pas encore le retrait de la concession la tempête en allemagne

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A propos de la décision de l'Office fédéral de l'Air de suspendre,avec effet immédiat, l'autorisation généraled'exploitation de la compagnie Globe-Air

Pas encore le retrait de la concessionMAIS TRISTE FIN QUAND MÊME

Hier, à midi, l'Office fédéral de l'Airpubliait le télégramme suivant adres-sé au conseil d'administration de laGlobe-Air à Bâle, quelques heures plustôt :

« Eu égard à la situation, qui devienttoujours plu s trouble, nous vous reti-rons, par le présent message, l'auto-risation générale d'exploitation avece f f e t immédiat. Les avions qui setrouveraient encore à l'étranger peu -vent regagner Bâle d'ici la f in de lasemaine. Plainte peut être déposéecontre cette décision auprès du Dé-partement fédéra l des transports etcommunications et de l'énergie. »

En tel cas, le délai de recours estde 30 jours.

Il s'agit non pas de l'épilogue maisde l'avant-dernier acte d'un effondre-ment Indiscutablement préci pit é par lacatastrophe aérienne subie par Globe-Air , en avril 1967. On se souvientqu 'un de ses « Bristol Britannia » dé-tourné du Caire sur l'aérodrome deNicosie, à Chypre, s'était écrasé au solpeu avant l'atterrissage, causant lamort de 126 personnes.

La tempête en Allemagne5 MORTS

HAMBOURG — Le vent qui a soufflé,mardi , en tempête, sur l'Allemagne del'Ouest, atteignant la vitesse de 135kmh, a provoqué jusqu 'à présent lamort de 5 personnes. De nombreusesautres ont été plus ou moins grièvementblessées.

Sur les côtes de la Mer du Nord, lamarée a dépassé de 2,60 m son niveaunormal . De nombreux navires ont cher-ché refuge dans les ports. La naviga-tion côtière, tant en Mer du Nord que

M. EISENHOWER HOSPITALISÉWASHINGTON — L'ancien présidentEisenhower a été conduit mardi, parhélicoptère , de sa ferme de Gettysburg,en Pennsylvanie, à l'hôpital militaireWalter Rééd. à Washington , souffrantd'une affection non précisée des voiesurinaires.

Vague de cambriolagesNEU CHATEL. — Les malfaiteurs quiont sévi successivement à Bienne, Lau-sanne et Neuchâtel au cours de la se-maine dernière n'ont pas commis moinsde 36 cambriolages en deux jours.

La police les recherche activement.

• DE NOMBREUX REFUGIESAURAIENT TROUVE LA MORTEN JORDANIE

AMMAN — Selon les premiers rapportsde police, les eaux coulant des som-mets se sont déversées sur le camp deKafarsum (10.000 réfugiés) ct auraientemporté près dc 150 familles, les pré-cipitant avec leurs tentes et leurs ba-gages dans les vallées voisines. L'arméeet la police ont immédiatement entre-pris les opérations de secours et com-mencé le transfert des réfugies dansun autre camp.

• UN PILOTE AMERICAINATTEINT UNE ALTITUDESUPERIEURE A 84.000 METRES

BASE AERIENNE D'EDWARDS (Cali-fornie) — Le commandant WilliamKnight. aux commandes de l'avionexpérimental à fusées « X-15 ». a at-teint, mardi, l'altitude de 84.129 mètres.

Une polémique virulente suivit cedrame. Elle fut surtout menée par unadministrateur démissionnaire, par ail-leurs journalist e bâlois.

II mettait carrément en doute lescompétences de la direction et de sesex-collègues du conseil d'administra-tion. On alla même jusqu 'à dire queles pilotes ne pouvaient se reposer defaçon réglementaire et que le matérieln'était plus du tout ce qu 'il devait être.

Les mauvaises langues soupçon-naient la grande compagnie nationaleSwissair — qui travaille déjà en poolavec la Balair — de vouloir profiterde toutes les circonstances pour por-ter l'estocade mortelle à la Globe-Airet à son système de vol charter. Aprèsun chassé-croisé de menaces, de dé-mentis ou de rectifications, l'affaire setassa un peu, grâce aussi à certainsévénements internationaux très impor-tants, tels que ceux ayant comme ca-dre le Moyen-Orient.

Ce n'est qu'au début de l'automneque l'on commença à reparler des dif-ficultés de la malheureuse compagnieaérienne.

II ne s'agissait plus, cette fols, dequestions techniques (comme celles

dans la Baltique, a été interrompue etle trafic aérien a été fortement gênésur l'aérodrome de Hambourg-Fuhls-buettel.

D'importants dégâts sont signalés dansde nombreuses régions. Des arbres ar-rachés ont gêné ou bloqué la circula-tion. De nombreux accidents sont si-gnalés sur les routes. Des toits ont étéarrachés, des devantures brisées et descâbles à haute tension cassés. Quelquespetites digues ont été brisées au Schles-wig-Holstein. Un hélicoptère de la ma-rine allemande a recueilli, dans la ré-gion de Borkum, une femme et deux en-fants qui se trouvaient à bord d'un ca-boteur hollandais qui avait lancé unS.O.S. (voir encore en dernière page).

Un porte parole de l'hôpital a décla-ré que le général, qui se trouve dansun état satisfaisant, était venu à l'hô-pital sur l'avis de son médecin person-nel et qu'il subira une série d'exa-mens pour déterminer les soins à luidonner.

Un bulletin de santé sera publié mer-credi matin a ajouté le porte parole.

L'ancien président s'était déjà renduà l'hôpital Walter Reed pour 24 heu-res, le 6 octobre, afin d'y subir un exa-men complet. Au mois d'août, il y avaitété hospitalisé pour 10 jours à la suited'une affection gastro-intestinale.

Une fillette tuée a véloWINTERTHOUR. — La petlte HeidiBûcher, 11 ans, circulait à vélo, mardiaprès-midi, à Rickenbach , près de Win-terthour. En prenant un virage à gau-che, elle oublia de faire signe de lamain et fut accrochée par une auto-mobile qui roulait dans la même direc-tion. La malheureuse a été tuée sur lecoup.

Automobiliste tueAVENCHES. — M. Maurice Vivenza,35 ans, représentant, habitant à Peseux(Neuchâtel), qui roulait en automobileentre Champmartin et Cudrefin, mardisoir, s'est jeté contre un mur de bar-rage anti-tanks. Il a été tué sur lecoup. L'automobile est démolie.

qui avaient motivé le très sérieux aver-tissement du conseiller fédéral Gnaegien juin). On parlait au contraire d'uncrack imminent, tant la situation fi-nancière s'était détériorée.

Le 6 octobre, on apprenait que l'ex-directeur de la compagnie, M. KarlRuedin , était appréhendé par la policeà sa descente d'avion à l'aérodrome deBâle-Mulhouse, alors qu'il revenait deLondres.

II fut gardé à vue une semaine àcause du rapport sur la vérificationdes comptes déposés par l'office decontrôle de Globe-Air S.A. Ce rapportmettait en évidence certains faits quinécessitaient un examen urgent dupoint de vue pénal.

La semaine dernière, il fut un mo-ment question d'un renflouement pos-sible de cette société.

Les spécialistes estimèrent toutefoisqu'il s'agissait là d'une vue de l'esprit,

II s'était avéré qu'à la fin de l'an-née 1966 (soit bien avant l'accident deNicosie), la totalité du capital-actionsde 13,5 millions de francs était per-due et que les passifs non couvertss'élevaient à 24,7 millions. La tentativedésespérée du vice-président, M. PeterStaeçhlin, principal actionnaire — quivendit deux; « Picasfo » ; à la ville deBâle pour tenter , de ;rëtrouver un peude liquidité — resta bien entendu com-plètement inefficace face à l'énormitédu découvert.

L'Office fédéral de l'Air, qui estl'organe de surveillance de tout cequi vole en Suisse ou depuis la Suisse(à part les avions militaires), doit sesoucier donc autant des données éco-nomiques que de l'aspect technique denos compagnies aériennes.

Cet office peut, en effet, refuser uneconcession si les ressources financièresdu demandeur sont jugées insuffi-santes. De la même manière, il peutsuspendre puis, plus tard, retirer dé-finitivement ladite concession en casd'infractions graves ou répétées du rè-glement des transports aériens ou encas de disparition des ressources fi-nancières considérées comme indispen-sables par les experts.

Il n'est pas non plus possible, à lacompagnie suspendue ou définitive-ment interdite, de réclamer une in-demnité quelconque.

Elle peut tout au plus faire re-cours. Et ce sont final ement les con-clusions de l'enquête pénale stipuléepar la loi qui seront déterminantes.

Celles-ci peuvent aboutir au réta-blissement de l'autorisation d'exploita-tion ou, au contraire, à la suppressiontotale de la concession.

Dans le cas de la Globe-Air, il sem-ble bien que la SUSPENSION à effetimmédiat décrétée mardi par l'Officefédéral de l'Air sera bientôt suivie d'unRETRAIT définitif tel que prévu parla loi.

Que vont devenir les pilotes ?Les renseignements étaient très dif-

ficiles à obtenir, hier, le téléphone dela Globe-Air semblant déconnecté.

Nous avons pourtant pu apprendreque des pilotes ont déjà été réglemen-tairement licenciés.

S'ils remplissent les conditions exi-gées par Swissair, ils peuvent trou-ver facilement de l'embauche, puisquenotre compagnie nationale en cherche.

Pour les autres, on ne sait pas en-core ce qui va se produire.

Comme l'exploitation sera suspenduecomplètement à la fin de la semaine,l'ensemble du personnel devra êtrecongédié.

Des 3 appareils actuellement en ser-vice, le premier est à Bâle-Mulhouse,le deuxième à Londres pour entretien ,et le troisième à Sion.

II semble que ce soit précisémentl'appareil qui est actuellement sur no-tre aérodrome valaisan qui sera ledernier à ramener à Bâle des passa-gers.

Faillite annoncée, mais pas encoredéclarée: concession suspendue maispas encore retirée : ... triste fin quandmême de celle qui fut un temps ladeuxième compagnie aérienne suisse.

— NR —

Une auto pour la Lune

Présentée au récent Salon de l'auto de Francfort , cette voiture, œuvre duconstructeur hollandais Vredestein, est conçue en vertu des conditions que l'onpeut trouver sur la Lune. La cabine et les organes vitaux (moteur, etc.) sontparfaitement étanches afin de ne pas laisser pénétrer le moindre grain de pous-sière cosmique. Pour les pneus, trop grands pour des conditions terrestres, ils sontrésistants aux rayons radioactifs. Sur la voiture on peut voir une antenne para-bolique et les réservoirs d'oxygène pour le conducteur.

LES ETUDES DE DEMAINLa seconde journée de la semaine

d'études de la Société suisse des pro-fesseurs de l'enseignement secondaires'est poursuivie, à Genève, dans uneatmosphère de jeunesse retrouvée etde travail intense.

L'antique université regorge de mon-de et ses amphithéâtre, aula et audi-toire, débordent de toutes parts.

Heureux de se rencontrer après detrop longues séparations, les partici-pants renouent des relations inter-rompues par leurs activités profes-sionnelles et mettent en commun souciset expériences.

Qu'il est réconfortant de constaterque, malgré la distance, la fatigue etl'âge, le cœur est resté jeun e, géné-reux, capable d'enthousiasme et quel'esprit a conservé sa curiosité et songoût pour la recherche ou la décou-verte.

Rien ne vaut de tels contacts pouréprouver ses forces ; rien ne vaut l'en-couragement du collègue ou du maîtrepour ranimer la flamme ou stimulerle zèle. Il n'est que de voir l'affluenceaux cours, l'entassement dans l'aulaaux conférences générales, l'empresse-ment dans les séminaires et groupesde travail pour se convaincre que,malgré les critiques qu 'il put mériterà l'occasion, notre corps enseignantdans son ensemble, prend sa tâche ausérieux et conçoit sa mission pluscomme une vocation que comme uneprofession.

Il est réconfortant aussi de côtoyer,dans les couloirs de l'université, nosélèves d'hier s'apprêtant à passer, de-vant leurs maîtres, pour subir l'é-preuve des examens d'Etat. A voirl'empressement qu 'ils mettent à nousaborder, l'éclat de fierté dont brillentleurs yeux et l'espérance qui les anime,nous nous sentons justifiés des effortsque nous avons déployés et des sacri-fices que nous avons consentis.

L'université, en de telles circons-tances, apparaît vraiment comme l'ai-ma mater, la douce mère dispensatricedu savoir auprès de laquelle nous re-venons pour obtenir encouragementset approbation.

C est ce que M. Olivier Reverdin,professeur, journaliste et membre dediverses institutions internationales,dont le Conseil de l'Europe, a faitressortir dans sa magistrale conféren-ce sur « l'enseignement secondaire :perspectives européennes ». Complétantles vues de M. Jacques Freymond, ila dressé les lignes de force du monde

moderne, prouvant que l'Europe peutacquérir une âme et devenir réalité,à la condition d'obtenir des citoyensqui l'habitent assez de générosité etet de foi pour surmonter des obstacles,assez de patilnee et de persévérancepour ne pas céder au mirage de l'u-topie.

La Suisse peut être réaliste et ad-mettre que l'Europe risque de se fai-re sans elle, alors que notre pays asans doute une place irremplaçable àoccuper au sein de cette communauténouvelle.

Chaque enseignant doit en être per-suadé et s'efforcer, dans sa sphèred'influence, de créer les conditionsd'une naissance aujourd'hui encore in-certaine.

La somme de bonne volonté dé-ployée hors de nos frontières nousfait un devoir d'ouvrir nos horizonset, sans cesser de nous interroger surles modalités propres de notre parti-cipation, d'adhérer de grand coeur àl'effort de création d'une grande idéeet d'une grande œuvre.

Pour l'heure, il importe cependantd'adapter notre enseignement aux né-cessités précises découlant du progrèsdes sciences et des techniques commede l'afflux incessant des jeune s avidesde savoir.

C'est pourquoi 4 groupes de travailont été créés pour étudier chacun l'undes problèmes jugé s les plus urgents :

_ Le gymnase et l'université , défini-tion _ des rapports entre ces deux ins-titutions, aux fins d'équilibrer les pro-grammes et d'obtenir un meilleur ren-dement des efforts.

La réform e permanent e du gymnase,pour créer des conditions de renouveauharmonieux sans révolution traumati-sante.

Une école de culture général e pourcadres moyens, organisme nouveauà créer de toute pièce afin de répon-dre aux besoins de plus en plus pres-sants d'une classe nouvelle, actuelle-ment en porte-à-faux, entre l'ensei-gnement primaire ou professionneltraditionnel et l'enseignement univer-sitaire auquel tous ne peuvent accé-der.

Enfin, le perfectionnement des pro-fess eurs de l' enseignement secondaire,problème sur lequel nous reviendronscar il est la condition primaire d'uneharmonisation des études.

Ainsi, la semaine d'études de laSSPES s'inscrit, d'ores et déjà , com-me un tournant de la plus haute im-portance de l'histoire de l'enseigne-ment de notre pays.

MAURICE DELEGLISE

La séance de mardi du Conseil fédéral

les immeubles PTT coûtent fort cherBERNE — Dans sa séance de mardi,le Conseil fédéral a adressé auxChambres un message sur la formationdes tarifs ferroviaires. De nouvellesdispositions, plus souples, doivent rem-placer dès le ler mai 1968 celles de1950.

Mardi aussi a été publié un mes-sage sur l'approbation du nouveauprotocole International sur le statut desréfugiés, qui complète la conventionde 1951. Un autre message concernel'octroi de crédits d'ouvrages d'unmontant total de 47 900 000 francs pourdes immeubles des PTT, ainsi que d'uncrédit additionnel de 5 700 000 francspour le bâtiment des postes de Lau-sanne-Gare. Ce bâtiment coûtera fi-

CONSTRUCTION DU VIADUC DE CHILLON

Au-dessus du Château de Chillon, la construction du viaduc — ouvrage principal de l'autoroute du Léman — avance rapidement.

Voici une vue de ces travaux, deux piliers du viaduc, avec le Château deChillon en contrebas.

On tourne en rdnda la conférence

GENEVE. — Les thèses soviétiques enmatière de non prolifération des armesnucléaires ont été réaffirmées sanschangement hier devant le comité des18 sur le désarmement par le déléguéde l'URSS, M. Alexei Rochtchine.

S'il a déclaré en effet que l'Unionsoviétique était déterminée à faire toutce qui était en son pouvoir pour queles discussions aboutissent rapidementà la conclusion d'un traité, M. Rocht-chine n'en a pas pour autant apportéd'éléments nouveaux susceptibles de dé-geler les négociations.

Sur la question capitale de l'article 3,celui qui a trait au contrôle et qui estjusqu'à présent resté en blanc dans le

Concours de filmspour écoles moyennesZURICH. — L'Association cinémato-graphique de Suisse alémanique et duTessin a mis à la disposition du comitéde la Société de la semaine suisse dufilm un montant de 500 francs pourles lauréats du concours de films'pou rles écoles moyennes qui s'est déroulédu 9 au 14 octobre à Leysin.

La présidence du concours ayant dé-cidé de ne pas désigner de premierprix, le deuxième prix ex-aequo a étédécerné à Renato Savoldelli, pour « Ji-pa », et à Aebersold-Klopfenstein-Schaad pour « Promenade en hiver ».

« 75 ans de courant polyphaséen Suisse » à la «Tech nora m a-»WINTERTHOUR. — Dans la halle desentrepôts de la « Technorama » à Win-terthour, a lieu actuellement une expo-sition sur le thème : « 75 ans de cou-rant polyphasé en Suisse ».

La collection déjà importante d'objetsde toutes grandeurs, rassemblés en vued'une exposition permanente qui s'in-titulera : « Technorama de la Suisse »,raconte de façon saisissante l'histoirede la production d'électricité en Suisse.

Ainsi on peut voir à cette expositionpar exemple la première génératricede courant polyphasé à axe vertical,construite en 1891.

FONDS DE PLACEMENT SUISSE

Valeur Rachat

A. I. I. growth fund.

$ 11,02

nalement 50 700 000 francs, alors qu'ilavait été estimé d'abord à 36 millions.

Le Conseil fédéral a nommé sous-directeur de l'Office fédéral de l'éco-nomie énergétique, M. Pierre Devan-téry, jusqu'ici premier chef de section.Il succède à M. Oskar Emch, démis-sionnaire pour raison d'âge.

Après la séance, on a appris que leConseil fédéral avait approuvé anté-rieurement, avec quelques petites ré-serves, le projet de budget de la Con-fédération pour 1968. Ce budget seraprésenté à la presse à la fin d'octobre.Les commissions des finances des deuxChambres s'en occuperon t encore pen-dant la présente législature.

du désarmementprojet américano-soviétique, il a à nou-veau déclaré que le système interna-tional de l'agence atomique de Vienneétait le seul efficace et dénonce le « sa-botage » de ceux qui, comme l'Alle-magne de l'Ouest, défendent une for-mule qui reviendrait en fait à un « au-tocontrôle ».

Le délégué américain, M. AdrianFischer lui a donné la réplique en con-testant que l'on puisse parler de « sa-botage » de la part de qui que ce soitet en soulignant que c'est par la coo-pération de toutes les parties intéres-sées que 1'obstadle constitué à l'heureactuelle par le problème du contrôlepourrait être levé.

Incendiedans une fabrique

d'allumettesZURICH. — Mardi matin, un employéde la société « Zuendholz-ReklameA.G. », à Zurich-Oerlikon, ouvrait unenvoi d'allumettes (l'entreprise livre desallumettes sous pochette réclame),quand le paquet prit soudainement feuet explosa.

Tout le local de fabrication fut bien-tôt en flammes. Impuissants, les em-ployés appelèrent les pompiers de Zu-rich et du Glattal, qui réussirent àmaîtriser le sinistre. Mais le feu avaiteu le temps de faire pour 60 000 francsde dommages.

Les vols ont reprisMOUTIER. — A Bévilard, on a forcéles troncs du temple. La somme qui ,ainsi a été dérobée, s'élève à quelquescentaines de francs. A Moutier, on s'estemparé en plein jour d'un vélomoteurse trouvant devant la maison de sonpropriétaire et l'on a enlevé un jeunemouton de l'enclos où il paissait.

Un adolescent se tueen montagne

MUOTATHAL. — Dimanche, le jeuneReto Nussbaumer, 15 ans, élève del'école secondaire de Zurich, aprèsavoir piqueniqué dans la région duBettbach, dans le Muotathal, s'est éloi-gné d'un groupe d'écoliers avec sonfrère pour escalader un rocher.

Ce faisant, il glissa et tomba d'unehauteur de 30 mètres. Il a succombépen après à ses blessures.

Les crédits pour les PTTLes plus gros crédits portent sur

des achats d'immeubles à Bàle(8 568 000 francs) et à Zurich (7 270 000francs). En ce qui concerne la Suisseromande, il s'agit d'un crédit de2 680 000 francs pour un bâtiment destéléphones à Chêne-Bourg, d'un cré-dit de 1185 000 francs pour l'achat enpropriété par étages de locaux pos-taux à Genève-Eaux-Vives, d'un cré-dit de 1 933 000 francs pour un bâti-ment des postes au Petit-Lancy, d'uncrédit de 2 124 000 francs pour un bâ-timent des téléphones à Porrentruy,et d'un crédit de 1 702 000 francs pourla transformation et l'agrandissementdu bâtiment des PTT à Malleray-Bé-villard.

Le Conseil fédéral demande en ou-tre un crédit additionnel de 5 700 000francs, dû au renchérissement, pour laconstruction du bâtiment des postes deLausanne-Gare.

L'arrêtesur les tarifs ferroviaires

Le Conseil fédéral a pris un arrêtésur la formation des tarifs des che-mins de fer, destiné à remplacer unarrêté de 1950 qui ne permet plus àla politique tarifaire de suivre l'évolu-tion de l'économie des transports : leslimites actuelles des taxes de base,exprimées au centième de centime,entravent Inadaptation de la structuredes tarifs aux coûts de production.

Le nouvel arrêté maintient l'insti-tution de la conférence commerciale.Il renonce à prévoir une clef pour lepartage du trafic des marchandisesentre les entreprises ferroviaires, maissoumet à la surveillance de l'autoritéles conventions conclues à ce sujet.

L'entrée en vigueur est prévue pourle premier mai 1968, sous réserve del'approbation de l'Assemblée fédérale.C'est pourquoi le Conseil fédéral aégalement adopté le texte d'un mes-sage exposant le système et la por-tée des dispositions nouvelles, ainsique le projet d'un arrêté fédéral quiabroge par la même occasion certai-nes clauses périmées des concessions.

Tous les réfugiessur le même pied

Par un message publié mardi, leConseil fédéral invite les Chambresà approuver le protocole du 31 jan-vier 1967 relatif au statut des réfu-giés. Ce protocole constitue un com-plément important de la convention du28 juillet 1951 sur le statut des réfu-giés, élaborée par les Nations Unieset ratifiée par la Suisse.

La convention de 1951 ne s'appliqueen effet qu'aux personnes qui sont de-venues réfugiées par suite d'événe-ments survenus avant le ler janvier1951. Or, de nouvelles catégories deréfugiés sont apparues depuis et cesréfugiés ne peuvent pas être admisau bénéfice de la convention. Le nou-veau protocole permettra à tous lesréfugiés de jouir des facilités et amé-liorations apportées par la convention.

Entré en vigueur le 31 janvier 1967,ce protocole est ouvert à tous lesEtats, et 51 l'ont déjà signé. Sa signa-ture par la Suisse est conforme à no-tre politique en matière d'asile et à nostraditions humanitaires.

UN JOURNALISTE DU CAMEROUN VOUS PARLE...« Nous nous voulons

partis ans de l'homme et del'homme complet . Pas del'homme amputé de sadimension religieuse, com-me dans l'idéologie laïcis-te.

Pas de l'homme amputé

ses frères . De cet homme-là nous sommes, nousvoulcms pa rticiper passion-nément. »

Ce journaliste mord àpleines dents dans les tra-vers et les erreurs de notremonde, remarque M ON-DIAL 1967, mais sa visiondu monde va infinimentplus loin que celle des éco-nomistes, des marxistes, destechniciens, et de ce psy-chologue qui vient de tro-

de sa valeur de pe rsonneau profit , présumé, de lamasse comme dans l'idéo-logie marxiste. Pas del'homme réduit à l'état deconsommateur, commedans l'hypothèse capitalis-te.

Pas de l'homme à con-sidérer éternellement enpupil le et irresponsablecomme dans le systèmecolonialiste. Pas de l'hom-me mâle n'accordant à lafe mme que le droit d'êtrebelle et de se taire.

Pas de l'homme éva-lué seulement à. l'éclat deses galons ou au poids deses fra ncs lourds. Pas del'homme drapé , casqué,blindé dans sa race, danssa caste, dans sa civilisa-tion, dans ses frontiè resou sa culture...

Mais de l'homme com-plet : corps et âme, sortides mains de Dieu et des-tiné à y f aire retour avec

quer l'évangile contre sapetite science à œillères.

Aux économistes bornés,nous dirons avec RobertBuron, président du Centrede d é v e l o p p e m e n t del'OECE : « Les p remierséconomistes intéressés parle problème du développe-ment se sont trompés. Par-ce qu'il ne leur p araissaitpas possible de discuter dece qui ne se mesure pas,parce que la véritable di-mension des probl èmes hu-mains ne leur apparaissait

24 heures dè la vie du mondè^• VINGT MORTS DANS UN ACCDDENT DE BUS A MANILLE — Au

moins vingt personnes ont trouvé la mort dans un accident de bus quis'est produit sur l'île de Samar, dans les Philippines, alors que le véhiculequi les transportait fit une chute dans un fleuve. Quarante autres voya-geurs ont en outre été blessés.

ir DES EMEUTES EN INDE — 20 morts, 100 blessés, 140 malsons Incen-diées e%un millier de personnes déplacées, c'est le résultat des émeutesqui ont éclaté, la semaine dernière, entre deux communautés religieusesà Sursand, à la frontière de l'Etat de Bihar et du Népal, et qui ont néces-sité l'intervention de la police.

ir Mme INDntA GANDHI S'ENTRETIENDRA AVEC LE PRESIDENTNASSER — Mme Indira Gandhi, premier ministre indien, s'entretiendraà deux reprises avec le président Nasser au cours de la visite de qua-rante-huit heures qu'elle effectuera à partir de jeudi au Caire, appre-nait-on lundi soir dans la capitale égyptienne.

• UN GARDE-FRONTIERE DE L'ALLEMAGNE DE L'EST S'ENFUITA BERLIN-OUEST — Un appointé garde-frontière de Berlin-Est aréussi à s'enfuir à Berlin-Ouest, mardi matin, en emportant sa mitrail-lette et ses munitions. U s'agit d'un jeune homme de 21 ans.

INDONESIE : VOLCAN EN ACTIVITE — Pour la première fois depuisun quart de siècle, un volcan est de nouveau entré en éruption, la se-maine dernière, dans l'ouest de Sumatra. Trois cratères se sont creuséset, épouvantés, les paysans se sont enfuis des pentes de la montagnehaute de près de mille mètres.

*

ir LE MINISTRE DE LA DEFENSE DE NORVEGE A MOSCOU — M.Otto-Grieg Tidemand, ministre de la Défense de Norvège, en visiteofficielle en Union soviétique a eu, mardi, des entretiens avec le premierministre Kossyguine, au Kremlin.

¦*• CHINE : DES AFFICHES CRITIQUENT M. WANG-LI — La premièrecampagne par voie d'affiches depuis le premier octobre dernier a com-mencé hier sur les murs de Pékin, prenant comme c}ble M. Wang Li,chef de la propagande du parti et membre du groupe de la révolutionculturelle du comité révolutionnaire de Pékin. Le premier indice de ladisgrâce de Wang Li avait été son absence de la tribune officielle où ilaurait dû normalement figurer, le ler octobre.

Contrôles des phares et pneumatiques 1967Des contrôles de phares et pneumati ques, organisés par la police cantonale en

collaboration auec la Section valaisanne du Touring-Club suisse, ont lieu actuel-lement. Ils se déroulent selon le plan horaire que voici :

LE CHABLE, place du village, le 18 vembre 1967. de 10 à 12 heures et dloctobre, de 10 à 12 heures et de 14 à 14 à 20 heures.18 heures LEYTRON, cars Buchard, le 17 no-

ORSIERES, garage M-O, le 19 oc- vembre 1967. de 10 à 12 heures et datobre 1967, de 10 à 12 heures et de 14à 20 h 30 ; le 20 octobre, de 10 à- 12heures et de 14 à 18 heures

SEMBRANCHER, garage Magnin , le23 octobre 1967, de 14 à 20 heures.

MARTIGNY, garage du Mauvoisin,le 24 octobre 1967, de 10 à 12 heureset de 14 à 18 heures ; le 25 octobre, de8 à 12 heures, de 14 à 17 heures, et de18 à 20 heures ; le 27 octobre, de 8 à12 heures et de 14 à 17 heures. ;

FULLY, Police cantonale, le 30 octo-bre 1067, de 10 à 12 heures et de 14 à20 heures ; le 31 octobre,, de 10 à 12heures et de 14 à 18 heures.

SAINT-MAURICE, garage Casanova,le 2 novembre 1967, de 10 à 12 heures etde 14 à 20 heures ; le 3 novembre, de10 à 12 heures et de 14 à 19 heures.

CHAMPERY, garage Défago, le 6 no-vembre 1967, de 10 à 12 heures et de14 à 20 heures.

MONTHEY, garage Guillard, le 7 no-vembre 1967, de 10 à 12 heures et de 14à 18 heures ; le 8 novembre, de 10 à12 heures et de 14 à 20 heures ; le 9novembre, de 10 à 12 heures et de 14 à20 heures ; le 10 novembre, de 10 à 12heures et de 14 à 18 heures.

VOUVRY, séchoir à tabac, le 13 no-vembre 1967, de 10 à 12 heures et de14 à 20 h. 30.

SAXON, garage du Casino, le 14 no-vembre 1967, de 10 à 12 heures et de 14à 20 heures ; le 15 novembre, de 10à 12 heures et de 14 à 18 heures.

RIDDES, garage Hildtbrand, le 16 no-

14 a 20 heures.ARDON, Caves coopératives, le 20

novembre 1967. de 10 à 12 heures et da14 à 20 heures.

AYENT, place de l'Ecole, le 21 no-vembre 1967. de 10 à 12 heures et da14 à 20 heures.

SAVIESE, le 22 novembre 1967, da14 à 20 heures ; le 23 novembre de 10à 12 heures et de 14 à 20 heures

SERRE, garage Olympic, le 19 peto-bre 1967, de 10 à 12 heures et de «14 à18 heures ; le 20 octobre, de 8 à 12 heu-res et de 14 à 17 heures ; le 23 octobre,de 10 à 12 heures et de 14 à 20 heures ;le 24 octobre, de 10 à 12 heures et de14 à 20 heures ; le 25 octobre, de 10 à12 heures et de 14 à 18 heures ; le Moctobre, de 8 à 12 heures et de 14 à18 heures ; le 27 octobre, de 8 à 12heures et de 14 à 17 heures ; le 30 oc-tobre, de 10 à 12 heures et de 14 à 18heures ; le 3 octobre, de 8 à 12 heure»et de 14 à 17 heures.

SION, dépôt Dubuis & Dussex,Champsec, le 2 novembre 1967, de 10 à12 heures et de 14 à 18 heures ; le 3novembre, de 10 à 12 heures et de 14 à17 heures ; le 6 novembre, de 10 à 12heures et de 14 à 20 heures ; le 7 no-vembre, de 10 à 12 heures et de 14 k19 heures ; le 8 novembre, de 10 à 12heures et de 14 à 20 heures ; le 9 no-vembre, de 10 à 12 heures et de 14 à18 heures ; le 10 novembre, de 8 à 12heures et de 14 à 17 heures ; le 13 no-vembre, de 10 à 12 heures et de 14 t20 heures ; le 14 novembre, de 10 & 12heures et de 14 à 17 heures.

pas, ils ont p endant un cer-tain nombre d'années subs-titué à la notion complexede développement celle, quileur semblait ( à tort sansdoute) pl us simple parceque p lus facil ement mesu-rable de croissance écono-mique. » (Croissance, nov.1965).

Aux autres ,nous dironsavec Alfr ed Sauvy, profes-seur au Collège de Fran-ce : c D'autres f acteurs

Brève chronique en chrétienté

>angile contre sa sont appelés c moraux »ence d œillères par ce qu'ils n'entrent pas¦onomistes bornes, facile ment dans vos calons avec Robert culs. Ceux qui, par un fauxesident du Centre scrupule scient ifiqueT né-l o p p e m e n t de gligen t les fact eurs dont« Les p remiers ils ne p euvent commodé-es interesses par ment mesurer l'ef f e t ranne du développe- p ellent ce puis atier-soureieront trompes. Par- qui affirmait : « Monsieurie leur p araissait vous avez de l'eau à 7 75 mne de discuter de exactement à l'argile p rès »e se mesure pas, * Cela veut dire à 7 75 mj la véritable di- pl us la couche d'argile ?,les problèm es hu- « Exactement monsieur ' illeur apparaissait p eut y avoir 200 m d'argi-

Mercredl 18 octobre lBflf

le, je n'en sais rien, carl'argile je ne la sens pai ».(Malthus et les deux Marx,p. 176).

Or ce qui donne un vraisens à la vie et donne àl'homme le courage de selancer dans l'action, l'hom-me le découvrira dans levisage de l'Eglise, vivan-te, active et accueillantepart out dans le monde etprêt e à le recevoir, à le pi-loter, l'épanouir p our qu'àson tour il devienne por-teur de la Bonne Nouvelle.

Pour que l'Eglise soit pré-sente part out dans le mon-de, il faut qu'elle disposede pers onnel, de séminaires,d'écoles et d'hôpitaux. Cestaux œuvres missionnairesqu'ont été confiées la mis-sion d'informer le peuplede Dieu sur la situation desjeun es Eglises et celle decoordonner la récolte de»fon ds indispensables. Cha-que année, en octobre etplu s spécialement le di-manche des Missions, ceproch ain dimanche, ces œu-vres nous rappellent notredevoir en la matière. Ecou-tons-les. prions et agissonsen conséquence l

F. R.

NR - SPORTS NR - SPORTS NR - SPOftlS^IR - SPORTS NR - SPORTS NR ^

MEXICO: RECORD D'EUROPE BATTULe Suisse Knill. en finale du 1500 m.

Le Grec Christos Papanicolaou (23ans) a battu le record d'Europe du saut& la perche en franchissant 5 m 30 à¦on premier essai au stade universi-taire de Mexico. Le Grec dépossédaitainsi le Français Hervé d'Encausse quidétenait ce record avec 5 m 28.

Lorsque Papanicolao u franchit 5 mSO, seul l'Américain Richard Railsbachrestait en compétition après avoir passé5 m 20. L'Américain manqua ensuite5 m 30. Assuré de la médaille d'or,Papanicolaou faisait monter la barreà 5 m 40 pour tenter de battre le re-cord du mond e de l'Américain PaulWilson (5 m 38).

Papanicolaou, qui est étudiant enCalifornie à l'université de San José(avec Tommie Smith) manqua ses troisessais à 5 m 40. U reçut une remar-quable ovation des quelques milliersde spectteurs présents. Après avoirfranchi 5 m 30 (nouveau record d'Eu-

Repartitiondes médailles

La Hongrie, grâce à deux victoiresdans les épreuves féminines d'athlé-tisme, se trouve, à l'issue de la deu-xième journée, à égalité avec l'URSSau nombre des médailles (six chacu-ne) mais l'URSS garde la premièreplace au classement grâce à ses troismédailles d'or contre deux à la Hon-grie. Voici la répartition des médail-les :

or argent bronzeURSS - 3 1 2Hongrie 2Etats-Unis 2France 1Japon 1(Belgique 1Côte d'Ivoire 1Tunisie 1Iran 1Cuba 1S\iède —'Allèhiagne E. —Allemagne O. —Roumanie —Italie —Sénégal —Bulgarie —Hollande —Tchécoslov. —

APRES SION-YOUNG-FELLOWS5 questions et répanses précises...

L'issue du match de dimanchedernier a laissé une impression mi-tigée à bon nombre de spectateurset les questions que peut-être ils seposaient, nous les avons posées àl'entraîneur Osojnak qui bien fran-chement y a répondu.

Q On a dit que le FC Sion n'a paspu saisir sa chance. Est-ce votreopinion ou pensez-vous qu'il y aautre chose?

Le FC Sion a fait un bon match ,rapide, toujours en mouvement. Mal-heureusement le «grand devoir» devaincre, de gagner au-delà de l'ha-bituel a un peu brouillé les idéesde quelques joueurs dans les actionsfinales. Ainsi au lieu de marquer3 ou 4 buts pour assurer notre vic-toire nous devons nous contenterd'un point. Tout cela fait pourtantpartie de notre travail collectif, etl'expérience doit se payer. Nousavons fait1 sans nul doute un grandpas en avant dans l'accomplisse-ment de ce travail collectif et mesgarçons ont besoin de prendre con-fiance dans leur progression, et jesuis certain que dans le futur ilsdonneront de grandes satisfactionsà leur fidèle public.

0 On s'est un peu étonné de nepas voir jouer Savary avec lapremière équipe ?

Je vous dois à ce sujet des expli-cations plus complètes. Durant lasemaine passée, j 'avais deux problè-mes à résoudre. Tout d'abord celuide l'aile gauche avec Fournier et ce-lui de Gasser, grippé. Ce dernierjou eur a pu heureusement jouer unemi-temps et ce qu 'il devait faire , ill'a bien fait ; je ne tenais pas à \eforcer car les séquelles d'une grippepeuvent avoir des conséquences trèsdangereuses et pour moi l'hommepasse avant le résultat. J'avais doncà disposition pour remplacer Gasser:Frochaux et Savary. Durant la se-

rope) tout en souplesse, le Grec, toutde blanc vêtu, se laissa retomber dansle fossé où il atterrit sur le dos lesbras étendus en « V » en signe detriomphe.

LE SUISSE HANSRUEDI KNILLS'EST QUALIFIE POUR LA FINALEDTI 1500 M.

Résultatsde la troisième journée

0 200 m féminin (2 séries, 4 qualifiéespour la finale) :

1ère série : 1. Miguelina Cobian(Cuba) 23" 3 (record national) . 2. Ga-brielle Meyer (Fr) 23" 6 (record na-tional). 3. Wilma von den Berg (Ho)23" 8. 4. Oyeronke Akindale (Nigeria)24" 4.

2e série : 1. Violeta Guezada (Cuba)23" 8. 2. Karin Elizabeth Walgreen(Su) 23" 8. 3. Vera Popkova (URSS)23" 9. 4. Mary Rand (GB) 23" 9.0 Poids féminin , finale : 1. NadezdaChizova (URSS) 18 m 11. 2. RenateBoy (Al-E) 17 m 32. 3. Margitte Gum-mel (Al-E) 17 m 26.0 Longueur féminin , finale : 1. VioricaViscopoleani (Roum) 6 m 56. 2. Ta-tiana Talischeva (URSS) 6 m 56. 3.Maria Victoria Trio (It) 6 m 37.0 Disque masculin, finale : 1. Ed-mund Piatkowski (Pol) 59 m 03. 2.Niare Kotete Manakoro (Mali) 56 m 80.3. Danek (Tch) 56 m 58. 4. Simeon (It)56 m 28. 5. Silvester (EU) 54 m 36.0 5000 m, 3 séries (quatre qualifiés) :

1ère série : 1. Jourdan (Fr) 14' 52" 4.2. Mecser (Hon) 14' 53". 3. Haro (Esp)14' 54" 2. 4. Heilland (Nor) 14' 55" 8.

2e série : 1. Martinez (Mex) 14' 44" 1.2. Kiss (Hon) }4' 47" 2. 3. Dumon (Be)14' 51". 4. Makarov (URSS) 14' 54".

3e série : 1. Gamoudi (Tunisie) 14' 49"2. Letzerich (Al-E) 14' 52" 6. 3. Alva-rez (Esp) 14' 52" 6. 4. Tijou (Fr) 14'52" 6.0 200 m masculin , finale I 1. JohnCarlos (EU) 20" 7. 2. Giannatasio (lt)20" 8. 3. Gianni (It) 20" 9.0 400 m, 2 séries (4 qualifiés) :

1ère série : 1. T. Jungwirth (Tch)47". 2. Borowski (Fol) 47". 3. Diaz(Cuba) 47" 3. 4. Toomey (EU) 47" 6.

2e série : 1. Werner (Pol) 46" 6. 2.Kemper (Al) 47" 1. 3. Telles (Cuba)47" 4. 4. Balachovski (Pol) 47" 5.

maine qui précéda le match , Fro-chaux, lors des entraînements, fitpreuve d'un caractère très entrepre-nant d'une forme brillante et c'estpour cette raison que je l'ai choisi.Malheureusement, encore une fois ,il n'a pas convaincu. U n'a pas con-vaincu parce qu'il n'a pas encoreréussi à devenir un joueur simple ethumble. U pense qu'il est un grandjoueur, un buteur redoutable ; jene nie pas au 'il peut le devenir maisavant il faut qu 'il devienne ce que

/ :'

A Table \rondeavecl'entraîneur

V Osojnak

j' ai dit plus haut et qu 'il travaillebeaucoup. A cette condition seule ildeviendra un bon joueur sain etfort , d'une valeur durable.

En ce qui concerne Savary. il n'a-vait pas fait preuve la semaine pas-sée des qualités nécessaires à ceposte d'ailier qu'éventuellement ilaurait dû occuper dimanche. Ce gar-çon a certes de l'étoffe, mais pourlui sont aussi valables les remar-ques que j 'ai faites au sujet de Fro-chaux. En outre Savary doit cher-cher à simplifier son jeu tout enl'accélérant. C'est à lui de me four-ni la preuve de sa valeur effective.

0 1500 m : 3 séries (3 qualifies parsérie plus le meilleur quatrième) :

1ère série : 1. Finelli (It) 4' 01" 8.2. Raiko (URSS) 4' 02". 3. Hoffman(Tch) 4' 02" 2. 4. Colin (Fr) 4" 02" 6.

2e série : 1. Delbuono (It) 3' 49" 2.2. Bailey (Can) 3' 50" 8. 3. Palomares(Mex) 3' 51". 4. Szelobovsky (URSS)3' 52" 4.

3e série : 1. Tummler (Al) 3' 52" 2.2. den Hertoghe (Be) 3' 52" 4. 3. Knill(S) 3' 52" 7. 4. Neri (Mex) 3' 53".

AUTRES RESULTATS0 GYMNASTIQUE — Classementaprès les exercices imposés :1. Akinori Nakayama (Jap) 57,85 p.2. Serge Diamidov (URSS) 57,45. 3.Yukio Endo (Jap) 57,35. 4. Victor ' Lisit-zki (URSS) 57,05. 5. Victor Klimenko(URSS) 56.90. 6. Valeri Karaseev(URSS) 56,85. 7. Takeshi Kato (Jap)56,75. 8. Takuji Hayata (Jap) 56,65.9. Sawao Kato (Jap) 56,50. 10. Miros-lav Cerar (You) 56,50. Puis 19. Mein-rad Berchtold (S) 54,25. 20. RolandHurzeler (S) 54,10.

Course pédestrede Troistorrents

Cela est devenu une tradition que ,en automne, le SC Troistorrents orga-nise une course pédestre à laquelleparticipe parfois des grands noms dece sport.

Le parcours consiste en une bouclede 900 m aux alentours du terrain defootbal l de Fayot. Les minimes doiventla parcourir deux fois, les . juniorsquatre fois et les seniors, licenciés,non licenciés et vétérans 8 fois.

C'est entre 13 heures et 13 heures30 que seront distribués les dossardsaux vestiaires du terrain de Fayot.

DEPARTS13 h. 30 Minimes;14 h. Juniors, seniors non licenciés

et vétérans ;15 h. 15 Seniors licenciés.

La proclamation, de$ résultats et ladistribution des $rix auront lieu surla place du village. . Six. challengessont en compétition.

Les inscriptions sont reçues par M.Lucien Granger , Levaux, 1872 Trois-torrents ou au tél. (025) 8 32 88 jus-qu'au 20 octobre.

de faire les efforts nécessaires pourbien se préparer physiquement etmoralement.

O Que pensez-vous de la prestationde Fournier ?

Elle a été en général satisfaisante.Bonne pendant la première mi-temps. On ne pouvait en deman-der plus pour ce baptême en LNA.L'important est que ce garçon a lut-té avec beaucoup de cœur pendanttout le match.

0 Que pensez-vous de la prestationde vos joueurs dans les phases

terminales ?Je dois reconnaître que dans ces

phases et cela pendant une certainepériode divers joueurs ont manquéde continuité! Mais la cause est con-nue : Blasevic avait ete durementfrappé a upied , Bruttin touché aus-si à diverses reprises a nettementbaissé, Quentin a été maltraité toutau long du match, Perroud étaitrendu nerveux à cause de l'arbitreet Jungo lui aussi avait été touché.Tout cela s'additionnant , nous ensommes arrivés au 5 minutes criti-ques pendant lesquelles nous avonspris un but, but-cadeau parfaite-ment évitable. Avec l'équipe nousavons cherché à réagir, mais il res-tait parfaitement évitable. Avec l'é-quipe nous avons cherché à réagir ,mais il restait trop peu de tempset bien que nous ayons eu une ma-gnifique occasion par Jungo le ré-sultat est resté inchangé.

0 Que pensez-vous du match desYoungs-Fellows ?

Une équipe avec beaucoup decœur, qui lutte pour chaque balle etqui court beaucoup, beaucoup tropmême... elle doit certainement en-core courir aujourd'hui !

Recueilli par nep

Al SAUT AClassement general par équipes :

1. Japon , 285,75. 2. URSS, 264,15. 3.Etats-Unis , 262,45. 4. Mexique, 230.25.0 YACHTING — 5 m 50 : 1. Etats -Unis. 2. Italie. Z. -. Mexique. Finns :1. Etats-Unis (Miller) . 2. Danemark(Elvstroem). 3. Allemagne de l'Ouest(Mares). Dragons : 1. Etats-Unis. Au-cun autre classé. Flying dutchmen :1. Espagne. 2. Canada. 3. Italie. Stars :1. Suisse (Bernet-Amrein). 2. Suède(Albertsson).0 Pentathlon moderne. Escrime : 1.Istvan Mona (Hon) 1177 p. 2. Andras

Handballeurs à vos ballons !Les finales pour l as-

cension en ligue natio-nale B continuent à sedérouler normalement.Pour son deuxièmematch de barrage, l'équi-pe de Servette s'est dé-placée à Zofingue pourrencontrer la formationlocale. Ce match qui aété très disputé a f i -nalement été remportépar Zofingue sur le scorede 19 à 14 (9-9).

Malgré cette défaite ,l'équipe genevoise a en-core une petite chancede se qualifier. En ef -f e t , Servette doit main-

ne les résultats sui-vants : Viège II - Lau-sanne-Sports, 11-9; Sier-re - Lausanne-Sports ,11-10 et Sierre - ViègeII , 7-11.

A la suite de cesmatches , le classementfinal de ce groupe seprésente comme suit :

1. Lausanne - Bour-geoise II , 8-14; 2. AMCAV , 8-10; 3. Viège II ,8-8; 4. Lausanne-Sports -Ath 8-6; 5. Sierre,8-2.

Dans le groupe desjuniors, le championnatest également terminé.Les matches entre Sierreet Viège ont été trèsdisputés , ils ont donnéles résultats suivants :Viège - Sierre 5-5 etSierre - Viège , 4-3.

Classement final :. 1. Viège 12-21; 2. Sier-

re 12-19 (1,66); 3. Lau-sanne-Bourgeoise, 12-19(1,62); 4. Lausanne-Vil-le, 12-11: 5. Le Sentier,

tenant rencontrer l équi-pe des Amis-Gyms deLausanne classée der-nière du groupe ouestde Ligue nationale B.Ce match aura lieu sa-medi à Lausanne et seracertainement passion-nant à suivre.

Pour le championnatde 3e ligue, les derniè-res rencontres ont don-

Hockey sur glace : le deuxième tournoi de Lucerne

Le HC Sion affronterales Diavoli samedi soir

Durant le week-end prochain, leHC Sion va avoir le périlleux hon-neur de représenter les couleurs ro-mandes au 2e tournoi international dehockey sur glace à Lucerne.

La 1ère édition en 1966 s'était ter-minée par la victoire de Servette de-vant les Grasshoppers, Diavoli Milanoet Lucerne. Pour cette année les orga-nisateurs ont dû renoncer aux deuxéquipes de LNA, le début du cham-pionnat ayant été avancé.

Ne reculant devant aucun sacrifice,les dirigeants lucernois ont fait appelà une grande équipe canadienne, lesCanadian Flyers de Zweibruecken,composée de soldats canadiens en ser-vice commandé en Allemagne de l'Ou-est, spécialistes dans les rencontresamicales internationales, les Canadienspartent comme grands favoris de cetournoi.

La deuxième équipe étrangère, re-présentant les couleurs italiennes, serale team des Diavoli milanais qui comp-tent dans leur rang 8 internationaux.Emmenés par Crotti et Branduardi ,les Italiens en découdront avec le HC

Ce soir : la grande finale intercontinentaleGlasgow - Racmg-Buenos Aires devant 100 000 personnes

Celtic Glasgow et le Racing Bue-nos Aires s'affronteront mercredi soirsur la pelouse détrempée du Hamp-den Park de Glasgow, dans la premiè-re manche de la 8e Coupe interconti-nentale des clubs champions. U pleutà Glasgow sans arrêt depuis une se-maine mais quelque 100 000 specta-teurs sont attendus pour ce match.

Ce sera la troisième fois qu'uneéquipe argentine tentera de rempor-ter le trophée. Deux fois de suite, en1964 et 1965, Independiente de Bue-nos Aires avait échoué dans sa tenta-tive devant le même adversaire, l'In-ternazionale de Milan.

La deuxième manche est prévuepour le ler novembre à Buenos Aireset la belle éventuelle trois jours plustard à Montevideo

Les équipes seront en principe lessuivantes :

0 FOOTBALL — Après Baxler,Bremner, Law et Ure, l'Ecosse devrase passer ' des services de Johnstone(Celtic) lors de son match de cham-pionnat d'Europe des nations contrel'Irlande du Nord (samedi). Johnstonea été puni de 21 jours de suspension.

LA PERCHEBalczo (Hon) 1035. 3. Bille Matheson(EU) 1035. 4. Ferenc Toeroek (Ho:i)1000. Classement général après deuxdisciplines : 1. Istvan Mona (Hon) 2152.2. Stasis Scharpanis (URSS) ' 2034. 3.Hans Jacobson (Su) 1990.

Par équipes : 1. Hongrie, 5885 p. 2.URSS, 4500. 3. Etats-Unis, 4420.

0 Poids et haltères. Poids plume :1. Yohinobu Miyaké (Jap) 392,5 kg(120-122.50-150). 2. Rudolf Koslowskl(Pol) 375 (120-110-145). 3. Janos Be-nedek (Hon) 365 (115-110-140).

12-6; 6. Prilly, 12-6; 7.CREB, 12-2.

Si nous observons ceclassement, il est aiséde constater que les deuxéquipes valaisannes ontassez nettement dominéleurs adversaires. 11 fautféliciter en particulierles juniors de Viège quiont ef fectué un cham-pionnat remarquable.Nous avons remarqué ausein de cette équipe plu-sieurs jeunes élémentsqui ont déjà une excel-lente technique. Nouspensons, que le considé-rable travail qui s'exé-cute à Viège arec cesjuniors, ne tardera pasà porter ses fruits.

Pour l'équipe de Sier-re, cette deuxième pla-ce au classement estamplement m é r i t é e .Avec un peu plus de mé-tier, ces juniors vontêtre de sérieux adver-saires pour Viège.

Mi.

Sion lors des éliminatoires.Pour compléter le quatuor, le SO

Lucerne risque de faire figure de pa-rent pauvre, car on ne voit pas lesjoueurs locaux battre les Canadienslors de la première rencontre.

Pour s'aligner à Lucerne, Jimmy,Rey a annoncé son équipe-standard.Après leurs victoires contre Viège etVillars-Champéry, les Valaisans sontdécidés de faire honneur à leurs cou-leurs. A n'en pas douter les Sédunois,représentants fort sympathiques, au-ront l'appui du public de la capitalelucernoise.

Nous relaterons, lundi, en détail lespéripéties de cette manifestation quia pris un bon départ en 1966.

Voici l'horaire des rencontres :Vendredi soir : Lucerne » CanadianFlyers ;Samedi soir : Sion - Diavoli Milano ;Dimanche matin : finale pour la 3eet la 4e place ;Dimanche à 17 heures : après la ren-contre de football Lucerne - Bellin-zona la finale.

Celtic : Simpson; Craig, McNeil,Gemmel; Murdoch, Clark; Johnstone(Wallace), Lennox, Chalmers, Auld etHughes.

Racing : Cejas; Martin, Perfum»,Basile, Diaz; Rulli, Mori, Maschio;Cardoso, Cardenas et Raffo.

0 Coupe des villes de foire, premiertour (matches retour) :Nottingham Forest - Eintracht Franc-fort, 4-0. Victorieux au match allerpar 1-0, le club anglais est qualifiépour le second tour.

Leeds United - Spora Luxembourg,7-0. Leeds United est qualifié : il avaitenlevé le match aller par 9-0.

0 BOXE — La commission de boxede l'Etat de New York a infligé uneamende de 500 dollars à Gil Clancy,manager d'Emile Griffith, championdu monde des poids moyens, pour avoirlittéralement hurlé des conseils à sonpoulain pendant le combat du 29 sep-tembre au cours duquel il a repris 1«titre à Nino BenvenutL

MICHELINE CLOOS

La châtaigneraie

Le ciel était bas et gris, les collines s'enveloppaient de brume.Le lac lui-même avait perdu son éclat de pierre précieuse et IsolaSerena semblait, elle aussi, mélancolique sous la pluie. Les arbresbaissaient leur tête, comme alourdis de larmes.

Le cœur de la jeune fille se serra , ses lèvres eurent un légertremblement. Elle eut un soupir qui ressemblait à un sanglot etie détourna lentement de la fenêtre. ». __ ,_.

— Je songeais à Thierry, tante Thilda, répondit-elle. Il doitavoir passé la frontière à cette heure-ci. Quand reviendra-t-il main-tenant ?

Bientôt, ma chérie. Il nous l'a promis.Isabella tourna de nouveau son visage vers les jardins. Oui

Thierry avait promis de revenir bientôt, mais il avait dit aussiqu'il ne reviendrait pas seul et avait refusé de lui en dire plus.« C'est une surprise, petite amie ! » avait-il ajouté d'un air mysté-rieux. Une surprise ! Ses yeux avaient brillé d'un tel éclat que lecœur de la jeune italienne en était encore serré. Pourquoi la joieavait-elle si rapidement succédé à la mélancolie sur son visage 7Pourquoi cette hâte à regagner la France, lui qui, la veille encore,cariait de prolonger son séj our jusqu'à l'automne ?

— Il ne reviendra pas seul, tante Thilda, murmura-t-elleen pressant d'un geste inconscient ses mains sur son visagebrûlant. Qui amènera-t-il 7

— Sans doute son ami Gilbert Monnier, ma chêne, réponditHa Signora Marchetti d'un ton volontairement enjoué. J'ai mani-festé le désir de revoir ce charmant garçon. Et notre amifJMerry m'a formellement promis sa visite.

— Non, tante Thilda, ce n'est pas Gilbert Monnier.—r Qui d'autre Thierry pourrait-il nous amener ?La jeune fille se retourna vers sa tante. Elle l'enveloppa

d'un regard d'une tristesse qui fit mal à la vieille demoiselle.— Isabella ! Ma chérie ! Quelle idée te mets-tu en tête 7— Sa femme, tante Thilda 1 répondit-elle avec un sanglot.Et, comme un petit oiseau blessé, elle vint s'abattre contre

le fauteuil de Ma thilda Marchetti qui, doucement, tendrement,caressa la blonde et soyeuse chevelure.

— Isabella ! Ma chérie ! Quelle idée te mets-tu en tête?- r ^Cest la vérité, tante Thilda, et vous le savez aussi bien

que ihoi.Elle cacha son visage bouleversé entre les mains de sa tante

«t éclata en sanglots.Mathilda la laissa pleurer quelques instants puis glissant ses

doigts sous èon menton, releva le petit visage frémissant, es-suyant d'un geste maternel les grands yeux bleus, noyés delarmes.

— Là, mon ange, ne pleure plus.— Je l'aime, tante Thilda. Je l'aime.— En es-<tu certaine, ma chérie? demanda doucement Ma-

thilda. Tu es si jeune. Il arrive parfois que l'on se trompe,que l'an croie aimer, et puis l'on s'aperçoit bien vite que cen'était qu'un feu de paille.

Calme-toi, mon trésor. U ne faut surtout pas te laisser allerà ton chagrin. Il faut, au contraire, lutter contre lui, lutterpour oublier. La vie est ainsi faite. On rencontre en chemin desjoie s et des peines. Vois-tu, Isabella, l'homme est comme unjar dinier cjui soigne ses fleur et détruit les mauvaises herbes,11 lui faut savoir cultiver ses joies et arracher ses peines. Pro-imets-moi d'être un bon jar dinier, mon ange.

. Isabella mordit ses lèvres, essayant courageusement de re-fouler son chagrin. Oui, elle essaierait d'être un bon jar dinieret d'arracher de son cœur ce qui aurait pu devenir une fleurde bonheur et qui n'était plus qu'une herbe de chagrin.— Je vous le promets, tante Thilda.— C'est bien, ma chérie. Vois le jardin. La pluie a cessé

m,"?,,™^ f ?fH_,pepoî les nuages' A ton tour' lals*e percerM atV

0,1- 11 T* leS n,Uages de ton cha«rin. T u« sijeune . Tu as la vie qui s'ouvre à peine devant toi.

QUATRIEME PAETIE

Chapitre premier «

— Mère Monnier ! Qu'avez-vous ? Répondez-moi, je voue enprie ! Mère Monnier ? Etes-vous souffrante ?Surprise de ne pas voir sa vieille ennemie se lever pour lachasser comme elle ne manquait jamai s de le faire lorsqu'elle appa-raissait, India Gerlier s'était approchée.Assise dans son fauteuil d'osier, la tête légèrement renversée enarrière, les yeux clos, la bouche entrouverte, la Mère Monnierdemeurait d'une immobilité inquiétante.S'était-elle endormie en pelant ses pommes, dont quelques-unes avaient glissé de ses genoux et roulé sur la terre battueentre un panier d'épluchures et une casserole où quelques fruitsétaient déjà coupés en quartiers ? Ou bien, prise de malaise, avait-elle perdu connaissance ?Avec une certaine hésitation, la jeune fille avança la main laposa sur l'épaule de la Mère Monnier et la secoua, doucementd'abord, puis un peu plus fort.Mais la vieille femme né bougea pas. Sa tête dodelina uninstant avant de retomber sur sa poitrine.Effrayée, Indiana porta les mains à ses lèvres.Mon Dieu ! Qu'avait donc la mère Monnier ? Etait-elle... morte ?A cette pensée, Indiana se sauva en courant , prise de paniqueMais bientôt, ele s'arrêta et, comprimant les battements fous deson cœur, s'adossa à un arbre.Et si la grand-mère de Gilbert n'était que malade ? Si elle avaitbesoin de secours ? Indiana savait, par la f actrice, que Gilbert était

à Paris pour quelques jours. La mère Monnier était donc seule.Elle ne pouvait tout de même pas la laisser ainsi. Il fallait fairequelque chose.

Surmontant sa peur, la jeune fille revint vers la maisonnettedu bois.

La vieille femme n'avait pas changé de position. Son visageétait d'une pâleur cireuse. Mais il sembla à Indiana qu 'un soupirs'exhalait de ses lèvres.

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La Russie au tournantde l'histoire

par Alexandre KERENSKIEditeur : Pion, Paris

La sortie de ce gros livre marqueraone date importante dans l'histoire dela Russie. Son auteur , comme l'indiquela feuille de garde, fut membre duparti socialiste révolutionnaire , avo-cat rendu célèbre par son rôle dans desprocès politiques . Il était entré dansle gouvernement en 1917 après la chu-te du régime tsariste. En juillet de lamême année, il devenait président duConseil. Il cherche à ranimer l'ardeurdes armées russes, mène une lutteacharnée contre l'influence de Lénine,mais succombe aux attaques du partibolchevique en novembre 1917, au coursde cette période qui entra dans l'His-toire comme « les dix journées quibouleversèrent le monde ».

Passons maintenant à l'ouvrage.Dans un style plaisant, Alexandre Ka-renskl livre au public les réflexionssages d'un vieux politicien émigrantparvenu au soir de son destin. Il re-monte le cours de sa jeunesse la pluslontaine ; il le fait avec beaucoup degrâce en évoquant la vie familialed'abord puis ses années scolaires quilui valent son premier discours vio-lent et aussi une mise en congé, n at-tend tout de l'avenir qui lui vaudrades succès extraordinaires puis l'étouf-fement par Lénine qui écrase Kerenskipar le détournement de la révolte dugénéral Kornilov. Le passage de l'au-teur dans la clandestinité mérite qu 'ons'y arrête et ses Jugements du mondeactuel sont une nourriture valable ; laculture et l'expérience de Kerenskiétant pour beaucoup dans ce livre quisera utile aux historiens des affairesrusses.

PITIÉ POUR NOS MORTSAinsi donc, une nouvelle fois, une

brave église de chez nous vient de céderloUs l'explosif. Si cet événement n'avaitpas soulevé certains compréhensiblesremous dans le pays, on se dispenseraitd'en parler ici, ne fût-ce que nour nousépargner une nouvelle douleur. Mais ilnous semble utile de le faire, non pas,en premier lieu, pour prendre position,car tel n'est pas notre rôle, mais pourrendre témoignage.

La plus rigoureuse objectivité nousoblige à admettre que nous sommes at-teints de la maladie de la démolition.Au nom de quoi ? Le sait-on bien ? D'unbesoin d'espace vital ? D'une esthétiqueplus adéquate au présent 7 D'une néces-sité de renouvellement ? Questions...

On démolit pour marquer son éphé-mère passage sur la terre, en oubliantparfois que la nouvelle constructionprojetée ne remplacera jamais, ni dansle cœur ni dans le paysage, celle qu'onsacrifie au pouvoir de la dynamite. Ilest difficile de qualifier une telle aber-ration.

Donc, une église vient encore de s'ef-fondrer sous les coups de mine. Com-me un caillou qui vous gêne sur laroute et qu'on fait exploser ; comme sicet édifice était un obstacle majeur àune vie communautaire bien organisée.(Au lieu de s'adapter à ce qui existait ,on rase tout et on reconstruit à saconvenance !...) Au nom de quel droithumain , de quel nouveau besoin litur-gique, de quelle esthétique ose-t-onnous enlever ce que nous possédions deplus cher dans la vie paroissiale ? Laquestion que je pose, je le sais, beau-coup de consciences se la posent. Cettecourse à la démolition d'édifices reli-gieux , fussent-ils du XlVe ou duXVIIIe siècle, n 'eussent-ils que , peu devaleur architecturale , peut nous entraî-ner à un dépouillement de nos vraiesvaleurs dont il est difficile de mesu-rer tout le danger.

L'église qui vient de disparaîtrenous laisse songeurs. Une grande tris-tesse monte dans le cœur en voyant lasatisfaction qui accompagne ce massa-cre. On se frotte les mains, on est con-tents on se dit que tout a bien mar-ché, comme le bourreau d'autrefoisqui, d'un seul coup de hache, avait

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Deux dossiers secretsSans doute, 11 y a la fièvre des nou-

velles collections, il y a l'intention jus-tifiée de vendre le plus grand nom-bre d'exemplaires, il y a aussi la for-me de la présentation qui joue un rôleen librairie, il y a enfin la séduction.

On a choisi la formule du « Dossiersecret » chez l'éditeur danois de Pa-ris, c'est-à-dire aux Presses de la Cité,Il prend la mesure du lecteur en pré-sentant deux ouvrages « confiden-tiels » : « La bombe atomique », et « Ily a 10 ans, Suez ». Le premier livre aété écrit par Stéphane Groueff. Cha-cun sait qu'il n'est pas aisé de péné-trer dans la technique atomique et dansses secrets. Celui qui veut prendreconscience du fragile équilibre dumonde doit cependant connaître l'élé-ment qui a mis fin à l'affreuse tragé-die de la dernière Guerre Mondiale.L'auteur a adopté une écriture, unstyle très faciles. Il apporte du mê-me coup une intelligence généreusepour dépeindre ce que fut l'histoire dela bombe atomique, de sa naissancejusqu 'au lancement du 9 août 1945 surla ville japonaise de Nagasaki. Aprèsla lecture passionnante d'un tel ou-vrage je me suis tout de même de-mandé jusqu'à quel point les savantsont admis dans leur conscience cequ 'ils préparaient. H est vrai que seu-le la bêtise peut donner le sentimentde l'absolu. Néanmoins, le livre deStéphane Groueff marque la hautecompétence.

Hermann Piner a écrit de son côté :cil y a 10 ans, Suez ». Il saisit l'ins-

réussi à décapiter le condamné. Unassassinat bien réussi, une destructionsans bavure, ça fera bien dans les ar-chives, mais qui osera les signer ? Quiosera affirmer aux futures générationsqui fut l'auteur de cette odieuse ac-tion ?

On m'objectera que le peuple en adécidé ainsi. Malheureusement, il arri-ve que les secrètes volontés du peuplesoient interprétées trop librement.Souvent, le peuple se prononce sur unprincipe. Et on passe outre sans scru-pule à ce principe élémentaire , onmet le peuple devant le fait accom-pli , qui n'est pas toujours l'expressionde sa volonté souveraine. Dans quelstemps sommes-nous retombés, et on sedemande aussi où nos guides cherchentà nous conduire. Est-ce vraiment né-cessaire, pour jalonner son passage ter-restre de quelques réussites apparentes,de raser tout le passé et de supprimertoute possibilité de dialogue entre gui-des et suiveurs ?

Revenons à l'église qui est tombée.On la remplacera par un bloc de bé-ton au milieu des maisons de bois. Cesera un étonnant contraste et un spec-tacle bien indigeste. Mais les grandsmaîtres des formes nouvelles, venus detrès loin , ont décidé de nous imposerce style. Pourrons-nous jamais nous enpénétrer au même point que l'ancienneéglise, toute modeste, sans prétentionni style, mais à notre si exacte mesu-re, s'était incrustée dans nos âmes ?Je voudrais l'espérer. Dans le cas con-traire, quel pauvre témoignage nousléguerions à nos descendants , et avecquelle raison ils pourraient flétrir no-tre légèreté.

Et puis, il y a aussi les morts-Tous ceux qui sont passés avant nous

sur les chemins, qui ont élevé les mursdes champs, construit des maisons, faitchaque jour un peu plus cette valléequi est nôtre, qui ont vécu simple-ment, maîtrisant leurs instincts d'or-gueil, tous ces morts qui furent nosaïeux, unis à cette église par une pro-fonde loi d'amour et de foi, qui n 'ontjamais prétendu vouloir renverser lemonde lors de leur passage terrestre,qui se sont contentés, à leur toute

PANT OUFt^S par

tant où les événements et les élémentsmettent en route toute l'affaire deSuez. C'est donc un récit qui veut êtreen prise directe avec les Egyptiens, lesAnglais, les Jordaniens, les Améri-cains, les Arabes et les Russes. Il y abeaucoup moins d'éléments révélateursque dans l'ouvrage précédant, maisl'auteur sait alors fort bien jouer aupeintre qui travaille son motif pourréussir. Comment ne pas souligner l'a-grément que procure au lecteur uneimmense et vilaine affaire résumée aumieux pour en faire ressortir l'essen-tiel ?

Rythmant son récit sur celui de lapolitique américaine . et égyptienne,l'auteur a réussi globalement à présen-ter des politiciens avec leurs problè-mes, leur haine, leurs espoirs et leurséchecs.

BETES ET NATURELE MONDE ANIMAL

Octobre 1967

Un épagneul papillon, plein de viemutine, décore le numéro de rentréede c Bêtes et Nature », la revue dumonde animal. La chronique caninerégulière est donc consacrée au chienpapillon, alors que le chat Rex est, cet-te fois, à l'honneur et que les aqua-riophiles se voient présenter, pour

modeste mesure, d'être des hommes etde vivre comme tels : il y a aussi ceux-là. Une fois leur course achevée, aprèsce chemin bien parcouru, on les a cou-chés derrière l'église, dans leur petltemaison de sapin, où ils étaient en droitde reposer en paix tout en attendantle jugement dernier.

Mais, l'église vaincue par l'explosif ,quel pouvoir possédaient encore lesmorts ? Ils ne parlent pas. Ils ont dûsubir. Une puissante machine moderne,trax ou pelle mécanique, fut chargéede les tirer de leurs méditations d'éter-nité. Le diable et l'acier n'ont que fai-re des morts. Le progrès les broie sousses mâchoires.

L'église étant réduite en monceau depierres et de plâtre, on vit donc inter-venir ces engins. Ils ont brassé la terredes morts, l'ont foulée, l'ont triturée,l'ont profanée. Ici, un tibia ; là, unfémur ; ici, un morceau de gros drappas encore décomposé ; là, un restantde soulier ; partout, des reliques d'unpassé dont on ne voulait plus. Des en-fants riaient en voyant cela : ils ont lavie pour eux ; d'autres auraient voulupleurer, mais où le faire, sinon en ca-chette ? Certes, on essaya, pour la for-me, de passer au crible cette terre desmorts, toutes ces particules qui furentsourires, regards, peines et joies, quifurent un pays. Vraiment, on n'a pasenvie de rire... Que peut-on encore res-pecter quand on se moque pareille-ment des morts ?

Mais le progrès exige ces horreurs. Etje crois que c'est bien le diable qui, endéfinitive, nous oblige à marcher avecnotre temps, à démolir une église pouren élever une autre, afin que nous per-dions complètement la fol. Des généra-tions se sont appliquées à construireavec amour et ténacité. En aveugles,nous nous appliquons à démolir. Som-mes-nous vraiment sur le bon chemin ?

Chers morts de cette vallée, pardon-nez-nous tant d'erreurs. Aidez-nous àvoir clair. Si nous n'avons pas eu pitiéde votre dernière demeure, si nousavons dispersé vos ossements, pardon-nez-nous. Ayez pitié de nous qui som-mes si peu dignes d'être vos descen-dants.

J. _T.

LA MAISON IDEALEDAS IDEALE HEIM

Editeur : Schôenberger S. A.,Winterthur.

Un article consacré au meuble mas-sif donne une idée assez précise de lavaleur que peut prendre un local bienpensé et bien placé. Même la plus bel-le bibliothèque ne se détachera pas del'ensemble si les proportions ne sontpas données.

Le lecteur fera le tour d'une bellevilla construite par un architecte dansla région sauvegardée du Greifensee.La conception pierre-bois ne manque-ra pas d'éloges. Quatre pages sont con-sacrées à Gauguin et à ses séjours enBretagne.

Un jardin harmonieux se découpe aupied d'une villa à toit plat et le paysa-giste intègre le tout pour l'œil et lerepos.

La plante d'intérieur Sansevière etles jouets du temps passé retiennentaussi l'attention ainsi que les réponsesaux questions posées par les lecteurs.

l'aquarium marin, le groupe Chaeto-dons, remarquablement illustré de sixphotos couleurs. Ce sont les oies defantaisie dont les élégants plumagescharment le regard aux premièrespages couleurs.

Suit la présentation d'un délicieuxrongeur au corps- de souris, à la têtede lérot et à la queue d'écureuil. Unreportage haut en couleurs met en re-lief les déclarations d'André Mercier,président du Safari-Club Photo, di-sant comment le safari photo se metau service de la faune. Et , la saisonsuggérant le thème, nous apprenonsce que signifie le cerf dans la forêt ;nous lisons un commentaire nuancé del'initiative des bandes-abris pour lesperdreaux, et des réalisations poursui-vies au profit des populations de col-verts ; nous comprenons ce qu'il fautvoir dans l'ortolan. De la notion degibier on passe, à celle d'espèces vi-vantes à7ma1h'teft'ir en harmonie avecle reste"t VLeà .Invertébrés d'une ri-vière à truites » ; *S. OyS . tortues»^« Rencontrè^^éÇ" Tôuts v,d«e Ryssjs » 'etc. :¦ ' 'fît,

INGRESpar Gaétan PICON

Editeur : Skira, GenèveExclusivité : Weber, Genève

Dans la collection « Le goût de notretemps », Gaétan Picon aborde Domini-que Ingres sous l'angle de son œuvreen essayant, d'une manière approfon-die, à faire mieux connaître ce grandpeintre que le public tend quelquefoisà oublier.

Ce « génie hors de l'histoire » est néle 29 août 1780 et à l'âge de 9 ans déjàsa carrière commence avec cette soifde connaissance et de perfectionne-ment qui le marque immédiatement.U passe à l'école de David où ses œu-vres, dont d'innombrables dessins, ré-vèlent un début de carrière riche enrecherches et essais. Picon sait mon-trer comment l'artiste suit avec un in-térêt très vif l'effervescence régnantdans les milieux artistiques tout enrestant personnel. Ses tendances pictu-rales représen tées par de nombreuxportraits lui valent des prix, des dis-tinctions, des voyages. Il n'est pas lepeintre qui doit attendre le succès.L'étoile monte malgré l'échec de cer-taines compositions monumentales. Iln'a pas besoin d'opinions officiellespour prendre une position ferme dansl'art. La villa Médias qu'il dirige àRome lui apporte une solidité à traversles ans et de nouveaux triomphes. Ilmeurt en 1867 et repose au Père-La-cbalse.

Je n'ai dégagé qu'une esquisse de cebeau livre d'un auteur clairvoyant etprofondément conscient de l'œuvreinoubliable de l'artiste.

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GilLA PLANETE TERRE

par Paolo TOFINIEditeur : Marabout

J'ai mis un certain temps pour lireles deux volumes de Paolo Tofini , con-sacrés à la Terre, sa structure , sesmouvements, son évolution , son atmo-sphère et sa place dans l'univers. Ilme fallait enregistrer la thèse de l'au-teur qui, me semble-t-il, était en étatconstant d'accélération.

Les curieux de la science auront,eux aussi, certaines difficultés à sui-vre les connaissances extraordinairesde Tofini. Les classifications qu'il don-ne, les descriptions qu'il fait , sententun émiettement de la nomenclature.Dans l'histoire des sciences et des dis-ciplines j' ai trouvé quelques oscilla-tions de cheminement alors que je nesuis pas un spécialiste en géophysi-que. U n'est pas dans mon intentionde détruire l'immense travail de To-fini , mais je suis poussé à croire qu'envoulant abréger son analyse il l'a al-lourdie. Par contre, les dessins et lesphotos sont d'excellente qualité.

POIVRE ROUGEpar Hélène TOURNAIRE

Editeur : Raoul Solar

Voici un récit qui mériterait un prixcar tout ce que Mme Tournaire a ana-lysé avec intensité et une belle maîtri-se rappelle la réalité la plus contrô-lable, la mieux vérifiable.

On ne peut qu'admirer la franchiseet la simplicité de ce brin de femmequi passe des barques galantes deHong-kong au jeu de l'enfer de Macao,du cœur des quartiers maudits et inter-dits au clair de lune de Pékin. Enpassant au Cambodge et à Saigon,l'auteur ne désire pas distribuer lespoints ou des punitions , elle n 'a d'au-tre propos que celui de distraire.

EÙe a visité ceux et celles qui viventhors du temps dans des milieux assezlouches, pour ne pas dire davantage.Le vice, là maladie, le trafic de dro-gues et d'armes entrent dans une sor-te de cadre magique. Le langage d'Hé-lène Tournaire, émaillé d'humour, estplein d'attraits. Elle sait surtout dis-traire, elle, la courageuse, qui a osémettre son nez sur des mœurs dontnous ignorons tout.

L'auteur étale son appétit avec hu-mour et j'espère qu'elle continuera àremplir sa brillante mission d'observa-trice.

Le dossier des SSpar Reimund SCHNABEL

Editeur : Librairie académique Perrin

Ce n'était pas un sujet difficile àtraiter et la lumière se fait dans uncrescendo de mauvais sentiments etd'horreur.

L'auteur ne raconte pas l'histoire desSS, mais apporte un élément nouveauau tragique catalogue de ces bandits,c'est-à-dire, les pièces du dossier. Ilaurait pu écrire « Les sources dumal » que chacun aurai t compris. L'ori-ginalité de Schnabel est d'avoir biensaisi qu 'il ne fallait pas faire le pro-cès des SS mais développer ce qu 'il àtrouvé en documents, ordres, discours,messages, formules, rapports, illustra-tions, récits et citations authentiques.L'horreur prend le lecteur aux en-trailles dès les premières pages etl'atmosphère étouffante des camps deconcentration rappelle par certains cô-tés l'enfer.

Par de-là l'apparence, survit le mys-tère de ceux qui ont réussi à s'échap-per des expériences de la Grande Al-lemagne. Il n 'y a pas une page sansterreur. Ordre de Himmler du 16-2-1943 : « Il faut que les habitationsabritant jusqu 'ici 500.000 sous-hom-mes et qui ne peuvent convenir à desAllemands, disparaissent de la surfa-ce et que la ville de Varsovie, qui atoujours constitué un dangereux foyerde sédition et de révolte, ait sa surfaceréduite. »

Il est inutile de commenter un telesprit. Le monde n'a pas encore com-pris I

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Lorsque Bernese plaint...... nous autres Suisses, nous nouscomplaisons bien souvent à jouerles sourds. Pourtant ce cri d'alarmeest bien fondé: on exige trop denotre Parlement, de notre ConseilFédéral et de l'administration. Com-ment est-il possible à un conseillernational qui a des occupations pro-fessionnelles de remplir conscien-cieusement les innombrables tâchesde contrôle qu'on lui impose? Laquestion entraîne la réponse: le tra-vail du Conseil National doit êtrerationalisé. Comment est-il possibleau Conseil Fédéral de diriger la poli-tique si on persiste à le charger d'af-faires de second ordre? Augmen-tation du nombre des Conseillersfédéraux, réorganisation de la chan-cellerie fédérale et installation desecrétariats indépendants de l'ad-ministration dans les différents dé-partements sont des mesures quidevraient être prises depuis long-temps. Notre conception du fédéra-lisme doit être reconsidérée. (Sinonon persistera à confondre le fédéra-lisme avec l'esprit de clocher canto-nal et l'isolement.) A ce chapitre, onpeut ajouter l'alignement des pres-criptions de construction et dessystèmes fiscaux cantonaux et unemeilleure collaboration intercantô-nale. Et avant tout: la revision totalede la Constitution doit enfin per-mettre de faire de la Suisse un Etatmoderne. Nous gardons notre con-fiance au parlement et au gouverne-ment; mais nous voulons avoir lapreuve que nos autorités sont déci-dées à empoigner résolument cesproblèmes et à les résoudre rapide-ment.Ce ne sont pas de vagues promesses.Ce sont les objectifs du Parti radical-démocratique suisse. Comme ils sontréalisables, nous voulons lès réaliseren élisant des radicaux au ConseilNational.Parti radical : des hommescapables

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Promenade desavec le car de la Croix-Rouge suisse de la jeunesse

MONTHEY — Sous les auspices de laCroix-Rouge suisse, section de Mon-they, le car frété par la Jeunesse dela Croix-Rouge a permis à une tren-taine de personnes âgées et infirmes ,de profiter d'une magnifique journéeensoleillée pour faire une promenademerveilleuse qui les a conduites deMonthey à Ouchy.

Le matin , sur la place du Cotter, desvoitures particulières ont permis à cespersonnes d'arriver au car qui disposed'un monte-charge pour les personnesimpotentes . Tandis qu 'une infirmièrede la Croix-Rouge aidée de quelquesdames installait tout un chacun , laclasse de Mme Chevrier s'en vint faireune surprise merveilleuse: chanter etdistribuer de mignons agneaux encarton articulé confectionnés de leursmains . Puis M. J.-L. Descartes apportale salut de l'autorité montheysannect ses souhaits d'une agréable journéedont l'itinéraire et le but étaient unesurprise pour tous, sauf bien entendupour l'organisatrice et l'âme de cettejournée dont le nom doit rester dansl'anonymat selon son désir que nousrespecterons.

Le départ se fait en direction deVouvry où une halte est prévue pourprendre en charge 5 infirmes des E-vouettes , Vouvry et Vionnaz. C'est unnouveau départ , cette fois sérieux , quiconduisit l'heureuse cohorte au borddu lac à Ouchy où un repas lui a étéservi.

Sous la conduite de l'organisatricedoublée d'une animatrice extraordi-naire , des jeux auxquels tous les par-ticipants prirent part , créèrent uneambiance survoltée , permettant à cha-cun de faire valoir des dons, souventcachés , telle Mme Cornut , des Evouet-tes sauf erreur qui , malgré ses 93 ans,a été un boute-en-train de talent.Quelques petites attentions ont ré-compensé les meilleurs.

SUR LES ECRANS VALAISANSSION, cinéma Arlequin

Film américain de John Huston. Scé-nario : Christopher Fry. Musique : To-shiro Mayuzumi. Photographie : Giu-seppe Rotunno. Décors : Mario Chiari. <Interprètes : Michael Parks, UUa Ber-gayd, Richard Harris, John Huston, Ste-phen Boyd , Ava Gardner.LES CONSEQUENCES DU PECHEORIGINEL

Lorsque Adam fut chassé du paradisterrestre, il perdit l'innocence et le bon-heur. Sa descendance connut toutes lesconséquences du péché originel : lesfemmes enfantèrent dans la douleur, leshommes gagnèrent leur pain à la sueurde leur front. Quant aux cinéastes, ilsfurent souvent contraints de mettreleurs talents au service de producteursfabuleusement riches et de tourner desfilms où s'étalent le gaspillage et lasotte prétention. Ce qui faisait écrire àun critique français (Michel Mohrt) quela Bible était une conséquence lointai-ne et malheureuse de ce péché rnces-tra l du premier homme.

Lointaine et malheureuse, mais nondépourvue de tout intérêt , car le talentde John Huston a résisté, dans certai-nes séquences, aux millions des pro-ducteu rs. Reconnaissons qu 'il était dif-ficile de concilier la foi , l'art et le por-tefeuille ! De toute façons, je croisque les vérités spirituelles ,au cinéma,ne peuvent être révélées qu 'à traversdesœuvres humbles, dépouillées de cer-tains oripeaux qui pour être specta-culaires n 'en sont pas moins artificiels.Vovez les films de Bresson.

Et pourtant, les intentions du finan-cier italien Dino de Laurentis , étaientlouables : « Je suis sûr que, si l'on ana-lyse étroitement l'histoire de l'art, ons'aperçoit que chaque siècle a eu, enmains, à un moment donné , le moyenartistique approprié pour illustrer la Bi-ble, que ce soit par le théâtre, la pein-ture, les fresques ou les mosaïques.Et le moyen de notre siècle indiscuta-blement , c'est le cinéma ».

Hélas ! les images de John Hustonévoquent plus souvent le pompiérismedu XIXe siècle que les sculptures ro-manes , la Sixtine de Michel-Ange oules rétables allemands et flamands.DEUX FILMS DISTINCTS

Malgré son titre, ce film n'illustreque les premières pages du livre qui l'ainspiré. Plus exactement , les vingt-deuxpremiers chapitres de la Genèse quiont d'ailleurs été expurgés (ivresse deNoé. fUles de Loth).

personnes agees<* **

Quant au retour, il s'effectua par laCorniche avec un arrêt à Villeneuveavant l'arrivée à Monthey vers 17 heu-res.

A souligner que les élèves de MmeChevrier ont agrémenté de dessins lacouverture d'un recueil de quelqueschants qui a été remis à chaque parti-cipant.

Une belle et lumineuse journée pources personnes âgées qui leur permit ,pour plusieurs, de découvrir des rivesdu Léman autres que celles de Bou-veret. Tous les participants se décla-rèrent enchantés se confondant en re-merciements à l'adresse de la Croix-Rouge suisse, espérant que Dieu leurprête vie afin de pouvoir récidiver l'anprochain. (Cg)Notre photo : Dans le car , chacun a étéinstallé au mieux de sa condition phy-

H ne reste que 1 enveloppe extérieure,la peau de ce récit. A aucun moment,je n'ai ressenti la densité, du récit sa-cré. Il me semble même que, sous l'an-gle de la foi , ce film est rétrograde,peu accordé aux recherches contempo-raines sur les textes bibliques attachéesmoins à la lettre qu'à l'enseignementspirituel et au langage symbolique quis'y trouvent. Je souhaiterais qu 'un spé-cialiste, prêtre ou laïc, écrive à notrejournal pour nous donner son avis surcette question.

John Huston, agnostique notoire, nepouvait pas réussir cette partie de sonfilm. Il a déclaré : «Je ne suis pas unesprit religieux, du moins dans le sensorthodoxe du terme. Je n'appartiens àaucune église, et je ne suis même pas ceque l'on appelle généralement uncroyant. Mais je ne suis pas non plusun athée ».

Reste alors, le côté spectaculaire dela Bible. Il est d'une valeur très inéga-le. Dans cette succession de tableaux,le meilleur côtoie le pire et toujours lamusique est exécrable.— LE PIRE : la vision du jardin d'E-den, l'histoire de Caën et Abel, la lu-xure de Sodome et de Gomorrhe ; lesamours ancillaires d'Abraham, son sa-crifice qui ressemble ici à un fait di-vers.— LE MEILLEUR : les images du pré-lude qui évoquent le chaos originel parun mélange subtil de belles couleurs,certains passages de la construction dela tour de Babel et surtout l'extraordi-naire préparation de l'arche de Noé aumilieu de la forêt.

Lorsque Noé construit, lorsqu'il em-barque les animaux c'est du cinéma etdu meilleur. Nous retrouvons alors avecplaisir des impressions d'enfance où semêlent des souvenirs de lecture et lesparades du cirque. John Huston, dansle rôle de Noé est drôle avec sa clari-nette et ses curieuses façons de ser-gent-major qui rassemble une trou-pe indisciplinée. Il fallut quatre moispour venir à bout des prises de vuesde l'épisode «arche de Noé ».

Je ne suis pas un détracteur systé-matique des superproductions. Au con-traire, je crois que le cinéma résisteraaux attaques de la télévision en déve-loppant encore cette activité. Je l'aidémontré, la semaine passée, dans cesmêmes colonnes, en vous présentantle film russe «Guerre et Paix ». A lacondition toutefois que le cinéma s'é-lève au-dessus du niveau infantile decertaines bandes dessinées, à la condi-tion que la technique si perfectionnée

et infirmes

sique et déjà , avant le départ , lesvisages se détendent.

Un voleur d'autosidentifié

MONTHEY — Un ressortissant duValais central, occupé dans uneindustrie montheysanne, s'est faitpincer par la police, alors qu 'il ten-tait de partir avec une voiture ga-rée à la ruelle des Anges. Ce voleurd'autos, qui n'en est pas à son coupd'essai, a pu être arrêté grâce aupropriétaire du véhicule qui, enten-dant un bruit insolite autour de sonvéhicule, avertit télcphoniquementla police.

soit-elle ne soit pas au service d'unacadémisme pictural suranné.

Il est toujours très délicat de se li-vrer au petit jeu des comparaisons. Jem'y risquerai cependant en opposant iaBible à «l'Evangile selon Saint-Matthieude Pasolihi. Le second film nommé,malgré les partis-pris idéologiques deson auteur — Pasolini est marxiste —nous apparaît comme une œuvre ins-pirée alors que le premier reste sou-vent étranger au sujet traité.

Monthey, cinéma MonthéoloLe crépuscule des aigles

Au générique de ce film de JohnGuillermin figurent les noms de gran-des vedettes : Georges Peppard, JamesMason, Ursula Andress. Mais ce nesont pas les vraies vedettes de cetteproduction britannique qui est une re-constitution très soignée des combatsaériens de la première guerre mondia-le. Les vedettes, ce sont les frêles bi-plans dont les affrontements créentun suspense permanent. Une mise enscène habile des batailles aériennestrès spectaculaires, des images histo-riquement exactes de la débâcle alle-mande et des émeutes de Berlin sontici gâchées par un scénario mélodra-matique à souhait et d'une affligeantebêtise.

Sion, cinéma CapitoleDéfis à Scotland Yard

Illustration très sobre de deux nou-velles du spécialiste de la littératureEdwar Wallace.Martigny, cinéma Etoile, film d'art etd'essai, samedi 21 oct. à 17 h. 15 et lun-di 23 à 20 h. 30.

La baie des angesde Jacques Demy

C'est le deuxième film de l'auteurdes «Parapluies de Cherbourg» et des«Demoiselles de Cherbourg».

« Nous retrouvons dans ce film lamême qualité d'images très soignées,très blanches de fond sur lesquelles ob-jets et acteurs viennent évoluer , noirsou blancs eux-mêmes, avec l'élégancerecherchée et le rythme doux-poétiquequi déjà dans «Lola» ravissaient lesuns et irritaient les autres». (Image etSon 1963).

Thème : le jeu , l'athmosphère de fauxluxe des casinos.

Hermann Pellegrini

Bourg-Saint-Pierre s'exprime

MARTIGNY — Blotti presque au som-met d'une vallée qui se situe parmil'une des plus longues à travers lesAlpes valaisannes, Bourg-St-Pierren'avait auparavant rien pour retenirl'attention. Certes, le vieux Bourg, sesalentours ont vu passer au cours dessiècles dés voyageurs, des armées, desmarchands, des pèlerins qui, des terresbrumeuses de la Germanie s'en allaientà la rencontre de celles ensoleilléesde ,l'Italie.

Etape importante s'il en fut , dernierlieu accueillant dans une nature hosti-le avant l'hospice du Mont-Joux.Bourg-St-Pierre se mourrait. Mais lepercement de la galerie routière, lestravaux de l'aménagement hydro-élec-trique de Toules, lui ont redonné uneseconde jeunesse.

Tout un chacun trouve soit au tunnel,au Super-Saint-Bernard, dans l'hôtel-lerie, le commerce qui se développentau bord de la route internationale, dequoi faire vivre une famille. Et les au-torités, conscientes de leurs responsabi-lités, ne se font pas faute d'encoura-ger cette évolution .

Elles ont pris la sage décision de faireconstruire, en face de la pension desCharmettes — à l'endroit où, en 1800,"les grognards de Napoléon élevèrent unbivouac fameux — une maison de com-mune.

Une bonne à tout faire en sommepuisqu'en sous-sol on y aménagera desdépôts pour les services de la voirie,du feu; au rez-de-chaussée, ce serontles bureaux communaux qui viendronts'installer à côté d'un cabinet de con-sultation et d'une salle d'attente pour lemédecin. Au premier étage, enfin, on

Un abonnement au

dès aujourd'huiJUSQU'AU 31 DECEMBRE 1967

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Je souscris, dès ce Jour, un abonnement au « Nouvelliste du Rhône »jusqu'au 31 décembre 1967.

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Ce bulletin est à envoyer à l'administration du c Nouvelliste du Rhône »,rue de l'Industrie 13, 1951 Ston-

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verra s'ouvrir des salles de classes àl'usage des écoliers de l'endroit .

L'immeuble vient d'être mis sous toitet l'hiver urant les maîtres d'étatpourront y travailler afin qu'au prin-temps prochain les nouveaux locatairespuissent en prendre possession.

Bourg-St-Pierre a le privilège d'oc-cuper une petite place dans l'histoiredu monde; c'est une cité qui bouge. DPShommes de toutes nations continuerontnon seulement à se croiser sur les bordsdu Valsorey mais peut-être tenteront-ils de s'y rencontrer malgré la sévé-rité du paysage qui date de toujours.

C'est parce que les habitants aimentmieux leur vieux bourg que ce dernierest en train de s'épanouir au soleilentremontant. Notre photo : l'état actueldes travaux de la nouvelle maison decommune-école qui se dresse face àla pension-restaurant des Charmettes.

Un forum politiqueà l'hôtel de ville

MARTIGNY — Ce soir, à 20 h 30, -àla grande salle de l'hôtel de Ville, lescandidats valaisans au Conseil natio-nal se retrouveront en un forum di-rigé par M. Roger Nordmann, de Ra-dio-Lausanne.

Que va-t-il sortir de tout cela ?Une telle confrontation vient-elle à

son heure ?Autant de question que l'on ose se

poser parmi les électeurs qui , nécessai-rement, ont déj à fait leur choix.

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MARTIGNY. — Depuis quelques an-nées, notre conseil s'est attaché à met-tre au point un règlement sur les cons-tructions qui permette à la cité de s'é-panouir harmonieusement. Celui-ci —il ne comprend pas moins de 122 arti-cles — vient de sortir de presse ethier après-midi, le président EdouardMorand avait convoqué les journalistespour leur en donner la primeur.

Les citoyens qui s'intéressent au pro-blème — souhaitons qu 'ils soient nom-breux —, peuvent se le procurer augreffe communal et présenter, par écrit ,d'éventuelles observations. Avant l'as-semblée primaire qui aura lieu le 13 no-vembre prochain.

En attendant , essayons de le situeraux yeux de nos lecteurs, sans entrerdans les détails. Ils se rendront cer-tainement compte de l'effort méritoirequ 'ont fait nos édiles.

Au moment où les citoyens de Mar-tigny adoptent un règlement sur lesconstructions, il importe d'évoquer l'an-cien qui date de 1907.

Non pas pour en médire. Car il fut,* l'époque, d'avant-garde. Il a permisd'imposer un certain ordre, il se préoc-cupait d'esthétique, d'hygiène, de sé-curité, de prévention corttre les incen-dies, il prescrivait des alignements etdes distances aux fonds voisins, il inau-gurait le système du permis, grâce au-quel l'autorité peut, préalablement, s'as-surer que les règles seront observées.

De la sorte, la loi cantonale sur lesconstructions de 1924 ne prit pas nosédiles au dépourvu, puisque leurs pré-décesseurs les avaient devancés.

Et la création d'une commission can-tonale des constructions, en 1944, ne futpas davantage une révolution pour Mar-tigny, où l'on veillait à la protectiondes sites bien avant qu'une institutionà l'échelon supérieur ne vînt coifferl'autorité communale.

Seulement, voilà, en soixante ans biendes choses ont changé.

Grâce aux découvertes techniques, onpeut construire plus haut, plus grand,et n'importe qui peut venir ainsi trou-bler l'harmonie d'un quartier et Impo-ser des masses intolérables à ses voi-sins.

Et puis, Jadis, celui qui bâtissait seconfondait la plupart, du temps aveccelui qui habitait. Il prenait la respon-sabilité de son propre confort.

C'est plus récemment qu'est apparuela notion de l'immeuble de rapport ,dont le constructeur vise un gain, unrendement, avant parfois de rechercherles meilleures conditions du futur loca-taire.

D'où la tendance à implanter le maxi-mum de volume sur le minimum de ter-rain.

Et puis, 11 y a des phénomènes mo-dernes qui sont apparus :— le développement industriel et com-

mercial avec ses bâtisses utilitaireset d'aspect souvent hétéroclite, sontrafic lourd et cas échéant ses bruits,ses odeurs, ses fumées, d'où néces-sité de le localiser dans des zonesspéciales ;

«— une vie plus trépidante, postulat durepos, de la tranquillité et des es-paces aérés entre bâtiments pour évi-ter l'entassement d'un trop grandnombre de personnes sur un troppetit territoire et pour leur assurerle soleil et la lumière ;

— la croissance de la cité, qui obligede penser aux espaces verts, auxjardins au cœur même de la villepour éviter que la population perdele contact avec la nature, les arbres,le gazon et les fleurs ;

— l'abandon de la vie paysanne quia rendu moins tolérable la promis-cuité des habitants et des étables :

— le goût du confort qui a développé

Fin de l'activitéestivale au CAS

MARTIGNY — Notre section du CASmanifeste chaque année une activitéréjouissante. Courses de montagneavec ou sans OJ se succèdent pour leplus grand plaisir des membres.

Le CAS est une société groupantessentiellement des hommes. Aussi, cesmaris qui délaissent parfois leursépouses, les enfants, pour aller con-quérir les sommets, tiennent-ils unefois Tan à se racheter. C'est pourquoiils organisent une brisolée familialegrâce à laquelle la gent féminine etécolière leur pardonneront leurs ab-sences dominicales.

Cette brisolée aura lieu dimancheprochain. Départ à 13 heures de laplace de la Gare. Inscrivez-vous chezM. Georges Roduit jusqu 'à samedi àmidi

INHUMATIONSM. Paul Parchet , 19 octobre à 10 h.

à Vouvry.M. Georges-Emile Bruchez. 18 octo-

bre à 10 h. à Saxon.Mme Stéphanie Baraman-Pochon. 18

octobre à 10 h. à Saint-Maurice.M. Joseph Fellay, 18 octobre à 10 h.

SO à Bramois.

le bon goû t tout court et rendu lesgens plus soucieux d'esthétique etplus sensibles aux laideurs ;

— les exigences modernes en matièrede raccordement à l'eau, à l'électri-cité et aux égouts qui entraînent deséquipements coûteux, dont la réali-sation doit s'échelonner dans letemps et dans l'espace ;

— l'automobile enfin , avec son besoind'espace pour circuler et stationner.Faute d'avoir prévu cette proliféra-tion de véhicules, on a admis petità petit que le domaine . public puis-se servir gratuitement de parc, alorsque nos ancêtres, plus pauvres pour-tant , n'auraient pas conçu d'acqué-rir un cheval et un char sans avoirpréalablement écurie et remise !

C'est en tenant compte de tout celaque le nouveau règlement a été étudiépar la commission d'urbanisme d'abord ,puis par le conseil municipal au coursde longues et laborieuses séances, caril ne fut pas facile de trouver le che-min jugé juste.

Dans l'ordre chronologique, ce règle-ment, soumis au vote populaire, suitla mise sur pied d'un plan d'extensionqui est une œuvre de l'exécutif lui-même et qui est maintenant homolo-gué par le Conseil d'Etat.

La pièce maîtresse de tout cet édi-fice, c'est la .création d'un plan de zo-nes qui fait partie intégrante du texteadopté. C'est en quoi le statut nouveaudiffère de l'ancien.

On a divisé le territoire en zonesavec des destinations différentes, selonqu'on y recevra des. bâtiments commer-ciaux, des habitations plus grandes ouplus petites, des industries, des dépôts,des ruraux ou des chalets.

On a même prévu les zones où l'onsouhaite de ne rien voir s'ériger.

Bt chaque zone de construction aurases caractéristiques to\ichant aux lon-gueurs et aux hauteurs des bâtiments,aux distances entre ceux-ci ou par rap-port au domaine public, à la densitéd'occupation du sol, notion récente ctadmise ailleurs, aux exigences en ma-tière de parcage des véhicules, de jar-dins pour enfants, etc.

Autre innovation importante : c'estla possibilité de créer des plans dequartiers, avec un statut particulier eiprivilégié, ceci pour obtenir des réali-sations d'ensemble d'un certain ordre etd'une certaine harmonie.

Les mesures visant à protéger les si-tes, à accroître la sécurité des person-nes ont été adaptées aux besoins ac-tuels. La procédure devant les autoritésa été complétée et précisée.

A noter enfin que ce règlement, mal-gré ses prescriptions et ses interdic-tions, reste libéral. Il se borne à direce qui ne peut pas être fait , à fixerdes limites et des maximums qu'on nepourra pas dépasser.

Mais il n'a aucune intention de dicterun style , il veut laisser les architectesexprimer librement leur art et profiterdes découvertes des techniques nouvel-les ; il n'entre pas dans l'esprit des édi-

Elections fédéralesMARTIGNY — Pour les élections fé-dérales, le Conseil municipal en vued'éviter des complications administra-tives a décidé de désigner un seulbureau pour le Conseil national et unseul bureau pour le Conseil des Etats,Ceux-ci siégeront à l'Hôtel de Villele samedi de 12 h 00 à 13 h 30 et ledimanche de 10 h 00 à 12 h 00.

Toutefois en vue de faciliter lapart icipatio n au scrutin des citoyensdu Bourg, ces mêmes bureaux se dé-placeront au bâtiment de la Grenetteau Bourg le samedi de 17 h 00 à 19 h 00et le dimanche de 12 h 15 à 13 h 30.

En outre, pour faciliter tous les ci-toyens ' de la commune de Martignyquant au choix des heures, ceux-cipourront exercer leur droit de votesoit en Ville soit au Bourg quel quesoit le quartier où ils habitent , ense rendant aux urnes aux heures in-diquées ci-dessus.

Louve romaineMARTIGNY — Pour des Taisons in-dépendantes de la volonté de la com-mune, la cérémonie de remise de lalouve de Rome par les autorités decette ville avec la présence de l'am-bassadeur d'Italie à Berne a dû êtrerenvoyée à une date ultérieure.

Le public en sera informé en tempsutile.

Entre jeep et autoORSIERES — Une collision s'est pro-duite , dans le village d'Issert, entre unejeep conduite par M. Roland Davolid'Orsières. et une voiture conduitepar M. Cyrille Darbellay de Praz-de-Fort.

Ce dernier , légèrement blessé, a étéconduit à l'hôpital de Martigny.

les de s'opposer aux formes moderneset même hardies , à la condition qu 'ellesattestent d'un esprit créateur et nonpas simplement d'un désir de contra-diction.

A l'heure actuelle , on peut craindreplutôt la monotonie des bâtisses plu-sieurs fois répétées ou sensiblement res-semblantes, tout en admettant qu'ellessont un peu la conséquence de la ratio-nalisation imposée par les coûts.

En résumé, ce nouveau règlement,conjointement avec le plan des routeset des circulations, doit préfigurer l'as-pect futur de notre cité. Il doit nouséviter l'anarchie et la prolifération den 'importe quoi n 'importe où. comme cefut malheureusement parfois le cas.

Il impliquera quelques sacrifices dela part des propriétaires de terrainsqui ne pourront plus surcharger le solsans se soucier des espaces... et des voi-sins , bien qu 'on ait cherché ici à trou-ver un juste milieu entre cette sur-charge et le gaspillage des surfaces.

Dans la hiérarchie des valeurs, l'amé-nagement d'une cité qui conditionnel'épanouissement de l'homme doit pas-ser avant le profit qui peut être tiréd'une parcelle de terrain. En matièrede construction il faut prévenir les er-reurs, car il est prouvé qu'elles ne secorrigent plus pour longtemps, tandisqu 'on oublie très vite qu 'un gain n'apas pu être réalisé.

Et nous voulons que Martigny, qui seprésente sous un aspect agréable à seshabitants et à ses visiteurs, qui se veutà la tête du progrès, continue danscette tradition grâce à un règlement deconstructions moderne et adapté à notreépoque.

Ce règlement est accompagné d'unplan de zones qui permettra aux ci-toyens de se mettre plus facilementen face de la situation.

En attendant le verdict du peuple —ce règlement passera en votation popu-laire — qu 'il nous soit permis ici deremercier le conseil in globo pour l'ex-cellent travail fourni et pour son sensdes réalités.

UIT PROBLEME URGENT :Maintenir un peuplement agricole

SION — M. Pisani, ancien ministrefrançais de l'agriculture, a écrit quel-que part :

« Dans certaines parties de notreterritoire, en particulier en montagne,il est indispensable que, par delà lemécanisme structural, nous envisa-gions, grâce à l'intervention de la col-lectivité publique un soutien perma-nent de l'agriculture, même si l'acti-vité agricole n'est pas rentable, parcequ'il faut maintenir un peuplementdans certaines zones. »

Cette déclaration est valable pournotre agriculture de montagne qui nepeut pas et ne doit pas être aban-donnée !

Un désintéressement général seraitune catastrophe pour toute notre éco-nomie.

L'AGRICULTURE DE MONTAGNELors du recensement de 1965, il a

été dénombré 17 333 exploitations agri-coles dans le canton. Sur ce chiffre10 828, soit le 62% , sont situées enzone de montagne. Les exploitationsagricoles de montagne sont en généraltrès morcelées.

La mécanisation et la rationalisa-tion des terres sont entravées par ladéclivité du sol, la courte période devégétation , l'exiguité des exploitations,le morcellement excessif , le manquede chemin de dévestiture.

Le 10 % seulement des exploitationsargicoles sont viables, en procurant unrevenu annuel supérieur à Fr. 9 000.—.

Le 25 % des paysans montagnardsexerçant l'agriculture comme profes-sion principale doivent rechercher ungain accessoire dans le tourisme, l'ar-tisanat , l'industrie ou les chantiers.

D'INDISPENSABLES MESURES !Pour améliorer l'économie agricole

de montagne les mesures suivantessont préconisées :

1. Des remaniements parcellaires.2. L'agrandissement de la surface

des exploitations par achat oulocation à long terme de terres.

3. Construction d'étables commu-taires coopératives pour rationa-liser la garde du bétail en hiver.

4. Intensification de la formationprofessionnelle et de la vulgari-sation agricole.

II y a encore bien d'autres mesuresque les organisations professionnellessuggèrent.

Mais les propriétaires ne doivent pasattendre les bras croisés. Ils doivent

Assises franciscainesSION — Dans tous les secteurs dupeuple de Dieu se fait , actuellement,remarquer un grand travail d'adapta-tion aux nécessités nouvelles du mi-nistère des âmes.

Les documents conciliaires ont indi-qué avec force les domaines dans les-quels le prêtre doit tenter des métho-

GalerieCarrefour des Arts

HANS GERBER

SION — Du 20 octobre au 10 novembreHans Gerber exposera au Carrefourdes Arts ses collages récents. Le ver-nissage aura lieu le vendredi 20 octo-bre à 20 heures. L'exposition sera ou-verte de 10 à 12 heures et de 14 à 19heures ou sur demande.

agir, se grouper. Rien ne sert de ré-clamer continuellement. Les solutionsles meilleures si elles ne sont pas ap-pliquées ne servent à rien. Notre agri-

Fruits et légumes expédiésdu 8 au 14 octobre 1967

o ,n _.., Pommes Poires Choux-fl. Tomates9-10-67 139.356 61.414 24 680 53 90110-10-67 170.990 15.548 43.801 23 846

11-10-67 135.205 32.603 38.955 22.36012-10-67 140.119 30.100 28.117 24.84113-10-67 111.723 14.362 24.555 5.29614-10-67 70.185 8.703 35.925 5.191TOTAL 767.578 162.730 196.033 135.435Repêchage 128.000 _ REPORT 2.915.165 4.005.787 1.277.549 7.641.730EXPEDITIONS

au 14-10-67 3.810.743 4.168.517 1.473.582 7.777.165

des plus appropriées et plus efficaces,plus proche de la mentalité du jour,sans rien négliger, cependant, des élé-ments constitutifs du dépôt de la foi.

C'est le grand souci des Ordres etCongrégations religieuses de confor-mer à ces directives de l'Eglise Ietmoyens dont ils ' disposent pour aug-menter d'autant le potentiel de l'es-prit qui les caractérise.

Fidèle à ses traditions de toujours ,la branche franciscaine des Capucins,depuis quelques années, consacre detrès grands efforts pour aligner latexte de ses constitutions sur ce pro-gramme commencé par Jean XXIII.Afin de mieux ordonner ces efforts,elle organise ses travaux par compar-timents linguistiques de provinces dontles chefs de file, devenus ensuiteagents de liaison entre les groupes,pourront élaborer des propositions plu»valables.

C'est ainsi que viennent de se ter-miner à Sion, au couvent des Capu-cins, les travaux préparatifs des mi-nistres provinciaux de langue aléma-nique. Sous la direction du R.P. Pas-cal, provincial de Suisse, en présenc»du R.P. François Solano, définiteurgénéral , les dix représentants de cespays entendirent les excellents expo-sés du P. Octavien , de Saint-Gall,secrétaire à Rome pour cette entrepri-se de refon te des constitutions.

Pour qui connaît les difficultés pra-tiques de ces sortes de travaux spé-cialement en certains cas, il est aiséde comprendre que c'est là, vraiment,la bonne méthode et le seul moyend'arriver à quelques résultats positifsdont l'Eglise et les âmes auront avan-tage. Aussi , était-ce grande satisfac-tion de voir, dans toute l'attitude descongressistes, cette profonde piété lorsde la concélébration liturgique, cettacharmante simplicité dans les débats,avec la confiance toute surnaturelled'oeuvrer pour une cause importanteet l'espoir d'accomplir de l'excellentebesogne. U est vrai que, pour laplupart des dignes hôtes, la capitalevalaisanne, en son grand soleil desdimanches, était une révélation, unémerveillement, comme, d'ailleurs, lecouvent lui-même, maintenant rénovéavec tant de bonheur. X

culture est à un tournant, c'est un fait,mais il est possible de faire quelquichose avec de la bonne volonté.

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violente collision au carrefour du Comte-Verts*

m CANDELABRE A ETE FAUCHEPONT-DE-LA-MORGE. — Dans notreédition du jeudi 12 octobre , nous avonsfait passer une photo du carrefour duComte-Vert. Nous relevions l'excellenttravail qui avait été réalisé. Nous met-tions en garde les usagers de la rou-te en disant : «Si un ou des véhiculessortent des pistes il y aura du mal carles candélabres sont nombreux ».

Hier matin ,peu après les 8 heures uneviolente collision s'est produite. La voi-ture portant plaques VS 23962 roulaiten direction de Vétroz. Le conducteuravilit l'intention de tourner à droitepour emprunter l'ancienne route «lechemin des chevaux». Une seconde voi-ture portant plaques VS 5444 qui rou-lait dans le même sens, pour une rai-son que l'enquête devra déterminer,toucha la ' voiture qui la précédait etelle finit sa course sur le talus de lameunière qui longe la route cantonaleà cet endroit. Elle s'emboutit contre uncandélabre qui fut arraché, aipsi quele socle en béton qui le maintenait.

Il n'y eu pas de blessés, mais lesdeux véhicules (sont sérieusement en-dommagés. ' .. Vi

Une évasion... une enrichissanteaventure, un besoin !SION — Le goût de l'aventure fleuritdans bien des jeunes têtes. Mais aumoment de partir vraiment, c'est uneautre chanson.

On réfléchit à deux fois. * Partir c'estmourir un peu 1 » Notre collègue, Gil-berte Favre, vient de rentrer d'un voya-ge de quatre mois au Moyen-Orient.J' ai eu le plaisir de bavarder pendantquelques instants avec elle.UN BESOINVOIRE UNE IDEE FIXE I

Depuis quelques années Gilberte con-iiait :

« j e veux voyager ! » Bien des jeu-nes f i l les de son âge ont certainementtenu le mime langage.

Au moment de quitter sa famille ,le pays , il n'y a pas eu la moindre hési-tation et encore moins la plus petiteappréhension. Chez elle, c'est à la foisun besoin et une idée f ixe : il fautqu'elle voyage.

Rien ne l'arrêtera.A peine est-elle revenue qu'elle a

déclaré à nouveau : « Je vais repar-tir ».

Et j'en suis convaincu... elle repar-tira.D'UNE TASSE DE CAFE...A D'AUTRES TASSES DE CAFE

Notre collègue a été étonnée de cons-tater que dans ces pays du Moyen-Orient le café tient la place du vinchez nous.

« Avant d'interviewer une personna-lité, avant même d' expliquer les rai-sons d'un rendez-vous , il faut partagerune tasse de café . De ma vie je n'en aibu autant ! »

Les gens , Id-bas, sont extrêmement

hospitaliers. Cette émlnente qualitén'implique nécessairement pas qu'ils ré-pondent volontiers à toutes les ques-tions. Ils sont assez méfiants. Ils con-sidèrent les Suisses comme des bour-geois, des capitalistes même.

Pourtant nous n'en sommes pas â cestade... surtout dans notre profession.DE DECOUVERTES , 'SiEN _ DECOUVERTES

« Je suis allée de découvertes en dé-couvertes que j'ai soigneusement notéeset rangées.

Le Moyen-Orient est riche en para-doxes. Il n'est pas possible de fairedes comparaisons avec notre pays.

Et puis, j e me suis aventurée là-basau moment où ça « remuait » drôle-ment... et ça sentait la poudre ».UN ENRICHISSANT BILAN

« Chez nous il faut se creuser ' lesméninges pour trouver de la matière.Là-bas, elle est à portée de la main,à chaque pas. Il y a toujours du nou-veau, de l'inédit.

Ce n'est pas un voyage de 4 mois,mais de plusieurs années qu'il faudraitfaire afin de mieux découvrir les po-pulations , les institutions.

Ce voyage, cette aventure, m'ontgrandement enrichie. J'ai appris d êtremoins difficile.

C'est surtout une école de culturequi ouvre des horizons nouveaux. Descontacts, nombreux, des visites aussi,m'ont permis de constater la misère deces peuples et les conditions peu f a -vorables réservées à la femme.

Si tous les gars du monde voulaientse donner la main, tout irait bienmieux ».

JE NE VEUX PAS CONSEILLERIL FAUT AIMER LES VOYAGES

* Je ne veux pas donner de conseilsaux jeunes fil les surtout pour les en-courager à tenter un semblable voyage.Je pense cependant qu'il faut aimer lesvoyages et vouloir travailler.

Le programme prévu avec ma collè-gue a été respecté surtout en ce quiconcernait les finances. Nous n'avonspas toujours logé à l'hôtel et encoremoins dans les palaces.

Je voudrais retourner au Moyen-Orient et y rester pendant des annéestout en trouvant, sur place, une occu-pation à demi-journée ».

Et pour clore ce trop rapide entre-tien, nous avons partagé... un bon café.

Notre photo : Mlle Gilberte Favre.- gé -

La larme à l'œil, ils se sont envolés pour le Mali !

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SION — Depuis de longs mois l'on contrôle de l'aérodrome militaire est pour arriver enfin dans la ville deparlait, l'on discutait de ce départ venu l'ordre d'évacuation. Et les se- Kayes, au Mali.pour le Mali. crets militaires ?

Et puis la dernière échéance est BONNE ROUTEarrivée. OU VONT-ILS ? ET BON SEJOUR !

Hier matin, sur le coup de 9 heures. QUE FERONT-ILS ?ils se sont envolés, MM. Bruno Ba- C'est ce qui nous souhaitons de toutgnoud, directeur d'Air-Glaciers, avec L'équipe se rend au Mali. Pendan t cœur à l'équipe.le mécanicien Guy Gaudry dans l'A- 5 mois, elle sera au service de la L'on aurait pas supposé il y a quel-louette IH reçue tout décemment et Senco (Sénégal-Consult) qui travaille ques années que l'on aurait eu la pos-Daniel Wasserfalen, aux commandes en collaboration avec la Société gêné- sibilité d'aller collaborer à une grandedu « Turbo Porter », était accompagné raie pour l'industrie, à Genève. C'est œuvre au Sénégal,de Jacques Sflmi. upe action financée par un fonds spé- Air-Glaciers, dont la renommée a

Des parents, des amis, des connais- c'al des Nations Unies en faveur de déjà largement dépassé les frontièressances étaient présents pour saluer l'étude de l'aménagement hydro-élec- du pays, inscrira à son actif une ac-l'équipe. Des larmes ont coulé. trique et de l'irrigation du fleuve Se- tion de coopération en faveur d'un

Une escadrille de Hunter qui dé- négal. payg en voie de développement,collait de la grande piste donnait une L'Alouette Hl se posera à Perpi- — gé —impression de grand vacarme. gnan et le « Turbo Porter » à Mar-

Les sanglots des parents, de la fian - seille. Notre photo : Quelques minutescée étaient ainsi noyés dans cet in- T MHnÉrair.. .m i„ .nj ^ni . avant le départ , l' « équipe » it.ec, aufernal bruit. Les photographes cou- »">t:r_ure sera ie suivant . centre, M. Fernand Marti gnoni quiraient de droite à gauche pour ne Malaga - Tang«er - Casablanca - dirigera Air-G laciers pendant l'absencerien laisser échapper. De la tour de Ifni - Agadir - Port-Etienne - Dakar de M. Bagnoud.

Une chanteusedu théâtre à chansonsdu club Saint-Laurent

en Italie

SION. — Cest avec un grand plaisirque nous apprenons que le Valais, enla personne de "Mlle Josiane Rey, deCrans, membre du théâtre à chansonsdu club Saint-Laurent, représentera laSuisse romande au Festival de la chan-son Italie-Suisse, à Ottiglio Monferra-to, en Italie.

Ce festival se déroulera le 28 octo-bre. Il verra la participation de plu-sieurs chanteurs italiens et suisses. Eneffet, la Suisse allemande et italienneseront également représentées.

Josiane Rey, une fille toute simple,sympathique et talentueuse chante de-puis deux ans. Elle a été découvertepar le club Saint-Laurent il y a quel-ques mois déjà et nous suivrons avecintérêt son évolution.

En Italie, Josiane sera accompagnéepar un , orchestre professionnel de septmusiciens.

C'est un honneur pour le club Saint-Laurent et le Valais de savoir que c'estcette fille qui représentera la Suisseromande en Italie.

Nous la félicitons et lui souhaitonsun grand succès.

< Hérisson »NOTRE PHOTO : Josiane Rey, mem-

bre du théâtre à chansons du club SaintLaurent. ' "

« Encore »un appareil

de Globe-Air à SionSION. — Hier matin , un appareilde Globe-Air est arrivé à l'aérodro-me avec une quarantaine de touris-tes.

Ceux-ci pris en charge par un carde l'entreprise Lathion ont été con-duits tout d'abord à Veysonnaz etensuite à Haute-Nendaz, où ils ontpassé une partie de la journée. Peuaprès 17 heures ils quittaient notreaérodrome pour Bâle enchantés d'unemagnifique journée passée en Va-lais.

C'est très probablement le dernierappareil de cette compagnie que l'onpourra voir sur notre aérodromepour un bout de temps en tous lescas. (Voir notre article en premièrepage.)

Un Valaisanvice-directeur

de l'Office fédéralde l'économieénergétique

BERNE. — A fin novembre 1967 etpour raison d'âge, M. Oskar F.mch,ingénieur diplômé et docteur essciences économique, sous-directeurde l'Office fédéral de l'économieénergétique, quittera le service dela Confédération.

Le Conseil fédéral a nommé aveoeffet au 1er décembre 1967, le nou-veau sous-directeur de l'Office fédé-ral de l'économie énergétique en lapersonne de M. Pierre Devantéry,docteur es sciences économiques, deGrône (VS), jusqu'ici premier chefde section au dit office.

M. Devantéry est né en 1917. Il estdocteur es sciences économiques ctdiplômé en sciences consulaires del'université de Lausanne. Il est en-tré au service de la Confédérationen 1952 après avoir occupé différentspostes dans l'économie privée. De-puis des années, il s'est spécialisédans les questions d'économie élec-trique.

Elles sont tombées en masse !

SION — Le vent t'est subitement mis à souff ler. Les feuilles sont tombées enmasse. <

Le balayeur s'est mis à l'ouvrage : plus U en ramassait, plus il en tombait;il a perdu courage.

Il s'est éclipsé, dans l'attente d'une accalmie, ou espérant peut-être que levent, redoublant de violence; emporte les feuilles dans un autre secteur.

Un autre collègue devra se charger de les ramasser. Le vent, peut-être cettefois déchaîné, les emportera bien loin, bien loin.

Chauds les marrons chauds !SION — Fidèlement l'automne nousle ramène. Je l'ai retrouvé à sa placehabituelle. Il a à peine changé. Seulsquelques cheveux gris supplémentairesattestent qu'une année a passé depuisnotre dernière rencontre.

Sa voix sonne comme un claironquand il scande : « Qui veut des mar-rons. Chaud les marrons chauds ».

A son appel les clients accourentnombreux. En attendant leur tour d'ê-tre servis, ils hument avec délicesl'odeur qui s'échappe de la casseroleoù mijota une nouvelle fournée demarrons.

Une fois servi, le client s'en va endégustant son premier marron. '

Content de son sort, le marchand demarrons est un homme heureux et metdans nos vies une parcelle du bonheurqui est le sien. Chez lui le progrès n'apas détruit la poésie qui fait le charmede la vie. ma

TRIBUNE LIBRE - TRIBUNE LIBRE - TRIBUNE LIBRE

A propos d'une mise au pointdu Service des contributions

SION — Le 25 septembre 1967, le« Nouvelliste du Rhône » avait bienvoulu publier quelques lignes au sujetd'une récente décision - de la Commis-sion cantonale de recours en matièrefiscale. La « mise au point » du Ser-vice cantonal des contributions nousoblige à revenir sur cette question desprélèvements en nature effectués pardes indépendants dans leur proprecommerce et de l'influence de cetteconsommation privée sur la' marge debénéfice brut.

Le chiffre des recettes réalisés parle contribuable s'élève, selon les comp-tes qu 'il a présentés, à Fr. 115.390,35et «le p"ix de revient

des ventes à » 61.831,75

Le prix de revient des ventes a étécalculé comme suit :Marchandises utilisées Fr. 81.231,75Consommation privée

(au pr ix de revient) » 19.400.—

Prix de r e v i e n t desventes Fr. 61.831,75

Si nous !PS multiplions par dix, ceschiffres deviennent indubitablement :Recettes Fr. 1.153.903,50Prix de r e v i e n t des

ventes » 618.317,50chiffres auxquels nous avons appliquéla rectifioat:on du Service cantonal descontributions relatives à la consomma-tion privée de Fr. 19.400.—.

Lors de <a mise au point , le Servicecantonal des contributions a effectuéun calcul qui donne un montant dedépenses en marchandisesde Fr. 792.917,50Le prix de revient des

ventes c i - d e s s u sétant de » 618.317.50

fîous o b t e n o n s unedifférence de Fr. 174.600.—

soit très exactement n?uf fois le mon-tant de ia consommation privée. En

Assemblée

socialisteSAINT-LEONARD. — Hier soir, leparti socialiste populaire de Saint-Léo-nard, conviait tous ses participants àune importante séance avant les élec-tions au Conseil national. -

A cette occasion, tous les membresont rejoint unanimement le doyen duConseil national M. Charles Dellbergqui, une nouvelle fois, s'est fait l'inter-prète des travailleurs ouvriers et pay-sans.

M. Dellberg a donc reçu de nouvellesassurances avant les prochaines élec-tions du 29 octobre.

—A.C—

d'autres termes, l'erreur du Servicecantonal des contributions consiste àajouter la consommation privée unefois aux recettes et dix fois aux dé-penses en marchandises.

Nos lignes du 25 septembre 1967avaient pour but de mettre en évi-dence l'aspect anticonstitutionnel dumode de calculation des autorités fis-cales. Nous pouvons admettre que la« mise au point » du Service cantonaldes contributions tend à prouver quesa rectification- ne mène pas à uneinégalité de traitement des citoyensdevant la loi, en «l'occurrence la loides finances du canton du Valais. Ilest cependant aisé de démontrer quecette égalité n'est pas réalisée par lasimple confrontation du premier etdu second calculs erronés du Servicecantonal des contributions.

Dans le premier cas, la marge debénéfice brut qui résulte des calculsindiqués est de 39,70 % et, dans le se-cond de 30,75 %. Si la marge fisca-lement admise est de 46 % , la reprisesera respectivement de 6,30 % et15,25 %. U est évidemment difficiled'admettre que 6,30 est égal à 15,25.

Nous avions conclu nos lignes du25 septembre 1967 en disant que lesrecours fiscaux devraient être exami-nés sous l'angle de leur répercussionéconomique; nous sommes maintenantconvaincus qu 'il y a au sein du Servi-ce cantonal des contributions d'autresproblèmes à d'autres échelons.

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Jusqu'au 20 octobre 1967.

«UN CARNAVAL A SAVIESE »

w aiaiaHier et aujourd'hui

__P ^ V* .fl ____l <fl ___B _____ dSS

SION — Cette opérette signée CharlesHaenni, avec les paroles de M. AlbertDuruz, connaît un grand succès. CharlesHaenni, tel une caméra, a' su transpo-ser en musique une mentalité, une ma-nière de vivre, qui ont du charme, dela particularité.

Cette pièce a été jouée les 23, 27 et 30j anvier 1916. Elle avait connu, à l'épo-que, un grand succès. En 1921, elle a étéreprise et jouée à maintes occasions.Elle a figuré au programme des inter-prétations de la fête des vendanges sé-dunoises.. '

Cette année, cette opérette a été jouéeplusieurs fois. Elle sera j ouée dans plu-sieurs villes à l'extérieur du canton.C'est un jyêritable succès7 C'est . unescène typique de « Savièse ».

Nou avons eu,, l'avantage, grâce àl'amabilité de M. Ilnhof, de découvrir undocument photographique;, datant de1923, lors d'une reprise dé cette opé-

Renversépar une voiture

SION. — Hier, à 12 heures, le petitPierre-Michel Vergères, fils de Ga-briel, né . en 1962, de Sion, débou-cha en courant rue des Petits-Chas-seurs, et fut renversé par la voitureconduite par M. Joseph Fauchère,1935, qui circulait sur la gauche dela chaussée, en raison des travauxde réfection.

II heurta l'arrière du véhicule, etfut blessé légèrement à la tête etaux genoux.

Il a été conduit à l'hôpital deSion.

SION — Depuis très longtemps , des travaux de canalisation étaient en cours surla route menant du carrefour de l'Ouest à Châteauneuf.

Ces travaux sont sur le point d'aboutir. Aujourd'hui c'est une véritable avenuequi est à la disposition des usagers.

D'autre part , le croisement de cette chaussée avec la route cantonale auraen son centre un îlot de verdure. De la terre arable a été amenée. Les pins quiont été planté s vont se développer donnant à lientrée de la ville un air accueillantlaissant de même deviner une cité propre. NOTRE PHOTO : une vue de la nouvellechaussée avec, se profilant sur fond d'azur, les deux castels sédunois.

-aé ~

rette. Ce document est d'une grande facilement placer un nom sur chaqueimportance. Parmi ses nombreux per- visage,sonnages, la série de ceux qui sont vi- Celui-là, c'est M. X.vants est réduite à sa plus simple Celui-ci ' c'edt M. Y. Et ainsi de suile.expression.

Les personnes plus âgées pourront :— gé —

Ah I que nos pères étaient heureux...SION. — C'est ce qu'ont chante « alle-gro moderato » et avec enthousiasmequatre gars sous la baguette magiquede Claude Comina, lors de la rencontrede la fraternité des malades de ce der-nier dimanche à Sion. Heureux d'uneE.R., Claude n'a pas manqué lors d'uncongé dominical de venir dire bonjouraux malades et de prouver du mêmecoup qu'il porte avec prestance le beluniforme,gris-vert offert par là « prin-cesse ». S'il avait quelques années deplus, Anny n'aurait pas manqué d'atti-rer l'attention de Claude...

Ce n'est sans doute pas sans raisonque le fiston a reçu de sa maman unelettre pondérée, lue par un frère capu-cin facétieux et toujours prêt à rendreservice ! Pourtant, l'habit fait bien lemoine, on ne peut le contester !

Très vivante, éclectique a donc étécette rencontre après les vacances d'étéet l'ultime rencontre de Savièse, enjuin dernier. Les responsables de lafraternité ont estimé que malgré lesvendanges qui battent leur plein, ilétait temps de se retrouver, de se ser-rer les coudes. L'abbé Enard, le pèrespirituel de la fraternité, après des pa-roles de bienvenue très bien dites, in-vita chacun à mettre en pratique leprogramme des fraternités pour l'année1967-1968 et de vouer plus d'attentionà l'esprit de justice. Il faut que lesapôtres des malades se recrutent dansle milieu des malades. C'est une ques-

tion qui doit les préoccuper et ne peutles laisser indifférents à leur progres-sion personnelle et spirituelle. Mieuxavertis, ils sauront prouver leur saga-cité en ce domaine et donner plus d'en-vergure à leur idéal.

Le tour de chant du quatuor Comina,a été plaisant, et même un peu mor-dant pour les représentantes du sexecharmant. Mais aucune n'a fait grisemine, les filles d'Eve admettent de bongré les coups d'épingle décochés avecun brin de rosserie.

Le message du responsable Barras, aété écouté avec l'attention qu'il méri-tait. On entendait voler les mouches,et Angelo ne souffrait pas trop de cellequi se promenait en toute quiétude surson front, tellement il était pris par sonsujet. Louis, le gars de Villa , auraitbien aimé lui asséner une claque (à lamouche, pas à Angelo, pardi !) mais ila préféré s'abstenir, de crainte de fairedeux victimes...

Comme de coutume, la messe et l'al-locution de l'abbé Enard , ont apporté àtous, ce supplément d'âme dont ilsavaient besoin pour continuer leur che-minement avec sérénité et sûreté , mal-gré les difficultés de l'heure.

C'est par le cantique : « Terre en-tière, chante ta joie au Seigneur » quese termina en beauté cette messe com-munautaire. Et autour de tables accueil-lantes, l'on devisa gaîment pendant !egoûter traditionnel , oubliant que letemps s'en allait.

Il est bon d ajouter que la retraitedes handicapés à Notre-Dame-du-Silen-ce, en septembre dernier, a été hono-rée de la visite appréciée d'un magis-trat , le conseiller d'Etat Lorétan. lequelvoulut bien prendre sur ses loisirs, letemps de venir apporter à tous le té-moignage de son amitié et leur dire sasympathie. Ce geste honore un magis-trat conscient des besoins de l'humanitéet qui n 'a pas eu honte de le prouveren acte et en paroles ! §J bien que plu-sieurs en avaient les larmes aux yeux...

II se fait volerune paire

de chaussuresLENS — Un habitant de la communevenait d'acheter une paire de chaussu-res chez le cordonnier de l'endroit.Avant de rentrer chez lui il s'arrêtadans un café, laissant son paquet de-vant l'établissement. Quand il ressortitle colis avait disparu.

Moralité : il ne faut pas se séparerde son colis de chaussures.

DistinctionSIERRE. — Nous apprenons, avec plai-sir que M. André , Genoud, vient d'ob-tenir, à Morges, la maîtrise fédéraled'installateur électricien.

Nous le félicitons vivement pour cesuccès et lui souhaitons une heureusecarrière professionnelle.

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a «i ¦ du génie contemporain. Editée par KISTER s.a. GENÈVE.

Une réalisation moderne et grandiose

La précision... suisse se présente à la presse valaisanneDE VALERE A TOURBILLON

Notre pays s'est imposé sur lemarché mondial par la qualité de sesproduits manufacturés. Depuis detrès longues années les artisans, lesspécialistes suisses, ont travaillé avecune conscience professionnelle vrai-ment exemplaire. La précision atoujours été un grand atout. La mon-tre suisse, par exemple , a conquisle monde par sa précision.

On répète souvent : « Précis com-me une montre suisse ».

Ce n'est pas seulement une cons-tatation mais une réalité. D'autrespays , à l'heure actuelle; essaient deconcurrencer, voire de surclassernos fabrications.

C'est très dif f ici le. Dans le secteurhorloger, nous n'avons pas dormi surla renommée acquise, sur nos lau-riers. Des recherches se poursuiventen e f f e t , inlassablement, afin de nouspermettre de toujours être à la poin-te de l'actualité.

L'étranger est en admiration de-vant une montre fabriquée cheznous. Il sait et reconnaît qu'elle aune grande valeur.

TI y a de nombreuses années, lespersonnes qui possédaient une mon-tre de poche la réglait, à l'occasion,sur les horloges de nos gares. Ceshorloges remplaçaient alors le si-gnal chronomêtrique retransmis parla radio. Aujourd'hui , presque cha"que famille dispose de sa radio etde sa télévision. Autrefois , la radioétait l'apanage des familles « ri-ches ». Les temps changent.

Notre cité n'étant pas la Mecque del'horlogerie, dispose de nombreuseshorloges. Je pense à celles de la ca-thédrale, de l'hôtel de Ville, de laposte principale, de la façade dubâtiment de la gare, de la poste nordsans oublier quelques pendules pla-cées devant les boutiques horlogè-res. Ces différentes horloges ou pen-dules devraient donner l'heureexacte.

Il suf f i t pourtant de prêter unminimum d'attention pour se rendrecompte que ce n'est pas toujours lecas. Les heures ne s'êgrennent pasau même moment à l'horloge de lacathédrale et à celle de l 'hôtel deVille.

Il y a un décalage.Les différentes autres horloges ne

sont pas réglées exactement à la mê-me heure.

La précision... de nos horlogesn'est pas précisément une recom-mandation. Il faudrait mettre toutesces horloges et pendules à la mêmeheure pour ne pas faire mentir larenommée acquise.

- gé - .

MONTANA — La célèbre tour du Super-Crans dont la construction est prati-quement achevée, est vraiment une réalisation grandiose. Ce sont 17 étages quiont été construits dans un cadre charmant et tranquille. Les appartements sontconçus selon des données appropriées et les prix sont établis en conséquence. Iln'en reste pas moins que le Super-Crans sera, en quelque sorte, un petit villagede vacances car l'on termine actuellement la construction d'un bloc annexe avecune piscine couverte. Il y aura également un terrain d'entraînement pour lego l f , des courts de tennis et d'autres agréments. De quoi satisfaire les plusexigeants. NO TRE PHOTO : le bâtiment principal du Super-Crans.

A. C.

ALLIANCE DES INDEPENDANTS

Donner et provoquer des idées !

Non chambarder, ni révolutionner !SION — L'Alliance des Indépendantsqui dispose d'une force indéniable surle plan suisse part « en guerre » dansnotre canton, pour lès toutes prochai-nes élections au Conseil national !

Nous n'apprenons rien d«e nouveauà nos lecteurs. La liste des candidats— liste No 2 — avec les 4 noms sui-vants : MM. Pignat Jean, Sion, FrancPierre, Martigny, Guntern Georges, Bri-gue et Rithner Raymond, Monthey, aété déposée dans les délais voulus. Lapresse de toutes les tendances a déj àcommenté et critiqué très largementcette entrée en lice.

Par simple souci d'objective infor-mation nous tâcherons de donner lepoint de vue des responsables de cemouvement en "Valais.

DES FORMES NOUVELLESLes partis traditionnels depuis quel-

ques jours, voire des semaines, dansle feu de l'action, tiennent des as- b)semblées les unes après les autres.

Le néophyte de l'équipe — en l'oc-currence l'« Alliance des Indépen-dants » — a prévu une conférence depresse. Il ne cherche pas à perpétuerune tradition mais il veut innover.Hier donc, dans une salle de l'Hôtel c)de France, s'est déroulée cette con-férence de presse. Elle était présidéepar M. Jean-Pierre Baumgartner, di-recteur de Migros-Valais, assisté deM. Raymond Veuthey, responsable duservice culturel. Il présenta les 4 can-didats valaisans. Une dizaine de jour-nalistes participaient à cette confé-rence, ai

U)POURQUOI m

L'ALLIANCE DES INDEPENDANTSENTRE EN LICE ?

Il était intéressant de connaître l'ar- _gumentation des responsables et leur ïfaçon de présenter leur programme. aCar, aujourd'hui plus que jamais, un Sparti doit avoir un programme dû- |ment étudié 1

Le programme de llMlianoe des In-dépendants n'a rien de révolutionnai-re, ni d'utopique. M Veuthey relèvela situation actuelle et les mobiles quipoussent l'Alliance des Indépendants à ;intervenir et à agir.

Voici l'essentiel de son argumenta-tion :1. En 1935, Duttweiler avait choisi la

politique pour se défendre. H for-ma une Alliance. Pendant long-temps l'Alliance des Indépendantscompta 7 membres au Conseil na-tional . Aujourd'hui il y en a 10,mais ce noyau n'a pas encore assezd'efficacité. L'Alliance des Indépen-dants est ainsi le 5ème parti deSuisse.Cette année donc elle a demandél'appui de Migros-Valais.

2. A notre époque l'économie se con-

fond avec la politique. En 40 ansMigros est devenue l'une des plusgrandes '' entreprises du pays. Ellecompte 25 000 employés. Elle a doncle devoir de suivre la politique etd'y participer.

3. Enfin il faut développer une oppo-sition saine et constructive.

LE PROGRAMME D'ACTIONFUTURE

Le programme d'action en est sim-ple :a) L'Alliance des Indépendants, non

pas seulement à la veille des élec-tions, mais dès le lendemain decelles-ci, se medtra à nouveau au-tour d'une table ronde avec despartenaires spécialisés, soit en agri-culture, en tourisme ou en in-dustrie, afin d'étudier et résoudreen commun les nombreux problè-mes qui se présentent.

b) Notre pays, demain ou après-de-main, devra affronter inévitable-ment le Marché commun. Il estdonc de toute urgence de s'y pré-parer sérieusement.Il faut prévoir cet avenir, prendredes mesures adéquates.

c) L'Alliance des Indépendants netiendra pas d'assemblées politiques.Elle ne répondra pas aux attaques.Elle pense et veut devenir cetteliaison entre le consommateur etle producteur en sauvegardant lesintérêts de chacun.

Une intéressante discussion permitaux journalistes de poser mille etune questions et aux responsables dumouvement de répondre franchement.

_gé _

La petite chapelle

MOLLENS — Chaque année, le jour de la St-Charles, la petite chapelle du villageest très fréquentée. Sans se soucier du poids des ans, cet édifice rend encore denombreux services aux paroissiens du village. Ces derniers sont fi ers de leurpetite chapelle et veulent absolument la préserver d'une disparition que l'onne verra pas de sitôt. NOTRE PHOTO : la chapelle de Mollens, dédiée à saintCharles. A. C.

Les prévisions du temps pour la journéeCouvert, un peu de pluie et du froid

• SITUATION GENERALELa perturbation située à midi sur le centre de la France a traversé

notre pays au cours de la nuit. Elle est suivie d'une masse d'air froid; latempérature baissera de 8 à 10 degrés après le passage de la perturbation.• PREVISIONS JUSQU'A MERCREDI SOm

(Nord des Alpes - Valais - Nord et centre des Grisons)Le temps sera très nuageux ou couvert, avec de nombreuses préci-

pitations. Quelques éclaircies pourront cependant se développer sur leplateau dès le milieu de la matinée. EN PLAINE, les vents d'ouest faibliront,la température demeurera comprise entre 9 et 14 degrés . EN MONTAGNE,les forts vents d'ouest persisteront et la limite du zéro degré s'abaissera vers1.800 mètres.

Sud des Alpes et Engadine : la nébulosité augmentera et quelques pré-cipitations auront lieu ce matin. De belles éclaircies se développerontensuite, la température sera comprise entre 13 et 18 degrés cet après-midi.Vent du secteur sud-ouest, tournant au nord-ouest, faible ou modéré enplaine, fort en montagne.• EVOLUTION POUR JEUDI ET VENDREDI

Au nord des Alpes, le ciel sera variable, des averses se produiront encorejeudi. Temps généralement ensoleillé an sud des Alpes.

CINEMA <o>

Du lundi 16 au dimanche 22 octobreEn grande première valaisanne

LA BIBLEAu commencement des temps, le dé-luge, etc.,

avec John Huston, Stephen Boyd,Ava Gardner, Peter O'Toole

Vous suivrez ce film avec passion, quevous soyez ou non croyant. Partoutdes prolongations.

Parlé français - 16 ans révolusFaveurs suspendues

Prix des places imposés 3,50, 4,50, 5,50

Du mercredi 18 octobre au dimanche22 octobre

Annie Girardot - Claude Giraud dans

Trois chambres àManhattan

de Marcel CarnéLa presse vous coruvie à ne pas

manquer cette œuvre extraordinaireParlé français 18 ans révolus

Du mercredi 18 octobre au dimanche22 octobre

Bernard Lee - John van Eyssen dans

Défis à Scotland YardVous serez fascinés... électrises...

par ce nouveau WallaceParla français 16 ans rév

> CINEMA

Dès ce soir mercredi - 16 ans révolu*Un vrai film d'action 111

Un pistolet pour Ringoavec Montgomery Wood et Fernando

Sancho

Dès ce soir mercredi - 18 ans révolusLe célèbre roman de de Jean Bruce lil'écran :

Le vicomte règle ses comptesavec Kerwin Mathews et Yvette Lebom

Aujourd'hui : Relâche. Samedi et di-manche : « Zorba le Grec ».

Oe soire RELACHESamedi et dimanche

Le fils de Taras-Bulba

Aujourd'hui : Relâche. Jeudi 19 - 1«ans rév. : « Meurtre au sommet ». Do*vendredi 20 - 16 ans rév. : « Atoutcœur à Tokyo pour OSS 117 ».

mercredi 18 - 18 ans révolusUn palpitant «policier»

Meutre au sommetDès vendredi 20 - 16 ans rév.La nouvelle version d'un film poignant

Roger la honte

Dans la même ambiance que «Lesalaire de la peur», voici, d'une

rare intensité dramatique :

Le convoi de la peurPrix du festival de St-Sébastien

George Peppard - James Mason -Ursula Andress dans un très beau

film à la gloire des pilotes 1918

Le crépuscule des Aigles3 h. de projection ! Aueentation 50 ct

Ce soir 20 h. 30 - 16 ans révolusParlato italiano - Sous-titres français

Deux de la légionavec Franco Franchi - Ciccio Ingrassia

Une fillette renverséepar une voiture

FLANTHEY — La petite Marie-Cé-cile Mathieu, 3 ans, de Flanthey,qui débouchait en courant d'une ruelégèrement masquée par des arbres ,a été renversée, à hauteur de la poste,par la voiture conduite par M.Claude-André Hosslig. de Lausanne.Elle souffre d'une commotion et dcdiverses blessures et a été conduiteà la clinique Bonvin , à Montana.

Cyclomotoriste blesséVIEGE. — Une collision s'est produite ,hier à 13 h 15, entre la voiture con-duite par M. Heinzmann Engelbert , deVisperterminen et le cyclomoteur pilo-té par M. Gianfranco Galletti , de Viège,

Ce dernier, légèrement blessé n 'a pasété hospitalisé, mais a reçu des soinsde la part d'un médecin de la place.

L étal de constructionde la route du Nufenen

BERNE — En 1963, l'Assemblée fédéralea accordé une subvention de 7,8 mil-lions de francs pour la constructiond'une route reliant notre canton à celuidu Tessin par le col du Nufenen. Lacommission de gestion du Conseil desEtats, que préside M. Dietschi (Bâle),a procédé à une visite des lieux pour serendre compte de l'éta t d'avancementdes travaux . Elle a été renseignée surplace par un représentant du servicefédéral des routes et des digues, ainsique par les services des travaux pu-blics des deux cantons. La commissions'est déclarée satisfaite du tracé et del'avancement des travaux.

ÉÈ

Des précisions sur la maison d'école de FieschertalFIESCHERTAL — Notre journal a si- "7""*& ' .K '~^S£t it> " " " ' ' ^"gnalé hier le danger dans lequel se **;; Hà ^ÏSft-7 ¦trouvait la maison d'école de la lo- 'r . ^^^—VBËRP'i' ' ' ' 'callté sur laquelle une masse de ro- ^^______S_KS-: 7 "cher menace de tomber. Afin d' obte- ^.' .K^Srt^ê.s.fe-nir de plus amples renseignements à ^Ek

' •ce sujet , nous nous sommes rendu à V ^¦SfiHHbT' ¦- _____Fieschertal que l'on peut atteindre de ¦ B^^gaSy^aM^ ' 'Fiesch grâce à une magnifique route î - " \K H*,carrossable. ¦W^1F1ëR1 _____M|____LI yw fl-E I W

UN VETUSTE BATIMENT SITUE ' ^T_H_Ë__fi__Ë 'AU Plll l ) D'UN ROCHER VERTICAL -W^S?* |Petlte commune aux revenus mo- y y 7 -rJglj fapBH

destes qui proviennent de l'Observa- ^fc^^-'rf^M^^t'É^^^^^Mtolre météorologique de la Jungfrau Ht if Zp ''sur son territ oire , Fieschertal n 'a pas &- V jEt'§9.encore eu la possibilité matérielle 'le ^_____ i_________» -^m\ a____ti_construire une nouvelle maison d'é- É__________fâ_i B» ^^fc^|:-»; 'cole pour la trentaine d'élèves habi- '%'&'&&AWF• • 9 »à 'tant la localité. Ils trouvaient place ^^ML ' ' '__-_____ _____ _ ''^^ *dans le deuxième étage d' un vétusté ^¦'

t\'] ^m&'' <¦-¦* tt** 4^C

bâtiment , construit au pied d'un ro- ^7,vri___j_f|Pr& :-^'M! " .' "•" • . *%cher, vertical et dont la date d'érec- ïa.3É_HK__|_Ê&!_F *-¦'« ;1"i________L»^'",

V*tion se perd dans la nuit des temps. iSH.Ep'SKn'Sls^ ;vS'A-____L''î__É_r ^'-'Au premier otage est encore logée la ri_MK_ficiffiSÊ' 7J^'B_____^____________famille de M. Aloïs Volken, qui a2 enfants en bas âge. Or, au mois de vaux de protection et, pendant ceJuin écoulé, les membres de cette fa- temps, d'évacuer le deuxième étage,mille furent alertés par des chutes de Les enfants des écoles se ' trouventpierres qui s'étaient détachées de la maintenant dans un local mis à leurparoi et qui endommagèrent le toit disposition dans un immeuble privéde l'Immeuble. Un géologue fut mandé et pas encore complètement terminé,mir place en compagnie du président Cette précaution est motivée par lede la commune et reconnut le danger fait qu'il a été admis qu'une nouvellede la situation. Conseil fut donné masse d'un certain volume menaced'entreprendre immédiatement des tra- encore de s'écrouler sur le bâtiment.

CHEF DE SECTIONPENDANT UN DEMI-SIECLEVIEGE — Au cours de l'assemblée annuelle des chefs de section du Haut-Valais qui vient d'avoir lieu à Viège et qui a été présidée par M. Steffen,de Loeche, les participants ont tout particulièrement fêté M. Joseph Bittel, dela cité Industrielle, qui peut se vanter de compter 50 ans d'activité commechef de section. L'heureux Jubilaire a été complimenté par ses collègues et ,au nom du Département militaire, le colonel Studer lui remit une magnifiquechanne valaisanne. Cette assemblée fut rehaussée par la présence de MM.Studer et Roux, respectivement ancien et nouveau chef de section au Dé-partement militaire; Imstepf , adjoint au chef de section du Départementmilitaire; Wyer, président de Viège et Darblan, président de l'Associationsuisse des chefs de sections. Félicitons M. Joseph Bittel pour son extraor-dinaire jubilé et souhaitons-lui encore une longue vie et une bonne santé.Notr» photo : M. Bittel.

ludo.

Le stand de tir le plus modeste du canton

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FIESCHERTAL Cest certainement d Fieschertal que l'on rencontre le plusmodeste stand de tir du canton. Il est constitué par une minuscule baraque — àcourants d'air — réduite à sa plus simple expression. Mais il ne faut pas croireque cela soit un handicap pour ceux qui s'adonnent à ce sport national dans lalocalité puisque l'on nous a assuré que tous y sont considérés comme de c finsouidons » NOTRE PHOTO : une vue du plus modeste stand de tir du canton.

ludo.

RIEN N'A ETE FAITJUSQU'A CE JOUR

« Si les dégâts causés par le pre-mier éboulement ont été réparés, iln 'en demeure pas moins, nous dit MmeAloïs Volken, que rien n'a été faitjusqu 'à ce jour pour éviter une catas-trophe éventuelle. Si nous sommesheureux que les enfants aient trouvérefuge ailleurs, il est 'tout de mêmepermis de se demander de ce qu'ilarrivera aux membres de ma famille— ajoute notre interlocutrice — aucas où de nouveaux blocs de rocherviendraient enfoncer la maison quenous habitons encore. » Il est à espé-rer qu'avant l'hiver prochain encore,tout soit entrepris afin de garantir lasécurité nécessaire aux habitants decette maison. A première vue, il sem-ble que les travaux exigés ne devraientpas nécessiter une grande somme. Lesspécialistes en la matière auraientconseillé la construction d'un mur deprotection entre la paroi de rocher etle bâtiment en danger. Cet argumentsupplémentaire devrait inciter les res-ponsables à ne pas lésiner et à entre-prendre les travaux nécessaires dansle plus bref délai.

ludo

ZERMATTLES SKIEURS S'EN REJOUHtONT

— Pour la première fois l'hiver pro-chain, le télécabine Sunnegga-Blau-herd (2600 m) et le téléphérique à 80places de Blauherd à Unterrothorn(3 100 m) seront mis à la disposition desskieurs, qualifiés.

— Durant la saison d'été écoulée, undeuxième skilift a été construit, encomplètement du remonte-pente uni-que des glaciers (2,6 km) au Furgg-sattel (3 364 m). Il atteint le col duThéodule et sert de liaison avec Cervi-nla.

— Les hôtels Eden et Rex, exploitéspar le frères Aufdenblatten, disposentdès maintenant d'une piscine couverteet chauffée. Voilà une nouvelle distrac-tion qui sera hautement appréciée parla clientèle de ces établissements. (Di-mensions 8 m. sur 20 m.).

— Dè9 le 25 novembre, durant troissemaines .auront lieu les traditionnelscours de godille. De nombreuses ins-criptions ont déjà été enregistrées et lesuccès de ces semaines sportives en estd'ores et déjà garanti.

TELEPHERIQUE SAAS FEE -FELSKINN

— Les travaux de construction dunouveau téléphérique à destination deFelskinn (3 000 m) s'effectuent selon leprogramme, si bien que cette nouvelleliaison pourra être mise en servicepour la saison d'hiver 1968-1969. " outela technique moderne est mise en œu-vre pour accélérer d'importants tra-vaux avant la première neige, si bienqu 'un trax opère depuis quelque tempsdéjà à une altitude respectable de 3 000mètres.

GRAECHENCOURS DE SKI ET YOGA

— La station de Grâchen qui affichaitcomplet durant toute la saison d'été1967, est également soucieuse d'offrirtoujours davantage de possiblités dedistractions à ses nombreux hôtes-skieurs. C'est dans cette intention quedu 6 au 27 janvier 1968, elle organise3 semaines combinées de yoga et deski. Après s'être familiarisés dans latechnique du yoga, les participants desdifférentes classes suivront les coursde ski sous la conduite de professeursdiplômés, dont la direction est assuméepar M. Erwin Zenklusen.

Pour inscriptions et renseignements,s'adresser à l'Office du tourisme deGrâchen.

Notre photo : On distingue le couloirséparant la maison de la paroi derocher, à gauche un bloc semble prêtà se mettre en mouvement. Cest àcet endroit que l'on se propos e deconstruire un mur de protection.

tMadame et Monsieur Ferdinand FLEU-

TRY, leurs enfants et petits-enfants,à Fully ;

Monsieur et Madame Camille RAN-DAZZO, à Martigny ;

Monsieur et Madame Tony RANDAZ-ZO et leur fils, à Vernayaz ;

Madame Louise DECAILLET et ses en-fants, à Vernayaz ;

Les enfants de feu Antoine GAY-BAL-MAZ, à Vernayaz ;

Les enfants de feu Denise WŒFFRAY,ainsi que les familles parentes et al-liées, ont le chagrin de faire part dudécès de

MonsieurCamille RANDAZZ0

Ieui cher père, beau^père, grand-père,oncle et cousin, survenu le 16 octobre1967, dans sa 87e année, muni des sa-crements de l'Eglise.

L'ensevelissement aura lieu à Ver-nayaz, le jeudi 19 octobre 1967, à 10heures.

Cet avis tient lieu de lettre de fairepart.

îLe Conseil d'administration,

la Direction et le personnel de laCaisse d'Epargne du Valais

• ont le regret de faire part du décès de

Monsieur

Georges-Emile BRUCHEZancien président du Conseil d'administration

Nous garderons du regretté disparu un souvenir fidèle et reconnaissant

Les obsèques ont lieu aujourd'hui mercredi 18 octobre 1967 à 10 heures,à Saxon. S

m^mWâ HBIMn .------ ¦-¦-DH------- MMMRH__l--_niBKII.> i*Btl-------- _... H_ >«----Fh

Monsieur Maurice BARMAN, à Epinassey;Madame et Monsieur Clément BARMAN-BARMAN, à Monthey;Madame et Monsieur René LUGON-BARMAN et leurs enfants Yvette, Maryse

et Alain, à Lavey-Village;Madame Vve Louisa POCHON, ses enfants et petits-enfants à St-Maurlce, Lau-

sanne et Genève;Les enfants et petits-enfants de feu Nestor RAPPAZ-POCHON, à Epinassey et

Bex;Les enfanst et petits-enfants de feu Aimé-Louis POCHON, à Epinassey et Villars;Les enfants et petits-enfants de feu Ernest DUBOIS-POCHON, à Epinassey]

St-Maurice, Martigny et Muraz;Madame et Monsieur Félix GUERIN-BARMAN, leurs enfants et petits-enfants à

St-Maurice et Epinassey;Les enfants et petits-enfants de feu Théophile FUMEAUX-BARMAN à St-Maurice,

Lausanne et Monthey;Les enfants et petits-enfants de Félix BARMAN à St-Maurice et Evionnaz;ainsi que les familles, parentes et alliées, ont le très grand chagrin de faire partdu décès de

MadameStéphanie BARMAN-P0CH0N

leur très chère épouse, mère, belle-mère, grand-mère, belle-sœur, tante, cousine,marraine, survenu le 15 octobre à la clinique Saint-Amé, à l'âge de 78 ans,munie des sacrements de l'Eglise, après une courte maladie.

L'ensevelissement aura lieu le mercredi 18 octobre 1967, à St-Maurlce. à10 heures.

Domicile mortuaire : Epinassey.Départ du convoi mortuaire, place de la Gare.

P. P. E.Cet avis tient lieu de faire-part.

îTrès touchée par les nombreux té-

moignages de sympathie et d'affectionreçus, la famille de

MadameGermaine Giroud

remercie sincèrement toutes les per-sonnes qui, par leur présence, messa-ges, offrandes de messes, envois decouronnes et de fleurs, ont pris part àson deuil et les prie de trouver icil'expression de sa profonde reconnais-sance.

Salvan, octobre 1967.P 66330 S

tL'administration communale

de Saxona le regret de faire part du décès do

MonsieurGeorges-Emile

BRUCHEZancien vice-président de la communede Saxon, ancien président de la com-mission scolaire, ancien député.

L'ensevelissement aura lieu mercredi18 octobre, à 10 h 30.

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Un camion tombedans un ravin

FAIDO. — Un grave accident de lacirculation s'est produit lundi, tarddans la soirée, sur la route du Piot-tino.

Un camion d'une maison de Brienz,arrivé à la hauteur d'un des deuxponts sur le Ticino , pour des raisonsqui n'ont pas encore été éclaircies, aquitté la chaussée et a fait une chutede 20 mètres dans le lit de la riviè-re. Le conducteur, M. Ernest Nuesch,figé de 24 ans, habitant Thoune, ma-rié, a été tué sur le coup. Le corpsa pu être remonté mardi matin seu-lement.

Mystérieux attentatchez Peugeot

PARIS — Une plainte contre X. a été déposée, mardi, par la direction desusines Peugeot, de Sochaux (Doubs), à la suite d'un mystérieux « attentat »— bris de vitre et effraction — commis jeudi dernier dans l'un des ateliersoù se trouvait une maquette de carrosserie d'un des éventuels futurs modèlesde la firme.

Les vitres de la porte donnant accès au local ont été brisées à l'aided'un objet assez lourd et un individu s'est introduit dans la pièce. Selon lasociété Peugeot, la maquette qui était recouverte d'une bâche, n'a subi aucundégât. Il s'agit, précise-t-on, d'un modèle actuellement à l'étude, dont iln'est même pas certain qu'il soit mis un jour sur le marché. On rappelleque la possibilité du lancement d'un nouveau modèle Peugeot qui pourraitêtre une voiture de cylindrée supérieure à la « 404 » a été évoquée récem-ment par le président directeur-général de la firme, M. François Gauthier.

Espionnage industriel ? Simple tentative de vol ? L'absence totaled'empreintes digitales ne va pas faciliter le déroulement de l'enquête qui aété confiée à la police de Dijon.

sur l'Europel'obscurité à la suite des ruptures desfils électriques.

Trois automobilistes, blessées par lachute d'un arbre sur leur voiture, ontété hospitalisées.

On signale d'autre part que des in-cendies se sont déclarés dans deuxusines.

TempêtePARIS — Depuis deux jours le ventd'ouest souffle en tempête, souventaccompagné de fortes pluies, sur l'Eu-rope occidentale. En Manche et enmer du Nord plusieurs bateaux ontété en difficulté. Au large des côteshollandaises un caboteur allemand de400 tonnes, le « Neckar », a été dressésur un banc de sable où il s'est échoué.On ne signale pas de bateaux en dé-tresse mais de nombreux bâtimentsont dû regagner les ports ou mettre& la cape. Le record de vent a été en-registré à l'île d'Ouessant à l'extré-mité de la Bretagne avec une vitessede 120 kilomètres à l'heure. Sur lescôtes de l'Allemagne de l'Ouest l'a-lerte au raz-de-marée a été lancée.

La tempête a plus ou moins perturbé«le trafic maritime, routier, ferroviaireet aérien en Hollande. Dans ce paysle toit de deux immeubles a été soufflé:18 familles ont dû être logées ailleurs.Dans les grands ports, Amsterdam etRotterdam, le trafic est rendu impos-sible. A Anvers, en Belgique, des tram-ways sont tombés en panne, les câblesélectriques ayant été arrachés. ABruxelles ce sont le roi et la reinequi ont dû renoncer aux tradition-nelles voitures découvertes pour faireparcourir la ville à leurs hôtes offi-ciels, les souverains de Luxembourg.

Arbres, cheminées et antennes detélévision ont été abattus ou arrachéspar le vent et jonchent le sol. Lespompiers en Belgique, comme en Hol-lande et en France reçoivent d'in-cessants appels.

En Angleterre les pluies torrentiellesont provoqué des inondations notam-ment à Aberfan, la petite ville minièreoù l'eboulement d'un crassier avaitcoûté la vie à plus de cent enfants.Plusieurs quartiers de Birminghamsont également inondés.

COPENHAGUE — La circulation rou-tière et ferroviaire est partiellementparalysée au Danemark, en raison desdégâts provoqués «par la tempête quis'est abattue mardi.

Les routes sont en effet coupées ende nombreux endroits par des arbreset des poteaux télégraphiques et élec-triques arrachés par le vent, ainsi quepar les inondations.

Plusieurs régions sont plongées dans

Grèce : référendum constitutionnel en 1968WASHINGTON — Les_ citoyens grecs seront appelés à 3) Un référendum sera ensuite préparé en deux mois,ratifier , avant le 15 août 1968, par référendum, un texte 4) Des élections législatives générales se tiendrontde constitution et à élire des députés peu après, a an- après le référendum, conformément aux clauses de lanonce officiellement l'ambassadeur de Grèce à Washing- nouvelle constitution.ton. « Autorisé » par son gouvernement, M. Christian « Je suis autorisé à déclarer de la façon la plus caté-Palamas, l'ambassadeur de Grèce dans la capitale amé- gorique que le gouvernement grec considère ce calendrierricaine a indiqué les quatre phases d'un retour à la vie comme irrévocable et je pense que tous ceux qui a f f i -parlementaire : chent un intérêt pour la démocratie ne peuvent que se

1) La commission chargée de réviser la Constitution féliciter de ce calendrier et se sentir encouragés », aprésentera le 15 décembre prochain le nouveau p rojet ajouté l'ambassadeur, faisant ainsi allusion aux nom-au gouvernement. breuses déclarations du présiden t Johnson et du secré-

2) Ce projet sera étudié et parachev é par le gouverne- taire d'Etat , Dean Rusk , souhaitant un retour rapide aument avant le 15 juin 1968. régime constitutionnel.

Au Conseil des ministres de l'Agriculture des « Six »

LUXEMBOURG. — M. Sicco Mansholt, vice-président de la commission, aprovoqué hier matin un premier débat sur l'amélioration des conditions deproduction agricole dans la communauté européenne, au cours du Conseildes ministres de l'Agriculture des « Six » qui se tient à Luxembourg jusqu'àce soir.

Le vice-président néerlandais a fondé son plaidoyer en faveur de lamise en place rapide d'une politiqu

Le problème des mariages mixtes:RAIDISSEMENT AU SYNODE

CITE DU VATICAN — Raidissementhier sur les problèmes des mariagesmixtes au synode, où les deux tiersdes 17 pères qui ont pris la parole sesont prononcés en faveur du maintiendes cautions requises pour la célébra-tion de ces mariages.

Certains des pères ont même de-mandé que l'on revienne sur les as-souplissements accordés par l'instruc-tion de l'année dernière de la congré-gation de la doctrine qui dispensaitnotamment le conjoint non catholiquede s'engager par écrit à faire éleverles enfants dans la religion catholique.

Un père a souligné que le problèmeen discussion n'intéresse pas seulementles pays à religions mixtes mais beau-coup d'autres régions à cause du bras-sage de populations qu'opèrent le tou-risme et les études.

Les pères les plus ouverts ont pro-posé d'appeler les mariages mixtesmariages interconflessionnels et de-mandent que le secrétariat pour l'unitédes chrétiens élabore une ordonnanceliturgique pour la célébration des ma-riages mixtes assurant le respect desdroits de conscience aussi bien duconjoint catholique que du conjointnon catholique.

Un des pères a suggère que Ionétudie le moyen de libérer le conjointcatholique des liens du mariage dansles cas où l'autre conjoint a divorcé.

Enfin un autre évêque a soulignéqu'en se montrant trop exigeant dansla requête de cautions on finit par

des « structures » agricoles sur laconstatation qu'une simple politiquede hausse des prix communes ne per-mettait pas un alignement du revenupaysan sur celui des travailleurs in-dustriels tandis que la charge finan-cière qui en résulte pour les budgetsnationaux tend vers son plafond. Dèslors, il importe de se pencher sur lesproblèmes posés par la spécialisationdes productions agricoles, la taille desexploitations, leur nature même, et devoir dans quelle mesure les « Six »peuvent engager une action concertéeau niveau communautaire.

La longue intervention de M. Mans-holt avait d'ailleurs essentiellement pourambition d' « amorcer la bombe ». Uattendait des ministres des réactions,des orientations qui lui permettront,dans les mois à venir, d'élaborer desprojets concrets. Bien qu'extrêmementdiverses, les déclarations des « Six »ont, d'une façon générale, manifestél'intérêt que l'on porte dans les paysmembres aux problèmes des structuresagricoles.

Dans une intervention assez longue,le ministre français de l'Agriculture,M. Edgar Faure, devait pour sa partsouligner l'identité socio-économiquedes agriculteurs des six pays euro-péens : toutes les exploitations sont« familiales », elles ont toutes enmoyenne moins de 20 hectares, la dis-parité des revenus agriculture-industrieexiste à peu près partout. Les paysde la communauté peuvent donc abor-der les problèmes dans le même étatd'esprit. D faut cependant, pour résou-dre la « question » agricole — notam-ment le problème du « départ de laterre » pour un certain nombre de pay-sans —, se replacer dans un cadre d'en-

encourager l'indifférence religieuse etpousser les intéressés à contracter desmariages civils.

Les pères du synode ont d'autre partreçu une délégation venue leur appor-

La France et la

M. Wilson n'estLONDRES. — A la veille de la reuniondu Conseil des ministres français quidoit définir l'attitude de la France àl'égard de la candidature britanniqueau Marché commun, M. Harold Wilsona répété mardi soir que la Grande-Bre-tagne « n'était pas d'humeur à accepterun non pour réponse ».

¦Parlant au banquet annuel de l'As-sociation des constructeurs d'automobi-les, le Premier ministre a déclaré : « Cen'est pas à moi de me livrer à des con-jectures quant aux perspectives pourle proche avenir, et ce n'est pas le mo-ment. Notre candidature est posée. Nousne sommes pas d'humeur à accepterun non pour réponse. Dans une certainemesure, il est permis de dire que letemps travaille pour nous. Mais il netravaille pas pour ceux qui, en Grande-Bretagne et dans le reste de l'Europeestiment qu'il est urgent de renforcerindustriellement et technologiquementl'Europe si l'on veut qu'elle joue le

agir sur tous les facteurs possibles iréévaluation de certains prix communs,développement des productions de sec-teurs déficitaires, action en faveur d'unemeilleure organisation des marchésmondiaux des produits agricoles, ac-tions sur les différentes composantesdu revenu agricole.

MEURTRIERMARSEILLE. — La femme d'un méde-cin ophtalmologiste de Marseille, MmePaulette Drahi, 31 ans, a été mortelle-ment blessée à coups de couteau lundià son domicile par un lycéen de 16 ans,furieux que la jeune femme ait refuséde l'embrasser.

Le jeune homme, camarade de lycéedu fils de Mme Drahi, s'était présentésous un prétexte fallacieux au domiciledu médecin. La jeune femme l'ayantfait entrer dans l'appartement, il es-saya de l'enlacer. La réaction de MmeDrahi fut immédiate : elle gifla le gar-

Israël : maintien du statu quoJERUSALEM — La position d'Israëln 'a pas varié : maintien du statu quotant qu'on ne recherchera pas la paixpar des négociations directes, a décidéle cabinet israélien à l'issue d'uneréunion extraordinaire de cinq heures,au cours de laquelle il a notammententendu un exposé de M. Abba Eban,ministre des affaires étrangères, surles délibérations de l'assemblée gé-nérale de l'ONU et sur les contactspris en marge des débats.

Un communiqué publié à l'issue dela réunion déclare que les pays arabess'obstinent à ne pas reconnaître Israëlet à ne pas engager de négociations.

ter un mémorandum du congrès mon-dial de l'apostolat des laïcs. Le car-dinal William Conway, qui présidait,a remercié les membres de la déléga-tion au nom de l'assemblée.

candidature britannique au Marché commun

plus d'humeur à accepter un «non»rôle qui lui revient dans le concert desnations. »

Auparavant, M. Wilson avait décla-ré : « Peut-être est-ce la crainte dela puissance concurrentielle (de laGrande-Bretagne) qui amène certainsde nos amis d'Europe occidentale à en-visager l'adhésion de la Grande-Bre-tagne à la CEE d'une manière qui estencore loin d'être enthousiaste. »

Le Premier ministre a en effet sou-ligné qu'en dépit de ses difficultés fi-nancières, la Grande-Bretagne était enmesure de faire face efficacement à laconcurrence étrangère : c En 1965, a-t-tl dit, ses exportations vers le marchéaméricain, où la concurrence est trèssévère, se sont accrues de 23 °/o. En1966, elles ont au«gmenté de nouveau de25 °/o et cette année, elles se sont main-tenues en dépit du ralentissement del'activité économique américaine. »

M. Wilson a également exprimé l'es-poir que les exportations britanniquesbénéficieront à l'avenir à la fois del'amélioration de la productivité qui semanifeste actuellement dans l'industrie

• ARRESTATION D'UN LEADERREVOLUTIONNAmE JAPONAIS

TOKIO — Le leader révolutionnaireestudiantin, Katsuyuki Akiyama, quise cachait depuis les echauffoureessanglantes du 8 octobre dernier, a étéarrêté au cours de la manifestation quis'est déroulée, hier, à Tokio.

• TRENTE BANDITSARRETES AU KATANGA

KINSHASA — Trente brigands qui dé-troussaient les voyageurs et les habi-tants de la province du Katanga, ausud du Congo, ont été arrêtés. Ils ontété présentés à la presse devant l'Hôtelde Ville de Lubumbashi, chef-lieu duKatanga.

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M. Edgar Faure a également fait partau Conseil des ministres des résultat!d'une enquête qui vient d'être effec-tuée en France sur les corrélations en-tre le nombre d'exploitants agricoles ctl'élimination de la disparité des reve-nus agriculture-industrie, dont les con-clusions sont peu optimistes.

A 16 ANSçon. Se saisissant d'un couteau de cui-sine, ce dernier en frappa une premièrefois Mme Drahi. Aux voisins accourusaux cris de la victime, le j eune hommeprétendait que Mme Drahi venait d'êtrevictime d'une agression. Tandis qu 'ilsallaient alerter la police, le j eune hom-me frappa à nouveau Mme Drahi deplusieurs autres coups de couteau.

Très grièvement atteinte, la femmedu médecin a succombé mardi après-midi à ses blessures. Le meurtrier s'estlaissé arrêter sans opposer la moindrerésistance.

« Face à cette attitude , ajoute le com-muniqué, Israël continuera à renforcersa position compte tenu des besoinsessentiels de sa sécurité et de son déve-loppement. La solution des problèmesde la région réside dans une paixpermanente obtenue par des négocia-tions directes entre Israël et les paysarabes ».

Le cabinet a évoqué la possibilitéde la nomination par M. Thant d'unreprésentant spécial au Moyen-Orient,et décide, dans cette éventualité, de nepas s'écarter de la ligne de conduitequ 'il s'est fixée l'ouverture de négo-ciations directes.

Des instructions dans ce sens ontété adressées à la déléguation israé-lienne à l'ONU.

• LE MARECHAL AYOUB KHANEN VISITE OFFICIELLEEN FRANCE

PARIS — Le maréchal Ayoub Khan,président du Pakistan, arrivé lundi àNice, est depuis hier après-midi l'hôteofficiel de la France jusqu'au 20 octo-bre. Le premier Pakistanais a été reçuà sa descente d'avion à Orly par legénéral De Gaulle, accompagné de laquasi totalité des membres du gou-vernement.

britannique et de la « forte » reprisede l'activité économique aux Etats-Unis, qui, a-t-il déclaré, semble devoirêtre suivie très rapidement en Allema-gne et en France.

Un voleur de timbres-escompteWINTERTHOUR. — La police de Win-terthour a arrêté un manœuvre italiende 38 ans qui, travaillant dans un grandmagasin d'alimentation de la ville, avaitvolé 32 carnets de timbres-escompte de500 francs chacun (et en avait déjà en-caissé en utilisant un faux nom), ainsique des timbres-escompte neufs d'unevaleur de 44 500 francs. Sa femme estaccusée de recel.

Syrie : deux fonctionnairesdu ministère des Affaires

étrangères condamnés à mortDAMAS — On apprend à Damas qu'untribunal militaire spécial a condamnépar contumace deux fonctionnaires duministère syrien des Affaires étrangè-res à la peine de mort. Il s'agit du vice-consul en Allemagne de l'Est, M.Ahmed Kamal Hamdi et d'un autrefonctionnaire du consulat, M. MohamedAbul-Faraj al Samman.

Tous deux sont accusés d'avoir accep-té de l'argent d'une puissance étran-gère pour pouvoir exercer une activitéhostile au gouvernement. Us sont éga-lement accusés d'avoir, à la demande duservice d'espionnage américain del'OTAN, fait passer clandestinement 66personnes à l'aide de leurs voitures dediplomates, de Berlin-Est à Berlin-Ouest.

Le verdict a été prononcé dimanche.Les deux accusés se sont réfugiés enRépublique fédérale d'Allemagne.