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Edition du : 10/12/2010

Document élaboré par la Chambre d’Agriculture en collaboration avec la CODEM, l’UEBBM, l’INRA-CRAAG et l’Institut de l’Elevage

1ère version agréée par les professionnels en mai 2002 – Corrections décembre 2005 –

Agrément CNAG 07 février 2006

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Rédaction : Chambre d’Agriculture avec la collaboration de la CODEM, l’UEBBM, l’INRA-CRAAG et l’Institut de l’élevage/déc 2005

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Sommaire

1- Avant propos.............................................................................................................................................3

2- Etat des lieux ............................................................................................................................................ 4

2.1. Les Effectifs ..................................................................................................................................... 4

2.2. Les races utilisées ............................................................................................................................ 5

2.3. La conduite d’élevage ..................................................................................................................... 7

2.4. Quelques données techniques......................................................................................................... 9

2.5. Conséquences et carences du fonctionnement actuel .................................................................. 9

3- Description du programme et articulation............................................................................................ 10

3.1. Sélectionneurs................................................................................................................................ 11 3.1.1. Les sélectionneurs de la race Brahman................................................................................... 11 3.1.2. Les sélectionneurs en races européennes................................................................................ 14

3.2. Multiplicateurs .............................................................................................................................. 15

3.3. Utilisateurs..................................................................................................................................... 16

3.4. Schéma d’articulation des étages................................................................................................. 17

3.5. Outils généraux de sélection et de suivi....................................................................................... 17

4- Les partenaires et leurs rôles................................................................................................................. 18

4.1. L’éleveur ........................................................................................................................................ 18

4.2. L’UEBBM (puis UPRA Brahman Martinique) ......................................................................... 18

4.3. La CODEM.................................................................................................................................... 18

4.4. La Chambre d‘Agriculture .......................................................................................................... 19

4.5. L’INRA et l’Institut de l’Elevage ................................................................................................ 19

4.6. Structures administratives et autres ........................................................................................... 19

5- Moyens humains et financiers............................................................................................................... 19

5.1. Moyens humains nécessaires au programme ............................................................................. 19

5.2. Moyens financiers ......................................................................................................................... 20

Figures et annexeS (annexes en cours de revision).................................................................................................. 21



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PPPPPPPPRRRRRRRROOOOOOOOGGGGGGGGRRRRRRRRAAAAAAAAMMMMMMMMMMMMMMMMEEEEEEEE DDDDDDDD’’’’’’’’AAAAAAAAMMMMMMMMEEEEEEEELLLLLLLLIIIIIIIIOOOOOOOORRRRRRRRAAAAAAAATTTTTTTTIIIIIIIIOOOOOOOONNNNNNNN

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MMMMMMMMAAAAAAAARRRRRRRRTTTTTTTTIIIIIIIINNNNNNNNIIIIIIIIQQQQQQQQUUUUUUUUAAAAAAAAIIIIIIIISSSSSSSS

1- AVANT PROPOS

Initialement mis en place dans le cadre du programme sectoriel 2000-2006, le programme génétique bovin Martiniquais à pour but de garantir le bon développement de la production de bovins à la Martinique. Il se base pour ce faire sur trois éléments : le développement du cheptel souche Brahman, l’encadrement de la production de jeunes bovins de boucherie issus de croisement Brahman/Europ, et la diffusion du progrès génétique à l’ensemble des éleveurs du département.

En relation avec le programme sectoriel, et les politiques de développement des organisations de producteurs, les objectifs sont les suivants :

• Accroître le nombre de vaches en production. • Améliorer la conduite des troupeaux et la qualité de la viande produite. • Valoriser et améliorer la production du bovin Brahman. • Favoriser l’accès de l’ensemble des éleveurs à un cheptel souche de qualité. • Permettre une meilleure connaissance zootechnique du cheptel bovin viande local.

Le but final étant, bien sur, l’amélioration du revenu de l’éleveur.

Une fois les orientations fixées, il s’agissait de savoir comment les atteindre. L’analyse des besoins, et la structure de notre cheptel bovin à conduit à l’élaboration d’un système à 3 étages, chacun répondant à une fonction particulière dans le schéma génétique global.

Les chiffres et éléments d’organisation présentés ci-après sont tirés de la filière organisée. Toutefois, si la diffusion des produits doit intégrer les éleveurs non adhérents aux groupements, il est souhaitable que ces derniers rejoignent, autant que possible, un circuit encadré. Il s’agit de garantir au mieux le respect des réglementations sanitaires et environnementales.

Il est important de préciser que le travail présenté ici est une révision du programme initial présenté en 2002.

Les objectifs de sélection du bovin Brahman, les critères qui y sont associés ainsi que les qualifications possibles, sont présentés en annexe de ce document.



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2- ETAT DES LIEUX Cette présentation de l’état des lieux est établie sur la base des résultats du circuit organisé, notamment sur les effectifs de production de la seule coopérative : la CODEM ainsi que sur les enregistrements de donnés faits par la Chambre d’Agriculture et l’UEBBM.

2.1.2.1.2.1.2.1. Les Effectifs Les Effectifs Les Effectifs Les Effectifs �� MARTINIQUE Le recensement agricole du département pour l’année 2004 fait état de 23184 bovins dont 9196 vaches pour 2090 exploitations soit en moyenne 4, 4 vaches par exploitation. Pour une juste comparaison, ces données devraient être mises en relation avec les effectifs 2004 de la CODEM et de l’UEBBM. Toutefois, pour être plus proche de la réalité, nous utiliserons les effectifs de 2005 pour ces 2 structures. �� CODEM � Eleveurs En 2005, la coopérative compte 120 adhérents dont 90 % sont actifs soit 108 répartis en 3 groupes : les naisseurs, les naisseurs/ engraisseurs et les engraisseurs.

� Naisseurs spécialisés : 25 � Naisseurs/Engraisseurs : 49 � Engraisseurs spécialisés : 34

Les éleveurs de la CODEM représentent 5 % des exploitants du département.

� Animaux en production (chiffres productivité 2005)

� Vaches : 2485 soit près de 30 % du cheptel martiniquais

Naisseurs spécialisés : 937 Naisseurs/Engraisseurs : 1548

Taille moyenne des troupeaux : 33 vaches (naisseurs et naisseurs engraisseurs) � Taureaux : 92

� Capacité d’engraissement 1230 places

Naissseurs/Engraisseurs : 680 Engraisseurs spécialisés : 550



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La figure 1 permet d’apprécier les différentes tailles de troupeau à l’intérieur du cheptel CODEM et montre que plus de la moitié du cheptel est représentée par les « grands troupeaux » ; cette tendance est inversement proportionnelle au nombre d’éleveurs.

�� UEBBM � Eleveurs Depuis sa création, cette association d’éleveurs compte 13 adhérents, tous membres de la CODEM à l’exception de deux producteurs. La répartition des exploitations se fait sur 2 groupes, naisseurs, et naisseurs/engraisseurs :

� Naisseurs spécialisés : 7 � Naisseurs/Engraisseurs : 6

� Animaux reproducteurs (chiffres productivité 2005)

� Vaches : 1200 soit près de 50 % du cheptel CODEM Taille moyenne des troupeaux : 92 vaches

� Taureaux : 26

2.2.2.2.2.2.2.2. Les races utiliséesLes races utiliséesLes races utiliséesLes races utilisées

A l’origine, dans notre département, l’élevage de bovins viande était basé sur l’exploitation du Créole, lequel à quasiment disparu laissant la place au Brahman et à son croisement avec les races Européennes.

Les figures 3 et 4 illustrent la répartition des types raciaux en fonction du sexe et la forte proportion de

Brahman dans les troupeaux.

Figure 2 : Proportion des vaches CODEM et UEBBM dans le département

CODEM 2485 vaches (27 %)

UEBBM 1200 (13 %)

Martinique 9196 vaches



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Ainsi : - Près de 75 % du cheptel CODEM est de type Brahman (ou brahmanisé). - Les races européennes sont principalement représentées par les mâles, les femelles étant plutôt croisées ou brahmanes.

� La race Brahman,

Vers la fin des années 40, une mauvaise conjoncture économique de l’industrie cannière, a poussé

certaines grandes exploitations à s’orienter en partie vers l’élevage. C’est dans ce contexte qu’ont eut lieu les premières importations de brahmans. Le choix de cette race tient avant tout de sa rusticité qui en fait un animal privilégié compte tenu de nos conditions d’élevage.

Ces animaux se distinguent, par leur capacité d’adaptation au milieu, notamment à la topographie et au climat. Les qualités principalement mises en avant sont leur résistance à la chaleur qui favorise l’élevage en plein air sur l’ensemble du département. Sur ce point, c’est leur effet « yoyo » qui est apprécié par les éleveurs, à savoir la rapidité à laquelle ils récupèrent après avoir été dans des conditions d’élevages difficiles.

Autres éléments de distinction, celui-ci en comparaison des races européennes, c’est leur résistance

aux hémoparasitoses tropicales (observations cliniques). Cette race a par ailleurs été l’objet d’une étude sur la sensibilité à la dermatophilose laquelle à permis de mettre en évidence une groupe de gènes associés à une hyper sensibilité à la maladie. Le gène de résistance est en voie d’identification.

S’agissant de la reproduction, le brahman présente de bonnes qualités maternelles et une grande

facilité de vêlage. A l’inverse, ses capacités bouchères sont jugées insuffisantes par un grand nombre de producteurs,

notamment la conformation des carcasses et le rendement (squelette trop lourd). Ainsi, il y a bien deux attitudes vis à vis du brahman :

- très apprécié des naisseurs pour ses facilités d’élevage, - boudé par les engraisseurs pour sa croissance trop lente (engraissement en stabulation

notamment).

Autre handicap de cette race : une maturité sexuelle des femelles atteinte à 5 ans donc tardive. A ce jour les résultats de production du Brahman sont difficiles à évaluer du fait du manque de recul

sur les données. Toutefois, les résultats observés sur les élevages suivis et plus particulièrement sur un élevage enregistrant ses données depuis plus de 20 ans font ressortir :

- un IVV de 13 mois (Intervalle Vêlage Vêlage) - une mise à la reproduction entre 18 et 24 mois - un 1er vêlage entre 2.5 et 3 ans

Sur le plan comportemental, les femelles de la race Brahman montrent une certaine agressivité

après la mise-bas (protection du veau) d’où une approche difficile des petits avant huit jours.

� Les races européennes Les animaux européens ont été importés afin d’améliorer les aptitudes bouchères des races présentes

localement et plus particulièrement du brahman. Ce sont principalement le Charolais, le Limousin et le Blond d’Aquitaine qui ont retenu l’attention des éleveurs.



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Malgré la sensibilité de ces races aux conditions climatiques, certains éleveurs naisseurs ont fait le choix, depuis plusieurs années, de produire des veaux européens purs sang. Les jeunes nés localement, utilisés pour le renouvellement des troupeaux, ont alors permis d’en améliorer la résistance au milieu (climat, topographie, mode d’élevage).

Les mâles issus de ces élevages servent au croisement sur des femelles brahmanes (ou

brahmanisées), préférentiellement à l’insémination artificielle. En conséquence, la priorité donnée à la monte naturelle (cf 2.3) et le nombre élevé d’élevages pratiquant le croisement (69 %), expliquent l’importance de mâles européens dans le cheptel martiniquais (figure 4). Par ailleurs, la faible part de reproducteurs nés localement conduit vers les importations, toujours pour répondre à l’attrait pour la monte naturelle. Les éleveurs qualifient l’insémination artificielle de chère et peu sure.

2.3.2.3.2.3.2.3. La conduite d’élevage La conduite d’élevage La conduite d’élevage La conduite d’élevage

�� Mode de production De façon générale, la production est extensive, et à l’herbe, chez les naisseurs et les naisseurs engraisseurs. Les engraisseurs sont plutôt dans un système intensif avec des animaux élevés à l’herbe ou en stabulation.

o Les naisseurs spécialisés Ce groupe comprend les troupeaux d’effectif important. Le mode de conduite est basé sur l’élevage à l’herbe en pâturage libre, principalement sur prairies naturelles (60%), régulièrement amendées. L’objectif est de « produire » des jeunes sevrés pour l’engraissement, qui seront commercialisés entre 8 et 10 mois à un poids de l’ordre de 250 kg pour les mâles et 220 kg pour les femelles. La productivité observée dans les élevages de la CODEM est de 0.7 veau/vache/an. Actuellement, l’utilisation des nourrisseurs à veaux tend à se développer, participant à l’alourdissement des veaux au sevrage.

o Les naisseurs Engraisseurs La pratique de ce groupe d’éleveurs rejoint celle des naisseurs pour la conduite du troupeau et l’élevage des jeunes jusqu’au sevrage (entre 8 et 10 mois). L’engraissement des jeunes, se fait en stabulation ou sur des parcelles réservées à l’engraissement des sevrés.

o Les engraisseurs spécialisés Ici encore, la conduite est principalement à l’herbe, avec une faible proportion pour l’élevage en stabulation (17 %). Il peut s’agir d’une stabulation fixe ou d’une semi stabulation. Les types d’alimentation pratiqués sont les suivants : (attention : l’ordre de présentation ne correspond pas aux proportions d’utilisation)

� herbe � herbe + maïs + soja � herbe + drêche d’ananas + soja � herbe ou bagasse + banane + soja � canne + soja + maïs



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Le système d’alimentation à base de canne semble prendre de l’essor. Dans tous les cas, l’objectif de production est d’engraisser les jeunes sevrés sur une période de 8 à 12

mois et d’atteindre un poids carcasse de l’ordre de 200 kg.

�� Reproduction

Mode de reproduction La reproduction se fait essentiellement par monte naturelle. La pratique la plus courante chez les

naisseurs est la présence simultanée de plusieurs taureaux dans le troupeau, et ce, toute l’année. Le recours à l’insémination artificielle reste peu courant, particulièrement dans les grands troupeaux

dans lesquels le repérage des chaleurs est jugé plus difficile du fait de la conduite extensive. Ainsi, les résultats de 2005 font état de 2100 inséminations, principalement sur les animaux à l’attache et dans les élevages laitiers.

Renouvellement des reproducteurs Le choix des génisses de renouvellement se fait principalement en fonction de leur poids. Ainsi, les

génisses sont introduites dans les troupeaux autour de 330 kg (entre 16 et 20 mois). Pendant longtemps, les vaches étaient maintenues dans le troupeau et ce, quels que soient leur résultats, pour ne pas perdre le bénéfice de la PMTVA1. Depuis près de 5 ans, les éleveurs tentent de rajeunir les troupeaux bien que l’offre de renouvellement en femelles de bonne qualité reste limitée. Le choix de mâles de reproduction, est lui aussi fait sur l’apparence, souvent au détriment des critères de production. Certains éleveurs veillent, malgré tout à éviter la consanguinité lors du choix des mâles et à trier leurs génisses en fonction du comportement de leur mère (IVV- qualités maternelles ...).

Le taux de renouvellement observé sur l’ensemble des élevages est de l’ordre de 20 %. En grande majorité, dans les élevages qui pratiquent le croisement, le renouvellement se fait à partir des femelles F1.

Engraissement des jeunes

Avec une capacité d’engraissement de 1230 places, les ateliers actuels ne peuvent recevoir tous les jeunes sevrés produits par les éleveurs de la coopératives. A titre d’exemple : la capacité d’accueil des engraisseurs spécialisés (550 places) est inférieure à la capacité de production des naisseurs spécialisés qui est de 590 sevrés (PN : 0.7 – ratio 0.5 - R : 0.2 ). �� Conduite sanitaire

Dans leur grande majorité, les éleveurs appliquent le Plan Sanitaire d’Elevage de la coopérative (annexe 1). Ce programme de prophylaxie distingue, les ateliers naisseurs des ateliers engraisseurs, en précisant, pour chacun, le type de soins et leur fréquence. Le plan vise plus particulièrement la maîtrise du parasitisme interne et externe, affections les plus fréquemment rencontrées chez les bovins allaitants à la Martinique. �� Infrastructures

1 Prime au Maintient du Troupeau de Vaches Allaitantes



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Sur l’ensemble des élevages encadrés par la coopérative, environ 95 % des éleveurs naisseurs et naisseurs engraisseurs sont correctement équipés en matériel de type bascule, contention et en clôtures.

2.4.2.4.2.4.2.4. Quelques données techniques Quelques données techniques Quelques données techniques Quelques données techniques

� Age moyen au sevrage : 9 mois (± 1 mois)

� Poids moyen au sevrage des animaux brahman et typés brahman : 206 kg (± 16.5 kg)

� Poids moyen au sevrage des croisés : 212 kg (± 24 kg)

� Productivité commerciale observée (naisseurs) : 42 % (veaux vendus/mère/an) Productivité commerciale théorique (naisseurs) : 70 % (veaux vendables par mère/an)2

� Poids moyen carcasse : 212 kg (± 40 kg)

La figure 5 présente la classification des animaux abattus en 2005, en provenance des engraisseurs. La classification proposée ici est la classification CODEM qui combine la conformation et l’engraissement (correspondances présentées tableau 1). Tableau 1 : Classification CODEM et classification EUROP

Classification CODEM Classification EUROP + engraissement

S R 2 et R 3

1S O 2

1 O 3

Autres En dessous du O 3

En 2005, 60 % des jeunes abattus étaient classés en 1 S (conformation moyenne). L’objectif de la

coopérative qui était d’accroître le nombre d’animaux classés S, semble en bonne voie, les résultats faisant ressortir une progression de 2 % des jeunes classés S en 2005 (12 % contre 10 % en 2004).

2.5.2.5.2.5.2.5. Conséquences et carences du fonctionnement actuelConséquences et carences du fonctionnement actuelConséquences et carences du fonctionnement actuelConséquences et carences du fonctionnement actuel

L’analyse des résultats et des pratiques d’élevage a fait ressortir les conséquences et carences des pratiques actuelles. Sous l’appellation « conséquences », sont regroupés les éléments qui découlent directement du mode de fonctionnement actuel, et sous le terme de « carences », les manquements dus aux pratiques actuelles. �� Conséquences

� Taux de renouvellement trop faible (sur l’ensemble des élevages)

2 Sevrés susceptibles d’être livrés après renouvellement



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� Age moyen des vaches élevé

� Poids sevrage et poids carcasse stagnants ou faibles3

� Peu d’offre de reproducteurs (mâle et femelle)

� Choix non raisonnés des reproducteurs

� Risque de consanguinité sur les troupeaux naisseurs (arrêt des importations de Brahmans)

� Productivité faible

� Paternité impossible à connaître dans certains troupeaux

�� Carences

� Défaut de données zootechniques exploitables

� Présence de l’éleveur insuffisante dans les grands troupeaux

� Faible utilisation de l’insémination artificielle

� Manque de reproducteurs de qualité

� Cheptel souche non constitué

C’est sur la base de ces éléments et la volonté des éleveurs de bovins à obtenir une production plus

rentable et de meilleure qualité, que le programme présenté ici prend tout son intérêt.

3- DESCRIPTION DU PROGRAMME ET ARTICULATION (figures 6 et 6 bis)

Face aux constats précédents, et afin que chaque éleveur se retrouve, dans les modes de production ou le choix des races, le programme génétique se décline sur trois étages à savoir : � sélectionneurs, � multiplicateurs, � utilisateurs. En effet, cette organisation est celle qui répond le mieux au besoin en renouvellement des différents groupes d’éleveurs. La phase de mise en œuvre, initiée en 2002, a touché près de 2600 vaches réparties dans les proportions suivantes : 39 % chez les sélectionneurs, 1 % chez les multiplicateurs et 60 % chez les utilisateurs.

Le fonctionnement des différents étages doit permettre de couvrir les besoins de l’ensemble du programme (ci-après). Ainsi, les évolutions en effectifs de sélection et multiplication devront à tout moment être raisonnées en fonction des utilisateurs (besoin en renouvellement, capacité d’engraissement …).

Tableau 2 : Besoin en renouvellement des différents étages (en %)

Sélectionneurs Bh Sélectionneurs Europ Multiplicateurs Bh Utilisateurs naisseurs Génisses 25 % 20 % 20 % 15 % Taureaux 2 %

(de l’effectif femelles) 2 %



(de l’effectif femelles) La capacité d’engraissement des utilisateurs engraisseurs est évaluée à 1230 places

3 = Pas de progrès génétique ni d’amélioration du milieu d’élevage et pas assez d’animaux croisés abattus.



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3.1.3.1.3.1.3.1. SélectionneursSélectionneursSélectionneursSélectionneurs

Cet étage est animé par le « schéma d’amélioration génétique du bovin Brahman », et la production de reproducteurs Charolais et Blond d’Aquitaine.

femelles brahmanes pures X mâles brahmans purs femelles européennes pures X mâles européens purs

Le programme de sélection du Brahman est porté par l’Union des Eleveurs de Bovins Brahman

(UEBBM), dont le fonctionnement est basé sur celui des UPRAs.

3.1.1.3.1.1.3.1.1.3.1.1. Les sélectionneurs de la race BrahmanLes sélectionneurs de la race BrahmanLes sélectionneurs de la race BrahmanLes sélectionneurs de la race Brahman

� Objectifs - Produire des purs sang de la race Brahman - Répondre aux besoins en renouvellement des troupeaux multiplicateurs et utilisateurs - Améliorer les caractéristiques zootechniques du cheptel souche Brahman

Quatre grandes orientations sont retenues pour la définition des critères de sélection à savoir :

� le maintient de la rusticité, � l’amélioration des qualités maternelles, � l’amélioration de la croissance après sevrage, � l’amélioration de la conformation bouchère.

Sur les qualités maternelles, la précocité des génisses est un point essentiel ; cet aspect sera étudié par l’INRA.

Les modalités de qualification des animaux ont été définies par l’UEBBM en collaboration avec l’INRA et la Chambre d’Agriculture. L’étalonnage préalable aux pointages a été fait avec la collaboration l’Institut de l’Elevage et les partenaires pré-cités. � Effectif de mise en oeuvre : 400 vaches

Dans un premier temps, les 1200 vaches des adhérents de l’UEBBM ont participé à la définition du standard du « bovin Brahman martiniquais ». Toutes les vaches « typées Brahman » ont été retenues pour constituer le cheptel de base. N’ont été éliminés que les animaux de très mauvaise conformation ou croisés.

Ainsi, si cette appréciation a porté sur l’ensemble du cheptel, seules 400 vaches participent véritablement à la mise en place de la base de sélection, à savoir les élevages soumis au contrôle de performances de type VA 4 (Etat civil, pesées avant sevrage, pointage au sevrage).

D’ici 2013, l’UEBBM prévoit l’évolution suivante pour la base de sélection : � 600 vaches en 2006 (+ 50 %) � 1000 vaches en 2013 (+ 66 %)

� Fonctionnement



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Le fonctionnement des éleveurs sélectionneurs de la race Brahman est défini par le règlement

intérieur de l’UEBBM (annexe 2). Sont repris ici les points essentiels au bon fonctionnement du programme.

Sont concernés : les zébus adultes répondants aux caractéristiques morphologiques de la race Brahmane décrits par l’UEBBM et les jeunes nés de parents brahmans. La preuve de la filiation devra être apportée par l’éleveur qui transmettra les déclarations de naissance des animaux à l’UEBBM. Par convention, ces déclarations pourront être transmises directement par le service EDE de la Chambre d’Agriculture.

Tous les animaux des élevages sélectionneurs sont soumis au contrôle de performances de type VA44. La reproduction est assurée essentiellement par monte naturelle. L’insémination artificielle interviendra

principalement pour la connexion entre les troupeaux. Les inséminations seront rigoureusement programmées du fait des modalités d’approvisionnement en semence. Il conviendra, de veiller à la conformité de la semence commandée, en fonction des critères de sélection et du standard du Brahman Martiniquais. Toutes les semences seront préalablement testées avant usage, afin d’en évaluer la fertilité.

Au sevrage, les jeunes, mâles et femelles, seront triés sur la base des résultats d’index de croissance5 et de muscularité (notes de pointage) au sevrage, selon les seuils définis par l’UEBBM (grille de présélection – annexe 3).

Les futurs reproducteurs, retenus pour le renouvellement de la base de sélection et des élevages multiplicateurs, seront conduits jusqu’à l’âge de 18 mois, dans des structures appelées « ateliers d’élevage de génisses et de taurillons sélectionnés ». Ces espaces ont été définis chez les éleveurs (sélectionneurs ou non) ayant la place nécessaire et répondant au cahier des charges définis par l’UEBBM. Cette procédure offre la possibilité de pallier au manque de surface de certains sélectionneurs mais aussi d’éviter les risques de vente des génisses performantes. Une convention sera passée entre l’éleveur qui reçoit les animaux et l’UEBBM. Les animaux seront pesées tous les deux mois pour évaluer à la fois leur croissance et la pertinence du programme alimentaire (ce particulièrement dans les ateliers mâles).

Choix final en fin de séjour : - Pour les femelles en fonction des notes de pointage adultes -Pour les mâles en fonction des croissances post sevrage et des notes de pointage adultes et les résultats des tests de semence. Ces tests visent : l’évaluation de la fertilité de la semence et la recherche du gène d’hypersensibilité à la dermatophylose. Sont donc retenus pour la reproduction : Les mâles dont les performances répondent aux critères de sélection de l’UEBBM, ne possédant pas le gène d’hypersensibilité à la dermatophylose et dont la semence est déclarées fertile d’après les normes.

4 Formule VA0 : enregistrement des seules informations de reproduction Description : Inventaire animaux présents / date présence des taureaux ou date IA ou date saillies observées Formule VA4 : enregistrement des opérations de reproduction et de croissance de la naissance au sevrage Description :VA0 + poids à la naissance (pesé ou estimé) / 2 pesées avant l’âge de 10 mois (PAT 120 et 210 jours) / notation de la morphologie entre 5 et 10 mois (pointage au sevrage). 5 PAT 120 et 210j + GMQ 120-210



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Les reproducteurs les mieux qualifiés retournent dans la base de sélection, les autres, suivant leur qualification sont destinés aux multiplicateurs et aux utilisateurs naisseurs.

Les jeunes sevrés qui ne participeront pas au renouvellement seront vendus aux utilisateurs, naisseurs ou engraisseurs (boucherie). Dans les ateliers d’engraissement, leur croissance sera contrôlée par la CODEM, cette donnée pouvant participer à l’évaluation des progrès réalisés (génétique, conduite, alimentation, sanitaire, …).

Il appartiendra à l’UEBBM d’élaborer les conventions et cahiers des charges pour la mise en pension et l’engraissement des jeunes sevrés dans les « ateliers d’élevage de génisses et de taurillons sélectionnés ». Les modalités de choix et de diffusion des reproducteurs seront définies par l’UEBBM en collaboration avec la Chambre d’Agriculture. L’UEBBM transmettra à la CODEM la liste des reproducteurs disponibles pour la vente (hors base de sélection et multiplication).

Production de reproducteurs (exemple 2005-2013) L’accroissement de la base de sélection prévue par l’UEBBM conduit à un besoin en effectif de + 200 génisses de renouvellement pour la base de sélection entre 2005 et 2013. (cf « Effectif de mise en œuvre » page 11) Avec une productivité numérique de 0.7 veaux sevrés/vaches/an, la figure 6 bis montre comment varient les quantités d’animaux disponibles pour les autres étages.

� Outils �� contrôle

� Inventaire permanent des troupeaux (IPG) � Etat civil bovin (contrôle de filiation) � Contrôle de performances VA4 (reproduction, croissance, allaitement et conformation au sevrage)

�� sélection

� Index élémentaires et de synthèse � Pointage de race et standard � Grille de qualification

�� suivi / renouvellement

� Suivi de la reproduction et plan d’accouplement � Cahier des charges (ateliers d’élevage et d’engraissement) � Conventions (ateliers d’élevage, écoulement, transmission déclarations de naissance) � Suivi des poids en atelier d’élevage et d’engraissement � Echographie (contrôle de la précocité) � Insémination artificielle

� Partenaires techniques et scientifiques

� CODEM � Chambre d’Agriculture � INRA / Institut de l’élevage � CEIAM



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3.1.2.3.1.2.3.1.2.3.1.2. Les sélectionneurs en races européennesLes sélectionneurs en races européennesLes sélectionneurs en races européennesLes sélectionneurs en races européennes � Objectifs

- Produire des purs sang Charolais et Blond adaptés au milieu de l’élevage Martiniquais - Aider à l’amélioration des qualités bouchères des jeunes bovins nés localement

� Effectif de mise en oeuvre : 50 vaches de race européenne

Dans la phase de mise en œuvre du programme, les animaux répertoriés appartiennent aux races Charolaise et Blonde d’Aquitaine.

� Fonctionnement

La reproduction sera assurée préférentiellement par insémination artificielle afin de profiter du progrès génétique des races utilisées. Comme pour les mâles Brahman, la fertilité des semences sera testée avant usage.

Les animaux seront soumis au contrôle de performances de type VA4. Les déclarations de naissance des animaux sont transmises au système d’information génétique par la Chambre d’Agriculture (EDE).

Pour ceux devant faire l’objet d’une inscription au Herd-Book, les certificats d’inscription seront délivrés via l’accès des UPRA au fichier national de l’information génétique. Le pointage de race pour les animaux inscrits, sera mis en œuvre par les UPRA avec l’aide de la Chambre d’Agriculture et de la CODEM. Compte tenu des faibles effectifs, la notation aura lieu une fois par an à l’intérieur de chaque race, par un pointeur agrée.

Les critères permettant de déterminer les animaux de renouvellement seront définis en collaboration avec les UPRA et la Chambre d’Agriculture.

Les animaux retenus pour le renouvellement des troupeaux et la diffusion du progrès génétique pourront être gardés dans l’élevage ou être mis en pension, en fonction de la place dont dispose l’éleveur (même principe que pour les ateliers d’élevage en Brahman). Les modalités de mise en pension, ainsi que le choix des exploitations d’accueil, seront définies par la CODEM. Il en est de même pour la diffusion des animaux chez les utilisateurs.

Le choix des élevages de destination se fera sur la base des résultats du contrôle de performances et des index (analyse Chambre d’Agriculture), notamment pour les utilisateurs fonctionnant en croisement industriel. � Outils �� contrôle

� Inventaire permanent troupeau (IPG) � Etat civil bovin (enregistrement et certification des filiations) � Contrôle de performances VA4


� Suivi de la reproduction et plan d’accouplement � Cahier des charges (ateliers d’élevage et d’engraissement) � Conventions (ateliers d’élevage, transmission déclaration de naissance) � Contrôle de croissance en atelier d’engraissement � Insémination artificielle � Liste des taureaux d’IA et index (par race)



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� CODEM � UPRA (des races concernées) � Chambre d’Agriculture � INRA / Institut de l’Elevage � CEIAM

3.2.3.2.3.2.3.2. MultiplicateursMultiplicateursMultiplicateursMultiplicateurs

femelles Brahman X mâles Brahman sélectionnés

Cet étage concerne, tous les éleveurs de l’UEBBM pratiquant le contrôle de performances au moins

VA0. � Objectifs

- Participer à l’extension du cheptel souche Brahman - Répondre aux besoins en renouvellement des troupeaux utilisateurs

� Effectif de mise en oeuvre : 800 vaches de race Brahman Evolution prévue :

� 600 vaches en 2006 (-25 %) � 1000 vaches en 2013 (+ 66 %)

En 2006, une partie des éleveurs multiplicateurs rejoindra le groupe des sélectionneurs.

L’accroissement de l’effectif en multiplication se fera, entre autre, par l’adhésion des éleveurs de brahman de la CODEM et de certains grands troupeaux hors CODEM (environ 400 vaches). � Fonctionnement

Comme pour les sélectionneurs, le fonctionnement des multiplicateurs est défini par l’UEBBM. Les animaux concernés, les règles d’identification et la reproduction, reprennent ce qui a été décrit pour les sélectionneurs. La différence vient du choix des jeunes pour le renouvellement du troupeau.

Le renouvellement en taureaux reproducteurs se fera exclusivement à partir des élevages de sélection.

Compte tenu des faibles effectifs, cet étage s’auto renouvellera en génisses. Les génisses non retenues pour le renouvellement seront destinés aux utilisateur naisseurs. A noter que les objectifs de développement de ce programme pourront être atteints d’autant plus rapidement que le nombre d’animaux en VA 4 est important.



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� Outils �� contrôle

� Inventaire permanent troupeau (IPG) � Etat civil bovin (enregistrement et certification des filiations) � Suivi de la reproduction


� Suivi de la reproduction et plan d’accouplement � Cahier des charges (ateliers d’élevage et d’engraissement) � Conventions (ateliers d’élevage, transmission déclaration de naissance) � Contrôle de croissance en atelier d’engraissement


� CODEM � UPRA (des races concernées) � Chambre d’Agriculture � INRA / Institut de l’Elevage

3.3.3.3.3.3.3.3. UtilisateursUtilisateursUtilisateursUtilisateurs

Il s’agit là des éleveurs naisseurs fonctionnant principalement en croisement industriel et des éleveurs

engraisseurs. �� Elevages naisseurs femelles typées brahmanes X mâles européens purs

�� Elevages engraisseurs Jeunes bovins mâles et femelles destinés à la boucherie, issus des sélectionneurs, des multiplicateurs ou des naisseurs en croisement industriel � Objectifs

- Améliorer la classification des carcasses des jeunes bovins nés localement - Valoriser le programme d’amélioration génétique du bovin viande martiniquais

� Effectif de mise en oeuvre : 1285 vaches sur 63 élevages (dont 18 naisseurs) � Fonctionnement des élevages naisseurs

Qu’il s’agisse d’élevage ou d’engraissement, l’approvisionnement en animaux se fera par le biais de la CODEM.

Les éleveurs de ce groupe seront soumis, à l’Etat civil Bovin pour un suivi de la reproduction.



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� Fonctionnement des élevages engraisseurs

Dans les ateliers d’engraissement il s’agira de poursuivre le fonctionnement actuel, les cahiers des charges précis et le contrôle de la croissance étant déjà en place. Les résultats de croissance seront transmis par la CODEM à la Chambre d’Agriculture et l’INRA pour les différents bilans et analyses. � Outils �� contrôle

� Inventaire permanent des troupeaux (IPG) � Contrôle de croissance après sevrage (engraissement)


� Cahier des charges (engraissement) � Contrôle de croissance en atelier d’engraissement


� CODEM � Chambre d’Agriculture � INRA / Institut de l’élevage

3.4.3.4.3.4.3.4. Schéma d’articSchéma d’articSchéma d’articSchéma d’articulation des étagesulation des étagesulation des étagesulation des étages

La coordination générale du programme relève de la Chambre d’Agriculture. L’adhésion des éleveurs

au programme se fera sous forme de contrat. Les différents étages seront liés entre eux par des conventions, visant notamment l’écoulement des produits suivant le schéma de la figure 5. Par les articles 2 (section 2 paragraphe H) et 6, de son règlement intérieur, l’UEBBM garantie la commercialisation de ses produits par la CODEM, ainsi que l’approvisionnement des utilisateurs naisseurs et engraisseurs.

3.5.3.5.3.5.3.5. Outils généraux de sélection et de suiviOutils généraux de sélection et de suiviOutils généraux de sélection et de suiviOutils généraux de sélection et de suivi

Les modalités de contrôle et de suivi seront établies entre les partenaires et les éleveurs sur la base de conventions. ��Pour l’ensemble du programme

o Identification (IPG) o Inventaires des reproducteurs o Etat civil bovin (enregistrement et certification des filiations)6 o Pesée des animaux o Suivi de la reproduction

o Contrôle de croissance en atelier d’engraissement

6 Dans certains cas, cette opération nécessitera une prise de sang.



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o Cahiers des charges et conventions (ateliers d’élevage et d’engraissement) ��Pour les sélectionneurs

o Contrôle de performances de type VA 4 avec contrôle de paternité o Inscription (éventuelle) et qualification des animaux

��Pour les multiplicateurs

o L’adhésion à l’Etat Civil Bovin Officiel avec suivi de la reproduction o Suivi de croissance après sevrage

4- LES PARTENAIRES ET LEURS ROLES

4.1.4.1.4.1.4.1. L’éleveurL’éleveurL’éleveurL’éleveur

Identification Déclaration de saillies (sélectionneurs et multiplicateurs) Déclaration de naissance auprès de la Chambre d’Agriculture Manipulation des animaux Maintient en état du matériel de pesée

NB : l’éleveur devra autant que possible renseigner le poids à la naissance des animaux, sinon, l’estimer.

4.2.4.2.4.2.4.2. L’UEBBM (puis UPRA Brahman Martinique)L’UEBBM (puis UPRA Brahman Martinique)L’UEBBM (puis UPRA Brahman Martinique)L’UEBBM (puis UPRA Brahman Martinique)

Inventaire du cheptel Brahman Définition du standard et des critères de sélection (orientations techniques) Inscription et qualification Tri des reproducteurs Suivi de la croissance dans les ateliers d’élevage de taurillons et de génisses sélectionnées Elaboration des conventions avec les éleveurs sélectionneurs Pointage des reproducteurs retenus Promotion de la race Suivi du fonctionnement du programme de sélection du Brahman Mise en place d’ateliers d’élevage de génisses et de taurillons (convention avec les éleveurs) Elaboration et suivi des cahiers des charges de production (sélectionneurs et ateliers d’élevage de

génisses et de taurillons)

4.3.4.3.4.3.4.3. La CODEMLa CODEMLa CODEMLa CODEM

Promotion du programme d’amélioration génétique du cheptel bovin viande martiniquais Suivi de la croissance dans les ateliers d’engraissement (utilisateurs) Suivi de l’évolution des poids carcasse et de la classification Gestion des transactions commerciales Analyse et restitution des données de croissance à l’engraissement Gestion financière du programme



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4.4.4.4.4.4.4.4. La Chambre d‘AgricultureLa Chambre d‘AgricultureLa Chambre d‘AgricultureLa Chambre d‘Agriculture

Coordination et animation du programme avec les différents partenaires Enregistrement des déclarations de saillies et de naissances Contrôle de performances et pointage au sevrage Contrôle des balances Analyse et restitution des données du contrôle de performances Animation technique du programme et synthèse des résultats des différents étages Elaboration et suivi des conventions entre les différents étages pour l’articulation du programme Elaboration des contrats avec les éleveurs adhérents au programme Elaboration et suivi des conventions avec les partenaires pour le contrôle de performances

4.5.4.5.4.5.4.5. L’INRA et l’Institut de l’ElevageL’INRA et l’Institut de l’ElevageL’INRA et l’Institut de l’ElevageL’INRA et l’Institut de l’Elevage

Participation à la définition des orientations techniques et des outils du programme génétique Expertise sur les orientations techniques et les outils du programme génétique Mise à disposition des outils pour la réalisation du contrôle de performances Appui à la mise en place de la base de données et à la gestion des informations techniques Appui scientifique à l’analyse de données (facteurs de variation des performances – indexation des

reproducteurs, analyse et évaluation du progrès génétique) Formation au pointage et au logiciel officiel de traitement des données

4.6.4.6.4.6.4.6. Structures administratives et autresStructures administratives et autresStructures administratives et autresStructures administratives et autres

CEIAM : approvisionnement en semences, information sur les résultats des IA, connexion. DSV : suivi des importations (réglementation) DAF : instruction des dossiers (financement, achat des reproducteurs, agrément UPRA) Ministère de l’agriculture – CNAG : validation du programme

5- MOYENS HUMAINS ET FINANCIERS

5.1.5.1.5.1.5.1. Moyens humains nécessaires au programmeMoyens humains nécessaires au programmeMoyens humains nécessaires au programmeMoyens humains nécessaires au programme

Actions Structures Moyens Animation du programme Chambre d’Agriculture 1 ingénieur à mi-temps

Animation de l’UEBBM CODEM/UEBBM 1 animateur génétique à temps plein (ingénieur ou vétérinaire)

Contrôle de performances Chambre d’Agriculture 1 technicien à mi-temps Suivi des utilisateurs

(étude des besoins –approvisionnement …) CODEM 1technicien à temps plein



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5.2.5.2.5.2.5.2. Moyens financiersMoyens financiersMoyens financiersMoyens financiers

Sont présentés ici les besoins de la profession qui seront proposés à la réflexion dans le cadre de l’élaboration des nouveaux programmes de financement des départements d’Outre Mer (Programme sectoriel 2007-2013 et DOCUP 2007-2013). Pour l’année 2006, les financements se poursuivent sur les programmes en cours (2000-2006).

Mesure à l’attention des producteurs

3 niveaux d’aide à étudier : 1. pour les sélectionneurs en race européenne 2. pour les sélectionneurs en brahman 3. pour les multiplicateurs

Source de financement : ODEADOM ou DOCUP

Mesure à l’attention des acheteurs

- 50 % pour l’achat de reproducteur issus du programme génétique – Source de financement proposée : programme sectoriel 2007-2013 - 75 % pour les jeunes en phase d’installation Source de financement : DOCUP à partir de 2007 sur UEBBM

Animation UEBBM

1 animateur génétique niveau BAC + 5 �� Prévu sur CODEM jusqu’à fin 2006 �� Source de financement : DOCUP (2007-2013) sur

UEBBM (salaire annuel proposé: 29014 €)

Fonctionnement de l’UEBBM

Eléments à prévoir : �� Ordinateur (prise en charge à étudier) �� Logiciel technique (prise en charge à étudier) �� Analyses de semences (prise en charge 100% - 40

analyses par an) �� Prises de sang (prise en charge 100 % - coût moyen 30 €) �� Entretien des ateliers d’élevages agrées (prise en charge à

étudier) �� Qualification des reproducteurs Source de financement : ODEADOM ou DOC

Animation du programme Chambre d’Agriculture (pm)



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FIGURES ET ANNEXES (ANNEXES EN COURS DE REVISION) Figure 1 : Répartition du cheptel CODEM selon la taille du troupeau

Figure 3 : Répartition des vaches du cheptel CODEM

74%

26%

Brahmanes

CROISEES

56%

20%

18%

6%

100-300

40-80

20-40

20<



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Figure 4 : Répartition des taureaux du cheptel CODEM

Figure 5 : Classification bouchère (résultats d’engraissement)

S9%

1S61%

121%

Autres9%

S

1S

1

Autres

71%

10%

19%

Brahmans

Blond

Charolais



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Figure 6 : Articulation des étages

1 – Sélectionneurs

2 – Multiplicateurs

femelles brahmanes pures X mâles brahmans femelles européennes pures X mâles européens purs

femelles Brahman X mâles Brahman sélectionnés

3 – Utilisateurs

� Elevages naisseurs femelles typées brahmanes X mâles européens purs � Elevages engraisseurs



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Figure 6 bis : Articulation des étages

Sélectionneurs Brahman : 400 vaches

AR = 25 % - PN = 70 %

F 40 - M : 140

Multiplicateurs Brahman : 800 vaches AR = 20 % - PN = 70 %

F : 120 - M : 280

Utilisateurs naisseurs : 1285 vaches

R = 12 % - PN = 55 %

160

100

Utilisateurs engraisseurs : 1230 places

Besoins en engraissement : 1223

393 Mâles Bh (S+M) + 52 mâles et femelles purs europ + 780 mâles et femelles croisés

Sélectionneurs Eurp : 200 vaches

AR = 20 % - PN = 60 %

F 20 - M : 60

160 (12%)

8

13

3

277 116

40

4

50 purs Europ

26 purs Europ

707 croisés

* génisses typées brahman retenues en 2006 pour l’auto renouvellement.

40*

document élaboré par la chambre d’agriculture en ... objectifs de sélection du bovin brahman,...

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