andrea-dobi a - rero doc

10

Click here to load reader

Upload: khangminh22

Post on 25-Apr-2023

0 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

A SOMBRÉ HIER DANS L'ATLANTIQUE

Heurté de flanc dans le brouillard par la proue du navire suédois «Stockholm»

LE PAQUEBOT « ANDREA -DOBI A»transp ortant 1134 p assagers et 560 membres d'équip age

Répondant aux S.O.S. plusieurs bateaux dont le paquebot < Ile-de-France >se rendirent immédiatement sur les lieux de la catastrophe

et parvinrent à sauver à temps les naufragés

IL N'Y AURAIT QUE QUATRE MORTS, MAIS LES BLESSÉS SE COMPTENT PAR CENTAINESBOSTON, 26 (A.F.P.). — Les navires italien « Andrea-Doria » et sué-

dois « Stockholm » sont entrés en collision, mercredi soir, au large de l'îlede Nantucket. Le « Doria », paquebot de 29.000 tonnes, était attendu hiermatin à 9 heures locales à New-York. Il avait quitté Gênes le 17 juillet.

Des navires de secours ont été envoyés immédiatement sur les lieuxde l'accident.

Les premiers S.O.S. ont été lancés par le navire « Andrea-Doria » etquelques minutes plus tard, le « Stockholm », qui appartient à la « SwedishAmerica Llne », à son tour émettait des signaux d'alarme.

A 1 h. 30, heure locale, c'est-à-direà 6 h. 30, la sarde côtière recevait lemessage suivant du paquebot « Andrea-Doria » : « Nous sommes en danger. IInous faut le plus possible de canots desauvetage. »

Le bateau « Cape-Ann », qui se trou-vait dans les parages , a répondu : « Nosbateaux de sauvetage sont en route. »

LE « DORIA » N'A PAS PUSE SERVIR DE SES CANOTS

Le paquebot italien était tellementIncliné qu 'il n 'a pu se servir de ses ca-nots. Il a demandé au paquebot « Ile-de-France » de lui envoyer immédiate-ment des canots de sauvetage suscep-tibles de recueillir un millier de passa-gers et cinq cents hommes d'équipage.La garde côtière a annoncé peu après

Le lieu de la catastropheLa collision s'est produite par 40

degrés 30 minutes de longitude nordet 65 degrés 53 minutes de latitudeouest , sur des fonds de 67 mètres.L'île de Nantucket est située à unecentaine de kilomètres des côtesaméricaines, légèrement au nord deNew-York.

que deux canots ayant a bord des pas-sagers du bateau « Andrea-Doria »avaient pu rejoindre ceux du navire« Cape-Ann ». Ce sont donc les cin-quante premières personnes sauvéesde la collision.

VISIBILITÉ NULLEA 1 h. 45, c'est-à-dire 6 h. 45, la

garde-côtière a annoncé que la situa-tion était critique et la visibilité pourainsi dire nulle.

Le paquebot italien sollicital'aide de médecins et de person-nel sanitaire.

16 VAISSEAUX SUR LES LIEUXQuatorze à seize vaisseaux se

sont rendus sur les lieux. Deplus, le porte-avions « Tawaj a ,un torpilleur et un sous-marinont reçu l'ordre d'appareiller dela base de Quonset-Point, dansle Rhode-Island , et de se porterau secours des navires en dé-tresse.

TOUS LES PASSAGERS ONTPU QUITTER LE « DORIA »Les passagers sont descendus

par des échelles de corde dansles canots que leur envoient lesnavires qui se sont portés àleur aide.

Les deux cents premiers res-capés ont été pris à bord ducargo américain « Cape-Ann ».

Les hélicoptère s des garde-côtes ont évacué tous les blessésqui avaient été recueillis par lec Stockholm » ou qui se trouvaient àbord du navire comme passagers.

Ils ont été transportés à l'île deNantucket , à 70 km. au nord du lieude l'accident. Après un premier examenmédical , le médecin de l'île a deman-dé l'hospitalisation immédiate des bles-sés.

LE COMMANDANT EST RESTÉA SON POSTE

JUSQU'A L'ULTIME MINUTEQuant au commandant de l'« Andrea-

Doria », il resta seul avec onze hom-mes de l'équipage à . bord du navireitalien.

« Abandonnez le navire », tel fut alorsl'ordre que le ministre Italien de lamarine marchande, M. Gennaro Cassla-

nl, a envoyé par radio au capitaineCalamai , commandant le paquebot.

L'utilité de la présence à bord ducommandant soit seul , soit avec moinsd'une douzaine d'officiers et d'hommesd'équipage, apparaissait , en effet , com-me nulle. Or, l'on pensait à Romeque le commandant Calamai , fidèle àla tradition , voulait rester à bord.

Cinq heures après la collision des

deux navires, les garde-côtes annon-çaient que tous les passagers del'« Andrea-Doria » étaient sauvés.

On donnait les précisions suivantessur les rescapés : « Ile-de-France » 758,« Stockholm » environ 425, « Cape-Ann »168, « William-H.-Thomas » 165.

(Lire la suite en Sme page)

Les premières vues de la catastrophe sont déjà par-venues en Europe, après avoir paru à la premièrepage des journaux new-yorkais de jeudi après-midi.On y voit l'« Andrea-Doria », couché sur le flanc

tribord , flanc par lequel il aurait été abordé.

Un garçon bouchertue la fille

de son patrond'un coup de couteau

Accès de f olie ?

ENNETBUERGEN (Nidwald), 26. —Jeudi! matin, un garçon boucher italienAndréas Hofer, entré en Suisse la veil-le, et venant de Bolzano , commençaitde travailler dans une boucherie d'En-netbuergen. Soudain , il tua d'un coupde couteau au cou la fille du boucher,Mlle Dia Huser, âgée de 40 ans.

C'est dans la cuisine de ses nouveauxpatrons qu 'il commit son crime aprèsavoir eu auparavant un très curieuxcomportement. Son coup fait, il s'enprit au boucher et s'élança sur lui , uncouteau à la main , et le blessa à lajoue. • Grâce à l'arrivée de plusieurspersonnes, il put enfin être maîtrisé.On ignore les raisons de ses actes san-glants. Il n'est pas exclu qu 'il ait étépris d'un accès de folie subite.

Au VenezuelaUne société idéale

ignorele meurtre et le vol

ROME , 26. — Le professeur Giorg ioCostanzo, chef d' une exp édition ethno-grap hique italienne au Venezuela , a dé-claré hier avoir découvert une « socié-té idéale et inimitable dont les mem-bres ne connaissent ni le meurtre ni levol ».

« Les Indiens Piaroa, a-t-il dit , vi-vent nus dans les forê t s trop icales. Ilssont immensément intelli gents. Ils nesavent rien des progrès de la techni-que , mais ignorent également les iné-galités sociales. I ls ne tuent pas , nevolent pas et ne se battent pas. Uss'acquittent scrupuleusement de leursdettes , même s'il leur f a u t pour celades années. »

Le récit du capitainede 1« Ile-de-France»

«J 'ai p rié p our f aire lever le brouillard »NEW-YORK, 26 (A.F.P.). — Un câble

envoyé par le commaindainit de l'« Ile-de-France >, capitalime Raoul de Beaudam, adiomn é un premier récit des opérationsde sauvetage des . passagère de l'« An-drea-Doria » :

A bord de l'« Ile-de-France », nousavons capté le S.O.S. de l'« Andrea-

Doria » à 22 h. 30, alors que nous noustrouvions à six milles au sud de Nan-tucket. Le brouillard était épais et ve-nait de tomber une demi-heure plus tôt.De la passerelle, il était impossible dedistinguer la proue du navire. Nousavons aussitôt essayé d'entrer en con-tact radio avec le navire italien. Sonmessage disait simplement qu 'il avaitbesoin d'aide. Nous avons répondu quenous serions sur les lieux dans deuxheures.

(Lire la suite en 9me page)

STOCKHOLMSTOCKHOLM , 26 (A.

F.P.) — On précise desource suédoise que lepaquebot « Stockholm »a été construit en 1948a été construit en 1948. Iljauge 12,165 tonneaux160 mètres et sa largeurde 21 mètres avec un ti-rant d' eau de 7,54 mè-tres. Vitesse maximum19 nœuds. Puissance desmachines 14,600 che-vaux. Nombre maximumde passagers : 580.

ANDREA-DORIAROME , 26 (A.

F.P.) — Jus-qu'au lancementdu * Cris toforoColombo », quiassure le t ra f icentre l 'Italie etles princ ipauxports de l 'Amé-rique du Sud ,

l' a Andre-Do-ria » f u t le p lusgrand trans-atlantique ita-lien. Il po rtaitle nom d'unamiral, né àOneille dans larég ion de Gê-nes, qui com-manda tour àtour les f l o t t e sde François 1eret de Charles-Quint et quiprit une p artactive à la libé-ration de Gênes.

Lancé au mois de janvier 1953, l' « Andrea-Doria », quiappartenait à la société « llalia ». jaugeait 29 ,100 tonnes.Il pouvait transporter 1575 passagers et un équipage de575 hommes. D 'une longueur de 212 mètres sur 36 m. 50de largeur, le transatlanti que était mû par deux groupesde moteurs à turbines , développant une puissance de60,000 chevaux, ce qui lui permetta it d'atteindre une

oit -sse de 25. nœuds. Ses installations comportaie ntleux ponts , trois p iscines en p lein air, un hôp ita l pou-Hint accueillir 60 malades, quatre salles de cinéma, denombreux ascenseurs et trois cents télép hones permet-ant de communiquer avec la terre.

(Lire la suite eu 9me page)

Deux unités purmi les plus modernes

Les divergences seront-elles aplaniesdans l'industrie automobile britannique?

Durant la période des vacances

Vers de nouveaux licenciem entsL'industrie automobile bri tannique a fermé ses usines jeudi soir , car les

vacances de deux semaines commencent. Celles-ci permettront de déployerde nouveaux efforts pour mettre un terme à la grève qui intéresse 33.000travailleurs.

Au début de ces vacances , 21.000 em-ployés de la British Motor Corporationsont en grève pour protester contre lerenvoi bruta l de 6000 de leurs camara-des, en raiiison de la mévente constatéedans cette industrie. Quelque 12.000 au-tres ouvriers des usines Ford ont dûsuspendre le travail, leur compagnieayant annoncé des renvois du fait queles pièces attendues de la B.M.C. n'airri-vaiient plus.

La B.M.C. examinerale problème des renvois

M. Macleod , ministre du travail , a dé-claré jeudi à la Chambre des communesqu 'il espérait que la pause due aux va-cances offrirait l'occasion d'aplanir lesdivergences. En même temps, une orga-nisation patronale annonçait , après uneséance tenue à Londres, que la B..MC.était prête à examiner le problème desrenvois, dus à la mévente, avec lea re-présentants des syndicats.

Situation inchangéeLa situation ne s'est pas modifiée

jeudi dans les usines B.M.C. 43.444 ou-vriers sont arrivés pour le travail. Les12.000 ouvriers des usines Ford ont tenuune assemblée à Dagenham , dams lecomté d'Essex, et ont décidé de consi-dérer la période s'étendant jusqu 'au 13août comme une partie de la durée dola grève. La situation sera alors recon-sidérée.

Y aura-t-ilde nouveaux licenciements ?La grève à la B.M.C. a eu des réper-

cussions sur d'autres usines. C'est ainsique la Standard Motor Company, à Co-ventry, a annoncé que sur ses 8000 ou-vriers, 1000 devront être renvoyés si,après les vacances, aucune pièce déta-chée ne parvenait de la B.M.C. Plusieurspetites firmes qui livraient des pièces àla B.M.C, sont menacées de grève, leursouvriers voulant ainsi manifester leursympathie à leurs camarades.

KHA TMANDOU , 25. — A Lhassa, ca-pitale du Tibet, un Né palais de 12ans, accusé de vol , a été condamnéà quatre coups de foue t par un tri-bunal chinois , qui l'a ensuite remisau consul né palais à Lhassa, souscaution.

La caution : en cas de récidive ,le consul s'engage à porter , sur unedistance d' un Idlomètre et demi , cinqcents p ierres de 20 kilos chacune.

Le gouvernement népalais est trèsinquiet.

Justice à l'orientale

La force d'un consulen guise de caution

REFORMEDES FINANCESAvantages et inconvénients

du projet des expertsN otre correspondant de Berne

nous écrit :Les vacances horlogères n'ont pas

arrêté la machine administrativeet M. Streuli estime que la caniculedoit rester sans effet sur l'actualitépolitique. Alors qu'au thermomètre,fa colonne de mercure semble dé-fier l'indice des prix , le grand ar-gentier distribue des colonnes dechiffre s aux jo urnalistes. Rendons-lui pourtant cette justice qu 'il a sules enrober de quelques considéra-lions substantielles , de sorte que lecommentaire peut perdre un peu deson caractère rébarbatif , malgrétoutes les invites de la nature àmettre au frigidaire les projets deréforme financière, à oublier, pourun temps, le fisc et ses agents, lesprincipes et autres choses sérieu-ses dont se moque bien un cielensoleillé.

Mais si le journaliste est tenu detoucher sur le papier de gravespropos, personne n'est obligé de lelire. Cela dit , je viens au fait.

Le travail de la commission

M. Streuli a donc fait effort pourchercher au problème financier unesolution politique. Il a prié unecommission de spécialistes choisis,fort heureusement , pour leur intel-ligence de la question et non pointpour leurs opinions politiques,d'examiner la possibilité de répar-tir les pouvoirs fiscaux entre laConfédération et les cantons en ré-servant à la première l'impositiondes personnes morales et, le caséchéant , d'étudier les avantages etles inconvénients d'un tel système.

D'une manière tout à fait objec-tive , la commission a rempli exac-tement son mandat . Acquise auprinc ipe d'une délimitation descompétences, elle n'a pas caché,nous aurons l'occasion de le préci-ser, nue ce régime soulève des ob-jections.

Avantages du proj etMais voyons d'abord les avanta-

ges. Ils sont , en premier lieu, denature politique.

Actuellement , le contribuable estsoumis à une triple imposition. Ace que lui réclament canton et com-mune, il doit ajouter la part dévo-lue à la caisse fédérale , qui s'en-tend si bien à réduire la « substan-ce fiscale » que , par tout un sys-tème compliqué et onéreux de sub-ventions et cle ristourne, elle doitrendre aux cantons une partie dece qu 'elle leur prend.

Certes , le plus simple serait biend'appliquer la règle non écrite vou-lant que la Confédération perçoiveles imp ôts indirects et les cantonsles impôts directs. La centralisa-tion économique et sociale , l'étatis-me sans cesse renforcé, s'opposentmaintenant à une telle pratique. Onl'a bien vu en 1950, lorsque le peu-ple a repoussé massivement un pro-jet fédéraliste de réforme finan-cière.

Un casse-tête aboliRéalistes , parce qu'ils ont tenu

compte de cet esprit populaire dû-ment manifesté, les experts ont doncrecherché ce qu 'on a quel que chan-ce de faire accepter pour éviter lasuperposition des trois souveraine-tés fiscales. Leur projet permet àla Confédération de s'effacer par-tie llement — en renonçant à l'im-position des personnes physiques— où sa présence se traduisai t nonseulement par la note à payer , maispar le casse-tête inf l ig é, périodique-ment , au cont r ibuable sommé desatisfaire la curiosité des grandsinquisiteurs fiscaux.

Simplif icat ion économiqueet technique

Mais à cet avantage po li t ique s'enaJoute d'autres , cle nature économi-que et technique. C'est à raisonlue la commission écrit dans sonmémoire :

¦L'imposition uniforme des person-nes morales supprime, bien qu'incom-plètement , mais tout au moins pour unBrand nombre d'importantes entrepri-sj-s à but lucratif , les différences decharge fiscale qui nuisent à la capa-C|té de concurrence. Les taxations pour-raien t être simplifiées et unifiées. Lessociétés contribuables dans plusieursunions n'auraient plus affaire qu'àjjne seule autorité de taxation pour'imposition de leur bénéfice et deleijr capital. Elles n'auraient plus be-soin de se préoccuper du droit fiscalM Plusieurs cantons. »

Voil à qui nous semble apprécia-ble. Est-ce absolument décisif ?

Les inconvénientsLa commission ne le prétend

Point . Elle laisse entendre qu 'à pe-ser avantages et inconvénients, lesPremiers l'emportent à son avis.Mais les seconds ne sont pas négli-geables .

Elle-même cn retient quatre , dont)e citerai aujourd 'hui les deux quime parai ssent les moins considé-rables.

G. P.

(Ure la suite en Orne page)

Dernières dé pêches :

Causes de la catastropheLe radar n'a-t-il pas

fonctionné ?

Un officier de marineneuchâtelois nous déclare

LIRE AUJOURD'HUI :PAGE 4 :

PLAISIR DE LIRE¦ Henri Heine.

TOUS LES SPORTS¦ Walkowiak menacé au Tour de

France.¦ La Semaine de la voile finil en

beauté.¦ Archie Moore à nouveau victo-

rieux.

PAGE 6 :VARIÉTÉS

¦ Les étudiants de France menacésde l'asile d'aliénés.¦ Vers la création d'une banque

alimentaire internationale.

A Tendre k l'est deNemcli&tel, sur la com-mune d'Hauterive, Beau-mont,

villa familiale8 pièces, oulslne , sallede bains, constructionancienne en pierre detaille, Jardin de 750 ms.Vue imprenable. Prix :Fr. 65,000.—. S'adresserà J.-P. Curty, licenciéen droit , Peseux, tél.8 15 87.

GARAGEprés de Neuchâtel, kvendre Fr. 95,000.— avecimmeuble. Recettes Fr.190.000.— par an. Débitd'essence 300,000 litres.Agence Despont , Ru-chonnet 41, Lausanne.

A vendreà Saint-Biaise

dans une très belle si-tuation,

terrain à bâtird'environ 1200 m= . Adres-ser offres écrites à W.B. 3457 au bureau de laFeuille d'avis.

Atelier de petite méca-nique cherche un

mécaniciencomplet

pour tournage, fraisageet rectiïiage. Semaine de5 Jours. — Se présenterchez Sannmann, Saars16, Neuchâtel.

Je cherche un bon

domestiquesi possible sachant trai-re. Bons gages. — Faireoffres à Jean-Louis Ma-ridor , la Jonchére (Val-de-Ruz). Tél. 718 46.

L'hôpital de Lan-deyeux/NE cherche uneJeune fille de 18-20 anscomme

aide-infirmièreet une Jeune fille pouraider à la lessiverie et aurepassage. Adresser offresa la direction.

On cherche pour toutde suite

JEUNE FILLEsachant cuisiner, pour leménage et povir aider aucommerce. — S'adresserk Mme W. Gloor, photo-ciné, Epancheurs 4, Neu-châtel. Tél. (038) 5 14 01.On demande une bonne

fille de cuisinepropre et travailleuse.Bon gain et bons traite-ments assurés. — Faireoffres à l'Hôtel Natio-nal, Fleurier. — Tél.(038* 9 10 35.

Dans petit commerced'alimentation, on cher-che pour tout de suite,

jeun e fillepropre et consciencieusepour aider au ménage etau magasin. Excellenteoccasion d'apprendre lalangue française. Epice-rie des Sablons 1. Tél .5 12 49.

Jeuneemployéede bureau

cherche place pour toustravaux de bureau cou-rants, à Neuchâtel , afinde parfaire ses connais-sances de français. Bon-nes notions d'anglais. —Faire offre sous chiffresK 4731 Y à Publicitas,Berne.

Jeuneemployée

de commercecapable, formation d'éco-le de commerce, pratiquede tous les travaux debureau et bonnes con-naissances en françaischerche place pour le lerseptembre 1956 en Suisseromande pour se perfec-tionner dans la languefrançaise. Bonnes réfé-rences. — Offres souschiffres i> 5583 N à Pu-blicitas , Neuchfttel.

BONNEA TOUT FAIRE

libre du 12 août au 12septembre. Tél. 5 38 46.

On cherche à acheterd'ocoaslon mais en bonétat ,

une armoireune commode

et un tapisTéléphoner au No 5 6191.

ACHETONS votrevieille cuisinière

jusqu'à 200.-selon sa valeur, en cald'échange contre une cui-sinière NEFF à gaz, der-nier cri , neuve avec ga-rantie ! (3 brûleurs éco-nomiques , grand four,triple émaillage ivoire deluxe , depuis 280 fr. moln!reprise). Facilités. AUJArts Ménagers S. A., 21rue du Seyon , Neuchâtel.Tél. 5 55 90.

On demande A acheterd'occasion mais en bonétat , un

divanou lit , une armoire, unetable et deux ou troUchaises. —¦ Adresser of-fres avec prix sous chif-fres E. J. 3431 au bureaude la Feuille d'avis.

ilffy NeuchâtelPermis de constructionDemande du Fonds de

pensions suisse des em-ployés Nestlé de cons-truire un bâtiment àl'usage d'entrepôts et ha-bitation à la rue deMonruz, sur l'article 911du cadastre.

Les plans sont déposésà la police des cons-tructions, hôtel commu-nal , Jusqu 'au 3 août1956.Police des constructions.

f "ÎL I COMMUNE

Ufy pAiiERMise

de bois de feuLa commune du Pâ-

quier vendra par voied'enchères publiques, auxconditions habituelles, lesamedi 28 Juillet 1956,dans sa forât de l'En-droit :

100 stères hêtre20 stères sapin

300 fagotsBois empilé à port de

camion. Rendez-vous desamateurs k 13 h. 30. de-vant le collège du Pâ-quier.

Conseil communal.

SOIS A BATIRà Neuchâtel ou environs immédiats sont de-mandés par particulier. — Faire offres souschiffres AS 61,482 N, aux Annonces SuissesS. A. « ASSA », Neuchâtel.

A louer

appartementmeublé de 4 chambresau centre

d'Adelbodenvue sensationnelle. Der-nier confort , bains, cui-sine électrique, frigo , té-léphone, grand studio,chauffage central , à par-tir du 17 août et pourla saison d'hiver.

Grand studio 2 ou 3lits, cuisine électrique,bains, chauffage central.A partir du 19 août etpour la saison d'hiver.S'adresser à SoIIberger ,chalet Tusculum, Adel-boden. Tél. (033) 9 44 04.

A louer

rez-de-chausséede 3 pièces, confort. —M. D. Jacot, Charmettes11, Vauseyon.

A LOUER

appartementd'une chambre, cuisine,salle de bains, dépen-dances, dans les immeu-bles à loyers modestesde Fontaine-André. Li-mite de revenu annuelmaximum Fr. 5600.—.S'adresser par écrit k« Mon Logis », case pos-tale 507, k Neuchâtel.

Locaux à louerenviron 35 ms, surtoutpour dépôt de marchan-dise. — Demander l'a-dresse du No 3460 au bu-reau de la Feuille d'avis.

A louer immédiatement ou pour date à con-venir

1 ou 2 pièces pour bureauxindépendantes, confort , ascenseur, proximitédu centre. — Ecrire à Case postale 7687,Neuchâtel 1.

f 1Notre p lus grande

VENTE FIN DE SAISON(Autorisation officielle)

bat tous les records...

SOLDES des SOLDESTous nos modèles vendus à des prix dérisoires

. . .

Un sérieux coup de balai:

V :! ^i I Pratique pour les vacances

% ROBES DE JARDINy { yS^s. en superbe qualité, pur coton, au choix

. lift i 20.- 30.- 40.-/ i \ ®y "®j V \ v

\ \ L y ?y /y ® -

MÊmf œ& "¦_ ¦M/ f i \\k KoDCila»

- ' ¦ IÂFH ' •¦ ' I XX ï \x '\\ ' • ¥• * '

/ / I ' \HM ' lusqu a

A NOS RAYONS — "~

LINGERIECHEMISES DE NUIT - COMBINAISONS - PARURE S

CULOTTES, etc.

LAYETTEENSEMBLES - BARBOTEUSE S - JAQUETTE S

CHEMISES DE NUIT

ARTICLES POUR MESSIEURSCHEMISES - CHAUSSETTES

Des rabais fantastiques - Tout doit disparaître

Chambre à louer , con-fort , Orangerie 4, 2meétage à droite. .

A louer CHAMBRE IN-DEPENDANTE , r é g i o nVauseyon. Tél . 8 19 10.

DAME TRANQUILLE

cherche pensionsimple pour séjour , depréférence au Val-de-Ruz. — Adresser offresécrites à X.C. 3458 au bu-reau de la Feuille d'avis.

Chambreà louer dés le ler aoûtavec pension . — MmeLepszej, Balance 4, Neu-châtel.

URGENTJe cherche pour tout

de suite ou date k con-venir,

appartementde 2 ou 3 pièces. Tél.1 033) 2 16 41 ou deman-der l'adresse du No 3434au bureau de la Feuilled'avis.

Pharmacie du centre de Neuchâtel cherche

GARÇON DE LABORATOIREéventuellement préparateur. Entrée ler sep-tembre. Place stable. — Offres manuscritesavec curriculum vitae et prétentions de sa-laire sous chiffres C. H. 3429 au bureau dela Feuille d'avis.

Nous cherchons, pour entrée immé-diate, à Wadenswil,

employé (e) de bureaupour tous les travaux de bureau ,comptabilité Ruf , correspondanceparfaite en allemand et en français.Adresser offres écrites avec préten-tions et possibilité d'entrée à V. A.3156 au bureau de la Feuille d'avis.

Je cherche, pour mon fils, âgé de 17 ans,pour deux mois, à partir du 20 août,

place dans famillede pasteur, d'instituteur ou similaire, de pré-férence habitant la campagne. Possibilité dese perfectionner en français, de prendre desleçons de mathématiques, vie de famille exi-gée.Prière d'adresser offres à M. Walter Muller,ingénieur, Weinbergstrasse 100, Winterthour.

f Une AM ERIC AN-BLE Nilqui n'irrite pas !

i Voilà ce que vous désirez depuis longtempsS ; déjà: une AMERICAN-BLEND légère , que

f. g I vous pouvez aspirer à pleins traits , sans\'f 'Jl* av0'r constamment l'impression de fumer/ f trop et des cigarettes trop fortes.

y/ Notre BOSTON-SPECIAL est particulière-1/ ment légère, douce et d' un arôme plein de/ finesse. Et puis, elle est moins chère. Un¦; / produit qui enthousiasme toujours davan-

Wl tage des fumeurs exigeants vous plaira, à/ vous aussi./ La prochaine fois , essayez la douce/ BOSTON-SPECIAL.

OE/Avec filtre encore plus douce! 20 pièces"=~" H X im i

EïimirraflHI

Suisse allemand, 22 ans,

serrurier industrielcherche place dans ateliers de constructionou autre entreprise. — Offres à RichardFurrer, Dépôt C. Z., Ardon (VS).

ITALIENencore en Italie chercheplace dans l'hôtellerie ouà la campagne. Adresseroffres écrites à Y. D. 3459au bureau de la Feiiilled'avis.

Dr Â. BorelCERNIER

ABSENT

Perdu samedi 21 Juillet ,

BROCHE EN ORenviron 6 cm. de long,avec pierre ( topaze). —Prière de la remettre aubureau de police , objetsperdus, contre bonne ré-compense.

Perdu samedi soir , enville ou à Saint-Biaise,

braceletargent doré, carnée. Lerapporter contre récom-pense au poste de police ,Neuchâtel.

Nous cherchons pour le ler septem-bre ou le ler octobre 1956, pour lacorrespondance allemande et fran-çaise, habile

secrétairecapable de travailler seule et con-naissant les deux langues à la per-fection. Travail intéressant et varié.Bon salaire, semaine de 5 jours.Adresser offres écrites à DEGGO,Association de commerces de détail ,Hombergstrasse 45, Olten.

ire VENDEUSEde confiance et de bonne présentation estdemandée, ainsi qu 'une

VENDEUSEau courant de la vente. — Offres avec photo,âge, copies de certificats et prétentions à laconfiserie GRISEL, avenue Léopold-Robert25, la Chaux-de-Fonds.

Ferblantier-couvreurest demandé ; place stable. — Faire offresà Zinguerie G. Mader, chemin du Chêne 18,Renens.

On cherche pour tout ¦de suite une bonne

sommelièreBon gain. Tél. 5 23 83.

Ménage soigné cherchepersonne

sachant cuisiner pourremplacement du ler au15 septembre, peut logerchez elle. — Adresser of-fres écrites à Z. E. 3461au bureau de la Feuilled'avis.

On demandesommelière extra

connaissant les deux ser-vices, 3-4 Jours par se-maine. Place à l'année(femme mariée acceptée)Tél . 5 24 77.

On cherchejeune fille

pour aider au ménagedans famille de commer-çant. Congés réguliers.Libre le dimanche. Télé-phoner au 8 14 34.

PIERRE RIEBEN, ACTUAIRE 'PESEUX

engagerait pour son service des calculs

1 emp loyé (e)de bureau

Seules les offres de postulants cher-chant une place stable seront prises enconsidération. Entrée immédiate ou à

convenir.

r >iLA COUDRE

A louer, pour les 24 février et24 mars 1957,

beaux appartementsde 2, 3 et 4 chambresavec installations modernes : fri go,chauffe-eau , machine à laver auto-matique, chauffage général parrayonnement, service de concierge.Loyer, chauffage et service de con-cierge non compris :

2 chambres depuis Fr. 120.—3 chambres depuis Fr. 152.—4 chambres depuis Fr. 177.—

Pour traiter et consulter les plans,s'adresser :a) « Gérance RIC », Chantemerle 5,

2me étage, à Neuchâtel, tél.5 44 23.Bau AG. fur Hoch- und Tiefbau

b) Talacker 41, ZURICH 1,tél. (051) 27 23 38.

_ .J

Monsieur Alfred GUYOT , k Genève, lesfamilles parentes et alliées de MademoiselleMarguerite GUYOT , décédée le 13 Juillet,remercient sincèrement toutes les person-nes qui , par leur présence, leurs messageset leurs envols de fleurs, les ont entouréset leur ont témoigné tan t de sympathiedans leur grande épreuve.

Madame Jean GROSSEN ct sa famille ,dans l'impossibilité de répondre aux nom-breuses marques de sympathie reçues lorsdu décès do

Madame Violette GROSSENremercient chaleureusement toutes les per-sonnes qui , par leur présence, leurs mes-sages ct envois de fleurs , les ont entouré sdans cette douloureuse épreuve ct lesprient dc trouver ici , l'expression de le»rprofonde reconnaissance. —^m

Solde des soldes

Chemises polo *a$QSoldées 9.80 BBAISSÉES A *

Cravates 190Soldées 2.90 |jBAISSÉES A *

Dernier coup de bala i chez

Neuchâtel

pour /picnics \

mP5y* ) vl

Camembert BAER

Le meilleurjambon de campagne

cru et cuitBoucherie

GutmannAvenue du Premier-Mars

V Soins [ fMSUJ>¦ pour le visage et le corps&i crèmes pour le visage, crèmes pour

les mains et pour les pieds , baumepour le corps , brosses à massage -tout uni quement chez votre Con- j| seiller JUST .Jj

f

Ulrich Jùstnch , Just, Walzenhauscn App

:::Sxv:y v «wnwvw.-/^::ï. . . . *Itubert SCHENK , rue de la Cote, Colombier

Tél. (038) 6 35 05Notre clientèle augmentant de Jour en Jour , nousengagerions encore des conseillers Just actifs et

d'une conscience absolue

fi ÉAlfliâÉâÉiÉâÉÉIilÉâââÉlf A AAA AlÉÉÉÉÉÉÉ|

VACANCESMatelas pneumatique JÛ .

gurit de lre qualité H VITimbres-ristourne

Sac de couchage ^R -bourré laine mm mm MTimbres-ristourne

TOUT pour la PLAGE et le CAMPING au 2me étage (ascenseur)

~ ''~WyBz ' ^-fx^ Tt^ Sff BJpM

i 3§Ri sMll I'I II I w linlIHIiilln Kl «ri r't II 'Il n SSs^

s ^M La conscience «53|fD tranquille , ^8

^y il vous arrive m^™ de mal dormir

is i

votre estomac iSR^est surchargé. p|Terminez bien 5ïl 'une bonne journée : IWBuvez un RIVELLA Wmavant de vous coucher.B

WÇSans adjonction de produits chimiques

Dépositaires :Paul Colin S. A., vins, Neuchâtel. Tél. 5 26 58M. Golaz, eaux minérales, Neuchâtel.

Tél. 5 68 09W. Egli, eaux gazeuses, Neuchâtel. Tél. 5 20 33mmmi3mm\wammmmmk mmmsmwm ^mmmwmm ra

LES DERNIERS JOURS

POUR " FARCIR ^mMW tomates, piments et yÊÈk|it|f courgettes, demandez II JE$$Ê notre viande hachée i S

ff§|. 100 g 5 5 et. JHf

Solde des soldes

ENCORE des tapis trèsintéressants, des coupesde sols, des rideaux, descoupes de tapis coco

Rt . rr—Juil imsMp NUtmmFMM i UPli i Mlf l v.aa.

6, Place-d'Armes, Neuchâtel, tél. (038) 5 11 45

f *^ wp!£)-i Demain matin, samedi•fiZSS^ LE CAMION DE NEUCHATEL

^My Iera une grande

Mfea, VENTE DE CHANTERELLES*'••*** mh?.-"

^a marchandise contrôléeNotre spécialité est de tout premier choix

Tél 5 15 55 aux Prlx les Plus bas

Jusqu'àépuisement

du stock limitéen solde du 5 juillet au

ler août 1956 (avecautorisation officielle)

Economisez1 chambre !

DIVAN DOUBLE (deuxchâssis 190 x 80 cm.) se-lon illustration, avec ma-telas : Pr. 255.— ; oucomplet, avec entouragenoyer, grand: bahut à li-terie, dos avec vitrine etcouverture à volant( plusieurs dessins), letout

seulementFr. 535

ou encore : le même en-semble, mais avec divansimple complet, au lieudu divan double , le toutFr. 430.—. Chaque élé-ment de ces ensemblespeut s'obtenir aussi iso-lément. Conditions depaiement et stockage gra-tis sur demande. Choixétendu.

Literie MillierLânggasstrasse 12,

tél . (031) 2 60 39, Berne.En outre, fauteuils , avecsiège Indépendant etcoussin de dossier : Fr.140.— ; entourages de di-vans à partir de Pr.110.— ; matelas k res-sorts a, partir de Pr. 98.—.Buffets combinés et ar-moires à deux ou troisportes, très bon marché.

Imprimerie Offsetphotocopies, publicité,chiffre d'affaires impar-tant prouvé, à remettredans ville Impartante deSuisse romande. S'adres-ser par écrit à J.-F.Curty, licencié en droit,Peseux.

FRIGOmarque «Bauknecht», 60litres, utilisé un an, ache-té 480 fr „ à vendre auprix de 250 fr. — Tél.6 32 51.

A vendre

pousse-poussebon marché, en bon état,Faubourg de l'Hôpital 46,Mme Vogt.

f Les Halles Ignorent ^t la volaille congelée i

Belle maculatureS'adresser

an bureau du journal

PÂTISSERIE(possibilité boulangerie)dans ville neuchâtelolse,k remettre Fr. 30,000.—.Recettes Pr. 65,000.— paran. Loyer Pr. 167.50.Pour < Aeschbach » deuxétages. Agence Despont,Knchonnet 41, Lausanne.

A vendre uni pousse-pousse

en très bon état. Prixintéressant. — Télépho-ner au 5 33 03.

I lililiHliillj'P

|l «

servies Scholl pour las pteds Mt à la disposition dt» 3||jChacun. Un contrôle au Podographe nous permettra d* &2jjj«oua renseigner sur vos maux de pieds, et de vous do» të£Jjner des conseils efficaces. Le service Scholl pour lea Wmpieds vous procure donc, pour peu d'argent, un réel bien»4tre. sna

I B C T » \ I Suppression rapide et durable des mm

H iN J cors, durillons et oignons avec las p~"vi

W / èi / lOJmW nouveaux SUPER Z I N O - P A O S Wm

ÈtÊmmmmmMÊÊ S C H O L L «tra-souples. |&â

I

ifJsSSBT ^ WBar ' 1 Les durillons et les pressions douloe- |r?BSKI XfC^SSjj reusesâ la plante des pieds sont sup- ££.1

JH?/ ' ^;' Kl Pr,me s- Fl*é simplement a I orteil, le ;A^4H( O \sH P E D I M E T S C H O L L permet de ££jgH V - /^H marcher plus

agréablement et plu»mMmà -- , fjj confortablement. __

I

satm 11 1 1 1 1 n l' i ¦¦¦ m.¦ ^W'J

t- es semell6s Scholl n

la chlorophylle K j

Bt JraJSJJl auto-ventilees. évitent les brûlures et s ssll / y^SsasF' j l'excès de transpiration On marchaBfafcgî ï Jk mieu* avec ,t;s semelles CLORO- V^A

I

f!\W' I Le REDRESSEUR SCHOLL est. _hi ;_.j I dans ce cas. le correctif le plus Et?*¦ OM I simple et le plus agréable. Bp

Profitez de nos conseils et de l'expérience 3SS

I

que nous ' avons du système SCHOLL ^Bpour les soins des pieds 1 m/a

PHARMACIE - DROGUERIE ||

1 F. TRIPET ¦; I Meuchâtel Seyon S *.t|

H PROFITEZ DE NOS il

SOLDES des SOLDES "f EXTRAOR DINAIRES ( Q |

¦ Nouvelle baisse inusitée fW\ ¦' sur nos articles de BAIN / / \ ^J.I A U 2me ÉTAGE _============ "'«Hi fl

shorts ou bustiers |F maillots de bain §| o|I e n

croisé ou popeline , façon ^^^^w«k satin lastex , jaune ou f«i J f m ' ' -] W&&impeccable ^

corail , tailles 44-46 iKji Bi® l*S XH

Valeur jusqu 'à 24.50 mm ' W M Valeur 39.— Bmt È ÊsLW M L'- '

ENCORE QUELQUES HRÊk UN L0T y JMk ¦SsiBsB

I BIKINIS j Z maillots de bain j

BL 1

M UN LOT INTÉRESSANT DE ^GB$K P°Ur h°mmes ? P k H1 SaCS de plage 3 Caleçons de bain €# H

¦

Valeur jus qu'à 6.90 «¦* "'- '¦»« Valeur jusqu 'à 18.90 ^»^^^§lr H f '^1

— S° - I

I mMmmm *>* ,:;- i

A vendre

1 VÉLOD'HOMME

trois vitesses, à l'état deneuf. Prix : Fr. 170.—.Tél . 8 14 12.

A VENDREbuffet de service de salleà manger, combiné, àl'état de neuf ; 1 divano>u lit de milieu avecmatelas ; 1 armoire àune porte, démontable,en bon état ; une tableronde bien travaillée ;5 chaises avec dessuspaille ; 1 tabouret depiano ; une table decuisine de 1 m. 20 x80 cm. ; 1 aspirateur« Tornado », tout neuf ;1 porte-bagages et siègearrière pour « Vespa » ;1 marmite à stériliser ,32 litres (employée deuxfois). Mme Bippus, 33,rue des Usines, Serrières.

L inattendu Bover vainqueurde l'étape contre la montre

La 20me étape du Tour de FranceSaint-Etienne-Lyon 74 km

(S.sp.) L'étape de vérité n'a pas apporté «le profonds boulever-sements au classement général. Le maillot jaune Walkowiak voitcependant se préciser la menace Bauvin qui n'est plus qu'à l'25"et Adriacnsscns à 3'37". Ces deux coureurs ont à leur dispositionune très forte équipe ct le leader sera mis à rude épreuve jus-qu'à Paris. L'Espagnol Bover, étonnant vainqueur, n'est pas uninconnu des courses contre la montre, puisque, au dernier Tourd'Espagne, il se classa deuxième de l'étape contre le chronomètre,derrière le Français Le Ber (troisième hier) . Ln position des« spécialistes » est assez surprenante, car Ockers et Gaul parais-saient dc taille à enlever l'étape, de même que Brankart. Quantà Fornara, il est actuellement en très mauvaise condition, carjamais une étape contre la montre ne le vit aussi mal placé.Signalons le courage de notre représentant Arnold, qui, malgrél'interdiction de prendre le départ prononcée par le médecin duTour, a tenu à courir pour tenter de terminer à Paris. Nos autrescoureurs ont été assez satisfaisants, puisqu'ils terminent tousl'étape dans les délais.

Par un temps ensoleillé, la lanternerouge Chnussabel (Sud-Est) a pris lepremier (h 10 h. 40), le départ de cetteétape, Saint-ELienne-Lyon (74 km. con-tre la montre). Il était suivi de Agut,Le Guil ly, Sabbadini, etc., les départsce succédant de trois en trois minutes.

C'est finalement l'Espagnol MiguelBover qui a remporté cette étape, à lamoyenne de 40 km. 953. H bat d'uneseconde le Belge Adriaemssens, de 1' 01"Le Ber, de 1' 53" Ockers et de 2' 37"Bauvin.

Parti en lOme position de Saint-Etienne, Bover fut le meilleur dans lapremière moitié de la course. Pour les37 premiers kilomètres, il réaJisa eneffet 59' 36" contre 59' 44" à Adriaens-isens, 59' 52" à Le Ber, 1 h. 00' 08" àOckers, 1 h. 00' 10" à Gaul et 1 h. 00'17" à Mirando.

Le pins rapide dans la première par-tie de la course qui comportait la lon-gue montée du but d'Arpin, l'Espagnolle fut également dans la seconde moi-tié où, le long du Rhôme, le vent étaitgênant.

Après que 32 coureurs eurent terminél'épreuve, Bover menait devant Le Ber,Mirando, Elena, Baffi et DoJhats.

Walkowiak, réalisant 1 h. 51' 35" aconcédé 2' 01" à Bauvin et 5' 07'; àAdriaenssens, bonification comprise,mais il conserve le maillot jaune ;quant à Wagtmans, crédité de 1 h. 55'13", il rétrograde au classement géné-ral. A noter que les coureurs ayant pri sles premiers départs furent relative-ment avantagés : la chaleur était eneffet alors moins forte et le goudirondes routes était moins ramolli par lesoleil.

TM...1 i ir f f \ . .~»*\ - A X Asoieii.

D'autre part, Morvan (Ouest) a étévictime d'une chute dans la traverséedu village de l'Haubepin, chute provo-quée par un spectateur. Il se relevasans mal mais, le cadre de sa bicy-clette étant endomma gé, le coureur bre-ton perdit ainsi une dizaine de minuteset termina le parcours sur une machi-ne d'emprunt appartenant au coureurstéphanois GuiMauj nm qui se trouvaitparmi les spectateurs massés au som-met de la côte.

Le courage d'ArnoldJean-Claude Grêt a fait une violente

chute aux environs du 20me kilomè-tre. II a en effet renversé un enfantnui traversait la route devant lui et,

dans l'accident, a cassé sa fourcheavant. Il s'est néanmoins relevé sanstrop de mai et , après avoir changé demachine, a pu reprendre la course,alors que l'imprudent gamin était trans-porté à l'hôpital. A la suite de cetincident , Grêt , qui avait repris à cemoment-là plus de deux minutes àSiguenza , parti trois minutes avant lui ,s'est fait rejoindre par Schellenbergqui avait fait un magnifique départ etavait dépassé van Genechten , parti de-vant lui , après 13 kilomètres de cour-se déjà. Schellenberg rejoignit Grêt ,parti six minutes avant lui aux envi-rons du 33me kilomètre mais, dans ledernier quart de la course, il faiblitnettement et perdit passablement detemps. C'est finalement Pianezzl quiréalisa le meilleur temps de l'équipesuisse, alors que Frei et Arnold effec-tuaient des performances honorablesleur permettant de terminer dans lesdélais.

Arnold , qui avait passé une visitemédicale la veille, s'était vu conseillerpar le médecin d'abandonner. Mais,son abcès ayant crevé pendant la nuitet, d'autre part , l'étape étant assez cour-te, il se décida tout de même à pren-dre le départ. Son état ne s'est pasaggravé durant la course de sorte que,sauf événement imprévu , il pourracontinuer

^ le Tour. Quant à Grêt , il se

ressent légèrement de sa malencontreu-se chute, tandis que les trois autreséqulpiers helvétiques sont en bonnesanté.

CLASSEMENT DE L'ÉTAPE1. Bover , Espagne, 1 h. 46' 57" ; 2.

Adriaenssens, Belgique, 1 h. 46'58" ; 3.Le Ber , Ouest , 1 h. 47'58" ; 4. Ockers,Belgique, 1 h. 48'50" ; 5. Bauvin, France.1 h. 49'34" ; 6. Gaul , Luxembourg, 1 h.49' 36" ; 7. Hassenforder , Ouest , 1 h.49'38"; 8. Brankart , Belgique , 1 h. 49'55";9. Mirando , Sud-Est , 1 h. 50' ; 10. Lau-redi , Sud-Est , 1 h. 50'02" ; 11. Bahamon-tès, Espagne, 1 h. 50'10" ; 12. Forestier,France, 1 h. 50'18". Puis : 43. Pianezzi ,Suisse, 1 h. 53'50" ; 60. Schellenberg,Suisse, 1 h. 55'11" ; 83. Frei, Suisse, 2 h.00'40" ; 85. Grêt , Suisse, 2 h. OUI" ; 89.Arnold, Suisse, 2 h. 03'15".

Le régional du Sud-ouest ValentinHuot que nous voyons gravissantl'Izoard a fa i t jeu égal avec lesgrimpeurs sp écialisés. Ce n'est dureste que ce soir à Montluçon quenous connaîtrons le vainqueur dugrand -prix de la montagne, car Gaulet Bahamontès ne le précèdent que

d' un et deux points.

CLASSEMENT GÉNÉRAL1. Walkowiak , Nord-Est-Centre, 107 h.

18'27" ; 2. Bauvin, France, à l'25" ; 3.Adriaenssens, Belgique, à 3'07" ; 4. Baha-montès, Espagne, à 10'14" ; 5. Wagtmans,Hollande, à 10'56" ; 6. Defilippis, Italie,à 10'59" ; 7. Lauredi, Sud-Est , à 14'01" ;8. Ockers, Belgique, à 17'36" ; 9. Privât ,France, à 22'22' ; 10. Barbosa , Por tugal(Luxembourg mixte), à 26'37". Puis : 47.Schellenberg, Suisse, 109 h. 13'30" ; 54.Grêt , Suisse, 109 h. 28'55" ; 61. Pianezzl,Suisse, 109 h. 47'57" ; 65. Frei, Suisse,109 ix. 51'59" ; 85. Arnold , Suisse, 110 h.54'01".CLASSEMENT PAR ÉQUIPE S A L'ÉTAPE

1. Belgique (Adriaenssens, Ockers, Bran-kart), 5 h. 25'03" ; 2. Espagne (Bover ,Bahamontès, Lorono), 5 h. 27'11" ; 3.Ouest (Le Ber, Hassenïorder, Caput), 5 h.30'15" ; 4. Sud-Est (Mirando , Lauredi,Elena), 5 h. 30'27" ; 5. France (Bauvin,Forestier , Barbotin), 5 h. 30'53".CLASSEMENT GÉNÉRAL PAR ÉQUIPES

1. Belgique, 319 ix. 42'20" ; 2. Italie,320 h. 47'46" ; 3; Hollande, 320 h. 52'54" ;4. France, 321 h. 04'31" ; 5. Ouest, 321 h.35'36" ; 6. Sud-Est, 322 h. 38'14" ; 7.Espagne, 322 h. 45'16" ; 8. Luxembourgmixte, 322 h. 52'11" ; 9. Nord-Est-Centre,323 h. 33'26" ; 10. Sud-Ouest , 324 ix.21'48" ; 11. Ile-de-France, 325 h. 11'48" ;12. Suisse, 326 h. 28'57".

Décision des commissairesScodeller (Nord-Est-Centre) et Le Guilly

(Ile-de-France), classés 91me et 92me del'étape, mais dans un temps excédant ledélai de 20 %, sont éliminés par les com-missaires. D'autre part , Huot (Sud-Ouest),ravitaillé par son directeur technique à8 kilomètres du départ , a été pénalisé de30 secondes et de 2500 Ir. d'amende.

CLASSEMENT AUX POINTS1. Ockers, 271 ; 2. Picot , 420 ; 3. ex-

œquo : Voorting et Bauvin , 449 ; 6. Dar-rlgade, 476 ; 7. Lauredi , 544 ; 8. de Smet,566 ; 9. Defilippis, 566 ,5 ; 10. Barbosa, 600.

Archie Moore triompheà Toronto

Au Maple Leaf Stadium de Toronto,au cours d'un combat en plein air de-vant 20.000 spectateurs, Archie Moore,champion du monde des poids mi-lourds , a battu le poids lourd canadienJames-J. Parker par k.o. technique à laneuvième reprise. Cette rencontre, pré-vue en quinze rounds , avait été présen-tée au Canada comme un championnatdu monde des poids lourds destiné àdésigner le successeur de Rocky Mar-ciano. Mais les fédération et commis-sions étrangères ne l'ont pas reconnuecomme telle. ....

Moore, en pleine forme et décidé avaincre, a attaqué durement Parker dèsl'ouverture des hostilités. Le jeune Ca-nadien , constamment frappé au visage,a tenté de se ressaisir et, essayé d'ou-vrir la défense serrée du boxeur noir.Mais Parker recevait deux coups chaquefois qu 'il pouvait en donner un. A par-tir de la septième reprise, Parker, levisage en sang, perdit définitivementl'initiative des opérations et boxa avecune précision sans cesse diminuée, tan-dis que son adversaire, des deux mains,visait et frappait sa blessure.

Courageusement, le Canadien livra lebaroud d'honneur, mais, au cours de laneuvième reprise, concéda la victoire àArchie Moore.

La Semaine de la voiles'est terminée en apothéose

Une seule ombre au tableau de cettemagnifique Semaine de la voile ; ladernière régate de hier après-midi a dûêtre interrompue et annulée par man-que d' air.

Et si nous relevons encore l'intérêtque les régates ont éveillé dans le pu-blic toujours plus nombreux chaquejour, le développement qu 'ainsi le sportde la voile connaîtra dans notre ré-gion , nous aurons démontré en déf in i -tive combien cette sp lendide manifes-tation a atteint tous ses buts.

La distribution des prix s 'est dérou-lée le soir ; elle a donné au dévouéprésident du C.V.N., M. Jean Ott , l' oc-casion de récompenser les équi pagesles p lus valeureux, de remettre un sou-venir à chaque partici pant , de remer-cier encore les autorités d'Auvernier...et de recevoir les compliments que mé-ritait la par fa i te organisation de la Se-maine. Ces compliments , le C.V.N. lesméritait ; il a couronné de la plusbelle façon son 20me anniversaire.

Du point de vue spor t i f , nous relè-verons tout d' abord que le champ ion-nat suisse des Bélougas a été constam-ment intéressant. Dans un groupe de14 participants , la lutte a été long-temps ouverte entre six bateaux ; elles'est ensuite restreinte à trois, pui sdeux voiliers et , en déf ini t ive , c'est unmembre du Cercle de la voile de Neu-châtel , M. Dreyer qui a remporté le ti-tre de champion suisse , sur son bateau«Bel-Gazon *. Un autre Neuchâteloi s,classé au deuxième rang, M. Juan , sur« Kon-Tiki *, s'est distingué par sa bel-le régularité. Nous relèverons encoreque le C.V.N. classe trois bateaux dansles quatre premiers classés.

Le classement f inal de la Semaineelle-même appelle quelques commen-taires. Dans les lestés , quatre équi pa-ges ont brillé par une sup ériorité in-discutable , ceux du Frelon II , dans les6 m., du Jannik , dans les 5,5 m., deMagali , dans les 15 m., et de Marie-Galante , dans les Cruisers B. Parmi lesdériveurs , le champ ion suisse Ma thn-rin a souverainement dominé , toutcomme Nœck IV , à M. Roost , de Thou-ne , dans les Yoles H ou Cyclone dansles Sni pes. La lutte f u t plus serréedans les Lightnings , les Pirates et au-tres dériveurs.

En déf in i t ive , tout s'est bien passé ;les conditions de vent fu ren t presquetoujours parfa i tes ; à certaines occa-sions , la tâche des navigateurs f u t ru-de , mais pour ceux qui aiment et con-naissent le lac , les d i f f i c u l t é s de cetordre ne f o n t qu 'ajouter à l'attrait duyachting. Le bilan est rap idement dres-sé : la Semaine de la voile de 1956 ,grâce au Cercle de la voile de Neu -châtel et au cadre sp lendide dans le-quel elle s 'est déroulée , demeurera pourchacun un souvenir merveilleux.

g. o.8 m. JJ . — l. Frelon H , à M. J.-V

Degoumois, barré par A. Grosjean , CVN1532 points ; 2. Spyr , M. E. BrunnerM.Y., 150.

5 m. 50 J.J. — i. Jannik , M. H. Egger , barré par F. Bussy, CVB, 2200 p.2. Tomboùctou , M. Coedevez , CVB , 10003. Eole II, M. J. Grlmm, M.Y., 200.

15 m2 SNS. — 1. Magali, M. J. Egger ,CVB, 1199 p. ; 2. Saint-Yves,, M. E,Graber, CVB, 533.

Cruiser B. — 1. Marie-Galante, M. R,et B. Langer, CVN, 1961 p. ; 2. Victory ,M. A. Wyss, CVB , 1567 ; 3. Faxwell , DrM. Reymond, CVN, 1508 ; 4. Trial II,M. G. Jacot , CVN, 1150 ; 5. Hobby, M.C. Biedermann, YCB, 372.

Yolen-Krevzer, 20 mZ. — 1. Mathu-rln , M. G. Baertschl , CVN , 3078 p. ; 2.Yannlc, M. A. Saner , CVB, 2116 ; 3.Vagabonde, M. R. Gonseth , M.Y., 1527 ;4. Sans-Souci, MM. Gerber-Kônlg, SCM,1371 ; 5. Ariette IV, M. R. de Bosset ,CVN, 1194.

Bélougas. — 1. Bosco IV, M. J.-Pj deBosset , CVN, 2312 p. ; 2. La Marlune . M.J.-C. Thibaud, M.Y., 1894 ; 3. Kon-Tiki ,M. R. Juan , CVN, 607 ; 4. Scherzo, M.C. Schenk, CVE, 193.

Lightning. — 1. As de Carreau , M. J.-P. Luthy, CVN, 2367 p. ; 2. Garupa , M.C. Lambelet , CVN, 2359 ; 3. La Rafale,M. C. Nicolet , YCB, 2208 ; 4. Santa-Maria, M. J.-P. Weber , YCB, 2074 ; 5.Bocco III , M. Cl. de Bosset , CVN, 1942.

Yoles H , 15 m.2. — 1. Noeck IV, M.H.-P. Roost , TYC, 3095 p. ; 2. Argo, M.H. MUhletaler, YOB, 1800 ; 3. Fraldieu ,M. F. Rohn, YCB, 1366 ; 4. Libelle, M.F. Meinen , YCB, 1155 ; 5. Vicking, M.G. Dubied , CVN , 768.

Snipes. — 1. Cyclone, M. M. Vermeil-le , CVB, 2200 p. ; 2. Petit Radet , M. Fde Perrot , CVN, 1000 ; 3. Mambo, M. J.-O.Du Pasquier, CVN, 100.

Pirates. —¦ 1. Baracuda , M. Marc Lam-belet , CVN, 1865 p. ; 2. Saint Lô, M. RComminot, CVN, 1648 ; 3. Médusa, MH.-G. Schlatter , YCB, 1565 ; 4. Jonaa,M. A. Godet, CVN, 1531 ; 5. Blgg n, MP. Biedermann, YCB, 741.

Dériveurs, 15 mi. — 1. Diabolo, MM. Christlnaz, CVN, 433 p. ; 2. Albatros,M. P. Jacot, CVG. 261.

Finn. — 1. Lucky one, M. H.-U. Klln-genbarg, YCB.

Caneton. — 1. Simoun, M. A. Amberg,YCB.

Championnat de la Fédération suissedes propriétaires de Bélougas

1. Bel-Gazou, à M. Dreyer , CVN, 3287points ; 2. Kon-Tlkl (Juan), CVN, 3123 ;3. Perrelette (Jakobi), SCM , 2841; 4.Surcouf (Béguin), CVN, 2773 ; 5. LeHéron (Burgat), CVN, 2671.

¦' ::'T% T": ':- :':Â ¦ T C*' Tf à 'T% T?: ' T' T- W^'Te1 ¦ 'x LiAlollx l j fc JLlmKJb

« HENRI HEINE »par Antonina Vallentin

On fête cette année le centenairede la mort du poète Henri Heine.Quel individu étrange ! On a beaule suivre à la trace, pas à pas, enlisant la belle biographie (1) d'An-tonina Vallentin , le mystère ne sedissipe guère, disons même qu'ils'accroît. Cet homme est inclassableet l'on ne peut ni tout à fait le dé-tester, ni vraiment l'aimer ; il séduit,il agace, par ses souffrances il ins-pire une profonde p illé. Chez lui ,la plus grande bonté alterne avecune perfidie consciente. C'est unProtée.

Et cependant, quand même, il fautl'aimer. Car il est indépendant, ilest grand. Avec quelle fierté il s'af-firme poète , devant son pays, cetteAllemagne de mirli tons et de bu-veurs de bière , devant son oncle,le banquier Salomon Heine, auquelil dira un jour , pour le piquer, queson plus beau titre à l'estime pu-blique , c'est de porter le même nomque Henri Heine. L'oncle en sera sifurieux que , dans les rares lettresqu'il écrira à son neveu , il signeraavec une ironie lourde et rageuse :« Salomon Heine, l'homme qui porte

I ton nom. »Chasse d Allemagne par la marée

montante de l'antisémitisme, Heinetrouve à Pari s une seconde patrie.Il s'est mis en ménage avec Mathilde,qui au total sera pour lui une femmedévouée. Mais imagine-t-on une âmeplus fermée à la poésie ? Après desannées de cohabitation , elle ignoreencore que son Henri est célèbre ;elle est toute surprise de découvrirson nom dans un journal et elle ditde lui, innocemment : « Heine, c'estun très bon garçon, très bon en-fant ; mais quant à l'esprit, il n'ena pas beaucoup. »Heine la jugera d'unmot, aussi cruel quespirituel : « La bêti-se est un don heu-reux des dieux. »

Les pages les plussaisissantes de celivre sont les der-nières. Heine rongépar une atroce ma-ladie n'est p l u squ'un cadavre, maisquel cadavre I Pla-nant au-dessus dela décomposition dela chair, l'espritlance ses derniers,ses plus éblouis-sants feux d'artifi-ce: «Les jolies fem-mes se retournentquand je passe dansla rue. Mes yeuxfermés, mes jouescreuses, ma barbedélirante, ma dé-marche chancelante,tout cela me donneun air agonisant, àravir 1 Je vous as-sure que j'ai en cemoment un grandsuccès de mori-bond ».

(1) Albin M i c h e l ,Paris.

(2) Aux miroirs par-tagés, Lausanne.

Au point de vue spirituel, l'am-biguïté continue. D'un côté la souf-france, la proximité de la mort lemûrit ; il croit maintenant en unDieu personnel qui récompense lavertu et punit le vice. Puis voicique ressuscite le grand païen , qui ,dès qu'une élégante, ou comme ildit , une « chatte » entre dans sachambre, est « assoiffé des plus ar-dentes jouissances de la vie ».

Autour de lui s'agite tout un pe-tit monde de Parisiens, affectueux,faubouriens, encombrants et ba-vards. On y trouvé même un direc-teur, de cirque, qui l'assomme deses succès financiers et de sa cul-ture littéraire : « Vous n 'ignorezpas, mon cher Heine, que SanchoPança est un personnage d'un ro-man espagnol... » C'est superbe etlamentable. Avec Heine, il faut tou-jours rire et toujours pleurer.

«L'homme qui voulait une femmetransparente» (2) d'Anne Bettems,est une ceuvrette typiquement fémi-nine. D'abord l'auteur entend se dis-tinguer, se mettre à part , et pourcela elle se choisit un genre : pasde caractères d'imprimerie, mais ledessin, et pour l'accompagner, unelégende en écriture cursive, pastoujours très lisible, cela fait pluschic.

L'histoire ? Un jeune homme quicherche une jeune fille, et qui faitle difficile : c'est que toutes lesjeunes filles lui cachent le paysage.Le malheureux en sera bien puni :lorsqu 'il aura trouvé, l'objet aimélui fera un pied de nez. Tout celaest joli — sans plus.

F. L. BOREL.

Portrait d'Henri Heine

SJ ^g vP ^ll

LE CARNET DE L 'AMA TEUR9 Les Xlmes Rencontres internationa-les de Genève se dérouleront du 5 au15 septembre 1956. Elles auront pourthème : « Tradition et innovation , laquerelle des anciens et des modernesdans le monde actuel ». Un tel sujetvise à faire le point par rapport aupassé culturel des grandes civilisa-tions , à considérer ce qu 'il y a devivant et ce qu 'il y a de mort dansleur legs traditionnel. Les conféren-ciers seront M M . Nadjin oud-DineBammate , personnalité islami que , JeanBayet , Danicl-Rops , Fung Yu-Lang, re-présentant la Chine nouvelle , JeanGuehenno et Victor Martin . Ces con-férences seront suivies d' entretiens pu-blics. La troupe de Sacha P i t o ë f f joue-ra les « Bas-fonds » de Gorki et unconcert sera donné par l'Orchestre dela Suisse romande et la Société dechant sacré.Q Le X X X l I m e Salon des Annoncia-des aura lieu à Pontarlier du 28 jui l -let au 15 août dans le cadre de l'an-cienne chapelle des Annonciades. Pein-tures, sculptures , gravures , tap isseries ,arts décoratifs exposeront au visiteurun panorama étendu de l' activité denos artistes. Toutes les tendances del'art contemporain y sont représentéeset une large p lace a été fa i te aux jeu-nes artistes. Un hommage particuliersera rendu cette année au peintreGiess à l'occasion de son accession àl 'Insti tut de France. En outre un desnouveaux et jeunes exposants , C. A u f -fret , vient de se voir décerner le Prixde Rome de sculpture.

0 Dans trois semaines débutera leFestival de Lucerne 1956 (du 15 aoûtau 6 septembre) . Il est le principalévénement de l'été musical en Suisseet se tiendra , cette fois-ci , avec la par-ticipation de deux grands orchestressymphoni ques : l'Orchestre suisse dufes t ival et le « Philharmonica Orches-tra of Eng land » — ce qui lui confé-rera une note particulière. Sept grandsconcerts symp honiques et un concertpour chœur et orchestre f i gurent entête du programme. Parmi les mani-fes tat ions particulières , signalons lessérénades de Mozart devant le monu-ment du Lion, la matinée consacréeau compositeur suisse Othmar Schœck ,la « première * suisse du psaume « Iteangeli veloccs », rfe Hindemith sur desparoles de Paul Claudel , et de là co-médie de Tchékhov «La mouette * auThéâtre municipal , ainsi que les dé-buts des « Festival Strings Lucern e »(orchestre à cordes de WolfgangSchneiderhan).

CINÉMASApollo : 18 h. et 20 h. 80, Le fils de

Caroline chérie.Arcades : 20 h. 30, Ma sœur est du ton-

nerre.Rex : 20 h, 15, Mutinerie au Bengale.Studio : 20 ix. 30, Avant le déluge.

PHARMACIE D'OFFICE :F. Tripet , Seyon

D C V *) FILMS AU MÊME |IV C A L PROGRAMME %

VendrediSOTTENS ct télédiffusion : 7 h., ré-mlnlscences de la Fête des vigneron»

1955. 7.15, lnform. 7.20, propos du ma-tin. 7.25, le pianiste André Prévin. 7.30avec Georges Bizet et André Messager'11 h., émission d'ensemble. 12.15, ]«mémento sportif. 12.20, musique popu.laire portugaise. 12.30, rendez-vous 4Paris avec Maurice Chevalier. 12.45, in.form. 12.55, d'une gravure à l'autre13.20, musique romantique. 13.40, ryth."mes et mélodies de Cuba. 16.10, le Tourde France cycliste. 16.40, musique variée,17 h., nos classiques. 17.30, le feuille."ton de Radio-Genève. 17.50, musique lé.gère moderne. 18.20, en un clin d'œil18.35, musique sud-américaine. 19 h 'micro partout. 19.15, lnform. 19.25, lj 'situation internationale. 19.35, Instantedu monde. 19.45, en souvenir de WernerThônl. 20 h.. Jazz aux Champs-Elysées,21 h., cartes postales en couleurs. 21.15'l'heure du quatuor k cordes. 22 h., lépetit François. 22.25 , chant. 22.30, ia.form. 22.35, que font les Nations Unies ?22.40, chansons de notre temps.

BEROMUNSTER et télédiffusion : 8.15inform. 6.20, les trols minutes de l'agri.'culture. 6.25 , gymnastique. 6.35, musi.que légère. 7 h., lnform., les trols ml.nutes de l'agriculture. 7.10, variétés po.pulalres. 11 h., émission d'ensemble, pp.dium des Jeunes. 11.30, le Radio.Orchestre. 12.15, communiqués touristl.ques. 12.30, lnform. 12.40 , café Endspurt,sports et musique. 13.25, œuvres décompositeurs zuricois. 14 h., pour ma.dame. 16.30, concert pour les malades.17 h., musique de danse mélodieuse.17.30, pour les Jeunes. 18.05, choeuud'écoliers. 18.20, ensemble récréatif An.tonlo Zagnl. 18.60, extrait du carnet denotes d'un reporter. 19.05, chroniquemondiale. 19.20, Tour de France ; com-munlqués ; 19.30, lnform., écho dutemps. 20 h., le Radio-Orchestre. 21.15,«Die grime Nacht », émission de W.-D,Diggelmann. 22.15, inform. 22.20 , orgue,22.50, musique française. 23.15, morse,

TÉLÉVISION. — Programme romand |20.30, téléjournal. 20.45. Sauvabelin iconcert , par l'Orchest»' symphonlqued'été de Lausanne. 21.06, ciné-feuilletonII : « La voyageuse inattendue ». 21.35,peinture murale de Candido Portinarl,film. — Emetteur de Zurich : 20.30,téléjournal. 20.45, concert par l'Orches-tre symphoniqtie d'été de Lausanne (voirprogramme romand). 21.10, combats pourla vie : la faune aquatique. 21.20, clné-feuilleton III : « Menschen die yorûberziehen ». 21.50, téléjournal.

m '#Y7V7S1x R7 iv,i "J k* Bt- EEijfil " " - x'.- . rt

uiftâfiifift*lâ&É&Sëiai

HORIZONTALEMENT1. Participe. — Peu civilisé.2. On le trouve aux sources de l'Eu

phrate et du Tigre.3. Il porte barbiche. — Conjonction -

Pronom.4. Ils nous font courber l'échlne. -

Vieille baliste.5. Possessif. — Fosse à grains.6. Exprime l'étonnement. — Portion!7. Machine. — Chant du départ.8. Interjection. — Indication topogra

phique. — Régions de dunes mouvantes au Sahara.

9. Baratineur.10.. Serrent. — Entre dans la compo

sition de l'air.VERTICALEMENT

1. Retranche du prix d'une chose. -Dernière douceur avant le suppllci

2. Railleur mine de rien.3. Collection destinée à l'étude. -

Pour rattraper un oubli.4. Le camelot en a un bon. — Elle

ne durent qu'un temps.5. Quatre termes en un . — Rivière d

France.6. Bagatelles. — Informateur anonymi7. Cheptel. — Adresse.8. Durée d'une révolution. — Certain

n'ont que ça pour salaire.9. Cheval.

10. Elle a reçu un mandat. — Rivièrd'Espagne.

Solution du problème No 196

Demain :

Des studios à l'écran

Walt Disney présente : ALICE AU PAYS DES MERVEILLES àe Lewis Carroll

m lie simple messieurs dea champion-nats de tennis des Etats-Unis sur terrebattue a été remporté par Herbert Flamqui a battu, en finale, Eddie Moylanpar 3-6, 6-3, 1-8, 6-3, 6-3. Le doublemessieurs s'est terminé par une sur-prise avec la victoire de Conihreras-Ol-medo sur Flam-Larsen, pax 6-3, 7-5,6-4.m La réunion de la commission spor-1 e de la Fédération française de cy-clisme a été consacrée, mercredi, k lasélection pour les championnats dumonde de Copenhague. Voici ses déci-sions :

Denii-fond. — Godeau et Le Stratsont sélectionnés (un remplaçant devraêtre désigné ultérieurement).

Route (professionnels) — Hassenfor-der , Caput et Forestier portent à neuflé nombre des sélectionnés, trols hom-mes restant encore k désigner.

Vitesse (professionnels). — Geignard,Bellenger , Gérardln.A En championnat suisse de ligue na-tîonle de water-polo, Kreuzlingen s'estfait battre par Horgen, 6-1.Q Les clubs sportifs hongrois bénéfi-ciant de nouveau d'une plus grande li-berté ' d'action , trols des plus grandessociétés de football de Budapest ontdécidé de reprendre leurs anciennes dé-nominations. H s'agit de Honved, VûrosEobogo et Klnlzal qui, dorénavant , re-prendraient les noms de Kispest, M.TJC.et Ferencvaros.

Le manque de place nousoblige a renvoyer notre chro-nique de gymnastique à lundi.

VOTHE APÉRITIF

«AMER MOUSSEUX»PORRET

m*. SPRATT'SOVALS, OVALS M1XED

à l'huile de foie de morueBONIO WEETMEET

Agent direct de la maison Spratt's, LondresVous trouvez chez nous tout pour les soins,

l'entretien et le dressage des chiens.Laisses et colliers en cuir et en acier

dans tous les prix.Dog Bed , corbeilles, matelas

Sopex - Shampooing sec. Savons.

H T BITEÎV Terreaux 3, Neuchâtel¦ LU 111 1} Tél. 5 29 91

Broderie Côte

ABSENTE

FEUILLET ONde la « Feuille d'avis de Neuchâtel »

(Enfant de l'assistance publique)par ' 39

Marcel «ARMER

> Mon âge, mon amitié, les jourslue nous avons passés ensembledans ces champs me le permettent ,*t je crois bien faire en te disantce que je pense , car je te parlecomme si tu étais de ma famille ,comme si tu étais mon garçon ,François !

— Je vous en remercie et je vousrépondrai avec la même franchise.

— Lorsque tu es entré ici , enfantencore , nous t'avons tous donnénotre affection et l'avons prouvé ,vivant à tes côtés, la petite s'estattachée à toi et si cette malheu-reuse rencontre avec M. de Vau-jPiois ne s'était produite , il est pro-bable qu 'aujourd'hui , Annette serait'a femme... est-ce vrai ?

— Peut-être, mais cela n'est pascertain.

— Tu as pourtant promis ?— Pardon , j' avais envisagé une

chose possible... d'autres événe-ments sont venus et ont modifié"es projets qui n'étaient que desProjets.

— On voit que tu as l'habitudedes affaires , mais on ne traite pasune affection si pure avec une lé-gèreté qui m 'étonne. De certains ceserait naturel , cle toi cela me faitrie la peine. En peu de temps, tu asbien changé , mon garçon , et je vaisêtre obli gé cle croire que tu nevaux pas mieux que les autres !

— Il est toujours temps de recon-naître que l'on s'est tromp é !

— Ce n 'est pas beau , ni bien , ceque tu dis là , François ! Il ne fal laitpas laisser croire à cette petite deschoses qui ne pourront être etmeurtrir un cœur qu 'elle t'avaitdonné sans réserve. Non , ce n 'estpas bien et je dirai même , malhon-nête ! Ce prétendu voyage en Suissen 'était qu 'un mensonge !

— Je vous ai envoyé une carte ,coupa le jeune homme, donc j'ysuis allé !

— Oui , peut-être une journée ,mais tu as passé les fêtes avec lafamille de Vauquois à Mégève et lapetite machination destinée à en-dormir la confiance des fermiers etde leur fille était bien combinée.Tout se sait , mon garçon , et quandon emploie du personnel domesti-que (ceci est un avertissement pourtoi) il faut savoir se taire. Oh !ne va pas croire que j' ai cherchéà me renseigner , non , ce n 'est pasdans mes habitudes et je n 'ai pas àte cacher comment nous avons sula vérité.

Une bonne , de Paris , est arrivée à

la Mésangière et, naturellement , aparlé , puis la femme du gardien estvenue aux Ormeaux et n 'a pas man-qué de faire connaître ce qu 'elle sa-vait avec, tous les détails nécessaires.Ainsi nous avons appris que tu étaisau mieux avec Mlle Hélène , que lesVauquois en étaient heureux et fiers ,que les fiançailles seraient prochai-nes et qu 'il y aurait un mariage com-me on n'en avait vu depuis long-temps !

— Nous n 'en sommes pas encoretout à fait là ! fit le jeune homme enessayant de sourire.

— C'est possible , mais ça viendracar il n 'y a pas de feu sans fumée !...si tu peux me prouver le contraire , jene demande pas mieux... tu m'enlève-ras un rud e poids de dessus les épau-les , François.

Et comme le jeune homme , les yeuxau sol , ne répondait pas, Victor con-tinua :

— Qui ne dit mot consent... alors ,n 'en parlon s plus. J'avais encore quel-que mots à te dire , mais par respectpour Annette , qui t' aime toujours et¦ ne connaît heureu sement pas encorela vérité , je les garderai pour plustard.

Puis indiquant du bras la proprié-té des Vauquois , il reprit durement :

— Si j'étai s à ta place je m 'en iraisPar la et n 'aurais pas l'audace de re-LUUI ner aux urmeaux !

Françoi s, enfi n , releva la tête etlentement expliqua :

— Vous me jugez mal , Victor. Je nesuis pas tout à fait le malhonnête

homme que vous supposez , jusqu 'àmon retour du régiment et mêmeaprès, je n 'ai eu pour Annette qu 'unesincère affection. Je ne voyais enelle qu 'une sœur , je l'aimais bien etne pensais guère au mariage. Si vousn'aviez pas été là , si vous n 'aviez paspoussé la petite vers moi... et moi verselle... il est probable que les chosesne seraient pas allées aussi loin.

» Oh ! je ne vous le reproche pascar vous avez agi , j' en suis certain ,pour notre bien à nous , mais le ha-sard , qui fait et défait parfois leschoses , a mis sur mon chemin la fa-mille de Vauquois . Je ne l'ai pas cher-chée , vous le savez , et je ne peux riencontre des événements qui , depuisquelques mois , me mènent indiscu-tablement. Malgré mon attachementaux Ormeaux , je ne puis y vivre main-tenant. Vous connaissez ma passionpour l' usine, pour ce laboratoire mo-derne que M. dc Vauquois m 'a confiéet d'où sortira bientôt une découvertequi prend tous mes instants.

» Annette , fille uniqu e, aurait-ellequitté ses parents , ce coin de terrequ 'elle aime, pour venir à Paris clansun monde inconnu et si différent decelui qu 'elle aurait laissé ?... et puis ,Victor , sans cet amour nécessairedans le mariage , je dis bien amour etnon pas affection , aurait-elle été heu-reuse ?

» Une rencontre a modifié totale-ment ma vie , je n 'ai pas le droit d'encompromettre et peut-être briser uneautre. Ma petite sœur ne sera pasembarrassée pour trouver un garçon

meilleur que moi , qui reprendra laferm e et lui donnera des joies queFrançois Dantin est incapable , main-tenant , de lui apporter... Quant auxragots qui vous ont été faits , je nem'en occupe nullement. On ne peutpas empêcher les gens cle parler etmême d'inventer ; pourtant, à vous ,qui avez toujours été bon pour moi ,j e dirai la vérité, et cette vérité , lavoilà , Victor : j'aime Mlle de Vau-quois, mais je garderai toujours pourAnnetle une affection aussi sincèreque profonde. »

Ues deux hommes fixaient l'hori-zon lointain et ce fut au bout d'unmoment que le commis fit sourde-ment :

— Ah ! si ces gens n 'étaient jamaisvenus , que de peines auraient été évi-tées !

— Annette ne sait rien , m'avez-vous dit ? murmura François, sansrépondre à la phrase.

— Non... elle n 'était pas là lors-que la femme du gardien est ve-nue... personne ne lui a dit la dou-loureuse vérité !

— Vous avez bien fait... je la luidirai moi-même, en essayant detrouver les mots pour la consoler.

— Je souhaite que tu réussisses,mais j' ai peur que tu n'y parvien-nes pas. En ce qui me concerne ,j'ai fait ce que je croyais devoirfaire. Dieu se chargera du reste,François, et mettra le bonheur làoù il doit être !

— D n 'y a aucune raison pour

cpi'Annette ne soit pas heureuse unjour comme elle le mérite... je ledésire de tout mon cœur !

— Que le ciel t'entende ! répon-dit le commis en s'éloignant len-tement tandrs que le jeune hom-me, les yeux au sol, s'en allait d'unautre côté. , * * *

Quelques semaines après cetteconversation , un après-midi, MmeNaudin ayant appris que les voisinsétaient à la Mésangière, sonnait à laporte de la propriété.

— Oh ! quelle agréable surprise !fit aussitôt Mme de Vauquois lors-qu 'elle vit la fermière , j' allais voustéléphoner pour prendre de vosnouvelles. Ce n 'est vraiment pas lapeine d'être si près pour ne pas sevoir plus souvent. Je sais aussi,chère Madame, tout le travail quevous avez et, véritablement, j' ai tou-jours peur de vous déranger et d'ac-caparer des instants plus précieuxà la ferme qu 'aux visites.

— Vous êtes très aimable, Mada-me, et je vous remercie de penserainsi à nous, mais, en vérité, j'aitellement à faire dans ma maisonque j'hésit e à en sortir ; pourtant,aujourd'hui , ayant appris que vousétiez à la Mésangière , j'ai vouluvous voir et suis heureuse de vousavoir rencontrée.

(A suivre)

FRANÇOIS DANTIN

' PMMIIncroyable ! USëBI- un véritable BWHFRIGIDAIRE j g glen location dèsjg||H^HH90 ct. par j our ! |HGHH|

Eùm ^ mmwJymW} -;-| l±wt^p^^* ^P m wÊÊLvWm^^ ^^^^^^^^^^^wmW m y^^^i'm ^^ËÈÈ$rW y * fffflwl 1»' *jw |" JjVj TMi j 1 [A. ' Principaux avantages :H'HvX— 1 — • ~ " "X^XsilvaSSSSX ' ~^t^<®^ - Compartiment de

Mal.' ''rUB BHj^^BB-¦¦t-' K'']fc1y - " ^^saà.- i m9 cong élation. Tiroir

BUT l f T^TigJi^^^BJjEw- Iff y^^S^^»' - ' 'I' ;l glace. 2 tiroirs à

BEI ¦¦-- y il I lIliBll llFa^M» ', iife smîL.. fCSp^f N fi } légumes. Porte avecBBM' ' ' -mJm^S 'ïi&j ï ï FF? .: nf êmm&mMWKÊmMLl '¦ y ï I H compartiments et

m?-' - ' ' ^!ÊÉil£*P'SiïlB*È2E«:yffl 6"»3KSBW8«i:X E Wm casier à beurre. Eclai-¦Jpl B^W^rSWBr^^ ^ '-H- MMffJ''^ i ilBB* JgBJBiaK SXy^S TO '¦Wmia^BBffiT ' 1 « WÊ ra ge intérieur. Table

B~ *" ¦¦ ¦œmlliÏÉlIlSl K/X^XyÇ^!Bî»v „ ^-y fâfi île travail et cuve in-¦f i L ggï fgE^f *

•- jUbJB ''Ifefe Ic r l v XM téneure cn email-

KK l ' , ,-v sVA35SS™y ri» ''" T H MÈ porcelain e. Com-

f tm^m WE-m^^-^^^^^t ;-iiS-~- €li V ' ' m .mm pressent rotatif ECO-

BJBfc-7-T-" ' * -, - "X2^ rt^ 3fe2^*S. ^111 II ?lH WATT (exclusivité

Hf^! ^^4 - Itë^ N j$j F R I G I D A I K L ).

|f^^lg||| K, Pq sfr. 5 ans de garantie.

-cest pourquoi IBB|Bj e veux un vrai ^ H|BB

mmgMmMMMMMMmmm^mMfMmM JMmM MaW FMMM^mm^ ^ ^ V

Renseignements et prospectus par v- - j aa\\| '. S t<38i«ffiWtJXX'

P A U L tAA L n Agent FRIGIDAIRE l j Stël -M Hj-P/ *&%La Terrasse - Colombier - Tél. (038) 6 34 31 H .' ^I s f ëÊ Ê^ Wk*-- ' ' ' ¦

¦ <g§g oJ)feir B Demandez dans tous les établissements publics

I cfëfiÊilrx§ w cette nouvelle boisson rafraîchissante au lait

I ^"STu/ m édifié, sucré à la framboise. Un réel délice pour

¦fcBMSBHrtli chacun ! Aussi avec points TINTIN.BW*'->-î - |B C'est un produit de la

it-«w C E N T R A L E L A I T I È R E DE L A U S A N N E

• !

¦ ' ,

Des confituresnaturelles et réussies

sont obtenues avec D A WA -GEL,j minutes de cuisson seulement(au lieu de 20 minu tes et plus) con-servent l'arôme fin et la couleurnaturelle des fru its frais.D AWA-GEL, gélifiant à basevégétale, garantit une réussiteparfaite de vos confitures etgelées.

Le sachet: 75 cts.

Huiles de chauffage

#

COMBUSTIBLES00MBE - VARIN S. A.Bourgogne 4 - Tél. 8 24 12

FEUILLE D AVIS DE NEUCHâTEL

CHANGEMENTSD'ADRESSE

Nous prions nos abonnés de bien vouloir tenir compte desrecommandations suivantes dans la transmission de leurschangements d'adresse :

© Utiliser de préférence une carte postale

© Communiquer les ordres dans les délaissuivants :pour le lendemain : la veille avant 10 heurespour le lundi : le vendredi jusqu'à 10 heures

Ne jamais omettre de mentionner

@ l'ancienne adresse (complète)et la nouvelle adresse (précise)

0 Noter la date dès laquelle le changementdoit prendre effet

En Suisse, les changements d'adressesont gratuitsPour l'étranger, les frais supplémentaires d'affranchissementsont à la charge de l'abonné.

Abonnements de vacancesPour souscrire un abonnement de vacances, il suffit de nousfaire parvenir une carte postale mentionnant vos nom,prénom et adresse complète et de verser sur notre comptepostal IV 178 l'un des montants ci-dessous :

1 semaine . . . Fr. -.902 semaines . . » 1.703 semaines . . » 2.40

i 1 mois . . . . » 2.80Administration

de la « Feuille d'avis de Neuchâtel »rue du Temple-Neuf 1

Tél. 5 65 01

Offre k saisir

DUVETSneufs, remplis de mi-duvet gris, léger et trèschaud , 120x160 om., Fr.40.—, même qualité, 140X 170 cm., Fr. 50.—. Portet emballage payés. W,Kurth , avenue de Mor-ges 9, Lausanne. Tél .(021) 24 66 66 ou 24 65 86.

Vinaigrettede bouilli

60 ct. les 100 gr.emballage spécial

chez BalmelliBue Fleury 14

^m _ k. m M e moins ristourne XCornettes «Napoli» |1 ft yf^K.' piiiigBr' M' .. ' fflB&ùk.

Spaghettis «Napoli» ^ % dffliiir™ |le cornet de 1 k g = 1.8 5 moins ristourne fc

Une excellente aff aire. . .p r—x ' :p. - — -

^ï v< * - y!X' r ' . xx - '

FIANCÉS , choisissez ce magnifique modèle de Chambre à COUCtier

En Togo elle ne coûte que Fr. OWi"

En Gabon » 14oU BH

En noyer choisi > Jl9oVa"

3 ÉTAGES D'EXPOSITION - FACILITÉS - AUTO A DISPOSITION

Le monde, pour se préserver des faminesaura-t-il bientôt sa banque alimentaire ?Notre correspondant de Genève

nous écrit :Un prêtre, doublé d'une mission

d'ambassadeur de la République deCosta-Rica auprès des Nations Unies ,à New-York, le R. P. Nunez, s'est faitle défenseur dans le monde d'unemagnifique idée , qui consisterait à do-ter celui-ci d'une sorte de banquealimentaire, grâce à quoi le fléau dela famine pourrait en être progressive-ment éliminé. En effet , les réservesalimentaires qui seraient internationa-lement constituées quand il y a sura-bondance de produits seraient mises kla disposition, moyennant le payementd'un prix normal des pays où ceux-civiennent à manquer.

Tout un système a été déjà envisagépour mettre sur pied un tel organis-me, auquel, d'ailleurs, certains avaientsongé avec le R. P. Nunez. Mais celui-ci a eu la joie, après en avoir défendule principe par monts et par vaux , devoir l'Organisation pour l'alimentationet l'agriculture, la F.A.O., qui ¦ a sonsiège à Rome! s'intéresser très vive-ment à la question. A tel point mêmeque c'est sur un rapport particulière-ment étudié, de cette organisationmondiale, consultée par le président deCosta-Rica, M. Figueres, ami du prêtreNunez, que le Conseil économique etsocial des Nations Unies , réuni actuel-lement à Genève et alerté par l'assem-blée générale de l'O.N.U., vient de dé-cider qu'il y avait lieu de pénétrer plusavant dans l'examen de ce problème.

Une situation intolérableDans la conviction, à coup sûr, qu'il

est intolérable que, dans des pays, onpuisse en venir à brûler les récoltesde blé ou k chauffer les locomotivesavec ce produit de si grande significa-tion nutritive, die même qu'oc détruisedes quantités impressionnantes de caféou die coton parce qu'ils y sont par-fois en gros excédent — et que la spé-culation sans doute n'y trouve pas soncompte -y alors que, dans d'autres na-tiqns, le manque s'en fait sentir cruel-lement.

Conviction qui , de plus, s'est ancréeplus avant dans le cœur et l'âme duprêtre de Costa-Rica, qui vient de ren-trer d'un voyage en Asie, au Japon ,cn Indonésie et en Inde où il a pu serendre compte de visu de l'urgence dela grande tâche à laquelle il s'est con-sapré.

Une banque internationalealimentaire est réalisable

Le R. P. Nunez s'appuie, du reste,pour défendre }e projet , sur ce qui aété réalisé depuis huit ans dans sonpays. Car il ne voit pas pourquoi unetentative qui a été concluante, aprèsplusieurs années , dans une petite na-tion, ne pourrait pas. être étendue avecsuecès à toutes celles de la terre.

fosta-Rica avait effectivement faitles plus fâcheuses expériences par suitedé l'irrégularité considérable des récol-tes. Les prix variaient terriblement etvenaient menacer l'économie même dupays. Ce fut alors que l'on songea àfonder un organisme où en achetant àuq prix abordable les récoltes excé-

¦*¦ Venant de Genève sous la présiden-ce de Mgr Bonafazl , vicaire général deGenève , 550 pèlerins suisses sont prrivésà Lourdes hier soir. Ils séjournerontd^ns' la ' cité mariale jusqu 'au vendredi27 juillet et participeront , durant leurpèlerinage , aux diverses cérémonies re-ligieuses célébrées dans les sanctuaires.Parmi les pèlerins, genevois , se trouveM. Cottier , président de l'assemblée eu-ropéenne des malxes. ¦

iiMMhiMii ¦'ti'iiffli'n iin ii ni innnHTnrTnT—""~ "*

dentaires, on les stockerait , pouir pou-voir, en cas de pénurie, les faire ren-trer dans la circulation à des prix nor-maux également.

Le gouvernement constitua donc cetorganisme.

Il avait ainsi , sans violer aucune-ment la liberté du commerce, le moyende couper court à la spéculation et depourvoir à l 'insuffisance des annéesmaigres. Et on y réussit parfaitement.

L'expérience de Costa-Rica est duplus haut intérêt. Elle ne manquerapas d'aider sérieusement à la. réalisa-tion , sur le plan international, duprojet que le président de la petiterépublique et son ambassadeur défen-dent , maintenant, de tout leur cœur,devant toutes ces nations.

Ed. BAUTY.

^^Ml.ll.'hil'l i;!XI ,:, !|,|,!, li,i;l 1,l'l IXXi ' l.lXXl 11- IIIJXI M.I,!;!! IX I,! I ! !: I, i i X M. h i : : : XI. I i i i ! I ; LI.. !, i ! lX IX IM ;! 11 ' 1 1 1 i.li iXI !

=

î NOUVEAU: I= ® =

g Construction entièrement métallique, vern i à chaud , 5 jSS grilles, inoxydables, grand tiroir à glace, réglage par JH

thermostat automatique à l'extérieu r de l'armoire , éclai- =j§| rage électrique intérieur, consommation de courant WÊg minime, 45 kW par mois. == Ce merveilleux appareil n'a pas été mis en vepte pré- gg pédemment, en raison des énormes demandes en appareils gM de 40 et 60 1. HM II est parfaitement au point , son apparence est luxueuse, gg son fonctionnement irréprochable , est garanti 5 ans. Les gH appareils similaires de la concurrence coûtent 800 fr. gg à 900 fr. M

jjj II est mis à la portée de chacun par la fabrique SIBIR (

1 t* . 590.- 1s =S Demandez à le voir chez votre électricien ; si vous ne le Hg trouvez pas, demandez au distributeur pour la Suisse JHH française, OHMAX S. A., Genève, une adresse où vous B

pourrez le voir. g

Wf:li'l'!l: 'H il l U.l 'I IM .1 1' .! iM .' .I .! Hl .M' .!':1 ,' ,lMM Xi! ,: ! ;. !.i.:,.l I, ! :!:l: il. I, M: U1.1 iil, il. !| :l| :||. I, !l il. ,|. M M. |; | L| : i. M, ihl

LA VIE N A T I O N A L Emf:m®my ®yy ®y ®y my m y®®®Mm®mm®®y y mmmy ®m®®yy:yyy ®y m®y

Cerises, salades, p roduits laitiersviande et p oissons sont abondants

BERNE, 26. — La récolte des cerisesa atteint son niveau maximum la se-semaine dernière. La journée des plusfortes livraisons a été celle du 18 juil-let. Comme la récolte bat son pleindans le nord-ouest de la Suisse , leslivraisons quotidiennes continueront àêtre importantes.

On trouve encore sur le marché desfraises du Valais, de la zone monta-gne, de belle qualité. Les prem ièrespommes et poires sont offertes, maisleur degré de maturité laisse la plu-part du temps à désirer.

L'of f re en légumes demeure grande.Les livraisons dépassent — pour laplupart des espèces — les possibilitésd'écoulement. Le début des vacances aprovoqué dans les grands centres deconsommation une diminution de lademande, ce qui a chargé encore davan-tage le marché. L'excédent concernesurtout les salades pommées.

Alors que pendant le premier trimes-tre de 1956 la production laitière avaitété de 8 % supérieure à celle de lapériode correspondante de 195q, l'ac-croissement est tombé à 1,5 % pendantle second trimestre : cette augmenta-tion de la producjiqn laitière fai t suiteà celle du nombre des vaches laitières,qui s'est accru de 1,6 % en une année,selon les chiffres du bureau fédéral

de statistiques. A côté d'une impor-tante fabrication de beurre et de fro-mage, on a noté un bon développementde la consommation de yoghourt et deboissons à base de lait.

Sur le marché du bétail de bouche-rie, alors que les prix sont stablespour le gros bétail et les veaux, lademande en viande de porc a augmen-té , ce qui correspond à la saison desharicots. Toutefois, ensuite de la forteoffre , les prix n'ont que peu changé.La viande de porc reste la plus avan-tageuse. La saison est également fa-vorable aux poissons de nos lacs, dontune grande quantité est mise sur lemarché, surtout des ablettes et desferas.

E. Gans-Ruedin

SOLDE

MOINS CHER MAIS BONQUAND MÊME

E. Gans-Ruedin, Grand-Rue 2Neuchâtel

! Vente autorisée

1 | ê

EXTRAIT DE LA FEUILLE OFFICIELLESUISSE DU COMMERCE

1er mai . Radiation de la raison socialeHermann Sôrensen , Copenhague, succur-sale de Peseux , à Peseux , commerce d'ex-portation et Importation de tous produitshorlogers et autres articles industriels,par suite de décès du titulaire.

8. Modification des statuts de la mai-son Raoul Gorgerat , successeur d'ErnestGorgerat et fils , à la Chaux-de-Fonds,fabrication, achat et vente d'horlogerie ,outils et fournitures en gros, dont laraison sociale sera désormais : RaoulGorgerat , fabrique d'horlogerie.

8. Radiation de la raison socialeveuve A. Arnoux , les Verrières , bouche-rie-charcuterie, par suite de cessationde commerce. '

8. Radiation de la raison sociale Char-les Vassali . à Neuchâtel , denrées colo-

niales, épicerie fine , vins et liqueurs,par suite de remise de commerce.

8. Le chef de la maison Flrltz Keusen,à Neuchâtel , commerce de denrées colo-niales , épicerie fine, vins et liqueurs, estFritz Keusen.

9. Par suite du transfert au siège so-cial de la Fabrique de gants Esspl enSuisse S. A., k Bulle , cette raison so-ciale est radiée d'office du registre ducommerce de la Chaux-de-Fonds.

11. Sous la raison sociale Les Pla-ceules S. A., à Peseux , il a été constituéune société anonyme ayant pour butl'achat , la vente, la construction etl'acquisition d'immeubles. Elle peut s'In-téresser à toute entreprise visant lemême but. Capital social : Fr. 50.000.—.Seul administrateur : David Roquier, àPeseux.

12. Par suite du transfert du siège so-cial de la maison Paul Mlserez-Boichat ,commerce d'appareils tendeurs pour cols,à Neuchâtel, cette raison sociale estradiée du registre du commerce de laChaux-de-Fonds.

15. Radiation de la raison socialeMarcel Girardin , à la Chaux-de-Fonds,fabrication de boites de montres fan rtaisie et bijouterie , par suite de décèsdu titulaire.

15. Radiation de la raison socialeAlfred Gilgen, à la Cbaux-de-Fonds,horlogerie, par suite de décès1 du titu-laire.

15. Radiation de la raison socialeBrunsohwyler et Cle, à la Chaux-de-Fonds, appareill age d'eau, gaz, élec-tricité, installations sanitaires, chauf-fages centraux, par suite de départ desassociés.

15. Radiation de la raison socialeOscar Glauser , k la Chaux-de-Fonds,exploitation d'un café-restaurant, parsuite de décès du titulaire.

15. Radiation de la raison socialeLouis Graf , à la Chaux-<le-Fonds, com-merce de bétail , achat et vente, parsuite de décès du titulaire.

15. Radiation de la raison sociale Ga-briel Picard , à la Chaux-de-Fonds, four-nitures pour cordonniers, par suite dedécès du titulaire.

16. Radiation de la raison socialeJean-Raoul Gorgerat, à la Chaux-de-Fonds, achat et vente d'outils et four-nitures d'horlogerie en gros, par suitede cessation de commerce.

18. Le chef de la maison J.-P. Stenz,les Verrières , boucherie-charcuterie , estJean-Pierre Stenz.

16. Le chef de la maison « Perfection »,René Nussbaumer, à Neuchâtel, Im-portation et exportation d'articles dechauffage, est René-Albert Nussbaumer.

17. Par suite de transfert du siègede la société Microsaphir S.A., aiguillespour appareils k reproduire le son ,boussoles, etc., k Lausanne, cette raisonsociale est radiée d'office du registredu commerce de ' Môtiers.

17. Radiation de la raison sociale Pe-drettl FUs, à la Chaux-de-Fonds, atelierde terminage de mouvements d'horlpge-rle , par suite d'association du titulaire.L'actif et le passif sont repris par la

' société en nom collectif « Pedrettl Frè-res » constituée par Gérard-Robert Pe-drettl et Roland-Henri Pedrettl.

17. Le chef de la maison René De-brot , k Neuchâtel, atelier de terminagede mouvements d'horlogerie , est René-Gaston Debrot.

18. Radiation de la raison socialeRognon & Béguin, k Hauterive , atelierde mécanique de précision , étampes etoutillage, la liquidation étant terminée.L'actif et le passif sont repris par l'as-socié André Béguin k Hauterive.

19. Radiation de la raison socialeJeanne Girod , à la Ohaux-de-Fonds, épi-cerie fine , par suite de cessation decommerce.

L'asile d'aliénés guette les étudiantsProgrammes trop chargés, anxiété, dop ing...

(Exclusivité « Feuille d'avis de Neuchâtel » )

Un candidat au baccalauréat fon-dait en larmes ces j ours derniers,remettait sa copie blapche au sur-veillant et disait : « Excusez-moi, jene puis pas écrire » et rentrait chezlui pour être conduit dans une mai-son de santé. Effondrement ner-veux...

Un étudiant postulant un certifi-cat de licence de la tin remplit sacop ie, une cinquanta ine de pages, latend it aux examinateu rs en disant :« Pardonnez-moi, j e ne puis pasachever, je n'ai plus ma tête à moi ».

Les professeurs sont surpris. Uncoup d'œil donn é au texte sembleindiquer une composition excellente.

Dans la nuit , l'étudiant réveille sesparents par ses cris.

« Au secours, j e deviens fou ! »Maison de repos à 100,000 francs

français par mois. Les parents, ac-cablés, se préparent à vendre leurpetite maison de campagne pour sou-tenir les frais du traitement. A cemoment, leur fi lle, qui se présentaitau baccalauréat tombe à son tourdans un état de dépression coma-teux. Surmenage et choc nerveuxcausé par la crise mentale de sonfrère. La jeune fille rejoint l'édu-diant à la maison de santé.

La fille d'un fonctionna ire de laS.N.C.F. présente son brevet élé-mentaire. C'est u n e enfant de 15 an s,intelli gente , studieuse, un peu fati-guée comme beaucoup de ses cama-rades en fin d'année scolaire. Sou-dain , elle est prise d'hallucinations.Elle est aujourd'hui, à l'hôpital psy-chiat rique « Psychose d'examen » di-sent les médecins, « névroses univer-sitaires ».

Les cas se multiplient. Quelques-uns très graves, nécessitant l'inter-nement à l'hôpital ou en maison desanté, les traitements sévères, l'élec-

tro-choc, sans qu 'on puisse prédireà quel moment interviendra la con-valescence mentale. Beaucoup de cas,heureusement plus bén ins, ne récla-ment, qu'une cure de repos prolon-gée, un t raitement sédatif. Mais laplu part des « p et its men taux » n epourront reprendre leu rs études ,sous peine de s'exposer à des crisesirrémédiables.

Des eff ondrements nerveux ont étémême observés chez de jeunes en-fants cand idats à l'examen cle sixiè-me. Surmenage, psychose.

A Sceaux, une maison de reposréservée aux étudiants a ses quinzelits occupés par huit j eunes gens etsept jeunes filles aux dernières li-mites de l'épuisement mental. Unsecond centre de cinquante lits estprévu pour le mois de janvier. Uneconsultation psychiatrique a été ou-verte, le soir, boulevard Saint-Mi-chel, clans un cabinet de dentiste.Des spécialistes y soignent les vic-times de la période d'examens auquartier latin.

Crimes contre la santé

— La démence qui guette aujour-d'hui trop de jeunes gens, déclare unpsychiat re familier de ces névrosesde f in d'année, est d'abord la foliedu système d'enseignement. Gagne,Hypocagne, Taupe, les classes pré-paratoir es aux grandes écoles sontdes crimes contre la santé publique.On demande aux futurs concurrentsun ef f or t absolument démenti el dontils resteront souvent accablés leurvie durant... Certains concours mêmemédicaux sont des enfers mentaux.On est surpris que les plus hautesautorités de la médecine ne s'élèventpas cont re cette manière de recruterles futurs médecins...

Le baccalauréat lui-même s'entou-re d'une psychose aberrante. Cinqcent mille familles entrent en transeau mois de juin et leur supplice nes'achèvera pas pour la plupart avantla fin septembre.

Le surmenage scolaire et universi-taire n'est pas seul à blâmer, ditun professeur de médecine mentale.En réalité , beaucoup cle lycéens etd'étud iants négligent leurs étudespendant la première partie de l'an-née et, à l'approche de l'examenmettent les bouchées doubles, es-sayant par un ef for t déraison n ablede rattraper le temps perdu. Dansbeaucou p de disciplines, le surmena-ge n 'est pas supérieur à ce qu'iléta it jadis. Mais les surboums, le ci-néma quat re fois pas semaine, lesaimables rel a t ions, les caves sollici-ten t au j ou rd'hui beaucoup de j eunes^

ens et de jeunes filles gui eussentjadis mené une vie studieuse et ran-gée; L'évolution des mœurs joue unrôle aussi fâcheux que les program-mes abusifs.

Les difficultés matérielles ont aus-si une part dans ces cas mentaux,Elles ne sont sans doute pas piresque celles affrontées, il y a trente

ans par les « consommateurs de va-che enragée ». Mais elles sont plusmanifestes parce que les tentationssont plus grandes. En début de mois,on sort au lieu de travailler. En finde mois, on dine conf or ta blement dedeux cachets qu i effacen t la fai m enmême temps que la fa t igue . Ce gen-re d'al imentat ion prépare les effon-dr ements nerveux.

Une aut re cause dc dét raquement :les dopings. L'univers i té se pavoised'aff iches me t t an t cn garde les étu-diants contre les dangers des dro-gués qui t i ennent éveillés et qui ré-veillent. Le ministère cle la santé pu-blique a interdit le 18 j uin 1955 lavente sans or donn ance des am in ésde réveil dont l'abus provoque destroubles mentaux , abolit le sommeilchez les conducteurs de camionsmais provoque les accidents , stimuleles étudiants mais les expose au sé-jour en cellule capitonnée. Mais lavente des amphétamines associées àd'autres substances reste libre. Lescand idats au bac, aux grandes éco-les, aux examens de toute sorte con-t inuent à se « stimuler ». La ventedes « dopin gs » décuple en mai , juinet juillet...

Les parents eux-mêmes sont misen cause par certains médecins. Làpsychose de l'examen qui s'installeà certaines tables familiales autourclu f utur élève cle sixième , de la ba-chelière présumée, du candidat auxgrandes écoles, tourne à l'hallucina-t ion collective. Il faut que le petitpasse à tout prix : pour la jeunefille qui, la plupart clu temps, n'enfera rien , le bac devient parfoisquestion de vie ou de mort. Le cli-mat de la maison devi ent une at-mosphère de folie. Les jeunes nerfsqui y sont soumis ne résistent pastou jours.

La réforme de l'enseignement quisera présentée au mois d'octobre auparlement veut en finir avec casexamens démentiels, ces concours àjet continu. Elle sera âprement dis-cutée. Le projet a au moins unechose de bonne : il veut que les no-tes de l'année entière comptent plusque le coup de dé cle la dernièreheure. Il propose de remplacer beau-coup d'examens par des consulta-tions d'or ientation dans une am-biance paisible cle conseils de pro-fesseurs, de médecins, de parents, jlcomporte une réduction sévère desprogrammes exté n uants, la suppres-sion des devoirs le soir, les sportsl'après-midi.

La France est le seul pays dumonde où les études sont conçuespour conduire à l'asile d'aliénés, oùles dopings sont indispensables ausuccès un iversitaire, où des centai-nes de milli ers de familles ont leursvacances perturbées par des relan-ces d'examens.

Quelle que soit l'idée qu'on se- tassede l'éducation, il faut en finir aveccela.

Merry BROMBERGER.

Ne capitulez pas devant la

Votre toi€ doit verser chaque Jour an litre debile dans votre intest in. SI cette bile arrive mal .vos aliments ne ae diKèrcnt pas. ils se putréfient ,votre organisme s'intoxique. Votis êtes constipé,lourd, mal ^ l'aise. La cause c'est votre (oieparesseux qu 'il faut rtveUler. Voici nn moyen ,fixez-vous chaque jour une heure pour aller à laselle ct prenez avec un verre d'eau : 1"' semaine ,deux pilules Carters chaque soir (dans les casrebelles cotte dose peut «r« augmentée ) ;2' semaine, une chaque soir ; 3' semaine, une tousles deux soirs. Ensuite, plus rien car l'effetlaxatif des PETITES PILULES CARTERS pourk FOIE stimule l'afflux dc la bile pour vouspermettre de mieux digérer v o s a l i m e n t s ,débloquer votre intestin , et l'aider à fonctionnerrégulièrement de lui-même. Soulagé de la consti-pation, vous serez en meilleure forma ; Fr. 2.35

constipation

B O U R S E( C O U R S D E C L Ô T U R E )

ZURICHOBLIGATIONS 25 Juillet 26 Juillet

3 % % Féd. 1945 déc. 102.10 102.103 Vi % Féd. 1946 avr. 100.40 100.403 % Féd. 1949 . . . 98.— d 98.152 % % Féd. 1954 mars 94.10 94.—3 % Féd. 1955 Juin 97.75 97.803 % O.FF. 1938 . . 98.40 98.25

ACTIONSBque Pop. Suisse (p.s.) 870.— 870.— dUnion Bques Suisses 1600.— 1630.—Société Banque Suisse 13211.— 1322.—Crédit Suisse . . . . . 1380.— 1388.—Electro-Watt 1435.— 1435.—Interhandel 1690.— 1670.—Motor-Columbus . . . 1265.— 1268.—S.A.E.G. série I . . . . 96.— 95.50 dIndelec 685.— 686.—Italo-Sulsse 248 V, 247.50Réassurances Zurich .10375.— 10400.—Winterthour Accld. . 1018.— 1010.—Zurich Accidents . . 5375.— d 5375.— dAar et Tessin . . . . 1150.— d '1-165.— dSaurer 1195.— d 1195.—Aluminium 4550.—• 4520.—¦Bally I1I1I8.— 1115.—Brown Boverl 2030.— 2050.—¦Fischer 1455.— 1468.—Lonza 1070.— 1070.—Nestlé Allmentana . 2752.— 2835.—Sulzer 2650.— d 2675.—Baltimore 213.— 211.—Oanadlan Pacific . . . 142.— 142.—Pennsylvanla 108.— 107.—Italo-Argentina . . . . 33.50 33.—Royal Dutch Cy . . . 980.— 982.—Sodec sa.— d 52.—Stand. OU New-Jersey 259.— 259.50Union Carbide . . . . 559.— 550.—American Tel . & Tel. 789.— 790.—Eastman Kodak . . . 916.— 923.—General Electric . . . 422.— 420.—General Foods . . . . 275.— 275.50General Motors . . .. 214.— 214.—International Nickel . 201.50 201.50Internation. Paper Co 434.— 433. Kennecott 59a.— 595 —Montgomery Ward . . 561.— 565 —National Distillera . . 185.50 185.50Allumettes B m. nu. U. States Steel . . .. 54.50 54.75 dF.W. Woolworth Co. . 266.50 268.50Du Pont de Nemours 207. 206.50

BALEACTIONS

Ciba 4890.— 4910.—Schappe 700.— d 701.—Sandoz 4719.— 4700.—Gelgy nom 5375.— d 5400.—Hoffm.-La Roche(b.J .) 12525.— 12550.—

LAUSANNEACTIONS

B.C. Vaudoise 907.— 910. Crédit F. Vaudois . . 890.— d 890.—Romande d'Electricité 558.— 559. Ateliers constr . Vevey 655.— 662 La Suisse Vie (b. J.)La Suisse Accidents . 5750.— d 5770.—

GENÈVEACTIONS

Amerosec 198.— 198.—Aramayo 28.50 28.50Chartered 41.50 d 42.— dCharmilles (Atel. de) 950.— 950.—Physique porteur . . . 870.— 900.—qécheron porteur . . 695.— 700 SJC.F 213.— 218.—Cours communiqués, sans engagement.par la Banque cantonale neuchâtelolse

Télévisions Electronlcp 18.62.—

Bourse de NeuchâtelACTIONS 25 Juillet 26 Juillet

Banque Nationale . . . 705.— d 705.— dCrédit Fonc. Neuchât. 760.— d 760.—La Neuchâteloise as. g. 1730.— d 1730.— dAp. Gardy , Neuchâtel 250.— d 258.—Câbles élec. Cortaillod 16000.— d 15000.— dCâb. et Tréf . Cossonay 4175.— d 4175.^- dChaux et cim. Suis. r. 2600.— d 2600.— dEd. Dubied &r Cie S.A. 1875.— d 1850 — dCiment Portland . . . 6000.— d 6100.—Etablissem. Perrenoud 535.— d 535.— dSuchard Hol. S.A. «A» 385.— d 385.— dSuchard Hol . S.A. «B» 1910.— d 1925.— dTramways Neuchâtel . 570.— d 570.— d

OBLIGATIONSEtat Neuchât. S' a 1932 102.75 d 102.75 dEtat Neuchât. 3 1945 100.75 d 101 —Etat Neuchàt. 3iâ 1949 100.75 d 101.— dCom. Neuch. 3!4 1947 99.50 d 99.50Com. Neuch. 3% 1951 96.50 d 96.50 dCh.-de-Fonds 4% 1931 101.— d 101.— dLe Locle 8Va 1947 100.75 d 100.75 dCâb. Cortail . 4»™ 1948 101.— d 101.— dFore. m. Chat. 3Vi 1951 97.50 d 97.5Q dElec. Neuchât. 3% 1951 95.50 d 95.60 dTram. Neuch. 3Và 1946 100.50 d 100.50 dChocol . Klaus 3Vi 1938 99.50 d 99.50 dPaillard s. A. 3Vi 1948 98.25 d 98.25 dSuchard Hold. 3Vi 1953 98.— d 98.— dTabacs N.-Ser. 9% 1950 99.— d 99.— dTaux d'escompte Banque Nationale 1 Vi M

Billets de banque étrangersdu 26 Juillet 1956

Achat VenteFrance 1.— 1.05U. S. A 4.26 4130Angleterre 11.70 11.95Belgique 8.45 8.65Hollande 110.50 113 —Ka»e —.66 là — .69 WAllemagne . . . . 100.— 102.50Autriche ie .30 16.70Espagne 9.55 g.90Portugal 14.70 15.20

Marché libre de l'orPièces suisses 32.75/33.75françaises 34.50 35.50anglaises 43.—44 .25américaines 8.508.70lingots 4800.—4860.—Cours communiqués , sans engagement,par la Banque Cantonale Neuchâtelolse

COURS DES CHANGESdu 26 juillet 1956

Demande OffreLondres 12.I8 12.23Parla 1.24 »'« 1.24'hNew-York 4.28 a/s 4.28 *Montréal 4.35 14 4.36 ViBruxelles 8.76 8.79 HMilan —.6960 — .70Berlin 104.30 104.70Amsterdam . .. . 114.45 114.90Copenhague . . . . 63.— 63.25Stockholm . . . . 84.45 84.80Oslo 60.90 61.16Communiqués à titre indicatif par 1»

Banque Cantonale Neuchâtelolse

UNE MAGNIFIQUE IDÉE

— C'est a f f r e u x ! J 'ai mis ma crè-me pour le menton sur le front ,celle des oreilles sur mon cou etma lotion pour les mains sur mesjoues !

La j ournéede M'ame Muche

i Pour les vln8 dti paysAU CEP D'OR

W. Gaschen - Tél. 5 32 52 - Moulins 11

Aux personnes sourdesou dures d'oreilles

Enfin, la voilà...

la nouvelle lunette acoustiquedanoise

élégante et légèreUne démonstration de cette merveilleuselunette vous convaincra de sa blenfac-ture et de son aisance à porter . Adap-table k n'Importe quel verre optique,elle résout k la fols le problème dela vue et de l'ouïe.Tous autres appareils acoustiques depoche, également en démonstration,

le mardi 31 juilletl'après-midi

Pour les personnes qui ne peuvent sedéplacer, prière d'aviser par carte etnotre spécialiste se rend à domicile.

£W? HUG & Cle

1 1 \ Musique

C Mjrf NEUCHATELN^v/ Dép. Appareils

acoustiques

m^mW^mmmmm WmmmmmWMMmmmm immm

BBÊÈLBBBmm WÊBBBBlÊmmmmWHSÊÊÈ

î. i ^m La maman est I ange du foyer

V- *-X y - QÇ**®** ' F %J g

Lorsque Monsieur Dupuis commence son ser- K~3 , *»o *~ï~*-—~*dfiV . , |H j j^p ^tMJ ^Ma^ ^ Svice plus loi, il y t rouve au moins un avantage: Bf ' ^? ' , LMM\MWF~'' —-" ~~*~~^B

^ ^f S^ B ^ ^ P ^raHsBRimaman Dupuis g lisse chaque lois dans la poche j | 1BKL j s JË F S B r B ^ m^mS^ m^ ^ msSSaa^ BBB^^^mmimm ^ammmmmmmmmmmâa ^^^^ mcle sa ves te des «dix- heures » donl il fa i t son 18 ^mm iSSuF ""**'""*»». ' i WÊ mts ss &J S^ mmmÊSSK : mm ^^^^^^^^^ tm. nré gal. A u j o u r d ' h u i pouf une raison i n e x p licable , flfl~ ffffi uMJr n j i ^* ' ——~ Bf ¦ ¦ ^l l^^^i ^^ lï W m^^m ^^ I^^Bicela n 'a pas marché . Monsieur Dupu is s 'empare .§R—&Jgi H 7*"' '" mm Jttl I l l l l l l Wr I H ^"Mfc W^ i Ullt II If Fl I l'ai I I ' "Vpour r eméd ie r à l ' oubl i de m a m a n Dupuis de Uj Bf è SB ".i • 7 i%Hr§*$ s S l l I l u'l fl I I I I iST slf B B I |it% SVALLIJLLLLN | I ^deux tubes de Pains Wal l i se l l en pris dans la BSjfra H V P V Jmama\v®} \ B-5^ ta^ fcJ Jk^ ^ ^ ^J 'FM m ^M \ m M m m mm f l I |l ¦

réserve de guer re el y a jou te des t ranches de B Hi SB ïZ i f f " V^w m m f HË?î-«Ik iïir?"X:i X!Ç3| ^S| \f >pcn r i en nombre s u f f i s a n t . Il s 'e n f u i t avec son fgjgjj| . ' ¦/,% TlyM:Â{ JBBmSttf * Bl **• î >C-?TW>'*jESfe•JH.'iîy ^J ^ "4g Jt'HM- - ^^^^^^^^—W^^—*b u t i n el se r é j o u i l déjà en pensan t à ses «dix- If y- Wf j Ê W . . "-. .lt- tÈfff*. SB J^^m % r w %'

'i ^r®^^^J^^^^^^^^^^^^^^heures» . Mais il n 'a pas comp té avec ses col- Bfr' X-y '* Mffft :'~!|j»P£T* ' '" "m^ mm ^ki ^$iS IÊ0^^iixiSs&Wma

l i ssant du Pains Wal l ise l len leur fa i t venir l' eau ES *' fi§8Su « - 'ASM «*»aRï»fesl i£ïiSttii» 3QŒiSWI

à la bouche. Monsieur Dupuis avec son bon BE >.. - WÊs&W?*- '-i:ii 8»

lines. Depuis ce jour , tout le poste d'aiguillage 1 PtHWl g~~'- -Jj M le ,ube 5.ouvre ,, p,us simplo. H fl Mmange ses tartines de Pains Wallisellen en Kp Mf X MÊfS-M

ment du monde : on dévisse le D U Dlcommun. Tous appréc ien t les tubes de Pains Bff . WÊ~~ BêFF . M%® k a[ 9m bouchon, puis on perfore laWal l ise l len pour leur emballage idéal: les ¦f -jHB. '"' "'M 'M ' xM

" "¦SS"1 membrane de fermeture à l'aide Envoyez-moi gratui tement et sans en-

tubes sont beaucoup plus fac i les à ouvrir que B . Iplk ®'^M M àm ~»ê Ils de la pointe que l'on tourne \ gagemenl «Les recettes secrètes de

les bo i tes , il su f f i t de dévisser le couvercle et «j Jfe 'H |A j <S

~~7Sm. légèrement. Les parties de la maman Dupuis». P 8/10

de percer la membrane avec la pointe . Bf tmF- •><•"'¦ B& . *.< K:. !¦:¦-*•.*;¦ y^Sg ff a M ™„ m u.„„ ,~ II . ¦ i- „.,A A „r r eSL mer- - ~ '---~y ~ em -.:-y Wm JSSr, y . ^-f^¥^ ™ m membrane collent a l entrée du ..^ feggj™gj|* jgjjJ*jjj ^ ^ ^ ^ H '

~ ^

"- TB tube, elles ne- sortent donc pas

Conserves el Charcuterie fine SA. Wallisellen " ^ n*™™^ Prf*™*™™ " -vec i» contenu. Adresse:

MMMtor -l oSŒSëÊ

lin brillantou pierre couleur ,

Tapis tisséstous genres et grandeurs ,selon désir du client. —Tapis moquette laine etcoton.

prix modérésS'adresser à Georges

Cavin, ruelle Immobiliè-re 5. Tél. 5 49 48.

| Gnagis cuitsFeuilletés

au jambon j% Bouilli cuit \ï chez Balmelli\ Rue Fleury 14

Lancia ApriiiaConduite Intérieure, 4 portes. Fr. 2000.—.

GARAGE DU LITTORALAGENCE PEUGEOT

NEUCHATEL, début route des Falaises

Fourgon 600 kg.

Ford Taunus, 1 950GARAGE DU LITTORAL

AGENCE PEUGEOTNEUCHATEL, début route des Falaises

???????????????

A vendre tout de suite,pour cause de doubleemploi,

<VESPA >grand- sport, dernier mo-dèle 1956, avec accessoi-res, à l'état de neuf .Plaques et assurancespayées J usqu'à lin 1956.Tél. 5 25 50.

???????????????

A VENDREbateau-moteur « GHAY »75 CV, acajou doublebordé, longueur 7 mètres,spacieux, état de neuf.Ecrire sous chiffres P. S.37902 L., à Publicitas,Lausanne. |

Moto « Norton »500 ce., modèle 1950, àvendre pour cause dedouble emploi. Parfaitétat de marche, plaqueet assurance payées.Pneus et batterie neufs,monocylindrée, prix kdiscuter. — S'adresser àJames Dupasquier , Pe-tit-Marais, Couvet.

OCCASIONVoiture « Opel Kapitan »modèle 1952-1953, enparfait état de marche,à vendre au prix de 3200francs. — Adresser offresécrites à H. M. 3438 aubureau de la Feuilled'avis.

A vendre à bas prixdifférentes

voituresen bon état. Demanderl'adresse du No »455 aubureau de la Feuilled'avis, ou tél. 7 7194.

Occasionune moto « MATCH-

LESS », 500 cm», Fr.900.— ;

une « LAMBKETTA s125 cm', Fr. 600.—.E. Fischer, motos,

la NeuvevilleTél. (038) 7 97 77

A vendre

scooter11.000 km., en bon état,au plus offrant. Tél.| 5 63 50. |

A VENDRE

BATEA UX D 'OCCASIONun canot automobile 6 m., acajou, 6 places,moteur fixe (« Gray») , 35 CV ; un canotmoteur 9 m., 12 places, acajou , moteur fixe(« Universal »), 60 CV ; deux canots à rames5 m. 20, 6 places; 1 bateau plat, 5 m., 150 fr. ;une motogodille « Evinrude » 2 CV, bonralenti, 150 fr.

CHANTIER NAVAL ED. FAVARGER, iCOLOMBIER - Tél. 6 32 51 I

W''"' "¦ îwbv \\.

m<®\ Col fl I fl I ¦! Zw t& •$$, PP1Ï%/àVJS1

U S I N E S A M O E H L I N (Argovie)

Neuchâtel - Faubourg du Lac 2

i ACTUELLEME NT I

"Mjj EXTRAORDINAIRE ^JjSSSlâS--.<-v: '-¦' . -*'>- / |CZ »Z-T PI S"'Ç^ •£ f ^ ï^ îy mw^ ^ mm mmv km\W x 9^ BlmÀ ^^Ê g #A iff 4r ÈmÊF JS&T mmqÊLT JmWmmL

^^^^ ^0 Nous vidons radicalement nos ^ ^KfcttMSfl »Ipliffi l ^ rayons de tous les articles d été avec des ^^BBBBB||

I Rabais réels jusqu'à 70% ^|Un lot formidable de «— amm Les dernières m—^^^m l Les dernières . xm^m.

I PYJAMAS f Jf CHEMISES polo / CHEMISES de ville 0 E Ipour messieurs, en popeline unie Wffl ém Wm mÊB en popeline unie ou fantaisie B WB «nies , pur coton sanfor, devant doublé jPffi ___ " ESiou rayée MÊÈW^i Pn „i„„t ,B „ „ ,„ ,, ,, ¦ et morceau de raccommodage M KSJKB BLEU uM

^

EMamHB Encolures 36, 37, 38, 39, 43, 44

Toutes encolures M\

M ™*

B

Valeur 19.80 Soldé m $ Ë S Valeur jusqu'à 12.80 Soldé I B ! Valeur 14.80 Soldé f tmxW M; j 1— L—_ g

^ ^ mm m ^ n . r - - ^- ^ . ^ Un lot excePtionnel de

Ëkm. FORMID ! m -mm- Quelques BH^OI P3SOC QUETTES MAILLOTS ffl rirw.crc 4ïï% CHEMISES TP iMousse Coton ou J CHEMISES M m m v-ncivuoco g ¦"Valeur 4.90 Valeur 1.95 f I m r m\ ¦¦ Kii mW de ville, col attenant , en S

B S

L l W S B «Hï de ville « Durable », à 2 ¦ ^^ blanc. Encolures 42, 43, 44 M

__ «>.

f A M JU l rg H cols m -M M BB seulement Jf f ï & |"1

/ M l Soldé I . grilnn BJB— Encolures 36, 41, 42, 44 il l. g ||£mo%?X* 8

Valeur 5.90 Soldé ^mV ¦ Valeur 29.80 Soldé B ^F ¦ Valeur 32.50 Soldé M M | 1

¦ MAILLOTS IgQ =':.C RAVATES B. TOA|M|NGS 17- iIM Pour . messieurs pur coton, forme Kg W W Valeur 6.90 4.90 3.90 I ¦ %lT I 1 B I I ¥ ^S mm * m M WÊ\%Y athlétique, en blanc fe» ^^ t X 91 feyj»

ES *\ #\ M f f \ M\ M Af \ P°llr dames ou messieurs, pantalon fuseau XX g» P'? j "Si

I

Vale„r3 .9Q Soldé | | So,d , $ m ^4(J | 40 S; - Soldé 20.- ij gEncore quelques superbes J M m m m w W ¦ ¦P TTB ^Ër^^^^^^^^^^^V^ni Un lot de Wm

SESTRIÈRES WL Wf l} Mk wïl \\ fÊ SLIPS iQC mt e n

fil mercerisé , col ouvert (¦¦B M ^P ¦«ypl^nkînBlH S^^ Sg Valeur lM ^ B'.l

Valeur 24.50 Soldé 17." et ËË W ¦ W 9^ '--' ^' '

- : mmml ^^^ e u- 7 / £ f l V6 P^^aB^Jjfe t#JS^^ j | ; ^^^a^^^rS Solde / s M m % M mMx4f ¦"

|

A vendre d occasion

« Condor »r50 cmc, avec clde-car,nachlne bien entretenue,>artlellement revisée,rr. 600.— Facilités dej alement. Agence Horex ,îoffmann, DKW, Vespa.7ente, échange. — W.Schneider, Cernier, tél.r 18 44.

1er AoûtLE PLUS G R A N D C H O I X

en

Feux d'artifice - FuséesLAMPIONS - DRAPEAUX

BAZAR NEUCHÂTELOISSAINT-MAURICE 11 - TÉL. 5 22 61

CAMP DE VAUMARCUS Dimanche 29 juillet 1956

Journée des f amilles10 h. Culte, par le pasteur René Rognon, ouvrier k Paris.10 h. 30 Pique-nique (soupe et cornets vendus sur place).14 h. 30 FORUM. Sujet : LA SUISSE EGOÏSTE OU SOLIDAIRE, présidé par

le pasteur Paul Perret, de Bienne. Y prendront part : MM. LouisGUISAN, conseiller d'Etat et conseiller national , Lausanne ;Richard BRINGOLF, conseiller national , secrétaire syndical à laChambre vaudoise du travail ; Maurice DUBOIS, directeur desfoyers d'enfants, le Locle ; Pierre Balmer , pasteur, Moutier.

16 h. Jeux.Invitation très cordiale à toute la population de nos cantons romands

— — — aMfc fc^ m "i

J y J y Programme spécial

Î H [|_r3îr ' vacances horlogères

| (2me semaine du 29 JuilletI au 5 août)

Dimanche 2s Grande croisière surprise^ 09 h. 30jui llet animée par le trio Bob Roger du

«Dancing 65» , la Chaux-de-Fonds

yy fumet 30 Promenade surprise » i4h. oom Mercredi Promenades spéciales » 0jîth - 45M ler août à l'Ile de Saint-Pierre HH OO

; Promenades spéciales dès 20 h. 15fl du soirÊ Ioûtdredi 3 Croisière des trois lacs^p. o9 h. 3oJj Dimanche 5 Promenades spéciales » 09 h. 451 août à l'Ile de Saint-Pierre et l4 h 00

I

Programmes complets à disposition au pavillon du port deNeuchâtel , aux bureaux de renseignements CFF. de Neuchâ-tel-Gare et Neuch&tel-Vllle, ainsi que dans les gares princi-pales du canton. Toutes faveurs ou réductions suspendues.

Nous recommandons également nos services touristiquesréguliers de haute saison ci-après :NEUCHATEL - MORAT et NEUCHATEL - PORTALBAN -

ESTAVAYER (biquotidiens)NEUCHATEL - BÉROCHE - ESTAVAYER

(mardis et jeudis)NEUCHATEL - BÉROCHE - ESTAVAYER - YVERDON

(dimanches)

Î

PROMENADES DE L'APRÈS-MIDI de 15 h. 30 à 16 h. 30(mardis, jeudis et samedis)

PROMENADES DU SOIR, AU LARGE DE NEUCHATELde 20 h. 15 à 21 h. 15

CROISIÈRES DANSANTES de 20 h. 30 à 01 h. 30(samedis)

Abonnement général de vacances sur l'eau, abonnementkilométri que, billet de fami l le , etc.

LA DIRECTION.

®WLmimWBÊBWM \§m\ 1BI 11» ¦¦¦ ¦ ¦

Fermeture à l'occasion des vacancesLes marchands et mécaniciens en

CYCLES ET MOTOSde Neuchâtel informent leur clientèle que leurs magasins et ateliersseront fermés comme suit à l'occasion des vacances de 1956 :

Marcel Bornand, Poteaux 4, du 30 juillet au 4 aoûtAgence Condor,Louis Aubry, place Piaget du 6 août au 11 aoûtPierre Jaques, place du Marché 8 du 13 août au 18 aoûtAli Grandjean, Saint-Honoré 2 du 13 août an 25 aoûtItené Schenk, Chavannes 15, du 20 août au 25 aoûtCharles Zuretti, Tertre 18 du 20 août au 25 aoûtMme Georges Cordey, place Purry 9

et Ecluse 29 du 27 août au 4 septembreWilly Glauser, Bassin 12 du 3 au 11 septembre

mâture*65 indiquées sont toutes incluses dans la période de fer-

f Les Halles Ignorent^1 la volaille congelée J

Pendant les vacancesconfiez vos machines àécrire et à calculer pourreviser , nettoyer ou ré-

parer au spécialiste

Henri DRAPELHôpital 2Tél. 5 70 90

TRAVAIL SOIGNÉSERVICE A DOMICILE

Éi

CHARCUTERIE j M / V\ | BAR -CA FÉ | \ ^g^

RTADELLE du Tessi„, ioo 8 -.55iA \\ Pour <ombaff "> la soif ! \ if»M / \ V LAIT FROID le verre -.25 X VJj^Nostrano peié ioo g. 130 X/

B0UCHERIE \\ e t t t A l y n u e w*, ta w™ ^40\ *L*A r / \ X EIMALZINE - - m X <&&>/ / TRANCHE S DE PORC \ \ fra^ le ™ "-60 \ r>*

de campagne, sans couenne | \t\ M / _ _ \ X. Fan minô^ln orangeade, grape-fruit . -».X if**100 g. fi.lU X / 85 \ X minérale anan* na-t * p 4 A\ V^/ / îoo g -.OJ \ X « Montreux » bout 2 di. -,4U X <PL

orn e, 100 g -.50/-.90 X/ TRAN CHES PANÉES 100 g -.75 \\ VIVI -KOLA bout s a -.4û\ ^

fV

TOUJOURS EN TÊTE POUR LES PRIX ET LA QUALITÉ

Boisson au \M '>S§jus de fruit ! i %

mWÊmf wmyf -Sm®'^^ -S»X

• - - - 'y WÈikïm&mwf ^ wmm

On peut tromper le palais, mais l'or- 18ganisme sent la différence ! Pensez-y : I ' Kl 'Iles boissons an jus de fruit Su-sy ne rfettà jeont douces que pat le sucre de fruit HcnHqu'elles renferment ; elles ne con-" wJ^JyiRjytiennent que des substances naturelles ^!H|8 |V"et leur parfum provient de l'arôme ?*i5Z?3&,véritable des fruits. Cet ensemble d« 4^K~-^Bqualités explique leur perfection.

ffii y\ Orangem.fiiWl &aJ une boisson racée,SLrmmmmw r au j us de fruits

A la plageâ la campagne

ou à la montagnepour le pique-nique

emportez les délicieux

Zwiebacks(Biscottes)

hygiéniquesau malt

Médailles d'argentZurich 1939

=== mm G IN )Nombreux dépôts en ville

et dans la région

CampingWISA-GLORIA

De plus en plus à l'avant-garde : forme pure, con-struction stable de toutepremière qualité, prixavantageux: Fr. 59.—,69— , 73.— etc. Vousapprécierez aussi vous-même tous les avantagesde cette voiture pliableWisa-Gloria , tellementpratique. Présentationsans engagement par:

BIEDERMANNS P É C I A L I ST E

Neuchâtel

[ fl. B LITTLE R)Auto - Camion - Autocar

Champ-Bougin 34Tél. 6 73 30 - Neuchfttel

FROMAGESJURA - GRUYÈRE

EMJWENT AUqualité I a

Beurre Floralp1 fr. 09 les 100 gr.

Beurre de cuisine1 fr. 90 les 250 gr.Beaux gros œufs

frais du payset étrangers

Yoghourts OfcoBries frais

Toute la gammede fromagesde dessert

Crème upériséeBelle crème fraîche

à battre, pasteuriséePrix de gros

pour revendeurs

StotzerTrésor 2 Tél. 5 13 91

Deux placeslibres dans une a/uto de

Neuchâtelà Lyon

et retour. Départ samedià 14 h. 30. Tél. 8 29 60.

On cherche à louer

cerisiersM. Cochet, Côte 130.

.four cause u« vacan-ces, le

GA RAGELAU ENER

cycles et motos,à Colombier

est ferméjusqu'au 8 aoûf

T R I C O T SRéparations, montage,

transformation»

RUEULE DUBLÉ 1Madame A. LADINE

Société d'arboriculture GuinTél. (037) 4 32 87

teeeeee, , ¦ ¦¦ ¦ —- . . . -,

PRÊTSde Pr. 100.— àPr. 2000.— sont ra-pidement accordésk fonctionnaires etemployés à salairefixe. Discrétion ga-rantie. — Servicede prêts S. A., Lu-olnges 18 (Rumi-ne), L a u s a n n e .Tél. (021) 22 52 77.

S9me Foire régionale

des Vins d'Alsace, Colmardu 10 au 19 août 1956

Exposition et dégustation des grands vins d'AlsaceFoire gastronomique

Exposition de matériel agricole et viticoleGrandes réjouissances de jour et de nuit

Prix d'entrée i 100 fr. françaispour les soirées de gala ! 200 fr. français

Réduction de 50 % pour sociétés au-delà de 30 personnes

YVONNE J ENNYCoiffure « SÉLECTION >

sera fermé du 6 au 20 août

Hôpital 11 Tél. 6 34 25

L 'IMPRIMERIE CENTRALEet de la

FEUILLE D 'AVIS DE NEUCHATELse f e r a un plaisir de vous soumettre

sa nouvelle collection deCARTES DE VISITE

HÔTEL de L'UNIONLes Bayards

Samedi 28 juillet, dès 21 heures

Bol des vacancesconduit par l'orchestre

Rtfthme-Melodtj'»Prolongation d'ouverture autorisée

Se recommande : E. Befuchet-Sonntag

MENUISERIE-ÉBÉNISTERIE

AMI BIANCHIAgencement de magasinMenuiserie en bâtiment

Fabrication et vente de meublesen tous genres

S E R R I È R E S - NeuchâtelTél. 5 15 52

CHAUMONT

Tél. 7 81 10

???????????????

VOITUREÂ LOUER

Tél. 5 33 36

???????????????

Pierre BarbierEntrepreneur diplômé

Suce, de M. Roulet & CleNEUCHATEL

Les bureauxet chantiers serontfermés du 30 Juillet

au 11 aoûtpour cause de vacances

rteeeeeemmseeem^m ÊeBÊ Êaemameem. eaÊeiÊmsmaamimmmeeesmmiemo

Départs : Place de la Poste

Vendredi ¦ re DDEUETC27 Juillet LEO DnCnEldFr. 7.— (SAUT-DU-DOUBS)

Dimanche SCHAFFHOUSE29 juillet CHUTES DU RHIN

Fr. 24.50 KLOTENDépart : 6 ix. 15

Dimanche GRINDEL WA LD29 jumet TRUMMELB ACHKJcrn M. M ¦—~m Départ : 7 heures

Mardi Barrage de Mauvoisin81 Juillet °_.

«. *« FionnayFr. 24.50 M

¦»,.Départ : 6 h. 15

Mardi LAC BLEU -3i juillet KAN DERSTEGFr. 15.50 Départ : 7 h. 30

îefaoût LES TROIS COLSet chaquemercredi GRIMSEL-FURKA-SUSTEN

Fr. 28.50 Départ : 5 heures

WÊ ALTD0RF - RUTLI„ __ LAC DES QUATRE CANTONSFr. 27. Départ : 6 h. 15

SFïïS ADELBODEN !Fr. 16.— Départ : 7 heures

RENSEIGNEMENTS, INSCRIPTIONS :

AUTOCARS FISCHER „*. 7 55 21MARIN (Neuchâtel)

ou RABUS, optique (sous les arcades)

Votre but de course

Hôtel du Grand-SommartelRestauration sur commande

NOS SPÉCIALITÉS : TAILLAULES, BRIŒLETSPlace pour plque-nlque. Pâturage tranquille

Famille J.-L. Perrinjaquet, tél. 039/3 17 27

r >Mesdames !

Confiez votre MANTEAU DE FOURRUREDÉMODÉ ET ABÎMÉ au spécialiste, Ilvous sortira, a partir de 110 fr., un

ravissant PALETOTTrès joli modèle è disposition.

Réparation - Lustrage - Teinture detoutes fourrures.

citefsf eAm

Tél. 5 61 94 Neuchâtel Pierre-à-Mazel 52

N 'Ce soir

au Pavillon¦-

(route des Falaises)

La véritable pizza napolitainedans un cadre très agréable

*

Espagne-Baléares B A^VIr^o.-t<Tddu Mont-Blanc t^E^_

Tél. 5 82 82ou VOYAGES & TRANSPORTS S.A., tél. 5 80 44

W Î-- MUTINERIE M ^ ™«™™« ^™ BTOC — -Hn"aDH\0N AD BENGAIE : S ! » ¦& O « ft 11 Ml *Js! ïSTM ^< PARLÉ FRANÇAIS ARLÊNE DABI ? < £?

Pension mixte p our enf ants

«La Colombière » • Bôle/NeuciiâtelAltitude 526 m.

Air vivifiantClimat recommandé

Service médical ré gulier

Nouvelle direction - Téléphone (038) 6 30 39

| Pour la Fête || du 1er Août |

LA VUEÏS-ALPESvous réserve une surprise

Meublesanciens

Réparations soignées. —Malherbe, Ecluse 12, tél.5 25 39.

L'«Andrea-Doria» coule dans l'Atlantique( S U I T E D E L A P R E M I È R E P A G E )

L'« Andrea-Doria »a coulé

<Alors que l'on espérait toujours

pouvoir renflouer le paquebot, ce-lui-ci a coulé à 10 h. 15 locales{15- h. 15). Le commandant du na-vire italien, qui se trouvait à bordd'une des deux vedettes des garde-côtes qui l'ont recueilli ainsi que sesmarins, a assisté impuissant à l'ago-nie de son bâtiment.

LA PROUE DU « STOCKHOLM »AURAIT PRIS EN PLEIN FLANC

L'« ANDREA-DORIA »Selon les indications qui par-

viennent lentement en raison del'insuffisance des liaisons radio-téléphoniques, 1*« Andrea-Doria »¦aurait été pris en plein flanc parla proue clu « Stockholm ». Uneouverture béante aurai t été faitesous la passerelle et des trombesd'eau auraient pénétré à l'inté-rieur du navire qui donna immé-diatement de la bande .

L'équipage fit actionner lespompes mais sans succès. Plustard , le commandant et les onzehommes d'équipage qui étaientrestés à bord firent une dernièretentative avec les pompes maisils durent rapidement renoncer àleurs efforts.

L'« Andrea-Doria » avait dérivéde près de quatre kilomètres en-tre le moment de la collision etsa disparition dans les flots del'Atlantique.

LE « STOCKHOLM » FAIT ROUTEVERS NEW-YORK

Le « Stockholm > fait route vers New-York k vitesse très limitée.

Deux vedettes des garde-côtes amé-ricaines escortent le bâtiment pour in-tervenir en cas de besoin. Le paque-bot , dont la proue est sérieusementendommag ée et dont l'un des compar-timents est inondé, navigue par sespropres moyens.

CATASTROPHE NATIONALEEN ITALIE

ROME, 26 (ANSA). — La perte dutransatlantique à turbines « Andrea-Do-ria » , de la classe du « Cristoforo Co-lombo > , qui faisait la fierté de la ma-rine italienne , a pris l'allure en Italied'une catastrophe nationale . Durant tou-te la journée d'hier, des groupes dcpersonnes se sont formés dans les ruescle Rome pour discuter de l'événementDevant les rédactions de journaux ,chacun attendait les dernières éditionspour connaître le sort de l'« Andrea-Doria » . A Gènes, surtout, port d'atta-che du paquebot , il régnait une at-mosphère de fièvre pour ne pas dired'angoisse.

A part les événements de la guerre ,aucune catastrop he navale n'a suscitéautant d'inquiétude dans l'opinion pu-blique, après le naufrage du c Titanic »,que la collision de "ces deux paquebots,

LE PAQUEBOT POURRA-T-ILÊTRE RENFLOUE !

ROME, 26 (A.F.P.) . — Les servicescompétents s'Interrogent sur le sort dutransatlantique et se demandent s'ilsera possible de le renflouer.

DIX-HUIT PASSAGESSUR L'« ANDREA-DORIA »

ONT ÉTÉ VENDUS EN SUISSEIl a été vendu en Suisse dix-huit

passages pour cette traversée. Il estdonc vraisemblable que des Suisses setrouvent parmi les naufragés. Cepen-dant , il convient de noter que de nom-breux étrangers achètent dans notrepays , pendant leur séjour , leurs pas-sages maritimes.

La liste des passages vendus enSuisse ne peu t être communiquée pourl'instant. Il est vraisemblable que lacompagnie attendra , avant de le faire,de savoir exactement ce que sont de-venus tous les passagers, dénombrantceux qui ont été recueillis par les ba-teaux venus au secours de l'« Andrea-Doria », ce qui permettra de compteréventuellement les disparus.

UNE NEUCHATELOISE A BORD !Mme Yvonne de Perrot , de Cormon-

drèche, avait acheté à Neuchâtel unpassage pour l'« Andrea-Doria ». Onignore encore si elle se trouvait àbord.

Le récit du capitaine de «L'Ile-de-France»( S U I T E D E L A P R E M I È R E P A G E )

RADIO DE DÉTRESSEA partir de ce moment, le navire

émettait sur son système radio de dé-tresse. Nous étions trop loin pour cap-ter ses messages, mais, écoutant les ra-dios des autres navires, nous apprîmeslue l'« Andrea-Doria » coulait avec 1500personnes à bord.

Malgré le brouillard , nous nous diri-geâmes à la vitesse de 22 nœuds sur lesBeux. Le SS « Cape-Ann » et un autrenavire étaient déjà arrivés. L'un avaithuit canots à la mer et l'autre deux.C'était insuffisant. Le « Stockholm »nous a alors signalé qu 'il allait envoyerquelques canots, bien que, endommagélui-même, il pourrait avoir besoin d'aidepins tard.NAUFRAGÉS A MOITIÉ NESJ'ai prié pour faire lever le brouillard

En vérité, le brouillard a commencialors à s» lever et j'ai vu le « Dorla »facilement reconnaissable, car déjà 1<navire donnait de la bande. Nous mîmesdix de nos canots à la mer. L'opératiorprit cinq minutes. Les marins, sur lescanots, firent preuve d'un courage eld'une discipline magnifiques. Nous leuidonnions nos ordres par haut-parleur d«l'« Ile-de-France ». Nous recueillîmes en-viron 760 personnes, la plupart à moitiénues, quelques-unes blessées.

Tous nos docteurs , infirmières et in-firmiers furent magnifiques par leursefforts pour hospitaliser les blessés. Leeautres navires firent aussi des effortsde leur côté, des efforts magnifiques.Un bateau américain remorquait un pe-tit bateau français qui avait des ennuisd'hélice mécaniques. Le tableau rappe-lait les années de la dernière guerre. Jeme dépêche maintenant de rentrer àNew-York. Je ne rattraperai jamais monretard... mais qu 'est-ce que cela com-paré à 760 vies humaines.Récit d'un reporter américain

Comment sombrale paquebot

NEW-YORK , 26 (A.F.P.). — Un [repor-ter américain, représentant ira groupede journaux et d'agences américains, aété autorisé à survoler à bord d'unavion des garde-côtes l' < Andrea-Doria »peu avant qu'il ne disparaisse sous lesflots.

De nombreux débris parsemaient l'océanautour du navire qui , bientôt , commença

à couler. D'énormes jets de vapeurs'échappaient de ses flancs. Des débrisfurent jetés dans les airs. A 10 h. 10, lenavire plongeait par la proue. Pendanttrois ou quatre minutes, il resta immo-bile, ses hélices arrêtées à plusieurs mè-

1694 personnesà bord du « Doria »

et environ 770à bord du « Stockholm »

ROME, 26 (Reuter). — La direc-tion de la société de navigation« Italla » a . fait savoir que 1134 pas-sagers se trouvaient à bord du na-vire naufragé, soit 190 en premièreclasse, 267 en classe cabines, 677en classe touriste et 560 membresd'équipage.

Quant au « Stockholm », qui avaitsubi d'importantes modifications en1953, il pouvait recevoir 600 passa-gers et environ 200 membres d'équi-page.

Le navire, qui avait quitté New-York pour Goteborg, mercredi ma-tin, avait à son bord 568 passagers.

très au-dessus des flots. Et soudain , Ils'enfonça , provoquant un Immense re-mous.

Pendant de longues minutes, le re-mous continua, l'eau se colorant de di-verses teintes.

Après avoir quitté les lieux, l'aviondes garde-côtes survola le ¦¦ Stockholm »qui fait route vers New-York, sa proueendommagée d'où pendent des poutrel-les, des morceaux de plaques d'acier.

Les caractéristiquesde Yi Andrea-Doria »

(SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE)

La décoration intérieure du pa -quebot était somptueuse.

L'« Andrea-Doria » était assurépour 20 millions de dollars auprèsde la Société des assurances de Gê-nes. Sa f i n constitue pour la marinemarchande italienne une per te énor-me.

Cinq mortsBilan provisoire

Des centaines de blessésCinquante disparus

Selon les divers renseignementsparvenus des bateaux de sauvetage ,le nombre des blessés parmi les pas-sagers et l'équipage des navires en-trés en collision s'élève à plusieurscentaines. La plupart sont légèrementatteints. On ne compte qu 'une quin-zaine de blessés sérieux : quatred'entre eux ont succombé. Les autresse trouvent à l'hôpital de bord del'« Ile-de-France ». Cinq blessés, dontune fillette de 7 ans, ont été éva-cués à l'hôpital de Nantucket.

AUn message parvenu aux garde-côtes a déclaré que l'une des vedet-tes « avait recueilli un corps le longde la coque du « Stockholm ».

Cette information pourrait indi-quer qu'outre les quatre blessés quiont succombé à leurs blessures, unecinquième victime serait à déplorer.

Cinquante personnes sont portéesdisparues .

Les dépenses de la France en Algérieseront financées par impôts et par emprunt

Les négocia tions se p oursuivent en coulisse et...

Tel est le compr omis auquel se résout le p arlementNotre correspondant de Paris nous téléphone :La commission des finances de l'Assemblée nationale qui devait exami-

ner en seconde lecture la question des impôts et de l'emprunt qui avaientfait, avant-hier, l'objet d'un compromis entre les représentants des groupes,n'a pu tenir séance hier matin. En effet, quelques divergences de vue surdes points de détail subsistaient encore entre notamment radicaux et socia-listes et, de ce fait , l'accord que l'onentrevoyait avant-hier entre le gou-vernement et les représentants desgroupes a été remis en cause. Ainsi ,la solution transactionnelle échafau-dée avant-hier n'a pu être soumiseà la commission des finances et,dans ces conditions, l'Assemblée na-tionale s'est trouvée dans la soiréedevant une absence totale de textesur lequel elle eût pu engager ledébat.

Un texte du gouvernementIl appartenait , par conséquent, au

gouvernement d'élaborer lui-même untexte qui, tard dans la nuit, lorsquel'Assemblée aurait ach evé l'examen deschapitres du collectif militaire, devaitservir de base aux délibérations relati-ves au financement des opérations enAlgérie. Le président du Conseil avait ,en effet , à ce moment toute libertépour poser la question de confiancesur son projet-cadre initial sur le com-promis d'emprunt libératoire ou-touteautre formule de son choix.

Plusieurs contreprojet»A l'heure où nous téléphonons, et

bien que les négociations se poursui-vent dans les coul isses, et donc enmarge dea débats, on s'attendait à voirla commission des finances se saisir,au cours d'une séance, très vite outard dans la nuit , d'un nouveau textepour examen. D'ailleurs, on prévoyaitgénéralement le dépôt de plusieurscontreprojets dont un qui reprendraitles disposit ions du compromis élaboréla veill e par les représentants des grou-pes à la commission des finances. Cepourrait être sur oe texte, voire sur untexte gouvernemental , que travaille-raient les commissaires financiers.

Dénouement prévuEn bref , en dépit des rebondisse-

ments spectaculaires enregistrés depuis

le début de l'examen du collectif mili-taire devant l'Assemblée nationale, ilne fait plus de doute que le parlements'achemine vers le dénouement quelaissaient prévoir les multiples né go-ciations entre les groupes et le gou-vernement, c'est-à-dire en substance :un compromis impôts-emprunt pour lefinancement des dépenses en Alg érie.Sait, lancement d'un emprunt de 150mill iards ; si cette somme n'est pasobtenue avant Je 15 novembre, le gou-vernement aurait recours à divers im-pôts, mais à l'exclusion de la majora-tion de 10% prévue primitivement surles revenus. Avec, en tout état de cau-se une majoration de 1 fr. par litred'essence.

Scrutin samediC'est sur la base de ces dispositions

que le chef du gouvernement s'apprê-tait hier soir k poser la question deconfiance au cours d'un débat qui de-vait se poursuivre jusqu 'à l'aube. Dansoes conditions, les députés devraientpouvoir se prononcer par scrutin pu-blic à la tribune dès samedi matin surl'ensemble du collectif militaire, c'est-à-dire y compris les moyens de cou-vrir les dépenses occasionnées par lesopérations en Algérie.

Vers un discours Guy MolletIl se confirmait aussi que M. Guy

Mollet se réservait la liberté de pro-noncer le grand discours annoncé surla prochaine politique de rigueur fi-nancière qu'il entend suivre, dès la se-maine prochaine et en tout cas avantla séparation des Chambres pour lesgrandes vacances.

On indiquera que les grandes lignesde cette politi que seront axées sur lasuppression de 6000 emplois civils dansl'ensemble des ministères et dans uneéconomie de 400 milliards afin de ré-duire le déficit budgétaire l'année pro-chaine à mille milliards.

INTÉRIM.

LAUSANNE ^

Buffet de la Gare^2me aperçu de nos spécialités :m Coulis de homard

£ Filets de perche auxamandes

m Queues de langoustineà l'Indienne£ Rosettes de veau

« Marcella »R. Péclard - Tél. (021) 23 78 01

Nasser nationalisela société du canal de Suez

L'Egypte contrôlera-t-elle la route du pétrole ?

Les revenus de la compagnie serviront, dit-il,à financer le barrage d'Assouan

ALEXANDHIE, 2G (A.F.P.).— Hans un discours diffusé parla radio du Caire, le colonelNasser a donné lecture du texted'un décret signé par lui.

Voici le texte de ce décret :« La Société internationale

du canal de Suez: est une so-ciété égyptienne d'actionnaires.L'Etat égyptien prend à sacharge son actif ct son passif ,et prend possession dc tous sesorganes d'administration. I/Etatindemnisera . tous les porteursde titres de cette société, surla hase des prix cotés à laItoursc dc Paris en date del'entrée en vigueur de cetteloi , ct ceci après le transfertde tous les liions dc la sociétéa I'Rtat égyptien. »

« Nous construirons le hautharrage d'Assouan envers etcontre tout. Ce sont les revenusannuels de la Compagnie du ca-nal de Suez, qui s'élèvent à ÎOOmillions de dollars, qui serontutilisés à cette fin » , a dé-claré le colonel Nasser, dansle discours qu'il a prononcé àAlexandrie.

Les autorités égyptiennesauraient pris possession

du canalEa police a occupé les locaux

de la Compagnie du canal deSuez au Caire. En vertu du dé-cret de nationalisation lu parle colonel Nasser pendant sondiscours, les autorités égyptien-nes ont pris possession du canalde Suez.

Stupeur à LondresLONDRES, 27 (A.F.P.). —

Sir Anthony Eden, Jean Chau-vel, amhassadcur de France, M.Andrew B. Foster, conseiller àl'ambassade des Etats-Unis, M.Selvyn Lloyd, ministre des af-

faires étrangères, lord Kilmuir,lord chancelier, ct lord Salis»bury, lord président du conseil ,se sont réunis jeudi soir au 10,Downing Street.

Auparavant, les trois chefsd'état-inajor île l'armée, ' dol'air et de la marine, le géné-ral sir Gérald Tcmpler, l'airniarshal sir Dermot Boyle etlord Mountbatten s'étaient ren-dus chez le premier ministre,avec lequel ils sont restés uneheure cn conférence.

On ne peut écarter entière-ment In possibilité d'une réoc-cupation par la Grande-Breta-gne de la zone du canal dcSuez, à la suite de la décisionégyp t i enne de nationaliser lacompagnie du canal, déclare-t-on dans les milieux économi-ques londoniens.

Le discours du colonel Nassera été accueilli dans la capitaleavec une stupeur d'abord in-crédule. Bien que dc sourceofficielle, ct notamment au Fo-reign Office, on se refuse pourl'instant à tout commentaire,dans les milieux économiqueset financiers, on considère quela décision égyptienne constitueun geste dc représailles quasidésespéré à la suite du refusanglo-américain dc participeran financement du barraged'Assouan. Ce geste, soulignc-t-on, peut avoir les plus gra-ves conséquences. On rappellequ'aux termes du traité anglo-égyptien sur Suez, la zone peutêtre réoccupée par les troupesbritanniques en cas de dangerde guerre.

La réaction à Paris. PARIS, 27 (A.F.P.) — L'annonce

faite par le colonel Nasser de la na-tionalisation du canal de Suez a sus-cité une vive émotion à Paris, dans lesmilieux non seulement finan ciers, maisdiplomatiques et politiques.

La légalité du décret de nationalisa-tion paraît tout d'abord discutable. Lasociété de Suez avait un caractère in-ternational indiscuté. Il est difficile deconcevoir que le gouvernement égyp-tien , puisse par un geste unilatéral,modifier cet aspect fondamental del'entreprise.

RÉFORMEDES FINANCES

(SUITE DE LA PREMIERE PAGE)

' "i" DéséquilibreEn fixant la limite entre la sou-

veraineté fiscale des cantons et cel-le de la Confédération non pointselon le caractère de l'impôt , maisd'après la nature juridique des« assujettis », on dissocie le systè-me de l'impôt sur le revenu, onrend plus précaire encore l'équili-bre entre la charge fiscale des per-sonnes physiques et celle des per-sonnes morales.

De plus, on peut redouter que laConfédération, en renonçant à frap-per les personnes physiques, netrouve plus les ressources dont ellea besoin pour les tâches dont lepeuple souverain ne cesse de lacharger.

ConclusionA vrai dire, je ne vois pas là

un mal sans remède et je pensemême qu'une « base de recettes ré-trécie » pour parler comme les doc-teurs , favoriserait peut-être la quê-te fructueuse de ces économiesdont on ne cesse dc proclamer l'ur-gence sans j amais les réaliser.

Ce qu'il convient d'examiner deprès, en revanche, ce sont les ef-fets du système proposé sur les fi-nances des cantons.

Je le ferai dans un prochain ar-ticle.

G. P.

vit? «;«<<<< {(<<<{[<{iii{i<,<{{«t{<«{«{{<«{{<f r<{{({({««i

Le tournoi de GstaadCotte compétition s'est poursuivie hi'er

avec gramd succès et a don™ les résul-tats suivants :

DOUBLE MIXTE. — Quarts de finale :Louise Snow - Cooper, Etats-Unis - Aus-

tralie , battent Andrée Gremlllet - Lazza-rlno, France - Italie , 6-4, 6-3 ; Nlcla Ml-gllorl - Belardlnelll ,- Italie, battent Hea-ther Brewer - Segal , Bermudes - Afriquedu Sud, 6-1, 614 ; Nelly Hopman - Emer-son, Australie, battent Inge Vogler - Ar-kinstall. Allemagne - Australie, 6-3, 6-3 :Jacqueline de Kermlna - Fraser , France -Australie , battent Alice Wawre - Quer-cllena, Suisse - Italie, 6-3, 9-11, 6-2.

DOUBLE MESSIEURS. — Huitièmes definal e : Avklnstall - Drobny, Australie -Egypte, battent Garrldo - Acopulos,Cuba - Grèce , 6-0, 6-3 ; Bail - Blatch-forcl, Etats-Ulns, battent Foldlna - Mel ,Tchécoslovaquie - Italie , 6-1, 6-4 ; Emer-son - Petrovic , Australie - Yougoslavie ,battent Kalyvas - Stavros, Grèce , 6-0,6-0 ; Maggi - Quercilena , Italie , battentBolUnger - Quatelll , Suisse, 6-1, 6-0 ; Be-lardlnelll - Lazzarlno , Italie , battent Ba-lestra - Dupont , Suisse, 6-2 , 1-6, 6-2 ;Fox - Segal , Etats-Unis - Afrique du Sud,battent Najar - Valentlnovio, Egypte -Yougoslavie, 7-5, 6-3 ; Dorfman - Mayers ,Etats-Unis - Afrique du Sud, battentBangerter - Homberger , Suisse, 6-0, 6-0 ;Cooper - Fraser , Australie, sont qualifiésd'office.

Le radar en défaut ?CAUSES DE LA CATASTROPHE

L'« Andrea-Doria », de même que le « Stockholm », était muni des ins-tallations de radar les plus modernes et les meilleurs instruments de navi-gation lui assuraient une marche normale même lors des conditionsatmosphériques les moins favorables. Le professeur Algeri Marino, duministère des télécommunications, a déclaré, jeudi , à la presse, que le non-fonctionnement des appareils radar pouvait peut-être être attribué à l'épaisbrouillard. De nombreux navires utilisent des appareils radar avec la trèshaute fréquence de 10.000 mhz, ce qui correspond à une longueur d'ondede 3 cm. Cette fréquence est très sensible en cas de brouillard épais. Lesnuages de sables dans l'atmosphère peuvent également brouiller le fonc-tionnement des appareils radar à haute fréquence. Afin de permettre uneplus grande sécurité lors de l'utilisation d'appareils radar , il devrait êtrenécessaire d'employer de plus basses fréquences de 3000 mhz (longueurd'onde de 10 cm.). Cela nécessite une machinerie et une antenne de radarcompliquée.

Un officier de marine neuchâtelois nous ditUn of f i c i e r de marine neuchâtelois ",

qui se trouve actuellement dans sonpays d' origine , a bien voulu nous don-ner quelques précisions sur 'le radar,et nous avons tout d'abord relevé aveclui l'invraisemblance de la déclarationdu professeur Algeri Marino. Le radarayant été conçu en e f f e t préci sémentpour voir à travers le brouillard etmême la pluie la plus dense , il estpeu probable qu 'il s'agisse là de lacause véritable de la catastrop he.

Toutefois , il fau t savoir ceci : la lon-gueur d' onde de 3 cm. est g énérale-ment emp loyée dans la marine mar-chande , alors que celle de 10 cm. estcelle utilisée à bord des navires deguerre. L'affirmation du professeur Ma-rino , selon laquelle la longueur d'on-de de 3 cm. serait sensible au brouil-lard est contredite par de très nom-breuses expériences effectuées par no-tre compatriote en mer. Il nous citedes cas où , naviguant dans des puréesde pois telles que l'on ne voyait plusl'avant du navire il percevait des échosde côtes situées à 20 milles c'est-à-direà environ 37 kilomètres.

Qu'est-ce qu'an radar ?D'autre part, un radar de marine se

compose de quatre éléments princi-paux : l'émetteur, l'antenne à la foisréceptrice et émettrice (dans toutes lesdirections), placée sur les superstruc-tures du navire, le récepteur, et enfin,l'écran. Ce dernier est construit de lafaçon suivante : dl affecte en généralune forme circulaire de 40 cm. de dia-mètre environ : pour le décrire de lafaçon la plus claire possible, nous lecomparerons au cadran d'une grandehorloge.

Le centre représente le navire émet-teur-récepteur, et l'axe passant par mi-di et six heures l'axe de marche de cenavire. Les objets repérés par le radarà bâbord ou à tribord s'inscrivent entaches fluorescentes à gauche ou kdroite respectivement de cet axe. Ladistance qui sépare le navire émetteurde l'objet repéré est proportionneUe àcelle qui sépare le centre de l'écran et

la tache lumineuse en question ; là di-rection dans laquelle se trouve l'objetest également mesurable sur l'écran.

Non seulement les navires , ou lesavions à basse a l t i t u d e , mais encore lesnappes de brouillard et les zones depluie sont perceptibles sur l'écran duradar. Toutefois , les échos de faibleintensité, comme ceux que provoquentprécisément le brouillard ou la p luie ,peuvent être éliminés ou très fortementatténués par réglage.

Trois causes possiblesD'où 11 ressort que la collision de

1*« Andrea-Doria » peut avoir trois ori-gines, selon toute vraisemblance. Pre-mièrement, c'est l'explication du pro-fesseur Marino qui est la bonne. Oudeuxièmement, il s'agit d'une défail-lance — toujours possible — de l'équi-page, notamment de l'officier de quart.Ou enfin , un mauvais réglage du radara empêché les marins de l'un des deuxnavires de percevoir l'autre. En effet ,si le réglage permettant d'atténuer leséchos de pluie et de brouillard n'apas été effectué proprement, les ob-jets se trouvant dans ces zones ne se-ront pas bien visibles.Le règlement international pourprévenir les collisions en mer

Enfin , il f a u t savoir que le règle-ment international pour prévenir lescollisions en mer prévoit qu'un navireen apercevant un autre à tribord doits'écarter de la route de ce dernier.Cela semblerait être le cas dans le-quel se trouvait l'« Andrea-Doria »,abordé par tribord , comme le révèle lap hotographie prise quelques heuresaprès la collision , et que nous don-nons en première page .

Le règlement en vue de prévenir lescollisions prévoit en outre que les na-vires se trouvant dans la brume, doi-vent lancer un coup de sirène toutesles deux minutes au moins. Aucunedes dé p êches qui nous sont parvenuesau sujet de la collision ne mentionnecette question. Les deux navires au-| raient-ils omis de prendre cette pré-

caution ?

««„»„ IMPRIMERIE CENTRAIS |JMet de la :

TOUILLE D'AVIS DE NEUCHATEL S.A. :6, rue du Concert - Neuchfttel :

Directeur: Marc Wolfrath ïRédacteur en chef du journal: :

René BraichetWMItlIlt HMIIMMM Ml lllll, MnitlllllMllIllIllttlIlllIlHItlIMItllî

Elle sait bien ,que le lait

préservera sa ligneCPl

Mission évangéliquePas de réunion ce soir

§

Musique militaire

ConvocationCe soir , CONCERT PUBLICà Serrières. - Rendez-vousen uniforme à 19 h. 30 aulocal.

Samedi, Kermesse au quai Osterwaldrendez-vous à 19 h. 45 en. uniforme

LA TEINTURERIE THIELEST FERMÉE

du 30 juillet au 11 août

Dimanche 29 juillet

Mi-été à Treymontorganisée par le Club jurassien

11 heures, culte, pasteur Jeam LoupDès 14 heures, jeux et concours

A la cantine, vin du pays,limonade, jus de fruits,

thé, café

Par ces grandes chaleursGoûtez les

MELONSD'ITALI E

parfumés, bien mûrs

TRÈS AVANTAGEUX

Dans les bons magasins de primeure

Mh gii em n» ¦¦

i i ms si ¦¦

Articles pour le 1er Août IVente en plein air sous §

les arcades t$

Papeterie fâgflndnà ;)Saint-Honoré 9 0Distribution gratuite d'un tournl- B

quet k chaque enfant accompagné 9

Z\ Lido du Red-Fish

<1Éf WATER - POLO' ]Br Ce soir k 20 h. 15 :

iggy Fribourg I - Red-Fish II^ \lf (Championnat

<U Ume ligue)

A 21 heures :

Polo-Club Berne I - Red-Fish I(Championnat de ligue nationale)

Entrées : adultes Pr. 1.50Militaires et enfants Fr. 1.—

Et voici le chien à six pattes......symbole de la plus recherchée desmarques de benzine: le «Supercorte-magglore». — Vous pouvez même vous enprocurer à meilleur compte. Comment? ....ce sont des renseignements de ce genreque contient le petit guide «L'Italie ertAutomobile» distribué gratuitement àchaque station-service BP.

BP Benzine et Pétroles SA Zurich

PrécisionOn nous prie de préciser que M

Arthur Socchi, entrepreneur à Neuchâ-tel , n'a rien de commun avec I. S., en-trepreneur à Bevaix, condamné récem-ment par le tribunal de police deNeuchâtel.

t Bcrthold GrossenC'est avec tristesse qu'on a appris la

mort , dans sa 58me année, de M.Berthold Grossen, premier secrétairedu département cantonal de justice.

Le défunt avait fait toute sa car-rière au service de l'Etat. Entré com-me surnuméraire en 1918 au greffe dutribunal du Locle, il avait été nommécommis en 1920. Puis il fut greffierdu parquet à la Chaux-de-Fonds duler février 1925 au 7 juillet 1940, pouroccuper ensuite les importantes fonc-tions de premier secrétaire du départe-ment de justice, activité qui le mettaiten relations quotidiennes avec le par-quet, les tribunaux, les offices de pour-suite et d'état civil.

Le départ de M. Grossen laisserad'uanimes regrets dans le corps desmagistrats et fonctionnaires, dont ledéfunt était un représentant qualifié ,dévoué et d'un commerce particulière-ment agréable.

Le séjour des chanteurs belgesa obtenu plein succès

Les membres de la « Royale Malmé-clienne », après leurs journées sp écifi-quement neuchâteloises, ont fait uneexcursion mercredi aux Rochers-de-Naye , avec arrêt et exécutions de quel-ques chœurs à Montreux. Hier, ils sontmontés à la Schynige Platte. Inutile dedire qu'avec le temps splendide régnantenf in chez nous, ces ran données ontlaissé aux participants des impressionsineffaçables. Et l'on peut être certainque nos amis belges, rentrés chez eux,diront tous que la Suisse est le paysdu beau fixe. Les dates de leur séjouravaient été choisies par des gen s quiavaient du flair.

Ce séjour prend fin aujourd'hui. Lesmembres de l'Orphéon ont adressé àleurs collègues de Malmédy un « au re-voir », car ils projettent déj à d'allerleur rendre visite en 1958 à l'occasionde l'Exposition universelle de Bruxel-les.

L'Association françaisepour l'avancement des sciences

honore un NeuchâteloisL'Association française pour l'avan-

cement des sciences vient de tenir soncongrès annuel à Dijon. Pour une desconférences intersections , elle avaitfait appel au professeur Edmond Guyot,de l'Université de Neuchâtel , qui fitun exposé historique sur la détermina-tion de l'heure. Après la conférence, leprésident remit la médaille de l'Asso-ciation au professeur Guyot en témoi-gnage de reconnaissance pour les ser-vices qu 'il a rendus à la science.

Ivresse sur la voie publiqueHier , à 19 heures, la police a con-

duit en cellule un individu qui étaitétendu ivre mort k ta rue des Mou-lins. Il sera transféré devant le juge .

SERRIÈRESConcert public

Le Musique militaire, sous la direc-tion de M. Rovira , donnera, ce soir,dans le préau de l'église de Serrières ,un concert public de musique variée.

L'année où il n'y eut pas de vendangesAU TEMPS D'AUTREFOIS

En ce début d'été assez souventtroublé par l'ondée, il arrive à demodernes Cassandres de faire unrapprochement et de trouver à l'an-née en cours quelque similitudeavec 1910 de fâcheuse mémoire. Ilfaut croire, que la leur , de mémoire,est en période de défaillance, puis-qu 'elle leur suggère une telle com-paraison !

Les orages de la quinzaine, trèsviolents en certains endroits, n'eu-rent qu'une durée passagère et il estrare que la pluie soit tombée pen-dant un jour entier .

En 1910, il plut d'autre façon . Duler juin au 31 juillet , il n 'y eut quevingt et un jours sans averses, etencore ces jours-là le ciel fut biensouvent brumeux. Pendant quarantejournées donc, il plut, comme autemps de Noé. Heureusement pournous, ce ne furent pas quarantejours d'averse continue ; il y eutdes intermittences, des moments où,dans le ciel subitement dégagé, unsoleil féroce dardait ses rayons surle sol détrempé d'où montait unehnpf»

Une heure, deux heures d'éclair-cie ; un roulement de tonnerre ,puis les vannes célestes, ouvertesderechef , c'était l'averse torren-tielle , les gouttes énormes qui fai-saient à nouveau ployer l'herbe àpeine essuyée <Tu i couchaient sur lesol les blés encore verts et qui serépandaient en flaques nouvellesaux creux des chemins sillonnés deravines.

Les paysans de la plaine pei-naient à rentrer leurs foins. La fe-naison , commencée comme d'habi-tude au début de juin , n 'était pasterminée à la f in de juillet.

Et quelle fenaison , avec du four-rage qu 'il avait fallu tourner , re-tourner , mettre en tas qu 'il fallaitdéfaire , refaire et redéfaire mainteset maintes fois avant de rentrer unbutin de qualité médiocre qui , pro-bablement, moisirait au tas.

Parfois, au matin , le soleil se le-vait rougeàtre dans un ciel radieuxqui semblait plein de promesses.Mais sur le grand poirier, au basclu verger , un corbeau, toujours lemême, venait saluer l'aube de longscroassements. Quelques heures plustard, il pleuvait, comme d'habitude !

Un de mes voisins en voulait aucorbeau :

— Sale bête ! disait-il, il rede-mande la « carre » !

Plus de dix fois, au comble del'agacement, il sortit , son fusil deguerre à la main, et glissa une car-touche dans la culasse... Mais lecorbeau ne l'attendait jamais !

Débordement des rivièreset des lacs

A un tel régime, ruisseaux et ri-vières grossissaient à vue d'œil. Lesrus les plus modestes devenaienttorrents ; les rivières, fleuves impé-tueux et ravageurs. L'Areuse dé-chaînée emporta comme fétus lesbillons d'une scierie qu'il fallutharponner au lac et remorquer,inertes baleines.

Réminiscence des temps anciens,les trois lacs n'en faisaient qu'un,vaste étendue aux rives submergées.

La hauteur cle l'eau avait rendula plupart des débarcadères inutili-sables ; son niveau, en certains en-droits , atteignait ou même recou-vrait la main courante du parapet.Les bateaux abordaient à des cons-tructions de bois faites spécialementpour leur service.

Dans les régions basses, on necomptait plus les étangs, les flaquesd'eau dormante... ni les caves inon-dées qu 'il ne valait même plus lapeine de vider.

Ene nuit, la vendangefut anéantie !

Les vignes faisaient pitié. Le moisde mai déjà s'était montré peu favo-rable et il y avait du retard. U avaitfallu attendre le début de juin pourcommencer les effeuilles. Quant à lafloraison, elle n 'en finissait pas. A lami-juillet , quand survint le désastrebien des grappes n'avaient pointencore laissé tomber leurs étamines.

Dès le début cle la saison pluvieu-se, des taches de mildiou étaient ap-parues sur les feuilles délicates. Lesvignerons aussitôt avaient réagi. De-puis qu'on avait commencé à sulfa-ter , jamais on n'avait vu pareilledébauche cle vitriol. Sans relâche, leshommes luttaient , combattant lefléau partout où il se déclarait, re-nouvelant les traitements trop sou-vent anéantis aussitôt par l'averse.On ne voulait pas désespérer : un -:vigneron ne rend pas si facilementles armes !

Tous les efforts cependant furentvains. Une nuit de la mi-jujllet, celledu treize au quatorze, si je nem'abuse , ce fut l'anéantissement desplus fermes espérances. Au matin,toutes les grappes étaient blanches,couvertes cle cette sorte de moisissu-re que, dès lors, on a trop bienappris à connaître.

On l'avait presque ignorée jus-qu'alors, le mildiou s'étant générale-ment contenté d'attaquer les feuil-lages. Le « mildiou de la grappe »,pour sa révélation avait fait uncoup cle maitre. Pas une grappe,pas un grapp illon n 'avait échappé ;partout l'insidieuse moisissures'était introduite, prête à paracheverson œuvre.

Quelques jours plus tard , tout étaitconsommé. Les grappes devenuesnoires avaient fondu comme neige

au soleil. Çà et la, quelques pau-vres déchets, dont le mal n'avaitpas voulu ou qu'il avait oubliés,s'efforçaient tout de même de sur-vivre.

C'était tou t ce qui restait clans unvignoble qu'il faudrait tout de mê-me continuer à travailler et à dé-fendre, si l'on ne voulait pas com-promettre l'avenir. C'était tout !...avec des herbes, des herbes hauteset touffues contre lesquelles l'ou-til fut souvent impuissant et qu'ilfallut arracher à la main.

H n'y avait plus rien à espérer.Ce n 'était point encore l'ère des sub-sides ou allocations spéciales .

Stoïques, les vignerons courbèrentl'échiné sans même récriminer. Aquoi cela aurait-il servi ?

Vint l'époque ordinaire des ven-danges, par un début d'octobre douxet ensoleillé. Pour la première fois,de mémoire d'homme, il n'y avaitpoint eu de ban.

Par un accord tacite, le momentvenu, on fit tout de même une tour-née dans les vignes ! Les proprié-taires avaient coutume de planterdans les espaces libres quelquespieds de tomates ou quelques ramesde haricots. On s'en fut donc, avecla hotte, récolter le reste cle ces lé-gumes, sur lesquels trouvèrent placeles rares vestiges cle ce qui auraitdû être la vendange cle l'année. Lesgros viticulteurs sortirent à touthasard une partie cle leurs gerles.

La production de tout le districtde -Boudry s'éleva, sauf erreur, àune trentaine cle gerles qu'un en-caveur acquit pour un prix minime.Le tout donna , comme bien l'onpense, plus de marc que de vin , unvin médiocre qui n'eut jamais depompeux que son nom : « Vin de lacomète ».La comète fut-elle maléf ique ?

L'année 1010, année de la comète,fut marquée par le passage prévu etannoncé par les astronomes cle lacomète de Halley qui, tous les troisquarts cle siècle, se promène clansle voisinage cle notre terre !

Cette comète , on pouvait l'obser-ver tous les soirs cle ciel clair pen-dant une bonne partie cle l'année.Elle était bien visible à l'œil nu.On distinguait nettement son noyaufoncé, gros comme une étoile demoyenne grandeur et sa queue pluspâle qui nous paraissait avoir detrente à quarante centimètres delongueur et qui , étant donné la dis-tance, devait bien faire quelquesmilliers de kilomètres.

Lors de ses précédents passages,mages et astrologues faisaient pré-voir les pires malheurs. La sciencemoderne nous a, dans ce domaine,entraînés à plus de scepticisme. Pluspersonne aujourd'hui ne rend res-ponsable la comète de Halley descaprices météorologiques qui mar-quèrent le temps de sa dernièrevisite.

1910, « l'année de la comète » n'enreste pas moins l'année exception-nelle, la seule où demeurera ins-crit clans les annales le fait qu'iln'y eut pas de vendanges.

s. z.

Les caisses Raiffeisen(c) La Fédération jurassienne compte65 caisses Raiffeisen qui groupent 5407sociétaires. Les 17.043 déposants ontconstitué un capital-épargne de 34,5millions de francs. La somme globaledes bilans a augmenté de 4 ,8 millionspour atteindre 47,1 millions avec unchiffre d'affaires de 69,1 militons. Lebénéfice net de 176.300 fr. a porté lesréserves à 1,5 million de francs.

SAIGNELÉGIEREne semaine du cheval

en 1957 ?(c) Dans le courant de l'été 1957, uneexpérience sera tentée à Saignelégier.Une semaine du cheval sera organisée,au cours de laquelle un certain nombrede chevaux seront chaque jour à la dis-position des amateurs. Sous la conduited'un maître d'équitation , des sorties se-ront organisées dans la région franc-montagnarde. Si cet essai donne debons résultats , il sera renouvelé l'annéesuivante sur une plus grande échelle.L'expérience sera-t-elle concluan te ?

La journée « Presse ct armée »au cincfiiième camp nationalMercredi , l'armée et la presse étaient

les hôtes d'honneur du camp natio-nale des éclaireurs .

Le conseiller fédéral et Mme Chau-det , les commandants de corps Corbat,de Montmollin et Gonard , le coloneldivisionnaire Tardent et le colonel bri-gadier Juilland , ainsi que le conseillerd'Etat bernois Moine et les conseil-lers d'Etat neuchâtelois Sandoz , Barre-let et Guinand , furent les hôtes desautorités civiles de Saignelégier. Uncortège de voitures, précédé par dessonneries de trompettes, se rendit en-suite dans les différents camps. Aubanquet , servi de façon très simple,en . plein air , M. Chaudet , conseillerfédéral , a relevé les mérites éducatifsdu mouvement scout.

La visite des camps s'est poursui-vie dans l'après-midi. Une « torrée »,c'est-à-dire un repas en plein air , con-sistant en saucisses et pommes deterre cuites sous la cendre, offert parla commune de Muriaux , termina cettejournée d'accueil et d'amitié.

Nous reviendrons sur cette manifes-tation.

j / / / y/ y/ y/ /,y//y/s/s/s/yvy//////s/ss/// ^^^

FLEERIEREn pied cassé

Profitant des vacances, M. AlbertChoffat , directeur à la fabrique d'hor-logerie Elida S. A., s'était rendu , mardi,au Chasseron , en compagnie de safemme et de ses trois enfants. En re-descendant sur les Rasses , vers 17 heu-res, et alors qu 'il portait l'un de sesenfants sur ses épaules, il buta con-tre une pierre , tomba et se cassa lepied droit k la cheville.

Le blessé a été transporté en autoà l'hôpital de Fleurier où son état estaussi satisfaisant que possible.

MONTAGNYDécès d'un expert en apiculture

Mercredi! soir, est décédé, à Monta-gny, dans la Broyé, l'abbé Léon Ga-pany, qui fut pendant 34 ans curé deVuippens (Gruyère). L'abbé Gapanyfaisait autorité en matière d'apicultureet était connu dans toute la Suisse.

VAUDA Orbe

La fermentation du foinprovoque un incendie

ORBE , 26. — Un incendie, provoquépar la fermentation du foin, a détruitjeudi , de 18 h. à 20 heures, les écuriesdépendant de la brasserie d'Orbe. Lebétail a été évacué. Une grandie quan-tité de foin a été consumée. Les dégâtssont importants.

GENÈVE

Chasse à l'hommedans le quartier de Coutance

GENÈVE, 26. — A la fin de la nuitde mercredi à jeudi, des gendarmes enpatrouille dans le quartier de Couitapceaperçurent un jeune homme tentanit demettre en marche une motocyclette. Ilslui réclamèrent ses papiers, mais l'in-connu prit la fuite. Les représentants d*la loi partirent à ses brousses et tirè-rent des coups de feu pour l'intimider,ec qui mit en émoi les habitants desimmeubles voisins. L'individu parvintnéanmoins à disparaître. Le bloc d'im-meubles fut cerné par la police et lefuyard finit par être découvert, dissi-mulé dans les combles d'une maison. Lapolice enquête sur son compte. Au mo-ment où il fut surpris, il était en trainde voler la motocyclette.

SAMT-GALLAprès l'accident de Truebbach

Les recherchesvont s'intensifier

SAINT-GALL, 26. — Les (recherches envue die retrouver les victimes de l'acci-dent survenu à des pontonniers près doTruebbach , demeurées vaines jusqu'ici,vont s'intensifier. La Société suisse despoiiitonmiers a décidé d'envoyer sur leslieux, c'est-à-dine dans le Rheintal, sonorganisation d'alarme créée afin d'inter-venir lara de catastrophes. Quiabre-vingt-sept hommes se sont, d'autre pairt, an-noncés pour participer volontairementaux recherches. Ils font partie \die sec-tions argoviienines et d'autres sections diela Société suisse des pontonniers. Cesvoient aines sont placés sous le comman-dement du capitaine Schneider, d'Aarau.

- . ¦ ¦ . ¦ ¦ . . .- . : ¦ ' . ' . ¦ y ' y. . ¦ . : ¦ : ¦ : . ¦

Record battu dans lesexportations de montresLes statistiques d'exportation horlo-

gère pour le premier semestre de 1956,traduisent un résu l tat particulièrementencourageant , puisqu 'elles annoncentun nouveau record battu, celui de 531,9mil l ions de francs.

Depuis 1952, où les listes d'exporta-tions avaient atteint le montant totalde 500 mil i l ions de francs, on n'avaitpas enregistré un chiffre pareil. Toute-fois , une interprétation trop optimistedes faits et des chiffres ne serait pasde mise, car si les quantités de mon-tres, mouvements et fournitures ontaugmenté , les prix moyens ont baissé.Celte tendance avai t du reste déj à étéenregistrée au cours de l'année précé-dente.

Parmi les marchés témoi gnant d'ac-croissements significatifs, il faut men-t ionner l'Europe , l'Asie et les deuxAméri ques , compte tenu du fai t quedans le premier semestre de 1955, lesexportations horlogères suisses auxEtats-Unis avaient été anormalemen tbasses.

AE JOER LE JOUR

Quel ques lecteurs nous ont poséla question de savoir ce qu 'il va ad-venir de la route du bord du lacentre Neuchâtel et Serrières, artèreque l'on projette de moderniser. Onpeut , en e f f e t , se poser la question,car, depuis des mois, des matériaux(p ierres et terre) ont été dé posésnur ln rive du lac , en remplissage,ci l'on en est resté là, comme si unobstacle imprévu était venu bous-culer les projets établis.

Nous nous sommes renseigné àbonne source et voici ce que nousavons appris : si les travaux sontinterrompus, c'est qu 'un accord n'estpas encore intervenu entre la Villede Neuchâtel et l'Etat quant à lalargeur de la fu ture chaussée. Lespourparlers commuent.

Mais il est un autre problème im-portant qui nous parait devoir seposer. Les pouvoirs publics se sont-ils bornés à n'envisager que l'élar-gissement de la chaussée actuelle ,ce gui obligera , comme on sait, dedépincer la voie du tramwag etd'abattre tous les arbres qui longentla route ? Ou bien a-t-on discutéaussi la question de savoir si Tonne pourrait pas fa ire deux voies etorganiser le sens unique , la routeactuelle permettant la sortie de laville, et la nouvelle route sur le lacen faoilitant l' entrée ? Cette solu-tion , outre qu 'elle permettrait d'avoirune p iste de plus — deux de chaquecôté au lieu de trois seulement sil'on ne prévoit qu'une chaussée —aurait ce grand avantage de ne pasobliger les travaux publics de dé-p lacer la voie du tram et de laissersubsister les arbres.

Cet aspect de la question est assezimportant , nous semble-t-il, pourqu'on ne l'écarté pas d'emblée. Deuxchaussées à sens unique pour l'en-trée ouest de la ville de Neuchâteln'est-ce pas une solution tentante ?

NEMO.

Et la routeNeuchâtel-Serrières ?

®'y®:'yyiyy ',® -vfflX-yyM ®®::®y®yy y®® ''yyy®'" -®' y.,- 'f ':® : yy 'y®y yyy:yy®y®y• X':

AUVERNIERIssue mortelle d'un accidentHier a eu lieu l'ensevelissement à

Auvernier, où il était domicilié, de M.André Montandon , décédé des suitesd'un accident survenu il y a deux moisprès de la gare du Vauseyon. Il avaitfait une chute du haut d'une remorqueet il avait dû être transporté à l'hô-pital des Cadolles avec un bras casséet des lésions internes.

MONTALCHEZNouveaux conseillers généraux

MM. Charles Burgat et Daniel Gaille ,de la liste d'entente , ont été proclamésélus conseillers généraux , en remplace-ment de MM. Armand Raymondaz etHenri Rognon fils , nommés conseil-lers communaux.

RIENNE

Ene cycliste blessée(c) Jeudi matin , une cycliste de Bien-ne est entrée en collision avec un ca-mion qui reculait devant une fabri-que. Souffrant de quelques blessureset d'une commotion cérébrale, elle a dûêtre hospitalisée à Beaumont.

En cycliste renversépar une voiture

(c) Un cycliste a été renversé par uneauto à la croisée de la rue Moser etde la route de Briigg. Ses blessuresont nécessité son transport à l'hôpital.

Ene collision(c) Une collision s'est produite entreune camionnette et une auto à l'inter-section des rues de Morat et des Mar-chandises. Dégâts matériels.

Ivresse et scandale public(c) Deux individus pris de boisson ontrésisté à deux agents de police quivoulaient mettre fin k leurs démons-trations. Dans la lutte qui s'engagea,une vitr ine de magasin a volé en éclats.Les deux ivrognes ont été finalementmaîtrisés et conduits aiu poste.

ESTAVAYER

En camion coincé sous un pont(sp) Un camion trop chargé de four-rage a été bloqué au passage d'unpont de chemin de fer , à la sortied'Estavayer en direction de Font. L'in-cident s'est produit vers midi. Les con-ducteurs ont dû procéder au décharge-ment d'une partie du fourrage , qui aété rechargé un peu plus loin. La cir-culation a été interrompue pendantplus d'une heure et de nombreuses voi-tures furent immobilisées pendant cetemps.

BULLETIN D'AB ONNEMENTA LA

Feuille d'avis de NeuchâtelLe soussigné s'abonne dès ce jour

jusqu 'au

* 30 septembre 1956 Fr. 5.30* 31 décembre 1956 » 13.25

Nom :

Prénom :

Rue :

Localité : .

* Le payement sera effectué à vo-tre compte postal IV 178.

* Veuillez prélever la somme ci-dessus par remboursement postal.

(Biffer ce qui ne convient pas)Adresser le présent bulletin

sous enveloppe affranchie de 5 ct. à

Administration de la« Feuille d'avis de Neuchâtel »,

Neuchâtel

3 ?- Ne concerne pas les personnesqui reçoivent déjà le journal.

Dieu est Esprit.Ce qui est né de la chair estchair et ce qui est né de l'Espritest esprit.

Jean 4, 24 et S : 6.Monsieur et Madame Jean Chopard-

Roulet, au Petit-Lancy ;Monsieur Arthur Matthey de l'Etaae

à la Brévine, ses enfants et petits-en-fa nts ;

Monsieur Arthur Chopard, à Neuchâ-tel ;

Madame Georges Fivaz-Chopard, auxPonts-de-Martel ;les petits-enfants de feu Louis Cho-pard, les familles Matthey de l'Etang

et alliées, les petits-enfants de feuCharles Schmid,

ont la douleur de faire part du dé-cès de

Madame Louis CHOPARDnée Mllca MATTHEY de l'ETANG

leur chère et bien-aimée mère, belle-mère, sœur, tante cousine et parente,que Dieu a reprise à Lui , après quel-ques semaines de maladi e, dans sa89me, année.

L'heure vient où les vrais ado-rateurs adoreront le Père en espritet en vérité.

Car Dieu a tant aimé le mondequ'il a donné son Fils unique afinque quiconque croit en lui ne pé-risse point mais qu 'il ait la vieéternelle.

Jean 4 :23 et 3 :16.Culte dans l'intimité au domicile

mortuaire : chemin Banc Bén i, villaHaute Rampe, Petit-Lancy, Genève, sa-medi 28 juillet 1956, à 9 h. 30.

L'inhumation aura lieu au cimetièrede la Brévine, culte au temple à 14 h.30.

Et maintenant, qu 'al-je attendu ,Seigneur ? Mon attente est en toi.'Je me suis tu et je n 'ai point ou-vert la bouche, parce que c'est toiqui l'as fait.

Ps. 39 : 8 et 10.Madam e Lina Bandelier-Dellenbach, à

Neuchâtel ;Madiame et Monsieur André Jacot-

Baindielier et leurs enfants André etLiliane, à Kusnacht-Zurich ;

Monsieur et Madame Jean Baindelier-Antoniiebti et leurs enfants, SuzanneMarianne , Jeanne-Françoise et Eveline,à Neuchâtel,

ainsi que les familles parentes etalliées,

ont le grand chagrin de faire part dudécès de

Monsieur Alix BANDELIERleur bien cher époux, père, beau-père,grand-père, frère, beau-frère et panentenlevé à leur tendre affection dans sa79me année.

Neuchâtel, le 26 juillet 1956.(Saars 59)

L'ensevelissement, sans suite, auralieu samedi 28 juillet, à 15 heures.

Culte pour la famille, les amis etconnaissances au temple des Valangines,à 14 h. 15.Cet avis tient lieu de lettre de faire part

Son départ laisse dans nos cœursune plaie profonde. Je t'ai supplié,Seigneur, de prolonger ses Jours.Tu lui as donné le repos éternel ;que ta volonté soit faite.

Madame Berthold Grossed^Humbert ;Monsieur et Madame Charles Grossen-

Wùthrich et leurs enfants Jean-Pierreet Demis, à Bâle ;

Madame veuve Gaston Grossen-Graberet ses enfants Josette et Frédy, à Lau-sanne,

ainsi que les familles parentes, al-liées et amies,

ont l'immense chagrin d'annoncer laperte irréparable de

Monsieur Berthold GROSSEN1er secrétaire du Département de justice

leur cher mari, papa, grand-papa, beau-frère, oncle, cousin, pairent et ami, qu 'ila plu à Dieu de rappeler k Lui danssa 58me année, après une courte elcruelle maladie.

Neuchâtel, le 25 juillet 1956.(19, rue de la Côte)

Ne vous affligez pas comme ceuxqui sont sans espérance.

L'incinération, sans suite, aura lieuvendredi 27 juillet.

Culte au crématoire à 15 heures.Les familles affligées.

Cet avis tient Heu de lettre de faire part

Le comité de l'Association des offi-ciers de l'état civil du canton de Neu-châtel a le vif regret d'informer sesmembres du décès de

Monsieur Berthold GROSSENpremier secrétaire du département dejustice.

L'incinération aura lieu vendredi27 juillet , à 15 heures, au crématoirede Neuchâtel.

Heureux dès maintenant les mortequi meurent dans le Seigneur. Ils sereposent de leurs travaux car leursœuvres les suivent.

Apoc. de Jean 14 : 13.Madame Samuel Schumacher-Theiler

à Auvernier , et ses enfants ;Mademoiselle Lina Schumacher, &

Auvernier ;Monsieur et Madame Florian Schu-

macher-Gaffner et leur fils André, àColombier ;

Monsieur et Madame Samuel Schiima-cher-Steiner et leurs fils Jean-Claudeet Alain , à Cudrefin ;

les familles Schumacher, Burri,ainsi que les familles parentes et

alliées,ont le grand chagrin de faire part

du décès deMonsieur

Samuel SCHUMACHERancien confiseur

leur cher et bien-aimé époux, père,grand-père , oncle et cousin , enlevé su-bitement à leur tendre affection, danssa 77me année.

Auvernier. le 25 juillet 1956.(Ballaz 95)

Ma grâce te suffit-Il Cor. 12 : 9.

L'ensevelissement , sans suite, auralieu vendredi 27 juillet , à 14 heures.Culte pour la famille au domicile mor-tuaire , à 13 h. 30.Cet avis tient Heu de lettre de faire part

y» »*"-ttt -f- ttt «ti t..................,utt...tt.tti

LE MENU DU JOUR| Hors-d' œuvre| Epinards au j usj Pommes naturet Saucisses à rôtir| Tourte maisoni. ... et la manière de le pré parer ilî Tourte maison. — Mettre dans i| une terrine 100 grammes d'aman- '¦'¦. des hachées, 4 jaunes d'œufs, 125» grammes de sucre, l'écorce râpée ;? d'un citron. Remuer puis ajouter ::î 50 grammes d'orangeat ' et de ce- ; ;î drat confits coupés en dés, 50 ::î grammes de chapelure et les blancs ::t d'œufs battus en neige. Verser dans ::| un moule beurré et cuire une demi- !!* heure au four moyen. Démouler et I!J glacer avec de la glaçure de choco- '¦'¦t lat. ::

Pommes de terre le kilo —.35 —.40Raves le paquet — . .30Tomates le kilo —.90 1.20Haricots » 1.20 1.30Pois » _ .70 —.80Carottes » .60 — .70Laitues » _ .50 —.70Choux blancs » _.50 —.60Bettes » —,— —.90Choux-fleurs » — 80 1 —Ail 100 g. —. .35Oignons blancs . . . .le paquet— .25 —.35Oignons le kilo —.90 1 —Concombres » —,—. 1.50Radis la botte — '. .40Pommes le kilo —.80 1.10Poires » 1.— 1.90Prunes » —.— 1.90Melon la pièce —.80 4.—Abricots le kilo 2.20 2.60Pêches » —.— 2.—Raisin » —.— 2.80Cerises ' » 1.20 1.40Œufs ladouz. 3.50 3.60Beurre le kilo —.— 10.67Beurre cle cuisine . . . » —.— 7.60Fromage gras » —.— 6.20Promage demi-gras . . » —.— 4.—Fromage maigre ... » —.— 3.—Viande de bœuf ... » 5.60 7.50Vache » 4.80 6.20Veau » 7.— 9.50Mouton » 5.50 9.—Cheval » 3.50 6.—Porc » 6.80 7.80Lard fumé » —.— 8.50Lard non fumé . . . » —.— 7.50

MERCURIALE DU MARCHÉDE NEUCHATEL

du jeudi 26 juillet 1956

Observatoire de Neuchâtel. — 26 Juil-let. Température : Moyenne : 20,8 ; min. :12,7 ; max. : 26 ,6. Baromètre : Moyenne :724,8. Vent dominant : Direction : est ;force : faible Jusqu 'à 12 h. Etat du ciel :clair.

Hauteur du baromètre réduite ft zéro(Moyenne pour Neuchâtel 719,5)

Niveau du lac du 25 Juil. , à 6 h. 30: 429.78Niveau du lac du 26 Juil., à 6 h. 30: 429.76

Température de l'eau : 20°

Prévisions du temps. — Nord des Al-pes, nord et centre des Grisons : Ciel se-rein, plus tard partiellement nuageux,surtout dans le nord-est du pays. Tem-pérature en plaine , dans l'après-midi , en-tre 25 et 30 degrés. Vent d'ouest faible àmodéré.

Valais : Beau et chaud.Sud des Alpes et Engadine : Par en-

droits passagèrement nuageux , mais engénéral beau temps. Température enplaine, dans l'après-midi , entre 25 et 30degrés. Faibles vents locaux.

Observations météorologiques

Monsieur et MadameRené-Louis FISCHER-THTÉBAUD etleur fils Eric ont la grande Joied'annoncer la naissance de

Marianne-Renée26 Juillet 1956

Clinique du Crêti Neuchâtel Marin

(

AUJOURD'HUI

SOLEIL Lever 4 h. 58Coucher 20 h. 06

LTJNE Lever 21 h. 39Coucher 9 ix. 41