mandeure. du site gaulois à la ville romaine

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REDDÉ (M.) et al. dir. — Aspects de la Romanisation dans l’Est de la Gaule. Glux-en-Glenne : Bibracte, 2011, p. 153-159 (Bibracte ; 21). MATTHIEU THIVET, PIERRE NOUVEL, PHILIPPE BARRAL AVEC LA COLLABORATION DE GILLES BOSSUET Mandeure Du site gaulois à la ville romaine L’OCCUPATION PRÉ-ROMAINE Les vestiges de la ville gallo-romaine de Mandeure ont longtemps éclipsé les témoins d’une occupation gauloise antérieure, qui se limitaient, jusqu’à ces dernières années à des découvertes ponctuelles et au lot d’objets trouvé au XIX e siècle sous le sanctuaire du Clos du Château (Marc et al. 2007 ; Barral et al. 2009). Mis à part quelques éléments mobiliers ponc- tuels de l’âge du Bronze, les travaux récents n’ont d’ailleurs apporté aucune information précise sur la nature des occupations antérieures au second âge du Fer. La densification de l’occupation de cette portion de la vallée du Doubs ne semble pas, dans l’état actuel des connaissances, plus ancienne que La Tène C-D (III e -I er s. av. J.-C.). Encore ces éléments restent-ils en partie déconnectés et ne permettent- ils pas de préciser les étapes de la genèse de l’agglomération. Dans cette première phase, trois composantes principales apparaissent clairement : dans la partie interne de la boucle du Doubs et au nord-ouest, il s’agit de témoins d’habitat (ill. 1, n° 1-6). Au sud- ouest, en rive gauche, un espace funéraire a été partiellement reconnu (ill. 1, n° 11 ; Barral 1996 ; Mougin et al. 1994). L’élément le plus important reste cependant le complexe cultuel du Clos du Château, situé en rive droite, à la base du méandre de Mandeure (ill. 1, n° 9). Les prospections terrestres menées depuis 2006 complètent quelque peu le tableau dressé naguère grâce au réexamen des découvertes anciennes (Barral et al. 2007a ; 2007c). Elles permettent en particulier de mieux cerner l’extension des traces d’occupation gauloise. Si, sur la rive droite, l’impor- tance de la stratigraphie gallo-romaine masque certainement l’essentiel des témoins laténiens (on y observe cependant un “bruit de fond” d’occupa- tion de La Tène D, en particulier au sud, à proximité du quartier monumental), il n’en est pas de même en rive gauche (ill. 1, n° 2-3), où les traces d’habitat forment un ensemble plus cohérent et conséquent. Cette apparente discontinuité entre les secteurs de rive gauche et de rive droite est selon nous avant tout liée aux aléas des recherches. Ils sont à nos yeux les témoins d’une agglomération laténienne en grande partie méconnue, dont le sanctuaire apparaît comme l’un des éléments principaux. L’hypothèse d’une agglomération ouverte laténienne (ni la prospection géophysique, ni les multiples sondages effectués à l’intérieur du méandre, n’ont révélé la moindre trace d’ouvrage défensif), associée à (ou polarisée par) un grand sanctuaire, reste la plus probable. Du point de vue de la dynamique du site gau- lois, les témoins d’occupation de La Tène C-D1, contemporains de la nécropole de Mathay Les Longues Raies et de la phase initiale du sanctuaire du Clos du Château, restent très rares, limités à quelques trouvailles isolées. En revanche, la mul- tiplication des découvertes de mobiliers datés de La Tène D2b et de la période augustéenne, rend de plus en plus convaincante l’idée d’une extension notable du tissu urbain à cette période.

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REDDÉ (M.) et al. dir. — Aspects de la Romanisation dans l’Est de la Gaule. Glux-en-Glenne : Bibracte, 2011, p. 153-159 (Bibracte ; 21).

Matthieu thiVet, Pierre NOuVeL, PhiLiPPe BarraLaVec La cOLLaBOratiON de GiLLes BOssuet

MandeureDu site gaulois à la ville romaine

L’occupation pré-romaine

Les vestiges de la ville gallo-romaine de Mandeure ont longtemps éclipsé les témoins d’une occupation gauloise antérieure, qui se limitaient, jusqu’à ces dernières années à des découvertes ponctuelles et au lot d’objets trouvé au xixe siècle sous le sanctuaire du Clos du Château (Marc et al. 2007 ; Barral et al. 2009).

Mis à part quelques éléments mobiliers ponc-tuels de l’âge du Bronze, les travaux récents n’ont d’ailleurs apporté aucune information précise sur la nature des occupations antérieures au second âge du Fer. La densification de l’occupation de cette portion de la vallée du Doubs ne semble pas, dans l’état actuel des connaissances, plus ancienne que La Tène C-D (iiie-ier s. av. J.-C.). Encore ces éléments restent-ils en partie déconnectés et ne permettent-ils pas de préciser les étapes de la genèse de l’agglomération.

Dans cette première phase, trois composantes principales apparaissent clairement : dans la partie interne de la boucle du Doubs et au nord-ouest, il s’agit de témoins d’habitat (ill. 1, n° 1-6). Au sud-ouest, en rive gauche, un espace funéraire a été partiellement reconnu (ill. 1, n° 11 ; Barral 1996 ; Mougin et al. 1994). L’élément le plus important reste cependant le complexe cultuel du Clos du Château, situé en rive droite, à la base du méandre de Mandeure (ill. 1, n° 9).

Les prospections terrestres menées depuis 2006 complètent quelque peu le tableau dressé naguère grâce au réexamen des découvertes anciennes

(Barral et al. 2007a ; 2007c). Elles permettent en particulier de mieux cerner l’extension des traces d’occupation gauloise. Si, sur la rive droite, l’impor-tance de la stratigraphie gallo-romaine masque certainement l’essentiel des témoins laténiens (on y observe cependant un “bruit de fond” d’occupa-tion de La Tène D, en particulier au sud, à proximité du quartier monumental), il n’en est pas de même en rive gauche (ill. 1, n° 2-3), où les traces d’habitat forment un ensemble plus cohérent et conséquent. Cette apparente discontinuité entre les secteurs de rive gauche et de rive droite est selon nous avant tout liée aux aléas des recherches. Ils sont à nos yeux les témoins d’une agglomération laténienne en grande partie méconnue, dont le sanctuaire apparaît comme l’un des éléments principaux. L’hypothèse d’une agglomération ouverte laténienne (ni la prospection géophysique, ni les multiples sondages effectués à l’intérieur du méandre, n’ont révélé la moindre trace d’ouvrage défensif), associée à (ou polarisée par) un grand sanctuaire, reste la plus probable.

Du point de vue de la dynamique du site gau-lois, les témoins d’occupation de La Tène C-D1, contemporains de la nécropole de Mathay Les Longues Raies et de la phase initiale du sanctuaire du Clos du Château, restent très rares, limités à quelques trouvailles isolées. En revanche, la mul-tiplication des découvertes de mobiliers datés de La Tène D2b et de la période augustéenne, rend de plus en plus convaincante l’idée d’une extension notable du tissu urbain à cette période.

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MandeureMathay

Découverte isoléeContexte d’habitatSanctuaire

Nécropole

Le Doubs

Collines

Plaine alluviale

0 1km

1. Nature et répartition des contextes d’occupation laténienne à Mandeure (d’après Barral et al. 2009, fig. 1).

Les campagnes de fouilles réalisées au Champ des Fougères entre 2007 et 2009, en plein cœur du complexe monumental, ont apporté sur ce point quelques éléments nouveaux. Ce sanctuaire se développe au début du ier siècle av. J.-C. Les fours de potiers qui y ont été découverts, datés de la seconde moitié du ier siècle av. J.-C., s’inscrivent donc dans un espace sacré déjà structuré. À partir du règne de Tibère, l’ensemble est largement remanié et forme avec le sanctuaire voisin du Clos du Château un complexe cultuel de premier plan. Ce n’est cepen-dant qu’à la phase suivante, au cours de la période flavienne, que le complexe monumental prendra sa forme définitive, dans le cadre d’une phase de monumentalisation marquée par l’édification d’un mur de clôture qui le sépare nettement du tissu urbain environnant (Barral, Thivet, dans ce volume).

L’organisation généraLe de L’aggLomération

La mise en œuvre de prospections géophy-siques extensives et l’étude des plans anciens ont renouvelé l’image de la structuration de l’espace urbain antique. Les indices disponibles permettent de restituer une extension des vestiges couvrant une surface de l’ordre de 250 ha (ill. 2). Il s’agit là d’une assiette maximale, qui masque une évolution progressive de l’agglomération.

Dans la première moitié du ier siècle apr. J.-C. les secteurs occupés se concentrent de part et d’autre du Doubs, laissant encore libres les coteaux et l’em-placement du futur quartier de l’Essarté. Par la suite la ville s’étendra plus largement au nord, à l’ouest et surtout au sud, le long de la voie remontant le

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MandeureMathay

Le Doubs

Collines

Plaine alluviale

Parcelles prospectées, sans témoin d’occupationantique

Extension des épandages de mobiliergallo-romain

Voie repérées

Concentrations de mobilier indiquant laprésence de nécropoles

Théâtre

Thermes deCourcelles

Quartier artisanalde l’Essarté

Faubourgde Pont

Sanctuaire duClos du Château

0 1km

2. Mandeure. Extension de l’agglomération antique et localisation des zones de nécropoles, d’après les données de prospection pédestre (données et DAO P. Nouvel).

Doubs en direction du Jura. Les premiers témoins d’occupation organisée dans cette zone dite de l’Essarté ne semblent pas antérieurs au milieu du ier siècle apr. J.-C. Au nord-est, le sondage effectué sur la berge du Doubs en 2005, combiné aux résultats des prospections pédestres (Nouvel 2007 ; Thivet 2005) permet de proposer une extension de l’agglo-mération le long de la voie dite du Rhin. La berge antique semble d’ailleurs avoir servi dans cette zone de dépotoir à la période augusto-tibérienne, avant d’être aménagée durant la seconde moitié du ier siècle. Les éléments manquent en grande partie pour mesurer l’extension de la ville plus à l’est, où les thermes de Courcelles semblent former la limite extrême de l’occupation urbaine. Cette croissance de la ville, qui se poursuivra jusqu’à la

fin du iie siècle, ne conduira cependant pas à for-mer un ensemble urbain homogène et continu, en particulier entre le cœur de l’agglomération, de part et d’autre du passage sur le Doubs, et les quartiers artisanaux de l’Essarté, sans doute en partie en rai-son des contraintes liées au fonctionnement de la plaine alluviale (Thivet et al., dans ce volume).

Les données paléo-environnementales et quelques données de fouilles ponctuelles indiquent par ailleurs un processus de repli partiel, qui concerne, dès la seconde moitié du ier siècle, les zones basses les plus inondables de la boucle du Doubs. Ces contraintes, correspondant peut-être à une phase de péjoration climatique, relativisent certainement l’importance de l’extension contem-poraine des quartiers d’habitation de la rive gauche.

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3. Mandeure. Situation des trois axes majeurs de la trame viaire de l’agglomération antique (DAO M. Thivet 2008).

Le réseau viaire et Le tissu urbain

Au cours du Haut Empire l’analyse des éléments fournis par les différentes méthodes de prospection permet de restituer un plan très détaillé du réseau viaire (ill. 3). Celui-ci révèle une trame urbaine structurée selon trois axes majeurs déterminés par la topographie de la plaine alluviale. Le premier axe (V1), d’orientation nord-ouest/ sud-est, est pro-bablement celui qui menait à Besançon/ Vesontio. Son emprise est d’environ 20 m et sa chaussée est large de 8 m. Avant le franchissement du Doubs, il traverse un quartier artisanal (Faubourg de Pont) dont il détermine la structure. Un ensemble d’axes parallèles et perpendiculaires y forme un réseau organisé, sans qu’il soit pour autant orthonormé.

Les éléments archéologiques disponibles permettent de supposer que cette voie est déjà pré-pondérante à l’époque augustéenne. Elle pérennise

vraisemblablement un axe antérieur. Cet axe abou-tit à l’emplacement d’un gué où convergent, à l’ouest du sanctuaire du Clos du Château, les axes structurant les quartiers de la rive droite.

Le plus important semble correspondre à la voie dite du Rhin (V3) qui coupe le méandre d’ouest en est. Elle détermine un ensemble de rues orientées nord-sud, et permet, depuis Courcelles, de rejoindre directement le complexe monumental (théâtre/ sanctuaire). La mise en place du mur enserrant le quartier monumental à l’époque flavienne semble l’avoir perturbé.

Un second axe (V2), longeant le Doubs, forme l’épine dorsale des quartiers couvrant la boucle. Dans cette zone, l’occupation, très structurée, est largement déterminée par un réseau de voies perpendiculaires et parallèles à cette rue. Les pros-pections pédestres effectuées immédiatement au nord du complexe monumental ont révélé du

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mobilier céramique précoce (augusto-tibérien) de part et d’autre de la voie V2. Le quadrillage urbain ainsi défini montre une extension homogène concernant l’ensemble de la boucle.

Les fouilles récentes du quartier antique de La Récille (Kuhnle et al. 2006) confirment que le quadrillage observé ici s’étend vers le sud-est et que l’occupation est continue jusqu’au secteur de Courcelles. Deux axes perpendiculaires à la grande voie V2, relient le cœur de l’agglomération à ce sec-teur périphérique de Courcelles, en aboutissant à une anomalie parcellaire qui évoque un possible sanctuaire périurbain.

De façon schématique, deux orientations princi-pales se distinguent ; l’une à 45° (boucle du Doubs, Faubourg de Pont), l’autre orientée quasiment nord-sud (quartier de la voie du Rhin et Essarté) sans qu’aucune information chronologique ne per-mette pour l’instant de les dissocier (Frezouls 1988 ; Jeannin 1986).

Malgré la présence d’éléments de voirie reliant l’Essarté au Faubourg de Pont, aucun vestige archéo-logique ne permet d’assurer une continuité du tissu urbain entre ces deux quartiers artisanaux. Ce vide s’expliquerait en partie par le caractère inondable et marécageux des terrains qui les séparent.

Le manque d’opérations de fouille interdit de décrire avec précision la nature exacte et l’évolu-tion de l’habitat et des aménagements artisanaux qui semblent constituer le cœur de la ville. Les nombreuses observations ponctuelles confirment cependant que les structures d’habitat semblent présentes sur l’ensemble du tissu urbain. La cartographie électrique ARP réalisée à 1 m de pro-fondeur, dans l’espace compris entre la rive droite du Doubs et la zone pavillonnaire au nord-ouest de Mandeure, nous livre une image détaillée de ces quartiers (ill. 4). La trame urbaine est dense, organi-sée en îlots de taille variable (60 m à 80 m de large par 150 m à 200 m de long) qui ne déterminent pas de plan réellement orthonormé, même si une certaine régularité et des orientations récurrentes s’y observent nettement. La forme des bâtiments détectés montre une grande diversité des types d’édifices. L’orientation des bâtiments suit rigoureu-sement la trame viaire et montre par conséquent une adaptation étroite du tissu urbain à la courbure du méandre du Doubs. Ces indices laissent entre-voir une édification lente et progressive, en lien avec le développement de la ville.

Il semble donc qu’à Mandeure l’époque tibéro-claudienne corresponde à une phase d’accrois sement

des surfaces construites mais aussi à la structuration et au développement de la parure monumentale, sans que l’on puisse rejeter un dynamisme plus précoce, contemporain du règne d’Auguste, per-ceptible dans l’architecture (Nouvel, Thivet, dans ce volume ; Blin, dans ce volume). Les quelques données stratifiées disponibles, autant en rive droite qu’en rive gauche, confirment une accélé-ration du processus à partir du milieu du ier siècle apr. J.-C., l’agglomération atteignant rapidement, au début du iie siècle, une taille proche de son extension maximale. Ce dynamisme est également lisible dans la monumentalisation des espaces publics préexistant, comme cela a été observé dans les fouilles du quartier monumental, qui connaît une phase de reconstruction généralisée à l’époque flavienne.

concLusion

L’origine, la nature et l’extension de l’agglo-mération laténienne restent encore aujourd’hui largement méconnues. Il semble en tout cas que les témoins les plus anciens se concentrent aux alentours du gué. Il apparaît clairement comme un élément qui polarise et structure le déve-loppement initial de Mandeure. Il détermine en particulier la localisation du futur quartier monu-mental. Les documents disponibles ne permettent pas, toutefois, de déterminer si le développement du sanctuaire du Clos du Château, au cours de La Tène C, se trouve à l’origine ou est la conséquence de la genèse d’une agglomération ouverte. Il faut en particulier noter que l’ensemble des zones qui for-meront pendant le Haut-Empire le cœur de la ville, dans la boucle du Doubs et sous le village actuel, sont caractérisées par une stratigraphie importante qui masque l’essentiel des occupations les plus anciennes.

Les occupations plus tardives, couvrant la seconde moitié du ier siècle av. J.-C. et la période julio-claudienne, sont aujourd’hui mieux appréhen-dées. La plupart des indices se concentrent alors à proximité de ce qui deviendra par la suite le quartier monumental. Cette période semble correspondre à une première phase d’extension et de structuration du réseau urbain, jusqu’à présent sous évaluée.

Toutefois, l’ensemble des données confirme une accélération du processus à partir du milieu du ier siècle apr. J.-C., qui semble se poursuivre au iie siècle. Cette évolution peut être mise en parallèle avec une monumentalisation toujours plus pous-sée du quartier monumental.

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Résistivité électrique apparente(profondeur 1m).

Valeur (Ohm/m)280

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Structuresarchéologiques

4. Mandeure. Topographie d’une partie du centre de l’agglomération. En haut, carte géophysique ; en bas, interprétation (données PCR Mandeure-Géocarta ; orthophoto : origine SIG CAPM ; DAO M. Thivet 2008).

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