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Table des matires1re partie: point de repres biographiques, historiques et bibliographiques22nde partie: le travail de Karl Marx: lutte des classes et changement social3A) Forces productives, rapports de production et modes de production31. les forces productives 32. les rapports de production33. les modes de production3B) Modes de production, infrastructure et superstructure4C) Socits et modes de productions41. la communaut primitive42. le mode de production asiatique43. le mode de production antique44. le mode de production fodal45. le mode de production capitaliste 4D) Force de travail, plus-value et alination41. les conditions d'existence de la force de travail5a) la force de travail: une marchandise disponible 5b) la force de travail: la seule marchandise disponible 52. force de travail et plus-value53. force de travail, plus-value et alination6A) Comment sont construites les classes sociales61. la position dans les rapports de production62. la conscience de classe63. les rapports avec les autres classes7B) Combien de classes?7C) Comment se met en place la lutte des classes?71. pourquoi la lutte des classes?7a) la plus-value 7A) Comment se comprend l'histoire selon Marx81. le dterminisme historique82. la matrialisme historique8B) Les prolongements de l'analyse marxiste81. les classes sociales 9a) Vladimir Lnine9b) Ralf Dahrendorf 92. La stratification sociale9a) Max Weber9b) Pierre Bourdieu9c) Henri Mendras10d) La situation dans la France contemporaine 103. L'action collective10a) Mancur Olson10b) Albert Hirschman 11c) Alain Touraine 11

Marx

Karl Marx est un philosophe, un historien et un sociologue allemand.Son travail comporte deux dimensions: analyse et politique. Il a un rapport au capitalisme assez virulent, s'en est mme un combat. Il s'intresse galement au changement social et la lutte des classes, qui ont une place trs importante pour lui.

1re partie: point de repres biographiques, historiques et bibliographiques

I. lments biographiquesIl nat en 1818 Trves, en Allemagne et meurt Londres en 1883. Il tudie le droit, l'histoire et la philosophie. En 1841, il rdige, en grec ancien, une thse de doctorat portant sur la Diffrence de la philosophie de la nature chez Dmocrite et Epicure. En 1844, il rencontre Engels et au printemps 1847, affiliation des deux la Ligue des communistes. Fvrier 1848, parution du Manifeste de la Ligue, connu sous le nom de Manifeste du Parti communiste. En 1867, publication de la premire partie de son ouvrage Le Capital.

II. Repres historiquesEn France:1830 1848: Monarchie de Juillet1848 1852: Seconde Rpublique1852 1870: Seconde Empire1870: IIIme Rpublique1871: Commune de Paris

En Europe:1848: Rvolution contre les rgimes absolutistes1870: Guerre contre les Prussiens

III. Indications bibliographiques1843: Critique du droit politique Hglien1847: Discours sur le parti chartiste, l'Allemagne et la Pologne1848: Manifeste du parti communiste1850: Les luttes de classes en France1865: Salaire, prix et profit1867: Le Capital (Livre I)

2nde partie: le travail de Karl Marx: lutte des classes et changement social

I. Modes de production, infrastructure, superstructures et socit

En 1859, Marx crit la prface de la Contribution la critique de l'conomie politique. Pour Marx la socit est reprsente sous la forme d'une structure hirarchique (voir feuille 9) avec une infrastructure, une superstructure, des formes de conscience sociales. Pour Marx les modes de production sont la base de la socit.

A) Forces productives, rapports de production et modes de production1. les forces productives

Il distingue une combinaison d'lments qui sont la force productive et le rapport de production.CAPITAL CONSTANT (K): machines,matrielTRAVAIL (W): organisation du travail, travailleur, force de travail

Les forces productives sont dynamiques et peuvent voluer.

2. les rapports de production

Ce sont des rapport conomiques et sociaux, des relations qui se nouent entre le capital et le travail, le dveloppement des forces productives et la rpartition de la valeur.Ces rapports ont plusieurs caractristiques:situation de travail

servitude

matres qui dfinissent les modes de travail

matres qui dfinissent les conditions de production

matres qui ont une situation de domination

Les rapports de production sont statiques, figs dans le temps

3. les modes de production

Les modes de production permettent de caractriser une socit.Ils sont trs important car toute la structure sociale repose sur eux. (voir feuille 8)

B) Modes de production, infrastructure et superstructure

(voir feuille 9)C'est l'infrastructure qui dtermine la superstructure. C'est le mode de production d'une socit qui est le plus important car c'est cela qui dtermine la culture, la religion, les normes, les valeurs de celle-ci. Ils permettent de voir les fondements de la socit.

C) Socits et modes de productions1. la communaut primitive

Dans cette communaut il n'y a pas de proprit et il y a peu d'changes.

2. le mode de production asiatique

C'est une socit quasi esclavagiste o ltat est fort et la population est soumise.

3. le mode de production antique

Ce mode de production est assez voisin celui asiatique car dans ce mode il y a un fort rapport de domination. Mais ici ltat est peu prsent.

4. le mode de production fodal

Ce mode de production reprsente une situation de servage avec une proprit ternaire qui existe. La force productive commence se dvelopper et la main duvre est asservie.

5. le mode de production capitaliste

Il y a une proprit prive des moyens de production et il y a une existence d'un salariat. Le travail des Hommes est comme une marchandise. Ce mode de production est reprsent par l'achat et la vente de force de travail.Les capitalistes achtent la force de travail des travailleurs, qui la vendent en change d'un salaire.C'est ce mode de production qui intresse le plus Marx.

D) Force de travail, plus-value et alination1. les conditions d'existence de la force de travaila) la force de travail: une marchandise disponible

Le travailleur doit disposer de sa force de travail et que de cela et celle-ci doit tre disponible. Cette dernire est considre comme une marchandise qui doit tre toujours disponible. La force de travail est une marchandise disponible qui doit tre indpendante de son propritaire. Il n' y a pas de servitude et d'esclavage, le propritaire est autonome.

b) la force de travail: la seule marchandise disponible

Les travailleurs doivent disposer d'une force de travail mais pas de moyens de travail, ceux-ci tant rservs aux capitalistes.Il y a une valeur change cette force du travail grce la division du travail trs stricte et pousse.Progrs technique Rapport de productionLa monnaie circule et est le seul lment qui va permettre d'acheter la force de travail. Cet change va permettre de crer de la plus-value.

2. force de travail et plus-value

David Ricardo1conomiste anglais (1772 1823) . Il a crit Des principes de l'conomie politique et de l'impt.

valeur d'un bien va dpendre de la quantit de travail qui a t ncessaire sa ralisation.Mais dans le mode de production capitaliste, le travailleur fourni une partie de son travail gratuitement, c'est la plus-value ou sur valeur. C'est dire qu'il fourni un travail qui a plus de valeur que ce qui lui permet de satisfaire ses besoins. La valeur d'change permet au travailleur de satisfaire ses besoins mais pas plus alors que ce qu'il fait c'est plus donc il devrait tre pay plus. Ce qui amne un dcalage entre la quantit de travail fournie (valeur d'usage) et ce qu'elle est paye rellement. Donc une partie du travail du travailleur est gratuite. Si cet ouvrier est pay la valeur d'usage, la capitaliste le fera travailler une dure plus longue, c'est dire un allongement de la journe de travail. Donc, selon Marx, la production supplmentaire qui apporterait des bnfices serait entre les mains des capitalistes et cette production supplmentaire est finance par la plus-value. La valeur de travail du travailleur est suprieure au salaire que lui verse le capitaliste donc le proltaire (l'ouvrier) est exploit par le capitaliste. Le capitaliste prend son compte le plus-value. Il fait cela car, selon Marx, cela crer un biais et cela cache l'exploitation. l'inverse dans le systme capitaliste, il y a le contrat de travail qui masque la domination des capitalistes. C'est une reprise de l'ide de Tocqueville mais c'est faux. Les proltaires sont en condition de survie cause de faire cela. Les travailleurs sont subordonns aux ordres, il y a un lien de subordination cause du contrat de travail. Les travailleurs n'ont pas le choix car ils n'ont pas de moyen de production et cela s'ajoute une certaine concurrence entre eux s'ils veulent travailler. Tout cela permet pour la thorie de Marx de voir la question du chmage.Il y a une arme industrielle de rserve qui fait tirer les salaires vers le bas.Pour Marx le problme est qui va revenir la plus-value? Car elle est l'lment moteur dans le conflit de classe.

3. force de travail, plus-value et alination

Les travailleurs sont dans une situation d'alination, cela veut dire qu'il doivent vendre leur force de travail pour vivre et avoir que cela.Le travailleur est dpossd de son travail car la plus-value ne lui appartient pas et galement sa force de travail qu'il a d vendre.Une opration juridique o l'on ressort un bien, un droit ce qui revient ce que l'on peut vendre, ce qui revient aliner son bien.ALIENER: individu avec de petites fonctions mentales.Pour Marx c'est l'opration juridique qui l'intresse. Dans l'alination il y a un rapport de production qui va crer un conflit, ce qui va entraner la lutte des classes et aboutir la fin du systme capitaliste.

II. Classes et lutte des classes dans la socit capitaliste

Marx ne thorise pas sur les classes sociales, elles vont tre fondamentales dans son analyse.D'un point de vue historique la classe sociale renvoie un classement des individus qui vont former des groupes sociaux.Pour Marx et Engels2Il est n en 1820 Barmen et est mort en 1895 Londres. C'est un philosophe et thoricien socialiste allemand. Il est un grand ami de Karl Marx.

les classes se dfinissent les unes par rapport aux autres, cela se rattache au rapport de classe. Se pose alors la question du changement social.

A) Comment sont construites les classes sociales

Plusieurs lments les dtermine.

1. la position dans les rapports de production

C'est un critre dterminant mais pas suffisant. Cela permet de crer une opposition trs forte entre les capitalistes et les proltaires. Chacun a son mode de vie, ses conditions matrielles diffrents par rapport l'autre (deux classes). Le mode de vie, les conditions matrielles sont rattacher aux modes de production. La position est trs souvent hrditaire.Classe en soi est un critre essentiel.

2. la conscience de classe

C'est un autre lment essentiel.Quand il y a un dpassement de la concurrence entre les individus, ceux-ci s'unissent pour dfendre leurs intrts communs. C'est cela la conscience de classe. Cela permet de raliser des interventions politiques.Classe pour soi, c'est le moteur de l'action collective, donc basculement d'avec classe en soi.Les individus se dcouvrent des intrts communs. Et cela dpend des rapports d'avec les autres classes.

3. les rapports avec les autres classes

Les diffrentes classes entretiennent des rapports conflictuels (antagonisme sociaux).Lutte des classes entre deux groupes et chacun des deux groupes cherchent avoir le pouvoir. Donc il y a des intrts collectifs contradictoires. C'est surtout le cas de la classe des capitalistes et de la classe des proltaires car ils ont une vision de la socit diffrente, ils ont un affrontement violent, fort. Cela n'apparat pas sous une forme pure, c'est l'origine les revenus qui font les diffrences, la distinction.

B) Combien de classes?

Marx va mettre en vidence ces diffrences en classant les individus dans diffrentes classes sociales:- le Loumpen proltariat, les individus sont sous proltariat et sont dans une grande misre. Du coup ils ne peuvent pas dvelopper une conscience de classe.- la petite bourgeoisie, cette classe s'endette cause du phnomne de proltarisation. - la bourgeoisie industrielle et commerciale qui est propritaire des moyens de production.- la bourgeoisie financire, se sont les banquiers, les propritaires de mines et de chemin de fer et la bourgeoisie spculative.- la bourgeoisie foncire qui tire ses revenus de la location de ses terres et de son exploitation sur ses terres.- la paysannerie parcellaire qui est pauvre, isole, pas organise et qui n'a pas de conscience de classe.

Chaque classe se dfinit en contradiction avec les autres classes et une conscience de classes, une communaut va se dvelopper.

C) Comment se met en place la lutte des classes?1. pourquoi la lutte des classes?a) la plus-value

C'est un point fondamental car c'est la source des conflits selon Marx, car elle est capture par les capitalistes au dtriment des proltaires. Cela ne peut qu'aboutir la lutte des classes.Le systme capitaliste cherche couler la production et pour cela il doit y avoir une augmentation de la demande. Ce qui va faire un quilibre entre l'offre et la demande.L'incitation faire des investissements matriels va conduire faire une baisse du profit donc augmenter l'exploitation des proltaires et appauvrir la classe ouvrires. Il va y avoir des consquences conomiques comme la pauprisation du proltariat et le basculement de la bourgeoisie dans le proltariat. Donc le dcalage va s'accentuer entre l'offre et la demande ce qui va entraner une crise de surproduction. Cela va cristalliser les antagonismes, la lutte des classes va prendre de l'ampleur.Pour Marx il y a une victoire inluctable du proltariat ce qui va aboutir la disparition des classes.Les richesses sont dans les mains de quelques capitalistes alors qu'elles ont t faites de faon collectives par les proltaires. Donc il y a une accumulation du capital par les capitalistes.Ce mcanisme va provoquer, pour Marx, Les propritaires sont de plus en plus nombreux d'un ct et de l'autre il y a un basculement des couches intermdiaires du proltariat. En mme temps le salariat se transforme et le progrs technique se dveloppe. Il y a une association plus forte des salaris et une polarisation des salaris qui sont concentrs dans des endroits plus dense ce qui va entraner une bipolarisation de la socit, c'est dire les capitalistes et les proltaires, avec victoire du proltariat. Ce qui va aboutir une socit o les antagonismes auront disparus et un basculement vers une nouvelle socit.

III. Quelques lments de comprhension de l'analyse marxiste A) Comment se comprend l'histoire selon Marx1. le dterminisme historique

Il y a une contradiction, un dcalage entre force productive et modes de production car la force productive intgre le progrs technique, l'organisation du travail. Pour Marx, tout systme est dfinit par cela. Cela va se heurter car les modes de production sont stable alors que les forces productives sont volutives.Les modes de production sont un frein, sont limits dans le temps donc il va y avoir une transformation, une rvolution de la socit.Cela ne pouvait pas marcher car il y avait trop d'entrave, trop de limite.Aprs cela se sera la premire fois que l'antagonisme des classes aura disparu quand il y aura eu le basculement.Le dterminisme.

2. la matrialisme historique

C'est le matrialisme qui va expliquer les diffrents modes de productions. L'analyse matrialiste insiste sur l'ide que c'est la matriel qui va dterminer les formes sociales, et celles-ci devront tre vu comme Les formes des modes de production vont renvoyer au dterminisme. C'est l'infrastructure d'une socit qui va dterminer la superstructure.C'est historique car il y a une logique dans les diffrentes succession des modes de productions.Le dveloppement du proltariat.La base du mcanisme c'est la dimension forte du matrialisme et du dterminisme.

B) Les prolongements de l'analyse marxiste1. les classes sociales a) Vladimir Lnine3(1870 1924), il est un rvolutionnaire et homme politique russe.

Il n'a pas russi thoriser son travail sur les classes sociales. Il va essayer de donner une dfinition marxiste de la classe sociale en insistant sur la place des individus dans le processus de production. C'est fondamental car comme cela on comprendra bien le systme d'exploitation. Il accentue ce qu'a fait Marx, il s'en inspire surtout dans la dimension sociale mais avec une divergence car pour lui c'est l'action politique qui va avoir un rle sur la conscience de classe. Pour lui c'est l'lite rvolutionnaire qui a un rle trs important jouer.Par rapport lui, Marx une analyse plus sociologique.

b) Ralf Dahrendorf

Il essaye de reprendre l'hritage de Marx mais en plus critique.Il a trois ides importantes qui renvoi Marx:conflit: lment important dans le changement social

conflit: s'oriente vers la bipolarisation

question du matrialisme qui est l'enjeu idologique

Il met des nuances sur ce que dit Marx par rapport l'effondrement du capitalisme.Il reproche Marx d'tre trop contr sur la lutte des classes car, pour lui il n'y a pas que cela, il n'y a pas qu'un seul conflit social mais une pluralit. Ce n'est pas parce qu'il y a un conflit qu'il y a forcment une rupture sociale.Il remarque une disjonction croissante entre ceux qui possde les moyens de production et ceux qui les contrle.Il accorde une place centrale l'autorit.Pour lui, le conflit est un lment moteur dans le changement social.Pour lui, les conflits sociaux sont orients vers une dimension bipolaire.Pour lui, la question matrialiste, l'aspect matriel est l'enjeu premier dans un conflit et ce n'est pas idologique.Pour lui, donner des ordres, l'autorit n'est pas un point central.

2. La stratification socialea) Max Weber

Pour lui, la stratification doit se comprendre en trois dimensions: le pouvoir qui est une dimension politique, sociale et conomique. Et aussi, il faut prendre en compte la dimension sociale et le prestige, et classer les individus partir de ces dimensions.

b) Pierre Bourdieu

Il a une analyse plus complexe que Marx et elle renvoie deux dimensions, qui sont le capital conomique et le capital culturel. Ces deux lments vont jouer dans la stratification sociale. Il s'intresse au niveau total de capital et la rpartition entre les deux capital. Pour lui c'est partir de l que l'on va pouvoir construire une stratification. Ce qui va importer ce sont les diffrences, l'opposition entre les classes qui va faire la diffrence. On est dans une vision proche de celle de Marx mais avec une analyse plus complexe.

c) Henri Mendras4(1927 2003), il est le fondateur de la sociologie rurale en France.

Il donne la socit une dfinition cosmographique. Pour lui, il faut enlever les schmas simple et voir la socit avec plusieurs dimensions. Il voit les classes comme des galaxies (voir feuille 13); avec deux constellations, pour lui c'est la dfinition de la socit, et une classe moyenne qui est construite autour. Son analyse se rapproche plus de celle de Tocqueville.Pour lui, on peut avoir une vision simpliste de la socit. La socit a une vision uniforme de ces classes moyennes mais c'est contest car il met de ct la stratification.Est-ce que les classes existent encore? C'est la diffrence d'avec Marx.Il y a des nuances:il existe moins de conflits sociaux gnraliss, ceux-ci sont plus localiss

le dveloppement de ltat providence va attnuer les disparits

la culture et la relative dmocratisation de l'ducation

Tout cela donne raison Mendras sur la disparition des classes mais la classes populaire est toujours prsente en France.

d) La situation dans la France contemporaine

Il y a une transformation de l'emploi avec une dtrioration, c'est dire plus d'emploi atypique et moins d'emploi typique; les conditions de travail sont plus dures; il y a une subordination des salaris; il y a une reproduction sociale trs forte; pour les plus jeunes l'entre dans la vie active reste difficile.Il y a une dimension politique avec une identit collective mais celle-ci n'est pas bien tablie et la reprsentation des classes sociales n'est pas trs nette.

3. L'action collectivea) Mancur Olson5(1932 1998) c'est un conomiste amricain. Il est connup our ses deux ouvrages La logique de l'action collective et The Rise and Decline of Nations.

Il met en vidence le paradoxe de l'action collective. Ce n'est pas parce qu'il y a un intrt collectif qu'il va y avoir des gens pour le dfendre. Pour lui, les individus vont choisir entre le cot et le profit de cet engagement. S'il est rationnel l'individu ne va pas se mobiliser, il va laisser faire les autres car comme cela il va bnficier des avantages sans avoir rien fait pour (il va y avoir que des avantages, pas de cot et que des bnfices). C'est la thorie du passager clandestin. Mais cela marche uniquement en individuel et pas en collectif car personne ne se mobilisera dans ce cas. L'intrt individuel sape l'intrt collectif. Pour viter cela il faut jouer sur la taille des groupes car plus il est petit plus il y a de pression et plus les gens vont s'engager. Il faut que le groupe puisse mettre en place des incitations slective (prendre des individus syndiqus), cela permet de comprendre la crise des syndicats.

b) Albert Hirschman

Pour lui, le conflit n'est pas la seule solution pour rsoudre, dfendre les intrts. Il peut y avoir plusieurs modalits entre le fait de se mobiliser et tre insatisfait: voice (voix), exit (dfection) et loyalty (loyaut).On privilgie l'individuel.

c) Alain Touraine6Il est n en 1925. C'est un sociologue franais de l'action sociale et des nouveaux mouvements sociaux.

Il s'intresse aux mouvements sociaux, surtout dans la socit post industrielle. Les mouvements sont plus qualitatif, plus large que le champ politique, plus culturel, avec un mlange des classes.Ce sont des mouvements qui remettent en cause des systmes de socit technocratique (contrle plus large) mais ils ne supplante pas l'action collective.