venetian Macao-Resort-Hotel Macao SAR, China

New York-New YorkHotel & Casino

à Las Vegas au Nevada

The Mirageà Las Vegas au Nevada

Walt Disney World® Resort à Orlando en Floride

Radio City Music HallNew York

Cirque du Soleil TheatreTokyo au Japon

ARIA Resort & Casinoat CityCenter,

à Las Vegas au Nevada

Première automne 2011Kodak TheatreLos Angeles

Cirque du Soleil, Saltimbanco, Alegría, Mystère, Quidam, La Nouba, “O”, Dralion, OVO, Zumanity, The Sensual Side of Cirque du Soleil, KÀ, Corteo, KOOZA, ZAIA, ZED, Varekai et TOTEM sont des marques decommerce détenues par Cirque du Soleil et employées sous licence.LOVE est une marque de commerce détenue par The Cirque Apple Creation Partnership et utilisée sous licence. The Beatles est une marque de commerce détenue par Apple Corps Limited. Viva ELVIS est une marque de commerce détenue par Elvis Presley Enterprises, Inc. © The Cirque EPE Partnership. Le nom Elvis et toute similitude sont utilisés sous licence.

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SUR SCÈNE OU DANS LES COULISSES

À VOTRE TOUR DE VOUS JOINDRE AU SPECTACLE

/EMPLOIS