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Revue de presse

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Lotissement Sylvain Fourastier

N°08 El Mouradia, Alger

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Dimanche 05 novembre 2017

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SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3

Projet de loi de finances 2018 : Les prix des carburants vont augmenter dès janvier

2018 (Le Maghreb) ..................................................................................................... 3 Le FMI critique le recours à la planche à billets : «Les expériences dans le monde

ont montré que ce n’est pas la meilleure solution» (El Watan) .................................. 3 Chômage en Algérie : Les mises en garde du FMI (Reporters).................................. 4 Développement agricole : Insuffler une dynamique concrète (El Moudjahid) .......... 6

Entrepreneuriat féminin : une place très faible (El Moudjahid) ................................. 7 La flambée des prix s’étend au bois et aux produits informatiques : Une gestion

problématique des licences d’importation(Liberté) .................................................... 9

Son prix a connu une hausse de 64% en l’espace d’une année : Le rond à béton

plombe le bâtiment (Liberté) .................................................................................... 10 Lutte contre la contrefaçon : Près de 30 alertes émises par les douanes en 2017

(Liberté) .................................................................................................................... 11

L'Algérie débourse des fortunes en fret maritime : 14 milliards de dollars en 2016!

(L’Expression) .......................................................................................................... 13

Ali Kahlane, expert en TIC : "L'Algérie peut tirer un grand avantage de la

blockchain" (Huffpost Algérie) ................................................................................. 14

Une université privée ouvrira ses portes incessamment : L'arme à double tranchant

(L’Expression) .......................................................................................................... 17 Abdelmalek Serai, expert en consulting économique, à l'expression : "C'est une

excellente idée!" (L’Expression) ............................................................................... 18 Parution d’un ouvrage consacré au Groupe Hasnaoui : L’éclosion d’une saga

familiale (Liberté) ..................................................................................................... 20 Orascom: un comité ad hoc pour statuer sur un recours de Sawiris (Maghreb

Emergent) .................................................................................................................. 21 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 22

Bourse d’Alger : L’activité en hausse de plus de 112% en octobre (Algérie Eco) .. 22

Crédits aux PME : Le FGAR et Natixis signent une convention (El Watan) ........... 23 Ce que vous devez savoir sur la « Ijara Tamlikia » que la CNEP va lancer dans le

cadre de la location-vente (Algérie Eco)................................................................... 24 Fonds de Garantie et de Caution Mutuelle de la Promotion Immobilière : 1864

projets de logements garantis en 2017 (Algérie Eco) ............................................... 26

Finance islamique : La BDL se lance dans l’assurance « Takaful» (Reporters) ...... 26 Commerce ............................................................................................................................................................ 28

Produits alimentaires : Baisse des prix mondiaux en octobre (El Watan) ................ 28 Veille ..................................................................................................................................................................... 29

Noureddine Allag désigné Directeur général des douanes par intérim (El Watan) .. 29 SIPA 2017 : le développement de l’aquaculture à grande échelle en point de mire

(Algérie Eco) ............................................................................................................. 29

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A la une

Projet de loi de finances 2018 : Les prix des carburants vont augmenter dès janvier 2018 (Le Maghreb)

Se trouvant actuellement au niveau de la Commission des finances et budget de la l'Assemblée nationale pour études, le projet de loi de

finances 2018, devra être débattu et adopté dans les semaines à venir.

Parmi les nouvelles mesures apportées, des hausses de certaines taxes sont attendues , notamment les prix des carburants. Entamée en

2016, la réforme des prix des carburants continue à faire progresser graduellement les prix de l'essence et du gasoil.

Ainsi, pour 2018 cette hausse sera de 5 dinars le litre pour l'essence et de 2 dinars pour le gasoil. Les prix à la pompe seront, dès le 1er

janvier 2018, de 38,64 DA pour l'essence normal, de 41,67 DA pour l'essence super et 22,80 DA gasoil. Outre la rationalisation de la

consommation, la réduction des importations et la lutte contre la contrebande frontalière, cette démarche apportera aux caisses de l'Etat

quelque 61 milliards de dinars de recettes fiscales.

Le FMI critique le recours à la planche à billets : «Les expériences dans le monde ont montré que ce n’est pas la meilleure solution»

(El Watan)

Le directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds

monétaire international a critiqué le recours au financement non conventionnel pour faire face à la crise financière.

«Toutes les expériences dans le monde ont montré que le recours au

financement non conventionnel n’est pas la meilleure solution», a déclaré Jihad Azour, lors d’une conférence de presse à Rabat sur les perspectives

économiques pour la région MENA. En réponse à une question sur l’appréciation que fait le FMI du choix de

l’Algérie d’aller vers l’option de la planche à billets, le responsable du FMI a tenu à préciser que l’opération de financement du déficit budgétaire à

travers le financement non conventionnel n’a pas apporté de solutions dans beaucoup de pays, mais bien au contraire, elle a eu un sérieux

impact sur les réserves de la Banque centrale et sur le taux d’inflation. «Il existe d’autres mécanismes et de meilleures voies sans impact négatif

et garantissant plus d’indépendance à la Banque centrale.» Jihad Azour, qui avait effectué une visite de travail en Algérie il y a près de deux mois,

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a insisté en répondant aux journalistes, lors de sa conférence de presse à

Rabat et à laquelle ont pris part des représentants de médias des pays de la région MENA, pour dire qu’il existe d’autres voies qui préservent les

réserves publiques.

Dans le point de situation présenté jeudi par le FMI pour la région MENA et Asie centrale, il est noté que la croissance de l’Algérie devrait ralentir à

1,5% en 2017, puis descendre à 0,8% en 2018, et ce, sous l’effet de la compression projetée des dépenses publiques, avant de se redresser à

moyen terme. Ceci, alors que la croissance dans les pays de la région dont l’économie ne

dépend pas des hydrocarbures connaît des signaux positifs. Jihad Azour a estimé, toutefois, que suite à la chute des prix du pétrole, l’Algérie a su

s’adapter au nouveau contexte des cours et marché de l’or noir, en prenant un certain nombre de très bonnes mesures qui ont permis de

réduire le niveau du déficit budgétaire. «Il n’y a aucun doute que ces mesures ont contribué à l’amélioration des

finances publiques et des comptes courants.» «La relation entre le FMI et l’Algérie est très bonne. J’ai eu le plaisir de visiter l’Algérie il y a deux mois

de cela et j’ai pu voir de près ce qui se fait en termes de mesures pour

apporter les réformes économiques nécessaires en optant pour la diversification de l’économie et préparer l’après-pétrole», dit-il en notant

que l’Algérie fait partie des pays qui jouissent d’un grand potentiel pour mener à bien l’opération de diversification de l’économie.

Il cite à ce titre l’avantage de son emplacement géographique et sa superficie de plus grand pays d’Afrique, ainsi que son capital de population

jeune et diplômée et surtout ses atouts et richesses hors hydrocarbures pouvant lui assurer le développement voulu. «Nous travaillons en étroite

collaboration avec l’Algérie afin de la soutenir dans sa démarche de réformes et élargir ses activités et potentiel économiques, à travers

notamment l’amélioration du climat des affaires et le soutien aux réformes adoptées par le ministère des Finances ainsi qu’à travers d’autres

moyens», indique le directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale.

Interrogé par ailleurs sur le sort réservé au prêt accordé par l’Algérie au

FMI et dont le montant est de 5 milliards de dollars, le représentant du FMI s’est montré évasif et a affirmé ignorer ce détail dans le dossier

Algérie et qu’il allait s’en informer. Le même responsable note que «ce que vit l’Algérie aujourd’hui et

d’autres pays de la région est positif dans le sens où cela a permis à beaucoup de pays pétroliers de réfléchir sérieusement à sortir de manière

graduelle de leur dépendance aux hydrocarbures». Il reste aux pays de la région, dit-il, d’adopter le meilleur cadre politique ou économique

permettant un réel développement et une meilleure croissance.

Chômage en Algérie : Les mises en garde du FMI (Reporters)

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Dans son dernier rapport prévisionnel, mettant sous les feux de la rampe

les économies de la région Moanap (Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan), le Fonds monétaire international (FMI) n’a pas

manqué de souligner au crayon-feutre les risques d’une hausse du taux de chômage, particulièrement dans les pays pétroliers.

« A moyen terme, la croissance restera insuffisante pour s’attaquer au chômage élevé dans la région et rehausser le niveau de vie de l’ensemble

de la population », a déclaré Jihad Azour, Directeur du Département

Moyen-Orient et Asie centrale du FMI à la publication des agrégats économiques des pays de la région Moanap.

L’Algérie n’est pas en reste. De 10,5% en septembre 2016, le taux de chômage a rebondi à 12,3 en avril 2017, si l’on se réfère aux derniers

indicateurs de l’Office national des statistiques (ONS) à ce sujet. Le taux de chômage chez les jeunes avoisine les 30% ; une bombe à retardement,

s’accordent ainsi à dire des économistes et des analystes du marché du travail.

Dans toute la région Moanap, le FMI sonne le tocsin et pointe une situation qui pourrait s’aggraver avec l’arrivée sur le marché du travail de

26 millions de jeunes d’ici 2022. Un défi de taille pour les économies de la région, surtout lorsqu’on sait qu’au déclenchement des évènements dits

de « Printemps arabe », il y avait en arrière-plan la question du chômage qui s’était posée avec acuité. De l’avis du FMI, les économies de la région

Moanap, l’Algérie comprise, doivent « mettre en œuvre des réformes

riches en emplois. Ces pays ont besoin de telles réformes pour s’attaquer à leur chômage déjà élevé ». Entre autres cures prescrites, le FMI appelle

les pouvoirs publics à jouer un rôle important dans le développement du secteur privé en améliorant le climat des affaires, en renforçant la

transparence et la responsabilisation des institutions publiques et en améliorant l’accès au crédit.

Il est important aussi, selon l’institution de Bretton Woods, d’améliorer l’éducation de manière à mieux faire correspondre les qualifications des

travailleurs et les besoins du marché, ainsi que d’encourager la libre circulation de la main-d’œuvre.

Pour le cas Algérie, l’institution de Christine Lagarde estime qu’il était important que la croissance revienne afin que le chômage ne soit pas

aggravé. Il semblerait que le gouvernement Ouyahia a pris conscience du risque

que représentaient certaines mesures d’assainissement budgétaire

entamées depuis la mi-2015. La hausse des dépenses d’équipement et des dépenses générales au titre

du projet de loi de finances 2018 serait une réponse on ne peut plus claire aux mises en garde adressées par le FMI au gouvernement algérien.

D’ailleurs, dans son plan d’action, l’actuel Exécutif a décidé de prendre à bras le corps la question de la hausse du taux de chômage. « La lutte

contre le chômage se poursuivra pour contenir ce phénomène qui enregistre une légère remontée. La réponse majeure à ce défi proviendra

de l’intensification de l’investissement économique dans tous les secteurs

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ainsi que de la relance des programmes publics d’investissements », lit-on

dans le plan d’action présenté par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, peu après sa prise de fonctions. La méthode choisie pour lutter contre la

hausse du chômage justifie, sans l’ombre d’un doute, la hausse des

budgets d’équipement et de ceux dédiés à l’investissement public. L’Exécutif veut garder la souplesse et rester prudent dans ses décisions

socioéconomiques afin d’éviter que le taux de chômage s’emballe et devienne menaçant. Quoi qu’il en soit, le taux de chômage devrait grimper

à 13% en 2018, en attendant que la reprise de la croissance soit encore là. En 2018, le taux de croissance devrait frôler la récession en

s’établissant à 0,7%, très insuffisant pour inverser la courbe du chômage qui ne cesse d’être de tendance ascendante depuis le début 2015.

Développement agricole : Insuffler une dynamique concrète (El

Moudjahid)

«Le secteur de l’agriculture se voit aujourd’hui doublement concerné par la conjoncture économique difficile, impactée par la chute des prix du

pétrole, en plus de la nécessité de participer à la diversification de l’économie nationale. Le secteur agricole est appelé à assurer la sécurité

alimentaire du pays», tels sont les propos du ministre de l’Agriculture, du

Développement rural et de la Pêche, devant ses pairs des pays arabes. A l’ouverture officielle de la 84e session du Congrès des Agronomes

Arabes, à l’hôtel El-Aurassi placée sur le thème «l’investissement agricole et son rôle dans la sécurité alimentaire arabe», il a souligné que ce

Congrès qui se tient pour la première fois en Algérie est une opportunité de mettre le secteur agricole au cœur d’une nouvelle stratégie en vue de

réduire la dépendance aux hydrocarbures et d’assurer l’autosuffisance alimentaire. S’adressant à plus de 200 agronomes venus de 14 pays

arabes, le ministre a insisté sur l’importance d’intensifier la coopération entre l’Algérie et les pays arabes dans le domaine agricole soutenant que

toutes les facilités administratives étaient garanties par la tutelle affirmant dans ce sillage que l’investissement agricole présente un levier de

performance inéluctable. «J’appelle nos frères arabes à venir investir en Algérie, le secteur a besoin de ce genre d’opérateurs pour profiter de leur

savoir-faire et de leurs expériences», a-t-il souligné.

M. Bouazghi a affirmé que l’autosuffisance alimentaire est étroitement liée à la souveraineté nationale, d’où l’intérêt particulier qu’accorde le

gouvernement à ce secteur créateur de richesse», a-t-il précisé, tout en soulignant que l’accélération du rythme de croissance est tributaire d’une

pleine valorisation du potentiel multisectoriel de l’Algérie. Le premier responsable du secteur a fait savoir, dans ce sens que l’objectif de la

promotion du secteur agricole étant de bâtir une économie émergente, fondée sur le savoir, et qui soit à la hauteur des exigences de productivité

et de compétitivité tant sur le plan interne qu’au niveau du marché

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international. De ce fait, il est clair, selon lui, que l’Etat oriente tous ses

efforts vers ce créneau (agriculture) où l’Algérie possède des potentialités importantes, une des voies capables d’insuffler une dynamique concrète à

l’effort de développement. Il a rappelé dans ce sens la dynamique des

réformes engagées par l’Etat depuis l’an 2000 à l’effet de développer le secteur, soulignant que ce dernier couvre désormais quelque 70% des

besoins alimentaires de l’Algérie. Pour sa part, le président de l’Union Nationale des Agronomes, Yahia Zane, a estimé nécessaire de réaliser un

développement réel du secteur agricole à travers des programmes de développement performants, le soutien aux grands investissements et le

développement des mécanismes de production, de stockage et de transformation.

Des opportunités d’investissement en Algérie Il a mis en exergue en outre l’importance d’élargir les superficies

irriguées, de recourir aux technologies modernes et de se référer aux recherches récentes et au consulting agricole, ainsi que la mise en place

d’un programme prometteur pour le développement de l’agroalimentaire. «Cette rencontre constitue une opportunité pour attirer les

investissements arabes dans ce domaine et de rechercher les mécanismes

susceptibles de rendre le secteur performant», a-t-il dit M. Zane précisera également que l’Algérie renferme des segments

porteurs d’opportunités d’investissement particulièrement dans la mise en valeur des terres, le développement des cultures protégées et les serres

outre la valorisation de la production dans la filière des viandes blanches et rouges et le développement des techniques de préservation et des

capacités de stockage. Le secrétaire général de l’Union des ingénieurs agronomes arabes et

ancien ministre soudanais de l’Agriculture, Ahmed Ali Geneif, a affirmé pour sa part, que l’Algérie pouvait, au titre des facilitations en matière

d’investissement agricole, définir les moyens et les filières agricoles dans lesquelles les partenaires arabes pouvaient investir, insistant sur la

coordination permanente entre les investisseurs arabes. De son côté, le président de l’Union des ingénieurs agronomes arabes, M.

Elwassila Hassene Al Manfouli, a mis en avant intérêt particulier

qu’accordent les pays arabes au secteur agricole. Selon lui, l’Union des ingénieurs agronomes arabes, s’emploie à atteindre les objectifs qu’elle

s’est fixés, et élabore un rapport annuel sur la sécurité alimentaire dans les Etats membres, lequel est examiné et adopté lors des réunions

annuelles du congrès général de l’Union. Il a révélé aussi que l’union réalise des études sur la modernisation et le

développement de l’agriculture dans le monde arabe, dont elle soumet les conclusions aux parties concernées dans les Etats arabes.

Entrepreneuriat féminin : une place très faible (El Moudjahid)

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La place de la femme entrepreneur en Algérie est très faible. Dans

l’entreprise, elle ne représente que 16%. Mais, elle s’affirme depuis quelques années comme un élément incontournable de l’échiquier

économique du pays. C’est ce qu’a indiqué, la présidente de l’association

des femmes algériennes cheffes d’entreprises (SEVE), Mme Nanâa Ouanani. S’exprimant, hier en marge de lancement du premier STEM Road

Show en Algérie, elle a souligné que «la femme, chez nous va de l’avant dans des activités qui sont généralement occupées par l’homme. Ceci,

montre qu’elle peut relever les défis, s’imposer dans le monde de l’entrepreneuriat et participer efficacement dans la croissance de

l’économie nationale ». Cet événement est organisé dans le cadre du programme GPP (Global parteners project) en partenariat avec SEVE, dit-elle. Il a notamment

pour objectif de solliciter les femmes d’aller vers les STEM (Science, technologie, engineering et mathématiques), dont le nombre est trop

faible, et de donner la parole aux femmes entrepreneurs afin de présenter leur business, leur parcours et leur expérience de managers.

Tout en insistant à cet effet sur la nécessité d’augmenter le nombre des femmes entrepreneurs et cela à travers l’organisation des campagnes de

sensibilisation, des tables rondes et des séminaires. Rappelant que selon les données du Centre national du registre du commerce (CNRC), à fin

février 2017, l’Algérie comptait 143.010 femmes d’affaires contre 116.474 à fin 2012. Cette population englobe les femmes commerçantes inscrites

en tant que gérantes d’entreprise (personnes morales) qui représentent 6% du nombre total des gérants d’entreprises (hommes et femmes), ainsi

que les femmes commerçantes-personnes physiques dont le nombre correspond à 8% du total des opérateurs économiques-personnes

physiques.

De son côté, Mme Chahrazad Saadi, coordinatrice projet GPP Algérie, a exprimé sa pleine satisfaction quant à la tenue de ce premier atelier en

Algérie, indiquant que ce programme STEM constituera une occasion idoine pour positionner la femme sur le marché international, car notre

pays est en train d’aller vers la transition économique et vers l’exportation hors hydrocarbure : «Les STEM sont très porteuses et il y a beaucoup de

potentiel à valoriser», a-t-elle dit, avant d’ajouter qu’à travers le projet GPP on veut créer une cartographie de femmes algérienne dans les STEM,

accompagner par la formation, le conseil et le montoring, promouvoir ces entreprises et startups à l’international.

Lors de cette journée, trois panels ont été organisé à cette occasion : sur l’éco-system de l’entrepreneuriat STEM dans la région Mena et sur le rôle

des associations dans le développement des projets STEM ainsi que sur le rôle de la recherche scientifique dans le développement des

investissements STEM. Intervenant lors de l’ouverture travaux de cette

journée, Fatima Giulliano, chef de projet GPP, a fait une brève présentation sur le projet STEM, indiquant que l’autonomisation des

femmes à travers ce projet peut les aider à trouver un positionnement plus fort dans cette vague numérique et conduire le changement

économique et social.

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«Le groupe de travail STEM du projet de partenariat MENA a convenu de

suivre trois piliers comme base de travail mutuel : modifier le modèle, motiver pour les travaux STEM, surmonter les barrières culturelle,

promouvoir l’entrepreneuriat dans les STEM », a-t-elle souligné.

La flambée des prix s’étend au bois et aux produits informatiques :

Une gestion problématique des licences d’importation(Liberté)

Rond à béton, bois, produits informatiques, chocolat et fromage, autant

de produits qui connaissent une flambée des prix en raison des limitations des importations imposées par les licences d’importation. Ce ne sont pas

des hausses mineures mais très importantes. Cette situation, qui grève le pouvoir d’achat de la majorité des citoyens et pénalise les entreprises de

construction, invite à se poser de nouveau la question de la pertinence de la mesure dictée en 2015, à savoir instituer les licences d’importation.

On n’en connaît que les inconvénients. La facture importation au cours des neuf premiers mois de l’année 2017 ne s’est réduite que d’un milliard de

dollars en dépit de l’imposition de quotas d’importation. Tant de

restrictions et tant de discours pour parvenir à un aussi médiocre résultat. Énumérons les effets pervers de cette mesure : hausse des prix, pénuries

ont été occasionnées par la gestion de ces licences. Il y a eu d’abord la flambée des prix du ciment en raison d’une intervention maladroite sur les

marchés extérieurs. Il fallait importer 1 million de tonnes de ciment en un temps très court. Ce qui a entraîné la flambée des prix du ciment sur les

marchés internationaux. Il y a eu ensuite l’épisode de la banane où le passage d’un système d’importation libre à un système de licences a été

plus long que prévu engendrant la pénurie du produit — le prix de la banane ayant atteint 1 000 DA — et le recours à la contrebande, ainsi

qu’à des importations illégales (sans dédouanement et sans autorisation). Le retard dans la mise en place des licences d’importation concernant les

aliments du bétail a provoqué une flambée des prix de ce produit, renchérissant le prix du mouton de l’Aïd dernier. Il y a aujourd’hui la

flambée des prix du bois, du rond à béton et des produits informatiques à

cause des restrictions à l’importation. Les uns lèsent les entreprises du bâtiment et les auto-constructeurs, les autres les simples consommateurs.

Ceux qui ressentent le plus ces restrictions sont les consommateurs et les opérateurs au premier chef. Les gagnants de ce système sont, en premier

lieu, les bénéficaires favorisés dans l’octroi des quotas, les tenants de la distribution de ce produit et les contrebandiers ou les importateurs

indélicats qui déjouent, grâce à des complicités, les opérations de contrôle.

Il s’avère que ce système de licences présente plus d’inconvénients que d’avantages. Sa gestion s’avère mauvaise. Le dispositif dans

l’argumentaire officiel devait être transparent, assurer la disponibilité des produits et ne pas provoquer de flambées de prix sur le marché. Sur le

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terrain, c’est l’inverse qui s’est produit. Ce système a d’abord montré ses

limites en matière de transparence. L’attribution des quotas a été effectuée à chaque fois sans divulgation des sociétés bénéficiaires ne

permettant pas de vérifier si la répartition des volumes a été opérée en

toute équité. On a enregistré, en outre, depuis 2015, de fréquentes pénuries et de récurrentes flambées des prix de produits de large

consommation.

Son prix a connu une hausse de 64% en l’espace d’une année : Le

rond à béton plombe le bâtiment (Liberté)

Les professionnels s’accordent à relever la précipitation qui a prévalu dans

l’institution du régime des licences d’importation pour le fer à béton, mettant en avant le fait que la production locale n’assure que le tiers de la

demande. L’instauration, l’année dernière, du régime des licences pour les

importations de rond à béton est en train de plomber lourdement le secteur du bâtiment, qui se retrouve gravement impacté par la hausse

vertigineuse du quintal de ce produit sur le marché local. Cette augmentation des prix, dont l’envolée a été enregistrée durant l’été

dernier, semble donc se maintenir à des niveaux très hauts. La tonne de rond à béton de calibre 8 (T8), très prisé pour la construction, s’affiche

actuellement à 104 000 DA, soit 10 400 le quintal. En une année, le prix du quintal de rond à béton a presque doublé, passant de 6 600 DA à 10

400 DA, sous le double effet de l’instauration des licences d’importation et

de la faiblesse de l’offre locale qui, pour le moment, reste loin de pouvoir répondre à la demande de plus en plus grandissante en raison de la

multiplication des chantiers de construction publics et privés. L’augmentation en question paraît, d’emblée, énorme, puisqu’elle avoisine

les 64% en seulement une année. Pour les autres calibres de rond à béton, le prix a également connu une hausse importante, mais demeure

légèrement inférieur à celui du T8, la catégorie la plus demandée par le marché. La tonne de ce produit est proposée à un peu plus de

90 000 DA, soit 9 000 DA le quintal. Le marché du rond à béton subit donc les contrecoups d’une politique, pensée, avant tout, pour faire face à

l’extrême urgence de diminuer les importations aux fins d’en réduire la facture onéreuse et de plus en plus pesante sur les finances publiques.

En l’absence d’une production locale suffisante, le recours à l’importation reste d’une impérative nécessité pour faire fonctionner les milliers de

chantiers, notamment du bâtiment, des travaux publics et de

l’hydraulique, grands consommateurs de fer à béton. Les professionnels pointent une politique irréfléchie du gouvernement qui

n’est, visiblement, mue que par l’objectif qu’il s’est fixé de faire baisser la facture des importations sans trop s’interroger sur les retombées néfastes

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du verrouillage des importations sans alternative locale sérieuse. Et si

l’action des autorités tendant à limiter les importations de produits fabriqués en Algérie est à saluer, la démarche devrait être autre pour ce

qui est des filières où l’offre locale est limitée, comme c’est le cas

actuellement pour le rond à béton. Les importateurs, les opérateurs, les promoteurs et même les analystes

s’accordent à relever la précipitation qui a prévalu dans l’institution du régime des licences d’importation pour le fer à béton, au moment, en

effet, où la production nationale peine à satisfaire la demande exprimée par le marché local.

À cela s’ajoute le fait de délivrer des licences pour des quantités limitées, ce qui a une conséquence directe sur le prix d’achat sur le marché

international. Le tarif est, en effet, fixé sur la base de la quantité acquise. Par ailleurs, et selon les statistiques officielles, les besoins en fer à béton

sont estimés à plus de 9 millions de tonnes/an, alors que la production nationale n’assure que 3,2 millions de tonnes, si l’on se réfère aux

prévisions pour l’année en cours. Et ce sont les importations qui couvrent le déficit avec une moyenne annuelle de 5,8 millions de tonnes. C’est dire

que dans l’attente de l’entrée en production des unités en cours de

réalisation, le marché va continuer à souffrir de la baisse de l’offre qui était, jusque-là, soutenue par les importations. Les répercussions de cette

envolée des prix du rond à béton ont déjà commencé à se faire sentir chez les professionnels du bâtiment dont l’offre en logements, notamment, va

devoir impacter sur les prix du mètre carré bâti. Ce sont donc à terme les prix des logements qui vont connaître une

hausse au moment où le gouvernement a décidé de maintenir ses programmes de construction de logements et de lancer des incitations en

direction des promoteurs immobiliers privés pour les pousser à s’investir davantage dans la participation à l’augmentation de l’offre nationale de

logements. Le ralentissement, voire l’arrêt, des chantiers à cause de cette crise du rond à béton, pourrait également avoir des répercussions sur le

marché du ciment qui risque, ainsi, de s’effondrer si la production locale ne trouve pas preneur.

Lutte contre la contrefaçon : Près de 30 alertes émises par les douanes en 2017 (Liberté)

Les Douanes algériennes sont en alerte permanente pour barrer la route

aux contrefacteurs des labels tant nationaux qu’internationaux aux frontières aériennes, terrestres et maritimes. La tendance est à la hausse

ces dernières années avec l’émergence de nouveaux produits, de nouveaux modes opératoires et d’entreprises importatrices qui,

généralement, ne réagissent pas pour évacuer leurs marchandises après la délivrance de la mainlevée au niveau des quais.

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En marge de la 11e édition du Salon international de la lunetterie et de

l’optique qui se déroule au CIC d’Alger, Youcef Oumessaoud, inspecteur divisionnaire à la sous-direction de la lutte contre la contrefaçon à la

Direction générale des douanes (DGD), a indiqué que les services des

douanes ont opéré, durant l’année 2016, quelque 1 200 000 retenues sur les articles contrefaits aux postes frontaliers. Outre les cosmétiques qui

dominent la tendance, les douanes ont procédé à la saisie de quincaillerie, de pneumatique et d’articles de sports (vêtements, chaussures et

accessoires). Pour d’autres produits, comme la lunetterie, les climatiseurs, les chauffages et autres consommables, le pourcentage est, certes, faible,

mais “représente un sérieux danger pour la santé publique d’abord et, ensuite, pour l’économie nationale”, a expliqué M. Oumessaoud. Notre

interlocuteur a également affirmé que “le phénomène de la contrefaçon gangrène tous les secteurs d’activité sans exclusive à l’instar de tous les

pays du monde. On intervient sur requête et, à ce moment-là, il faudra que le titulaire de la marque se présente à la Direction générale des

Douanes algériennes pour solliciter la protection douanière de ses produits et de ses brevets. Après on intervient sur les retenues douanières, c’est-à-

dire les saisies proprement dites”. En ce sens, M. Oumessaoud a révélé

que les services des douanes ont émis 27 alertes concernant des produits contrefaits. “Il s’agit, essentiellement, des cosmétiques, donc de produits

de large consommation, de la machinerie, des vêtements de sport, mais aussi des produits alimentaires”, a révélé la même source.

“Par alerte, on porte à la connaissance des douaniers au niveau des ports et des aéroports qu’il y a un avis de fraude, donc une atteinte au droit de

propriété. C’est une alerte qui est accompagnée d’un prospectus détaillé sur le produit incriminé. Après, le douanier se réfère, à l’ouverture d’un

conteneur ou d’une valise, aux caractéristiques techniques signalées par nos soins pour opérer conformément à la loi”, a encore explicité notre

interlocuteur. Concernant les pays pourvoyeurs de produits contrefaits, la Chine occupe, comme chaque année, la première place au hit-parade,

suivie d’autres pays de l’Union européenne, mais aussi de la Turquie et des Émirats arabes unis (EAU). Et ce n’est pas fini ! M. Oumessaoud a

révélé que “depuis 2015, une nouvelle tendance est venue se greffer à

cette longue liste de la contrefaçon. Il s’agit d’une atteinte à une appellation d’origine garantie qui se rapporte à la région de Médéa et dont

les produits nous parviennent d’Espagne”. Concernant la présence des services des douanes aux manifestations à

caractère économique tant nationales qu’internationales, M. Oumessaoud a indiqué que la DGD “a décidé, dans le cadre de sa nouvelle stratégie

tracée en 2017, de participer à tous les événements pour sensibiliser les opérateurs sur la contrefaçon, échanger les points de vue et recueillir les

préoccupations des participants et des citoyens quant à la nécessité de vulgariser l’arsenal juridique qu’a déployé cette institution pour protéger la

santé publique et l’économie nationale”. Signalons, enfin, que la DGD peaufine actuellement un projet de loi qui implique tous les secteurs

économiques névralgiques, pour freiner la contrefaçon, d’une part, et

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imposer aux importateurs de nouvelles mesures d’homologation et

d’identification des produits destinés à la vente en l’état, d’autre part.

L'Algérie débourse des fortunes en fret maritime : 14 milliards de

dollars en 2016! (L’Expression)

La porte leur est grandement ouverte, étant donné qu'il n'y a quasiment aucune concurrence interne. La flotte nationale de transport maritime de

marchandises ne détient actuellement que 3% des parts de marché. L'Algérie, eldorado des sociétés internationales de transport maritime! On

peut dire qu'elles se remplissent bien les poches dans ce pays qui importe presque tout! En effet, le ministre des Travaux publics et des Transports,

Abdelghani Zaalane, a révélé, jeudi dernier à Tipasa (à 61 km à l'ouest d'Alger, ndlr), l'ampleur de la catastrophe. «Les frais des prestations

logistiques dans le transport maritime représentent 30% de la totalité des

produits exportés», a-t-il fait savoir. «L'Algérie dépense annuellement des sommes colossales en devises, dans le transport maritime des

marchandises, au moment où les frais des prestations logistiques représentent 30% de la totalité des produits exportés, contre un taux de

pas plus de 10% signalé en Europe», a-t-il souligné pour montrer encore plus l'ampleur des dégâts. Si on prend en compte la valeur des

importations de 2016 qui se chiffraient à 46,72 milliards de dollars, cela nous donne plus de 14 milliards de dollars de frais de fret maritime, soit

presque autant que le déficit de la balance commercial! Un éden donc pour ces sociétés de transport maritimes dont certaines se

sont spécialisées que dans le transport de marchandises vers l'Algérie. Il faut dire que la porte leur ait grandement ouverte, étant donné qu'il n'y a

quasiment aucune concurrence interne. La flotte nationale du transport maritime de marchandises ne détenant actuellement que 3% des parts de

marché. La Société générale maritime, entreprise publique qui est la seule

à activer actuellement dans le domaine ambitionne d'arriver à court terme à 30% de parts de marché, avant d'atteindre à long terme les 80%. Mais

cela a tout à fait l'air d'un voeu pieux! A elle seule, elle ne pourra incontestablement pas assurer toute la demande. On comprend mieux

pourquoi le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avait insisté auprès du patronat algérien, lors de l'université d'été du Forum des chefs

d'entreprise (FCE) qui s'est tenue le mois dernier, à investir dans ce domaine qu'il qualifiait à juste titre de vierge. «A l'avenir, nous devons

avoir des entreprises qui explorent les marchés extérieurs, l'emballage, la location, le transport de marchandises et même des entreprises privées

dédiées au transport aérien et maritime de marchandises», avait soutenu le chef de l'Exécutif. Afin de faciliter aux privés, devenus partenaires

inéluctables du gouvernement, l'investissement dans ce secteur prometteur, les autorités oeuvrent en premier lieu à assurer la

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qualification de la ressource humaine. Ainsi, trois conventions de

formation spécialisée (en post- graduation) dans le domaine du transport maritime ont été signées avec l'Ecole supérieure de commerce de Koléa

(Tipasa). Le ministre des Transports a fait part, à cet effet, de la formation

de plus de 800 cadres au Centre de formation en gestion maritime et portuaire, notamment dans les spécialités de manutention, magasinage,

pointage et reconnaissance de marchandises. La création du Centre de formation en gestion maritime et portuaire, relevant de la Société

générale maritime, a été dictée par la couverture des besoins de formation ressentis par les entreprises du domaine, selon Zaalane qui a

signalé la signature de conventions avec de nombreuses entreprises, pour la formation de leurs cadres et employés, dont des sociétés d'assurance,

la Compagnie de transport maritime des marchandises Cnan-Nord et la Société nationale de transport maritime des hydrocarbures. Mais est-il

suffisant pour conquérir ce secteur vital pour notre économie nationale? Wait and see...

Ali Kahlane, expert en TIC : "L'Algérie peut tirer un grand avantage de la blockchain" (Huffpost Algérie)

Ali Kahlane, expert en TIC et Vice-président de "CARE" revient dans cet

entretien sur les enjeux de la blockchain à laquelle le Think Tank va consacrer en novembre une de ses matinales, et explique comment les

blockchain et les crypto-monnaies peuvent être utiles en Algérie. Le CARE compte organiser une matinale, le 20 novembre prochain, sur le

sujet de la blockchain avec un panel international. Qu’est-ce la blockchain, quelles peuvent être ses applications immédiates dans notre pays?

Historiquement, la blockchain dont l’application la plus connue est le bitcoin (une crypto monnaie parmi près de 950 autres), a été créé en

2008, suite à la crise de subprimes et à la perte de confiance vis-à-vis des banques. Cette technologie a été créée pour ne pas passer par un tiers de

confiance, un intermédiaire tel une banque. Il est admis de dire que la blockchain a été créée par un certain Satoshi Nakamoto, dont on est pas

sûr de l’identité et, en fait, on ne sait toujours pas si c’est une personne ou un groupe de personnes. Son utilisation en Algérie, pourrait toucher

plusieurs secteurs, tels que les banques, les assurances, l'immobilier, la

santé, l'énergie, les transports, la politique et les votes en ligne, l'identité

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virtuelle, la logistique (Supply Chain), le social networking, le stockage

cloud, les brevets industriels, la certification des diplômes, la signature électronique, l’identification des objets connectés, la propriété

intellectuelle, le commerce équitable, la culture avec l’authentification de

tout œuvre… etc. Comment est perçue la blockchain ? Faut-il l’interdire ?

C’est en fait classique et, le propre de l’être humain, toute innovation, qu’elle soit ou pas technologique, vient d’abord avec son lot de méfiance.

A son utilisation réelle, par peur, on la déclare dangereuse. Pour ensuite très vite, se l’accaparer et commencer à la traiter comme une banalité. La

blockchain ne fera pas exception à cette règle que le numérique accélère, comme tout le reste, d’une manière exponentielle. C’est effectivement une

technologie qu’on a encore du mal appréhender et à comprendre. Car comme toutes les technologies de ces dix dernières années, elle est

disruptive. Elle bouleverse l’ordre établi aussi bien dans son fonctionnement que dans sa compréhension. Pour être comprise, elle fait

appel à des notions qui sont tout aussi disruptives. Certains pays, qui ont d’abord pensé à interdire la crypto monnaie se sont vite rendu compte

qu’ils ne pouvaient pas le faire, du moins pas aussi facilement qu’ils le

pensaient. La plupart ont préféré la mise en observation le temps de comprendre sans pour autant arrêter les transactions ou opérations

financières sur lesquelles, de toutes les manières, ils ne peuvent pas avoir de prises réelles.

Quel est l’avantage d’utiliser le bitcoin pour un citoyen, en cas de crise par exemple?

Au moment où je vous parle, il y a des pays qui promulguent des lois pour interdire au citoyen de retirer ses économies d’une banque en cas de

crise. Tout le monde se rappelle ce qui s’est passé en Grèce où l’Etat a d’abord plafonné le montant à retirer pour ensuite interdire tout retrait,

pendant une période. Le bitcoin permet une indépendance totale vis-à-vis de ce type de loi. Le bitcoin n’est pas détenu dans ou par une banque. La

crainte d’en voir l’accès interdit par une loi est ainsi inexistante. Pouvez-vous nous donner quelques exemples d’utilisation pratique de la

blockchain dans notre pays ?

Je me limiterais uniquement à des exemples de blockchain sans utilisation de bitcoin car ce sont des cas tout à fait réalisables actuellement et tout

de suite. Alger vient de lancer son projet de ville intelligente, “smart cities”. Nous

pouvons facilement imaginer la vente de surplus d’énergie produite par des panneaux solaires placés sur le toit d’une maison qui serait vendu à

Sonelgaz ou tout simplement à un voisin qui en a plus besoin. Cette opération se fera automatiquement et serait sécurisée au moyen d’un

“smart contrat” mis en place par la blockchain, sans aucun intermédiaire. Les exemples d’applications pratiques et pouvant améliorer la vie de

citoyen, foisonnent. La blockchain ne sert pas uniquement à payer, ou à vendre elle peut aussi servir à enregistrer et à sauvegarder des données

importantes et sensibles tels les registres des actes de naissance, le cadastre (Le Ghana et le Honduras viennent de le décider), les passeports,

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la carte Chifa (CNAS, ndlr), le permis de conduire biométrique et plein

d’autres données qu’on jugeraient suffisamment importantes pour ce type de sauvegardes qui ont la particularité d’être inaltérable et inviolable.

Enfin, il a été dernièrement évoqué l’utilisation du vote électronique pour

nos élections. La blockchain le permet aisément avec une sécurisation totale. En fait il est largement anticipé que la technologie blockchain

prendrait à terme, plusieurs fonctions de gouvernance. C’est ainsi qu’en Suisse une ville a été baptisée "Crypto Valley".

A ce titre, Al Gore, ancien Vice-président US et Prix Nobel de la Paix avait déclaré dernièrement : “Je pense… un jour dans l’univers du blockchain...

un algorithme remplacera le fonction du gouvernement…” Que deviendraient à terme les banques?

Bien que la crypto monnaie est manifestement en concurrence directe avec les banques, ces dernières telles que Goldman Sachs, le Crédit

Suisse ou même des assureurs comme Axa ont investi des dizaines de millions de dollars pour intégrer la technologie blockchain dans leur

fonctionnement. Les banques misent gros, car elles sont persuadées, malgré tout, d’y trouver leur compte. La crypto monnaie leur permettrait

plus de valeurs à moindre coût avec une meilleure fiabilité aussi bien dans

le fonctionnement transactionnels que la traçabilité des opérations. Malgré cette adoption hâtive des banques, ce qui semble d’ailleurs

quelque peu contre nature ; d’après tous les spécialistes, aussi bien dans la technologie blockchain, les professionnels de la transformation

numérique que les économistes, à terme, les banques devraient disparaître. Cela se ferait d’autant plus vite, si une deuxième crise

survient et qu’elle est au moins de la même envergure que celle de 2008. Les gens n’auront définitivement plus confiance dans le système financier

classique et iront massivement vers les crypto monnaies. Ceci se ferait encore plus vite si, d’ici là, elles auraient atteint une maturité qui alliera

confiance, sécurité et maîtrise technologique. Comment voyez-vous l’avenir immédiat de la blockchain dans notre pays

et dans le monde? En Algérie ainsi que dans les pays dit musulmans, la facilité d’intégration

dans la finance islamique qui interdit l’intermédiaire usurier, va

grandement faciliter la popularisation et l’acceptation de la blockchain. Elle est par définition sans intermédiaire avec des frais de traitement

dérisoires. Ces frais n’enrichissent personne en particulier puisqu’ils rétribuent tout simplement les “mineurs”. Ce sont ces travailleurs

anonymes, en fait des milliers d’ordinateurs interconnectés, qui valident les chaînes de blocs, d’où le nom blockchain. Le bitcoin est

intrinsèquement halal. Dans le monde, la blockchain, dont le bitcoin est l’une des utilisations la

plus populaire, va révolutionner l'économie du partage en éliminant les monopoles qui ont tendance à se constituer dans ce domaine tel qu’Uber

ou Airbnb. Si les utilisateurs de l’Internet peuvent effectuer des échanges entre eux

de manière sécurisée sans aucun besoin d’intermédiaire financier ou autre, et sans assurance, il me paraît évident que le futur des géants du

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commerce électronique comme Amazon, eBay et ainsi que les géants des

réseaux sociaux comme Facebook est sérieusement menacé. Dans l'histoire de l'humanité, cela va être la première fois qu'on peut éviter

totalement un tiers de confiance.

Une université privée ouvrira ses portes incessamment : L'arme à

double tranchant (L’Expression)

Va-t-on vers une société à deux vitesses avec des diplômes publics au

rabais et des mastères privés valorisés? Le risque est réel selon certains, même si l'ouverture de l'université est salutaire.

Poursuivre les études supérieures dans une université privée est

désormais possible en Algérie. Le premier établissement devrait ouvrir dans les tout prochains jours, indiquent des sources très au fait du

dossier. Il s'agit, précise-t-on, de l'Institut du management d'Alger(Imaa). Ce dernier a reçu, ajoute notre source, un agrément de la part du

ministère de l'Enseignement supérieur pour devenir un établissement d'enseignement supérieur à part entière.

Pour avoir ledit agrément, les responsables de l'institut, après avoir retiré le cahier des charges l'année dernière, suivant les démarches publiées

dans le Journal Officiel en 2016, ont tenu, fait remarquer la même source, à respecter scrupuleusement les démarches réglementaires.

Selon nos informations, l'Ima est autorisé à délivrer des diplômes de licence et de mastère dans les spécialités de marketing, management,

comptabilité et finance. Les sortants de l'Ima, qui auront déboursé de grosses sommes pour leurs formations, auront plus d'opportunité dans la

vie active que leurs camarades des universités publiques, notamment

dans l'entreprise privée. Va-t-on vers une société à deux vitesses avec des diplômes publics au rabais et des mastères privés valorisés? Le risque est

réel selon certains, même si l'ouverture de l'université est salutaire. D'où le caractère à double tranchant de la libéralisation de l'enseignement

supérieur. Le fonctionnement de l'établissement en question sera régi par les mêmes articles régissant les autres établissements universitaires

étatiques. Cet établissement n'est, soulignent en outre nos sources, qu'un début. En effet, deux autres établissements vont avoir leurs agréments au

cours de l'année en cours. Il faut souligner que le débat sur l'ouverture des universités privées en Algérie remonte à 1998. L'idée a fait son

bonhomme de chemin dans la foulée des discussions autour de la nécessité de privatiser les entreprises publiques. L'idée a émergé par

ailleurs à cette date exactement, à cause de la situation financière que traversait l'Algérie.

De plus, il faut dire que l'ouverture des universités privées dans de

nombreux pays à cette époque-là et l'essor qu'ont connu ces dernières ont motivé l'Etat à encourager cette démarche. Néanmoins, l'absence d'un

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cahier des charges et d'un règlement suffisant ont fait retarder l'idée.

S'ensuivant les années 2000, le gouvernement était tellement préoccupé par d'autres questions et la relance économique, qu'il a relégué ladite

question au second plan. Pour revenir à l'idée de l'ouverture des

universités privées, il est à souligner que le recours à ces dernières est dans le cas de l'Algérie une nécessité.

Cette solution se présente en effet comme étant la seule pour faire face au problème de la baisse du niveau des étudiants dû principalement au

phénomène de la surcharge des amphis. Le nombre des étudiants qui a cru de façon incroyable durant les années

2000 est venu, s'accordent à dire les observateurs, à bout de la concurrence entre les étudiants et voire même à la notion de la recherche.

Abdelmalek Serai, expert en consulting économique, que nous avons questionné au sujet de l'avènement des universités privées a soutenu que

cette idée est la seule à pouvoir faire redonner un sens à la concurrence et la recherche au sein de l'université. Arguant son raisonnement, l'expert a

déclaré que l'enseignement des programmes modernes et l'ouverture de ces universités sur le monde de l'entreprise, ainsi que sur les langues

étrangères va redonner sans doute de l'aura à l'université algérienne très

réputée autrefois pour son niveau très élevé. Au-delà de cela, l'université privée va permettre aux étudiants algériens

de postuler pour des postes à l'international comme le font beaucoup d'étudiants dans d'autres pays.

Abdelmalek Serai, expert en consulting économique, à

l'expression : "C'est une excellente idée!" (L’Expression)

L'ouverture des universités privées est sans doute le thème que la communauté estudiantine aborde le plus ces jours-ci. Etant une première

expérience en Algérie, tant de questions s'imposent et reviennent avec acuité sur les lèvres de ces derniers. Abdelmalek Serai qui n'a pas besoin

d'être présenté, compte tenu de son capital expérience dans le domaine et l'intérêt qu'il accorde au sujet depuis plusieurs années maintenant, clarifie

dans le bref entretien qu'il nous a accordé ci-après, plusieurs questions et

dissipe le brouillard sur tant d'autres. Apprécions plutôt!

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L'Expression: L'Algérie va bientôt avoir sa première université privée. Est-

ce une bonne chose? Abdelmalek Serai: Oui, c'est une excellente idée même et ce, pour

plusieurs raisons. D'abord, parce que l'université privée rime par définition

avec plus de flexibilité et de liberté dans la gestion et le choix des programmes. Ce qui garantit une formation d'excellence et une formation

en fonction des besoins réels de l'économie nationale. Je tiens à souligner qu'il y a un énorme manque en termes de managers d'excellence en

Algérie. Une tare que beaucoup d'entreprises relèvent d'ailleurs. Ensuite, j'encourage l'ouverture des universités privées, car c'est une idée qui a

fait son chemin ailleurs. Certains craignent que l'idée de l'ouverture des universités privées va

consacrer la discrimination et les disparités entre les étudiants du même pays. Partagez-vous cet avis?

Ecoutez, il ne faut pas partir de cette idée! Car cela risque de fausser tout. De plus cette idée n'est pas tout à fait juste en ce sens que l'accès à ces

universités ne sera pas réservé exclusivement aux enfants des riches. Et ce pour la simple raison que l'ouverture de ces universités va introduire

l'idée de sponsoring des études, qui est très répandue ailleurs. Le

sponsoring va permettre en fait aux entrepreneurs de financer les études de certains étudiants qu'ils vont recruter par la suite et ce,

indépendamment de leur milieu familial. Vous aurez compris donc que finalement l'université privée va aider bien au contraire les étudiants

sérieux et brillants d'aller vers l'excellence et réaliser leurs rêves. Concrètement que va apporter l'université privée à l'économie nationale et

à l'Algérie de manière générale? Elle va apporter énormément de bonnes choses. D'abord, comme je viens

de l'expliquer ci-dessus, ces écoles seront un gisement pour la formation d'une élite d'excellence tout à fait en adéquation avec les préoccupations

de l'heure. Ensuite, elle sera un pôle pour l'encouragement de la concurrence entre les étudiants. Une valeur qu'on a perdue au niveau de

l'université publique. Par ailleurs et je pense que cela est le plus important, l'université privée qui va enseigner le programme le plus

moderne qui soit au monde va permettre aux étudiants de faire carrière

facilement à l'international. Je ne manquerai pas enfin de noter que l'enseignement d'un programme moderne va renforcer sans aucun doute

les échanges entre les étudiants algériens et leurs homologues du monde entier.

Vous venez d'évoquer l'université publique. Qu'est-ce que vous lui reprochez au juste?

L'université algérienne souffre de la surcharge. Le nombre des étudiants a augmenté de façon spectaculaire ces dernières années. Ceci s'est

répercuté malheureusement négativement sur la qualité de la formation. A cause de ce problème, l'université a perdu l'une de ses plus belles

qualités, à savoir la concurrence entre les étudiants. L'on ne forme plus d'excellents étudiants, cela d'une part. Les programmes enseignés au

niveau de l'université publique ne sont pas tout à fait en phase avec les besoins du marché de l'emploi et de l'économie nationale. Chose qui crée

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tant de difficultés aux étudiants une fois leurs études terminées en termes

d'emploi. Sur un autre plan, la gestion de l'université publique n'est pas exempte de tout reproche.

Parution d’un ouvrage consacré au Groupe Hasnaoui : L’éclosion d’une saga familiale (Liberté)

Depuis 2010, les filiales du GSH interviennent dans les secteurs de la

construction, de l’agriculture, de l’aquaculture et pisciculture et des télécommunications.

Si les entreprises locales arrivent à survivre et à le faire sans dégrader

leur environnement, sans le corrompre, elles réalisent là un vrai petit miracle. Le groupe Hasnaoui fait partie de ce petit groupe d’entreprises

qui réalisent ce miracle. À la base de ces réalisations, il y a d’abord et avant tout des valeurs fortes d’intégrité et d’attachement au pays,

notamment au niveau local. Après deux ouvrages dédiés à des sagas d’industriels (Issad Rebrab et Amor Benamor), la collection “Les Grands

bâtisseurs” prend tout son sens, avec le livre consacré au groupe Hasnaoui, Une entreprise citoyenne , publié aux éditions Casbah. Coécrit

par le professeur Taïeb Hafsi, professeur titulaire de la chaîne de management stratégique, stratégie et société à HEC Montréal, et Naïma

Cherchem, titulaire d’un doctorat en sciences de gestion de l’université Jean-Moulin Lyon 3, l’ouvrage “met en lumière un aspect important de la

personnalité des Algériens, de leur profond espoir de construire un beau pays, celui dont ont rêvé leurs ancêtres et surtout celui dont ont rêvé ceux

qui se sont sacrifiés pour l’indépendance”. Il lève le voile sur une famille

d’entrepreneurs qui sortent de l’ordinaire et mettent en évidence leur enracinement dans leur milieu et leur désir d’apporter une pierre à la

construction de leur pays. L’aventure de Brahim Hasnaoui commence dans le secteur public. Son premier poste de responsabilité était celui de

directeur du périmètre irrigué de Sig. Il n’est pas resté longtemps, “convaincu que son avenir n’était pas dans le Fonction publique”. Il s’est

associé avec un ami. Les affaires marchent bien. Mais son partenaire a décidé de se séparer de lui. Brahim Hasnaoui a obtenu une compensation.

Les premières aventures entrepreneuriales, son père et son parcours familial ont ainsi l’identité de Brahim Hasnaoui et lui ont donné sa

personnalité actuelle. Depuis sa création, les dirigeants de l’entreprise

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Hasnaoui ont continuellement développé de nouvelles activités, afin

d’élargir les domaines d’intervention de l’entreprise. Cette quête constante d’innovation constitue la ligne directrice de la diversification de la société.

En 2008, les entreprises Hasnaoui ont constitué un pôle d’excellence

appelé Groupe des sociétés Hasnaoui (GSH), regroupant 18 filiales spécialisées par métier dont neuf sociétés mixtes. Le groupe compte 4

227 employés. Depuis 2010, les filiales du GSH interviennent dans les secteurs de la construction, de l’agriculture, de l’aquaculture et

pisciculture et des télécommunications. À l’origine, GSH était constitué en sociétés à responsabilité limitée (Sarl). Les changements successifs et

l’évolution de l’environnement ont induit une restructuration sous forme de sociétés par action (SPA). En racontant l’histoire de Brahim Hasnaoui

et de de sa famille, Taïeb Hafsi et Naïma Cherchem ne peuvent pas ne pas évoquer “les défis de la construction immobilière dans un pays qui a du

mal à s’organiser pour tirer profit de toutes ses potentialités”. De grandes lacunes subsistent et empêchent le développement d’une industrie solide

de la construction. Pour les auteurs du livre, ce sont surtout des problèmes sociaux, politiques et institutionnels qui sont le plus important :

l’opacité des objectifs, l’absence de stratégie pour le secteur, le manque

de clarté des règle de jeu, la corruption, l’omniprésence de l’État dans tous les marchés, la spéculation immobilière… Tout cela affecte la

construction et les entreprises concernées du secteur. “Dans ce panorama peu réjouissant, il y a des points brillants. Brahim Hasnaoui et son groupe

en font partie”, relèvent Taïeb Hafsi et Naïma Cherchem. Dans ses recommandations, Brahim Hasnaoui pense qu’une réforme sociale et

économique en profondeur est nécessaire. Il déplore amèrement la dégradation des valeurs. La situation est alarmante selon lui. Les

politiques de l’État ne sont pas assez cohérentes pour favoriser l’entrepreneuriat. Les freins bureaucratiques sont nombreux. “Quand vous

voyez les efforts qu’il faudrait faire pour créer des emplois, c’est incroyable. Par contre, il est infiniment plus simple d’acheter et revendre”,

constate-t-il. Son dernier projet, Hasnaoui Télécommunications Algérie, illustre les difficultés face une administration inefficace et lourde.

Orascom: un comité ad hoc pour statuer sur un recours de Sawiris (Maghreb Emergent)

Le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux

investissements (CIRDI) a désigné l’ancien président de la Cour internationale de justice, le Slovaque Peter Tomka, pour présider ce

comité ad hoc. Le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux

investissements (CIRDI), relevant de la Banque Mondiale, vient de procéder à l’installation d’un comité ad hoc pour statuer sur un recours

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introduit par Orascom TMT Investment dans le cadre de l’arbitrage

l’opposant à l’Algérie. Le CIRDI a désigné l’ancien président de la Cour internationale de justice,

le Slovaque Peter Tomka, pour présider ce comité ad hoc. Peter Tomka

sera épaulé par deux arbitres, Mme Bertha Cooper-Rousseau des Bahamas, et M. Klaus Sachs d’Allemagne, précise le centre d’arbitrage

international sur son site internet. Le comité devrait statuer sur une demande d’annulation du verdict rendu

le 31 mai dernier par le CIRDI et qui a été en faveur de l’Algérie, ajoute la même source. Pour rappel, le CIRDI avait jugé "irrecevable" la demande

du patron d’Orascom, Naguib Sawiris, qui réclamait à l’Etat algérien 5 milliards de dollars de dommages et intérêts. Il l’avait sommé, en outre,

de rembourser à l’Etat algérien les frais engagés dans cet arbitrage. En règle générale, les sentences du CIRDI sont définitives et ont force

obligatoire à l'égard des parties au différend mais peuvent faire l'objet d’un recours post-sentence limité ou d’une demande d’annulation totale

ou partielle. L’annulation reste, toutefois, un recours exceptionnel durant lequel le président du Conseil administratif du CIRDI nomme un comité ad

hoc de trois membres qui statuera sur la demande.

Elle est prononcée dans des cas rares et exceptionnels tels que l’excès de pouvoir manifeste du tribunal, vice dans la constitution du tribunal, ou

inobservation grave d’une règle fondamentale de procédure. Si une sentence est annulée en totalité ou partiellement, une partie est en droit

de demander que le différend soit soumis à un nouveau tribunal en vue d’obtenir une nouvelle sentence, prévoit le processus d’arbitrage du CIRDI

concernant les recours post sentence. Pour rappel, Naguib Sawaris a poursuivi son action d’arbitrage en dépit

d’un accord annoncé le 18 avril 2014 entre Vimpelcom, l’acquéreur de sa filiale de téléphonie mobile en Algérie, Djezzy, et le Fonds National

d’investissement portant sur le règlement à l’amiable du contentieux. L’accord a aussi mis fin au deuxième arbitrage enclenché en novembre

2012 par les filiales russe de Vimpelcom sous les auspices du CIRDI. Epinglé pour évasion fiscale, le premier opérateur de la téléphonie mobile

en Algérie a été également condamné par la justice algérienne pour

transfert illicite de capitaux. Djezzy a été imposé par le fisc algérien à hauteur de 950 millions de

dollars représentant les redressements fiscaux entre 2004 et 2009 et a été assigné de payer 1,3 milliard de dollars pour non-respect à la

réglementation algérienne sur les devises étrangères.

Banque/bourse/Assurance

Bourse d’Alger : L’activité en hausse de plus de 112% en octobre

(Algérie Eco)

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L’activité du parquet de la bourse d’Alger, pour le mois d’octobre, a enregistré une hausse par rapport au mois de septembre.

En effet, le montant global des transactions s’est inscrit à 60 395 340 DA, soit une hausse de l’ordre de 112,76% par rapport au mois de septembre,

où il a été observé une valeur transigée globale de 28 386 525 DA selon la bourse d’Alger.

En ce qui concerne le volume transigé global, il est passé de 28 778 au mois de septembre, à 128 157 au mois d’octobre, soit une hausse de

l’ordre de 345,32%. Pour rappel, l’activité de la bourse d’Alger, pour le mois de septembre,

avait enregistré également une hausse par rapport au mois d’aout où le

montant global des transactions s’était inscrit à 28 386 525, soit une hausse de l’ordre de 71,13% par rapport au mois d’aout, où il a été

observé une valeur transigée globale de 16 587 220 DA. Concernant le volume transigé global, il est passé de 39 728 au mois de

aout, à 28 778 au mois de septembre, soit une baisse de l’ordre de 27,56%.

Le directeur général de la Société de gestion de la bourse des valeurs (SGBV), Yazid Belmihoub est plutôt optimiste pour ce qui est de l’avenir

de cette institution financière. Il estime que la conjoncture économique actuelle, marquée par des difficultés financières, devrait favoriser la

dynamisation de la Bourse d’Alger qui compte, après une vingtaine d’années d’activités, cinq (5) titres côtés uniquement.

Notons que la capitalisation boursière en Algérie ne dépasse pas les 45 milliards de dinars (près de 515 millions de dollars), un montant très en

deçà des potentialités de l’économie nationale, selon les professionnels,

et qui reste largement dominée par le secteur bancaire en matière de financement.

Crédits aux PME : Le FGAR et Natixis signent une convention (El

Watan)

Le Fonds de garantie des crédits aux PME (FGAR) a signé, avant-hier à Alger, une nouvelle convention-cadre avec la Natixis Algérie permettant

aux petites et moyennes entreprises (PME) de bénéficier d’une couverture

sur les crédits d’investissement accordés par cette banque privée, indique un communiqué conjoint des deux partenaires, repris par l’APS.

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Ainsi, à la faveur de cette convention, l’organisme de garantie de crédit

qu’est le FGAR pourra intervenir en tant que copreneur de risques en faveur des PME sollicitant des crédits d’investissement affectés à la

création d’entreprise, à l’extension d’activité et au renouvellement et/ou

rénovation des équipements. Le taux de couverture consenti par le FGAR sur ses fonds propres peut

atteindre 80% du montant du crédit bancaire accordé par Natixis Algérie pour un plafond de 100 millions de dinars, alors que celui accordé sur les

fonds Meda, dans le cadre de l’accord de partenariat entre l’Algérie et l’Union européenne (UE), atteint 60% du principal des financements

accordés par cette même banque pour un plafond de 250 millions de dinars. Lors de la cérémonie de signature de cette convention-cadre, le

directeur général du FGAR, Abderraouf Khalef, a expliqué que l’objectif premier de ce Fonds est de «faciliter l’accès aux financements bancaires à

moyen terme afin d’appuyer le démarrage et l’expansion des PME, en accordant des garanties de crédits aux banques commerciales, afin de

compléter le montage financier de projets d’entreprises viables et orientés vers la création et le développement d’entreprises».

De son côté, le directeur général de Natixis Algérie, Boris Joseph, a

souligné que cette convention vient renforcer la volonté de cette banque «de développer et de diversifier l’octroi de financements destinés à

l’accompagnement des PME algériennes dans la réalisation de leurs projets d’investissement». Opérationnel depuis 2004, le FGAR, convient-il

de souligner, a accompagné près de 2000 PME en ayant attribué des garanties de crédits d’une valeur de quelque 51 milliards de dinars, dont

près de 60% ont concerné des financements destinés au secteur de l’industrie, contre 27% au BTPH, 13% aux services et 1% au secteur de

l’agriculture et de la pêche.

Ce que vous devez savoir sur la « Ijara Tamlikia » que la CNEP va lancer dans le cadre de la location-vente (Algérie Eco)

La CNEP-Banque s’apprête à lancer ce mois-ci, une nouvelle formule de location-vente, appelée « ijara Tamlikia », « qui est un financement

alternatif non basé sur un intérêt, c’est un financement par lequel la

banque acquiert un bien immobilier choisi par le client et le lui donne en location en contrepartie du versement des loyers. La location est

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accompagnée d’une promesse de transfert de propriété au profit du

locataire, après le versement de la totalité des loyers», nous a confié un responsable de l’agence CNEP-Banque à Alger-centre.

« Le contrat de location-vente se décline en deux parties qui sont la

location et la vente, avec un apport initial de 25% dans le cadre du programme AADL. Cette formule de location s’apparente au leasing

destiné aux professionnels, sans lequel l’option d’achat n’est pas obligatoire », a précisé M. Lotfi Ramdani, Directeur et Fondateur du site

immobilier Lkria.com. Dans le cas de la CNEP-Banque, M. Lotfi Ramdani, qui a collaboré à la

mise en place de ce produit, a indiqué que « la location-vente regroupe trois contrats. Un contrat d’achat par lequel la banque achète un bien

immobilier auprès d’un promoteur. Une fois devenue propriétaire, la banque signe un contrat de location avec son client, moyennant paiement

des loyers. Au terme des mensualités, la banque cède le bien immobilier à son client par un contrat de cession ».

Il a précisé que « si la banque a procédé ainsi en scindant le contrat de la location-vente en trois contrats distincts, c’est pour être conforme aux

principes de la loi islamique, car dans cette formule, la banque n’applique

pas de taux d’intérêt mais prends une marge de bénéfice ». Pour bénéficier de cette nouvelle formule, M. Ramdani a indiqué que « le

client doit disposer d’un revenu mensuel égal ou supérieur à 30.000 DA, être algérien, résidents ou pas, et être âgé entre 21 et 70 ans », en

rappelant que « la limite de financement est de 100 millions de DA et que les dispositifs d’aides au logement comme AADL, LPP et LPA ne sont pas

concernés par cette nouvelle formule ijara Tamlikia». Le prix de la vente sera connu du client après la signature du contrat de

location et ne changera pas. A ce propos, M. Ramdani conseille aux clients intéressés « de s’approcher des agences de la banque pour procéder à des

simulations sur le prix ». S’agissant des charges supportées par le client, M. Ramdani a précisé que

« l’assurance catastrophes naturelles, multirisque habitation et l’assurance décès seront à la charge du client-locataire ».

Pour M. Ramdani, la location-vente n’est pas la panacée et ne permet pas

de régler tous les problèmes auxquels est confrontés le secteur de l’immobilier, mais il estime qu’« une partie de la population est sensible

aux aspects religieux et ne souhaite pas aller vers un crédit classique à un taux d’intérêt considéré comme de l’usure. Et la banque ne fait que

répondre à un besoin exprimé par cette partie de la population ». Par ailleurs, cette formule « ijara Tamlikia », peut être assimilée aux

différents produits financiers dits islamiques que proposent les banques islamiques, tels qu’ijara wa i-qtinaa.

Rappelons que la banque attend toujours l’aval du comité chargé d’étudier la conformité de son nouveau produit aux principes de la loi islamique,

avant de le lancer sur le marché. Il sera d’abord lancer dans 13 Wilaya avant d’être généralisé.

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Fonds de Garantie et de Caution Mutuelle de la Promotion

Immobilière : 1864 projets de logements garantis en 2017 (Algérie Eco)

Selon une étude statistique présentée par la corporation des Promoteurs,

et élaborée par le Fonds de Garantie et de Caution Mutuelle de la Promotion Immobilière « le nombre de projets garantis jusqu’à 30

septembre 2017 est 1864 projets, avec un total de logements de 156.808 entre LSP, LPA et promotions libres représentant une surface de

commerces et services garantis de 352.941m² ». Suivant l’étude du 01er janvier jusqu’à 15 Octobre 2017, dont Algérie-Eco

détient une copie « l’engagement global (total des avances à garantir) dépasse les 688 milliards de dinars et l’engagement réel (montant des

avances versées) est plus de 331 milliards de dinars ». 426 propositions de retrait définitif d’agrément

Selon le même document « 9060 dossiers de demandes d’agrément introduites, dont 8292 ont obtenu l’avis favorables, et 5 007 promoteurs

inscrits sont affiliés au Fonds ». «A ce jour et sur les 2250 non-inscrits et

non affiliés au Fond, 1337 ont été constatés largement en infraction et ont fait l’objet, après plusieurs rappels, et examen par la Commission

d’Agrément en date du 28 septembre dernier, de : 426 propositions de retrait définitif, suite à une première suspension provisoire pour non

inscription infligée depuis le 10 janvier 2017 ; 911 propositions de suspension provisoire pour une durée maximum de 06 mois ».

Le document dévoile que les 5007 Affiliés au Fonds cette année se répartissent en 06 catégories, en fonction de leur chiffre d’affaires et donc

de leur envergure, qui est entre la catégorie A1 qui dépasse le chiffre d’affaires de 1 milliard de dinar et A6 qui représente un chiffre d’affaires

entre 0 et 10 millions de dinar. 53% des promoteurs affiliés ne représentent que 8 wilayas

« Parmi ces promoteurs affiliés, plus de la moitié, soit 2633 représentant 53% se répartissent sur 08 wilaya » selon l’étude, à savoir que la capitale

est dans la première position avec 653 nouveaux promoteurs affiliés, Sétif

est classée à la deuxième place avec 389 affiliés et Oran, à la troisième place avec 375 nouveaux affiliés. Le reste qui compose de nouveaux

affiliés est partagé entre les wilayas d’Annaba, Tizi-Ouzou, Bejaia, Constantine et Batna.

Finance islamique : La BDL se lance dans l’assurance « Takaful»

(Reporters)

Après Salama Assurances Algérie, c’est à la BDL d’annoncer le lancement prochain des produits «Takaful», dans le cadre de la finance islamique.

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Des pourparlers sont engagés avec une compagnie d’assurance, a-t-on

appris, pour la mise en place d’une entité dédiée exclusivement à ce type d’assurance solidaire qui se veut un modèle qui garantit plus de

compétitivité. Cette démarche, précisons-le, figurait dans l’amendement

proposé à l’ordonnance 95-07 régissant le secteur des assurances. L’avenir de cette filière semble prometteur. Le développement d’Internet

va profiter au secteur des assurances, en général, et au Takaful en particulier. S’ajoutent le changement des habitudes de consommation et

la prise de conscience des consommateurs vers des produits plus conformes à leur éthique et valeurs religieuses ainsi que la hausse du

niveau de vie vont contribuer à dynamiser l’activité. Toutefois, cette formule verra son chemin de développement parsemé de

quelques embûches. On cite, entre autres, le peu d’assurances obligatoires, le manque de culture assurantielle et de communication,

ainsi que la faiblesse du marché financier local. Les instruments de cet investissement sont exempts de toute forme d’intérêt, appelée

communément «riba». Les différents modèles de gestion des assurances participatives «Takaful» partagent le principe de séparation des fonds en

deux entités juridiques différentes.

Il est question, d’une part, du fonds, où sont versées les cotisations des assurés, chargé de payer les sinistres et les charges de fonctionnement et,

d’autre part, un fonds des actionnaires de la société qui a comme objet la gestion de fonds des participants. Depuis 2000, Salama Assurances

Algérie restait la seule institution à se lancer dans Takaful. Ses produits sont, entre autres, liés à la couverture des risques inhérents à

l’automobile, à l’habitat, aux activités des professions libérales, aux transports, à l’engineering et aux risques techniques, aux responsabilités

civiles et autres destinées aux particuliers, aux PME/PMI et aux professions libérales. Ce n’est pas tout. Sont également concernés des

produits qui répondent parfaitement aux besoins de couvertures des familles sous forme de solutions offrant aux clients la possibilité de

constituer une épargne pour la retraite, la protection de leur famille en cas de décès ou d’accident, de maladie ou d’invalidité, par l’attribution aux

bénéficiaires d’un capital d’avance ou de prestations. Présente

actuellement dans plus de 75 pays, l’assurance Takaful a vu le jour dans les années 1970 dans le sillage du développement du système financier

islamique. A ses débuts, le modèle est resté confiné dans les pays musulmans.

C’est à partir de 2006, que l’assurance conforme au concept islamique a pris de l’ampleur et s’est propagée en Afrique et même en Europe. Selon

une estimation établie par le cabinet Deloitte en 2012, le marché mondial de l’assurance Takaful atteindrait 20 milliards de dollars en 2017. Ces

prévisions ont été largement dépassées dès 2014. A fin 2015, le rapport 2016 de « Islamic Financial Services Industry

Stability» évalue ce marché à 23,2 milliards USD. Pour la même année, la croissance des primes se situe à 5% contre une baisse de 4,2% du

marché mondial de l’assurance conventionnelle. Sur une période de dix

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ans, c’est-à-dire entre 2006 et 2015, la progression de l’assurance

islamique est de 355%.

Commerce

Produits alimentaires : Baisse des prix mondiaux en octobre (El Watan)

Les prix mondiaux des produits alimentaires ont chuté en octobre, pour la

première fois depuis mai, en raison du recul des prix des produits laitiers,

dû lui-même à une baisse des achats, a annoncé jeudi l’Agence des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

«L’indice FAO des prix des produits alimentaires affichait une moyenne de 176,4 points en octobre, soit une baisse de 1,3% depuis septembre, mais

une hausse de 2,5% par rapport à l’année dernière», a souligné l’agence onusienne dans son rapport mensuel. Les cotations internationales du

beurre et du lait entier en poudre «ont baissé en octobre alors que les importateurs ont freiné leurs achats dans l’attente de nouveaux

approvisionnements en provenance d’Océanie, tandis que la baisse de la demande alliée à la quantité importante de stocks d’intervention dans

l’Union européenne ont contribué à faire baisser les prix de la poudre de lait écrémé», a expliqué l’organisme basé à Rome.

Les prix des huiles végétales ont aussi reculé de 1,1% depuis septembre, tout comme les prix de l’huile de palme et de soja, alors que celui du

sucre a baissé de 0,7% en raison de la faiblesse de la monnaie

brésilienne, le premier exportateur, et de la hausse de la production de betteraves dans l’Union européenne, et enfin celui de la viande a reculé de

0,9% en raison d’une «intensification de la compétition entre exportateurs pour la viande de porc» et du «ramollissement de la demande

d’importation», a détaillé la FAO. Cependant, l’indice des prix des céréales a monté de 0,4% en octobre, en

raison de la hausse des prix du riz, et malgré les cotations généralement faibles du blé.

Pour l’organisme onusien, le niveau exceptionnel de la production de céréales cette année «hisse les stocks de fin de campagne à un niveau

record en 2017-2018». «Les marchés mondiaux de céréales devraient être largement en équilibre en 2017-2018 : le volume total de l’offre devrait

être supérieur au niveau de la demande prévu, et les stocks devraient augmenter», a noté la FAO. Cette année, le niveau de la production

mondiale de céréales devrait être légèrement supérieur, à 2,61 milliards

de tonnes de céréales, au pic de 2,6 milliards atteint en 2016. Pour le seul blé, la FAO a revu à la hausse sa prévision concernant la

production mondiale qui devrait s’élever en 2017 à 752,8 millions de tonnes contre 750,1 millions estimé début octobre. En 2016, la production

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mondiale de blé s’était élevée à 760,2 millions de tonnes. «La diminution

de la production de blé par rapport à 2016 s’explique principalement par la baisse du volume des récoltes aux Etats-Unis et par une récolte de blé

australienne qui devrait être inférieure à son niveau de 2016, année

record», a observé l’agence onusienne. Pour le riz, la dernière estimation de la FAO fait état d’une production mondiale attendue de 500,8 millions

de tonnes en 2017, contre une production de 500,7 millions de tonnes estimée en septembre, et de 501 millions de tonnes réalisée en 2016 dans

le monde.

Veille

Noureddine Allag désigné Directeur général des douanes par intérim (El Watan)

M. Noureddine Allag a été installé samedi au poste de Directeur général des douanes par intérim, a indiqué le ministère des Finances dans un

communiqué. Le ministre des Finances, M. Abderrahmane Raouya, a présidé samedi, au

siège de son département ministériel, une réunion des cadres supérieurs de la douane, "au cours de laquelle il a confié à M. Allag l’intérim de la

Direction Générale des Douanes suite à la fin de fonction de M. Kaddour Bentahar", note le communiqué.

M. Allag était, auparavant, le Directeur général du Centre national de

l'informatique et des statistiques des Douanes (CNIS). M. Bentahar avait occupé le poste de Directeur général des Douanes

depuis le 25 mai 2015.

SIPA 2017 : le développement de l’aquaculture à grande échelle

en point de mire (Algérie Eco)

Quelque 120 exposants dont 35 étrangers et une dizaine d’organisations

internationales prendront part à la 7è édition du Salon international de la pêche et de l’aquaculture (SIPA 2017) que compte abriter Oran le mois en

cours, a appris l’Aps auprès des organisateurs. Cette édition se tiendra du 9 au 12 novembre 2017 au Centre des

conventions d’Oran sous le slogan « Pour une croissance durable et diversifiée de l’Economie de la Pêche et de l’Aquaculture », a rappelé

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Rodane Brahim, président de la commission d’organisation de la

manifestation. S’agissant des organisations internationales, le Programme des nations

unies pour le développement (PNUD), l’accord sur la conservation des

cétacés de la mer noire, de la méditerranée et la zone atlantique adjacente (ACCOBAMS), l’Agence coréenne de la coopération

internationale (KOICA), l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), entre autres, seront présentes à ce salon, a-t-il précisé.

Ce dernier verra en outre la participation de plus de 120 exposants – 77 nationaux et 35 étrangers – en plus d’une dizaine d’institutions publiques,

a précisé le même responsable, ajoutant que les exposants sont versés dans plusieurs domaines comme les équipements, l’expertise, les aliments

de poisson, la production d’alevins, la construction navale, le conditionnement et la transformation du poisson.

Des conférences, des ateliers et des forums seront programmés en marge de cet évènement sur diverses thématiques touchant au développement

de la pêche et de l’aquaculture, les zones d’activités aquacoles, la stratégie du secteur, la sécurité maritime et la formation, notamment, a

noté encore M. Rodane.

Le SIPA 2017 s’inscrit dans le cadre d’un plan sectoriel visant à promouvoir les investissements dans le domaine de la pêche et de

l’aquaculture, et à accompagner les mutations économiques énoncées dans le nouveau modèle de croissance, souligne-t-on sur le site internet

du salon. Les objectifs de cet évènement portent sur le développement de

l’aquaculture à grande échelle, la promotion des mécanismes d’exploitation optimale des ressources marines et garantir leur durabilité,

l’accompagnement de l’investissement productif dans les filières de la pêche et de l’aquaculture. Le SIPA vise également l’encouragement de la

coopération et le partenariat pour développer et diversifier les activités du secteur et enfin la consolidation de la gestion participative avec les

différents acteurs du domaine, précisent ses initiateurs.