deal de la martinique - [nom client] · 2014-09-08 · la richesse de leur biodiversité et les...

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Rapport

Ref

N°

: P3D

Z-R

0281/1

4/I

B (

VT)

ELABORATION DE LA STRATEGIE REGIONALE

POUR LA BIODIVERSITE (SRB) ET DU

SCHEMA REGIONAL DE COHERENCE

ECOLOGIQUE (SRCE)

Eléments de pré-diagnostic préparatoires au

GT 3/ Littoral & Milieu marin

2 ELABORATION SRB / SRCE - Eléments de pré-diagnostic préparatoires au GT 3/ Littoral & Milieu marin – Ref N° : P3DZ-R0281/14/IB (VT) 28/08/2014

CADRAGE / OBJECTIFS :

Le processus d’élaboration du Schéma Régionale de la Biodiversité (SRB) est mené dans une double optique :

Créer un espace de concertation en vue de la construction d’un cadre commun d’intervention en faveur de la biodiversité qui tienne compte des attentes de tous les acteurs martiniquais concernés (associations, entreprises, Etat, collectivités, établissements publics, particuliers, etc.)

Initier et catalyser une dynamique régionale à tous les échelons de décision (territoires, secteurs d’activités, citoyens), en vue de la préservation et de la valorisation de la biodiversité

Cette première réunion de concertation a pour objectif de rassembler les acteurs du MILIEU MARIN martiniquais afin d’établir ensemble :

Les enjeux et les problématiques du territoire en matière de connaissance, de préservation, de valorisation et de restauration de la

biodiversité en s’appuyant notamment sur le document diagnostic ci-joint.

http://www.strategie-biodiversite-bourgogne.fr/la-strategie-regionale-pour-la-biodiversite/presentation-de-la-demarche/objectifs/Processus.png?attredirects=0


Diagnostic : quelques éléments de connaissance générale

Le diagnostic réalisé ici, rassemble quelques éléments de connaissances générales sur le milieu marin qui permettront d’alimenter la réflexion lors de la concertation. Il récupère les données principales de différentes sources publiques et privées : OMMM & IFRECOR, IFREMER, ONF, DEAL, SEPANMAR, ACT Consultants,... Ce document n’est pas exhaustif. Il sera demandé aux participants d’amender ce document en fonction des problématiques et des enjeux qui leur sembleront pertinents.

Ce document traite du milieu marin à partir du littoral comprenant les mangroves et les estuaires jusqu’aux limites de la ZEE à 200 miles nautiques des côtes.

La ZEE martiniquaise est de 45 000 km².

La Martinique dispose d’une extraordinaire diversité biologique et se situe au cœur de l’un des 35 "hotspots" mondiaux répertoriés par la communauté scientifique internationale pour la richesse de leur biodiversité et les risques importants qu’elle encourt à court terme.

L’écosystème marin de la Martinique est d’une grande richesse : phanérogames (7 espèces), spongiaires (70 espèces), gorgones (35 espèces), coraux (45 espèces), mollusques (370 espèces), poissons (300 espèces benthiques et pélagiques), reptiles (5 espèces de tortues marines) et mammifères (24 espèces).

Stratégie régionale pour la Biodiversité


1. Le littoral

1.1. Généralités

1.1.1. Données chiffrées

Les mangroves

Formation végétale capitale pour l'équilibre de l'écosystème marin littoral, le linéaire maritime de mangroves est estimé à plus de 40 km, dont 17 km dans la seule baie de Fort-de-France.

Les zones humides littorales de Martinique couvrent environ 2 500 ha, la majeure partie d'entre elles étant représentées par les mangroves (84 %). La plupart des mangroves de la Martinique sont localisées dans la baie de Fort-de-France et dans une cinquantaine d'anses et de baies le long de la côte depuis la Caravelle jusqu'à la Pointe Vatable (Trois-Ilets), en passant par l'extrême sud. Il subsiste également des reliques de forêts marécageuses aux environs de Trinité (environ 20 ha).

4 espèces arborescentes sont caractéristiques de ces formations :

Le Mangle rouge (Rhizophora mangle) qui constitue en limite marine les peuplements monospécifiques pionniers des zones constamment inondées ;

Le Mangle noir (Avicennia germinans) que l’on retrouve dans les zones inondées régulièrement ;

Le Mangle gris (Conocarpus erectus) et le Mangle blanc (Laguncularia racemosa) que l’on rencontre dans les zones « d’arrière mangrove » inondées temporairement.

Une fonction d’interface et un intérêt écologique majeur :

La mangrove assure une protection physique des côtes et un rôle biologique en filtrant et piégeant les sédiments.

Elle est aussi indissociable des herbiers marins et des récifs coralliens, qu'elle préserve des sédiments terrestres et qui la protègent en retour des vagues et de la houle.

Enfin, sa spécificité écologique réside dans sa fonction de nurserie, à plusieurs titres :

elle accueille de nombreuses espèces à un stade particulier de leur développement (poissons et langoustes à un stade juvénile par exemple)

elle dispose d'une capacité de nourrissage des oiseaux migrateurs, et plus généralement accueille une avifaune riche et variée

elle est un réservoir de ressources pour la pêche et la capture de crabes.

Les plages

Les plages intéressent notamment ce volet de par leur utilisation par les tortues marines.

Les principaux sites de pontes de tortues marines ont été identifiés et cartographiés en 2005. (SEPANMAR).

Même si les tortues ne passent qu’une infime partie de leur vie sur les plages, il n’en demeure pas moins que la protection de cet habitat est primordiale pour la pérennité des populations de tortues marines. De la qualité de ces habitats - plages mais également arrière-plages - dépendent le potentiel d’attraction (ou de non aversion !) qui sera exercé sur


les femelles en quête d’un site de ponte, mais également le potentiel de production de juvéniles.

Protections règlementaires

Une grande partie du littoral martiniquais bénéfice de protections naturelles règlementaires.

Ces zones de protection comprennent différents faciès écologiques : mangroves, lagunes,

plages et estuaires.

Les protections les plus strictes sont celles concernant les 2 réserves naturelles nationales : la réserve naturelle de la presqu’île de la Caravelle et la réserve naturelle des Îlets de Sainte-Anne. Ces deux réserves furent créées en 1976 et 1995.


Règlementation concernant la protection des tortues marines

Arrêté ministériel du 14 octobre 2005 ; Article 3 : « Sont interdits, sur tout le territoire national et en tout temps, la destruction, l'altération ou la dégradation du milieu particulier des tortues marines »

1.1.2. Principales menaces & enjeux spécifiques

Menaces et enjeux sur les zones humides littorales

Les menaces sont diverses et variées :

destruction directe par défrichement et installation d'équipements divers (routes, zones d'activités industrielles ou commerciales, équipements touristiques lourds, agriculture…)

destruction indirecte par pollution en provenance du bassin versant (sédiments, pesticides, dépôts d’ordures, déchets divers, rejets industriels ou domestiques non traités…).

Ex de zone humide dégradée : Baie de Génipa (formations herbeuses humides dites hygrophiles à cypéracées et graminées)

Menaces et enjeux sur les plages

pollution lumineuse (lampadaire, phare de voiture, feu de camp, lumières d’habitations ou de restaurants)

tassement du sol et destruction de la végétation d’arrière plage (circulation)

encombrement au sol (équipements trop nombreux et trop près de la côte, déchets)

prédation (chien errant, mangouste)

Question aux experts : les sargasses ne représentent-elles pas une menace récurrente?


1.2. Actualités

1.2.1. Préservation

Préservation des zones humides littorales

Intereg Caraibes volet MANGROVE Un projet à l'échelle de la région Caraïbe : échange des savoirs et des expériences pour trouver des réponses communes aux menaces et enjeux identifiés.

Création de la réserve naturelle régionale de la Baie de Génipa

Préservation des tortues marines

Diffusion des préconisations (brochures, action de sensibilisation, guide méthodologique pour donner des éléments techniques aux gestionnaires du littoral, séminaires)

Plan d’action pour les tortues marines de la Martinique 2008-2012 :

Sensibilisation et formation des gestionnaires des plages à l’identification des facteurs menaçant la restauration des tortues marines

Formation des agents des structures responsables de la gestion et/ou de l’entretien des plages à l’aménagement de ces sites pour la ponte des tortues marines

Limiter les menaces portant sur les plages de ponte principales des tortues marines (canaliser le cheminement des baigneurs sur les sites très fréquentés, les éclairages devront être gérés dans le cadre des plans d’aménagement des sites.

1.2.2. Valorisation

Organisation d’événements dans l’enceinte du PNR (nocturnes, course de chevaux,…)

L’Agence des 50 pas géométriques organise le 3ème forum BODLANMÈ MATINIK du 6 au 8 juin 2013 au Palais des congrès de Madiana sur le thème : "Bodlanmè, une zone de croissance durable. L’objectif est de montrer aux élus que le littoral peut-être une zone de développement économique et sociale durable, que développement économique et protection ne sont pas antinomiques bien au contraire. "

Question aux experts : Les mangroves situées à proximité de la zone urbaine de Fort-de-France sont peu valorisées. Pourtant, elles renferment un potentiel touristique et économique important qui est largement sous-exploité.

1.2.3. Restauration

Mesures de restaurations des zones humides littorales :

A cet effet, une expérimentation de restauration des forêts marécageuses à P. officinalis est menée sur le site de Golconde en Guadeloupe


Un guide regroupant des recommandations en matière de reconquête des forêts à Pterocarpus est aussi élaboré.

Mesures de restaurations des plages :

Mise à disposition d’un document technique détaillée sur la prise en compte des tortues marines dans l'aménagement du littoral guadeloupéen, les techniques de restauration des sites de ponte

Réhabilitation de sites de nidification des tortues marines en Martinique

La sécurisation du cordon littoral. Des mesures pour restaurer le couvert végétal (mise en défense de l’accès au sous-bois, enclos de régénération de la végétation du littoral)

Repenser les équipements et sensibiliser les usagers (déplacement des zones de parking plus en arrière de la plage

Propositions de sites de réhabilitation. (ONF, SEPANMAR).

Sites concernés : Grande Anse du Diamant, Anse à voile, Anse lévrier, Anse Couleuvre, Grande Anse des Salines, Grande Terre et Anse à Prune, Anse Meunier, Petite Saline, Anse Trabaud, Anse Michel/Anse aux Bois, Anse la Batte et les deux plages en FDL voisines, Anse Poirier, Grand-Anse, trou Cadia, Anse Baleine, Anse Four à Chaux, Anse Grosse-Roche, Grand-Macabou, Petit-Macabou. (13 Km de linéaire diagnostiqué).

Le diagnostic écologique de la forêt littorale est prévu sur tous les sites de nidification. Ces sites (plus de 100) devront bénéficier de mesures de restauration si nécessaire

1.2.4. Point sur la connaissance (compléments, lacunes)

Etudes à réaliser sur les tortues au niveau littoral (Plan d’action pour les tortues

marines de la Martinique 2008-2012)

Réalisation d’une étude génétique des tortues marines nidifiant en Martinique

Détermination de l’origine des blessures et décès des tortues retrouvées échouées (guide des principales lésions, autopsies, base de données ECHOUAGE)

Une étude de la distribution et de l’abondance des tortues vertes en fonction du type de biocénose sur un site pilote (les Anses d’Arlet).

Sur les plages très sujettes à l’érosion, une réflexion concernant la lutte contre l’érosion devra être menée. Le groupe GEODE pourra être sollicité

Etudes à réaliser sur les zones humides littorales

Etudes et expérimentations en cours sur la restauration des forêts marécageuses à P. officinalis est menée sur le site de Golconde en Guadeloupe.

Site potentielle de restauration : La Mangrove de la baie de Génipa (de Rivière Salée à Fort de France) couvraient 1832 ha en 1972; aujourd'hui, cette surface a régressé à environ 1400 ha.


2. Le plateau insulaire

2.1. Généralités


Les formations superficielles sous-marines sont constituées de récifs coralliens, de sédiments carbonatés provenant du démantèlement de ces récifs, et de sédiments volcaniques transportés jusqu'à la mer par voies aérienne et fluviatile. Cette cartographie trouve des applications dans l'évaluation des ressources et dans l'aménagement et la protection du milieu.

• Les herbiers


Les herbiers martiniquais couvrent environ 40 km², répartis entre les baies et les hauts fonds de la moitié Sud de la Martinique.

Répartition des types d’herbier 2013 Etats de santé des herbiers du littoral de la Martinique. Années 2006-2008.

Seulement 12 % des herbiers sont très dégradés et 49 % dégradés, essentiellement dans les baies et les zones abritées du récif frangeant de la côte atlantique. L’état de santé des herbiers de la côte atlantique s’améliore à mesure qu’ils sont éloignés de la côte, vers la barrière. Les herbiers en bon état de santé sont localisés à la pointe sud de la Martinique, de l’anse Michel au Cap Dunkerque

Les coraux

Descendant jusqu'à 30 mètres de fond, le système récifal de la Martinique s'étend sur un linéaire de 70 km et couvre 200 km² le long des côtes.

Les récifs coralliens sont le deuxième système le plus productif de la planète, après les forêts tropicales pluvieuses.

3 récifs coralliens :

le récif frangeant sur les côtes Sud et Est de l’île ;

le récif barrière essentiellement algal sur la côte atlantique ;

les fonds coralliens non bioconstructeurs à l’ouest de l’île

Plus de 80 % des communautés coralliennes sont en mauvais état écologique, dont 44 % très dégradées. Quasiment aucune communauté corallienne en très bon état de santé n’a été répertoriée (0,4 %).


Les communautés coralliennes sont dégradées entre 0 et 50 m de profondeur (81 % pour la zone 0-7 m et 82 % pour la zone 7-50 m). Cependant, l’état de dégradation est plus important entre 0-7 m, avec 49 % "très dégradé", contre 27 % entre 7-50 m.

Etats de santé des communautés coralliennes du littoral de la Martinique. Années 2006-2008

Etat de santé des biocénoses benthiques du littoral de la Martinique. Années 2006-2008

Globalement, l’état de santé des biocénoses est préoccupant en Martinique, puisque 45 % sont dans un état dégradé et 23 % dans un état très dégradé. Moins d’un tiers des communautés sont en bon état et moins de 1 % en très bon état.


Qualité des eaux de baignades en mer

La qualité des eaux de baignade (analyse des concentrations bactériennes) est en majorité bonne. 58 stations sont suivies par l’ARS (Agence Régionale de Santé)

Espèces faunistiques

2.1.2. Protections règlementaires

La biodiversité marine présente sur le plateau insulaire bénéficie de différentes protections règlementaires :

La Martinique possède 2 ZNIEFF marines : la baie du Trésor qui regroupe les 3 écosystèmes marins tropicaux et accueille 20 de variétés de coraux. Les eaux du cap Salomon constituent la seconde ZNIEFF dont les fonds sous-marins comptent parmi les plus remarquables de la Martinique avec plus de la moitié des espèces de coraux recensées dans l'île. La superficie du plateau insulaire classé en ZNIEFF est de 3823 m².

Les 8 cantonnements de pêche sont des zones où toute pratique de pêche est interdite en accord avec les Affaires Maritimes et les organisations de professionnels afin de protéger ces aires peuplées de juvéniles.

Il n’y a pour l’instant aucune réserve naturelle marine en Martinique, ni de Parc naturel marin.



Dans la région Caraïbe/Atlantique, plus de 20% des récifs coralliens ont disparu en raison de problèmes d’origine naturelle ou anthropique

D’après l’étude des biocénoses benthiques de la Martinique (OMMM, 2009), plus de 80 % des communautés coralliennes sont en mauvais état écologique, dont 44 % très dégradées. 19 % sont en bon état et quasiment aucune communauté corallienne en très bon état de santé n’a été répertoriée (0,4 %). Les récifs coralliens de Martinique sont composés à 52 % de communautés coralliennes sur roche, le reste étant des communautés coralliennes bioconstruites. Au total, ce sont 5 587 ha de récifs coralliens qui entourent l’île de la Martinique de 0 à 50 m de profondeur

Les cyclones sont le principal facteur de dégradation du corail : cassent les formations calcaires récifales et sont la cause d’une turbidité importante nécroses / mort de la colonie)

Plusieurs maladies virales et bactériennes peuvent toucher le corail. Les plus répandues sont celles de la « bande blanche » et de la « bande noire ». Ces maladies affectent différemment les espèces de corail

Le blanchissement du corail est observé suite à un stress (pollution, haute température de l’eau…). Un fort épisode de blanchissement lié à la température élevée des eaux a touché la Caraïbe en août – septembre 2005 : environ 70% du corail a blanchi. Une étude relative à la mortalité du corail et au développement des maladies a été menée en 2006 en collaboration avec l’Université de Newcastle (GB) et a fait l’objet d’un rapport.

La pollution agricole émane de l’utilisation d’engrais et de produits phytosanitaires en Martinique (canne, banane). L’excédent de ces produits est transporté par les eaux de pluie jusqu’à la mer.

Les élevages de volailles et de porc (35 000 m3 de lisier par an) sont à l’origine de rejets d’azote, de phosphate et de matière en suspension (MES)

L’industrie (raffineries, aéroport, port de commerce, trafic automobile, batteries, métallurgie, antifouling) produit des déchets retrouvés dans la colonne d’eau et dans des organismes bio-accumulateurs. Parmi ces déchets sont présents entre autres des hydrocarbures et des métaux lourds (plomb, zinc, cuivre). Les distilleries et l’unique sucrerie

L’arrêté préfectoral du 7 octobre 2010, la pêche est interdite dans trois zones précises en raison des risques de contamination à la chlordécone (+ de 33% des côtes).


sont également source de matière organique, d’azote, de phosphate, mais aussi de rejets acides et d’eau chaude.

La pollution d’origine domestique pose problème en Martinique. La configuration géologique de l’île rend difficile le raccord des habitations au réseau d’assainissement collectif, et lorsqu’il est possible, la vétusté des stations d’épuration entraîne un mauvais traitement. La qualité des eaux littorales est directement menacée par ces rejets (bactéries fécales), matière organique (MO). Les macrodéchets provenant de négligences ou de décharges sauvages et emportés par la pluie ou le vent, sont également visibles sur les fonds marins

Question aux experts : A-t-on toujours le problème de la vétusté des stations d’épuration

Certaines zones présentent clairement des eaux côtières fortement polluées (rouge).

L’extraction de minerai des carrières, l’urbanisation et les aménagements du littoral entraînent beaucoup de MES dans le milieu marin (Brugneaux et al., 2004; Legrand et al., 2008).

Les dégradations physiques sont dues aux travaux maritimes (aménagements portuaires, dragage, urbanisation…), jets d’ancres sur le récif, activité des plongeurs inexpérimentés. Sans compter les nuisances dues à la surfréquentation de certains sites.


L’hypersédimentation est un problème majeur en Martinique, amplifié par le relief

montagneux, les fortes pluies et la destruction progressive de la mangrove jouant le rôle

de filtre à particules

La pêche côtière ou « petite pêche » est concentrée sur le plateau insulaire. La taille réglementaire des mailles des casiers n’est généralement pas respectée, se traduisant par une capture multispécifique non sélective de poissons juvéniles

L'introduction d'espèces invasives dans le milieu marin, avec notamment la présence du poisson-lion (Pterois volitans/miles) en Martinique depuis début 2011. (Prédateur vorace, qui présente très peu de prédateur. Sa présence menace les peuplements ichtyologiques et par conséquence l'équilibre des récifs coralliens.). La magnoliophyte marine Halophila stipulacea originaire de Mer Rouge, se propage dans la région Caraïbe depuis 2002 et a été recensée en 2006 sur la côté Ouest de la Martinique

La plongée sous-marine est une activité à fort intérêt économique en Martinique, 36 clubs sont présents, principalement sur la côte Caraïbe. En 2004, le nombre de plongées était estimé à 160 000 par an sur 107 sites répertoriés. Certains sites sont très peu fréquentés (10 plongées par an) mais pour d’autres la fréquentation dépasse largement les seuils recommandés dans la littérature compris entre 4 000 et 6 000 plongées par an (Barker et Roberts, 2004) avec 10 000 plongées par an (LeBihan, 2007; Legrand et al., 2008)

La pêche constitue un secteur d’activité important en Martinique : 2ème source de valeur ajoutée du secteur primaire à la Martinique avec 16,4 millions d’euros (après la banane et avant la canne à sucre et les autres productions agricoles) (IEDOM, 2008).

La ressource benthique du plateau insulaire (1 200 km²), surtout à l’Est espèces à fortes valeur marchandes : oursins, poissons rouges, langoustes)

La majorité des navires qui exercent une activité de pêche (70 %) exercent leur activité à moins de 12 miles, 22% restant ont une activité mixte à la côte et au large


.

Aparté :

L'aquaculture marine date des années 80 lorsqu'une société privée se lance dans l'élevage du bar puis du loup des Caraïbes.

L'élevage marin pratiqué en cages (espaces immergés délimités en mer avec des filets) sur le littoral. On y élève du Loup des Caraïbes et du Cobia. C'est une activité principale ou complémentaire pour des marins pêcheurs.

Après une rapide croissance, la filière a connu dans les années 90 des difficultés notamment sur l'élevage en eau douce (vieillissement des bassins, pollution des eaux, qualité de l'aliment). Depuis 2000, on assiste à la redynamisation de la filière tant au niveau de l'encadrement technique que de l'appui à la commercialisation. Les élevages restent cependant fragiles face aux aléas climatiques et à la qualité de l'eau.

On dénombre une vingtaine d'exploitations aquacoles dont une douzaine en activité à ce jour, pour une production totale d’environ 76 tonnes/an.

La capacité de production des fermes en aquaculture marine varie de 15 à 20 tonnes pour un volume d'élevage compris entre 400 et 600 m3. La concession marine varie de 3000 à 5000 m². Certaines exploitations ont dû fermer pour cause de pollution de l'eau. Des solutions sont en cours d'expérimentation notamment l'élevage en aquaponie (avec utilisation d'eau de pluie en circuit fermé) permettant d'associer aquaculture et maraîchage

Question aux expert : Quels sont les enjeux et pressions potentiels de l’aquaculture sur la biodiversité ?


Baie du Marin (2010) : le clapage s’est produit dans le cadre du dragage de l’appontement de Carénantilles. Au total 39 000 m³ ont été clapés au large de la commune de Sainte-Luce.

Grand Rivière (2007) : les matériaux dragués (40 000 m³) ont été largués au-delà de l’isobathe 500 m

Baie de Fort-de-France (2006) : le clapage a été réalisé au large de la commune de Schoelcher et correspondaient à des volumes de l’ordre de 50 000 m³.

Case Pilote (2005) : les matériaux (8 500 m³) à forte concentration en plomb et en cuivre ont été clapés à 0,5 miles de la côte.

Un projet d’implantation d’une centrale d’Energie thermique des mers est également à l’étude sur la côte Nord Caraibe, probablement au large de la commune de Bellefontaine, ainsi que la mise en place d’un cable éléctrique reliant l’usine EDF de Bellefontaine à Fort-de-France. Le projet d’extension du terminal de la Pointe des Grives (port de commerce) est à surveiller.

En plus des pollutions liées à son extension (clapage de 250 000 m³ de sédiment prévu en mer), il s’accompagnera également de l’augmentation du trafic maritime dans la zone. L’aménagement de la station nautique de Spoutourne pourrait augmenter le trafic maritime de bateaux de plaisance dans une zone très fréquentée par les baleines à bosse.


2.2. Actualités

2.2.1. Préservation (lutte contre les menaces)

Les acteurs du milieu marins varient les outils de communication auprès des usagers de la mer.

Ces dernières années la lutte contre la propagation du poisson lion est au cœur de l’actualité :

Depuis mars 2013, les DEAL de Guadeloupe et de Martinique sont partie prenante d'une stratégie régionale sur deux ans pour lutter contre l’invasion du poisson lion dans les Antilles Françaises.

Cette stratégie consiste à :

éliminer les individus observés par foene (clubs de plongée) et fusil sous marin (État, Réserve naturelle et PNG),

équiper les acteurs locaux volontaires et les former,

étudier le potentiel cigüaterique de cette espèce (résultat mi-juin 2013) afin de pouvoir le consommer dans les mois qui viennent,

étudier leur répartition et leur colonisation des sites ainsi que les densités,

communiquer auprès du grand public et des socio professionnels afin de rappeler le risque de piqûre et de l’envenimation,

mise en place d’un site internet : http://www.poissonlion-antillesfrancaises.com


En vue de préserver au mieux la biodiversité marine des projets de réserve voit le jour :

Le projet d’extension de la RNNISA

En discussion, le classement en RN de l’espace maritime entraînera une interdiction de pêche.

Projet d’extension de la réserve de la Presqu’île de la Caravelle

Le projet de périmètre de l’extension de la réserve naturelle a été validé lors du comité de pilotage du 26/06/2013. Il est le résultat du croisement des enjeux environnementaux et des usages de la zone

Projet de création d’une réserve marine au Prêcheur et de non-pêche à Sainte-Luce (en discussion avec les professionnels du secteur) (REGION)

Question aux experts : A quel niveau d’avancée est le projet de la réserve marine du Prêcheur ?

Plan d’action pour les tortues marines de la Martinique 2008-2012

Faire évoluer certains engins et techniques de pêche afin de réduire les mortalités de tortues marines

Le trafic maritime s’est beaucoup développé au cours de ces dernières années. Une meilleure application de la réglementation sur la vitesse serait appropriée

2.2.2. Valorisation

Projet d’extension de la réserve de la Presqu’île de la Caravelle et maintient d’activités de valorisation des sites

La baie du Trésor est un site exceptionnel, les activités autorisées (kayac, navigation limitée à 3 nœuds) seront encadrées et limitées :

Élaboration d'un partenariat avec les professionnels, signature d'une charte de préservation du milieu sous-marin et réflexion pour le paiement d’une taxe pour les professionnels qui se rendront dans la réserve;

Études de fréquentation du site (nombre de plongeurs, de plaisanciers, de baigneurs, ...).

Découverte du site : ateliers pédagogiques axés sur le rôle d'une réserve naturelle marine, la connaissance des écosystèmes marins, la découverte du bord de mer, les gestes éco citoyens, la pollution du milieu marin…


Les animateurs de la réserve reçoivent ainsi régulièrement des classes du primaire et du secondaire. Des conférences à destination du grand public pourront également être proposées.

Projets de valorisation de la pêche

Mise en place de réseau de commercialisation structuré (halle à marée, structure collective d’achat et de transformation des produits de la pêche, marché d’intérêt régional

Modernisation de la filière des produits de la mer constitue l’une des priorités pour les fonds européens depuis le 2000-2006. Une seule usine de transformation située au Marin.

Appel à projet « TRANSFORM 2012 -30 unités de transformation » visant à encourager la valorisation de la production locale (REGION)

Financement du renouvellement et de l’amélioration de la flotte (DEPARTEMENT)

Proposition de plan de développement et de dynamisation de la pêche et de l’aquaculture (Communauté d’Agglomération de l’Espace Sud Martinique)

Développement de la pêche au POISSON-LION

Mise en place d’un circuit de randonnée subaquatique

Question aux experts : Y-a-t-il d’autres initiatives ex : maison de la découverte, activités, animations, artisanat,… ?

2.2.3. Restauration


Réhabiliter les tortues blessées ou malades

Question aux experts : Existe-t-il un programme de restauration des coraux ?


2.2.4. Point sur la Connaissance (compléments, lacunes)

Suivi IFRECOR (ref check)

Réalisation de différentes études : étude bibliographique de l’impact des pressions anthropiques, étude des pressions d’origine terrestre, réalisation d’une base de données cartographique des flux polluants par bassin versant, étude sur la fréquentation des sites de plongée sous-marine…

Afin de renforcer les connaissances, poursuite de l’inventaire des ZNIEFF mer, réalisation d’un inventaire sur les crustacés, évaluation écologique de plusieurs sites (baie du Robert, îlet de La Perle, récifs de Sainte-Luce, …)

Réalisation de la carte bathymétrique des fonds entre 0 et 50m.

Réalisation d’une cartographie des biocénoses marines de la Martinique

Suivi IFREMER

Question aux experts : Existe-t-il un suivi des ressources halieutiques, des quotas de pêches… ?

Taux de renouvellement de poissons-lion

Etude en cours et à poursuivre (OMMM)


Etude de l’évolution des effectifs de tortues marines en alimentation sur les sites de plongée

Etude de l’évolution des effectifs de tortues marines capturées accidentellement en mer par les pêcheurs lors de la senne.

Etude de l’évolution des effectifs de tortues marines en alimentation sur différents sites suivis par transect

Réaliser une enquête auprès des pêcheurs visant à effectuer une première estimation de l’impact des différents engins et techniques de pêche constituant un fort facteur limitant la restauration des tortues marines aux Antilles françaises

Réalisation d’études approfondies sur les différentes techniques de pêche identifiées comme engendrant une forte mortalité de tortues marines

Caractérisation du braconnage des tortues marines en Martinique

Plan d’Action pour la Protection des Tortues Marines en Martinique

Un suivi satellitaire de 15 individus en alimentation à l’aide de balises Argos et de GPS (Global Positioning System). Le GPS apporte la précision sur le positionnement de la tortue et la balise Argos permet de transmettre l’information via satellite.


Question aux experts : Existe-t-il d’autres projets d’études sur les autres enjeux et pressions identifiées comme la plongée, la diminution des récifs due aux cyclones au stress (Programme d’encensement), la qualité des eaux (rénovation des STEP,) ?


3. Le haut talus insulaire et jusqu'à la limite de la ZEE

3.1. Généralités


Le Haut talus insulaire représente la zone entre 100 et 300m de profondeur. Une étude sur le potentiel de développement de la pêche à ce niveau a été réalisée en 1994 révélant une richesse faunistique non négligeable (crustacés). 8,0 % de la pêche martiniquaise a lieu dans cet espace et une partie de la pêche mixte 22% (Pélagique hauturiers, grands pélagiques : thon, daurade coryphène, thazards, poissons à rostre)

Les limites de la ZEE sont à 200 miles nautiques des cotes

La pêche la plus productive est la pêche autour du DCP, en mai 2012, 12 DCP ont été mis à l’eau par le Conseil Régional de la Martinique et l’Espace Sud

Dans cet espace se retrouvent 23 espèces identifiées de mammifères marins. Les baleines à bosse par exemple, fréquentent les eaux martiniquaises à l’issue d’un long périple depuis le nord de l’Atlantique pour s’accoupler ou mettre bas.


3.1.2. Protections règlementaires

Le Sanctuaire des mammifères marins Agoa

Aire marine protégée sur le plan national et d’entrer dans le champ de compétences de l’Agence française des aires marines protégées. Créé en 2010 sur l’ensemble de la zone économique exclusive des Antilles françaises, le sanctuaire Agoa est le second sanctuaire de mammifères marins après le sanctuaire Pelagos, créé en Méditerranée

Les mammifères marins sont des animaux sauvages protégés au niveau national (arrêté du 1er juillet 2011) et local (arrêté préfectoral N° 2013-065-0007), particulièrement sensibles aux agressions sonores et évoluant pour certains en groupes sociaux.


Le trafic maritime commercial. Le trafic maritime en plus du bruit sous-marin qu’il engendre est susceptible de porter atteinte aux mammifères marins du fait du dérangement et du risque de collision

Comportement d’approche d’observation des cétacés pas adaptés

Compte tenu de la faible fécondité des baleines à bosses (11 à 12 mois de gestation), une gêne répétée peut compromettre le succès de reproduction et donc la préservation de l’espèce. D’autres animaux résidents à l’année, comme les dauphins tachetés pantropicaux subissent quotidiennement une pression d’observation générant du stress et une modification visible des comportements.

Leur approche et leur observation doit donc se faire dans des conditions respectant la réglementation les protégeant (la poursuite, la perturbation intentionnelle et le harcèlement sont interdits), leur bien-être (respect des périodes sensibles du cycle vital : repos, reproduction, chasse, socialisation) et la préservation de leur milieu (bruit, pollution).

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024396902&dateTexte=&categorieLien=id

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024396902&dateTexte=&categorieLien=id

http://www.martinique.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/CETACES_Arrete_circu_nautique_06_03_2013red_cle0628ed.pdf


Les activités nautiques

La plaisance est problématique en raison du bruit engendré par un grand nombre de bateaux concentrés au même endroit et notamment sur des zones de reproduction, de nurseries ou de repos.

On sait que les hélices des bateaux à moteur peuvent également blesser et parfois tuer les animaux. Elle est également une source de perturbation en cas de mauvaise approche des cétacés.

De nombreuses compétitions de bateaux « Off shore » et de « jet-ski » ont lieu chaque année en Guadeloupe et Martinique. Ces manifestations sont problématiques en raison des risques de collisions mais également de la pollution sonore qu’elles produisent notamment pendant les périodes de reproduction


La pêche

Les interactions entre les activités de pêche et les populations de mammifères marins peuvent être indirectes (concurrence des pêcheries ciblant les espèces entrant dans le régime alimentaire des populations de cétacés) et directes par les phénomènes de déprédation et/ou de compétition et les prises accidentelles dans les engins de pêche.

La pêche professionnelle dans les Antilles françaises est principalement de type artisanal. En raison des engins de pêche utilisés, il n’existe pas à notre connaissance (source AGOA) de capture accidentelle létale de cétacés dans le sanctuaire par les bateaux de pêche français.

Ces phénomènes étant observés majoritairement sur les zones de dispositifs de concentration de poissons (DCP)


Des phénomènes de déprédation sont régulièrement observés par les pêcheurs professionnels qui pratiquent leur métier sur DCP. Certains pêcheurs nous ont rapporté qu’ils subissaient à certaine période de l’année de la déprédation à chaque sortie de pêche

L’aquaculture marine

Les installations d’aquaculture où l’on trouve une forte concentration de poissons, peuvent attirer la faune sauvage et notamment les mammifères marins à la recherche de nourriture. Plusieurs cas d’interaction entre des cétacés et des fermes ont été recensés dans le monde. Cependant sur les différentes fermes implantées en Guadeloupe et Martinique aucune n’a pour l’heure été la cible de cétacés (ADEPAM ; SYPAGUA, com. pers.).


Question aux experts : Quel est l’impact potentiel des clapages de sédiments ? Quels sont les projets en cours ?

3.2. Actualités

3.2.1. Préservation

Contrôle des navires observant les cétacés

Encadrement d’activités telles que le jet ski


KARUJET 2014, Agoa garant des bonnes pratiques

L’Agence des aires marine protégées, gestionnaire du sanctuaire Agoa et le CAR – SPAW ont accompagné la préparation de la course de jet-ski ‘KARUJET 2014’ qui se tiendra du 10 au 13 avril en Guadeloupe (secteurs du petit cul de sac marin, du sud Grade Terre et entre le sud de Basse Terre et l’archipel des Saintes) afin de définir les mesures préventives pour minimiser les risques de collision (très dangereux pour les coureurs) et de dérangement des cétacés présents dans les zones de course.

En concertation avec l’organisateur et les services de l’état (Direction de la Mer et Direction de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement) des préconisations précises ont été fournies.

Elles précisent les modalités de tenue de course et les procédures qui seront suivies par l’organisateur en cas de détection de cétacés à proximité du parcours.

Le principe de précaution s’appliquera pour la prise de décision de retardement de course ou de demande d’arrêt en bouée de virage en cas d’observation d’animaux à proximité du parcours.

Avant et pendant chacune des courses des observateurs qualifiés seront présent pour assurer la détection d’animaux sur les parcours :

- une personne en autogyre pour le survol complet du parcours avant chaque départ de course,

- deux observateurs embarqués sur des bateaux de sécurité accompagnant les courses.

Le départ de chacune des courses sera donné sur feu vert de l’équipe des observateurs (en vol et en mer).

Les observateurs présents veilleront à la bonne application de ces préconisations par l’organisateur et se feront le relais de toute infraction constatée auprès des autorités compétentes si cela s’avérait nécessaire.

Compte tenu des risques et des perturbations avérées, l’Agence des aires marines protégées et le CAR – SPAW demandent que cette étape du championnat du monde de jet-ski se déroule sur une période où les baleines à bosse ne sont pas présentes


Promouvoir une observation responsable des mammifères marins en Martinique (6 août 2013) DEAL

Afin de limiter les conduites à risques, tant en terme de sécurité des personnes que de protection de ces animaux marins et de leur habitat, la DEAL a élaboré avec les professionnels du tourisme, les établissements publics, les associations et les services de l’Etat une charte d’approche et d’observation responsables des mammifères marins en Martinique.

Ce document présente les règles et les recommandations officielles d’approches des cétacés permettant de concilier leur protection, un écotourisme de qualité et une observation responsable des plaisanciers.

Une plaquette d’information reprenant de façon illustrée les principales recommandations de la charte est disponible.

3.2.2. Valorisation

Le wale watching est une valorisation importante de la biodiversité marine en Martinique

Question aux experts : Existe-t-il d’autres projets de valorisation de la biodiversité marine du large?

3.2.3. Restauration

(pas d’information)

3.2.4. Point sur la connaissance (compléments, lacunes)

Amélioration des connaissances quant aux mammifères marins, leurs habitats, leurs habitudes alimentaires…

Amélioration des connaissances quant aux migrations des poissons pélagique (couloirs, fréquence,…)


SOURCES

- Observatoire du Milieu Marin Martiniquais (site internet http://www.ommm-martinique.org

- DIAGNOSTIC TERRITORIAL STRATEGIQUE DE LA REGION MARTINIQUE POUR LA PREPARATION DES PROGRAMMES EUROPEENS 2014-2020/ ACT Consultants (octobre 2012)

- Etat de santé des récifs coralliens de la Martinique d’après les données benthiques des suivis IFRECOR (2001-2009) et mise en place d’un protocole vidéo (application à Bonaire 2010)

- Ifrecor: http://www.ifrecor.org

- Evaluation de l’invasion du poisson-lion (Pterois volitans et Pterois miles) et stratégie de lutte sur la côte caraïbe de la Martinique (OMMM)

- OMMM, 2009. Base de données cartographique des fonds marins côtiers de la Martinique : Biocénoses benthiques, Rapport technique

- DEAL de Martinique, CHIFFRES-CLÉS DE L’ENVIRONNEMENT , 2013

- Plan de gestion AGOA 2012-2017

http://www.ommm-martinique.org/

http://www.ommm-martinique.org/

http://www.ifrecor.org/

deal de la martinique - [nom client] · 2014-09-08 · la richesse de leur biodiversité et les...

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