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8/12/2019 Dossier bebop.pdf

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NEOBOP


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E)GOSEHISTOIREDU JMZ - le 13.06.1998- Suzanne UG- Eric Stark- Nicolas

p A p i l r r - L fB fB o pNEW-YORI(DEBUTDESANNEES40. LA REVOLUTION

LE FABT.TLETXO{'RNANT QUI OWRE LA PORTEAU JAZZMODERN.

I INTRODUCTIONAu seuildes annes40,\e Jazz(qu'onappelle aujourd'hui Mainstream)est arriv un teldegrdeperfectionqu'il semble mpossible de continuer voluerou tout au moins de fairemieux dans a mme direction.Le swing et les Big Band (Benny Goodmann) riomphentdans e mondeentier.Mais il est devenuunegigantesque ntreprisecommerciale servantde labelpour cigarettesetdiversautresproduits).Le lazz estpour ainsi dire confisqupar le show Business des ins de divertissement trisquaitde tomber dans a routine.Et c'est cetteroutine qui parait pesanteaux eunesmusiciens. ls estimentque le zzz.pratiqualorsavait t exploit usqu' I'extrme imite disponibleet que les solistes ournaienten rond l'intrieur desmmes ormulesharmoniques,des mmes ypes d'a:rangementssur le mmebackground ythmique. l est wai que le rpertoireconu spciaiement our la danse aissaitde moinsen moins de placeaux solisteset l'improvisation.Face cette nertie, certainsmusicienscherchentde nouvellesdirectives.Aprs le travailalimentairede la soire, ls se retrouventpour les am-sessionsa nuit dans es clubs deHarlem.La musiquequ'ils crrent lrt appeledu nom mytrieux de bebop(ou rebop ou Bop)probablement 'aprs une onomatopeutilisepour scatterdans e nouveau style(CfBiographiedeDizzy Gillespie To be or not to bop).


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II LES INFLUENCESBien sr celane c'estpas fait tout seul.Commedans ous lesmouvement l y eu desprcurseurs- Roy Eldridge (trompette)- Clyde Hart (piano)- LesterYoung (saxo nor)- JimmyBlarton (basse- JoeJoneset Dave Tough (batterie)- Charlie Christian (guitare)Mais galementdes musiciens llustrescommeArt Tatum (piano),ColemanHawkins,CountBasie.

Pour que desmusicienscofirmece que e viensde citer, qui comprennaientes fondamentauxdu bebopsemettent ouer le bebop, l n'y avait qu'un pas franchir,mais ce simplepas eursemblaitencoreun goufte.En vrit il fallait l'nergiede nouveauxvenus,dont la rputationtait encore faire et quin'avaientrien perder.Et ce sont des els musiciensparmis esquelson compte :- Charlie Parker-Dizzy Gillespie- ThelomiousMonk- Kenny Clarkepour lesplus clbresqui seretrouvaientaux petitesheuresde la nuit. Aucun d'eux n'avaientconscience 'inventer le bebop. ls n'taientque de eunesmusiciens alentueuxet rebellesquivoulaient ouer sanscontrainte.

III LE CONTEXTE SOCIO-HISTORIOUEIndniablemente bebopest n avant out d'un besoinde renouvellementdu langage.Mais onne comprendraitpas out fait si l'on faisaitabstractiondesvnements ocio-historiques el'poque,c'est dire du fait que le bebopreflltait sa aon le sentimentde frustationrevendicatriceprouv alorspar unegrandepartie desNoirs Amricainssurtout chez esjeunes.


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1) la guerre7 Dcembre 94l: L'attaquede PearlHarborprovoque 'entreen guerredesEU. Cetteguerreva acclrer 'volution de la mentalitcollective des Noirs en rendandchez eux plusaigue a conscience I'injustice de leur condition. D'une part ils sont mobilissen grandnombre,d'autre part le dveloppement e I'industrie de I'armementva entrainerune nouvellemigrationvers esgrandes iiles du Nord et de I'Est, o beaucoupde Noirs vont trouver dutravail bienpay.Mais ils ne vont pas arder s'apercevoirque l'amliorationde leur statutconomiquene leur permetpasde sortir desghettos.On verra alors claterdes meutesraciales Chicago,Dtroit maissurtoutHarlem en 1943(lesNoirs mettent sac es magasinstenuspar les blancset s'opposentauxpoliciersblancs).Bref les Noirs comprennentque leurcontribution I'effort de guerredu paysn'a rien chang la situation.

Deux anecdotes- le 23 anvier ... 19 Duke Ellington donne sonhistorique concertde CarngieHall, premierorchestrede azz,uniquement oir (on y jouera le clbre Black Brown and beige".- A peu prs la mmepoque,Dizzy Gillespieconvoqu au Conseilde Rvision, s'yprsentenu, mais en serrant sousson brassa rompette enveloppedansun sac enpapier.

DroutscesMessieurs e dirigent vers la CommissionPsychiatriqueo on lui demande equ'il pensede a guerre.EtD'vz rpond ,,Ecoutez, ui est-cequi m'a fait chier,qui m'aemmerdusqu'au cou dansce paysdepuis oujours heim ? : les Blancs,personned'autre.Vous venezme parlerde I'ennemi, es Allemands.Moi je veux bien, maispersonnellementen'en ai amaisrecontr un seul.Alors si vous m'envoyez au front avec un fusil entre esmainset I'ordre de tirer sur I'ennemi, e suiscapablede faire un transfertd'identit ence quiconcerne a cible".

Voil donc pour situer I'atmosphrequi rgnait cette poque.En margedu malaisede la socitamricainedonc, les eunesmusiciensnoirs s'interrogentetse runissentard la nuit en petites ormationspour inventerde nouvelles glesdans es clubsde Harlem.


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rvlE I,IEUEn outre si I'on a parld'autresclubs ayantabrit I'effervescence espremiresannes ubebop,notamment e Monroe's Uptown ou encore 'Onyx dans a 52meRue, tous lestmoignages 'accordentquantau lieu qui fut waiment sinon e berceaude la nouvellemusique, out au moins une couveuse LE MINTON'S PLAYHOUSE, unepetite boite quis'tait ouvertedans 1118meRue Est I'initiative de Henri Minton (ancienSaxo et Chefd'orchestre). i y installacormegrantun autreancienchef d'orchestre : Teddy hiil lequelengagea n quartette: - plano

- batterie- basse- trompette

ThelomiousMonkKenny ClarkeNick FentonJoe Guy

et encourageaes musiciens venir ouer en am-sessions.

- Deux interviewsde Kenny Clarke :,uA.uMinton, rien n'tait crit. Tout tait libre et improvis. Je crois bienque c'tait lapremireexpriencede musique ibre".,,Tous es undis on mangeait l'oeil. Le lundi s'tait our de relachepour les musiciensetTeddy avaitpensque s'il y avaitune boite ouverte o ils pourraientmangergratuitement, lsviendraientaussiouer gratuitement 1963).Petit petit les manires ort peuhabituellesde Monk et de Clarkeattirrentau Minton's unefouie de eunesmusiciensen quted'un nouveau angage.Le guitaristeCharlieChristianyinstallaun amplificateur demeure.Le trompettisteDizza Gillespiey fit des visites de plus enplus frquentes.Au mme momentau Monroe's Uptown seproduisaitun eune saxophonistealto, CharlieParker,qui avait djfait sensation u seinde l'orchestrede JayMcShann KansasCity. Monk et Clarkeallrent 'entendreet le ramenrentau Minton's.Dcouragspar de nouvelles glesdu eu qui les dpassaient,esmusiciensswing furentbientt exclusdes ieux. La nouvellegnrations'tait constitueen vritable lite etmultipliait lesbizareries harmoniques ur les empos esplus enlevspour tenir loigns esindsirables e leurs am-sessions xprimentales t liminer es musiciens echniquementinsuffisants.Ces eunescontestataires, ui avaient ait leurs classes ans esgrandes ormations etcherchaient ragir contre les imitationset les contraintesdu travail en Big Bandcommencrent afficherplus ou moins eur point de we (chezCootie Williams ou Earl Hines)avantqueBillie Eckstine ne leur ouwe toutesgrandes esportesde sonBig Band.


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V LA CONTESTATIONLe nouveaucourant exploseen 1945et la rvolution gagnebientt les monde entier exportantavec elle le scandale u'elle constituaitpour les espritsobtus. Car si le bebop nove et ofte unvocabulaireneuf l'improvisatiorU l drange. l suscitachez nornbrede azzrnenclassiquesu4e ractiond'incomprhension t d'hostilit. Les musiciensde swing se sentirentpersonnellementnsults.Mme Louis Armstrong pourtant bon enfant oignit sa voix auxrprobationset parla,d'accords bizarresqui ne veulentrien dire,, ajoutant,,onretientpas esmlodieset on peut pasdanserdessus".En FranceHugues Panassipeine scierpour Boris Vian), clbrecritique et prsidentduHot Club de Franceprit la tte d'une vritable cabalepour dnoncer e bebop, contraireselonlui aux normesdu azz.Ces ractionsne fi.rent d'ailleurspastrangreau succsdu New-OrleansRevival qui ramenasur le devant de la scne esvtransde la Nouvelle-Orlans.

Pourquoi le bebop dranse-t-il ?Le bebop evient au racines,au blueset puisedans es standardsqu'il mtamorphoseetrebaptise- How High The Moon Ornithology- Cherokee Ko-Ko- All The Thingsyou are Bird Of Paradise- Indiana Donna Lee- Just You Just me Evidence- Lady Be Good Hackensack-What Is This Thing Called Love Hot HouseEn fait le plaisirdes bopeursconsistaiten partie dguiser es standardsde faon les rendremconnaissables mepour leurs amateurs es plus fervents.Quand l pouvaient pigerunestardu swing , ils estimaientqu'ils taient sur la bonnevoie.


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VI LES APPORTS DU BEBOP- a) harmoniques- b) mlodiques- c) rythmiques

Aux grandsorchestres, e bebopva prferer espetitesformations.Et c'est sous e doublesignede I'exprimentationet de la comptitionque le bop s'labora.

VII LES EVENEMENTS PERTURBATEURSIl faut galement rciserque si le phnomne fait I'effet d'une bombeen 1945, c'est queI'on peut dire que usqu' cette date e bebop s'laborapresqueconfidentiellement t ce pourdetx raisons- D'abord |ASCP (SocitAmricainedes Compositeurs,Auteurs et Editeurs)se mit engrvepour interdire dans e pays a diffirsionradiophoniquede toute musiquedpose hez

elle.- En Aot 1942,le Syndicatnational desMusiciens AmericanFederationof Musicians)dcrtaune grvedes enregistrements ui dura usqu'en novembre1944.Cettegrvene nous a laissqu'une petite partie de bandesartisanalesnsuffisantes our nousfaire une ide exacte de ce fabuleux tournant pris par la musiquenoire amricaineau dbut desannes 0.Toujours est-il qu'emmenpar deux grandssolistescontmeCharlieParkeretDizzy Gillespieet par despianistenovateurscommeThelomiousMonk, par unegrandechanteuse ommeSarahVaughan,,laDivine", la vague bebopdferla sur le monde entier.Des tournes urentorganises.Norman Grants(producteur)commence organiser e lazz At The Philharmonique(JATP).Le bebop devientmmeune modevestimentaire,llustrespar Dizzy Gillespie lunettesrondes,bret,vesteampleet barbiche.


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CHAPLII DAEKIE _ ..BIQD'"- 29.08.1920 KansasCity- 12.03.1955 New-YorkOir ne sait passi le suinom de CharlieParkervient de ,,Yatdbird" (bleuen langagemilitaire)ou s'il s'agit d'une mtaphorepotiquepour dsignercelui qui volait au dessusde tous et detout.

Charlie Parker tait le fils d'un artiste de Music-Hall du Kansasqui quitte le foyer familial vers1931. 1 est choypar sa mre,Addie (qui le destinait une carriremdicale)qui lui interditde faire de petits boulots pour gagnerde I'argent comme es autresgosseset lui donne out cequ'elle peut,y comprissonpremiersaxophone45,--$).QuandCharlieatteint l'ge de 14 ans,elle obtientun travail de femmede mnagede nuit etI'adolescenten profite pour hanter es clubsde KansasCity, o il coutedes saxophonistescomme Ben Webster et Lester Young qui devientson dole. Charliequitte alors 'cole etconsacreoute son nergie l'tude du saxoqu'il apprend out seul samanire. l apprendjouer sur toutes lesclefs et I'art de la tranpositiond'une clef uneautre. l essaiedemmoriser ous les solos de Lester Young. (C' est galement cette poquequ'il commences'adonneraux droguesdures). l s'exerceavecpassion,convaincuque sesmthodessont esbonnes - un excsde confiancequi l'exposaparfois quelquesdconvenues.Incident du Reno Club1937.IJnenuit au Reno Club pour pater a galerieParker essaye e changerde clef au milieud'un furieux I got Rhythm - exerciceque lesmusiciensplus expriments ue lui trouvaientdifficile - et s'ernbrouille amentablement.o Jones Batteur de Count Basie)parachveI'humiliation en lanantune cymbale sespieds.1937 Il est recrutpar Jay Mcshann (avec equel l jouera usqu'en 1942)avant d'chouerNew-York o il se ait d'abord embaucher ommeplongeurdans e cafeo jouait sasecondeidole, Art Tatum (CafeJimmy's ChickenShack).Il se ait renvlrquer dans es am-sessions e Harlemet ne tardepas rencontrer esquelquesautresmusiciensNew-Yorkais qui oeuwaientdans a mmedirection : Kenny Clarke,ThelomiousMonk, Charlie ChristianetDuzy Gillespie.En 1943 l est recrutpar Earl Hineset oue avecDizza Gillespie.Les deux hommess'associentet deviennent e pharede la 52meRue (1944-1945).A ce stadede la vie deParker I'alcool et la drogue ui posaitdjdesproblmesprofessionnels.Mais si sesdfautsdeponctualitmettaient sa carrireen danger,son maginatiorl elle, ne faisaitqu'amliorersamusique.


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En 1944Parkercommence enregistrersoussonnom et l'anne suivantegrave es mmortelssiilonsqui allait assurersarputation. Sur des bouts de papieravant es scancesd'enregistrements,l $ffone desmlodiesqui allait devenirdes standardsncontournablespour les Jazz.me du monde entier. Ses mprovisationssur les hmescontme Now's TheTirne,Billie's Bounce et Koko" taientdes talagesde virtuosit techniqueet d'nergie,proposantdesphrasset des imings toujours imprvisibleset empreintsd'une atmosphrequine pouvait descendre ue du blues.L'annesuivanteParker ntgre a formation de Dizzy Gillespieau East Coast Club de BillyBerg (Hollywood). Aprs 2 mois le gourpese spareet tous les musiciens saufParkerquiavait vendu son billet pour seprocurer de la drogue) s'enretournent l'est. Charliereste doncsurplaceet signeavec Ross Russelpour le labelDIAL (six Albums phnomnaux omprenantnotamment Night in Tturisia- Ornithology et Yard Birde suite- Lover Man)Mais son tat physiqueet psychiquese dtrioreet il esthospitalispour depression eryeuseau CamarilloStateHospital (uillet 1946 Janvier1947).11 evienten 1947 avec un quintetteform de Duke Jordan,Tonny Potter, Max Roach et MilesDavis).En 1949 l raliseun de ses ves : travailler avec descordes.Mais le nnnque de succspublic, la drogue, a maladieajoute une nsatisfactionpermanentevont dtruire les derniresannesde savie. Lorsqu'il mourut en 1955 l tait djentr dans algende BIRD LiVES.

Ou'est-cequi caractrise e jeu de Charlie Parker ?A l'coute irds'imposeoutd'abord ar- sa sonorit : dure et agressive.Une puissance eu co[rmune.Utilisation parcimonieuse t pertinentedu vibratoEmploi d'un bec trs ouvert. (annecdote acontpar CharlieMingus propos de Konitz)- sa ibertrythmiqueet son approchenouvellede la dcompositiondu temps. On doit Parkerdes novationscapitalesau niveaurythmique : Parker utiliseune accentuationquiporte alternativement ur le tempset l'intrieur du tempset qui en outre exploite avecrigueur les diftrences d'intensitentre es notes.Certainesnotesne sontpasrellementexprimesmaisplutt suggres.


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- une maginationsans imite et un got du risque. Bird se ettait dans 'improvisation commecertainsgrands lambeursde casino se ettent dans e eu. Son habiiit echniquemise auserviced'une pensersmobile et rapide ui permettaitd'improviser dansdes emposavoisinant360 la noire.Il ne ouait pas a mmechosesur le mme hmed'une fois I'autre.Parkeravait un sens rs aigu de la tonalit.- il seplaisait opposerdiatonismeet chromatisme,cultive certainsglissementsmlodicos-harmoniquesu moyend'accord de passage.

Parker ui-mme acontait avoir eu la rvlationharmoniqueds 1939, orsqu'il dcouwit lapossibilitde greffer sur chaqueaccordprxistantune sriede notescomplmentaires ansI'octave suprieure.Cette superstructure e I'accord tendit considrablemente champdelibertde l'improvisateur. 1 racontaplus tard : ,, Je continuais penserdansma tte, mais en'arrivaispas le ouer. C'est en travaillant sur Cherokeeque 'ai trouv : en utiiisant lesintervalleshauts d'un accordcomme une igne mlodiqueet en les soutenantavecdeschangementsd'accord) appropris,'tais capablede ouer ce que 'avais entendu.Je me suismis reviwe".L'influence de Bird sur les saxophonistesmaisgalement ous les autres nstrumentistesquel'on a souventcompare l'influencequ'avait eu20 ansplutt Armstrong) fut telle que lepianisteLennie Tristano a pu dire quelquesmois avant a mort de Bird : ,,S'il voulait invoquerles ois sur le plagiat, l pourrait poursuiwe presque ous ceux qui ont enregistrun disqueaucours desdix derniresarures.

TITRES- Salt Peanuts Hot House(1941 avecDina)- Billie's Bounce Now's The Time - Ko-Ko (1945)- Ornithology - A Night in Tunisia- Lover man (1946)- Embraceableou - Don't BlameMe (19a7)- Parker'sMood (1948)- LeapFrog - Relaxingwith Lee (1950)- All The ThingsYou Are (1953)


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- Principauxpartenaires - Dizzy Gillespie- Miles Davis- Max Roach

Fiims Bird Now (1987)de Marc Huraux" Bird (1988)de Ciint Eastwood


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TtlELCtlCUS ,|toflK- 10.10.1917Carol ine u Nord- il.oz.l982 : New-jerseyMonk est un personnage ue l'on a trs souventqualifide surralisteet nigmatique peuenciin parier de lui ou de samusique). l a fait coulerbeaucoupd'encreet droutautantparson comportementque par sonoeuwe.Monk apprend e piano ds sapetite enfance 5 ans) et assez t il accompagne a mrequichante I'Eglise (le gospela d'ailleurs influencson eu). Aprsplusieursannes e bohmeau coursdesquelsl travaiila avec une grandevarit de musiciens ex. quartettedu batteurKey Purnell 1939) l commence frquenter e Minton's Playhouseo ii travaille avecKennyClarke.Il effectuesespremiersenregistrments vec ColemanHawkins (1944) avantd'enchainerplusieurscollaborations,qui le mneront usqu'au Big banddeDizzy Gillespie en 1946. C'estaussi cette poquequ'il rencontreBud Powell qu'il conseilleet encourage.Hlas sonascension st stoppenet en 1951 orsqu'il se it arrterpour usagede droguecequi lui vaudraun sjourde 2 mois enprison et le retrait de sa cartede travaii pour 2 ans.A sa sortiede prison l estdonc interdit de sjourdans es clubs, maisheureusement nI'accepte nouveaudans es studioset il commence graversesclbresmprovisations.LaclbreBaronneNica de Koenigswarter ui fait doucement emonter a penteet il apparaitauSalondulazz Paris en1954 lre TV 1956).Il fait un retour triomphal en1957 au fameux Five Spot de New-York avecColtrane. En 1958on l'a:rte nouveau pass tabac)et il se voit retirer nouveausacarte de travail pour 2ans.De 1959 1970 l travaille avec CharlieRouse:- 2 concertsenregistrs - 1959Town Hall- 1963 Philharmonic HallA partir de i951 il joue en quartette(tourneen Europe et au Japon).1970I seproduit au ct de sonpre(batteur)1971TourneenEuropepour lesGiantsof Jaz"


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Aprs 1972d disparait u devantde a scne t se fugiedanse mutismeusqu'samort.SON MAGEDgaine ohme, otprononc our es unettes oireset leschapeauxxentriques. olitaire,marginal t rebelle.Personnageans ompromisSA MUSIOUEExerce n evritableascination ur eseunes ianistes.- Coltrane isait ,,Lorsqu'onataitun changement'accord,onavait 'impression e omberdansunecaged'ascenseuride".- WhitneyBalliet CritiqueauNew-Yorker)crivit,,,A.ntendre esbrusques carts nwoyait manquera derniremarche ans 'obscurit".Toujoursest-ilqueMonk avaituneperceptionoutepersonnelleu tempset de 'espace.Samusique ouscule a fois a mlodie,'harmonie t le rythme. l porteauplushautpointI'art de a dissonance.'estdansesmorceauxentsque abeautmlodique es hmes eMonk est apluscidentegrandnspir utempo ent).Ce n'estpaspourdenqu'avecseulementnesoixantainee compositionsnregistres,armislesquellesncompte- Sweet orraine1941)- Evidence, isterio 1948)- SweetAbd Kiverky(1952)- SmokeGets n yourEyes,OffMinor (1954)- BagsGroove MilesDavis1954)- PlaysDukeEllington1955)- TheUnique 1956)- Monk'sMood, CrepusculeWith Neilie 1957)- Darkness n TheDelta 1963)- RoundMidnight morceaueplus oude a fin desannes0)il soitconsidrar esmusicologguesomme'un desplusgrandsmusiciensu sicle,outesmusiquesonfondues,'un desplusoriginaux t desplus volutionnaires.OnI'a souvent aptis,legrandPrtredu bop" et il ena toujours efus 'tiquette.


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- particularits - jouait les doigts plats- tous sesblues sont en sib- en quartetteMonk joue toujours pour l'exposition de la mlodieen mme empsque sonsaxophonistechosehabituellement rohiM- par les ois de 1'accompagnement).Principauxpartenaires Art BlakeyJohn ColtraneJohny GriffnCharlieRouseFilm de Bertrand Tavernier : Round Midnieht


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KINNY CLAPKE _ ".KLCCK"'- 09.01.1914Pittsburgh-26.01.1985Paris

Sonsumomde,Xlook" lui estvenu cause 'unedeses iguresdestyle avorite.TeddyHill racontait oujours ,,Dsque 'ai le dos ourn, i partdans on ruc l :Klook-mop Klook-mop.KennyClarke ut incontestablemente grand volutionnaireui remitenquestion onseuiemente eu maisaussierle de a batterie.

SA CARRIERE :Songot pour la musique ui vient de samrepianistequi le laissamalheureusementrphelin l'gede 6 ans.C'est un professeur e 'coleprimairequi l'initia tout d'abordau saxalto,puis au sax barytoq la trompette et toujours au piano.A 11 ans l n'initie aux tamboursetentredansun orchestre l'ge de 14 ans. 1s'en suit toute une sriede collaborationsavecnotammentGeorgesHornby, Leroy Bradley,Yeter Pillar, Freddy Green.En 1936 l part pour New-York. Edgar Hayes 'engageen 1937(1er enregistrement uxylophone).En 1938 l entredans 'orchestrede Teddy Hill (enmme emps queDizzy Giilespie). ltravaillegalementavec Louis Armstrong,Billie Holiday.En 1941 l enregistreavecCount Basie,mais surtout oue au Minton's o se droule esjam-sessions istoriquesqui runissent oe Guy, Nick Fenton et TheloniousMonk. On yentendgalementCharlieParkeretDizry Giilespie,CharlieChristian.1943-46 l estmobilisfioue du trombone).A sonretour il accompagneBiilie Holiday, SarahVaughanet enregistreavecbeaucoupdemusciens Tadd Dameron).


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1948 l joue SallePleyel Parisavec e grandorchestredeDizzy Gillespie(concertqui faitdatedans 'histoire du Jazz\.Il euau cours de sa carrirenormmentde contactavecdiftrents musiciens Miles Davis,CannonballAderley,$ook, Horace Silver,OscarPettiford, Lee Konitz etc...1956. 1 s'installe Parispour jouer avec 'orchestrede JacquesHlian et seproduit alorsavecde nombreuxmusiciens rancaisdont StphaneGrapelli.1957 enregistre avecMiles Davis la musiquedu Film de Louis Malle ,$scenseurpour1'Echaffaud'0,ravaille avecBud Powell, Stan Getz, Chet Backer etc....

SON STYLE :Kenny Clarkea incontestablementaplaceparmi lespres ondateursdu Bop.Contrairement ce qui sepassaitchez es batteursde swing, sesschmasythmiquesintervenaientde manire rrgulire, a grossecaisseet la caisseclairetantutilisespourfournir desaccentuations ntre e tempsde la mesureplutt quepour soulignerceuxparticipantsdirectement la pulsationde base.Mais laissonsKenny Clarkenous expliquer uimme sa dmarcheInterview de Kenny Clarkepar Maurine Cullaz pottt lazz Hot en Jun 1976.,J-echangementadicalque 'ai tablidans e eu de la batteriese situeau niveaude la grossecaisseet de la cymbale.Je suisparti de la constatationsuivante,c'est que si l'on veut ouer surla caisse laire avec a main gaucheet frapper a cymbalecharlestonde la droite on estobiigde croiser es bras. l estdifficile de ouer ainsi ongtemps out en conservantunecertainesouplesse.J'ai donc pensqu'il tait prferablede maintenir e tempo trs fermementmais rs|gremeent vec a main droite sur la cymbale ride). La maingauche,sur la caisseclaire(ousurun des oms) et le pied droit sur la pdalede la grossecaisse ravaillenten troitecollaboration, ournissant esaccentuations,es syncopesqui relancentsansarrt lessectionsmlodiquesdu grandorchestreou le soliste.Quand la charleston,elle marqueenprincipeI'after beat.Lorsqu'on oue le tempo sur la cymbale out est clair. Cela aisse e champ ibre aux ensembleset au soliste,qui disposentde beaucoupplus de libertpour improviser.Le solistepeut alorsbouger sur le tempo, stimulpar les accentuations ur la caisseclaireet lagrosse aisse."Kenny Clarke influena bon nombre de batteurs dont Max Roach et Art Blakey.


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JC}]N BIPKS GILLESPIE _ ."DIIIY""- 21.10.1917 Carolinedu Sud- 06.011993 Englewood

Il reu le surnom de ,pizzy" (pris de vertige, loufoque) causede ses actiessur scne, amanirehilarantedont il prsentaitsa musiqueet sesmusiciens,'incongruit et la volubilit deses mprovisationsen scat.

SA CARRIEREGillespietait le benjamind'une famille de 9 enfants.Sonpremaonde son tat et chefd'orchestreamateurencouragea apassionpour la musique. l obtint une boursepour leLaurinburgInstitue o il apprit conjointement a trompette (il avait tat du trombonependantI'adolescence) t le piano ce qui lui permit d'acqurir une scienceharmoniquequi allait tredcisivedans e bop.Dizzy commenapar imiter Roy Eldrige avec une telle russitequ'il finit par remplacersonidole dans 'orchestrede swingde TeddyHill en 1937.Il s'associe nsuiteavecCab Callowayjusqu' ce quece dernier e renvoiepour chahuts ntempestifs.Rcit de I'incident :En 1941au cours d'un concertun des rompettistes ana des boulesde papier sur lepercussionniste. 'une d'elle atterrit tout prsde Cab Callowayqui tait en train de chanter.Ala fin du concert l accusaDizzy qui pour une fois tait innocent. l I'attrapa par le revers duvestonet le menaade I'envoyerdans es rosess'il n'avouait pas.Dizzy ne prit pas a menaceau srieuxet Cab ui envoyasamain dans a figure. Dizzy s'en allaet revint avec un couteau.Le percussionnisteMilt Hinton eu uste le temps de dvier e gesteDizzy et la lame ouchalgrementa cuissede Cab dont le beaucostumeblancse cha de sang.C'est au coursde la collaborationavecCallowayqu'il rencontrepour la premire ois CharlieParker ors d'un concert de son orchestre KansasCity. De sapremire encontre avecParker Dizq dira : ,,Bird ouait le blues commepersonneau monde.Plus vite que quiconqueau monde.Les clefs n'avaient aucunemportancepour lui. Jeme suis dit, voil I'homme.J'tais convaincuque 'avais devantmoi le Jsusde la musique.Nous avons ou toute lajoume. J'en ai oubli de manger.J'ai mme oubii mon travail avecCab"..En 1942 l est dans esrangsde I'orchestrede Earl Hines o il rencontre CharlieParker, SarahVaughan et Billy Eckstine.


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On le rencontreensuitedans escabaretsde la 52meRue associavec OscarPettiford I'Onyx ou CharlieParker et Max Roach au Three Deuces 1945 - Hot House). La mmeannesl enregistreespremires aceshistoriquesdu bebopqui le rendentclbre.En l946,il cre songrandorchestreavec ntgrationd'lmentsafro-cubains ChanoPozo)o dfilent : Monk, John Lewis, Kenny Clarke, JohnColtrane nterprtant des arrangementssignsTadd dameron,John Lewis ou encoreGeorgesRussell.Cettephalange ait dcouwir aprs es EU le bebop etle jazz.afro-cubain toute I'Europe(concerthistorique SallePleyel Parisen fewier 1948).

A proposde la musiqueafro-cubaneDizzy crivit dansson autobiographie ,To be or not toBop" : ,,Lesgensdu calypso,de la rumba de la sambaet des rythmeshaitiensont tous reu unhritagecofilmunde la mre de leur musique, e rythme.Le rythme fondamentalparce queMama Rythme,c'est l'Afrique.Malheureusementes difficultsconomiques e lui permmettentpasde maintenir e groupeau delde i950.A partir des anness},Dizzy est constamment n tourneet seproduit en descontextesdiftrents : soliste,chef d'orchestrede petitesou grandes ormations. l se distingueau sienduJATP. Il joue et enregistrebeaucoupencompagniede Roy Eldridge, Stan Getz, SonnyRollins,Duke Ellington, OscarPeterson,Count Basieetc...En 1956 e Dpartementd'tat lui demanded'tre l'Ambassadeurdu Jazz dans e mondeentieret au EU. Dizzy constituealors un orchestreavecdesmusiciensde culture et d'ethniesdiftrentes. On y verra apparaitre e tout jeune Quincy Jones.Ambassadeur u JazzGillespiemilita toute sa vie pour les droits civiquesdu peuplenoir, pour l'galit de tous lesartistes ndpendamment e leur race et pour la reconnaissancee la musiqueafro-amricainecommeart majeur.Il fera galement arlerde lui en annoncantsacandidature la prsidence e la rpublique(1960et 1972)proclamantqu'il rebaptiseraita Maison Blanche Jvlaisonbleue",nommeraitMiles Davis la tte de la CIA, Duke Ellington cornmeSecrtaired'Etat et Maicom XMinistre de la ustice.En 1992pour la premire ois il ne peut monter sur scne.On diagnostiqueun diabteet trncancerdu pancra.Son tatse dgrade ite et ii dcdee 06.01 1993.


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SON IMAGEGillepsietait un amuseurn et une infatigablebtede scne.Tandisque la plupatt desbopperscultivaientune image litistedestine un cerclerestreint de connaisseurs,Giilespietait tout dispos s'extrioriser.Sonhumour surraiisteet sa enuevestimentairebohmedevinrentdesmodlespow le stylehipster : Bret, lunettesnoires et barbichette i.rent un tempsI'uniforme du Jazz.Oncommercialisamme desproduits sous sonsnom.Sa rompette coude la petite histoire racontequ'au coursd'une te d'anniversairedonnepour Lorrainesa emme e 06.01.1953, uelqu'uns'assitsur a trompettede Dizzy et lepaviilon en fut tordu. Gillespie aime e rsultatparce-quedisait-il,, j'entends le sonplus vite."En conscquence,l se tt dessinerun instrumentcoudqui devint son magede marque.Il faut galementprciserque s'il n'a jamaiseu de problmesde droguecofilmeunegrandepartiede sescontemporains,l le doit pour beaucoup I'influence de sa emmeLorraine.

SON STYLE :Dizzy tait un techniciennhors pair, trs I'aise dans es aigus, raantdesarabesquesincroyables.l s'affirma comme un improvisateurd'une ustessetonnanteet d'une fantastiqueinventivit dansdes emposvertigineux. l contribuaactivement la fusion lazz eTmusiquelatine.TITRES IMPORTANTS :- A Night In Tunisia(1946)- Manteca(1947)- Grovin'Hight- ThingsTo Come- Woody'n You- Bebop- Con AlmaBIOGRAPHIE : To Be Or Not To Bop


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XII CONCLUSION ET TRANSITIONMais la vritable volution qu'tait dans e monde du azz, imrption du bebop allaitproduirepar ractiondeux mopvements out fait fascinants- le New-OrlansRevival (dont nousavons djparl prcdemment)- et un autremouvementqui allait faire date.Il s'agissait1plutt d'une volution du bebop,orientevers un sonplus doux et une rythmique moins haletante :

LE COOL JAZZ


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L ' H I S T O I R E D U J A Z Z

Lesannes0c s r r r r g . r l r r i i r l t t i l t t t t t t t ' ' o t l r l t t i s , r r r r r t y , ^ i t 'l l l l -s t ' r r r l r l i r i tt t s t t t ' n i r s s i r l l l cr l l i r r r l c s t t t t t t ' sl 0 . \ l t r i s 'c r r r r i s o r rl cs o t t t t c t ' i ' s .: t ' s l r ' l t ' l c r r t l i r i lt r l c r c r r i l r " l ' r i t i t i l "l , i r s s r " s . l r g r ' o l t I r ' l t ' t ' t t r t c s t t t t s i c i t ' t t sl t ' l r i g l r i t l r r l s . ; r i u ' r r r ic s r l u c l s t t t ' o t t v i t i {t ' l l o r t t p c l t i s t r ' l ) i z z ri i l l c s p i t ' .I c s i r r o p l t o t r i s l r 'l l r i r r l i t ' ' i t r l i t ' r ' ' l l c g r r i l i t r i s t r 'l l r r r r l i t '( l l r r i s l i l r r t .o t t t t r i ' t ' t ' t r li t p i t g t ' .l s i ' l t r r r l i l t ' r r lc t ' r ' g i s l r ct i t t -r r r o n i r l r r c' 1 r r l l o r l t r i s i r t r t ll r ' i t l i s c o t t l i r r r r i l il i r r r sr rl r r r l -t940

lr brtteur KennyClarke marquc atnesureavcc lesornbrles, deprc'frcrrcc hSfosr crrssc.ccqui lrri permerur repl r ts r rndcluplcsse, v t l l l l l l ( l l t ( ct

t94lLessolos e Charlie Parkerpasserrtrr nrurnurcaLt ri,dt tblues angoureux auternpo frntiquc,dc r rugosir hgrcc. clI csprcc rl cq rcltlucsclrortrs.

Le virtuose Bud Powell es tl c p ianis re.op le p lus nf luent .Sesnrloclies e la ntrin clroitcressemblent dcs solosd' i r rs t r t rments venr .

1944l .e har tcurMax Roachtlonne rtncdi nrensionnrlstrieuseii (rt[rsellreglsrrcmenrcruc i rnrx e( l i rar l i c

l)arker

1942 1943

ur rcacccr r tu l r io t t l t ts r r i i t .Ben Webster, rrrorisre hsonorit clrrrtrte, rejoirrtl 'orchcst re c [ ) t r l


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L E S A N N T S 4 0

s i r l i o r rr i g r r l i i ' r ' r ' r l r rr r r r gp o r r l : t t i c r r r r t r r u s i r ; r r r 'c r r r l r r r . .l i ' i rg r t r r , r r t r i c .r r r r li g r r i i . l r r in i vo l r r to r r ri r u r ' o r r r ;os i lo r t , tI c . l \ l c r l c s o l o l t ' l o u s l c s r r s l r r r r r r c r r l s .) i r l l i c r . r : r r' r r t cg l i r n r l1 , r ' l r r . r ' i s i o r r r r i r i r r ' .r r i r i st ' l r c l r o l r r i r r l r r i ll c s r o n l t ' -

\ ' ( ' t ' 5 ( ' i l t ( ' i l l sr r r r s i ( . t r r t r. { s o r . i 0 - i ' r : o r t o r r r i r ; r r r . st r r l r r i l sP i r r . l i tS. t : ' r r r l cl r r . r ' r r rr r ' r r r l i i r l c ., . s i r r l i s r r :sk ' s l r . * - l r i z l ' r r r -i r r r r i : r ' i t : i r i r rsrc cs i r l i s I l i s t r i . r r lr l r rsl r r .k ' l r r ' , r r . r r r . i r i -s i r i l i t r r rc r ' .)c r r t l r r r r lr r rr : r r r1 ) : .c tzz sc r r i r rg i r r i r l i . s i r .

\ Prrker conrnre son orlbre

l.t'Parl*iurtrlrc

ffiq, NIRff

t945

chanrcur illy Eckstinevienra prcmire op starire. )' inrporrrnrs oppersrr parrie e sonorchestre.rromperrisreiles Davis,jeune rudianr e 'colc enrusiquef ill iard, ui r

1946Certrins orchcsrrcs .lc rvirrgvoluenr vers une sone de bcboppour grandc fornnrion, enurii iunr parfois un nrarriau emi-clsique. Vood;, Herman en estI r tn Jc : nrc i l l cursl l r r s r r r rcurs .-cwophonisre Stan Getzfait scsdburs, gnss'occuper u pass.DizzieGil lespie,l rudrcieuxet spiriruelvirruosc ela tromprre.Son orchestrede 19. {6cxplore lebop cr hmus iqucdedansc cubaine

h muique afrocubaine faitun nralheur New \brk.Ir iiinranche de l)ques,un balmambo, avec cinq orchatreslarins, durera 24 heur*nns inrerruprion.Louis Armstrong presenresonAll-Snrs u NmYork'sTowr Hall.

Des(( progressistes ))commeStanKentonroient dc marierI 'audace s big bands la rigueur daonseruatoires, recherchantainsi le starut d'an . srieu

t947

Le blues rural s'esrurbanisdepuis la f in des annes30 .Blues cr jazzdansanr sccornbinenr ,p5 l3 " jumpmusic u, utt avent-got du rock,il lusrrepar Louis Jordan.Miles Davis et I 'arrangeurGi l

avec de jeunes interprres commeIt l i l esDav iser Thelonius r lonk

On invenre e terme cuboppour dsigncr un mhnge demusique crrbaineet de bebop

1948Stan Kenton cngage lcsbrrreurs dc l orchesrre liocubaiuMachi ro et f r i r un r t rbcavec lPeanut Vetdor.

Chano Pozo, le percussion-nistecubain, ronne e publ ic erlesmtrsicicns e l'orchestre eCillespie per son jeu polyryth-mrque er son chant emprunt des ritueis afriains. Sa arrirect brutalemenr inrerrompue parLttr orrPde le rr clrnsunc rixc Hr r lcnr en 1948

Rarc apparirions del'orchstre Birrh of rheCool de ,1iles avise Gil Evans auRoyal Roost deNew York. Le publ icreste froid ; lesmusiciens endenrl'oreille.

lrs rencontrsJazz atthe Philharmonic,organisesarI' impresarioormanGranrz, sonr maintenant e spierinaga annuels o les starsjouenr avec a mmedcontraction que dansune jam-ssion.

1949

Mary Lou Williams, un ebril lante pianistc ct conrposirricc,do'ient une 6gure signil 'icarivedu mouvement bop. Elle seproduir avec 'orchcstrc cl eCillcspie er aide de nonrbreuxjeunes musiciens.

, r r r .i ^ , il N l l f N a T t o 4 a l

i ' 4 t ' I l

Le festival de jazz de Parisde 1949 accueilleCharlie Parkeret d'aurrs vederrs du bop, salucomme les rois du izz oar lesfans. Ce succs eur rvleque lenouvau ju suscire des oassionsen Europe.Birthof theCooltgrav.

ntruFI'esseibrewing,

r Seconde Guerrerondiale s'achve.Hiroshimrnoncc l'rc aronricluc. -clz nrodcrnc, sduir rrucemire bcat generatiott.

Le bop devienr une sous-culture - avec rarbicherres,brers, argon propre et inrrrallich pour l 'art nroderneer laphikrsophic cxisrentirl isrc lc s

L'islam er la recherche deracines culturelles plusprofondes nfiuencenr derrornbreuxafro-anrrioins.Qucltlrresnrusiciens rennentocs noms musulmans.

a+,

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L ' H I S T O I R E D U I A Z ZI _Lesannes 0

: - . , : , : r _r : - r ' i rg r r rc r r l i r . t l i r r r sr : s r r r l r i cs0 . ' J l r r r r l i s; r r r ,r . l ] ,11( - , , .1 : l : i , ' ; . l ,1r r , l i ;t r r r ' , , r . l ro ; rcsr . i r r r l i r i r. r rr i r r r l,o ; r . l- l i t7 ' 7' t ' t l ' ' ' l l . s i l i ' r r t r r rss ii r r i i r . r r i r r i s i r r i . r rr r . , , , , , , r i ' , ; , , , ,i t l t t r -111111"r ' 1 , . l i r r t ' a r r . l r i r i r l r r cr l i r r rsk . r r . rl i r t r : l i r r r rsr1y1y1151 ,1r l ' r r r r ' t ' . r r ' . j . t l . r , r r r . s r r ' r ( ' r r r ' ( ' r l i r r rs.s ' r . l r r i * .s r , . r -

'l 'ourrrede Stan Kenton travers es rars-Unis avecungrand orchestre emi-svmpl roniquc) Inr rovar ionsnlVlodern Music Orchesrra.Frank Sinatra ravit BingCrosbl,le tirre de chanteur nrieux paydes tars-Unis ensrgnant un contrar de plusieursrnill ions de dollers pour la radio.

Le Modern JazzQuartet est lornrpar quarre nrusiciensde I'orchestredeDizzi, Ciil lespie, ou sla direction duvibraphonisre MiltJackson.On.y rrouveIc pianisre fohnLewis.

l-es nrthodcsd irrrprovisarionlinaires,en demi-reinte, dupianisteLennie Tristano

Une cole de jazz esr irntlcj N . l I ' :k 1 ' r r c guru du cool .t f ,n,re I nstano. l)rrnri lesensergt)anrs Lre Konitz etVarne Marsh.

Gerry Mulligan, suo baryron crarrangeur, s'associe vecCher tsakerdms une dliqte forrnati


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