diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

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Le diagnostic de l’édenté partiel (partie 5: examen parodontal ) Dr Nublat – Cours PPA D1 – Année 2006-2007

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Page 1: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

Le diagnostic de l’édenté partiel (partie 5: examen parodontal )

Dr Nublat – Cours PPA D1 – Année 2006-2007

Page 2: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

Diagnostic = synthèse de la collecte des données

DIAGNOSTIC

AnamnèseDentaire/médicale

Examen cliniqueexobuccal

Examen cliniqueendobuccal

Examen cliniqueocclusal

Examen des moulagessur simulateur

Analyse auparalléliseur

Examens radiologiques

Examen parodontalEntretien clinique

Page 3: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

1. Réhabilitations prothètiques sur des tissus « sains, assainis ou stabilisés »

Premier stade de l’examen

Page 4: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

La maladie parodontale

Le diagnostic

L’examen cliniqueLe sondageL’examen radiographiqueLes examens complémentaires

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1. Réhabilitations prothétiques sur des tissus « sains, assainis ou stabilisés »

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1. Réhabilitations prothétiques sur des tissus « sains, assainis ou stabilisés »

+ 9 mois

Page 13: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

Notions de base

2. Susceptibilité et fragilité des tissus parodontaux

3. « Pas de gestion du blanc sans gestion du rose »

1. Réhabilitations prothètiques sur des tissus « sains, assainis ou stabilisés »

Premier stade de l’examen

Page 14: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

2. Susceptibilité et fragilité des tissus parodontaux

Sulcus

Attache épithéliale

Attacheconjonctive Espace

biologique

Gargiulo 1961

Page 15: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

3. « Pas de gestion du blanc sans gestion du rose »

Page 16: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

Notions de base

2. Susceptibilité et fragilité des tissus parodontaux

3. « Pas de gestion du blanc sans gestion du rose »

1. Réhabilitations prothètiques sur des tissus « sains, assainis ou stabilisés »

Premier stade de l’examen

4. Les moyens de réhabilitations parodontaux proprement dits

L’aménagement tissulaire

Deuxième stade de l’examen

Page 17: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

4. Les moyens de réhabilitations parodontaux proprement dits

L’aménagement tissulaire

La chirurgie mucogingivale

Soustractive

Additive

Soustractive

Additive

La chirurgie osseuse

A envisager si le patient n’est pas atteint par une « maladie parodontale »

Page 18: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

Du plus rapide…

Page 19: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

Au plus « lourd »…

Page 20: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

3. « Pas de gestion du blanc sans gestion du rose »2. Susceptibilité et fragilité des tissus parodontaux

1. Réhabilitations prothètiques sur des tissus « sains, assainis ou stabilisés »

Page 21: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7
Page 22: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

3 mois

Page 23: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

3. « Pas de gestion du blanc sans gestion du rose »2. Susceptibilité et fragilité des tissus parodontaux

1. Réhabilitations prothètiques sur des tissus « sains, assainis ou stabilisés »

Page 24: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

Le diagnostic de l’édenté partiel (partie 6: examen occlusal )

Dr JOULLIE – Cours PPA D1 – Année 2006-2007

Page 25: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

1. Analyse des arcades séparées• Forme des arcades et des dystopies• Rapports bases osseuses / arcades• Facettes d’abrasion• Fêlures ou fractures

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Dépistage de la forme des arcades et des dystopies

-arcade forme régulière ou non-arcade large, étroite-arcade en U, en V, en lyre

-égression,ingression-rotation-mésialisation, distalisation-encombrement-diastème

Page 27: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

relation développement transversal des bases osseuses et arcade dentaire

Relations correctes entre la largeur dusecteur denté et le développementtransversal des bases apicales.

-Base apicale + large / secteur denté. -Dents linguoversées. -Conséquence: constitutiond’un important diastème interincisif.

Tangentes passant par les faces vestibulaires des secteurs latéraux

Parallèles Angle aigu Angle obtu

-Base apicale – large / secteur denté. -Dents vestibuloversées.

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Dépistage des facettes d’abrasion

Page 29: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

Dépistage de fêlures, fractures de dents naturelles,de prothèses ou de matériaux cosmétiques.

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2. Analyse statique de l’occlusion

- Palpation bilatérale des muscles masticateurs- Claquement rapide des dents- Marquage des points d’occlusion- Rapports inter-arcades (classe d’Angle)- Décalage entre les maxillaires- Coïncidence des axes sagittaux médians- Orientation des crêtes- Valeur de l’espace prothétique

Page 31: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

Palpation bilatérale des muscles élévateurs

- Palpation bilatérale et comparative des masséters et temporaux

- « Serrez les dents, relachez, serrez »

- Recherche d’asymétries, d’asynchronismes d’activité musculaire qui témoignent de l’inégalité des contacts d’intercuspidie entre les côtés gauche et droit.

Page 32: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

Claquement rapide des dents

- « Claquer des dents sans efforts et rapidement. »

- Observation du chemin de fermeture entre l’inocclusion habituelle et les contacts dentaires.

1. Normalement :PIM reproductible: mouvements rapides et réguliers; son unique et clair qui traduit la reproductibilité;absence d’hésitation et de glissement; la PIM est atteinte directement.

2. Si la PIM est instable: (anomalie de calage) mouvements irréguliers en forme, comme en vitesse d’exécution; son mat; précontact produisant un dédoublement, un bruit de glissement ou de galop.

Page 33: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

Marquage des contacts en OIM

- Révélateurs colorés maintenus sur des pinces de Miller à gauche et à droite simultanément.

- Supports minces de 10 à 20 µm. (Papiers à articuler épais de 100 à

300 µm non adaptés)- Test du blocage valide la relation

d’engrènement (dépistage de sur ou de sous-occlusion lors de la pose d’une restauration).

- Noter l’intensité et la répartition des points supports de l’occlusion.

Page 34: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

-Concept descriptif gnathologique: occlusion idéale comprenant 172

points de contact.

-Réalité clinique:

nombre relativement peu élevé de contacts interdentaires :

20 par arcade sur des sujets jeunes.

Ce nombre a tendance à augmenter chez des sujets plus âgés.

Page 35: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

- Répartition des contacts:. 65% au niveau M. 25% au niveau PM. 10% au niveau I,C

- Occlusion statistique:. 90,2% de contacts dento-

dentaires en OIM (25 dents), ce qui signifie qu’en moyenne 3 dents n’établissent pas de contacts.

Centrales ……… 83,3%Latérales ……… 70%Canines …………. 69,2%1ère PM ……….. 95%2ème PM ……….. 96,6%1ère M …………… 96,6%2ème M …………. 100 %

Contacts en intercuspidation maximum

Page 36: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

Relation « cuspide / fosse »1 dent / 1 dent

Relation « cuspide / embrasure »1 dent / 2 dents

Evaluation de la stabilité de l’OIM

Page 37: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

Schémas des troubles occlusaux transversaux dans les secteurs latéraux

. .

. .

Occlusion inversée

Inocclusion vestibulaire

Page 38: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

Rapports interarcades : classification d’Angle

Classe II division 1 d’Angle

La classification d’Angle est fondée sur le rapportpremière molaire mandibulaire/première molaire maxillairedans le sens sagittal.

Classe I d’Angle (normocclusion):

Classe II division 2 d’Angle

Classe III d’Angle

Page 39: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

• La ligne inter-incisive coïncide avec la ligne sagittale du visage chez seulement 70,4 % de la population.

• Importance de la verticalité de la ligne interincisive

• Il faut noter un éventuel décalage des milieux interincisifs

La ligne inter-incisive

Page 40: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

Distance crête osseuse – dent antagoniste

Orientation des crêtes

-valeur de l’espace prothétique-7 mm minimum pour une couronne implanto-portée

-Relation inter-crêtes favorable pour le montage desdents des secteurs latéraux quand la ligne de liaisonentre les milieux des 2 crêtes forme un angle aigu de plus de 80° par rapport au plan d’occlusion.

Page 41: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

3. Analyse dynamique de l’occlusion

• Latéralités - Fonction canine- Fonction de groupe- Interférences non travaillantes• Propulsion- Valeur du guide antérieur- Interférences non travaillantes

Page 42: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

3.a. Analyse clinique des mouvements de latéralité (g/d) en excursion et en incursion

Protection canine pure Protection groupe PM ou M ou Protection groupe incisif

-Existence d’une fonction canine avec désocclusion immédiate des groupes cuspidés ?-Existence d’une fonction groupe et son étendue ?-Mise en évidence de guidages du côté non travaillant ?-Valeur parodontale des dents prenant en charge ces guidages de la mandibule ?

Page 43: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

3.c. Analyse clinique du mouvement de propulsion-rétropulsion(valeur du guide antérieur)

« Grincez des dents comme pour couper un fil avec vos dents »

-les antérieures guident la mandibule-ce guidage permet une désocclusion des postérieures-le nombre et la valeur parodontale des dents participant au guidage en propulsion-des interférences créées par des dents pluricuspidées, constituant un« guidage postérieur » de la mandibule-présence d’un recouvrement horizontal (overjet) défavorable au guidage antérieur-valeur du recouvrement vertical (overbite)

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• Les mouvements et les contacts des dents pendant l’incision et la mastication sont la conséquence d’une cinétique totalement opposée à celle des mouvements de propulsion ou de latéralité habituellement demandés aux patients pour analyser l’occlusion.

(Lauret, Le Gall)

Incision et propulsion comparées

Mastication et latéralité comparées

Page 45: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

S = surplomb horizontal = 2 à 3 mmR = recouvrement = surplomb vertical = 2 à 3 mmPi = pente incisive= projection sur le plan sagittal médian du déplacement de l’incisive mandibulaire mesuré entre le point de contact en OIM et la position en bout à bout

Page 46: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

Guides incisifs afonctionnels

Guides incisifs dysfonctionnels

Surplombexcessif

Recouvrement excessif

Béance

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-Occlusion équilibrée-Pas de pathologie ATM-Trajets d’excursions mandibulaires réguliers-Guide antérieur-Guidage des latéralités par dents naturelles << Edentements de petite étendue, patients jeunes sans patho paro (agénésies, perte traumatique)

-Petites facettes d’abrasion-patient carbocalcique-rapport d’occlusion défavorable sans parafonction (Classe II div 2)-distance interarcade réduite

-Bruxomanie-Parafonctions-Décalages entre les bases osseuses-Effondrement occlusal postérieur-Facettes d’abrasion importantes-Absence de guide antérieur-interférences non travaillantes-Historique de fêlures ou fractures de dents naturelles,de prothèses ou de matériaux cosmétiques

Contexte occlusal favorable

Contexte occlusal à risque majeur

Contexte occlusal à risque modéré

Page 48: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

Le diagnostic de l’édenté partiel (partie 7: examens radiologiques )

Dr JOULLIE – Cours PPA D1 – Année 2006-2007

Page 49: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

Diagnostic = synthèse de la collecte des données

DIAGNOSTIC

AnamnèseDentaire/médicale

Examen cliniqueexobuccal

Examen cliniqueendobuccal

Examen cliniqueocclusal

Examen parodontal

Examen des moulagessur simulateur

Analyse auparalléliseur Examens radiologiques

Entretien clinique

Page 50: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

• Les examens d’imagerie sont indispensables pour compléter l’examen clinique et confirmer le diagnostic.

• Un examen radiologique complet doit comprendre:

< un cliché panoramique< un bilan rétro-alvéolaire dans les cas

d’édentés partiels

• Ces examens de base peuvent être complétés en fonction de la situation clinique par:

< une téléradiographie de profil< une radio des ATM< un examen tomodensitométrique (scanner)

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1. Examen panoramique dentaire

• Examen de débrouillage, systématique en début de traitement

• Permet de:< vue d’ensemble de la situation clinique< repérer rapidement les zones édentées,

dents incluses.< visualiser les lésions osseuses< faire une estimation des soins

endodontiques, conservateurs et parodontaux

< réaliser une estimation du niveau osseux tant au niveau des dents naturelles que des zones édentées.

< réaliser une estimation de la position des obstacles anatomiques.

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• Faible coût

• Importance médico-légale

• Technique extra-orale,utilisant les rayons X,dérivée de la tomographie et donnant une image en coupe arrondie.

• Image souvent imprécise au niveau des couronnes, des racines, structures osseuses.

• L’image ne permet que l’exploration de 2 dimensions, avec une déformation et un agrandissement qui varient d’un générateur à l’autre.

• Ne permet aucune évaluation de l’épaisseur de la crête osseuse.

Avantages / Inconvénients

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-Surface de contention céphalique-Plan de franckfort horizontal-Langue au palais-Bout à bout incisif sur une réglette rainurée-3 centres de rotation mobiles pour avoir à l’arrivée un film plat le – déformé possible-Rotations variables de 15 à 20 secondes: image continue d’un ATM à l’autre.-Irradiation = 0,5 mJ

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2. Bilan long cône et clichés rétro-alvéolaires

• Etude précise des dents et du support osseux.

• Technique des plans parallèles chez le sujet denté (film parallèle à la zone à analyser, rayon perpendiculaire ): utilisation d’angulateurs

• Mensurations fidèles sans déformations

• Indispensable pour confirmer un diagnostic de:

< fracture radiculaire< lésion apicale< résorption interne, externe< dépassement de pâte

d’obturation,traitement endodontique insuffisant

< estimation du niveau de l’os par rapport aux racines

< diagnostic précis de la maladie parodontale< évaluer la qualité et la pérennité des

traitements antérieurs

-Irradiation pour status complet = 3,5 mJ

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3. Radiographie des ATM

• Clichés comparatifs en occlusion et bouche ouverte

• Dépistage de certaines pathologies articulaires

• Cas clinique:< du côté gauche: l’interligne articulaire est

respecté. L’avancée du condyle se fait de manière satisfaisante. La structure osseuse est normale.

< du côté droit: il existe un pincement articulaire temporo-maxillaire postérieur. Lors del’ouverture buccale,l’avancée du condyle est pratiquement insignifiante. Il ne semble pas exister de formation pathologique corticale condylienne associée.

Page 56: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

4. Téléradiographie de profil

• Méthode céphalométrique basique pour l’orthodontie

• Projection (rayons X) sur une plaque sensible de tout le crâne et le massif facial, sans agrandissement ni déformation.

• Image reproductive et comparative.

• Le plan de coupe de la téléradiographie passe par le milieu de la symphyse.

• Précise le diagnostic et les mesures pré-implantaires chez l’édenté complet

• Permet l’élaboration du bilan pré-opératoire de greffe osseuse à visée implantaire: il permet l’étude de certains sites de prélèvement : symphyse, voûte crânienne.

Page 57: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

• Le télé-crâne est une projection avec une étude en 2 dimensions.

• On peut avoir des surprises lors de la chirurgie implantaire, en particulier en cas d’inclinaison importante des tables osseuses.

• La méconnaissance de la différence de morphologie entre la partie médiane de la symphyse et le niveau canin a entraîné des accidents mettant en jeu la vie des patients au moment de la pose implantaire.

• Ne permet pas d’éviter le scanner pour la pose de 2 implants symphysaires.

Page 58: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

5. Le scanner• Examen permettant d’avoir une visualisation

directe du site osseux dans les trois dimensions de l’espace (analyse tridimensionnelle des structures anatomiques).

• Examen tomodensitométrique (fait appel aux rayons X )et repose sur l’absorption différentielle du rayonnement par les différentes structures anatomiques traversées.

• En premier lieu, les coupes d’acquisition axiales sont enregistrées et peuvent être visualisées directement.

• Dans un second temps, les données sont reformatées sous forme 3D pour permettre l’obtention d’images reconstruites. Le logiciel reconstruit des coupes dans d’autres plans de l’espace (frontal, frontal oblique,sagittal).

• Les images fournies sont au rapport 1/1.

• L’interprétation des images est facile, mais le coût de l’examen est important.

• C’est un examen très irradiant.

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Présentation de l’examen

• Le patient est allongé sur une table mobile qui se déplace petit à petit dans le dispositif d’imagerie.

• Le déplacement de la table, couplé à la rotation du système « tube/capteur » permet d’enregistrer successivement différentes coupes (coupes d’acquisition).

• La position du patient est fonction de la région à analyser.

• Le rayonnement résiduel est enregistré par des capteurs.

• L’information générée est ensuite transmise à un système informatique.

• L’image visualisée sur un écran est une représentation bidimensionnelle d’une collection de données tri-dimensionnelles.

Page 60: Diagnostic de l'edenté partiel5 6-7

Les différentes planches du scanner

• Les planches imprimées par le radiologue présentent:

< une image de type de profil permettant de visualiser l’orientation des coupes d’acquisition

(coupes parallèles.au bord basilaire mandibulaire.au plan palatin maxillaire )

< une série de coupes d’acquisitions numérotées: 30/40 coupes axiales successives,espacées de 1 mm, dont une est choisie par le radiologue comme coupe d’acquisition de référence.

D G

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< une série de coupes reconstruites, coronales obliques, numérotées, réalisées selon l’axe implantaire,tous les & ou 2 mm (leur position est repérée sur une coupe d’acquisition).

< éventuellement des reconstructions du type panoramique: coupes curvilignes, parallèles entre elles, numérotées M(médian), B (buccal,vest), L (lingual)

< reconstructions 3D volumiques.

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Analyse des coupes scanners

• Repérer les obstacles anatomiques< nerf dentaire inférieur,foramen mentonnier< dents adjacentes, incluses< sinus, fosses nasales• Dépister les pathologies éventuelles• Mesurer< le volume d’os résiduel< la distance qui séparerait l’implant d’un

éventuel obstacle anatomique (la précision des mesures est directement en rapport avec l’épaisseur des coupes)

• Quantifier la densité osseuse (permet de contrôler la densité osseuse du site implantaire mais également de vérifier les qualités d’une greffe antérieure)

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