manuel pratioue de survie en mer

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CENTRE D'ÉIUDE ET DE PRATI(IUE DE LA SUFI,IE MANUEL PRATIOUE DE SURVIE EN MER approuvé par le À,4inistère de la Mer RÉcupÉRER EN pRroRrrÉ suR LE NAVTRE lgltlOOt'tttÉ : Eau douce Bâches, toiles, voiles Couvertures Sacs poubelle Trousse de secours Lampes étanches Sacs de couchage Journal de passerelle Vêtements chauds Balise Fiadio portable et VHF Cordages Fusées et feux à mains Couteaux Jerrican l\ilatériel de navigation et journal de bord MESURES IMMEDIATES lavauzelle A BORD DE L'ENGIN DE SAUVETAGE: . Aider toute personne à monter à bord . Assêcher le fond de I'engin de sauvetage . Vérifier le gonflement de I'engin . Gonfler le double lond .lnspecter I'engin et rechercher toute avarie . Tout âmârrer à bord o Couper I'amarre dès que le navire abandonné commence à sombrer . Se rapprocher des autres engins de sauvetage et s'y amarrer o S'éloigner des plaques d'hydrocarbures .l\rettre l'ancre flottante dès que les amarres sont coupées . Dégager tout morceau du conteneur de I'engin de sauvetage, restant dans I'eau Éeurpace: . Faire I'appel . Répartir l'équipage par équipe de deux personnes . Distribuer les comprimés contre le mal de mer . Prendre soin des blessés . S'abriter de la mer, du vent, du soleil . Lire tout de suite les chapitres 2, 3, 4 . Patienter

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CENTRE D'ÉIUDE ET DE PRATI(IUE DE LA SUFI,IE

MANUEL PRATIOUE DE SURVIE EN MERapprouvé par le À,4inistère de la Mer

RÉcupÉRER EN pRroRrrÉ suR LE NAVTRElgltlOOt'tttÉ :

Eau douceBâches, toiles, voilesCouverturesSacs poubelleTrousse de secoursLampes étanchesSacs de couchageJournal de passerelle

Vêtements chaudsBaliseFiadio portable et VHFCordagesFusées et feux à mainsCouteauxJerricanl\ilatériel de navigation et journal de bord

MESURES IMMEDIATES

lavauzelle

A BORD DE L'ENGIN DE SAUVETAGE:

. Aider toute personne à monter à bord

. Assêcher le fond de I'engin de sauvetage

. Vérifier le gonflement de I'engin

. Gonfler le double lond

.lnspecter I'engin et rechercher toute avarie

. Tout âmârrer à bordo Couper I'amarre dès que le navire abandonné commence à sombrer. Se rapprocher des autres engins de sauvetage et s'y amarrero S'éloigner des plaques d'hydrocarbures.l\rettre l'ancre flottante dès que les amarres sont coupées. Dégager tout morceau du conteneur de I'engin de sauvetage, restant dans I'eau

Éeurpace:. Faire I'appel. Répartir l'équipage par équipe de deux

personnes. Distribuer les comprimés contre le mal

de mer

. Prendre soin des blessés

. S'abriter de la mer, du vent, du soleil

. Lire tout de suite les chapitres 2, 3, 4

. Patienter

Ldloldu1lhn6 1957 h aututisunl, aur lerm(s des oli éùs 2 el 3 le l d id(11.t1'u e N , que àes " .apies ou r.pro.Iuctio\s strfti.me r fty A\ ù lusdKe pù,adù,,'ti,n pt F.u t.i; pr, r un, u l^t r"..,,rttt. pt. r'uhtL trtt.,r.r t..daal)\p. pt tp\,.ùtL\,it tù4\ Jù"' 'tt 1.ùt J,\,t4tle a Jtttt,rnnn,, t.t,trrcpftscitutitùt ou rprc.luction i ra|rale ou poûielle, lùit( sans le .ontotu tùI.1. l:turùt au de ses dyants dtoit nu ùydnts cause, (n ilLicite " (ùlinaa prcniet

Cate repftse tdtioi ou rcprcdtu1ion, put .Felque prodda que .. \ait.co stitueni! dôh. un( t\ntufa\o sanciiotlnk pot les drti<.16 125 et suittrtt .lu

2' édition 1994

O CHARLES LAVAUZEI,I,E 1994

DU MANUEL PRATIOUE DE SURVIE EN MER

Chap. 4 - HYDROCARBURES.4 l Danger ........ 204-2 Conduite è tenir ... ... ...... ..... ..... 20

Chap. 5 - SURVIVflE AVEC LE MORAL.5 1 D'auùes ont survécu en mer avant vous avec

succès.............................. 225 2 - Etat d'esprit à adopter pour survivre: B.E.S.

c.4.P.S. ............................. 235-3 - Oue ques tentations posslbles du nâufragé. 25

Chap. 6 - STABILITE DE VOTRE ENGINDE SAUVETAGE.6 1 Stabiliser votre radeau de sauvetage ... 266 2 Stabiliser votre canot de sauvetage .... 276-3 - Redresser votre embarcation .......... 27

Chap. 7 - MENËR VOTRE EPREUVE AUSUCCES.

CHAPITRE 1

SOMMAIRE

Chap. 1 - SOMMAIRE

Chap. 2 - RECUEIL.21 Circonslênces de recueil . . . . . . . . . . . - . . . . 522 Se préparer au recueil . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 3 - Recueil de nuit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 624 Recueil par hé icoptère ... .. ... ........ . 725 Après erecueil . . . . . - . . . . . . . . . . . . . . . . . . I2.6 Signaux règlementaires de sâuvetage .... I27 Lexique international de sauvetage . . . . . 11

Chap. 3 ' SIGNALER VOTRE DETRESSE.

3 1 Tableau de portée possib e des équipementsde signalisation . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

I 3 Observer le temps .................... 308-4 Rech€rcher en permanence les sâuveteurspossibles............................ 30I 5 Contrôler régulièremenr t'état de t'engin de

sêuvetage ....... ..... ............... 308 6 Pêcher ......... 31I 7 Prendre soin de ceux qui dorment et des

blessés.............................. 318-8 Journaux du Bord ........ -.... -...... 3t

Chap. 9 - SE PROTEGER DU FROID.91 Accidents provoqués par le froid . . . . . . . 46

Chap. 1O - SE PROTEGER DE LA CHALEUR.1O-1 - Accidents provoqués par â chat€ur ... 4910 2 Accidents dus au rayonnement infra-rouge

ou ultra vioiet.........-............. 51

Chap. l1 - SECOURISME.

3 2 Durée de vie des moyens de sionalisation. 133-3 Faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 4 - Moment oppodun pour se slgna er . . . . . 1 435 Les moyens de signalisation . . . . . . . . . . . 1 436 Autres moyens complémentaires . . . . . . 1 63-7 Moyens de signalisation de fo(une .... 173 8 Code internationâl des signâux ........ 17 1 Les signes normaux de la vie . . . . . .. .

2 Protés"er l" b|e"J. . . . . . . . . . . . . . . . . . .3. Le blessê respire....................-4 A,ret car draquê'5 Le blessé saigne ...................

I 6 Blessures1-7 - Brûlures1 I l- ra, tures1 9 - luxat,ons, Enrorses...............

525253545556585859595959595959596061

-10 Detresse c,,Lulaioire ........ _....11 Evâcuer le blesse ................12 lnlo\rcarion-Frrporso.rempnr.......13.Denis,.......,I4 - Hydrocarbures

-1 5 Affections des yeux el oreilles ........16 \,4d,adies, Fièv.es.................17 - Accouchement

1'18 Affections courantes des naufragés.

Chap. 12 - HYGIENE.

7 I Les objectifs à atteindre par le Parron . .

7 2 - La prise de décision7 3. les tacqes du Panon.............7-4 Lcs re\ponsâbililes du chacun . . . . .

2g28

29

Chap. 8 - ORGANISER VOTRE SAUVETAGEI1 Assurer la vei||e .... ...... -.. -.. ... ... 30I 2'Suivre â navigation................ .. 30

Chap. 13 - UTILISATION, ENTRETTEN ETREPARATION DU MATERIEL,3-1 Le radeau gonftabte .... ...... ...... . 623 2 - Fmbar.arion de sauvetaqê ........... 633 3 - Entretien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 633-4 Béparations . -.. ......... ... ... ... ... 64

Chap. 15 - BOIRE.

15 1 L'eau du bord ................. . . 701 5'2 Boire de l'eaLr de mer . . . .. ... .. ... -.. l l

15-3 Boire ou se rationner ...... - 1115-4'Autres sources de liquide .. . 7215-5 Récupérer de l'eau douce .. . - - 7215-6 - Les movens modernes de distillation d'eau

.le mer............................. 7315 7 Alambic solaire improvisé ....... ... 7315'a Stocker l'eau douce ..

Chap. 16 - MANGER.

4 1 Lâ fal gue4 2 Repos4 3 Le sorrmeil4-4 Les cond'rions de t ava . .. ... ..... ..4 5 - Planif,er 'es

relevês et le repoc .

4 6 lemoral derLt4 7 Se couchêr

16- l - Les rdl'oîs du bord.......... .

16-2 - La Lonsom.râlion des alguês . .

16-3 - Le planLtorl6-4 - L"consomnation des poisson\.......6 5 - La consommation d€s oiseâux ..,,6 6 L'anthropophagi" . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

6-7 Pécher6 8 - Capiu'er des o;sedux

Chap. 14 - FATIGUE, REPOS. SOMMEIL. 19-5 Atterrlssage avec un radeau d€ sauve_tage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90

1 9-6 - Atterrissâge avec un cânot de sauve-tage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ....91

197 Après l'atterrissage . . . . . . . . . . . . . . . 91

Chap. 2O - SURVIVRE A TERRE.

20 1 Point de la situation ...... ..... ...... 922O-2 Premiers soins ...... . . -922O-3 - Protection . .... . .....922O-4-Eau............................ 9920 5 - Nourriture. ....................... 1O1206 Signalisation ... ..... ...... ........ 103207 Exploiter es ressources . . . . . . . . 1O3

Chap. 21 - VIE MARINE.21 1 Principaux poissons . . . . . . . . . . .10621 2 Oiseaux marins . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 0621-3 - Requins, bê eines et autres grands

animaux marins . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10621 4 Tortues.. . . ...............10721-5 - Autres animaux marins . . . . . . . . . . 10721-6 - Animaux vénéneux .......... -.. 1O721-7 - Animaux venimeux .............. . 1072'1 8 - Algues ..... 108

Chap. 22 - MATELOTAGE.22 1 - Soins aux fi|ins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 1 0222 Nceuds uti|es .... ...... .. ... ...... . 11o

Chap. 23 - DETENTE.23-1 - Détente physique ............... 11123-2- Jeux ........11223 3 Histoires drôles ............-. 112234 Musique . ........... 11223'5 Exercices mentaux .............. 112

Chap. 24 - PRIERES

68686869696969

1515157575117780

Chap. 17 - NAVIGUER./ I Pariir ou reste' sur pldcê7-2 Càlc-let la positioi ....... .

/3-CacLl de vireqse ............/ 4 Orientat o_ par unê monl'e/ 5 Orie.latron pa'les êtorles .....7 6 LaiiiLoe et longitude7-7 fdie rcute . ... ..

9-1 - Sigres d une ler'92-Lescôtes9 3.Ou atte"itg4 Atielir ; 'a nêge ... ... ... .. ...... . .

Chap. 18 - PREVOIR LE TEMPS.

181 Typesde nuaôes . . . . . . . . . . . . . . . .18-2 Zones de p

" '"a , , . . . . . . , . , , , . . . . . . . .

18-3 - Cyc o_es nopic

Chap. 19 - FAIRE COTE.

24 1 Pflere chrétrenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

24-2 - Prière catholique et orthodoxe ......24 3 Priere luive24-4 - Ptiète'n-sLlmane24b P'ière de l' -croyânt . . . . . . . . . . . . . . . .24 6 Prière poJ' les moris

INDEX GENER41 ..................... 12s

Règle CBAS - Cartes - Stylo : dans pochette.

a2a282

85

868687

89899090

22222122

CHAPITRE 2

LE RECUEIL

Le recueil æt la dêmière padie dê votre épreuve: peut-êtrê la plus dângereuse !

TRÈS DANGEREUX

Se préciplter.

MAUVAIS

Bâisser les bras.Surestimer sês lorces.lmproviser le recueil.

BON

Etre sur ses gârdes.Prendre son temps.Se préparer au recuei ,

De nombreuses opérations de recueil se sontsoldées par des accidents lrès grâves que l'on peutéviter. Faire très attention. Ne pas prendre densques.

Vos câpacités physiques sonl diminuées (lroid,manque d'eau et d'alimentalion, ânkylose) : doncvolre corps peut lacilement vous trahir. Vos capacités mentales sonl plus diminuées que vous ne lecroyez: donc votre jugemenl peut elre lausse.

CIRCONSTANCES DE RECUEIL

Le capitaine du nâvire sauveteur, dispose de plusd'éléments que vous pour apprécier la situalion. llpeul donc êlre amené à DIFFERER votre recueil,selon les circonstances. llvous faudraaiors accepterde patienler et ce POUR VOTRE SAUVEGARDE.

ll vaul mieux resler un peu plus longlempsVIVANT sur l engin de sauvetage que d arriver mortsur le navire sauveteur. Volre sauvetage nê dépendque de vos actions : ne pâs prendre de risques.

FAVORABLES OÉFAVORABLES

Le sauveteur :navire spécialisé, '

- faible lranc-bord,

- navire de pêche,communique avêc vous,pa e votre langue,

Le moment :

- malinée.

- le lour se lève,

- la nuit sous des poecteurs.

La météo :

- mer chaude.

- temps chaud,

- calme,

- mêr belle,

- bonne visibilité.

- vent avec le couranl.

- navire non spécialisé,franc-bord élevé,

- navire de commercê.

- ne communique pas avec vous,

- ne parle pas voke langue.

- lâ nuil tombe.

- la nuil esl tombée.

- mer froide.

- lemps troid,

- vent,

- mer foûnée.

- mâuvaise visibilité.

- vent conlre courant.

Si les conditions climatiques (froid en particulier), l'élât de la mer ou la proximité de dangers, ne vous fontpas courir de risques immédiats, il esl alors préférable de ditférer lê recueil jusqu'à ce que les conditions soientplus favorables.

Cependant si les conditions sont mauvaises et vont s aggravant (météo ou auire menace), il peut êtrepréférâble de lenler le recueil immédiatêmenl en prenant le minimum de risques.

2.2 SE PREPARER AU RECUEILDès que vous avez la CERTITUDE de volre recueil,

faites lout ce qui esl en voire pouvoir pour augmentervos forces el votre résistance et donc vos chancesde réussite. Consommez vos réserves d'eâu el denourrilutê.

Mettez sur vous TOUTE votre " garde-robe " (ycompris gânls, chaussures, casque). Ceci vous pro-legera des c'locs. oe l hypotrc'îie. el des an nauxmaT ns.

CAPELEZ VoTBE BRASSIÈFE et lailes'la capeleraux aulres naulragés...

Emmenez le présent manuel.ll est lrès importanl " d'orqaniser " votre sauvetage

et pour cela, il faul prendre contact avec vos sau-veleurs.

Par n importe quel moyen pourvu qu'il soit eflicace.Pensez que vos sauveteurs sonl, peut-êlre, eux

aussi, sans expérience de ce genre d'opération (biensouvent il s'agit là de leur premier sauvetage). Toutcomme vous avez sans doute été p s au dépourvupar volre nautrage, ils sonl pris au dépourvu par votresauvetage.

À,,|ême si vos sauveleurs parlent le même langageque vous, vous avez peu de chance de vous laireentendre et comprendre d'eux : volre voix risque d'êtrelaible et déformée. Le bruit du vent, de la mer el desmoteurs du navire sauveteur vonl rendre les communications très incertaines.

Avec un hélicoptère les communicâtrons à la voixsont ditficiles voire impossibles, malgré la présence deméqaphones slr certains hélicoptères.

L usage d une V.H.f. sur canal 16 vous rendra lesplus grands services, aussr, ECONOI\{ISEZ LES BAI -

TERIES POUB CETTE OCCASION.Si vous ne possédez pas un petit posle V.H.F.

PORTATIF. demandez au navire sauveteur de vousen laire paruenir un.

Emmenez sur vous les journaux et documents quipourront vous aider à Jaire un rapport précis sur lenaulrage, votre suNie et votre sauvetage.

Emmenez ce manuel avec vous.Avanl d'essayer de monter à bord de l'hélicoptère

ou du navire sauveteur, et même si son franc,bordvous parait taible, ASSUREZ-VOUS TOUJOURS parun lilin (nceud de chaise sous les aisselles, plus unesous-culale enire les tambes). Voir Jiqure 2.1.

(Fig 2 1)

Si vous n'avez pas pu communiquer sans ambiguïtéavec volre sauveleur, il est préférabte de faire monteren premier à bord celùi d enlre vous qui a conservela meilleure sànlé phvsique afrn qu il puisse expliquerla silualion et guider tes sauveleurs en pàrticùliers'il y a des blessés -.

Par grosse mer n'aflachez pas votre engin desauvelage au navrre sauveleur : votre engin n dst pasas5e7 resrslanl pour encaisser la traclion d une bossefrappée sur un gros navire soumis aux mouvemenlsde lâ houle.

En restanl au venl de volre navire sauveleur. vousne pourreT pas làccoster Sans risque Si la mer esllormée. Sr vou5 vous mette.z sous son venl il de4veraplus vite que vous et pelrl vous faire chavirer s,il roulebeaucoup, surloul s il est léger.

Conservez une bonne stabilité à votre engin desauvelàge. ll arrive assez souvenl que la vaqued elrave ou le ressac conlre la coque du naviresauveleur, relournenl les engins de sàuvetage etprovoquenl c,es morts.

UN SEUL DEBOUT à la fois. TOUS tes AUTRESDOIVENT RESTER ASSIS

Pour monler a bord par un ,tlet ou par une echellede pilole rl laut mettre les mains sur tes parliesverticales pour ne pàs se tàire ecraser les matns parquelqu'un d'aulre (fig. 2.2)

lFig. 2.2)

NE PAS |\.,!ONTER sur un tilet si vous êtes latigué,déshydraté, malade, blessé etc.

2.3. RECUEIL DE NUIT

Ulilsez les feux à main pour guider sur vous lessauveteurs, sans vous aveugler ni brûler votre enginde sauvetage ou vous mêmes,

. Ulilisez le miroir pour réfléchir lâ lumière du proiecteurdu navire sauveleur.

UliliseT volre sitllet pour quider les sauveteurs(liq.2.3).

/-a

(Fg 2 3)

out NON

Equipez le plus grand nombre possible de personnesde lampes électiques. Si tout le monde ne peut pasen avoir, regroupez les naulragés el donnez unelampe par groupe.

NE LAISSEZ PERSONNE SANS LAÀ,,lPE. Attachezles lampes sur les équipiers.

N'éblouissez pas les sauveteurs avec vos lampês,Dirigez les faisceaux lumineux sur VOTRÊ engin desauvetage et non sur le navire sauveteur.

2.4. RECUEIL PAR HÉLICOPTÈRE

Le pibtê de Ihelicoptere nê peut pas voir ce qui sepasse à sa verticale il ne voit donc pas l'engin desauvetage. C'est le trêuilliste qui le guide (fig.2.4).

(Fi1 2.4J

Ne louchez pas I'eltrémité du câblê de lreuillageavant qu'ilaittouché la mer; ilest probablement chargéd'élêclricilé statique et vous seriez commotionné(lis.2.5).

N'amarrez JAMAIS le câble que l'hélicoplère vavous envoyer, ni à votre engin de sauvetage, ni àquoi que ce soit d'a!tre, excepté à un naufragé(fig.2.6).

NONJAMAIS

I

I

I

,\

(Fig.2.6)

Pendant l'hélilreuillage conseNez volre brâssièrecapêlée. Si vous n'en âvez pâs, mêttêz et lacez cellequi descend par le câble.

Le vent créé par le rolor est très fort (plusieursdizaines de nceuds) : il peut faire chavirer volre enginde sauvetage, sudout s'il s'agil d'un radeâu partiellemenl chargé. Le venl du rolor aura aussi pour elfetd'augmentêr la perle de châleur el donc le risqued'hypothermie, ou d'aggraver une hypolhêrmie déjàdébutante.

lFs 27)

Le nombre de places de passagers esl assez limilea bord d un hélicoptere. Aussr rl peul arriver qu il nepuisse pas emmener lous les naufragés en un seulvoyage. Dans ce cas. faire embarquer en premierceux qui onl le plus besoin de soins.

Les hélicoptères français envoient généralement unplongeur pour vous aider à vous équiper pour letreuillage mais cette procédure n'est pas adoptée partous les pays.

(Fis.2.5)

Si vous êtes hé itreuillé au moyen d'un câble etd'une élingue de sauvetage il faul aiuster la boucledans volrê dos êt sous vos aisselles. serrer les coudêsRAI\4ENER LES AVANT-BRAS SUR L'ABDOIIEN EICROISER LES BRAS (fiq. 2.8).

CONSERVEZ votre brassière. Ne pas toucher lanacelle avant qu'elle ail louché l'eau (électricité sta-tique).

En descendant la nacelle, pour la guider iusqu'àvous, I'hélicoptère pourra d'abord envoyer un lilinleslé: attendre qu'il ail touché l'eau, le prendre etvous en servir seulement pour attirer la nacelle àvous.

Lors de l'évacuâtion des blessés. laissez sur leblessé un messaqe indiquant le type de blessure :

quitte à écrlre au mârqueur ou au rouge à lèvres surle lront du blessé.

2.41. RÉCUPÉRATION AVEC L'AIDED'UN PLONGEUR

DE JOUR: Le plongeur va venir iusqu'à vous elvous amènerâ le câble et la boucle de sangle; il vousaidera et vous indiquera comment faire. ll faut luiexposer tout ce que vous savez de la situalion pourqu'il puisse en rendre comple au pilote qui prendrales décisions qu'il faul-

DE NUIT: Le plongeur va rester au bout du câbleet I'hélicoptère va essayer de le draguer jusqu'à vous.Ne pas l'éclairer mais vous éclairer pour montrer aupilote où aller.

2.42. RÉCUPÉRATION SANS PLONGEUR

DE JOUR: Agissez avec prudence.

DE NUIT : C esl très ditlrcile surloul par mauvaistemps.

Dans es deux cas s'il y a des personnes invalidesou blessées et si vous ne pouvez communiquer âvecI'appareil par v.H.F., il laut envoyer d'abord une peÊsonnê valide pour prévenir l'équipage de la siluationquitte à faire redescendre cette personne pour aiderà envoyer les bessés en particulier si le nombre deplaces dans l'apparei esl insulfisânl ET AUSSI pourdécider du mode d'hélitreuillage {postion horizontaleou position verticale).

2.5. APRÈS LE RECUEIL

Par tous les moyens drsponrbles el LE PLUS lÔTPOSSIBLE prévenez les autorités maitimes de votrerecueil.

Donnêz |N,,|[,]ÉDIATE[,4ENT le maximum de rensei'gnemenls concernant d'autres naulragés éventuels.

Opposez-vous de toutes vos lorces à des sorns quine seraient pas adaplés à votre étal (en particulierhypothermrc': opposez-vous avec la mème vigueur sivous pensez que des traitements dangereux sonlappliqués à vos compagnons de naofrage. Soyez prêtsà conseiller les soins approp és (y compris avec l'aidede ce manuel).

OPPOSEZ-VOUS A TOUTE ADMINISTRATIOND'ALCOOL.

OPPOSEZ-VOUS A TOUTE FRICTION DLSTINEEà ACTIVER la CIRCULATION du SANG iJig 211)

Cerlains hélicoptères n'embarquent pas les nau-fragés à leur bord, ils les transportent dans une nacellequi reste suspendue sous I'appareil pendant tout lelrajel- Dans ce cas il laut absolument abriter la oules personnes du refroidissement intense engendrépar le venl dû au rolor et à-la vitesse de I'hélicoptère(fiq. 2.9) el (liq. 2.10).

NON

Si vous avez ie[rné pendant longtemps, failes-vousréhydrater en priorilé : de l'eau ou du lhé léger enpetite quantité (1/2 verre) mais souvent (intervalles de10 minules). Après l'absorption d'environ un demi-lilre,vous pouvez additionner l'eau de jus de Jruits el desucre. ConlinLrez à boire sans rien prendre de solidejusqu'à ce que vos urines aient repris une couleur

SIGNAL (Fig.2.12)

DEJOUR. Signal à fumée oranqe ou siqnal combinéavec un signal sonore (éclair) consislant en troissignaux simples tirés à des intervalles d'environl minule.

DE NUIT : Fusée à étoibs blanches consistanl entrois signaux simples tirés à des intervalles d'environl minule.

Si cesl nécessaire, les signaux de jour peuventêlre lancés de nuii ou les signaux de nuit de iour.

normale (jaune très clâio.

PAS DE BOISSONALCOOI rSÉF

NE PAS FBOTTER CELUI QUI A FROID

2.6. SIGNAUX DE SAUVETAGEBÉGLEMENTAIREs

Lês srgnaux qur suivênt sonl ceux indques dans laIegle l6 du chaprt,e V de a Convêntron rnternatronalepour la sauvegarde de la vie humaine en mer (1960).

Ces siqnâux devronl etre employes pâ les stalionsde 5duvêlage ou oar les navt'es ou les personnes endelressê. el par les nàvrres ou les personnes endétresse dans les communicalions avec les stationsde sauvetage el les navires de secours.

(Pour les signaux ulilisés par les avions se reporlerau chapitre 4 )

2.61. Réponse des slations ou navirês de sau-velage aux signaux de déhesse lancés par unnaviae ou une personne,

lFtg. 2.12)

SIGNIFICATION

" Nous vous voyons : secours vous sera porlé dèsque Possible ".

(La répétition de ces signaux a la même signification).

2.62. Signaux de débarquement destinés à guiderles embarcations transportant des équipages oupersonnes en détresse.

SIGNAL (F g. 2.13)

DE JOUF i Mouvement vertical d'un pavillon btancou des bras ou tir d un siqnal à éloites vertes outrènsmissDn de la lettre h'. ( -) au moyend un signal lumineux ou sonore,

OE wUrf. Mouvement vertical d'un feu blanc oudune fammê blanchê ou tir dun signat à etoilesvertes ou lrdnsmtssion de tâ lettrê - K, ( -, aumoyen d'un signal lumineux ou sonore. Un alignemenltnd(dtion de direclion) peut eke étabh en plàçant unleu blanc ou une llamm; btânche slabte. plus bâs elen liqne droile avec I'observateur_

(Fig 2l3)

NON

SIGNIFICATION

" Cet emplacemenl est le mei eur pour débarquer ".9

,{'!,

SIGNAL (Fis.2.14)

DEJOUB - l\,4ouvemenl horizontal d un pavil on b ancou bras étendus horzonlalernent ou tr d'un siqnal àéloies rouges ou lransm ssion de alettre"S-(...)au moyen d un signa lumineux ou sonore.

DE /VUII i Mouvement horizonial d'un feu blanc outir d'un s gna à étoies rouges ou lransmission de alefire S r .r a, ^loyen oun signal lurntneux Ousonore.

SIGNIFICATION' ll eùt exlrerorent dange.eu)( de debarq.er ict , .

SIGNAL (Fig 2.15) \Fis. 2j6)

DE JOUH: lvouvement horizonlal d'un pavttonbanc, e pavillon étant ensutte pqué en tefie, et undeuxième pavillon banc étant transporté dans ladirection que l'on veut indquer ou tr d'un sgna àe'o les 'ouqes veircaleme-l et d un c qnal a elo lesbldn.hes en drrecl o. dJ rreileur emôlacement oedébarquemeni ou transmissron de la ettre " S " (...)suivie de la le re F ( - .) si rn nerleur leu dedébarqueÎenl esr srlue ve-s a d.otle oe là direcltond'approche. ou de a lettre " L " (. - . .) si un lieude débarquement plus sûr est siué p[]s à gauchede a direction d'approche.

2

tr

--=<<:-\:ÈSIGNIFICATION

" ll esl exlrêmemenl dangereux de débarquer c.Un emplacement p us favorable au débarquemeni se ttouve10

(F€ 2.14)

DE /VUtf . Mouvement horzontal d une lumière oud'un feu blanc, la lum ère ou e leu blanc élanl ensuileposé à terre el une autre umière ou un autre feublanc era.- l'anspoie dàns ,a oi eclion quê Ion leulind qLe' ou I r d u- s qnal a elo,les .ouqes verl calenenlou du. siqnal d éloies olênches

-e" drrect o- du

merlleur leu de débarquement ou lransm ssion de aettre "S- (. .) suvie de ta leflre " R " (. - .) siun poinl de débarquemenl plus sûr est situé vers ladroile de la drecton d'approche ou de ta tettre " L"(. .r si un ponl oe oebarqueme-l pl-s sLr estsilue vers la gduche de la oi'ecltoa d approche

(F,q 2l5) (Fg 216)

dans la direclion indrquée "

2.63. Signaux à employer concuremment avecdes engins de sauvetage ayant leut base sur lacôte.

SIGNAL

DE JOUR : lllouvement vertical d'un pavillon blancou dês bras ou tir d'un sgnal à étoiles vertes.

DE /VUrf. Mouvement vertical d'une lumière oud'un feu blanc ou tir d'un signal à étoiles vertês.

SIGNIFICATION

En général : " Affirmatif ".Plus particulièrement :

" L'amafie est tenue ,;" La poulie à fouet est amarrée ";. Le câble est ama(é ":" ll y a un homme dans lâ bouée-culoite ";

SIGNAL

DEJOUR:À,4ouvementhorizonlald'un pavillon blancou de bras étendus horizontalement ou tir d'un signâlà étoiles rouges.

DE /VUII i lvouvemenl horizonlal d'une lumière oud'un feu blanc ou lir d'un signal à éloiies rouges.

SIGNIFICATION

En général : . Négalif "Plus pârticulièrement :

" Mollissez " :

" Tenez bon à vrrer ".

2.7. LEXIQUE INTERNATIONAL DE SAUVETAGE

lF s. 2.17J

(Fig.2.18)

FBANCAIS ANGLAIS ALLEMAND ESPAGNOL ABABE BUSSE cHtNots

jesuis

na!iragésIrançais1

234567II10appelerà la radoà gaucheà droilechefcommandanlcamarade

blessésblessure

I

are

fnnch

thre€fourfivesix

€ightntnetencaby rad oto the leftto the rightchiefcommandercomradepenc I

inluredrnlury

ichbn

sndSchitlbrûchigeIranzôsscheins

drei

Iùnisechssiebenacht

zehn(an) rufenUber Funly'im Rad o(nach) links(nach) rechtsChelBefehlshaberAapitânKamerad(Schreib)stftver etzle/verlelztverlelzung

rosolrosstam0srauiragadosrancés

res

luatr0inco

)iez)edrr)0n a ladior a izquierdar la derechaeie)omandanle)amaradaâpizreridosrerida

aîa

nahnou

qharqaJaranss

issnantsa alsaarbaaghamssa

silasabaatsamaniatessaaacherailassalaala el mizyaeala e yassaiala el yamaniralsscaid

çadrqqalamjarhajourh

a

my

patanoulchiéIrantsouzyadine

lrilchetyriépiafchesl'siem'

diéviat'diéssatpazvat'pa râdioma évana prâvanatchâlnikkamandiretovârichtchekarandacheraniényrérâna

zau'nanpha-qwo ren

shlh

iaudien-lai

yo'binsho-janqii-hway-qwantong-tzechen-besho shan0sho-shanq

sanSU

leochlba

11

2.7. LEXIOUE INTERNATIONAL DE SAUVETAGE TsUiIe)

FRANçAIS ANGLAIS ALLEMAND ESPAGNOL ABABE BUSSE cHtNots

bo rebonbraschaud, lrès chaudde I eaudepuis... iourdepuis... heuresdormirdouleurdroiteenlanlG)femme(s)feufro dgauchehommeG)lambeacherancer

ui, ellemanmâlademangeJ

mercimomouillén0mn0nn0usfuméroouipapierpas d'acoopedpusp us hautp us bas

tenirtêletotoi eltesuriner

arm

since. . dayssifce.. hourssleeppanri0htchild(ren)

firecoldleltman (men)leglet go

badlhank youme

number

paperno acoholIoot

h gher

dryp easeholdheâd

to etsuT nale

d. nkgood

hirn. herhandsick

lrinkengut

seit... Taqenseit... StudenschlalenSchmerz(en)rechtsKind(er)Fau(en)

kaltnks

Mann (ll4anner)EeinLoslassen

ihm, ihr (se)Handkrank, ribelessensch echtdankeich, m rnassNamenen

Nummer

ke n A koho

hôhertielertrockenbittehaltenKopfdu10 lelten

sie, hr, euch

beberbuenobrazocaliente muy calienteaguahace .. d iashace.. horasdorm rdolorderechanin0(s)muje(es)Iuegolrozqu erdahombre(s)p ernasoltarlanzaTlavare o, ella

maloqracas

mojadoapel don0n0s0tr0sndmerosipapel

no alcoholpiemasmâs allomâs bajosec0

lenercabe2atûexcusadoorinar

charibahassenziaahare, har iidenel maemounzou.. ayafnmounzou.. saal

alamel yaminewaad, awadimraat, nissa

berdyassaT

nje , rollou srijelekaralnaghassalahoua, h yayadmardakaaradichoukrâneanamouballalaqabelanahnouraqamnaam

doun kouhoulqadamaksseraksser el aalaaksser el assfaljalemnfadkmaghsseraesanlaamghssebaaanioum

ptkharachôroukâgariâtcha

oujé. dn eioLrjé. lchassôjspafbolprâvaiad étigénechtchina(y)a!0nkhôlateliévaiarnoujetchina(y)nagaatpouslitbrosstmyt

roLrkâ

balnoiyestplôkhaspassîbamtnBmôkimlanietmJnorn eredaboumâganret-spirtanaqabôlchévichénijésoukhôipalastadierlalgualavâtibiâtouaiélappi

huh

sho-b€rong-haw

ruh-tzeiunglow

longshe dâhailela

ung

ta

lungdushetashobfgchhtwangshe she ne

shihminglze

sh h-delzemay-0

tsai-aig0wdeegan

chinO

loe'i ng

ma tongshau ben

12

CHAPITRE 3

SIGNALEZ VOTRE DÉTRESSE

3.1. TABLEAU DE PORTÉE POSSIBLE DES ÉOUIPEMENTS DE SIGNALISATION

D'avion ou d'hélicqptère à basse altilude, les équipemênts de signalisation sont visibles de plus loin, selonl'étal de la mer, la météorologie et l'ensoleillement.

L'efficacité des signaux ne dépenddéiecté. Beaucoup de navires queessayez encore.

TRÈS DANGEBEUX

Croire que personne ne peut vousvoir.

que de vous. Vous ne serez probablement pas tout de suitevous veffez PEUVENT NE PAS vous voir. Gardez le moral.

MAUVAIS

Regarder brûler les artilices.Utiliser les artifices lumineux dejour ou n'importe comment,Utiliser les arlifices en directiondes aéronefs commerciaux volantà haute altilude (ils ne peuventvous voir),

BON

Attirer l'attention avant detirer des artifices.Economisêr lês ârtifices.Tirer les artifices sous levenl.Protéger vos mâins avec desgants ou un tissu sec.Assurer une vêille continue.Prênez patience.

JOUR NUIT

Balis€ SARSAT-COSPAS.Balise type aéronaulique.VHF (canal 16)Fusées avec système radarFusé€s à parachule

lvliroirs

Feux à éclats portablesFanions el panneauxSiflet

Feu blanc (sur le loil du radeau)lmage radar du radeau (se conlond râpidemenl avecles échos des vagues)Cerf-volanl (1 m': à 30 m de haut)

0 à 180 milles30 milles environ

perlomânce variable

2 à 5 milles(pour un observaleur aérien)

distance de l'horizon1 à 3 milles

1 à 3 milles (cond. favor.)0,5 à 1 mllle

0,1 à 0,5 mille(bon dâns le brouillard)

2 milles

10 à 12 milles

1 mille1 à 2 mrlles

distance de l'hoizon

aucune saul si f€u

3.2. DURÉE DE VIE DES MOYENSDE SIGNALISATION

(Les matériels indiqués ci-après sont ceux utiliséspar la marine marchande ou la pêche. La plaisanceutilise en général des moyens moins performants enparticulier en porlée el en intensilé.)Balise: 48 heures en utilisalion continue (plus pourmodèlês récents).

Feu à parachute et leux à mains : 45 secondes.Colorânts : une demi-heure.l,,liroir: inusable.Fomigène : 3 minules.Lampes : selon la durée de vie des piles, I à 12 heuresen conlinu.Fanions et panneâux : inusable.Sitllel : inusable.Piles à eau de mer : I à 12 heures en conlinu.

13

3.3. FAIRE IMPÉRATIVEMENT

APPRENEZ PAB CGUR LE I\,4ODE D'E[JPLOI DEVOS [,4OYENS DE SIGNALISATION. Pour cela : ouvrîle conteneur (délicalement parce qu'il peut servir àautre chose plus tard) et répéter à blanc I'utilisaliondes drly'rces se on le mode d emplor rndrqué

FAITES UN GIL A L'EXTRÉMITÉ DE LA LIGNEDES ARTIFICES qui se déclenchenl au moyen d'unpetit boul de ligne. Vous vous en faciliterez ainsiIemploi lorsque vos doigts seront mouillés, engourdis,de nuit, elc (lig 3.1).

AUGIVENÎEZ LA VISIBILITÉ DE VOTRE ENGINDE SAUVETAGE (plus haut, plus gros) : il esl trèspeu visible sur la mer.

CRÉEZ UN CONTRASTE AVEC L,ENVIRONNE.I,,IENT. Si ie moyen ulilisé est en mouvemenl soneflicacité sera beaucoup plus grande.

VEILLEZ EN PERI\.{ANENCE pour vous signaler à

3.4. MOMENT OPPORTUNPOUR SE SIGNALER A UN NAVIREOU A UN AÉBONEF

Le moment pour se signaler à un navire dépendde:

- sa dislance (vous avez peu de chances de Jaireentendre votre sifilel d un navire à l'horizon);

- \on o4ênlatror par ràpporl à vou5 :ur un ndv;rela qualité de la veile dépend du gisement (fig. 3.2).

ATTIRER L'ATTENTION DE TOUT NAVIRED'ABOBD avec des signaux (mùoir, leux à éclats,ords. dràpeau!/ avdnl de lr'êr lêc drli'ices.

(Frq. 31)

de2,5à3milles.

(Fis. 3 2)

(Fis 3 3)

â moustache d un nav re. il est d stanl

3.5. LES MOYENS DE SIGNALISATION

JUSTE AVANT D'UTlLlSEa L'ARTIFICE: retireztous les âdhésils et lous les bouchons DES FEUX AÀ,4AINS ET DES FUSÉES.

NE PAS UTILISER TOUTES les fusées Iors de'apparilion du premrer navire passanl à proximité ou

du premier aéronef volant très bas. lls peuvent passersans les voir el vous risquez d épuiser vos moyens,en vain.

Lorsqu'un artifice se déclenche au moyen d'Lrneligne, tirer sur la ligne en lançanl la main afin de rcpas être heurté par le recul du tube vers e bas pourles lusées, ou, brûlé par la famme pour les leux àmalns (fig. 3.3).

AVANT D UTILISEF UN ABTIFICE. Si vous êtesrenversé par un coup de mer lors de l'utilisalion deI artifice vous pouvez détruire l'engin de sauvetage,gravement vous brûer, vous tuer ou luer quelqu'und'aulre.

ASSUREZ VOTRE STABILITÉ dans engin de sau-velage (1i9. 3.3).

14

l-,I

Les moyens réglementaires du bord:

3.51. FUSÉES A PARACHUTE

a) Desc ptionCalibre important : environ 45 mm.

En bas du tube lanceur. un bouchon verl ou noirprotégeanl le syslème d allumage de la fusée.

Erl haut du lube anceur un bouchon rouge cachant'orifice par lequel jailira la fusée (lig 3.4).

Le corps de a fusée est conlenu dans le tubelanceur el après ailumage se propulse à 250 mètresde haut environ. A cette allitude un feu rouge esléie.1e el redes(end pendu a un pàrachule prevu pourne pas brûler.

b) Pout tirct Ia tuséeTENIR FERME[.4ENT D'UNE MAIN LE TUBE

INCLINE SOUS LE VENT A 20. environ avec taverticale, AU DESSUS DE LA l\rER. OUVERTUFEVERS LE HAUT.

De l'autre main aclionner I'allumeur à la base dulube.

Certaines fusées possèdent un petit retard quipermelde mettre la deuxième mâin sur le lube conlenânt lâfusée et ainsi assurer une meilleure tenue du lube.

c) Lorcqu'une lusée tait long feuGARDER LA POSITION pendant une minute après

alumage (en absence de montre compter leniementiusqu'à 60) puis la jeter à lâ mer.

d) Au dépan de la tuséeLe recul esl plus ou moins important selon les types

de fusées.Tenir le tube lermement à deux mains dès que

possible, en particulier quand on a les mains mouillées.PORTER DES GANTS OU UN TISSU SEC POUR

SE PROTFGFR LLS I\,4AINS LOBS DU DEPART DTLA FUSEE.

. Les lusées sonl un filoyen eflicace de signalisalion.ECONOT\,4tSEZ LES r!

3.52. FEUX A MAINS

a) Desc ptionCalibres variés de 25 à 40mm.Sur la parlie supérieure un bouchon en général

rouqe prolégednt le systeme d attumage . coraetefle,dnnêau. lrotloir. Dans le cas d une cordelelte: la lireren lançanl la main afin de ne pas être rattrapé parla f amme,

L exlremite inlêneure du lubê esl orqantseê de laçond ce que r'on Dursse lenir le lube el ;e pas ètre brirteiusqu a ld tn de la combuslron ulile de IarlrriLe.

bJ UtilisationS'utilise lenu à a main (fig. 3.6). LA N4AIN sur la

partie basse du lube.

Se proléger les yeux de la lumière intense endétournant le regard.

UN FEU A I\,IAIN PEUT BRÛLER VOTFE ENGIN:LE TIRER SOUS LE VENT.

Eviler sa lumée légèremenl toxique el les projectionsincandescenles sur l'engin.

(Fg 3.4)

(Fls. 3 5)

NE JAIVAIS METTRE LA TÊTE AU DESSUS DUTUBE POUR CHEBCHER A VOIR CE QUI SE PASSE(fiq.3.5).

(Fs 3 6)

Le feu a mâin est princtpatemenl un moyen degurdàge terminal des moyens de secours si on eslsrir d avoir été aperçu.

3.53. UNE LAMPE ÉTANCHE

A utiliser de nuit pour envoyer des siqnaux en visantun navire de passage, ou éclairer son engin lors du

15

(Frg 3 7)

3.54, UN MIROIR HELIOGRAPHIQUE

Le mroir porte jusqu'à I'horizon. lroyen INUSABLElrès ellicace.

S assurer que la surface du miroir esl propre.

Vous pouvez essayerd attirer I attention d un aéronefvotdnl a haute d[itud.. cecr ne serà êlfrcauÊ qLe sivous pouvez éclairer la partie avanl de 'aéronel, etqudrd I ê<l loin de \ous verâTl sur vouc.

De nuit, éclairé par un projecteur de navire, uti isezle miroir pour rél|échir la lumière de ce projecteur etêtre mieux repéré. A déiaut de miroir loul objet brillanl,poli, ou chromé peut être employé.

Si vous n'arrivez pas à vous en servir selon lemode d emp oi ndiqué au dos du miroir, employez laméthode suivante : placez le miroir devant votre visagesous vos yeux (Iiq.3.7)

fendre votre bras vers l'obiectiJ; fermer votre main;ever votre pouce; vser lobjectil avec votre cei enalignanl votre pouce et objectif.

Prendre votre miroir et orienter de telle laçon que'éclat passe par votre pouce en rapprochanl le pluspossible le miroir de volre ceil pour avoir le meilleuralignemenl possrble. Remuer votre miroir de bas enhaut pour Iaire des signaux.

Se fait aussi avec deux doigts en fourche au bouldLr bras au heu du pouce. Envoyer l'éclat au traversdes deux doigts.

355 UN SIFFLET

En général. sans roulette, fonclionne même mouillé.Très elficace. Utiliser si besoin le code morse ci joint(f g. 3.6).

3.56. LAMPES DE L'ENGIN

Volre radeau possède au moins une âmpe exlérieurede signalisation sur le sommel de a tenle. Cetteampe est alimentée par des plles à eau de mer. Lesdestocker et es mettre à la mer en ptenant bien soinde ne pas couper es fls électriques. Au bout dequêlques rnrrules là làmpe sâlume. Par êconomiêne 1ârre fonctionner que la nuit et par mauvais lemps.De lour retirer de l eau es pi es ei les abriler à bord.

Les embarcations de sauvetage possèdent désormais un phare de recherche.

3.6. AUTRES MOYENSCOMPLÉMENTAIRES.

3.61 RAOIOBALISE DE DÉTRESSE :

ll exisle de nombreux lypes de radiobalise dedétresse.

Matériel très etlicace. La portée est mondiale.Prenez patience.

Suivre à a lettre les indicalions d utilisation duconstrucleur même si elles contredisent ce qui est dildans ce manuel.

DÈS QUE LA BALISE Esl IVISE EN MARoHE,NE PLUS L'ARRÊTER.

Précision de localisation : de Iordre de 2 milles.Quelle que soit I'efficacilé de votrc systèmê de

signalisation, conlinuez à êssayer par tous lesmoyens de faire connaître votre détresse à d'éven-luels sauveteurs.

NE VOUS A N TNDEZ PAS A VOIR SUF]OIFI IIVI\,4F.DIATEI\,4ENT VOS SAUVETEURS. Ceci peut demanderplusieurs heures voire plusieurs jours.

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APPEL DE DÉTFESSE: SOS

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CODE MOFSE

N1o2P3.o4R 5.s6I7U8vI-w0

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l. lte'mrne UAVE lren à lransmenre NILAF ld âccôrd OKAS lâméliôrêt vôs lêlx FF

depêce2-vous è drorle DD I'eperezdèpacpz vous à qâuche cG lJe repele

CC lémenez + lenlêmênl MDHHE I separez vo: sqnaux SS

3,62. FUSÉE AVEC SYSTÈME RADAR

Se lire comme ies fusées décrites plus haul-Comporle un syslème provoquant un écho radar. Autiliser seulement en vue des feux de côlé d'un navire.

3.63. FUMIGÈNE

Pol de lrè" groc ca[b/e el de couleu s va rees.Déclenchement par le hâut ou par le bas. Produil uneépaisse lumée orange légèrement loxique qui ne peuls'utihser que par venl faible ou moyen (force 4 maii)ou pour indiquer la direclion du venl à un hélicoptèrevenanl vous récupérer. Le pot llotte. Le ieler à la mersous le vent après déclenchemenl.

3 64. V.H.F.

Si vous disposez d'une V.H.F.. rédigez votre mes-sage de délresse, selon formal ci-après. ENVOYEZLE SUR CANAL 16 enlre H+00 et H+03 et enlreH+30 et H+33.

APPEL DE DÉTRESSE

. IVAYDAY. MAYDAY. À/AYDAY

- This is (nom du navire el/ou votre indicatit).

MESSAGE DE DETRESSE

- IVAYDAY.Nom du navire et/ou indicalif.Posrtion : ...

- Nature de la détresse : Vessel sunk.Asslslance demandée : Rescue.Aulres inlormations pouvant assisler la détresse;

nombre de personnes, nombre de blessés, etc.

-oUT

3.73- CÊRF-VOLANTLes cerfs volants ont été utilisés avec succès pen-

dant la deuxième guerre mondiale. Si vous en pos-sedez un n hes'tel pas a monler si poss,ble unrellecleur radar. une bàltse. un mirotr, un teu ckgnolanl.Avec la colle de réparation du tot de bord ellou dutil el une aigualle, et du tissu plastique de sacspoubelles assez fort, vous pouvez faire le cerl,volantindiqué en dessin, p. 19.

3.8. CODES DE SIGNAUXSignalisation internationale à bras sot-air

Pour bien utiliser votre V.H.F.:ÉcoNoMtsEZ vos PTLES

Écot'tol,ltsez vos PTLES

ECONOIVISEZ VOS PILESVous aurez besoin de volreEntre l'émissron el la veille

maiion de vos piles est de 1

V.H.F. pour le recuei .

le rapport de consomà 15 environ.

EMETTEZ:

- à réceptron d'un message même si aucua navire

à vue d un navirei

- une fois entre H+00 et H+03 el entre H+30 etH+33 (cana 16).

Pour le reste: FESTEZ A L'ÉCOUTE.

3.7. MOYENS DE SIGNALISATIONDE FORTUNE

3.7]. MIROIR DE TOILETTE

Bien neitoyer le verre du miroir.Pour usage voir paragraphe 3.54.

3,72. AFME A FEU

Portée comparable à un siiflel. Tenir compte duvenl qui porte le son. Eviter les accidents en slabilisarllla positron du tireur.

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OESSIN DE CERF-VOLANT

ll est impératif de:respecter les dimensions données;renlorcer les points d'atlache de la bride avec de la colle el du tissu plastique;

- utiliser un lilm nylon léger mais relalivement rigide.

Précautions d'emploi :

Pour tenir le cêrl-volanl, uliliser une lignê assez légère pour ne pas peser sur ses capacilés d'envol eld'évolution.

Pâr lorl vent, amarrer à l'afiière du cerf-volanl, une queue lormée d'une bande de tissu léger (3 à 5 cm delarge, 2 à 5 m de long) destinée à freiner les évolulions.

Modalités de tabdcation :

Cerf-volant à réaliser à partir de sac poubelle ou équivalent. Utiliser la paire de ciseaux de la lrousse desecours et la colle du lot de réparation de l'engin de sauvetage.

19

{-9 cm--+-12 cm ,*-9 cm-+

I /---------i-,)ê 9cm r 12cm + gch +

CHAPITRE 4

HYDROCABBURES

Ne lamais chercher à fâire vomir quelqu'un qui a avalé dês hydrocarburès. ll risque d'en lsirepènélrer alans ses poumons el de provoquer une asphyxie.

MAUVAIS

Accepter d'être recouverl par leshydrocarbures.

TRES DANGEBEUX

Hydrocarbures dans les poumonset sur la peau.Entlammer des hydrocarbures.

BON

Nettoyer la peau des hydro-carbures.S'éloigner des hydrocar-

Le5 hvdrocarbures existenl en quantie imporlanleà bord des navires (comtrustrble, het).

Plus légers que I'eau, ils remontent à la surface etformenl des nappes longues à s'évaporer et à s'élaler.

Les vapeurs d'hydrocarbures sont plus lourdes queI'air et lês concentrations à la surlace de I'eau peuventatleindre des valeurs mortelles.

4.1. DANGERS

Leurs vapeurs, tres lourdes sont toxiques : ivressesouvent accompagnée de tJourdonnements d'oreilles,anesthésie puis mort. Les vapeurs de certains hydro-carbures (même s ils semblent lrès peu fluides) présentent un gros risque d'explosion.

Les hydrocarbures sont_des poisons. lls:- provoquent l'asphyxie (colmalent les alvéoles

pulmonaires et pores de la peau);

- aveuglent;

- gênenl la nage;visqueux el glissants, interdisenl toute préhension.

Decouleursombre etcollant à la peau ils augmenlentles ellets des brûlures par le soleil-

Fu le d hydrocarbure sous le venlNâvire à larré1 dérivân1

. Sl le moteur de t'embarcation est refroidi par deleau de mer, ils diminuent I'etficacité du rekôidisse-menl : le moleur chaufte.

Bien que les radeaux soient construits en malériauxrésistants aux hydrocarbures, leur vieillissement enest accéléré.

Fuile d'hydrocarbure

Nav re à l'arrêldérivânl

4.2. CONDUITE A TENIR

Ne rien allumer (leux à mains, lusée, allumettes...).

Eloignez-vous d une nappe d'hydrocaôures.

Ne pas restg sous le vent.

Netloyer au mteux toul hydrocarbure se lrouvanlsur la peau el les velemenls. ne pas erposer ausoleil (coup de soleil assure).

Ne pas faire vomir quetqu un qui a avalé deshydrocarbures : les spasmes nsquènt de les laires engager dans les voies resprraloires el lês alvèolespulmonaires se lrouveronl alors incapables d effectuerles echanges gazeux necessaires à la vie. Si le suietvomil lui mettre la lete penchee vers l.avant pourqu aucun produil ne penètre dans ses ooumons. pasde tète en arnère

Sr vous deve/ lraverser une nappe d hydrocarburesa la nage: plongez dessous. ècarlez a la matn avantd emerger, et vous diriqer venl debout.

FEfr) F!ite d hydrocarbure

l

21

CHAPITRE 5

SURVIVRE AVEC LE MORAL

Volre survie dépend au moins à 80 % de votre têteet de l'ulilisation que vous en faites.

Votre tête est volre meilleur outil de survie: cAR-DEZ-LA en ulrlisant les 7élals d esprit de survieindiques (R.E.S.C.A.P.S.).

Votre tête esl fragile; PROTÉGEZ,LA par I'hygiène,un rythme de travail et le repos.

5.1. D'AUTRES ONT SURVÉCU EN MEBAVANT VOUS AVEC SUCCÈS

17 décembre 1431 au 4 janviet 1432: Met du Notd47 hommes dérivênt, à bord d'une chaloupe non

pontée et vidée de lout matériel par la mer, pendant18iours. Le 4 janviet 1432 ils abordent une île dansl'archipel des LOFOTEN, au-dessus du cercle polaire,et y survivent dans la neigê jusqu'au 31 ianvier 1432où ils sonl recueillis par un pêcheur.

15 décembrc l71O au 2 ianviêt 1711: Côtês Eslc!'Amé que du Notd

Après le naufrage de leur galiote, John Dean etquatorze rescapés survivent sur lTol rocheux surlequel a eu lieu le naufrage. Trempés et gelés enpermanence ils sonl enfin récupérés par un navire dePassage le 2 ianvier 1711.

25 ianviet au 31 jdnviet 1883: Large de Teûe-

Perdus dans le brouillard Howard Blackburn el soncompagnon, pêchant la morue sur leur doris nerelrouvent pas leur navire. lls décident de nager auxavirons iusqu'au rivage. Howard Blackburn perd sesganls et décide de laisser ses mains se geler sur lesavirons pour nager jusqu'au vâge pendant Gjours et6 nuits. où il sera enfin recueilli

21 août au 30 octobrc 1940 : Atlantique, Trcpiquedu Cancer

Après le torpillage de leur navire de commerce ausud des AQores, 7 marins dont la plupart blessés, seretrouvent sur une chaloupê de 5,50m. lls dériventdans les pires conditions de soutfrance provoquéespar leurs blessures, à la soif et à la faim. l\.,lalgré deterribles chutes de moral après le passage dê naviresà moins de 2 milles, deux d'entre eux (Widdicombeet Tapscott) tiendronl jusqu'aux Bahamas oir ils sontrecueillis.

22

16 janviet au 19 léwiet 1942: PaciliqueTrois piloles américains (H. Dixon, G. Aldrich.

A. Pastula) s abattent en mer avec leur avion el seretrouvent sur un radeau pneumalique de 2,50m x1,25m. Après de nombreux retournements, de jourcomme de nuil, ils perdent le peu dê matédel qu'ilsavaienl encore, la plupart de leurs vêtemenls et lesresles d'oiseaux et de poissons qu'ils avaienl capturés.Lors du demier reloumement ils se retrouvent nus elriches d'une seule semelle de chaussure qu'ils vontutiliser comme pagaie pendanl une journée complète,luttant contre les courants, pour atleindrê une île oirils seront recueillis.

23 novembrc 1 2 au 1. avril 1 3: AtlantiqueSua!, Equateut

Poon Lim, matelot chinois, se retrouve seul à lamer après le torpillage de son cargo. ll parvient àmonler sur un radeau en bois oùr il trouve quelquesvivres el du mâlériel de signalisalion. I\ratgré sess|gnaux les navires ne se déroulenl pâs. Au boul de5ojours il a épuisé ses vivres. Enlevant un clou duradeau, il le courbe avec ses dents el I appâte avecson dernier boul de biscuit. ll garde son premrerpoisson comme appàl pour conlinuer ta pèche. Repérépar un avion il se croit sauvé mais ne vefiâ personnevenir. ll tiendra jusqu'aux côtes du Brésil oir il serarecueilli par des pêcheurs. ll détient le record acluelde survie en mer : 130 jours (vous pouvez taire mieux !).

4 ma.s au 30 juin 1973: Pacitique, Améùque duSud

Après que leur voilier eut éte couté par un cachalot.Maurice el Maralyn Bailey, se relrouvenl sur leurradeau de survie pneumatique avec en plus une petiteannexe en plastique. lmprovisânt des hameçons avecdes épingles de nourrice et une nasse a poiason avecun jerrycan (voir chap. n.16 sur Ia pêche) ils arriventà se nourrrr. Recueilhs au boul de llTiours par unchalulier ils en arnvênl a souhailer que ce naviresauveteur s'en aille et les laissê lranquilles dans leurcanot de suNie car ils s'y sont habitués.

Bien d'autres hommes onl survécus en mer el àterre depuis I'origine des temps avec seulement leurléte et leurs deux malns. Vous pouve/ au moins enlarre aulanl si ce n est mieux. Pour y paruenir adoptezles Etats d'Esprit survants.

Le moral c'est lâ têtê : ga.dezla !

TFÈS OANGEREUX

Perdre l'espo r.Pâniquer.

MAUVAIS

Survre ses impulsions.Se laisser âller.

BON

Saisir toute chance.Conlrôler ses pensées el sesréâclions.Fléfléchir.

5.2. ÉTATS D'ESPRIT A ADOPTEBPOUR SURVIVRE : R.E.S.C.A.P.S.

5.21. R = RAISON DE VIVRE (AVOIR UNE)

Tous les naulragés cités ont survécu parce qu'ilsavaient une raison de vivre à laquelle ils se sonltenus quelque fut la silualron. Trouve/ en une: revenrrpour votre famille, vos amis, pour revor tel endroilqui vous plait etc. et tenez-vous y !

5.22. E = ÊrAT D'ESPRIT POSIÎF PERMANENT(E.E.P.P.)

Le cerveau ctée les subslances chimiques capablesde vous laire réussù si vous pensez, parlez etrecherchez le positif. La pensée crée : pensez positil.

La parole a beaucoup d'impact chez vous et chezes aulres. Pàs oe paroles lristes. Parlez avec esporr:n'uliisez aucune négation dans vos paroes et vospensées. l/lesurez vos paroles et ne submetgez pases autres de vos bavardages, Gatdez-en pour plus

1ard.

L'aventure qui vous arrive se lerminera bien detoule façon. Vous en apprendrez beaucoup de choses.Ctoyez-y -

Recherchez en permanence les avantages de lasituation présente. Vous êtes vivants : tout va bien.

Regardez vos qualités, celles de vos compagnons;oubliez leurs défauls. Dites-vous tous les matinsqu'auiourd'hui vous allez multiplier vos qualités parcenl.., et vols y arivercz. Ecoutez lês autres ilspeuvent avoir de bonnes idées. lls onl âussi le droild exprimer leurs joies et leurs peines. Soyez bon avecvous-même et avec les autles.

Ayez confiance en vous. lnulile de se culpabilisersur les causes de la situation acluelle : cela ne changerien. Recherchez plutôt lout ce qui peut améliorer lasitualion.

Prenez toules les occasions qui se présentenl; pasd'idées à priori : essayez avanl de dire que cela nemarchera pas. Transl(xmez les inconvénients en avan-tages.

Tirez les enseignements de vos échecs: RECOIV-[.,!ENCEZ jusqu'à réussir. Vous pouvez réussir et vousréussirez.

Diles-vous lous les matins que la journée quicommence esl la plus belle de votre vie. Ne voussoucie/ pas de demain: a chaque iour sa perne: vùezcette joumée à plein.

Cultivez I hunour. Essayer oe rrre el fai'e rire.

SAISISSEZ toute chance qui passe immédialement.Soyez à l'aftût de tout ce qui peut améliorer votresituation. NE RATEZ RIEN.

Ecoutez vos inluilions. Exprimêz ce que vous res-sentez i cela peut vous donner des idées à vous etaux âutres.

N atlendez pas pass'vemert demarn pour agrrcommencez aujourd'hui. Prenez en mâin votre deslinee. Vous pouvez agrr pour elre sauves.

5.23. S: SE MAÎTRISER

Maîtrisez :

- l'émolion;

- la peur;

- la soutfrance.

5.231. MAîTR|SEZ L'ÉMOn\ON

L'émotion peut lausser votre vision de la situation.Maîlrisez-la I Prendre une décision grave sur uneréaction seulemenl émotionnelle peut mener à degraves ditlicultés.

5.232. MAîTRISEZ LA PEITR

La peur de la nuit, du froid, de a mort, de la faim,de lâ solitude, etc. sonl des réâctions normales:acceptez-les, mais reconnaissez-les pour " Marcherdessus | " en les maîtrisanl. La peur a lué plus denaufragés que la mer.

La peur peut déboucher en panique.

N'acceptez jamais la panique :

Paniquer ulilise du temps, de l'énerqie, fait prendredes risques,

Paniquer hypothèque gravement l'avenir.

Paniquer n'a pas sa place en sutuie car la paniquese transmel.

lsoler el neulraliser immédralemenl celut qut panique.

Contrôlez vos peurs :

Pourquoi ai-ie peur? De quoi ai_je peur? Depuisquand ? Ouelle est la cause de cette peur ? Commenlpuis-ie agir pour délruire ou diminuer cette cause ?

Avanl d'entreprendre quelque chose de ditficile :

répéler si possible en classant les actions par p oritéet par ordre d'importance.

Reconnaitre les symplômes de la peur:

Physiques:

Augmentalion du Mhme cardiaque.Augmentalion du Mhme respiraloire.Dilatation des pupilles.Tension musculaire et fatigue accrue.Transpiration : mains, pieds, aisselles.Bouche el gorge sèches.Voix aiguè el bégaiement.Eslomac vide provoquant élourdissement.Nausées. vomissements.

Àrentaux :

lrritâbililé.Hostilité accrue.Parle beaucoup puis se tait.Ril et pleure hystériquement.Confusion.Oubli.lncapacité à se concentrer,Sensation d ifiéalité.Panique, slupeur.

23

N'essayez pas de fuir menlalement la situation.Acceptez-la; reconnaissez que vous avez peur, acceptez votre peur pour la dominer: FAITES FACEIIIRaisonnez tout haut et diles-vous pourquoi et de quoivous avez peur. N',ayez pas peur du développementdu sentimenl religieux (voir prières en lin de manuel).

Contrôle des peurs chez les autres :

Cultivez l'aide mutuelle.Metlez en place discipline et organisation.Réconfortez les aulres sans qu'ils se senlent en

detle envers vous.Failes'leur laire dês choses simples.

EN SITUATION DE PEUR: S.T.O.P.

S s'asseoir.T tranquillement réfléchir.O observer.P planilier l'aclion à mener-

5.233. MAîIRISER LA SOUFFRANCE

Ce n'est jamais agréable de soutfrir mais n'enrajoulez-pas; ou la souljrance est supportable ou vousvous évanouirez. Evitez aux aulres vos cris : ils sonlinutiles. Au contraire qémissez doucemenl cela voussoulagera. Bespirez plus lort et plus vite pendant laphase la plus douloureuse. Tenez bon.

s.24. C = CALCULEZ VOS RISOUES

Des événements peuvent mettre en péril volre actionel surloLrl volre succès I vous apparlient donc de esprévoir et d essayer de es calculer.

Pour cela : prévo r le risque, c'est-à-dire rechercherce qui pourrait enlraver l'action prévue. En estimerl'importance (gravité des conséquences), durée, coûtpossible etc. Evaluez le risque qui esl acceptable etcelui qui ne I est pas.

Pour cela on peut répondre au questionnaire suivanl I

Quel esl le risque d'être blessé, de perdre la viedans cette décision ou de détruire un matériel indis,pensable (ex. engin) ?

Ai-je besoin de ce niveau de risque pour atteindremon obiectil ?

Ai-je lâ possibililé et les moyens (mes compagnonsaussi) de faire lace aux risques pris ?

Àror-même el mes (ompdgnons sont rts àples phy-siquemenl, émolronnetlemcnl el menlalemenl a sup.Porler ce niveau de risque ?

Quelles sont les conséquences à courl terme el àlong terme de cette prise de risque ?

Ouels sorl les lacteurs qut peuvenl augmenter oudiminuer les risqLres pns t

5.25. A = ANALYSEZ RATIONNELLEMENTLES ACTIONS A MENER

Répondre aux questions suivantes :

Qu'est'ce que je veux absolument 1aùe, atteindreou obtenir et dans quels délais ?

Ouelles sont les ditférentes possibililés (au moinstrois) pour atteindre les objeclifs que je me suis lixé ?

24

Recherchez loules les solutions tmaginables el n enrelerez aucune a pnon.

Quels sont les moyens dont je dispose ?

Ouel est le temps dont je dispose ?

Quelle esl là meitleure faÇon d aneindre mes obiectilsen fonclion de mes moyeÀs et du lemps que iai?

lvlaintenant que j'ai choisi la façon dont je veuxmener mon action, quelles en sont les ditférentesélapes et quelles sont les drfficultes qur risquent des opposer a mon àclion el comment vais_je lesrésoudre ?

Cetle mélhode de raisonnemenl permel de ne pasceder aux a prioriel aux idees loutesiates oenérakr;esd echecs.

5.26. P: PENSÉE NON CONVENTIONNELLE

Observez el adaplez-vous pour survivre. Utilisezvolre lèle pour sorlir des cadres habituels de votreréflexion.

Ulilisez voke l[.,lAGlNAflON: cesl e e qui voussauvera. Recherchez des soluttons adaptées a lasiludlron et originales. N en relelez aucune à pnorisans avoir ebsavé. UliliseT votre imaqinahon pouretudier loules leÀ consequences dundaction envi-sagee.

Prenez des INITIATIVES : oseT sortir de vous.mêmeméme sr vous eles le seul a oser le latre

Développez voke CRÉATIV|TÉ: invenlez tout ceque vous n'avez pas. Fabriquez-le avec loul ce quevous avez sous la main.

ADAPTEZ-VOUS: à nouvelle situation. nouveltessolutions; prenez de nouvelles habitudes adaptées àla situation. Etudiez des solutions que vous n'avezlamaÉ envrsagêes auparavant mais qui sont adaptéesà la situâlion

5.27. S = SENS DU TEùtpS

Le temps esl votre seul capilal. Ne vous pressezpas. ll vaul mreux bren prepârer tranquillemônt quede se précipiter et de tout rater.

Préparez-vous à tenir longtemps c,esl-à-dire dessematnes.

. Durez et tenez jusqu au boul el îérne e.core ptuslonglemps.

Vous pouvez tenir; il faut tenir pour vivre.Agissez par petites étapes successives. Un pas et

purs encore un pas et vous réussirez de grandeschoses.

Acceptez de vous priver pendanl un lemps pouroblenir un mieux. Développez I'esprit d'abnégation.Vols serez probâblement poussé au boul de vous-même el au-delà. Acceplez les souflrances sans reve-nir à l'égolsme provoquanl des deslructrons mutuelles.

Economisez vos moyens. Fâitesles durer. Vous nesavez pas quand ils setonl renouvelés,

Utilisez lous vos moyens, avec le maximum d'etfÈcacilé sans gaspillage pour un seul but à la tois.

TENEZ, DUREZ, ET AYEZ LA VOLONTE DE VIVREJUSQU AU BOU] ET [,,lÊ[IE PLUS L OIN

5.3. QUELQUES TENTATIONSHABITUELLES DU NAUFBAGÉ

Croire que vous ne revêrrez jamais la terre:Plus vous allez vous adapler à votre nouvel envi-

ronnemenl, plus la tentation de croire que vous nereverrez jamais la lerre va surgir. Chassez cetledêmorahsalion lalente : elle n a aucune base serieuse,Concenlrez volre esprit sur la dislance qu'il vous resleà parcourir, comment manceuvrer, comment faire lellechose qui améliorera la situation etc. Réagissez defaçon positive. Agissez.

Se décourager devant les contretemps :

Des conlretemps par exemple: une mauvaise pro-gression, la non apparition d'une terre pourtant prévueetc. vonl généralement survenir au moment où lemoralsera le plus bas. Ces contretemps sont notmaux,habituels : ne vous laissez pas lenler alors par ledécouragement en résultanl : il est inutile. D'autre partne camouflez pas à vos compagnons de tels contre-temps I vous prendriez le risque de découragementsencore bien plus importanls dans l'avenir. Dites loujours la vérilé tout de suite pour tenî plus longtemps.

Croire que la situalion perçue est la situâtionéelle :

Tous les iours vous âllez côtoyer I'inquiélude voireI'anxiété. L'isolement, des conditions difliciles, peuventaccroître l'inquiétude en particulier, chez les personnesaffaiblies. blessées, ou jeunes el sans expFrience.Votre perception de la situalion réelle en sera altérée :

tenez en compte.

Peur de manquer un navire ou une ile :

Au lur el à mesure que passent les jours, la peurde manquer un navire ou de manquer une île peutse développer. Ceci peut avoir pour résultat d'accroitrele nombre de fausses nouvelles. Des hallucinationssont aussi possibles (voir chap.11). Par conséquentchaque nouvelle doil.être systématiquement vérifiéepar une personne diflérente de celle qui la donne afinde l'établir avec certitude. ll vaut mieux déranger unepersonne, que tout l'équipage qui essaye de dormir.Cette procédure évitera les conséquences moralesd'une lausse nouvelle, en padiculier, chez les plusatfaiblis ou les plus souflrants.

S'inquiéter de bruits sous-marins :

Des bruits sont parfois enlendus, lransmis par l'eau,au lravers du lond de l'embarcation. lls peuventprovenir de grands cétacés mais aussi de navires desurlace ou sous-marins. Ne pas les négliger, renforcerla veille et utiliser le miroir.

Accepter le suicide d'un aulre :

Si quelqu'un se jette à la mer par la suile d'undérangement mental, le repêcher aussitôt. Non seu-lement pour lui sauver la vie mais aussi pour marquervotre refus de l'acceptation de l'échec car la vie estencore et loujours possible à bord. Certains peuvenltrouver les moyens de se suicider discrètement : unebonne ambiance détournera ces personnes d'un geslefatâ1.

Cacher des informations :

lnlormer tous et toul de suite d'un changement desiluation et en particulier de tout dommage subi parl'embarcalion. Seule la vérité évite les etfondremenlsravageurs.

Rester inactif:Tous doivenl participer à lour de rôle aux tâches

du bord selon leurs capacités. lous doivenl se sentiruliles mêmes les plus handicapés limités à des tâchesréduites. Ceux qui connaissenl certaines techniquesparticulières (ex. les nceuds) doivênt les enseigneraux aulres alin que tous deviennent inlerchangeableset plus expérimentes. Les proposilons plus ou mornsfarfelues mettant en ieu des matédels indispensables,et dont le risque de perte est élevé, doivenl êtrerepoussées avec force par tout l'équipage.

LE SAUVEIAGE DOIT INTEFIVENIR COI\,,IME L'IN-IEFFUPTION DF VOTBE ROUTINf. NI DFPfNDFTPAS DE VOTRE SAUVETAGE, VOUS N'EN SAVEZNI LE JOUR. NI L'HEURE,

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CHAPITRE 6

STABILITÉ DE VOTRE ENGIN DE SAUVETAGE

Acceptez I'idée que volre engin de sauvelage peul chaviler... et plusieurs tois de suite.

TRÈS DANGEREUX MAUVAIS BON

Ne pas prévoir le retournement de Croire que volre engin est stable. l/lettre l'ancre floltante.Iengin. Croire qu'il ne peut se retourner Répanir les poids.

qu une fois. Tout attacher.

Le venl se 9 issant dessous et la mer faisânt lereste voire radeau de sâuvetage se retournera, dejour comme de nuit. ...et plusieurs lois de suite, àmoins qu'il ne soit à iupe. Les petites poches stabi-lisalrices ne suffisenl pas à empêcher un retournementpar venl violent (fig. 6.1).

Les embarcations sonl retournées par les déledantessurtout si eles viennent par le travers.

Le venl de l'hélicoptère qui vient vous sauver oula lame d'élrave du navire sauveleur peuvent retoumervotre enqin.

6.1. STABILISEB VOTRE RADEAUDE SAUVETAGE

l\,4ettre lancre fottanle. Protéger le caoutchouc duradeau en lourrant avec un t,ssu le bout d'amarragede I ancre (voir chap. 13). Régler la position de l'ancrellotldnte de lelle ldcon qu élle ne se relourne pds d'intérieur de la vague, c est-à-dire à environ 1/4 dea longueur d'onde des vagues (fig.6.2).

Attention la fixation du boul de I ancre flotlante vaêtre très séieusemenl mise à contribution et risqueà la longue de céder. La contrôler en permanence.Vérilier si le filin de lancre f otlante n'est pas emmêléet s'il n'entrave pas son action.

Béparlissez vos poids, dès lorce 5, le plus possibledu côté au vent: (fig.6.3).

C'esl le seul moyen de s opposer au retournement,Si la mer est lorte et très formée, dès que la vagueest passée, ne vous laites pas relourner par déséquilibre dans l'aulre sens. Réagissez tout de suite.

Les vagues très fortes font souvent un bruit delocomolùe: oans ce cas atle.dez-vous àu prre.

Equilibrez les poids de jour comme de nuit I

SAISISSEZ TOUT ET FIXEZ TOUT ET TOUT LETEMPS Y COIIIPBIS CE I\,4ANUEL,

Vérifiez réqulièrement que tous les boudins sontconvenablemenl gonflés. Les relournements peuventaccélérer l'usure de cerlaines pièces (tente, liaisonsinlernes, etc.).

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(Frg.6.2)

(Flg. 6.1)

L (/ongueur

mouvement des molécules d'eâu

(Fs. 6 3i

Par qros lemps âllonqer les amarres au maximum

6.2. STABILISEZ VOTRE CANOTDE SAUVETAGE

pour éviter les heurts el âccidenls

Mettez I'ancre llottanle. elle aide à tenir votre canotdeboul au vent.

S'il y a plusieurs canots, maintenez-les atlachéspar une longue bosse (au moins I mètres)i vérilieztous les jours, matjn el soir, la solidité de la bosseel des poinls de fixation; par gros temps augmentezla longueur des bosses, si ce n'esl pas possiblemeflre de lélasticité en mettant un poids (voir fig. 6.4).

Gardez votre canot debout à la lame.

Àranceuvrez pour ne pas être pris par le travers(avec aviron de queue).

Si vous manceuvrez à la voile, mettez à la capepar gros lemps.

Equilibrez les poids à l'intérieur du canol. Le malérielle plus lourd et le poids des équipiers vers le fondel au centre du canot.

Personne debout; toul le monde assis ou allongé.Pourfaire lace à un retournement passez un cordage

sous la coque et attachez-la, s'il n'y en a pas (vériliez).

Vérifiez régulièrement l'étanchéité des comparti-ments élanches.

TOUT ATTACHEF]. TOUT LE TEMPS Y COIVPRISCE IVIANUEL.

6.3. REDFESSER VOTBE EMBARCATION

Dès que I'engin esi retourné FAIRE L'APPEL.RASSEMBLTR ]OUIFS LTS PERSONNES PRÉ.

SENTES ET ATTACHER LES UNS AUX AUTRESET A L'ENGIN.

Véritier que personne n'est resté sous l'enqin retourné.

De nuit fixer des lampes sur chacun des membresd'équipaoe.

Dans lous les cas faire capeler les brassières desauvetage.

Essayer dans les plus brels délais de remettre votreengin dans le bon sens en vous aidanl de la mer,du vent, de votre poids el des filins.

6.31. REORESSER VOTRE RADEAUDE SAUVETAGE

Réglemenlairement, volre radeau de sauvelage estéquipé paÊdessous de sangles permettânt de leredresser. S'en assurer.

S'il n'y en a pas, en passer en croix ou laisser enpermanence un boul pendre dehors, assez long pourservir à redresser le radeau (lig. 6.5).

(Fis.6.6).

Prenez appui sur lâ bouteille de gaz carboniquealin d'avoir un appui sous les pieds et de ne pas larecevoir sur la tête.

Dès que le radeau est de nouveau du bon côté:vérifier I'ancre flottante, équilibrez le radeau en remon-tant vos équipiers du côté au venl. asséchez leslonds, fermez lout ei refaites I'invenlâire de tout cequ'il y a à bord.

6.32. REDRESSER VOTRE CANOT DE SAUVEÎAGE

uihsez la mer el le venl pour redresser volre canolen faisanl conlrepoids avec l aide d un bout saisi deI'autre côté.

A bord, de nouveau, vérilier I'ancre llottânte. mettredeboul à la lame êl vider tes fonds. Plein d'eau lecanol n est pas manceuvrant el risque de se retoumerde nouveâu (llq. 6.7).

(Fiq. 6.7)

(Fiq.6.5)

de CO-

CHAPITRE 7

MENER vorRE ÉpReuve nu succÈs

Sr vou- provene/ d un navire ou I equrpage etatthrerarchisé. le plus ancien dans e grade le ptus eteveprend le commandemenl.

Si vous provenez dun navire où il n'y avait pasde hiérarchie claire ou si vous êles toua du mémegrade el de lâ même ancienneté il va falloir choisirun pdl'on. ll esl possrb,e qu un pàtron se degdge pelrta pelrl aU 'ur el a mesurê que les membres dêl êqurpage vont se têveler dans Ieprcuve. Dâns lousles cas il laLldra laire des choix. Dans ce cas le patrondoit l

- avorr les rompFlen(es lechnques necessàtres dla survre:

avoir une personnalité, ferme;- avoir confiance en lui-même i

él'e une per-onne moralemerl inlègre. droilê etde parole. L inléq1le morale entràire la (ontrdrcê. laconfiance entraine 1a loyauté.

le pàlron devrd parfors p endrê dês decrsrons qurpeuvenl sembler désagréables à certains.

ll n'est pâs nécessaire que le patron soit aimé detous mais il doil êlre respecté de lous.

Le patron s'attachera à être crédible dans ioutesses décisions, Tout favoritisme non décidé en communpeul générer des troubles.

Le patron doit avorr Iesprit le ptus tibre possible el'eslêr e plus longlemps possrble en reserve, màrs ercas de dilficultés montrer l'exemple.

Si vous êtes seul à bord vous sentirez rapidemenlcomme une présence de quelqu'un autour de vous.N'en ayez pas peur, tous les naufragés solitaires entémoignent. Cefle présence vous réconlortera.

7.1. LES OBJECTIFS A ATTEINDREPAR LE PATRON

Esl paùon celui qui sail rassembler autour de luides hommes pour aller vers un bul commun. Ladiscipline esl alors acceplée par chacun dans l'inlérêtde tous.

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Le patron doit atteindre trois obiectifs :

- Réussir, par ses connaissances à ramener leplus grand nombre posstbtê de personnes a bon porlel dans les meilleurs delais podsibtesi

Maintenir en permanence la cohésjon de l,équipage par et pour la réalisation de ta survie physiquedu groupe;

- Etre altentil aux besoins de chacun et y répondredu mieur possible alin que !hacun puisse i e"p,rmer

7.2. LA pRtsE DE DÉctstoNLe patron nest pas Dieu te père et a ses limites.

ll doil les connaitre. Chaque membre de l'équipe aaussi ses limites mais doil aider du mieux possiblele patron dans ses décisions. Seton le degré d'urgencela prise de décision sera plus ou moins partâgée.

7.3. LES TÂcHEs DU parRoN

a) Définir le travail ou la tâche à eflectuer enexpliquant QUOI et POURQUOT ?

Dl P anitie. re travdit a accornplir: COM[rENT,OUAND. OU. OUI ? en exphquant tês difierentesélapes. les avantaqes. inconvenienls. nsques de lasolulion choisre. el!. Sans oubliê' d exptrquer le plandê secours au cas ou ldclion entreprise se lermirêmal ll esl suggere de realiser toute tachp pdr peritesélâpes successives bien râlssies,

c) Expliquer clairement à chacun son rôle dans lalâche entreprise pour que tous aittent dans la mêmedirection. Faire répéler.

d) Contrôler l'évolulion des lâchês à inlervalles lixésd'avance:

- d'un point de vue qualilâtif (le travail esl'il bienIait ? vérifier et faire relaire si besoin esl -);

- d'un point de vue quantitatiJ (le travail avance-t-il dans le temps selon le programme prévu ? vérilierel modifier si besoin est ).

" OÙ IL Y A UNE voLoNTÉ. IL Y A UN oHEMIN "TRES DANGEREUX

Chacun commande.Personne n obéii.Se battre.l\répriser.Encourâger le cultê de â person-nalilé.Refuser d'aider les autres.Privilégier certains sans l'accordde tous.S'enivrer.Voler des ralions.Tenir des propos démoralisants.

MAUVAIS

Garder ses habitudes au détrimentdes aulres.Refuser d adapler I organisat,on àla situation de la mer- des hômmesel du matériel.Distribuer l'eau et les rations sansprécaution, ni relenue.[,4a] utiliser le malériel ou au mau-vais momenl.Déranger le repos des autres.Se plaindre.Acceptet de vivre dans une embar-cation en désordre oLr sale.N4al faire son travail.

BON

Faire ce qui doit être faitmême si ce n'est pas sontour (écoper, pomper, net-toyer etc.).Etre bon.Elre crédible.Elre lerme dans Iinlérêt delous.Etre naturel et soi-même.Accepter vos qualilés et vosdéfauts.Expliquer. Ëcouter.Partager. S'entraider.

. e) Evaluer avec iustesse au moins une fois parlour:

- la laçon donl les équrpes onl lravarllé:

- sicertains doivent acquérir quelques complémentstechniques.

Evaluer la valeur de chacun sans a priori pour lesuns comme pour les autres.

Evaluer quelle tâche chacun va pouvoir réaliserdans I'avenk.

Utiliser chacun au mieux de ses capacités pourI'inlérêt de l'équipage en général.

t Moliver: les équipes et les individus. Si vouscroyez les personnes, elles vous croiront et aurontconfiance en vous. Féliciter sur ce qui va bien avântde laire modijier pour améliorer.

Facleurs motivants:

- la reconnaissance envers quelqu'un qui a bienaccompli sa tâche;

- la reconnaissance de l'importance de chacun;

- la créalion de I'inlérêl pour le travail à accomplir;

- l'augmentation des responsabilités.

N hésilez pas à remercier. léliciter. elc., mème pourun petit en, La personne ainsi traitée seta en meilleurelorme et conlribuera ainsi âu moral de lous.

Paliemment expliquer, même plusieurs fois, vaulmieux qu'imposer el aura de meilleurs résullats saululgence.

7.4. LES RESPONSABILITÉS DE CHACUNToule instruclon autoritaire de quiconque doit ètre

acceplèe seulemenl dàns la mesure ou elle esl dudomaine du pratique el de l'etficacité. Toute tendanceà toujours vouloir dominer doit êke refusée par lesautres sans que la perte ou la réduction de cettepersonnalilé ne brise quelque reqle de survrc.Toul - caporalsme. etrott esl exclu.

Toule autorite peul etre àcceptée s il est prouvequ elle est effrcace. Toul chel préselectionne doitd abord étre leste

Dans la société certaines personnes peuventavorr oblenu des responsabilités par d âuùes moyensque le résullat de leurs menles el de leur travail.Leurs erreurs ont été le plus souvenl camouflées ouâcceplées par leurs collègues qui ne pouvaient laireautremeî1, En situation de survie ces personnespeuvent mettre en danger tout l'équipage. Par consé-quent une quelconque erreur de leur part doit êùesanctionnée sans hésitalion.

Les premieres decisions engagent de laçon impoÊtante I'avenit de volre survie : pesez-les I

--O-CHAPITRE 8

- n' 4 : organiser la veille : liste n.3;- n. 5 i préparer le recueil;

- n" 6 : préparer la signalisation (voir chapitre n" 2);n' 7 : organiser la récupération de I'eau : Journalde cambuse:n' I : organiser la récupératjon de nourrilure :

liste n" 4;n" 9: organiser le rangemenl a bord:

- n" 10 : tenir les iournaux de bord joinls;

- n' 11 : étudier les besoins complémentaires etles moyens de les salislairê (voir les chapitrescorrespondanls à chaque priorité).

Chaque jour se donner uN SFUL objeclii el essayerde I atteindre. Pour bien commencer se donner desobjectifs laciles à atteindre et qui améliorent votresurvie- Puis petit à petit essayer ptus comptiqué.

I es iournaur joints a ce manuel sonl prevus pour45jours. Au boulde 45 iours utiliser les pages blanchesen lin du manuel pour conlinuer vos iournaux.

29

ORGANISEZ VOTRE SURVIE

( L'organisaiion mène au succès,.( Sêuls cêux qui sont organisés peuvent saisir la chance " (Pasteur).

TRÈs DANGEÉEUX MAUVATS BoN

Vivre sans cadre, ni loi. Vivre sans horâire. Se donner un objectif4our.Laisser aller le désordre. Tout ranger, lout attacher.

Lister les priorités.

Pour bien survivre vous DEVEZ ABSOLUMENTVOUS ORGANISER.

S'organiser permet de :

- garder un espril clair;

- rétablir un Mhme de vie (sécunsantj,

- améliorer votre survie.

- augmenler vos chances d'être récupéré(s)...vivanls I

La première chose à faire est taire l'inventaire:

- des personnes présenles : liste n'1 ;

- de lout ce qu'il y a à bord: liste n"2.

La deuxième chose à laire est d établir les priorités :

- n'1 : stabilité de l'engin de surviê;

- n. 2: protection contre le froid, le vent, l,eau, lachaleur:

- n" 3 : premiers soins aux blessés i

8.1. ASSURER LA VEILLE

Assurer la veille à bord d une embarcation desauvelage est le travail le PLUS ||\,1PORTAN1.

Celui qui esl de quart doit en particulier :

- suivre la navigation;observer en permanence le lemps;

- rechercher en permanence les sauveteurs pos-sibles;

conlrôler régulièremenl l'élat de l'engin de sauvelage (usure, trous...);

- prendre soin de ceux qui dormenl dans I'engin.

S le quart est faligant ne pas hésiter à en diminuerla durée.

Si l'homme de quart est fatigué ou si la mer estlevée, et de toutes façons la nuil, atlacher I'hommede quart.

Au momênl du.hàngement oe quart êquipc montante esl à posle 15 minutes avant l'heure du débutdê sor qual àln de prerdre les ronslgnçs

"1 6"

s habrtuer a la srtuationLe chef est prêl à loute action à côté des veilleurs.Si un naufragé tombe à la mer ou se iette à la

mer, équipe de quart luijette immédialement le halinléger lloltant alin qu il ne soit pas entrâîné hors devue ou atlaqué par des prédateurs.

Si un matériel parl à a mer l'équipe de quart doitréagir immédiatement pour le récupérer.

8.4. RECHERCHER EN PERMANENCELES SAUVETEURS POSSIBLES

Ie travàil d observalion vtsuelle permânenle estlaliqdnl. Selon le temps it taudra se pioteger tes yeuxavec des lunetles de soleil ou en improvrser (voirfig.8.1). Le risque est important de voir se déclarer,au boul de plusieurs jours, des cas d'aveuglement(ophtalmie).

lmproviser des :

lunettes de soleil avecbout de film, de carton, deplastique, etc.;

- faire une fente horizontaleau milieu;

- regarder au travers de lalente.

Lâ paire de lunetle doit couvrir les côtés des yeux.Altacher avec un bout de cordâoe.(Voir destns de lunetles en fin

-d ouvragel.

(Fg 8.1)

8.2. SUIVRE LA NAVIGATION

C esl : suivre en permaFence le cap, noler lesvariations possibles dues aux courants el au vent, Lamer change seion les iieux; elle peul être plus oumoins chaude, changer de couleur ou transporter plusoLr moins de débris, d'algues, etc. Noter ces détaits:ils vous aideront à mieux siiuer votre position.

Afin de mieux vous habiluer à la position des astresmeftre les mêmes personnes aux mêmes heures dequart. Ceci leur permel alors de mieux remarquer leschàngemenls dans ld poçttton de volre engin parrâpport aux astres et ne pas confondre, de nuit, leséloiles avec les feux de position d'un navire. Cetlesolution permet aussi à chacun de reprendre un Mhmede vie rég é.

8.3. OBSERVER LE TEMPS

L'observation météorologique vous permettra demieux prévoir les évolutions du temps et de vous ypréparer. Un soin particulier doil être apporté à lapreparation du malériel à la récupération d'eau.

Celui qui esl de quart sera aussi chargé de prévenirles cas de retournements du radeau ou du canol.

30

Proteger l homme de quart de I expostlton auxêlemênls koid. coups de soleil, etc. I homme dequart doit donc bénéticier des meilteurs moyens deproteclion pendant son temps de quart.

Toujours savoir où sont stockés les moyens designalisation êt en connaître le fonctionnement.

Ên cas de rencontre de navire, d'accidenl, etc.,savoir à QUI rendre compte (en qénérat te chef debord ou le plus expérimenté) pour:

réâgir de suite;

- éviter une catastrophe;

- éviler de reveiller loul le monde par une ldussêalerte aux consequences morales desaslreuses.

8.5. CONTRÔLER RÉGULIÈREMENTL'ETAT DE L'ENGIN DE SAUVETAGE

Chaque quart montant vérilie si |embarcation esten bon état, si le radeau est bien qonflé, si l,ancref otlânte est encore là ei si son bout ne va pas casserou user l'engin de sauvetage.

Vérilier sr les movêns de pèche ne nsquenl pas dePercer I emoarcatlon.

L'homme ou les hommes de quart doivent pouvoiren permanence repousser les attaques des squalesel autres poissons tmporlanls qui viennenl heurlerrêgulieremenl Iengtn el peuvenl atnsr Ienctommâqer.Un coup sur le net sultit en génerat à les decouraàer.Pour cela metlre si posstble une personne de chaàuêcôté de l engrn.

S'il y a un distillateur solaire, te contrôler réguliè-rement et stocker I'eau douce ainsi recueillie,

8.6. PÊCHER

ll esi préférable si possible que celui qui pêche nesoit pas de quart alin de bien pêcher el que celui dequart ne pêche pas alin de bien veiller.

S'occuper de la pêche c'esl aussi s'occuper dupoisson qui sèche et laire que cela se passe bien

8.7. PBENDRE SOIN DE CEUX .OUI DORMENT ET DES BLESSES

Ceux qui dorment sonl sous la responsabilùé deceux qui verllenl. ll ârrtve que ceu), qui dormenlDrennenl des postlions danqereuses qui peuvenl lêsiairê lomber d la mer, lês erpocer au froid. éte brulespar le soleil ou dévorés par des squales parce qu unde leurs membres traîne dans l'eau, etc C'est laresDonsabrlilê des vetlleurs que de prendre soln delêui., compagnons el ên parlrcurier des bleisés el desentanls.

Lequrpe dê quarl prendra àussl soln de bienobserver I elal phv5ique de chacun. de le consignel

dans le livre de bord et d'en parler au chel de bord.Ainsi les cas de déshydratation avancée, d'hypothermieou l'évolulion grave d'une blessure devront requérirtoute I'attention de ceux qui sont de quart. Un manquedans ce domarne peul avorr de qraves conséquences,

L equrpe de quarl est responsable des sorns àapporter aux blessés.

L'équipe quart devra veiller à ce que tout ce quiest à l'inlérieur de I'engin soit bien saisi et quepersonne ne dorme sur quelque chose pouvant percerI'embârcation ou détruire une réserve, Lors des chan,gerrents de qual prendre so n de ne rien écraser oupercer el en particulier les réserves d'eau.

En conclusion le travail de quart esl lrès importantel il faut lout laire pour que le veilleur resle actif etne s'endotme pâs,

8.8. JOURNAUX

Voir les documenlsjoints et les remplir régulièremenl.

JOURNAL DE COMMUNICATION

Etablir un plan dès que possible. Ce plan doit au moins comprendre:

- Le naufrage a-t-il été signâlé?

- Avez-vous reçu accusé(s) de réception de votre message ?

- La position indiquée dans le message de détresse était-elle exacte ?

- Si vous n'avez pâs envoyé de message, avez-vous laissé un avis de partance ?

- Dâns combien de temps l'alerte risque t-elle d'être déclenchée ?

- Etiez-vous sur la route directe au moment du naufrage ? En horaire ?

- La météo est-elle favorable aux recherches aériennes ? Maritimes ?

A quelle distance de vous se trouvent les moyens de sauvetage ?

- Etes-vous sur une route maritime fréquentée ?

- Comment sont orientés les courants ? Les vents dominants ?

- Si une alerte a été ou doit être déclenchée dans un délai acceptable, efforcez-vousde rester en place pendant au moins 72 heures après le moment où l'alerte aura étédéclenchée. Laisser dériver l'engin de sauvetage (sur son ancre flottante éventuellement) sansessayer de faire route. Lâ dérive sera prise en considération par les sauveteurs.

MESSAGES RADIOS

Groupe date, heure el texle ntégral des messages reçus et envoyés.

31

,I'ESSAGES RADIO (suite)

32

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(Tên r ce jounal esllulurs naufraqés).

Si possible, ÉCRIRE

Liste ff 1. JOURNAL OU SAUVETAGE

important pour voire morâ|. Les informations qu en seront tirées aideront d'autres

EN CAPIÎALES êt préciser lê fuseau horaire (00-24).

Nom du navire évacué :

N" d'immatriculation :

Date et heure de l'évacuation I

Postion aLr moment de l'évacuation:

À,4otifs de l'évâcuâtion :

LISTE DES PERSONNES présentes à bord dê l'engin de sauvelage(Nom, prénom, date et lieu de naissance, observalions évenluelles)

Y a t-i eu d autres eôgns de sauvetage utilisés ? Ou - Non.

Nombre : ; genre : ; nombre de personnes recueillies :

Si possible. qu ?

Quanlité d'eau douce à bord de l'engin de sauvelage:

Quanlilé de vrvres :

Nombre de feux à main rouges:

Nombre de lusées rouges :

LiSTE ff 2. INVENTAIRE DÉTAILLÉ DU MATÉRIEL PRÉSENT A BORD

aussi les ressoutces possibles enCet invenlaire vous servira pour découvrr les manques chez certains etmaiériel ulilisable dans l'avenir.

1. SUR CHACUN

a) Vêtemenls : marquer le nombre total à côté de chaque artcle :

Cirés : ; pulls: chaussettes

-;souliens-gorge :

-;

lacets : --; vêtements de rechange :

-;

autres :

lrousse de secours :---iallumettes: ; briquet:

ârmes: ; lampes :-; bougies:

oupe :-; paire de unetles :-

2. DANS LES POCHES DE CHACUN

lvlarquer le nombre total à côté des articles:

Pièces de monnaie : ; coutêaux de poche :-; monlre :-; s fflel :

glace r-; nécessaire de loilette : ; papier hygiénlque :-; paire de ciseâux :

paire de luneites de soleil :-; papier : ; crayons :-; cigarefles I

sacs plashques : : aulres :

3. MATÉRIEL APPORTÉ DANS L'ENGIN Ou FÉCUPÉRÉ

Couvertures : ; plastique: ; sac de couchage: ; fusées supptémênlâres:

feux à main en plus: ;autres moyens de siqnalsât on en plus:-Eau: nombre de jerrican el estimation de la quantité (lilres) :

Nourrilure: (gâleaux, fruits. chocolat, etc.): quantité en kilos:

Divers ouiils, cordes, cole, maiérel de pêche:

4. MAÎÉRIEL oRGANIoUE DU

a) Atlaché à I'enqin: piles à eau

nombre de gonfleurs :

BORD - eour ctraque maréiel ndiquer le nombre el t élat (bon, mauvais, moyen)

de ner: - : bouteile de CO :

vâlves :-; luyau de récupéralion de l'eâu de pluie :

b,) Contenu de la trousse de reparalion:

c,) Conlenu de la trousse de secours :

d) Boîtes de ralions : iEau:

e) S gôâlisation : fusées :

f) Autres matériels : moteur:

couteau flottant :

leux à mâin : mfioÛ :_l bâlise:

; écope :-; éponge i

autres :

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ancre flottânte :

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Llste ff 4. ENTBETIEN JOURNALIER OE L,ENGIN DE SAUVETAGE

Lisle à fak€ par le quari du lever du jour €t celui du coucher du soleil.

1. COOUE

Radeau pneumatique:

gonflage boudin supérieurgonflage boudin inférieur

arceau

double tond

fixalion de la bouteille de CO,

état de lâ tente.

état de lâ coque

état des toits ou taud.

2. APPAREIL DE PROPULSION

Canot :

ancre flotlantecablot de I'ancre flottante

attaches sur I'embarcation

avirons

safran

barrevoib el gréement

moteutpresse-étoupe

hélice

batterieréserve de carburantpompe à eau.

3. SIGNALISATION

feux de position

état de la lâmpe de Pocheslockage des fusées

slockâge des feux à mains.

4, PROPRETÉ

nettoyer les fondsâssécher les londslaver le sel sur la tent€.

5. FIXER ÎOUT CE OUI NE L'EST PAS

une place pour châque chose

chaque chose à sa place.

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JOURNAL DE CAMBUSE

1. Ouantité d eau dstribuée.2. Ouantité d eau recuei ie.

4. Ouantité de nourriture dstrbuée.5. Ouantité de nourriture recueillie.6. Réserve de nourr ure.

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JOURNAL DE CAMBUSE

Date/heure 2 3 5 6

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CHAPITRE 9

SE PROTÉGER DU FROID

Le lroid lue. En mer, le froid tue particulièrêment vile. Le lroid tue bien âvant la faim.

TRÈS DANGEREUX MAUVAIS BON

Laisser le frod vous gagner. S'exposer aux éléments. Se tremper le moins possible.lgnorer le froid. S'abriter du vent.

Se serret les uns conlre iesaulres.Domir el mânger selon lespossibilitesBeconnaître les signes du frod.Froid aux pieds et aux mains ?= se couvrir lâ tête.

Le iro d lue plus ou moins vitê selon les ctrconstancesmais parfois irès vite (5 à 10 minules). Le froid peulprovoquer des lésions graves.

Avoir froid n'est pas manquer de viriité. Chaquepersonne. selo'1 5a colslilul o1. résrsle plus ou motnsbien âu froid. En situation de survie on ne s'adaptepas au froid : on s'en protège en solanl du froid leszones de plus grânde perte de chaleur.

Seule l'énergie produile par 'assimilalion des ali-ments peut combatlre votre relrodissemenl.

9.1. ACCIDENTS PROVOQUÉSPAR LE FBOID

Quand il fait Jroid, fâites particulièrement attenlionaux siqnês suivants: somnolence, peau blanche oubleue, membres engourdis, insensibilité dês exlrémilés,frlssons. Soyez particulièrement attentifs à l'HUlVlDlTE,au VENT, aux vêtemenls et chaussures qui seffenttrop ou sonl humides.

9.11. HYPOTHERMIE

Le refroidissement progressif d! corps humain s'ap-pelle HYPOTHERN4IE ou sous-chaleur. ll est la causedirecte ou indirecte de la plupart des-morls en mêr.Le corcs se relroidit surtoul pâr lâ TETE (au moins40 %), le COU, les FLANCS et les AINES. lsoler ceszones en priorilé du VENT, de l'EAlJ, et du contaci

zOI'IES OE PERTEDE (HAL€UR:

(Fig.9.1)

avec toute surface froide. L,êau refroidit 25 fois plusque l'air. Un vent à 10 "C de 32 km/h a te même ètfetsur la peau que l'air à 0 'C sans vent.

9.111. Protégez-vous du lroid :

si vous avez très froid vous ne pourrez pasdormir contrairement à 1a croyance populaire. Essayezde dormir sutfisammenl;

- ne buvez pas d'alcool ou de boissons alcooliséesmais de l'eau douce : lâ sensation de soif est atlénuéepar le lroid ;

- essayez de manger cofiectemeni c'est volre seulesource d'énergie pour lutter contre le froid. Dans lesratlons de surve les plaquettes jaune Joncé sonl lesplus riches en ca ores;

- portez !n bonnei de laine ou de plongée couvrantla tête et la nuque. Si vous âvez lroid aux pieds :

metlez un chapeâu;isolez-vous du sol Jroid avec toul ce qu est

dispon ble, gonflez le plancher {dans un radeau pneu-matique), serrez-vous les uns contre les autres;

- porlez des vêtemenls de laine evou en synlhé-tique mais pas en coton (ex. jeans). Si vous dêvêzlravailler i aétez vos vêlements. Economisez vottesueur:

- des vêlements etdes chaussures serrés diminuentla circulation et favorisent l'âclion du froid. Y prendregatde ; les desserrer;

- restez le plus sec possible. Asséchez l'ernbaÊcation le plus possible;

- Le malde me'provoque une dèshydratation tavo-risanl L'hyDothermre : prênez des comprimés contre lemal dê mer el buvez de l'eau douce. Si le moteur ducanol de sauvetage tourne : récupérez la chaleur I

Abrilez-vous du venl; nettez la lenle;- Surélevez vos pieds pour éviter les pieds de

tranchée (voir plus loin);- sachez rêconnaître les signes de I'hypothermie:

EXTRÉN,4ITÉS REFROIDIES, FRISSON, CONFUSION,MALADRESSE, INCONSCIENCE;

9.112. Limitez les conséquences d'une immersion :

. - assurez-voLls que l écnelle souple esl roujours

- sortez de l'eau le plus vlte possible;

46

- portez un ciré dê couleur voyanle, une brassièrede sauvetage, ou mieux votre combinaison d'immer-sion I

- portez un sifflet ei une lâmpe de poche étancheattachés à votre ciré i

- par mauvais temps el de nuil, lâissez quelquescordes pendre dans l'eau auxquelles vous pourrezvous rattraper si vous êtes projetés à la mer.

DANS L'EAU :

- même dans I'eau, enf lez votre combinaison d'im-mersion ou votre brassière;

- seul prenez lâ posilion f@tale (H.E.L.P.) (flg. 9.2);

POSITION FOETALE(H.E.L.P.)

- en groupe metlez-vous en grappe, altachez-vousensemble, meltez les enfanls au milieu et essavezles uns après les autres de remonle, oans le 'adéau(fig.9.3).

POSITION EN GRAPPE

- si vous avez des vétements secs de rechangeel si le temps le permet, enlevezlui doucement oudécoupez ses vêtements mouillés, essayez de lasécher doucement sans lrotter, et passezlui desvêtements secs:

- prolégez el couvrez absolument la tête et lanuqle;

- ne pas lrictionner ni à mains nues, ni âvec del'eau dê Cologne, ni avec de la glace, ni avec despommades. Une friction est néfaste pour une victimede I'hypothermie;

si vous avez un sac de couchage sec vouspouvez mettre une personne avec la victme pour aréchautfer; surtoul réchauffer la tête, le cou, les flancs,l'aine de la vclime.

- s vous n avez rien, ne pas déshabiller a victime,la tenir au chaud enlre plusieurs d'enlre vous.PATIENCE. Cela peut prendre plusieurs dizânesd'heures avant qu'elle ne soil réchautfée. Dès qu'elesera un peu têmise donnez-lui un peu d'alimentsconcentrési celâ l'aidera à se réchauffer. PAS D'AL-COOL. Un peu d'eau douce sera utiie aussi. Nejamâis réchauffer les membres;

- vous pouvez accompagner lâ resptralion de avictime par le bouche-à-bouche alin de réchautfer l'airqu'el1e respire I

- mettre une échârpe, si possiblê de laine ousynthétique, sur la bouche aide aussi à réchâuifer l'âirresprre;

- surveiler en permanence le pouls, a respration,la conscience,

PAS D'ATCOOL E PÂ5 FROITER

Si la viclime est inconsciente:A, SI ELLE RESPIRE:

- ne pâs enlever les vêtements;

- glisser dans un sâc de couchâge ou sac plastique;

- .nelt.e en posilion lalérale de sécurilé i

isoler la viclime du sol froidl

- couvrir a tête el a nuque;

- ne pas réchâufler, ne pas frolter;

- au miêux faire le bouche-à-bouche en phaseavêc lâ respiration de la victime.

b) SI ELLE NE BESPIRE PAS:

- dégager les voies respiratoires;

- commencer la respiraiion artificielle (bouche-à-bouche ou bouche a nezj du.ee 30 Tinules ni'riÎu-n;une personne en hypolhermie peut respirer lres len-lement ll2 loishinute). Ne pas âccetérer ta respiration.

- si le corps se réchâuIte el le relour à la vie n'estpas possible (probablement pas avant plusieurs iours)on pourra considérêr la viclime comme décédée.

ices positions âugmentent le lemps de survie de50% à 100%.)

- orientez-vous;

- ne nagez pas : nâger épuiserâ vore réserved'énergie plus vile el vous vous rêfroidirez plusrapidementi

- fetmez volre cité, col, mânches;

- mettez voire capuchon I

- accTochez-vous à tout ce qui tloite i

_ SORTEZ DE L'EAU LE PLUS VITE POSSI8LE,,,TENEZ BON.

9.113. Gesles de premierS secours:

- agissez avec la plus gtande douceur; une per-sonne soutlrant d'hypothermie â le cceur lrès fragile :

un choc, une manipulation brutale peuvênl la tuer;

- isolez la personne du sol, du venl, de l'eau;- couvrir la tête et la nuque.

Si la victime esl consciênle:

- ne lui donnez surtout pas d'alcool : vous la tueriez;

NE PÂS FROTTER

aL[80

47

SYMPTÔMES PREDISPOSITION PREVENTION TRAITE|\ilENT

912. PIED DE TRANCHÉIRefroidissement des e)

aux nerts, muscles, et vais

Peau fro de, enflée, c reuseen apparence, parseméede laches rrégulièresb eues ou rouges. Au débutla peau esl blanche,humide. ridée. Puis lamarche ou la posiiiondeboul deviennent diff c lesel douloureuses. La peaudevient engourdie, et lesens du toucher se perd.Les altres symptômesaccompâqnanl sonl unedouleur lancrnante dessensal ons de brulure. sen-salion de fro d, enlures.faiblesse muscu a re, para-ysie alrophie.

9.13 OTITE DE FROID

lrrtâlion du lympan p(

Do!leur dans l'oreille. I

9.14. PEAU SÈCHE

La peau et ses graisss inslale.

Peau sèche ei gercée. I

9.15. GELURESL'épiderme el le dermr

empêchée. Des cristaux de

Gelure au premrer deqre I

peau blanche. nsensible, I

é astrque au toucher. I

Gelure au second deqre I

les muscles es tendons I

sonl qeles; a parte aftec- |

tee dev enl riqide, froide alr I

toucher, rndo ore. cou eur Icrreuse. I

Ge ure au troisieme degre:lqanqrene = àmputalron. I

ll.va!t mieux garderganqrene.

trémités à des tempéralures généralemenl nférieures à 0.C. Provoque des lésionsseâux sanguins.

Exposition prolonqée à 'hu-midité. généralemenl au-dessus de 0 "C. Provoquépar des chaussutes pro-voquant une barrière à lavapeur, ou le port prolongéde chaussettes et dechaussures mouillées. Ladurée pendant laque le I'ex-lrémité esl humide el mmo-bie délerm nera l'mpor-lance de la ésion

Gardez les mains et lespeds aussi secs que pos-sible. Changez de chaus-setles et de ganls plus eursfois par jo!r. Essayez desécher 'intérieur de voschaussures. Soulevez vospieds dans l'engin el solez-les du lroid. On peut mas-ser avec ses mains pourlaciliter la circulalion.

Sécher et procurer de lachaleur (ma ns ou venlrede quelqu'un d'autre).Rétabllr la circulation. Net-toyet au savon pour empê-cher toule infection.Sécher. Suré ever lespieds.

e vent.

Venl soufllant dans l'orei lesouvenl par vent lro d,

)voquée par

es naturelles peuvent

Protéger le cânal audltif.Porter un chapeau quicouvre les oreilles, Bouchere canal audilif âvec dulissu ou du coton hydro-philê ou mieux du cotoncardé.

refroidir entre 0"C el - 7.C avant que I'engelure ne

lApptiquer oe ta g'arsse sur I Apptque. qrarsse arima ea oeau. Trop de avageslou véqetate ou huile deau savon e,llevent leslpotsson. lamais de gratssegraisses orotectrices. là moleur ou de èraisse

tmtnerate qenre vaseline.

Temps lroid el sec

gèlent. Les vaisseaux capillâires se ferment,glace se iormenl enlre es cellules.

Peau exposée au lroidau vent et au lrod

Ne p us exposer au vent.

détériorenl el la circulalion est

S'habiller cofiectement. seprotéger du froid et du vent,vêtements non sefiés, évi-ler a lranspiratlon, qarderles p eds el ma ns secs, nepas fumer ou boire de l'al-cool, poder des gants, seprotéger la tête, a face, le

Se mettre par deux afln dedétecler sur 'autre esefiels dLr lroid. Contrôlersouvenl les extrémilés. Nepas toucher de métai sansprotection r le gel risque de

"souder" âu métal et lapeau s'arrachera et resteTacollée au métal par la sépa-ralion.

1e gelure que de la réchauffer et de la refroidir de nouveau . risque importanl de

44

CHAPITRE 1O

SE PROTÉGER DE LA CHALEUR

La chsleur tue un homme vitê et bien avant la taim. S'en protéqer.Même si vous n'avez rien à mâôget : buvez de I'eau doucê.

TRÈS DANGEREUX MAUVAIS BON

Lasser la chaleur vous gagner. Etre nu ou découverl. Rester à l'ombre.Se déshydrater. Garder des hydrocarbures sur la Resler vêlu.

peau (coup de solei). Porter un chapeau.Boire de leau de mer. Diminuer I'activité.Se déshabiiler pour bronzer. Travaiiler la nuit.Trava ller le jour. Boire.Boire de 'alcool. Se protéger les yeux.

La chaleur peut créer des accdents neryeux : coupde chaleur. insolation.

La chaleur peul créer une déshydratalion importantesi I'absorplion d'eau ne compense pâs les pedês defluides causées pr ncipalement par la transpiration.

Le soleil peut provoquer des accidents de chaleurel d'aulres accidents: coups de soel, inflammalionde l'ce L

10.1. ACCTDENTS PBOVOOUÉSPAR LA CHALEUR

Ouand il iat chaud soyez altentils aux signessJivanls fal gre generale. nâ de léte. nausée.déiaillances, changements de comportemenl (irrilabi-lilé, emportements, aissecaller), pouls anormâ (irré-gulier, lrop rapide ou trop faibe), changemenl dansla couleur et l'apparence de la peau, des lèvres, desbouls de oorgls {pa es. b eLs). ll n est pès prouve qJêces symptômes soent provoqués par un accident decha eur ma s ils doivenl êlre traités comme tels dansun pTemier temps.

10.11. DÉSHYDRATATION

L'eau esl aussi vitale au corps que I'air. Une iaiblediminltion de la quantté d'eau contenue dans e corpspeut avor des conséquences importantes. La dés-hydratation s'nstalle lorsque le corps perd plus d'eauqu'il n'en absorbe. Si ce processus n'est pas arrêtéil conduit à la mort, parlois lrès rapidement.

L'eau constitue environ 60 o/o du poids du corps.

La déshydrâtation apparaît lorsque 'absorptlon d'eauest insuflisante ou les pertes en eau excessives, c'est-à-dire lorsque es dépenses sont plus imporlantes queles recettes.

Face à ces situations le corps possède des méca-nismes pour compenser ce déséquilibre : les plusimporlants sont la sensation de so f et la remarquâb ecapacilé des reins à retenir ou à expulser des quantitésimporlantes d'urine quand c'est nécessaire.

En situation normale le corys élimine:

Eau dans les urnes : 1400 cm,.

Pertes insensiblês :

- peau 600 cm3;

- poumons : 200 cm3;

-eau malières fécales :300 cm,;

-sueur:0cmrlTotal :2500 cm,.

Perles anormales d'eau :

- transpiralion : 10 à 15 l/j;

-diarrhée:51/t;-vomlssemenls:51/j.Brû ures, coups de soleil, fièvre, blessures :

un à puseurs ilres deau selon la g.avtte.de

Une sensaton de bouche sèche peut se produirepâr la déshydrataiion des cel u es de la bouche : cenesl pas la verilaole soil peul d sparafre e- serincanl la bouche àvec .le leàrl

La vraie sensation de soif apparaît lorsque e corpsa perdu 2 Ô/o de son poids en eau. Cetle sensalionde soif n'augmente pâs avec e degré de déshydra-lation, par conséquenl LA SENSATION 0E SOIFNEST PAS JN INDCATEUR DU DEORE DE DE-SHYORATATION.

Les rens réâgissenl de laçon très sensible à abaisse de la quantilé d'eau conlenue dans le corpset peuveni d,minuer le volume o unne produil. UNÊOUANTITE D'UBINE INFERIEURf A UN DE[./1I-LITREPAB JOUR IST UN SIGNE CLAIR DE DÊSHYDRA-TATION. DES UBINES FONCÉÊS EN SONT UNAUTRE.

Signes de déshydratation en lonction de sagfavité :

- légère soif;

- soif plus inlense, impatience, mal de tête,perle de I appélil;

- bouche sèche. diminution de la quanlitédes urnesi

- faligue, somnolence, apalhie. nstabiitéemolionnelle, nausée. peaL rougeàlre:

- concentration mentale diflicie i

- mâuvaise régulalion de la température ducorps, augmentation du Mhme cardiaqueet de la respiration;

étourdissement, confusion mentale, parlerembarrassé.'arblesse nponànte. respira-lion ditticile i

- dé ire, perle d'équilibre, convulsions;

- rmpossibiité d âva,er. chute oe la le,rsionartériele. urine rare.

Ceci est réversible par réhydratalion et en aucuncas déflnltif.

PRÉVENTION:

- boire qùand vous avez soiJ et surtoul à intervalesréguliers quand vous n'avez pas soifi

-lates loul pour récupérer des réserves d'eaudouce;

- diminuez. ralenlissez votre aclrvrle physrque pouréconomiser votre sueur;

- travaillez le soir et le matin - il fait plus lrais

- plutôt que de jour, et la nuit si clarté sutfisante;

- garder vos vêtements limitera la transpiralion enbloquanl dâns e tissu Ihunrdre de la sueu.;

- mettez-vous à l'ombret

- humidif ez vos vêtements i

- enlevez le mazout de volre corps et de vosvêtemênls car sa couleur noitê absorbe la chaleur:

- portez des vêtemenis clairs.

TRAITEIVENT

Si possible, boire de 1/2 à 1 litre d'eau douce parheure jusqu'à ce que les symptômes disparaissent.Ne pas aiouter de sel parce que vous ne connaisselpas. à pnon. la quantlé de sodrum restdnl dans lesang. Pas d'eau de mer.

EN CAS DE l\4AL DE l\rEF, ATTENDRE pour boireque les vomissemenls soient achevés pour ne pasvomir l'ea! douce bue,

Perdre en eau 2 % du poids de votre corps =pe"dte 25 oÀ de vos capacités intellectuelles.

Perdre en eau 5 % du poids de votre corps =perdre 40 % à 50 % de vos capacités intellecluelles.

SYI\,4PTOMESFACTEURS

PRÉDISPOSANTSPFÉVENTION TFAIlEI/ENT

10.12. SYNCOPE DE CHALEUR

Perte de connaissânce brève. Des lésions peuvenl résulter de la chute.

Se lsa|on d evanoursse- l Exposit on prolongee ou Au prenrer srgle de verlige I S at ongermenl, velioes, iatque. lâclivilé prolonqée en sallonqer. 'es preds leqè.llombre

latmospnere chaude I le 'emert su'éleves. Aosorber I douce.lvorume sa.rquin s accumule oes quanlilés rrpolantes I

ldàns leE membres rédur- deâu douce. Se reooser dllsanr o aulant es appons l omore. Se nourrr correc-llau cerveau. tement. I

apport irrégulier d! sang.

et seBoire

metlre àdê l'eau

10.13. FATIGUE OE CHALEUR

Elle résulle de la non-accoutumance

10,14. EPUISEMENT PFOVOOUÉ PAR LA

Déséquilibre de la circu ation sanguine,

la chaleur.

Facilemeat làtique. rd de lC 'mat res chaudlète. manque d ellicâcité lhumidemenlale el physique, I

insomne, manque d appe. Itil, sudâtion imporlante, I

Mhme cardiaque eleve, I

lalique qenerale I

CHALEUB

provoquanl

Faligue. vertiges. nausees. Trop o ellorts en ambiance lFledui'evisaqe pàle, pouls rapide chaude; elfels cumulalifs l l ombre.et laible ou i'regulier. oeau d aul'es accidenls oe cha- lde I eau\urrde el frorde. lranspF leur.

I

ratron abondante. I

50

SYMPTO[,1ESFACTÊUFS

PRÉDISPOSANTS PREVENTION TRAITEMENT

Visage rouge raux oe Vor'coup de chaleu'. coupsrere. palo s vorrsse.lenls. lde soleil, âveuglemenl.peau chaLrde el seche, I

!flT]:. "o o" temperalure

I

10.15. COUP DE CHALEUR

Défailânce du système nerveuxt a température du corps monle rapidement, pouls imprenable slnonflTorme ou ifiégulier. press on arlérelle élevée.

cona avêc pa'o.s co'1v,l- lT'ansp ralio_ ercessrve pa- Ne pas laisser monle â | Le couo oe chaleur est uneston5 qe-e-a isees l'oîe .haleu'. hunrdlelle'nperalure Ràlenlr 'ac-lu-ge.ce el a morl oeJlcorrrdclures n-sc,lè'res I inportanle eloosrl on llivite el se netlre a I onb'e. I surven ' raprdement4eoJe_'es. oeau b'ùlanle.Idr-e.le du solei. aclvleIBoi e IFlekordi'le co'ps de loulessueur lres gouvent aosenle. I physrque. I I les 'acons ooss b e' lar.o-remoeràr-re elelee r40 a l I l ser o eau, en eve' les véte-43 Cl. I lnenls. leltre a ombre.

I lvenliler oour P'ovoouerI l levaporalion).

10.2. ACCIOENTS DUS SOIT AU RAYONNEMENT CALOBIFIOUE INFRAROUGE SOITAU RAYONNEMENT SOLAIBE ULTRAVIOLET

ll faut différencer es deux lypes de rayonnemenls: un très éger voile sole des U.V. mâs I taut uneprotecton bren pus mporlante pour se protéger des LB.

10.21. COUPS DÊ SOLEIL (dus aux rayons nfrarouges)

Une brûlure du premier ou du second degre due a un coup de solerl retardera ou empêchera la lranspirationPdr co_seqJe_r clposer-voJs progressivelènl au so e I et vo's sê'ez nieux proteges conlre son actol el la

deshydratairon. La umiere du solerl reflechie par la mer esl aussi cause de coups de solei

Le coup de solei est une brûure et doit être traité comme lelle

Peau rouqe (1- dêqr.). I E{pos rion aL solel. d la lGarder ses vèle-nents: por- Berrord I la oeau. evile'urec ooues r2: deorer deau I lu.rl e.e -efiech e par la le' des vèlenenls leqers el lexposilion sJpplêmenlaire._orcre êl L'adJeee {J l-ner: peut se p'oduire pa'c,ài's: >e proleger la _èelne pas oercer lesoeorer Les cloal-es oeJ. lemps couven u'] venl lorl I et le cou : si possibe appi-la-npoJles couvrir les oar-ve;t s nlec e.. evaàore 'ap demenl 'a louer oes prodLits gras lt es exoosees

>ueu' er lavor.se tes coup< ld oriq ne a-r.nale oL végé. I

lde sole l. llale sur a peau Pas d hv- |

I ldroca'bu'es. I

10.22. INFLAMMATION DES YEUX PROVOQUANT AVEUGLEMENT (uhraviolet)

Aveuglement résutant d'une brûlure de a réline. Peul compromeftre gravement les chances de surve parcécité entlère. Altenlron r même sans solei apparenl la réverbérâlion sur l'eau peut provoquer a cécté. Vosyeux sont frag les ; protégez-les SYSTEMATIQUEI\4ENT.

Yeux rouqis brûlants. sen Yeux exposés a kop de Porler des lunettes de solei lBander les yeux. garder essato_ oeal ou de sable ur ere d recte ou 'erléchre. ou o_ iloroviser {ex.:u'l yeux dans Iobscu'1é.dan: les yeur. l\,4a de lete. norceau oe bos. de plas- .rleltre des compressesr-aJvarse visron. dolrleu' el lique, oe cânoî avec oeux lro des d eau douce fàiree^'lu'e sensrbrile a_o- le.les.u_ irge avec rentes. attenliol: il'ecto. 're-na e oes Vp-r a la lurrrere. I etc ) NE PAS REGABD|R quenle.bè rere- s repêlês des I L 'e solerl ou la lumiere réle-porpi"'"' I Lchie

10 23. TNSOLATTON

Linsolaton est un coup de chaleur provoqué par une expostion prolongée au soeil (due aux LR.).

Vo r coup de chaleu'. coLps I Teni' ,a léle p us eleveede solei . aveuqler'renl. lque le 'esle dL corps. ne

lpas donner de slimula'ts.lref'oioi' e corps (voi' PlusInaul)

51

CHAPITBE 11

SECOURISME

Traiter toul blessé dans l'ordre qui suit:RESPIRE T lL ? : Rétablir la respiration evo! le

Mhme cardiaque.SAIGNE T'lL ? : Slopper tout saignement.EST-IL BLESSE OU BBÛLÉ ?: Protéger bles,

sures et couvrir les brûlures.A-T-lL DÊS FRACTURES ? : lmmobiliser les frac-

tures après tes avoir RÉAL|GNÉES AU l\,llEUX.PRÉSENTE.T.IL DEs SIGNES DE DÉTREssE

CIRCULATOIRÊ: (Absence de pouls au poignetmais conservation du pouls à la carotide ou à I'artèrefémorâle, pâleurs, refroidissemenl des extrémités,agitation, anxjété, soil, mouvemenis ventilatoiresrapides) : protéger et évacuer dès que possible.

11.1. SIGNES NORMAUX DÊ LA VIE

11.2. PROTÉGER LE BLESSÉProléger le blessé d'un nouvel accident el le

souslraire aux causes de ses blessures. ATTENTION

Sur un enqin de sduvetaqe il est très drflrcile detraiter les grands blessés. F-ailes au mieux. Donnezleur le courage de tentr. Soulagez leuls souflrancesen les prolégeant au mleux des étéments. Une marnamicale sur un visage ou dans la maln d,un blessépeut apporler aide el réconfort.

Les rations alimentaires et d'eau douce peuventélre dislribuées en priorité aux blesses pour aider leurlutle. Un membre de lèquipe dê quait est destgnéen permanence pout surveiller les blessés et leurapporler l'assistance nécessaire.

AUX BLESSESsortir de l'eaucouverture (lig.

(Fis. 11.1)

DE LA COLONNE VERTEBRALE:

TRES DANGEREUX

Ne pas Jaire de bilân.

MAUVAIS

S'occuper d'abordcrienl le plus fort.

de ceux qui

BON

Protéger les blessés des élé-ments.Classer l'urgence des blessés.

RESPIRATION

Adultes: 15 à 20 respirations/minute.

Enlants: 20 à 30 respirations/minule.

Absence de respiration,. respiration difficile ou sac-cadée : obstruction des voies respkatoires, problèmecardiaque.

Expectoration plêine de sang ou d'écume rouge :blessure aux poumons.

POULS

Adultes : 60 à 80 coups/minute.Enfants : 80 à 100 coups/minute.Absence de pouls = arrâ cardiaque-Pouls rapide et lort = peur, hypertension.Pouls rapide et faible : hémorragie externê ou

inlerne, brûlures, déshydratation, réaction allergique,maladie cardiaque.

En élat d'hypolhermie les battemenls cardiaquespeuvent être très laiblement perçus et peu nombreux(1 à 30 par minute).

PUPILLES

De taille égale : se contractent silorlement éclairées.Pupilles dilatées - affèt cardiaque. inconscience.

peur.

Pupilles contraclées : indication de drogues.

Pupilles de taille inégalê : blessure, coup à la tête,lésion cérébrale.

Pupilles fixes, blânc des yeux fixe = paralysiehystérique.

Pupilles dilatées ne réagissanl, ni à la lumière, niau conlact du doigt sur la comée = signe de morlprobable.

xÊ=<=1:81t,ffi,ie"'

1 1 .1).

11.3. LE BLESSÉ RESPIRE

Une respiration normale esl régulière, silencieuse,

Une respiration bruyante, de la mousse autour dunez ou des lèvrês, des lèvres et des oJeilles bleuies= obstruclion des voies respiratoires. DEGAGEE LESVOIES RESPIRATOIFES (lig. ll.2). CONTROLERREGULIEREMENT LA RESPIBATION pal I'écou|e.Conlrôler aussi le pouls (lig. 11.3).

11.2)

11.31. BLESSÉ TNCONSCTENT

Blessé respirant, netloyer, la bouche de tout obiet(1i9. 11.2). Mettre en Posilion Lalérale de Sécurilé(P.L.S.) {1iq. 11.a). Couvrir et protéger.

11.32, RÊSPIRATION ARRÊTÉE

Quelle que soit lâ cause (noyade, fracas du visage,aspiralion de fumée ou gaz, feu, mânque d'oxygène,compression de la poitrine, elc.):

- DÉGAGER LES VOIES RESPIRATOIRES ETDEGRAFER LES VÊTEI\,4ENTS.

(Fls. 1l.3)

Observer régulièrement Pouls et Respiralion. Resterprêt au bouche-à-bouche.

- TENTER LE BOUCHE-A-BOUCHE. Sur un enginde sauvetage ilest ditficile de tenter une aulre méthodede réanimation. Le bouche-à-bouche esl fatiganl. Tenirle plus longtemps possible et se relayer. Sur un enfanttenter le bouche à nez (fig. 11.5). Rylhme d'insuflla-tions: 15 à 2olminute pour un adulte; 20 à 3o/minutepour un enlant.

11.4)

11.5)

A) NOYADEVisage congestionné, lèvres et oreilles livides. pos

sibililé de mousse aux lèvres et narines.N'essayez pas de laite sortir I'eau des poumons:

ce n'est pas possible.

Faites le bouche'à-bouche le plus longtemps pos,sible (une heure).

Si la personne vomit pendant le bouche-à-bouche :

c esl bon signe. Continuez.Tournezlui la tête de côlé lorsqu'elle vomit afin q{re

les sucs gaslriques et les aliments n'aillent pas luibrûier et noyer lês poumons.

En complément du . bouche-à-bouche on peul aussi

utiliser la méthode d'EVE, qui peut se révéler effjcacesur un engin balotté par fort roulis : placer le sujetsur le ventre ou sur le dos en iravers du mouvementdes vagues. Le poids des viscères et des abdominauxqui lait oftice de piston reloulant le diaphragme peutfaire repartir la circulation cardiaque par un véritablemassage cardraque rnleme. el la circulation aenennepar compression puis dépression des poumons.

Certaines personnes semblent noyées alors qu'ellessonl seulemenl en hypolhermie (voir chap.9). Bienfaire le diaqnostic : la respiration peut être très Jaibleel les batlements cardaaques très espacés: laire letest du miroir (lig. 11.6).

b) AUTRES ACCIDENTSElectrocution, asphyxie : tenter lê bouche-à-bouche

le Plus longlemps possible.

fn cds d obslructpn des votes respiralotres par unobjel avale. praliquer immedralement la l\rethode deHemlich (lig. 11.7).

Lors d'un lracas de visage, essayez de passêr untuyau (sonde) dans la bouche du blessé ou par le nezpour l aider à resprrer. En cas d rmpossibilite el si vouséles expèrinenlé tentez un percemert crico-thyrodie.l(fig. 1 1.8). Pour cela repérer I endroit a deux trâve'sde doigt au-dessus du slernum. Dans tous les casbren protéger le blêssé deE éléments.

11.4. ARRÊT CABDIAQUE

Prendre le pouls com-ne dejà ndiqué {poignel oucarot,de): si drffrcrle â la carotide Dreld.e te poulsleroral à la racine de a cuisse. au m,teu du Ëli del'aine.

Si respiralion arrêtée, pupilles dilatées, pas de pul-sations card aques perçues:TENTER LE BOUCHE-A-BOUCHE une dizaine de lois : si le cceur ne reprendpas essayer e massage cardraque exlerne sr vouspouvez disposer le blêssé sur un plan dur en particulierdans lês canots pneumâtiques.

A) MASSAGE CARDIAOUEFaire le bouche-à-bouche simullanément avec le

massage cardiaque externe : une insutflation5 massages cardiaques - une insutflation -5 massages, etc. Compter lout haul; si possibte àdeux: l'un soufjlant, I'aulre massant. Se relayer auxdeux lonctions selon la latigue.

Le blesse sur un plan DIJR. s agenouilter à côlédu blessé. placer les mains crorsees I une sur laulre54

(Fig I1.7)

(Fig. 11.8)

,t" à

)",r.,$ilMlll,^,

\ft

tentre les deux mamelons pour un adulte 3doigtsau-dessus des côtes les plus basses. Appuyer BRASTENDI.JS en iouant de votre poids au rylhme deb0fors a la minute. Au boul dune heure si rien nes'est passé i vous pouvez cesser.

Ne pas masser le cæur quand ilest reparti. Conlrôleren permanence le pouls, la couleur de la peau, lespupilles. Lorsque le pouls bal à la carotide, les pupillesse contraclent, la peau rosit, donc le cæur bat.

Sur les bébés faire une pression plus faible âvecseulement les deux pouces appuyés sur le slernumei au rythme de 100fois par minule. Sur les enfanlsjusqu'à 10 ans lâire une pression avec une seule mainel au rythme de gofois par minule (1i9. 11.9)-

b) CRISE CARDIAQUE

Forle douleur â la poilrine. esprration louoée.sudation importante, pouls irrégulier, bleuissement dela peau ou des lèvres et une certaine anxiété chezle sujel. Si la respiralion s arrête laire le bouche-à-bouche. Si le cæur s'arrêle faire le massage cardiaqueexterne. Ensuite laire au mieux.

LE POIDS DIJ OOFIPS

11.5. LE BLESSÉ SAIGNE

Un adulle possède environ 5 litres de sang Un litrede sanq perdu plovoque evanourssemenl avec accé-lératon du pouls et de respiration (2 litres perduspeuvent provoquer la mort).

STOPPER TOUTE HÉN,{ORRAGIE,

Toule viclime d'hémorragie apparaît fâtiguée, levisâge pâle, le pouls faible el râpide.

A) HÉMOBRAGIE EXTERNE

Une hémorragie velneuse s'écoule sans à coups etle sang est foncé. Une hémorragie ârtérielle s'écoulepàr saccades el le sang esl rouge vrl. La premièreesl plus lacile à arrêter que la seconde,

a) Allonger la viciime.

b,/ Degaqer I endrorl d ou le sang coule.

c) Appuyêr sur la source de l'hémorragie avec lâmain ou mieux avec des compresses ou un tissu encolon le plus stérile poss ble. En absence de panse-menl ou trssu 'l vdut mieux appuyer avec u're manla plus propre poss ble plutôt que de laisser le sangs'écouer. ll vaut mieux risquer I'infection (assez rareen mer) plutôt que de laisser quelqu'un se vider deson sang. À/lainlenir la p'essron sans relàcrrer pendaltau .rloins 10 minules. À,,!etlre un he,l légèremenl seréqui pemelte 1a circulalion : JAN4AIS DE GARROT saufcas exceptionnel de section de membre ou de doigt :

dans ce cas mettre le garrot e plus près possible dela partie sectonnée et jâmais trop haul vers la racinedu membre.

d) S le sang conlinue de couler mettre un pansementcompressif.

e, Si le sang continue à couler mettre un secondpansement compressif,

(Fiq. 1l 9)

f) S le sang continue à couler fare un point decompression (lig. 11.10) si les secours sont proches.Aulrement il vous sera mpossible de ten r le po nt decompress on très longlemps dans volre embarcationde sauvetaqê. 1l vaul mieux aors comDrimet ourde-ment e point qui saigne avec un bândage modérémentserré saul sur le ieu de l'hémorragie.

Laisser tout pansement au moins 24 heures. Siiniection changer toutes les 24 heures.

Après pose d'un pânsement vérifier la bonne cir-culation du sang dans le reste du membre : exttémilésb eues = pansement lrop serré. Lors d'une hémorragieà l'extrém té d'un membre mainten r le membre suré-levé au-dessus du nveau du cceur.

Sur une petile coupure une compression suflitgénéralement, avec pose d'un petil pansemenl.

b) HÉ[,4OF]FAGIE EXTERIoRISÉE

S gnes :

- reins ou vessre: sa19 'ouge dars les urires:bâs de l' nteslin : sang rouge dans les seles;haut de l inlest n :sang digéré noirdans ies seles;

- eslomac : vomissements de sanq ;

- poumons : toux sanguinolenle avec ca llots;

- tête : saignemenls par 1es oreilles et le nez.

En loul cas ma'nlen r les janbes su.elevées pourader le c@ur el irriguer le cerveau. Garder le blesséau châud.

Sargnemenls de nez: ne pas âltonger la vrclime -pâs de tète en arrière car le sanq irait dans ta gorge.Èaire asseorr tète legè.emenl en a;riere. pincêr la-pa;iesoupie du nez penoânt 5 a 10 minutes. Farre respirerpâr la bouche, ne pas renifer. Si cela ne sulfit pâs.ntrodu re dans la narine une bande de coton ou unemêche en coton et la laisser 48 heures.

Saignemenls de l'anus avec douleurs etélancementsau nveau de I'anus:ces douleurs peuvenl provenird'une crise d'hémorroldes. Ce n'est en oénéret oâsl'ès grave: aver la region anale après cËaque setle.Faire des exercices physiques pour détendre le bassin.Les hémorroiides sont courantês chez les nauiragés :

I âclivilé physrque peul les taire drspa.aitre. Lartezcontre lâ constipalion e4 consommanl de |eau el spossibe des alimenls rches en libres végétales.

C) HÉÙIOFFIAGIES INTERNES

Peuvent êlre provoquées par :

- une grossesse exlra-utérine ou l'hémorragie d'unkyste chez la jeunê lemme ;

- un traumatisme de la rate chez un blessé avectraumatisme abdom nal I

- une contusion du foe,

11.6 BLESSURES

A) GÉNÉRALITES

Une blessu'e ouvene augmente les risques d intec-lion el donc de letanos {peu orobablê en mer, probabte

(Fig 11.10) POINTS DE COI\,4PRESS|ON

,,,\

56

à ierre). En silualion de survie I esl souhaitable d'en-levêr lout corps étranger entré dans une blessure elde nettoyer la blessure avec de l'eau légèrement saléeà partir de l'inlérieur de la bessure vers l'extérieur.Utiiser de l'eau de mer ou du sel désinfectera la plaieet limrtera l'infeclion. Prévoir qu'enlever un objet d'uneblessure lsque de provoquer une hémorragie.

Toul vêlement souillé et toute chair morte doiventêtre enlevés.

Allonger le blessé, bander les ptaies après Ies avoirsi possible refermées (fig 11.1 1). Ne pas changer tespansements sauf s'ils sonl très mouillés et que l'onâit des rechanges ou si une mauvaise odeur sedégage.

Les plaies culanées propres peuvent être suturéesâvec du 1i et une aiguile si vous en avez ou enrapprochanl les bêrges de la plaie avec du sparadrapqui risque de ne pâs tenir longtemps avec l'eau demer ou pâr un pansemenl m s sous press on pendantqu'un aide rapproche es lèvres de la plaie. Aprèsdeux ou trois jours sans desserrer le pansement il yaura un début dê cicalrisalion si les bords sonl iointifs.

Protéger les blessures contre les chocs et I'eau de

Lurrre esl sléne quand elle sort du corps maiselle se décompose rapidemenl el porte des germesdangereux si elle est stockée.

Sur les blessures oùr il ne vous esl pas poss ble defaire de sutures, au mo ns les couvrir. Si ce n'est pâs

possible laisser à l'air libre après avoir nêttoyé. NeDas respirer au-dessus de la plare pour linitêr I rnfec-lion. S il y a in'ect,oî ei formation oe pus mettre undra'n {une.nèche en colon ou de conpresse, pourl évacuer. Si au bout oe plusieurs jours des élance-menls sont ressenlis dans une plae lermée, il fautouvrit el laisser le pus s'évacuer : utilser une ame laplus prop'e possible. Jne plàie presenlant oes chairsrosêes est en Cours de guérison.

b/ BLESSURES PART|CUL|ÈRES

THORAX

PLAIE SOUFFLANTE: l'air soutlle en entrant etsorlant de la ptaie. E[/PÊoHER ABSOLUNTENT L'AtRDE RENTRER PAR LA BLESSUFE, sous peine devoir le poumon se détacher de lâ cage thoracique.Asseoir le biessé penché du côté de la blessureintroduire du lissu (si possible humide avec de l'eaulégèremenl salée) dans la plaie pour la colmaler -couvrir el bander fermement.

VOLET COSTAL: plusieurs côtes sont fracturées etla respiration est " paradoxate " c'est-à-dire que tevolet s'aftaisse à l'inspiration et s'élève à l,expiration.De ce fait il y a risque d'insufiisance respiraloiregrave. lrlettre en position demi-assise. poser un pansemenl sutfisamment immobilisâteur mais ne gênalltPas la respiralion.

(FiO, 1].11) BANDAGES TYPES

#ffi

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lBLESSURE AU VENTRE

NE PAS FAIRE BOIRE Nl MANGER. Craindre I'hé-morragie intêrne. l étât de choc. I intection.

Couvrir la plaie avec un large pansement stérile oule plus propre possible. NE PAS RENTRER LESINTESTINS et autres ORGANES quiauraient pu sortir :

les couvrir avec un linge humide d'eau douce oulégèrement salée.

BLESSURES A LA TÊTE

BLESSURE AU VISAGE : risque d'étoutlement parécoulement de sang dans la gorge. Pencher la têteen avant. Si le blessé a perdu connaissance le metlreen position latérale de sécurité. Dégager la bouchede tout objel.

BLÊSSURE A L'CEIL : souvent douloureux pouvanlprovoquer lélat de choc. si des secours sont rapi'dement disponibles ne pas enlever les objels se trou'vant dans les yeur. Sinon : laire au mieux Ne pas

désintecter. À/teitre aussi un pansement sur l'autre ceil

sain afin d'éviter tout mouvêment de I'ceil blessé parparâllélisme avec l'ceil sain.

BLESSURE AU SOI/IVET DU CRANE: (voir frac-lure). Une plâiê du cuir chevelu saigne toujours beau-coup: cela ne prouve pas qu'elle soit grave. Fairê unpansement compressif éPais.

11.7. BRÛLURES

Selon leur étendue une brûlure peut déshydraler unblessé de plusieurs litres d'eau. DONNER ABSGLUMENT A BOIRE DE L'EAU DOUCE A UN BRÛLÉavec si possible de l'aspirine.

Les brûlures peuvenl provoquer:une détresse circulatoite avec mort dans les

48 heures;une inlection i

- un blocage des reins par déshydratation.

une brûlurê êst d'autant plus grave que sa profon-deur est imporlanle. Premier degré: peau rougie.Deuxième degré : cloques, ne jamais les percer. Troisième degré : chair cârbonisée.

une brûlure est d'autant p[]s grave que sa surfaceest étendue : un blessé brûlé au deuxième degré sur15 % de son corps doit être considéré comme uneurgence absolue. Un bûlé à 50% ou plus lrouveraprobablement une issue lalale sous peu. Pour calculerla surface, utiliser la règle des neufs: tête et cou: I %. Membres supérieurs = I % chacun. Àrembresinférieurs = 18% chacun (9 "/. de chaque côté).Tronc lace antérieure : 18 "/". Tronc tace postérieure= 18 %. Organes génitaux = 1 %.

Fefroidir la tJrûlure avec de I'eau pendanl au moins10 minutes et ne rien mettre d'autre sur la bûlure:aucune matière gtaisse, aucun antiseplique, aucuneg.aisse de moteur, ni autre produit.

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Emballer avec un pansemenl le plus stérile possiblepour protéger de I'infeclion. BrÛlures âux orteils et auxdoigls : mêttrê une compresse entre les doigls du brûléavant d'emballer.

N ENLEVEZ PAS LES VETEI\'ËNIS OUI ADHi.RENT A LA BRÛLURE. Enlevez bagues, alliances,bracelets avant l'apparition du gonflement. Savonnezla peau pour laire glisser |objel.

BRÛLURES ÉLECTRIOUES : contrôler la respirationet rester prêt au bouche-à bouche;traiter les brûluresapparenles.

BRÛLURES CHIMIOUES: laver à I'eau de merpendant au moins 30 minutes pour dissoudre le produitcofiosif. Oter et laver les vêtements qui comporteraientdu produil. Traiter les brûlures. Laver les yeux enlenant la paupière ouverle et laire en sorte que lelavage d'eau ne s'écoule pas dans la bouche, le nez,l'autre ceil.

BRÛLURES DE LA GORGE ET DE LA BOUCHE :

faire boire de I'eau douce froide.

BRÛLURES DE LA FAoE: tâisser exposé à t'air ouau mieux appliquer des compresses stériles sur levisage.

11.8. FRACTURES

Les tractures sont soit ouverles. soit fermées.

Dans une fractute ouverle l'os ou un morceau d'ospeut lranspercêr la pêau et apparaîlre hors du membreou êlre simplement en contact avec I'extérieur par laplâie cutanée. Flisques graves d'infection.

Symplômes: douleur souvent fode, s'aggravantavec le mouvement du membre. Très sensible âutoucher même léger. Délormation possible du membre.Gonflement provoqué par unê perte possible de sanget de plasma (hématome). Un membre cassé peutfaire du bruit en se déplaçant : ne pas essayer pourentendre I

Si une évacuation rapide est poss ble i mmobiliserla fracture sâns réduire mais en la réaliqnanl.

Sinon réduire la lracture :

- (sur un membre) fixer la partie hâute par uneâide el tirer dans l'axe du membre sous peine detorsion et déviation. Comparer la partie saine et lapartie fracturée tout autour du membre et essayer delaire la symétrie;

- nê pas relâcher les 2 tensions (haut el bas) avantd avoir lixe le nembre par des atlellês rmproviséesqui doivent si possible immobiliser l'ârli6ulation au-dessus et l'articulation en-dessous de la frâclurel

- placer ensuile le membre en hauleut pour éviterles gonflements.

Une attelle doit toujours comporler quelque chosede dur (avirons etc.). lsoler la peau des parties dureset matelassez-les. Ne pas serrer les nceuds et ne pasles poser sur la blessure ou sur les membres afind'éviter le garrot. Pour cela obsêNer souvent lacirculation, prendre le pouls au bout du membre;vérilier la couleur des extrémités: elles ne doiventelre nr bleues, ni blanches (siqne de mauvaise cir-culation). La sensibilité et la molricité des extrémitésdoit aussi être consewée.

11.10. DÉTRESSE CIRCULATOIRE

Lâ détresse circulaloire peut devenir mortelle. Elle,peut advenir dans toul accident et est indépendantede la gravité de cet accident. Provoquée par unebaisse de la tension artérielle. Le cerveau peul nêplus être ifiigué.

Disposer le blessé lête basse el membres inférieurssurélevés de façon parallèle aux vagues.

L'état de détresse respiratoire:

-se voit: pâleur, sueurs froides sur vsage etmâins : lèvres et extrémilés bleutées (cyanose);

- s'entend : le blessé a une sensation de malaise.d'angoisse, de relroidissemenl, de soif;

se palpe: nez el mains froides; pouls rapide etfuyantdiuicile à prendre en particulier sur les membres :

le prendre à la carotide.

Si blessé consc@nl : allongé sur le dos.

Si blessé inconscienl : en Position Latérale deSécuriié

Calmer le blessé,boire.

EN TOUT CAS ;

PLUS BASSE OUE

le rassurer, ne pas donner à

ALLONGER TÊTE BASSE ETLE CORPS.

11.11. ÉVACUER UN BLESSÉ

Lire chapilre l" sur le recueil. Protéger au max'mumle blessé d une imnersion et du froid par des vètemenrset une brassière de sauvetage.

11.12. INTOXICATION EMPOISONNEMENT

,Lire chapilre 21 sur les poissons venimeux elveneneux.

FRACTURE DE LA COLONNE VERTÉBRALE : tTai-

tement diflicile dans unê embarcation de sauvetage.TENIF SON DOS PLAT (âvec uæ piece de bois) ETSA TÈTE FIXE. Ivlainlenir le rachis cervcal en leqéretraction afn de respecter à TOUT PRIX la rectiludevertébrâlê. Symptômes d'une fracture de la colonnevertébrale : décharges éleclriquês ressenties dans 1e

corps. Faire bouger lês doigis ei orteils pour connaîtrel'endrot de a fracture. Toucher les membres pourconnailre ceux qui réagissent encore. lnformer leblessé qu'il peut se tuer s'il bouge. Limiter loul mou-vemenl du blessé.

FBACTURE DU COU : immobiliser la tête avec uncollier cervical fabriqué avec quelque chose de hautet de dur (manche de vêtement remplie de papiêr,de vêlements très serrés, etc.).

11.9. LUXATIONS, ENTORSES

Ce sont des atteintes des articulations.

ENTORSE: mouvemenls possibles mais doulou-reux: lMl\jloBlLlSER.

LUXATION: mouvements impossibles ou lrès dou-loureux, déformation. Agrr comme pour une fracture,mâis sans essayer de réâligner ou réduite.

11.13. DENTS

Si lê nerf est à nu pâr pêrtê dê plombage ou carie,essayez de boucher le trou âvec un produil souplenon alimentaire (chewing-gum, etc.). En cas de pertede dênt, alrêter l'hémofiagie en posanl un morceaude tissu sur I'emplacemênl de la dent: serrer forl dixminutes au moins pour stopper l'hémorragie. Si unedenl risque de s'en aller failes toul volre possible pourlâ gârdêr en place.

11.14. HYDROCARBURES

Lire chapitre 3.

11.15. AFFECTIONS DES YEUXET DES OREILLES

Nettoyer au mieux les yeux avec de I'eau légèrementsalée. Si besoin immobiliser un ceil (douleur trop forte),masquer aussi l'autre ceil pour éviter de taire bougerl'@il atteint par parallélisme avec l'âutrê.

Nettoyer au mieux les oreilles (de loute eau).Protéger du Jroid par des vêtements.

11.16. MALADIES, FIÈVRES

En mer, dans un engin de sauvetage, les maladiessonl rares. En cas de sudation et de lièvre faire boire

.I1.17. ACCOUCHEMENT

Lors d'un accouchement les deux risques pincipauxsonl : asphyxie pour Ienfanl et hémorragre aprèsaccouchemenl pour la mère (fig. 11.14 - 11.15 ' 11.16).

SIGNES ANNONCIATEURSLa lemme ressent des contractions laibles et espa-

cées puis plus lorles, plus rapprochées et plus douloureuses. Parfois la poche des eaux se rompl el leliquide s'écoule par le vagin.

DÉROULEMENT

Rassurer la mère : I'instâller au mieux, au plus propreet au plus sec de l'embarcalion. L'isoler du sol.

L allonger sur le dos. qenoux lléchrs. cuisses ecar-tées.

Plâcer sous le siège un tissu le plus propre possibleel le plus épâis possible.

Lui recommander de respirer tranquillement, boucheouverte et de ne pâs pousser.

Se laver les ongles ei les mains au miêux. Si vousavez des préservalifs ils peuvent servir de gants doiglpar doigt.

Le col de I'utérus sê dilate, ouvert, I'enlant descendpeu à peu : bientôt sâ têtê apparaîi.

NE PAS TIRER sur l'enlanl, ni appuyer sur l'ab-domen de la mère: seulemenl soutenir la lête puisle corcs de l'enfant.

Si le cordon est enlouré autour du cou de I'enfantrisquânt d€ l'élouffer, le taire glisser âutour de la lêtepour le détendre et le desserrer. Si plusiêurs tours decordon, le sêclionner entre deux pinces hémostatiquês.

lorsque lenlant est sorli el resle relié à sa mèrepar le cordon: ne pas lirer sur le cordon,

Si |entanl crie, le coucher sur le côté. entre lescuisses de sa mère.

Si la bouche est obstruée, la nettoyer avec undoigt coitfé d'un linge propre.

S'il ne respire pas nettoyer la bouche et pratiquerle bouche à nez.

Pout couper le cordon :

- attendre qu'il ait cessé de batlre;

- placer le cordon à une vingtaine de cenlimètresde l'ombilic de l'enlant deux ligatures lâites avec unfil très solide trempé dans de I'alcool si possible;

- couper le cordon entre lês deux ligatures avecdes ciseaux les plus propres possibles. lretlre unecompresse stéile sur I'extrémité du cordon de l'enfanl.En aucun cas ne tirer dessus-

Après I'accouchement:

- ne pâs laver l'enlant êt le coucher dans du lingepropre à côté de sa mère;

- suNeiller la mère (pouls, préventioû de détressecirculaloire);

- la sortie du placenta se fera une demi heureaprès la naissance. Ne rien laire. Ne pas tirer dessus.

(Fig. 11.14l15/16)

,I1.17. AFFECTIONS COURANTESDES NAUFRAGÉS

CONSTIPATION: prov(4uée par manque d'exer-cice, manque d'eau, une alimentation diminuée. Laconsommation d'eau douce, de fibres végétales, peulfaire passer la conslipation. Les alimenls de survieprésents dans I'embarcation conliennent un laxâtif.L'ingestion d'huile alimentaire peut favoriser l'évacua-tion de selles. Des lavements d'intestins peuvenl êtrelaits par l'anus (fig. 11.17) avec de I'huile alimentaireou d'animal (torlue, etc.). Faire de l'exercice physiquelous les iours (voir chapitre 23 : Délente).

Chez les Robertsons lous les survivants ont passéentre 24 à 3ojours sans âller à la selle et ceci sânsaucun problème par la suite.

Resler propre par tous les moyens.

Nettover votre embarcation de I'eau el dê loutesubstanbe qui peut se décomposer.

Lâver-vous régu ièrement les mains et les ongles(source d'infection)-

Vos vêtemenls exposés à la mer oni une teneur

HÉ[,loRRoiDES: faire tous les iours de l'exercicephysique.

IRRITATIONS ET AFFECTIONS DE LA PEAU:provoquées par le sel et l'eau de mer pincipalementaux endroits de trictions et compressions. Peuventdevenir purulentes (voir turoncle). Après ,18 heures delavage à l'eau douce (pluie) les irritations de peaupeuvent cesser lorsque les pores sonl propres, Lesluroncles mettent plus de temps à guéir. Sécher lapeau, exposer le plus souvent possible âu soleil.

oNGLES DÉCoLoRÉs : ne signifie aucune afiectiongrave ni affection du tout. Les ongles n'en sonl pasplus cassants.

ANCIENNES BLESSURES SE RÉVEILLANT: NOT

mal; pas gfave.

SCORBUT: provoqué par un manque prolongé devitamines; pustules sanguinolentes puis douleurs dansles articulations, gonflements; gencives devenantrouges el douloureuses avec saignements entre lesdenls. Absorber de la vitamine C (algues. jeunes noixde coco).

DISPARITION DU CYCLE [/ENSTRUEL: sansconséquence pour l'avenir ; réapparaÎtra spontanémentaprès le sâuvetage.

BAISSE DE LA OUANTITÉ D,URINE: noTma| maisdes urines loncées et d'odeur forte signifienl un débutde déshydratation: boire de l'eau douce. Ditficultésd'émettre les urines par blocage dû au froid: étattransitoire qui peut êlre une gêne au début.

\-,,-

CHAPITRE 12

HYGIÈNE

en sel supérieure à celle de la mer (même chosepour la toile du radeau): les laver à I'eau de mer,les essorer à fond, diminuera la concenlralion en sel.Dès que possible les laver à l'eau douce.

Repriser vos vêlements en labriquant des petilesaiguilles en bois, os ou mélâl; récupérer du fil sur destissus en lambea!.

(Fig. 11.17)

TRÈS DANGERÉUX

Rêstei propre conserve le moral.

MAUVAIS

Accepter a saleté.

BON

Faire ses besoins en dehotsde l'engin.Nettoyer à fond châque jour,l'engin.En cas de souillute. se net-loyer el nettoyer l'enginimmédiâtement.

12.1. LA SELLE

Vous pouvez avoir des dilficultés à aller à la sellelous les jours (chap. 11 : hémofioTdes el constipâtion).

Farre ses besoins pa'dessus bord peut èlre dan-gereux par grosse met,

S'attacher ou laire dans un récipient.Refuser abso ument que quiconque fasse ses

besoins à même l'embarcâlion.

12.2. URINER

Amarrez-vous ou urinez dans un récipient.Flelusez absolumenl que quicolue u ne à mé/ne

'embarcalion.

Contrôlez la cou eur de vos urines (voir chap. 11).

Ne jamais ur ner dans ses vêlements : risque d'in-toxication à I'ammoniaque, mème pour se réchautfer I

12.3. HYGIÈNE FÉMININE

Rêspectez l'iniimilé des femmes présenles à bord

Celles qui prennent un contraceplil oral (pilule) vontvoir leurs règles réapparaître spontânémenl à la finde leur stock de contraceptils ou en cas de perte deceux-c puis oisparaitre probàb'emenl de nouveau si

SE LAVER TOUS LES JOURS: L'ANUS ET LES

lâ survie se prolonge. C'est une réaction réversible del'orgânisme à la situalion.

12.4. SE LAVEB

Se laver à l'eau douce, dès que possible, augmentele conforl donc le moral, diminue la salinité de lapeau donc améliore 1a quérison des plaies et autresatfections de la peau.

Se laver, à l'eau de mer, en rinçant sans lrotlerpour enlevs les déjections diverses.

Saur souillure grave, æ pas laver avec du savonspécial pour lêau de mer.

Otez absolument les hydrocarbures qui sont survolre peau (chap.3).

Par temps froid si possible se laver le soir pourlaisser les graisses protectrices se reconslituer durantla nuit. Dans ce cas se laver une partie du corpspurs |aulre en exposanl le motns possible de peauau ftoid. Se sêcher aussilôl pour perdre le moinsd énergie possible.

12.5. DENTS

Gardez vos dênts propres en utilisant une petitebrosse faile oârs un boul de bo s leqereme tt ecraseet un fl ..à denl rirè à pank de- Inlèrieur duncordage du bord. Se nettoyer les dents ious les jours.

ORGANES GÉNIAUX, LES ONGLES, LES DENTS.

CHAPITRE 13

UTILISATION, ENTRETIENET REPARATION DU MATERIEL

Oui veut revenir de loin, ménage sa monlure.

TRÈS DANGEREUX MAUVAIS BON

Laisser courir. Atlendre la fin de la " garanlie du L'enketien doit commencerradeau " (30iours) pour s'inquié- dès l'abandon.ter- Préparer des pinoches-

Votre engin flottant vous gardera (ainsi que votrematériel) au sec, à Iabri du soleil, du vent, du froid,de la chaleur, des prédateurs.

ll va vius servir de chambre, de cuisine, de garde-manger, de poste de veille, de récupérateur d'eau depluie, de réllecteur radar..-

Bien connaîùe ses limiles el ne pas lui demanderplus qu'il ne peui donner.

62

13.1. LE RADEAU GONFLABLE

ll a élé gonlle par une bouteille de CO,. La structuredu radeau esl conslituee en qenéral de 3boudrns:deux servant de floneurs, le lrôis,eme d arceau pourla tenle: ils sont reliés par des conduits muniè declapets de non-retour.

Chaque boudin est muni d'une soupape de suÊ

pression et d'un o fice de gonflage; un soutflet degonflage (installé à poste lixe ou non) complète

Ouand la lemperalure augmenle. le clapet de surpresston crache: maiS quand la lemperalure descendil faudra regonller à la main.

LES TROUS ET LES POROSITÉS VONT ÊTRE

VOS PIRES ENNEMIS-ll faudra d'abord les éviter, et puis... les boucher'

Les paragraphes 13.2 et 13.3 vous apporteront deséléments de réponses.

PRENEZ SOIN DE VOTRE RADEAU GONFLABLE.

13.2. EMBAHCATION DE SAUVETAGE

Une coque gide, des compartiments étanches, unabri élanche rigide ou non, un moteur, 2 avirons denaqe et un aviron de queue.

Combuslrble : aulonomie 24 heules au moins àGnceuds minimum avec la charge nominale en per-sonnes et en ârmemenl. SANS COURANT ET SANSVENT I

Le moteur ne servira que pendant l'abandon (s'écaFler du danger). I accoslage ou la récupéralion d unhômme à lâ mer et les manceuvres dans le mauvaislemps. Pour te tesle à vos avions !

Réserver au moins la moitié du combustible pourles opérations de recueil ou d'accostage.

Le moleur doit démarrer tanl que la températu.rene descend pas en-dessous de NTOINS 15 DEGBEScELSIUS. Lês instructions de démarrage sonl inscritessur le capot du moleur.

La coque est rigide et très résistanle : n'en abusezpas.

13.3. ENTRETIEN

13 31 LE RADEAU

NOTA:ll ne s'agit pas à proprement parlerd'entretien mais de mesures préventives pour éviterun vieillissement prématuré de votre radeau et d'altérerdans l'ordre :

- sa flottabilité (étanchéité à I'air);

- son étanchéité à l'eau (@uvres vives);son étanchéité aux délerlantes, aux embruns, au

vent, au soleil (æuvres mortes).

â} ÉNUMÉRATION DES AGENTS POUVANT DIMI-NUÊR LA RÉSISTANCE DU RADEAU.

AGENTS "NOCIFS":Eau de mêr slagnante.

Sel.

Urine. selles, débris d'alimenls.Combustibles liquides et huiles.

Soleil + macération : vieillissement prémâturé

OBJETS TBANCHANTS ET:OU POINTUS, AANGLES VIFS OU A SURFACE RUGUEUSE:

Les couleaux, hameçons, harpons, miroir de signa-lisation, couvercles de boîtes de conserves, bouclesde ceinlure, verres de lunettes, bijoux, débris d'épave,

arêtes, dents dê poisson, coquillages, crabes, bouteillede gonllage, réflecteur radar, lanceurs de fusée, sabledes chaussures. etc.

, b,) IL FAUDBA PROTÉGER votre RADEAU de cesELEN,,IENTS par:

LA PROPRETÉ :

Garder l'intérieur parfaitement propre et sec.

Nettoyer régulièrement I'exlérieurde la tente (enleverles dépôts de sel).

LE RANGEMENT :

Répartir de façon uniforme (voir chap. stabilité elorganisation) des obiets dans des boîtes ou des sacsBIEN ARRII\,4ES ET SAISIS.

LA PBOTECTION :

l/etlre des prolections sur les ustensiles coupantset pointus; les entreposer dans les poches de I'em-barcation ou darls un sac saisi,

Enlever vos chaussures. les ranger, les saisir'

Eviter tout lrottement avec I'engin :lissus, vêlements

Protéger les zones " tréquentées " : plancher, partiesde boudins en lace des ouverlures :

- en les recouvrânl de iissu, de couverlure, defeuilles de plastique;

en garnissani de lourrealx les cordages pouvanttrotter sur Jes boudins:

- en enlevanl tout obiel pouvant présenler un risqued'accroc, d'entaille ou de frottement;

en utilisant une PLANCHEITE ou un REI\,'BOURRAGE épais pour TOUT DÉCOUPAGE au Cou-TEAU; ne jamais le faire directement sur l'enveloppedes boudins ni sur le plancher.

EN BREF ÉVITER QUE TOUT OBJET PLUS DUBQUE L'ENVELOPPE DU RADEAU SOIT ENCONTACT AV€C ELLE. LÉS MOUVEMENTS DEVOTRE ENGIN SUR L'EAU FERONT QUE TOUTCONTACT DUR SIGNIFIE FROTTEMENT.

Tout ce que vous pouvez récupérer sur l'eau peutêtre utile à votre suruie mais pas d'empressement:bien inspecter les débris avant de les embarquer oules mettre en remorque en les munissant de protectionsafin qu'ils n'endommagenl pas votre radeau.

Restez à dislance des épaves (ATTENTION AUXCLOUS l), des glaces (qui peuvent couper l'enveloppedu radeau) de la banquise. des icebergs.

Rapprochez-vous avec précaution des aulres enginsde sauvetage.

ATTENTION A VOS ENGINS DE PÊCHE ET AUXPOISSONS PÊCHÉS,

LE GONFLAGE

La surpression : veiller au bon fonctionnemenl dessoupapes de su@ression (quand la températuremonte).

La souspression : regonfler dès que lâ températuredescend, le soir, en cours de nuit. L'enveloppe desboudins doit toujours être tendue; aucun pli ne doitapparailre en cas de surpression poncluelle due àune prise d appui (coude, pied, ligne).

Pour ev er le retournement du râdeau par mauvaisemer et vent violent ou pendant l'accoslage vouspouvez dégonfler les boudins.

Si vous devez gonller même lorsque la lempératuremonte il y a une fuite.

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Dans la mesure du possible, réparlissez volre poidssur le plancher; évitez les points d'appui ponctuels:pieds. lalons. genoux. coudes. pâumês de mains.

LA PRÉVENÎION DU FEU ET DE LA CHALEURLes allumeties, feux à mains, fusées. briquet, et

lout objet pouvant lâire etfel de loupe présentenl desrisques importants pour volre radeau : L'ENVELOPPEDU RADEAU EST INFLAMMABLE (voir chap. 2 signalisation).

LE RENFORCEI\4ENT DES ATTACHES

Les âttaches trop sollicilées peuvent donner lieu àarrâchemenl: points d'amallâgê de l'âncre flottante,du filn dê remorquage, de l'échelle, des filières, dela bouteille de gonflage : les contrôler, les renforcer,àuglenler le nonbre de pornls d'ancraqe,

Uliliser les avirons à la façon - canoë " i ne pas lesfaire porter sur les boud ns et ne pas les latre passerdans des filières extérieures.

N'uliliser I'ancre flottante qu'en cas de danger.Rentrer volre cerf-volant si les attaches laliguent.lnspecter régulièremenl l'aflache de volre bouteile

de gonflage; la dégager dès que possibe, dévissezla bouie lle de gonllage et mettez en place le bouchon.

Amarrer la bouteille à I'extérieur.

LA PÊCHERamasser les bernaclês qui ne manqueront pas de

coloniser la partie immergée de votre radeau; espoissons en sonl friands. Les coups de denls oud'épine dorsale de certains poissons peuvenl enlamersérieusemenl le plancher De loute façon une réservede poissons se constiluera sous votre " île ".

Atlenlion aux requrns:leur peau rugueuse reprê-senle un danger plus immédiat que leurs dents:

éloignezles lout de suite de votre radeau;Nl PAS PaCHFR quand il y a des requrns

Une " jupe " ou des " bavettes " autour de votreradeau pourra delourne, Ftlention des requtns enaugmentant l'ombre du radeau (lig. 13.1).

13.4. RÉPARATION

Un BOUDIN DE VOTRE RADEAU se dégonfle:pas d'atlolement, voùe radeau est capable de remplirson rôle avec la moitié de ses compartiments gonJlée,méme à pleine charge.

Cependant une bonne réparalion, c'est'àdire cellequi vous permettra d'être soulagé sur ce problèmependanl au moins 24 heures, esl necessaire.

13.41, LOCALISATION OE LA FUITE

Localisalion immédiate : passez au paragraphesuivant.

Localisalion diJJicile : il peut s'agir:

- d'une couture qui lâche;d'un trou provoqué par un engin poinlu ou brûlant;d'une porosité de I'enveloppe au niveau de lâ

phure provoquée par un manque de pression:

- d'un mauvais lonctionnement de la soupape desurpression restée ouverle ;

- d'une luile au niveau du raccord du soutllet degonfage;

- d un arrachement ou d une dechrrure au niveaud'un rentorl d'atlache du malériel auxiliaire:

d'un frottement excessif contre le boudin-

FAIRE UNE INSPECTION BIGOUREUSE ET SYS-TEMATIOUE: pour cela faire appel à vos sens:

-l'oulè: le slflement de la fuite (egonfler sinécessarre);

- le toucher : une légère surpression au-dessusde la fuite. Partie sensible au couranl d'air| le dosde la main, les joues... l'extrémité des doigls;

la vue : la formation de bulles après badigeonnageavec un mélange eau de mer + sang ou salive.

Si la luite ne peut être que sous l'eau, gonllez leradeau au marrmum el inspecle/ les ceuvres vùesen vous penchant par-dessus botd, sinon plongez,après s'être âmarré, pour repérer les bulles (si eauclaire, calme, PAS DE RÊQUINS aux alenlours).

- l'odorat: odeur d'air renfermé. chaud.

13.42, LA FUITE EST LOCALISÉE

A] EMPLACEI\4ENT DE LA FUITE:

Sur les æuvres mortes :

Pas de diflicultés pârlicu ières sauf si la fuite estsiluée à une pliure nalurelle de radeau ou sur unaccessoire particulier de I'enveloppe du radeau. Unefuite sur le boudin inférieur détendra le plancher etréduira le lranc-bord.

Sur les æuvres vives :

llest souhaitable dans ce cas de retourner le radeauaprès avoir lout saisi. Mais c est prendre le risque des'épuiser lors des retoumements du radeau, de s'épuiser dans I'eau Jroide, el de perdre, malgré tout, dumalériel. Décision à peser lourdement.

S on choisit de retourner le radeau il faut :

- amaffer lout le matériel correctemenl, refermerlous les bouchons des récipients (tout cela devantètre déjà lail);

prendre le nécessaire de réparation etdes chiftonspour sécher rapidement l'enveloppe du radeau autourdu trou, amarrer chacun des élémenls sur soi, el lesmetlre dals un récrp.e'lt lui-mè'ne amafiél

(Fig. 131)

Un coup d'aviron sultit en général à écarter unrequin. Un point sensible du requin serail situé ausommet du triangle équilatérd dont la base est limiiéepar les yeux. Frapper Jort en tenant I'aviron à deuxmains lorsque le requin passe.

^TTENTION

A LA l\illsE A BORD DE VOTBEPECHE: les coups de denls, de dards ou d'arêtesdorsales peuvent vous surprendre : ayez touiours àl'ceil, dans ces moments d'excitalion votre hameçonvoke pointe de harpon ou votre couleau.

Répartissez les charges à l'inlérieur du radeau deIaçon à éviter qu elles lassent saillie sous le plancher;les poissons voudront mordre ces ptolubérances etles requins s'y Jrotler.

64

I

I

- rappeler l'ancre llottanle pour que e lrou selrouve sous le venti

- retourner le radeau l

dégonfler e compartiment concerné pour dim nuerle débit de la fuitei

sécher lâ plus grande surface possible autour delâ luite:

- etfecluer I'opération;

- inspecler le reste des ceuvres vives et en par-liculier le plancher;

- ramasser le matériel:remettre le radeau à l'endroil.

L'aulre solution consiste à plonger pour mettre enplace un système de colmatage de la fuite.

13,43. MATÉRIEL DE FORTUNE

Outre le matériel contenu dans volre trousse d'en-lrelien, vous pourrez uliliser comme:

Rusline de fortune : bande adhésive, sparadrap,sâchet plastique, tssu synlhétique ou non (morceaude ballasl ou de tente).

Colle de Jortune ; farine de poisson + eau + sang(séchage long); farine d'algues séchées + eau;diarrhées (comme colle ou emplâlre).

Pinoche de fortune : provisoire : doigt, main, avanibras, lout débris en bois, polystyrène, préservatiI,morceau de chitfon lorsadé ou tressé, enveloppe deplastique.

Tai ler des pinoches dâns loutes les tailes en pré-vision (à partir des manches d'âvirons par exemple).Les lrânspercet transversalement et confectionner destiges de retenue. Exemples de pinoche : vis à têleronde, styo Bc, crayon, alumetle, êtc.

Ligaiure de fortune : algues, bande de tissu, laineou pull-over elc.

Couture :besoin d'un poinçon (couteau, hameçon)et de lil. Sert surtout en cas d'arrachemenl irrégulierou de morsure de poissons pour réduire la sur{acedu trou. Couture plate (fig. 13.2) s'ilvous resle quelquechose à coller dessus. Couture en spirale (fig. 13.3)e'formanL un bourrelet dans le cas contraire.

Résumé de procédure de collage:Découper la rustine aux dimensions voulues (3 à

4 cm de plus que le trou) (lig. 13.4).

I Decoupage \Â@\

.,/dÈ .-\-..\)t3l Preoarar'on \\:/

au colage

-- a4'r Lâ sser sécher

@ cotage

@ Ass€mblase lissase

Poncer mécaniquemenl avec pierre ou papier de

\

{

-- t-Fiq 13.2. Couture plaie Fiq

Dépoussiérer.

Encoller : passage et séchage successifs de deuxcouches fines de colle sur les deux surfaces qui vonlêtre au contact (utiliser le pinceau).

Laisser sécher 2 à 5 minutes dans les condilionsnormales: la colle ne doit plus adhérer au doigt. Sonaspect doil être mal el terne. Savoir atlendre avanlde coller la rustine.

Pour que les séchages successifs se fassent à I'abride l'eau:retourner un récipient sur la pârtie du boudinencollee el place. la rustine collêe a Iabn.

Regonfler pour lendre le tissu.Assemblage : en commençant par le centre vers

l'exlérieur.

Eviter les lausses manæuvres provoquant un boudinlégèrement en sutpression.

Lisser énergiquemenl.Si fausse manæuvre arracher la rustine immédia-

temenl. Collage rndécollable 24 heures après.Si la colle prend une couleur blanche avânt assem

blage, recommencer en protégeant au mieux, lesparties encollées, de l'eau.

De loute facon lê collàge ne sera ellicàce que siles condilions extérieures sont correctes et le troupetit.

Si les conditions ne sonl pas idéales (mauvaistemps, embruns trop chauds ou lrop froids) attendredes conditions de réparation meilleures... en metlantune pinoche.

13.45. LES PTNOCHES

Eflel plus immédial mais plus fragile à long terme.PINOCHE SANS TÊTE (avec prise de tissu dans

la ligature).

Confection d'une pinoche dans le manche d'unaviron (fig. 13.5).

I\rise en place de la pinoche :

- dégonfler au maximum le boudin;reslreindre le diamètre du boudin de part et

d'autre du trou i

j-::::Q::_BÙ

13.3. Couture en spirale

13.44. CONDITIONS POUR EFFECTUERUNE RÉPARATION

Essayer de lravai ler :

à l'âbri du vent:

- à l'ombre;

- sur une sudace propre;

- sur une surlace sèche IMPÉRATIF.

BIEN LIRE LE MODE D'EMPLOI FOURNI ET LESI'IVRE

(Fis l3.a)

65

Fig. 13.8. Mise en place de la Pinoche avec lête

SURVEILLER LA FÉPARATION. SI ELLE TIENÎ24 HEURES VOUS AVEZ GAGNÉ

- chojsir une pinoche de même diamètre que lelrou ou d'un diamètre légèrement supérieur;

- lranspercer les lèvres du trou à environ 2 cm dubord des lèvres;

- placer la tige de venouillage, I'amarrer (fig. 13.6);

- tirer l'ensemble vers Iexlérieur en tordant:eflectuer une ligalure (dessin) juste au-dessus

de la tige de verrouillage;renforcer le tout par d'autres ligalures et un

lourniquet;

- regonfler le boudin.

jÇF

POUR DE PETITS TROUS (moins de 1 mm.):(inféneur a lepaisseur du lissu du boudin). Si on nraplus de rustine uliliser une pinoche à expansion(rrq. 13.9).

\UW(Fig. 13.9)

Prendre une tige de bois fibreux de quelquescenlimèlres de tong et d un diamèlre legèreôentsupérieur au kou (ei. une a umefle).

. I\râchonner une extremite de ta tige pour en separerles tibres

Evàser les ftbres puis tes visser en pointes (pasvers la droite); compter tes tours.

Regonfler à bloc.lntroduire cette extrémité doucement en dévissant.

æ*

Fig- 13.7. Confeclion de Pinoche

ltroudelà2cm)

(Fig. 13.5)

(Fiq 13.6)

C'est le point délicat.Tirer sur la lige pour taisser etjleurer ta

machonnêe sous la surface du liss0vtssER DU MÊME NoMBRE DE TouRs

LISES POUR FOFiMEB LA VIS.Begonfler.

partie

RÉA,

On peul améliorer ce système en enduisant la parliemachonnee d un produit vÉqueux. de sang lrais oude colle, avant de formet la vts.

MAILLET MINIATURE DE FORTUNE (tig. 13.j0)Pour des trous de i mm : un stylo BlC.

il

I

u-:l_.

(Fig. 13.10)

+ +4$\

66

O = Largeur du lrou

Sorlir la poinle BlC.

Gonller le boudin.

lntroduire la pointe BIC et son réservoir iusqu'à ceque la collerelte de la pointe BIC disparâisse dans leboudin

TrrFr lêgêrêmenl ên drfiere 5ur 'e réservorr pourque cette collerette porte effectivement sur la paroiinlerne du boudin.

Flecouvrir le réservoir par la moitié du tube et laireporter l'extrémité de ce dernier sur le boudin.

Replier la partie du réservoir qui dépasse du lubeel le ligaturer.

L'étanchéité peut être assurée par de la colle ouune rondelle de 2 à 3 cm de diamètre.

On peul aussi utiliser un morceauemmanché dans le bouchon du tubeaucune ligature (fig. 13.11).

duet

CHAPITRE 14

Fig. 13.12 Mise en place d un préservalif

Ces pinoches permettronl de parer au plus presséen attendant une réparation plus académique ne serait-ce que pour empêcher le boudin de se dégonller.

lmaginez, improvisez les laçons et moyens deréparer vos ava es el ne jetez pas à la met unmatériau qui peul devenir très utile.

13

I ''"

Votre corps possède une quanlité limitée d'énergieet, en siluation de survie vous ne savez pas quandvous pourrez la reconslituer: économisez la. votreseule source d'énergie réside dans l'dimentation etvos res5ources en nourrilure sont limilées.

Vos muscles possèdent des ressources (sucres)immédiatement disponibles mais elles s'épuisenl rapidement. ll vous taut plusieurs heures de repos pour

FATIGUE, REPOS, SOMMEIL

Survivre c'est savoir économiser son énergie et ses torces.

TFÈS DANGEFEUX MAUVAIS BON

Ne pas dormir. Travailler en force sans compter Calculer chaque etfort impor-nt reféchir. tant pour le rendre le plus

rentabe ei le plus êfficacePoss ble.Economisêt vos lorces,Economiser votre énergie.Limiler les pertes d'énergie.Dormer solés du sol.Dès que possrb,e RÉCU-PEFIER de vos efiorts.

mobiliser les ressources d'énergie stockées hots dêvos muscles.

Un etfort imporlanl peut ètre lourni pour anerndreun obieclif seulement $ te resultat en vaul ta peineou s'il esl absolument indispensable à votre vie. llesi souhaitable que cet eHort vous apporte un " plus . :

confort améloré. nourriture etc

La protection contre le lroid due à la tempéralurebasse, au vent, à l'humidité, diminuera vos pertesd'énergie.

Le manque de sommeil, la fatigue, augmenlerontles risques d hypolhermie êl de mal de mer. RECONS-IITUEZ VOS FESERVES DENEBGIE DES QUTPOSSIBLE.

14.1. LA FATIGUE

Se Jatiguer c'esl utiliser ses muscles avec intensitéet en épuiser rapidement les réserves. Travaillez leplus doucement possible sans lorcer ou lorcez lemoins possible. Becherchez des asluces lacilitant letravail, vous économiserez vos forces et réussirezmieux- CELUI QUI TRAVAILLE COMME UN BGUFREUSSIT COI\4ME UN ANE... Ulilisez volre tête pouréconomiser votre énergie et vos forces.

ll vaul mieux ehe allongé qu assis et assis quedeboul.

Le repos est le seul moyen dê netloyer volre corpsdes dechels accumules par I aclivilé physique oumenlale et retrouver un tonclionnement normal devotre corps.

lmposez vous un emploi du temps précis avec deslâches précises à réaliser jour par jour el pour chaqueinstant de la journée (pêche, inspection de I'engin,prévision météo, etc.). Prenez de bonnes habitudes.Ceci vous délasserâ mentalement en vous redonnantun Mhme de vie organisé et sécurisanl (certâinsnaufragés s'y sont tellemenl bien adaplés qu'ils regret-lèrent - !n moment de voir arriver le naviresauveleur qui dérângeait leurs habitudes maintenantprises à bord de leur engin de sauvetage).

14.2. REPOSLe meilleur repos esl allongé.Votre repos ne sera vraiment utile que si votre âme

esl en paix.

Prenez la peine de vous repasser le film de votrejournée pour faire un bilan'individuel. Jugez de vosetforts, de vos progrès, décidez de votre ligne d'actionpour le lendemain.

Délendez-vous physiquemenl en relâchant tous vosmuscles.

Délendez-vous mentalement: admirez le paysageaulour de vous : lês nuages, les orseaui, les porssons.les vagues. Vous êtes en vie alors toul va bien : il ya pire que vous sur lerre. Prolitez de ce momenlunique et exceptionnel.

,I4.3. LE SOMMEIL14.31. LE RYTHME ACTIVITÉ/JOURET SOMMEIUNUIT

L'organisme est intluencé par le rythme de 24heures. La nuil se produit, en oulre, une baissed'activité cérébrale et une diminution dês sécrétionshormonales. Conséquences : baisse de la températuredu corps, diminution de la vigilance et moindre résis-tance àux agressrons erléfleures lorrques. mrcro-biennes et psychiques.

14.32, LES CONSÉOUENCES DE LA PRIVATIONDE SOMMEIL

La privation de sommeil causera des troubles dèsla lin de la première nuit d'aclivité, el en particulier:

68

- une baisse progresstve de la vçrlance avec debrèves pauses ou eclipses de I anention qui devtennenlde plus en plus longues el de plus en ptus trequentes:

- des erreurs dans les traitemênts des informationsel dans leur mémorisation;

- une très grande ditficulté d'adaptation aux situa,tions nouvelles;

- une difliculté et une lenteur à la prise de décision;l'impossibililé d'anticiper;

- voire même des hallucinations sensorielles (enparticulier de la vue).

On assislera aussi à une baisse de moral desindividus se traduisant par une perle de dynamisme,d'optimisme, de clarlé d'esprit et de détente.

14.33. LES BESOINS EN SOMMEIL

L'homme a besoin d'environ 6 à I heures desommeil la nuit pour avoir de jour une efficacitémaximum. ll n y a pas d'accoutumance à la privationde sommeil mais accumulation d'un déficit qui n'estrésolu que par de longues périodes de récupération.

Pour faire travailler quelqu un de nuit il lâul le fairedormir auparavant au moins 4 heures. au mieux 6 àI heures de sommeil en lraclionnant le moins possible.La prise de décision est très lrès vite altérée par taprivation de sommeil et cela souvenl à l,insu desindividus. Ne croyez pas qu'avoir besoin de dormirsoil non viril.

Si vous avez l'habitude de travailler toutes les4 heures puis de dormir vous pouvez garder ce rythmedans la mesure où il cofiespond à la situation et auMhme de la vie à bord de l'engin.

Dans votre situation la prise de sommeil est aussiimportanle que la prise de nourriture. Le patron vei eraà faire continuellement le bitan de son ètal de privationde sommeil et de celui de ses équipiers.

Dans cerlaines situations volre sommeil sera sanscesse interrompu, de courtes périodes dê sommeilrépétées peuvent être suffisantes.

14.34. RÉCUPÉRER

En général les Mhmes de sommeil à choisir sontd'environ deux heures; sachez à quel moment de lajournée vous avez envie de dormir et si vous lepouvez : dormez même en plein jour, ne serait-ce que15 minutes à ce moment précis.

De lréquents sommeils d'une heure peuvent vouspermetlre de passer un momenl difficile. Un sommeilde 15 minutes enlève environ 50 % des déchets elles 15 minutes suivanles seulemenl 5 o/" de plus.

Si vous n'arivez pas à trouver le sommeil. allongez,vous et relâchez tout votre corps. Fermez les yeuxel remonteT vos yeux vers le haul sous vos paupieres.C esl la position que vos yeux adoptent nalurellementpendanl volre sommeil. De cetle laÇon. en generalune personne s'endort rapidement, facilemenl el pro-

Pour durer vous avez besoin de :

- lutter contre la fatigue;mainlenir le moral.

Pour lutter conlre la lalique tl est nécessàtre:

- d'améliorer les condilions de travail;

- planifier les relèves et les temps de repos.

14.4. LES CONDITIONS DE TRAVAIL

S'il ne vous est pas possible de compenser lemanque de sommeil il existe plusieurs procédés pourrésister provisoiremenl à la privation de repos et desommeil.

Améliorer si possible la ration alimentaire en particulier âvec dès sucres (glucides) quitournissent l'énerqie indispensable à votre cerveau et à vos muscles(voir chapitre alimentalion). Si ce n'est pas possibleil êsl préférable de surseoir à I actror env sagée.

Travailler à l'économie {voir plus haut).

Se doper (café, drogues, etc.), d'une Jaçon ou d'uneautre, amène une excitation dont les résultats sonlsouvent médiocres, les performânces irrégulières, lejugement perturbé et les comporlements souvent ina-daptés. EnJin la phase d'excitation est suivie d'unlemps de dépression nerveuse profonde qui peutmettre hors de service toul votre équipage et êlrelrès dangereuse,

14.5. PLANIFIER LES RELÈVESET LE REPOS

Selon le programme journalier des tâches à accom-plir que vous avez établi il esl nécessaire de planiJierles quarts en parliculier ceux de veille, de pêche, desommeil/repos el de neltoyage/entretien (voir tableaudans le chap.I : organisation).

14.6. LE MORAL DE NUIT

La baissê nocturne de I'activité cérébrale el ladiminution de certaines sécrélions hormonales atf ectentvotle moral et par voie de conséquence celui de voscompaqnons.

De nuil vous pouve/ vous trouver lace à unemenace dont vous ne pourrez évaluer ni la nature nil'intensilé.

Le silence peut créer des lensions particulières. Lebruit du vent, de la mer, la hauteur des vâgues, lesilluminations du ciel nous semblenl plus lorts la nuitque le jour. Enlin les avaries à l'engin, les blessures,nous traumâtisênt plus la nuil que le jour. Les réaciionsse contrôlent donc mal et les phénomènes de paniqueou de désespoir se déclenchent plus facilement.

Contre ces difficultés il n'y a pâs de remède : l'espritd'équipe et la préparation mentale et physique sontles meilleurs garanls du moral.

L'esprit d'équipe : de nuit ou de jour dans votreengin de sauvetâge. la cohésion du groupe, la solidaritéentre les membres de l'équipage et ses chefs, forgentpeu à peu des senliments de solidarité qui permettronlà chacun de ne pas se laisser aller, de résister auximpressions d isolement et de danger en élant sûrque les autres membres de l'équipage sont là, procheset prâs à vous aider.

Le palron doit apprendre à diriger l'équipage denuit. Si une aclion esl prévue de nuil les objeclilsdoivent être clairement définis, la planilicalion et leslâches de chacun bien expliquées et détaillées.

L'accoulumance à la nuit se fait lentement, Lesréfreres, la vision, Ihabitude aux bruits, la connais-sance des limiles d'action et des dangers dus àl'obscurité s'acquièrenl progressivement.

14.7. SE COUCHER

Même couvert il arrive d'avoir froid en dormant.75 % de la perte de chaleur se fait par conductionvers le sol lroid sut lequel nous sommes allongés elseulement 25% dans l'air. La perte de chaleur esldonc t.ois Jois plus importante dessous que dessus.

llvous faut trois lois plus d'isolalion ou de couverluredessous qu'au-dessus. Toul ce que vous ne portezpas. mettez-le en dessous de vous. Pour être bienisolés du lroid gonjlez le double fond du radeau: l'airvous isolêra du froid. Ajoutez en dessous de vous :

plastiques, cirés, etc. pour vous isoler de I'humidité.

Avant de domir établissez une routine de couchageen faisanl toutes les opérations nécessaires au cou-chage dans un cerlain ordre et si possible toujoursle même. Prenez des habitudes, gardez les, améliorez-les.

TOUT ATTACHER AVANT DE VOUS ENDORIIIIRal,n dê vous préparer au pire pour la nurt,

Sipossible, prenez des vêlements secs pour dormir:cela améliorera la qualité de votre sommeil.

Votre sommêil dépend de sa préparation. ll vautmieux perdre un quarl d'heure à préparer son sommeilel bien dormir que de mal dormrr par paresse àpréparerson couchage. Plus le sommeilest confortableplus il est réparâteur.

Si vous pouvez absorber un peu de nourritùre avantde vous endormir ce sera mieux el vous permetlraune meilleure récupération.

69

CHAPITRE 15

BOIRE

Lire le chapitre 10 et connaitre absolument lessignes de la déshydratation.

L'eau qui se trouve réglementairement à bordreprésente un à deux iours d'eau par personneprésente à bord de lengin. Rationnez l'eau doucedès le premier jour.

A l'ombre, par une température d'environ 25.Cmaximum, au repos, au niveau de la mer, avec unealimentation réduile, les besoins en eau de l'organismesont d'environ 1,2 à 1,5 lilre par jour.

Vous n'arrêterez pas la déshydratation. Vous pouvezla réduire en ne buvant pas d eau de mer, en évitanitoute transpiration, en vous protégeant de la chaleurpar des vêlements mouillés, en évitant le mâl de mer,en travaillanl de nuit ou à l'ombre.

Vous rafraichir en plongeant en mer, risque dediminuer vos forces en essayanl de remonter à bordel de vous voir mourir épuisé dans l'eau. Reslez àbord si vous n'êtes pas sûr de disposer des -lorcesel des moyens evou de I'aide pour être SUR dePouvoir remonter à bord.

Mâcherquelque chose n'arréte pas la déshydratalionmâis peul diminuer l'impression de soil... sans lasupprimer.

Sous la tente de votre engin de sauvetage évitezqu'il lasse chaud et humide en créanl des courantsd'air. Cet air en mouvement qui accélère l'évaporationde la sueur ou de Ieau donl vous vous éles asperge,va mieux reJroidir volre peau et le sang qui y circule.Le sang conduira cette lraîcheur à l'intérieur de vokeorganisme et diminuera donc la sudation.

Asséchez votre engin alin d'éviter toule conductionde chaleur par le fond humide de I'engin (en payschaud).

ll existe des déserts sur la mer comme sur la lerre.c'est à-dire des zones où les précipitalions sont faiblesà très faibles. Les précipilalions y sont de quelquesmillimètres par an (voir cartes jointes: fig. 15.1). Sivous êtes dans de telles zones et si vous n'avez pasélé repéré au boui du cinquième jour: failes tout pouren sortir le plus rapidement possible en essayanl devous rendre vers des zones plus pluvieuses el/ou desroutes maritimes,

Quand le colps humain digère des protéines

70

(viandes, poisson, sang) il consomme à peu prèsautant d'eau que de proléines digérées. Dans le casdes glucides (sucres, larines. léculents) c'êst leconlraire, leur consommation libère autant d'eau quede glucides absorbés. Par conséquent si on ne disposepas deau il ne faul manger que des hydrates decarbone (glucides/sucres): ce sont des plaquettesblanches qui sont dans les boîtes de rations. Lesautres (brunes) contiennent un peu de glucides maissurloul des malieres grasses. PAR CONSEOUENT SlVOUS N'AVEZ RIEN A BOIRE NE MANGEZ QUEDES GLUCIDES (plaquettes blanches, sucres, faneux).

Si vous n avez rien a manger : boirê atténue l impression de faim. ll est possible de tenir ptusieurssemaines de cette façon en buvant seuleôtent del'eau douce.

On se déshydrate aussi bien dans les climals lroidsque dans les climats châuds. Dans les eaux arctiquesl'humidilé conlenue dans l'air peut être de faible quan-lité. En climât froid la déshydratalion est beaucoupmoins perceplible, mais réelle el d'aulant plus dân-gereuse.

Le temps de suwie sans eau douce varie selon lesclimals, les personnes et leur activité; vous trouverezcijoint des tableaux (lig. 15.2) montrant le temps desurvie MOYEN sans eau. Rien ne vous oblige à êtreen dessous de la moyenne.

15.1. L'EAU DU BORD

Vous trouverez à bord des boîtes d'eau ou récipientsd'eau. Ces récipients sonl parfois slockés dans unconleneur qu'il ne faut absolument pas détruire : ilpourra servir à autre chose.

Pour ouvrir les récipients laire UN SEUL pelit trouet boire en TETANT.

Fleboucher le trou du récipienl après âvoir bu avecdu chewing'gum ou des pelits bouchons en bois(pinoches) que vous pouvez tailler dans le manchedes avirons,

Certaines boiles possèdent un couvercle en plastiquemonlé sur un de leurs londs, que l'on applique ensuitesur I'ouverture pour protéger ce qui reste dans laboîte.

On mêurt de soil bien avant de moudr de faim.

TRES DANGEREUX

Boire de l'eau de mer.

MAUVAIS

I\,lanqer quand on n'a pas d'eau.Boire de I urine.Boire des hydrocarbures.Plonqer et naqer.

BON

Boire.Diminuer lâ déshydralalion.Récupérer loute eau depluie.Ralionner l'eau si la situalionI'oblige.Fondre neige et glace.

(Fig. 15.1) LES DÉSERTS DANS LE MONDE

lla

Ccde s'mpl r'ee d aDÊ< C I rot' et Kh Pd tlen { t964 ' : on notera a a torc .a d,smsrtion zondp des ,eqon: ardes dàns tes deur hemrsphe,eser aussile lil que les clmarc andes <e p'otolgentrrÊs toh su' tes @eans. en tangues ellæs d ê<l e; ouesl, a pàrt dps côtes o6id€;tah-.On peut noler 'étendLe des zones arides mantres dans tes deux hémisphèreJ( Les Déserrs " par T. Monod).

l-i-

Ne jeter pas les boîtes et récipients: ils servkontà slocher pàr la suite I eau de pluie que vousrecupereT. Pour cela il vous laudra taire un trousuffisant pour y remetlre de l'eau douce et boucherPar une pinoche.

Saisir les récipients afin qu'ils ne partent pas à lamer. ou bien les remetlre dans leur conleneur el saisirlortement le conteneur pout ne en pêrdle,

Une boite ouverle dorl éke consrdérée en risquegrave de pollution pâr l'eâu de mer surlout si le tempsest mauvais. Faites donc lrès attention au stockageet isolez absolument l'eau douce de l'eau de mer.

La Iefiaille des boîtes poufia éventuellement servirà tabriquer des outils ou obiets en mélal dont vouspourrez avoir besoin.

15.2. BOIRE DE L'EAU DE MER

Depuis que les hommes existent si l'eau de merétail buvable cela se saurait I

Vers les. années 1950 des expériences ont eu lieuel depuis les recherches de la médecine nous autoriseà dire I I'eau de mer que vous voudriez boire (si vousy afiivêz.-. car souvent les personnes la vomissenld'oùr déshydratation supplémentaire) a une teneur ensel (NaCl) d'environ 28 à Ssgrammes par lilre alorsque la salinité de votre sang n'est que de I grammespar litre.

Lorsque l'eau de mer afiive dans votre inlestin, lecorps va râablir de lui même l'équilibre de salinitéentre votte sang et I'eau de mer en pompanl dansvotre corps de I'eau douce pour amener I'eau de merà une salinité comparable à celle de volre sang. Cephénomène va provoquer une déshydratation de votrecorps en diminuant la quantité d'eau douce disponible

dans votre corps. Puis I'importanle concentration ensels dans volre sang peul provoquer un blocage desreins et à bord d'une embarcation de survie ce n'estpas conseillé el de plus très douloureux. Conclusion :NE BUVEZ JANIAIS D'EAU DE MER.

Des rêves de truits, et autres douceurs ne sont pasdes signes de délire mais une réaction normale deI'inconscient au manque d'eau.

15.3. BOIRE OU SE RATIONNER

Tous les spécralistes disenl qull vaut mleui avoirIeau douce dans son corps plutôt quê dâns sa gourde.C esl vrar. car on n arrète ias la àeshydrataliôn. Parconséquent plus on peul boire d eau douce mteuxcela vaut en particulier pour la santé menlale et leconfort physique. Mais il est connu qu avoir un peud eau de resle dans un recipienl auqmenlê le moral.

En mer il existe plLrsieurs exemples de survivantsen zone tropicale qui ont tenu en réduisanl leurconsommation d'eau douce de façon importante pendant plusieurs jours.

Ainsi en 1972 Dougal Robertson et sa famille ontréussi pendânt une semainê à lenir sur 1/4 de litred'eau douce par jour et par personne. Pendant cetemps ils conlinuaient de travailler à bord. Par la suitegrâce au recueil d'eau de pluie ils orit pu augmenterleur ration d'êau. Cette restriction volontaire et limiléedans le temps de la consommalion d'eau n'a euauclne conséquence nolable après leur recueil.

Un autre cas: celui de Sleven Callahan, qui asurvécu seul en mer pendant 76 iours en 1985. lls esl aussi ralionne pendanl plusieurs iours a l/2lilred'eau douce, puis a augmenté de nouveau sa rationquanl les pluies sont venues.

Nous proposons le système suivantde râtionnemenl :

-ne pas boire dans les premières 24 heurespour éviter d'uriner de leau douce. A moins quevotre urine soil déià lÈs jaune.

- boire en dessous de la limite qui consiste àuriner de I'eau douce c'eshà{ire boirc de façonà ce que I'urine resle bien iaune.

Rationnez-vous dès aujourd'hui et comme suit:

- si vous avez plus de 10 jours de réserve d'eâudevant vous par personne à raison dê 1,2L|TRE/JOUR/PERSONNE vous pouvez boire cette quantitépar iour;

- si vous avez moins de 10 jours de réservê d'eaudouce par personne el par iour (soit moins de 12 litrespar personne) donnez 0,6 LITRE/JOUR/PERSONNEiusqu'à ce que vos réserves augmentent de nouveau;

- si vous avez moins de 5 jouls de réserve d'eaudouce par personne el par iour (soit moins de 6litrespar personne) donnez UN TIERS DE LITFE/JOUR/PERSONNE jusqu'à ce que vos réserves augmenlent

Dans les poissons et animaux marins vous trouverezdes sources de liquide: le sâng, dans les yeux, dansla colonne vertébrale (fig. 15.3). En incisânt le poissonde pârt et d'autre vous récolterez un jus de poissonpeu salé.

(Fig. 15.3)

Vous pouvez aussi sucer du poisson frais non séchémais pas trop car vous allez rapidemenl consommerdes morceaux de poisson qui, riches en protéines,pomperont |eau de votre corps pour être digérés.À,4ême si votre bilan hydrique n est pas amélioré cecivous fournira un peu d'énergie et de moral.

15.5. RÉCUPÉBER DE L'EAU DOUCE

La tenle de volre radeau êst équipee pour récupérerI'eau de pluie (lig. 15.4). Une goutlière y bloque I'eauet un tuyau volrs permet de la récupérer à I'inlérieur-

ll Jaut d'abord laver'la tente âvec de I'eau de merpour enlever le lalc de stockêge. Ensutle laver legu-lièrement de jour la tente à l'eau de mer du dépôtde sel que a mer y laisse.

Lors du nettoyage de la tente, vous atlacher àI'engin pour prévenir une chute à la mer. Eviter detravailler de nuil ou par mauvais lemps.

(Fis. 15.2)

QLânlllé journàlière dea! nécessane en loncl on de â lemperalureexléri€ure moyenne poLr manlenir Iequiribre hydrqùê d'un indNdu(pour on indivdu moyen, à Iombre, aL rèpos, en almosphère

Boire moins d'un quart de litre par jour ne vousaide pas tellement.

Donnez I'eau en priorité aux blessés, aux brûlés elaux enlants et à ceux qui ont eu le mal de mer.

Dès que vous æuvez vous réhydrater complèlement :

faites-le. N'hésilez pas alors à boire de l'eau doucepar petites quantilés loutes les demi heures. Certainspourront avoir besoin de plus de l0lilres d'eau douceen une journée. Vous serez réhydratés quand vosurines seront jaune très clair.

15,4. AUTRES SOURCES DE LIQUIDE

L'EAU DE I.4ER. LES HYDROCARAURES ETL'URINE SONT DES POISONS: N'EN BUVEZ PAS I

Vous trouverez dans les fruits, les légumes, lesalgues environ 80 à 90 '6 d'eau douce. Consommez-les en priorilé.

t2

+l

(Fig. 15.4)

Steven CallahanrécuÉrer I eau de(lig. 15.5).

(Fig. 15.5)

a improvisé unpluie qui tombe

système poursur son toit

15.7. ALAMBICS SOLAIRES IMPROVISÉS

Vous avez à bord du matériel slocké en généraldâns des sacs plastiques transparents. Ne les ietezpas.

Le principe de toul drstillateur est de laire évaporerl'eau de mer et de récupérer l'eau qui se condensesur les parois du sac plastique.

Plus la surface humide exposée est importante plusl'eau s'évapore facilemenl. Plus la malière qui détientl'eau de mer est Joncée plus elle emmagasine lachaleur el permet donc une meilleure évaporation.

I làul àussi que I eau d slilée 'écupérée ne puisses'évaporer de nouveau. I faul donc trouver un systèmepour la réclpérer q{rand ele glisse vers lê bas duplastique.

Le système dont le dessin est donné, a éié testéen été en Europe par une températurre ne dépassanlpas pendant quelques heures du jour 35'C au soleil.

Les quantilés récupérées ne dépâssenl pas quelquesdizainês de centimètres cubes par jour- l\,'tais vouspouvez melÙe plusieurs svstèmes en marche el ainsiaméliorer la production. ll n'utilise que du matérielque vous avez à bord (lig. 15.7). Vous pouvez metlrel'éponge en plus ou à la place des bandes de tissu(colon préféré).

Si c'est possible on peut utiliser le système du seauf oflant (fig. 15.8).

(Fiq. 15.7)

(Frg. 15 8)

15.8. STOCKER L'EAU DOUCE

STOCKEZ L'EAU DOUCE DANS TOUT CE QUEVOUS POUVEZ.

Toute enveloppe ou sac plaslique peut servir àstocker de l'eau. Remplir au 4/5 pour assurer unellottabililê. [,]ème chose pour les jerrycans.

Saisir tout conteneur à eau.

Callahan

Dès qu'il pleul, augmenter au maximum la surfacede réceplion en ouvrant tous les récipients possibles.

Lorsque la rosée, le soir, se forme sur el dans lalenle: la recuperer avec un linge ou urê êponge(sans eau de mer). Les quanl és d eau lecupérêesâinsi sonl loin d'être négligeables.

Si vous avez de la glace à volre portée FAITESATTENTION: les icebergs peuvent se retoumer etsonl donc dangeteux. D'autre parl ne sucez pas laglace que vous pouvez récupérer : iailes lâ fondredans un sac dans vos vêtements ou dans la tenle(vous perdrez ainsi moins de chaleur pour transformercetle glàce ên eau). l a glace out n est pas salée estlâ ôlâ.e dê lormalion ancienne, bleuàlre. avec desanq]es arrondis et qui se brise facilement. La glacede mer quiest salée est grise, opaque el dure. GoÛteravant d'en prendre. Pour bien goûler faire d abordfondre la glace car le palais goûte mal ce qui eslglacé.

Un parapluie renversé peut aussi récuÉrer de lapluie.

15.6. LES MOYENS MODERNESDE DISTILLATION D'EAU DE MER

L'ALAMBIC SOLAIRE: si vous êtes dotés d'unalambic solaire sphérique ou conique, bien suivre lesinstructions. colmater les trous et relier absolumentl'alâmbic à I'enqin par une ligne.

ll existe âussi des moyens de dessâlinisationchimique: bien suivre les instruclions.

ll existe désormâis des moyens de dessalinisationpar osmose inverse au movên de pompes à mains.Si vous en êtes dotés utilisez la sans retenue. Ceprocédé esl etficace et peut vous produire plusieursmr'lers de htres avanl que la membrane soil enerassée.

Alambic solaire mprovisépar Slephen Callahan

(Fig. 15 6)

Vos boîtes à eau, peuvent servir à stocker l'eau sivous bouchez les trous avec des petites pinoches enbors découpees dans le manche des avirons à mornsqu'elles ne soient dolées d'un couvercle. Les corpsen plastique des lusées lancées, débarrassées desparties mélalliques et bouchées par les bouchons destockage d'origine plus l'adhésif d'origine peuvenlaussi servir de stockage de fortune. Les vérifier tousles jours. Sr vous pouve,, en plus proléger les réservesd'eau par un sac qui les isole des embruns cela seramieux et évitera la pollution par I'eau de mer caraucun syslème de lermelure n'est tolalement étanche.lsolez de tout contacl avec I eau de mer,

Les stocks d'eau douce doivenl être clairementconnus el facilemenl mesurables afin que I'on ne

puisse pas accuser un des membres de l'équipagede voler ou de prendre plus que son dû. Ainsi unediscipline de boisson pleinement consentie est pré-lérable à une discipline imposée. Cependant sicertainsen abusent, faire cesser cette prâlique immédiatemenl.

Ne pas mélanger tous les slocks d'eau. Certainsstocks n auronl aucune salinité. Les conserver le pluslongtemps possible.

L'eau que I'on récupère au début d'une pluie estloujours un peu sâlée- La consommer tout de suite,

Fa es lournez vos st(rks d eau de pluie recuperéeet contrôlez régulièremenl qu'ils ne contiennent pasde sel.

CHAPITRE 16

Dans les trois premiers jours suivant votre naulragene mangez pas ou très peu. Vous le pouvez. Pourquelqu un habitué à manger régulièremenl il laut aumoins trois ,ours avant de s habituer à jeûner. Parcontre buvez absolument. Les élourdissemenls pro-voqués par le jeûne sont normaux et sans aucuneconsequence.

Votre estomac va diminuer de volume et vous voushabiluerez kès bien à un régime réduit.

Si vous mangez peu vous serez probablement unpeu constipé mais cela n'est pas grave_

(Fig Js 9)

MANGER

ll faut plusieurs semaines de ieûne avanl de mourir de faim.

TBÈS OANGEBEUX MAUVAIS BON

Manger n'importe quoi- l\ranger sans boire. Economrser les ratioôs.Vouloir manger plus lort que soi I Protéger votrê radeau contre

les hameçons et instrumentsde pêche.lmproviser vos outils depêche.

I\ranger n'est pas la priorité : se protéger du venl,de la mer. du soleil, du froid etc. se reposer, boireesl plus important que de manger. Si vous n avezpas lu les chapilres précédents vous perdez votretemps à commencer par celui-ci.

Les besoins les plus importants et les plus immédiatsde votre corps sonl en sucres et en graisses el nonen viandes. Pâr conséquenl recherchez d'abord lesfaineux (gâteaux, algues etc-).

Vous pouvez survùre de nombreuses semarnes. aurepos, avec 750 kilocâlories par jour.

Si vous mangez seulement des viandes, du poisson,des laitages, vos selles seront probablemênl trèsliquides : c'est normal.

Ouand il y a beaucoup d eau uhlsez les réseruesde poisson ou oiseau séché;quand il n'y a pas d'eauréduire l'alimentation aux alques, aux tablettesblanches des rahons (voir chap. 15: eau).

Vous pouvez tenir plusieurs semaines sans mangermais utilisez vos slocks de nourrilule poLrr restercdpable d execuler les tàches du bord Adaple/ vousa une ahmenlatior de survie, c esl à-dire celle quipermel de faire son lravail sans élre plantureuseFailes un eHo4 d adaptaLron el d equihbre enlre lesbesoins et les oossibilités pour qérer vos ressourcesalimentaires.

Vous n'auTez pas toujours le choix de la nourritureel les besoins sontlels qu'ilvous arrivera probâblementde consommer des nourritures dont vous ne serezpas tolalemenl sÛr: - mais il vaul mielx vivre dan-gereusemenl que de mourir prudemment "(D. ROBERTSON).

TEST DE COMESTIBILITEEn cas de dolte. lester iouie nouvelle nourrlure:

- rejeler tout poisson vénéneux (iig 16l)l- prendre des Petits morcealrxi

- rejeler loll ce qu pique, irrle. etc.;

- avaer un petit norcea! touies les heures el atlendrees effels Sans ellet néqalii au bout de l2heures le

.I6.1. LES RATIONS DU BOBD

Les rations de suruie du bord fournissent 5000calories par kilo. Les boîtes sont souvenl de 500qrdmmes ou dun kilo. tn general Ialimenlalion sep.esente sous lorme de tablettes de deux tYpes:

brunes:riches en graisses el proléines avec

- blanches : riches seulement en sucres (glucides/hydrates de cârbone).

Dès que vous ouvrez une boîte considérez lâ commeconsommée ou perdLê car elle est susceplible d êtrerapidement polluée par l'eau de mer. Les tableftesne sonl pas protegees. s effrilent lrès vrle el la boileune iois ouverle nesl plqs élànche. ËCONOI\iI|SFZVOS RATIONS eI PROTECEI VOS RATIONS,

Ne mangez des rations que quand il n y a vrâimentplus rien d'autre à manger et le plus tard possible.

Gardez des rations pour le moment de recueil I

vous aurez besoin de forces et ce sera le momenld'avaler le reste de vos rations et surtout les plaquetlesblanches riches en sucres.

Les ralions contiennent un anti constipant;ceci peutexpliquer volre besoin soudain d aller à la selle.

Mangez très lentement vos rations en les déguslantmietles par mieltes et en les mâchant le plus longtempspossible.

16.2. CONSOMMATION DES ALGUES

Des populations entières de par le monde se sontnourries pendant des siècles d'algues.

Vous trouverez des algues à la dérive et aussi auboul d'un certain temps en-dessous de volle embarcation.

Les algues sont riches en eau (90 %) et dans laparlie restante ily a presque 50 % de sucres (glucidesdont peu sonl assimilables par l'homme), un peu deproiéines, peu de oraisses, des sels minéraux et des

vitamines donl de la vitamine C contre le scorbul ettrès peu de sel (NaCl).

Les algues sonl en général comestibles bien qu'ilexiste dans lê monde quelques variétés (rares) asseztoxiques, Pour éviter une intoxication ne consommezpas les algues qui ont un goûl amer.

Bien laver les algues, si possible à I'eau douce,pour ôter le plancton toxique qui peul s'y trouverdessus, laire égoutler pour enlever l'êau de mer,récupérer tous les petits crustacés qui sont dessus etqui sont comestibles même crus. Découper les alguesen pelits morceaux, mâcher longuemenl et avalerquand vous aurez obtenu une pâte dans la bouche.Vous pouvez aussi les faire sécher et les consommerplus tard quand vous aurez de l'eau douce.

Toule epave peul être source de nour lute : par cequt pousse dessus el ce qur se cache dessous.

16.3. LE PLANCTON

ll existe en général deux sortes de plancton : l'unconstitué de plantes (vert) I'autre de petits animaux(certains toxiques)-

Un filet à plancton peut être fabriqué avec un basde femme.

Si vous pouvez distinguer le plancton toxique dunon loxique cesl bien. sinon ne songez pas àconsommer du planclon car vous risquez des brûluresde la bouche.

Le Jilet peut vous permettre de récupérer des pelitspoissons qui se nourrissent de planclon. Ces petitspoissons peuvent vous servir de nourriture evoud'appât.

16.4. LA CONSOMMATION DES POISSONS

Attendez avant de manger le poisson que vousvenez de capturer. Utilisez tout ou partie du premierpoisson pour en laire un appâl el pêcher d'aulrespoissons.

Cenains poissons sonl toxiques (jig- 16.1) en paFticulier les poissons qui mangenl du corail (ils ont engénéral développé des mandibules lortes). Le DIODONqui se gonJle dès qu'on le louche a une chair toxiqueet ses épines sont dangereuses. Les raies possèdentdes dards qui sont dangereux : si vous capturez uneraie il ne faut pas la metlre à bord avant de lui avoircoupé lâ queue.

ll existe des poissons de corail vénéneux dontl'apparence extérieure est curieuse avec des épinesou des voiles urticanls. Bien sûr il exisle beaucoupde poissons de corail comestibles, donc dans le douleabslenez-vous.

Le foie, le cæur, el les ceuls de poissons peuventêlre consommés en petiles quantités. Cependant laconsommalion de quanlités importantes de foie depoisson el d'animaux peut se révéler dangereuse. Leloie contient de I'huile que vous pouvez oblenir parpression. Vous avez besoin de cette huile : produisez-la et stockez la.

I odeur n esl pas un bon cnlère de choix puisquevous dégagez probablement une odeur forte dont vousne mesurez pas l'importance,

16.5. LA CONSOMMATION DES OISEAUXLes oiseaux marins sont tous comestibles. Certains

se nourrissanl principalemenl de plancton, commed'ailleurs certains poissons, ont une chair qui estphosphorescenle la nuil: cela n est pas toxrque.

75

Fig. 16.1. t)$sins de Poissons venlmeur, vénéneux €t férocesPOISSONS FÉROCES

Requins (voir Jig. 16.16 p. 81)

8ârracudaishyraena Barracuda)

PhvsâhêPonuguese man o:l war

(physalis physatis)

(eau douce)(serrasalmus)

(muraena helena) , BatSea bâss

{seffanidae)

(hapalochlaenalunulata)

Cos.lish (laclophrys

(lethrinus roslrarus)

BalisleTigger fish

(balistes velulâ)

soulllanlPutler fish

(sphaeroidesnephelus)

POISSONS A OAFDS VENIMEUX

(rrachimidae)

Coquillages

CônêCone shells

(conidae)Terèbre

Terebra shell(te16bridae)

Zebra lishiscorpaenidae)

Toad lish{batrachoididae)

détâillé au chapnre 21

Poisson chirurgienSurgeon fish

(acanthuridae)

ll semble préférable de peler les oiseaux plutôl quede les plumer car on peut récupérer lagraisse contenuedans et sous la peau.

Les os d'oiseaux sonl comeslibles: bien les mas-tiquer pour éviler des perforations de l'intestin. Prendreles pelits os tendres de ieunes oiseaux.

16.6. L'ANTHBOPOPHAGIE

L'anthropophagie risquerait de développer dânsl'équ page une atmosphère néiasle le délournanl deses efforts pour survivre et amenant à terme la pertede'équipa9e.

16.7. PÊCHEB

Ne vous découragez pas, il faut parfois attendreplusieurs lours pour que a pêche dev enne fructueuse.

ll existe des zones plus poissonneuses que d'âutles{voir cârles marines joinles au manuel).

Volre engin de sauvetage par la masse sombrequ'il représente pour les poissons dans l'eau, varàpdemênl alti'er loute une {aunê qui peul s approcherI es pres de volre êngin. Cerlarns naulragés pouvaienlcaresser les poissons à la main. ll s'agit donc demettre en confiance les poissons et de préleverréguLièrement voùe part.

Un poisson raté est un poisson qui sera plus diflicileà câpturer par la suite car il se souviendra.

Les petils poissons sont plus laciles à capturer queles gros, car ils sont plus voraces, ont moins d ex-périence, moins de l.orce pour casser les lignes, elsont en général plus nombreux.

â) Les dangers de la pêche

La pêche peut être dangereuse de plusieurs Iaçons :

vous pouvez percer voire radeau pneumatiqueavec un hameçon, ou lout autre engin pointu depêche. Ce risque esl très important et il est arrivéplusieurs fois que des naulraqés percent les boudinsde leur radeau avec leurs engins de pêche et selrouvenl en danger parce qu'ils ne pouvaient paslâcilement reboucher les lrous, Sans compter lâ perled énergie due aux etlorts déployés pour regonferplusieLrrs fois par jour ]e radeau. ll est donc indis-pensable de protéger I'endroit oùr les engins de pêchesont mis à l'eau par exemple par un prélarl ou unlissu attaché el fixé sous le radeau par des lignes(voir fig. 16.2);

ligne

- si vous improvisez des outils de pêche laitesattention à ne pas vous servir d'un couteau ou depièces de métal dont la perte causerait un manquegrave. un poisson peut facilemenl casser une lame,une ligne et vous faire perdre voùe outil de pêche etce quil y a avec. Hésitez avant d'utiliser n importequoi. Mettez de toute laçon une sauveqarde;

- si vous blessez un poisson vous risquez d attirerdes prédateurs comme les requins en particulier dansles eaux lropicales. tvilez de blesser les poissons:

plusieurs lypes de poissons possèdent des épinesdorsales qui peuvent percer votre engin de survie ouvous piquer en provoquant des blessures dangereuseset difficiles à soigner. Ên remonlant tout type depoisson prévoyez un linge ou une toile pour l'enve-lopper, le tenir, prévenir les piqùres éventuelles etéviter qu'il ne glisse hors de l'engin.

b) Les lignes

Vous disposez à bord d'une ligne, d'un plomb,d'hameçons et d'un bas de ligne. Certains hameçonssonl munis d'un leufie en plumes.

PourJaire les nceuds sur le nylon el sur les hameçonsvoir lio. 16.3 el 16-4.

(Fiq. 163) Nceuds de liqne à ligne ou nceud du pêcheur

NcÊud sur un hamecon

G--"*En général la seule façon de pêcher avec la ligne

du bord est de pêcher à la dérive c'est à-dire delaisser pendre vers le lond la ligne montée commesur le dessin (fig. 16.5). Tester les ditférenles hauteursd eau auxquelles se trouve le Poisson,

(Fiq 16.2)

On peut aussi la monler avec un flotteur (lig. 16.6)pour pêcher en surface. Fabriquer le llotteur avec unmorceau d'aviron.

Les hameçons à plumes ne doivent pas être appâtés.Les hameçons sans plume sonl utilisés avec appâts.

Comme appât on peul trouver:

- lout le poisson s'il esl pelit;les lflpes du premier porsson attrapé:les pelits poissons dans le venlre des gros (ils

sont comestibles et prédigérés) et vous donnenl uneindicalion sur ce que consomme le poisson capturédonc le lype d'appât nécessaire pour ledit poisson;

des filets d'un poisson etc.;loul oblel bfillanl ou de Louleur (prèce de monnaie.

bague, papier aluminium etc.).

La ligne peut êlre cassée par un poisson alors nemettez pas tous vos hameçons sur la même ligne àchaque fois.

ll Jaul attacher la ligne à l'engin de survie alinqu'elle ne soil pas emportée par un poisson. Si vousavez un radeau gonflable attachez la ligne en plusieursendroils à l'extérieur du radeau afin qu'elle n'use pasles boudins el n'arrache pas une parlie de l'embar-cation. En cas d'urgence prévoir un couteau pourcouper la ligne.

Garder en permanence la ligne sous contrôle de lamain. lâ faire monter el descendre régulièrement etsentir chaque attaque des poissonst larsser le poissonse ferrer avanl de remonter Contrôler de lemps entemps les hameçons pour voir s'iis sont toujours là(fs. 16.7).

Dans les zones tempérées ou froides il sembte queles lignes soient un excellenl moyen pour attraper dupoisson. D. Robertson propose de mettre d'abord leshameçons les plus gros parce que sr un ç,ros poisson

est pris et si l'hameçon casse it ne reviendra pasalors quun pelil poisson s enhardira après avoirnettoyé un gros hameçon.

On peut aussi pêcher en surlace en attùanl lespoissons avec un leurre le plus naturel possible (leurreinvenlé par S. Callahan iq. 16.8).

Plus I'hameçon êsl petit plus il doit être maintenuprès du bord de votre engin (20 cm) et plus vousaurez de chances de prendre du petit poisson plutôtque du gros. Le petil poisson est en général plushardi.

NE PAS RECHERCHER LA PERFORMANCE. ILVAUT MIEUX PÊCHER SOUVENT DES PETITSPOISSONS OUE DE PERORE LE POISSONBECORD.

LA PÊCHE EST AFFAIRE D'EXPÉRIENCE. AVOUS D'APPRENDRE. OBSERVER LA FAçON DEVIVBE DES POISSONS OUI SONT AUTOUR DEvous.

c) Gaffes el loènes

Dans certaines régions ta pêche à la tigne eslditficile à cause de la présence de prédateurs. D'autrepdrt il est possible d attraper les poissons qui nagentprès de I engrn de survie. Pour cela il existe deuxmoyens principaux: la gatfe et la foène.

Ces deux moyens exigent une infinie patience etdes atlentes parfois très lonques tout en reslanl enelal de lrapper. Seule la praliq-ue enseigne la techniquemais la persévérance est payante et la sétection despoissons meilleure qu'à la ligne : on évite ainsi lespoissons dangereux par leur taille ou leur constitution.

Les loënes sont rnléressanles mais vous nsquezde raler souvenl volre poisson car vous n'enloncerezpas assez l'acier dans le corps du poisson qui letordra ou se dégagera quand vous le soulèverez. Lespoinles de foënes doivent être aussi aiguës que desaiguilles pour pouvoir percer le poisson. Sivous n'avezqu'une foëne : essayez, bien sûr, mais il laut frapperet continuer à pousser pour bien transpercer le poissonet ne trapper que les poissons que vous touchezpresque. En cas de doute ne pas frapper (fig. 16.9).Ne percez pas le radeau de sauvetage avec. On peutfixer un caoulchouc et avoir ainsi une frappe plusforte (fig. 16.10). Meftre une sauvegarde à la pointede volre Joène.

Viser la têle pour réussir à frapper le corps.Les galles sont probablement plus sûres car vous

remonlez le poisson qui aura tendance à rester dansl'eau et donc à appuyer sur la gafle. De plus l'enginest moins dangereux pour le tadeau de sauvelage svous mettez la po nte de la gatfe du côté opposé âu radeau.

Leu(e avec potsson votantde S. Callahân

Fig. 16.7

rN

(Fig. 16.9)

Vous pouvez tabriquer une gatfe avec les hameçonsdu bord et un bout d'aviron (fig. 16.11). Nrettezabsolument une sauvegarde à la pointe et au mancheen cas de bris.

Vous pouvez mettre un ou deux hameçons. Enfoncezla gaffe dans le venlre du poisson jusle derriere lalèle. Pour cela laire mentalement des essais. pour

*^"*'n

/2@t"t'd,) Les casiers et nasses

Les Bailey ont inventé la nasse quiest probablementla plus efficace et la plus simple. Un jerrycan ou toulautre récipient dont le fond est découpé et attachéau bateau. Une ligne pend sans hameçon dans lerécipient. Les petits poissons renûênt dâns le piègepar cuflosité el quand il y en a àssez. les récupérerà bord en remontant brusquement la nasse. Remetlreensuite le piège à la mer el recommencer (lig. 16.12).

Dessin de foène

calculer lê bon moment en fonction de la vitesse dupoisson.

Les poissons sonl assez lods pour casser votreengin de pèche. faites aitention a frapper vile et lort.C esl pour cela qu il est prelérabte de laire la gafleen Oeux pan@s pour que Iextrémite soit tibre aprèsle choc.

D. Robertson propose un autre piège (tig. 16.13).Tous ces ptèges et nasses permeflenl de caplurer

des petils poissons.

r6.10)

(Fig. 16.11)Gatfe de pêche

Fig. 16.12. Prege Eartey

e, Tuer les poissons

La plupart des petits poissons des zones tempéréesSonl sans dânger et peuvent élre lues par un coupforl derrière la lète avec un morceau de bois ou enintroduisant dans la gueule le pouce et en retournantla tête vers l'arrière (lig. 16.14).

Les porssons des zones lroptcales onl souvenl desépines danqereuses quil faul couper avanl de lesmettre à bord- Bien envelopper le poisson dans unlinge pour enlever I'hameçon. Atteniion aux gueulesdes poissons de corail et des squales.

Oir lrapper surla dorade

Pour les gros poissons couper la lête en la tenantavec le pouce dans un ceil et Iindex dâns I'autre æil,ceci provoque une paralysre lemporaire du poisson.

/) Sécher la viande des poissons

Découper la viande de poisson en très petitesbandes (1 à 2cm de large) et mettre à sécher âusoleil sur tout ce qui est possible à bord. Suspendrepar une ligne ou sont enfilés les morceaux de viandeel tendue âu travers de l'embarcation, Sécher permetde conserver la viande et de la consommer plus tardquand vous aurez plus d'eau. Commencer le ùavaildès que le poisson est capturé car la chair de poissonse délériore rapidement. On peut aussi sécher decette façon la viande d'oiseau.

g) Capturer une lortue

Saisir la tortue par les pattes arrière (atlenlion lebec mord) ou de côté et retournêr la bête dans I'enginde sauvetage sur le dos. Attention aux bouts desnageoires qui peuvent vous couper.

Dougal Robertson a capturé des tortues pendantson séjour sur son radeau de sauvetage el taconle :

" Les tortues, comme les aulres animaux riches ensang, doivent être saignées pour en améliorer laconsêrvâtion... Quand on prépare une tortue,le couteaudoit pénétrer dans le cuî souple de la peau au boutde la tête de la carapace ventrale et le bord de cetlecarapace ventrale scié au couteau iusqu'à ce que lacarapace (du dos) soit complètement libérée. La têtede la carapace venlrale doit être recoupée parce quedes morceaux intéressants de viânde y adhèrent ainsi

80

Fig. 16.15. Dessrns de Torrles

que les os des épaules, dont les ârticulalions peuventêtre atleintes en coupant à partir du centre, âvec lalame portant à plat, proche de la carapace ventrale.La carapace peul alors être enlevée el la chair enlevée(en quatre morceaux si vous êtes expert, en plus sivous ne l'êtes pas !) et les æuls récoltés si c'esl unelemelle. Le cceur pèul êlre consommé mais les abatsjetés... surloul chez les vieilles tortues... '.

,) Caplure des requins

Les requins sont dangereux pout vous et votreembarcation. Si par hasard vous ardvez à èn câpturerun au moyen d'un hameçon ou d'une gaffe et s'ilvous semble trop gros, coupez la ligne et laissezlepartir. S'il est petit (moins d'un mètre) assommez-leavant de le monler à bord et dans un endroit éloignédu reste de l'équipage (dans un cânot) ou loin desboudins (dans un radeau). Un morceau d'aviron dansla bouche peul aider à neutraliser la mâchoire:enloncer jusqu'âu fond de lagorge, sipossible. Frapperiort au-dessus des yeux pout I'assommer el le considérer mort que quând vous lui aurez coupé la tête.

, Pêche de nuit

Votre lampe a une durée de vie limitée: ne pasl'!liliser.

Vous pouvêz garder des lignes à la mer commede jour.

16.8. CAPTURER DES OISEAUX

Les oiseaux sont comestibles faut-il encore lescapturer. Pour cela il est prélérable de lês laisserapprocher et leur attraps les pâttes mais attentonaux coups de bec et d'ailes: donc se protéger lesbrâs et le visage.

On peut aus6i attraper les oiseaux avec des hame-çons: les habitanls des iles Féroé sont des spéciâlistes.lls utilisent des petits morceaux de lard qu'ils envoienlau boul d'une ligne sur I'eâu. Le lard llotte el unhameçon est fixé dedans; I'appétit des oiseaux fartle reste. Vous pouvez faire la même chose avec unmotceau de pâin, ou un morceau de poisson mais ildoit tlotter.

(Fis 16.14)

Découpe de poisson

II

Si vous n'avez pas d'appât qui flotte vous pouvezmetlre votre appât, avec l'hameçon enloui dedans,sur une petite planchette, attachée comme la ligne,el vous capturerez des oiseaux.

sec. La tête doit s'en aller loute seule. Puis ouvrir endeux le ventre de I'oiseau et enlever la oeau avecles plumes comme un manteau. Recuperer' la graisseel la suspendre au soleil dans un sac ptastique pourla faire fondre.

Pour les luer rétoutfer l'oiseau en lui comprimanlla cage thoracique avec la main en neutralisant lebec. Autre lechnique d un bras bloquer les ailes etles pâttes el de l'aulre saisir le cou, près de la lête,enl'ê volre majôur el volre indêx, trrer avec une mârnsur les pattes et tirer avec 'autre main d un coup

LES BEOUINSFiq 16.16

(CarcharhinLrs limbalus)

(Cârcharhinus milberti)

Bequin ligrc(Galeocerdo cuvieri)

(Sphyrna ludes)

ilil1(Carcharodon carcharas)

Requin pèlein(Celorhinus mâximus)

(Bhincodon typus)

^

za- '^(Carcharhinus longimanus)

(Negaprion breviroslris)

(lsurus oxyrhinchus)

at

CHAPITRE 17

NAVIGUER

TRES DANGEREUX MAUVAIS BON

Ne en laire pour essayer de À,4ettre toute votre confiance dans Faire les meilleurs calculstrouver une position plus tavorable. vos résullals. possibles.

Faire la navigation permel d'avor une idée deIendroit oii vous vous trouvez ei d étudier les meilleursmoyens que vous avez d êke retrouvé.

C'est aussi un moyen de calculer le temps quedoivent durer vos réserues.

Attention aux erreurs de calculs elles sont sourcesde découragemenl : par conséquent soyez très pes-simistes lors de vos estimations el ne soyez pasdéçus de raler une terre ou de I apercevoir seulementplusieurs iours âprès Iavoir prévu.

Votre navioation va dépendre des venls, des cou-rants el de vos moyens de propulsion.

La priorilé doil êlre donnée à toute solution quigarantil un sauvetage le plus probable conlre toutesolution laissant la réussite du sâuvetage aux lois duhasard.

17.1. PARTIR OU RESTEF SUR PLACEEn général, dans la zone contrôlée par les stations

côtières cinq jours après que votre disparition ait étésqnalee, les recherches prendront frn sauftrès mauvaislemps. ou les recherches peuvenl durer 5 purs aprè5la lin du mauvais temps.

Si vous avez pu signaler votre délresse par radioou par balise avanl ou au moment .du naulrageRESTEZ SUR PLACE JUSçU'AU SIXIEI.IE JOUR.

Si volre naukage a eu lieu dans une zone loin detoute station de secours reslez au mieux 72 heuressur place,

L'ancre flotlante supprimera partiellement les eflelsdu venl el vous lera dériver avec les courants.

Les radeaux pneumatiques dérivent avec le venl etavec les courants. L'eflel du venl esl prépondérantdès lorce 4 (abaque otficiel des dérives).

Les canots de sauvetage sans moyen de propulsiondérivent avec les courants, mais des venls forts onlégalement un effet importanl, surtout si I'embarcationdérive en travers.

Si vous navel flen vu âu boul du sixième joursurvanl volre signalisation vous pouvez commencer àessaver de vous rapprocher d'un rivaqe ou d'uneroule commerciale. Fleste encore à déterminer quandvolre absence sera prise en considération el le lieuoir vous êles.

D'une façon ou d une âutre au bout d'un certaintemps vous allez vous déplacer. ll s agit alors decalculer volre position et de tout faire pour aller dansla direction la plus lavorable possible.

,I7.2. CALCULER LA POSITION

Estimez el marque/ la posrlron de volre naul'âgele plus lôl possrble sur votre carle

82

Etalonnez votre compas sur I'ETOILE POLAIRE ouLA CROIX DU SUD à son zénith pour calculer ladevialion du compàs. Le làrre à chaque occasion

Pour calculer la déclinaison magnétique consullerla carte d'égales déclinaisons jointe.

Evitez les parties magnétiques du bord sur unradeâu I ia bouteille de CO' dans l'eau. les boîtesmélalliques, le couteau. Sur un canot évilez tout objeten acier du gréemenl ou sur I'homme; attention aumoieur, aux lunettes et aux postes de radio aussibien émetteurs que récepteurs- Quand un objet voussemble douLeu/ approchezle de votre compas jusqu'au contacl pour voir s'il i'influence ou pas.

Sur votre journal de navigation marquez le relèvement des astres (soleil et planètes) à leur lever etleur coucher âu cas où vous perdiez votre compas.Bien entendu lotsque ceux-ci varieronl vous pourrezen déduire le changement de votre position.

Guidez-vous sur la houle :

La houle, provoquée par l'action du vent sur la merà une grande dislance de volre posrhon. nê risquepas de changer de façon brutale el ses changemenlssont nolables. ll est souhaitable de noter la direclionde cetle houle le matin et le soir et aussi de toulehoule plus locale de direclion ditférente à la houlelointaine.

Fstrmer la lorce des courants : en general de deuxâ qualre næuds iculf Slrearl Voi'cades jo nles.

Portez votre posilion régulièremenl sur votre livrede bord el sur votre carte au cas oil vous perdriezl'un ou l'autre.

La couleur, latempérature des eaux peuvent changeret vous pouvez vous en rendre compte.

La présence d'oiseaux nest pas loujours le signede la présence d'une terre proche puisque l'on lrouvedes oiseâux, réputés vivre sur le littoral, à plusieurscentaines de milles du rivage.

Les ereurs de navigation peuvenl représenler à lâlongue plusieurs cenlaines de milles.

17.3. CALCUL DE VITESSES

Pour augmenler votre vitesse par rapport à l'eau,relevez les poches " anli-dérive " de voke engin desauvetage. Les redescendre si le temps se gâle.

Enregistrer tout changement de direction du vent etla durée et la force du venl pour chaque direciion.

Calcul de la vitesse surface: mesurez la ligne duhalin léger floilànl (un homme de L70m mesure àpeu près 1 mètre à partir d'une épaule jusqu à I ex-lrémité des doigts de la main opposée. Failes unnceud à 30 mètres de la bouée. Laissez filer la bouée

1ior-\\/"

au vent : chronométrez iusqu'au passage des30 mètres soit le temps T en secondes (voir fig. 17.1).Prolèoer votre montre dans Ln sac plastlque. EnI abse;ce de monlre comptet lentenenl les secondes.

17.5. ORIENTATION PAR LES ÉTOILES

Dans Ihémisphère NORD, le NORD est donné àmoins d un deqré pres par I ETOILE POLAIFE (situeeau bout d9 la queue de la PETITE OURSE entreCASSIOPEE el la GRANDE OURSE).

Dans l'hémisphère SUD, le SUD est localisé parrapport à la CFOIX DU SUD et le TRIANGLE AUS-TRAL {Iis. 17.4).

NORD

J-1t

1

NCEUD O

5k'z:(

12 15 19 æ 58 SECONDES

17.4. ORIENTATION PAR UNE MONTRE

Mettre la monlre à l'heure solaire locale.

Dans I'hémisphère NORD pointez la pelite aiguille(celle des heures) vers le soleil. Le SUD est donnépar la bissêct ce de I angle lotme par la pelrle aiguilleia droile pâssanl par le cenlre de la monlre ei lechitfre 12.

Dans l'hémisphère SUD la même procédure indiquele NORD (fig. 17.2 el 17.3).

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.++'r

.t

(Fig. 17.4)

llst ltl

17.6. LATITUDE ET LONGITUDE

Si vous avez une montre calez-la sur UTC (Fuseaude Greenwich).

Prenez l'heure du lever du soleil : Hl.

Prenez I heure du coucher du soleil : Hc

a) Calcul de Longilude :

(Hl + Hc):2 = Hm (heures et minutes).

Hm - 12.00 = Long (heures et minutes).

t heure : 15 degrés; 4 minutes d'heures = 1 degré

Aorès conversion en deores el mtnules d arc vousave: la Longilude au degré-près {si négatil Longitude

ESTt. Fesuilats approxi-mahls qur ne doivent pas èLre

pris comme indication de la progression.

b) Calcul de Latitude:Durée du jour : Hc Hl.

En connaissant la date et la durée du iour on lrouvela latitude en utilisant le monogramme (1i9. 17.5). DansI'hémisphère NORD on utilise les données brutes (dateel durée du iour). Dans I'hémisphèrê SUD il fautajouter 6mois à la dale.

La droite ioignant les deux entrées coupe la droitedes coordonnees graduee de 0 à 90 degrés en unpoint est votre lalitude.

PROTÉGEZ VOTRE MONTRE C'ESTVOTRE SEULINSTRUI\4ENT DE NAVIGATION,

83

53 SECONOES

lFig 17.2)

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DA]E

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JUILLET SEPTÊMBBE OCTOBFIE NOVEMABE

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LONGUEUR DU JOUR

(Fig. 17.5)

Dans l'hémisphère NORD la mesure de la hauteurde I'Etoile Polaire sur horizon vous donne dùectementvotre Latilude à un degré près. FâbriqueT:

- un calculateur d'angleavec un til à plomb

et une Plaque(carton, bois, plastique);

Disque qÉdué

Fil à plomb

-un bâton de Jacob (fig. 17.6). On peut utilisêrun compas donl les branches ont élé allongées et unrapporleur.

Calculaleurd'angle.

84

Avancer ou reculer le curseur pou. le laire coincider avecla vséê dê la Polaire loul en diflgeant lâxê d! bâlon verc

I7.7. FAIRE ROUTE

D'abord consulter les cartes jointes au manuel elétudier le sens des courants et les probabilités depluie.

Si vous avez la possibililé de porter un gréement:la route à choisir va dépendre du vent el des courants.

Rechercher :

PRIORITÉ N" 1 : PRÉSENCE DE PLUIE ET FACILITÉD'ATTEINTE.

PRIOR|TÉ N. 2: DISTANCE A PARCOURIR ETPOSSIBILITE DE SECOURS.

- En bref assurez en pnofllé votre survie, si enplus vous ètes secouru c'esl bien mais vous ne pouvezpas prendre le risque de manquer d'eau en espérantêtre secouru. Afiiver au bout de volre odyssée vivantesl plus important que d'espérer êke secouru "(D. Roberlson).

A ce propos n'oubliez pas que les côtes des désertssont... désertiques et qu'il n'y a pas d'eau, que vousdevez prévoir d'en labriquer à partir de t'eau de mer.

Donc vous alez étudier :

- des routes que vous pouvez prendre en loncliondes âllures que votre qreement permet: PRENDRErN PBIORITF L ALLURE LA PLUS CONFOBTABLE I

des zones de pluies que vous allez rechercherEN PRIORITE:

des courantsi

- des routes maritimes ou vous pouvez être repérésplus tacilement;

- des côtes que vous pouvez raisonnablementatteindre;

de votre espérance d'être repéré selon les dif-férenles routes evou côtes que vous viserez,

ll est prélérable de couvrir 1000 milles en 25joursen survanl les courants et les venls que de s epuisera paqaver contre un couranl invisible.

ll laut aussi accepter de tourner le dos à une tefiêqui semble proche et de laquelle un secours sêmblepossible mais qui se situe à une cêntaine de millesau vent ou à contre-courant, Oublier cette terre ensuivanl le vent êt le courant est la seule solution réalisiede sauvelage même si appâremment elle semble ditficile à âccepter.

Si vous êtes sur un engin oùr il n'est pas possiblede monter un gréement vous dériverez principalemenlavec le courant (un à deux n@uds de vitesse) êl levent s il esl fort. Vous n ulthserez vos avirons qu àproximite d une côle donc ne pas en lenir compledans le calcul-

En lonction des résultats du calcul, mesurez vosréserves de nourrilure el d eau et agtssez en conse-quence.

Sivous croisez une roule de tralic maritime importantcela peut valoir la peine de rentrer l'ancre ftottanle elde moins suivre le courant pour rester sur la lignemarchande.

Ne découpez pas la tente d'un radeau de surviepour en faite une voile. Cela peut endommager lesboudins gonllables et vous enlever tout abri dansl'avenir vous exposant ainsi à toules les intempérieset au soleil : ce qui sêrait un risque lrès grave. Essayezd'orienter le radeau pour que le venl pénètre dansI'habitacle et pousse ainsi I'embarcalion, saul partemps très froid.

Fig. 17.6.

85

CHAPITRE 18

PREVOIR LE TEMPS

Recherchez les indices permettanl de:

- récupérer de l'eau DOUCÊ de pluie;

- prévoir le gros temps.

Seule I'observation journalière, en parliculier par leshommes de quarl. vous permettra de repérer cesindices. Ces indices doivenl faire partie des informa-lions transmises par le quart descendant au quartmontant.

Vous n aurez probablemenl pas la possibiiité d évitere temps mais vous pouvez prévoir le mauvais tempset/ou l'arrivée de pluie afin de réagir efficacement.

ll peut aussi se révéler indispensable d'accepter unaccostage, un atlerrissage, ou une récupération si onpeul prévoir que le temps va se détériorer.

18.1. TYPES OE NUAGES

Le schémade perturbaUon (fig. 1L2)joinl correspondaux laiitudes tempérées.

Aux attudes tempérées ei âux lalitudes extrêmes,des nuages bien caractéristiques ânnoncent les dépressions ce sont des nuages,hauts, blancs, en lraînée(cirrus). lls sonl suivis de nuages plus épais, pluslonces el de plus en plus bas au {ur et a mesureque !e centre de la dépression approche. On peutdlors s atlendre à des plures. d abord asseT éparsêsel lines avec un peu de vent et ensuite des pluiesde plus en plus abondanles. Les premières pluiespeuvenl ne pas suflrre pour augmenler vos réservesde Jaçon significative ou netloyer le sel qui se trouvesur votre tente mais ensuite il vous Jaudra tout lairepour récupérer l'eau douce.

Après le passage du lront froid le venl va lournerassez rapidement d'environ 90 degrés et généralementaugmentera en lorce. Les nuages sonl alors en généralplus élevés et en lorme de champignons. Les pluiessous les nuages seront plus forles iaverses) avec duvent. Le temps sera en qénéral un peu plus lroid etles pluies vonl diminuer en nombre âu fur el à mesureque le lemps s'éclaircit.

ll peut aussi y avoir des systèmes secondaires qui,malgré un ciel obscurci donneront peu de pluie.

18.2. ZONES DE PLUIE

(Consuller les cartes des précipilâtions annexées.)

ll y a des zones déserliques sur la mer comme sulterre (voir carle dans chap. 15 sur l'eau). Les principales zones de pluiês sonl. en gros, lês suivantes:

86

LE POT AU NOIR : à la hauteur de l'équateur etsurtout du côté oùr se lrouve le soleil selon la saison.La zone pluvieuse s'étend généralement au nord deléquateur, dans l'esl du Pacifique, dans l'Atlântique,et pendant les mois d'hiver de l'hémisphère Norddans l'Océan lndien.

LES ALIZÉS: de chaque côté du Pot au Noirs'étendent les alizés à une lalitude d'environ 3ù aunord el au sud de I equàleur sauf dans les zones àmoussons (voir plus loin). Le climat y est assez chaudet plus sec et les nuages se composent jusqu'à 50 %de cumulus; ceux-ci peuvent provoquer des pluiesintermitlenles sur lesquelles le naufragé ne peut pascompler beaucoup. Dans I'Est de ces océans s'étendun certain nombre de zones désertiques.

LES HAUTES PRESSTONS ESTTVALES (30 à 40.de lalitude) : on ne peut attendre que de faibles pluiesdans ces régions. En hiver les chances de pluies sontplus élevées.

ZONES TEMPÉRÉES (40 à 60" de tat ude): lesdépressions s'y déplacent la plupart de l'année et lespluies y sont fréquentes.

RÉGIONS AFCTIQUES ET SUB-ARoTIQUES: Iesdépressions y sonl moins lréquenles que dans leszones tempérées mais si les précipitations y sontmoins abonddnle> le naufragé y lrouvera des réservesd'eau douce sous forme de glace.

I\,4OUSSONS:le terme mousson recouvre deuxchoses :

l'allernance du venl sur les océans proches deI'lnde et du Sud Est asiatique;

I'alternance de saison sèche el de saison despluies sur ces mêmes étendues.

Les moussons allectent loute 'Asie du sud-Estdepuis l'lndus jusqu'au Japon.

La mousson du Sud Ouest souffle vers le Nord-Eslau ùavers de la

^/ler d'Oman et du Golle du Bengale

de mai à seplembre et les précipitations sont impor-lantes en particulier près des côtes du sous-continentindien. Pendant le reste de lannée souflle dans I'aukesens la mousson sèche du Nord vers le Sud déviéepar la Jorce de rotation de la terre vers le Sud-Ouest.Les chances de pluie sont faibles si I'on est prochedu continent mais plus on s'éloiqne vers l'Ouesl leschances augmentent puisque la mousson a eu letemps de se charger d'humidité.

IVILR DFS CAFAIBrS:de novembre a mars, onpeut voir du lemps venanl du nord apporter despluies.

Prévoir poui taire tace à temps.

TRÈS DANGEREUX

Se laisser surprendre.

MAUVAIS BON

Laisser passer les srgnes sans les Observer.interpréter.Ne rien préparer-

Rechercher les pluies.Se préparer au gros temps.

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18.3. CYCLONES TROPICAUX

Les cyclones de type kopical peuvent allecler I'Ouestde I'Atlantique et la Mer des Carait€s, le Nord-Estdu Pacitique, le Pacifique Sud, le Nord-Ouest duPacilique et la Mer de Chine, l'Océân lndien, le Golfedu Bengale, la Mer d'Oman et la côte Nord-Ouestd'Australie.

Ces cyclones se produisent le plus souvenl auxalentours du 10" degré de lalitude d€ part el d'autr€de l'Equatèur et sonl les plus fréquents à la fin del'été et au début de l'âutomne des hémisphèresresp€ctifs. lls se déplacent vers I'Ouest vers leurspôles respeclifs et, à environ, 15" de lâtitude ilschangent de direction et relournent vers I'Est versleurs pôles respectifs. Parfois, quand en automne leshaules pressions continentales s'affaiblissent, cescyclones continuenl vers l'Ouesl. Un indicede prévisionde passage d'un cyclone est la houle de l'océan quise déplace en sortanl du centre de lâ dépression. llsuflit donc de regarder la direction de lâ houle poursâvoir oùr |on est pâr rapport au cyclone.SI VOUS PENSEZ OU'UN CYCLONE RISQUE DES'ABATTRE SUR VOUS: PRÉPAREZ-VOUS AUPIFE.

SÉNS DE ROTATION DU VENTAUTOUR D'UNE OÉPRESSION

(Fiq. 18.1).

(Fi9. 18.2).

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ALTO CUMULUS

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CIJMIJLO NIMBUS

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88

CUMULUS et STBATO-CUMULUS CUMULUS de beau lemps revenu

CHAPITRE 19

FAIRE CÔTE

Faire côte peut vous

MAUVAIS

Ne r en préparer.Atterrir n'importe oùr.

tuêr.

TRES OANGEREUX

Se précipiler.Elre pris dans e ressac inulile-ment.

BON

Préparez-vous.Prenez votre temps,Env sagez toutes esCherchez les secours

possib lilés.(villages, etc.).

Relire le chapitre sur le recueil.

Faire côle est une laçon d'être recueilli qui peut serévéler dangereuse.

Si le chorx est possible n'atterrissez pas dans lesdéferlanles. Votre condition physique est amoindrie etvous n avez plus a force de marcher dans le ressac,ni vous tenrr debout : vous serez emportés par laforce de la mer et vous vous noierez.

Préparez complèlement volre arrivée à la cÔte enenvisaqeant toutes les possibililés. En cas de doutealtendez.

I\,4E1TEZ TOUS VOS VÊTEI\,1ENTS. CHAUSSURES,BFASSIERES DE SAUVETAGE, GANTS, CASQUES,TISSUS OU IOlLES DIVERS, etc., pour vous protégerdes chocs au momeni de l'atlerrssage conlre lesrochers, coraux, coquillages coupants et piquanls, etc.Si vous n'avez plus de chaussure, prolégez vos predsavec des tissus divers, sinon y mettre de /'hule, Demême aux endroils exposés du corps, pour vousproléger, un peu, des coupures el chocs.

SAISISSEZ TOUT A BORD prolegel les reservesd eaLr, nourrilure, et autres choses indispensables pardes bourre ets de tissus ou autre proteclion conlreles chocs de l atterrissage.

19.1. SIGNES D'UNE TERRE

19 1r. OTSEAUX

Un premier signe de présence de terre est l'alrg-mentation de a variété d'oiseaux. Cependant il estpossible que vous traversiez les routes de migrationd'oiseaux de terre elrbu de mer et ces routes peuventvarier suivant les conditions almosphériques el d'uneannée sur l'autre. Par conséquent cetle observationdoil être prise avec précaution. Cependanl de nom'breux vols d oiseaux côliers, ce qui esl ditférent dea p'e5erce de lorroreLx o sea-{ eparp les emme_esau arge par e mauvas lemps, peli êlre un signe dela présence d une lerre.

19.12. COULEUR DE L'EAU

Quand le plateau conlinenla remonte, la couleurdes eaux change. L eau peut aussi changer de couleurpar l'apport d'alluvions de rivières importanles. Dansles mers soumises à l'action des marées ou lorsqu ily a des courânts côtiers, la présence de brânches,fruits, etc., llottanls esl e signe de la présence d'uneterre. Cependant on peul trouver des lroncs d'arbreel dês dlguês delvdnls au mrlieu des océâns.

19.13. SIGNES DANS LE CIEL

Si la couleur de |eau change cela peut modilier lacouleur du ciel, par réllexion du soleil sur 'eau, etune conJusion peut êlre laite avec le hâlo créé parla terre. Le halo d'une ville à terre est visible la nuità p usieurs dizaines de kilomètres. D'autres signessonl aussi visibles ou audibles selon le temps, ex lgrondement de récifs, phares, etc. Dans les régionstropicales il esl possible de sentir les odeurs de laterre selon le vent jusqu'à 25km. Dans l'Arctique, laglace ou la neige sur la surface de la mer ou du solsont souvent indiquées par une réllexion légèrementrosée sur es nuages e jour ou une Iueur blanchâtrêla nuit.

Des nuages particuliers peuvent se développer au-dessus ou légèrement sous le vent d'une terre pârtemps clair. lls sont provoqués par des couranls d'airqui, forcés de s'élever'par la terre, se relroidissenlen altitude et se condensent en nuages souvent deforme lenliculaire. Ces nuages sonl lixes dans e ciel,quel que soit le vent, ce qui devrait vous permeltrede les reconnaître fac lemenl.

Des montagnes peuvent aussi apparailre au dessusde I'horizon sans que leur bâse soit visible. La dislancequi vous en sépare peut être plus importante quevous ne le pens ez.

Selon lê lemps dans les mers chàuoes des ri.aqespeuvenl apparaitre, en particulier au milieu de 1a

iournée. Un mirage disparaît ou peut changer d'aspectassez rapidement.

19.2. LES CÔTES

Les côtes sont lrès variées de par le monde el uncertain nombte recelent des dangers certains : récils,falaises, etc. Par conséquent OBSERVER avant dese lancer vers une côte.

19.21. FBANCHIR UNÊ BARRE

La barre (surl) que I'on rencontre sur les côtesplales et sâbleuses comme celle des Landes ou ded côte ouesl de lAldque esl un dânger grave mèmepour un bon nageur en possession de tous sesmoyens s'il n'est pâs lamiliarisé avec cet obstacle.

Les vagues qui délerlent ne sonl pas toutes aussilorles les unes que les autres. On observe unepériodiciié quisemble varier avec les lieux. Parexempledans la région d'Abidian, les vâgues les plus fortessoni tantôt les vagues n,7 ou n. 16. Quand ces vagues

89

onl éclaté, il est lréquent qu elles entraînent un nageursur 200 ou 300m vers le large. ll esl importantd'observer assez longtemps ce qui se passe avanlde choisir le momenl de traverser le syslème dedélerlantes. Ceci n'esl pas lacile pour un observateurau ras de I'eau et venant du large.

Les lames des grosses - barres " se brisent surles rochers ou sur le sable sans matelas deaususceptibe d'amortir e choc (il y a lréquemment desmembres cassés dâns ce cas).

Si un nageur est pris dans les remous d'une lamequi brise, i ne faul pas essayer de reioindre la sudacetant qu'il y a remous: la nolion de verticale n'exisleplus, le nageur s'épuise el se noie. ll faut aftendreque les remous se calment pour relouver la vraiedirection de la surface.

Essayez de vous seryir des lames à la manièred'un " surfeur -. Ceci évite la fatigue.

I9.22 PRENDRE PIED SUR LA PLAGÊ

Si vous prenez pied sur une plage el si a vaguequr se relrre esl lrop lorle pou'quê vous puissiezavancer: NE LUTTEZ PAS. Dans certâins cas lapuissance de l'eau est tellemenl considérable quevous risquez de vous casser une jambe, ou d êtreécrasé sur le sable par la lame suivanle. Dans cecas faire demi tour et plonger rapidement avant lavague suivanle : vous réussirez votre surl au prochain.oup Ddrs .e uas il vauL mreux ne pàs avorr àvecsoi de brassière de sauvetaqe car ele vous empêcheraalors d aller au fond ce qui est indispensable pourvotre survie. Si vous n étes pas prêi à laire face àune te le éventualité essayez d'atlerrir ailleurs.

SI VOUS ITIS FATIGUES OU INEXPEBII\,lE N I ESGAF]DEZ VOTRE BRASS ÈRE DANS TOUS LEScAs.19.3. OÙ ATTERRIR

ll ne serl à rien d atlerrir sur une belle plage si elleesl au pied d une falaise quivous empêche absolumentde sortir de la plage. La possibilité de pouvoir accéderà la terre qui est derrière la plage de débarquementdoit être considérée.

Choisissez si possible volre lieu d'atterrissage avecsoin el évilez à priori les déferlantes, car vos forcessonl amoindries.

Evilez d atterrir si vous avez le solei dans les yeLrxou s il est bas sur l'horizon.

Sll y d oe5 b.i-dnls. rechê.chez lês pacsdgês qulpeuvent apparaître ef eur milieu et dirigez vous versceux-ci.

ll n y a pas de récils de corarl près de l embouchuredes cours d'eau déversanl de |eau douce.

ll est lrès difficile de déterminer du large (et au rasde l'eau) l'importance des vagues sur le rivage.Essayez d'attefiir sur le côlé sous le venl d'une lerreou d'un point de a côle.

Evitez les courants tourbillonnants ou les mascarels(vagues dé{erlantes d estuaires) qui pourraient vousenlraîner au large.

Tenez compte de la marée: à marée basse unecôte peut se évéler plus accessible qu'à marée hauleet révéler des roches qui sont largement recouvertesà haute mer.

Envoyez des signaux à la lerre si vous percevezd'éventuels sauveteurs el dans ce cas il vaut mieuxatlendre en mer d être recueillis, si possible.

90

Arrivez perpendiculairemenl aux vagues el non deIaçon oblique.

Leau est en général plus calme au côté sous levenl des endroits où se trouve une importanle quantitéd'algues.

19.4. ATTERRIR A LA NAGE

Nager vers la côte est risqué el dangereux.Vous ne connaissez pâs les courants de marée, ils

peuvent vous eniraîner ou ralentir votre nage.Vous êtes plus Jaligué que vous ne le croyez et la

nage vous épuisera.Vous êles dans un engin qui llotte : ne I abandonnez

que s'il coule I

Si vous êles obligé d'abandonner votre enqin desauvetage, faitesle le plus tard possible.

l\,4eltez tout vos vêtements y compris les châussures,sans oublier volre brassière de sauvetaqe sauf si lâbarre esl dangereuse.

Nagez lentement.

Si devant vous s'étale une côte rocheuse, cherchezun endroit où les lames viennent monter sur lesrochers plutôl qu'un endroil oùr les lâmes se bnsenlavec une écume blanche (récjJs immergés). Avancezdans les brisanls en vous mettant derrière une orosselame. Faites lace au rivage et prenez une positionàssrce, les preds Ên dvant. lês lèmbes tamenées sousvous avec les pieds de 60 à 90cm de volre tête.Ainsi vos pieds amorliront les chocs au momenl del'alterrissage, ou lorsque vous heurlerez des rochers.Si la lamê que vous ave/ r hoisre ne vous dmenepas jusqu'à la côte, attendez la suivanle en arrêtanlde naqer. Recommencez iusqLl'à toucher terre. l\,4êmeposition pour traverser un récil de corail.

Dans les endtoits où se lrouvenl des agues. nenagez pas dedans (risque d'entravement de vosmouvemenls) mais plutôl sais ssez-les pour avanceren vous glissanl dedans.

19.5. ATTERRISSAGE AVEC UN RADEAUDE SAUVETAGE

ll esl possible que vous ne puissiez vous opposerau vent qui vous porte au rivage, dans ce cas essayezde délerminer le plus tôt possible l'endroit où voussouhâitez atlerrir et essayez de naviguer vent detravers pour y arriver.

l,4ollissez sur le gonllage de votre radeau pour luipermettre d'épouser les ondulations de la mer etdiminuer les risques de relournement.

Toul aflâcher à bord.

Découper la tenle sans couper les arceaux gonflables. Ceci afn que personne ne soil pris dans leradeau si celui-ci se retourne ou se dégonfe à asuile d'un choc.

Gardez votre ancre lloltanle alin d éviler un retournemenl du radeau dans le ressac.

Dès que vous atteignez les premières délerlântesmetlez tout votre poids du côté mer afrn d'éviter toutretournemenl, De bons nageurs et encore en formepèuvent êlre mis à I'eau (suivant les conditions el latempérature de l'eau) qui, agrippés aux filières enguirlande, pourront mainlenir la stabililé de I'engin.

Si le radeau se remplit d'eau,possible.

le vider le plus vile

Gardez absolLlmenl vos brassières de sauvetagesur vous.

Si le radeau se relourne, saisissez les ftlières en9uir ândes qui pendent des boudins mais soyez prêtsd lec là.her el 'a[e côle seul du cas ou vous squelde vous coincer enlre des rochers et le râdeau.

Le radeau a beaucoup plus de chances de flotterel d'arriver au rivage que vous seul, Par conséquenttant qu'il flotte reslez dessus ou au pire dans l'eauà côté et lenanl les lilières en guirlandes.

19.6. ATTERRISSAGE AVEC UN CANOTDE SAUVETAGE

Si on possède des avirons, les utiliser pour choisirun lieu d'atterrissage sâns déledântes ou avec ]emoins de ressac possible.

Eviter à tout prix les déferlanles.ll esl souvent plus facile de se déplacer en mer le

long d une côte qu'à pied sur cette côte.S'il le lemps est mauvais et qu'il n'esl pas possible

d'attendre, metlre I'ancre fotlante pour présenler auxvagues la partie la mieux défendue de I embarcation-Si c'esl possible, remonter lancre flottante quand lavague est passée el la remettre à la mer à I'approchede la prochaine vaguei ceci alin d'avancet sansdanger sur le dos de la vague et d éviter de se taireembarquer quand ele se présenle.

Si vous disposez d'huile, flez de l'huile (quelqueslrtres peuvent suffire).

Sr vous ne possédez pas de brassières de sauvetagep'êne/ des oièces de po vclyrene pout voLls soulenirdans êau âu (ds ou vous lous lrouvez dans leau.

fvrlez de prend'e les avrons ou de gràndes piecesde bois: rls peuvenl vous brêsser dans te ressdc,

EviteT pdr lous les moyens que votre canot soilretour,re : risque d écrasemenl de téquipage.

Sr vous posséde? une ancre vous pouvez la menrea la mer ave! quelques mèlres dê hqne el la taisserdraguer (en la relournanl pour qu elle ne croche pas).Uecr vous pe'metlra d eviler de vous laire rêlourner :trois précautions :

aJ Mpsurer ra longueur de la liqne avanl de menreIancre à Ieau

lt) Ne pas aller tusqu au sec, laisser te canot onerdans un peu d êau. pour qu iJ ne se mene pas delravers. Amenez le à terre plus lârd quând vous 5ere?debarqués.

c) Ne pas mélanger la ligne de l'ancre avec cellede l'ancre flottante. Bemonter I'ancre flottante dès queI ancre croche A ce monent i' esl peut-er.e possrb,ede récuperer la hgne de I ancre lloflante pour altonger

'a lçne de làncre sans oublier qu e e eàt en gené'rarmorns sottde que celle de l ancre.

Tout saisir au cas ot) votre embarcation se retouÊnerait ou serait mise en pièce par le ressac.

19.7, APRÈS L'ATTERRISSAGE

L'atterrissage latigue d'autant plus que le lemps estmauvais. Aux rescapés les plus solides d'aider lesplus laibles.

Flécupérez tout ce que vous pouvez dans votreembarcalron et le mettre a Iabn le plus haut poscibtesur la plaqe (hors d dcces de la mer des elémenlset des an maux).

91

CHAPITRE 20

suRVrvRE À renne

A TERRE : TOUT COMMENCE

TRÈs DANGEREUX MAUVAIS BON

Ne pas s'adapter. Ne pas compter vos forces. Economiser vos lorces,

A lerre rien n'est résolu vous n'ètes pas encoresauvé.

Comme en mer. continuez à VOUS SEFIVIR DEVoTRE TÊTE.

Economisez vos forces;vous êtes plus fatigué quevous ne le croyez, ne laites pas de mouvementsinutiles.

Vos priorités sonl : P.P.-P.E.N.S.E.

1. P = POINT DE LA SITUATION.

2, P=PREMIERS SOINS,

3. P = PROTECTION de votre tête el de votrecorps.

4. E = EAU.

5. N = NOURRITUFE,

6. S = SIGNALISATION

7, E = EXPLOITEZ LES RÊSSOURCES.

Ne quittez pas tout de suite votre lieu de mise àterre; sauf danger immédiat, restez sur place ou loulproche pour établir un campement. Ouand vous serezreposés, que vous aurez fait le poinl alors vousétudierez quels déplacements sont réalisables.

20.1. P = POINT DE LA SITUATION

1) A quel endroil sommes-nous ? Qu'il y â-t'il auxalentours i,nrédrals ? Ouels sont les dangers immé-diats qui nous menacent (marée, animaux, tels cro-codiles, moustiques, etc., chute de rochers, vent, pluie.soleil, troid, elc.) ? Si besoin EVACUEFI lè lieu mêmede I arivee a le're pour un lieu plus sùr mâis paslrop éloigné.

2) Où el commenl peut on s abriter des éléments,des animaux sauvages ? Provisoirement ? Plus tardde laçon durable ?

3) Ouelle est la forme physique de chacun ? FaireI inventaire des blessures et des soins à apporter.

4) Quel est l'élat menlal et moral de chacun ?

5) Que nous resle-t-il comme matériel? Faire l'inventaire de lout y compns des vèlemenls.

6) Quel esl l'état des réserves en eau ? Fairel'invenlaire. Y a-t'il à proximité une source d'eau doucepotable ?

7) Quel esl l'état des réserves en nourrilure ? FaireI'inventaire. Comment va t on pouvoir se nourrir ?

8) Que reste-t-il comme moyens de signalisation ?Où et quand peut on les employer? Comment ênimproviser ?

9) l/oyens d'orientation el de calcul de l'heure.

92

20.2.P:PREMIERSSOINSTraiter les premiers soins (chap. 11).

20.3. P: PROTECTION

20.3i. PRorÉcER sa rÊTEVoir chapiùe 5 sur la proteclion psychologique de

la tête et chapitre 12 sur I'hygiène.

20.32. PRorÉcER soN coRPsAbritez volre colps des agressions des éléments

pour économiser votre énergie.

20.321. tMpRovtsEz vorRE vÊTE[.tENT

Votre premier abri est votre vêtement. Entretenezvotre vêlement et améliorez son etlicacilé avec TOUTce que vous trouvez. S'il lait froid couvrez votre lêtepour diminuer la perte de chaleur. S'il fait chaudprotégez vous du soleil et de ses brûlures. Ponez desvètemenls légers pour y relenrr la sueur mais assezaérés pour que I'air y circule. lmprovisez des lunettes.

Prolége/ vos preds avec des chaussures rmprovi-sées. Si vous n'avez plus de sous-vêtements impro-visez une couche-culotte: elle évitera des échaufte'ments aux parties génitales masculines lors desmarches à pied.

Protégez les blessés el les blessures pour empêcherloute aggravation,

20.322, II\4PROVISEZ VOTRE ABRI

a) Un bivouac doit comporler:

- des latrines. c'està-dire un endrot à l'écart oùchacun fait ses besoins. lJn trou nalurel sullil. Lerecouvrir de terre après chaque usaqe;

- protection contre le venl, la pluie, lâ neige, lesoleil et les tempêles;

- prolection contre les dangers naturels (inondalion,marées, chutes d'arbres, de branches mortes et dêrochers, avalanche, etc.) i

un sol assez élevé pour se coucher et y lâireun feu;

- des maté aux pour faire des abris et un leu;

- absence de plantes et d'insectes dangereux (ycompris les moustiques);

- eau potable en quantité sutlisante (à moins d'unkilomètre);

- nourriture proche;

- sol sec et hors des vallées humides de rivièresou loin des mares d'eau croupie;

- espace libre pour se signaler;

COUPE.VÊNT

grasse -.zæ--

...--1

PLAN POSSIBLE DE BIVOUAC

Dune:--..-..----

(Fig 20 1)

- protection conÙe les animaux sauvages et àdistance de leurs lieux de passage;

un espace suflisant poul conslruire un abri etpour slocker de la nouûiture (en hauteur si possibleet hors d aileinte des rongeurs, insectes. gros anrmaurgrimpeurs etc.);

- un endroit pour les délivres et les déiections;

- un peu de vent pour disperser la fumée et lesinsectes;

- une penle evou la possibilité de creuser deslranchées pour évacuer I'eau de pluie, Le sable reslelongtemps humide et la pluie va rendre le sable moinsrésislant et provoquer I'eflondremenl possible de votreabri.

Le bivouac peut êlre réparti d'amont en aval toulau long d'un cours deau, âvec les abris en amonlet les latrines le plus bas el le plus loin possible deI eau. ll faul abso,umenl organiser des lakines sansquoi l'espace du bivouac sera rapidement souillé dedéjections multiples sans compter 'odeur êt lâ venuêd'insectes, causes de maladies, et d'animaux diverspolentiellemenl dângereux.

b) lmprovisez votre abri.Si vous disposez d'un engin de survie, entier ou

en morceau, utilisez-le comme premier abri. Fletournezle canot sâns vous laire écraser dessous en lesoutenant avec des élais. Vous pouvez utiliser tel quel(rn radeau de sauvelage et même le hissêr au-dessusdu sol pour mieux vous isoler d'un sol froid ou chaud(attention à ne pas passer au travers de la toilê defond si elle a beaucoup vieilli âvec I'aclion de lamer).

ll existe sur les rivages des abris naturels que l'onpeut utiliser en urgence :

- grottes (atlenlion à la marée, aux animau)( quipeuvenl y vivre, au plafond humide qui peut sedétacher sous I'aclion d'un feu);

aôres abatlus, restes d'habilation, épaves etc.Attenlion aux ouvrages mililaires abandonnés dansles lieux isolés : ils peuvenl abdler ou cacher desengins militaires dangereux.

c.) Construisez votre abri.

Déterminez d'abord le type d'abri dont vous avezbesoin : la lonction a plus d'importance que la lorme.

L'abri sera conçu de laçon évolulive, c'est-à-direqu'il devra permetlre une évolution vers le < qualreétoiles " avec une cuisine. un salon, une entrée, deschambres etc. La survie c'esl d abord le confoil et leconJort renforce le moral.

Les trois morceaux de base d'un abri sont: le toit.les murs, le plancher,

Evitez les malériaux kès conducteurs de chateurou de lroid (métal).

Utilisez ce donl vous disposez dans l'environnemenlproche, même partiellemenl construit.

Dans les lieux dépourvus d'arbres utilisez desmalériaux non conducteurs (buissons, terre, caillouxetc.).

Utilisez les bois selon le lil en recherchant larésislance maximum.

Dans les zones oir des collines et monlaqnestombenl dans la mer, il est couranl que des venlsfroids el violents descendenl des hauteurs vers lamet, Couper le vent grâce à un tocher, un mur depierres, un paravent de branchages et de terre (voirfiq. 20.4). ft4êttre I'ouverture de I'abri à 90" des ventsdominants.

L abri devra élre proche d un pornt d eau mais asse,,loin pour ne pas en supporter le bruit et I'humiditéde lâ nuit. lJn lieu humide est souvent habité demoustiques et auttes insecles ou animaux.

Dans les pays équaloriaux la nuit tombe lrès vite.Dans tot s les cas préparer les abris bien avant lanuil.

Par temps froid ou tempéré l'abri devra être étancheà la pluie et au vent. Assurez-vous que l'eau de pluiene pourrâ pas revenir sous I'abri et creusez desrigoles de chaque côté. Si I'on n'â pas de {eu, I'abridevra êlre d'un volume minimum : au marimum troisfois le volume d.un homme pour garder la chaleurditfusée par I organisme.

93

Dans un le'rain ênnetge ulilisez la netge commematenau de conslruclion. sipossible avec une slructureen bois. Toutes les neiges ne permettent pas deconstruire des igloos. La tasser avant d,y découperdes blocs. Faire absolument une losse à froid pourque l'air lroid plus lourd s'y écoule (hauteur de lalaille d'un homme).

Par temps chaud l'abri devra procurer de I'ombreet une certaine aération; la lempérature de l'air enclimat chaud est moins élevée à 50 cm au-dessus ouen dessous du sol: lravâtltez de nutt méme pourconlruire volre abri et économiser ainsi votre sueur.

Dans les pays tropicaux et équatoriaux vous pouvezdisposer de leuilles de cocotiers pour laire des couverlures, ou des feuilles de bananiers etc. ll sulfitalors de faire une slructure de branches souplesenlrelacées.

Plus lard vous pourrez laire un abri permanent detypê TEPET ave( de qrândes prèces de bors. Ce lypedàbri rêsrsle bien au venl el permel de iane ur IFUd linténeur. proche de lênlree mats decale pourrecevoir un peu d air afin de chauffer l'abri et évacuera lumée vers le haut de la slruclure de I abri. Lacouverlure peut se faire avec des petits sapins téteên bds, de la lerre metangee d herbe etc.

(Voir les Jig. 20.1 el suivantes pour diflérents types

d.) Le couchageAllonqe sur le sol. 75 ôo c,ê rà perte de chateur se

tàrl en dleclion du sol. Par consequcnl menez kotslors plus d isolant enlre vous el le sol que sur vous

Faites une couche avec des herbes sèches ou nonhumides sur un bras d'épaisseur minimum. plus lamasse d'air sera importanle, mieux vous serez isolés.Sous cette couche isolante du froid isolez,vous del'humidité du sol par une claie de branchages, unetoile isolante etc.

On peul aussi creer un chauflaqe avec des pterresLhàudes drsposeês sous

'a couchl (von fig. 2ô.5r.

Dâns un abi de neige, unè bougie sufiit à réchaufteren partie l'abri, sil n'est pas trop important.

e) Floutines de bivouacEtablissez des roulines de bivouac à faire tous les

jours à la même heure.

Tous les matins :

- sorlez el aérez votre couche; elle vous isoleramreux, el ce sera plus propre;

- lartes 45 minutes d'exercice; c'est-à-d re assou-plissement et un pe! de marche. Si vous êtes fatiouésco1]mencez assis puis allonqe dps nouvemintsd échau{erre"t el o assouotisséTenl puis un peu demarche. Au fur et a mesure que volre forme reve,ltun peu plus de narche tous les rours nais r's n nutesd e\ercice/jour suffisent.

- donnez'vous des objeclifs à atteindre et destâches à réaliser dans la journée.

Tous les soirs :

- entretenez votre malériel et faites de la coulureen improvisant des aiquilles;

- lavez-vous avanl de vous coucher el le matin,rasez-vous si vous le poLrvez;

laire la lessive. dans I eau douce ou mteux avecdes cendres blanches de boisi

94

- repasspr votre linge avec des catlloux chaudslenus par des branlhes de bois fendues. eue toutsoil prèl et bien rangé le soir au cas ou rt drrivequeque chose pendanl la nutt el que vous soyezlorce O evacuer d urgence.

lFig.20.2)

HUTÎE (Fis.20.3)

ABRIS

Huttes avec j€unes arbrcs pliés

COUVRIR avechsrbes liées ou branchagesen parlanl du bas de |abri vers le

ABBIS EN APPENTIS

(Fig. 2o.4)

BIVOUAC ISOLÉ DU VENT

ISI PETITE PEUT SÊFVIR DE SAUNA)

95

Pour vous laver à I'eau chaude vous pouvez creuserdans le sol une baignoire, ou utiliser un lrou d'eâureconnu à I avance poury plonger descailloux chautfésau feu. Une autre solulion est de faire un petitsauna (vous y serez assis) et étanche; la réchaufleravêc des pieies chaudes sur lesquelles est verséede l'eau (fiq. 20.6).

Fig. 20.6SAUNA

"o'"'TTiKolot"" "Rester 10 à 15 minules dans le sauna Boire de

I'eau contre la sudation.

Relire le chapitre 14 sur le sommeil, le repos et lafatigue.

Prenez votre temps, sauf urgence vilale, ne vouspressez pas, reposez'vous et récupérez le plus vitepossible de votre périple en mer. Ne forcez pasphysiquement et déplacez-vous à la même vitessetranquillemenl.

20,323. IMPROVISEZ VOTRE FEU

Le Jeu a un rôle moral (distraclion, présence vivante,espoir) et de nombreux usages (éclairage. cuisson,signalisation, chauflage, fabrication d'outils, puitication,éloignement d'animaux dangereux etc.)-

Faites de toul petits leux qui consomment peu decombustible et vous permettent de vous chaufterlacilement au-dessus, Pas de grands leux,

96

A, OU PLACER LE FEU

Dans un endroit oir il n'y a pas de matériauxinllâmmables. Le mieux est un sol sableux ou caillouteux (cailloux secs sans quoi ils explosent à lachaleu0, sans herbes, ni racines (les racines commu-niquenl le feu aux arbres), abrité du vent et si possiblepas trop loin d'eâu potable et d'une source decombustible.

Creuser un trou d'environ 30 à 50 cm de protondeur,le tirage sera sutfisant mais pas excessif,

(Fiq.20.7)

',-N\

Bûches

Enlever autour du loyer la lerre végétale et touleherbe. racine elc. sur un cercle de 1 à 2 mètres dediamètre.

Des carlloux aulour du foyer adent à la cuisson.

Ne jamais construire un {eu :

à côté de matériaux inflammables ou secs;

- dans des prés secs;

- sous dês branches basses:

- dans une forêt de résineux ou sèche i

- sous un arbre enneigé;

- directemenl sur la neige;

- sur, sous, à côlé de rochers humides.

Sur la neige, mettre au fond du lrou des bûchesde bois vert pour éviler que le foyer s'enlonce, parla chaleur, dans la neige. Construire le teu sur cesbûches.

A) BESOINS POUR CONSTFUIFE UN FEU

Un feu peut lonclionner seulement s'ii y a de l'AlR,de la CHALEUR. du COMBUSTIBLE. L'absence d'unde ces éléments empêche le feu de s'allumer ou delenir.

AIR

L/ême abrité il y a touiours une petite brise. Orienlerle trou de votre leu selon cet axe. Ne cassez pâscetle brise en vous meftanl enlre le feu et elle.

L'effeur la plus commune consiste à trop chargerle leu et à l'étoutler (manque d'air). Soutflez sur lêfeu I'active (plus etficace si vous utilisez un tuyaupour soutller). Un évenlarl esl eflicace aussi.

CHALEUR(Les méthodes de leu par friction de morceaux de

bois sont difiiciles à réalisersivous n'êtes pas enlra:îné.N'y perdez pas votre temps.)

Allumetles : si elles sonl humides. les faire sécherau sec, à I'air el si possible au soleil. Même chosepour le trottoir. Dès qu'elles sont sèches (au boutd'un ou deux jours), les mettre sur un plan dur et les

10 à 15 par

\

.\

LES ALLUMETTES DE FEU

(FE.20.8)

braise ainsi créée pour petit à petit la kansformer enllamme. Difficile. Demande beaucoup d'essais et depalience.

Rayons solaires : loupe, paire de jumelles, rétlecteurde lampe elc. ll faut un beau soleil et une amorcetrès line et très sèche.

COI\4BUSTIBLES

Ouels qu'ils soient : les récolter en quantité avantde les utiliser et surtoul avant la nuit (les abriter desintempéries). Les bois les plus secs sont les boismorts restant dans es arbres. On lrouve du boissec sur des arbres morts encore debouts ou ayantbrûlé, les petites branches morles a! pied des arbres,dans les arbres creux. Si I on trouve une branchehumide en enlever toule la surlace pour atteindre lapartie sèche cachée à l'inlérieur.

Faire trois tas diflérents à côlé du lrou du foyerprévu: petits bois, moyen, gros.

L'amorce :c'est le combustible le plus importantpour laire démarrer un feu. Souvenl le feu est bienpréparé mais il ne prend pas parce que I'amorce n'eslpas bien préparée. L'amorce c'est tout ce qui s'en,flamme {acilemenl avec une faible source de chaleur.ll n'y a pas Jorcément de llamme mais une braise.Pour obtenir une llamme il sutfrt de soutller sur labraise obtenue- L'amorce doit êlre line, lâ plus linepossible el absolument sèche. ll est bon de broyerfinement à lâ main ces amorces.

Amorces nalurelles (sèches) : litJres naturelles(orties, massetles d'eau,...), feuilles mortes bruniesbroyées, herbes sèches Jinement brisées, écorce exté-rieure (bouleau, genévrier, bambou, roseau,..), excré-menls d'animaux pâturants (vache, lapin...), intérieurspongieux de tiges (lournesol, bambou...), soies defleurs (massette d'eau, saule, peuptier-..), écorce inté-rieure (saule, peuplier...), duvel d'oiseau, nids d'oi-seaux, mousse el lichens secs, cheveux,.. Casser enfrottânt dans les mains toute fibre végétale pour latranslormer en petits cheveux plus facilement enllam-mables.

Amorces induslrielles (sèches) : permanganate depotassium + sucre (50/50), coton (raclures de vêtements), hydrocarbures (graisse à chaussure, lioul....),papier lournal (paprc' hvgiénique s rl est metange avecdu cirage ou de la graisse ou un hydrocarbure).boug ê5. alcool lloiion apres-rasage. parlu-n. vernrs aongle etc.), engin pyrolechnique (sortir le moyen designalisalion qui est au bout des fusées), poudre àfusil, lâine d'acier avec une pile de 4,5V... Vouspouvêz oblenir une étincelle avec deux lils de labatleriê du moleur de volre cànot. en avanl p s garded ouvfl. les bouchons de la batterie pôur prevenir tedêgagemenl d hydrogene deqaqe par la reacton.Enllammer arnsi un chitlon imbbe de pétrote. Cettetechnque decharge rapidement la baflerie.

L'allumejeu : c'est ce qui va recevoir l'amorce enbraise pour I'agrandir en petit feu. Brûte à une chaleurplus elevée que I amorce el ne peul la remplacer.Doil éLre lres fin (1 mm de diametre) et étre SEC.Fougères. epines de prn. toutes petites branches,branches d un centimeùe de diamètre redu es encopeaux ou ouverles en pomme de pin avec uncouleau,

Le combustible : c'est ce qui brûle le plus longtempsmâis ne peut le faire sans être podé à une cerlainetempérature (élevéê). Bois mon ou verl, charbon,caoulchouc. graisse animale (os...), qàs-oil (attentionau dégagement de ga2 toxique)...

ilùll- r

Couper en 2 Faire un plumeaude chaque pièce d'allume{eu

couper en deux dans le sens de la longueur, enappliquant une lame de couteau à partir de I'extrémiténon soufrée vers l'extrémté soufrée. Vous aurezâinsi deux lois plus d'allumettes. Si vous disposezd'une bougie: coupez-la en deux, allumez-en unepartie à l'abri du venl alin de conserver la flamme etne pas uliliser d'autre allumette pour allumer le leu-

Pour ne pas chasser avec la main le combustibleau momenl oir vous frottez I'allumelle contre le frottoir,faites l'inverse : passer lefrottoir (mobile) sur I allumette(fixe) en tirant vers vous (fig. 20.8).

Utilisez la première flamme de l'allumette quiapparaittout au débul de la friction en approchanl celle-ci leplus près possible du combustible.

Friction : si vous avez un briquet, failes-le sécher,nettoyezle, économisez le.

On peut aussi frapper une pièce d'acier (pas d'inoxsauf exceplion) conlre une pierre dure (silex, quartziteelc.) et en sortir une étincelle. ll laut alors faire tombercette étincelle sur une amorce lrès fine et très sèche(ex. tissu de coton très etfiloché) et développer la

97

ENTRETENIR LE FEU

Ç,

c

D) ETEINDRE LE FEU

Si vous devez éteindre un leu, récupérez lous leslisons noircis (charbon de bois permettant de fairedémarrer un prochain feu) el les tisons touges.Transporter le tout sur une plate lorme et déplacerainsi le leu de proche en proche en l'alimentant aulur el à mesure que le besoin s'en fait sentir, ll nedoit pas rester une seule étincelle. Protéger de lapluie le chaôon de bois. On peut aussi transporterles lisons avec du sable sec dans un récipient aéré.

On peut éteindre le feu avec de l'eau en arrosanlle loyer jusqu'à ce qu'on puisse toucher les tisonsavec la main.

Sans eau. écraser au pied toutes les braises quevous n'emmenez pas, couvrir de terre et mélangerles restes avec- Vérilier à la main qu'il ne reste plusde chaleur. Aucune kace ne doit subsister.

(Fig. 20.9)

Tube bambou percé

bors humr.ie -. \ ---< âq<ê.h:nr s\rlr\lau fur et à meslre '

(Frg. 20.10)

PROTEGEF LE FEIJ

Attention, selon les besoins, illaudra du combustiblependânt plus ou moins longtemps. En cas de pénurie,fixer les prlofllés :cuisine eLou séchage des vèlemenlset/ou chaullage etc.

q DÉMARRER LE FEU

Faire un trou;y metlre un plancher de bûches debois vert pour isoler le feu d'un sol humide ou froid.

Disposer I'allumejeu de laçon à ce que la chaleurde la llamme ou de l'amorce en chautfe le pluspossible (lorme de tente indienne). Par temps humidemêttre un boul de bougie allumée au Jond du feupour démârrq lâ combustion.

Quand l'allume{eu commence à brûler ralouter ducombustible, petit, moyen et gros. Les débutantsentouissenl toujours la tlamme naissanle sous unetrop grande quanlité de combustible, supprimant letirage et étouflant le leu. Préparez tout à I'avance:un feu se construit avec patience el soin.

S'il pleut : couvrir le feu avec quelques bûches.A plusieurs on æut laire un leu en éloile, chacun

étanl responsâble d'une bûche. Pour faire sécher dubois fâire une pyramide au-dessus du toyer.

METTRE EN PERIIIANENCE UN CAFDIEN A CÔTEDU FEU CHARGÉ DE SON ENTRETIEN 24 H SUR24.

98

(Fig. 20 1l)

TRANSPOBTELE FEU

,l{ ,

-a

Contrela pluie

20.4. L'EAU

Relire le chapitre 10 et 15.

Une eau bue par des animaux (ex. vache, cheval)n'est pas forcément potable.

L'eau de pluie en général n'a pas besoin d'êtrepuriliée sauf pollution chimique atmosphérique évidenleà proximité (volcans, etc.).

Une absence de plantes el la présence d'os d'animaux peut signilier: eau empoisonnée.

Pour adoucir une eau ieter quelques morceaux decharbon de bois noircis.

Des personnes peuvent être atfectées par une tropgrande leneur alcaline, en ler ou en soulre: en lenircomple.

Economisez votre sueur, pas I eau. Prolégez-vousdu soleil par un vêtement, en reslant à I'ombre auxheLrres chaudes de la journée. ll est possible qu'àlerre vous ayez besoin de plus d'eau qu'en mer.Essayez de boire au moins deux lilres d'eau doucePar jour et par personne.

20.41. INDICATEUBS DE PRÉSENCE D'EAU

a) lndicaleurs géographiques :

S'il vous reste une carte de votre réqion, recherchezles présences de rivières etc.

Le sable retienl 'eau; l'argile arrête l'eau. ll peuly avoir de l'eau au sommet des collines, dans lesreplis de terrain, dans l'intérieur des courbes de rivièresasséchées, à l'extérieur des méandres, derrière lesdunes du litloral. Au pied de falaise il y a souventdes poches d'eau plus ou moins douce.

En bordure de mer, defiière les dunes, I'eau peulêlre saumâtre, mais selon la hauteur de la maréeI'eau douce, moins lourde peul surnager au-dessusde Ieau saumâlre.

b) lndicateurs botaniques :

On trouve généralemenl de 'eau. là oùr il y a dea véqeralion. La presence oê pldnles aquatiques :

rris. rôseaux, ioncs. àrbres lels oue peuole's. elcindrque a présence d'eau douce, Dans les zonescôtères tropcales à lv]ângrove, 'eau est salée

cl lndicaleurs zooloqiques l

Lcs animaux peuvenl aussi rndiquer la presenced'eau. Les animaux s'abreuvenl souvenl le soir el

suivre une pisle animale peut se révéler utile maispeul mener lrès loin. Les pigeons qui vont s'abreuver,volent bas pour aller s'abreuver el volent d'arbre enarbre pour revenir. La présence de quêpes et d'abeillesindique la présence d'eau dans un râyon de moinsde 6 krlometres mars elle nest pas loulours facrle adèteller. Survre les colonnes de lourmts qut vont endirection d un arbre: présence probable d'eau dansIarbre Des traces humaines peuvenl mener à unpuits: sil esl couverl dune prerre. pour empècherlevaooratoî. la .emehre après usage. Cependa.l I

ex sle des ies ou les ali.naux su.vivenl avec I num dilede leur noufiture, sans autre source d'eau douce.

20.42, OBTENIR DE L'EAU

Si vous creusez dans un lieu humide par fortechaleur r vous vous épuiserez irop I Attendez la nuit.Creuser signilie dépenser de lénergie donc ne lefaites pas n'imporle où, n'importe comment, et n'im-porte quand.

Si vous n'âvez pas atteint une couche humide à laprofondeur (creusée) d'un bras, essayez aulre part.Si la présence de I'eau est possible attendez qu'ellesourde el que le limon se dépose. Certains arbresrejettent de l'eau la nuil par les racines, un trou aupied des planles peul la nuit procurer de l'eâu.

Rosée : se dépose dès les premières heures de lanuit sur les plantes, les pierres, sous les plastiquespoces sur le SOl. Sur I engin de su.vre elc. Ld recupé.etavec une éponge ou un linge (s assurer qu'il n'y resteplus de sel).

Pluie : la récupérer avec des plasliques (rincés aupréalable des produits toxiques de stockage ou dusel) dans des trous, ou le long des arbres avec unlinge attaché aulour du tronc. Un gros las de pierrespropres (plusieurs mètres cubes) peut capler l'eau deplu e el la rosée, Ces eaux resteront sous le las quiles protège de l'évaporalion. Y accéder avec un petttuyau.

Boue : presser la boue en tordant un linge. Filtrersi nécessaire au ltavers d'un aulre linqe ou laisserdéposer.

Neige et glace : ne pas sucer la glace ou la neige(augmente la perte de chaleu4. Faire fondre la glaceau soleil, sur un feu (avec un peu d'eau douce aulond de la casserole), ou dans un sac plastique dansvos vêlements. Utiliser la glace et pas la neige dont

Fig. 2012 Dessin de eux

où il peut y avoir de |eau douce

99

le rendemenl en eau esl plus laible. Dans les icebergsrl se trouve des cavilés où l'eau douce reste lout enreslant inaccessible à l'eau de mer. Dans la toundral'eau peul être chargée de végélaux mais n'êke paslorcément toxique pour aulanl.

En jungle : un cerlain nombre de plantes retiennenlIeau, par exemple les plantes de la famille desBroméliacées (voir 1i9.20.13). Le réservoir se lormeà la bâse des feuilles. Les bambous contiennentsouvent de 'eau. Les tiges qui conliennent généralemenl de I'eau sont anciennes ou jaunies. Si vousentendez de |eau en secouant le pied, il vous sullitde percer un petil trou au dessus du næud et d'entrrer'eau.\e)ll rt$t È-

WKLes plantes à ca cepeuvenl slocker del'eau. F ltrer pour en e'

Vous pouvez en labriquer d'aulres avec des plantesou dans les zones humides (voir fig. 20.14) avec autanlde plastiques que vous en possédez.

ver débrs el insectes

Le Ravena â À,4ad aqascârias s

L arbre des voyageurs: peulstocker 1 à 2 itres deau à labase de évenla des palmes

Bromé acées (en générâl de 30 àl50cm). Peuvent posséder un réseFvor deau à la base des leuilesHawaï, Sud des Etals-Unis jusquauSud Amérique du Sud

' -E"r llleplF,q 20 1s) \\-= = - =7-'

20,43. CLARIFIER L'EAU

Décantation : une demi-iournée dans un récipienlet récupérer sans agiler le dépôt (pompe, siphon sivous avez un tuyau, etc-). Vous pouvez ensuite filtrercette eau,

Filtralion : une eau tiltrée conlient encore des germespathogènes mais c'est mieux que rien. Vous pouvezfaire un filtre avec un tube: au fond un iissu le plusserré possible, dessus du sable et enfin du charbonde bois finement écrasé si vous en avez. On peutmettre un peu de sable sur le charbon de bois pourque le filtre soit homogène. Laisser l'eau s'écoulerdoucemenl au lravers du liltre et récupérer dans unrêopient le plus propre possible. Dans les /ones oule bambou est disponible utiliser un bambou commetuyaù- On peul utiliser une iambe de pantalon commetuyau pour y fajre un lilke.

PLrrification : en l'absence de produits chimiques laseule solution est de faire bouillir 10 minutes à grosbouillons. Ne pas oublier de réoxygéner I'eau aprèsrefroidissement en la batlant par exemple avec unelourchette.

En l'absence de tout moyen il vâut mieux tJoire uneeau courânle qu'une eau stagnanle lout en faisanlattention d'où vient I'eau el en essayant de fillrer sipossible même au travers d'un simple linge.

Fig.20.13 Pantes co tectant de Ieau

Les lianes qui ont une écorce dure et des diâmèlresde 5 centimètres de lârge peuvent contenir de l'eâu.Celles qui ont une sève qollante ou blanche sonttoxiques. Couper la partie supérieure de la planteavant de couper la partie inférieure pour éviter queleau ne remonte par capillarité quand vous allezcouper le bas. Cerlaines peuvenl vous irriler la bouchebien que l'eau contenue soil buvable il est préférablealors de récupérer 'eau dans un récipient.

Les racines : certâines plantes onl des racinesproches du sol. Les couper auprès de l'arbre, lessortir de lefie, les couper en morceaux de 30cm.Enlever l'écorce, aspirer l'eaLr, ou presser la pulpe,Elles ne sont pas laciles à repérer mais cela vaul lapeine d'essayer.

Palmes : les noix de coco sont une bonne sourcede liquide mais trop en boire aura l'eflet d'un lâxatifdonc déshydratalion. Un certain nombre de cocoliersconlienrenl une sève sucreê. Prendre une leunepousse, en couper le haul et récupérer la sève.Recommencer deux fois par iour.

Cactus : cerlâins caclus conliennent de l'eau maiscerlains sont toxiques comme les Sereus giganteus.Faire très atlention âux aiguilles de cactus (piqûresgraves). Les liges de lleurs de Yucca sonl comestibleset humides.

Distillalion : si vous avez confêclionné des âlambicssolaires à bo'o oe vol.e ergn oe survie, ou s vouspossédez des modèles induslriels, utlsezles à tellede a même façon.

100

(Fiq.20.14)

/t -' //

t20.5. NOUBRITURE

20.51. GÉNÉRALIÎÉS

Relire le chapitre 10.

Volre priorilé reste les glucides et les farineux. Vousles trouverez principalement dans les racines, lestubercules el dans les fruits (voir planches ,ointes).

Vos apports en graisse seront laits à partir de fruilsoléagineaux ou de graisse de certains animaux maflnset dans les animaux à terre et les insectes cuits.

Vos apports en proléines seronl foumis par lespoissons, les oiseaux et les animaux vivanl sur terre.

Vous avez besoin de sel de mer. Oblenez-en enlaisanl évaporer de l'eau de mer sur un rocher parexemple si le temps le permet. Si vous laissez |eaude mer geler, le sel se rassemble au milieu du blocde glace-

ll vous sera touiours plus Jacile de trouver despoissons, coquillages et oiseaux sur le bord de merque de chasser deq animaux que vous ne connaEsezpas, dans un terrain inconnu. Piéger demande dutemps el une grande expérience : ce n'est pas volrepriorité. En général le rivage doil pouvoir vous fournirlargemenl ce donl vous avez besoin (d'autres y ontsuryécu avant vous). Vous pouvez très bien continuerà y " pêcher " les oiseaux.

Fig. 20.16 Pêcher les oiseaux

Z '-- --

Fiq 20.17. OUELQUES PLANIES CoMESTIBLES

. Appliquer loul d'abord le tesl de comestib lité à louiepiante rncornLe ,p.751. E{cure loule pldnte à lauvàiseodeur, à sève laiteuse, à tiges el leuilles avec barbilons,ou de couleur rouge. A prori ne pas consomrner leschampignons (rsque d'erreur)

Zones tempérées

. L ntéreur des écorces de P ns, Sapins, Peup er, Sa! e,Êrabes esl comestible (bouil e). La massetle dEau ou Typha. Feur en cy ndre vert oubrun au sornmel de la tiqe, rac ne blanche, lusqu'à 2,5 mde haui, lge ei racines comestibtes

. Le roseau (phragmile). Racine comeslble cuiie

Zones lropicaes

. Le bambou leunes pousses comeslibles à la bâse des

. Le nénuphar: tubercules comeslibles iches ef amdon.Tiges el graines comesl bles même si amères

Le roseaLr (phragm 1e)

20.52. PÊCHE SUR LE RIVAGE

En tout cas OBSERVER pour ùouver-

Dans de nombreux cas vous pouvez trouver le longdu rivage des algues. coqurllages. et pelils anrmauxmarins comestibles (crabes etc.)- Sous les caillouxvous trouverez beaucoup de vie.

Vous pouvez dresser des barrages el à maréebasse y pêcher à la toène les poissons qui s'y kouvenlpiégés de nuitcomme dejour. Attention aux coquillageset poissons loxiques dans les eaux tropicales etéquatoriales.

Vous pouvez utiliser vos hameçons pour taire uneligne llottante ou une ligne de fond. Des vers de vasePeuvent seNir d'appâts.

Vos hameçons peuvenl là aussi servir à capturerdes oiseaux. Les appâter avec des morceaux deviande, de biscuil ou de graisse (1i9.20.16).

Bambou

101

Fig. 20-18. Tvpes de barâS99_àpj!9s9!g

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Endroit

20.53. PÊCHE ZONE ARCTTOUÊ (voir fig. 20.19)

La pêche en zone arctique consiste à pêcher autravers de la glace avec une iigne descendanl jusqu'aufond ou presque (10 cm). Appâter avec morceâu deviande ou mettre des leurres.

Pâr contre, le filet reste placé presque sous la glace.Avant toute pêche sous la glace, essayer de sonderpour délerm ner la hauteur d'eau sous la glace. S'iln'y a pâs assez d'eau (1 à 2 m) se déplacer.

Endroits Dour oêcher en rivière Courant d'alimeniâtion

Dessous les herbes

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Fig. 2019.

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Fig. 2O.2O.

de filer

102

20,54. ZONE DÉSERTIOUE

Dans les déserts les seules chasses possibles lesont aulour des points d'eau. La nujl de nombreuxanimaux se déplacenl, vous pourrez les caplurer.Chasser avec une lampe pour les aveugler peut serévéler payanl.

20,55. ZONE DE JUNGLE

Le plus dangereux en jungle sont les insectes dejour comme de nuit. Vous ne pouvez pas pénétrersans danger dans une jungle à moins d'êlre lrès bienéquipé. Vous ne pourrez pas progresser en dehorsdes pistes sans vous épuiser rapidement au milieudes marais, des arbres abatlus et des moustiques. llvaul mieux alors rester sur le rivage et récupérer lesracines de plantes aquatiques (roseaux etc.) qui viventdans les cours d'eau douce en se ielanl dans la mer.

Ces cours d'eau vous procureront coquillages, poissons, serpents (comestibles mais attention à la capture)etc.

Les serpents tuiront toujours avant que vous n'ar-riviez. Les crocodiles aussi si vous ne vous mettezpas entre eux el l'eau. Pour attraper des crocodiles:saisir les jeunes avec des boucles de cordes aulourde la gueule puis autour de la queue. lmmobiliserpuis luer l'animal.

Enlin dans une iungle vous ne pourrez pas êtrerepéré lacilement. ll vaut mieux ne pas s'y avenlurertrès loin sans une grande prudence.

20.6. StGNAL|SAT|ON

Relire le chapitre 2.

Créer un CONTBASTE avec l'environnement.

Elre à lerre vous donne lâ possibilité d'utiliser tousles moyens de signalisation que vous aviez à bordet en plus :

- la fumée:

- les feux:

- les drapeaux; '- les signaux air sol (voir figures dans chap. signa

lisalion).

A tere le principe est de créer un signal sombresur un lond clair et réciproquement. L'eau sur un leucrée un signal blanc. Le caoulchouc, l'huile (en grandequantité) créent une fumée noire. Un drapeau agitésera mieux perçu qu'un drapeau fixe.

20.2O)/ sur fond sombre

\

20.7. EXPLOITER LES RÊSSOURCES

Si la zone ne sutfil plus â volre survie: pensêz avous déplacer.

Auparavant examiner les points suivants :

se dépldcer esl lres latiganl il vous faul doncdes réserves de nourrilure. de borsson el de sel. Nepartez pas pour lraverser à pied des marais ou deszones danqereuses (lrous animaux etc.). ll vaut mieuxsuivre le rivage que de s'enfoncer dans les terressauf route ou pisle lréquentée;

se déplacer signilie savoir où l'on est et savoiroÙr Ion va : si vous ne connaissez ni l'un ni l'autre ilest préférable d'attendre. Dans ce caslà il eslsouhailable d'explorer d'abord l'environnement immé-diat par des expéditions d'une demi journée puis d'unejournée. llne Jaul pas vous déplacer seul mais touioursen groupe pour une iournée et tout le groupe completen cas de déplacement imporlant;

se déplacer signiJie s'abriler la nuit donc avoiravec soi un moyen de portage, un moyen de protectionet un moyen de couchage et de taire du leu;

- se déplâcer c'est perdre une chânce d'être repérésur le point d'arrivée à tefie el que vous quitlezdésormâis : par conséquenl y laisser un messagecomplel en plusieurs langues, indiquant le nombre depersonnes, l'heure el la dale de départ, la directionprise et les obiectifs choisis;

se déplacer ne peut se faire sans disposer desmoyens de navrgalion el de repe/age necessairespour gârder votre direction de marche;

- se déplâcer nécessite des vêtements adaptés.Vous pouvez vous déplacer de diflérentes façons :

exemple : radeaux en Oord de mer pour economiserde l'énergie et à pied si l'élai de l'eau et des couranlsle permet.

Boussoe et navigalion (vor chap. 17).

Claie de poriage

AelB=!nbrasde long

C = un avant-bras Cde ong

I\rarquez votre piste, mesurez les distances parcourues. prenez des points de repère en tegardant devanlvous el deûière vous (lig. 20.22).

Franchissements:ll vaul mieux laire un détour de plusielrs kilomètres

que de prendre le risque de lranchir une coupuredangereuse. ll vaut mieux perdre du temps que la

Frânchir demande des moyens et du temps quevous n'avez pas forcément.

franchrr demande parloÉ une prise de risque quevous n êtes pas à même d'âssumer (etfort physique,isque d'une chute etc.).

En versanl

103

Franchissez en sécurité et ne mouillez pas vosvêtements,

Dans lous les cas : ECONOMISEZ VpTRË ÉNI-RGIf LT SEFVEZ.VOUS DË VOTRE TETE

lmprovisez des tlotteurs (fig. 20.23).

NE JAI\iIAIS TRAVEBSER UNCOURS D'EAU sans Jlotteursmême irnprovisés (panlalon

Fiq. 20 22. Signes de pisle

ln /

.-{*Droile

I ' loli8t /lll rrrlo11'll1J"'."^ '/ '/'\Mesvqe Prsle dêpuis Prsle vers- le ,à11p rê .amp

-:r ..) R Æ'L----, -L*,ùô .".,* Âcontinuer

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. l-:\oêoô- . \aP 2 -ê\ \-/"5'sf,gffi,"

*LiÏf,i'" ""Tf;ï',"" "ffi%iii"\*

{ " Y #\ 16 r*,3',jËch"Bul proche Bul oinlain Chemin Chemindâns cette dans cette slr la sur ladirection direction gauche drorle

\)1\1sg

1 - Câlcr,rler la dislance D à irânchir

Fig. 20.24. FRANCHTF

UNE RIVIEBF

1' piquet

D=D ? piquel

,t | ù,irj

-.1 ,îti

Danger '

j.,.4

Chemin Chemin

Seul ou en groupe

Fg. 20.25. FABRTOUER DES COBDESCollector de grândes hebes ou des fibres de pianies ou

(A.B.C.) Avec deux pel tes poignées de fibres. une dansc,'raque main, faire une croix et bien tenir daôs main gauche.(D.E.F.) Toum€r la pâ(ie drcile de 3 tours vers t,;térieuret passer pane gauche dessus, Tourner verc l,intérieur cettenouvelle pa ie droile. Tenir ferme.(G) Tourner de nouveau. Continuer sur tes tibres mâintenantà drole, pu,s recorrmence'ld nerne operaton en crorsart

rH.l.J.K.) Porr altonger nonre ur nouveau paquêt dars tàlibre a pJs coune. ro(Ine. 3tours et co;linuer comme

r8

''? - F-ranchi.a gJe e. securle avec Jnec6rde .t.dnchrssementoe iJ personnes dàns I ordre B. C d A

c

Fig 20.25.

FABFIQUEBDES CORDES

Fig 20 26. HORLOGE SOL4IFE

Midi local(ombre â pus courle)

SURVIE ABCIIQUE

Bloc de neige

Source

4'1_-

105

CHAPITRE 21

VIE MARINE

Certains poissons sonl vénéneux, surloul dans leseaux chaudes, mais en général la plupan ne te sonlpas. Les oiseaux ne sonl pas vénéneux. Certainestorlues peuvent l'êlre après avoir mangé des alguestoxiques.

Sur les rivages en général les crabes sonl touscomestibles sauf dans certâines eaux lropicales s'ilsont mangé âuparavant des plantes loxiques.

21.1 PRINCIPAUX POISSONScoMESTTBLES (EAUX CHAUDES)

D'après Iexpérience de [,4. el M. Bailey, de laIdmille Roberlson elde Slêven Ca làhàn. les plncrpâurporsson5 corneslibles caplures el corsommes pat .espersonnes à la dérive ont élé :

(Dorade) Coryphène. Poisson chassant les autrespoissons. Attiré par la masse sombre des enginsdérivants- Peut dépasser un mèlre el peser plus de20k9. Au front en général bombé el de couleurbrilante.

- Bâliste. Se reconnaît a;x épines dorsales de sanageoire dorsale. D'une vinglaine de centimètres delorg. Les espèces qui vivent dans les réciTs sont àéviter mâis celles qui sont en haute mer sont comes-tibles. E les mangeft en particulier les coquillages quise développenl sous les otùets fotlants.

- Poisson Pilote (Remora). Se fixe par sâ ventouseaul lorlues. requrns el aulrês gros anrmaux marins.20 à 30 cênlrmetrê< de long. Souvert pa. paire.

Exocel ou Poisson Volanl : dépassanl raremenl30cm dê long. drspose oe deur lorgucs nàgeoirespectorales lui permettant de planer hors de l'eau surune distance ne dépassant pâs 100 m.

Siganidé : d'après les Bailey, de couleur brun etblanc, mesure 25 à 35cm de lonq. Dolé d'aiquillonslongs et forts sur le dos. Resle souvenl à I'ombredes engins flottanls.

Sdurêl ou lrachure : d apres les Bailey. poissondoré d'une vingtaine de cenlimètres de long, âvecnageoire proéminente sur les quatre côlés avanl la

Chirocentridé (dorab) : d après les Bailey, longpoisson avec une queue jaune vif.

Chacnidé : d'après les Bailey, poisson argentépouvant atteindre 1,50m Flayure lonqiludinale bleuirisé sur chaque fanc,106

21.2. OTSEAUX MARTNS

lr existe plus de 260 espèces d o,seaux marins.Ouelques-uns sont succincrement décrirs (voirlig.21.2).

De nombreLrx oiseaux marins migrent au dessusdes mers (voir carles annexées au manuel). Et aussides oiseaux lerrestres. Des oiseaux terrestres et marinspeuvent avoir été entrâînés loin en mer par le mauvaistemps. Par conséquent la présence d'oiseaux en mernest pas toujours le signe de la présence proched'une terre.

21.3. REOUINS, BALEINES ET AUTRESANIMAUX MARINS DANGEREUX

OROUES: le plus grand des dauphins, pouvantalleindre neul mètres. Ele a des taches noires etblanches lrès netles: le màle porle une nàgeoiredorsale triangulaire avoisinant 2 mètres de hauleur.Réputée très léroce, se déplaçant généralement engroupe, on la lrouve dans loutes les eaux du qlobe.

Des naufragés attaqués par des orques auraienlpeu de chance de s'en sorlir.

[,4ieux vaul ne pas attirer leur attention d'autanlqu'elles voient très bien ce qui se passe hors del'eâu.

REQUINS: les plus dangereux sembtenl être lesoelils requins (morns de ] 50 ml qur peuvent a aquersanù preavrs, Conlrdrrement aux . qros. qui evàluenlplus le danger. Cependant te grand requin blanc senourrit habituellement de prises de la taiJte d'un homme.Pou' les aulrês gros requrns on sait que \'it n y apas de 5ignes reur indnuant le caracteie comêstrbtede ce qui a dtlire leur interèl {sanq ou àgrtalroncardcteristrque o une delresse), rts oni thabitide de" goûler " les objets inconnus en y frottanl leur peau,en pârticulier la lace avant de leur nageoire dorsale.La pluparl des âccidents se produisent dans des eauxde tempérâture supérieure à 20.C.

Sa'gner immêd alement loul reourn capturé pourlimrer la détérioralion de tâ viande. Ne pas range,le foie (voir I'q. 16.16, p. 81).

TRÈS DANGEREUX

Les piqilres ou morsures de cer-lains animaux marinsTout poisson qui mange du corai .

MAUVAIS

Laisser venir les requins.Attirer les requins.

BON

Eloigner les requins.Rechercher les épines de toutpoisson âvânt de le saisir.

Comment se protéger des requins ? :

- si vous êtes à bord d'une embarcation. ils nesont pas bien gênanls. lls écartent le poisson etinlerdisent la baignade;

- si vous êtes à bord d'un radeau pneumalique:aux inconvénienls précédemment cilés s'aioutent lesdésagréments qu'ils occasionnent en cognant lré-quemment sur e lond el les boudins et I usure deces derniers. Pour empêcher cette usure, D. Robertsonpropose la frxation d'une jupe ou le requin peut venirse lrotler sans occasionner de dommages (voir cha-pitre 13);

- si vous devez vous mettre à l'eau : habillez-vousle plus complètement possible (chaussures, gants...)de vèlêmenls épais: eqsàye7 de ne metlre ni cui'. nilaine en exlérieur. Armez vous d'une courte trique quivous évitera un contact direct avec la peau abrasive.Nagez lentement de fâçon ample, calme et régulière;

dans I'eau, faites bonne veille, aqissez avecca me, surtout ne criez pas, essayez de laire loujoursface au danqer. lapez sur la lête avec un objet plutôtq!'avec votre main au-dessus des yeux si possible.En groupe meflez-vous en cercle étroiten vous tournantvers exlérieur. Ev eT de b'esser le 'eqJin Îène. carson sang rendrail probablement les autres fous;

si vous êles blessé évitez tout écoulement desâng. De la chair de requin avariée semble éloignerles requins.

Les autres animaux marins : baleines, dauphins,etc-, vous accompagneront probablement mais nedevraienl pas vous faire de mal.

Dans 1es eaux chaudes on peut trouver des CRO-CODILES D'EAU DE MER, principalemenl dans lesembouchures des ileuves el rivières.

Dans les eâux arctiques les OURS BLANCS sontcouranls ianl sur la banquise qu'en mer. certains ontété trouvés jusqu'à 60 km du rivage. Attirés par l'activitéhumaine ils peuvent s'âpprocher silencieusemenl d'unbivouac pour y récupérer de la nourriture. Si vousarrivez à en tuer un, ne pas manger le loie et lesreins sous peine d'intoxication très grave à la vila-rnine A.

Dans les eaux froides des LIONS DE À,lEF,PHOOUES, l\,lORStS el aulres mamm êres mannspeuvenl se renconlrer, Attaqués ou se sentant menacésces animaux peuvent vous occasionner des blessurestrès qraves par morsure el des dommaqes importantsaux embarcalions.

Les PIEUVRES peuvenl occasionner avec leur becdes morsures de petites tâilles.

Les SPHYRÈNES ou BABRACUDAS (pouvanldépasser deux mètres), poissons des mers chaudespeuvent âtleindre jusqu'à deux mètres de long. Souventen bande el attirés par le mouvement d'objet ou desobjets brillants ou de couleur claire, peuvent attaquerles nageurs. Les blessures sonl souvent prolondes.S'attendre à une détresse circulatoire par pede desang.

Les MURÈNES ont des mâchoires très puissantes.Généralemenl craintives elles se cachent mais peuvenlaltaquer si elles se sentent menacées.

De grandes AIGUILLETTES (dépassant 1,50 m) sontconnues pour avoir bondi de nuit hors de I'eau etmordu lout ce qui esl sur leur passage. Elles onlainsi attaqué de nuit des pêcheurs munis de lampes.

Certains grands poissons lropicaux de 2 à 3 m delong comme les GRANDS BARS etc. surpris et coincés

dans une grotte sous-marine peuvent attaquer etmordtê.

ll existe dans les eaux chaudes des coquillagesgéanls dénommés BÉNITIERS qui emprisonnent,-ense relermant. la jambe ou le bras d une personne qurse serâit placé dedans en se déplaçant. Très ditlicilede s'en dégager sans barre d'acier et marteau.

Enfin certains poissons (assez rares) comme lesTOBPILLES et RAIES ELECTBIQUES sont connuspour donner des décharges éleckiques allant de 50à 200 volls. En genéral sans danger ullérieur.

21.4. TORTUES

ll e{sle deLrx sortes de lamtlles de lorlues marines :

les Chelonidâe regroupant quatre genres différents etles Dermochelidae ne comptanl qu'une seule espèce.

Les Chelonidae sonl des tortues de qrande taitte(50cm à 1,30m et jusqu'à 250 kg) et Éeuptenl tesmers chaudes du globe et pénèlrent parfois dans leseaux lempérées. On y compte: la tortue verte, lacouanne, la tortue à écaille et lâ tortue de Ridtey {voirflo. 16.15).

I es Dermochelidaê ont pour seul represenlanl lalorluê-lulh qui peul depassêr 2metres de tong et300 kilos.

ll àrrive qu une lorlue dormànt en surlaee on puisses'en approcher en pagayânt doucement et silencieu-sement. ll arive aussi que les lortues prennent lesmasses sombres des embarcalons pour leur congé.rere. el s en approchenl. I a torlue peut resler plusteursminules sous I eau mats dort reapparaire pour respirer.

21.5. AUTRES ANIMAUX MARINS

Le plancton (voir chapitre sur la nourriture).Le corail esl couvenl dangereux par les animàux

qui s'y cachent ou par lui-même. A éviter. Ne pasconsommertoul animalqui en aurait dans ses inlestins,

21.6. ANIMAUX VÉNÉNEUX

Ces ooissons (frg. 16.1 - chap. 16) sonl des poissonsdonl la chair est vénéneuse. lls vivenl principalementdans es mers chaudes.

En cas d'empoisonnement alimenlaire faire vomirabsolument (doigts au lond de la gorge).

21.7. ANIMAUX VENIMEUX

ll exisie de nombreux poissons venimeux dontquelques-uns sonl décrits dans les dessins. ll exisleaussi des coquillages venimeux et des invertébrésvenimeux (lig. 16.1 - chap. 16).

POISSONS VENIMEUX : poissons porteurs de dardsou d'épines venimeuses. lls vivenl principalemenl dansles eaux chaudes. Souvent lapis sur les fonds deslagons ils attendent qu'on lêur marche dessus. Lesdards pénètrent alors la chair et libèrenl leur venin.La chair des poissons venimeux est comesiible.

Certaines RAIES ont un dard dangereux en boulde queue qu'elles fouettent en tout sens âu momenlde la capture. D'auttes espèces que I'on peut capturerà la ligne développent leur dard dès qu'on essaie deles saisû | s'en protéger-

107

En cas de piqûre allonger la victime pour prévenîl'état de détresse circulatoire et traiter la plaie pourprévenir I'inleclion.

Dans les eaux chaudes se trouvent des SERPENTSDE NIER (plus de 50 espèces de 1 à 3m de long)qui peuvent lous inlliger des piqûres mortelles. Bienque se trouvant principâlement aux abords desestuaires et des récils de corail, certâins ont étéretrouvés iusqu'à 250 km des côtes.

COQUILLAGES VENIMEUX (fig. 16.1): mordent oupiquent en inieclant du venin- lls peuvenl causer unetrès grande douleur, paralysie, aveuglement et la morten quelques heures,

INVERTÉBRÉS VENIMEUX : Ia Physalie (de couleurbleue violette) (fig. 16.1) des mers chaudes, surtoutdans le Gull Slream. esl parlrcuhèrement venimeuseel peut provoquer la mort. Les méduses blanchescommunes dans cêrlaines eaux atlanliques peuventaussi provoquer démangeaisons et réactions allergiques. Certaines du Pâcifique peuvent provoquer lamort en quelques minutes.

Sur les ionds on peut trouver de nombreux inveFtébrés venimeux comme des eponqes. anémones demer. vers, etotles de mer. oursins elc. Donc loujoursporler des chaussures et des qanls.

21.8. ALGUES

Les grandes algues vertes ou brunes se trouventsoil à la dérivesoit sur les côles. Elles sont comestibles.S'abstenir de consommer loute âlgue rouge.

Fig. 21 1. Poissons comestibtes (eaux chaudes)

Chirocenlride

TRAOUCTION DES NOMS D'OISEAUX MABINSPORTÉS SUR LES CARTES EN ANNEXE

(Les autres noms sont ceux d'oiseaux de terre, non traduits)

ANGLAIS FBANçAIS ANGLAIS FRANçAIS

CormorantFrigale BirdGannelGuillemolGull

CotmotanFrégâte

GuillemolMouette, Goëland

PenguinPuffin

Skua

Tropic Bird

Pingouin

LâbbeSl€rne

108

F g. 21.2. PRTNCTPALES ESPËCES D'OISEAUX MARTNS

Pingouin(Alca Torda)

CHAPITRE 22

FILINS ET NGUDS

Exercez-vous au malelotage, c'est un pa€se-lemps important pour

TRES DANGEREUX

Faire un næud qui ne peut sedéfaire facilement

MAUVAIS

Laisser lravâ ller sans conirôlerégulier un cordage.

BON

Bécupérer tous les bouts decordages possible.

Dans volre silualion un filin, une igne et tout fldivers quel qu'il soit, est un TRESOB.

Sauvegardez vos filins:un liin qui n'est pas enserv ce doit êire rangé.

Pour cela I doil :

- se trouver à sa pace (connue de tous);

- êlre fixé à bord de l'engin de sauvetage pourne pas risquer d'êlre " lavé " par a mer ors d'unefausse man@uvre ou d'un chavirage;

- resler disponible immédialement.

Soignez vos tlins et sachel 'es enployer au mieurFaies des petts cordages avec les gros et des

gros avec des peUts se on vos besoins et d sponibilités.Dans sà nalure un iilin esl commts, lressé ou mono-lilament.

lmprovisez des lignes avec des lacets de chaussures.des fls de vèlenenls uses. de o'1gs creveux. lesa-nes de cerldi.s cordaqes synlheliques. elc.

22.1. SOTNS AUX FtLt'ltS

Les filns modernes crâgnent particulièremenl leraguage : éviler de les laire frotter sur une surlacedure, surtout s'is sont sous lens on ou bien tates unfourrage.

Les poinis d'atlache des filins se rompent parfois;ceci peut causer des dommages à l'embarcaton:vefllter.

Si un filin frotle sur une p èce de votre embarcalionlpeut user et la détérorer: vérilier el si cest ecas protéger l'embarcation ou changer de point d'allache

Dans un flin qui lraîne ou une amarre on pêulnlrodu re de l'élasticilé en mettant un poids ou ennlégrant un é astique assez lon au milieu.

Chaque filin ou cordage doil êlre arrèté à sesextrémités par une surliure simple faile avec du pettlit (vot f g.22.8).

22.2. NGUDS UTILES

Un nceud, aussi adapté à son usage qu'l soit,diminle toujolrs la résislance du iilin: donc pâs denceud inut le

110

Un bon nceud dot êlredéfa re même mouillé :

an f-:r" _i:4:Il

\l s 22.2)

(IiA. 22.5) |

smple à larre, facile à

(rig 22 3)

nceud d écolre (frq. 22 4)

#r/,,)

D flérenls types de surliures(iiq.22.8)

pai (lio. 22 6) -

CHAPITRE 23

DETENTE

TRÈS DANGEREUX MAUVAIS BON

Ne jamais rire. Crore que jouer esl puérl. Se délendre physiquernentTricher. tous les jours.Refùser de jouer parce qu'on n'a Jouer lols es joLrrs.

Pas e moral. Fire el faire rire.

23.1. DÉTENTE PHYSIQUE

Tous les matins ïailes de la gymnaslique(45 rr]inutes) pour resler en forme physique. Commencer les exercices en partant de la lête vers les pieds.Les exercices suivanls sonl envisagés pour quelqu'und assis et ne pouvant se lever. Si vous pouvez vouslever lailes les aussi mais improvisez-en d'aulres.

Avanl tout eflort physrque défâre ou eôlever sesO, des vèLernenls pou. ne pas suer. Essayez ausside quitler vos chaussures.

Dans tous les cas failes ces exercices lentemenlet respirez doucement et proJondémenl.

A) TÊTE

Assis droil: relâchez les épau es et tirez vers lecou en comptant iusqu'à 10.

Ensuite essayez de pJser Ioreille gauche surlépaule gauche sans lever l'épaule tenez dix secondeset revenir en position droite. Faire la même chose àdroite.

Penchez la lête en avanl avec e menton à lapoilrine et tenez 10 secondes. Revenez en positionverlicale.

I\,4ettez la tète en arrière aussi loin que possible.Tenez 10 secondes Revenez en position verticale.

Maintenant répélez ces mouvements 3 fois engardanl le même lemps poLrr chaque position. Neiaites pas des cercles âvec votre tête ou votre cou.

b) COU, ÉPAULE, HAUT DU DOSAssis dos bien droil, placez vos mains derrière votre

tête, coudes vers l'exlérieur et vers le haut aussi loinque vous le pouvez toul en gardanl les doigts enlacés-Comptez jusqu'à 10 ei relâchez. Fâtre 3 fois.

Assis dos bien droit, mains defiière la têle poussezles coudes en avant de manière à envelopper la têleavec les avant-bras. Poussez aussi loin que possible,tenr 10 secondes relâchez Fâire 3 fois.

Même posilion, mettre les coudes le plus haulpossible vers Iarrière. Tenir la position 10 secondes.Re âchez. Faire 3 fois.

C] BAS DU DOS

Assis corps bien droit, pieds à plat sur le sol.Soulevez une iambe aussi loin que possible sans

l'aide d'une main. Tenir 10 secondes. Ensuite lirerdoucement le genou vers le haut el vers a poitrineer ulilisanlvolre main ou avant-bras. Tirer au maximumet tenir 10 secondes. Relâchez. Changer de jambe.Répeter plusieurs loic pour.haque iambe.

lronter le genou de celle laçon une fois par heureménagera le bas du dos.

d) JAIVBES ET PIEDSPour éviler ]a bajsse de circulation sanguine dans

les jambes el pieds, assis lever les pieds de 15 à20 centrmètres. Tenir 10 secondes Relâcher. Répéterplusieurs fois.

Améliorer l'exercice en laisant des rotations deschevilles, pieds et orteils sans chaussure.

Failes des f échissements de genoux à partir de laposition debout si possible.

Assis droit levez une jambe el placer la chevilleâu-dessus du genou opposé et non sur. Tenirlosecondes sans que a cheville touche le genou.Faire la même chose avec I'autre iâmbe. Répéter5 fois. Améliore a c rculat on et bénéfque pour le basdu dos.

E) I\,4AL DE DOS

Conlracter seulement les muscles des fesses pen-dant 10 secondes. Re âcher. Faire 10 fois de sute.On peul aussi contracter les muscles âbdominaux dela même façon.

f) BRAS, POITFINE, ÉPAULESAccrocher les doigts des deux mains ensemble,

bras et coudes au niveau des mains devant vous:tirez régulièremenl el lermement de façon à sentir lesmuscles tendus : lenir au moins 10 secondes, Tenezfermes es muscles abdominaux, lenez-vous drot etmaintenanl poussez les mains l'une conlre |aulre.Tenir l0secondes. Répélez 5 à 10lois les deuxmouvements.

Si vous avez fail tous les exercices déjà indiquésvous devez être faligué el votre visage un peu rouge,

Placer vos phalanges les unes contre les aulres.les bras restânt au même niveau devant vous, presser1a droite conlre la gauche, tenir 10 secondes puis tairel'inverse et lenir 10 secondes. Ceci fait travaillerépaules, bras, poitrine.

111

Pour stimuler le bas de volre siège, tenez-vousassis, les pieds à plat sur le sol, saisissez de chaquecôlé le bas de votre siège et tirez vers le haut aulantque possible. Tenir au poinl maximum losecondes.Répétez au moins 5{ois. Si possible uliliser uneserviette ou une bande de tissu passée sous volreséant et tirez pour essayer de soulever volre proptepoids.

23.2. JEUX

Jouer est nécessaire et détend l'esprit. Jouer permetde passer le temps. Les jeux indiqués ci après sontseulement des exemples.

DAMIER : un damier a été placé dans cet ouvrage.Vous pouvez au moins y jouer aux dames et auxéchecs. ll n'a pâs de pions : fabriquez en avec despetits bouts de carlons, de bois, elc. Vous pouvezpiquer des pions de couleurs ditférentes dans lescases pour éviter de les perdre si la mer est levée.Les slocker dans un sac terme el atlaché.

CARTES: découpez le jeu de cartes qui est dansce manuel âvec la paire de ciseaux de la Ùousse deréparahon de l engrn. Percez un pelil lrou dans chaquecarle pour y enlilel une cordeletle de sloclage

JEU EN ESPACE RESTREINT : fabriquez une balleavec quelque chose (chaussette, boîte, etc ). Elle doitêtre légère et pas trop dure.

Jouez au Jootball avec vos mains sur le plancher,

ou avec vos pieds ou les deux.

Lancez-vous la balle au travers de l'engin de sau-vetage : équipe contre équipe.

lnventez d'autres ieux possibles (de dos, de face,sous les jambes, etc.).

JEU DE SOCIÉTE: lransmettre un message encercle et voir comment il ar ve au boul. Deviner palquestion la personne à qui ie pense, etc.

23.3. HISTOIRES DRôLES

Essayez de raconter au moins une histoire drôlepar jour lors d'un momenl de détente habituel etrégulier dans la iournée. Gardez-en pour le lendemain.

Ayez de l'humour : n'hésitêz pas à rire de la situationdans laquelle vous êles. R re de vous-mêmes ? vousn'en finirêz jamais.

23.4. MUSIQUE

Le chant est nécessaire pour bien vous porter, lloxygène les poumons et permet de se détendre.Apprenez à chanter les uns des autres. Apprenezvous muluellemenl les chansons que vous connaissez.Chantez seul el en groupe en ( canon '. Essayezd avorr au moins 45 minutes de chanl par jour.

Vous pouvez peul-être inventer des inslrumenls demusique rudimentaires sur volre embarcalion, Failes-le êt améliorezles.

112

23.5. EXERCICES MENTAUX

Faites travailler volre cerveau au moins deux fois10 minutes par jour (matin el soir) en laisant tes5 exercices de base suivants le plus vile possible(moins de la minule). Si vous le pouvez notez vosrésultats avec un système de points :ainsivous pourezvoir votrê progression,

Exercice de perception :

ll s'agit de gymnastiquer vos 5 sens. Choisissezd'observer les tormes d'un objet et dessinezle parlout moyen, aussilôt et dans sjours. Observez lacouleur de l'eau, la lorme des nuages, les détâilsd'un oiseau ou d'un poisson, etc., et reconstituez demémoire le soir ou le lendemain malin les chosesainsi remarquées. Puis dans siours. De la mêmefaçon essayez de vous souvenir des bruits, sons, etc,.en les reconstituanl mentalement. même chose avecle loucher pour reconnailre les yeux Jermés et votreodoral (qui peut être altéré dans volre siluation).

Êxercice de vision dans |espace :

ll vise à vous lare apprécier juslement el vte lesdistances, surfaces, volumes et en généralla proportiondes choses dans l'espace. En observation de jourcomme de nuit essâyer d'estimer les distances, d'es-timer la direction prise par lel oiseau, nuage, etc.Essayez de vous rappeler comme étail disposé lematériel de volre embarcation hier, etc., reconstiluezmenlalement le navire sur lequel vous éliez avant lenaufrage etc, Classez les objets mentalement parlorme et longueur.

Exercice d'organisation mentale :

A pour but de conslru re logiquemenl à partir d'élé-menls divers. Exemple prene,, des phrases - une àlâ fois de ce livre et essayez d'en écrire beaucoupd'aulres avec la même. Essayez de faire des puzzlesavec tout ce qui est à volre disposition. Failes ducalcul menlal.

Exercice de logique :

A pour but de vous laire raisonner et de déduire.ll ne s'agit plus de reconstituer un ensemble maisdagir de façon coordonnée pour atteindre un but:exemple ieu de cartes Ûoint), damier, elc. lnventezdes mots croisés. Faites des jeux que vous ne pratiquezpas d'habitude. lnventez des < pense-bêtes " pourorganiser telle activité du bord.

Exercice vebal :

A pour but d'entraîner au maniemenl du mol. Faitesdes anagrammes avec les noms que vous connarssez.l\,4émorisez la lecture de ce manuel et résumez lesbrièvement à vous-mêmes ou à un de vos compagnonsà haute voix. Quand quelqu'un raconte lne histoireimaginez la fin de cette hisloire, etc.

Dans tous les cas refusez I'habjtude mentale quiendort. Essayez de faire dilféremment les activitésjournalières qui se répètênt: exemple le nettoyagejournaliêr de I'engin. Envisagez dans touie actionplusieurs possibilités el non une seule. Vous le pouvezel plus que vous ne le pensez.

DAIT,4IER

113

JEUX DE 52 CARTES

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LUNETTES

EN CAS DE PEFITE OE VOS LUNETTES pour mieux voir, découper les lunetles slénopéiques jo ntes en perçant les petitstrous. Utiisables en leffnanl un cei, Elles peuvent vous servir auss de lunettes de soleil.

CHAPITRE 24

PRIÈRES

TRÈS DANGERÉUX

Vous prendre pour Dieu

MAUVAIS

Croire que Dieu a voulu votrestuation.Croire que Dieu ne peul rien.

BON

Prier quand vous aurezbeso n d'aide.Prier pour remerc er.Prier dès que vous en sentez

Si vous êtes croyant et quele que soit votre religionvous pouvez compter sur Iarde de Dieu. lL NE FEFABIEN A VOTBE PLACE mais il peui vous donner laîôrce rle volrs en sortir

Si vous souftrez, otlrez vos souffrances pour ceuxqui sont dans une siluation pire que la votre (grandsmalades alités à vie dans les hôpitaux, handicapésphysiques et mentaux, etc.).

Ecoulez vos intuitrons et la pelite voix qui est en

Si vous êtes incroyant rien ne vous empêche depenser à un Dieu possible el beaucoup de naufragésont ressenti celle exislence et cette présence pendantleur survie. Sinon faiies que toules vos ditlicultésservent aux autres hommes et en parliculier à voscompagnons.

Dans tous les cas n'ayez pas peur de l évei d unsentiment religieux en vous pendant votre survie:c'est normal et habituel.

24.1. PRIERE CHRETIENNE

Notre Père qui êtes âux cieux, que votre nom soitsanctilié. que volre règne vienne, que votre volontésoit laite sur la lerre comme au cie , donnez-nousauJourd hui notre pain de ce jour et pardonnez-nousno: o{'ên.ê\ Lo'nmê nouc pdrdo.non- a côùÀ qutnous ont offensés et ne nous laissez pas succomberà la lentation. Délvrez'nous du ma. Amen.

24.2. PBIÈRE CATHOLIQUE ET ORTHO-DOXE

Je vous salue À,4arie, pleine de gràce, e Seigneurest avec vous, vous êtes bénie enlre loutes esJemmes,et, Jés!s, le Trult de vos entrailes est béni. Sainle[/arie, mère de Dieu, priez pour nous pauvres pêcheursma nlenant el à l heure de nolre mort. Amen.

24.3. PRIÈRE JUIVE

Prières pour voyageurs :

QLre ce soil un eifet de ta sainle volonté. O monDieu el Dieu de mes pères, de me iaire voyaqer en

paix de me conduire au ieu de ma deslinaton enpaix, en joie, de me préserver de tout ennemi, detoule embûche. et de me faire lrouver qrâce ben-veilance et miséricorde à tes yeux et aux yeux detous ceux qui me voienl, Ecoute, O Seigneur I messupplications toi qui écoutes les prières et les sup-plicalions. Sois loué Elernel, qui écoutes les p ères.

On dit ce qLri suit six fois :

Et Jâcob continua son chemin el des anges deDieu le rencontrèrent. Et Jacob dit en les voyant :

c'est le camp de Dieu; el il appela cet endroitl\,4achanaim.

On dil ce qui suil trois fois :

Ensuite ils partirenl- La terreur de Dieu se répânditsur les villes qui les entouraient el l'on ne poursuivitpoint es fils de Jacob.

J espère en lofl secours, Eternel, Oui, Êternel, c'esten ton secours que jespère. Vois. jenvoie un angedevanl loi pour te proléger dans lon chemin el teconduire à l'endroit que je t'ai prépâré.

A dire trois fois Birkath Kohanim et sept Jois VihiNoam, puis on dit les versets suivants:

Tu es mor ab' prése've--noi de loute peine: qJêles chants de délivrance m'environnent. Sé ah. Confiez-vous à I'Eternel à iamais, car c'est Yah, l'Eternel quiest le rocher de salut pour tous les siècles. L'Eterneldonnera la puissânce à son peuple; l'Eternel bénirason peuple de la paix. L'Eternel Tzébaoth, heureuxI'homme qui met sa conliânce en toi. Eternel, secours-nousi Roi, exauce-nous, quand nous l'invoquons.

24.4. PRIÈRE MUSULMANE

La louange est à Dieu Seigneur et lraître desunivers, le [riséricord eux par essence el par excel-ence. Roi du jour de la rélribulion, c'est de Toi quenous implorons aide. Guide-nous sr.r le drot chemin.Le chemin de ceux que lu as touchés par Ta grâceet non de ceux qui ont encouru Ta colère ni deséoarés (Amen).

24.5. PRIÈBE DE L'INCROYANT

lnvenlez votre prière en demandant aide pour vouset pour les autres, en remerciant de ce quivous paraîtimportant et beau chaque jour.

24.6. PRIÈRE POUR UN MORT

Enterrement à telre : llaisser un signe sur la tombe,ex. r une croix ou un poteau avec le nom el la daleinscflte. par exemple. au moyen d une pointe de mélalchaunee du feu, Laisser une marque de bois idenltquedans lâ lombel

Ou rl plalse à Dieu dans sa grande bonlé de prendreavec lui làme de notre che(e' lrère.sæur... qut nousquitle aujourd hui el que nous meflons en terre allnqurl y repose en patx; tefie rclournant à la terrecendres aux cendres. poussière à ld poussiere. Cecioans I espotrsùrel cerlain de parttciperà la resurreclion

q9yl_11,u'u. cterne e au travers de nolre Seigneur.resus Uhnst. Amen

_lmme6ioû en mer . lprcvoi de lesler st possrb,e lemon. prevorr si possrble des objets de déaoràtron oufleurs tmprovisés lors de I'immersron)

- Q-u, plarse a Dieu dàns sà qrande ;onte de prendre

avet tut tame,de notre che et trere seur... qui nousqurne âujourd hur el dont nous abandonnons li corpcau\ prolondeurs alin qu ily repose en pa,x, Cect da;sr esporr sur el cerlain de participer a la resur.e(lionryl.i-,1J19. eterne e au travers de norre SeigneurJesus Uhnst Amcn

122

rNDEx cÉruÉnnl

Adaptation . . . . . . . . . . . .

Atfections de la peau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Atfeclions des nautrages .....................Afleclions des yeux el des oreilles... . . . .... .

Agenls nocifs. . . . . . . . . .

Alambic solaire...A|coo| ................Algues

AccouchemenlAccoutumance à la nuit

Analyser rationnellement..Anciennes blêssuresAncre flottante

Circonslances du recueil, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5Clari{ier l'eau.......... 1O0Codes des signaux . ..Cohésion de ieqrlpàg". . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

172A63

A 1127179174930

Abris .... 9260692461615963

782a22480a0

73847

74-10427

Colle ................. 65Condilions de travail . . . . . . . . . . . . . . - . . . . . . . . - . . 69Conliance en soi...................... ........ 23-28

Combustible

Coque

46613063

10110789948965655461

246126

1071077762621764599091902923

77292325

59 6210349

111595973

13

9970241327II

68592950273169

5825

CoquillagesCorail ......

Couleur de I'eauCouture en spirale.Couture plateCflse cardiàque .......Cycle menslruel.

Damier 112Danqers de la pèche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Décider . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Déserl -...............Déshydratation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Détente physqueDetresse circulatoireDetresse ventilaloneDistillation d'eau de mer

lisation.

Eau douce

Bruits sous-mârins

Câble de treuillage.Calcul de positionCalcul de vitesseCalculer vos ,isq"es ... . .. .... . ....... . . . .....Capturer une 1orlue , , . . . . . . . . , , , . . , . . . . . . . .

Capturer un requin. . . . . . . . . , , , , . . . . . . . . . . . . . , ,

Défauts566468

5770 Durée de vie des équipements de signa-

DémoralisationDents

5657

5757

71536299

27-627

57-5858585B

Eau du bordEconomiserEtficacilé des siqnaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

E|as|rcrte . . . . . . . . . . . . . .

Flectricité slahque.....Elinque de sauvetage.Energie . . . . . . . . . . . . . . .

2359

1t2

123

Exercices mentaux,

M

Maillet miqnâture......I\rain courante. . . . . . . . . . . . . . . -.................l\,4aitfiser la peurl/aitriser la soutfrance .

À/aitriser l émotionÀralàdies .. .... . . .....I\,laladresse ...........Nranger ...............Àrassage cardiaque .. .

l\,,lateriel de fortune....lllembres coupés......Metéo ................Miroir .................Miroir de toiletteMiroir heliogra phique . .

Momenl pour se signaler , ,... . . .... . .... , , ,.,Monler sur un fi|et . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Moral de nuit..........Moteur . . . . . . . . . . . . . . . .

Molrver ...............Moyens de signa|isalion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

N

Nace||e . . . . . . . . . . . . . . .

Nappe d hydrocarburesNasses,,....,,...,,,.Navigation . . . . . . . . . . . .

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612930

61716146

lniliatives

'124

o

Objets lrânchants .. ...oideaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . - . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Oiseaux marins.......Ongles ...........Ongles décoloresOrqdnes qênitau)( .....Orgdnisation des bordeesOrenlation par la mon|re , , . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Orientalion par les eloi|ei . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

P

Palmes .......Panique . . . . . . . . . . . . . . .

Pansemenl compressifPeau sèche . . ...... ...Péche .. ..............Peche arclique...,.Peche de nuit. .. .

Péche du rivaqe .. . . ..Percemenl cnco lhyroidien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Pensée non convenùonne||e . . . . . . . . . . . . . . .

Pied de trancheePrnoche ...............Plaie soutllante. . .. . .

P|anclon . . . . . . . . . . . . . .

P.r.s. ................Plongeur ......Points de compressionPosilion Help..........Posilion en grappe....Porssons .,..,........Poissons loxiques.....Porssons venrmeuxPorlee des équipements de srgnahsalion ... .

Prendre pied sur la plagê . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Préservatr| ............Prevoir le risque .....,Prise de pouls........Pnères . . . . . . . . . . . . . . .

Proteclion . . . . . . . . . . . .

Proteclion contre le froid . . . . . . . . , . . . . , , , , , ..Proteclion du blessé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Proprelé . . . . . . . . . . . . . .

82

1010

R

Racines . . , , , , . . . . . . . . . . . _ . _ . . .

Radeau gonflable100

1623

I69642768

64-75292625

73-99

80232469

1036962

1039

52898949

11031

1010101054

Radio balise.Flaison de vivre.......Fangemenl ...........BalionnemenlRalrons de bord.......Ralions alimentarresRa|ons d eau.......,.BéanimalionRécits de survreRecherche des sauve1eurs . . . . , , . , , . . . . . . .

Recueil ...............Flecueil de nuii........Becuerl par helicoptère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Récupérer I eau douce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Redresser un radeau . . . . . , , , . . . . . . . . . . . . . .

Redresser une embarcalionRéduire une iraclure , . . . . . . . . . . . . . . . , , , , . . . . . .

RéhydratahonReleve Pl reposRéparationsFlépartihon des poids . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Repos . . . . . . . , , . . . . . . .

71746971472230567

72272758

6375 89

1066261

31 6410280

10254244A

75

8564747

75,1067575139065

Rosée

62

8383

10024564A

Saiqnements 56276162

6557

Sangles

24

12163465263

o

6862272624

2292

50

125

Oualités 2361Quantité d'urine.

Tentatrons du naultâgé....

28242557 d'hélicoptère

TâchesTenir

ThoraxTortues 75-107

638080

Vent du roLor.. -.......

20294627

86

46365728

TrousTuer un oiseau

un poissonVêtementsVisite d'entrelien

U

Ulcère à l'estomac.... 61

Urine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49_56Ustensiles de pêche . . . - . . . . . . . . . . . . . . . . .. 63

éditionslavauzelleBP n 887350 pânâzolparis cedex 7500820. rue de énrngrad

Dépôl éqal : Avr 94

LS,B.N. n" 2-7025-0245.7

N1'

DÊSSINS BF CE GEOPFEFT

Phorocomposlion-Phôtôcrâvurc Flash Graphc 43. ,ue Léonad Same Lmooês Te 5531.10.3r

NOTES

127

AIDER POUR IVIONTER A BORD

Saisie par poignetglisse

NON

NONPas sur le ventre

la mémoire de M.chef de 1* classe

Saisie pardoigts pliés

ne glisse pas

oul

oulSur le dos

Jean-Claude ARI\iIENGAUD,de I'enseignement maritime

ls8r,t 2.7025 02357

ilillilillil|ruilil128

N,4anuel dédié àProfesseur en