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www.shure.com© 2009 Shure Incorporated

Musicians love them. Sound engineers worship them. These virtually indestructible microphones

continue to define sound quality on stages throughout the world. Night after night. Song after

song. Learn more about the legendary SM Microphones at www.shure.com. Les musiciens les adorent.

Les ingénieurs du son les vénèrent.

Ces micros indestructibles continuent à reproduire un son d’une qualité incomparable

sur toutes les scènes à travers le monde. Concert après concert. Nuit après Nuit.

UTILISÉS, RÉUTILISÉS, ENCORE,

SM57 SM58

SM_Singer_BW 450x287.indd 1 18/11/11 15:16

ET ENCORE, ET ENCORE…

www.shure.fr

SM_Singer_BW 450x287.indd 2 18/11/11 15:16

sommaireI SONO MAG / 374 JANVIER 2012 / L'OFFICIEL DU SON & DE LA LUMIÈRE

Newsinfosnouveautéssalonsinterview

spectaclesle sonla lumièreinstallation

Entreprise et métiers

70 I MH Diffusion, visite des nouveaux locaux

72 I Les licences d’entrepreneurs du spectacle vivant

77 I Fiche sécu n°35 : les installations mobiles

1ère partie : les tribunes démontables

80 I Millenium production conquiert Paris avec l’Emulator

36 I Ecoute du système JBL VTX V25 à Los Angeles

44 I Hubert-Félix Thiéfaine ; les lumières de Bercy

52 I Chinese Man en concert ; le son de Papa John

62 I Les installations du bowling du Trèfle à Dorlisheim

EditoEn lumière, lesavancées technolo-giques que connaît

le secteur depuis plusieursannées induisent régulièrementleur lot de nouveaux produits. Ilfaut bien reconnaître que dans lemême temps, on commençait enaudio à se désespérer de laénième mise à jour logicielle etdes déclinaisons dans différentsformats du même matériel.En cette nouvelle année, unecertaine effervescence semblepoindre. Plusieurs fabricantsmajeurs s’apprêtent à présenterde vrais nouveaux produits.Pour commencer avec uneexclusivité, nous sommes allés àLos Angeles écouter le systèmeJBL VTX, sur lequel PaulBauman a travaillé plusieursannées.Des sources bien informéesnous ont annoncé d’autres pré-sentations très attendues. Maisnous ne pouvons en dire plus.Rendez-vous au Namm show …

Dans un autre domaine, nousavons le plaisir de désormaiscompter dans nos chroniqueursDj Momo. Chaque mois, il nousdonnera sur la base des sourcesofficielles, la play list des titresles plus joués dans les clubs eten radio. Une mine d’informationsprécieuses pour tous les acteursdu monde du Dj’ing.

Vous noterez également unenouvelle présentation des pagesde news. Elles se veulent plusclaires, en identifiant le domained’application de chaque infor-mation.

L’équipe de Sono Magazine a leplaisir de vous souhaiter uneexcellente année 2012, riche endécouvertes.

Eric Moutot

06 I Infos

24 I JTSE : la lumière

28 I JTSE : le son

32 I SIEL : le programme détaillé

socialtechnologielégislationsécurité

Reportages

ENCART 32 PAGES BROCHÉ / MHDENCART 8 PAGES BROCHÉ / KOOL SOUND

Sommaire_Sommaire 28/12/11 16:36 Page2

Matérielle dossier bancs d'essaistestssonlumièrematériel DJ

Univers DJ

play listsampling

Servicespetites annoncesannonceurs & abonnement

SOCIÉTÉ ÉDITRICETRANSOCÉANICAU CAPITAL DE 170 000 €

Siret 444 240 907 00030

3, boulevard Ney - 75018 Paris

Tél : 01 44 65 80 80 I Fax : 01 44 65 80 90

Président et directeur de la Publication :

Patrick Vercher

Rédacteur en chef : Eric Moutot

Email : [email protected]

Secrétaire de rédaction,

maquette : Jean-Jacques Chutaux

Email : [email protected]

Couverture : Dominique Dumas

Photographes : Francis Vernhet,

Antonio Delfim, Dominique Dumas

Rédaction

Email : [email protected]

Ont collaboré à ce numéro : Jean-Yves Catel,

DJ Momo, DJ Getdown, Malcolm Dakeyo,

Isabelle Elvira, Franck Ernould,

Pascal Gutman, Alain-Marc Malga,

Patrick Tuchais, Clotilde Véran

Patarêve couverture : Lucile Moutot

DEPARTEMENT PUBLICITÉ

Directeur de publicité : Luc Marin-Dubuard

Tél. : 01 44 65 80 75

Email : [email protected]

Assisté de : Frédérique Martin-Bryam

Tél. : 01 44 65 80 74

Email : [email protected]

ABONNEMENTSHAPY PARIS - SONOMAG18-24 quai de la Marne - 75164 Paris Cedex 19

Tél. : 01 44 84 80 26 - Fax : 01 42 00 56 92

Petites Annonces : Frédérique Martin-Bryam

Tél. : 01 44 65 80 74

Email : [email protected]

ADMINISTRATIONComptabilité : Véronique Laprie-Béroud

Responsable des ventes : Alix Conseil Presse

Tél. : 01 64 66 16 39

Distribué par : MLP

Imprimerie : Léonce Deprez

Z.I. de Ruitz - 62620 - Barlin - France

Imprimé en France - Printed in France

Commission paritaire n° 0511 K 88014

Dépôt légal : janvier 2012ISSN en cours

La rédaction de Sono Magazine décline toute

responsabilité quant aux opinions formulées dans

les articles, celles-ci n’engageant que leurs auteurs.

Les manuscrits et documents, publiés ou non, ne sont

pas retournés.

www.sonomag.com

90 I DOS S I E R : Dividende numérique…

Quelle part du gâteau pour la HF ?

122 I Robe Robin LEDWash 600

130 I Console de mixage Mackie ProFX 16

136 I ZOMO, contrôleur Midi USB MC-1000

84 I Getdown on Hit

86 I Sampl ing at t i tude

88 I My Play List Club by DJ Momo

143 I Les petites annonces146 I Répertoire des annonceurs - Abonnement

Sommaire_Sommaire 28/12/11 16:36 Page3

STAGES LIGHT DESIGNERCes stages s’adressent aux tech-niciens, régisseurs et concepteurslumière dans les domaines du spec-tacle, de l'événementiel … Il estpossible de les financer, que l’onsoit salarié permanent et inter-mittent. Les stages sont dispen-sés par des professionnels en exer-cice.Le logiciel WYSIWYG.Il permet de construire son concept,d'implanter ses projecteurs, d'enéditer les plans, de réaliser desrendus de différents tableaux etde simuler les effets provenantd'une console. Durée 70 heuressur 10 jours en 2 x 35h

Projecteurs Asservis et consolesdédiées :Le but du stage est d’acquérir lesconnaissances sur le fonctionnementet le pilotage des projecteurs asser-vis. Il comprend l’encodage d'unshow lumière complet sur desconsoles actuelles ; Grand' MA (1semaine) et WholeHog III, Road-Hog (1 semaine). Durée 70 heuressur 10 jours en 2 x 35h.www.grimedif.fr

POWERSOFT AU BURNING MAN

Un peu de soleil d’outre atlantique

où se tient chaque année au cœur

du désert de Black Rock le Bur-

ning Man, l’un des plus importants

festivals de musique éléctronique.

Cette année, pour le dixième anni-

versaire, la sonorisation des sound

systems mobiles était assurée en

PowerSoft alimentant des systèmes

Funktion One.

Powersoft est distribué par Axente

NEWS ■ événements ■ lumière ■ son ■ univers DJ ■ divers BRÈVES

SONOMAG 374 / PAGE 6

AAC, WAV et AIFF, ce qui permet un

incroyable éventail de possibilités.

Le CDJ-850-K comme le CDJ-350-S

sont fournis avec le logiciel de

préparation au mix rekordbox de Pioneer.

Le logiciel analyse BPM et points clés

des morceaux de votre bibliothèque ; les

DJ peuvent ainsi classer leurs titres par

genre et créer des playlists avant un set.

Ils peuvent également transférer

facilement les chansons et playlists vers

les lecteurs via USB. Et pour un

maximum de souplesse, les playlists

peuvent être modifiées directement sur

les lecteurs – une caractéristique, dans

cette gamme de prix, exclusivement

réservée aux CDJ-850-K et CDJ-350-S.

Les lecteurs CDJ-350-S et CDJ-850-

K, respectivement aux prix de 619�

TTC et 929� TTC, sont dès à présent

disponibles dans le réseau de points

de vente commercialisant la marque

Pioneer DJ.www.pioneer.fr

matière de technologie HF et de

sonorisation portable sur batterie. Une

forme de consécration pour placer la

marque parmi les grands noms de

fabricants de systèmes HF et de

sonorisation portable.Distribution www.major-audio.com

■ Les Pioneer CDJ-850-K& CDJ-350-S s’affichenten noir et silverLa gamme CDJ, leader sur le marché

des lecteurs multi-formats pour DJ, sort

deux nouvelles versions des modèles

CDJ-850 et CDJ-350 : le CDJ-850-K,

couleur noire et le CDJ-350-S, couleur

argent. Les CDJ-850-K et CDJ-350-S

offrent l'intuitivité et l'élégance des

modèles haut-de-gamme de Pioneer,

mais à un prix plus accessible. Les deux

lecteurs font office de cartes son et

peuvent lire de nombreux formats audio,

tels que des CD ou des fichiers MP3,

■ Mipro honoré par leFMALe FMA ( Fine Manufacturer

Association) a récompensé MIPRO

d’un GOLD MEDAL QUALITY

PRODUCT AWARD pour ses produits

uniques et innovants, son haut niveau

de qualité de production et sa

croissance hors du commun.

Au niveau international, MIPRO a

déposé de nombreux brevets en

■ La place rouge éclairée par MartinPour l’anniversaire de la ville de Moscou, la place rouge

accueille le festival international de musique militaire.

info

s

Une parade voit défiler des orchestres du monde entier. Cette année, la Grande-Bretagne,

la Chine, la Jordanie, la Norvège, Pakistan, le Mexique et bien d’autres pays. William

Hadamache a oeuvré comme designer lumière en chef du festival. 66 Wash MAC 2000

ont été déployés sur la place rouge pour compléter les 10 qui éclairaient la cathédrale

Saint Basile. Pour la soirée de l’événement principal, ce sont 82 MAC 2000 complétés de

8 MAC III Profiles et 8 MAC III Performances qui ont été utilisés.www.martin.com

Pioneer CDJ-350-S

Pioneer CDJ-850-K

News374_Info 1-p6 28/12/11 17:48 Page6

Projet1_sonomag 29/12/11 09:25 Page1

NEWS ■ événements ■ lumière ■ son ■ univers DJ ■ divers BRÈVES

CONNECTEUR JACK HICON, UNE CURE D’AMAIGRISSEMENTRADICALE...Destiné à l’emploi professionnel enstudio, pour l’industrie musicale, lebroadcast et la technique évènemen-tielle, ce connecteur jack mâle estmaintenant de taille encore plus fine.Enfiché, il n’occupe qu’une surfaceminimale sur le panneau de connexionou sur votre instrument de musique.Pour éviter de « perdre le fil », le connec-teur HICON est doté d’une bague decodage transparente, sous laquelle onpeut placer une bande de papier ouune étiquette autocollante. Chaquecâble peut être ainsi marqué séparé-ment, aussi ultérieurement.Le connecteur jack mâle HICON pos-sède une broche sécurisée anti rota-tion, une pointe de contact plaquéeor dur, une solide coque métalliquemassive avec revêtement Velvet-Chrome résistant à l’abrasion, unepince anti-traction très efficace maisqui ne détériore ni la gaine, ni lesconducteurs. Le diamètre admissible

du câble est de max. 7,8 mm. Leconnecteur est livrable en versionmono ou stéréo. HICON accorde unegarantie de 5 ans sur ce connecteur.www.sommercable.com

PROMO FLUX POURUTILISATEUR AVID VENUECette application ffrançaise, quifait son bonhomme de chemin, sedestine à l’analyse du signal et plusspécifiquement au calage de sys-tème. Il est possible d’insérer leFlux comme simple plug in dansles consoles Venue. Et la sociétéOrléanaise vous offre 30% de remi-se sur Pure Analyser Essential etchacun de ses trois modules com-plémentaires.www.fluxhome.com

Cette installation d’éclairage dynamique

est divisé en huit univers DMX et piloté

par une unité de commande à

mémoire. Au total, neuf kilomètres de

câblage ont été posés pour alimenter et

commander les machines.

Le cahier des charges a imposé

l'utilisation à 80% de Led afin de

limiter la consommation en Énergie.

Étude du projet ECOTRAL Strasbourg

filiale de ES- EDF et TRS Sonorisation.www.trs-sonorisation.com

■ Un subwoofer actifNeumannNeumann a récemment présenté le

moniteur actif KH 120. Neumann

propose maintenant un subwoofer

assorti, le KH 810. Le KH 810 est bien

davantage qu’un simple subwoofer ; il

est le cœur d’un ensemble de

monitoring dernier cri. Le système “7.1

High Definition Bass ManagementTM”

complète le moniteur deux voies de

proximité Neumann KH 120. Il peut être

utilisé comme subwoofer consacré au

canal LFE, ou comme module de grave

pour une pression SPL maximum

accrue. Avec le KH 810, il est

maintenant possible de composer des

systèmes de monitoring sur mesure

pour des studios de différentes tailles.

Dans tous les cas, la réponse s’étend

en deçà de 20 Hz et au-delà de 20 kHz.

La combinaison des KH 120 et du KH

810 est idéale pour l’enregistrement, le

mixage, dans les studios de production

musicale, de radiodiffusion et de

postproduction.Distribution www.sennheiser.fr

centre ville de Haguenau quelques

200 projecteurs tourkolor et fullkolor

(Csi), quarante cinq découpes ETC

Zoom et deux Mac 700 spot afin de

mettre en lumière les bâtiments

publics, mais aussi les drapés de rue

avec message de Noël et allumoire en

rideaux fils (varia France + Fullkolor).

■ Tourkolor, Fullkolor,ETC Zoom et Mac 700pour les marchés de noël

Pour le temps de l'avent et les

traditionnels marchés de Noël

alsaciens, qui durent cinq semaines,

TRS Sonorisation a déployé dans le

SONOMAG 374 / PAGE 8

TRS-Sonorisation éclaire Haguenau...

…et les marchés de Noël.

News374_Info 1-p6 28/12/11 17:48 Page8

Projet2_sonomag 29/12/11 09:27 Page1

NEWS ■ événements ■ lumière ■ son ■ univers DJ ■ divers

sur scène. Il utilise des Meyer Milo

complétés en EAW 850 pour les side

fill et NT29 pour les front fill sans

oublier les HP700. Un cluster central

en EAW 760 est prévu pour les

annonces et présentations. La

modulation est distribuée en Optocore

aux deux DiGiCo SD5 de façade

Coté lumière, on compte 700 Lyres,

3100 projecteurs trad et 1500 à led.

L’arche était visible à 20 km à la ronde.

Une sequence prévoyer la simulation

d’un coucher de soleil Durant 45 min.

La console était une GrandMA2.

■ Protection auditive en version universelle

Chez Earsonics, voici le protecteur auditif

standard et réutilisable à filtre

acoustique. Le filtre CLI (Correcteur

Loudness Intégré) protège efficacement

l’audition contre tous les risques liés au

bruit (surdité, acouphènes, hyperacousie,

stress, fatigue auditive...) en restituant

un son d’une qualité musicale et

naturelle. Le travail du filtre s’effectue en

trois étapes :

1. Captation : le résonateur stimule les

extrême-aigus pour éviter une perte

d’harmonique et permettre la

restitution la plus naturelle.

2. Atténuation : le perçage et la

résistance acoustique réduisent le son.

3. Egalisation : la cavité pavillonnée

permet une projection optimale du son.Distribution AlgamBoite noire du musicien

■ Ecran Led EC-10 de Martinutilisé pour la tournée «No MoreIdols» de Chase & StatusLe duo britannique de musique électro

Chase & Status fait appel aux écrans

vidéo LED EC de Martin Professional, y

compris le nouveau EC-10, un panneau

350 tones fûrent nécessaires pour

lever la structure.

Quelques autres défis techniques :

la scène et l’écran sont construits

sur la mer, à 25 m du rivage, les

loges de 1600 m2 sont à air

conditionné et 1100 m2

supplémentaires sont installés

sous l’eau … les sanitaires se

trouvent 40 cm sous le niveau de

la mer, pour accéder aux loges

supérieures, un funicalaire à 54°

est installé dans les gradins, l’écran

perforé mesure 20 m x 8,66 m.

Côté son, deux systèmes sont

installés. Le premier est multicanal

5.1 pour les films et compte 128

boites. Les canaux LCR sont en L-

Acoustics Kudo plus LA18 alimentés

par des LA8. Les canaux surround en

EAW 760s et 730s amplifiés en Lab

Gruppen PLM 1000Q.

Le second est destiné aux événements

■ Festival du Film TribecaDoha Qatar

En trois ans, ce festival est devenu un

événement qui compte dans le milieu

du cinema. Il a projeté cette année en

avant première le film “Or noir” de

Jean-Jacques Annaud, dans

l’amphitéâtre de 2000 places posé

sur la plage.

L’installation de la structure a

commencé six semaines plus tôt.

L’arche est haute de 43 m pour 86 m

de large. Trois grues, de 500, 450 et

SONOMAG 374 / PAGE 10

d'affichage vidéo hautes performances

à pitch de 10 mm.

La scénographie comprend plusieurs

écrans et projecteurs afin de donner plus

de profondeur à la scène et fait appel aux

écrans Led EC-10 et EC-20 à pitch de 20

mm. La gamme d'écrans EC est

entièrement compatible, en termes de

couleur, de montage, de courbure, de

contrôle et de traitement, permettant ainsi

aux scénographes de créer des effets

visuels aux résolutions mixtes, le tout de

manière simple et en un seul système.

Un écran EC-10 de 6 m de large au

centre de la scène est entouré de part

et d'autre de trois tours EC-20 (une

de 5 m, une de 4 m et une de 3 m de

haut). Pour le spectacle de Brixton,

cinq poutres-treillis de 10 m de long

ont été ajoutées. Des panneaux EC-20

y ont été suspendus à l'aide des

nouvelles attaches de la gamme EC,

qui permettent d'orienter les écrans

dans n'importe quelle direction.

L'EC-10 a diffusé les vidéos de

chanteurs qui ne faisaient pas partie

de la tourné. Les écrans EC-20 ont

été utilisés pour diffuser du contenu

plus graphique afin de donner plus

d'ampleur à la scène.

Le matériel : 60 x EC-10, 100 x EC-

20, 1 x P3-100, 6 x MAC lll Profile

18 x Atomic 3000, 4 x MAC 301

Wash, 12 x MAC 700 Wash et 12 x

MAC 700 Profile.

Distribution Martin France

Ecran Led Martin EC-10 pourla tournée «No More Idols»

News374_Info 1-p6 28/12/11 17:48 Page10

Projet3_sonomag 28/12/11 20:12 Page1

NEWS ■ événements ■ lumière ■ son ■ univers DJ ■ divers

Le portique a été monté par 2

personnes en moins d’1/4 d’heure.

Chaque pied pèse 46 kg et la poutre

19 kg. Le chariot et le palan pèsent

15 kg. Le poids total est d’environ

126 kg. Le montage est manuel et

s’effectue au moyen de 4 boulons. Le

portique est installé un pied au sol et

l’autre sur la scène. Le piano est

placé sous le portique avec un chariot.

Sans effort, une personne tire sur la

chaîne du palan pour soulever le

piano, qui est ensuite simplement

glissé le long de la poutre pour être

déposé sur la scène.

Solution aux contraintes d’accès à la

scène. Efficacité et gain de temps. Les

personnes ne « portent » plus le

piano, mais le manutentionne en toute

sécurité.

Les techniciens témoins de notre

opération « pilote » voyaient dans

cette expérience innovante de

multiples utilisations du portique

mobile Reid Lifting pour le matériel

spécifique aux spectacles.

www.reidlifting.fr

■ Nouveaux ear IE 60et IE 80 Sennheiser

A l’origine développée pour répondre

aux besoins des professionnels du son

sur les scènes du monde entier, la

série IE a été déclinée dans une

version grand public.

L’ Earpad� utilise un filtre

LOUDNESS. Le niveau de protection

des fréquences sensibles est

maintenu mais la restitution est

effectuée sur un spectre plus

large. On est donc aussi bien

protégé qu'avec un protecteur

classique et on perçoit des

informations jusqu'alors

inaudibles. Plus d'effet "coton"

dans les oreilles, nette

amélioration de la dynamique

et augmentation du "relief" du

son.

Il existe en modèles standards

(Earpad�universel) et sur-mesure

(Earpad�soft, medium ou hard... 3

niveaux d'atténuation au choix). Les

Earpad� sur-mesure sont

distribués chez les audioprothésistes

car ils nécessitent un relevé des

empreintes du conduit auditif de

l'utilisateur.

Les Earpad�universels sont aussi

distribués chez les audioprothésistes,

dans les magasins de musique, les

concessions moto (hé oui ! ça marche

aussi pour les motards).

www.earpad.fr

■ Un portique pour lamanutention des pianosLa société Reid Lifting conçoit des

solutions de levage mobiles et légères

pour des applications de levage

manuelles (de 500 à 5000 kg). En

collaboration avec les professionnels

concernés, elle a mis au point un

portique manuel, portable et léger, qui

permet de hisser les pianos sur

scène, sans effort, en toute sécurité

pour le personnel et sans risque pour

le piano.

Inauguré à « Jazz à Vannes », ce

nouveau portique PG1000 en alliage

d’aluminium a permis de lever un

Steinway de concert modèle D pesant

près de 500 kg pour le poser sur la

scène.

■ Le G20 éclairé par ElationLes salles du G20 de Cannes ont été

éclairées par cent soixante projecteurs

Elation Opti Tri White ™.

GL Events a été le prestataire de

l'événement. L'Opti Tri White ™est le

premier projecteur à Led Blanc chaud,

blanc froid et Ambre à température

variable de 2400 à 6000K. Son brevet

a été déposé par Elation. Distribution www.esl-france.com

■ Protection auditivespro EarsonicsConcerts, répétitions, environnement

bruyant en permanence, écoutes trop

fréquentes et à des niveaux sonores

trop élevés, les oreilles des musiciens

sont soumises à rude épreuve.

Earsonics, 1er concepteur et fabricant

Français de in-ear-monitors et

fournisseur de tournées d’importance

(Yannick Noah, Christophe Maé,

Mylène Farmer...), a développé un

nouveau procédé de protection de

l’audition dans le but d’une restitution

d’une qualité musicale de premier plan.

SONOMAG 374 / PAGE 12

Le IE 60 s’annonce pour délivrer un

son puissant et une définition sonore

exceptionnelle grâce à des

transducteurs dynamiques équipés

d’aimants néodymes. L’ergonomie du

casque a été étudiée pour offrir une

parfaite isolation des bruits extérieurs.

Le IE 60 est vendu avec un kit

d’accessoires complet qui permet de

simplifier et de s’adapter aux usages

de chacun : un étui de rangement

rigide, un jeu de contours d’oreilles,

un kit d’embouts, un kit de nettoyage

et un clip câble. Son prix : 149�.

Grâce à son système exclusif de

réglages de basses, le IE 80 permet à

ses utilisateurs de doser le niveau de

grave souhaité selon les styles de

musique.

Ses qualités sonores raviront à la fois

les audiophiles exigeants pour leurs

usages mobiles et les professionnels

pour les applications de monitoring.

Equipé de coques ultra-résistantes et

d’un câble renforcé interchangeable,

le IE 80 garantit une robustesse à

toute épreuve, pour 299�.www.sennheiser.fr

© D

.R.

Elation éclaire le G20

Portique pianos Reid Lifting

IE-60 Sennheiser

IE-80 Sennheiser

News374_Info 1-p6 28/12/11 17:48 Page12

Série 2000 de Sennheiser

la star des stars

Il a suffi de quelques mois pour que le système sans fil Série 2000 s’impose comme une référence mondiale.

De très nombreuses stars telles que Pink l’ont d’ores et déjà adopté. Comment s’en étonner ?

Avec plus de 10 références, la Série 2000 répond en effet à toutes les applications live et broadcast : concert, plateau TV, reportage, interview, ENG.

Ses 4 larges plages de fréquences de 75 MHz permettent de disposer en permanence

des fréquences disponibles, même dans les environnements les plus encombrés.

Le choix de capsules microstatiques et dynamiques répond à toutes les applications.

Enfin, sa qualité de transmission reste bien sûr légendaire : elle est signée Sennheiser !

Série 2000 de Sennheiser : la performance et la confiance.SKM 2000

Série 2000

128 bis av. Jean Jaurès - 94851 Ivry-sur-Seine Cedex Tél. : 01 49 87 03 00 - www.sennheiser.fr

17794-Serie2000Pink-225x287-SonoMag.indd 1 29/07/11 10:55

NEWS ■ événements ■ lumière ■ son ■ univers DJ ■ divers

parisiennes, parisiens et touristes,

durant tout le mois de décembre, des

animations et de la gastronomie

traditionnelles. Une patinoire, un igloo,

un parcours de raquettes et des

chalets encadrent les deux allées des

Fontaines du Trocadéro.

Sonorisée par Propulson,

l’inauguration a été réalisée le 08

Décembre. Elle a inclus uns descente

aux flambeaux de trente moniteurs de

ski, le défilé de trente enfants

d'Eurécole, des discours, un spectacle

sur glace de l'école de patinoire de

Boulogne Billancourt et un cocktail

dans la salle du sous-foyer du Théatre

National de Chaillot. La diffusion

façade a été réalisée en

K Array KR200S, les retours en Nexo

PS15, l’amplification en Powersoft.

WMDX, CenterBox WDMX, EventKolor,

GDS Liteware, AkkuPar Ignition, etc.

Très simple d’emploi, elle contient un

accu rechargeable Lithium, propose

quatre mémoires fixes plus un cycle

(tous programmables), avec un renvoi

d’info sur une Led centrale.NS Distribution : 01 48 79 80 92 [email protected]

■ Propulson sonorise«Trocadero on Ice »Pour sa 3ème édition, Trocadero on Ice

occupe à nouveau cet endroit féerique

face à la Tour Eiffel qui se

métamorphose en village de noël.

Trocadéro on Ice offre aux

■ Pilotez facilement vosBoîtes Ambres autonomesà Led

Les ‘Boîtes Ambres’ à Led sur batterie

sont en plein développement. La

Lumibox Led avec radiocommande,

permet de mettre entre les mains du

client final, du traiteur au maître

d’hôtel, une télécommande très

simple d’emploi, fiable et longue

portée. Elle peut piloter 6 zones

différentes.

Si le prestataire possède des appareils

en W-DMX sans fil (licence Wireless

Solutions), il pourra désormais opter

pour la nouvelle télécommande

W-Remote de la marque Mobiled,

compatible avec presque toutes les

boîtes du marché : Lumibox Led

La régie comptait une table de mixage

Allen & Heath Xone 464, 2 platines CD

Pioneer CDJ 2000, et un micro HF

Sennheiser Freeport. Cyril Caron a

assuré à lui seul l’ensemble de la

prestation.Propulson2, Avenue Colette76220 NeufmarchéTél. 06 11 65 02 12www.propulson.fr

■ QSC Q-Sys TSC-3

Ce contrôleur tactile se destine au

système Q-Sys utilise le logiciel Q-Sys

designer pour créer des macros

adaptées aux besoin de chacun. Les

commandes peuvent se choisir en

touches, faders ou autres. Des images

bitmap incluses (lecteur DVD,

projecteur…) permettent de

personnaliser l’interface. Conçu pour

se fixer au mur, ce produit est

alimenté via le réseau Internet.Distribution Sennheiser France

« Le live, c’est la seule chose que l’on ne peut plus copier, ce n’est pas un objet,mais un moment ». Roman Rappak, l’un des deux créateurs du groupe-col-lectif anglais Breton. Libération du vendredi 02 Décembre.

Télécommande RF chez NS-Distribution

«Trocadero on Ice» sonorisé par Propulson

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Projet12_sonomag 29/12/11 10:01 Page1

NEWS ■ événements ■ lumière ■ son ■ univers DJ ■ divers

SONOMAG 374 / PAGE 16

temps avait glissé du domaine de

l'éclairage de stade à celui de

l'événementiel

pour de

nombreuses

applications

utilitaires en

plein air, le

High Bay va

révolutionner la

façon d'éclairer

en faible

consommation

de larges

zones de circulation ou de parking, grâce

à son rendement de 111.000 ou 14.000

Lumens (suivant le modèle).Ce projecteur

circulaire très plat, élégant et très

robuste, remplace habituellement les

'cloches' sodium d'atelier de 250 W ou

400 W, mais ne consomme que 150 W,

avec une durée de vie de plus de dix ans

en mode cyclique, ce qui permet au

fabricant d’offrir une garantie totale de 5

ans. Livré avec sa lyre, il est étanche

IP67. Les prestataires anglo-saxons ont

réalisé une pièce mécanique permettant

d’en monter quatre d’un coup sur un pied

à treuil classique, l’orientation dans

toutes les directions permettant un

éclairage zénithal très pratique sur une

large zone à éclairer en extérieur.

Projecteur et accessoires importés

par

NS Distribution.

01 48 79 80 92 ou contact@nsdis-

tribution.fr

■ Nouveau magasin àToulon Est

Magasin de vente de

sonorisation et éclairage dans

l’aire Toulonnaise, PE Sono

Light parie sur la vente de

proximité, le service, le

contact et la qualité. Cette

nouvelle enseigne est le

prolongement de l’activité

d’agence évènementielle et de

■ Adamson sonorisel’Arena de Montpellier

L’Arena compte 17000 sièges. C’est la

société SLS qui a été choisie pour

installer le son comportant un réseau

numérique de distribution et d’intercom

ainsi qu’une installation permanente de

diffusion pour les événements sportifs

et corporate. C’est la série Adamson

Metrix qui a été retenue parmi les

quatre marques en lice.

La version touring qui a été choisie

pour un éventuel démontage et un

changement de configuration rapide.

L’amplification est assurée en Lab

Gruppen C88 :4, des modèles

destinés à l’installation alimentés par

processeurs XTA 424. Le signal est

distribué en Ethersound.

www.sls-france.com

Adamson est distribué par DV2.

■ L’éclairage tout terrainPour fêter le 20.000ème High Bay fabriqué

en à peine plus d'un an, les Anglo-

Américains de Dialight Lumidrives

proposent jusqu'à fin janvier leur best-

seller High Bay en blanc neutre à prix de

lancement. De même que l'Arena en son

High Bay, import NS-Distribution

■ Nouvel incendieLa mythique Brixton Academy de

Londres, officiellement nommée O2

Academy Brixton, a pris feu le 23

décembre au soir. Moins grave que

celui qui terrassa l'Elysée Monmartre

à Paris, le sinistre a tout de même

ravagé 10% de la salle, notamment le

bar. Basé à South London, ce bâtiment

a été transformé en salle de concert

en 1983 et peut contenir jusqu'à

4900 personnes.

■ Le blog Adam Hall esten ligne !Adam Hall produit et distribue des

pièces détachées pour Flightcases,

des équipements de sonorisation,

systèmes sans fil, haut-parleurs et

solutions audio destinées, ainsi

qu’une grande sélection d’acces-

soires, connecteurs, câbles,,pieds et

supports, valises et housses d’instru-

ment ... Avec sa ligne de passages de

câble Defender, Adam Hall offre éga-

lement au secteur de l’évènementiel

et de l’industrie un large spectre de

produits destinés à la protection des

câbles et des conduits.

http://blog.adamhall.com/fr/

Tutoriels, informations sur les

évènements et salons, les articles sont

disponibles en français. Ils peuvent

être commentés, et chaque lecteur a

la possibilité de devenir un auteur

invité. Tous ceux qui veulent être sûrs

de ne rien rater peuvent s'abonner au

blog par flux RSS. Pour devenir auteur

invité sur le blog, ecrire à l'adresse

[email protected]

prestataire technique de la société «

Prestige Evenement ».

De nouvelles activités dans de

nouveaux locaux répartis sur 300m²

dans la zone commerciale Toulon Est,

à deux pas de Carrefour et Ikéa.

PE Sound-Light propose la vente,

l’installation et la réparation de tout

type de matériel professionnel.

Le magasin référence la quasi-totalité

des marques. Il a lié avec certaines un

accord de distribution :

• Bose : Bose Pro Partner pour le

département du Var

• Pioneer : intégralité de la gamme en

stock, les derniers modèles (DJM 900

et DDJ S1) en démonstration. Réseau

officiel Pioneer.

• MH Diffusion : point réseau MH pour

le Var et Alpes Maritimes

• Universal Effect : point pilote PACA

pour les effets spéciaux

www.prestige-evenements.fr

PE Sono Light

685 chemin des Plantades

83130 La Garde

Magasin : 04 94 20 75 11

■ Talents Adami Détours2012Les lauréats sont dévoilés : Christine,

Claire Denamur, François and the

Atlas Moutains, Nadéah, Rover. Ces 5

artistes se produiront cette année

dans le cadre de 13 festivals

partenaires : Le Printemps de

Bourges, Les Nuits Botanique,

Alors…chante Montauban, Art Rock,

Sakifo Musik Festival, Les Francofolies

de Montréal, Solidays, Les

Eurokéennes de Belfort, Montreux

Jazz Festival, Les Francofolies de La

Rochelle, Les Vieilles Charrues, Paléo

Festival Nyon et le MEG Montréal.

News374_Info 1-p6 28/12/11 17:48 Page16

TLM 102Pour ceux qui pensaient

ne jamais pouvoir s’offrir un Neumann

Parce que Neumann est largement présent dans tous

les plus grands studios du monde, vous en rêviez…

… Mais vous pensiez aussi ne jamais pouvoir accéder

à cette marque de légende pour équiper votre studio,

votre home studio ou assurer votre autoproduction.

Alors, pour vous, grâce à une optimisation très

poussée des processus de fabrication, Neumann a créé

le TLM102 afi n que vous puissiez enfi n vous offrir

un vrai Neumann.

Entièrement conçu et réalisé en Allemagne, réputée

pour sa rigueur et son sérieux technologique,

le TLM102 réunit toutes les qualités qui font

d’un Neumann bien plus qu’un micro. Un son

inimitable consacré par tous les pros, une capsule à

condensateur à large diaphragme idéale pour la voix,

et capable en plus “d’encaisser” sans broncher les

plus importantes pressions acoustiques : percussions,

batterie, ampli de guitare, de basse ou toute autre

source sonore de fort niveau.

Avec le TLM102, vos rêves deviennent réalité.

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Distribué par Sennheiser France • 128 bis, avenue Jean-Jaurès 94851 Ivry-sur-Seine • www.sennheiser.fr

www.neumann.fr

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NEWS ■ événements ■ lumière ■ son ■ univers DJ ■ divers

J63MA05 possède une broche

massive sécurisée anti rotation, une

pointe de contact plaquée or dur, une

solide coque métallique massive avec

revêtement résistant à l’abrasion, une

fixation de broche renforcée (contre

l’arrachage de celle-ci en cas de

mouvements brusques), des têtes de

vis laquées et une isolation hydrofuge

pour parer à l’humidité. Le diamètre

admissible du câble est d’environ 4 à

6,4 mm. HICON accorde une garantie

de 5 ans sur ce connecteur.www.sommercable.com

■ Sac de transport pourmatériel DJInspiré des sacs des coursiers

à vélo new-yorkais, le Magma

Rolltop est extrêmement

robuste et étanche. Ses

poches multifonctions sont

ultra résistantes et amovibles.

Incroyablement extensible, il

peut emporter une fois déplié

un Pioneer DDJ ou un Numark

NS-6.Distribution MIDwww.mid-web.fr

■ Changement de distributeur pour KV2

Hauts-de-Seine, chœurs d’enfants de

l’Opéra de Paris ainsi que des

orchestres et formations en résidence.

Ce programme permettra d’équiper le

département d’un ensemble musical

totalement inédit en France, tel qu’il en

existe par exemple à Rome, Hambourg

ou Londres.

Les travaux débuteront début 2014.

La première représentation pourrait

avoir lieu dès l’été 2016.

■ Kit de diffusion aérienne+ subaquatiqueAdapté à la sonorisation des

événements comportant des évolutions

sous-marines, comme les épreuves de

natation synchronisée, cet ensemble

propose un bloc garni de lecteurs de

médias, de récepteurs HF (jusqu’à

deux), et d’une diffusion aérienne d’une

puissance de 70W RMS. La connexion

sans fil avec des enceintes annexes est

possible. Relié au bloc, un haut-parleur

à immergé assure la diffusion du son

dans le milieu aquatique. Les niveaux

des deux diffusions se contrôlent

indépendamment. C’est du « Made in

France » et cela se trouve chez Audio

[email protected]él : 04.67.27.43.95

■ Connecteur jack coudéjack HICONLes connecteurs coudés sont très

répandus. Sommercable a choisi d’en

proposer un modèle de qualité haut

de gamme. La fiche jack HICON HI-

■ Le Lemur sur iPad

Devinette : quelle interface de contrôle

est-elle aussi bien utilisée par Daft

Punk, Ryuichi Sakamoto ou Björk que

dans certains clubs ? Il s’agit du Lemur.

Issu d’un hardware créé en 2004, ce

logiciel est capable de contrôler les

logiciels DJ et VJ, les stations audio

numériques, les logiciels de synthèse

d’image, les lumières d’un spectacle, le

lancement des événements sonores…

Compatible Mac et PC, le Lemur

s’adapte totalement aux besoins de son

utilisateur. D’un budget dépassant les

2000 euros en hardware, il est dès

aujourd’hui accessible pour moins de

40 euros dans l’App store. L’iPhone ou

l’iPad contrôle alors via WiFi ou USB

Midi l’ensemble de votre environnement

de travail.http://liine.net

■ Cité Musicale sur l’IleSeguinVendredi 16 décembre 2011, le

Conseil général des Hauts-de-Seine a

voté le lancement d’un Partenariat

Public Privé (PPP) pour la réalisation

du grand équipement musical et

culturel public à rayonnement

international sur l’Ile Seguin à

Boulogne-Billancourt.

Il sera installé sur la pointe aval de l’île

et notamment composé d’un

auditorium de 900 places dédié à la

musique classique et de grande qualité

acoustique, d’une salle de 3000 à 5

000 places consacrée à la musique

amplifiée, de plateaux de répétitions et

de commerces à vocation culturelle. Il

accueillera en outre la Maîtrise des

C'est désormais la société Feedback,

située au Breuil sur Couze, au cœur

de l'Auvergne, qui distribue les

produits KV2 Audio pour l'ensemble

du territoire. KV2 Audio exposera au

SIEL, stand D85. Alex Pagliani,

directeur commercial pour l'Europe

sera présent pour l’événement.FeedbackMarc [email protected]

■ Des femmes choisis-sent InnovasonLes Trachidiennes, trilogie de Sophocle

mise en scène par Wajdi Mouawad,

suscitait des polémiques avant même

la première représentation.

En effet, Bertrand Cantat, que l’on a

connu chanteur, puis en prison pour le

meurtre de Marie Trintignan, a écrit la

musique et intervient dans certaines

représentations.

Au delà de tout cela, la tournée a

choisi en façade une Eclipse et en

retour une Sy80, toutes deux fournies

par Koroll Sonorisation, loueur breton.

L’ingénieur de son Olivier Renet nous

indique avoir choisi cette console pour

le son bien entendu, mais aussi pour

les capacité d’enregistrement et

lecture du M.A.R.S, qu’il utilise

beaucoup en répétition.www.innovason.com

SONOMAG 374 / PAGE 18

Innovason sonorise la Trilogie de Sophocle

News374_Info 1-p6 28/12/11 17:48 Page18

www.qscaudio.com

Distribué par Sennheiser France - 128 bis av. Jean Jaurès - 94851 - Ivry-sur-Seine Cedex - Tél. : 01 49 87 03 00 - www.sennheiser.fr

Quelques mois ont suffi pour que les enceintes QSCet notamment la nouvelle gamme K deviennentdes “best-seller” aux États-Unis*.

Le secret de cette réussite ? 3 atouts décisifs. La gamme K offre en effet :

• Une incroyable puissance de 1 000 W :équipée d’un module d’amplifi cation de classe D de 1 000 W, chaque enceinte dispose désormais d’une même puissance.

• Une connectique très complète :deux entrées combo XLR/jack, une entrée RCA, deux sorties directes, une sortie mixée, un connecteur de contrôle de gainà distance.

• Un processeur numérique hautes performances : grâce à un puissant DSP, vous créez votre propre univers sonore : vocal-boost pour valoriser la voix, DEEP™ pour amplifi er les basses fréquences, Intrinsic Correction™ et DMT™ pour une réponse linéaire optimale…

En plus, la gamme K offre bien d’autres avantages et innovations :robuste boîtier en ABS, système de montage sur pied, système d’inclinaison des enceintes intégré, protection GuardRail™, système Auto-OFF, etc.

Pas étonnant qu’elle soit plébiscitée aux États-Unis !

Enceintes QSC : Numéro 1 des ventes aux USA*

* Enceintes QSC N° 1 des ventes en magasins de musique en 2010 aux USA (en valeur, source MI SalesTrak®)

QSC and the QSC logo are registered trademarks of QSC Audio Products, LLC in the U.S. Patent and Trademark offi ce and other countries. DEEP, DMT and Intrinsic Correction are trademarks of QSC Audio Products, LLC. MI SalesTrak is a registered trademark of Marketing Information Services, Inc. in the US Patent offi ce.

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www.qscaudio.com

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NEWS ■ événements ■ lumière ■ son ■ univers DJ ■ divers

une sur le son 3D, la seconde sur la

musique savante. Elles seront

complétées de deux mini-concerts sur

le theme du "Power Trio".

Parallèlement, des ateliers pratiques

son, lumières effets spéciaux seront

répartis dans les locaux et animés par

les stagiaires en formations et des

intervenants du GRIM EDIF.www.grimedif.com

■ Lenny Kravitz décoréLe 30 novembre, Frédéric Mitterrand

a remis au chanteur américain Lenny

Kravitz les insignes de chevalier de

l’ordre des Arts et Lettres.

■ Two Notes Audio passe en V2Son plugin simulateur de baffle, le

Torpedo PI-101, change de nom et

devient par la même occasion le

Torpedo PI-101 Wall of Sound (WoS).

Parmi les nouveautés ; la possibilité de

cumuler jusqu'à 100 baffles au sein

d'une même instance, le traitement

stéréo, divers raccourcis clavier pour

améliorer le workflow, la mise à jour

des baffles et du plugin intégrées au

plugin, l’optimisations audio et CPU. La

mise à jour est gratuite pour tous les

utilisateurs existants.www.two-notes.com

■ Portes ouvertes chezGrim EdifLe 4 février, le centre de formation

lyonnais annonce une journée portes

ouvertes orientée musique et son. Le

programme prévoit deux conférences;

• Les meilleurs professionnels pour

vous conseiller.

• Des expériences à partager…

Le MIXMOVE, salon du deejaying

Les nouveautés 2012 des plus

grandes marques sont présentées en

avant première. Testez les nouveaux

matériels : tables de mixage,

contrôleurs, logiciels de mix

audiovisuels et de production

musicale, sound systems…

Des espaces thématiques : Barlife,

Archi design, Sound, light & vidéo, Club

Culture, Mix Area, Village Labels &

booking, Organismes, Media lounge…

Un programme complet de rencontres

scène clubbing, conférences, ateliers,

compétitions de flair, contest DJ,

championnat VJ, soirées, espace

dédicaces powered by Sonovente.comToutes les informations sur www.discom-expo.com // www.mixmove-expo.com

■ Le salon des professionnels de la nuit

Il se déroulera du 11 au 13 mars au

Parc des expos de la Porte de

Versailles de Paris. Il réunira 150

exposants et 10 000 visiteurs sont

attendus. La partie exposition sera

complétée de démos live, formations

et rencontres. Un même lieu partage

deux événements ;

Sur le DISCOM, salon des

professionnels de la nuit, retrouvez les

tendances de la Night industry

• Tous les équipements et services

pour discothèques, clubs, bars,

événements nocturnes…

SONOMAG 374 / PAGE 20

Scorpions à Bercy en Adamson

E15, E-Capsule … voici des références qui pourraient devenir familièresde bien des tournées dans les prochains mois. Elles appartiennent auprojet Adamson Energia qui se déploie en plusieurs phases. Le Bétatest est en cours et précède l’implantation du module de puissance avecanalyseur et processeur intégré.Nous avons eu le privilège d’assister au Palais Omnisport de ParisBercy à la mise en œuvre du système pour la tournée Scorpions.Reportage complet dans le numéro de Février.

www.adamsonsystems.com <http://www.adamsonsystems.com>

Adamson est distribué en France par DV2 - www.dv2.fr <http://www.dv2.fr>

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29-31 janvier 2012Paris - Grande Halle de la Villette

125 exposants du produit à la solution - 800 Marques - 15 000 m2 d’exposition13 conférences techniques - 50 ateliers de tests de matériel et mini sessions de formation

10 ateliers sur les formations et l’information professionnelle

Audio I Lumière I Equipements Scéniques I Effets Spéciaux

Prestataires du Spectacle I Formation I Organismes Professionnels

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Demande de badge et information sur www.siel-expo.com

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Village des prestataires de l’audiovisuel scénique et événementiel avec le Synpase, pour répondre à la demande des visiteurs à la recherche non seulement des équipements mais aussi des solutions techniques Village de la formation et des organismes professionnels avec 10 ateliers pour votre information

Villages thématiques

Ateliers et classrooms pour tester le matériel DiGiCo

GrandMA2

et confi rmés par AxenteGreenHippo par CSI

Soundcraft VI par SCV Audio

et des projecteurs utilisant des sources à leds avec les marques Ayrton,

Robe, Spotlight, BB&S par AxenteJBL pour le spectacle par SCV Audio

numériques Powersoft par Axente.

et une remise de prixavec les Etoiles du Siel qui récompenseront les produits les plus innovants de l’année.

Un programme interactif

Deux rendez-vous exceptionnels

Eclairer les Stars,

Le lundi 30 janvier de 14h à 17h dans l’auditorium Boris Vian

conception et mise en œuvre.

Le mardi 31 janvier de 14h à 15h

Consultez le programme complet des conférences

sur www.siel-expo.com

Co-organisateur :

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NEWS / INFOS / SALON

JTSE 2011La lumière

Cette quinzième édition accueille une nouveautéde taille pour les amateurs de lumière ; Le JTSELighting, un espace inédit dédié à la lumière dansun dock voisin (le Dock Haussman).

Six « boîtes noires » de 50m2 chacune, véritablesshow room ambulants éclairés par sixdistributeurs phares (Avab Transtechnik France,Axente, Clay Paky, CSI, Martin Professional etRobert Juliat) dans des conditions optimales(occultation quasi parfaite, pendrillons et hauteurde 5 m). Encore une fois très fréquentée, l'édition2011 programmée les 28 et 29 novembre dresseun bilan de l'année lumière, en réussissant mêmeà accueillir quelques (rares) nouveautés après lePlasa et le LDI. C'est encore du côté des sourcesLed que les fabricants innovent, en les appliquantà présent aux projecteurs traditionnels, et decelui de l'éclairage architectural. Enfin, lessolutions de transmission de signal vidéo et dedata sans fil continuent de s'améliorer pourfaciliter encore plus la vie des techniciens et deséclairagistes.

BBSFor ce V est une nouvelle boîte à lumière

Led blanche 3200 K ou 5600 K pour

découpes de type 575/750 HPL toutes

optiques de la marque fraîchement distri-

buée par Axente en France. BBS propo-

se de transformer les classiques projec-

teurs traditionnels Fresnel ou à découpe

en projecteur Led sans changer de boîtier.

Leonar do 1 et 2 sont des modules Led

blanche avec une température de 3600 K

ou 5200 K à intégrer dans des projecteurs

Desisti Leonardo 1000 ou 2000.

Ledhei mer est un projecteur Led blanche

3600 K ou 5200 K wash avec trois optiques

différentes.

Al edi n 2 est le nouveau module Led dis-

ponible en blanc 3200 K ou 5600 K pour

découpe 614 Robert Juliat.

DiwelShow- Event est un système de transmis-

sion sans fil développé par la jeune société

technologique rennaise Diwel, primée le 28

juin dernier par le Ministère de l'Enseignement

Supérieur et de la Recherche lors de la remi-

se des prix du concours 2011 d'aide à la créa-

tion d'entreprises de technologies innovantes.

TEXTE & PHOTOS : ISABELLE ELVIRA / GREG MACÉ

SONOMAG 374 / PAGE 24

Le Leonardo BBS a bluffé la majorité des éclairagistes venus le découvrir dans la«boîte noire» Axente : Oui, c'est bien une source Led!

1 / Les émetteurs et récepteurs Show Event Diwelsuppriment les câbles pour vos transmissions vidéospar ondes radio.

1

JTSE2011_SonoMag 28/12/11 15:02 Page24

Avec un émetteur radio 5,8 Ghz

dédié à la vidéo HD et des récep-

teurs, toujours 5,8 Ghz pour tous

supports, la transmission du signal

vidéo se passe des câbles, et s'af-

franchit de toute contrainte de por-

tée grâce à une diffusion locale

dans les bandes de fréquences

U-NII et libres ISM 5.2-5.8 GHz.

On oublie donc les grandes lon-

gueurs de câbles à installer depuis

la source vidéo numérique ou ana-

logique (régie vidéo, ordinateur,

caméra, etc..) vers les écrans ou

vidéo projecteurs. Ce système per-

met aux professionnels du spectacle

et de l'évènementiel de réduire leur

besoin en câbles et d'exploiter plus

aisément leurs infrastructures vidéos

en qualité haute définition HD 1080p

jusqu'à plusieurs kilomètres de la

source.

ETCSel ador Desi r e D60 est la der-

nière version de la gamme et suc-

cède au D40. Dans une carcasse de

Par, le wash est équipé de 60 led

Luxeon Rebel 2,5 W.

Il offre, comme ses congénères de

gamme, la possibilité de choisir

parmi 5 modes d'utilisation per-

sonnalisant son type d'exploita-

tion (Stage, High-Impact, XT Exté-

rieur architecturale, General and

Studio). Ses sources Led sont

issues d'une technologie brevetée

qui repose sur le principe de la

couleur additive : Avec plus de

couleurs, on obtient une meilleure

lumière. Color-System x7 utilise

donc 7 teintes différentes (avec 4

options de mélange des couleurs)

qui sont adaptées à toutes les situa-

tions d'éclairage intérieures et exté-

rieures IP 20, il projette son fais-

ceau sur 17° (avec d'autres lentilles

optionnelles).

Martin ProfessionalL' Ext er i or 400 I mage est la

grosse nouveauté présentée par

le fabricant danois.

Basé sur une technologie Led déjà

2 / Le Selador Desire D60 ETC3 / L’Exterior 400 de Martin : un condensé à base de 7 Led 50W pourune lumière architecturale sur mesure.4 / Les Exterior 50 et 100 Martin sont très discrets.

2 3

4

JTSE2011_SonoMag 28/12/11 15:02 Page25

5 / Le 330LF, chez Robert Juliat : Une Fresnel à Led qui ouvre sans s’essoufler.6 / La Robin DLX spot : la lyre à Led qui va défier les 575W à arc.7 / À l'intérieur de la « boîte noire» Clay Paky, faisceaux et gobos s'approprient les lieux.

SONOMAG 374 / PAGE 26

ConclusionLa tendance fortement ressentie

au cours de ce JTSE est l’adap-

tation généralisée de la Led aux

irremplaçables projecteurs dits «tra-

ditionnels ».

Que ce soit dans le domaine de

l’architectural ou en éclairage scé-

nique, les fabricants exploitent des

sources de plus en plus puissantes

et fiables en enrichissant l’offre de

plages de températures de cou-

leurs.

Cette compétition dévoile des pro-

duits aujourd’hui à même de sup-

planter les sources tungstène consi-

dérées comme coûteuses en

entretien et en consommation élec-

trique.

Du côté des lyres asservies, la Led

est à nouveau à l’honneur. Les pro-

grès technologiques gomment les

lacunes des pionniers du genre,

notamment pour ce qui est des

couleurs, de plus en plus homo-

gènes et de plus en plus proches

de la pureté et de la densité offertes

par la référence « trichromie ».

Cette année aux JTSE, on a réduit

la facture d’électricité tout en s’éver-

tuant à tirer le niveau et la qualité

des produits proposés vers le haut.

5800K (5800 lumens) qui optimise

la technologie économico écolo-

gique pour le théâtre. Pourvue

d’une ouverture de faisceau impres-

sionnante (de 17° à 96°), ce Fres-

nel séduira par la constance de

son flux lumineux sans scintille-

ment d’une puissance confortable

fourni par une technologie peu

coûteuse à terme, la durée de vie

étant garantie à 50 000 heures.

SpotlightLe Fr esnel ed 100 enrichit la

gamme de projecteurs de type tra-

ditionnel équipés de sources Led.

C'est donc un Fresnel 650/1000

mais doté d'une Led blanche 100

W à la température de 5600 K.

Mini Fresneled 50 est sa version

50 W, issue de la gamme archi-

tecturale mini. C'est toujours un

Fresnel classique mais équipé d'une

Led blanche 50 W disponible en

température 3200 K, 4000 K ou

5600 K et avec une luminosité équi-

valente à celle d'une lampe halo-

gène 300 W.

La Led Pr of i l e 200 RGBWest

une découpe à Led RGBB à la

puissance de 200 W conçue sur

une base classique de Sintesi.

(avec 3 options de blancs: froid,

neutre et chaud) et se pilotent en

dmx. Conçus pour se fondre dans

leur environnement, ils sont équi-

pés de visières anti-éblouissement,

afin de les dissimuler totalement

du grand public. Ils sont alimen-

tés par des câbles basse tension

discrets et d'une grande sécurité.

RobeLa Robi n DLX Spot à Led

RGBW est une nouveauté très pro-

metteuse chez le fabricant tchèque,

rivalisant sans souci avec les lam-

pes 575W en termes de luminosité

en ne consommant que 250W.

Une optique très précise au ser-

vice de couleurs punchy et, de fait,

extrêmement réactives, un zoom

10-45°, une belle série de gobos,

un frost progressif, un prisme, un

iris survitaminé … sous ses allures

discrètes, cette lyre risque d’en

surprendre plus d’un ! La gamme

s’étoffe également de sa petite

sœur en projecteur type wash.

Robert JuliatL' Al edi n 330LF est doté d’une

Led blanche de 85W proposée en

3500K (offrant 3000 lumens) ou

exploitée dans le Mac 350, ce pro-

jecteur extérieur au corps robuste

IP65 cible la projection d'images

architecturales. Pouvant être équi-

pé sur demande d'une roue de 6

gobos/motifs interchangeables et

d'une autre de 8 couleurs inter-

changeables également, il est dis-

ponible avec une optique narrow,

médium ou grand angle.

Vraiment compact pour un pro-

jecteur architectural, ses 14 Kg et

42 cm de haut lui permettent une

intégration facilitée.

Comme le 350, il offre un iris moto-

risé, une gradation électronique,

un strobe et de nombreux effets

préprogrammés.

Il est équipé de 7 Led blanches

Luminous CBT-90 de 50 W cha-

cune à la température de couleur

de 6500 K.

Ext er i or 50 I P68 et Ext e-

r i or 100 I P68, sont aussi

deux petits nouveaux de gamme

architecturale. Dotés d'une IP68, ils

sont immergeables et fonctionnent

aussi bien hors de l'eau. Archi com-

pacts (660 g pour le 50 et 1,4 Kg

pour le 100), ils sont équipés de

Led Cree MC-E haute puissance

et pré-mixées RVB, RVBW et W

NEWS / INFOS / SALON

765

JTSE2011_SonoMag 28/12/11 15:02 Page26

NEWS I SALON / JTSE

JTSE 2011 - L’AUDIO

Les JTSE se sont déroulées les 29 et 30 novembre derniers au

Dock Pullman, près de la Porte de Chapelle à Paris. Au fil des

années, la présence d’acteurs du monde de l’audio se

conforte, relayée par les séances d’écoute de systèmes de

sonorisation régulièrement organisées dans un bâtiment

annexe.

Depuis toujours, les Journées Techniques

du Spectacle et de l’Événement restent à

part dans le monde des salons profes-

sionnels. L’éventail des produits exposés

est large : des rideaux de scènes aux

roulettes, en passant par les éclairages,

les solutions audio, les machineries scé-

niques, les fauteuils pour salles de spec-

tacles, les structures métalliques… De

quoi dépayser tout visiteur !

Des options marquées

Le salon se caractérise par deschoix forts.

Premier parti pris : la plupart des stands

ne mesurent que quelques mètres carrés,

ce qui ne permet pas d’exposer un déluge

de produits. L’accent est donc mis sur

les rencontres, les conversations, les

exposés de projets…

Deuxième parti pris : une vraie convi -

vialité, puisque selon l’heure, café, jus

d’orange, verre de vin ou sandwiches

sont disponibles à volonté au centre de

l’espace.

Troisième parti pris, en développement

ces dernières années : la découverte en

vraie grandeur de solutions techniques.

Pour l’audio, ce sont des systèmes de

sonorisation – voir encadré. Dans la par-

tie ‘expo’, nombre de systèmes ne sont

pas branchés, et personne ne pousse

au-delà du raisonnable ceux qui le sont.

La plupart des visiteurs des JTSE sont

des techniciens qualifiés et curieux, ou

des cadres techniques. Ils aiment venir

discuter avec des exposants qui, sur

d’autres salons, sont accaparés par des

tâches plus orientées ‘marketing’.

Un bon exemple : le stand BBose. Le

grand fabricant américain exposait pour

la première fois aux JTSE cette année.

L’étendue de sa gamme de sonorisation

lui aurait permis d’en mettre plein la vue

sur des dizaines de mètres carrés. Rien

de tout cela : un stand ‘de base’,

accueillant un rack avec des amplis

PowerMatch, quelques enceintes Room-

Match suspendues, un transducteur

avec son dispositif de charge en pièces

détachées, un système de modélisation

acoustique/écoute Modeler/Auditioner

fonctionnel, deux écrans pour les logi-

ciels et les présentations. Et le stand n’a

pas désempli en deux jours.

Même principe chez Audiopole, SCV,

APG, Meyer Sound et bien d’autres

(nous avons compté une bonne trentaine

de stands audio) : priorité aux discussions

et aux contacts, pas à la chasse aux

nouveautés.

Chez EVI Audio France ou Algam, par

exemple, la console Midas Pro 2 ou le

système HF Shure Axient étaient bien

exposés, remarqués, présentés et débat-

tus, mais dans une grande discrétion.

D’autres stands jouaient sur l’accumula-

tion de matériel, mais dans un but didac-

tique : Roland Systems Group France

avait ainsi déployé un gros réseau REAC

unissant deux consoles M480 et une

M300, un enregistreur R-1000, un split-

ter S-4000D, deux mixeurs personnels

M-48, un splitter S-4000SP, un boîtier

de scène S-1608 et trois S-4000S.

C’est Evens Adras (qui utilise beaucoup

le système avec sa société Sensibilité)

qui assurait les formations. En fouinant,

on découvrait quand même une nou-

veauté, le VR-3, tout fraîchement arrivé

SONOMAG 374 / PAGE 28

TEXTE & PHOTOS / FRANCK ERNOULD

1 / Synoptique de l’installation du stand Roland Systems Group.

1

Jtse2011_SonoMag 28/12/11 15:07 Page28

en France, exposé à côté de son grand

frère VR-5. Il s’agit d’un mixeur 3 entrées

audio/3 entrées vidéo, doté d’un port

USB pour streaming direct sur Internet.

Mais là où le VR-5 offre deux écrans

intégrés et un enregistreur sur carte SD,

le VR-3 est doté d’un seul écran. Il fonc-

tionne sur batterie, et est proposé à envi-

ron 1600 euros HT.

Des nouveautés trèsréseau et Intercom

Adam HallOn découvrait pour sa première en France

le système line source LDVA4 et le cais-

son de graves LDV118. Sans oublier les

micros HF LD Systems WIN42, et les pas-

sages de câble en plastique moulé Defen-

der Office, conçus… pour des bureaux !

L’occasion aussi d’entendre, avec un

recul d’une quinzaine de mètres, le sys-

tème de sonorisation personnelle pour

musicien MAUI 28, bientôt en banc d’es-

sai dans Sono Mag, et de se rendre

compte de son efficacité dans un envi-

ronnement ambiant assez hostile, même

sans pousser le niveau…

Apex AudioNouvelle version de logiciel (gratuite) pour

les consoles DiGiCo SD9 (qui passe en

version ‘Supercharged’, avec 48 canaux

d’entrée Flexi au lieu de 40, 8 égaliseurs

dynamiques au lieu de 4, 8 DiGiTuBes,

8 compresseurs multibandes et multief-

fets au lieu de 4, matrice 12x8, etc.) et

SD11 (version i, comme ‘Injection’ : les

32 canaux d’entrée deviennent Flexi, 6

égaliseurs dynamiques au lieu de 4, 6

DiGiTuBes, 6 compresseurs multibande

et multieffet au lieu de 4, etc.).

Par ailleurs, de nouveaux amplis Camco

D-Power, les D7, D1 et D05, toujours

garantis 6 ans, viennent compléter les

modèles existants D2, 3 et 4, pour un

SONOMAG 374 / PAGE 29

éventail de puissance compris entre 2 x

250 W et 2 x 2300 W sur 4 ohms.

AuviTranPlusieurs nouvelles cartes EtherSound.

Elles ne sont pas au format Mini-YGDAI,

mais viennent s’insérer, par trois, dans

un châssis 1 U de rack, l’AuviTran Audio

Toolbox. L’AxC-AE8IO offre 4 entrées et

4 sorties analogiques sur connecteur

Eurobloc ; l’AxC-AX4O, 4 sorties analo-

giques sur XLR ; l’AxC-AX4I, 4 entrées

analogiques sur XLR ; plus les cartes

AxC-ES100, pour injection/extraction

dans le réseau EtherSound, et la carte

WCLK/GPIO. Une astuce permet de faire

passer le panneau de connecteurs en

face avant ou sur le panneau arrière.

L’Audio Toolbox constitue donc une solu-

tion modulaire, permettant de gérer

quelques entrées et ou sorties analo-

giques en 1 U de rack n’importe où sur

un réseau Ethersound.

Green-GOUne solution d’intercom « plug & play »

numérique capable d’utiliser tout réseau

Ethernet déployé. Les boîtiers s’alimen-

tent directement sur le réseau en PoE

(Power over Ethernet). Le système est

configurable de 2 à 3000 utilisateurs et

jusqu’à 250 groupes. Les modules de

ceinture Beltpack GBP2 ne pèsent que

390 g et comportent un afficheur Oled. Il

existe aussi des modules de bureau de

4, 8, 16, 24 et 32 canaux ainsi que des

modules rackables. La configuration se

réalise par une simple interface Mac/PC.

Distribution Axente.

MyMixGilles Bouvard présentait un pupitre

audio en réseau Ethernet standard (mais

protocole propriétaire) tout à fait bien

SONOMAG 371 / PAGE 29

L’an dernier, on avait ainsi pu écouter des systèmesdans le Dock Eiffel (24 x 30 m, 8 m de hauteur sousplafond), un hall voisin, sur des enregistrements etquelques musiciens. L’initiative a été reprise cetteannée, avec quatre systèmes concoctés par Audio2[système Outline, console Cadac, micros DPA],Audiolead [système Alcons Audio], Apex France[système Coda Audio, processeur Apex, consoleDiGiCo] et Algam [système Martin Audio, consoleAvid Venue SC48, micros Shure].Des musiciens (quatuor à cordes et formation detango) jouaient en direct et en acoustique, à niveausonore modéré – ce qui constitue un exercice plusdifficile que de faire hurler un CD ultracompressé…Le standard qualitatif était élevé sur les quatreécoutes, mais nous avons particulièrement appréciéles systèmes Alcons (LR14 et QR36), enceintes/processeurs/amplis, présentés par Tom Back lui-même (co-fondateur de la société), que nousentendions pour la première fois en France, et quiutilise des transducteurs à ruban à la fois détaillés,pas agressifs et portant loin…

Autre découverte dans le Dock Eiffel : le MeyerConstellation, système électroacoustique deréverbération artificielle, avec une présentation du

concept par son créateur John Pellowe. Ici étaientdéployés 16 microphones, 48 enceintes sous 48Volts et 8 processeurs numériques D-Mitri de lamarque. Là encore, des démos acoustiques réellesétaient assurées par Jeff Devèze aux saxophones, àla clarinette et à la flûte traversière. La scène A duDock devenait ainsi, pour les spectateurs assis sousles haut-parleurs en hauteur et entre les haut-parleurs latéraux, une salle de concert de 1 à 3 s detemps de réverbération. Des passages ‘avec/sans’permettaient de remettre en perspective l’apportdu système, que nous avons trouvé particulièrementconvaincant sur les premières réflexions.

JTSE Audio Live ; Quatre systèmes, plus un

Dans le dock Audio Live, le quatuor à cordes jouait du Mendelssohn.

2 / Les nouvelles cartes AuviTran et l’Audio Toolbox.

2

Jtse2011_SonoMag 28/12/11 15:07 Page29

NEWS I SALON / JTSE

SONOMAG 374 / PAGE 30

pensé et polyvalent, puisqu’il inclut deux

entrées micro/ligne sur Combi, deux sor-

ties sur jack, un mixeur intégré 18

canaux avec sortie casque, un écran

rétro-éclairé, des effets, un enregistreur

multipiste sur carte SD, le tout géré par

un logiciel de configuration… Au-delà

des applications de mixage personnel

sur scène, on peut le plier à des applica-

tions de distribution audio, d’interpréta-

tion, d’interphonie…

www.mymixaudio.com

OptocoreL’intercom circule sur réseau audio via les

interfaces V3R-FX-Intercom (4 canaux

d’e/s) et X6R-FX-Intercom (8 canaux

d’e/s), développée pour ClearCom Audio.

On sait que l’Optocore transporte aussi, à

l’occasion, de la vidéo… Philippe

Moreau, distributeur de la marque alle-

mande en France, exposait un certain

nombre de périphériques de la marque.

Nous avons ainsi appris qu’on pouvait

déployer un réseau Ethernet, SANE (Syn-

chronous Audio Networking plus Ether-

net), en marge d’un réseau Optocore.

D’où la sortie d’une carte au format Mini-

YGDAI, la Y3R-TP, pour gérer 16 entrées

et 16 sorties audio sous ce format. Autres

nouveautés, l’interface MADI DD2FR-FX

(deux ports optiques) et la DD4MR-FX

(deux ports optiques, deux ports SANE).

Certaines concernaient la sonorisation : citons en exemple « Lasonorisation dans les festivals de jazz », modérée par notre confrèrePatrice Morel, qui avait notamment invité Bruno Lompech, de RadioFrance, et Dominique Bonvallet, Directeur Technique du festival Jazz àVienne ; ou « le système TiMax », suivi dynamique audio de musiciens/acteurs sur scène, ou encore « le système Meyer Constellation»,réverbération artificielle pour salles de concert.Nous avons assisté à la présentation « Mise en œuvre de la WFS enspectacle vivant » du mercredi après-midi, à laquelle Arnaud Damien(Euphonia) avait invité Patrick Thévenot (Taylor Made Systems) etEtienne Corteel (Sonic Emotion) pour discuter du récent concert de PanditShyam Sundan Goswami à l’Institut du Monde Arabe, sonorisé en WFS.Une formation acoustique, où la demande se rapprochait d’un renfortsonore réparti au mieux et le plus naturel possible. Après rappel desprincipes de base du procédé par Arnaud Damien, Patrick Thévenotprécisait sa mise en application dans un lieu connu pour son acoustiquedifficile (à la base, une salle de conférences, sans aucun traitementacoustique !). Les algorithmes de traitement nécessaires à la WFS ontbeaucoup progressé, et là où l’on aurait encore compté les enceintes(petites) par centaines, aujourd’hui quelques dizaines suffisent, et desdimensions moyennes conviennent parfaitement, tant que la directivitéest bien contrôlée et la signature de l’enceinte homogène. Ici, 15enceintes acoustiques APG avec transducteur 20 cm coaxial avaientconstitué la rampe en cadre de scène, avec 6 caissons de graves au sol,disposés en ligne acoustique pour éviter de trop solliciter la salle dans

ce registre. Lors des essais, Patrick Thévenot, en ‘poussant’ un peu lesystème WFS, a atteint 105 dB en fond de salle : une valeur respectabledans ce domaine !Étienne Corteel concluait sur les prochaines évolutions de la WFS.Prise en charge de deux niveaux de haut-parleurs, gestion d’une scènecentrale qu’entoure le public, prise en compte d’enceintes etd’amplificateurs hétérogènes, projet européen I3D Music alliant son 3D,démixage, respatialisation active et WFS… les ingénieurs de SonicEmotion travaillent sans relâche.

Des conférences

La table ronde WFS. De gauche à droite : Étienne Corteel (Sonic Emotion),Arnaud Damien (Euphonia) et Patrick Thévenot (Taylor Made Systems).

3 / Le mini line array LD Systems LDVA4.4 / Avec OptoCore, l’intercom peut aussi emprunter le réseau.5 / Le MyMix, un pupitre d’écoute personnelle en réseau qui a plus d’un tour dansson sac…

3 4 5

Jtse2011_SonoMag 28/12/11 15:07 Page30

Projet11_sonomag 29/12/11 09:56 Page1

NEWS I SALON / SIEL

LE SIEL 2012 APPROCHELe rendez-vous des professionnels

Une rencontre exceptionnelleavec Patrick WoodroffeCes trente dernières années, Patrick

Woodroffe a mis en lumière des rock

stars et chanteurs pop, des acteurs,

des chanteurs d’Opéra, des danseurs

de ballet, des interprètes de hip-hop,

des acrobates ... Il a éclairé des artistes

aussi divers qu'ABBA et AC/DC, Bob

Dylan et Sarah Brightman, Depeche

Mode et les Bee Gees, Raquel Welch,

10CC et les Rolling Stones. Mais aussi

de grands spectacles classiques et des

opéras.

Ce concepteur lumière de renommée

mondiale sera présent le lundi pour

partager son expérience de 14h à 17h

dans l’auditorium Boris Vian.

Patrick Woodroffe évoquera la lumière

sous toutes ses formes : pour la musique,

le ballet, le spectacle vivant, l’art et

l’architecture. Dans une seconde partie,

il analysera le déroulement d’un projet du

début à la fin. Le spectacle choisi est

« Michael Jackson, This is it ! »

Inscription sur www.siel-expo.com

Rencontre toujours, avecl’équipe du projet de la salleéphémère de la Comédie-FrançaiseLa salle Richelieu de la Comédie-

Française ferme un an pour

d’importants travaux. Pendant cette

période, la troupe s’installe dans un

nouveau théâtre, à quelques mètres,

dans les jardins du Palais-Royal. Projet

innovant en bois, ce Théâtre éphémère

allie une démarche éco-responsable

à de hautes qualités acoustiques et

thermiques.

Le CnT a tenu à présenter cette

réalisation exceptionnelle. A l’occasion

du salon SIEL, dont il est partenaire, il

reviendra sur sa conception et son

utilisation en compagnie de Didier

Monfajon, directeur technique de la

Comédie-Française et de Michel Fayet,

de l’Agence Changement à vue.

Rencontre animée par Jacques Baillon,

directeur du CnT.

En parallèle de ces rencontres, plus

de quinze conférences sont organisées

sur les sujets les plus divers, en son,

lumière, Dj’ing ...

Les conférencesTouchant le son comme la lumière, la HF,

la technologie ou l’environnement, le

détail des contenus des conférences

ainsi que les horaires sont détaillés sur

le site du SIEL. Elles sont animées par

des experts produits accompagnés de

techniciens reconnus.

Voici de quoi nous donner l’eau à la

bouche avec les titres de ce programme

très éclectique :

• Systèmes et réseaux audionu -

mériques : que faut-il savoir avant

d'investir ?

• De XLR In à XLR Out, comment

optimiser la chaîne du signal audio

analogique ?

• Le réseau Artnet

• Line Array ou Système Matriciel

• TNT, dividende numérique et

utilisation de la HF au quotidien

• Acoustic Transmission Line - théorie

et mise en pratique avec le sub MDC-3

• Mieux coordonner vos énergies et

SONOMAG 374 / PAGE 32

Le salon se déroulera du 29 au 31 janvier 2012 à la Grande Halle de la Villette de Paris. Au-delàde son évident rôle de vitrine du matériel, le SIEL a construit cette année un programme luipermettant de se revendiquer comme le rendez-vous de la profession autour des techniques etdes savoir-faire. A quelques semaines de l’ouverture des portes, dévoilons une partie duprogramme du salon que Sono Mag, en tant que co-organisateur, a souhaité résolumentinnovant.

© D

.R.

Siel2012_SonoMag 28/12/11 15:18 Page32

vos ressources dans votre organisation

de l’événement.

• DANTE - le réseau audio numérique

avancé

• Asservis Led et Traditionnel

• Le spectacle vivant à l’épreuve du

développement durable : les prestataires

s’engagent

Les trois villages thématiquesAvec plus de 200 exposants et 800

marques représentées, le SIEL se veut

un lieu vivant. Et lieu vivant doit rimer

avec espaces de rencontres. C’est dans

ce but que sont créés au cœur des

15 000 m² d’exposition les trois villages

thématiques.

Le village des prestataires del’audiovisuel scénique et événe -mentiel, dont le Synpase est un acteur

majeur, répondra à la demande des

visiteurs qui recherchent non seulement

des équipements mais aussi des

solutions techniques concrètes.

Le village de la formation et desorganismes professionnels rassem -

ble les écoles et institut de formations

aux métiers du spectacle et de

l’événement, ainsi que les organismes

professionnels, autour d’un espace où

sera proposé un programme d’ateliers.

Le village SIEL NuitRépond aux besoins en équipements

des lieux de loisirs nocturnes ; disco -

thèques, bars, restaurants…

Les Etoiles du Siel, soixanteproduits en compétitionLes innovations « produits » sont au

cœur du salon SIEL 2012.

Les Etoiles du Siel créent l’événement

avec une cérémonie qui récompensera

les équipements et les services innovants

de l'année écoulée. Ces produits seront

présentés sur le Forum des Innovations,

un espace au cœur du salon.

Les meilleurs recevront en récompense

une Etoile du Siel le lundi 30 janvier lors

de la remise de prix.

50 ateliers et classroomspour tester le matérielNombreux sont les fabricants qui

profitent de l’événement pour présenter

en vraies conditions d’utilisation leurs

différents matériels.

Le programme complet est disponible

sur wwww.siel-expo.com

SONOMAG 374 / PAGE 33SONOMAG 371 / PAGE 33

TEXTE & PHOTOSERIC MOUTOT

Le jury des étoiles de SIEL réuni pour la présélection des produits. Les dossiersverts concernent la lumière, les roses le son.

Siel2012_SonoMag 28/12/11 15:18 Page33

NEWS I SALON / SIEL

SONOMAG 374 / PAGE 34

Formations DiGiCoApex France et ses revendeurs vous

invitent à assister aux formations sur

la série DiGiCo SD. Cet événement

vous fournira les informations et les

compétences nécessaires pour installer

et exploiter ces consoles très fréquentes

sur les fiches techniques et en accueil.

Le séminaire comprend la formation

sur la série SD et l'application pratique.

Une deuxième partie est consacrée

aux échanges questions / réponses

avec des spécialistes des produits

DiGiCo.

Les places sont limitées, alors réservez

avant le salon sur wwww.apex-audio.fr.

3 ateliers Axente

La Console grandMA2 par MALightingUne véritable école pour pupitreurs

débutants et confirmés. Sept thèmes

différents par jour (initiation, réseau,...)

autour des consoles lumières

GrandMA2, dans un atelier de 70 m2

avec cinq consoles et un expert à votre

disposition pour conduire le cours.

Comparatif entre des sources ditestraditionnelles et des projecteurs àLed

Les marques Ayrton, BB&S, ROBE,

Spotlight... confronteront des découpes,

PC et Spots à Led.

A l’heure des économies d’énergie et

donc de consommation, présentation

multimarque de solutions Led

qualitatives et efficaces.

Les technologies innovantes desamplificateurs numériquesPowersoft.

Les amplis des séries M, K, duecanali

et ottocanali et le logiciel de monitoring

et contrôle à distance Armonia de la

marque Powersoft. Un point technique

sur l’alimentation, les modules de

puissance, le processing, le contrôle

et le réseau précèdera un inventaire du

fonctionnement du logiciel Armonia et

des exemples de configuration et

installations de référence.

Inscription à l’avance sur le site

www.axente.fr

Devenez à votre tour un expertGreenHippo avec CSi

Vous ne comprenez pas bien tous les

fonctionnements et rouages des

Hippotizer ? Venez donc à l’Hippo -

School, pour découvrir les derniers

habitants de la jungle et appréhender

leurs progressions au sein de la famille

GreenHippo : ZooKeeper, GrassHooper,

ScreenWarp (déformation des vidéos

projetées sur n'importe quelle forme ou

surface) Videomapper (Agencement de

vos dalles vidéo Led dans n'importe

quel sens et diffusion d’une vidéo

cohérente), Pixelmapper (mappage

vidéo sur n'importe quel ensemble de

projecteurs DMX), UberPan (création

d'un canevas de diffusion avec des

écrans Led, vidéo projecteurs, etc, ... le

tout en temps réel).

Inscrivez-vous dès aujourd’hui :

[email protected]

Le mixage numérique surSoundcraft par SCV Audio

Les participants vont découvrir

l'ergonomie de la console Soundcraft Vi

dans l'environnement du mixage façade

ou du mixage retour (en fonction de

l'atelier qu'il choisit). Chaque atelier est

animé par un ingénieur du son renommé

utilisant les consoles Vi dans ses

prestations quotidiennes. En un peu

moins d'une heure, on apprend les

manipulations de base nécessaires à

l'exploitation efficace de la surface de

contrôle. On comprend facilement grâce

aux conseils de l'ingénieur du son

formateur les fonctions clef de la console

et apprend à mettre en œuvre tout son

potentiel de mixage. On

maîtrise ainsi rapidement la

console pour être préparé

efficacement à son utilisation

dans de réelles prestations.

Les inscriptions se font à

l'entrée de l'atelier avant

l’ouverture de chaque

session, en fonction des

places disponibles. Deux

personnes par console, avec

un maximum de vingt

personnes par session

toutes les heures. Le

programme définitif des

sessions, en fonction des

disponibilités des ingénieurs

du son qui animeront les

ateliers, sera communiqué

quelques jours avant l'ouverture du salon.

Les systèmes de diffusionJBL pour le spectacle par SCVAudio

En concevant et en fabriquant ses

propres transducteurs, JBL Professional

maîtrise les systèmes de diffusion dans

leur intégralité. Inventeur depuis de

nombreuses années d'un grand

nombre de nouvelles technologies

électroacoustiques, JBL propose de

nombreuses innovations pour optimiser

la diffusion sonore pour le spectacle, en

extérieur comme en salle. Pendant

toute la durée du salon, un large

programme de conférences et d'ateliers

vous permettra d'aborder l'ensemble

des produits JBL mis à la disposition de

l'ingénieur système, pour concevoir un

système de diffusion performant et

adapté à la demande. La présence du

fabricant et de ses responsables

techniques permettra un échange

d'informations riche et constructif. Un

focus important sera dédié aux

systèmes line array, avec présentation

d'innovations technologiques majeures

dans ce domaine.

Le Siel Nuit propose uneSchool Dj réservée auxprofessionnels du Djing

Le SIEL s’adresse ici aux profes -

sionnels. Le SIEL s’associe avec l’école

« Dj Eanov School », organisme de

formation reconnue qui forme des DJ,

compositeurs, producteurs, techniciens

et ingénieurs du son. « Dj Eanov

School» investit un studio de 250 m²

pendant les trois jours, dans lequel

vous seront proposés des ateliers sur

les dernières nouveautés matérielles

ainsi que des formations autour de la

production musicale :

• Ateliers Dj

• Ateliers Composition – Création

musicale

• Atelier Mixage et Mastering en M.A.O

• Démonstrations matérielles perma -

nentes avec les dernières nouveautés.

Le Siel vous donne rendez-vous du 29

au 31 janvier à la Grande Halle de la

Villette de Paris.

Commande de badges et informations

complémentaires sur :

www.siel-expo.com

© D

.R.

Siel2012_SonoMag 28/12/11 15:18 Page34

3 lettres pour voir plus loin

tude techniqueTextile et machinerie Câblage

Depuis 20 ans,ESL et ses partenaires exclusifs sont à votre service…

Retrouvez-nous au SIELpour découvrir nos nouveautés du 29 au 31 janvier 2012 / Stand D39

ESL Montpellier

982 avenue des Platanes - Boirargues - 34970 Lattes

[email protected] - Tél. : 04 99 13 28 28 - Fax : 04 99 13 28 29

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www.esl-france.com

LOOK

SONOMAG 374 / PAGE 36

REPORTAGE / FABRICANT / JBL À LOS ANGELES

Le plein de super !Rendez-vous était donné au terminal 2E de l’aéroport Roissy Charles De Gaulle, le samedi 29 octobre. Destination Los Angeles pour la découverte en premièreexclusivité mondiale du nouveau système JBL Professional. L’enjeu estd’importance tant la marque, pourtant très répandue à travers le monde, éprouvecertaines difficultés à réellement imposer ses gros systèmes dans l’Hexagone. Surle livret qui nous est distribué à notre arrivée, nous découvrons une référencenouvelle ; JBL VTX V25.

SystèmeJBL VTX V25

EXCLUSIVITÉ

JBL_Sono-mag 28/12/11 15:24 Page36

SONOMAG 374 / PAGE 37

TEXTE & PHOTOSERIC MOUTOT

est Paul Bauman en personne, ingénieur en chef de ce

projet, qui nous dévoile la nouvelle série. Nous aurons

bien entendu l’occasion de réaliser dans ces colonnes

les tests complets du système, mais voici révélés cer-

tains des choix technologiques retenus.

LA BOÎTE VTX V25 – 2 WOOFER, 4 MÉDIUMS ET 3 COMPRESSIONS

D’un point de vue des mensurations, la nouvelle boîte est relativement

comparable à une traditionnelle VT4889. Hors des modifications cos-

métiques sans conséquences sur le résultat sonore, on ne remarque au

premier coup d’œil que les différences de disposition des sorties des

guides d’ondes des médiums aigus.

Référencé 2169H, le HP médium est une version tropicalisée du 2250.

Les quatre unités sont montées sur une même pièce aluminium complexe

qui se déploie sur l’ensemble de l’avant et solidarise l’ensemble des neuf

haut-parleurs de la boîte.

Les compressions traditionnelles ont une réponse en fréquence limitée par

la masse de leur diaphragme et de la bobine mobile. « JBL voulait trou-

ver une solution pour proposer des moteurs pouvant monter à 40 kHz »,

nous explique Paul Bauman, « on est ainsi sur, avec un HP atteignant

cette fréquence, que son mode de fonctionnement à 20 kHz sera très

confortable. Et la distorsion diminue d’autant dans la zone du spectre

exploitée ».

Pour atteindre ces performances, les compressions D2428K retenues

dans le système VTX présentent la particularité de comporter deux dia-

C’

1 / Paul Bauman, le père de la série VTX nous présente les détail de lanouvelle boîte.

1

Le groupe de français a été rejointpar l’équipe du bureau d’étudespour cette première écoute jamaisréalisée.

JBL_Sono-mag 28/12/11 15:24 Page37

REPORTAGE / FABRICANT JBL À LOS ANGELES

2 / Des visages familiers de l’univers des

tournées et festivals hexagonaux.

3 / Les trois boîtes présentées étaient les

seules sorties de fabrication.

4 / Les tests sans concessions des haut-

parleurs ; rien de moins que 1,8 kW puis 2 kW

en régime continu pendant deux fois deux

heures.

phragmes annulaires (pas de dôme, ce qui évite la distorsion) de 3’’, qui

travaillent en mode « push-push », chargés par deux pièces de mise en

phase spécifiques. La pression générée par ces deux diaphragmes est

sommée acoustiquement et directement orientés vers la sortie 1,5’’ du

driver. On diffuse certes des fréquences plus élevées, mais on assure

aussi une pression acoustique plus importante et on améliore la dissipation

thermique tout en diminuant la distorsion. « Le moteur a compression «

D2 » represente un développement technique assez révolutionnaire. Ce

sera notre technologie clef pour la gamme VTX et il y a un brevet en

cours pour le protéger», remarque Paul Bauman.

Nœud gordien de bien des enceintes, un gros travail a bien entendu été

fait sur les guides d’onde. Nous détaillerons cela dans le banc d’essai.

UPGRADELes avancées technologiques de la série VTX vont petit à petit être implan-

tées dans l’ensemble de la gamme VerTec. Mais les prestataires déjà

propriétaires d’un parc vont pouvoir mettre à jour leur système si ils sou-

haites dores et déjà en profiter.

La série VerTec V5, c’est à dire les références Vertec VT4889, VT4889-

1 et VT4889ADP-DA, peuvent ainsi être modifiées en versions VerTec-

VTX. Il faut utiliser le kit de mise à jour VTX 4889-RK. Il comprend trois

moteurs à compression D2430K à monter sur le guide d’onde existant.

Cette modification s’accompagne du changement des guides d’ondes

médium, des grilles de face avant des Woofer et de l’étiquetage.

LES SUB ÉQUIPÉS EN 28’’La série VTX propose les deux modèles S28 (pour suspendable) et G28

(pour ground). La référence VTX S28 est disponible avec ou sans pos-

sibilité de retourner la boîte pour montage tête-bêche. Le G28 était un

peu le chaînon manquant de la gamme. Il est équipé d’un double 46 cm

et présente la particularité d’un gros volume permettant d’atteindre des

fréquences plus basses que le S28 (à suspendre, lui aussi en double

46). Sans système d’accroche, le G28 (à poser) aura aussi l’avantage

d’être moins cher.

DES AMPLIS DÉDIÉS DANS LE VRACKAu-delà d’un simple système de diffusion, c’est une solution globale que

nous propose JBL. En effet, le VTX s’accompagne du VRack, batterie

d’amplificateurs adaptés au système. Des Crown iTech 12000 HD de la

série HD et à l’avenir, les nouveaux i-Tech 4x3500HD.

Le VRack s’alimente en triphasé, chacun de ses trois amplis étant relié

à une des phases. Le branchement de l’énergie se réalise à l’avant.

Chaque VRack est doté d’un disjoncteur triphasé et d’un indicateur

numérique de la tension secteur.

Sa plaque de connectique dispose d’une entrée AES distribuée vers

tous les amplis, mais également de quatre entrées analogiques. Celles

nommés 1 et 2 alimentent les canaux 1 et 2 des 2 premiers amplis. Les

entrées 3, canal 1 et 2, sont reliées aux entrées du troisième ampli pour

alimenter séparément les sub. Ces différentes entrées audio sont dou-

SONOMAG 374 / PAGE 40

2 3

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JBL_Sono-mag 28/12/11 15:24 Page40

JBL À LOS ANGELES

blées de sorties pour le chaînage. On retrouve une connectique réseau

au format Ethercon. Elle distribue le réseau, mais assure également le trans-

fert de l’audio AES3 entre les différents VRack chaînés.

Dans la partie inférieure du VRack, un impressionnant alignement d’em-

bases Speakon permet de relier les boîtes.

PERFORMANCE MANAGERNous avons également pu assister à une démonstration du nouveau

logiciel de configuration de système audio, intégrant les nouveaux pro-

duits. Basé sur le protocole HiQnet du groupe, il permet dans un mode

très graphique et instinctif de construire sa configuration « on » ou « off

line » par « glisser / déposer ». On place ses VRack d’amplis, ses boîtes

et son câblage. On peut ensuite réaliser son calage mais également

obtenir une visualisation complète du système, des niveaux,

5 / Hollywood boulevard6 / Le bureau d’étude dispose d’imprimantes 3D capables de réaliser desprototypes totalement fonctionnels des pièces imaginées par les ingé-nieurs.

5

6

JBL_Sono-mag 30/12/11 12:01 Page41

REPORTAGE / FABRICANT JBL À LOS ANGELES

des éventuels disfonctionnements, des incohérences d’impédances …

Ce logiciel accompagne le concepteur / caleur de système du début à

la fin de son travail.

L’ÉCOUTEUne réelle effervescence régnait sur l’immense parking du groupe Har-

man où nous avaient rejoints les membres de l’équipe de développe-

ment. C’est en effet la première fois que le système est mis en œuvre dans

des conditions réelles en extérieur. Quand on parle de système, il s’agit

modestement des trois premières boîtes V25, dont la peinture est à peine

sèche, associées à deux caissons G28. La comparaison A/B est réali-

sée face à un système VT4889 constitué également de 3 boîtes mon-

tées sur leurs sub VT4880A pour faire une approximation á trois S28 en

mode cardioïde.

A la régie, Paul Bauman diffuse ses propres choix mais également tout ce

que souhaitent entendre les différents invités français venus avec leurs CD.

Une première écoute du système VT « traditionnel » nous donne une

restitution tout à fait familière du son JBL, caractérisé par cette présence

un peu outrée que nos oreilles françaises ont souvent des difficultés à trou-

ver agréable très longtemps. Nous notons toutefois une nette améliora-

tion apportée par le DSP V5.

La bascule sur le système VTX est un vrai choc. Sans qu’aucun commentaire

ne soit nécessaire, nous nous regardons les uns les autres avec des

moues qui en disent long. En quelques instants, la plupart d’entre nous

est convaincu que ce système un bel avenir devant lui. Très précis, le

son ne présente pour autant aucune agressivité. En dépit des seules

trois boîtes déployées, le niveau de pression délivré est extrêmement

confortable.

Chacun déambule à sa guise en profondeur et en largeur sur le parking

pour vérifier l’homogénéité de la couverture. Là aussi, le résultat est tout

à fait bluffant. On se rêve déjà aux commandes d’une configuration.

CONCLUSIONLe budget nécessaire pour acquérir un système VTX va naturellement

réserver cette gamme de produits aux prestations d’envergure. Mais

quelques rapides calculs faits sur place par certains des participants

montrent qu’un amortissement convenable semble tout à fait réaliste

pour un produit d’une telle qualité. Il ne reste qu’à convaincre les festi-

vals de préconiser le système ou les artistes de le faire figurer sur leur

fiche technique. Ceci est une autre histoire, qui dépasse de loin notre

compte rendu.

Etaient présent lors de ce voyage : Laurent Delenclos, alias Bellotte, Phi-

lippe Barguirdjian / Arpège, David Nulli / Waveform-Audio, Nicolas Delatte

/ On Off, Cédric Duminy / Regieteck, Hugues Mongrand, Pierig Burgin

et Sylvie Gadat / Concept Audio, Ronan Sanchez et Guillaume Deviras

/ Audioscène, Thierry Tanguy et Sylvain Turpin / Audiolite et enfin Eric

Moutot pour SONO Magazine.

Merci infiniment à Emmanuelle Husson, Frédéric Epié, Jean-François

Guillot et Xavier Poulailleau de SCV Audio pour leur disponibilité lors de

ce voyage et pour le programme de rêve qu’ils nous avaient concocté.

SONOMAG 374 / PAGE 42

7 / Paul Bauman aux commandes. Chacun a pu diffuser ses propres CD.8 / Le VRack dédié au système VTX. Il y a des chevaux sous le capot.9 / Venice Beach.

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JBL_Sono-mag 28/12/11 15:24 Page42

“ Avec l’AE5400, comme généralement avec Audio-Technica, la courbe de réponse est très neutre. La voix de Aloe trouve toute seule sa place dans le mix.

Les retours IEM-M3 nous ont permis de gagner en finesse. Aloe peut maintenant s’entendre avec précision et moduler sa voix plus finement. Cela se ressent dans l’énergie globale.”

Pablo MacCarte, ingénieur son du groupe.

Récompensé début 2011 d’un disque d’or pour son album “Good Things”, Aloe Blacc est

le nouveau symbole de la soul venue tout droit d’Amérique.

Depuis son concert à Paris en avril dernier, Aloe Blacc, conseillé par son ingénieur du son

Pablo MacCarte, a adopté le microphone à condensateur cardioïde Artist Elite AE5400

et le système de retour intra IEM M3.

©Photo Pierre-Jean Grouille

Audio-Technica - 11, rue des Pyramides, 75001 Paris - Tél: 01 43 72 82 82 - www.eu.audio-technica.com

Restons en contact... facebook.com/AudioTechnicaFR twitter.com/AudioTechnicaFR

AE5400 naturellement “soul”

SONOMAG 374 / PAGE 44

REPORTAGE / SPECTACLE / THIÉFAINE À BERCY

La lumière d'Hubert-Félix Thiéfaineà Bercy

C'est au début de l'Homo Plebis Ultimae Tour, la grande tournée française qui accompagnele retour sur les planches d'Hubert-Félix Thiéfaine, que se situe la date de Bercy. Unconcert happening un peu spécial. Chaque passage du troubadour torturé à Paris estl'occasion de réunir l'ensemble de ses fans hexagonaux, mais surtout, ce spectacle est un« one shot » plein de surprises et d'invités. Un concert unique parmi les nombreux autresde la tournée débutée en Octobre 2011 et se terminant en Avril 2012.

Petit design entre amis...

Thiefaine2_Sono-mag 28/12/11 15:35 Page44

SONOMAG 374 / PAGE 45

TEXTE & PHOTOS : ISABELLE ELVIRAPHOTOS : GRÉGORY MACE

spectacle inédit, lieu d'exception: Le P.O.P.B., complet, et

à la hauteur de la démesure de l'artiste. Mais aussi mise

en lumière exceptionnelle: À grands renforts de projecteurs,

d'écran et autres caméras, le designer lumière de la tour-

née Pascal Stirby et son joli kit accroché sur des échelles

parisiennes, se sont vu rejoindre par d'autres « éclairés » pour mettre en

scène et en lumières cette soirée évènement.

Laurent Chapot, ami et confrère de Pascal depuis de nombreuses

années, arrive avec un écran vidéo à Led EC20 (Martin). Près de 160 m2

sous le bras, des médias serveurs, une régie et des images à gogo.

Philippe Marty, pour Concept-K, vient avec son-savoir faire et un Cata-

lyst V4. Vincent Hazebrouk, cadre et pilote ses caméras Handy view

montées sur lyre.

Une association de techniciens et de designers qui se connaissent et

s'apprécient, tous au service d'un show lui même tout dévoué à son

interprète, voilà qui promet une belle réunion !

Nous avons donc rencontré tour à tour tout ce petit monde lors des

répétitions et de l'encodage du show dans les locaux d'Arpège, puis

Pascal Stirby et son pupitreur Laurent Garnier avant d'assister très impa-

tients au concert de Bercy, et découvrir un éclairage et une scénogra-

phie imaginés collégialement, entre amis designers...

LE «ONE SHOT» DE BERCY ENTRE FAISCEAUX ET VIDÉO.

Sono Mag: Laurent, tu t'associes à Pascal Stirby pour concevoir la lumière

de Bercy, quel est ton rôle?

Laurent Chapot : Nous avons déjà travaillé ensemble en amont sur la

conception lumière de la tournée. L'idée originale de design avait mûrie

depuis longtemps chez Pascal et j'ai dessiné les praticables. Par la suite

nous avons encodé la lumière ensemble, avec l'aide de Laurent Gar-

nier. C'était donc déjà un travail de groupe. Pour Bercy, Pascal Stirby m'a

demandé de m'occuper de la partie rajout lumière (bien que l'implan-

tation de base et la place de l'écran ont été dessinés par Pascal) et de

la vidéo. J'ai choisi le type de projecteurs qu'on allait ajouter et leur

répartition. L'encodage lumière a été réalisé avec Philippe Marty. En fait

on a souhaité faire du concert de Bercy une soirée un peu en marge de

la tournée. D'abord à cause du lieu, on éclaire pas Bercy comme un

Zénith, puis du caractère exceptionnel du show qui accueille des invi-

tés surprises mais aussi un ensemble de cordes type philharmonique.

La partie image m'était réservée car j'en ai déjà fait (notamment pour Jean-

Louis Aubert, à redécouvrir dans votre collection Sonomag).

Sono Mag: En quoi consiste cette partie vidéo du show?

LC: Les petites caméras sur lyre Handy view (des Sony EVI D70 P) vont

fournir l'essentiel de la matière projetée sur l'écran vidéo de fond de

scène placé pour venir se positionner devant l'orchestre de cordes. Il

est mobile, et donc peut remonter pour justement créer la surprise de la

présence de cet orchestre. On assistera en fait à deux cas de figure avec

un écran qui va soit coiffer la scène, soir rester en fond sur lequel les

échelles de la structure scénique vont se détacher. Il sera dans ce cas

utilisé comme un cyclo. C'est un EC20 Martin de près de 160m2 avec

un pitch de 20 mm. Comme tu l'imagines, il a été compliqué de solutionner

sa mobilité... On utilise une douzaine de moteurs asservis, indispen-

sables pour soulever ses 5 tonnes!

Nous avons quatre caméras dispersées sur la scène et pilotées par le logi-

ciel All in One, dont je récupère le final des images pour le mixer (à l'aide

de deux mixeurs Panasonic ) avec les textures et médias générés par le

média serveur. Les images envoyées dans l'écran peuvent donc à la fois

être issues des prises de vue live des caméras, des médias que j'ai créé

auparavant ou, plus rarement, de la banque d'images du Catalyst. L'idée

est de ne pas en faire trop et d'utiliser au mieux l'image pour servir l'ar-

tiste et son univers, en demeurant toujours en accord avec la lumière.

Sono Mag : Justement, comment as-tu sélectionné les médias projetés,

avais-tu carte blanche ou des demandes précises d'Hubert-Félix Thiefaine?

LC: Pour les captations live des Handy view, il y aura beaucoup de close

up. On va se concentrer sur les gros plans musiciens, instruments et

artiste plutôt que sur des images de plein pied. Voilà d'ailleurs encore

pourquoi on a choisi l'écran EC20 et sa bonne définition. On a préparé

en amont une trame par morceau pour les prises de vues des Handy

View. Chacune va avoir 6 ou 7 positions « types » par tableau que l'on

va programmer et qui seront ensuite affinées en temps réel.

Pour m'aider à prendre la bonne direction en ce qui concerne les médias

réalisés pour être projetés sur l'écran, j'ai demandé à Hubert (… Félix

Thiéfaine pour les non intimes que nous sommes) de me donner un mot

par morceau pour en résumer son univers visuel.

À 1 / Laurent Chapot, dans sa régiemobile installée chez Arpège, enplein travail d'encodage des vidéos.Les ajouts vidéos et lumière ontnécessité une bonne semaine d’en-codage.2 / Stéphane Hazebrouk nous faitune démo de l'interface Handy view All in One, (qui donne accès à tousles preview et toutes les sorties de prises de vue en faisant mixeur vidéoen même temps), imaginée et développée avec l'aide de Pierre Leducpour piloter les petites caméras mobiles au doigt et à l'œil.

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REPORTAGE / SPECTACLE THIÉFAINE À BERCY

3 / Un mur d’images de toute beauté reprenant la captation live deLaurent Chapot.4 / On n’a pas lésiné sur le format du mur d’images…

Ses réponses ont été à chaque fois très étonnantes et elle m'ont per-

mis de faire des choix dans mes recherches pour savoir dans quelle

direction aller. Souvent les univers choisis sont très décalés par rapport

au texte ou à l'ambiance de la chanson, mais ça fonctionne bien car

c'est l'artiste lui-même qui ma donné des pistes.

Sono Mag : Les ajouts lumière sont importants, comment s'intègrent-ils

au kit existant?

LC: Nous n'avons ajouté que du matériel qui n'était pas déjà présent

dans le kit tournée en jouant la carte de la complémentarité. Par exemple,

comme dans le kit existant il n'y pas de gros projecteur spot accrochés,

(les seuls spot sont au sol et ce sont des Mac 700 Martin), on a ajouté

une dizaine de Mac III Martin.

De la même façon, il n'y pas de beam dans le kit habituel, les seuls fais-

ceaux serrés présent étant les CS4. On a donc ajouté des Alpha Beam

700 Clay Paky (12) et une ligne de Sharpy (20).

Évidemment, on a accroché du PC pour l'orchestre... Alors, du fait de

la présence des cordes et d'un ajout de lumière conséquent, cette date

va proposer un show assez différent des autres de la tournée. Une soi-

rée spéciale, même si certainement le kit de tournée aurait pu se suffire

SONOMAG 374 / PAGE 46

Matériel lumière tournée:6 échelles 7m 24 Colorcommand High End + 4 secours9 Atomic 3000 Color Martin + 1 secours 12 Mac 700 Profile Martin + 2 secours6 VL 500 Vari*Lite + 2 secours4 CP 400 + 1 secours 4 x 2 FL1300W + 1 secours10 Sunstrip Active Dmx Showtec + 2secours 4 x 4 barres Par 64 CP60 6 CS4 Studio Due + 2 secours 2 bases verticales pour CS421 Varyled A7 Zoom JB Lighting + 2 secours6 Fluo (bleu coque plastique) nongraduables48 gradateurs DMX 512 de 2 Kw + 12x3 Kw en secours 1 machine à fumée MDG 30002 pieds Super Wind Up1 console Grand MA Full size MA Lighting + 1 secours

Ajout matériel lumière Bercy :20 Sharpy Clay Paky12 Alpha Beam 700 Clay Paky8 Mac III Martin20 Fresnel 2 KW6 Mole Fay CC2 poursuites Lancelot Robert Juliat1 machine à fumée MDG 30001 console Grand MA Full size MALighting

Matériel vidéo Bercy :Ecran Led EC20 Martin de 16,8 m x 9,36 m 2 mixeurs Panasonic AG-MX70 dont 1avec carte SDI3 Folson Image Pro 5 écrans de contrôle1 media serveur Catalyst 4 1 serveur Handy View 4 cam (Sony EVI D70 P)2 caméras Sony HandyCam 1 caméra Gopro Hero

Équipe production et régie Bercy :Directeur de production: Jean-Marc PoignotRégie technique générale : Pascal Striby

Équipe lumière:Designer lumière tournée: Pascal StribyConcepteur vidéo-programmationlumière et vidéo: Laurent ChapotConsole lumière tournée: LaurentGarnierSet up régie et console lumière Bercy:Philippe MartyBloqueur tournée: Thierry PlardBlock Bercy: Hogo RiesterTechnicien lumière tournée: Olivier HubertTechnicien lumière et poursuite : Olry ColletTechnicien lumière: Eric Baudoin

Équipe écran Led :Direction technique: Joel MayTechniciens: Romain Flor, Cécile Hoy,

Damien Emblar, Julien Genesta.

Équipe caméras:Responsable Handyview et cadrecaméra/pied: Stéphane HazebroukRégie et développeur Handyview: Pierre Leduc Régie média serveur et mix vidéo:Laurent Chapot.

Équipe riggers:Responsables Riggers: Xavier Marchand,Patrick Guille Aka CaptainRiggers: Jérôme Santi, Nicolas Leal,Sébastien Garzoli, Jacky Pilet, OlivierRavanat, Laurent Brellman, ChristianLefebvre, Gregory Anquetil, Luc Martin,Gregory Anquetil.

Prestataire lumière/rigg: Arpege Prestataire vidéo: Alabama Prestataire set up ajout Bercy: Concept K.

FICHE TECHNIQUE HUBERT-FÉLIX THIÉFAINE BERCY 2011

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REPORTAGE / SPECTACLE THIÉFAINE À BERCY

SONOMAG 374 / PAGE 48

à lui même, car il occupe bien une grande scène. Avec ces rajouts, l'idée

est plus d'occuper le volume de Bercy que sa scène tout en donnant le

spectacle attendu par les gens venant dans cette salle, forcement (plus)

grandiose.

Sono Mag: Il y a donc deux shows à restituer en live, celui déjà programmé

de la tournée, et le nouveau fraîchement encodé ici. Quel type de régie avez-

vous mise en place?

LC: La difficulté est que nous sommes finalement pour ce live beaucoup

de protagonistes à encoder mais surtout à restituer (Laurent aux contrôles

d'une console lumière et de la régie vidéo, Philippe Marty et Laurent Gar-

nier aux contrôles des lumières Bercy et tournées avec deux autres

consoles GrandMA, l'équipe Handy view au contrôle du cadre et du mix

des caméras, plus un media serveur). On a donc fait en sorte que le

show lumière de la tournée soit inchangé, parce que Bercy est la troisième

date de la tournée et nous faisons ici un « one shot » sans répétitions aucunes.

En effet, les cordes n'auront pas fait un seul concert avec le groupe, et

nous n'aurons pas fait le moindre Zénith avec le kit additionnel... On risque

d'être surpris, notamment lorsque l'on va allumer l'EC20, de la puissance

lumineuse réelle sur scène... Il va donc y avoir une nécessité de réagir

pendant le show en temps réel, et l'aspect live de la restitution de la

lumière ajoutée est bien présent dans nos esprit. Nous avons cependant

la chance d'être entre personnes qui ont du métier et qui s'entendent

bien. Donc pour mettre toutes les chances de réussite de notre coté on

a effectué la séparation entre le light de tournée et le rajout. Laurent Gar-

nier, l'opérateur MA de la tournée, restera concentré sur ce qu'il a à faire.

Comme j'ai participé à l'encodage en amont, je sais quand même ce qui

va se passer dans les tableaux pour m'accorder. Donc, cette semaine,

on a encodé le light additionnel en fonction du show existant. L'idée est

d'être tous trois (light additionnel, light de tournée et vidéo) complète-

ment à l'écoute de l'autre pour essayer de ne pas trop en rajouter dans

la surenchère visuelle. Nous ne voulions surtout pas faire chacun un spec-

tacle dans son coin et se retrouver avec un tas de boue indigeste! En

revanche, on a fabriqué beaucoup de matière, et le plus dur va être de

doser pendant le spectacle ce qu'on envoie ou pas.

5

Sono Mag: Oui mais en ce qui concerne la vidéo, la part d'improvisation

live est risquée, voire impossible…

LC: C'est pour cela que j'ai préparé beaucoup de médias à l'avance. Pen-

dant la petite heure de mise en place que j'aurais avant le show, je déci-

derais lequel je vais envoyer. J'ai déjà géré à la fois la vidéo et la lumière

en tournée mais là, en « one shot », j'espère que ça va revenir, comme

le vélo!

La clé est de faire attention à tout bien envoyer en rythme... Comme ça,

si tu fais une bourde, au moins elle sera dans le temps et on pourra croire

que c'était fait exprès!

UN ÉCLAIRAGE INTIME POUR LA TOURNÉE

Sono Mag : Pascal, parles-nous de ta conception lumière pour la

tournée

Pascal Stirby : Je souhaitais quelque chose qui parte du sol pour don-

ner du volume à partir du bas, puis remonter par paliers.

J'ai donc, depuis longtemps, imaginé pour la scène une installation com-

prenant des échelles parisiennes (6 échelles de 7 mètres), à la fois décors

et supports des projecteurs. Ainsi la lumière prend de la hauteur en gra-

vissant les marches des échelles avec des projecteurs différents, et en

exploitant leurs parties vides avec des faisceaux traversants.

5 / Des faisceaux du sol auplafond grâce aux projecteursrenforçant le kit classique detournée.

6 / Une des quatre camérasHandy view dissimulées àmême la scène.

7 / Laurent Garnier derrière saGrandMA pilote les lumièresde la tournée.

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Projet15_sonomag 29/12/11 10:13 Page1

8 / La régie lumière et LaurentChapot, réalisateur et lightdesigner.

9 / L’échelle parisienne: Unsupport original, simple etefficace

10 / Une puissance de feuimpression nante en contreavec un alignement de 20Sharpy au sol surplombés de7 Mac III Martin.

Le deuxième axe était de travailler sur les températures de couleurs avec

l'utilisation de sources différentes (Led, lampes à arc et halogènes) en

respectant la donnée d'élévation dans l'espace.

La partie haute des échelles est occupée par des projecteurs à Led, puis

on redescend avec des filaments halogènes, pour finir avec des lampes

à décharges. A chaque étage sa source, avec du haut vers le bas, des

A7 Zoom JB Lighting, des ACL blancs, des Color Command (source

halogène avec trichromie), des strobes Atomic Color Martin, puis des

Mac 700 Martin (les seuls spots du kit de tournée) installés sur des

caisses, et, plus bas (au sol), des VL 500 Vari*Lite. Enfin on termine

avec les praticables sur lesquels on retrouve des A7 Zoom, puis des néons

bleus pour venir décoller l'ensemble du sol.

Sono Mag: Ce travail sur les températures de couleurs s'est-il aussi fait

sur l'éclairage lui même en plus du choix des sources?

PS: Oui, grâce a ces jeux de lampes différents, on a disposé de beau-

coup de matière lumineuse pour ne pas avoir besoin d'abuser des

mélanges de couleurs que nous ne souhaitions pas. On ne trouve jamais

plus de 3 (voire 4) couleurs par tableau.

Sono Mag: Pourquoi si peu de ponts?

PS: D'abord parce que le kit de tournée est finalement peu important et

parce qu'on a les échelles! C'est l'idée du design lumière de ce show,

partir du sol et ne pas dépasser la hauteur (modulable) des échelles pari-

siennes.

En plus il y a peu de musiciens sur scène en date normale (ce soir l'or-

chestre de corde agrandit quelque peu le nombre de jambes sur le pla-

teau...). Ils jouent proches les uns des autres (sur 8m maximum), alors

qu'une scène de Zenith fait 20/22m. Donc les échelles nous servaient aussi

à occuper du volume.

Sono Mag: Ça fait longtemps que cette idée te trotte dans la tête?

PS: Je la prépare depuis 2 ans! Le show a été réalisé spécialement pour

Hubert-Félix Thiéfaine, ce n'était pas un design en attente d'un artiste.

Sono Mag: Vous avez programmé le show en duo avec Laurent Chapot.

Quels sont les avantages de cette façon de procéder?

PS: Se partager le travail de l'exploitation du design était une bonne

idée. Le vrai avantage était que cet encodage commun avec deux sen-

sibilités différentes a généré des tableaux aux couleurs différentes, cha-

cun y mettant sa « patte» personnelle, cela a créé un choc visuel entre

les morceaux qui correspondait parfaitement à la personnalité de l'ar-

tiste. Au final, pas deux tableaux ne se ressemble et j'ai appris énormé-

ment en travaillant à 2 (ou plutôt à 3 avec Laurent Garnier).

Sono Mag : Comment ton kit a-t-il intégré les nouveaux projecteurs et

écran rajoutés pour Bercy?

PS: Plutôt bien ! L'arrière scène est plutôt classique avec la présence

des 2 Kw pour l'orchestre. Les lignes de projecteurs automatiques rajou-

tés ne sont là que pour renforcer le design existant, mais très subtile-

ment. Par exemple, sur certains morceaux, il n'y a presque pas de rajouts

et sur d'autres, ils sont au contraire très présents. Et comme l'écran de

fond de scène, certes très imposant, est mobile et n'est joué qu'en posi-

ton très haute ou très basse, la vidéo projetée était tour à tour l'élément

SONOMAG 374 / PAGE 50

REPORTAGE / SPECTACLE THIÉFAINE À BERCY

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SPECTACLE

SONOMAG 374 / PAGE 51

clé de la scène et de la lumière ou, en position relevée, venait combler

la partie vide en hauteur, dans une fonction plus décorative.

Sono Mag : Il n'y a pas que des rajouts de projecteurs sur la scène de

Bercy, on en trouve aussi en régie?

PS: Nous avons rajouté 4 lyres d'effets (des Mac 700 spot Martin) en régie

(encore du monde dans la zone aménagé de 7,5m x 3,5 m pour accueillir

les 3 consoles, la régie vidéo, la régie Handy view et les opérateurs!),

face à la scène afin de pouvoir « écraser » l'image. Sur certains mor-

ceaux, nous souhaitions obtenir une image bien « flat » pour casser le relief

apporté par la scénographie (les échelles et paliers de lumière) et l'écran.

Avec ces faces, on vient donc écraser au lieu de créer de la profondeur,

mais on ne fait ça que ponctuellement pour fixer une image comme une

photo instantanée de la scène.

UNE ASSOCIATION SUBTILE D'HOMMES ET DE LUMIÈRES

Et comme nous disait, sûrement pour se rassurer avant la bataille,

Laurent Chapot: « Il est plus difficile de refaire un one shot réussi que de

rater un one shot ! »

Mission accomplie pour cette sympathique bande de designers et de

pupitreurs très concentrés avant et pendant le show, mais prenant un réel

plaisir à jouer en live leur lumière et leurs vidéos en même temps qu'un

artiste tout aussi à la fête ce soir.

Plus de trente ans de carrière en marge des médias et pourtant, le P.O.P.B

est rempli d’un public de tous âges et de tous horizons.

A grand renfort de faisceaux quasiment absents sur le kit de tournée

(Alpha beam 700 et Sharpy Clay Paky mais aussi Mac III Martin), la

conception de Laurent Chapot était ambitieuse. L'imposant écran sou-

tenu par une douzaine de moteurs asservis découvre occasionnellement

une formation philharmonique octroyant à l’œuvre de l’artiste, qui certes

ne cesse d’évoluer avec les années, une dimension inédite. Ce même

monument de vidéo s’avère être un support pléthorique en termes de solu-

tions d’habillage de fond de scène pour M. Chapot qui, armé de quatre

caméras Sony Handy view, capte des images des musiciens au cœur même

du spectacle pour les mixer finement à des boucles vidéos illustrant la

poésie chantée de l’artiste.

La maîtrise et l’inspiration de l’éclairagiste ont permis à ce mur de se

fondre parfaitement aux tableaux régis par Laurent Garnier et Philippe Marty.

Pour ce qui est de la lumière, le maître mot est la finesse. Si le kit s’avère

riche et varié, à nul moment il n’est ressenti comme pesant et surex-

ploité. La conception s’appuie sur des tableaux asymétriques, parfois

quasi théâtraux. Les contrastes entre les sources tungstène et les lumières

froides imagent les textes « baudelairiens » de Thiéfaine, rendant la grande

salle de Bercy quasi intimiste. La proximité des sources utilisées pour

éclairer les musiciens, tant en face qu’en contre, est rendue possible par

la solution séduisante des échelles parisiennes de Pascal Stirby contras-

tant avec le gigantisme des moyens à disposition ainsi que du lieu, et

exploitée avec brio pour déboucher sur un rendu précis et appliqué.

En ne cédant jamais à la tentation du kit lumières qui pique les yeux, les

éclairagistes justifient la variété de types de projecteurs en place par une

utilisation spécifique et adaptée . Il n’est pas rare durant le concert de voir

« seulement » 30% du kit en action là où bien souvent la débauche de

matériel se veut abrutissante. Certains tableaux frôlent le clair-obscur,

allouant une atmosphère parfaitement calée aux textes et aux ambiances

de Thiéfaine, notamment grâce à la parfaite « symbiose » entre le travail

de la vidéo et les choix opérés pour ce qui est des couleurs (souvent

denses) et des sources lumineuses. L’image et la lumière, deux éléments

distincts mais complémentaires, se jouent l’un de l’autre, Laurent Chapot

exploitant occasionnellement la transparence de l’immense dalle de leds.

La mise en image, basée comme il est dit précédemment sur une idée de

contrastes, de travail sur la proximité et d’un jeu du lumières en prove-

nances de hauteurs différentes, a parfaitement souligné l’atmosphère propre

à Thiéfaine. Laurent Chapot et Pascal Stirby ont composé une fascinante

poésie visuelle à la hauteur de la folie, du mystère et du génie de l’artiste.

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REPORTAGE / SPECTACLE / CONCERT

Chinese Man en concertChinese Man en concert, c’est trois DJ et un VJ se livrant sans filet à un exerciced’équilibrisme insensé : sans séquences pré-enregistrées, recréer à la volée lesarrangements de morceaux parfois très complexes, alliant samples rythmiques, lignes de basse et éléments divers se succédant à une allure folle. Autre défi pourPapa John, l’ingénieur du son : comment maîtriser tous ces éléments disparates en un son compact, mais agréable et de qualité ?

Papa John aux manettes

© Maxime Raimond

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TEXTE & PHOTOSFRANCK ERNOULD

FICHE TECHNIQUE

Chinese Man au festival Noumatrouff

• Console Yamaha PM3500 40 entrées

• Effets :Lexicon PCM70T.C. electronic D•TwoYamaha SPX2000Drawmer DL-241 (x2)Compresseurs dbx 903 (x8) et 160A (x2)Noise gate Valley People GatexEgaliseur graphique Klark Teknik DN360Contrôleur niveau RAmi

• Système de diffusion :EAW (4 x KF850 + 4 subs SB850)

Amplis Crest 7301 (x 2) et 9001 (x2)Contrôleur EAW MX800i

Matériel apporté par Papa John

Compresseur al:so Dynax 2Multieffet Roland SDE-2500Interface audio MOTU 828 Mk3Multirack Waves tournant sur MacBook ProEnregistreur multipiste Alesis HD24iPad

Postes DJ Zé Mateo et High Ku

Platines Technics Sl-1200 MkII (x2) aveccellules OrtofonLogiciel Serato Scratch Live tournant sur

MacBook ProTable Rane TTM 57SLClavier/contrôleur MIDI novation nocturn 25

Poste DJ Sly

Portable PC Dell avec AbletonLIVE 8Contrôleur MIDI Akai MPD32Contrôleur MIDI Roland SPD-30 «Octapad»Interface audio digidesign MBox 2

Poste VJ Tot

Mélangeur vidéo Vixid VJX16-4Contrôleur MIDI Akai MPD32Contrôleur MIDI Korg nanopad 2

hinese Man est un collectif français de trip hop né en 2004.

Basé à Marseille, ses influences mêlent, entre autres, hip-

hop, dub, jazz, funk... Il se produit en différentes forma-

tions, du DJ Set (deux platinistes) à l’effectif (les trois DJ

fondateurs, un VJ, des MC et/ou musiciens invités). Il crée

son propre label, Chinese Man Records, et sort plusieurs maxis vinyles

d’abord, compilés ensuite sur CD. Ce qui vaut à Chinese Man d’être

approché, voici quelques années, par l’agence de publicité de Mer-

cedes France, qui désire utiliser un de ses titres, I’ve Got That Tune,

d’ambiance jazzy, pour la campagne de la nouvelle Classe A. Le collectif

accepte, mais dans un esprit d’indépendance, fait profiter son label de

cette manne financière.

D’autres maxis y sont publiés, signés par des amis comme Leo LeBug,

LeYan, ou High Ku en solo. Deux CD et un DVD live (sorti fin 2010)

aidant, le groupe construit peu à peu sa notoriété, aidé par les gra-

phismes de Julien Loïs et les clips de Fred & Annabelle…

ANNÉE PHARE

L’année 2011 est sans conteste une année phare pour Chinese Man.

Ils publient au printemps leur premier album conçu en tant que tel,

Racing with the Sun. Enregistré en partie en Indonésie, dans les studios

de Dubyouth, avec quelques featurings (General Elektriks, le crew Plex

Rock), et mixé/produit par Sodi, qui officie notamment derrière Femi Kuti.

Ce n’est plus une compilation de maxis, mais un ensemble de titres

d’une incroyable diversité : dub, jazz des années 30, mélodies asiatiques,

extraits de discours politiques, de films, hip hop, reggae chinois (!)…

qu’on entend vite sur nombre de stations de radio à l’esprit ouvert.

Miss Chang et Get Up passent régulièrement sur FIP ou France Inter,

par exemple, et conquièrent un public d’une incroyable diversité. En

quelque sorte, personne ne pense connaître Chinese Man, mais tout le

monde reconnaît des titres pour les avoir déjà entendus quelque part !

Le groupe lance un vrai pont entre des cultures musicales très diffé-

C1 / Le poste VJ de Tot. Korg nanoPAD et Akai MPD 32, table de mixagevidéo Vixid VJX16-4.

1

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REPORTAGE / SPECTACLE CHINESE MAN EN CONCERT

3 / Papa John à la PM-3500.

rentes, qu’il s’approprie et fait se côtoyer d’une façon souvent inatten-

due mais efficace et très plaisante, sans jamais se prendre au sérieux,

avec un groove imparable et une rythmique qui claque.

Les membres de Chinese Man ne cherchent pas la reconnaissance indi-

viduelle : on trouve fort peu de photos ‘portraits’ posées des membres

du collectif. Mais tous ont bien compris l’importance de l’identité visuelle :

du logo du CD et des affiches, à thématique extrême-orientale, aux clips,

en passant par la projection en direct sur scène, grâce au VJ Tot. Le

quatrième homme du trio (!), appuie ou répond aux scratches de ses

amis Zé Mateo, Sly et High Ku, invente des images animées et en per-

pétuelle évolution, emportant le spectacle dans une tout autre dimen-

sion. Une façon imparable d’éviter l’effet « hommes-troncs » sur scène,

cachés jusqu’à la taille par leur matériel et restant statiques.

Après la sortie du CD, de nombreux concerts enfoncent le clou : Prin-

temps de Bourges, Bataclan, plusieurs festivals d’été… Une cinquan-

taine de dates en tout dans l’année (avec parfois des marathons, par

exemple Marseille/région parisienne/Grenoble/Quimper/retour Marseille

en un week-end), une prestation très remarquée à domicile lors du fes-

tival Marsatac, et le dernier concert de l’année en apothéose, tête d’af-

fiche au Télérama Dub Festival, ce qui vaut à nos ‘Chinois’ la couv’ du

supplément «Sortir » de Télérama, mi-novembre.

Un concert de Chinese Man ne serait pas le même sans

la présence de Papa John à la console… On ne présente

plus Jonathan Moine, fondateur du site ingenieuxduson.com.

Bientôt vingt ans aux faders, ce qui lui vaut le gentil surnom

de ‘Lou Papet’ auprès des jeunes trentenaires qu’il sonorise depuis plu-

sieurs années déjà. « On a accroché tout de suite », précise-t-il. « Ils ont

une culture musicale énormissime, du jazz à la musique africaine en pas-

sant par le reggae, le dub, tout ce qui est hip hop… Ils ont monté les éche-

lons petit à petit, en créant leur association, leur label, ils se sont pris en

main, et constitué une belle équipe autour d’eux. Ils sont adorables, ne

se prennent pas la tête, et restent maîtres de leur carrière, refusant de

faire certaines télés ou de remonter leurs clips pour passer sur certaines

chaînes. C’est plaisant de travailler avec des gens qui ont la tête sur les

épaules, qui n’ont pas envie de se faire bouffer.»

Et son expérience a permis aux Chinese Man de négocier avec confiance

le passage des petites aux grosses scènes, assurés que leur son si par-

ticulier n’en serait pas compromis.»

SONORISER DES DJ ? PAS SIMPLE !

C’est lors d’un concert à Mulhouse que nous avons découvert le «cas»

Chinese Man. Plusieurs titres nous étaient déjà familiers, selon le principe

évoqué précédemment. Le Noumatrouff, une salle typée musiques

actuelles, était bondé – soit plus de 600 personnes, rassemblant papis

et mamies à l’esprit musical ouvert, cadres moyens ayant tombé la cra-

vate, étudiants un peu branchouille et lycéens tendance baba, jeunes

adultes souvent venus avec leurs enfants, tous étaient portés par l’éner-

gie du groupe, qui, outre le quatuor déjà cité, accueillait deux MC : Cyph4,

un rappeur américain invité, et Taiwan, qui se produit avec Chinese Man

depuis avril, au flow plus proche d’un toaster jamaïcain.

Rien d’extraordinaire côté matériel à disposition sur place : une console

analogique 40 voies Yamaha PM 3500, diffusion EAW (4 x KF850 + 4 subs

SB850) avec amplis Crest, et un rack d’effets assez standard (Lexicon

PCM70, t.c. electronic D•Two, Yamaha SPX2000, Drawmer DL-241,

compresseurs dbx 903 et160…). « Un retour aux sources…» commente

Papa John. « Depuis le temps qu’on tourne, on a des mémoires du show

pour chaque console, Vi6, M7CL, PM5DRH, un peu de Pro6… Là, ce

sera tout manuel ! ». De fait, le matériel s’est montré tout à fait à la hau-

teur le soir même.

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SPECTACLE

Quand il en a le temps, Papa John aime prendre le temps de vérifier le

système en place dans le lieu d’accueil. «Je m’assure, par exemple, que

les subs sont en phase. Je ne peux pas me permettre de tout refaire, mais

je vérifie que les délais sont calés, que le front fill est bien comme il faut,

que la réponse en fréquence du système est cohérente. Ça me prend

environ 20 minutes ; je sors mon micro de mesure EarthWorks, je lance

3

3 / Le poste DJ de High Ku – platines Technics, table Rane, Serato Scratch

Live sur MacBook Pro, clavier de commande novation nocturn 25.

SysTune, j’envoie un sweep et je regarde ce qui se passe. Cela dit, j’ai

rarement rencontré de vrai problème ».

« On pourrait croire qu’il est facile de sonoriser des DJ : il n’y a que

deux ou trois lignes stéréo, un ou deux micros HF, et roule ! », plaisante

Papa John. «C’est sûr que de toute ma carrière, Chinese Man, c’est

le nombre de tranches le moins conséquent qu’il m’ait été donné de mixer

en concert. Mais il y a du boulot quand même ; c’est autre chose, on

travaille vraiment le son, c’est plaisant. En fait, la complexité provient du

traitement dynamique et fréquentiel des samples. Chinese Man, c’est

un DJ ‘rythmique’ (beats, percussions, lignes de basse), Sly, et deux DJ

gérant les autres éléments sonores et scratches, Zé Mateo et High Ku.

Au fil d’un titre, les samples se succèdent, déclenchés en direct ou

scratchés, à raison d’une vingtaine par morceau et par DJ. Évidem-

ment, pas deux ont la même couleur, la même dynamique, le même timbre.

D’un sample à un autre, ça peut changer beaucoup : l’un fera très mal

dans les aigus, et dix secondes plus tard, un autre sera bien méchant

dans les médiums. Impossible d’intervenir manuellement ! ».

TRAITEMENTS

Bien sûr, les DJ traitent leurs samples en amont, et ils n’hésitent pas à

m’en parler en répétition, « Qu’est-ce que tu en penses? », « Ça passe

ou pas?», « Qu’est-ce qu’on peut faire ? »… Parmi les artistes que j’ai

eu la chance de mixer, Chinese Man me donne beaucoup d’élan et de

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REPORTAGE / SPECTACLE CHINESE MAN EN CONCERT

4 / Gros plan sur les caméras tournées vers le public – leur signal est à

l’écran derrière.

dynamisme. J’ai la chance de pouvoir parler non seulement technique,

mais aussi artistique avec eux. Quand je leur dis qu’un sample ne me convient

pas, ils m’écoutent, c’est un travail d’équipe. Mais même après cette

phase, il reste du travail en concert : le but est de trouver un appareil qui

permette de corriger automatiquement l’ensemble des samples.»

Papa John essaie donc nombre d’appareils connus, du compresseur mul-

tibande à lampe Tube-Tech SMC 2B au BSS DPR-901… «C’est fasti-

dieux à gérer en continu tout au long du concert. En fait, ça m’empêchait

de consacrer vraiment mon attention au mix. On s’est donc dirigés vers

un traitement qui fonctionne un peu tout seul, sans trop bouffer de signal

mais avec efficacité. Et on a trouvé un magnifique outil Waves ! Ce fabri-

cant, depuis la sortie des consoles Digidesign pour le live, se tourne de

plus en plus vers ce domaine. Il a sorti un hardware, le SoundGrid, qui

fonctionne avec des consoles numériques type DiGiCo, Yamaha ou Allen&

Heath, et qui permet d’intégrer des plug-ins de la marque à l’environne-

ment de ces consoles. Très bien, mais on n’est jamais sûr du modèle de

console qu’on trouvera sur nos dates. Parfois, comme ici, c’est même

encore de l’analogique ! Nous nous sommes donc tournés vers la ver-

sion logicielle du SoundGrid, le MultiRack. Il fait la même chose, mais

fonctionne sur mon Mac portable pour l’instant, en consommant 30% de

ressources à peine. Les entrées/sorties se font par l’intermédiaire de la

carte son, dans mon cas une Motu 828 Mk3. MultiRack se présente sous

la forme d’un rack virtuel d’effets à l’écran, on choisit le traitement désiré,

des plug-in Waves. J’utilise notamment le compresseur multibande C6,

évolution du C4, assez prisé dans notre monde, avec en plus le gros avan-

tage d’écoute en solo de chaque bande de fréquence : on peut vraiment

chercher ce qui fait mal dans le son, et cibler son action».

Autre outil marquant dans les racks de Papa John : un al:so Dynax, en

version stéréo. Nous connaissions la version mono de cette machine en

environnement studio, nous savions que certains l’utilisaient en sonori-

sation, mais nous avons été ébahis par le résultat obtenu, en comparaison

A/B, sur la musique de Chinese Man en concert ! «J’aime beaucoup me

faire plaisir en écoutant mon mix. Travailler avec un son plaisant, surtout

pas trop la tête dans la console, à aller chercher des corrections. Moins

je regarde la console, mieux je me porte ! Mon but, c’est vraiment d’ap-

porter un son CD en live – c’est pour ça que les Chinese Man sont venus

me chercher. On a la chance d’avoir beaucoup de machines à notre dis-

position. Le public doit pouvoir reconnaître l’empreinte du son, la personnalité

comme s’il écoutait un CD, fort mais en respectant la législation fran-

çaise, sans agresser. Ça passe forcément, d’après moi, par l’utilisation

d’un excellent compresseur en sortie du mix global, avec une attaque courte,

un release minimal et un seuil assez élevé, plus une petite compensation

au niveau du gain de sortie. J’ai quelques dB de réduction de gain en

permanence, ça compresse tout de suite mais ça ne pompe pas. Et

quand un sample ‘sort’ vraiment plus fort que le reste, ce qui arrive par-

fois, ça lisse la globalité de mon mix. » Lors de notre passage, le Dynax

avait été prêté par son concepteur, Olivier Bolling. Papa John nous a

confié depuis qu’il est désormais la propriété de Chinese Man.

ET LES RETOURS ?

Rien de bien compliqué : un wedge par personne, plus une petite rampe

de quatre en avant-scène… « Chaque DJ prend son mix à lui, avec un

peu du mix des autres machines. À la limite, le beat seul suffirait, mais il

y a des sons très importants pour le départ du chant, par exemple. Géné-

ralement, je n’envoie pas de voix dans les retours des DJ, ils en reçoi-

vent déjà assez par les retours déployés quelques mètres devant eux,

sur l’avant-scène. Les MC, Taiwan et son invité, se déplacent pas mal.

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REPORTAGE / SPECTACLE CHINESE MAN EN CONCERT

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De toute façon, la voix n’intervient, dans un set,

que sur six titres sur seize. »

Au total, on compte six circuits de retours différents.

« Généralement, c’est la personne qui accueille

qui fait les retours. Sinon, je m’y colle, depuis la

façade », précise Papa John. « Souvent, les Chi-

nese préfèrent, parce que quand c’est moi, je n’ai

pas le temps de toucher à leurs retours, et ils

apprécient par dessus tout quand ça ne bouge

pas. Un ingé son retours aura toujours tendance

à modifier un peu ci ou ça, pour ne pas s’en-

nuyer. » Et pas question de pousser les niveaux…

« Même si on n’a que des machines, il m’arrive

souvent d’être pollué par le retour sonore du

plateau quand il est petit et pas très haut. Quand

les DJ demandent trop de signal, ça revient par

les micros des chanteurs. C’est loin, mais ça

fait une différence quand j’éteins le plateau.»

Petite ruse de la part de Papa John : il envoie, ou demande d’envoyer,

un petit peu moins de niveau sur les retours avant disposés aux extré-

mités de la scène… « Du coup, inconsciemment, le MC ou le chanteur

n’est pas tenté d’y rester, mais se replace au centre pour mieux entendre.

C’est plus confortable au centre, et scéniquement, c’est mieux aussi.

De plus, dans 65% des cas, on installe aussi deux side fills, sur les côtés,

et qui dit side dit évidemment danger de Larsen… Je briefe les MC pour

ça, dans l’esprit ‘famille’ à la Chinese Man. J’écoute ce qu’ils me disent,

mais ça marche dans les deux sens. J’ai fait un vrai travail de fond : je

leur ai expliqué qu’il ne faut pas « étouffer » la capsule avec la main, ni

l’antenne, ne pas tenir le micro au niveau du genou avec le pied sur le

wedge, parce qu’on accroche, et que ça fait mal aux oreilles de tout le

monde… »

Côté micros HF, Papa John avoue être très impressionné par les sys-

tèmes Sennheiser SKM 2000… « Sur les MC, une capsule e935, peu ouverte

en directivité, ça me convient mieux. Mais on n’a pas de système à nous.

Et les prestataires nous proposent le plus souvent des Shure, des UR2

souvent. Ça fonctionne bien, mais au niveau du son, je ne retrouve pas

ce que j’ai pu avoir avec les 2000. » Dernière précision : tous les concerts

de Chinese Man sont enregistrés sur un Alesis HD24, branché ici sur les

sorties directes de la console Yamaha.

CÔTÉ DJ

Les membres de Chinese Man se connaissent, entre Aix et Marseille,

depuis le lycée, le collège, voire l’école primaire pour certains ! Ils se sont

rencontrés à l’occasion d’un projet non musical : un site Web créé par

Zé Mateo et Sly, au service d’une association mettant en contact les

acteurs culturels de la région. À cette époque, Sly fait déjà de la musique

sur ordinateur (avec Cakewalk, d’où sa prédilection pour le PC) ; Zé

Mateo est DJ depuis l’âge de 14 ans, High Ku fait du rap, et Tot… se pré-

pare à faire les Beaux-Arts ! Le collectif prend forme quelques années après;

la pub Mercedes tombe à pic pour consolider son indépendance, et

motive ses membres pour se lancer et devenir professionnels, au lieu de

vivre leur passion en dilettantes, en marge d’un travail alimentaire.

Le premier ingénieur du son sonorisateur des Chinese Man est aujour-

d’hui leur tour manager. Tout le monde met la main à la pâte pour déchar-

ger le tour van Mercedes et le monospace à l’arrivée à Mulhouse : tous

les racks de matériel rangés avec soin, la structure métallique démon-

table sur laquelle sont tendues les toiles des écrans, les deux vidéopro-

jecteurs, les caisses du merchandising… C’est parfois du sport en fes-

tival, quand le changement de plateau ne doit pas dépasser 20 minutes!

Papa John est arrivé en train, avec deux racks portables : l’un contient

son Roland SDE-2500 et sa 828 mk3, l’autre le Dynax 2. Sans oublier

un iPad, relié directement sur la console, qui sert à générer des sons de

sirène, dont Papa John épice le concert à des moments savamment

choisis !

Sly est le DJ chargé des parties rythmiques. Il utilise Live sur un portable

Dell, avec une belle dextérité pour recomposer les structures des titres,

en direct, par boucles de 8 à 32 mesures – sans préformater couplet/refrain.

Il a aussi devant lui un Octapad Roland SPD-30 et un Akai MPD32. Sa

carte son est une Mbox 2. L’Akai contrôle les séquences – la batterie et

la basse donc ; l’Octapad apporte un kit de percussions supplémen-

taires, et des samples courts, pour les intros. À un instant donné, Sly

peut générer 8 à 10 sons simultanément. Papa John s’est demandé, à

un moment, s’il ne serait pas intéressant, pour son mix, de récupérer

ces pistes séparées – mais comme Sly est susceptible, en fonction de

ce que font Ze Matéo et High Ku, de leur laisser de la place en coupant

par exemple la partie drums pour ne laisser que la basse (effet fréquent

en dub), l’idée a été abandonnée.

Zé Mateo et High Ku, qui s’installent de part et d’autre de Sly, possèdent

une configuration jumelle : deux platines Technics SL-1200 MkII, une

table Rane TTM 57SL, un MacBook Pro, un clavier Midi Novation, dont

les touches sont constellées de pastilles de couleur pour repérage des

sons. Ils utilisent tous deux Serato Scratch Live, qui gère la vidéo, la table

aussi ; on a un petit boîtier qui la relie à la régie de Tot. Nous avons isolé

5

5 / Le Multirack de Chinese Man.

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REPORTAGE / SPECTACLE CHINESE MAN EN CONCERT

6 / Le poste DJ de Sly – Octapad Roland, Akai MPD 32, Dell avec Ableton

Live.

sur Serato tous les sons que nous désirons utiliser sur un morceau. On

vient les ajouter sur ce que Sly nous envoie : des a cappella, des sons

d’ambiance, des scratches, des sons additionnels, tout ce qu’on peut

jouer en direct. C’est le clavier qui contrôle les éléments ajoutés, assignés

touche par touche, ainsi des fonctions de Serato, points de Cue par

exemple. Serato inclut même un sampler désormais ! Même s’il y a par-

fois des parties jouées dans les morceaux, c’est plus intéressant pour nous

de les envoyer en tant que samples.

LE VJ

Quant à VJ Tot, côté cour, il utilise un Korg Nanopad 2, un Akai MPD32

et une Vixid VJX16-4. Il a en permanence devant lui deux écrans plats

‘moyens’ et trois ‘petits’. A sa droite, et à la droite de Sly, prennent place

les deux projecteurs vidéo projetant en fond de scène, au format 8/3,

ce qu’il réalise en direct. Ses éléments : des images, exclusives ou non,

réalisées par Fred & Annabelle, les réalisateurs des clips du label Chi-

nese Man Records ; les extraits de films ou de courts métrages sam-

plés par les DJ ; et les images captées par sept mini-caméras posées

sur pied, pointées vers les platines, les DJ et le public. Il occupe donc

15 des 16 entrées de sa table de mixage vidéo ! Au début, Tot travaillait

depuis les coulisses ; il s’est ensuite laissé convaincre par ses amis que

sa place était sur scène, et il n’est jamais revenu en arrière. Il truque et

incruste en direct, via des plug-ins sur son ordinateur, et appelle ses

vidéos avec les pads, comme les DJ avec leurs sons !

Serato Scratch Live gérant désormais les vidéos de façon transparente,

certains sons que scratchent les DJ voient le signal vidéo scratché cor-

respondant partir automatiquement chez Tot. L’idée peut sembler sédui-

sante, mais en fait, visuellement, les effets de scratching vidéo sur grand

écran deviennent vite lassants. L’intérêt principal de cette gestion trans-

parente est que l’image démarre de façon rigoureusement synchrone avec

le son lorsque le DJ déclenche ce dernier, soulageant Tot de ce souci.

Au fait, d’où vient le nom du collectif, Chinese Man ? Depuis ses débuts,

les DJ utilisent pas mal de samples tirés de dialogues de films. En fait,

dès leur premier titre, ils reprennent des bribes d’un vieux long métrage

américain, où l’acteur parle d’un ‘Chinese Man’. Le nom est resté : il se

prononce à l’identique partout dans le monde, ouvre l’imaginaire et a

permis de développer un univers graphique un peu orientalisant très

décalé pour un groupe marseillais !

DU PAIN SUR LA PLANCHE

L’année 2012 s’annonce déjà chargée pour les Chinese Man : sortie

d’un CD de remix sous leur nom, d’un album pour leurs amis Deluxe, et

sans doute encore pas mal de dates en tournée… Papa John confie

refuser parfois des propositions intéressantes pour eux, mais il l’assume:

«On me demande souvent pourquoi je tourne avec Chinese Man, au lieu

d’accepter des spectacles plus médiatisés ou plus réguliers : c’est parce

que j’aime beaucoup ce côté artistique, loin des grosses prods. Avec

eux, on peut parler, modifier l’ordre des morceaux en fonction des réac-

tions du public, parler son… On a beaucoup de projets pour la tournée

2012 : insérer des instruments live, un orchestre, mixer en 5.1… Et pour-

quoi pas gérer les retours depuis la scène, via un système Roland RSS,

chacun disposant de son propre pupitre ? Avec eux, tout est ouvert. Et

ils savent que s’ils en sont là où ils sont aujourd’hui, c’est avant tout

grâce à leur public, qu’ils remercient à la fin de chaque concert.»

www.chinesemanrecords.com

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REPORTAGE / INSTALLATION / DIVERTISSEMENT & LOISIRS

Bowling du TrèfleIl est le quatrième complexe du genre construit par ce consortium familial Alsacien, égalementconcessionnaire de Switch, la seule marque européenne de bowling. L'installation audiovisuelleconfiée à la société Molécule intègre des technologies haut de gamme et des matérielscontemporains comme la NuQ-15 Turbosound pour la diffusion, ou la Led, ici traitée sous toutesses formes : Ruban, barrette et lyre. La prescription de l'installateur fait également état desolutions techniques originales.

Complexe de divertissement et loisirs

TEXTE & PHOTOSALAIN-MARC MALGA

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REPORTAGE / INSTALLATION BOWLING DU TREFLE

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EN APARTÉ AVEC JEAN LEHMANN (MOLÉCULE)Molécule a été créée en 2000. L''en-

treprise est aujourd'hui dirigée en

solo par Jean Lehmann, musicien,

technicien en électronique, et natu-

rel ambassadeur de Molécule.

• Quel a été le moteur de la créa-

tion d'entreprise?

Jean Lehmann :« Un très ordinaire

feu d'artifice conçu

pour fêter un ami ! Il a été bluffé et

m'a encouragé à créer une société

en s'impliquant comme actionnaire.

Deux autres investisseurs sont venus

renforcer le capital. L'entreprise à

d'abord travaillé le marché de la

pyrotechnie, mais les clients nous

ont rapidement demandé le chif-

frage de solutions globales. Comme

nous étions techniquement en

position de les réaliser, nous avons

naturellement étendu l'activité à

la vente et à l'installation d'équi-

pements audiovisuels.

Aujourd'hui, la neige artificielle est

notre cheval de bataille. Molécule

se distingue grâce à des solutions

techniques appliquées à des résines

à la fois bio dégradables et conformes

aux cahiers de sécurité.»

En 2011, Molécule emploie quatre

permanents, une stagiaire, et

embauche des intermittents et CDD

d'usage au gré de ses activités d'ins-

tallation et de prestation.

e bowling de 28 pistes avec bar, restaurant, salles de

réunions et salle de billard équipées pour toutes les thé-

matiques installé dans un bâtiment construit en à peine six

mois se revendique le plus grand du Bas-Rhin (4000m2). A

la tête de ce complexe, Brice Wohlgemuth, brillant diplômé

d'une école d'ingénieur en informatique (4 fois major de sa promo).

Curieux et réactif, Brice est très impliqué dans la maintenance des équi-

pements. Une attitude qui le désigne comme l'interlocuteur naturel de

Jean Lehmann (Molécule), lequel se félicite de trouver un écho à son

argumentation technique.

Sono Mag : Les solutions d'intégration audiovisuelles de Molécule seront-

elles annexées au cahier des charges des futurs projets ?

Brice Wohlgemuth : Vraisemblablement, dans le cadre

de notre développement, mais également pour nos clients

car le Bowling du Trèfle est un showroom. Nous vendons

les pistes, mais avons à cœur de démontrer notre savoir-

faire par le conseil sur la technicité et les contraintes d'ex-

ploitation d'un bowling. Nous avons beaucoup investi dans la qualité

des matériaux. Un effort concentré sur le plafond acoustique et les

parois murales absorbantes. Un élément de confort souvent négligé.

Le consommateur lambda ne saura pas l'analyser, mais l'inconfort sonore

le conduit à écourter son séjour, ce qui se traduit à notre niveau par une

perte de chiffre d'affaires. Nous avons le même souci du détail pour la

formation des personnels d'accueil et d'entretien. A défaut de réserva-

tion, il faut compter deux heures d'attente pour jouer un samedi. Pour

améliorer la gestion de ce flux, nous avons édité des statistiques. Elles

nous ont appris qu'un individu joue en moyenne 2,4 parties, ce qui cor-

respond à un taux de renouvellement de sept pistes par demi-heure.

Les aménagements et les différents pôles d'attraction permettent d'oc-

cuper les individus dans ce laps de temps, et c'est pourquoi nous avons

investi dans le son, la lumière et la vidéo. Ces trois médias étroitement

liés dans l'inconscient collectif contribuent à dynamiser l'ambiance fes-

tive.

VUE IMPRENABLE SUR LA BAIE

C1 / Des projecteurs à Led RGB de typeblast (OEM - 36W) éclairent en douche(bar) ou en applique (aire de jeu). Lerappel en zone de bar exploite du pla-fonnier 2 voies TCS C50T Turbosoundà la coloration proche de l'Impact 50.Compacte et «pêchue», l'enceinte aune très large dispersion et assureune couverture homogène de la zoneavec un très petit nombre d'unités(Commutation 16Ω ou 100V/15-30-60Watts - 120° conique) 2 / Le lieu s'offre à la privatisation,salles de réunion et l'espace billard(400m2) doté d'une scène, d'une régieet d'une petite diffusion pour les soi-rées dansantes (DJ et live). Un ERPclassé 2ème catégorie (1500 personnes).

1

2

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REPORTAGE / INSTALLATION BOWLING DU TREFLE

3 / Les vidéoprojecteurs Mitsubishi (3200 lumens) sont associés et desécrans dissimulés dans le faux-plafond (interstices à peine visibles). Un logi-ciel propriétaire permet de piloter en IP tous les projecteurs à distances, deconnaître en temps réel leur état ; température et durée de vie de la lampe(entre 2000 et 5000H), et de régler les paramètres. 4 / Le comptoir à l'accueil et le bar, sur le même linaire, profitent d'une miseen lumière avec du Strip Led Ner ou la Led made in France haute qualité (SMD).5 / Le STICK Nicolaudie version Molécule mémorise des flux DMX et se pilo-te en réseau. Un contrôleur personnalisé pour le client à l'aide d'adhésifs avec un code couleurs en sérigraphie pouridentifier les programmes/configurations. Parfait pour un personnel novice. 6 / La baie technique héberge l'amplificateur Dynacord 8405 qui alimente tous les plafonniers sur quatre zones « Il per-met de gérer la ligne 100V en direct sans passer par des transfos». On remarque aussi les boîtiers Atlona qui distribuentle signal en HD sur du câble de catégorie 5: «Le faible prix du câble compense le coût des boîtiers avec l'avantage d'unsignal propre en tout point de la chaîne vidéo».

Une baie correctement ventilée qui héberge l'UC pour la gestion des pistes

de bowling; les boosters DMX permettent d'isoler les fonctions entre les

différentes zones et assurent la qualité de la distribution DMX (sans boucle

de masse) ; l'alimentation électrique de l'amplification (10kW) et l'ampli

Dynacord 8405 qui alimente tous les plafonniers sur les quatre zones iden-

tifiées. Deux autres amplifis Dynacord 8212 sont déportés derrière les

pistes pour optimiser la longueur des câbles. Une matrice audio DR-8

Allen & Heath à huit entrées sur huit sorties (zones stéréo et mono). Une

freebox pour le flux TV. Les boîtiers Atlona pour distribuer le signal en HD

sur du câble de catégorie 5 (signal routé sur deux circuits : vidéo projec-

teurs et dalles plasma). Chacun des vidéoprojecteurs Mitsubishi est équipé

d'un module qui assure à la fois la réception et la ré-amplification du signal

d'un vidéoprojecteur à l'autre. A côté des récepteurs HF Sennheiser, un player

Monacor CD-112TRS intègre un lecteur CD, un tuner, et des ports USB,

SDCard (MP3) ; «un petit couteau suisse très utile en presta.»

Sono Mag : Pourquoi Turbosound?

Jean Lehmann : Nous aimons Turbosound depuis l'époque Edge où nous

étions à la recherche de système de sonorisation performant et un peu

«coloré» hi-fi. Les différents tests menés et la démonstration de la réac-

tivité du distributeur nous ont convaincu. Trois marques et modèles d'en-

ceintes ont été comparés sur le site du bowling et nous avons retenu la

NuQ-15.

Elle est ici configurée en passif et large bande (50Hz – 20kHz), question

de budget, (boomer 38cm charge bass-reflex et compression 1''¼ néo-

dyme). Le pavillon elliptique de la NuQ-15 permet le contrôle de la dis-

persion dans un angle de 80° x 50°. Il est ici tourné à 90° pour adapter

la dispersion de l'enceinte en fonction de son positionnement (horizon-

tal). Quatre NuQ-15 sont implantées sur la largeur des pistes.

Nous avons utilisés les IPN perchés très haut au-dessus du faux-pla-

fond mais ces points d'accroche ne sont pas symétriques. Dans un souci

de précision (au degré près), nous avons ajouté un rail métallique à l'ar-

rière de l'enceinte pour aider son positionnement à l'horizontale.

Une petite série de plafonniers TCS C50 Turbosound au timbre compa-

rable à l'Impact 50 assurent le rappel au niveau du linéaire de bar. Esthé-

tique oblige, on retrouve l'option du plafonnier avec, cette fois, des Pole

228SP installés dans les zones de circulation, sanitaires et restaurant.

Sono Mag : Et pour la lumière ?

JL : Pour la Led, nous privilégions les produits que nous connaissons bien

tels que Color Kinetics, et plus généralement les produits distribués par

Axente, Gemar Lumitec et Led Ner, un fabricant français de Led haut de

gamme réputé en architecture, notamment pour la Led blanche en strip

SONOMAG 374 / PAGE 66

43

5 6

Bowling_Sono-mag 28/12/11 16:24 Page66

7 / Lyre à Led CobaltPlus Spot90 distribuée Gemar Lumitec (Ehrgeiz)prélude d'une nouvelle série de projecteurs Led. (90W et 2 modes defonctionnement : en 8 ou 16 bit, 14 ou 12 canaux DMX). Le linéaire depiste est surplombé par un grill Europodium.

où les transistors chargés de la régulation de la puissance et de la tem-

pérature sont intégrés dans le ruban.»

JOUER DU STICKNon, je n'ai pas subtilisé l'instrument préféré de Pascal Gutman. STICK

est l'acronyme de Sunlite Touch-sensitive Intelligent Control Keypad, un

contrôleur tactile d'éclairage DMX (1024 canaux DMX) avec horloge, calen-

drier, télécommande, et fonctionnalités Ethernet. Jean Lehmann a demandé

à Nicolaudie d'y intégrer en sus la possibilité d'enregistrer les flux DMX

pour le captage des grosses consoles: « Il est plus simple de programmer

les automatiques sur une console» (Wholehog 3). L'option rend l'installa-

tion plus souple et plus rapide. Le STICK peut être manipulé par un per-

sonnel novice (3 zones pour les Led: piste, zones périphériques et bar). Piloté

en réseau, le STICK version Molécule peut gérer des priorités, par exemple

pour contrôler les ambiances en quelque endroit où l'on se trouve. Dans

ce cas, le STICK mural est maître d'une ou plusieurs télécommandes

esclaves. L'alternative du mergeur n'a pas été retenue en raison de la

FICHE TECHNIQUE BOWLING DU TRÈFLESources audio vidéoPlayer Monacor CD-112TRSFreebox Firebox V6 (flux TV)

DiffusionAmplificateurs Dynacord 8405 et 8212Enceintes NuQ-15 TurbosoundEnceintes plafonniers :TCS C50 TurbosoundPole 228SP (Audiopole) DR-8 Allen & Heath

Lumière STICK Nicolaudie (version Molécule)

Led Strip Led Ner Led blanche MR16 GémarLumitec Led RGB de type blast (OEM) Lyre à Led CobaltPlus Spot90Ehrgeiz (Gemar Lumitec)

VidéoDistributeur :HT-HD V14SS AtlonaInterfaces AT-HDRS et AT-HD50RSLVidéoprojecteurs :XD600U Mitsubishi Video screnn LC309ES.

7

Bowling_Sono-mag 28/12/11 16:24 Page67

INSTALLATION BOWLING DU TREFLE

complexité de la programmation. La solution de Molécule pourrait bien

inspirer les acteurs de la domotique.

La mise en lumière du Bowling 1208 évolue sur un concept diurne –

nocturne, reflet de l'amplitude des horaires d'ouverture. L'éclairage diurne

standard est conforme à l'ambiance souhaitée par les compétiteurs et

licenciés qui n'apprécient pas les éclairages d'animation. A contrario, la

Led s'exprime sous de multiples formes pour les animations du programme

nocturne: Led strip Led Ner, lyres à Led Ehrgeiz, barrettes, et projecteurs

de type blast.

RESSENTIAutant l'avouer, il est positif. Le soin particulier apporté au traitement acous-

tique de la salle sert évidemment une diffusion qui, au plus fort de la fièvre

du samedi soir, sollicite autour des 30% à 40% du rendement de l'enceinte

NuQ-15. Une marge de manœuvre confortable, à l'image de la qualité

sonore. Une source de diffusion principale bien relayée par un plafonnier

à large dispersion (TCS C50T) économique en termes d'unité. On peut

juste regretter, et ce sera le seul (petit) reproche, l'oubli du traitement acous-

tique au restaurant où l'association béton, verre, carrelage, répercute et

amplifie le moindre éclat de voix et mouvement de service en salle. Retour

à l'accueil où Molécule a implanté un dock pour iPod, un sélecteur de

quatre sources, un connecteur pour un micro d'ordre à col de cygne qui

vient suppléer les trop sollicités accus de la HF, et un potentiomètre géné-

ral pour le volume en salle. Dans ces conditions, il apparaît que ce type

d'établissement prend des parts de marchés aux bars à thèmes et aux

discothèques. Bref, rien que du bonheur pour le Trèfle à quatre feuilles.

Prescription / Installation : Molécule / Jean Lehmann

Tel. 03 88 82 51 42 • www.molecule-france.com

Bowling du Trèfle • Zone de Loisirs du trèfle

67120 Dorlisheim • www.bowlingdutrefle.fr/

8

8 / Les 28 pistes sont sonorisées en Turbosound NuQ 15, une enceinte 2voies ici traitée en passif pour raison budgétaire. Le pavillon elliptique esttourné à 90° pour adapter la dispersion en fonction de son positionnement(horizontal). Sa déclinaison amplifiée avec traitement devrait, malgré soncoût, intéresser les prestataires exigeants de l'animation dansante.

Bowling_Sono-mag 28/12/11 16:24 Page68

059_sonomag 03/10/11 16:23 Page1

ENTREPRISE & METIERS / IMPORTATEUR FABRICANT

SONOMAG 374 / PAGE 70

MH DIFFUSIONTrente cinq années de développement

Le précédent déménagement datait

de1998. C’est à l’occas ion de

l’inauguration des nouveaux locaux

basés dans la Zone Artisanale des

Marsandes à Avrainville (91630), que

nous avons pu rencontrer le dirigeant

de la société, Fabrice Stavropoulos.

SSono Mag : Pouvez-vous nous décri-re ces nouveaux locaux ?Fabrice Stavropoulos : Ils représen-

tent 6500 m2 au sol, dont 500 m2 de

bureaux. En surface technique, le SAV

compte 150 m2 et le stockage des pièces

détachées une surface équivalente.

Nous disposons de trois show rooms. Le

premier a une double destination ; démon -

trer nos produits lumière et écouter nos

systèmes de diffusion. Il représente 250 m2

sur une hauteur de 9 m.

Les deux autres, de 150 m2 chacun, se

destinent respectivement au matériel

DJ et au matériel musique (consoles,

enceintes de monitoring, accessoires…)

Ces show rooms sont destinés à nos

revendeurs et installateurs qui se

déplacent chez nous pour essayer et

choisir nos produits.

Sono Mag : Comment se répartit le

volume d’affaires de MH Dif-

fusion ?

FS : A ce jour, nous réalisons

60% du chiffre d’affaires dans

le son (audio et DJ), contre

40% en lumière.

SONO : Et quels sont vos

principaux clients ?

FS : Nous avons un réseau

d’une centaine de magasins

Points Pilote sur lesquels nous

nous reposons en toute confiance. Ils

représentent notre enseigne, nos marques

et nos plus gros clients sur une base de

1500 comptes revendeurs. Devenir

Point Pilote MH suppose un chiffre d’af-

faires à réaliser dans l’année et une

implantation représentative de nos pro-

duits. Les installateurs sont aussi un

chiffre d’affaires très important et nous

étudions la création d’un réseau points

pilotes installateurs.

Sono Mag : Combien de marques dis-

tribuez-vous ?

FS : La société dispose à son catalogue

de trente marques, dont les dernières

sont :

• EKS, marque finlandaise orientée DJ,

• Zomo, des accessoires DJ allemands

• Ultimate support, des accessoires

musique américains,

• Behringer,

• Pangolin, des logiciels laser,

• Aerial7, des casques.

MH Diffusion fabrique également ses

propres produits. Quatre marques sont au

catalogue. En lumière, DNA représente le

haut de gamme et Ghost se situe en

milieu de gamme. En son, Orphée est la

marque haut de gamme et MacMah le

milieu de gamme. Ces produits sont

choisis en Asie et notre bureau d’étude

décide des modifications à apporter pour

les adapter à notre marché.

Sono Mag : Traitez-vous l’ensemble du

SAV en interne ?

FS : Pour nos marques propres, c’est

le cas et il est vrai que nos nouveaux

locaux vont permettent d’améliorer la qua-

lité de ce service. C’est pour nous un point

crucial avec la diversité de marques

dont nous disposons. Pour les marques

grossistes, comme Pioneer et Denon, nous

sous-traitons le S.A.V chez les entreprises

dont c’est le cœur de métier.

Sono Mag : Le déménagement en cette

période de crise est un choix ambitieux.

FS : Nous avons de réelles perspec-

tives de développement et nous ne pou-

vions les réaliser avec nos anciens

locaux. Nous allons procéder à une

restructuration complète de la société

Créée en 1976, Music’Halle Diffusion était à l’origine

constituée d’un magasin de musique jumelé à un studio

d’enregistrement. En 1980, Fabrice Stavropoulos rejoint la

société pour développer un magasin de disques. Cinq années

plus tard, le choix est fait de s’orienter vers la sonorisation et

l’éclairage, dans le domaine pro. A la fin des années 80, la

partie « instruments de musique » est arrêtée et l’équipe se

focalise entièrement sur le son et la lumières.

Le spectacle laser donné dans le grand show rooma été particulièrement remarqué.

Propos recueillis par Eric Moutot

Pho

tos

Eric

Mou

tot

mh_DIFFUSION2_Apprendre 28/12/11 17:02 Page70

dont le passage aux codes barres dès

l’année prochaine.

SSono Mag : Quelles perspectives de

développement envisagez-vous ?

FS : Nous souhaitons trouver de nou-

velles marques à importer et créer de

nouveaux produits dans celles qui nous

sont propres comme D.N.A, Ghost, Mac

Mah ou Orphée, et les développer à

l’exportation en trouvant de nouveaux

distributeurs. C’est pourquoi nous serons

encore exposants au salon Musik Messe

de Francfort.

MH Diffusion compte aujourd’hui

quarante-quatre salariés avec une

perspective d’embauche de quatre

nouvelles personnes. Le chiffre d’affaire

progresse aussi de façon significative,

19% sur le dernier exercice. Nous

ambitionnons d’avoir le même type de

progression pour les trois prochaines

années.

1 / Les représentants de la plupart des marques distribuées par MH Diffusion avaient fait le déplacement du monde entierpour l’inauguration.2 / Le grand show room couvre 250 m2 pour 9 m sous plafond. Il présente les lumières et systèmes de diffusion.3 / Un des deux « petits » show room. Celui-ci est destiné aux produits Dj.4 / Le déménagement a permis à MH a permis d’installer le SAV dans un espace beaucoup plus vaste.

1 2

3 4

mh_DIFFUSION2_Apprendre 28/12/11 17:02 Page71

Produire, faire tourner, diffuser un spectacle,

gérer une salle, suppose d’obtenir la délivrance

d’une ou de plusieurs licences, sésames

obligatoires, véritables autorisations d’exercer

pour les professionnels du secteur.

SPECTACLE VIVANT : LES LICENCESOBLIGATOIRES

PREAMBULEQuel que soit le type de spectacle,

le volume d’activité, le type ou la

taille de la structure juridique de

l’entreprise, tous les acteurs du

secteur du spectacle, de la pro-

duction à la diffusion, à l’excep-

tion des agents d’artistes, ont l’obli-

gation de détenir une licence déli-

vrée par les DRACS (Direction

Régionale des Affaires Cultu-

relles).

LICENCESD’ENTREPRENEUR DESPECTACLES : LES TEXTESElles sont au nombre de six, créées

par l’ordonnance n° 45-2339 du

13 octobre 1945. Le but était de

réglementer le secteur du spec-

tacle vivant pour le maintien de

l’ordre public et le respect des «

bonnes mœurs ». Une ordonnan-

ce modifiée par la loi n°99-198 du

18 mars 1999, codifiée au Code

du Travail en 2008, afin cette fois

de faire respecter le Droit du tra-

vail et de la Propriété Littéraire et

Artistique.

Tout dernièrement, les Directives

européennes, 2006/123/CE et

2005/36/CE, ont été transposées

en droit français par la Loi 2011-302

du 22 mars 2011. Les dispositions

adoptées concernent notamment

les organisateurs de spectacles

établis hors de France.

QUELLE LICENCE, POURQUELLES ACTIVITES?L’entrepreneur de spectacle vivant

est défini comme : « (...) toute

personne qui exerce une activité

d'exploitation de lieux de spec-

tacles, de production ou de dif-

fusion de spectacles, seul ou dans

le cadre de contrats conclus avec

d'autres entrepreneurs de spec-

tacles vivants, quel que soit le

mode de gestion, public ou privé,

à but lucratif ou non, de ces acti-

vités ». Trois catégories de métiers

ENTREPRISE & METIERS / JURIDIQUE /LES LICENCES OBLIGATOIRES

SONOMAG 374 / PAGE 72

donc, auxquels correspondent trois

licences.

CATEGORIE 1 :L’EXPLOITANT DE LIEUX DESPECTACLESElle concerne toute personne, phy-

sique ou morale, qui exploite, entre-

tien et loue des locaux aménagés

pour la diffusion de spectacles,

des Théâtres nationaux aux cafés

concerts en passant par le chapi-

teau ou la discothèque.

L’activité d’exploitant de lieu est

assujettie à deux obligations : dis-

poser d’un titre régulier d’occu-

pation du lieu (être propriétaire ou

locataire) et surtout, justifier d’une

formation aux règles de sécurité

des salariés et de l’accueil du public

(Arrêté du 24 juillet 2008). Les pou-

voirs publics veulent limiter et contrô-

ler les lieux de spectacles, mais

aussi les protéger. Tout projet de

modification, qu’il soit d’ordre maté-

riel (démolition...) ou juridique (ces-

sions du fonds de commerce...)

est soumis à autorisation du minis-

tère de la Culture.

CATEGORIE 2 : LE PRODUCTEUR DESPECTACLES ETL’ENTREPRENEUR DETOURNEESCes derniers sont définis comme

la ou les personnes « (...) qui ont la

responsabilité d'un spectacle et

notamment celle d'employeur à

l'égard du plateau artistique » (Art.

D 7122-1, 2ème Code du Travail).

Ces entrepreneurs sont à l’origine

des spectacles qu’ils choisissent

de monter ou faire tourner et pour

TEXTE & PHOTOSCLOTILDE VERAN

Jurid-Spect_Apprendre 28/12/11 17:08 Page72

lesquels ils investissent en moyens

financiers, organisationnels et

humains. La finalité de cette licen-

ce est de faire respecter le Code du

travail, lutter contre le travail dis-

simulé et protéger les droits de

Propriété Littéraires et artistiques des

artistes. L’administration exige du

producteur ou du tourneur qu’il

soit en règle avec les caisses

sociales.

CATEGORIE 3 : LES DIFFUSEURS DESPECTACLESDéfinis comme ceux « (...) qui ont

la charge, dans le cadre d'un contrat,

de l'accueil du public, de la billet-

terie et de la sécurité des spec-

tacles, et les entrepreneurs de tour-

nées qui n'ont pas la responsabi-

lité d'employeur à l'égard du pla-

teau artistique » (Art D 7122-1,

3ème Code du Travail). Est concer-

né par exemple le promoteur local

qui acquiert un spectacle, dans le

cadre d’un contrat d’achat, en vue

de sa diffusion dans un lieu qu’il

loue pour l’occasion. Ce peut être

aussi un propriétaire de disco-

thèque ou de café concert, qui

bien qu’exploitant de lieu, achète

un spectacle à un producteur. Il

n’est donc pas employeur du pla-

teau artistique, mais en charge en

tant que diffuseur de l’accueil du

public, de la billetterie et de la sécu-

rité du lieu.

On constate donc que la délivran-

ce de plusieurs licences peut être

Jurid-Spect_Apprendre 28/12/11 17:08 Page73

nécessaire. C’est tout à fait per-

mis. Deux ou trois catégories pou-

vant être accordées si les condi-

tions sont remplies.

CONDITIONS D’OBTENTIONLes capacités : Civile, c’est à dire

être majeur. Juridique, en justifiant

le droit d’exercer une activité com-

merciale (capacité civile pleine et

absence de condamnations entraî-

nant une interdiction bancaire, une

interdiction d'exercer une profession

commerciale, la faillite personnelle

ou l’interdiction de gérer).

Les critères professionnels : le can-

didat doit être titulaire d’un diplôme

de niveau III (Bac + 2), quel qu’en

soit le domaine, ou justifier dans le

secteur du spectacle d’une expé-

rience d’un an au moins ou avoir suivi

une formation professionnelle d’au

moins cinq cents heures.

PROCEDURE D’ATTRIBUTIONLa demande s’effectue à la DRAC

du siège social de l’entreprise, en

retournant le CERFA de « Deman-

de de Licence d’Entrepreneur de

spectacles vivants », assorti de

l’état civil du demandeur, de l’at-

testation de constitution (enregis-

trement en Préfecture pour les

associations, KBIS pour les socié-

tés) et du programme des activités

artistiques envisagées. La ou les

licences sont accordées pour trois

ans renouvelables à la personne

responsable de l’entreprise (le diri-

geant désigné dans les statuts

pour les associations, en général le

Président). La décision incombe

au Préfet, après avis d’une com-

mission consultative régionale com-

posée de représentants des entre-

preneurs de spectacles, des auteurs,

des personnels artistiques et tech-

niques et de personnalités quali-

fiées, nommées pour leur compé-

tence en matière de sécurité des

spectacles et de du travail.

LES ENTREPRENEURSETRANGERSLes ressortissants de l’Union Euro-

péenne qui souhaitent s’établir en

France doivent justifier d’un titre

équivalent à la Licence qu’ils auraient

dû obtenir pour exercer, ou faire

une demande de licence temporaire

pour la durée des représentations

prévues. Les autres étrangers doi-

vent soit obtenir une licence tem-

poraire, soit déclarer au préalable

les représentations prévues et

conclure un contrat avec un entre-

preneur français détenteur d’une

licence.

LES EXCEPTIONSLes groupements d’artistes béné-

voles ainsi que les entrepreneurs

qui n’exercent qu’une activité occa-

sionnelle (six représentations par

an) sont dispensés de licence. Une

déclaration est à effectuer pour

chaque représentation, un mois

avant la date.

LES SANCTIONS La licence peut être retirée pour

non respect du Droit du travail ou

à la Propriété littéraire et artistique.

Tel sera le cas par exemple d’un

producteur qui ne respectera pas

ses obligations de déclaration et

de paiement des cotisations sociales.

En cas d’exercice de l’activité (art.

L 7122-16 Code du Travail), les

sanctions sont d’ordre pénal et

financier. Le « contrevenant » risque

un an d’emprisonnement et une

amende de 30.000€. Des peines

complémentaires peuvent être pro-

noncées, comme la fermeture admi-

nistrative de l’établissement pour une

durée pouvant aller jusqu’à cinq

ans ou l’affichage du jugement aux

frais de la personne condamnée.

AGENTS ARTISTIQUES :L’EVOLUTION RECENTE DELA LEGISLATION La loi n° 2010-853 du 23 juillet

2010, suivie des décrets d’appli-

cation n°2011-517 du 11 mai 2011

et n° 2011-1018 du 25 août 2011,

a supprimé l’obligation de détenir

une licence. L’agent est un man-

dataire d’artistes au sens des articles

1987 et suivants du Code Civil.

Outre leur placement, son rôle

consiste en la représentation des

intérêts professionnels des artistes,

que détaille l'article R7121-1 du

Code du Travail.

Deux conditions sont à réunir aujour-

d’hui pour exercer l’activité d’agent

: ne pas exercer concomitamment

une activité de production d’œuvres

cinématographiques ou audiovi-

suelles, et être inscrit au Registre

national.

CONCLUSIONL’exercice de la profession d’agent

artistique est compatible avec les dif-

férentes professions d’entrepreneur

de spectacle, ce qui signifie qu’un

agent peut et même doit en ce cas,

détenir une ou plusieurs licences

en tant que Producteur, Tourneur

ou diffuseur de spectacles. La seule

restriction est qu’aucune commis-

sion ne peut être prélevée sur les

artistes composant la distribution

d’un spectacle produit par l’agent

sous sa casquette d’entrepreneur

de spectacle (Art. L 7121-12 Code

du Travail).

[email protected]

ENTREPRISE & METIERS / JURIDIQUE /LES LICENCES OBLIGATOIRES

SONOMAG 374 / PAGE 74

Jurid-Spect_Apprendre 28/12/11 17:08 Page74

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SONOMAG 374 / PAGE 77

ENTREPRISE & METIERS / SPECTACLE ET SÉCURITÉ

FICHE SÉCURITÉ N° 35

1) Il y a près de 20 ans :Furiani

Le nom de Furiani est associé à la catas-

trophe française la plus marquante de

ces 30 dernières années lors d'un évé-

nement public. Tout débute le 22 avril

1992 lors du tirage au sort des matchs

de demi-finales de coupe de France de

football. Le Sporting Club de Bastia

(SCB), premier nom sélectionné, va

devoir accueillir un des favoris du tour-

noi, l'Olympique de Marseille! La ren-

contre s'annonce historique et provoque

l'engouement dans toute l'île de beau-

té. Las, le stade du club à Furiani est

bien trop petit et vétuste pour accueillir

un tel événement. L'OM a bien propo-

sé au SCB de jouer la rencontre au

Stade Vélodrome, mais la tentation est

trop grande pour les insulaires de main-

tenir le match chez eux.

Première d'une longue série de déci-

sions qui provoquèrent 15 jours plus

tard la mort de nombreux spectateurs

et en blessa plus de 2000 autres.

Des travaux dansl’urgencePour parer à la taille du stade, les diri-

geants du SCB, Jean-François Filippi à

leur tête, décident de raser (sans per-

mis de démolition) dès la nuit du 24 au

25 avril la tribune Claude Papi. Ni la

mairie, ni la préfecture n'en sont infor-

mées. L'idée du club est de remplacer

cet édifice, le plus vétuste du stade

(1948) par une bien plus grande tribu-

ne temporaire. Mais il ne reste que très

peu de temps avant le 5 mai, jour du

match.

L’appel d’offre porte sur une requête

originale de 5000 places. Le SCB déci-

de finalement de pousser la jauge à

10000 places. Une des deux sociétés sou-

haitant répondre décrète le projet irréa-

lisable et se retire du marché. Elle lais-

se ainsi la place à la seule et dernière

en lice : Sud Tribune. Jean-Marie Boi-

mond, l'ingénieur de cette société niçoi-

se, ainsi que le SCB, espèrent réaliser

ici une excellente opération financière.

Rien ne fut contracté par écrit.

La loi des sériesCe pari déjà très risqué se voit d'au-

tant plus compromis par une grève des

dockers marseillais empêchant l'im-

portation des pièces nécessaires au

montage. Le préfet demande à la F.F.F.

un report de la rencontre mais celle-ci

refuse pour des questions de calen-

drier. Pas de souci pour Boimond ; il

assure qu'il peut toujours concevoir la

tribune en rassemblant des pièces déjà

présentes en Corse. Cette décision se

révèlera ici encore fatale.

Autre irrégularité, alors qu’aucun billet

n'aurait dû être émis sans l'aval de la

Commission de Sécurité, un faux envoyé

à la F.F.F. trompe celle-ci. Pensant être

dans son bon droit, elle permet au SCB

de vendre les places trop tôt. Comble de

la malhonnêteté, les coupons ne fai-

sant pas état de prix de vente, les mon-

tants des places sont majorés. Le club

encaisse ainsi plus du double de la

somme déclarée.

Côté construction, les choses avan-

cent peu. L'armée et des bénévoles

(non formés) aident sans relâche. Aucu-

ne vérification de l'édifice n'a lieu. Boi-

mond a reconnu au procès que les

règles de l'art n'ont pas été respec-

tées. Sa promesse de trouver les pièces

manquantes sur l'île s'avère un men-

songe. Il assemble des éléments de

tribune aux normes à section carrée

en partie inférieure d'édifice avec des

éléments d'échafaudage à section

ronde en partie supérieure. Ces pièces

sont jointes à l'aide de vis sans écrous,

d'éléments de bois ou de sangle. Là où

les pieds de la partie inférieure sont

calés, ceux de la partie supérieure se

retrouvent à califourchon sur des par-

paings, des planches de bois, voire à

même le sol. La Socotec, avec laquel-

le Sud Tribune avait usage de travailler,

dit n'avoir eu pour seul objet que l'ins-

pection du sol. Elle ne donnera jamais

d'avis quant à la tribune elle-même,

prétextant ne pas avoir été mission-

née pour.

La tribune finie à la hâte le jour même

de la représentation ne reçoit pas d'aval

de la Commission de Sécurité, mais le

PV ne peut être signé par le préfet ou

son adjoint, autorités compétentes pour

interdire la tenue du match. Alors que

le stade doit ouvrir ses portes, les deux

hommes sont à l'aéroport pour accueillir

deux ministres de la république.

Le drame annoncé et sesconséquencesUne tribune mal conçue, un public en

masse et surchauffé qui frappe des

pieds… à 20h20, la partie arrière de

la tribune se détache puis vacille et

s'affaisse sur elle même, emportant les

15 derniers rangs sur les 100 mètres de

long que mesurait l'édifice. Bilan final ;

2357 blessés (dont de nombreux para-

lysés à vie) et 17 morts.

L'enquête et les procès mettent à jour

de nombreuses erreurs venant s'ajou-

ter à la liste. Le rapport affirme qu'un tel

effondrement global d'un ouvrage d'une

emprise au sol aussi importante est

révélatrice d'une insuffisance de la

structure d'ensemble. Sa conclusion

est sans appel : « le soir du 5 mai, il

n’y a pas eu de fatalité ».

Les installations mobiles : partie 1, les tribunes démontables

TEXTE & PHOTOSJEAN-YVES CATEL

Après l'étude des risques des manifestations en plein air, entamons ce mois-ci une sérieconsacrée aux structures mobiles.

Tribunes assises d'extérieur en festival.

Fiche36_Sécurité 28/12/11 17:13 Page77

SONOMAG 374 / PAGE 78

ENTREPRISE & METIERS / SPECTACLE ET SÉCURITÉ

Au tribunal correctionnel, la peine la

plus lourde revint à Jean-Marie Boi-

mond: 2 ans d'emprisonnement pour

homicides et blessures involontaires.

Il est le seul prévenu à avoir entière-

ment reconnu sa responsabilité. Vingt

mois avec sursis pour le directeur de cabi-

net de la préfecture, ainsi que pour Ber-

nard Rossi, le représentant bastiais de

la Socotec. Jean-François Filippi n'eut

pas le temps d'être jugé. Il est abattu

par balle avant la tenue du procès.

Ce drame permit néanmoins d’inter-

peller l'opinion, les pouvoirs publics et

les professionnels sur quatre problé-

matiques :

• Les multiples malversations (falsifi-

cation d'un PV de Commission de sécu-

rité, permis de démolir manquant, détour-

nement de fonds),

• Des délais bien trop courts pour mener

en toute sécurité un tel chantier,

• Le non respect des règles de l'art et

des normes de construction,

• Le flou dans les responsabilités de

chacun (mairie, préfecture, bureau de

contrôle, Commission de Sécurité)

2) Que disent les textes?Un texte général fait foi tant pour les

tribunes que les autres structures que

nous étudierons. L'article R 123-43 du

Code de la construction et de l'habita-

tion indique que les « constructeurs,

installateurs et exploitants sont tenus,

chacun en ce qui les concerne, de s'as-

surer que les installations ou équipe-

ments sont établis, maintenus et entre-

tenus en conformité avec les dispositions

de la présente réglementation. A cet

effet, il font respectivement procéder

pendant la construction et périodique-

ment en cours d 'exploitation aux véri-

fications nécessaires par les organismes

ou personnes agréés ». Et l'article d'ajou-

ter « le contrôle exercé par l'administration

ou par les commissions de sécurité ne

les dégage pas des responsabilités qui

leur incombent personnellement. »

Trois types de tribunesDésignées par les lettres A, B et C,

elles sont définies par la Norme NF EN

13200-6, homologuée en décembre

2006.

Les tribunes de classe A ne peuvent

être utilisées qu'en intérieur et ne sau-

raient dépasser 3 mètres de haut. Elles

doivent supporter des charges verti-

cales d'exploitation de 400 daN/m2 et

le garde corps doit quant à lui résis-

ter à une force de 100 daN par mètre

linéaire.

Vous devez installer une tribune en

extérieur? Optez alors pour des classes

B ou C, sachant que la première n'est

composée uniquement que de places

assises là où la seconde se constitue

de places debout. Les charges d'ex-

ploitation s'en trouvent également dif-

férentes : 500 daN/m2 pour la B et 600

daN/m2 pour la C, charges dans les-

quelles il faut prendre en compte les

conditions climatiques (pluie, neige...).

Par ailleurs, la charge d'exploitation

des tribunes de classe B est amenée

à 600 daN/m2 sur les zones de sta-

tionnement. La résistance des gardes

corps reste en revanche identique pour

les deux classes B et C : 170 daN/ml,

la conception de ceux-ci devant répondre

à la norme NF P 01-012

Avant la mise sur le marché, les fabri-

cants doivent faire vérifier par des orga-

nismes de contrôle la conformité de

leur ouvrage avec ces normes. Le fabri-

cant notifie alors la conformité sur la

notice remise à l'acheteur.

La NF EN 13200-6 nous éclaire sur

l'utilisation de ces tribunes. Le but est

d'atteindre un niveau de sécurité égal

à celui d'une tribune fixe. Si le fabri-

cant est tenu responsable du respect

des règles de l'art en matière de concep-

tion, il reste bien de la responsabilité

du client d'utiliser les tribunes de maniè-

re adéquate.

Une tribune doit être montée et démon-

tée par une personne compétente. Des

organismes de formation agréés tels

que ARTEK (organisme spécialisé dans

les techniques de la scène) dispensent

ce type de stage en 35 heures.

Enfin, « le facteur temps doit être pris en

compte pour assurer un niveau de sécu-

rité acceptable », comme une réso-

nance au drame de Furiani...

Suite de cette série le mois prochain !

Textes de référence :

Code de la construction et del'habitation Article R 123-43Règlement de sécurité contre l'incendierelatif aux ERPArticles GE 6 à 8Article PA 1

NormesNF P 01-012NF EN 13200-6

A Lire également : La sécurité des lieux de spectacles, EricJoly, éditions de l'IRMA

Tribune de grande envergure vue de face... … et de dessous.

Fiche36_Sécurité 28/12/11 17:13 Page78

Projet5_sonomag 28/12/11 20:23 Page1

SONOMAG 374 / PAGE 80

REPORTAGE / ENTREPRISE / DISCOMOBILE

Patrick Zic Millenium Production

L'animateur musical et maître de cérémonie passe un cap en 2012. Le provençal«monté à Paris» il y a sept ans s'est enrichi d'une expérience porteuse dansl'entreprenariat. Intéressant cursus pour cet autodidacte du mixe qui a réussi enquelques années à s'imposer dans le cercle francilien très fermé des élites del'organisation festive.

Conquérir Paris et domestiquer l'Emulator

Patrick Zic : «Je m'applique à satisfaire toutes les demandesquelle que soit la nature de la réception, intimiste ou de pres-tige. En toute circonstance, il est important d'être crédible.»

Patrick-Zic_Sono-mag 28/12/11 17:19 Page80

SONOMAG 374 / PAGE 81

TEXTEALAIN-MARC MALGA

riginaire d'Aix en Provence, Patrick était à peine âgé de

15 ans quand il a assuré ses premières scènes, mais il lui

fallu attendre sa majorité pour se lancer dans le métier. Un

choix difficile à accepter pour des parents inquiets de voir

leur progéniture s'aventurer dans un secteur d'activité à

la rémunération incertaine. Patrick Szklarczyk, plus communément

appelé Patrick Zic, nous raconte son parcours.

DE L'INTERMITTENCE À L'ENTREPRISE INDIVIDUELLE

Patrick : «A vingt ans, j'avais localement fais mes preuves et commen-

çais à gagner un peu d'argent en tant que DJ animateur, mais je me suis

rapidement lassé du paysage environnant. Plutôt que de végéter, j'ai

préféré monter sur Paris pour concrétiser un rêve d'enfance : travailler

dans l'audiovisuel (TV). J'avais 27 ans (34 aujourd'hui). J'ai suivi une for-

mation en alternance au sein de « l'académie audiovisuelle» dirigée par

Richard Joffo. Durant les périodes de stages en entreprise, j'ai d'abord

intégré la chaîne Direct 8, puis Air Productions (Nagui, «Taratata») ou j'ai

participé au développement d'un jeu télé encore d'actualité (Tout le

monde veut prendre sa place – France 2). Je suis d'abord intervenu

comme chauffeur de salle et les différentes rencontres m'ont amenées

à porter la casquette d'assistant de production. La situation était valori-

sante mais les revenus, eux, restaient irréguliers. J'étais arrivé avec la

grosse tête et l'expérience parisienne m'a rapidement fait redescendre

sur terre. J'ai réalisé que le métier était une jungle, que la profession était

saturée d'offres, et que je n'étais pas le meilleur ! J'étais trop dans la

passion au détriment de la raison et me suis longtemps contenté du sta-

tut d'intermittent du spectacle, jusqu'à ce que je rompe mon célibat.

Cela m'a encouragé à développer une activité commerciale et à créer mon

entreprise d'animation de soirée DJ Live. Pôle emploi m'a épaulé dans

la démarche, notamment pour le choix de la forme juridique. J'ai opté pour

le statut d'EI avec l'option du régime fiscal de la micro. J'ai bénéficié de

l'ACCRE et de taux de cotisations sociales réduits les trois premières

années. Un sursis piégeur pour les étourdis.»

LE CÔTÉ OBSCUR SE MAÎTRISE

Patrick : «Mon premier travail a été de distribuer ma carte de visite,

auprès de mes prospects directs, mais aussi des professionnels de

l'animation dansante. Nous évoluons dans un univers à multiple connexions.

La rencontre avec un producteur a largement contribué à l’essor de

l'activité. Je me suis retrouvé impliqué dans de nombreux projets où j'ai

assuré le booking d'artistes et tenu le rôle de MC. Des rencontres inima-

ginables ailleurs qu'à Paris.

Aujourd'hui, j'interviens au sein de staffs organisateurs de grands évé-

nements et j'anime des soirées DJ Live autant pour les entreprises que

pour les particuliers. Je gère la comptabilité, établis mes propres devis,

contrats et factures. J'ai souscris une responsabilité civile et m'en satis-

fait. J'ai renoncé à assurer le matériel contre le vol en raison du montant

exorbitant des primes demandées et de la difficulté d'obtenir un dédom-

magement pour la casse ou le vol – le dépôt de plainte est un préalable.

Dimanche dernier, j'avais installé un petit ordinateur avec une enceinte

amplifiée pour assurer l'ambiance musicale d'un apéritif dans une salle

en étage. Quand je suis monté récupérer le matériel, l'ordinateur avait dis-

paru. Concrètement, personne n'est responsable et j'assume. J'ai ouvert

un compte pro à la banque où sont également gérés mes comptes cou-

rants. Le solde est positif quand les clients règlent à l'échéance et il faut

tenir compte du délai de règlement quasi imposé par les collectivités

locales, de 60 ou 90 jours, ou de pratiques peu scrupuleuses de grands

groupes. TF1 a mis un an pour me régler une facture. Insupportable pour

la trésorerie des TPE et PME. Tu parviens à signer le contrat du siècle

avec une grande enseigne et tu peux imaginer pérenniser ton activité, mais

en réalité, tu attends plusieurs mois le règlement d'un commanditaire

déjà en quête d'un autre «pigeon». La précision des devis, contrats, et

des textes de loi* reste sans effet.»

IL Y A UN PROFIL TYPE DE L'ÉTERNEL INSATISFAIT

Sono Mag : En faisant appel à la sous-traitance, tu dois être plus souvent

confronté au travail dissimulé?

Patrick : «C'est vrai, il y a beaucoup de pollueurs dans ce métier. Sou-

vent des petits jeunes très mal équipés et sans compétences qui trou-

vent là matière à arrondir les fins de mois. Mais j'observe également l’em-

pathie commerciale de certains discomobiles déclarés, les premiers à

O1 / « Je sais que le CA de Millenium va dépasser le seuil de CA de la micro.En 2012, pour ne pas ralentir le développement de mes activités, j’investisdans le capital d'une SARL de l'événementiel.»

1

* Voir textes sur la loi de modernisation de l'économie (LME).www.legifrance.gouv.fr

Patrick-Zic_Sono-mag 28/12/11 17:19 Page81

REPORTAGE / ENTREPRISE / DISCOMOBILE

se plaindre alors que leur démarche commerciale se borne à un site

Internet « fait maison» et à la culture du buzz sur les réseaux commu-

nautaires. La convivialité est le maître mot de notre activité. Il est impé-

ratif de prendre son bâton de pèlerin et d'aller au charbon en ayant

conscience que l'on ne va pas se payer la première année, que les

comptes seront à l'équilibre à l'issue de la seconde, et qu'il faudra attendre

la clôture du troisième exercice pour réellement prétendre vivre de son

travail. Tout dépend du portefeuille clients et du relationnel professionnel

que l'on a su créer.»

MIXER SUR UNE DALLE TACTILE TRANSPARENTE?C'EST L'EMULATOR!

Sono Mag : Quel est ton matériel, et que t'apporte l'Emulator?

Patrick : «Je possède un petit parc constitué de kits sono amplifiés type

HK, une régie en Pioneer et des lumières basiques ; laser, scan, flower,

strob etc. Pour les événements plus importants, je travaille avec Bendelight,

un prestataire qui m'installe la sonorisation, les murs de Led, effets pyro-

techniques, jeux de lumières et autres effets CO2. Il faut se renouveler pour

se différencier de la concurrence. L'an passé, je me suis doté de l'Emula-

tor, un outil extraordinairement attractif parce que visuel, scénique. Une

grande dalle tactile transparente, support du logiciel de mélange (Traktor)

interfacé à un contrôleur. Un outil découvert par hasard sur le net et dont

j'ai pressenti l'impact en animation. Un ami grand voyageur et gérant d'une

société d'événement s'est renseigné et à négocié une représentation. Deux

versions de l'Emulator m'ont été confiées pour le promouvoir sur Paris et

le succès est au rendez-vous. Avant, je distribuais deux cartes de visite en

soirée. Avec l'Emulator, ce sont au moins dix personnes qui viennent chaque

fois me la réclamer.»

Sono Mag : Les projets dans l'immédiat?

Patrick : «J'ambitionne aujourd'hui de retourner dans mon sud natal. Je

travaille déjà avec Nouvelle Vision, une SARL familiale présente sur deux

secteurs d'activité ; l'objet publicitaire et la production et l'organisation

d'événements, un département bientôt placé sous ma responsabilité. Je

vais donc fermer Millenium Production et investir à hauteur de 10% dans

le capital de la SARL. Tous les clients de Millenium seront traités par une antenne

parisienne que je me charge de coacher ; un trio composé d'un responsable

technique, d'un responsable artistique et d'un commercial. Le rythme de

travail est très différent entre Paris et le sud. Ici, il faut être prompt à répondre

sinon la concurrence te souffle l'affaire. Dans le sud, tu peux prendre le

temps de boire le café.

J'ai bien entendu suivi le rythme parisien mais en usant du ‘‘nuancier sudiste’’.

Je peux renseigner mon interlocuteur au téléphone, mais je propose systé-

matiquement un rendez-vous et je me déplace. Lors de l'entretien, je prépare

une simulation de soirée, développe un programme et nourris l'imaginaire thé-

matique. De retour à mon bureau, je m'efforce de synthétiser tout cela sur un

courriel. Plusieurs rendez-vous sont organisés, notamment sur le site où l'évé-

nement est programmé. Ce suivi de la clientèle est un gage de sérieux. En région

parisienne, prendre le temps est une valeur ajoutée. Le client préfère traiter avec

un interlocuteur disponible, à son écoute, souriant, agréable, qui prend le

temps de construire et chiffrer un programme de réjouissances cohérent.»

Patrick Zic / Millenium ProductionsTél : 06.68.544.555www.patrickzicanimation.com www.milleniumproduction.com

En savoir plus sur l'Emulator ? (voir test dans Sono Mag n°367 avril 2011)

2

SONOMAG 374 / PAGE 82

2 / « La plupart des sous-traitants de Millenium

sont déclarés comme artistes, intermittents du

spectacle, ou ont choisi le statut d'auto entre-

preneurs. »

3 / « Avant je distribuais deux cartes de visite

en soirée. Avec l'Emulator, ce sont au moins dix

personnes qui viennent chaque fois me la

réclamer. »

3

Patrick-Zic_Sono-mag 28/12/11 17:19 Page82

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UNIVERS DJ / PLAYLIST

GETDOWNON HIT

BETTY WRIGHT FEAT. THE ROOTS AND SNOOP : REAL WOMAN (S-CURVE)

Etant donné l’énorme carrière de Betty Wright,un film sortira fin d’année retraçant sa vie etses classiques. A cette occasion, une bandeoriginale avec de nouveaux morceaux et desreprises verra le jour. Le premier titre est RealWoman (une évolution de «clean up woman»,classique de 1973). Une instrumentation supersoul made in The Roots et un flow hip hoppausé de Snoop. Parfait pour se détendre.

DJ CHUCKIE : WHO IS READY TO JUMP (BIG BEAT)

On se souvient encore du Let TheBass Kick de Chuckie, qui fit réson-ner les tympans des clubbers du mondeentier! Il a été repris par LMFAO, les fameux,pour leur I’m in Miami Bitch! Mêmeprincipe, un gros kick, un gimmick typi-quement dirty dutch, et une petitevoix, celle de Chuckie enregistrée enlive, hurlant «who is ready to jump?».Il ne reste plus qu’à voir si les fran-çais ont peaufiné leur anglais et suivrontce «Jacques à dit». Futur classique.

MARY J BLIGE FEAT BUSTA RHYMES : NEXT LEVEL (UNIVERSAL)

The queen of R’n’B, la reine revient enfin avecun morceau consistant. Le 2ème titre de sonfuture album laisse présager un retour auxsources, plutôt old school, mais c’est ce qu’onaime chez elle. Habituée à jouer ses tubesdepuis les années 95, et après une longuetraversée du désert, ce titre up tempo en com-pagnie de Busta a des sonorités de P Funk(Parliament, Zapp...). J’adore.

AMY WINEHOUSE : HALFTIME (ISLAND REC)Second morceau du prochain album d’Amyqui sortira à titre posthume le 5 décembre.Une voix qui ressemble plus à celle de sesdébuts, moins rocailleuse, mais magnifiquemorceau soul. On est souvent déçu des albumsqui sortent après la mort des artistes ; ce mor-ceau vous fera penser le contraire. Une partie des bénéfices sera reversée à

l'association Amy Winehouse. Il faut savoir queson album est produit par le Papa qui veille aurespect de la musique de sa défunte fille.

JET : ARE YOU GONNA BE MY GIRL (2003 ELEKTRA)C’est tout à fait le genre de morceau que l’onentend fréquemment et qui restera un classiquedont on ignore le nom de l’interprète ou mêmele titre. Jet, groupe australien, a cartonné en2003 avec ce titre rock super rapide, que j’aiplaisir à jouer en club histoire d’énerver unpeu les foules! Chanteur, basse, batterie,clavier, formation minimaliste et typiquerock’n’roll, mais moderne. L’album Get Bornressource de petites bombes, donc ne vousarrêtez pas à écouter un seul single, mais prê-tez l’oreille à tout ce que vous trouverez!

www.facebook.com/djgetdownfanpagewww.twitter.com/djgetdownwww.djgetdown.com

TEXTE / DJ GETDOWN.

SONOMAG 374 / PAGE 84

DJ_Get_Sono-Anticiper 28/12/11 17:58 Page84

Projet16_sonomag 29/12/11 12:34 Page1

ACTU DJ / SAMPLING

SAMPLING ATTITUDESTEINBERGMODEL E + BASS VB-1 (DIGITAL)

L'éditeur allemand offre en téléchargementgratuit deux plugs-in qui ont fait les grandesheures du début des instruments virtuels. Lepack comprend le Model E, synthétiseur poly-phonique et multi timbral qui modélise ungénérateur de synthèse analogique classiqueavec quatre modules principaux (générateur avectrois oscillateurs à six formes d'onde, un mixde ces oscillateurs, un filtre avec réglagesd'enveloppe et un VCA). Egalement fournidans ce volume, le VB-1 (virtual bass), émulateurde basse avec position de pick ajustable, quiutilise la synthèse par modèle physique. Lesplugs sont au format VST compatibles Macet PC (32 et 64-bit). Il serait dommage de nepas en profiter, d’autant que Steinberg arrêteleurs développements. www.steinberg.net

UEBERSCHALLFUNKY TONEWHEELS (DIGITAL)La nouvelle banque de samples s’intitule FunkyTonewheels. Elle est issue de la collectiondédiée à Elastik 2. Constituée d'échantillonsd'orgue Hammond C3, cette banque est des-tinée aux producteurs de blues, jazz, funk et

soul et comprend 1 Go de données, 19 kitsd'orgue avec des licks, grooves, accords, har-monies et différentes techniques de jeu. Au total,537 sons pour un prix n'excédant pas les 49 €.L'ensemble est bien entendu compatible Macet PC aux formats AU, VST, et RTAS, et peutfonctionner également en standalone. Mal-gré le manque de fichiers midi (pour les accords)qui sont ici facultatifs, Funky Tonewheels

demeure une banque solide avec des échan-tillons de grandes qualités. www.ueberschall.com

PUREMAGNETIKDEEEX (DIGITAL)

Pour ceux qui ne posséderaient pas le FM8de Native Instruments ou le synthé FM origi-nal en hardware, Puremagnetik propose unebanque de sons réalisée à partir du légendai-re Yamaha DX7. On retrouve une collection deplus de 600 échantillons organisés par type(basses, pads, leads, percussions, etc...). Côténouveauté, chaque rack du DeeEx emploiedes capacités uniques de modulation de fré-quences dont le synthé Yamaha n'était pasdoté à l'origine, ce qui vous permet un contrôleun peu plus poussé via votre séquenceur ou

votre sampleur virtuel. Le pack fonctionneavec Ableton Live 8.2.2, Kontakt 4.2, Logic 9et Renoise 2.7. Bref voilà de quoi ravir les fansde sonorités eighties ! www.puremagnetik.com

PRIME LOOPSCOMPLEX ELECTRO SYNTHS (DIGITAL)

Complex Electro Synths comprend plus de200 boucles de synthés et échantillons debasses, lead et sfx enregistrées en 24-bit,proposées à des tempi allant de 122 à 132BPM. Les sons s’organisent en 25 kits deconstruction destinés au dubstep, à la houseou à la techno façon turbine. Ici plus de 400 Mode sons masterisés vous attendent en diffé-rents formats (WAV, Ableton Live Pack, Gara-geBand, FL Studio, MOTU Mach Five, Rea-son Refill, etc...). Pour le coup, Prime Loops misesur deux points forts axés sur la qualité deses échantillons et le prix de la collection quiavoisine les 14 €. Là aussi, le seul petit reprocheà faire concerne le manque de fichiers midipour les lignes de basses et certains leads ;excepté ce point on frôle l'excellence. Main-tenant, il ne reste plus qu'à être créatif dansses productions.www.primeloops.com

TEXTEMALCOLM D.

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Sampling-xp_Sono-Anticiper 28/12/11 17:57 Page86

Projet2_sonomag 28/12/11 20:07 Page1

UNIVERS DJ / PLAYLIST CLUBS ET RADIOS

MY PLAYLIST CLUBSTEXTE

DJ MOMO

SONOMAG 374 / PAGE 88

by DJ Momo

En cette fin d'année, beaucoup de sorties, de nouveautés, plus ou moins efficaces. Entre dance, House,hip-hop, Ragga, zouk, coupé-décalé, kuduro … la tendance au niveau des clubs a été assez éclectique.On retrouve tout de même en vraie dominante la musique soleil.

LMFAO « SEXY AND I KNOW IT »

Ils sont sexys et ils le savent !!!!Après le succès de « Miami Bitch » et de « Partyrock anthem » joués sur toutes les ondes ainsique dans toutes les discothèques, s’en estsuivie une collaboration avec David Guetta surle titre «Gettin over you». Le fils et le petit-fils de M. Berry Gordy, rien que ça s'il vousplaît !!! (fondateur du label de légende Motown),renouent en tête des hits des clubs avec untitre très efficace, pour le bonheur de tous lesclubbeurs du monde !

RIHANNA « WE FOUND OF LOVE »

La jeune Rihanna est aujourd’hui incontour-nable. « We found love » est mon coup decœur du mois. Avec son album talk that talk,on y retrouve différentes sonorités musicales,de la dance au Hip-Hop en passant par lapop. Petite protégée et artiste, sur le labelRoc-a-Fella (DEF-JAM), du plus grand rappeurde tous les temps, une vrai légende vivante :M. Jay-Z. Cet album nous promet plusieurstubes et va squatter un petit moment le podiumpour ce début d'année 2012.

DAVID GUETTA FEAT SIA « TITANIUM »

Le seul Dj Electro qui a réussi à réunir quasi-ment toute la crème des artistes Hip-Hop &R'N'B US sur ses albums avec une fusionélectro groove, tout en étant numéro 1 desdances floor du monde entier... et c’est unfrançais! Après un précédent featuring avecUsher dans « Without you », David Guettasort ce morceau avec Sia, et lance une foisde plus un succès planétaire garanti !

[email protected]

n°3

La playlist du mois RÉALISÉE À PARTIR DES STATISTIQUES CLUBS OFFICIELLES AINSI QUE DES DONNÉES DE DIFFUSION DES RADIOS NATIONALES

123456789

10

10121314151617181920

LMFAO Sexy i Know it

Rihanna We found love

David guetta feat Sia Titanium

Nayer feat Mohombi & Pitt Bull Suave

Avicii Level

Bob Sinclar feat pitt Bull Rock the boat

Rio Turn This Club

Maroon 5 feat Christina Aguilera Mooves Like Jagger

Nadia Ali Presure

Sean Paul feat Alexis Jordan Got 2 luv u

Mike Candys feat Evelyn & Patrice Miller One Night in Ibiza

Dj Abdel feat Soprano C’est ma life

Kore feat sexion d’assaut Sahbi

Botcho feat Robbie & Jesse Son Africa

Singuila feat Edalam Elle a un truc

Pitt Bull feat Marc Anthony Rain over me

David Guetta feat Usher Without you

Greg Parys Get Sexy

Cobra Starship feat Sabi You make me feel

Flo Rida Good Life

n°2n°1

DJ-MomoPlaylist_Sono-Anticiper 28/12/11 17:57 Page88

Projet6_sonomag 29/12/11 09:38 Page1

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Les États-Unis y sont passés voici quelque temps, c'est à présent au tour de l'Europe : la Télévision

Numérique Terrestre change la donne en matière d'occupation du spectre de fréquences UHF, et attise

les convoitises des opérateurs de téléphonie mobile avides de place pour déployer les nouveaux

services dits '4G'. Où en sommes-nous en France ? Ce dossier vous aidera à y voir clair.

MATERIEL I DOSSIER / NOUVELLE REGLEMENTATION HF

La lutte pour les fréquences a commencé...

Quelques rappels pour commencer : le terme UHF (Ultra-High Fre-

quencies) désigne, à la base, la bande des fréquences comprises entre

300 MHz et 3 GHz. Quand on parle de télévision en France, le même

terme UHF correspond en fait à une sous-bande, comprise entre 470 et

860 MHz, découpée en 49 canaux, numérotés de 21 à 69, d’une largeur

'brute' de 8 MHz et utile de 6,5 MHz (des bandes de fréquences de

séparation ayant été prévues entre deux canaux). Ainsi, le canal 21

s’étend de 471,25 à 477,75 MHz, le 22, de 479,25 à 485,75 Hz, etc.

jusqu’au canal 69, de 855,25 à 861,75 MHz. Les canaux de rang modé-

ré, de 21 à 35, étaient souvent alloués aux émetteurs TV analogiques

de forte puissance (en plaine, autour des grandes villes), les canaux de

rang élevé aux réémetteurs locaux (complément, zone d'ombre en mon-

tagne par exemple). Un canal correspondait à une seule chaîne analogique.

Les ingénieurs de TDF avaient maillé la France d’émetteurs et réémetteurs

de puissances très diverses, en évitant les interférences, pour atteindre

au final une couverture du territoire tout à fait honorable.

TNT, 4G et micros HF

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CARACTÉRISTIQUES FABRICANT

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CONSOLE TEXTE / FRANCK ERNOULD & ERIC MOUTOTPHOTOS / ERIC MOUTOT, FRANCK ERNOULD & FABRICANTS

SÉLECTIVITÉ, SENSIBILITÉLorsque le concept de liaison audio HF est arrivé à un stade industriali-

sable et commercialisable, les utilisateurs ont tout naturellement parta-

gé les fréquences UHF disponibles avec les émetteurs de télévision. Des

solutions en VHF, spectre situé plus bas en fréquence, ont existé un

temps, mais comme les longueurs d'ondes des signaux sont supé-

rieures, elles imposaient des antennes encombrantes, dépassant du

corps du micro, et la qualité audio n'était pas toujours impeccable... Ces

solutions VHF sont donc aujourd'hui abandonnées. Quand le nombre

d’utilisateurs de liaisons UHF a crû de façon spectaculaire au fil des

années 90, le CSA a classé ces utilisateurs selon plusieurs catégories :

les ‘prioritaires’ étaient les chaînes de télévision, alors que les profes-

sionnels du son utilisant de la HF étaient considérés comme utilisateurs

‘secondaires’. À ce titre, il leur était absolument interdit de perturber la

réception de la télévision.

Les deux mondes ont cohabité plus ou moins harmonieusement pendant

des années. Les utilisateurs de liaisons HF ont vite appris à distinguer les

‘bons’ plans de fréquences ; par exemple, près d’une grande ville dans

un coin pas trop accidenté, les canaux télé de numéro élevé avaient de

bonnes chances d’être libres (un gros émetteur, pas de réémetteur, ou

alors de faible puissance). De plus, un signal de télévision analogique

avait souvent le bon goût de laisser squatter quelques fréquences libres

en visant dans les creux de son spectre.

LES HF SONT PARTOUTQuand on parle de HF, on pense souvent 'micro' ou 'émetteur de poche'

pour guitariste, par exemple. Il ne faut pas oublier, dans l'autre sens, les

in-ear monitors, eux aussi consommateurs de fréquences. Ce type

d'écoute personnelle sur scène, par les avantages qu'il apporte, a rem-

porté un franc succès dans les années 2000. En stéréo, quand cinq per-

sonnes en portent sur scène, voilà encore dix fréquences de consom-

mées ! Autre aspect, plus utilitaire mais essentiel en spectacle vivant,

l'interphonie HF, qui se répand aussi sur les gros plateaux professionnels.

Elle utilise souvent la même gamme de fréquences, mais ne lésine pas

sur les puissances d'émission, puisqu'on annonce parfois 250 mW !

L'occasion de mettre les points sur les i : il faut distinguer la puissance

d'émission 'brute', celle des circuits HF de l'émetteur, de la puissance effec-

tivement rayonnée par l'antenne. Le rendement de celle-ci est généra-

lement compris entre 20 et 25%. Une puissance d'émission annoncée

de 10 mW correspond alors à 2 ou 3 mW réels rayonnés.

CHOIX DES BANDES DE FRÉQUENCEAutre rappel : chaque appareil HF propose, par ses circuits et sa concep-

tion, un certain nombre de bandes de fréquences utilisables. Par exemple,

de 606 à 631 MHz. Si on préfère la bande 537-562, il faut acheter une

autre variante, dont les circuits seront légèrement différents. À l'intérieur

de cette bande, il permet de choisir telle ou telle fréquence, par pas de

125 kHz par exemple (les progrès en termes de sélectivité permettent d'al-

ler jusqu'à 25 kHz). On en déduit le nombre de fréquences que l'utili -

sateur peut choisir. Sachant qu'évidemment, par suite des phénomènes

d'intermodulation notamment, il faut être prudent pour éviter les interfé-

rences. C'est ce qui fait la différence entre un appareil bas de gamme et

haut de gamme : là où l'un ne proposera que 8 valeurs de fréquences

fixes sur une bande de 606 à 614 MHz, l'autre proposera 606 à 631

avec 25 kHz de pas, soit 1000 fréquences parmi lesquelles choisir...

Chaque fréquence transporte un signal audio, il est tentant de l'appeler

'canal', terme entrant en confusion avec la notion de canal UHF. Pru-

dence !

AVEC LE NUMÉRIQUE, PLUS OU MOINS DE FRÉQUENCES ?La télévision numérique a commencé à émettre en 2005 en France.

Comme il n’était évidemment pas question de couper du jour au lende-

main les émetteurs analogiques, on a diffusé pendant quelques années

les émissions de télévision simultanément dans les deux formats. Rap-

pelons que ces signaux numériques possèdent un spectre très large,

comparé aux signaux analogiques qu’ils ont dupliqués pendant un temps,

avant de les remplacer définitivement depuis le 1er décembre 2011, la

transition progressive ayant été effectuée dans les temps et selon les

modalités prévues.

L’examen du spectre d’un signal analogique faisait apparaître un pic pro-

2 / L’utilisation de la H.F. estdevenue incontournable pourles sources comme pour lesretours intra-auriculaires.

1

2

Document Sennheiser

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MATERIEL I DOSSIER / NOUVELLE REGLEMENTATION HF

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noncé pour la porteuse image, un autre moins prononcé pour la por-

teuse couleur, et deux autres pour l’audio. Bref, même à l’intérieur d’un

canal TV, d’une largeur de spectre de 8 MHz, on pouvait réussir à ‘tricher’

et à faire passer quelques liaisons HF, alors qu’a priori, le canal était

occupé donc inaccessible. Certains utilisateurs peu experts, ayant mal

réglé leurs appareils, ne s’apercevaient même pas qu’ils utilisaient un

canal de télévision occupé ! Ce genre d’acrobatie n’est désormais plus

possible avec un signal numérique, dont la structure (multiplex de don-

nées, correspondant à plusieurs chaînes simultanément) et le spectre, occu-

pent de façon uniforme et exclusive la totalité des MHz qui lui sont alloués.

Le passage à la TNT, avec extinction des derniers émetteurs analo-

giques, s’est accompagné, au final, d’une restriction des canaux UHF dis-

ponibles pour les utilisateurs. Cela peut sembler paradoxal : en effet,

l’efficacité accrue des émissions numériques permet de transporter

davantage d'informations dans une même largeur de bande. Là où une

chaîne analogique monopolisait tout un canal UHF, on peut loger dans

ce même canal cinq ou six chaînes de télé numériques, réunies dans

ce qu’on appelle un multiplex. C’est pour cette raison qu’à occupation

de spectre identique, on peut disposer d’une vingtaine de chaînes de

TNT chez soi au lieu des six analogiques : il aurait été impossible de

gérer, dans tout le pays, l’occupation simultanée de 20 chaînes de TV ana-

logiques avec seulement 49 canaux disponibles… Alors, pourquoi, avec

une technologie permettant de gagner de la place, se retrouve-t-on au

final avec moins de canaux à consacrer à des liaisons HF ?

LA 4GC'était sans compter avec l'appétit des géants de la télécommunication

mobile ! Comme partout dans le monde, nos opérateurs gèrent des

dizaines de millions d’abonnés et investissent des milliards d’euros dans

les progrès technologiques, dans une atmosphère de concurrence libre

et non faussée, pour ne pas dire débridée, voire déraisonnable. La 3G

a atteint son plein potentiel ; pour se développer encore commerciale-

ment, il faut proposer toujours plus, donc la télévision sur portable. Ils ont

besoin de fréquences pour passer aux services dits de quatrième géné-

ration (4G), de débit encore supérieur (maximum théorique en down-

load 100 Mbits/s, soit l’équivalent d’une liaison Internet sur fibre…), auto-

risant notamment la télévision sur téléphone portable. Le poids économique

des géants de la télécommunication mobile (la vente des fréquences

rapportera plusieurs milliards au budget de l'État) et leurs relais dans le

monde politique ont entraîné l’acceptation de leurs demandes.

L’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Électroniques et

des Postes) leur a donc attribué la bande de fréquences comprise entre

790 et 862 MHz – soit les canaux UHF de rang le plus élevé, assez peu

utilisés par de gros émetteurs analogiques auparavant. Une perte cruel-

le pour les utilisateurs de liaisons HF, qui étaient quasi-assurés d'y trou-

ver l'hospitalité ! Ils perdent donc, au final, une bande de fréquences de

72 MHz de largeur – et encore, ce chiffre aurait pu être plus élevé, puis-

qu’à un moment, la demande était de 150 MHz…

LE DIVIDENDE NUMÉRIQUECette bande de fréquences entre 790 et 862 MHz, c’est le fameux ‘divi-

dende numérique’ (DD, Digital Dividend en anglais). Elle se compose en

fait de trois parties : un premier couloir de 791 à 821 MHz, un autre de

832 à 862 MHz, séparés par une bande de 11 MHz de largeur, compri-

se entre 821 et 832 MHz donc, appelée Duplex Center Gap, qui reste-

ra accessible aux liaisons HF.

Les opérateurs utilisent aussi d’autres fréquences pour la 4G, situées

plus loin dans le spectre (à partir de 2,6 GHz) : celles-ci ont déjà été

réparties entre eux, alors que l’attribution des 800 MHz est en cours.

L’idée étant que la bande des 800 MHz sera plus à même de pénétrer

3 / Dans certains environnements sur-sollicitéscomme ici, à Saint Denis, une exploitation très rigou-reuse des fréquences est plus que jamais indispen-sable.4 / Pour libérer les mouvements du musicien engarantissant une unité du son, le HF reste la meilleuresolution.

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Intro-HF_Choisir 28/12/11 18:05 Page92

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MATERIEL I DOSSIER / NOUVELLE REGLEMENTATION HF

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dans les bâtiments, tandis que la bande 2,6 GHz permettra de couvrir plus

facilement de grandes étendues géographiques.

MOINS QU'AVANTDepuis le 1er décembre, les utilisateurs doivent donc faire passer autant

de liaisons qu’avant avec moins de fréquences : de 470 à 790 MHz,

plus la partie comprise entre 821 et 830 MHz (le Multiplex Gap), la bande

830/832 MHz faisant l'objet d'une réglementation ultérieure. Il est sensé

de se dire que par sa situation entre deux blocs de 4G de grande puis-

sance d'émission, cette bande ne sera sans doute pas très 'propre' à une

utilisation fiable... De même, il ne faut sans doute pas s'attendre à bien

travailler aux alentours de 790 MHz. Reste aussi une petite plage déré-

gulée en Europe, située entre 863 et 865 MHz, qu'utilisent par exemple

des casques HF pour téléviseur, des micros sans fil grand public... On peut

arriver à y placer 'proprement' 4 micros, 6 en visite guidée numérique.

UNE COHABITATION SUR LE FIL DU RASOIRLes essais des opérateurs de téléphonie mobile ont commencé depuis

quelque temps déjà. Ils restent pour l'instant isolés, mais l'exploitation com-

merciale placera un bien plus grand nombre d'émetteurs sur la carte. Il

semble que lors d'essais 4G « grandeur nature » pratiqués mi-octobre à

Laval (Mayenne), les récepteurs de TNT aient été perturbés de façon

significative, notamment dans une dizaine d'immeubles collectifs. Nombre

de téléspectateurs se sont plaints au CSA de problème de gel d'image,

voire d'absence de réception, lors d'un week-end à l'actualité chargée

puisqu'on bénéficiait de la demi-finale de la Coupe du Monde de rugby

et des résultats de la primaire socialiste... Sans oublier que l'offre de

TNT est appelée à se développer encore, ce qui se traduira par de nou-

veaux multiplex à faire passer sur de nouveaux émetteurs – 13 multiplex

sont prévus à terme. Bref, si les utilisateurs de liaisons HF voulaient être

un peu pessimistes, ils pourraient dire qu'ils n'ont encore rien vu !

LE MONDE DE LA HF EST TRÈS DIVERSIFIÉJustement, qui sont-ils, ces utilisateurs de liaisons audio HF en France ?

Évidemment, la communication des différents fabricants et les repor-

tages spécialisés font la part belle à des opérations de grande envergu-

re, où les liaisons se comptent par dizaines, où des ingénieurs spéciali-

sés dans le domaine font tout ce qu’ils peuvent pour ‘caser’ les micros,

les in-ear monitors, sans pour autant se laisser trop gêner par les inter-

coms HF. Des spectacles entiers, des comédies musicales et même des

émissions de télé célèbres ne sont possibles que parce que de telles

configurations sont déployées sans problème technique. Vous retrou-

verez d'ailleurs dans ce dossier le retour d'expérience récent de Céline

Ruiz, qui travaille sur la tournée « Âge tendre et tête de bois »...

Mais dans la vie quotidienne (par exemple, un groupe amateur de bon

niveau se produisant sur scène avec quelques micros ou émetteurs de

poche et des in-ear monitors), on a rarement besoin de plus d’une dizai-

ne de liaisons. De même, chez les fabricants, les systèmes haut de

gamme, dont le coût se compte parfois en milliers d’euros par liaison, se

vendent peu comparés aux systèmes d’entrée de gamme, dont les prix

descendent à environ 200 euros la liaison, voire moins.

CONCLUSIONQuels sont les systèmes les plus touchés par le changement ? Com-

ment les fabricants ont-ils anticipé les modifications ? Comment les dis-

tributeurs les ont-ils répercutées auprès de leur clientèle ? Faut-il forcé-

ment tout racheter au prix fort, ou des solutions existent-elles ? Nous

avons rencontré les spécialistes HF des quatre plus grandes marques de

micros HF distribuées en France pour leur poser ces questions et recueillir

leurs impressions sur ce moment délicat dans un passage à un monde

encore plus numérisé...

5 / Les plus modestes presta-tions ne font pas l’économie deliaisons HF.

6 / Toutes les occasions sontbonnes pour utiliser les HF,comme avec cette sono por-table Mipro MA202.

7 / Il ne s’agit pas d’un acces-soire de James Bond, mais d’unsoulier de claquette équipé enHF pour la sonorisation dushow.

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MATERIEL I DOSSIER / NOUVELLE REGLEMENTATION HF

UNE LONGUE ÉCHELLE DE PRIX

L'offre produits est segmentée par prix : en gros, 200

euros ou moins, 400 euros, 800 euros, plus de 1500

euros et plus de 3000 euros la liaison, émetteur/récep-

teur. Ces dernières années, les prix ont eu tendance à

baisser et les performances à augmenter. Les largeurs

de bandes de fréquences de travail (autrement dit,

l'éventail de fréquences dans lequel peut travailler un

système) se sont bien étendues, ce qui se traduit par

une plus grande souplesse d'utilisation. Par exemple,

24 MHz de largeur couvrent la largeur de trois ou quatre

canaux TNT, ce qui augmente la probabilité, avec un

même système, de 'tomber' dans une zone du spectre

HF non occupée. Les écrans sont plus jolis et plus

complets, des fonctions de Scan font leur apparition,

et le réseau de configuration/suivi n'est plus réservé au

haut de gamme, mais au milieu.

LES MARQUES ÉMERGEANTES

Les modèles de systèmes, micros, émetteurs de poche

et récepteurs HF les moins chers sont, logiquement,

les plus vendus, en magasin de musique essentielle-

Des marques à la loupe

ment. C'est dans ce segment, autour de 2 à 400 euros, qu'un certain nombre de marques

« secondaires » par rapport à nos quatre grands essaient de se faire une place (LD Sys-

tems, Samson, Mipro, etc.). On y retrouve aussi un ancien grand nom de la HF pro,

Beyerdynamic, reconverti depuis dans le domaine des systèmes de conférence sans fil

(donc HF, numériques ou non) ; l’offre musicien en VHF et UHF fixes est d’ailleurs fabri-

quée en OEM. Mais Beyer annonce des nouveautés dans le domaine en 2012.

Ce type de matériel propose peu de bandes de fréquences différentes et des possibili-

tés de choix réduites : ils sont assez « figés » dans leurs aspects fonctionnels. De même,

leurs circuits HF possèdent une

sensibilité et une sélectivité

moyennes. Plus on monte en

gamme, plus ces caractéris-

tiques évoluent, jusqu'à des

performance spectaculaires par-

fois. La HF est un domaine de

l'électronique très exigeant, tant

en termes de conception que

de réalisation. Les appareils haut

de gamme sont souvent repro-

grammables au niveau de leur

micrologiciel, et il est possible

de remplacer la carte HF si

besoin est, en conservant le

reste de l'appareil.

METTEZ-VOUS D’ACCORD

Autre tendance agaçante : chaque marque baptisait d'une ou deux lettres les bandes de

fréquences des appareils HF, sans aucun souci d'harmonisation – A, B, C, ou J2, P8I,

M5E, G10E... Même si, par extraordinaire, on retrouvait un sigle identique, la partie du

spectre HF ainsi désignée n'était pas la même d'un fabricant à un autre. Il faut savoir que

lorsqu'on achète un système HF, on précise le domaine de fréquences désiré. Comme

expliqué précédemment, c'est l'apanage des modèles haut de gamme de pouvoir

s'adapter, en émission comme en réception, à un grand éventail de fréquences, et de le

quadriller finement : autrement dit, si une fréquence est libre, on peut la choisir, quelle que

soit sa valeur. Un atout dans un spectre toujours plus encombré.

Ces pages présentent la gamme actuelle des produits des

marques les plus présentes, ainsi que les possibilités de mise à

niveau et/ou offres commerciales prévues par les distributeurs

français pour accompagner les modifications nécessaires des parcs

de leurs clients, musiciens comme prestataires ... en commen-

çant par quelques tendances générales.

Autrefois très présente, la marque Beyer s’est recentréesur d’autres marchés.

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MATERIEL I DOSSIER / NOUVELLE REGLEMENTATION HF

UNE QUALITÉ ; L'ANTICIPATION

Plusieurs années avant l'extinction programmée des émetteurs de télé-

vision analogiques, les marques et les distributeurs français/européens

ont anticipé et retiré de la vente les configurations HF proposant des fré-

quences qui allaient disparaître. Les machines achetées étaient donc

réglées sur de nouveaux plans, évitant les 790/862 MHz – ce qui pou-

vait motiver des modifications matérielles, au niveau des antennes et de

la partie HF. Certaines, rares, proposaient des bandes de fréquences

entièrement comprises dans la zone qui n'est plus autorisée aujourd'hui.

Dommage pour les acheteurs, qui avaient cru faire un affaire en choi-

sissant une bande bien dégagée...

LE RÉSEAU ET LES LOGICIELS D'AIDE À LA CONFI-GURATION

Ces aspects restent pour l'instant réservés aux configurations haut et

milieu/haut de gamme, mais il y a fort à parier qu'ils se répandront rapi-

dement en milieu et milieu/bas d'offre, tant la facilité d'utilisation et de pro-

grammation est évidente.

Toutes les marques proposent leur propre logiciel de configuration, aux

fonctionnalités comparables : expertise du spectre HF, aide à la déci-

sion pour les plans de fréquences, programmation et suivi à distance

des paramètres des émetteurs et récepteurs, avec synchronisation infra-

rouge en contact visuel pour les appareils ne disposant pas d'un port

réseau (par exemple, une fois que le récepteur se trouve sur la bonne fré-

quence de travail, il envoie, via son port infrarouge, la valeur de cette

fréquence à l'émetteur à main). Le système Shure Axient pousse le

concept encore plus loin, en doublant ce réseau par un réseau sans fil

sur 2.4 GHz, ouvrant sur de nouvelles possibilités.

DES CHEFS PRODUITS IMPLIQUÉS

Il faut savoir que les responsables produits HF des différents importa-

teurs français ont vraiment mouillé leur chemise depuis deux ans, assis-

tant ensemble aux réunions ARCEP et autres, corrigeant les chiffres non

pertinents élaborés par les services ministériels, faisant valoir les particularités

du petit monde de l'audio HF pro français... Ils ont même tenté de deman-

der un budget d'aide au rééquipement, faisant valoir le coût élevé des appa-

reils en parc pour les prestataires. Les hauts responsables leur ont alors

fait remarquer qu'en France, aucune licence n'est réglée pour le droit

d'exploiter les fréquences HF, contrairement à ce qui se passe dans

d'autres pays (au Royaume-Uni, par exemple) – ce qui excluait toute

aide d'État. Encore récemment, une consultation publique a été menée

par l'ARCEP, afin de recueillir les remarques de toute personne souhai-

tant contribuer à affiner les recommandations HF applicables. Par exemple,

prolongation jusqu'en 2014 des liaisons IEM et intercom HF d'une puis-

sance de 1 W, etc.

SENNHEISERLa marque allemande est, avec Shure, un acteur majeur dans le domai-

ne des liaisons audio HF. Tous les prestataires ont du Sennheiser dans

leur parc ! La Série 2000 a été très remarquée des professionnels : elle

reprend nombre de caractéristiques des modèles haut de gamme, à un

prix plus attractif, un cran au-dessus des gammes ew ( evolution wire-

less) 100, 300 et 500, qui en sont déjà à leur troisième génération. Senn-

heiser France a mené une campagne de communication intitulée 'DD

Ready' ces derniers mois, pour ne laisser personne sur le côté.

Pour s'adapter à la raréfaction des fréquences HF disponibles, la marque

est la seule pour l'instant à être allée dans une partie non fréquentée du

spectre. Présentée au Pro Light & Sound de l'an dernier, une variante

des systèmes evolution 100 travaille dans une bande de fréquences

exclusivement ouverte aux micros HF : les 1,785 à 1,8 GHz, avec 12

fréquences compatibles dans les banques utilisateur. Rien à voir avec

la bande des 2,4 GHz, où les circuits de réception doivent faire des

miracles de sélectivité pour s'y retrouver parmi les différentes sources

Bluetooth et WiFi qui y règnent déjà.

LA GAMME ACTUELLE

FreePort

C'est le système le plus abordable de l'offre HF Sennheiser. La philoso-

phie 'prêt à l'emploi' et 'pas compliquée' se traduit par le choix entre

deux bandes de fréquences de 2 MHz de largeur : 742,5 à 744,5 MHz

et 863 à 865 MHz. Que ce soit l'émetteur à main ou l'émetteur de poche,

tous fonctionnent dans l'une ou l'autre de ces bandes, selon la varian-

te choisie. 4 fréquences sont sélectionnables par plage, et Sennheiser annon-

ce 8 systèmes utilisables simultanément.

ew 100G3

Comme tous les systèmes evolution wireless G3, la gamme 100 offre 42 MHz

de largeur de bande. Comme le pas de réglage est de 25 kHz, l'utilisateur

peut donc choisir 1680 fréquences différentes. Sennheiser n'a conservé

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MATERIEL I DOSSIER / NOUVELLE REGLEMENTATION HF

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que les cinq bandes de fréquences légales aujourd'hui : 516 à 558 MHz,

566 à 608 MHz, 626 à 668 MHz, 734 à 776 MHz et 823 à 865 MHz. Dans

cette dernière bande de fréquences, on ne peut donc utiliser, légalement,

que les 3 derniers MHz ! Des banques de fréquences préprogrammées

(20) et utilisateur (6) sont disponibles, offrant jusqu'à 24 fréquences pré-

programmées par bande. L'offre est abondante : émetteur à main avec 3

capsules différentes, émetteur de poche, émetteur plug-on, récepteur fixe

Diversity 1 canal demi largeur de rack et récepteur portable, ainsi que des

accessoires pour montage sur caméra.

Rappelons l'existence de la variante 1G8 : elle propose une largeur de

bande de 15 MHz, entre 1,785 et 1,8 GHz – et 1500 fréquences pos-

sibles. Avec 10 mW de puissance rayonnée brute, elle assure une portée

très correcte, même quand émetteur et récepteur ne sont pas en contact

visuel direct – d'autant que le spectre HF est très propre dans cette région.

Le fabricant assure 12 liaisons simultanées possibles, pour un surcoût

d'environ 20% par rapport à la gamme ew100 G3 normale. Autre néces-

sité : il faut évidemment utiliser des antennes et accessoires accordés pour

cette plage de fréquences. Passer à la gamme 1G8 se justifie donc dans

le cas d'un tout nouvel achat.

Par rapport à la série 100, la série 300 offre des contacts de charge pour

les accumulateurs des émetteurs et récepteurs, une touche Mute sur les

émetteurs, un port Ethernet (ce qui autorise son contrôle via le logiciel

WSM de la marque), et une synchronisation infrarouge des paramètres

entre unités rackables et portables. Les écrans sont plus lisibles.

La série 500 se distingue par des performances acoustiques encore amé-

liorées. Quant aux systèmes de retours personnels ew 300 et ew 500 uti-

lisent les mêmes bandes de fréquences que les autres systèmes evolution

wireless.

Série 2000

Très remarquée lors de son lancement voici deux ans, la Série 2000 propose,

à un coût moyen, des performances haut de gamme. Elle est compatible

avec les accessoires des gammes 3000 et 5000. La largeur de bande com-

mutable va jusqu'à 75 MHz, avec un pas de sélection de 25 kHz, ce qui auto-

rise, selon le fabricant, jusqu'à 64 fréquences micro et 32 en in-ear moni-

toring. Les émetteurs à main acceptent toutes les capsules evolution des

séries 800 et 900 plus les KK204 et 205, soit 8 choix possibles. La puissance

d'émission est commutable sur 4 valeurs : 10, 30, 50 et même 100 mW. 4

plages de fréquences sont disponibles : 516-558 MHz, 558-626 MHz, 626-

698 MHz et 718-790 MHz. On dispose de récepteurs doubles, simples,

portables, d'émetteurs main, plug-on et de poche. Elle est très utilisée dans

le live. Les systèmes d’écouteurs personnels de la Série 2000 travaillent

sur le même spectre HF,

selon les mêmes moda-

lités.

Série 3000/5000

Haut de gamme de la

marque, ces systèmes

proposent, sur certains de leurs composants (émetteur main, récepteur

simple et double canal) une largeur de bande commutable de 184 MHz,

avec un réglage par pas de 5 kHz (!). Trois plages de fréquences sont dis-

ponibles : de 470 à 638 MHz, de 614 à 798 MHz, de 776 à 960 MHz.

Autrement dit, on passe dans une autre dimension : ce système permet

d'assurer toute une tournée en sachant qu'on trouvera toujours de la

place, des fréquences disponibles – là où un evolution, avec ses 42 MHz

de largeur de bande, demandera de juxtaposer trois ou quatre configu-

rations travaillant sur des bandes différentes pour obtenir la même sou-

plesse. C'est aussi avec des systèmes style 3000/5000 qu'on arrive à tra-

vailler sur des dizaines et de dizaines de fréquences simultanément. Les

émetteurs de poche sont vraiment miniatures, le compandeur amélioré,

les capsules pour émetteur à main de haut niveau... De quoi justifier un

prix élevé. Les systèmes d’écouteurs personnels de la Série 3000 travaillent

sur une largeur de bande de 36 MHz, sur les gammes de fréquences

518-554, 626-662, 740-776 MHz et 830-866 MHz., avec un réglage

par pas de 5 kHz.

MISE À NIVEAU

« Les gammes evolut ion wireless

anciennes, travaillant dans la zone du

spectre impactées (790-862 MHz) ne

sont pas concernées par la mise à niveau,

pour des questions de coût », explique

Christophe Tartavez, chef de produit HF

chez Sennheiser France. « Ce serait par-

fois possible physiquement, mais le coût

des composants et de la main d'œuvre

rend cette intervention non rentable. En

revanche, des appareils comme l'EM3031 peuvent toujours être repro-

grammés, parce que leur carte électronique couvrait des éventails de fré-

quences très larges. Tout comme les 1046, malgré leurs 15 ans, qui pro-

posaient déjà des bandes de fréquences de 36 MHz de largeur. Il suffit, sur

les matériels touchés, de descendre le plan de fréquences. »

« Sur son site Internet, Sennheiser France a mis en ligne mi-2011 un

questionnaire afin ‘d’auditer’ le parc HF de ses clients, donc de repérer

les liaisons travaillant au-delà de 790 MHz. En réponse, nous proposons

un diagnostic de transformation/reprogrammation des produits, sous

réserve de faisabilité technique. En effet, il ne suffit pas de changer le

firmware, il y a aussi des selfs, des condensateurs, des composants

‘durs’ à changer, voire les cartes. Sur les systèmes haut de gamme, la

mise à niveau coûtera quelques centaines d'euros HT par liaison. Elle

est gérée par les revendeurs, pas directement par Sennheiser France. »

Antenne passive

HF-marques_Choisir 28/12/11 18:35 Page100

ÉTAT DES LIEUX

Chez les 'gros' prestataires, la sensibilisation a eu lieu en amont. Les spé-

cialistes HF ont bien vu venir le coup, ils savent ce qui les attend et se sont

adaptés », précise Christophe Tartavez. « On prévient nos clients, installa-

teurs, prestataires et autres, depuis trois ans, et on ne vend plus de pro-

duits travaillant dans la plage incriminée depuis deux ans. Certains clients

commencent seulement à s’intéresser au problème, à se rendre compte

de son existence, et nous engueulent presque, parfois. »

« En revanche, les petits clients ont tendance à se dire « Tant que ça

marche… ». Et dans les campagnes, ça risque de marcher encore

quelque temps. Cela dit, tout le monde se reportant sur une bande de

fréquences plus étroite, sillonnée par 13 multiplex TNT au lieu de 6, il va

être difficile de choisir banque 1/canal 1 sur l'émetteur et le récepteur, puis

de passer à banque 1/canal 2, et ainsi de suite sur une dizaine de liaisons.

Le spécialiste HF va être davantage mis à contribution. »

SHURELa marque américaine est, avec Sennheiser, un acteur majeur dans le domai-

ne des liaisons audio HF. Tous les prestataires en ont également dans leur

parc ! Shure était aux premières loges, avec quelques années d'avance,

pour gérer le passage à la TNT sur son marché domestique, les États-

Unis. Ce qui a pu sembler tempérer quelque temps ses ardeurs sur le mar-

ché européen. Le cas américain résolu, le fabricant a entièrement renou-

velé sa gamme en un temps record. Toute son offre actuelle est donc conforme

à la nouvelle réglementation HF. Et le système Axient (voir pages dédiées)

constitue un bel exercice de style au niveau de la gestion dynamique de

fréquences d'émission, de l'analyse de spectre et des performances HF.

LA GAMME ACTUELLE

Ludovic Sardnal, Responsable HF chez Audia/Algam : « La gamme HF

Shure été entièrement renouvelée récemment, ce qui a permis de mettre

directement sur le marché des appareils compatibles avec les nouvelles

fréquences. Elle se compose des gammes suivantes :

La série PGW (Performance Gear Wireless) constitue l'entrée de gamme

Shure : 12 MHz de largeur de bande, 4 systèmes

utilisables simultanément par bande de fréquences.

Deux bandes de fréquences sont disponibles :

HF-marques_Choisir 28/12/11 18:35 Page101

MATERIEL I DOSSIER / NOUVELLE REGLEMENTATION HF

SONOMAG 374 / PAGE 102

606 à 618 MHz et 674 à 686 MHz. Les fréquences sont

appelées par numéro. On dispose d’un émetteur à main

PG58, d’un émetteur de poche pour instrument/micro cra-

vate/serre-tête, et les récepteurs sont de type simple ou

double canal.

La série PGX offre 18 MHz de largeur de bande, soit 9

systèmes utilisables simultanément. Cinq bandes de fréquences sont

disponibles : 524 à 542 MHz, 572-590 MHz, 606-630 MHz, 644-662

MHz et 702-719 MHz. Les fréquences sont appelées par numéro. À

l’émetteur main PG58 viennent se joindre les SM58, SM86, Beta 58 et

87A. L’émetteur de poche est disponible, et le récepteur est monocanal.

La série SLX offre 24 MHz de largeur de bande, soit 12 systèmes utili-

sables simultanément. Cinq bandes de fréquences sont disponibles :

518-542 MHz, 572-596 MHz, 606-630 MHz, 638-662 MHz, 704-726

MHz. Le pas de sélection est de 25 kHz. Même choix de capsules que

pour les PGX, sauf le PG58, plus le Beta87C.

La série ULX-Pro offre 36 MHz de largeur de bande, soit 20 systèmes

utilisables simultanément. Trois bandes de fréquences sont disponibles

: 554-590 MHz, 662-698 MHz, 748-784 MHz. Le pas de sélection est

de 25 kHz. Même choix de 5 capsules que pour la série SLX.

La série UHF-R offre 60 MHz de largeur de bande, soit entre 40 et 48

systèmes utilisables simultanément, et même 60 pour la dernière bande

de fréquences, de 80 MHz. Cinq bandes sont disponibles : 518-578

MHz, 578-638 MHz, 638-698 MHz, 694-758 MHz et 710-790 MHz. Le

pas de sélection est de 25 kHz. 7 capsules au choix pour l’émetteur à

main : SM58, SM86, SM87A, Beta58A, Beta87A, Beta87C, KSM9.

Apparaît un émetteur de poche miniature et un récepteur double canal

pleine largeur de rack.

Côté in-ear monitors, le PSM200 travaille entre 609 et 635 MHz ou 749

et 782 MHz, soit 4 systèmes utilisables simultanément. Le PSM900 offre

cinq bandes de fréquences de 36 MHz de largeur, soit 20 systèmes uti-

lisables simultanément : 506-542 MHz, 596-632 MHz, 656-692 MHz,

702-742 MHz et 750-790 MHz.

Enfin, dans le haut de gamme,

le PSM1000 offre 40 systèmes

utilisables simultanément, grâce

à une largeur de bande de 72

MHz. Quatre bandes sont dis-

ponibles : 470-542, 554-626,

626-698 et 710-790 MHz. Il

se gère via le logiciel Wireless

WorkBench de la marque.

MISE À NIVEAU

Le matériel Shure existant dans les parcs peut être assez varié. Par

exemple, on peut retrouver des séries UT, un système HF monofré-

quence, qui travaillaient principalement dans des bandes situées les 800

MHz. Ce matériel est obsolète ; aucune action particulière n'est prévue,

sauf proposer un équivalent moderne, soit dans la gamme PG, soit dans

la gamme PGX.

Un cran au-dessus, il y avait la série UC, importée en une seule bande

(pour des besoins assez limités). Rien n'est proposé, à part un achat

dans la gamme ULX qui a pris sa place, sans aide Shure particulière, ce

qui n'empêche pas de négocier une proposition commerciale.

La Série U a connu deux générations, la première proposée sur la bande

782/810 MHz en priorité, la deuxième sur 692/716. Les plans de fré-

quence ont été reprogrammés les plans lorsque les catégories d'utilisa-

teurs ont été mises en place. Les bandes utilisées étaient identiques ; les

incréments passaient de 125 à 25 kHz. La norme R&TTE (compatibilité

électromagnétique) a spécifié une excursion plus réduite qu'avant, donc

une réadaptation hardware (compandeur, pilote...), d'où les modèles

Mk2, non interchangeables avec les Mk1 tant pour l'émetteur que pour

le récepteur. Pour cette gamme non plus, aucune modification n'est

possible, on ne peut pas changer les cartes, la production est arrêtée.

S'il y a peu de liaisons, chacun peut continuer à travailler dans la plage

restante, 782-790 MHz, qui représente 6 à 7 fréquences compatibles, 12

en Mk2 en optimisant manuellement.

Très peu de gens ont du SLX, milieu de gamme, au-delà de 800 MHz.

Là, on peut faire du changement de carte, on a tout ce qu'il faut, en

HF-marques_Choisir 28/12/11 18:35 Page102

basculant sur la bande désirée, selon le lieu où le système va être utili-

sé, en tenant compte de la réassignation des fréquences TNT qui a lieu

une fois l'analogique arrêté. Le coût est assez limité, le ratio carte/appa-

reils est assez faible.

Côté UHF-R, sur les quatre bandes proposées, une seule était impac-

tée en partie, sur le haut (790/814) par la nouvelle réglementation. Hélas,

comme cette zone du spectre HF était assez dégagée, pas mal d’utili-

sateurs l’avaient choisie. Deux solutions sont possibles. La première est

une reprogrammation à coût très réduit. On active une fonction pré-

existante dans les appareils, le band limiting, qui empêche l'utilisateur

de programmer une fréquence supérieure à 790 MHz. Objection : on

réduit la plage de fonctionnement, donc le nombre de fréquences utili-

sables, 48 au départ, 34 en utilisant les groupes de fréquences prépro-

grammés, 40 avec une astuce – me consulter ! La durée d'immobilisa-

tion est courte, la perte de fonctionnalités modérée. Deuxième solution

: le remplacement des cartes HF, à un coût raisonnable, puisque tout le

reste est conservé. Comme nous voulons assurer une qualité de servi-

ce, un historique des numéros de série, ces interventions sont effec-

tuées à Nantes, au siège d'Algam, sous quelques jours.

Quant aux « petites gammes », PGW/PGX, le coût de la modification

ne se justifie pas. Shure propose une offre de remplacement par un

modèle de gamme équivalente.

ÉTAT DES LIEUX

« Quand la TNT a commencé à arriver, en mars 2005, on avait dit dans

le métier que ça allait être la fin du monde en HF », se rappelle Ludovic

Sardnal. « Les gens ont réussi à continuer à travailler correctement, avec

par moments des soucis supplémentaires, surtout en utilisation exté-

rieure, mais comme 90% des HF s'utilisent en intérieur, globalement,

cela allait. La Série U fonctionnait relativement bien même dans un canal

TNT ; j'avais fait des tests, et même à des niveaux reçus de -70 dBm au

niveau du récepteur, ce n'était pas bruité, le récepteur démodulait cor-

rectement la porteuse FM, sans générer de bruit dans l'audio. En revanche,

l'impact était une réduction de la portée. »

HF-marques_Choisir 28/12/11 18:35 Page103

MATERIEL I DOSSIER / NOUVELLE REGLEMENTATION HF

SONOMAG 374 / PAGE 104

« À la limite, le récepteur 'suit' la situation, son VCO s'étant verrouillé sur

la porteuse ; mais si on établit d'emblée la liaison, à la même distance,

il est possible qu'il n'arrive pas à se locker à cause du bruit du canal

TNT. C'est pour cette raison que je conseille toujours aux utilisateurs,

sur les opérations importantes, de maintenir leurs émetteurs allumés : le

récepteur reste verrouillé dessus, et en cas de perturbation, pourra démo-

duler la porteuse plus longtemps. »

Signalons que Shure a effectué un audit auprès de ses importateurs

européens sur l’opportunité de proposer des produits travaillant dans la

bande des 1,8 GHz, spécificité mondiale, donc débouchant sur des

séries de production relativement faibles.

AUDIO TECHNICALe constructeur japonais est connu dans le monde entier pour la quali-

té de ses transducteurs. En France comme dans pas mal d'autres pays,

les partenaires commerciaux de la marque sont bien implantés dans les

domaines du studio, de l'installation, du broadcast... et moins bien dans

le domaine du live. Les marques plus anciennes et bien installées ont

pour elles l'antériorité, donc le parc installé : difficile, quand on est pres-

tataire, de faire preuve d'originalité dans ses investissements, on préfè-

re acheter des modèles compatibles avec le parc existant, afin de pou-

voir emprunter/prêter, en cas de besoin sur une grosse opération, du

matériel aux collègues. Et rappelons qu'audio-technica prête tous les ans

des micros aux prestataires intervenant sur les grands événements,

comme les J.O. par exemple. Réaliser des configurations permettant

d'utiliser simultanément plusieurs dizaines de fréquences HF n'est pas

l'apanage des acteurs les plus connus !

LA GAMME ACTUELLE

Le constructeur japonais propose cinq gammes de produits. La série

700, en entrée de gamme, vise les musiciens, les petits concerts – émet-

teur main et UniPak (appellation 'maison' de l'émetteur de poche, ou

beltpack) seul ou pour serre-tête, micro cravate, etc. L'approche d'utili-

sation est assez basique : 8 fréquences fixes, choisies par leur numéro sur

l'émetteur et le récepteur, et quatre systèmes sont utilisables simultané-

ment. Ils travaillent dans deux plans de fréquences, de 606 à 614 MHz

et de 614 à 631 MHz. Les fréquences sont réparties « à cheval » sur

deux canaux de télévision UHF, 39/40 par exemple, pour être sûr de

'passer' même si on a à proximité un émetteur de télévision utilisant l'un

des canaux.

La série 2000 est un peu plus haut de gamme, elle est destinée aux musi-

ciens déjà 'sérieux' ou aux petites installations fixes. Elle travaille en True

Diversity, et les émetteurs main et boîtiers UniPak sont rechargeables. Cinq

variantes sont disponibles, selon les valeurs de fréquences HF de travail :

482-507, 656.125-678.5, 606-631, 721.5/746.375 et 856.1/864.9 MHz, pour

10 fréquences utilisables simultanément. Leur appel se fait par numéro.

Avec la série 3000, on passe dans le domaine professionnel. True Diversi-

ty, bien sûr, ce système utilise des bandes de fréquences plus étendues : 541.5

à 566.375, 606 à 631, 655.5 à 680.375 et 721.5 à 746.375 MHz, et sa

sélectivité accrue permet de travailler par pas de 25 kHz. Résultat : 996

canaux disponibles à chaque fois. Là encore, on dispose d'émetteurs de poche

UniPak, et de deux émetteurs à main, l'un à capsule dynamique (issue du

AE4100) et l'autre à capsule statique (issue du ATM710). Précision utile

d'Agni Akkitham, Responsable Produits HF chez Audio-technica France :

« La chambre acoustique chargeant la capsule est totalement identique

HF-marques_Choisir 28/12/11 18:35 Page104

Adam-Hall_sonomag 30/11/11 16:47 Page1

MATERIEL I DOSSIER / NOUVELLE REGLEMENTATION HF

SONOMAG 374 / PAGE 106

entre la version HF et la version filaire. C'est très important, la charge acous-

tique de la capsule est déterminante dans le son du micro. Si la charge est

différente, la capsule peut perdre de ses caractéristiques. Le son n'est plus

celui qu'on connaît. Ici, Audio Technica assure le même son, ce qui n'est pas

forcément le cas chez d'autres marques ».

La série 1800 est une déclinaison 'reportage et broadcast' de la Série

3000, adaptée aux besoins des journalistes sur le terrain. Plus d'émet-

teur main, donc, mais des émetteurs de poche et de type 'plug-on', per-

mettant de transformer n'importe quel micro filaire en micro HF. On a

aussi un récepteur simple canal (le 1810) et un double canal (1820), évi-

demment compatibles avec les émetteurs de poche de la série 3000.

Enfin, le haut de gamme : les séries Artist Elite Wireless 4000 et 5000. Les

deux gammes sont identiques technologiquement, et intègrent un com-

pandeur découpant le spectre audio en deux bandes distinctes. On évite

ainsi tout phénomène de pompage quand le niveau de grave est élevé,

et on obtient une qualité audio améliorée. Ce qui prend sens quand on sait

que les capsules des émetteurs à main sont statiques (capsule 1 pouce

de l'AT4050 ou 2/3 de pouce de l'AT4033) ou dynamiques de haute qua-

lité (cardio et hypercardio). Les musiciens utilisant des émetteurs de poche

T1000 sur leur instrument apprécient un son plus naturel sur les guitares

et les basses. La série 5000 est le vrai haut de gamme, avec logiciel de

contrôle ; la 4000 est un peu simplifiée, ne propose qu'un récepteur

simple et ne se pilote pas par logiciel. Dans les deux cas, les possibilités

HF sont identiques à celles de la série 3000 : gamme de fréquences

commutable de 24 MHz, par incréments de 25 kHz, soit 1000 canaux

accessibles. Trois bandes de fréquences sont disponibles : 541.5 à 566.375,

655.5 à 680.375 et 721.5 à 746.375 MHz.

La gamme Audio Technica comporte un seul système d'IEM, le M3,

assez haut de gamme. Il se commande en trois variantes, travaillant sur

3 bandes de fréquences différentes : 575-608 MHz, 614-647 MHz, 754-

787 MHz : des bandes de fréquences distinctes de celles des micros.

MISE À NIVEAU

« La série Artist Elite est la seule sur laquelle on puisse faire des modifi-

cations », précise Agni Akkitham. « L'émetteur ceinture est remplacé,

tandis que les émetteurs à main et les récepteurs voient uniquement

leur carte électronique HF changée. Il faut nous renvoyer le matériel ici,

à Paris, et nous remplaçons ce qu'il faut. Signalons que sur les « vieux

» systèmes Artist Elite, le choix des fréquences s'effectuait par incré-

ments de 125 kHz. Sur les actuels, cette valeur est passée à 25 kHz : ils

profiteront donc d'une 'vraie' actualisation de leur système ». Une lar-

geur de bande de 33 MHz, donc, débouchant sur un choix de 1321 fré-

quences, selon le fabricant.

Sur les autres modèles, il n'est pas rentable d'intervenir : pas d'autre

solution que de racheter du nouveau. « Nous avons créé une sorte de 'pri-

me à la casse' à l'intention de ceux qui possèdent des 'vieux' Série 3000

ou 2000, ils peuvent racheter à prix étudié des nouveaux Série 3000 ou

2000. Pour les 700, rien n'est prévu. À 200 euros, racheter un système

n'a rien de ruineux pour un musicien ».

L'ÉTAT DES LIEUX

Où en sont ces éventuels remplacements ? « Il y a des prestataires un

peu attentistes, on a l'impression qu'ils attendent de voir si ça conti-

nuera à marcher en 2012 … Et ça marchera peut-être encore ! Mais au

fur et à mesure de l'implantation des émetteurs 4G et TNT, et quand

pas mal de monde sera passé au téléphone 4G, ce sera mort ! Un iPho-

ne en recherche de réseau, c'est 2 Watts ; un HF, c'est 50 mW maxi...

Un rapport de 40 à 1 ! Dans un concert, 20 personnes ayant leur 4G

dans la poche suffiront sans doute à saturer les récepteurs HF. Même s'ils

sont hyper sélectifs, la situation sera impossible, et les portables envoient

des signaux large bande. »

« Nous avons aussi entendu parler de la réouverture de la bande VHF. Audio

Technica a eu de tels produits au catalogue auparavant. Un fabricant a

besoin de deux à cinq ans pour développer un nouveau produit. Si on com-

mence aujourd'hui à en redévelopper un (bien qu'il en reste aux USA, il

fonctionne, mais les réglementations sont plus draconiennes ici), on sera

prêts en 2015 ! ».

HF-marques_Choisir 28/12/11 18:35 Page106

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STAND D61

MATERIEL I DOSSIER / NOUVELLE REGLEMENTATION HF

SONOMAG 374 / PAGE 108

AKGTroisième acteur sur le marché de la HF en France, le fabricant autri-

chien possède une belle gamme, entièrement renouvelée récemment,

en ménageant une compatibilité intégrale avec les modèles de la gamme

précédente en matière de bandes de fréquences utilisées.

Franck Voiffray, responsable HF chez SCV : « Nous vendons beaucoup

de systèmes d'entrée de gamme pour musiciens, genre WMS40 ou Per-

ception Wireless45. Côté installation, nous faisons de belles ventes sur

les systèmes 450/470, milieu de gamme. Notre système 4500, haut de

gamme, agile en fréquence, est quant à lui destiné aux prestataires. »

LA GAMME ACTUELLE

WMS 40 Pro Flexx : Ce système pour guitare possède 3 fréquences fixes

commutables : 863,1, 864,375 et 864,850 MHz.

Perception Wireless 45

Ce système de micro HF (émetteur main ou poche pour instrument,

micro cravate ou serre-tête) offre 8 fréquences fixes, situées entre 530,025

et 559 MHz.

WMS 450/470

Le système WMS 450, milieu de gamme, est disponible en quatre variantes

selon la bande de fréquences désirée : 650-680, 680-710, 725-750 et

760-790 MHz., soit 12 canaux utilisables à chaque

fois. Là encore, on dispose d'un émetteur à main

(HT450) avec capsule cardioïde D5 ou C5, d'un

émetteur de poche (PT450), et d'un récepteur

monocanal demi-largeur de rack, le SR450.

WMS 470

Plus récent, ce système reprend nombre d'aspects du 450, en se rap-

prochant encore du 4500 au niveau de la qualité. Il offre une nouvelle

fonction de configuration automatique de fréquences, pour 16 canaux uti-

lisables simultanément dans une même bande de fréquences.

WMS 4500

C’est le système haut de gamme de la marque, destiné aux profession-

nels. Il propose un récepteur True Diversity SR 4500, compatible réseau

Hi-Qnet (via un module spécifique du logiciel System Architect) ; l'émet-

teur à main HT 4500 ; et l'émetteur de poche PT 4500. Quatre bandes

de fréquences d'une largeur de 30 MHz sont disponibles : 650-680,

680-710, 725-750 et 760-790 MHz : identiques à celles du système

WMS 450. Les capsules disponibles pour l'émetteur à main sont les D7

(dynamique), D5 (dynamique), C5 (statique) et C535 (statique).

IVM4

Le système d'in-ear monitor AKG travaille entre 500 et 530 MHz ou 570

et 600 MHz. Dans cette largeur de bande de 30 MHz, 1200 fréquences

sont sélectionnables individuellement.

DMS700

Première incursion d'AKG dans le domaine du numérique, le système

DMS700 travaille entre 548,1 et 697,8 MHz, soit une largeur de bande

de 150 MHz, pour une puissance d'émission de 10 à 50 mW. Il est com-

patible avec les accessoires d'antenne du système WMS 4500.

HF-marques_Choisir 28/12/11 18:35 Page108

SONOMAG 374 / PAGE 109

BILAN DES BANDES DE FREQUENCES PAR FABRICANT ET REFERENCES

Sennheiser FreePort evolution wireless Série 2000 Série 3000/5000742,5-744,5 516-558, 566-608, 516-558, 556-626, 470-638, 614-798,

Bandes de fréquences et 863-865 MHz 626-668, 734-776, 626-698, 776-960 MHz823-865 MHz 718-790 MHz

Largeur de commutation 2 MHz 42 MHz 75 MHz maxi 184 MHzNombre fréquences théorique 4 fixes 24 3000 36800Nb fréquences compatibles maxi 8 NC 64 micro, 32 IEM >> 100

Shure PGW PGX SLX ULXP UHF-RBandes de fréquences 606-618 524-542, 572-590, 518-542, 572-596, 554-590, 662-698, 518-578, 578-638,

et 674-686 MHz 606-630, 644-662, 606-630, 638-662, 748-784 MHz 638-698, 694-758, 702-719 MHz 702-726 MHz 710-790 MHz

Largeur de commutation 12 MHz 18 MHz 24 MHz 36 MHz 60 MHzNombre fréquences théorique 4 fixes quelques dizaines, fixes 960 1440 2400Nb fréquences compatibles maxi 5 9 12 20 40 à 60, typ. 48

Audio-technica Série 700 Série 2000 Série 3000 Artist Wireless 4000/5000Bandes de fréquences 606-614 482-507, 606-631, 541-566, 606-631, 541-566, 655-680,

et 614-631 MHz 656-678, 721-746, 655-680, 721-746 MHz856-864 MHz 721-746 MHz

Largeur de commutation 8-7 MHz 25 MHz 25 MHz 25 MHzNombre fréquences théorique 8 fixes 10 fixes 1000 1000Nb fréquences compatibles maxi 8 syst. ut. sim. 10 syst. ut. sim. NC NC

AKG WMS40 Perception Wireless 45 WMS 450/470 WMS4500Bandes de fréquences 863,1/864,375 530-559 MHz 650-680, 680-710, 650-680, 680-710,

864,85 MHz 725-750, 725-750,760-790 MHz 760-790 MHz

Largeur de commutation N/A 29 MHz 30 MHz 30 MHzNombre fréquences théorique 3 fixes 8 fixes 1200 1200Nb fréquences compatibles maxi NC NC 12 ou 16 70

MISE À NIVEAU

Le principe de reprise mis en place par l'importateur français, SCV, n'est

pas lié à des échanges « fixes » : il permet d'acheter ce qu'on veut. Une

grille des montants définit le prix à payer, en fonction du système pos-

sédé et du nouveau visé. C'est le revendeur qui gère la remise. « Si

quelqu'un, en conférence, veut par exemple passer à un nouveau sys-

tème ET acquérir de la confidentialité, il peut passer sur un DMS700 »,

explique Franck Voiffray. « Un musicien qui a un 40 peut passer à un

450 plus pro, ou un 700. Nous ne mettrons pas à jour de systèmes

existants, il est préférable à notre avis de ne proposer que d'accompa-

gner un rachat. De toute façon, sur les systèmes anciens (avant 2010),

mieux vaut sans doute changer. Un système équivalent actuel, à pos-

sibilités égales, revient en fait moins cher. C'est le système DMS700

qu'on va mettre en avant pour les installateurs et les prestataires, aux alen-

tours de 1000 euros la liaison.

ÉTAT DES LIEUX

« Les appareils HF AKG sont encore souvent des outsiders par rapport

aux deux grandes marques », reconnaît Franck Voiffray. « Nous avions un

problème de notoriété des capsules, mais les D5, D7 ou C5, disponibles

sur les systèmes 4500 ou DMS700, commencent à plaire. AKG se fait

un nom par les guitaristes ! Ils apprécient particulièrement le son des

émetteurs de poche. Cette HF-là n'est pas le plus souvent gérée par

les prestataires de sonorisation, mais par les backliners, qui n'ont pas de

parc HF déjà existant. Les backliners guitare se débrouillent, les mecs de

la façade ne veulent pas en entendre parler, le récepteur se trouve sur la

scène, branché sur la stagebox. Le beltpack AKG est réputé pour un

meilleur respect de la bande passante et de la dynamique que ses concur-

rents, et on le loge plus facilement au milieu d'une HF micros et in-ear exis-

tante. La deuxième étape, pour nous, consiste à aller voir le guitariste avec

notre système numérique, 700 ou 70, qui arrive bientôt. ».

HF-marques_Choisir 28/12/11 18:35 Page109

SONOMAG 374 / PAGE 110

MATERIEL I DOSSIER / NOUVELLE REGLEMENTATION HF

Un système HF vraiment agile !

Les 23 et 24 novembre 2011, Audia organisait dans ses locaux

parisiens une présentation du nouveau système haut de gamme

Shure, l’Axient. Un événement exceptionnel pour un systè-

me pas comme les autres ; Ron Hautzinger, Senior product

specialist chez Shure Europe, était présent. Il a participé depuis

l’Allemagne au développement du produit, dès 2008. Le sys-

tème Axient a été créé pour directement répondre aux change-

ments des fréquences UHF utilisables.

NOUVELLES CONTRAINTES, NOUVELLES SOLUTIONS

Comment faire tenir plus de fréquences dans des espaces plus réduits ?

Et comment gérer plus intelligemment ces fréquences en fonction d’un

environnement HF toujours plus changeant ? De vraies questions quand

on doit gérer plusieurs dizaines de liaisons, des gros festivals aux plateaux

télé de la Plaine Saint-Denis, d'autant que les lois de la physique res-

tent incontournables !

Peu à peu, l’idée est venue de concevoir un système différent, évolutif mais

basé sur des concepts nouveaux : un Manageur de Spectre, un réseau

ShowLink en 2,4 GHz assurant un vrai chassé-croisé des informations

entre les différents éléments et le logiciel WWB6 avec son approche

réseau Ethernet classique pour unifier tous les appareils… Plus, pour

une qualité optimale, un compandeur et des traitements audio assurés

par un DSP intégré (latence : 0,6 ms).

Apparaît également le concept de

Diversity de fréquences (chaque émetteur

à main, intégrant deux émetteurs dans

Shure Axient

un même corps, envoie le signal audio

sur deux fréquences différentes ; en revanche, il faut utiliser deux

émetteurs de poche séparés), et une alimentation par batteries avec

suivi précis de la charge, de l’autonomie et de la qualité des accus.

Résultat : le système Axient, qui, dans son stade ultime, rassemble un

certain nombre d'appareils pour assurer toutes les fonctionnalités annon-

cées : double émetteur/double récepteur par liaison, gestionnaire de fré-

quences, passage instantané d’une fréquence à l’autre en cas d’inter-

férence, suivi fin de tous les paramètres.

LES ÉLÉMENTS

Le Manageur de Spectre AXT600 est un serveur de fréquences. Il dispose

d'un calculateur intégré de fréquences compatibles, capable de coordonner

des fréquences pour les systèmes Axient, UHF-R et PSM1000, mais

aussi de micros de contrôle. Une fonction d'écoute de contrôle locale est

Annoncé depuis un certain temps déjà, le

système HF Shure Axient sera commercia-

lisé en mars 2012 en Europe. Ses atouts : un

réseau 2,4 GHz parallèle aux liaisons audio,

permettant de gérer facilement les

différents appareils, et, éventuellement, de

basculer instantanément d’une fréquence à

une autre, sans aucune rupture audio…

Axient_Choisir 28/12/11 18:43 Page110

prévue, l'appareil disposant d'un démodulateur intégré avec compan-

deur et d'une prise casque en façade (écoute de contrôle uniquement,

le compandeur étant moins sophistiqué que celui intégré aux vrais

récepteurs Axient). Il n’intègre pas moins de 8 récepteurs simplifiés,

et assure en permanence l'analyse HF du spectre, l'évaluation de la

« qualité » des différentes fréquences (pour en avoir en permanence au

moins une utilisable en réserve), la détection des éventuelles interfé-

rences, et le changement de fréquence synchrone sur l'émetteur et le

récepteur. En cas d'interférence sur une fréquence HF, le système bas-

cule automatiquement sur la meilleure fréquence détectée disponible,

au prix d'une coupure de 100 ms, selon la procédure suivante : le

récepteur détecte une interférence sur une fréquence ; si elle est supé-

rieure au seuil spécifié par l'utilisateur, il décide de changer de fré-

quence. Il demande alors une fréquence disponible au Mana-

geur de Spectre, qui la lui envoie. Le récepteur envoie alors

cette valeur de fréquence à l'émetteur. Une fois qu'ils sont prêts

tous les deux, un Mute intervient, le changement de fré-

quence est effectué, le Mute est désactivé, la fréquence pré-

cédente est mise « en quarantaine » et le récepteur repas-

se en mode de détection d'interférences. La rupture de son

est lissée par un fade in/out inaudible.

L'AXT100 est un émetteur ceinture compatible ShowLink, d'une

puissance de 10 ou 50 mW. Pour bénéficier du Diversity

de fréquences, il faut en utiliser deux simultanément, et

une fonction Calibrate, assurée par le DSP, permet de les

aligner précisément en niveau et en

phase. Il fonctionne sur accumulateur

spécifique, ion-lithium (autonomie de

8 heures environ), tout comme l'AXT

200, un émetteur à main compatible

ShowLink, comprenant en fait deux

émetteurs travaillant simultanément

sur des fréquences différentes (auto-

nomie 9 heures, moins si on travaille

en 50 mW et/ou en Diversity de fré-

quences). Chaque émetteur est livré

avec deux accus. Des adaptateurs

physiques pour piles LR06 sont pré-

vus pour dépannage.

L'AXT400 est un récepteur rackable 1 U, double canal, travaillant sur

une largeur de bande de 228 MHz ; dans la philosophie Axient, il reçoit

en permanence une même source unique sur deux canaux différents.

Il gère la détection d'interférences, et peut se paramétrer depuis la face

avant. Il est équipé de sorties audio analogiques et numériques (AES),

alimentées simultanément, et d’une sortie wordclock.

Axient_Choisir 28/12/11 18:43 Page111

MATERIEL I DOSSIER / NOUVELLE REGLEMENTATION HF

SONOMAG 374 / PAGE 112

L'AXT610 est le point d'accès ShowLink. Il gère le transfert bidirection-

nel d'informations de service jusqu'à 16 émetteurs simultanément (on

peut cumuler plusieurs points d'accès si désiré), avec une portée équi-

valente à celle de la HF. Tous les paramètres sont accessibles, y compris

le gain du préampli par exemple.

L'AXT620 est le switch Ethernet « spécial Axient », recevant (fonction

PoE sur 4 de ses 8 ports situés sur l'avant, comme c'est la règle en

audio pro, et non derrière, comme en informatique) les différents élé-

ments du système pour assurer leur communication mutuelle.

L'appareil intègre un serveur DHCP pour assignation dynamique

d'adresse IP aux éléments du système -la fonction s'active depuis un

switch physique, non depuis l'ordinateur. L'AXT630 est le distributeur

d'antenne (4 paires sur BNC), équipé de filtres d'une largeur de bande

de 60 MHz correspondant aux bandes de fréquences disponibles sur

les émetteurs Axient.

Enfin, l'AXT 900 est une station de charge 8 slots intelligente, en réseau,

dont tous les paramètres apparaissent, accu par accu, dans WWB6 : tem-

pérature, charge effective, durée restante avant charge totale, qualité de

l'accu.

D'autres blocs de charge plus rudimentaires sont dispo-

nibles, sans suivi Axient. Une charge à 50% prend une

heure, une charge totale 3 heures environ

Sans oublier le logiciel Wireless WorkBench 6 (alias WWB6),

sur Mac et PC, qui assiste l'ingénieur HF dans l'élabora-

tion de son système. Tous les appareils sont assemblés au

sein d'un réseau Ethernet. Depuis WWB6, on règle les fré-

quences, bien sûr, mais on suit également très finement les

appareils de la configuration, dont tous les paramètres appa-

raissent sur une interface graphique : plus besoin d'aller

voir ce qui se passe sur les racks. Par exemple, cliquer sur l'icône d'un

élément fait clignoter son écran LCD pendant quelques secondes, ce

qui permet de l'identifier plus facilement. Des fonctions de tri et de

recherche de noms des éléments dans les fenêtres font également leur

apparition, elles sont toujours précieuses dans des configurations de

plusieurs dizaines d'appareils.

ÉVOLUTIVITÉ

On peut très bien commencer avec une version « simplifiée », ne com-

portant qu'un récepteur double AXT400 avec un UR1M. On y gagne

tout d’abord une meilleure qualité RF. Avec deux packs UHF-R réglés

sur le récepteur, on obtient le Diversity en fréquences après détection

d'interférences. Si on passe ensuite à l'émetteur à main AXT200, on a

d'emblée une meilleure qualité HF, un meilleur son, la détection des

interférences et le Diversity de fréquences. Étape suivante : l'acquisition

d'un point d'accès ShowLink, qui autorise le contrôle à distance des

émetteurs. Le Manageur de Spectre n'est pas indispensable, mais si on

en dispose, on a une gestion automatique du spectre audio et on évite

les interférences. Avec un

distributeur d'antenne, on

gagne un système pouvant

fonctionner sur plusieurs

plages de fréquences diffé-

rentes.

L'idée globale du système

Axient n'est pas de rempla-

cer tous les autres systèmes,

mais d'améliorer la qualité

sur des liaisons critiques et

de les sécuriser – sans oublier

la gestion automatisée de

l'ensemble.

www.axient.net

Ludovic Sardnal et Ron Hautzinger lors de la présentation

Axient_Choisir 28/12/11 18:43 Page112

SONORI

SATION

AUTON

OME

MIPRO :• 10 Sono portables ABS de 30 à 250W avec 4 enceintes esclaves dédiées• De 1 à 4 entrées supplémentaires disponibles• De 1 à 4 systèmes UHF multifréquences ( 16 Canaux) disponibles• Lecteur cd / Usb mp3 ( option)

100% MA

DEIN T

AIWAN

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LAGAM

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MA202 - 40W

DE 30 A 250W

MA101 - 30W

MA705 - 50W MA707 - 70W MA708 - 150W

MA808 - 250W

PREMIE

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SONO P

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ANS

PUB MIPRO 9.qxd:Mise en page 1 7/10/11 15:44 Page 1

SONOMAG 374 / PAGE 114

Âge tendre et tête de bois est un cas d'école rêvé pour observer les évolutions desconditions de travail HF dans le cadre d'une tournée nationale passant par de grandes salleset utilisant des dizaines de liaisons. Nous avons recueilli les impressions de Céline Ruiz,responsable de la partie HF...

MATERIEL I DOSSIER / NOUVELLE REGLEMENTATION HF

Céline Ruiz (tournée Âge tendre et tête de bois)

Sono Mag : Peux-tu nous rappeler la composition de ta configuration de

travail ?

Céline Ruiz : Nous sommes arrivés en 2006 sur la tournée Âge tendre avec

le prestataire Mag Scene. À l'époque, le kit HF représentait 18 liaisons, le

spectacle n’en nécessitait pas plus. Aujourd’hui, 6 ans plus tard, nous en

sommes à 44 ! Notre configuration n’a jamais cessé de grandir : à mesure que

le spectacle a pris de l’ampleur, nous avons dû nous adapter nous aussi.

C’est pourquoi notre kit de matériel est assez éclectique.

Sur le terrain…

Céline Ruiz - en bas à gauche - avec le noyaux dur de l'équipe de latournée.

1

Dossier-Attb_Choisir 28/12/11 18:48 Page114

CARACTÉRISTIQUES FABRICANTCONSOLE

La configuration HF de la tournée «Age tendre et tête de bois».

115-sonomag374-HF_. 29/12/11 12:43 Page1

MATERIEL I DOSSIER / NOUVELLE REGLEMENTATION HF

SONOMAG 374 / PAGE 116

Sono Mag : Peux-tu nous faire un inventaire ?

CR : À ce jour, nous avons, côté micros HF, 18 liaisons UHF-R Shure en

plan Q5 pour les voix lead et les chœurs ; 5 liaisons ew500G3 Sennhei-

ser en plan E pour les assistants et les guitares ; 1 liaison ew100 G2

Sennheiser en plan D pour un autre assistant, le tout sur 2 récepteurs

UA845WB et 2 UA870WB Shure ; 1 liaison ew300G2 Sennheiser en

plan D pour l’animateur en salle sur 1 récepteur A1031U Sennheiser.

En ce qui concerne les in-ear monitors, nous utilisons 6 liaisons iem300G2

en plan A pour les chœurs + un spare ; 3 liaisons iem300G2 en plan B

(626 à 668 MHz) pour les guitaristes + spare sur 2 combiners AC2 Senn-

heiser + 1 spare, 2 Net One, et 2 A5000CP Sennheiser ; 8 liaisons SR

2050 en plan Gw pour les leads, PFL et assistant sur 1 combiner AC3000

et 1 A5000CP Sennheiser ; 3 liaisons ew300G3 pour scanner (plans A,

B et G) sur ASA1 et A1031U Sennheiser ; 2 liaisons ew300G3 sur plan

B pour le chef d’orchestre et l’assistant du Symphonique sur 1 combi-

ner AC2 et 1 A5000CP Sennheiser

Nous n’utilisons pas d’intercoms HF mais un système de talkback :

filaires pour les musiciens, HF pour les assistants son.

Sono Mag : Comment procédais-tu avant 2010 pour implémenter de telles

configurations ?

CR : De la même manière que maintenant !! En fait, avec l’ajout de liai-

sons au fur et à mesure des saisons, il a fallu que l’on se décide, avec

Matthieu Speck (régisseur retours), à revoir notre méthode de travail. A

partir de 2009, nous avons arrêté de travailler avec les « banks » ou « groups»

de fréquences constructeurs ; nous avons mis toutes nos machines en

réseau, et pris des récepteurs supplémentaires dédiés au scan des fré-

quences. Du coup, grâce aux logiciels WorkBench Shure et WSM Senn-

heiser, nous bénéficions d'une souplesse accrue dans le calage des fré-

quences, et surtout, nous repérons ainsi des fréquences à mon goût

beaucoup plus « stables ».

Autre aspect positif : disposer d'une représentation visuelle des spectres

HF rend le travail beaucoup plus facile. Je me demande maintenant com-

ment j’ai pu travailler «en aveugle » si longtemps ! Petit à petit, j’ai appris

à jongler entre les canaux TV analogiques et numériques. Ensuite, tout

l’art a consisté à bien caler les liaisons supplémentaires !

Sono Mag : Avant de partir pour cette tournée 2011, avais-tu prévu de

changer tes habitudes ?

CR : Comme je le disais précédemment, notre kit est plutôt éclectique,

tant au niveau des plans, que des générations de machines. Jusque-là,

j'avais tendance à me caler le plus loin possible sur le spectre à l'intérieur

des plans de fréquences D (780 à 822 MHz) et E (823 à 865 MHz). À par-

tir du moment où nous avons su avec certitude quelle plage de fré-

quences allait nous être enlevée, il a bien fallu réfléchir à une solution. Rem-

placer nos liaisons n’a pas été envisagé pour diverses raisons, nous

avons opté pour la solution « on tente le Duplex Gap » !

Quant à mes plans Q5 (740 à 814 MHz), je ne me suis pas trop inquiétée.

D’abord parce qu’il s’agit de HF, et ensuite parce que les UR4 sont d’ex-

cellentes machines, et contrairement à ce que certains peuvent croire, le

nombre de fréquences utilisables en Q5 n’a pas été divisé par deux !

J’ai donc passé la première partie de l’année 2011 à observer comment

le logiciel WorkBench calait les fréquences, et me suis aperçue qu’il

appréciait particulièrement cette plage de 790 à 814 MHz, plus souvent

épargnée par les canaux TV.

J’ai ensuite revu les plans de fréquences donnés par Shure pour en éli-

2 / Utiliser la HF pour les micros et lesretours reste la seule façon d’obtenirun plateau totalement épuré. Ici, leGolden Gate Quartet.

2

Dossier-Attb_Choisir 28/12/11 18:48 Page116

Projet7_sonomag 28/12/11 20:33 Page1

MATERIEL I DOSSIER / NOUVELLE REGLEMENTATION HF

SONOMAG 374 / PAGE 118

miner les fréquences concernées par la 4G, afin d’avoir des plans de

fréquences viables au cas où WorkBench me fasse défaut.

N’oublions pas que 2011 a été une année mouvementée pour le spectre

HF. Entre le passage au tout numérique et la 4G, on peut finir par se

sentir persécuté dans certaines salles. Bien évidemment la majorité des

villes en France où nous sommes passées restent « travaillables », les zéniths

sont souvent suffisamment éloignés des antennes d’émission pour que

les spectres soient « vierges ». Mais pour d’autres, il a fallu s’adapter.

Sur les graphs, des blocs TNT plus massifs et plus puissants sont appa-

rus dans des villes où jusque là tout allait bien. Une souplesse au niveau

du matériel devient indispensable !

Sono Mag : Depuis le 1er décembre, as-tu remarqué du nouveau quand

tu configures tes liaisons ? Tu remanies encore tes plans de fréquences ?

CR : Non, tout simplement parce que rien n’a encore changé visiblement !

Pour le moment, nos plans Q5 ne sont pas « bridés », j’ai donc supprimé

depuis octobre les canaux 61, 62 et 63 lors du calcul du logiciel. Et pour

dire la vérité, WorkBench n’est pas toujours capable de calculer les 18

fréquences dont j’ai besoin! Il suffit d’ajouter 1 ou 2 canaux TNT à tout

ça, et il ne parvient pas à calculer 18 fréquences (+ spare !) dites « robustes ».

Je bascule à ce moment-là sur les plans de fréquences constructeurs

« modifiés » dont je parlais précédemment, qui sont du coup plus « stables »

qu’un calcul en mode « More Frequencies » sur WorkBench…

En ce qui concerne mes 5 récepteurs Sennheiser en E, j’ai calculé via WSM

un petit plan de 10 fréquences comprises entre 823 et 831 MHz et entre 863

et 865 MHz. Pour le plan D, ça été un peu plus compliqué au niveau de la

marge de manœuvre puisque je ne dispose que d’1 MHz : entre 821 et 822

! Heureusement pour moi je n’ai besoin que de deux fréquences !

Ce n’est pas forcément une solution qui me satisfait, mais disons que pour

le moment cela fonctionne ! En tout cas l’avantage pour moi, c’est qu’aujourd’hui,

je suis toujours capable d’obtenir des images du spectre de 790 à 814 grâce

aux Q5, de même pour le Duplex Gap, grâce aux récepteurs en E et D. Il

faudra pourtant que je songe à rapidement compléter ma panoplie avec un

petit analyseur de spectre ! Voilà ce qu’il en est pour mon kit, ma configura-

tion et ma façon de travailler, bien évidemment, tout est possible !

Sono Mag : Penses-tu que la situation va empirer par la suite, quand les

essais auront laissé place à la « vraie » exploitation commerciale ?

CR : Très sincèrement, je n’en sais rien ! D'après ce qu’on nous a dit, il

va visiblement falloir s’attendre fin 2012 à quelques désagréments. La plus

grande crainte étant pour nous que les émissions 4G ne « débordent », grigno-

tant encore plus le spectre, et nous privant encore de précieux Mégahertz !

Reste le refuge du « Duplex Gap », que nous espérons tous viable et fiable.

Sono Mag : Des conseils pour nos lecteurs ?

CR : Ne pas ignorer la loi ! Pour commencer, tenez-vous au courant de

ce qui se passe, même si c’est loin d’être évident ! Changer ses liaisons

s’il le faut. Certes, c’est un budget conséquent, mais si la machine est

véritablement obsolète, c’est l’occasion rêvée de passer sur du matériel plus

récent et plus souple. Et puis, à partir d'un certain niveau, s’équiper d’ana-

lyseurs de spectre, ou travailler avec les logiciels constructeurs, ou appli-

cations (par exemple, le Sennheiser FrequencyXpert), qui permettent tout

simplement de voir et de comprendre ce qui se passe.

Et enfin, être vigilant sur les puissances d’émission ! Un plan de fréquen-

ce chargé de canaux TNT et réduit par la 4G n’a pas besoin, par dessus

ça, de produits d’intermodulations puissants. Dans ce cas, il est certain

que trouver des fréquences propres s’avère encore plus difficile !

Au final, le plus important, c’est d’être bien préparé avant de partir avec plus

d’une dizaine de liaisons. Un plan de fréquences est indispensable de nos

jours, et la technologie met à notre disposition des outils toujours plus per-

formants : utilisons-les !

Pour ma part, à condition que la situation n’empire pas, je prends plutôt tout

ça comme un challenge, et puisque c’est l’occasion de développements

en RF, après tout, pourquoi pas dire que c’est bien ?...

Merci à Christophe Dupin pour la mise en contact avec Céline Ruiz.

3 / Dans la partie gauche, un déploiement de Shure UHF-R Q5 pour les sources. A droite, les ew300 G2, G3 et les SR 2050, de Sennheiser, pour les ears.4 / Le spectacle se déroule également dans la salle, HF obligatoire.

3 4

Dossier-Attb_Choisir 28/12/11 18:48 Page118

Projet19_sonomag 29/12/11 13:02 Page1

SONOMAG 374 / PAGE 120

MATERIEL I DOSSIER / NOUVELLE REGLEMENTATION HF

C'est à présent aux utilisateurs de suivre! Il se trouve que ce grand cham-

bardement hertzien intervient dans une période économique assez dif-

ficile, où l'argent est compté. Les prestataires professionnels ne prendront

aucun risque : allez expliquer à un client, sur une prestation, qu'il est

impossible de lui fournir les liaisons HF nécessaires parce que le maté-

riel trop ancien ne le permet plus... Ils possèdent donc un parc à jour, et

vont devoir, peu à peu, adopter des méthodes d'élaboration de plans

de fréquences plus efficaces, aidés par des fabricants qui vont encore affi-

ner les algorithmes de leurs logiciels de configuration de systèmes HF.

Côté amateurs et configurations semi-pro, il est probable qu'un certain

attentisme prévaudra au départ. Même si les prix des liaisons HF n'ont

aujourd'hui rien de prohibitif, un ensemble émetteur/récepteur constitue

un appareil utilitaire, une boîte noire. On branche, ça fonctionne, rien de

sexy, pas d'image flatteuse là-dedans.

Bref, qu'on soit chanteur ou guitariste, tant qu'on a un système qui fonctionne,

pourquoi en changerait-on ? Même si on entend vaguement parler de tel

aspect ou de telle modification légale, en gros, tant que ça fonctionne tou-

jours quand on branche...

Si, côté TNT, la situation actuelle est celle que nous connaîtrons à long

terme, nous ne sommes pour l'instant qu'aux débuts des essais de la télé-

phonie 4G. D'ici un an, les émetteurs commerciaux vont se mettre en place

progressivement un peu partout, en vue de l'entrée en service début

Arrivé au terme de ce dossier, on se rend compte que côté fabricants, la situation a été envisagéesérieusement dès le départ, et les mesures prises sont efficaces. De nouvelles gammes de produits HF ontvu le jour, apportant des fonctionnalités encore plus évoluées, davantage de précision dans les paramétrages,etc. Point important : la qualité audio et de liaison HF se sont aussi améliorées. A prix égal, un système actuelest plus performant qu’il y a cinq ans.

Pour conclure

Conclusion_Choisir 28/12/11 18:57 Page120

2013. Cet été, les festivals en plein air (donc non soumis à l'atténua-

tion apportée par des murs, un toit...) connaîtront peut-être déjà

quelques soucis de reprogrammation obligatoire des plans de fré-

quences... Et dans un an, il sera temps de faire un nouveau point !

Dans son infinie munificence, le législateur a prévu de nouvelles bandes

de fréquences : celle des 1,8 GHz, le Center Duplex Gap, trois MHz

ici, deux là, et les VHF.

Et si, tant qu'à numériser, on numérisait aussi les liaisons HF ? Nous

verrons dans le numéro du mois prochain que des systèmes dispo-

nibles sur le marché fonctionnent fort bien sur ce principe. Mais leur

essor semble soumis à deux facteurs clés : le prix et les possibilités.

Au final, cette fameuse 4G, que va-t-elle apporter ? Un débit supérieur,

qui servira essentiellement à apporter la télévision en qualité correc-

te sur un téléphone portable. Ce qui permettra aux publicitaires de

toucher davantage de personnes, dans des situations de mobilité où

elles étaient jusqu'ici assez épargnées par la réclame.

Par exemple, dans les transports publics – la tendance étant à l'al-

longement des trajets quotidiens. On pourrait être tenté de se dire

« Tout ça pour ça ? »...

Conclusion_Choisir 28/12/11 18:57 Page121

MATERIEL / BANC D’ESSAI Robin LEDWASH 600La lyre qui exploite la Led autrement.

L’offre en projecteurs

asservis à Led ne cesse de se

diversifier, de s’enrichir. Le

temps du « simple » RGB est

révolu. Des teintes

supplémentaires viennent se

greffer à ce trio fondamental

dans le but d’optimiser la

qualité des couleurs en

termes de rendu, et les

possibilités graphiques et

techniques octroient à ces

lyres des possibilités de

moins en moins limitées

concernant les effets.

TEXTE & PHOTOS

GREGORY MACÉ

CE Q

U'IL

FAUT

SAV

OIR

Le marché des lyres à Led ne cesse de se

régénérer. Chaque constructeur se doit

de se fondre dans la mouvance, tirant

les performances qualitatives de

l’offre vers le haut.

Il en résulte une évolution

constante des produits

disponibles, tant au

niveau de la qualité

des couleurs que de

la puissance lumi-

neuse, deux critères

qui faisaient défaut

aux pionniers du

genre.

Robe, la f i rme

tchèque très dyna-

mique en ce

moment à travers

sa superbe gamme

Robin, décline une

dalle de Led sous

trois formats. La Robin

LEDWASH que nous

avons le plaisir de tes-

ter aujourd’hui est la

600, puissance inter-

médiaire située entre

la 300 & la 1200.

Ambitieuse, la marque

propose un projecteur per-

formant agrémenté d’inno-

vations en provenance d’un bureau d’étude

très inspiré ces derniers temps. Plus qu’une

lyre à Led qui viendrait s’ajouter à celles déjà pré-

sentes sur le marché,

cette Robin séduit par une dalle polyvalente et

animée, ainsi qu’un effort accru sur le blanc,

ou plus précisément les blancs, afin de faire

SONOMAG 374 / PAGE 122

L'AVIS/DE SONO MAGNOUS AIMONS:Le traitement et la qualité des blancs qu’on peutcorriger à loisir, l’étal homogène du faisceau et dela projection, la rapidité et la précision desdéplacements, le silence de la machine en marche,les nombreux effets gracieux rendus possibles enmode 1 avec la dalle de Led partitionnée en trois.

NOUS REGRETTONS:Une équivalence du cyan, du magenta et duyellow légèrement approximative. Une prise

powercon en lieu et place du presse étoupe,histoire d’être à la mode…

POUR QUI? / POUR QUOI?La Robin joue la carte de la polyvalence, très àl’aise dans les effets dynamiques de par savitesse et sa réactivité, elle est également arméepour répondre aux exigences les plus pointuesdes éclairagistes point de vue colorimétrie,notamment dans les blancs. Le rapportgabarit/puissance lui ouvre de nombreusesportes.

BILANPas de point faible pour cette petite lyre aupotentiel détonnant. INNOVATION: Les effets engendrés par le fractionnement de ladalle de Led en trois parties apporte un plusesthétique non négligeable aux bonnesperformances de la machine.Les outils de travail sur la colorimétrie permettent dese balader librement sur l’échelle de Kelvin et, aurisque de se répéter, d’obtenir divers blancs, chaudsou froids, de qualité.

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INFOS/FABRICANT

DISTRIBUTEUR : Axente

DURÉE DE GARANTIE : 2 ans PMODÉVELOPPEMENT : République TchèqueFABRICATION : République Tchèque

PRIX MOYEN TTC : 4680 €

CARACTÉRISTIQUES FABRICANT

oublier la froideur naturelle de la source lumi-

neuse incontournable du moment.

DE L’EXTÉRIEURLe design des lyres à Led impose une plas-

tique peu originale concernant la silhouette du

projecteur.

L’allure générale de la LEDwash n’a rien de

révolutionnaire puisqu’on retrouve le schéma

classique de la dalle circulaire soutenue par une

lyre fine.

Son embase rectangulaire fine et élégante est

agrémentée de part et d’autre de deux poi-

gnées aussi fines et discrètes qu’utiles. Concer-

nant la connectique, un alignement de prises

Neutrik propose des entrés/sorties DMX en

trois et cinq points, ainsi qu’un connecteur type

RJ45 bien évidemment câblé pour une utilisa-

tion du projecteur sous les protocoles ART-NET

et Grand MA (1 & 2).

Soulignons au passage que, comme ses congé-

nères de la gamme Robin, notre LEDwash est

labellisée RDM (Remote Device Management),

un système de communication interactif entre

le projecteur et la console permettant, entre

autres, le retour d’informations.

Il est également possible de piloter la Robe via

le wifi moyennant la version équipée de l’an-

tenne réceptrice Lumen Radio CRMX officiant

sur la fréquence de 2,4 GHz.

Face opposée, on retrouve le superbe display

de la gamme Robin.

UN ÉCRAN TRÈS SÉDUISANTTactile, lumineux et coloré, cet écran et son

électronique s’offrent le luxe de fonctionner sur

batterie. Une option déjà rencontrée chez cer-

tains concurrents, qui peut s’avérer bien pratique

notamment lors d’une préparation de show.

En plus d’être agréable à l’œil, il se trouve être très

instinctif. Il n’est pas nécessaire de parcourir la

notice pour y trouver des raccourcis judicieux

et systématiquement accessibles comme, par

exemple, l’allumage/extinction de la lampe, ou enco-

01 / La ventilation dédiée à la têtede l’appareil, et plus précisémentaux Led de la Robin.

1

SONOMAG 374 / PAGE 123

QUALITÉ DE FABRICATION: Un beau produit assemblé de manière chirurgicalequ’il faudra manipuler avec précaution, la dalle, bienque protégée par un plexiglas, est un organe sensibleet forcément à vue. Mais l’ensemble de la carcasseest un bouclier amené à subir quelques épreuves. Ilsemble suffisamment robuste pour les surmonter.EXPLOITATION: Ce type de projecteur visait à l’origine les«petites » structures. La Robin LEDwash 600peut légitimement prétendre s’imposer sur desgros évènements, comme dans des lieux plusconfidentiels. Elle peut même trouver sa place

dans des théâtres du fait de son silence et de sapropension à répondre de belle manière à desexigences précises et pointilleuses

PERFORMANCES : Difficile de définir quel est le point fort de ce produittant il est régulier et complet. Les déplacements sontabsolument irréprochables, les couleurs sont riches etprécises, la qualité de la projection nous fait oublierqu’il s’agit d’un projecteur à Led, et le zoom proposeune ouverture rarement vue sur ce genre de lyre.RAPPORT QUALITÉ/PRIX : Très bon.

LYRE

DIMENSIONS

LONGUEUR : 203 mm

LARGEUR : 343 mm

HAUTEUR : 444 mm

MASSE (SANS ACCESSOIRES) : 10,60 kgs

CARACTÉRISTIQUES GLOBALES

PAN ET TILT : 450 x 300

TYPE DE LAMPE :

37 Cree MC-E RGBW LED mutichips

RÉGLAGE DE LA LAMPE : non

SOURCE OPTIQUE : Led

NOMBRE DE CHANNELS : 37, 21, 15 , 10

ACCÈS À LA TÊTE : 4 vis cruci

ACCÈS AUX BRAS : 4 vis cruci

CONNECTIQUE :

2 XLR 5 + 2XL3 + 1RJ 45 dédiée

FONCTIONS

DIMMER/SHUTTER : électronique

ZOOM : oui

QUADRICHROMIE : RGBW

ROUE DE COULEURS : virtuelle

PARAMÈTRES DE VITESSES : oui

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MATERIEL / BANC D’ESSAI ROBIN LEDWASH 600

02 / La façade connectique.03 / La carte porteuse des Led, surplombée de son ventilateur personnel, etentourée des 4 moteurs du zoom.

re le retournement du display pour faciliter sa

lecture en fonction de la position du projecteur.

Présenté sous forme d’onglets et classé de

façon logique, le menu de la machine propose,

en plus des fonctions « habituelles », quelques

particularités intéressantes.

Une quantité rassurante d’informations concer-

nant le fonctionnement de l’appareil (tempéra-

tures internes de la base, des Led, constamment

confrontées au seuil de tolérance de ces mêmes

organes, force du signal wifi, etc…) est complétée

de fonctionnalités typiques de la gamme Robin

comme la possibilité d’enregistrer trois profils

de configurations, un mode « théâtre » atté-

nuant les nuisances sonores engendrées par

les déplacements du pan et du tilt ainsi que du

zoom, la possibilité de bloquer l’afficheur afin

d’éviter les actes manqués ou les sabotages, un

mode « micro » pour un fonctionnement en

autonome calé sur la musique, la possibilité de

programmer des séquences et de les restituer

toujours en autonome, ou encore un panel de

calibrations visant à parfaire les différents para-

mètres si nécessaire.

Bref, un menu complet et riche dans lequel on

navigue avec un doigt (celui de votre choix).

Pour les puristes, quatre boutons se situent à

côté de cet afficheur, afin de ne déstabiliser

personne.

CONSTRUCTION TRÈS SÉRIEUSELa lyre ne se prête pas à un étalage de prose

inutile. Ces deux bras fins supportent à leur

de blancs dans un canal DMX imitant une roue

de couleur virtuelle, allant du blanc tungstène jus-

qu’à des valeurs plus froides rappelant les

lampes HMI. Le résultat est plus que satisfaisant,

tant pour l’œil que pour le colorimètre. La pro-

jection est parfaitement homogène grâce notam-

ment à la focale de la machine, et la perspec-

tive d’utilisation de la LEDwash en tant que

projecteur de « face » est tout à fait crédible.

On a en effet affaire à un produit à Led qui

dépasse les limites de nombre de ses congé-

nères souvent contraints et limités à embellir

des décors ou a diffuser des teintes édulco-

rées et peu naturelles.

L’effort fourni par Robe pour proposer des

blancs de qualité est significatif et apporte une

vraie plus value à ce type d’appareil. Sans

compter qu’un canal DMX est voué à la cor-

rection des couleurs, reprenant le principe du CTO,

qui scelle définitivement les ambitions de la

Robin à s’imposer comme un candidat poten-

tiel à l’éclairage de « face ».

GESTION DES COULEURSComplétant le channel « roue de couleur », des

macros de couleurs « standards » sont présentes.

Une équivalence de trichromie est proposée,

sans toutefois imiter parfaitement les filtres

dichroïques traditionnels en termes de pureté.

Les couleurs pleines (le rouge, le vert et le bleu)

sont de qualité en termes de densité et de puis-

sance. Un autre canal DMX vient parfaire l’offre.

Au total, 247 macros de couleurs sont propo-

3

SONOMAG 374 / PAGE 124

extrémité un élément beaucoup plus intéres-

sant, à savoir la tête de l’appareil.

Cette dalle de Led circulaire d’un diamètre de

27 centimètres, présente 37 « mini lentilles »

aspect « nid d’abeilles », exploitant la source

lumineuse, elle-même composée de 37 Led

multichips RGBW de 10W d’une durée de vie

garantie de 60,000 heures. Celles-ci sont répar-

ties en trois zones concentriques distinctes lors

du fonctionnement en fonctions du mode opé-

ratoire sélectionné.

Au dos de cette dalle se trouve un ventilateur dédié

à la régulation thermique de cette partie sensible

de la machine. Bien protégé derrière sa car-

casse, celui-ci se fera remarquer par sa dis-

crétion lors du fonctionnement. Notons au pas-

sage que sa vitesse de rotation évolue en fonction

des besoins thermiques de la Robin.

UNE VRAIE PALETTE DE BLANCSUn des arguments mis en avant par l’importa-

teur Axente est la qualité et la variété des blancs.

Rappelons que les premiers produits à Led pei-

naient à proposer l’immaculée teinte. La seule

solution restait l’adjonction de rouge, de vert

et de bleu, bien souvent pour un résultat soit

rosé, soit bleuté et quasi systématiquement

irisé en périphérie.

L’ajout d’une Led blanche a permis d’obtenir

des résultats plus probants, sans toutefois par-

venir à une homogénéité parfaite.

La problématique a donc été abordée diffé-

remment par Robe, en intégrant plusieurs valeurs

2

RobinLw600_Choisir 28/12/11 19:55 Page124

Projet3_sonomag 29/12/11 09:29 Page1

MATERIEL / BANC D’ESSAI ROBIN LEDWASH 600

SONOMAG 374 / PAGE 126

04 / Le display de la sérieadapté à la LEDwash 600.

05 / Zoom sur les lentillesdédiées à chaque Chip deLed.

sées. Le channel se termine par un effet de rota-

tion de roue de couleur très bien synthétisé, ainsi

que sur des effets utilisant les trois zones concen-

triques réparties sur la dalle de Led.

LE CONCEPT DE LED CONCENTRIQUESUn chip RGBW est situé au centre de la len-

tille. Six chips l’entourent pour former la zone n°1.

En périphérie de ce regroupement se trouve

un cercle formé de 12 Led. C’est la zone n°2.

Enfin, la zone n°3 est constituée des 18 der-

nières Led entourant le tout.

Si la Robin LEDwash 600 est, comme son nom

l’indique, un projecteur de type wash, et qu’il

remplit très bien cette fonction, il sait aussi se

donner en spectacle lorsqu’il est utilisé en mode

1 (37 paramètres). Les trois zones décrites ci-

dessus deviennent alors indépendantes les unes

des autres, tant en intensité qu’en couleurs. Il en

découle une multitude d’effets préprogrammés,

spectaculaires et inédits. Cette fonction se veut

au moins aussi efficace en projection qu’en sor-

tie de faisceau. Le travail des Led peut, une fois

n’est pas coutume, être valorisant pour la len-

tille. Plutôt que de camoufler la source lumineu-

se de la Robe, il s’agit de la montrer, d’en jouer,

d’exposer aux yeux du public une animation

voluptueuse, voire envoûtante, embellissant une

partie souvent disgracieuse du projecteur.

En terme de qualité intrinsèque, les couleurs

recouvrent une palette large allant de couleurs

denses et très saturées à des pastels précis et

homogènes rendus possibles par la présence

de la Led blanche. Sans être pleinement convaincu

par les macros sensées fournir une équivalence

de trichromie, on dispose d’une belle gamme

de couleurs programmées en raccourcis dans

un canal DMX.

FAISCEAU TRÈS OUVERTCe flux lumineux peut jouir d’une belle ouver ture

de faisceau. En effet, notre lyre est équipée d’un

exploitées en effets d’impulsions régulières ou

aléatoires.

CONCLUSIONAcquérir la Robin LEDwash 600, c’est assurer

un héritage à la génération de techniciens qui

nous succèderont. Le fabricant garantit une

durée de vie des Led de 60000 H sur un corps

qui ne demandera pas ou peu de maintenan-

ce, s’appuyant sur une des marques de fabrique

de Robe, la fiabilité.

C’est aussi s’outiller d’un condensé de lumiè-

re maîtrisée et de couleurs riches et variées

fournies par un gabarit restreint d’une agréable

légèreté puisque accusant moins de 11 kg sur

la balance.

Ce projecteur wash se distingue par ses effets

dynamiques au niveau de la sortie de faisceau

qui feront sûrement sensation en spectacle

vivant ou en club, et par sa précision en termes

de couleurs. N’oublions pas aussi, et surtout,

la qualité des blancs qui sont par conséquent

parfaitement exploitables.

La Led devient polyvalente et ne cesse de com-

bler les gouffres qui la séparaient jadis des

sources traditionnelles. Elle parvient, à travers

cette Robin LEDwash 600, à substituer les outils

traditionnels sans en être l’ersatz, en s’appuyant

sur un éclairement tout à fait honorable et une

puissance qui l’est tout autant, lui allouant légi-

timement une place dans divers domaines tels

que la télévision, le spectacle, le club ou enco-

re le théâtre.

Une polyvalence teintée de qualité qui assure-

ra logiquement le succès de ce produit nova-

teur qui a forcé notre admiration.

4

zoom monté sur quatre moteurs offrant un fais-

ceau serré d’un angle de 15° jusqu’à un angle

de 60° en ouverture maximale (données construc-

teur). Un rapport multiplié par quatre étonnant et

inattendu au vu de la finesse de la tête du projecteur.

Et là encore, en lumière condensée ou lorsqu’elle

arrose large, la Robin LEDwash 600 maintient

une projection étale et sans résidu.

Et lorsqu’on aborde le sujet des déplacements,

la Robe n’en finit pas de briller. La plage de

rotation de 450° pour les déplacements pano-

ramiques et 300° pour les mouvements verticaux,

est couverte à une vitesse impressionnante, et

les changements de directions se font sans le

moindre ralentissement. De belles performances

dans les mouvances rapides qui ont leur équi-

valent dans les déplacements lents, absolu-

ment irréprochables en fluidité et régularité avec,

en prime, une absence totale de bruit en pro-

venance des moteurs, gage d’un équilibrage

parfait de la tête sur la lyre.

UN MODE SILENCECe silence, qui peut s’avérer précieux puisque

indispensable en certains lieux, est à l’honneur

lorsque le mode théâtre est choisi par l’utilisa-

teur. Sous cette configuration les générateurs

de mouvements du pan, du tilt et du zoom sont

en quelque sorte bridés afin de n’être la sour-

ce d’aucune pollution sonore.

Enfin, évoquons la qualité des Led en terme de

réactivité. Un channel « shutter/strobe » pro-

pose des effets stroboscopiques atteignant la

cadence ahurissante de 20 flashes à la secon-

de. On retrouve une mine de « pulse », de ran-

dom, et les trois zones de Led sont également

5

RobinLw600_Choisir 28/12/11 19:55 Page126

Projet18_sonomag 29/12/11 12:58 Page1

MATERIEL / BANC D’ESSAI ROBIN LEDWASH 600

SONOMAG 374 / PAGE 128

MESURES & TESTS

LINÉARITÉ DES DIMMERS

BLANC STANDARD

Zoom minimum,(10°)(Mesures effectuées à 5m converties par calcul à 10m)

Valeur moyenne de flux

Zoom maximum (60°)(Mesures effectuées à 5m converties par calcul à 10m)

Valeur moyenne de flux

Trichromie

ECLAIREMENT À 10 m FAISCEAU NETau centre du faisceau23 cm du centre 46 cm du centre 70 cm du centre 93 cm du centre 116 cm du centre Degrés d'ouvertureDiamètre

au centre du faisceau58 cm du centre 116 cm du centre 174 cm du centre 232 cm du centre 290 cm du centre Degrés d'ouvertureDiamètre

Blanc chaudBlanc froidRougeVertBleuCyan - macro constructeurMagenta - macro constructeurJaune - macro constructeur

750 lux705 lux575 lux424 lux154 lux65 lux19,85 °2,32 m

1463 lm

118 lux113 lux104 lux87 lux60 lux22 lux38,50 °5,80 m

2102 lm

3100 lux2855 lux1951 lux1465 lux398 lux1864 lux610 lux1685 lux

{{

Diagramme chromatique (XY) de la CIE

Rouge Une couleur juste, dense et lumineuse àsouhait

Vert A sa place sur le spectre, le vert semble êtrela plus timide des 3 couleurs pures en termed’intensité

Bleu Puissant et très profond. Une couleur« typiquement » Led

A

B

C

RobinLw600_Choisir 28/12/11 19:55 Page128

BANC D’ESSAI / ROBIN LEDWASH 600

SONOMAG 374 / PAGE 129

Cyan - macro constructeur : La macro cyan est correcte bienqu’un peu sombre comparé à un cyan trichromie

Magenta - macro constructeur : Un relevé étonnantpour une macro à côté de ce qu’est un vrai magenta

Jaune - macro constructeur : Ce raccourci « jaune »est un peu trop attiré par les ambres

Paramètres

CANAL 1CANAL 2CANAL 3CANAL 4CANAL 5CANAL 6CANAL 7CANAL 8CANAL 9CANAL 10CANAL 11CANAL 12CANAL 13CANAL 14CANAL 15CANAL 16CANAL 17CANAL 18CANAL 19CANAL 20CANAL 21CANAL 22CANAL 23

CANAL 24CANAL 25CANAL 26CANAL 27CANAL 28CANAL 29CANAL 30CANAL 31CANAL 32CANAL 33CANAL 34CANAL 35CANAL 36CANAL 37

CANAUX DMX

Mode 1

panpan finetilttilt fineP/T speedspecialred zone 1red fine zone 1green zone 1green fine zone 1blue zone 1blue fine zone 1white zone 1white fine zone 1red zone 2red fine zone 2green zone 2green fine zone 2blue zone 2blue fine zone 2white zone 2white fine zone 2red zone 3red fine zone 3green zone 3green fine zone 3blue zone 3blue fine zone 3white zone 3white fine zone 3CTOvirtual color wheelzoomzoom fineshutter/strobedimmerdimmer fine

D

E

F

Mode 4

panpan finetilttilt fineP/T speedspecialvirtual color wheelzoomshutter/strobedimmer

Mode 2

panpan finetilttilt fineP/T speedspecialred all zonesred fine all zonesgreen all zonesgreen fine all zonesblue all zones blue fine all zoneswhite all zoneswhite fine all zonesCTOvirtual color wheelzoomzoom fineshutter/strobedimmerdimmer fine

Mode 3

pan pan finetilttilt fineP/T speedspecialred all zonesgreen all zonesblue all zoneswhite all zonesCTOvirtual color wheelzoomshutter/strobedimmer

Mode 5

MAXIMUM D’ÉCLAIREMENT/TEMPS

Temps (minutes)

MESURES GÉNÉRALESTempérature la plus chaude sur le projecteurBruit ambiant Bruit machine en routeBruit en fonctionnement au plus bruyantConsommation (Phase 221 volts)Zoom mini-maxi (15 - 60°)Reset

Déplacements rapides

Déplacements lents

Pan 360°Tilt 180°A/R PanA/R TiltPan et tilt

50 °C34 db36 db39 db4,00 AmpèresRapport de 431,40 sec

1,70 sec1,06 sec2,47 sec1,91 sec5/5

VITESSES DE DEPLACEMENT

panpan finetilttilt fineP/T speedspecialzoomzoom fineshutter/strobedimmerdimmer fineCTOvirtual color wheelred zone 1red fine zone 1green zone 1green fine zone 1blue zone 1blue fine zone 1white zone 1white fine zone 1red zone 2red fine zone 2green zone 2green fine zone 2blue zone 2blue fine zone 2white zone 2white fine zone 2red zone 3red fine zone 3green zone 3green fine zone 3blue zone 3blue fine zone 3white zone 3white fine zone 3

RobinLw600_Choisir 28/12/11 19:55 Page129

MATERIEL / BANC D’ESSAI Mackie PROFX 16Résolument live

Dans le segment déjà très

chargé de la console

analogique abordable,

Mackie offre aux ProFX 8 et

ProFX 12 deux grandes

sœurs : les ProFX 16 et ProFX

24. Le fabricant américain a

cherché à sortir du lot en les

destinant avant tout à la

sonorisation de petites et

moyennes formations.

Quelques fonctions

spécifiques au « live »,

ajoutées aux effets

embarqués, font de ces

consoles un outil complet

pour les formations à petit

budget.

TEXTE & PHOTOS

PATRICK TUCHAIS

CE Q

U'IL

FAUT

SAV

OIR

PRESENTATIONLe modèle qui nous a été confié pour ce banc

d’essai est la version 16 voies de la série. La pré-

sentation est des plus classiques pour une

console de cette gamme : connectique sur le

dessus (excepté l’USB et la prise secteur), bou-

tons colorés par sections, faders courts de 60

mm et bar-graph à LED. Nous sommes ici en

terrain connu, pas de mauvaises surprises.

Bien que possédant

certaines caractéristiques et dénominations

propres au mixage live, le possesseur d’un

home studio ne sera pas dépaysé.

La console possède 10 entrées micros, 8 entrées

lignes mono et 4 entrées lignes stéréo. En fai-

sant les comptes, on s’aperçoit que deux

tranches sont en réalité « mixtes », avec une

entrée micro (mono) et une entrée ligne stéréo.

Quatre voies mono sont équipées d’un com-

presseur, certes basique, mais ayant le mérite

d’exister, et pouvant s’avérer fort utile en confi-

guration live.

SONOMAG 374 / PAGE 130

L'AVIS/DE SONO MAG

NOUS AIMONS :Les compresseursLes sous-groupesL’entrée/sortie USBLa fonction break

NOUS REGRETTONS :Les lacunes de signalisation

Les effets non éditablesCertains effets un peu bruyantsLa documentation papier succincte.

POUR QUI ? / POUR QUOI ?La sonorisation de petites et moyennesformations.

BILANINNOVATION : Du classique, mais avec quelques bonnesidées : entrée/sortie USB, touche Break,les compresseurs.

QUALITÉ DE FABRICATION : Bonne, fidèle à l’image de la marque.

MackieProFX16_Choisir 30/12/11 12:23 Page130

INFOS/FABRICANT

DISTRIBUTEUR : Loud Technologies Europe France

DURÉE DE GARANTIE : 2 ans

DÉVELOPPEMENT : USA

FABRICATION : Asie

PRIX MOYEN TTC : 569 €

CARACTÉRISTIQUES FABRICANT

En considérant les deux retours auxiliaires, et le

retour « Tape » stéréo, on peut considérer que

la console possède deux entrées stéréo rudi-

mentaires supplémentaires.

TROIS DÉPART AUXLes deux premiers départs auxiliaires ont été

baptisés « MON 1 » et « MON 2 » pour indiquer

qu’il s’agit de départs vers un système de retours

de scène. Cela confirme bien la vocation « live

» de la console. Bien entendu, il s’agit là d’une

simple dénomination. Ces bus n’étant rien moins

que de classiques départs auxiliaires, ils rempliront

aussi bien leur office en étant connecté à un

effet externe ou à un réseau de casques. Le

troisième auxiliaire est quand à lui dédié au pro-

cesseur d’effets interne. Il n’est cependant pas

bridé à cette fonction et dispose d’une sortie indé-

pendante. La console possède donc poten-

tiellement trois départs auxiliaires.

QUATRE SOUS GROUPESOn trouve ensuite le routage vers les quatre

sous-groupes et le bus stéréo. Les sous-groupes

sont essentiels en sonorisation live, et le fait

d’en avoir quatre sous les doigts est un réel

atout. Une utilisation classique des sous-groupes

est par exemple le mixage indépendant des

micros d’un kit batterie, ou bien encore des

voix. On pourra alors globalement ajuster le

volume de ces sources particulières à l’aide de

deux faders seulement, indépendamment du

reste, en évitant par là même les contorsions digi-

tales périlleuses…

EFFET NUMÉRIQUE ET ÉGALI-SEUR GRAPHIQUELe processeur est très simple : un afficheur

deux fois sept segments indique le preset,

sélectionné à l’aide d’un sélecteur rotatif. Ici,

pas de fioritures, on a le choix entre 16 effets

très classiques. Au dessus, l’égaliseur gra-

phique à sept bandes, avec ses petits poten-

tiomètres à glissière.

1

SONOMAG 374 / PAGE 131

EXPLOITATION : Simple et logique, quelques lacunes en cequi concerne les rappels lumineuxcependant.

PERFORMANCES : Bonnes, on peut regretter le bruit et laqualité de certains preset d’effets,

l’égaliseur graphique limité et le pouvoir decoupure des faders.

RAPPORT QUALITÉ/PRIX : Très bon.

CONSOLE AUDIO

MACKIE PROFX 16

TYPE : sonorisation live : petites et moyennes formations.

VOIES MONO : 8 (dont 4 avec compresseur)

VOIES STÉRÉO : 2

VOIES MIXTES : 2 (micro mono + ligne stéréo)

TYPE DE CORRECTEUR MONO : 3 bandes, medium semi-paramétrique

TYPE DE CORRECTEURS STÉRÉO : 3 bandes à fréquences fixes

AUXILIAIRES : 3 (dont un départ vers effet interne)

GROUPES : 4

INDICATION NIVEAU GROUPES : non

MATRICES : non

SORTIES DIRECTES : non

EFFETS INTERNES : oui (16 presets)

EGALISEUR GRAPHIQUE : oui (7 bandes)

NIVEAU D’ENTRÉE MAXI : +22dBu

BRUIT RAMENÉ EN ENTRÉE : -128dB

DISTORSION HARMONIQUE + BRUIT : <0.01%

ENTRÉES NUMÉRIQUES : USB 1.1

SORTIES NUMÉRIQUES : USB 1.1

FRÉQUENCE D’ÉCHANTILLONNAGE :

44.1/48kHz

QUANTIFICATION : 16 bits

COURSE DES FADERS : 60mm

EMBASE D’ÉCLAIRAGE : non

USB : ouiOreilles de mise en rack en option.

MASSE : 5.9kg

DIMENSIONS : 407x475x97mm

ALIMENTATION : 100VAC – 240VAC, 50 – 60Hz

CONSOMMATION : 40W

01 / Le processeur d’effet possède son proprepoussoir de coupure, avec Led de rappel. A côtédu sélecteur d’effets (bouton noir), une Ledbicolore indique la présence de signal et lasaturation.

MackieProFX16_Choisir 30/12/11 12:23 Page131

MATERIEL / BANC D’ESSAI MACKIE PROFX 16

USBPour clore cette présentation, on notera la pré-

sence d’une entrée/sortie USB. Que vient faire

une connexion USB sur une console dédiée

sonorisation live ? On pourra par exemple ima-

giner l’enregistrement en direct du concert, et

la diffusion de MP3 pendant les pauses, ou

bien encore la lecture de samples et effets

sonores… la console est livrée avec un CDROM

contenant le logiciel de production musicale

maison Tracktion 3.

La documentation fournie est succincte : il s’agit

d’un simple « Guide de démarrage rapide » en

français. Il faudra aller sur le site de Mackie pour

charger la documentation complète en anglais.

D’après les informations fournies par le distribu-

teur, la documentation en français serait en cours

de traduction. Une mention spéciale pour le manuel

en anglais, très clair, complet, et écrit avec humour.

Les voies monoCôté égalisation, on apprécie le médium semi-

paramétrique, avec cependant un bémol sur

le fait que le potentiomètre de fréquence soit

cranté. Ce cran central est positionné sur la

fréquence de 600Hz. On comprend que ce

choix ait été dicté par des considérations de

rationalisation de la fabrication et de réduction

des coûts ; mais ceci peut être gênant lorsque

l’on cherche à corriger finement autour de cette

des 12H. Le taux de compression est fixé à 6

:1, et le coude est très progressif, ce qui garan-

ti une action « douce » de la compression. Sur

les voies 1 à 4, le compresseur est remplacé

par un insert, on pourra connecter un traite-

ment externe plus élaboré.

Les fadersIls nous ont semblé avoir un pouvoir de cou-

pure assez faible : nous avons mesuré -72dB

contre -88dB avec le poussoir mute enclen-

ché. Cela ne devrait pas poser de problèmes en

utilisation live, mais en utilisation d’enregistre-

ment en home-studio, méfiance avec certains

sons à fréquences élevées et fortes transitoires.

• Les voies mixtes et stéréo

Sur les voies mixtes, le gain n’agit que sur l’en-

trée micro. De fait, pour les entrées lignes, on

privilégiera des sources possédant leurs propres

contrôles de volumes, comme les claviers par

exemple, qui seront ajustés en conséquence.

La section égaliseur est amputée du réglage

de fréquence du médium, mais cela doit conve-

nir dans la majorité des cas. La dernière voie

(15/16) peut être basculée sur l’entrée USB.

Petit détail, le réglage de panoramique aurait

logiquement dû s’appeler « BAL » (balance),

s’agissant de voies stéréo.

• Le processeur numérique

Ses 16 effets couvrent les réverbérations les

plus classiques (on y retrouve les room, hall,

stage, plate et cathedral), des chorus, des délais

et échos. Les preset 13 à 15, marqués «delay»,

sont en réalité des échos, puisque à répéti-

tions. Les durées de délais sont fixées par le

fabricant à 300, 380, et 480ms et non édi-

tables. Donc difficile ici de faire de l’écho «dans

le tempo». Le son des réverbérations est glo-

balement assez métallique, les choix des durées

et des tonalités sont bien évidemment un parti

pris du concepteur, on aime ou on n’aime pas,

SONOMAG 374 / PAGE 132

fréquence. De plus, la correction aurait pu être

plus efficace. Comme le confirment les mesures,

elle atteint juste les +/-12 à +/-13 dB, au lieu des

+/- 15 dB annoncés. A noter l’utilisation de la

lettre U sur beaucoup de réglages : il s’agit de

« Unity », correspondant au gain unité (ou 0dB).

Le compresseurPrésent sur les voies 5 à 8, il constitue une

caractéristique intéressante de cette console. Il

sera avantageusement utilisé par exemple sur

les voix, en particulier en présence d’un chan-

teur (ou chanteuse) maitrisant mal la position

optimale du micro (ou bien d’un chanteur métal

survolté !), mais peu aussi s’avérer utile sur une

caisse claire ou tout instrument à forte dyna-

mique. Le seul réglage présent est le seuil (aussi

appelé « threshold »), qui déterminera le niveau

d’entrée à partir duquel la compression se

déclenchera (voir encadré). Les mesures mon-

trent que le compresseur commence réelle-

ment à agir lorsque le réglage atteint la zone

LE COMPRESSEUR DE DYNAMIQUELa fonction de ce traitement est de réduire le niveau du signal de sortie quand le signal d’entréedépasse un certain seuil. Le taux de compression représente le rapport suivant lequel le niveau de sortie diminue : parexemple, pour un rapport de 6 :1, si le signal d’entrée augmente de 6dB, le signal de sortien’augmentera que de 1dB.

2 302 / Les voies d’entréesmono. 03 / Les voies 4 à 8 sontéquipées de compres-seurs (bouton du haut),mais perdent par voiede conséquence lapossibilité d’insérerun traitement sur latranche.04 / Les voies d’entréesstéréo. Les voies 9 à 12sont mixtes (entréemicro et entrée lignestéréo).

4

MackieProFX16_Choisir 30/12/11 12:23 Page132

mais tout cela tient la route pour une console dans cette gamme de prix.

Un point négatif cependant ; certains presets présentent un bruit de fond

assez important. A noter qu’il est possible d’envoyer l’effet dans les

départs monitors 1 et 2, pour combler les musiciens trouvant leur son trop

« sec » dans les retours.

• L’égaliseur graphique

Celui-ci couvre 7 bandes sur la plage 125Hz – 8kHz. Bien évidement, on

comprend que l’espace disponible limité a conduit à ce choix de fré-

quences, mais l’absence de réglages dans les extrêmes graves et

extrêmes aigües peut être un vrai facteur limitant. Il est possible d’af-

fecter l’égaliseur sur les sorties stéréo et le moniteur 1. En façade, on

pourra éventuellement corriger quelques défauts du système de diffu-

sion, mais la plage d’action fréquentielle de chaque bande est large (voir

mesures), il faudra donc manipuler ces réglages avec précautions. Il en

va de même pour les retours, un éventuel accrochage pourra être éli-

miné, mais on risque alors d’atténuer une bonne partie du spectre.

• La signalétique

Une seule led rouge par voie sert à indiquer à la fois la saturation (OL) et

le mute. Il y a là risque de confusion: lorsque l’œil voit la led allumée,

est-ce que l’on sature ou est-ce que la voie est coupée ? question déli-

cate en situation de mixage live… un poussoir de mute lumineux aurait

été le bienvenu. On peut supposer qu’il s’agit là encore d’une logique de

réduction de coûts. Quant au rappel de PFL, il est constitué d’une gros-

se led rouge 5mm clignotante, appelée « Rude Solo ». On ne peut pas

la rater ! Par contre, l’espace entre les faders étant limité, difficile de trou-

ver d’un coup d’œil quel touche PFL est enclenchée, d’autant plus qu’il

n’y a là encore pas de leds de rappel individuel. Le bargraph tricolore à

12 points est classique, mais cependant assez « pessimiste » : une indi-

cation à 0 donne +7dBu en sortie.

LES PETITES ASTUCES…

• La touche « Break »

L’appui sur cette touche permet de couper simultanément toutes les

voies (équivalent à « mute on » sur toutes les voies). Pratique lors des pauses

et interludes, par exemple pour éviter tout craquement lors d’un débran-

chement intempestif de jack, ou d’entendre les propos acerbes d’un

musicien au micro…

• L’entrée « Footswitch »

Elle permet de couper le processeur d’effet par appui sur une pédale

on/off. Tout type de pédale peut fonctionner. Utile lorsque le sonorisateur

a les mains prises, soit par une balance délicate, soit par une canette

de bière.

• Le choix du départ vers la sortie USB

Soit la sortie mix stéréo (par défaut), soit les sous-groupes 1 et 2, pour

enregistrer seulement un pré-mix par exemple. Le retour USB peut lui être

affecté soit à la dernière voie stéréo, soit au retour tape.

CONSOLE AUDIO

MackieProFX16_Choisir 30/12/11 12:23 Page133

NIVEAUX

NIVEAU(dBu)

+30

+20

+10

0

-10

-20

-30

-40

-50

-60

-70

-80

-90

-100

-110

-120

-130

MICRO mono LIGNE mono MICRO stéréo LIGNE stéréo TAPE CR & SORTIESGAIN MIN GAIN MAX GAIN MIN GAIN MAX GAIN MIN GAIN MAX GAIN MIN GAIN MAX OUT MONITEUR MIX

+22,15Sat.

-28,7Sat.

+6,2SMax.

-44,5SMax.

+17,9Led

-32,7Led

-17,5Sens.

-68,3Sens.

-91BDF-94

BDFA

-132BDFA

+19,5Sat.

+3,9SMax.

-20Sens.

-89,6BDF

-92,6BDFA -95

BDF

-97BDFA

+23.8Sat.100kΩ

-87BDF Mel 0

+20.9Sat. 600Ω

-90BDFA Mel 0-101

BDF tt -oo

-104BDFA tt -oo

-130BDF

MATERIEL / BANC D’ESSAI MACKIE PROFX 16

ENTRÉES SORTIES entrées Connectique• Micro mono• Insert• Ligne mono • Ligne stéréo

sorties Connectique• Mix • Mix• Auxiliaire

IMPÉDANCES (Ω)

XLR 3200Jack 8570Jack >20kJack >20k

XLR 220Jack 240Jack 230

Impédance 150Ω 32Ω 8ΩPuissance

PUISSANCES CASQUE (W)

0,38 0,25 0,07

40Hz 1kHz 10kHz

Micro

RÉJECTION DE MODE COMMUN (dB)

-77 -76 -74

Retrouvez les procédures et les informations sur les valeurs mesurées sur le site web http://goo.gl/sCtei

SONOMAG 374 / PAGE 134

+16,5Led

-8,7Sat.-12Led

-23,8SMax.

-47,7Sens.

-88BDF

-91BDFA

+23Sat.

+18.5Led

+6.3SMax.

-17.5Sens.

-125BDFA

-27,7Sat.

-32,2Led

-44,2SMax.

-68Sens.

-122BDF

-88,6BDF

-91,6BDFA

+22,5Sat.

+18Led

+2,9SMax.

-20,3Sens.

-104BDFA

+2,4Sat.-2

Led-17,3SMax.

-40,6Sens.

-101,2BDF

+7Nom

+17,5Sat.100kΩ

+9Sat. 600Ω

+22Sat.100kΩ

+19Sat. 600Ω

(dB)Fader à 0, niveau in pour out +4dBu -24,8Fader à -∞ -72Fader à 0, mute enclenché -80Fader à -∞, mute enclenché -88

POUVOIR DE COUPURE

MESURES & TESTS

La puissance disponible en sortie casque estconfortable à condition d’éviter les casques àbasse impédance.

MackieProFX16_Choisir 30/12/11 12:23 Page134

entrées THD+N à 40Hz THD à 1kHz THD+N à 1kHz THD à 10kHz THD+N à 10kHz IMD SMPTE

• Micro mono• Ligne mono• Micro stéréo• Ligne stéréo

DISTORSIONS (%)

0,015 0,006 0,01 0,05 0,019 0,00050,038 0,01 0,028 0,02 0,028 0,00050,02 0,01 0,01 0,007 0,03 0,0010,01 0,007 0,01 0,02 0,02 0,0008

A / Sur le compresseur, onnote qu'il agit de façon signi-ficative à partir de la position12h.

B / L’action s’étend sur uneplage assez large pourchaque fréquence. Il faudraagir avec prudence.

C / Le médium agit au maxi-mum à +/-13dB. Une sorte deplateau intermédiaire inhabi-tuel se dessine sur lescourbes.

D / On note une légèredécroissance des gravessous 40 HZ en entrée micro à+10dB de gain.

A B

C

Le circuit du DSP est séparé des cartes audio par des entretoises.

Réalisation

La console est d’aspect solide, avec des capots métalliques

sérieux et des flancs plastiques de qualité et faciles à saisir. Elle

reste malgré tout relativement légère et facile à transporter. A noter

l’existence d’oreilles de mise en rack optionnelles. Sur l’exem-

plaire que nous avons reçu, les axes de deux faders étaient tor-

dus. Nous avons pu les redresser sans difficultés, mais il exis-

te vraisemblablement une certaine fragilité à ce niveau.

A l’intérieur, la conception est des plus classiques, une grande

carte mère recevant l’ensemble des composants CMS et des

éléments plus gros (faders, potentiomètres, switchs), connec-

tée à une carte plus petite en décrochement recevant les connec-

teurs. Le processeur d’effet est une petite carte montée sur la

carte mère, sur laquelle trône le processeur DSP travaillant en

32 bits.

MESURES & PHOTOSPATRICK TUCHAIS

SONOMAG 374 / PAGE 135

D

MackieProFX16_Choisir 30/12/11 12:23 Page135

MATERIEL / TEST Zomo MC-1000Contrôleur MIDI USB / Interface audio

Fabricant d’accessoires pour

DJs (sacs, flight cases,

feutrines, accessoires pour

mixeurs, supports pour

ordinateur, meubles) et

d’une petite poignée de

produits (platine vinyle,

casques), Zomo propose

une surface de contrôle au

design résolument tourné

vers les consoles de mixage

Pioneer DJM. Le constructeur

fait ses premiers pas dans le

domaine du DJing

numérique.

TEXTE & PHOTOS

PASCAL GUTMAN

CE Q

U'IL

FAUT

SAV

OIR

Le MC-1000 est un contrôleur MIDI pour DJ

capable de piloter jusqu’à quatre lecteurs vir-

tuels dont les canaux audio peuvent être assignés

aux huit sorties organisées en quatre paires de

canaux stéréo, à raison d’un canal par lecteur. Puis-

qu’il ne dispose d’aucun contrôleur de mixage

(fader, crossfader, égaliseur…), ce modèle a tout

d’une bonne console de mix quatre canaux.

DÉBALLAGEL’interface n’est pas très grande mais pèse

relativement lourd. Le design est commun à

celui des consoles Pioneer DJM - esthétique,

couleur et qualité des boutons. Le MC-1000

partage la largeur de la DJM-800. Il est livré

avec un câble USB et un CD-ROM.

PREMIÈRES IMPRESSIONSTout d‘abord la qualité de fabrication et la solidi-

té. Trapue et toute en métal, elle ne laisse aucu-

ne place au doute quant à sa robustesse. Ensui-

te celle de se trouver inévitablement face à un

produit qui pourrait être fabriqué par une marque

japonaise bien connue des Djs. Le MC-1000 a une

surface réduite, ses contrôleurs sont de bonne

taille et en quantité (34 touches) et malgré cela l’ai-

sance de manipulation reste très confortable … à

condition d’agir parfois avec le bout des doigts,

sinon ça coince entre boutons voisins. Le produit

est simple, les fonctions des touches sont explicites.

CONNECTIQUEQuatre paires de prises RCA sont nommées OUT-

PUT A, B, C et D. Chaque paire correspondant

à la sortie physique d’un lecteur virtuel du logiciel

utilisé. Comme l’appareil ne contrôle pas les

niveaux sonores, il sera connecté à une conso-

le de mixage, idéalement, un mixeur quatre voies.

On trouve à côté le port USB pour communiquer

avec l’ordinateur. Entre les deux, un sélecteur à

trois positions C, C1 et C2, utile lorsqu’un deuxiè-

me MC-1000 est connecté. On l’adresse alors

en C1 ou C2. Il s’agit donc d’un sélecteur d’iden-

tifiant, chaque contrôleur étant reconnu indivi-

SONOMAG 374 / PAGE 136

L'AVIS/DE SONO MAGNOUS AIMONS :La qualité générale et sa robustesse, lesquatre canaux audio stéréo

NOUS REGRETTONS :Les plateaux de scratch viennent parfois àmanquer, le logiciel n’utilise pas tout lepotentiel du contrôleur

POUR QUI ? / POUR QUOI ?

Bien que le MC-1000 soit un produit venanten complément d’un système de lecture etde mixage, il s’adresse à tous ceux qui,utilisant un logiciel de mixage DJ (ou autrelogiciel de mixage), cherchent un produit quiva leur apporter un contrôle en profondeurdes fonctions souvent laissées de côté, faute

de place. Un très bon complément à uncontrôleur existant.

BILAN

INNOVATION : Un contrôleur atypique, comme peu le sont

Zomo_Choisir 28/12/11 19:32 Page136

Projet14_sonomag 29/12/11 10:04 Page1

SONOMAG 374 / PAGE 138

INFOS/FABRICANT

DISTRIBUTEUR : MH DIFFUSION

DURÉE DE GARANTIE : 1 anDÉVELOPPEMENT : AllemagneFABRICATION : Chine

PRIX MOYEN TTC : 299 €+ kits de montage : 39 € pièce.

CARACTÉRISTIQUES FABRICANT

duellement. Il est indispensable que ce sélecteur

soit sur la position C lorsqu’il est utilisé seul, sans

quoi il ne fonctionne pas, bien qu’il soit reconnu.

INSTALLATIONLe CD-ROM contient le mode d’emploi au for-

mat PDF, le logiciel Virtual DJ LE pour Mac et Win-

dows, les pilotes pour Windows 32 et 64 bits ainsi

que les fichiers d’assignation des contrôleurs

(mapping) pour Virtual DJ et Traktor 2. Le MC-

1000 est connecté à l’ordinateur en USB. Le

temps de quelques clignotements pour s’ini-

tialiser, le contrôleur est prêt à être utilisé. Après

avoir lancé l’application Virtual DJ et indiqué le

numéro de série, la fenêtre s’affiche. Quelques

manipulations sont nécessaires pour l’interfa-

cer au contrôleur : assignation des canaux de

sorties, choix de l’interface graphique et assignation

des messages MIDI. Ceci se faisant par choix,

en quelques clics.

UTILISATIONLa surface de contrôle se partage entre deux lec-

teurs sur les côtés et le navigateur central, permettant

de se déplacer et accéder aux différentes listes et

dossiers contenus dans l’ordinateur. Selon la posi-

tion des leviers situés au-dessus du navigateur, les

touches LOAD chargent le son sur le lecteur choi-

si, A ou C à gauche et B ou D à droite. Tous les

contrôleurs sont illuminés par des touches rétro

éclairées de différentes couleurs.

LECTEURSLe son chargé dans le lecteur, sa forme d’onde

s’affiche, ainsi que quelques informations (artiste, titre,

durée écoulée/restante et tempo). La touche de

lecture/pause clignote, le son est prêt à être lu. Il passe

au vert fixe en lecture et indique la fin du morceau

vingt secondes avant la fin en clignotant rapide-

ment. L’appui sur les touches CUE 1-2-3 mémori-

se des points de lecture à la volée, que l’on rap-

pelle en appuyant à nouveau dessus. Avec la touche

SHIFT activée (un témoin lumineux le signale) les

mémoires peuvent être effacées. SYNC synchro-

nise le lecteur sur le tempo du morceau d’un autre

lecteur. Le levier de pitch permet de varier la vites-

se de lecture par pas de 0.1%. Bien que ce levier

soit fugitif (il revient toujours à sa position centrale),

01 / Sur le côté droit, le décrochement du boîtier abrite les connecteurs : 4 paires de sortie RCA, le portUSB et un sélecteur C/C1/C2 servant à attribuer un identifiant différent à chaque contrôleur, en cas deconnexion d’un autre contrôleur.02 / En config audio, le MC-1000 est reconnu comme périphérique audio de sortie 8 canaux 16 bits, dont lafréquence d’échantillonnage peut être choisie, 44.1 ou 48 kHz.

QUALITÉ DE FABRICATION : Très bonne. Composants agréables etrésistants

EXPLOITATION : S’insère entre l’ordinateur et la console demixage

PERFORMANCES : Un contrôleur solide et réactif

RAPPORT QUALITÉ/PRIX : Très bon, pour un produit de cette qualité.

MATERIEL / TEST ZOMO MC-1000

CARACTÉRISTIQUES FABRICANT

MARQUE : ZOMO

MODÈLE : MC-1000

TYPE : Contrôleur MIDI DJ pour 4 lecteurs /interface audio à 4 canaux stéréo

INTERFACE AUDIO : 8 canaux de sortie en RCA asymétrique16 bits / 44.1 et 48 kHz

TOUCHES : Lecture /pause, Cue 1-2-3, Sync, Pitch-Bend, 4x FX/Sampler, navigation et chargement, Shift

BOUTONS : LOOP, FX/SAMPLE SELECT ET CONTROLS, FILTRE, NAVIGATION

RAPPORT SIGNAL/BRUIT : > 99 dB

TAUX DE DISTORSION HARMONIQUE : < 0,007% @1kHz

RÉPONSE EN FRÉQUENCE : 20Hz~20kHz ±3dB / 100Hz~15kHz ±0.25dB

NUMÉRIQUE

ECHANTILLONNAGE : 44.1 kHz

QUANTIFICATION : 24 bits

MASSE : 1,8 kg

DIMENSIONS : L 320 x P 130 x H 86 mm

ALIMENTATION : 5V (port USB)

CONSOMMATION : 300 mA

1 2

Zomo_Choisir 28/12/11 19:32 Page138

Projet17_sonomag 29/12/11 12:57 Page1

MATERIEL / TEST ZOMO MC-1000

il fonctionne comme un curseur de pitch, en main-

tenant le tempo. Avec la touche SHIFT, la variation

devient fugitive, comme les accélérations ou (freinages)

que l’on effectue sur les platines, main au plateau,

pour caler deux sons.

LOOP ET BEAT JUMPLe LOOP est un bouclage automatique où l’on spé-

cifie la longueur de boucle en tournant l’encodeur

cranté (longueur comprise entre 1/8e de temps et

32 temps) et l’on indique le point d’entrée de la

boucle en appuyant dessus. Avec la touche SHIFT,

il ne s’agit plus de bouclage mais du déplacement

de la tête de lecture sur les temps, ce qui s’avèrerait

pratique pour caler si la fonction était suffisamment

précise, une faiblesse du côté logiciel…

EFFETS ET SAMPLERFX SELECT permet de choisir l’un des effets de

Virtual DJ LE (Backspin, Brake, Flanger, Beat

Grid, Flippin Double) et l’enclencher en appuyant

sur l’encodeur. Les effets platine ont une durée limi-

tée alors que les autres sont maintenus jusqu’à

un nouvel appui sur le bouton. Les contrôles

occupent la section EFFECT constituée de quatre

boutons et quatre touches. L’appui sur SHIFT

fait passer le contrôleur en mode SAMPLE, le

lecteur d’échantillons. Le bouton FX SELECT

devient sélecteur d’échantillons puis lecteur quand

on appuie dessus. La section EFFECT contrôle aussi

la lecture des échantillons, au nombre de huit,

pilotés par les huit boutons et huit touches des deux

lecteurs réunis.

LOAD et BROWSE, et commande manuelle des

transitions avec NAV.

MIXAGEPour bénéficier pleinement de l’interface audio

à huit canaux, on connecte les quatre paires

de sorties à un mixeur externe, chaque lecteur

étant ainsi mixé, égalisé et pré-écouté depuis la

console. S’intégrant esthétiquement et ergo-

nomiquement à la DJM-800, elle fonctionne

aussi bien avec toute console équipée d’en-

trées ligne. On peut aussi simplifier la configu-

ration en procédant à un mixage interne, auquel

cas l’audio est acheminé uniquement sur la

paire de sorties A. On perd alors les fonction-

nalités du mixeur, que l’on récupère en connec-

tant un contrôleur de mixage. Zomo ne pro-

pose pas – actuellement – ce type de contrôleur.

SONOMAG 374 / PAGE 140

FILTER ET KEYC’est le seul bouton à être cranté au centre, position où

le filtre n’agit pas. Vers la gauche, il se comporte en

coupe haut et à droite en coupe bas. Avec la touche SHIFT

enclenchée, la fonction KEY fait varier la tonalité du

morceau par demi-ton, en dessous vers la gauche et

au-dessus vers la droite. Les valeurs indiquées (de 01A

à 12A) aident à mixer en harmonie par combinaison

de morceaux aux tonalités voisines (la valeur doit être

égale ou proche) ou on utilise le bouton pour faire varier

la tonalité et l’ajuster au morceau précédent.

VIDEOVirtual DJ lit les fichiers vidéo. On les place sur les

lecteurs comme s’il s’agissait de fichiers sons, les

contrôles de navigation (touche SHIFT activée) sont

alors utilisés pour le contrôle vidéo : fondu entre

vidéos, transitions et effets avec les touches

CONFIGURATIONS INFORMATIQUES RECOMMANDÉES

MACINTOSHProcesseur Intel® Core Duo 1.66 GHzMac OS X 10.5, 10.6 ou 10.7Résolution écran 1024x768Carte son compatible CoreAudio2 Go de mémoire vive200 Mo d’espace disque durport USB compatible 2.0

Matériel additionnel pour le mixage vidéo :Carte vidéo ATI ou NVIDIA avec 256 Mo demémoire DDR3 dédiéeSortie vidéo double écran

WINDOWSProcesseur Intel Core 2 ou AMD Athlon X2XP (SP2), Vista (SP1), Windows 7Résolution écran 1440x900Carte son compatible DirectX multicanal1 Go de mémoire vive200 Mo d’espace disque dur

Matériel additionnel pour le mixage vidéo :2 Go de mémoire viveCarte vidéo ATI ou NVIDIA avec 256 Mo demémoire DDR3 dédiéeSortie vidéo double écran.

4 5

04 / Voici à quoi ressemble l’écran de Virtual DJ une fois que les paramètres d’affichage (skin) ont été désignés.05 / En quelques clics, il est facile d’obtenir une interface à 4 lecteurs – commandés individuellement par le MC-1000 – avec 4 effets différents. Il serait simpled’ajouter un lecteur à 8 échantillons. L’interface est moins sexy que celle de Virtual DJ mais tout aussi efficace, pour une autre manière de mixer.

Zomo_Choisir 28/12/11 19:32 Page140

MIDIEn qualité de contrôleur MIDI, le MC-1000 génère une commande MIDI dès

que l’un des boutons ou l’une des touches est manipulé. De ce fait, il est uti-

lisable avec tout logiciel capable d’interpréter les messages MIDI reçus. Pour

exemple, le produit fonctionne directement avec Ableton Live, l’assignation

des contrôles MIDI est simple et instantanée et la réaction est immédiate.

CONCLUSIONLa manipulation du MC-1000 est d’abord un plaisir, tant les touches sont

agréables sous les doigts. L’absence des plateaux de scratch et des faders

de mixage positionne le produit dans le domaine des contrôleurs atypiques.

Son intégration dans un environnement de mixage existant augmente ample-

ment le potentiel de mixage. Voici donc un nouveau venu sur le marché

des contrôleurs, qui place la barre haute avec un produit de qualité.

STATION DE MIXAGE DJ

06 / Le support PMK1 permet d’incliner le MC-1000, en le positionnant devantla console de mixage.

07 / Le PMK3 permet de positionner le produit derrière la console de mixage,en l’inclinant d’avantage.

08 / Chaque lecteur est constitué de la section de lecture avec la touche lec-ture/pause, les 3 points de Cue et la synchronisation. Au-dessus, le levierdu pitch et les contrôleurs de boucle, d’effet et le filtre. Les 4 boutons et lestouches associées servent à contrôler les paramètres de l’effet et les“samples” (lecture et niveau de sortie). En haut à droite, le levier servantà basculer d’un lecteur à l’autre.

09 / La section centrale permet de choisir les fichiers à charger (LOAD) dansles lecteurs, en se déplaçant (NAV) dans les différentes listes (VIEW –IN/OUT). SHIFT accède aux secondes fonctions de tous les contrôleurs. Au-dessus, les leviers de sélection des lecteurs.

8

6 7

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141-sonomag374-Zomo_Choisir 30/12/11 12:21 Page141

Projet7_sonomag 29/12/11 09:45 Page1

VentesVds 4 robocolor Changeur de couleur Martin : 250€,découpe 614SX : 200€, 8 kaleïdoGriven MSR575 :300€/pièce pro-cess. Omnidrive BSS FDS 355 :400€06 72 70 75 69 (14)

Vds Nexo alpha e 16kw completAlpha e + sub s2, amps Camco Vor-tex 6 & dx48 + proc nx241. Tbétat,sur roulettes et accroches complet+ 2 tours élévation alu Camco:23.000€06 63 89 09 58 (92)

Vds 4 lyres 575 Spot Sagiter + rideau bleu nuit aveclucioles 8 x 3,5 m + pieds MT max5,30 m 150 kg charge + divers fly-case 15 au total.06 60 20 11 03 (77)

Vds 8 enceintes 200W RMS, idéal int/ext et PA :4xHP 50W 12’’ Browell, bois contpbouleau 145 x 45 x 45 cm 2 roues4 poignes : 260€ / paire, puis dégres-sif !06 77 65 75 95 (91)

Vds flyght régie-disco. Vide fabrication pro en L.A plat 2platines D et mix 19 U. Vertical 3 x5U. Bon état : 300€06 88 96 99 54 (51)

Vds divers flycase + câbles 32 et 63 tri + piste dansebois 60m2 + 4 lyres Sagitter 575spot + 2 pieds HT max 5,30m char-ge 150 Kg.06 60 20 11 03 (77)

Vds 8 découpes1000W scène Lux : 90€ pièce – visi-ble à Boulogne01 46 05 22 22 (92)

Vds sono DAS 5kw (4 x st218 + 4 x st110) EclerPam1400, 2 Altair MF 1600, filtreAltair Fa224 + rack + câbles TBE :6200€ après 18H.06 19 20 84 38 (34)

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